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Text File
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2008-03-15
|
9KB
|
169 lines
+--------------------------------------+
| Sauvegarde de partition |
| |
| http://www.partition-saving.com |
| Copyright (c) 1999-2008 D. Guibouret |
+--------------------------------------+
Informations additionnelles
Table des matiΦres
------------------
0- PrΘambule
1- Les types d'accΦs aux disques durs
2- Le partitionnement
a) Principe:
b) La table des partitions:
3- Pourquoi la sauvegarde de partition ?
4- Pourquoi un programme sous DOS ?
0- PrΘambule
------------
Ce fichier donne quelques prΘcisions sur les disques durs, le partitionnement
et le fonctionnement du programme. Ceci est donnΘ α titre indicatif.
1- Les types d'accΦs aux disques durs
-------------------------------------
Au niveau du BIOS, deux types d'accΦs α un disque dur existent:
- par sa dΘfinition physique (cylindre/tΩte/secteur). Ce type d'accΦs a ΘtΘ
dΘfini en premier. Malheureusement il ne permet pas de dΘpasser une
capacitΘ de 8 Go, ce qui a ΘtΘ amplement dΘpassΘ ces derniΦres annΘes (et
mΩme pour des disques ayant une capacitΘ infΘrieure α cette taille, la
dΘfinition physique rΘelle n'est plus respectΘe).
- par un accΦs linΘaire. Le disque est considΘrΘ comme Θtant une unique
piste (comme pour un CD par exemple). Des disques jusqu'α 2 To peuvent
Ωtre ainsi accΘdΘ.
Si le deuxiΦme type d'accΦs est disponible, c'est celui-ci qui est utilisΘ par
dΘfaut par savepart/restpart mΩme si le disque fait moins de 8 Go.
2- Le partitionnement
---------------------
a) Principe:
Le partitionnement est un systΦme permettant d'installer plusieurs systΦmes
d'exploitation sur un mΩme disque dur. Chaque systΦme d'exploitation possΦde
une partie du disque dur qu'il gΦre comme il veut.
Cela permet Θgalement de crΘer plusieurs lecteurs logiques pour un mΩme
systΦme d'exploitation (ex: les unitΘs C: D: E: ... sous DOS).
Pour cela les informations de partitionnement sont enregistrΘes sur le disque
dur afin que chacun des OS puisse savoir α qui appartient chaque partie du
disque: ces informations constituent la table des partitions. Une fois qu'un
OS sait quelle(s) partition(s) il utilise, il met en place les fonctionnalitΘs
permettant d'accΘder aux donnΘes Θcrites sur cette partition en tenant compte
de la maniΦre dont il les stocke (systΦme FAT sous DOS, ext2fs sous Linux,
...). A ce niveau lα il est incapable d'accΘder aux donnΘes des autres
partitions (α moins de mettre en place des extensions lui permettant d'y
accΘder: par exemple Linux est capable d'accΘder aux partitions DOS).
b) La table des partitions:
Ici ne sera prΘsentΘ que le format le plus couramment utilisΘ (dΘsolΘ pour les
autres, mais je n'ai ni les informations ni les OS permettant de rΘaliser des
tests): c'est celui utilisΘ notamment par Microsoft, Linux, OS2, BeOS, ... (le
seul OS que je connaisse qui n'utilise pas ce format est Solaris x86).
Ce format de table de partition est le suivant:
- sur le premier secteur du disque dur est stockΘe une table dΘfinissant
quatre partitions (qui peuvent Ωtre Θventuellement vide). Cette table
permet de dΘfinir le type de la partition et son emplacement sur le disque
(plus quelques autres informations).
- la limitation α quatre partitions ayant ΘtΘ jugΘe trop restrictive une
notion de partition Θtendue a ΘtΘ ajoutΘe. Pour cela parmi les 4 premiΦres
partitions (appelΘes dorΘnavant partitions principales), peuvent Ωtre
dΘfinies des partitions ayant un type particulier. Lorsque une partition
possΘdant ce type est dΘfinie, il faut aller lire le secteur au dΘbut de
cette partition o∙ se trouve une nouvelle table dΘfinissant cette fois-ci
de 1 α 2 partitions (il semblerait que OS2 supporte jusqu'α 4 partitions):
la premiΦre Θtant une partition de donnΘes, la deuxiΦme (si elle est
dΘfinie) Θtant une nouvelle partition Θtendue. Si cette deuxiΦme partition
est dΘfinie il faut donc aller lire de nouveau son 1er secteur pour
trouver une nouvelle table, si elle n'est pas dΘfinie la recherche de
partition s'arrΩte lα. Cette mΘthode permet de rΘaliser une liste de
partition (non limitΘe α priori).
Les informations donnΘes dans la table de partitions sont:
- le type de la partition: c'est un nombre qui est associΘ α un type de
partition. Il faut noter qu'aucune norme ne dΘfini ces types et donc
chaque fabricant d'OS s'est choisi un nombre selon son bon vouloir.
- un flag permettant de savoir si la partition est bootable. Ce flag ne peut
Ωtre gΘnΘralement dΘfini que pour les partitions principales.
- une dΘfinition de l'emplacement selon la dΘfinition physique du disque dur
(cf. la premiΦre maniΦre d'accΘder α un disque dur): l'emplacement du
premier et du dernier secteur de la partition sont donnΘs.
- une dΘfinition de l'emplacement selon l'accΦs linΘaire: le numΘro du
premier secteur (en relatif par rapport au dΘbut de la partition Θtendue
si la partition appartient α une partition Θtendue) et le nombre de
secteurs composant la partition.
Comme vous pouvez le constater les informations de position sont redondantes
entre l'emplacement physique et l'emplacement linΘaire. Si c'est la mΘthode
d'accΦs linΘaire au disque qui est utilisΘ, alors ce sont les informations de
position linΘaire qui sont utilisΘes sinon ce sont celles sur la position
physique.
3) Pourquoi la sauvegarde de partition ?
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Il apparaεt donc que chaque systΦme d'exploitation organise ces donnΘes comme
il l'entend et ne sait pas ce qui se passe ailleurs. Par consΘquent si on
dΘsire faire une sauvegarde de donnΘes, il faudrait Θcrire un programme propre
α chaque OS (et donc qui devrait suivre l'Θvolution de ces OS). Une autre
solution est de s'affranchir du niveau OS en accΘdant directement au disque.
En effet au niveau du disque, les donnΘes n'apparaissent pas comme organisΘes:
elles sont simplement Θcrites α un endroit du disque et il n'est pas
nΘcessaire de se prΘoccuper de leur signification. La contrainte est qu'il
faut sauver l'ensemble des informations qui sont en relations les unes avec
les autres: cet ensemble minimum est la partition.
Lors de la sauvegarde d'une partition, toutes les informations sont sauvΘes
sans se prΘoccuper de leur organisation. On s'affranchit donc du systΦme
d'exploitation, et cela permet mΩme de pouvoir sauver des donnΘes qui sont
organisΘes selon une mΘthode encore non dΘfinie.
Remarque:
---------
L'ensemble minimum d'informations en relations qui ne dΘpendent pas de la
reprΘsentation des donnΘes est la partition. Mais lors de la sauvegarde il
faut tenir compte que des OS peuvent mettre en relation des partitions entre
elles. Par exemple si vous installez Windows sur le disque C: et Office sur
D:, il vous faudra sauver les partitions liΘes α C: et D: l'une aprΦs l'autre
(en effet l'installation d'Office va modifier la base des registres et
rajouter quelques DLL sur C: donc la partition D: est dΘpendante de C: et
rΘciproquement).
4) Pourquoi un programme sous DOS ?
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Il faut bien choisir un systΦme d'exploitation. En effet si on n'a pas besoin
de connaεtre le format des donnΘes que l'on sauve, il faut bien qu'elles
soient sauvΘes quelque part et de maniΦre α ce que l'utilisateur puisse les
utiliser (par exemple pour les graver sur un CD). Le choix s'est naturellement
portΘ sur DOS car il a l'avantage d'Ωtre mono-tΓche. Avec un systΦme
d'exploitation multi-tΓche, imaginez les problΦmes que pourraient causer un
processus en train de modifier le contenu d'une partition au moment o∙ on est
en train de la sauver (ou rΘciproque au moment de la restauration). En
gΘnΘral, il existe un systΦme permettant d'empΩcher l'accΦs simultanΘ, mais
que ce passe-t-il quand l'accΦs est interdit pendant un long temps comme c'est
le cas avec ce programme (notamment pour le fichier de swap sous Windows par
exemple) ou si on restaure la partition o∙ est l'OS quand celui-ci ne tient
pas intΘgralement en mΘmoire.
L'avantage de DOS est Θgalement qu'il peut Ωtre trΦs rapidement installΘ et
tient sur une seule disquette (s'il faut dΘjα perdre 1/2 heure α rΘinstaller
l'OS avant de pouvoir restaurer une partition, l'avantage n'est pas certain).
Ainsi en ne tenant que sur une disquette il est possible de sauver une
partition sans nΘcessairement avoir une partition DOS installΘe sur un
ordinateur si celui-ci est sur un rΘseau possΘdant un serveur Samba ou possΦde
un systΦme de sauvegarde avec une forte capacitΘ (ZIP ou LS120 par exemple).
C'est pour cela que ce programme ne peut pas fonctionner sous Windows et qu'il
est dΘconseillΘ de l'utiliser sur tout Θmulateur DOS fonctionnant dans un
environnement multi-tΓche (de plus les Θmulateurs peuvent ne pas implΘmenter
toutes les fonctions utilisΘes par ce programme).
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Toutes les marques et marques dΘposΘes sont les propriΘtΘs de leurs dΘtenteurs
respectifs.